Séjour n° 13 Tour du Finistère à vélorando Du samedi 11 au dimanche 19 août 2018. Animateur : Michel J. Nombre de participants : 9 dont 3 femmes et 6 hommes. Météo : perturbée avec des averses de pluie fine, de la brume en mer et quelques périodes de soleil. Itinéraire : utilisation au maximum des voies à faible circulation ou des pistes cyclables et voies vertes (voir les détails ci-dessous). Pour préparer et réaliser ce circuit, j’ai utilisé, de ma collection personnelle, les cartes Ign au 1/100 000 n°13 et 14 et au 1/250 000 n°105 et un topo vélo édition Ouest-France, la Bretagne à vélo (tome 1). Classement : facile (1,5 jour de transport, 7 jours et 2h00 de voyage à vélo). Kilométrage parcouru (compteur vélo) : 487,53 soit 69,65 moyenne par jour, distance sur une journée la plus longue 87,58 km et la plus courte 48,33 km. Durée de roulage totale : 34h50. Sur la journée, maximum 6h03, minimum 2h36. Conditions de roulage : bonnes dans l’ensemble sur les voies vertes et les petites routes. Hébergement : sous un tipi de marque Bergans prévu pour 6/8 personnes, une tente de marque Coleman modèle Cobra. Bon accueil dans l’ensemble aux voyageurs à vélo . Nourriture : ravitaillement sans problème sur l’ensemble du parcours (une voire deux fois par jour) Transport aller et retour : en co-voiturage à l’aide de deux véhicules de marque Renault un kangoo et une clio. Les vélos et bagages ont été transportés à l’aide de la remorque de l’association aménagée. Equipement : Vélos (personnels) VTT avec des pneus non crantés équipés de porte-bagages et sacoches ou tirant des remorques Bob (1 Yak et 1 Ibex). Une paire de sacoches de marque Vaude a été mise à disposition. Découpage du séjour. Les données ci-dessous, le kilométrage (KM), la durée de roulage (DR), et la moyenne journalière (MJ) ont été fournies par le compteur vélo. Les informations complémentaires ont été tirées de sites internet ou de divers documents.
Jour 1. transport routier de Clermont-Ferrand au camping de Carhaix-Plouguet. Après avoir chargé les vélos, nous nous dirigeons vers Huelgoat et nous utiliserons la voie verte jusqu’à Locmarria-Berrien. Installation au camping. DR 2h07 KM 28.67 MJ 13.4.
Jour 2. Après une soirée et une nuit calme, la pluie a retenti sur les toiles de tentes vers 05h00 du matin. Nous nous levons vers 07h30 sous un ciel chargé mais sans pluie ce qui nous permet de déjeuner et de plier et ranger le matériel. Dès le départ, la bruine est présente à laquelle succède une pluie dense, le porche de l’église de Berrien nous sert d’abri. Oubliées les visites du jour, la roche branlante, le tumulus, seul le moulin et son chaos attirera notre œil pendant quelques instants. Après Berrien, l’itinéraire traverse pâtures et forêts au cours d’une longue descente pour retrouver la voie verte qui est parallèle au ruisseau Le Squiriou . La pluie redouble et la voie recouverte d’un sable se colle progressivement aux chaussures, aux jambes et sur les éléments mécaniques du vélo. A 1.5 kilomètres de Morlaix, on s’arrête pour réparer la chambre à air de la remorque tirée par Gilles. Avec la pluie, le groupe a vite froid et essaie de se réchauffer en se bougeant. Dès les premières maisons, la pluie cesse ce qui nous permet à Morlaix de faire quelques courses et de pique-niquer sur la place principale. Nous suivons rive gauche de l’estuaire, les rivières Dossen puis de Morlaix. La marée est basse et découvre de larges surfaces boueuses. Ce passage est roulant et nous arrivons très vite à Carantec où nous nous installons au camping les Hortensias et faisons sécher quelques affaires sous un pale soleil. Un tuyau d’arrosage mis à notre disposition permet d’enlever la gangue de boue sur les vélos. Fin d’après-midi consacré à la pointe Penn al Lann avec vue sur la baie, le château du Taureau, œuvre défensive de Vauban. Passage au port avant le retour au campement sous un ciel moins menaçant. DR 4h23 KM 63.49 MJ 14.4.
Jour 3. Au réveil, nous découvrons un ciel clément avec quelques pans de ciel bleu. Nous quittons le camping bien situé en hauteur après une nuit un peu bruyante due à la route en contrebas et au trafic important au lever du jour. Le pont du Passage-de-la-Corde nous amène sur la rive gauche de l’estuaire alimenté par la rivière La Penzé et arrivons à St Pol de Léon par une voie verte se faufilant à travers de petits lieux dits aux charmantes maisons typiquement bretonnes. Petit détour par la pointe St Anne où nous pouvons voir les nombreux cailloux (comprendre petits îlots) de la baie de Morlaix. Nous poursuivons sans trop de circulation jusqu’à la pointe de Bloscon où au niveau de la chapelle, nous avons une vue ensoleillée de l’Île de Batz. Admirons les rues authentiques de Roscoff ainsi que l’église au clocher très travaillé, sans doute, un des plus beaux de cette partie de la Bretagne. Nous gardons le littoral, la côte nous offre un décor qui évolue lentement, bientôt occupée par une multitude de grosses roches granitiques arrondies par l’érosion marine. Santec puis après quelques incursions dans les terres, nous faisons un détour par Sibiril pour acheter chez le boucher, le pique-nique du midi. Le lieu-dit Kersauzon passé, nous restons au plus près du rivage puis une orientation Sud, nous amène à Plouescat. Nous suivons pour gagner Goulven, une route à la circulation plus importante mais directe afin de gagner quelques kilomètres. Plounéour-Trez présente un ensemble architectural complet, calvaire, église, maison paroissiale. Nous ravitaillons pour le repas du soir à Brignogan-plage avant de terminer notre périple au camping des plages de Ménéham. DR 5h01 KM 77.19 MJ 15.3.
Jour 4. Météo bretonne pour une grande partie de la journée, crachin plus ou moins fort avec une brume épaisse sur la mer…L’itinéraire suit au plus près la côte. Le premier arrêt après 2 kilomètres est pour le site, désert en ce début de matinée de Ménéham avec sa maison des douaniers construite entre deux énormes blocs de granit, ses maisons à toit de chaume ou d’ardoises. L’ensemble de cet ancien village de pêcheurs a bénéficié de toute l’attention pour sa restauration. Depuis mon dernier passage, cet itinéraire du littoral a été amélioré au niveau de la signalétique ce qui permet d’utiliser de nombreux chemins carrossables. Le phare de la Vierge est resté dans la brume et ne s’est pas montré. Notre voyage se poursuit vers la chapelle de Traon et sa source où nous prenons le pique-nique dans une atmosphère humide mais supportable. Nous passons l’Aber-Vrac’h. Nous ravitaillons à Lannilis rapidement grâce à la «dame de Google», qui nous trouve le supermarché. Puis l’Aber-Benoît, St Pabu, village avec crêperie, centre Ucpa et un port où les bateaux de plaisance sont nombreux. Nous ne sommes pas loin de la pleine mer et les abers permettent les cultures de moules et d’huîtres de part et d’autre du chenal principal. Pour finir la journée, un petit supplément, une côte à fort pourcentage à la montée et quelques minutes plus tard à la descente…l’animateur ayant raté le carrefour conduisant au camping situé au bout de la presqu’île Sainte Marguerite, le bout du bout…Petite promenade à pied, histoire de se détendre un peu les muscles et de faire un peu d’exercice sous le soleil ! DR 4h00 KM 58.26 MJ 14.5. Jour 5. Le crachin breton est présent dès les premiers tours de roue. Nous quittons l‘Anse des Anges, la marée est haute pour Landéda puis nous glissons vers Pen-ar-Créach pour rejoindre l‘Aber-Benoit par des petites routes et quelques portions de chemins en terre avec quelques fois des montées qui surprennent. Nous suivons ce bras de mer entrant dans les terres, passons au Sud de Lannilis puis après avoir traversé l‘aber gagnons Tréglonou. Le moulin de Quinon ne présente rien de particulier si ce n‘est les énormes meules en pierre posées négligemment le long du mur de la bâtisse. Petite incursion à l‘intérieur des terres avant de retrouver le bord de mer à Lampaul puis le Port de Portsall où trône, l‘ancre de plus de 20 tonnes de l‘Amoco Cadiz, trophée rappelant la catastrophe écologique de 1978 qui toucha des kilomètres de côtes. Le pique-nique est pris sous un pâle soleil retrouvé. Petite pause à la chapelle St Samson puis c‘est Argenton, Porspoder. La marée est en train de monter mais laisse encore apparaître une côte occupée par des rochers de toutes formes et tailles. Au large dans la brume se dessine le phare du Four. Lanildut nous permet de faire quelques pas autour de la réplique de l‘obélisque de Luxor en mémoire du travail fourni par les carriers locaux qui ont extrait les blocs de granit qui ont servi au soubassement du monument parisien. Troisième bras de mer contourné, l‘Aber-Ildur puis c‘est la pointe de Corsen qui nous offre un large panorama où sur un fond de brume, on peut distinguer les îles de Béniguet, de Quéménés, de Trielen, de Molène et la plus éloignée Ouessant. Avec un petit rayon de soleil, le paysage serait un peu plus enchanteur et lumineux. Encore un petit effort et à 16h30, nous arrivons au camping des Blancs Sablons. DR 5h41 KM 84.15 MJ 14.8.
Jour 6. La pluie est au rendez-vous dès le réveil et nous déjeunons, plions et rangeons le matériel dans une ambiance grise et morose. Le ciel est bas mais nous faisons le détour pour observer la pointe de Kermorvan, l‘un des joyaux de la Mer d‘Iroise où lande, ajonc et callune dominent dans un espace protégé. La passerelle Cosquiez nous permet de traverser la petite ria puis plein Sud, nous gagnons la pointe Saint Mathieu avec son mémorial national des marins morts en mer, son abbaye bénédictine ruinée datant du VI siècle et dont la tour a servi de feu jusque dans les années 1800, pour les navires désirant entrer dans le goulet de Brest. Petite pause au gibet des moines, lieu où sont positionnés parallèlement 2 menhirs surmontés d‘une croix. L‘explication “Gibet des Moines“ reste un peu un mystère. Il semble que ce lieu ait été un carrefour de voie de communication gallo-romaine… Une route rectiligne pas trop fréquentée nous amène à Plougouvelin puis par une petite blanche Locamaria et Plouzané à l‘intérieur des terres avant de revenir sur la côte à St Anne du Portzic qui nous réserve une montée à fort pourcentage. Nous entrons à Brest par l‘arsenal, passons La Penteld par un pont où circulent sur la même voie, tram et voitures, les vélos pouvant utiliser le large trottoir en bois créé sur le vide. Petit tour dans l‘avenue principale de Brest où les averses de crachin ont cessé et ce qui nous permet de prendre en terrasse une boisson avant de redescendre sur leport où se prépare le concert en plein air du jeudi. Moment de flânerie autour du remorqueur l‘Abeille Bourbon et ses informations techniques qui vient en aide aux bateaux en difficultés notamment sur le rail d’Ouessant. C’est l’heure du bateau et nous passons de Brest à Le Fret sur la presqu’île de Crozon en un vingtaine de minutes. La camping est à quelques coups de pédales du débarcadère. Nous profitons en cette fin d’après-midi d’un joli et chaud soleil. DR 3h59 KM 48.33 MJ 12.1.
Jour 7 Ce matin, le ciel hésite entre le bleu et les nuages. Nous quittons Le fret pour Lanvéoc puis par une petite route atteignons St Efflez, Luguniat. Un petit chemin goudronné nous fait gagner Kervilit avec une vue sur la gauche sur l‘anse de Poulnic. Bientôt Argol puis à proximité de Trégarvan, nous distinguons très nettement l‘objectif de la journée le Menez Hom qui à 330 mètres d‘altitude domine largement les environs. Pour le gagner, un faux plat montant qui se poursuit sur la D887, route à la circulation chargée que nous suivons sur 1,5 kilomètre. La montée au Menez Hom est régulière et nous atteignons ce sommet emblématique pour les locaux, assez facilement. Le vent est frais et après une longue pause qui nous permet d‘admirer la baie de Brest d‘un côté, la baie de Douarnenez de l‘autre, le cap de la Chèvre sur la presqu‘île de Crozon et on l‘imagine vers le Sud-Ouest, la pointe du Van, nous quittons l‘endroit. Pour le pique-nique, nous nous replions sur Plomodiern en contrebas où le marché du jour nous offre un complément de nourriture. Nous nous éloignons de la mer et pénétrons un peu plus dans les terres, St Cast par les petites blanches puis Lothey, Gouézec. Le canal est proche. A une patte d‘oie, je prends à droite, il fallait continuer tout droit… C‘est une voie sans issue ! Un riverain sympathique nous évite un demi-tour et nous indique un chemin creux pour regagner une petite route goudronnée. Vélos chargés nous préférons descendre de notre monture pour ce grand moment d‘aventure ! Nous finissons en apothéose….C‘est le goudron puis le canal. On déroule par le chemin de halage tranquillement après cette longue journée jusqu‘à Chateauneuf-du-Faon. DR 6h04 KM 87.58 MJ 14.4.
