Le Meygal, en long, en large et en travers…

Séjour n°23 . Le Massif du Meygal, en long, en large et en travers

Date : Les 06 et 07 octobre 2012
Animateurs : Nicole et Michel J.
Nombre de participants : 14 animateurs compris (7 F, 7 H)
Classement Atlas du séjour : F à PD-AD Via Ferrata Facile + randonnée avec Nicole et moyenne, randonnée avec Michel J.
Kilométrage auto : 1035 km pour 3 véhicules utilisés
Temps de préparation : 10 heures à deux

JOUR 1
Météo : beau et doux avec quelques passages nuageux en fin de journée.
Durée : 4h20 en comptant le déplacement pédestre pour se rendre sur les lieux de la Via Ferrata des Juscles et la prise du pique nique tiré du sac à dos.
A ceci s’ajoute sur la route en direction de l’hébergement, la montée aux ruines du château de St Julien de Chapteuil afin d’admirer les orgues basaltiques et profiter du point de vue (1h30). En fin de journée, les participants ont été invité à aller visiter l’imposante église de St Julien de Chapteuil placée sur le chemin de St Jacques de Compostelle pour les pèlerins venant de Genève et de Trèves avant l’étape du Puy.

La Via Ferrata est variée et présente l’originalité d’une partie très encaissée qui fait penser à un début de spéléologie…pont de singe, pont népalais, échelles, progression sur arrête. La partie aérienne permet d’avoir une jolie vue à 360 degrés.

J’ai mis en place les préconisations de la FFME concernant l’encadrement des groupes en Via Ferrata. Pour se faire, nous avions amené quatre cordes en plus du matériel traditionnel pour l’activité . J’ai fait des sous groupes de 3 participants qui étaient encordés. Nicole et moi-même libre pouvions nous déplacer et observer les pratiquants, les encadrer et les aider individuellement sur certains passages et vérifier notamment le passage et l’installation sur le mousqueton de la poulie pour la tyrolienne. Certains participants ont fait l’intégralité de la Via côté PD-D.
Les avantages constatés de l’encordement : homogénéité dans le déplacement… les plus à l’aise jouent un rôle auprès des moins experts… une sécurité accrue pour les moins aguerris… Prendre en compte et utiliser les mouvements de la corde… obligation de laisser de l’espace entre chaque participant… L’inconvénient constaté : une lenteur de cheminement pour certains.

JOUR 2 
Météo : couvert avec quelques rayons de soleil l’après-midi. Ambiance légèrement humide le matin après la pluie de la nuit.
Distances et dénivelées : 25 km et 960 m pour la facile + et 23 km et 1062m pour la moyenne
Durée : 08h30 avec les pauses.
Nous avons donné la possibilité aux adhérents de choisir entre deux randonnées, l’une exclusivement sur chemins et l’autre avec trois passages en hors piste et assez long. Le premier, la Tortue une taupinière faite entièrement de blocs volcaniques et couvert sur sa partie sommitale de roches et  d’une végétation rabougrie de genêts et de pins calcinés où la progression rappelait la Mongolie (dixit Isabelle), la descente s’est fait dans un « chier », une rivière de pierre, glissante et pentue. Le  second, une roche caractéristique, la roche Girard, couverte d’arbustes et en son sommet de rochers imposants. Le troisième, le Mont Chanis, pentu mais progression facile en ce qui concerne la montée dans une forêt mixte, glissante avec une végétation un peu fouillis dans la descente. Les deux groupes se sont retrouvés pour pique-niquer et pour finir la dernière heure et demie de rando dans la Combe Noire.
Cheminement : rando 1 et 2 Départs Les Couderts à environ 2 kilomètres de St Julien, Chanalez, Montusclat pour la Facile +(1)et la Tortue pour la Moyenne (2), Boussolet, le Testaovoyre (sommet culminant du Meygal  à 1436m), sud du Montivernoux, Raffy, La roche Girard (2), Queyrières (1) avec visite de l’église adossée à un rocher constitué d’orgues balsaltiques, le Mas, Mont Chanis (altitude 1231m), la Combe Noire (2), Monedeyres (1), La Faye, Bard.

Sur ce séjour : bonne ambiance générale. Nous avons été épargné par le mauvais temps et avons pu réaliser l’intégralité du programme dans un environnement et des paysages assez différents de nos volcans habituels. La majorité des participants ne connaissaient  pas ce petit coin d’Auvergne. Le gîte est spacieux, les chambres de 4 confortables et le sanitaire propre et refait récemment. La cuisine et espace de vie, clair pouvant rassembler 15 personnes maximum. Equipement pour cuisiner, rudimentaire. Situé dans le village avec quelques visites possibles en attendant le souper…
Les photos sont de Michel D.

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Week-end sur un plateau

Séjour n°22. Week-end sur un plateau

Date : du 15 au 16 septembre 2012
Animateur : Thierry
Secteur géographique : Plateau de Millevaches (Faux la Montagne / Gentioux)
Nombre de participants : 8 (5 F, 3 H)
Classement Atlas : Facile
Distance : 1er jour : 24 km           2e jour : 25 km
Dénivelé : 1er jour  : 600 m +       2e jour : 520 m +
Durée : 1er jour : 7h               2e jour : 7h15
Météo : 1er jour : Doux et un peu couvert le matin, ciel se dégageant complètement dans l’après-midi
               2e jour : Grand bleu le matin, le ciel se remplissant de cirrus l’après-midi, mais grande douceur
Kilométrage auto : 278 Km pour 2 véhicules utilisés

Deux belles images du plateau de Millevaches à l’occasion de ces deux journées passées aux confins de la Creuse, de la Corrèze et de la Haute-Vienne.

