Séjour n°18. Le massif du Pilat en long en large et en travers
Date : Du samedi 08 et dimanche 09 octobre 2011 Animateurs : Nicole et Michel Secteur géographique : Mont Pilat Kilométrage auto : 330km Nombre de véhicules : 4 Météo : Acceptable sur une bonne partie du samedi ce qui nous a permis de pouvoir assurer le programme. La pluie est arrivée en fin de journée samedi, a continué toute la nuit et nous avions la tête dans les stratus dimanche au réveil avec pluie forte par moment et vent. La température était de 4°c. Hébergement : Nuit en chambre de 4 personnes à la Traverse à Le Bessat (42). Repas du soir, petit déjeuner et pique nique du dimanche midi inclus préparés par les animateurs.
Organisation : Nous avons divisé le groupe en deux, une partie étant sur la Via Ferrata au départ de Planfoy avec Michel et l’autre partie sur une randonnée au départ de Le Bessat avec Nicole Participants :18 9H, 9F Matériel utilisé et mis à disposition par l’association: 9 baudriers et longes via ferrata.
Itinéraire et activités : Randonnée 25 kilomètres pour 660 mètres de dénivelée positive : Le Bessat, lieu dit, le Plateau, Charteloup, Rochetaillée (animation sur le château), roche Corbière, le Gouffre d’Enfer (observation des Via ferrateurs d’Atlas), le Pas de Riot (animation autour de l’eau et des barrages), pont de Souvignet, retour sur le Bessat en suivant plus ou moins le ruisseau « Le Furan ».
Via Ferrata de Planfoy : Longueur, 600 mètres, dénivellation, 150 mètres ; difficulté FFME, assez difficile. Rappel des consignes de sécurité, distribution du matériel, vérifications techniques : 0h30. Nous avons mis 2h30 pour la faire. Marche d’approche : environ 0h45 minutes. Sommes montés au point d’observation au dessus du barrage du Gouffre d’ Enfer.
Nous ne maitrisons pas encore et heureusement, le mouvement des nuages alors nous avons subi ce dimanche calamiteux qui nous a fait renoncer aux activités prévues. Un plan B a été proposé comme la visite du musée de la mine à St Etienne, malheureusement, le planning était complet… Comme nous sommes des adhérents positifs, nous garderons en mémoire le samedi un peu gris avec quelques touches de soleil histoire de rendre cette belle randonnée agréable à l’oeil avec ses premiers tons d’automne pendant que les autres d’Atlas passaient sans difficulté les différents aménagements de la Via Ferrata. Et puis dans la chaleur de notre bel hébergement, la chaleur est vite montée en dégustant l’excellent porc au curry préparé par les animateurs…
Date : Du samedi 03 au samedi 10 septembre 2011 Animateur : Yannick Secteur géographique : Pyrénées Centrales Françaises et Espagnoles Classement : Difficile Participants : 4 2 F, 2 H Kilométrage auto : 1140 km Nombre de véhicules : 1
ORGANISATION C’est en petit comité suite à quelques désistements que nous démarrons de Clermont-Ferrand à une heure matinale. Le voyage en voiture se déroule sans encombres et nous permet d’arriver vers 14 h sur les hauteurs de Luchon, au lieu dit les Granges d’Astau, point de départ de notre beau périple.
MATERIEL UTILISE ET MIS A DISPOSITION PAR L’ASSOCIATION Une tente bi-place de marque Coleman (modèle Cobra), une tente perso utilisée par Janine et Christiane de marque Vaudé, 2 piolets cannes et 2 piolets perso, 1 corde longueur 30 m et 1 GPS perso.
INCIDENTS Le rythme a été bon dans l’ensemble malgré nos sacs bien chargés de 7 jours d’autonomie et ce sur un terrain extrêmement varié. Plusieurs passages délicats voir difficiles par endroits. Le découpage des journées a été respecté. Seule une dernière étape éventuellement envisagée « sur papier » dans les Vals d’Arrouge et d’Esquierry n’a pas été faite. Les dénivelées cumulées conséquentes déjà effectuées, la difficulté de cette dernière étape et la fatigue se faisant ressentir, nous choisissons de redescendre au plus court. Sur l’ensemble du parcours, quelques chutes ont occasionné des éraflures, des bleus et une bonne foulure à un pouce dans les derniers jours pour Thierry. Quelques cachets d’anti-inflammatoire et de la pommade ont permis de calmer un peu la douleur. Quelques bonnes montées d’adrénaline dans les passages les plus exposés. Hébergement Les nuits se sont passées en bivouac sous tentes avec de superbes lacs ou ruisseaux toujours à proximité sauf une nuit dans la petite cabane du Llardaneta, au pied des Posets.
METEO Le démarrage de notre séjour du côté français s’est fait par un ciel clément mais se chargeant assez rapidement. De bonnes averses la nuit suivante et un brouillard très épais le dimanche matin pour passer la crête frontalière. Et pas par n’importe quel passage, par le petit col escarpé du port d’Oô ! Ensuite ce fût un très beau temps côté espagnol et pour tout le reste du séjour. Températures très agréables de jour comme de nuit.
ITINERAIRE Le but de ce séjour était de découvrir un petit coin de paradis, le massif des Posets en Aragon. D’en effectuer le tour au départ du Val d’Astau et d’en gravir son sommet par la voie Royale ! C’est un itinéraire de Haute Montagne dans un environnement parfois très sauvage et extrêmement varié. Des paysages somptueux et très contrastés suivant les vallées : le cirque du Seil de la Baque avec ses longues murailles de roches et de glace et ses nombreux prestigieux sommets de plus de 3000 m. La riante et verte vallée d’Estós. Le cirque de Batizielles et son beau chapelet de lacs agrémentés de pins à crochets où se reflètent les aiguilles de Perramó. Les Posets, sommet beaucoup moins fréquenté et connu que son voisin d’étage l’Anéto, avec une vue à 360° de la Munia à la Maladeta en passant par les Gourgs Blancs et la Perdiguère. La très sauvage vallée du Pixón avec ses lacs aux eaux limpides et celle d’Añes Cruzes avec ses champs cultivés et ses granges aux toits d’ardoises rouges. Le très beau vallon d’Aigues Tortes au pied du Batchimale et les Gourgs Blancs, qui d’année en année, voit malheureusement la disparition inéluctable de son glacier. Nous avons eu la chance de croiser la route de petits groupes d’Isards sous la crête du Forcau, groupes constitués de jeunes et de femelles. Ainsi que d’assister au déplacement majestueux d’un lagopède dans les pierriers de la Tusse de Montarqué. Notre passage au col d’Aigues Tortes fût salué par le vol de quatre vautours fauves. Sur le plan humain, une très bonne ambiance au niveau du groupe avec pleins de petits moments et de partages fabuleux et une très belle rencontre au col des Gourgs Blancs. Celle d’un montagnard expérimenté et passionné de 71 ans, qui partait faire l’ascension du Pic Gourdon. Ascension qu’il avait faite pour la 1er fois 38 ans plus tôt presque jour pour jour!