Jour 8. Dernier jour qui va se dérouler dans presque toute la totalité sur le chemin le long du canal où seul le passage des écluses provoque un petit changement de rythme. Au niveau de Landeleau, c‘est la confluence avec l‘Hyère et nous quittons la rivière l‘Aulne canalisée qui servait de support au canal. Bientôt Port-Carhaix, une piste cyclable nous protège de la circulation de la D789. Un petit détour par le centre ville pour le pique-nique et c‘est l‘arrivée au camping. La boucle est bouclée ! Un apéritif collectif (offert par Claude et Eric) pris au camping et un repas typiquement breton à base de crêpes pris en commun à Carhaix finiront la journée. DR 2h36 KM 39.86 MJ 15.3
Jour 9. Retour en co-voiturage sur Clermont-Ferrand et suite du voyage des Caps pour Michel J…
séjour n° 7 Vélorando en Limousin. Du 18 au 21 mai 2018. Animateur : Michel Julien Nombre de participants : 7 dont 2 femmes et 5 hommes. Météo : beau temps d’ensemble avec deux averses orageuses le lundi. Itinéraire : le kilométrage, la moyenne et la durée de roulage sont fournis par le compteur du vélo, la dénivelée négative et positive, la durée du déplacement par une montre altimétrique Garmin. Pour information mon compteur est moins disant de 5% environ par rapport aux données fournies par les autres compteurs de vélo… Au cours de ce périple, nous avons pu apprécier chaque jour dans un calme reposant une campagne fleurie, les bois de conifères plus présents dans la partie nord et mixtes dans la partie sud. D’agréables campings, de gros bourgs à l’architecture préservée, de grands lacs, de petits étangs, le tout dans une nature odorante d’herbes sauvages, de foin coupé, d’églantiers en fleurs, d’aubépines à la floraison exubérante…
Jour 1. Vendredi 18 mai. Départ Fernoël (alt. 801m), contournement Nord du Puy d’Amont, étang Chapal, Magnat-l’étrange (alt.685m), vierge de St-Georges-Nigremont , Senoueix, Felletin (alt.586m), rive Nord du lac de la Vaud-Gelade, camping à la ferme à Royère-de-Vassivière (alt.630m). Distance 72.66km, moyenne 14.53km/h, dénivelées positives et négatives 1000m et 1100m. Durée de roulage (DR) 5h05, durée du déplacement (DD)7h24. Points forts de la journée : l’église de l’Assomption de la Vierge et ses deux clochers à Magnat l’Etrange, l’église et le panorama de Saint-Georges de Nigremont, l’ église de Felletin, le pont Roby en arc de Felletin du 15éme siècle, , le lac de la Vaud-Gelade, l’église de St Marc-à-Lombaud et son jardin du souvenir concernant les morts des deux guerres. Jour 2. Samedi 19 mai. Contournement par le Nord et Ouest du lac de Vassivière avec passage à l’île de Vassivière, Beaumont du Lac, Eymoutiers (alt.413m), Domps, Etang de Cros (alt.600m), St-Hilaire-les-Courbes, camping Mille Sources à Bugeat (alt.700m). Distance 85.92km, moyenne 13.7km/h, dénivelées positives et négatives 1285m et 1290m. DR 6h15, DD 9h33. Points forts de la journée : lac de Vassivière et la vue panoramique du haut du phare de la presqu’île, collégiale d’Eymoutiers et son sympathique marché.
Jour 3. Dimanche 20 mai. Bugeat, Gourdon-Murat (alt.821m), Pradines, Chadebech, la Fontfreyde (à proximité des sources de la Corrèze), Barsanges, Mont Bessou, Meymac (alt.700m), camping municipal. Distance 45.04km, moyenne 12.6km/h, dénivelées positives et négatives 775m et 770m. DR 3h33, DD 5h55. Points forts de la journée : église de Gourdon-Murat, et son menhir, le Mont Bessou, point culminant du Limousin et sa tour panoramique avec vue sur les Dômes, Sancy et Cantal, la cité médiévale de Meymac et son église abbatiale.
Jour 4. Lundi 21 mai. Meymac, Alleyrat, St Germain-Lavolps (alt.699m), Sornac, la Courtine (alt.793m), Malleret, Flayat (alt.760m), rive Sud étang de la Ramade (alt.737m), Fernoël. Distance 60km, moyenne 14.1km/h, dénivelées positives et négatives 755m et 705m. DR 4h14, DD 4h52 Points forts de la journée : le lavoir de la courtine joliment décoré sans doute par les écoliers, étang de la Ramade.
Pour préparer et réaliser cet itinéraire, j’ai utilisé, de ma collection personnelle, la carte Michelin départementale n°325. Classement : reclassée moyenne compte tenu de la dénivelée positive. Kilométrage parcouru (compteur vélo) : 263.62 soit 65.905 moyenne par jour, distance la plus longue 85.92 km et la plus courte 60 km. Durée de roulage totale : 19h07. Sur la journée, maximum 6h15, minimum 3h33. Conditions de roulage : excellentes sur des petites routes à très faible circulation. Un détour a été nécessaire pour gagner Bugeat, la petite blanche malgré nos recherches n’a pu être trouvée sur le terrain.
Hébergement : sous un tipi de marque Bergans prévu pour 6/8 personnes et une tente bi-place North Face modèle West Wind dans des campings avec de beaux emplacements. Bon accueil dans l’ensemble aux voyageurs à vélo. Nourriture : ravitaillement sans problème sur l’ensemble du parcours (une voire deux fois par jour). Transport : à l’aide de deux véhicules personnels de marque Renault, modèle Kangoo. Les vélos et bagages ont été transportés à l’aide de la remorque de l’association aménagée. Equipement : vélo (personnel) VTT avec des pneus non crantés équipés de porte-bagages et sacoches ou tirant des remorques Bob (2 Yak). Une remorque Bob (Yak) de l’association a été utilisée. Remarques : pas d’incident technique au cours de ce périple, les vélos n’ont pas connu de problème. Deux crevaisons sur le vélo de Pascal au cours de la J2. Temps de préparation : 10 heures Kilométrage routier effectué : pour le transport en co-voiturage, des vélos, du matériel et des bagages 280 km.
Séjour n° 17 Vélorando en Nord Lubéron Dates : du jeudi 14 au dimanche 17 septembre 2017. Nombre de participants : 5 animateur compris Destination : Lubéron (« Vélorando en Nord Lubéron »), le séjour s’appuyant sur l’itinéraire et ses variantes « Le tour du Lubéron à vélo ». Traçage et suivi de l’itinéraire par openrunner avec transfert sur GPS. Météo : Vent du nord sur les parties Ouest & exposées du séjour et vers Lourmarin, précipitations quasi-nulles, alternance ciel couvert et ensoleillé, température de 4°C (matin du jour 4) à ~20°C max’ au fil des journées Classement : Moyen (journées >80km et >1000m de dénivelé) Conditions de roulage : à~95% sur routes / petites routes goudronnées (quelques passages très courts sur grands chemins)
Données : – J1 / de Cavaillon (départ à 11h45) à Cucuron via Lourmarin (pause à~13h) / 3:46:56 temps de roulage / 53.9km / 14.2km/h de moyenne / +600m positif / 57.9km/h max – J2 / de Cucuron (départ à 8h45) à Forcalquier via La Bastide, Manosque, Volx / 5:41:46 (8h25 de déplacement) / 84.8km / 14,6 avg / +1440m / 56.2km/h
– J3 / de Forcalquier à Apt via Lurs, Cruis, Banon, Rustrel / 5:26:00 (8h00 de déplacement) / 89.8km (+5km pour l’animateur parti recherché tel. en charge laissé à Forcalquier…) / 16.4 avg / +1080m – J4 / d’Apt à Cavaillon via Gargas, Roussillon, Goult, Lumières / 3:14:23 / 48.9km (~20km de moins que ce que j’avais initialement prévu cf. remarques ci-après, nous sommes rentrés tranquillement par la véloroute du Cavalon) / 14.9 avg / +380 (~-350m par rapport à ce que j’avais initialement prévu) – kilométrage voiture -> 821km Hébergement : sous le tipi de l’asso (Berghaus 7 places) au camping Le moulin à vent de Cucuron Jour 1 (très très bien) et au camping Huttopia de Forcalquier Jour 2, sous les tentes aménagées du camping les Cèdres d’Apt Jour 3 (pas de place pour monter notre tipi, surbooking etc.)
Séjour n° 13 De Clermont-Ferrand au Mont St Michel à vélorando Date : du samedi 08 au vendredi 21 juillet 2017 Animateur : Michel J. Nombre de participants : 5 dont 2 femmes et 3 hommes.
Météo : correcte sans excès au niveau chaleur avec deux matinées humides avec quelques averses de pluie fine Faune rencontrée : en majorité des oiseaux et notamment d’eau le long de l’Allier et de la Loire, hérons cendrés, cigognes blanches, aigrettes garzette, cygnes tuberculés, foulques, colverts, poules d’eau, vanneaux huppés, sternes naines et pierregarin, cormorans continentaux, mouettes rieuses, goélands argentés (également en bordure de mer), mouettes mélanocéphales ; en bordure de mer et notamment dans la baie, huîtriers pie, canards Tadorne de belon, goélands bruns et marins, des cormorans atlantique, de petits limicoles et un mammifère marin, un phoque gris et des oiseaux plus communs, pies, tourterelles turque, pigeons ramiers, martinets noirs, hirondelles de fenêtre et de cheminée, quelques rapaces…milans noirs, busard cendré (1) et comme mammifères ragondins, chevreuils, écureuils et j’en oublie sans doute…
Itinéraire : le challenge consistait à relier Clermont-Ferrand au Mont Saint Michel en utilisant au maximum des voies à faible circulation ou des pistes cyclables et voies vertes (voir les détails ci-dessous). Seuls quelques passages sur les ponts ont nécessité une attention particulière. Pour préparer et réaliser cette traversée, j’ai utilisé, de ma collection personnelle, les cartes Michelin départementales n°319, 326, Eurovélo6 (3 et 4), Ign n°19 et 26 et un topo vélo édition Ouest-France, la Véloscénie de Paris au Mont-Saint-Michel. Classement : facile (1 jour de transport, 11 jours de voyage à vélo, 2 jours consacrés au Mont Saint Michel et à la baie) Kilométrage parcouru (compteur vélo) : 811.92 soit 73.81 moyenne par jour, distance la plus longue 98 km et la plus courte 54.220 km. La valeur donnée par le GPS serait de 832.21 km. Durée de roulage totale : 52h46 sur la journée, maximum 6h30, minimum 2h56. Conditions de roulage : bonnes dans l’ensemble sur les voies vertes et les petites routes. Hébergement : sous un tipi de marque Bergans prévu pour 6/8 personnes dans des campings avec de beaux emplacements. Bon accueil dans l’ensemble aux voyageurs à vélo et notamment depuis le Mêle-sur-Sarthe où la VéloScénie arbore avec la complicité des riverains et commerçants de nombreux vélos peints, décorés en devantures, sur les ronds-points. Nourriture : ravitaillement sans problème sur l’ensemble du parcours (une voire deux fois par jour). Transport retour : à l’aide d’un véhicule Peugeot de 9 places mis à disposition par le club Arverne de plongée. Les vélos et bagages ont été transportés à l’aide de la remorque de l’association aménagée. Un grand merci à Georges B pour la récupération au Mont Saint Michel. Equipement : Vélo (personnel) VTT avec des pneus non crantés équipés de porte-bagages et sacoches ou tirant des remorques Bob (1 Yak et 1 Ibex). Une remorque Bob (Yak) de l’association a été utilisée. Une paire de sacoches de marque Vaude a été mise à disposition. Découpage du séjour Les données ci-dessous, le kilométrage (KM), la durée de roulage (DR), et la moyenne journalière (MJ) ont été fournies par le compteur vélo. Les informations complémentaires ont été tirées de sites internet ou de divers documents. Deux jours et demi vont être nécessaires pour traverser les départements du Puy-de-Dôme, de l’Allier et d’une partie de la Nièvre. L’orientation est Nord suivant au plus près la rivière Allier.