ITINERAIRE

JOUR 1 : Tour du lac de Vassivières par un nouveau sentier, le sentier des Rives. Départ de la plage de Broussas au sud-est du Lac pour un tour dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, port de Masgrangeas, Prequ’île de Villecros, Auchaize, Digue d’Auchaize, Barrage de Vassivière, Auphelle, puy Crozat (sommet de la Haute-Vienne à 777 m), Pierrefitte, île de Vassivière puis retour à notre plage de départ par un bateau Taxi gratuit (merci EDF !!)
Le tour de ce grand lac (4ème lac artificiel de France – 1000 ha pour un volume de 104 millions de m3) a été beaucoup plus varié que prévu en terme de paysages : le lac est bordé de collines boisées…

et de petites landes où la bruyère règne en souveraine….

L’aménagement touristique est moins polluant visuellement que ce que j’imaginais, même Auphelle sorte de capitale touristique du lac n’est pas trop bétonné.
La petite échappée hors piste pour monter au puy Crozat à travers une belle sapinière a cassé une éventuelle monotonie dans la progression…

Notre tour a fini par une petite visite à l’ile de Vassivière, de son Centre international d’Art contemporain et du Paysage. Etait-ce un petit coup de fatigue en fin de journée mais les différents exemples de Land Art proposés nous ont laissé perplexes ainsi que les fiches descriptives des « œuvres » exposées et des biographies de leurs créateurs.

La boucle a été bouclée, une fois n’est pas coutume, en bateau : un peu de tourisme fluvial à bord d’un bateau flambant neuf qui nous a ramené en 15 mn à notre point de départ, nous évitant un tronçon du Sentier pas très enthousiasmante. 

JOUR 2 : Départ de Gentioux, Paillier, Pigerolles, le long du ruisseau des Cubeynes, Chassagnaud, Croix blanche (gde croix de granit blanc célébrant la Paix), puy Brut, Verginas, la Lézioux, Gentioux.
Le second jour nous a permis de découvrir le plateau dans toute sa diversité : grandes sapinières, landes humides et landes sèches avec de belles étendues de bruyère, petits vallons, points hauts avec un parc de 6 éoliennes et de très belles vues sur la chaîne des Puys et le Sancy.

De petits hameaux traversés avec de superbes maisons (résidences secondaires le plus souvent) en beaux blocs de granit parfaitement appareillés (donc toujours très bien restaurées). De belles chapelles du 12e S à Pallier et Pigerolles aux murs-clochers et avec à Pallier une croix en pierre fleuronnée avec sur une face le Christ en Croix et sur l’autre, la Sainte-vierge. Même type de croix  en fin de rando au Lézioux.

L’ambiance générale qui se dégage de cette campagne est toute emprunte de douceur et de sérénité.
A Gentioux, petit bourg sans grand caractère, se situe le siège du Parc Naturel de Millevaches en Limousin. C’est aussi à Gentioux que l’on trouve un monument aux morts exceptionnel en France car d’inspiration carrément pacifiste avec sous la liste des 58 morts de 14-18, une inscription : « Maudite soit la guerre ». Un petit paysan en fonte – petit orphelin ? –  en habit du dimanche tendant un poing accusateur vers le haut du monument. L’inscription originale était « maudite soit la guerre qui prive nos enfants de leurs pères ».

Un plateau de caractère !
Merci à Joël pour ses belles photos.

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Tour des Fiz

Séjour n°19. Le Tour des Fiz

Date : Du vendredi 7 au dimanche 9 septembre 2012
Animateur : Christian
Secteur géographique : Massif du Mont Blanc, Chaine des Fiz
Nombre de participants : 7     4H     3F


ITINERAIRE :
1er jour : Départ de Clermont à 7h arrivée à Passy  Plaine Joux à 12 h
Difficulté : Moyen
Dénivelé : 865m+ en 4H00
Météo : Chaud, grand beau
Cheminement : Plaine Joux, Lac vert, Lac Pormenaz, refuge de Moëde Anterne (2002m).

2e jour :
Difficulté : Moyen
Dénivelé : 1235 m+  1350 m – en 9h12 – 11 km
Météo : beau temps.
Cheminement : refuge Anterne, col d’Anterne, lac d’Anterne, Petit col d’Anterne, Chalets d’Anterne, Collet d’Anterne, Cascades, chalets de Sales, Pointe de Sales, refuge de Sales ( 1870m).

3ème jour 
Difficulté : Moyen
Dénivelé : 950m+   1550m- en 7h35 – 15 km
Météo : beau temps
Cheminement : refuge de Sales, brèche du Dérochoir ( 2300m), passage du Dérochoir ( 2411m), col de la Portette ( 2354m), refuge de Platé, désert de Platé, chalets de Platé, Charbonnière, Plaine Joux Lac vert.

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HRP 2ème étape

Séjour n°17. Grande traversée des Pyrénées par la HRP (2° étape)

Traversée de l’Ariège entre le Puy Carlit et le Montcalm

Après 8 jours de rando déclinés ci-dessous…

Date : Du vendredi soir 03 au dimanche 12 août 2012
Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 5 dont 1 femme et 4 hommes, dont trois adhérents ont vécu la première étape en 2011
Météo : Beau avec une nuit orageuse dans la nuit du dimanche 05 au lundi 06. Ce lundi a été humide une partie de la journée avec passage de nuages qui ont accroché la montagne en fin d’après-midi tout en masquant le relief. Le reste de la semaine a été beau sans excès au niveau de la chaleur, en altitude. L’air était sec et a permis de bivouaquer à plusieurs reprises sans tentes pour certain(s) et sous une voûte céleste magnifique (la lune se levant assez tardivement).
Classement : Hors catégorie (classé difficile sur la note technique que je monte d’un cran compte tenu des dénivelés positifs et négatifs et de la technicité de certains
passages)
Conditions de terrain : Bonne dans l’ensemble en tenant compte de la difficulté de progression (hors piste) et de la nature du terrain (pentes raides herbeuses, longueurs des pierriers, cheminement dans une végétation rase masquant les traquenards du sol, couloirs engagés avec névé ou sans névé…)
Transport : à l’aide des véhicules de Joël L. et Michel J. Nous avons été récupéré par un véhicule dans la vallée de l’Artigue.
Kilométrage routier parcouru : 2728 km