Pour ce parcours, 2 cartes ont été utilisées : la carte IGN au 25 000 ème 1848OT Bagnères de Luchon et la carte au 50 000 ème Anéto-Posets de l’Institut Cartografic de Catalunya. Cumul des dénivelées positives de 7990 m, et autant de négatives.
DETAIL DU PARCOURS :
Samedi 03 septembre. DP 815 m / DN 90 m / Durée du déplacement 2h45 Nous quittons les Granges d’Astau vers 14h30 pour remonter le GR10 vers le lac d’Oô. Passage à proximité de la très belle cascade d’Oô puis franchissement de notre premier col, celui d’Espingo. Premier bivouac de la semaine au lac du Saussat. Nous devinons au loin à travers les premières écharpes de brume les hauts sommets de la crête frontalière. De magnifiques aiguilles et des blocs de granits aux formes si particulières.
Dimanche 04 septembre. DP 1265 m / DN 1320 m / Durée du déplacement 10h29 Lac du Portillon, Tusse de Montarqué, Port d’Oô, Lac de Gias, bivouac Rio d’Estós. La nuit fût marquée par quelques bonnes averses et nous nous réveillons sous un temps humide, accompagné par de bonnes écharpes de brume. L’ascension se poursuit sur sentier par la Coume de l’Abesque jusqu’au lac du Portillon. Petite pause café au refuge du Portillon avant d’attaquer les hostilités ! Le brouillard s’épaissit fortement. Tous les sommets sont maintenant accrochés et nous ne voyons plus rien. La Tusse de Montarqué se dessine à peine. Notre déplacement dans les pierriers demande quelques moments d’arrêts afin de se recaler. Deux-trois points GPS relevés lors de la reconnaissance permettent de nous conforter dans notre itinéraire. Nous sommes sur la ligne de crête, on entend en contrebas le ruisseau qui se jette dans le lac Glacé. Nous arrivons au pluviomètre de la Tusse sans l’avoir aperçu de bien loin ! Une petite et fugace éclaircie nous permet d’entrevoir le col des Gourgs Blancs. A sa gauche notre prochain objectif, le port d’Oô. Petit passage très escarpé et très peu fréquenté! Nous basculons en Espagne. Le temps s’améliore, nous gagnons pleine pente le lac de Gias. Une courte pause bien méritée avant d’attaquer la longue descente glissante vers la vallée d’Estós. Rencontre et échange avec un espagnol parlant fort bien le français. Il vit en Australie et s’accorde chaque année des vacances sportives et bien méritées dans sa montagne. Nous le laissons dévaler la pente et continuons notre descente. Nous installons le bivouac au bord du Rio d’Estós en évitant au possible les bouses de vache. Et c’est pas peu dire, on est en plein sur leur territoire! Un chien de berger vient partager notre soirée et grignoter quelques miettes de notre repas.
Lundi 05 septembre. DP 1275 m / DN 795 m / Durée du déplacement 09h47 Abris de Batizielles, Ibón Gran de Batizielles, Col de la Plane, Ibón de Grist, cabane de Llardaneta. Nous remontons quelques centaines de mètres afin d’emprunter un petit bout du GR11 et cheminons par un beau sentier en balcon qui nous amène aux abris de Batizielles. Un véritable petit paradis au milieu des pins à crochets ! La montée par un sentier cairné à travers les lacs et les aiguilles de Perramó est vraiment superbe. Le paysage est complétement différent de la veille. Le col de la Plane nous tend les bras, il faut se mouvoir à travers un dédale de rocs et de rochers parfois immenses. Du col, vue plein ouest sur les Posets. Magnifique ! Il impose le respect de part sa grandeur et sa stature. En face, le glacier des Posets qui malheureusement ne ressemble plus vraiment à un glacier. Notre imagination débordante tente d’établir un éventuel passage pour atteindre le sommet par ce versant escarpé. Il sera plus sage de l’aborder par la voie Royale! Nous descendons à travers des pentes herbeuses en évitant quelques petites barres rocheuses et ravitaillons en eau au lac du Grist. Prochain objectif le bivouac au lac du Llardaneta. Nous tentons de ne pas perdre trop d’altitude en cheminant au plus près de la crête du Llardaneta. Malheureusement, nous butons sur des barres rocheuses infranchissables. Mauvais plan, il est plus sage de faire demi-tour sur quelques centaines de mètres afin de trouver un passage assez escarpé qui finalement nous conduit à la cabane du Llardaneta. L’eau y est assez abondante, le terrain tout autour est relativement pentu et cette petite cabane semble fort accueillante. D’un commun accord, nous y passerons la nuit. On sent une certaine excitation dans les préparatifs ! Le sommier qui va nous servir de lit est en béton. Quelques affaires disposées dessus vont nous permettrent de dormir sur un lit un peu plus douillé !
Mardi 06 septembre. DP 1560 m / DN 1450 m / Durée du déplacement 10h49 Ascension des Posets par la voie Royale, Ibón du Llardaneta, Col d’Eriste, bivouac Ibón du Millás. Nous nous réveillons avec quelques courbatures. La nuit fût plus fraîche qu’à l’accoutumée. Un bon petit-déjeuner avalé et c’est une belle journée d’ascension qui commence sous un soleil toujours bien présent. Nous remontons la vallée du Llardaneta jusqu’à l’entrée de la voie Royale. On s’allège de quelques kilos et nos affaires sont cachées bien à l’écart au pied d’un gros bloc de granit. Et c’est parti! La dent de Llardana nous tend les bras. Le cheminement est pour l’instant assez aisé, il se fait dans des petits éboulis relativement stables. Passage par un petit collet à 3000 m avant de poursuivre sur la ligne de crête. La dernière longueur jusqu’au sommet est un peu aérienne. Ça y est, nous y sommes ! Un grand moment de partage et la joie d’avoir atteint le 2ème plus haut sommet des Pyrénées à 3375 m d’altitude. Une superbe vue à 360° de la Munia à l’Anéto, en passant par le Vignemale, le Batchimale, les Gourgs Blancs et la Perdiguère. On s’accorde le temps de faire chauffer un peu d’eau pour une pause café avant de redescendre par le même itinéraire. Une fois les affaires récupérées, nous poursuivons sur l’Ibon du Llardaneta et ravitaillons en eau. Le moral est bon et l’équipe en forme. Nous continuons vers le col d’Eriste où nous croisons la route de groupes d’Isards. Ils ont été dérangés par notre arrivée et par celle d’Allemands descendants du col. La montée au col est raide mais courte. Descente pleine éboulis et pierrier en direction de Biadós. On aperçoit en contrebas le prochain bivouac. Les barrières rocheuses et les pentes couvertes de gispet paraissent à nouveau infranchissables. Nous les contournons en descendant dans la vallée avant de remonter par une belle sente jusqu’au lac du Millás. Un très beau bivouac isolé agrémenté pour quelques heures de bons rayons de soleil.