Jour 1. Samedi 08 juillet 2017 (KM: 54.220 ; DR : 2h56 ; MJ 18.5) Départ de Montferrand après chargement des sacoches et remorques. L’étape du jour consistait à rejoindre St Yorre. La sortie de l’agglomération en direction de la Limagne s’est passée sans problème, en utilisant les pistes et bandes cyclables. Gerzat puis Lussat, les Martres d’Artières, Joze où nous avons franchi l’Allier pour la suivre rive droite jusqu’au Pont de Limons en passant par Culhat (Lanterne des Morts) Crevant Laveine, Vinzelles, Charnat. Après le passage sur le pont de Limons, nous avons continué rive gauche, passant le Port-de-Ris, St Priest Bramefant, admirant de loin le château de Maulmont dédié aux réceptions. L’arrivée sur St Yorre malgré les nouveaux ronds points et voies routières s’est déroulée avec peu de circulation. Nous avons passé la nuit au camping de la Gravière en bordure de l’Allier. Cette mise en jambe avec un kilométrage volontairement court, nous a permis de nous habituer à rouler en groupe avec des vélos chargés. En début de soirée, un violent orage a mis à rude épreuve le tipi qui s’est révélé bien étanche ! Informations complémentaires : le site du Château de Maulmont, était au XIIIème siècle la Commanderie Templière de la Gagère, construite par le Grand Maître de l’ordre du Temple, Renaud de Vichy, dès son retour de croisade en 1255. Cette Commanderie de l’Ordre Templier est construite sur les collines dominant les rives de l’Allier.
De la part de Gilles…
Première halte de notre parcours, Culhat, devant la lanterne. Nous apprenons qu’il s’agit d’une Lanterne des morts, ce qui suscite curiosité, questions et discussions. Nous découvrirons ensuite qu’elle date du XIIème siècle, comme la plupart de ces édifices. A l’origine située à l’intérieur du cimetière, avant le déplacement de ce dernier en 1921, elle est classée au titre des monuments historique depuis le 12 juillet 1886. C’est un édifice plutôt rare en Auvergne, à tel point que la ville en a fait l’élément majeur de son blason. La fonction de ces lanternes, ou fanaux funéraires, reste méconnue. Dès l’antiquité, il est de tradition d’entretenir une flamme auprès des tombes, chez les celtes la lumière est censée rassurer les habitants et chasser les mauvais esprits, voire la mort elle-même. Cette coutume est reprise par les premiers chrétiens pour qui la mort n’est qu’un passage vers la lumière céleste. Celle de Culhat pourrait aussi avoir une fonction plus pragmatique : située à quelques centaines de mètres de l’Allier, elle renseignait les bateaux sur leur position exacte. De la part de Janine… St-Yorre et Vichy. Ces deux villes évoquent l’eau minérale, les thermes, les courses hippiques et aussi la capitale que fût Vichy de 1940 à 1944. Mais parlons plutôt de l’eau… Eaux thermales : Les bienfaits de l’eau de Vichy étaient bien connus localement mais en 1799, Letizia Ramolino, mère de Napoléon Bonaparte, y fit une cure particulièrement bénéfique et la ville gagna en notoriété. Le premier établissement thermal fût achevé en 1830. Depuis, l’efficacité des cures n’est plus à démontrer, particulièrement dans le soin des rhumatismes et du surpoids. Aujourd’hui, deux établissements accueillent les curistes sur les berges de l’Allier et des cures de bien-être sont également proposées. Eaux de consommation : Les eaux de Vichy et de St-Yorre sont connues depuis l’antiquité. Reconnues d’utilité publique en 1850, elles sont exploitées depuis 1859. Il y a eu dans le passé jusqu’à 140 captages (dont 2 dans le Puy-de-Dôme) pour puiser les eaux de Saint-Yorre qui émergent toutes avec la même composition physico-chimique. Aujourd’hui, la société des eaux emploie 219 personnes et produit 200 millions de bouteilles par an. Difficultés du parcours : journée sans grand dénivelée sur des routes tranquilles… Jour 2. Dimanche 09 juillet. (KM : 55.83 ; DR : 3h30 ; MJ 15.9) Nous avons continué rive gauche jusqu’à l’entrée de Vichy puis sommes passés, rive droite pour traverser la ville puis Creuzier-le-Neuf jusqu’à l’imposant château de Billy (château fort du XIIIème siècle). Par la rive gauche, nous avons pu admirer en contournant Marcenat, l’ancienne abbaye de St Gilbert. La D142 nous a amené à Paray- sous-briailles, puis Racailler. Avant Contigny, nous avons passé la Sioule puis Monétay-sur-Allier à deux pas du bec de Sioule. Bientôt Châtel-de-Neuvre et sa chapelle romane St-Laurent qui domine les méandres de l’Allier. Camping La Courtine à proximité de la rivière Allier. Informations complémentaires : L’abbaye Saint-Gilbert de Neuffonts date du XIIème siècle et fut fondée en 1152 par Gilbert, seigneur auvergnat, à son retour des croisades. Après de nombreux miracles (guérisons), il sera sanctifié. L’abbaye servira d’hôpital (surtout pour les pauvres) et d’hébergement pour les religieux âgés et malades. Subsistent surtout le chauffoir et la salle capitulaire d’architecture romane et d’inspiration cistercienne.
La position de cette église à elle seule en fait un édifice remarquable : elle est placée sur une falaise qui domine les méandres de la rivière Allier et elle bénéficie d’une table d’orientation placée à son chevet. La vue s’étend alors jusqu’à Moulins au Nord et aux monts de la Madeleine au Sud. C’est une église romane du XIème siècle dont la nef est l’une des plus anciennes du département et également l’une des plus étroites, guère plus de 2,50 m. De petites fenêtres placées au-dessus des arcades l’éclairement directement. Le clocher est d’époque romane, mais il est aujourd’hui amputé de sa flèche. Il est recouvert de petites tuiles alors que le reste de l’église a reçu des tuiles “canal”. Le pignon de la façade ouest possède un arc aveugle et une ouverture a pris la place du tympan de la porte. A l’intérieur une peinture murale de la fin de l’époque gothique représente Saint Sébastien, protecteur contre la peste. Son site exceptionnel en surplomb de l’Allier a connu une occupation gauloise, ancien oppidum, et gallo-romaine dont témoignent les stèles intégrées dans la façade et les pierres sculptées réemployées dans le parement du transept Sud. Difficultés du parcours : quelques bosses et rupture de pentes avec un pourcentage important (notamment la jonction avec la D142 au lieu-dit le Lonzat). Jour 3. Lundi 10 juillet. (KM : 69.27 ; DR : 4h24; MJ 15.7). Dès la sortie du camping, nous repassons rive droite de l’Allier et au lieu les Gourlatiers nous prenons la D300, nous voyageons tranquillement en parallèle de la N7, très chargée à cette époque des vacances, que nous conserverons jusqu’aux faubourgs de Moulins. Les pistes cyclables aménagées en bordure de la rivière, nous ferons traverser la ville sans aucune difficulté, bientôt Arvermes, Trévol par la D288, contournement par l’Est et le Nord de l’arboretum de Balaine. Au lieu-dit, les Fougeries, nous atteignons le département de la Nièvre, Chantenay-Saint-Imbert. La D22, nous amènera avec un vent sensible de Nord-Ouest à Le Veurdre en passant la rivière Allier, nous retrouvons le département du même nom. Camping municipal. Informations complémentaires : De la part de Sophie…. Moulins Préfecture du département de l’Allier, Capitale historique du Bourbonnais, ville d’art et d’Histoire Recensement 2014 environ 19762 habitants La ville doit son nom aux nombreux moulins à eau, à vent et à bateaux qui s’étendaient sur la rivière Allier. Aujourd’hui disparus. Moulins à son apogée : Ville fondée en 990 mais c’est à partir de 1327 sous la direction du couple Pierre de Bourbon et Anne de France que le duché du Bourbonnais est considéré tel un véritable état princier. Au XVII siècle, les rives de l’Allier sont urbanisées : expansion de la batellerie, la coutellerie de luxe et l’industrie armurière Monuments et musées à voir : La tour de l’horloge dite “Jacquemart” avec toute sa famille d’automates pour carillonner. Tour de la Mal-coiffée : vestige de l’ancien château médiéval des ducs de Bourbon, fera office de prison de 1940à 1944. Elle restera prison jusqu’en 1984. Place de l’Allier avec le “Grand café ” style beaux arts 1900 (une des 10 plus belles de France). Cathédrale de Moulins avec un triptyque d’un peintre flamand Maisons à colombages et hôtels particuliers La maison Mantin : demeure d’un bourgeois moulinois du XIX siècle mort en 1905 , léguée à la ville de Moulins qui se devait de l’ouvrir au public 100 ans après le décès de son propriétaire . Ouverte au public depuis 2010 après une belle restauration. Pont Régemortes rebâti en 1753 par l’ingénieur Louis Régemortes après son effondrement en 1711, un des premiers et plus grands construits en France, longueur 301,50 m. Musée d’Anne de Beaujeu (premier bâtiment édifié en France de style Renaissance ) : collection de sculptures bourbonnaises, peintures allemandes et flamandes du Moyen Age et Renaissance, archéologie. Musée de la Visitation : collections de textiles uniques, d’orfèvrerie civile et religieuses, lieu de mémoire consacré à l’histoire d’un ordre monastique fondé en 1610. Histoire de France et l’histoire des femmes durant ces quatre siècles. Centre national du costume de scène conserve et présente une collection de 10 000 costumes de scène . Bien d’autres monuments encore … Flâner seul ou accompagné d’un guide conférencier, Moulins mérite qu’on s’y attarde … Pourquoi pas une journée à Moulins ? Je veux bien l’organiser … L’arboretum de Balaine est un parc botanique et floral privé de 20 hectares, situé sur la commune de Villeneuve-sur-Allier. Il associe l’architecture des jardins à l’anglaise du XIXème siècle aux collections d’essences exotiques. Difficultés du parcours : aucune. Je passe sous silence le vagabondage autour d’un plan d’eau à hauteur de la N79 avec passages de gués sur des chemins dignes d’une étape africaine après de fortes pluies…Peut-être que l’animateur mal réveillé a voulu tester la résistance mentale des participants et le matériel ? Jour 4. Mardi 11 juillet. (KM : 93.19 ; DR : 5h37; MJ 16.5). Nous quittons le département de l’Allier en refranchissant la rivière. Dès la sortie, nous pouvons observer de près, quatre cigognes dans une pâture à la recherche du petit déjeuner. Plein Nord par la D134, Mars-sur-Allier, Saincaize-Meauce et Gimouille où nous retrouvons l’Eurovélo6, un beau souvenir pour trois des participants. Nous faisons une longue pause pour admirer le pont canal de Le Guétin qui passe au-dessus de la rivière Allier, et observer les nombreux oiseaux d’eau en quête de nourriture. Pris par l’élan, nous avons fait un détour par l’écluse des Lorrains avant de gagner le point d’observation du Bec d’Allier, là où rivière et fleuve mêlent leurs eaux. Toujours allant vers le nord, nous suivons maintenant le fleuve Loire, le passage du pont-canal nous a fait entrer dans le département du Cher. Cuffy, Marseille-les-Aubigny, la Charité-sur-Loire, les petites villes et villages se succèdent sans à coups. Nous laissons Sancerre et son vignoble sur notre gauche car la grimpette pour l’atteindre solliciterait un peu trop la musculature…la route est encore longue ! Enfin Cosne-sur-Loire et le camping Aquadis Loisirs sur l’Ile. Informations complémentaires :Gimouille. Au confluent d’un fleuve et d’une rivière, la Loire au Nord, l’Allier au Sud et traversé d’Est en Ouest par le Canal Latéral, Gimouille est résolument placé sous le signe de l’Eau. De surcroît la commune voit naître la source du Saint-Laurent, modeste ruisseau portant le nom du céleste patron du village. D’aucuns pourront voir là sans doute l’origine du nom de Gimouille, contraction de « Gîte Mouillé », encore que cette étymologie soit très incertaine. Une autre hypothèse présente l’origine du nom par « Gimollis », du nom du vétéran « Gemollus » à qui Jules César donna le territoire au cours de la guerre des Gaules. Le Pont Canal du Guétin permet au canal latéral à la Loire de franchir la rivière Allier d’une rive à l’autre. Inauguré en 1838, réalisé en pierre d’Apremont-sur-Allier, cet ouvrage est monumental, 343m de longueur comprenant 18 arches. Le dénivelé est rattrapé en aval par une double écluse pour une chute d’eau de 9m60. Aujourd’hui, les bateaux de plaisance sont les principaux utilisateurs. L’écluse des Lorrains. Une des activités de la région au cours du XVIIIème et XIXème siècle était le commerce du sable extrait des alluvions de l’Allier et de la Loire au niveau du Bec d’Allier. Afin de faciliter son transport du lieu d’extraction au port de la Grenouille en aval du pont-canal, l’ingénieur Adolphe Jullien fut chargé de la construction d’une écluse et d’un canal de liaison. Cette écluse devait également servir d’alimentation en eau au canal latéral à la Loire. Difficultés du parcours : journée vallonnée sans excès