Faune rencontrée : Quelques vautours fauves, une belle concentration de mouflons autour du Puig castell Isard surtout sur la partie nord, femelles avec petits et mâles, le dimanche matin sur le versant ouest. Quelques isards par-ci par-là….
Rencontre insolite : Un long échange avec Arsène, le berger qui j’avais rencontré en compagnie d’adhérents d’Atlas, il y une dizaine d’années et qui avait défrayé la chronique à l’époque à travers les médias (même à l’étranger) pour sa position favorable à l’ours et son élevage de Patou. Son parcours atypique mériterait de longues lignes d’explications. Cette rencontre rappellera de bons souvenirs à certains…
Patrimoine naturel : Un parcours en majorité minéral avec de monstrueux pierriers, en dévers, en montée ou en descente, de beaux lacs de montagne, quatre beaux sommets, le Carlit, le Tristaina (première ascension pour Atlas), le Montcalm et l’Estat.
 

Hébergement : Sous tente bi-places et une place ou à la belle étoile. A la fin du séjour, un gîte avec repas du soir et petit déjeuner était prévu afin de récupérer avant le retour sur Clermont Ferrand en voitures.
Nourriture : Chaque participant devait prévoir sa nourriture pour la durée de l’autonomie. L’association a proposé des plats lyophilisés pour le soir.

Découpage du séjour pour cette seconde étape (Est-Ouest) de la Haute Route Pyrénéenne.
L’idée était de gagner le dernier sommet des P.O afin de repartir vers l’ouest pour faire l’ascension du premier 3000 de la chaîne. Loin de suivre l’un des tracés préconisé dans le guide HRP de Georges Véron, je proposais à mes coéquipiers un itinéraire atypique en étant au plus près de la crête frontalière entre l’Espagne et l’Andorre et en évitant au maximum les zones habitées et lieux touristiques à l’exception de l’Hospitalet et de la descente très classique du Montcalm. Nous avons choisi un bel itinéraire de montagne en altitude en jouant au mieux avec les difficultés du relief…Pour être à pied d’œuvre le samedi matin, nous avons fait la route le vendredi soir, avons dormi au sec de 02h00 à 07h00 et avons pu démarrer notre traversée dès 09h00 après un dernier mouvement de voitures…

Jour 1: Départ du parking du Fanguil, le long de l’Oriège alt 1140m environ. Cette longue mise en jambe a permis de roder notre organisme en montant progressivement en altitude sur chemins puis sentes. Etangs et refuge d’en Beys, Porteille d’Orlu, estany de Rouzet et bivouac au nord du Puig Castell Isard à 2354m d’altitude.
Durée du déplacement (DD) (pauses comprises) 08h00 D+ 1400m D- 150m

Peu avant le refuge d’En Beys…

Jour 2 : Par l’ouest du Puig désigné ci-dessus entre barres rocheuses et plats herbeux, nous gagnons le pied du Puig Carlit de Baix ou nous nous hissons par le versant ouest à 2921m. Après un tour d’horizon de 360° avec une vue magnifique au soleil levant sur les différents lacs des Bouillouses. Nous disons adieu au P.O, regagnons par un itinéraire nord notre bivouac et entamons notre progression vers l’ouest…. Passons par le sud du grand lac de Lanos, franchissons la Portella de Lanos à 2468m et installons en milieu d’après-midi le bivouac à proximité du ruisseau de Queforc à 2150m d’altitude.
DD 06h45 D+ 1050m D-560m

L’équipe au sommet du Carlit…

Jour 3 : Sous un ciel maussade ponctué de quelques averses, nous descendons tranquillement vers la seule cassure importante de notre périple avec un retour obligatoire à la civilisation, je veux parler de l’Hospitalet. Le brouhaha se fait entendre rapidement tant le trafic sur cette route internationale est important. Il est même agrémenté, aujourd’hui, par des explosions car un semi-remorque est en feu sur le bord de la route  au niveau de Porte Pymorens que l’on surplombe. Tout en continuant notre chemin, nous assistons à l’embrasement du tracteur puis de la remorque dans une forme d’indifférence générale, les pneus explosant les uns après les autres sous l’effet de la chaleur. Nous faisons une pause au petit ravitaillement à l’Hospiatlet prés d’Andorre (un bout de pain, quelques fruits achetés…) où l’accueil n’est franchement pas terrible et fuyons le plus vite possible cette vallée pour gagner de la hauteur et retrouver le calme en suivant le ruisseau de Siscar, l’étang du taureau puis de Siscar, de Régalècio. Nous sommes au pied de la première grande difficulté, une pente herbeuse, longue avec un fort pourcentage qui est suivi d’un pierrier en dévers d’environ 1 kilomètre. Apprentissage accéléré pour ceux qui n’ont pas l’habitude de ce type de terrain….Col de l’Albe. Les nuages nous ont rattrapé et je cherche ma petite sente entre des barres rocheuses impressionnantes ce qui permet de rejoindre directement l’étang de Joclar. Peine perdue, pas assez de visibilité et il nous faut faire un petit détour par Andorre et descendre vers l’Estany Segon pour trouver le second passage. Il est tard et le temps s’est refroidi, la toilette sera tonique.
DD10h26 D+1525m D- 1155m 

Pente herbeuse avant le col de l’Albe…

Jour 4 : Par des verrous glaciaires successifs, l’étang de l’Estagnol est derrière nous et nous progressons rive droite du ruisseau du même nom. Nous admirons au soleil retrouvé, un beau troupeau de chevaux de Mérens. Pour ne pas trop perdre d’altitude, nous coupons à travers rhododendrons et myrtilliers pour gagner l’amont de la Coume de Varihles. Un petit col  un peu délicat entre barres rocheuses et pentes herbeuses à 2352m nous ouvre la Coume d’Oze après une descente un peu plus facile que la montée…..Nous suivons le ruisseau de Rebenne en essayant de repérer les traces laissées par les bovins et les ovins, évitant les zones marécageuses, sautant le ruisseau, le repassant sur une passerelle vacillante dans un chaos composé d’énormes blocs. La journée en grande partie hors piste a été rude pour les articulations. Ce soir, nous bivouaquons à basse altitude. 1640m.  
DD 07h55 D+595m D-1270m