Mercredi 07 septembre. DP 985 m / DN 1315 m / Durée du déplacement 09h12 Ibón du Lenés, Ibón du Luzeros, Ibón du Pixón, Ruisseau du Pixón, Biadós, bivouac à proximité de la cabane d’Añes Cruzes. La nuit fût douce et réparatrice. Nous décidons de rejoindre Biadós non pas par la vallée du Millás mais par celle du Pixón et son dédale de lacs et de pierriers en tous genres. L’étape est délicate et se fera hors sentiers jusqu’au fin fond de la vallée. Le cheminement est superbe, très sauvage et nous oblige parfois à éviter quelques gros blocs. Nous sommes enchantés de découvrir tous ces petits lacs sauvages aux eaux limpides ainsi que les ruines d’anciennes bergeries. La descente par un passage court mais très escarpé pour atteindre le lac du Luzeros se fera à l’aide de la corde pour Christiane. C’est préférable dans ce genre de terrain. Un grand merci à Janine pour son coup de main ! Petite pause et très courte sieste au lac du Luzeros afin de se requinquer. Plus bas, nous croisons la route de 2 français, un père et son fils, surpris eux aussi de voir du monde par ici ! « Les marches sont hautes, nous disent-t-ils ! » Un repas vite avalé sur les hauteurs du Pixón et nous voilà repartis. Quelle descente ! Les marches sont hautes et le terrain de jeu peu praticable. Pas étonnant que cet endroit soit aussi peu fréquenté ! Nous atteignons enfin la Cinqueta en fond de vallée. Nous retrouvons un bon chemin jusqu’au hameau de Biadós et faisons une petite halte au refuge afin de se désaltérer. Nous achetons aussi un petit supplément bien mérité pour le repas de ce soir. Pour certains, ce sera tortillas. Pour d’autres, du bon jambon espagnol. On va se régaler ! Allez courage, dernier effort de la journée : encore 2h de montée jusqu’à l’entrée de la vallée du Ghistain, lieu de notre bivouac.
Jeudi 08 septembre. DP 1290 m / DN 1060 m /Durée du déplacement 09h43 Port d’Aigues Tortes, Lac du Pouchergues, Lac du Caillauas, bivouac Lac des Isclots. Nous quittons notre lieu de bivouac et suivons la HRP qui descend du Pic d’Aigues Tortes. Le col se dessine à gauche, on serpente dans le pierrier. Ça y est, le port d’Aigues Tortes s’ouvre à nous. Quatre beaux vautours fauves nous saluent. Pause photos avant d’attaquer la longue descente du côté Français. C’est vraiment sublime et très sauvage. Le contraste des couleurs est saisissant entre le rouge des falaises, le vert des pelouses d’altitude, le gris-marron des blocs de granit et les couleurs resplendissantes de quelques fleurs d’altitude. La pause repas se fait à la cabane du Pouchergues avant de remonter au lac du même nom. Pour la suite, deux possibilités s’offrent à nous : soit aller au plus court en passant la crête du Quartau par les cols du Legnés ou du Quartau ou soit faire le tour de la crête en passant bien au dessus du refuge de la Soula. Nous choisissons la solution la plus longue mais la plus facile. Les falaises de part et d’autre ne sont pas à prendre à la légère ! Un beau chemin en balcon nous fait découvrir la Neste de Clarabide, en contrebas le refuge de la Soula et la centrale électrique du barrage de Caillauas. Nous traversons le barrage et poursuivons la montée vers notre dernier bivouac, le lac des Isclots. Un superbe emplacement tout au bord du lac avec au programme baignade, toilette et une belle soirée !
Vendredi 09 septembre. DP 800 m / DN 1960 m / Durée du déplacement 10h16 Col des Gourgs Blancs, Lac du Portillon, Lac d’Espingo, Granges d’Astau. Le glacier des Gourgs Blancs se dessine au loin devant nous. Il est majestueux et impressionnant. Nous remontons vers les lacs du Milieu et Supérieurs. La moraine glacière est immense, un pas de géant est nécessaire pour la franchir et arriver ainsi au pied du glacier. Il n’en reste malheureusement vraiment plus grand chose ! La pente s’atténue et nous débouchons au col. Superbe rencontre avec notre montagnard de 71 ans qui part faire l’ascension du Pic Gourdon. Il nous invite à l’accompagner mais la journée n’est pas finie, reste encore à descendre jusqu’aux voitures et la fatigue se fait sentir. Une autre fois peut-être ! Nous serpentons à nouveau sur la moraine du Seil de la Baque, avant de passer sous la Tusse de Montarqué. Petite pause repas sous le barrage du Portillon. Allez courage, reste encore une grosse descente jusqu’aux voitures ! La joie d’arriver aux Granges d’Astau est palpable. Cette journée bien remplie finit d’achever une belle semaine passée tous ensemble, un séjour qui restera certainement dans nos mémoires ! Nous cherchons un camping pour le soir et décidons de ne pas descendre sur Luchon. L’envie de garder cette quiétude pour quelques heures encore ! Notre choix s’arrêtera sur un petit camping tout proche situé dans le hameau de Garin. Accueil fort sympathique des gérants et nous terminons par une superbe soirée dans une belle ferme auberge tout à proximité, en nous délectant de quelques recettes locales et boissons réparatrices !
Date : Dimanche 28 août 2011 Animateur : Michel J. Secteur géographique : Dômes/Sancy Nombre de participants : 9 soit 2H 7F Marcheurs : 7 2H 5F Intendance : Nicole et Mady Classement Atlas : hors catégorie Distance : 52 km Dénivelé : +2525 m et – 1855m Durée du Déplacement : 12h15 pauses et arrêts 1h55 Kilométrage auto : 163 km et 2 véhicules utilisés
ITINERAIRE : Départ des gorges de l’Artière à Ceyrat, Haut Redon, St Genès Champanelle, Beaune le Chaud, Col de la Ventouse, puy de l’Enfer, Saulzet le Froid, Pessade, Col de Croix Morand, ligne de crête, Col de la Croix St Robert, ligne de crête puis bifurcation puy Ferrand, chemin puy de la Perdrix, réservoir puy Chambourguet, Les Martelles, le Gelat, lac Pavin. Arrêt après le point de vue…. Mais y sont où? y sont où les hommes !!!!!! Bravo les filles (Brigitte, Isabelle, Véronique, Chantal, Nathalie) qui se sont élancées dans la fraicheur matinale pour cette belle balade linéaire de 52 kilomètres affichant à la sortie 2525 m de dénivelée positive et 1855 mètres de négative.