Jour 5. Mercredi 12 juillet. (KM : 82.76 ; DR : 5h37; MJ 14.7). Nous continuons rive gauche, le long de ce fleuve sauvage et allons rapidement aborder la première centrale nucléaire, Belleville-sur-Loire, le contournement nous fait suivre pendant un cours moment, le canal latéral à la Loire. Nous restons rive gauche et arrivons dans le département du Loiret. A Châtillon-sur-Loire, nous franchissons la Loire et longeant le vieux canal, arrivons à Briare au pied du pont-canal. Le franchissement à pied permet d’admirer la beauté de l’ouvrage métallique, les lampadaires et les deux colonnes rostrales ornementées, de part et autre du pont. La fin de l’itinéraire du jour suit de près la Loire et nous offre une lumière particulière et renouvelée en permanence. Camping aux jardins de Sully, rive droite. Informations complémentaires :Ecluse de Mantelot. Avant la construction du pont-canal de Briare, ce passage permettait aux bateaux, venant du sud et allant vers Paris ou l’inverse, de passer de l’ancien canal latéral à la Loire à l’ancien canal de Briare par la Loire. Pour cela, un système d’épis et de levées submersibles construit par l’homme permettait d’avoir une hauteur d’eau suffisante. En 1880, une chaîne immergée et placée de chaque côté permettait de retenir le bateau en cas de forts courants en haute eau ou de le tirer en cas de faibles courants en basse eau. Le nombre de bateaux était alors d’environ 4 000 par an. Il fut remplacé plus tard, en 1880, par un toueur, qui accompagnait les bateaux lors de la traversée. Le nombre de bateaux passa alors à environ 9 000 par an. Malgré tous les moyens mis en place, la traversée était dangereuse (le courant pouvait atteindre 2,5 mètres par seconde en haute eau) et l’on dénombrait environ 10 naufrages par an. Si un bateau sombrait, il était repêché au niveau des écluses de Briare. Le temps de passage pouvait durer de 2 à 4 heures pour la descente et de 3 à 6 heures pour la montée. De nos jours, on peut toujours voir le chemin de halage, appelé «La levée de l’escargot» ainsi que la rampe d’accès au pont et les tireurs de câbles de chaque côté de la rive. Pont-canal de Briare. Il fait partie de ces monuments qu’il faut avoir vu avant de repartir. Un incontournable du genre. Et pour cause ! Jusqu’en 2003, il fut le plus long pont-canal d’Europe ! 662 mètres à parcourir à pied avec de l’eau dessus et dessous… et une vue imprenable sur la Loire. Il a été détrôné par le pont-canal de Magdebourg, sur l’Elbe, qui mesure 918 mètres. Centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire. Deux réacteurs à eau pressurisée (REP) de 1300 mégawatts (MW), chacun. La construction a eu lieu entre 1979 et 1988. Château de Sully. Le château est mentionné dès 1102, il contrôlait un pont sur la Loire qui disparut dès le XIVème siècle. Il n’a appartenu au cours des siècles qu’à trois familles : les premiers seigneurs de Sully, la famille de la Trémouille, et la famille de Béthune. Le château est entouré de douves encore en eau et comprend deux parties distinctes : le donjon et le petit château. Il est bâti au confluent de la Loire et de la Sange. Difficultés du parcours : passage du fleuve sur les ponts non aménagés.
Jour 6. Jeudi 13 juillet. (KM : 80.80 ; DR : 4h54; MJ 16.5). Depuis Cosne-Cours-sur-Loire, l’orientation de notre itinéraire glisse tout doucement vers le Nord-Ouest. Jusqu’à Châteauneuf-sur-Loire, nous voyageons rive droite confortablement installés sur une voie verte. Quelle amélioration depuis 2004 de cette partie de l’Eurovélo6 initiée par François Dumon, Vice-Président de la Région Centre, les petites routes ont laissé la place à des voies exclusivement réservées aux vélos et autres engins, non motorisés. Rive gauche, nous passons Jargeau puis la traversée de la grande ville ligérienne d’Orléans se passe par la rive droite où nous pique-niquons près du fleuve à l’abri des averses sous un épais feuillage. Une cyclovoyageuse, nous indique que le pont de l’Europe où sera tiré le feu d’artifice est interdit à toute circulation. C’est le 13 juillet ! Nous rebroussons chemin, passons rive gauche après moult détours. C’est le dernier pont sur l’A71 puis c’est St-Hilaire-St-Mesmin où nous traversons le Loiret qui rejoint peu de temps après le fleuve à la pointe de Courpin. Après Orléans, le fleuve et notre parcours s’oriente Sud-Ouest. Meung-sur-Loire, nous fait repasser rive droite et c’est bientôt Beaugency et son vieux pont que nous franchissons avec prudence pour nous installer au camping le Val de Flux.
Informations complémentaires :De la part de Jean-Marc…Orléans : Venant de Saint-Père-sur-Loire, en ce 13 juillet vers 11h30, nous arrivons à Orléans. Vers le Nord, Paris est à 120 km. Au Nord, Nord-Est , s’étend la Beauce sur environ 6000 km2. C’est une vaste plaine très fertile dont l’altitude moyenne est de 140m. Elle est avec la Brie l’un des deux greniers à blé de la France. Nous allons traverser cette région pour nous rendre au Mt-St-Michel. Au Sud , entre la Loire et le Cher s’étend la Sologne sur 5000 km2. C’est une région humide et marécageuse. Son sol imperméable la rend peu fertile et peu propice à l’agriculture. Boisée, parsemée de 3200 étangs, c’est une formidable réserve pour la faune et la flore. Orléans, c’est la ville de Jeanne D’arc. En 1429, insufflant une volonté nouvelle aux soldats, à la tête de ces derniers elle parviendra à briser le siège de la ville et libérera la ville. Les habitants acclameront Jeanne, lui offriront une maison et sa notoriété rendra la ville célèbre dans le monde. La célébrité de la cité est encore renforcée lors de la création des floralies internationales en 1967. Elles se déroulent chaque année dans le nouveau parc ouvert en 1964 à Orléans La Source. Depuis 53 ans, elles attirent toujours de nombreux visiteurs. Orléans, c’est bien sûr la Loire et c’est là qu’elle prend résolument la direction de l’Ouest en direction de Saint-Nazaire et de l’océan Atlantique. Durant ce long parcours elle dessine le Val-de-Loire. De nombreux rois, nobles choisiront cette région pour construire de magnifiques châteaux. Il nous faut franchir le fleuve pour continuer notre voyage. Face à nous deux ponts très différents. L’ un récent : le Pont de l’Europe. C’est un pont routier achevé en 2000. Les haubans forment une voile inclinée qui le caractérise. Le second appelé Pont Georges V construit de 1751 à 1763 porte la voie du tramway et une route que nous emprunterons pour gagner Beaugency. Au revoir Orléans et à bientôt ! Beaugency : Hôtel de ville, bijou artistique de style renaissance construit en 1525 – 1526 – (Pourrait être l’œuvre de l’architecte Charles Viart) – classé monument historique en 1840. Contient dans la salle d’honneur du premier étage, à laquelle on accède par un magnifique escalier à vis : 8 tentures brodées exceptionnelles. En façade on peut remarquer entre autres : les armoiries de la Ville et la salamandre de François 1er. Le Pont, construction originaire du XIème siècle. Selon la légende : Œuvre du Diable. Edifice de 435 m de long. C’est le pont de pierre le plus ancien et le plus long édifié sur la Loire. Les cinq premières arches, rive droite, étaient autrefois fortifiées (Porte, pont-levis, tours, hautes murailles, chemin de ronde et chapelles). Rive gauche, côté Sologne, le pont était également pourvu d’une porte encadrée par deux tours rondes et d’un pont levis. Clocher Saint-Firmin, dernier vestige d’une église romane rénovée au XVème siècle et démolie à la Révolution, d’une hauteur de 50 m. Il abrite depuis 1571 un jeu de trois cloches. A la fin du XXème siècle une quatrième cloche fut ajoutée pour faire revivre le carillon de la ville. Difficultés du parcours : Les ponts de St-Hilaire-St Mesmin, Beaugency. La piste cyclable permettant d’atteindre l‘hôtel de ville de St-Mesmin, pente courte mais à fort pourcentage.
Il va nous falloir 1 jour et 1/2 pour atteindre à la Croix du Perche l’itinéraire de la Véloscénie qui va nous amener au Mont-Saint-Michel. Cette traversée de la Beauce tracée sur des petites routes «les blanches» s’est révélée plus accidentée avec de belles bosses…Rien n’est vraiment plat ! Jour 7. Vendredi 14 juillet. (KM : 73.04 ; DR : 4h42; MJ 15.5). Peu après Beaugency, à Tavers, nous quittons l’Eurovélo6 et prenons une orientation Nord par de petites routes à faible circulation. Nous laissons rapidement les vacanciers sur l’autoroute A10, fort chargée et entrons sur le département du Loir et Cher. Les parcelles de cultures sont immenses et les moissonneuses s’activent à récolter blés, colza et autres céréales. L’épicerie accueillante de Josnes, ouverte, un 14 juillet, nous offre la possibilité de nous ravitailler pour la journée. La forêt de Marchenoir nous apporte un peu de fraîcheur puis par la D42, nous passons la Voie Romaine Jules César (sans indication, ni trace sur le terrain), Moisy, Brévainville. Une belle descente nous amène sur les bords du Loir que nous traversons à St-Jean-Froimontel, nous effleurons par le Nord la grande forêt de Fréteval, Droué et enfin Arrou. Notre étape du jour devait s’achever à proximité de Brou à une quinzaine de kilomètres mais l’envie d’un peu de repos dans un endroit fort accueillant nous décide à nous installer dans ce joli camping du Pont de Pierre. En ce jour de fête, l’harmonie municipale, vient près du plan d’eau bordant le terrain de camping nous offrir quelques beaux morceaux de musique. Difficultés du parcours : la côte de Rougemont (après le passage du Loir) et quelques bosses avant ou après les forêts.
Jour 8. Samedi 15 juillet. (KM : 96.52 ; DR : 6h06; MJ 15.8). Le challenge du jour est de combler le retard de la journée d’hier. Le profil semble moins accidenté. Par la D126, orientée presque plein Nord, nous atteignons rapidement, Unverre puis traversons successivement deux axes routiers importants, la D955 et l’autoroute A11. Encore une petite côte et nous arrivons pour une pause bien méritée à la Croix du Perche qui sera couronnée par une visite commentée de l’église. Nous sommes sur les contreforts des collines du Perche. Quelques belles descentes et montées, c’est Thiron-Gardais que nous traversons en pleine fête du livre. L’heure passe et nous devons ravitailler avant midi à Condé-sur-Huisne que nous atteignons après avoir suivi pendant un certain temps, le joli ruisseau d’Arcisses. A partir de Condé, nous sommes dans le département de l’Orne et sur des kilomètres, nous bénéficions d’une voie verte, ancienne voie ferrée désaffectée au revêtement en stabilisé. Dans un paysage bocager où les haies le long de la voie, nous interdisent parfois la vue sur la campagne environnante et ses nombreuses battisses, petits châteaux et maisons de maître, mais nous protègent des coups de vent d’Ouest, la progression se fait à bonne allure. Bientôt nous passons au sud de Mortagne-au-Perche et arrivons au Mêle-sur-Sarthe, au camping de la Prairie situé en bordure de rivière et d’un magnifique plan d’eau aménagé. Le but est atteint, le retard de la veille est récupéré et nous gardons notre journée «tampon» en cas de mauvais temps ! Informations complémentaires :La Croix du Perche, Eglise Saint Martin, classée Monument historique depuis 1934, remarquable pour sa voûte unique à charpente apparente datée de 1537, composée de 118 panneaux polychromes et restaurée en 2003 grâce à l’association pour la restauration de l’église. A l’origine chapelle d’un prieuré fondé par les moines de Saint Bernard de Thiron au XIIème siècle, devenue église paroissiale au XVIème siècle, cet édifice cache sous sa sobriété extérieure une richesse unique, une voûte lambrissée peinte de 118 panneaux polychromes, datés de 1537. A l’abside le décor comporte des têtes humaines et, à la calotte, un soleil avec des rayons et des anges aux ailes déployées. Aucun texte ne nous renseigne sur cette oeuvre d’art étonnante, qui valut à cet édifice d’être classé Monument Historique en 1934, et suscite, depuis sa restauration en 2003, l’admiration de nombreux visiteurs. Le retable, du XVIIème siècle, livre lui aussi, depuis sa restauration en 2008, quelques œuvres étonnantes. Thiron-Gardais : l’abbaye de la Sainte-Trinité de Tiron est un haut lieu de spiritualité d’où essaimèrent vingt-deux abbayes et plus d’une centaine de prieurés en France, en Écosse, en Angleterre et en Irlande. Ce rayonnement fut tel qu’on parlait de l’ordre de Tiron. Difficultés du parcours : quelques côtes en sortie de vallon avant la voie verte. Il est dommage qu’entre Condé-sur-Huisne et le Mêle, la voie verte soit mal entretenue (ronces non coupées, pousses de l’herbe non contrôlée etc..)