 Tannière d’Arsène

Jour 5 : Nous abandonnons l’idée de faire un détour pour faire l’ascension du Pic de la Sabine, les organismes doivent garder un minimum de fraîcheur pour les jours à venir et pour pouvoir atteindre le premier 3000 de la chaîne. Surtout que la journée ne va pas être facile, nous perdons encore de l’altitude afin d’aller à la confluence avec le ruisseau de la Sabine et d’entamer par une sente qui se perd régulièrement la remontée de ce ruisseau. J’opte pour la rive droite et franchissons plusieurs épaulements qui nous permettent de ne pas trop s’user dans des montées et des descentes dans ce relief chahuté. Pour sortir de cette vallée, un pierrier important entre le pic de Thoumasset et le pic de l’étang Blaou doit être négocié au mieux, en y laissant un minimum d’énergie. Le  Pas de la Soulane franchi, l’étang Blaou miroite sous un généreux soleil que nous contournons par le nord en cherchant à nous diriger vers l’ouest sans perdre dans un premier temps d’altitude. Pause repas au ruisseau de Peyregrand afin d’examiner la suite de l’itinéraire, pierrier ou pente herbeuse ! Ce sera le pierrier pour gagner les étangs de Liassiès et le repaire d’Arsène, un dernier petit col  à 2578 d’altitude pour atteindre l’étang du Rouch. Une voie sans issue dans un environnement de haute montagne. Un vague cheminement cairné par Arsène nous permet au prix de gros efforts physiques et d’une attention soutenue de gagner la rive droite du ruisseau de Gnioure par le pierrier, pente herbeuse et terrain instable. Le bivouac est le bienvenu à 2140 m sur un replat herbeux avec une eau de source à proximité et quelques ruisseaux annexes pour la toilette.
DD09h59 D+1480m D-965m

Jour 6 : Le territoire d’Andorre est devant nous et par plusieurs verrous glaciaires et petits lacs nous atteignons le port de l’Albeille à 2601m. Nous reprenons notre souffle en échangeant avec un couple de sympathiques français qui font des bouts de la HRP en étoile à partir de leur camping car. L’étape d’aujourd’hui est courte en distance mais accumule les dénivelés et le terrain difficile. Après une descente dans un terrain instable en longeant un énorme névé qui ne fondra pas d’ici la fin de l’été. Notre objectif du jour se trouve sur notre droite et est frontalier avec la France, le pic de Tristagne ou Tristaina en catalan à 2878m d’altitude. Ce sommet n’a jamais été gravi par Atlas et fait partie des 100 plus beaux sommets de la chaîne Pyrénéenne. Nous montons une tente et déposons un  maximum de matériel et nourriture le temps de l’ascension. Pas facile surtout dans la partie supérieure ou les mains sont bien utiles pour franchir quelques barres rocheuses. Un beau terrain montagnard. Nous sommes au sommet seuls et pouvons contempler à loisir le paysage qui se dévoile à nos yeux une nouvelle fois sur 360°. Au nord l’étang de Fourcat, à l’ouest les sommets convoités du Montcalm et du pic d’Estats, le pic de la Soucarane ou de la Rouge (un vieux souvenir d’Atlas) et en premier rideau les pics de Macaras et de l’étang de Fourcat, au sud les différents lacs d’Andorre, le Tristaina, l’Estany Del Mig et à l’est, d’où l’on vient un imbroglio de crêtes enchevêtrées…et la longue vallée qui conduit à l’étang de Gnioure. Nous nous installons après le départ des baigneurs et des randonneurs à la journée, à proximité de l’Estany del Mig pour le bivouac à 2290m.
DD 06h43 D+775m D-130m 

Ascension du Tristaina …

Jour 7 : Les jours raccourcissent et le réveil se fait dans la pénombre. Nous utilisons depuis quelques jours déjà, les lampes frontales pour démarrer la matinée. La journée va être longue et musclée. Après une traversée de rhododendrons à flan de montagne, nous posons nos pas dans ce qui semble être une ancienne salle à manger de vautours, excréments importants, nombreuses plumes, une odeur pestilentielle mais plus rien….le grand nettoyage est fini ! Une sente nous conduit à une pente herbeuse où nous changeons d’orientation pour prendre pleine pente et nous faire déboucher au port de Tristaina à 2690m d’altitude. L’itinéraire est ambitieux, nous devons passer par le pic de l’étang de Fourcat pour gagner au plus direct la vallée suivante. Peut-être trop d’ailleurs car les premières difficultés avec un sac encore lourd apparaissent et deviennent infranchissables, l’arrête débouche sur un chaos avec des verticalités qui m’obligent à faire rebrousser chemin au groupe…
Après un moment de réflexion et de concertation, je propose un nouveau passage en récupérant l’itinéraire que j’avais suivi lors de ma traversée en solitaire de la HRP, l’étang de Caraussans que nous identifions rapidement vu d’en haut grâce à sa forme particulière. Nous suivons le ruisseau du même nom et gagnons la vallée de Soulcem, les Orris de Carla, c’est jour de la fête de la transhumance. Une organisation pour les aoûtiens, que de monde… Un pique nique restaurateur au soleil les pieds dans l’eau du ruisseau du Rioufret ou Riufret nous fait le plus grand bien. Il fait chaud et j’explique la fin de la journée et le souhait de gagner le lac du Riufret 500 mètres de dénivelé plus haut par des traces herbeuses, barres rocheuses sur une pente fort raide. L’avantage est que nous avons pas besoin de nous courber pour manger les myrtilles, elles sont à portée de bouche !! Voilà la journée est finie, nous installons nos tentes sur un plat herbeux à 2400 m d’altitude, environ, un peu à l’écart du torrent entre des dalles polies par l’action des derniers glaciers.
DD 08h41 D+1280m D-1200m 