Entouré des filles, Sébastien le seul masculin de l’épreuve a pu partager une excellente ambiance pour ce second raid estival parcouru à bonne allure. Pour cette organisation originale, Michel l’animateur a lui bénéficié d’une météo à faire pâlir les vacanciers rentrés trop tôt…
Merci aux deux suiveuses Nicole et Mady disponibles dès 5 heures du matin et ayant sans faille assuré les ravitaillements, offrant boissons chaudes et froides, panier de midi et autant de réconforts que sont pain d’épice et pudding. A bientôt pour de nouvelles aventures.
Date : Du 6 au 14 août 2011 Animatrice : Nicole Nombre de participants : 14 au départ, et à l’arrivée ! Météo : Temps très agréable pour randonner tout le long de cette semaine, avec quelques gouttes pour nous rappeler que nous sommes dans le Cotentin…
Départ de Clermont Ferrand en train le samedi 06 août 2011, arrivée à Coutances. Bus pour aller à l’hôtel “une faim d’histoire” à Agon-Coutainville.
Dimanche départ pour Régneville 22 km, nous longeons la mer. Nuit à l’hôtel de la Baie, quelques gouttes de pluie en soirée, visite pour certains du château où il y a une exposition à la conciergerie.
Lundi départ pour Coudeville- Bréhal 23 km hôtel le Salin, visite de Bréhal petite ville de campagne.
Mardi départ pour Granville12km, installation au Centre de Nautisme et visite de Granville, les remparts, musée Christian Dior etc…
Mercredi nous prenons le bateau pour les Iles de Chausey, les îles aux oiseaux, aux coquillages et crustacés, rando et baignade.
Jeudi départ pour St Jean le Thomas : 20 km Gîte Etoile de la Mer (Gîte tenu pendant plus de 40 ans par 4 soeurs Carmélites, à la retraite si l’on peu dire à Avranches).
Vendredi départ pour Avranches 23 km, visite d’Avranches, parc, château, les rues avec leurs histoire, église, etc…
Samedi bus jusqu’a Genêts, puis marche pour rejoindre le Bec d’Andaine où nous retrouvons notre guide qui va nous faire traverser à pied la baie du Mont St Michel, très intéressante par les expliquations données, tour à tour sable mou, dur, traversée de trois rivières la Sée, la Selune et le Couesnon, démonstration sur les sables mouvants, où l’on peut s’enfoncer très rapidement. Arrivée au Mont : beaucoup trop de monde et en plus nous prenons la pluie.Retour en bus sur Avranches.
Séjour n°13. Grande Traversée des Pyrénées par la HRP (1ère étape)
Date : Du 30 juillet au 7 août 2011 Animateur : Michel J. Participants : 2 Hommes et 6 Femmes Pour information, la fourchette d’âge allait de 59 à 49 ans. Météo : Nous avons bénéficié d’une météo clémente par rapport aux semaines précédentes avec quelques entrées maritimes en milieu de semaine qui n’ont pas modifiées durablement l’impression de beau. Les températures ont été supportables le jour et fraîches la nuit. Pas d’écart significatif barométrique.
Organisation : Notre périple a commencé par quelques ralentissements et un superbe bouchon du à un véhicule en flamme à proximité de St Flour sur l’autoroute A 75. Deux véhicules pour transporter les 8 participants et les bagages, l’idée était de rallier Ille sur Têt afin de prendre le train et de pouvoir stationner sans soucis nos automobiles… En fin, compte tenu des ralentissements après Béziers, nous avons choisi la gare de Le Soler plus proche de Perpignan afin de ne pas rater le train. Une dizaine de minutes d’attente, le temps de se préparer, et nous voilà parti pour l’aventure via Perpignan avec un arrêt impératif à Banyuls sur Mer, point de départ de cette semaine. Avant de détailler, le parcours, je précise que notre périple s’est achevé à Montlouis, plus précisément à la Cabanasse où nous avons récupéré le train jaune qui nous a redescendu à Villefranche, Vernet Les Bains puis un TER nous a acheminé jusqu’à Le Soler…
Matériel utilisé et mis à disposition par l’association. Trois tentes bi-place de marque Coleman, modèle Cobra, une tente individuelle de marque Jamet.
Incidents : Bien que lourdement chargé avec une autonomie de 8 jours et l’absence d’eau sur une partie du parcours notamment au début de la traversée du massif des Albères, le rythme a été bon et le découpage des journées a été respecté. La première journée de randonnée débuté à 15h00 a été éprouvante du fait de la chaleur et du trajet routier. Sur l’ensemble du parcours, quelques chutes sans gravité qui ont occasionné éraflures et bleus. Quelques montées d’adrénaline dans le terrain de jeu en altitude.
Hébergement : Les nuits se sont passées en bivouac sous tentes ou non avec point d’eau en général à proximité.
Itinéraire : Le challenge consiste à faire d’Est en Ouest la traversée des Pyrénées sur plusieurs saisons par un itinéraire imaginé par G. Véron d’Ouest en Est. Je parle d’un itinéraire qui a pour but de suivre au plus près la crête frontalière. Il existe un certain nombre de variantes possibles où imaginées qui nous permettent de rester dans un terrain d’aventures modifiable presque jour après jour en fonction de la météo et de la forme des participants. Brigitte titulaire du SA2 a pu pendant quelques jours parfaire sa formation en guidant le groupe sur les parties plus montagneuses… Les temps forts de ce parcours ont été la traversée du massif des Albères avec ses crêtes plantées de magnifiques granites aux formes diverses contrastant avec les belles hêtraies en contrebas ; les différents sommets Puig de Salford, Puig de Neulos, Puig Del Negre, la crête des Sept hommes, la longue crête frontière après le refuge de l’Ull de Ter ; les grandes cassures (pour le physique), le col du Perthus, Amélie les Bains. Au niveau faune, nous avons eu la chance de rencontrer des groupes importants d’isards sur le Pla de Coma Armada, les Clotades de l’Estanyols ; le ciel a souvent été occupé par les vautours fauves, une vache morte leur a même servi de repas sous le Roc Colom. Sur le plan humain excellente ambiance au niveau du groupe et je retiendrais la rencontre avec la jeune femme au Mas Nou, agricultrice Bio qui a partagé l’espace d’ un instant sa source d’eau fraîche et son potager… Sans oublier, le retour avec le petit train jaune, magnifique… Pour ce parcours, les cartes suivantes ont été utilisées : 2549OT, Banyuls, col du Perthus ; 2449OT, Céret, Amélie les Bains ; 2349ET Massif du Canigou ; 2250ET Bourg-Madame, Mont-Louis. Quelques chiffres : cumulé des dénivelées positives 8030m et négatives 6810m
Détail du parcours suivi :
Samedi 30 juillet. Durée du déplacement 4h10 ; DP 875m DN 155m Nous quittons la gare de banyuls à 14h50 et rapidement, nous voyons le premier objectif se dresser devant nous la Tour de Madaloc que nous laisserons sur notre droite. En arrière plan s’éloigne rapidement la grande bleue où nous distinguons de nombreux voiliers profitant du moindre souffle d’air. Premier collet franchi, nous poursuivons sur le GR10 commun avec la HRP. Bivouac à proximité du Puig de Salfort (en dehors de la réserve naturelle) avec une tramontane soutenue.