Jour 9. Dimanche 16 juillet. (KM : 98 ; DR : 6h06; MJ 14.8). Depuis la Croix-du-Perche, notre périple s’est orienté Nord-Ouest puis depuis Mortagne-au-Perche, Ouest, Sud-Ouest. Malgré des nuits plus fraîches, la météo reste agréable en journée. Le Mêle, Alençon, nous circulons sur une voie où les haies laissent découvrir les différents paysages où bocage et parcelles céréalières alternent. L’arrivée sur la préfecture de l’Orne ne pose aucun problème contournant les quelques difficultés, aérodrome, zones pavillonnaires. La fin de la voie verte, à proximité de la gare Sncf, nous permet de ravitailler dans une petite surface alimentaire idéalement positionnée. Bien aménagée, les pistes cyclables nous permettent d’atteindre le cœur de la cité. Visite rapide de la basilique de style gothique, passage aux halles, aux toiles et au blé, l’esplanade de la mairie et sur la gauche le château des Ducs. Par un itinéraire partagé nous quittons la ville pour retrouver rapidement une campagne verte et vallonnée à partir de Damigni. Après ce village, nous retrouvons au Nord, sur notre côté droit le massif forestier d’Ecouves que nous avions découvert hier après-midi. Nous contournons par le Sud et l’Ouest la butte Chaumont (378m).Alençon est bordée par deux massifs forestiers importants faisant partie du Parc Régional Naturel Normandie Maine. A l’Est, Sud-Est, la forêt de Perseigne avec le Belvédère, haut de 30 mètres qui est le point culminant du département de la Sarthe (340m). Au sommet, magnifique vue panoramique à 360° sur la Forêt, le Saosnois et la plaine d’Alençon. Au Nord, la forêt d’Ecouves avec le signal d’Écouves qui culmine à 413 m, frère jumeau du mont des Avaloirs situé pas très loin, dans le département de la Mayenne, lequel est le point culminant du Massif armoricain, 416 m. Nous sommes aux confins du massif armoricain et du bassin parisien. Passé Carrouges et son château où la pause est la bienvenue dans un cadre grandiose, nous nous dirigeons vers la station thermale, très chic, de Bagnoles-de-l’Orne. Les grosses voitures (Jaguar par exemple !) côtoient les petites cylindrées et les calèches à chevaux (clin d’œil !). Nous filons entre plan d’eau et golf à travers la forêt domaniale des Andaines vers Domfront qui sera notre ville étape aujourd’hui. Quelques passages à forts pourcentages puis les abords de la cité médiévale en plein travaux nous offre une terrasse où les voyageurs à vélo peuvent s’abreuver avec modération…Camping municipal du Champ-Passais. Informations complémentaires : Alençon : La Halle au Blé. Construite fin XVIII – début XIXème, elle est ouverte au commerce des grains en 1812. L’architecture circulaire, voulue par son architecte, Joseph Beerthélemy, déconcerte par son audace. La modernité embellira très vite l’édifice. Premier bâtiment doté du gaz en 1860, il s’orne en 1865 d’une coupole de verre, à l’instar de la Halle aux Blés de Paris. Au XXème siècle, elle connaît de multiples affectations : hôpital pendant la Première Guerre mondiale, elle devient le lieu de nombreux évènements : foires, marchés, expositions… Inscrite aux monuments historiques en 1975, elle est entièrement réhabilitée et mise en lumière en 2000. La Halle au Blé est aujourd’hui un bâtiment dédié au multimédia accueillant notamment l’Échangeur de Basse-Normandie, centre de veille au service des nouvelles technologies. Elle accueille également la Cité des métiers et le CLIC (Centre Local d’Information et de Coordination) Centre Orne. La basilique Notre-Dame est une église d’architecture gothique située au centre d’Alençon dans la zone piétonne. Sa construction a été commencée par Charles III, Duc d’Alençon au temps de la guerre de Cent Ans en 1356 pour se terminer au XIXème siècle. C’est une basilique depuis le 10 août 2009. Cet édifice gothique possède une nef à cinq travées du XVème, début XVIème siècle de style gothique flamboyant. A la suite d’un incendie, le chœur et le clocher ont été reconstruits au milieu du XVIIIème siècle. La lanterne (vers 1736) est l’œuvre de l’architecte-ingénieur Jean-Rodolphe Perronet. Son triple portail est dû à Jean Lemoine. L’hôtel de ville. Un clin d’œil au petit Trianon. Bâti en 1783 par l’architecte Jean Delarue à l’ouest de la place Foch, l’Hôtel de Ville, orienté à l’est, est construit sur l’emplacement d’une partie du château des Ducs d’Alençon. Avec un équilibre très classique de style Louis XVI, sa construction en pierres de taille s’incurve avec élégance en un arc de cercle. Soutenue par de hauts pilastres, sa façade est empreinte d’une grande noblesse. Celle-ci est surmontée à droite et à gauche d’un fronton rectangulaire et de deux balustrades qui évoquent le petit Trianon. À l’intérieur, les tons sont ocrés et les murs du hall sont ornés de pierre brute. La salle du conseil et des mariages est de style Louis XVI avec des boiseries gris perle, un papier peint à dominante jaune ainsi qu’un grand lustre. Sans oublier, la Maison natale de Sainte-Thérèse, le point de dentelle … Château de Carrouges : d’abord oppidum défensif (place forte en hauteur) situé à la frontière méridionale du duché normand de Guillaume le Conquérant, vainement assiégé par les Plantagenêt en 1136 et détruit au début de la guerre de Cent Ans, il fut reconstruit dans la vallée au milieu des étangs entre Maine et Normandie par les seigneurs de Carrouges qui se le virent confisquer pour insurrection par le roi d’Angleterre. Jean de Carrouges (IV), à l’origine du château dont subsiste le donjon, était chambellan du comte Pierre II d’Alençon et devint chevalier d’honneur du roi Charles VI à la suite d’un duel judiciaire où il avait mis en jeu sa vie pour sauver son honneur et celui de son épouse Marguerite de Thibouville, laquelle avait été violée pendant son absence. Lui et ses hoirs (héritiers) se tiendront aux côtés des rois de France pendant la durée de la guerre de Cent Ans et contribueront à bouter les Anglais hors du royaume. A voir et à visiter, les douves, les appartements et le salon à musique… Domfront : La cité médiévale de Domfront dressée sur son promontoire fait partie des “Plus Beaux Détours de France”. Elle est riche de son passé historique et a vu de nombreux Rois séjourner dans son château : Aliénor d’Aquitaine, Henri II Plantagenêt, Richard Coeur de Lion, … C’est d’ailleurs Henri Ier Beauclerc, futur Roi d’Angleterre qui fit élever le puissant donjon dont les ruines sont visibles. Difficultés du parcours : la sortie de Bagnoles-de-l’Orne (D335) par une route rectiligne fréquentée. L’arrivée sur Domfront avec ses raidillons. Jour 10. Lundi 17 juillet. (KM : 47.40 ; DR : 3h16; MJ 14.6). J’avais prévu dans ma préparation, en option, de faire un détour par Flers en empruntant la véloroute43 qui relie Ouistreham à la Rochelle mais le kilométrage depuis le départ est important et le terrain rencontré a usé les organismes. Nous irons au plus direct vers notre destination. Peu après Domfront, nous pénétrons dans le département de la Manche. L’étape de ce jour est courte et tout le monde a hâte de rejoindre le Mont ! Bien implantée, tantôt rive droite, tantôt rive gauche du paisible fleuve côtier la Sélune , la voie verte nous permet une progression rapide et confortable. Il faut penser au ravitaillement et l’animateur n’a pas trouvé mieux que de le choisir perché sur un promontoire. Quelle idée ! Nos mollets s’en souviennent encore pour celles et ceux qui ont réussi à monter la dernière côte à vélo pour atteindre Mortain ! Mais la descente nous propulse à St-Hilaire-du-Harcouët. Camping Municipal de la Sélune. Belle averse orageuse en début de soirée qui nous oblige à un repli accéléré après une escapade à pied au bourg. Informations complémentaires : la Sélune est un fleuve côtier français qui coule dans le département de la Manche. Il prend sa source à Saint-Cyr-du-Bailleul, d’une longueur de 84.7km et d’un débit moyen de 11m3 par seconde et se jette dans la baie du Mont Saint-Michel. Difficultés du parcours : la dernière côte en voie partagée pour atteindre Mortain. Jour 11. Mardi 18 juillet.(KM : 60.89 ; DR : 4h21; MJ 13.9). Large voie verte jusqu’à Pontaubault, idéalement roulante ponctuée de maisons de garde barrière joliment restaurées et d’une campagne variée, que du bonheur pour cette fin de parcours. Ducey, nous offre la possibilité d’un ravitaillement en ce jour de marché, poulet rôti pour les uns, saucisses artisanales cuites au barbecue pour d’autres. Après Pontaubault, la D113 longe la Sélune. Nous la quittons pour tenter l’aventure et rejoindre par un chemin la pointe de la Roche Torin qui nous offre dans une tranquillité absolue en compagnie des moutons de prés-salés, une vue, le temps du pique-nique sur la baie et le Mont. Sur la rive droite du fleuve côtier, le Groin du Sud et sur les hauteurs, la ville d’Avranches, où domine la Basilique Saint-Gervais. Le but final de notre voyage en vélo se rapproche et je propose comme ultime challenge de suivre le GR22 à travers «Les Herbus». Pas de chemin, ni de piste dans une premier temps mais des sentes multiples qui nous font traverser les polders. Une large piste, quelques clôtures sur les digues et nous arrivons directement au niveau du barrage sur le Couesnon. Direction à vélo jusqu’aux abords du Mont-St-Michel, pour la photo prise par un touriste étranger, où nous posons pour marquer la fin de l’itinéraire. Camping du Mont-St-Michel à deux pas du barrage et à quelques minutes en navette du Mont. Informations complémentaires : Le Couesnon est un petit fleuve côtier long de 97.8km avec un débit moyen de 7.1m/s qui coule dans les trois départements d’Ille-et-Vilaine, de la Manche, de la Mayenne, dans les trois régions Pays de la Loire, Bretagne, Normandie. Il prend sa source près de l’étang de Vézins, sur la commune de Saint-Pierre-des-Landes en Mayenne et son embouchure se situe dans la baie du mont Saint-Michel. Il marque le frontière entre Normandie et Bretagne. Les herbus, terme local pour désigner les marais salés, appelés également prés salés et sont l’un des patrimoines les plus remarquables de la baie du Mont-Saint-Michel. La superficie exceptionnelle de ces herbus (près de 4100ha), la plus vaste du littoral français et d’Europe, la rareté des espèces et des groupements végétaux, et leur valeur biologique justifient à eux seuls la reconnaissance de la baie à l’échelle internationale. Les marais salés s’étendent sur la majeure partie du littoral de Genêts en Manche jusque Saint Benoît des Ondes en Ille-et-Vilaine. Ils constituent ainsi la véritable interface entre la terre et la mer. Difficultés du parcours : la traversée non obligatoire de la zone poldérisée.