Pic de la Souccarane…

Jour 8 : 15 millibars de perdu dans la nuit. Vers 02h30 du matin au moment où la lune apparaissait derrière la crête, quelques nuages précurseurs semblait vouloir confirmer cette baisse du baromètre. Au lever du jour, le ciel est limpide, nous avons encore quelques heures de beau temps devant nous ! Il nous reste à peine 2 kilomètres linéaires pour atteindre le col à 2978m séparant les deux 3000. Le terrain très difficile est derrière nous et après une dernière vire herbeuse, nous mettons pied sur une premier névé facilement négocié puis un terrain instable fait de terre et de cailloux. Le second névé est passé, plus pentu, nous l’évitons en partie préférant le rocher et attaquons avec dynamisme la dernière montée. Au col, les premiers randonneurs à la journée montant du refuge français du Pinet sont déjà là et des cohortes de jeunes Catalans arrivant du versant espagnol nous saluent. Le contraste est saisissant entre les deux publics que de jeunesse côté ibérique, la randonnée de ce côté de la frontière est considérée vraiment comme un véritable sport !  Nous gagnons le pic d’Estats et sa croix ou flotte de nombreux drapeaux catalans à 3143m, plus haut sommet de la Catalogne, vénéré par tout un peuple. Puis c’est le tour du pic du Montcalm où nous nous retrouvons pratiquement seuls à 3077m d’altitude, toit de l’Ariège et premier sommet français venant de l’est. Déjà, un peu de nostalgie on sent que la traversée s’achève et quelle traversée…Un beau moment de montagne avec des compagnons qui ont su faire taire leurs douleurs et forcer parfois leur nature pour aller au bout de leur engagement…
Une longue descente s’amorce avec une pause bien méritée à mi-pente pour finir les provisions et profiter encore de ce décor mais déjà les nuages s’amoncellent et nous finissons cette dévalade de 2065 m sous quelques gouttes de pluie.
DD 08h00 D+900m D-2065m

Couloir du Riufret…
Bivouac dans le Riufret …
Denier névé avant les « 3000 »

Remarques : les cartes utilisées pour ce périple étaient les Top25 2249OT, Bourg-madame et 2148OT, Vicdessos. Nous avons progressé en trace directe de 45 kilomètres vers l’Ouest.
Observations : pour cette seconde étape, le terrain a tenu toutes ses promesses, il a été très varié, exigeant et je crois que l’ensemble des participants a progressé tant sur le plan du portage, du physique que techniquement. A bientôt, peut-être pour la 3ème étape !
Merci à Aurélie et Jérôme A/J pour leur aide dans la dépose d’un véhicule et le transport des participants
Temps de préparation : réunions préparatoires, choix de l’itinéraire, mise au point pour la récupération des participants, réservation de l’hébergement, 15 heures.

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Les Abers

Séjour n°15. Les Abers, le chemin des phares

Date : Du 21 au 29 juillet 2012  (1ère étape)
Animatrice : Nicole

Départ de Clermont Ferrand en voiture le samedi 21 juillet arrivée à Roscoff.
Pour se mettre en appétit, nous avons fait un petit tour jusqu’à la Pointe de Bloscon toute proche, avec la chapelle Ste Barbe, et ainsi avons pu profiter d’un magnifique panorama. A l’aide du bateau nous avons pu réaliser la visite de l’ile de Batz, qui compte 507 habitants, une école, un collège et tous les services nécessaires.  La vie s’articule autour de trois secteurs d’activités : l’agriculture, la pêche, les services, commerces et quelques artisans. On a pu remarquer que cette petite île a su s’ouvrir au tourisme sans perdre son identité.
Hébergement à l’Auberge de Jeunesse (qui s’est modernisée depuis quelques années).
Promenade digestive sur l’Ile.

Dimanche 22 juillet :
Ce matin, nous reprenons le bateau pour rejoindre Roscoff et le continent… Départ de la rando plein ouest pour le petit hameau de Plougoulm soit environ 25 km principalement sur le sentier côtier… Une belle météo semble installée. Hébergement en gîte.

Lundi 23 juillet :
Plougoulm – Plouescat (petite commune très agréable) soit une étape de 23 km. La chaleur et le ciel bleu sont toujours au rendez-vous ce qui n’est pas pour nous déplaire. Hébergement à l’hôtel avec un très bon accueil.

Mardi 24 juillet :
Plouescat, Brignogan  21 km. Hébergement Gîte communal accueil sympa. De cette étape nous retiendrons le passage par les dunes de Ker Emma et la belle grève de Goulven.

Mercredi 25 juillet : Brignogan, Guisseny 22 km. Hébergement en dehors du village et très belle auberge et excellent accueil. Pour cette journée ce sera le passage au Ménez Ham (ancien village de pêcheurs) qui est remarquable.

Jeudi 26 juillet : Guisseny, Lilia 21 km à proximité de la fameuse île Vierge et de son phare le plus élevé d’Europe. Pas de possibilité de faire des courses pour le repas du midi à part un camping sur notre trajet ou nous trouvons une baguette et 2 pots de pâté mais avec le pain supplémentaire de l’Auberge nous ne mourrons pas de faim cette fois-ci. Ensuite, nous utilisons le transport de Lilia à l’Aber Wrac’h (Landéda). Hébergement en hôtel.

Vendredi 27 juillet : Nous reprenons le transport pour revenir de l’Aber Wrac’h à Lilia et pour reprendre la suite de la rando 22 km. Hébergement de nouveau à l’Aber Wrac’h.

Samedi 28 juillet : L’Aber Wrac’h (Landéda), Lannilis 19 km. Hébergement à l’hôtel

Fin du séjour.
Nous partons les trois chauffeurs en taxi pour Roscoff, récupérer nos voitures pour dimanche matin.
Retour sur Clermont Ferrand, dimanche soir vers 18 h00.