Dimanche 31juillet. Durée du déplacement 9h07 ; DP 765m DN 1400m Coll del Pall, coll de la Carbassera, refuge Tanyareda, fontaine du même nom, Puig Neulos 1256 alt, coll de l’Ullat 930 alt, le Perthus. Beau début de journée sur les crêtes avec de magnifiques blocs de granit aux formes particulières. Par endroit, des morceaux de quartz émergent et étincellent sous le soleil levant. La végétation rabougrie de chênes verts semble taillé par une main invisible. Nous bifurquons vers le nord abandonnant un temps les crêtes et pénétrons dans une majestueuses forêt de hêtres. La fontaine de la Tanyareda est la bienvenue et nous remplissons nos différents récipients en eau puis nous gagnons le point haut de la journée, deuxième sommet significatif de la traversée, le Neulos que nous gagnons pleine pente en suivant la frontière. Pause au coll de l’Ullat avec café et boissons au choix… puis c’est la longue descente vers le Perthus ou nous utilisons le nouveau tracé du GR10 à partir de St Martin de l’Albère qui nous fait éviter une longue portion de goudron (tracé sur la route sur la carte IGN). A l’entrée du Perthus, nous abusons avec la complicité de Dame Pipi, des sanitaires publics (toilette réparatrice). Le bivouac est installé à proximité des ruines romaines de Panissart.
Lundi 01 août. Durée du déplacement 10h44 ; DP1445m DN 1000m Coll de Portells, coll del figuer, Las Illas 548m alt, coll de Li, refuge des Salines, coll del Pou de la Neu,Roc de Frausa 1427m alt, Can Felix Nous longeons la frontière sur une piste forestière tranquille. Arrêt sympa à Mas Nou où nous reprenons de l’eau puis Las Illas. Nous quittons le GR 10 que nous côtoierons encore à deux reprises sous le Roc de France puis du côté du col de la Cirère et optons pour un sentier à couvert sur la partie française plein sud, le sentier des Trabucayres utilisé par les partisans repliés à Las Illas de Don Carlos frère de Ferdinand VII qui tenta à la mort de ce dernier invoquant la loi salique de prendre le pouvoir…. Après un pique nique, sur un belvédère rocheux digne d’une carte postale côté espagnol, nous arrivons à la fontaine des Salines. L’endroit est désert et d’un commun accord, nous nous accordons une énorme pause avec toilette générale, lavage, eau à volonté !! Petit détour après avoir regagné le versant français, au Roc de Frausa, 3e point haut, dédaignant le Roc de France quelques mètres plus haut en altitude mais gâché par son pylône de télécommunications. Longue descente vers Can Félix, où nous trouvons un super endroit de bivouac à 8 minutes d’un point d’eau. Je passe sous silence, l’histoire racontée par les deux garçons de l’aventure partis avec tous les récipients cherchés de l’eau et qui sont revenus à la nuit tombante avec de l’eau (tout de même) et prétextant pour le retard avoir été enlevé par deux suédoises etc….
Mardi 02 août. Durée de déplacement 9h18 ; DP 1415m DN725m Amélie les Bains 215 alt, Can Quirc, coll de la Réducta, ancienne gare minière de Formentera, coll de Formentera, coll Bufador, tour de Batère Longue journée de montée à travers forêt mixte, champ de fougères qui a débuté par une descente de 2h00 afin de gagner Amélie où nous en profitons pour consommer fruits, laitages et douceurs. Nous empruntons après la piscine municipale une sente qui nous permet de regagner les hauteurs en évitant le goudron. Une succession de cols puis la Tour de Batère. Le bivouac est installé sous une ruine de bergerie mais à proximité du rejet du trop plein d’une prise d’eau. Le panorama est magnifique et nous percevons au sud déjà dans le lointain le Roc de France. Nous avons bien avancé et la nuit s’annonce douce et étoilée. Herbe rase, eau à volonté, bruit des troupeaux, le paradis des randonneurs n’est pas loin !!! Ah oui, nous avons l’arrivé pleine pente de deux touristes sur notre promontoire, d’abord le mari en tenue bourgeoise suivi d’une femme beaucoup plus jeune un peu enveloppée… oh là là c’est un peu tendu (il voulait parler de la pente). Nous échangeons sur la beauté du paysage, ils sont de la région parisienne et découvre le coin, nous les rassurons en leur montrant le chemin plus confortable pour la descente…
Mercredi 03 août. Durée du Déplacement 6h48 ; DP1405m DN453m Col de la Cirère 1731m alt, Puig de Pel de Ca 2112m alt, Pic Gallinasse 2461m alt, Serra del Roc Negre de 2421m alt au Puig del Roc Negre 2714m alt, porteille de Leca 2594m alt, Gourgs de Cady 2436 alt. L’étape est délicate et peut parcourue, la plupart des randonneurs poursuivant par les balcons du Canigou sur le GR10. La nuit a été étoilée mais ponctuée régulièrement sur l’ouest par des éclairs imposants. L’humidité avec un entrée du Marin s’est faite sentir vers 03h00. Au petit matin, paysage toujours apprécié d’un réveil au soleil avec une mer de nuages à ses pieds. Nous tentons le passage par la Sierra del Roc Négre, itinéraire montagnard qui s’élève brutalement dès le col de Cirère pour gagner rapidement un second épaulement à plus de 2000 mètres d’altitude. Très sauvage, le groupe se sent superbement bien. L’ambiance est assurée par quelques nuages qui nous ont déjà rattrapé et se compactent puis se déchirent sous l’action de l’élévation de la température et des mouvements d’air. Notre progression est lente mais régulière. Je reviens un instant en arrière un peu avant de col de Cirère où nous rencontrons deux randonneurs chargés qui nous emboîteront le pas sur cet itinéraire que nous verrons passer tard dans l’après-midi en crête alors que nous sommes confortablement installés au bivouac des gourgs de Cadix (Gourg : lac profond). Randonneurs avec lesquels nous échangerons deux jours plus tard, les ayant rattrapé au dessus d’Ull de Ter en Espagne. Nous apprendrons qu’ils sont de Clermont Ferrand. Le monde est petit… A une vingtaine de mètres du sommet, nous posons nos sacs et évoluons sur une arrête rocheuse qui nous ouvre le sommet à 2714 mètres d’altitude. Bravo Marie pour cette première… L’arrête SW est inconfortable avec un lourd chargement, il faut contourner le sommet par le sud puis assurer un long dévers en choisissant le meilleur cheminement entre barres rocheuses et pierriers sans perdre trop d’altitude. Nous franchissons la crête un peu au-dessus de la Porteille de Leca. Brigitte à ma demande part en éclaireuse en suivant une crête nord afin de vérifier si le canyon aperçu est passable, ce dernier formé par un glissement de terrain sans doute suite à une mini avalanche où à un orage local violent. Cà passe, le bivouac se fera à proximité des lacs trois cent mètres plus bas dotant que le temps s’assombrit et qu’il reste une bonne longueur de crêtes avant de gagner le Pla de Guilhem. Au cours de cette journée, nous avons progressé vers l’ouest d’environ 7 kilomètres linéaires…