Jour 12. Mercredi 19 juillet. Visite du Mont-Saint-Michel et de l’abbaye à pied. Journée consacrée au Mont avec visite guidée de l’Abbaye et de la Merveille. Pas trop de monde en ce début de journée. Pour sortir, nous passons par les remparts pour éviter la foule avant d’aller pique-niquer sur des rochers à l’extérieur de l’enceinte. En fin d’après-midi, les plus courageux n’hésiteront pas à enfourcher leurs vélos pour aller faire quelques courses à Pontorson, ville distante de 7 kilomètres en suivant le Couesnon canalisé. En soirée, malgré une atmosphère chargée d’humidité, nous avons pu contempler du barrage l’illumination progressive du Mont. Informations complémentaires : “Merveille de l’Occident”, le Mont Saint-Michel se dresse au coeur d’une immense baie envahie par les plus grandes marées d’Europe. C’est à la demande de l’Archange Michel, “chef des milices célestes”, qu’Aubert, évêque d’Avranches construisit et consacra une première église le 16 octobre 709. En 966, à la demande du Duc de Normandie, une communauté de bénédictins s’établit sur le rocher. L’église préromane y fut alors élevée avant l’an mil. Au XIème siècle, l’église abbatiale romane fut fondée sur un ensemble de cryptes, au niveau de la pointe du rocher et les premiers bâtiments conventuels furent accolés à son mur nord. Au XIIème siècle, les bâtiments conventuels romans furent agrandis à l’ouest et au sud. Au XIIIème siècle, une donation du roi de France Philippe Auguste à la suite de la conquête de la Normandie, permit d’entreprendre l’ensemble gothique de la Merveille : deux bâtiments de trois étages couronnés par le cloître et le réfectoire. Au XIVème et XVème siècle, la guerre de cent ans rendit nécessaire la protection de l’abbaye par un ensemble de constructions militaires qui lui permit de résister à un siège de plus de trente ans. Le choeur roman de l’église abbatiale, effondré en 1421 fut remplacé par le choeur gothique flamboyant à la fin du Moyen-Age. Ce grand foyer spirituel et intellectuel fut avec Rome et Saint-Jacques de Compostelle l’un des plus importants pèlerinages de l’Occident médiéval. Pendant près de mille ans des hommes, des femmes, des enfants sont venus, par des routes appelées “chemin de Paradis”, chercher auprès de l’Archange du jugement, peseur des âmes, l’assurance de l’éternité. Devenue prison sous la Révolution et l’Empire, l’Abbaye nécessitera d’importants travaux de restauration à partir de la fin du XIXème siècle. Elle est confiée depuis 1874 au service des monuments historiques. La célébration du millénaire monastique en 1966 a précédé l’installation d’une communauté religieuse dans l’ancien logis abbatial perpétuant la vocation première de ce lieu ; la Prière et l’Accueil. Les Frères et les Soeurs des Fraternités Monastiques de Jérusalem assurent cette présence spirituelle depuis 2001. Parallèlement au développement de l’abbaye un village s’organise dès le Moyen-Âge . Il prospère sur le flanc sud-est du rocher, à l’abri de murailles remontant pour la plupart à la guerre de Cent ans. Ce village a depuis toujours une vocation commerciale. Inscrit au “Patrimoine Mondial” par l’Unesco en 1979, ce haut lieu touristique reçoit aujourd’hui plus de 2,5 millions de visiteurs par an. Les marées : les plus grandes marées d’Europe au Mont Saint-Michel. Les marées sont dues à l’action des astres, principalement la lune et le soleil. Lorsqu’ils sont alignés avec la terre (astres en syzygie), les attractions s’ajoutent, on est en vives-eaux, cela correspond aux périodes de fortes marées ; au contraire si les astres forment un angle droit (astres en quadrature) les attractions s’atténuent, on est en mortes-eaux, cela correspond aux périodes de faibles marées. Ces phénomènes sont accentués dans la baie du Mont-Saint-Michel, le rocher se trouvant au fond de la baie, la mer en période de mortes-eaux ne l’atteint pas. Par contre lorsqu’on est en période de vives-eaux la mer atteint le Mont mais seulement 4 heures 30 minutes après le début de la montée des eaux, tous les quinze jours environ. Les marées les plus fortes ont lieu 36 à 48 heures après les pleines et nouvelles lunes. Ces indications n’ont qu’une valeur approximative et peuvent être perturbées dans une certaine mesure par les conditions atmosphériques. Au Mont-Saint-Michel ont lieu les plus grandes marées de l’Europe continentale, jusqu’à 15 mètres de différence entre basse et haute mer. Lors des grandes marées, la mer se retire à 15 kilomètres des côtes et remonte très rapidement. Jour 13. Jeudi 20 juillet. Traversée du Mont à Tombelaine à pied à travers la baie avec un guide. Programmée tout d’abord en soirée, la veille, repoussée pour des raisons météorologiques, c’est vers 10h30 que cette traversée de quelques kilomètres a pu se faire en compagnie d’Olivier, guide de la baie. Trois courageux d’Atlas, malgré un temps maussade et humide ont tenté cette mini-aventure en compagnie d’un famille Suisse avec deux adolescents et d’une autochtone. Olivier nous a fait découvrir des tas de petites choses, les différents oiseaux marins qui vivent en baie, les sables mouvants, les changements incessants du cours des fleuves, la Sélune et le Couesnon, l’histoire du Mont et de Tombelaine, les oppositions entre Français et Anglais, le rôle du barrage… Jour 14. Vendredi 21 juillet. Retour sur Clermont-Ferrand en véhicule Temps de préparation : 30 heures Kilométrage routier effectué : pour le transport retour des passagers en co-voiturage, des vélos, du matériel et des bagages 1499 km.
Séjour n°10. De la Méditerranée à l’Atlantique en vélo-rando.
Dates : du vendredi 08 au dimanche 17 juillet 2016 Animateur : Michel J. Nombre de participants : 8 dont 3 femmes et 5 hommes. Météo : beau et chaud dans l’ensemble avec température nocturne autour de 20°C et en journée température frôlant ou dépassant les 30 °C pendant les trois premiers jours. Tramontane, la seconde étape après Narbonne, orages en fin de nuit à Castelnaudary et Toulouse et un début de matinée pluvieux en J5.
Faune rencontrée : en majorité des oiseaux cigognes blanches sur le canal de la Robine, goélands argentés au départ en Méditerranée, une sterne sur le canal latéral à la Garonne, hérons cendrés à plusieurs reprises sur les différents canaux et plus rare un héron pourpre avant d’arriver à Toulouse le long du canal du Midi, aigrettes garzette, cygnes tuberculés, foulques, colverts, poules d’eau, et des oiseaux plus communs, pies, tourterelles turque, pigeons ramiers, martinets noirs, hirondelles de fenêtre et de cheminée, quelques rapaces… milans noirs, et comme mammifères ragondins et chevreuils et j’en oublie sans doute….
Itinéraire : le challenge consistait à relier la mer Méditerranée à l’océan Atlantique en utilisant au maximum des voies protégées réservées aux piétons et vélos soit environ 95% sur l’ensemble parcouru. Comme annoncé aux participants, deux journées ont été plus difficiles. La journée 2 qui nous conduisait grossièrement de Narbonne à Trèbes où le chemin de halage en très mauvais état a fait souffrir le matériel et les pilotes. La journée 7 qui nous faisait quitter le canal latéral à la Garonne pour rejoindre via Sauveterre de Guyenne, la voie verte dénommée Paul Lapébie. Cette journée vallonnée à travers les vignobles de grands crus, a éprouvé les organismes du fait de la chaleur et de la dénivelée. Nous avons suivi successivement, le canal de la Robine, puis le canal de jonction avant de rejoindre le canal du Midi jusqu’à Toulouse puis le canal latéral à la Garonne jusqu’à Fontet. Par de petites routes évitant au mieux les forts pourcentages, nous nous sommes hissés jusqu’à Sauveterre de Guyenne puis la voie verte Paul Lapébie jusqu’à l’entrée de Bordeaux. Nous avons gagné Lacanau par une ancienne voie ferrée transformée en voie verte. Pour gagner l’estuaire et la fin de notre périple, Blaye, nous avons utilisé de petites routes sans grande circulation…
Patrimoine naturel au cours de notre périple : les canaux, les marais et les anciens marais salant à proximité de Port la Nouvelle, les vignobles aussi bien en Languedoc qu’en Aquitaine, le lac de Lacanau et la lumière particulière de l’estuaire de la Gironde, le plus important d’Europe…
Patrimoine bâti au cours de notre périple : – visite de Narbonne, cathédrale Saint-Just- et-Saint- Pasteur commencée en 1272, achevée en 1340 (la hauteur sous voûtes (41 m) en fait la quatrième une des plus hautes de France, après Beauvais à 48 m, Amiens et Metz à 42 m)
– palais des archevêques – un morceau de la voie Domitienne (Via Domitia) conservée dans son « jus », – pont canal de Répudre à proximité du village de Paraza. Il s’agit du 1 er pont canal construit en France, le deuxième du monde. C’est le seul construit par Riquet, les autres ayant été bâtis plus tard, la plupart par Vauban. Commencé en 1676, 400 personnes y ont travaillé. – écluse de l’aiguille, étonnantes sculptures – visite libre de l’ ensemble architectural médiéval de la Cité de Carcassonne – seuil de Naurouze, site dédié à la mémoire de Paul Riquet, ligne de partage des eaux – l’ascenseur à bateaux établi sur le canal latéral à la Garonne appelé la pente d’eau de Montech – Moissac porche roman – le pont canal d’Agen (539 mètres), deuxième pont-canal de France par la longueur après celui de Briare (662 mètres) – Sauveterre de Guyenne, sa place centrale à arcades et ses quatre portes d’enceinte – visite de la ville de Bordeaux en vélo – basilique Saint Michel, style gothique flamboyant et sa flèche – la grosse cloche – cathédrale Saint André de Bordeaux consacrée en 1096 par Urbain II, reconstruite dans le style gothique du XII ème au XVI ème siècle – la tour Pey Berlau (nom de l’archevêque, clocher séparé de la cathédrale St André) – place de la Bourse, le grand théâtre, l’abbatiale Sainte Croix de Bordeaux – le miroir d’eau et les quais etc.. – la citadelle de Vauban à Blaye
Classement : facile ( 1.5 jours de transport, 9 jours de déplacement en vélo) Kilométrage parcouru : 674.89 soit 74.98 moyenne par jour distance la plus longue 95.79 km et la plus courte 24.12 km. Un ajustement à la baisse a été effectué tenant compte d’une erreur de 4% estimée sur le compteur vélo. Le petit trajet pour la visite de Narbonne, vélo non chargé n’a pas été comptabilisé. Durée de roulage totale : 37h57, sur la journée, maximum, 6h20, minimum, 1h33. Moyennes journalières, J1, 15.46km/h, J2, 13.54km/h, J3, 13.73km/h, J4, 15.55km/h, J5, 15.84km/h, J6, 15.94km/h, J7, 15.84km/h, J8, 16.32 km/h, J9, 16.8 km/h. Ces données ont été fournies par le compteur vélo. Conditions de roulage : bonnes dans l’ensemble sur les voies vertes et les petites routes. Sauf pour les journées 2 et 3 compte tenu de l’état médiocre du chemin de halage. Hébergement : en camping avec quelque fois piscine dans le camping ou à proximité ce qui a permis à plusieurs reprises de se décontracter les muscles. Bon accueil dans l’ensemble aux voyageurs en vélo
Nourriture : ravitaillement sans problème sur l’ensemble du parcours (une voire deux fois par jour)
Transport : à l’aide d’un véhicule Peugeot de 9 places mis à disposition par le club Arverne de plongée. Les vélos et bagages ont été transportés à l’aide de la remorque de l’association aménagée. Un grand merci à Alain L. pour le trajet Clermont-Ferrand, Port la Nouvelle et pour le trajet retour, Blaye, Clermont Ferrand Equipement : Vélo (personnel) VTT équipés de porte-bagages et sacoches ou tirant des remorques Bob (2 Yak et 1 Ibex). Les deux remorques Bob (Yak et Ibex) de l’association ont été utilisées et une remorque Bob (Yak) louée. Une paire de sacoches de marque Vaude a été mise à disposition. Nous avions pour dormir le nouveau tipi Bergans.
Découpage du séjour : J1 transport Clermont Fd – Port la Nouvelle. En soirée découverte du patrimoine de Narbonne. J2 Canal de la Robine/ canal de jonction et canal du Midi Sallèdes. Ecluse du Gailhousty donnant sur l’Aude. Ecluse de Moussoulens. Canal de jonction à Sallédes,Venterac en Minervois. Le pont canal de Répudre, Argens Minervois Puichéric, écluse de l’aiguille, Trèbes
J3 Pause visite libre de la cité de Carcassonne. Castelnaudary
J4 Seuil de Naurouze, ligne de partage des eaux, port Lauragais, Toulouse. La visite de Toulouse en vélo en soirée a été annulée compte tenu des conditions météorologiques.