En définitive, nous avons connu une semaine exceptionnelle avec du soleil, de la chaleur ce qui n’avait pas été le cas depuis longtemps nous disaient différents Bretons. Nous avons parcouru un sentier dit côtier souvent en bordure de mer, des plages immenses visitées par assez peu de monde, la présence de sable fin mais tout de même de l’eau un peu fraiche.
A bientôt pour une nouvelle aventure en Bretagne.

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Alptrekking 1/3

Séjour n°16. Alpetrekking 1ère étape


Date : Du samedi 21 juillet au mercredi 1er aout 2012
Animateur : Jean Pierre Q.
Nombre de participants : 11 (animateur compris) soit 6 femmes et 5 hommes

DES CONTAMINES MONTJOIES A ZERMATT.
L’objectif de cette 1ère partie de l’Alptrekking consiste à relier les grands massifs que sont : le massif du Mont Blanc, le massif du Grand Saint Bernard, le massif des Grands Combins et enfin, le massif du Cervin.

1er jour : Départ de Clermont à 6h00 arrivée au Contamines Montjoie à 12h00
Difficulté : Facile
Dénivelé : 550m+ en 3H00
Météo : vent du nord froid
Cheminement : Contamines Montjoies (1170m), Notre Dame de la Gorge, chalet de Nant Bornant, refuge de la Balme (1706m).
D’entrée de jeu si la côte parcourue l’après-midi permet d’échauffer les muscles c’est plutôt l’accueil rude et montagnard du refuge de la Balme qui restera dans les mémoires…

2e jour :
Difficulté : Moyen
Dénivelé : 1240 m +1080 m –  en 8h17
Météo : vent froid
Cheminement : refuge de la Balme (1706 m), col de la croix du Bonhomme (2443m), col des Fours (2666m), tête Nord des Fours (2756m), ville des Glaciers (1789m), chalet des Mottets (1870m).

3e jour :
Difficulté : Moyen
Dénivelé : 1280m +1220m – en 8h58
Météo : beau temps
Cheminement : Chalet des Mottets (1870m), col de la Seigne (2516m col frontière France Italie), refuge Elisabetta, lac Combal (1980m), Alp Vieille, col Chécroui refuge Maison Vieille (1956m).
Jusqu’ici nous avons suivi l’itinéraire classique du TMB (tour du Mont Blanc)

4e jour :  
Difficulté : Moyen
Dénivelé : 1230 m +1165m – en 8h36
Météo : beau temps
Cheminement : refuge Maison Vieille (1956m), Courmayeur (1224m), refuge Bertone (1991m), montagne de la Saxe,refuge Bonatti (2026m).
Le point d’orgue de la journée, c’est cette vue et ce passage à hauteur des Grandes Jorasses… Vraiment un panorama exceptionnel que beaucoup de randonneurs délaissent dans leur TMB pour un parcours bien moins riche et souvent motorisé en fond de vallée. Très belle vue depuis le refuge Bonatti.

 5e jour :
Difficulté : Moyen +
Dénivelé :1660 m+ 1250m – en 9h40
Météo : beau temps
Cheminement : refuge Bonatti (2026m), Alp giué Damon (passerelle), col de Malatra (2928m), lac des Merdeux (2550m), col des Ceingles (2817m), col de saint Rhemy (2563m), point côté 2295m, col et hospice du Grand Saint Bernard (2469m).
C’est là que nos chemins se séparent de cette foule qui fait le tour du Mont-Blanc. Ce jour là nous sommes les seuls à aller en direction du col de Malatra et resterons seuls toute la journée.  Le passage du col de Malatra est équipé de cordes et câbles coté est. Très bon accueil à l’Hospice du Grand Saint Bernard avec du thé chaud à notre arrivée.

6e jour :
Difficulté : Moyen
Dénivelé : 1275 m +1325m – en 9h05
Météo : beau temps
Cheminement : Col du Grand Saint Bernard, Saint Rhemy (village), col de Champillon (2709m), refuge Letey sous le col de Champillon (2465m).
S’il fallait parmi d’autres, ressortir un souvenir de cette belle étape ce serait sans aucun doute la visite du village de Saint Rhemy, très joli village de montagne.

7e jour :
Difficulté : Moyen
Dénivelé : 1155 m +1100m – en 8h54
Météo : beau temps
Cheminement : refuge de Champillon (2465m), Ru de By,Thoules, Col Fenêtre Durand (2797 m), cabane de Chanrion (2462m).
Plus on monte en altitude, plus il semblerait que la vie soit difficile et rude… par exemple au refuge Chanrion c’est l’eau que l’on nous fait payer…

8e jour :
Difficulté : Moyen avec passage alpin
Dénivelé : 690 m+ 770m – en 6h28
Météo : pluies et vent fort le matin, beau et couvert l’après midi.
Cheminement : cabane de Chanrion (2462 m) – col de Crête Sèche (2899m) – refuge de Crête Sèche (2385m).
Si les jours précédents en suivant les sentiers le cheminement s’est produit sans problème, aujourd’hui, nous avons eu de la difficulté à passer les torrents qui ont grossi pendant la nuit… Le passage pour arriver au col se trouve dans la barre rocheuse équipée de chaine… Il est délicat à emprunter avec, sous la pluie,  un sol très glissant et instable.

9e jour :
Difficulté : Moyen+ avec 2 passages de câbles et chaine + un pierrier interminable
Dénivelé : 1830m + 1335m – en 10h47
Météo : beau temps.
Cheminement : refuge de Crête Sèche (2385m), Alp Barnier (2198m), pas de la Folie (2300m), Alp Grand Chamin (2018m), barrage Place Moulin (1970m), refuge de Prarayer (2010m), col de Valcornera (3072m), refuge Perucca-Vuillermoz (2900m).

10e jour :
Difficulté : Moyen
Dénivelé : 1175m+ 1240m – en 6h56
Météo : beau temps.
Cheminement : refuge Perucca-Vuillermoz (2900m), Fenêtre di Cignana (2441m), Perreres (1850m), Breuil Cervina (2006m), télécabine jusqu’à plan maison (2548m), Théodulpass (3301m), refuge Théodulo (3317m).