Jeudi 04 août. Durée du Déplacement 9h45 ; DP 965m DN 1185m Porteille des Tres Vents, Puig Roja 2724m, crête des Sept Hommes, col de Boucacers 2281m alt, Pla Guihem, les Esquerdes de Rotja, Porteille de Rotja, Pla deComa Armada, Porteille de Morens 2381m alt. Il faut s’extraire de ce creux et retrouver, la crête d’hier. La forme après ce bivouac somptueux est renforcée, les 300 mètres sont vite avalées et nous sommes rapidement sur la crête des Sept Hommes où le paysage est magnifique sur 360 ° avec au nord le Canigou et vers l’ouest les vastes étendues que nous allons parcourir aujourd’hui. Petite pause à l’abris du vent au col informe des Boucacers. Après la Collada del Vent, nous nous laissons embarquer par une jolie petite sente qui semble faire le tour d’un mamelon. Mauvais plan B qui nous obligera une demie heure plus tard à resauter versant nord du mamelon en hors piste survoler par d’impressionnants vautours fauves. Calmés par l’effort supplémentaire, nous prenons notre repas de mi-journée aux sons des cloches d’un troupeau de chevaux. Ensuite nous parcourons toujours à une altitude supérieure à 2200 mètres un long plateau occupé par vaches, chevaux. Sous le Roc Colom, d’ailleurs, les vautours sont attablés… Sur la fin de la journée au Pla de Coma Armada, nous pouvons observer à loisir notre premier troupeau important d’isards, une bonne quarantaine constitué de femelles et de jeunes qui galopent en tout sens peu effrayés par notre présence. Le bivouac sera installé au dessus de la station de Vall Ter en Espagne à proximité d’un ruisseau.
Vendredi 05 août. Durée du Déplacement 9h08 ; DP 1100m DN 1730m Refuge de l’Ull de Ter, col de la Marrana 2220m alt, col de Tirapitz (2781m alt, col de Noucreus 2796m alt,col de les Nou Fonts, col d’en Bernat, l’Estanyol, Pla de Cedelles Après une petite descente en passant par la station désertique espagnole, nous regagnons rapidement de l’altitude et ravitaillons en eau au refuge d’Ull de Ter. Nous montons à bonne allure, doublons les randonneurs ayant fait étape au refuge et retrouvons nos deux clermontois que nous abandonnons définitivement au niveau d’une belle collection de croix frontières à proximité du sommet de la Pic de la Fossa del Gegant où nous bifurquons WNW. Après un dernier collet d’altitude à 2616 mètres, nous entamons une descente par les Clotades de l’Estanyol où nous attendent un groupe important d ’isards. Nous suivons le ruisseau Cami de Nuria. Le détour par le refuge de l’Orri ne permet pas d’assouvir une envie de café dans de vraies tasses. Notre cheminement se banalise malgré l’intérêt du sentier, nous pénétrons de nouveau petit à petit une végétation connue en suivant le GR10 retrouvé. La fin du voyage se rapproche. Le bivouac se fera sur les hauteurs de Planès. Trois courageuses iront faire le ravitaillement en eau pour l’ensemble du groupe.
Samedi 06 août. Durée du déplacement 1h00 ; DP 60m DN 160m Courte étape qui nous permet de gagner par de belles petites sentes et sentiers, la gare de Mont-Louis situé à la Cabanasse. Le Chef de gare nous accueille par un sympathique café puis c’est le petit train jaune, son heure de réparation sur place… les beaux viaducs, les tunnels non éclairés, l’ambiance sur ce wagon découvert avec ces jeunes espagnols criant dans nos oreilles… Nous récupérons sous un franc soleil nos voitures et c’est l’heure de rentrer sur Clermont…
Animateur : Jean-Pierre Q. Nombre de participants : 12 7F, 5H
Jour 1 Pont de l’Alpe/le Lauzet-Refuge du Chardonnet 1085m+/450m-/11.6km/4h30. Beau temps Départ de 1627m en direction de l’Alpe du Lauzet, au pied de l’aiguillette du même nom. Sentier vers le col du Chardonnet (2638m). Arrivée sur la crête, on domine la vallée de Névache bordée de crêtes rocheuses comme celles de Queyrellin (2935m) ou de la Gardiole (2753m). Nous partons en direction d’une prairie dans laquelle s’écoule le ruisseau du Chardonnet et arrivée au refuge du Chardonnet (2233m).
Jour 2 Refuge du Chardonnet- Chalets de Laval- Refuge de Ricou 1050m+/1125m-/18km/7h40. Mauvais temps et neige Du refuge de Ricou, le sentier conduit vers la haute Clarée et le lac de la Casse Blanche (2651m). Le mauvais temps ne nous permet pas de faire la crête de la Casse Blanche, la combe du lac Rouge et le lac des Béraudes. Descente le long du torrent du Chardonnet par les chalets de Queyrellins (1985m). Puis montée vers le parking de Laval (2030m) et montée vers le refuge de Ricou (2115m). Très bon accueil de Jean Gabriel. Groupe de Visages qui navigue avec des lamas et que nous retrouverons au refuge du Mont Thabor.
Jour 3 Refuge Ricou- Refuge de Buffère 1450m+/1500m-/20 km/10h. Beau temps Du refuge de Ricou, montée vers les lacs de Laramon et du Serpent, col du Grand Cros (2848m), pas du lac Blanc (2935m) où nous jouissons d’un magnifique panorama sur le Dôme et la barre des Ecrins, les Agneaux , le Mont Pelvoux, le Mont Viso, la Grande Roche Brune, la Meije, les aiguilles d’Arves, et le massif du Thabor. Descente sur le lac Blanc (2695m) et Névache (1620m) avec sa très belle église et ses anciennes maisons. Puis Pont de Rately et refuge de Buffère (2075m). La montée sur ce refuge est terrible, même Jean-Louis a un moment de découragement.