J5 St Jory, Grisolles, la pente d’eau de Montech. Castelsarrasin. Pont canal sur le Tarn juste avant Moissac, Moissac, Valence d’Agen J6 Le canal de Golfech, Pont canal d’Agen, Buzet sur Baise, Lagruere (on rejoint la Garonne, à droite) J7 Fourques sur Garonne. Meilhan sur Garonne (jonction avec la Garonne, à droite). Fontet, on quitte, le canal latéral à la Garonne et on se dirige plein Nord en suivant la rive gauche de la Garonne jusqu’à La Réole. Sauveterre de Guyenne, piste cyclable Paul Lapébie. Créon J8 Sadirac, Latresne, fin de la piste cyclable, traversée de la Garonne par le pont St Jean. Visite de la ville de Bordeaux en vélo. Salaunes, Saumos, Lacanau village, Lacanau lac J9 Aller retour à la mer (baignade), Lacanau village, Saunos, Ste Hélène, Salaunes, St Raphaël, Pimbalin, Lamarque, bac, Blaye J10, trajet retour sur Clermont- Ferrand
Remarques : beaucoup de crevaisons au cours de ce périple. Dès le premier jour, une crevaison sur le pneu arrière du vélo à Karim, de nouveau sur le même pneu le jour suivant puis sur le pneu avant. Après analyse, le fond de jante a été mis en cause…un bon bout de sparadrap sur l’intérieur des jantes et plus de crevaisons…..ni à l’avant, ni à l’arrière ! Même avec du matériel neuf, on n’est pas à l’abri d’un problème ! Mais le meilleur était à venir, à la fin de la piste cyclable Paul Lapébie, un acte mal intentionné d’un spectateur sans doute de la grande boucle, enfin un amoureux de la petite reine qui avait eu la courtoisie de semer une poignée de clous de tapissier qui ont la particularité de se positionner pointe vers le haut (faîtes l’essai, c’est gagné d’avance ). Résultat un record, 16 crevaisons sauf pour Béatrice qui est la seule n’ayant pas eu de clous dans les pneus. Mady ayant des chambres avec produit colmatant est repartie sans réparer et moi-même, je me suis contenté d’enlever les trois clous, car les pneus Schwalbe Marathon Tour ont bien résisté à l’agression (comme annoncé par le constructeur). A peine repartis, nous devions à nouveau nous arrêter pour une crevaison non décelée sur un pneu de remorque…
Temps de préparation : 30 heures Kilométrage routier effectué : pour le transport des passagers en co-voiturage, des vélos, du matériel et des bagages 1866 km.
Séjour n°10. La façade atlantique en vélo-rando « De l’estuaire de la Gironde à la Bidassoa »
Date : du samedi 11 au dimanche 19 juillet 2015 Animateur : Michel J. Nombre de participants : 8 dont 3 femmes et 5 hommes. Météo: beau et chaud dans l’ensemble avec température nocturne autour de 20°C et en journée température frôlant ou dépassant les 30 °C sur l’ensemble du séjour avec une pointe de chaleur sur le Pays Basque. Un orage la dernière nuit sous tentes à Tarnos. La dernière matinée pendant quelques heures sous une bruine pour marquer notre arrivée dans le département des Pyrénées Atlantiques.
Faune rencontrée : en majorité des oiseaux à l’exception de la jeune biche rencontrée broutant dans un coupe-feu à proximité d’Hourtin Sainte Hélène, cigognes blanches, mouettes rieuses, goélands brun et argentés, sternes, tadorne de belon, cormorans d’atlantique, hérons cendrés et blancs (appelés aussi grandes aigrettes), cygnes tuberculés, foulques, colverts, aigrettes, et des oiseaux plus communs, pies, tourterelles turque, pigeons ramiers, martinets noirs, hirondelles de fenêtre et de cheminée, quelques rapaces… milans noirs et royaux, et j’en oublie sans doute… et quelques lapins de garenne !
Itinéraire : la deuxième étape de la Vélodyssée marque la fin de cette itinéraire atlantique, la première s’étant déroulée en 2013 de l’estuaire de la Loire à l’estuaire de la Gironde. Plutôt que de suivre l’itinéraire officiel, un peu monotone à travers les forêts de pins, j’ai fait le choix de zigzaguer pour aller à la rencontre d’éléments majeurs naturels ou bâtis par l’homme, pouvant présenter un intérêt. Nous avons côtoyé à maintes reprises la « voie des Anglais », la cinquième route du chemin de Saint -Jacques de Compostelle.
Patrimoine naturel au cours de notre périple : la pointe de Grave, les mattes (marais), les différents lacs d’Hourtin et Carcans, Lacanau, la baie d’Arcachon, le Cap Ferret, le banc d’Arguin, la dune du Pilat à l’altitude variant constamment (110m actuellement), le contournement par un chemin du parc ornithologique du Teich à travers le delta de la Leyre, les étangs (petits et grands) de Cazaux et de Sanguinet, de Biscarosse et de Parentis, d’Aureilhan, les courants de Sainte Eulalie, de Mimizan, d’Huchet, l’immense forêt de pins (à l’initiative de Napoléon III pour protéger de l’avancée du sable et assainir les zones humides afin de rendre possible les cultures), les différents points de vue sur la côte d’Argent, les plages de sable, les rochers de Biarritz, la baie de Saint-Jean-de-Luz, la corniche basque et « sa pile d’assiettes » strates rocheuses, les fameuses plaques de flysch ; la baie du figuier dans lequel se jette la Bidassoa, frontière naturelle entre la France et l’Espagne.
Patrimoine bâti au cours de notre périple: – le phare de Cordouan « le roi des phares » construit sous le règne de Louis XIV. – à Soulac, la basilique Notre-Dame-de-la-fin-des-terres, église bénédictine de style roman poitevin sauvée des sables qui l’avaient engloutie au XVIII ème siècle, les 500 villas classées néocoloniales de la fin du XIX siècle.
Sur la Gironde. – la digue de défense des « mattes » qui s’étend du Verdon à Port-de-Goulée. – les différents ports, Talais, Saint-Vivien, Richard, de-By, Saint-Christoly-Médoc – le phare Richard, bâti au XIXème siècle pour remplacer un grand arbre qui faisait fonction d’amer. – les cabanes à carrelet
Sur le bassin d’Arcachon – le phare du Cap Ferret d’une hauteur de 52 mètres – le quartier des pêcheurs de la villa-Algérienne. Détruite en 1966 pour faire place à des constructions modernes, cette villa de style mauresque fût construite en 1865, 1866 entourée de jardins et d’une chapelle à l’initiative de Leon Losca en souvenir des années passées en Algérie. – les différents ports ostréicoles dont celui de Larros. – l’architecture variée des maisons anciennes d’Arcachon et le front de mer – les pinasses, bateaux emblématiques du bassin – au Moulleau, Notre-Dame-des-Passes
– avant et après Gastes, les captages pétrolifères, la cabane de pépé et l’histoire du gemmage – à Mimizan, le Clocher-porche, vestige d’une ancienne église prieurale puis paroissiale, classé en 2000 par l’Unesco au patrimoine mondial au titre des chemins de Saint Jacques-de-Compostelle en France. – les stations balnéaires de Seignosse, Hossegor, faisant parti des spots de surf les plus célèbres d’Europe. – à Capbreton, l’estacade de bois protégeant le port des tempêtes datant de Napoléon III qui conduit au « Gouf », le grand canyon sous-marin qui s’ouvre à la sortie de l’estuaire de Capbreton.
– à Biarritz, le phare, l’hôtel du Palais, le port de pêcheurs, le rocher de la Vierge. – à Bidart, la chapelle Sainte Madeleine dédiée aux marins construite en bois en 1820, détruite par un ouragan, elle fut rebâtie en dur en 1917. Souvenir du dernier pique-nique avec vue imprenable du haut de cette falaise sur l’océan et la nuée de surfeurs qui attendaient « la vague ». – à Saint-Jean-de-Luz, la Maison de Louis XIV, le jeune roi a passé 40 jours en mai et juin 1660, lors de son mariage avec Marie-Thérèse d’Autriche, la fille du roi d’Espagne ; la galerie en front de mer (et ses glaciers !).
– à Socoa, l’entrée de la Baie, encadrée par les phares de la Pointe de Sainte-Barbe et de Socoa avec son fort, construit sous louis XIII et remanié par Vauban. – domaine d’Abbadia avec son château d’architecture néo-gothique, inspiré des modèles de châteaux-forts du Moyen-âge et son jardin. Lieu enchanteur, dressé sur les falaises abruptes d’Hendaye au milieu d’une lande, construit entre 1864 et 1884 par Viollet-Le-Duc pour Antoine d’Abbadie, ethnologue, géographe, homme de science…né en 1810 à Dublin d’une mère irlandaise et d’un père basque – le casino d’inspiration mauresque à Hendaye, point de départ du GR10 et de la Haute Route Pyrénéenne !!!!!
Classement: facile ( 1.5 jours de transport, 8 jours de déplacement en vélo) Kilométrage parcouru : 577.01 soit 72.126 moyenne par jour distance la plus longue 88.93 km et la plus courte 48 km. Durée de roulage totale : 36h15, sur la journée, maximum, 5h45, minimum, 3h00. Moyennes journalières, J1, 15km/h, J2, 16.3km/h, J3, 16km/h, J4, 16km/h, J5, 15.4km/h, J6, 16.4km/h, J7, 18.2km/h, J8, 13.3 km/h. Ces données ont été fournies par une montre GPS garmin. Les dénivelées positives et négatives ont été calculées à partir du logiciel openrunner. J1 +86, -86, J2 +144, -137, J3+206,-213, J4 +356,-356, J5, +377, -358, J6, +280,-298, J7 +392, – 381, J8 +526,-559 Conditions de roulage : bonne dans l’ensemble sur les voies vertes et les petites routes. Quelques passages où les racines soulèvent le goudron demandant un peu plus d’attention.
Hébergement : en camping de qualités différentes, un bon accueil général, de beaux emplacements parfois, médiocre au camping trois étoiles de Maguide. Un hébergement avec trois chambres en 1/2 pension à Ciboure au club Léo Lagrange. Nourriture : ravitaillement sans problème sur l’ensemble du parcours (une voire deux fois par jour)
Transport : à l’aide d’un véhicule Peugeot de 9 places mis à disposition par le club Arverne de plongée. Les vélos et bagages étant transportés à l’aide de la remorque de l’association aménagée. Un grand merci aux deux conducteurs, Georges pour le trajet Clermont-Ferrand à Royan et Alain pour le trajet retour (Hendaye Clermont Ferrand).
Equipement : Vélo (personnel) VTT équipés de porte-bagages et sacoches ou tirant des remorques Bob (2 Yak). La remorque Bob (Yak) de l’association a été utilisée et une remorque Bob (Yak) louée. Deux paires de sacoches de marque Vaude récemment achetées ont été mises à disposition. Nous avions pour dormir le grand tipi, Sophie et Jean Pierre préférant l’intimité de leur tente personnelle.
Découpage du séjour
J1 transport Clermont Ferrand, Royan, bac, pointe de Grave, Soulac-sur-Mer, Pointe de la Négade, Port-du-Talais, Saint-Vivien-de-Médoc.
J8 Bayonne par les rives de l’Adour, Biarritz, Bidart, Guéthary, Saint-Jean-de-Luz, Ciboure, Hendaye. Transport à Ciboure.
J9 transport Ciboure, Clermont-Ferrand
Accident : néant Remarques: pas de crevaisons, ni d’incidents mécaniques. Les participants possédaient la licence IMPN. Temps de préparation : 30 heures sans compter le travail lié à l’adaptation de la remorque de l’association pour le transport des vélos. Kilométrage routier effectué : pour le transport des passagers en co-voiturage, des vélos, du matériel et des bagages 2385km.
Séjour n°5. La Vallée du Cher en vélo -rando : « boucle entre forêts, canal et pâturages »
Date : du jeudi 14 au dimanche 17 mai 2015
Animateur : Fred Nombre de participants : 9 (4 femmes et 5 hommes)
Météo: alternance d’éclaircies et de ciels nuageux – une belle averse en arrivant au camp le premier soir, et une bruine le dernier soir à la tombée de la nuit. Vent peu marqué excepté en soirée le deuxième jour – températures fraîches pour la saison.
Faune rencontrée : chevreuils, biches, faisans pour quelques animaux « emblématiques » du Berry & Bourbonnais en secteur Tronçais. De nombreux oiseaux, surtout à l’approche des zones en eau (notamment hérons & canards).