Très jolies photos prises sur le mythique Cervin depuis le refuge.

11e jour :
Difficulté : Moyen
Dénivelé : – 1790m en 6h00
Météo : beau temps.
Cheminement : refuge Theodulo(3317m), glacier de theodulo, Trockener Steg (2939m), Zum See, Zermatt (1616m), auberge de jeunesse.

12e jour : départ en taxi 15 places pour les Contamines Montjoie et retour sur Clermont- Ferrand

Merci Annie D pour tes photos.
Et… A l’année prochaine pour la 2e étape.

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Traversée des Hauts de Chartreuse en autonomie

Séjour n°12. Traversée des Hauts de Chartreuse

Date : Du samedi 23 au mardi 26 juin 2012
Animateur : Jean-Pierre Q.
Secteur géographique : Massif de la Chartreuse (carte 1/25000 3333 OT et 3334 OT)
Nombre de participants : 9  (5H     4F)
Distance : 1er jour: 17,500 km, 2e jour : 18,500 km, 3e jour : 18,500 km, 4e jour : 24 km
Dénivelée : 1er jour : + 1470 m – 537 m, 2e jour : + 1450 m – 990 m, 3e jour : + 1090 m – 1290 m, 4e jour : + 1250 m – 2470 m 
Météo : 1er jour : beau et ensoleillé, 2e jour : beau et ensoleillé, 3e jour : pluie et brouillard le matin, couvert l’après midi, 4e jour : beau et ensoleillé
Durée : 1er jour : 8h00, 2e jour : 10h00, 3e jour : 10h00, 4e jour : 11h00
Classement Atlas : 1er jour : moyenne, 2e jour : moyenne avec passages escarpés, 3e jour : moyenne avec passages escarpés, 4e jour : moyenne
Kilométrage auto : 500 km
Nombre de véhicules : 3

ITINERAIRE

1er jour : Départ de Clermont à Bourgoin Jallieu en voiture puis train de Bourgoin Jallieu à Chambéry.
Cheminement : Gare de Chambéry (269 m), traversée de la ville pour rejoindre Vidonne, Les Charmettes, Bellevue, Chanaz, croix de la Coche, pas de la Fosse, pointe de l’Essort , pointe de la Lentille, pointe de la Gorgeât (1486 m), granges de Joigny, bivouac dans le bois après les granges de Joigny vers les Ravines.                             

2e jour :Bivouac dans le bois vers les Ravines, col du Granier, D285a, hors piste avant cabane forestière pour prendre le sentier qui monte au pas de la porte, côte 1898 m) , mont Granier (1933 m), pas des Barres, col de l’Alpette, cabane de l’Alpette, Habert de Barraux, chalet de L’Alpe, pas de l’Echelle (bivouac).                             

3e jour : Pas de l’Echelle, pré de Pratcel, l’Alpettaz, Alpette des Dames, Habert de Marcieu, chalet de l’Aulp du Seuil, col de Bellefont (1902 m), cabane de Bellefont, trou du Glaz, grotte, col des Ayes, col du Coq (bivouac).

4e jour : Col du Coq, col de la Faita, Emeindra de dessus, Habert de Chamechaude, le Sappey en Chartreuse, fort de saint Eynard, col de Vence, la Bastille, Grenoble porte de France, Grenoble gare, puis train Grenoble Bourgoin Jallieu où nous retrouvons les voitures.

1er jour.
Très beau panorama de la pointe de la Gorgeât sur Chambéry et le lac du Bourget. Source à la sortie des granges de Joigny en contrebas dans une prairie, cette source n’est pas marquée sur les cartes IGN.

2e jour.
Passage équipé de câbles, mains courantes et échelles au pas des Barres – approvisionnement en eau à la cabane de l’Alpette. On voulait bivouaquer à proximité du chalet de l’Alp à cause de sa source mais la bergère nous en a dissuadés, donc on a bivouaqué au pas de l’Echelle.

3e jour. Nous sommes partie le matin sous la pluie et le brouillard. Passage équipé de câble au trou du Glaz et petite désescalade jusqu’à la grotte qui a encore une épaisseur de glace impressionnante.

4e jour. Descente de la Bastille à Grenoble par le fort à travers tunnels, escaliers et terrasses.

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Randonnées et œnologie

Séjour n°10. Randonnées et œnologie entre Mâconnais et Beaujolais

Date : Du vendredi 1er juin au dimanche 3 juin 2012
Animatrice : Nicole
Secteur géographique : Beaujolais et Mâconnais (15 Kms de Mâcon)
Météo : Très beau le samedi, pluie le dimanche matin et frais dans les caves.
Nombre de participants : 13  6H   7F
Kilométrage auto : 489 avec 3 véhicules utilisés

Vendredi

Accueil par Hélène œnologue, Patrick et Corinne, vignerons sur le domaine Viticole : installation dans le gîte : et visite de la propriété avec explications sur la vigne, la récolte, le vin jusqu’à l’embouteillage avec un passage à la cave où nous découvrons les tonneaux dans lesquels le “Moulin à vent” est conservé.
Au gîte, activités ludiques présentées par Hélène autour de l’œnologie et de la dégustation afin de reconnaître les différents arômes.

Samedi

Depuis le gîte nous partons pour une randonnée de 18 kms pour 660m de dénivelée avec 5 arrêts thématiques à travers les aires d’appellation de Fleurie, Moulin à Vent, et Chénas : en fin de journée dégustation au domaine et achat pour ceux qui le souhaitent.

Dimanche

Après une vingtaine de minutes en voiture, nous arrivons au domaine de “Carrette” à Vergisson dans le Mâconnais. Randonnée de 8 Km environ pour 420m de dénivelée avec passage sur les contreforts de la Roche de Solutré et ascension de la Roche de Vergisson avec 3 arrêts thématiques et la surprise de trouver au niveau d’un lavoir, Nathalie et Hervé du domaine de Carrette venus nous faire découvrir le “St Véran” avec quelques gougères et nous les remercions car depuis le départ la pluie n’a guère cessée, je crois même qu’elle a redoublée le temps de la dégustation. 