Jour 4 Refuge de Buffère-Névache-A/R Aiguille Rouge-Col des Thures-Vallée Etroite- refuge Tri Alpini 1000m+/1300m-/22km/7h45. Beau temps Du refuge, nous descendons à Névache et nous nous dirigeons vers la Chapelle des Ames et les chalets des Thures avec de belles demoiselles coiffées dans la montée. A/R pour le sommet des Aiguilles Rouges (2545m) avec une très belle vue sur la haute (Névache) et basse (Plampinet) vallée de la Clarée, le Pelvoux, les Agneaux et les Ecrins, Bardonecchia, entrée du tunnel de Fréjus, le Mont Thabor, le grand et le petit Seru. Descente sur la vallée étroite et les Granges et refuge Tri Alpini (1865m). En cheminant, nous discutons avec un berger originaire de l’ouest de la France et son troupeau de près de 2000 bêtes mérinos qui sont montées de Provence.
Jour 5 Refuge Tri Alpini-Refuge du Mont Thabor 745m+/50m-/10km/3h. Pluie toute la nuit. Brouillard toute la journée Changement de programme du au temps. Montée directe au refuge du Thabor (2508m) en passant par le col de la Vallée Etroite (2435m). Arrivée de très bonne heure. Les plus courageux montent jusqu’au Lac Rond, les autres bouquinent…Très bon accueil par 3 jeunes.
Jour 6 Refuge Tri Alpini-A/R Mont Thabor-Refuge des Drayères 1400m+/1700m-/19.1km/9h30. Temps convenable Du refuge du Thabor, nous passons par le col de la Vallée Etroite (2435m), le lac du Peyron, le col des Méandes (2727m), le Mont Thabor (3178m) et la visite de la chapelle où malgré le temps il y a foule. Redescente sur le col des Méandes, col du Lac Blanc (2628m), le lac Blanc. Puis contournement du Grand Adret par un petit lac, puis col des Muandes (2826m), le lac des Muandes, le lac Rond, le pont de Pierre et le refuge des Drayères (2167m). Nous évitons le passage sur les crêtes, plus court, à partir du Mont Thabor à cause du brouillard. Accueil et nourriture plus que médiocre.
Jour 7 Refuge des Drayères-Pont de l’Alpe/ le Lauzet 1000m+/1500m-/17km/8h45. Beau temps Du refuge, nous suivons le GR 57 et passons par la côte Bandette, le seuil des Rochilles, le lac de la Clarée puis le lac du Grand Ban et le col des Cerces (2574m). Puis nous arrivons devant le magnifique lac des Cerces où près de là nous croisons un individu d’âge certain pratiquement à poil (pour la plupart nous avons la Gortex et les gants), le col de la Ponsonnière (2613m) où nous assistons à un envol de parapente, la crête de la Ponsonnière, le lac Blanc et le col Termier (2898m). Nous arrêtons là notre ascension. Le Grand Galibier (3219m) est dans le brouillard. Nathalie et Georges s’en vont à la chasse aux bouquetins. Retour par le col de la Ponsonnière, les arêtes de la Bruyère, le Grand lac, puis un passage délicat avec des câbles dans les arêtes de la Bruyère, l’alpe du Lauzet et le Lauzet. Arrivée dans le gite de l’aiguille du Lauzet, très bon accueil et très bonne nourriture. Pour le repas, rien n’est négligé: blanc, rosé, rouge et génépi. Merci à tous pour ces bons fous rires qui nous ont fait passé une très bonne nuit et un très bon retour sur Clermont-Ferrand.
En conclusion, très bon séjour, en moyenne 1100m+ et -/jour avec une moyenne de près de 17 km/jour. Panoramas à vous couper le souffle. Quantité de lacs et de fleurs….
Séjour n°10. Randonnées et œnologie entre Mâconnais et Beaujolais
Date : Du 24 au 26 juin 2011 Animateur : Michel J. Météo : Très beau, tempête de ciel bleu avec une chaleur plus prononcée le dimanche matin. Frais dans les caves….. Nombre de participants : 14 4H 10F Kilométrage auto : 477 KM avec 3 véhicules
Vendredi Accueil par Hélène, Œnologue, Patrick et Corinne, vignerons sur le domaine Viticole ; installation dans le gîte ; « sur la route du raisin au vin » de la vigne jusqu’à l’embouteillage autour de la propriété ; au gîte, activités ludiques autour de l’œnologie et de la dégustation (arômes, dégustation en verre noir) ; présentation du vignoble.
Samedi Depuis le gîte, une randonnée de 18 kilomètres pour 660 mètres de dénivelée avec 5 arrêts thématiques à travers les aires d’appellation de Fleurie, Moulin à vent et Chénas ; en fin de journée dégustation au domaine et achat pour ceux qui le souhaitaient de quelques souvenirs…
Dimanche Après une vingtaine de minutes en voiture, nous arrivons au domaine de Carette à Vergisson dans le Mâconnais. Randonnée de 8 kilomètres environ pour 420 mètres de dénivelée avec passage sur les contreforts de la Roche de Solutré et ascension de la Roche de Vergisson avec 3 arrêts thématiques et la surprise de trouver au niveau d’un lavoir, Nathalie et Hervé du domaine de Carette venus nous faire découvrir face à la vigne, le St Véran avec quelques Gougères… Fin de la rando et arrivée vers 13h00 au domaine pour un mâchon pique-nique local avec charcuterie, assortiments de salades, fromages de chèvres de la région et tarte bressanne en dessert. Les voitures avaient un surpoids au retour…
Date : Du samedi 11 au samedi 18 juin 2011 Animateurs : Nicole + Denis Secteur géographique : Calanques et autres massifs provençaux Nombre de participants : 14 6 F 8 H Météo : Beau et chaud sur tout le séjour Classement Atlas : Facile Kilométrage : 1050km A/R et 3 voitures utilisées
JOUR 1 : Trajet auto Clermont Cassis en passant par Aubenas. Installation au camping de Cassis sous une chaleur étouffante. Petite balade pour clore la journée : Les falaises de Soubeyrannes en aller/retour depuis parking sur la crête : 6km +et- 350m 2h30. Difficulté facile.
JOUR 2 : Calanques Ouest en boucle 15km +1050m 8h00 d’activité. Difficulté moyen. La Madrague, Les Goudes, calanque Podestat par GR 98, col de Cortiou, sommet ouest de l’Homme Mort, sommet de Marseilleveyre, sommet Béouveyre, La Madrague.
JOUR 3 : Massif de la Sainte Baume en boucle 18km +1200m 9h00 d’activité Difficulté moyen. Géménos, Vallon St-Pons, abbaye Cistercienne, la Glacière, long crochet pour atteindre le pic de Bertagne à 1041m , col de Bertagne, plan des vaches, tentative échouée de passage entre les dents de Roque Forcade, col de l’Espigoulier, parcours sur falaise de la galère, vallon de gour de Brest, Gémenos.
JOUR 4 : Calanques Centre en boucle 13km + 760m 7h00 d’activité Difficulté facile+. Parking au dessus des Baumettes, calanques de Sormiou, Morgiou, Sugiton, Pierres Tombées, passage sous la Falaise des Toits, retour par cols de Sugiton, Escampons et col de Morgiou.
JOUR 5 : Le matin, Kayak de mer, 3h00 d’activité, 7.5km de navigation avec accompagnement BE classement facile. Présentation et mise à l’eau, calanque Port Miou, calanque d’En Vau, baignade, calanque de Port Pin, Port Miou. Temps libre l’après-midi.
JOUR 6 : Rando urbaine à Marseille environ 200 m de dénivelée pour 10km 7h00 d’activité. Itinéraire : Place Castellane, Vieux Port, quartier du Panier, La Major, La Charité, Marché près Canebière, Place Jean Jaurès, Cours et Jardin Pierre Pujet, ND de la Garde, place Castellane.
JOUR 7 : Calanques Est en ligne +880m -1118m 16.5km 8h30 d’activité. Col de la Gineste, Mont Puget à 563m, appui sur la Grande Candelle, falaises de Devenson, calanque de l’Oule, surplomb de la calanque d’En Vau, calanques de Port Pin, Port Miou, plage de Bestouan, diner au port de cassis.
JOUR 8 : Rangement et trajet auto Cassis Clermont avec un passage gourmand au musée du nougat à Montélimar.
Date : Du 30 avril au 1er mai 2011 Secteur géographique : Cantal Nombre de participants : 20 H 8 F 12 Distance : rando Sébastien – J1 : 16 km – J2 : 16 km rando Yannick – J1 : 18 km – J2 : 20 km Dénivelée : rando Sébastien – J1 : +1200m / -1250m – J2 : +1000 m / -950 rando Yannick – J1 : +1740m / -1780m – J2 : +1500m / -1460m Durée : rando Sébastien – J1 : 9h30 – J2 : 8h3 rando Yannick – J1 : 9h41 – J2 : 10h Classement Atlas : Facile à Moyen (Sébastien) – Moyen à Difficile (Yannick) Kilométrage auto : 250 km Nombre de véhicules : 5
Deux groupes d’Atlas ont parcouru le strato-volcan, chacun à leur façon.
Le premier groupe mené par Sébastien a suivi l’itinéraire suivant pour une randonnée classée « facile / moyen » : J1 : Font d’Alagnon, buron de Meije Costes, col de Rombière, col de Cabre, puy de Peyre Arse, col de Cabre, col de Rombière, Puy Griou, col du Gliziou, col du Pertus, col sous l’Elancèze, le Roc du Chauve, vacherie de la Borie Haute, vacherie de Braqueville, bivouac commun aux 2 groupes à 1150 m d’altitude à proximité de la cascade du Faillitoux. J2 : vacherie de Braqueville, HS col de Bellecombe, col de Labro, St Julien de Jordanne, Mandailles et ses millefeuilles !, Liadouze, le Grand Tournant, col de Cabre, col de Rombière, trouée sous le télésiège de Rombière, Font d’Alagnon.
Le second groupe mené par Yannick a suivi l’itinéraire suivant pour une randonnée classée « moyen / difficile » : J1 : Font d’Alagnon, rochers du Bec de l’Aigle, Téton de Vénus, Puy de Bataillouse, col de Cabre, puy de Peyre Arse, descente HS buron des 3 sapins, plateau sous le buron de Lacoste, HS bois de Suclong, Puy Griou, col du Gliziou, col du Pertus, col sous l’Elancèze, HS ruisseau d’Ascout, bivouac. J2 : vacherie de Braqueville, HS col de Bellecombe, col de Labro, St Julien de Jordanne, montée HS en lisière du bois d’Estival, plateau de Cabrespine et ses superbes burons, puy Chavaroche, col du redondet, sous la Roche Noire, sous le puy Mary, brèche de Rolland, Fours du Peyre Arse, col de Cabre, col de Rombière, buron de Meije Costes, Font d’Alagnon.
Itinéraires inédits et variés pour la rando menée par Yannick servant de préparation pour les futurs séjours Pyrénéens. Un grand bonheur partagé tous ensemble avec des paysages et des couleurs à couper le souffle.
Jour 1
On a pu observer de loin quelques biches et chamois batifolant dans les pentes herbeuses.
Le Griou est déjà loin derrière nous, on arrive au pied de l’Elancèze.
Jour 2
La sérénité et le calme du Courpou Sauvage nous ont permis de partager un bivouac somptueux. Une belle soirée passée autour du feu à grignoter quelques mises en bouches bien méritées avec saucisses sèches, cacahuètes et dés de Cantal (Merci à Fred, Seb, Jacques …). Puis une nuit calme bercée de timides ronflements ! et un réveil en fanfare par les aboiements de quelques chevreuils surpris de nous voir installés sur leur territoire.
Preque redescendus dans la vallée de Jordanne au dessus de St Julien – on voit bien notre itinéraire qui va nous conduire tout en haut à Cabrespine en nous servant de la lisière du bois d’Estival comme d’une main courante.
It’s getting very near the end ! Après, ce sera le col de Cabre, la descente vers la Font d’Allagnon et les voitures… Un grand bravo à toutes et tous pour ces bons moments passés ensemble.
Séjour n°6. Pâques sur les Serres de Haute Ardèche
Date : Les 24 et 25 avril 2011 Animateurs : Jean-Pierre Q. et Michel D. Secteur géographique : Rives droite et gauche de l’Ardèche Nombre de participants : 19 (H 8- F 11) Distance : J1 = 23 km J2 = 28,5 km Dénivelé : J1: positif = 1450 m, négatif = 375 m J2: positif = 1400 m, négatif = 2300 m Durée du déplacement : J1 = 7 h J2 = 11 h Classement Atlas : J1 = Moyen J2 = Moyen+ Kilométrage auto : 400 km Nombre de véhicules : 5
ITINERAIRE
J1 : Départ de Thueyts (460m) – Dardet – croix de Brige – les Pradaux – Roche Fort et Fenadou – Fontfreyde – sommet du Pradal – Pierre Plantée (1349m) – Chaumienne (village ruiné)1295m – rocher d’Astet (1357m) – Cros de Boutazon – sources de l’Ardèche – le Besselias – col de la Chavade (1266m) – foyer de ski de fond (1377m) – bivouac derrière le foyer dans une clairière.
J2 : Départ foyer ski – Bel air – Cham Longe (éoliennes) – col du Pendu (1435m) –bois sous les Valadous – mas de Pergeyres (ruine) – col de Pergeyres – rocher des Taillades (1463m) – hors piste (genets) sommet de la tour des Poignets (1538m) – côté ouest du rocher d’Abraham – sommet du rocher d’Abraham par la crête rocheuse (1498m)- descente sur chemin caladé jusqu’au cros d’Obron – col de Barbejo – passage sous Mont Gros – sous le sommet de Bournazon – sous le sommet de Font freyde- descente au grange de Genton – petit pont – pont du Diable – Thueyts.
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