Mais réconfortés par cette petite pause très agréable pour le palais, nous repartons et arrivons par le sentier avec une vue splendide malgrè la pluie moins dense à ce moment précis sur le village et les alentours de la Roche de Vergisson.

Fin de la rando et arrivée vers 13h00 au domaine où nous pouvons nous changer avant de déguster les différents vins avec un mâchon, pique-nique local comportant charcuterie, assortiments de salade, fromages de chèvre de la région (nous sortons quelques restes de fromage d’Auvergne afin de les faire déguster à nos hôtes et terminons par une tarte bressanne dessert de la région. Après un bon café nous reprenons la route pour Clermont. Les voitures ayant un surpoids par rapport à l’aller devinez pourquoi ?

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Les grands espaces du Larzac Méridional

Séjour n°9. Les grands espaces du Larzac méridional

Date : du samedi 26 au lundi 28 Mai 2012
Animatrice : Brigitte C
Région : Hérault/Gard
Cartes : IGN au 1/25000 n°2642E  et 2642ET
Kilométrage auto A/R : 580km avec 3 véhicules utilisés
Classement Atlas : Facile
Méteo : J1 très beau, J2 et J3 chaud avec orages en fin de journée
Participants : 12 10 femmes 2 hommes

Hébergement dans un camping à la ferme avec location de 2 yourtes + 2 tentes fournies par Atlas.
Les diners et petits déjeuners ont été préparés par l’animatrice avec la complicité d’Isabelle pour la pâtisserie…humm ! …et sans oublier les confitures d’Agnès.
Un très bon esprit d’équipe ont permis de à ce groupe d’évoluer dans une super ambiance. Les 2 tentes ayant été inondées par l’orage, tout le monde a dormi en yourte la 2ème nuit.
Repas pris tous à la même table sous un auvent en dur. Installation sommaire mais néanmoins très confortable

Jour 1. La Couvertoirade

Départ . La Couvertoirade
Durée du déplacement : 5h
Distance : 18km
Dénivelé : +250m

L’itinéraire de cette première journée forme un triangle, La Couvertoirade – Le Caylar – le Cros-La Couvertoirade. Ce fut une rando de mise en jambe à travers le paysage caussenard peuplé de buis, genévriers et autres lavognes représentant un typique petit patrimoine local…
Merci à Geneviève qui nous a été très utile pour nous donner le nom des fleurs et bonus de la journée avec cette pause à la Couvertoirade…
Ce village fortifié a été créé par les Templiers et repris par les Hospitaliers et ici c’est Michèle J. qui nous a apporté quelques explications.
Evidemment c’est le soir après une journée bien remplie que nous avons rejoint notre hébergement sur le Causse de Blandas près du petit village de Montdardier. Après le repas, en guise de digestion, nous avons encore fait une courte balade sur le causse pour visiter l’élevage de lamas du propriétaire du lieu.

Jour 2. Cirque de Navacelles

Durée du déplacement : 9h
Distance : 30km
Dénivelé : +1300m
8h, 27km et 1200m de dénivelé pour Anne-Marie M., Agnès P., et Josette T.

Déplacement en voitures (5km) jusqu’à un parking sur la D713. On attaque cette journée par une descente jusqu’à Navacelles par le GR7 longeant la Vis et le quittons à proximité de St-Maurice de Navacelles…Le retour se fera en hors sentier par le plateau jusqu’à la Baume d’Auriol. La pause rafraichissements est bien appréciée avant de replonger par un petit sentier en lacets jusqu’à ce site incroyable de Navacelles…Bien sûr nous remontons à la route par le même itinéraire qu’à l’aller.
C’est avec l’aide des véhicules et en s’approchant de quelques kilomètres qu’après la rando, une partie du groupe s’offrira une visite opportune à la résurgence de la Vis et au moulin de la Foux non sans employer un bout de sentier. Et là…juste de temps de revenir aux voitures et nous nous retrouvons sous un orage de grêle suffisamment  fort pour laisser quelques impacts sur les carosseries.
Les tentes ayant été inondées, les 3 campeurs « envahissent » la plus grande yourte.

Jour 3. Pic d’Anjeau

Durée du déplacement : 6h
Distance : 20km
Dénivelé :+900m


Départ du gîte après avoir chargé les véhicules, sauf les tentes que nous espérons pouvoir plier sèches au retour.
Après avoir rejoint le village de Montdardier par le GR7, nous gagnons une large piste forestière en direction du pic d’Anjeau, passage au col de la Baraquette, de là un A/R jusqu’au roc Castel d’où nous avons une vue panoramique au nord sur les Cévennes et le mont Aigoual et au sud sur le cirque de Navacelles et la montagne de la Serrane.


C’est de là qu’on a la possibilité de gagner directement le sommet du pic d’Anjeau mais certains passages aériens et le terrain rendu glissant par la pluie de la veille, correspondent à une classification moyenne/difficile aussi nous, nous abstenons.
De retour au col nous contournons le sommet du pic par le nord et gagnons la grotte d’Anjeau.
Bonus de la journée pour l’animatrice accompagnée d’Isabelle M., Michèle J, Agnès P. et Dominique S (merci à lui pour sa torche super efficace)… Ce fut l’inattendue exploration de cette grotte qui en fait est un véritable gouffre.

Retour par le sud du pic, passage par le rocher de la Tude, zone rocheuse qui demande de s’aider des mains mais sans dangerosité…Un dernier point de vue et c’est déjà le retour au village de Montdardier par une descente en virage dans la pinède. Peu avant le village c’est l’orage et la pluie qui nous rattrapent. Nous plions les tentes toujours mouillées et rentrons à Clermont en fin de journée après ce magnifique Week-end.

Merci à Dominique pour les photos.

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