A voir le long du périple : Les notes de parcours que j’avais pu prendre avant le séjour, et qui ont été distillées au fil des étapes… Celles-ci complètent les informations que j’avais « en tête », notamment à partir de Vallon-en-Suly et jusqu’à Montluçon : originaire de ce « coin », j’avais sur ce tronçon moins besoin d’avoir quelques notes…
Classement: facile Kilométrage parcouru d’environ 250 km en 4 jours (étapes de 60 à 70km) pour des dénivelés positifs journaliers inférieurs à 750m. Itinéraire sur de petites routes, de larges chemins (et quelques portions de sentiers ou presque de hors-sentier, certaines sentes n’étant plus entretenus).
Hébergement : sous tentes (grand & petit tipi de l’association ainsi qu’un « dôme »), en campings (Saint-Bonnet de Tronçais, Châteauneuf-sur-Cher, Saint-Amand-Montrond). Les trois campings que nous avons fait sont vraiment à conseiller : un accueil très chaleureux, une situation calme (à proximité immédiate d’un étang, du Cher ou du canal du duc de Berry) et idéale pour le ravitaillement ou une balade du soir, des tarifs tout à fait accessibles… A Néris-les-Bains, où nous avons garer les véhicules, le camping municipal, à côté de l’ancienne gare dont l’architecture extraordinaire interpelle, semble aussi être une étape très agréable (nous n’avons pas eu besoin d’y passer la nuit).
Camping « Champ fossé » de Saint-Bonnet de Tronçais : 04 70 06 11 30 Camping « L’île » de Châteauneuf sur Cher : 02 48 60 46 81 Camping « La Roche » de Saint-Amand-Montrond : 02 48 96 09 36 Camping ‘Le lac » de Néris-les-Bains : 04 70 03 24 70
D’autres campings / municipalités nous avaient initialement confirmé la possibilité de nous recevoir ; après de nombreuses péripéties, certains nous ont indiqué, parfois à quelques jours du séjour, de l’impossibilité de nous y arrêter… Décevante d’un point de vue touristique, cette « attitude » ne nous aura pas pénalisé pour autant, les étapes réalisées étant bien celles que je conseille aujourd’hui à toute personne souhaitant refaire tout ou partie de l’itinéraire de ce séjour proposé par Atlas Aventure.
Nourriture : apportée par les participants, mais aussi achetée en cours de route dans de petits commerces : ils sont nombreux sur le parcours, et notamment à Néris-les-Bains, Louroux-Hodement, Saint-Bonnet de Tronçais, Ainay-le-Vieil, Charenton-sur-Cher, Billy, Châteauneuf-sur-cher, Lignières, Le Châtelet, Saint-Amand-Montrond, Vallon-en-Sully, Montluçon. A l’honneur, les produits de pays : pâté au pommes de terre et pompes aux grattons !
Transport routier: à l’aide des véhicules (165km aller-retour depuis Clermont-Ferrand) de Karim, Nicole & Fred, et en utilisant la remorque de l’association à laquelle une « cage » métallique permettant l’accrochage de nombreux vélos, a été ajoutée.
Équipement : vélos avec sacoches / remorques dont certaines mises à disposition par l’association Atlas Aventure, permettant le portage de tout le matériel nécessaire à l’itinérance en vélo. Le hors-série « voyager à vélo » du magazine Carnets d’Aventures qui est arrivé dans les boîtes la veille du départ précise très justement ce qui peut être emmené sur cette activité. Ces séjours sont aussi l’occasion d’échanger entre pratiquant réguliers et néophytes, chacun s’enrichissant de l’expérience de l’autre, rigolant de certaines anecdotes… Personnellement, j’adore mon siège pliant : 400 grammes qui permettent, à chaque pause, de prolonger la position assise dont on ne manque pas lors de cette activité !
Découpage du séjour
J1 transport de Clermont Ferrand à Néris-les-Bains puis itinéraire vélo jusqu’à Saint-Bonnet de Tronçais (identifiant parcours 4765521 sur openrunner / visible pour tous les publics). Il s’agit d’un parcours très roulant, un peu « montagnes russes » (la journée avec le plus de dénivelé positif, mais où les descentes permettent de respirer…), du fait de son orientation globalement sud-nord en parallèle du Cher. Ce qui oblige à passer de nombreux vallons où s’écoulent quelques affluents de cette belle rivière (comme la Marmande, le Lamaron etc.)
J2 de Saint-Bonnet à Châteauneuf-sur-Cher (identifiant parcours 4765596 sur openrunner / visible pour tous les publics). Durant cette journée, on longe pour la première fois le canal du duc de Berry, vers Charenton-sur-Cher. Quelques belles montées au programme, mais qui offrent avant tout de jolis points de vue sur le Berry.
J3 de Châteauneuf-sur-Cher à Saint-Amand-Montrond (identifiant parcours 4765786 sur openrunner / visible pour tous les publics). C’est presque une grande boucle qui est proposée pour ce troisième jour. Alternance de bois & de petits champs (le bocage ayant été assez préservé sur cette partie Sud du Berry), patrimoine architectural très présent…
J4 de Saint-Amand-Montrond à Néris-les-Bains (identifiant parcours 4765829 sur openrunner / visible pour tous les publics) : le jour du retour ! Une grande partie de la journée est consacrée à longer le canal du duc de Berry. Si les seules péniches qu’il sera possible de voir (et qui ne ne sont plus utilisées commercialement pour le transport de marchandises) sont peu nombreuses, les ouvrages d’art, qui sont d’autres marqueurs de cette ancienne voie navigable déclassée il y a 60 ans, sont légion (écluses, quais de déchargement, pont-levis, pont-canal comme celui de la Tranchasse ou de Vaux etc.).
Assurance :tous les participants avaient souscrits à l’assurance IMPN couvrant l’activité.
Observations: un parcours apprécié de tous pour sa diversité au fil des kilomètres, un territoire adapté à la découverte en vélorando, et de belles surprises. Comme le château de Meillant, dont l’architecture fait écho à ceux situés le long de la Loire (et que nous avons par exemple pu observer 15 jours plus tôt en canoë). Ou encore le splendide et passionnant (aussi grâce à son animatrice qui nous a accordé de son temps et a partagé avec le plus grand enthousiasme ses connaissances) musée du canal du duc de Berry situé à Magnette : tarif modeste, éléments d’exposition judicieusement choisis, une pause des plus appréciables au bord de l’ancienne voie navigable ! Deux sites qui ont compris que tourisme résonne aussi avec adaptabilité : nos arrêts en fin de matinée (visite + pique-nique sur les sites) ont permis de profiter pleinement des charmes des lieux. De nombreux autres sites proposent des visites, et parfois au détour d’un chemin, certains arrêts alors in-envisagés semblent s’imposer : un prieuré par ci, une ancienne école par là. Rien que la voie verte réalisée le long du canal vaut à elle seule le détour, permettant très aisément de découvrir le territoire… Château de Meillant : 02 48 63 32 05 Musée de Magnette : 04 70 06 63 72
C’est un parcours facile et motivant pour découvrir l’activité vélorando au sein d’Atlas Aventure, mais aussi à titre individuel. A cette période de l’année (printemps), la végétation est par endroits exubérante, la faune parfois bruyante, le côté « sauvage » est au rendez-vous ; mais à l’automne, du côté de Tronçais dont la forêt est alors marquée par le brame du cerf, cela doit aussi valoir le détour ! Pour les auvergnats, l’aventure est souvent à deux pas de chez nous, et pour notre réputation de « radin », cette activité, très peu coûteuse, est parfaite ! Les possibilités d’adaptation en cours de route sont nombreuses. L’accès aux transports en commun (trains) notamment à Saint-Amand-Montrond et Montluçon permettent d’ailleurs d’envisager des séjours sur ce territoire utilisant intégralement ce type de mode de locomotion pour s’approcher des points de départ / arrivée des étapes vélo…
Temps de travail : 8 heures en prenant en compte la préparation, les contacts téléphoniques et divers mails etc.
En amont : ce séjour a donné lieu a de nombreuses sorties (« entraînements ») depuis le mois de mars 2015 en soirée, à la demi-journée, à la journée, autour de l’agglomération Clermontoise, où le kilométrage a été progressivement augmenté, et pendant lequel l’apprentissage du déplacement en groupe a toujours été un leitmotiv.
Merci à Michel pour son soutien lors de la préparation de ce séjour.
Séjour n° 11 La façade atlantique à vélorando. Date du vendredi 19 au dimanche 28 juillet 2013. Animateur : Michel J. Nombre de participants : 11 animateur compris dont 6 femmes et 5 hommes. Météo: beau et chaud dans l’ensemble avec température nocturne autour de 20°C et en journée température frôlant ou dépassant les 30 °C à plusieurs reprises. Quelques pluies orageuses sur la fin du séjour de nuit. A noter le bel orage de Royan en nocturne ! Faune rencontrée : en majorité des oiseaux, cigognes blanches, mouettes rieuses, goélands brun et argentés, sternes, tadorne de belons, vanneaux huppés, cormorans d’atlantique, huîtriers pie, hérons cendrés, cygnes tuberculés et noirs, poules d’eau et foulques, avocettes, échasses blanches, tadornes de belon, colverts, aigrettes, grèbes huppées et des oiseaux plus communs, pies, tourterelles turque, pigeons ramiers, martinets noirs, hirondelles de fenêtre et de cheminée, quelques rapaces…buses, milans noirs, faucons et j’en oublie sans doute….quelques écureuils téméraires, un lièvre… Patrimoine au cours de notre périple : le parc éoliens de Bouin, les entreprises ostréicultrices, les marais salants, la jetée Jacobsen, la plage des Dames à Noirmoutier, la forêt domaniale des Pays de Monts, la Corniche Vendéenne, la forêt domaniale d’Olonne, la tour Arundel, la Corniche de Cayola, le phare du Grouin, le golfe des Pictons polderisé, le Marais Poitevin, le pont-aqueduc de Maillé, l’abbaye de Maillezais, les nombreux canaux et le jeu des écluses tout au long de notre voyage, le port des Tours à la Rochelle, les bâtiments de l’ancienne Corderie Royale, le pont transbordeur à Rochefort, la dune de l’Aquitaine, la côte sauvage entre Ronce les bains et Royan, la forêt domaniale de la Coubre, le phare de la Coubre, le phare de Cordouan. Temps forts : passage du Gois pour rejoindre Noirmoutier à la nuit tombante, visite de l’abbaye de Maillezais, visite du chantier de l’Hermione, passage du transbordeur, repas d’arrivée. Classement : facile ( 3 jours de transport, 7 jours de déplacement à vélo). Kilométrage parcouru : 519 soit 74 par jour. Distance la plus longue 104 km et la plus courte 48 km. Durée de roulage maximum, 5h10 ; minimum, 3h50. Conditions de roulage : bonne sur le stabilisé et l’asphalte sur les voies vertes et les petites routes. Quelques passages herbeux un peu plus difficiles. Hébergement: en camping de qualités différentes à l’intérieur et sur les côtes. Mention aux campings de l’intérieur et certains campings municipaux à proximité de la mer. Nourriture : ravitaillement sans problème sur l’ensemble du parcours (une voire deux fois par jour). Transport: à l’aide des véhicules de Gilles Bonnard et Michel Julien en ce qui concerne les passagers et une partie des bagages. Le véhicule d’Alain Longuet pour le transport des vélos, remorques et bagages. La récupération des véhicules stationnés à Machecoul a été réalisée grâce à la gentillesse et la disponibilité de Jean Claude en vacances à la Palmyre qui s’est porté volontaire pour nous assister. Equipement : Vélo VTT et VTC équipés de porte-bagages et sacoches ou tirant des remorques Bob (2 Yak et 1 Ibex). Les deux remorques de l’association ont été utilisées et une remorque Bob (Yak) louée. Kilométrage routier effectué : pour le transport des passagers en co-voiturage et du matériel et la récupération des véhicules 4301 km. Découpage du séjour. Jour 1. Vendredi 19 juillet. Transport Clermont Ferrand, Machecoul. Jour 2. Machecoul, parc éolien, passage du Gois, Noirmoutier. Jour 3. Visite de la partie Nord Ouest de l’île sans chargement puis Brétignolles sur mer. Jour 4. La Tranche sur Mer. Jour 5. Marans. Jour 6. Visite de Maillezais (sans chargement) puis retour à Marans par la Venise Verte. Jour 7. Rochefort, fin d’après-midi consacré à la visite du chantier de l’Hermione. Jour 8. Passage de la Charente par le transbordeur et arrivée à Royan. Jour 9. Baignade à Royan pour certaines et certains…….. et récupération des véhicules pour les conducteurs. Jour 10.Transport Royan Clermont Ferrand.
Date : Du samedi 30 juin au mercredi 11 juillet 2012 Animateur : Michel J. Nombre de participants : 10 dont 5 femmes et 5 hommes Météo: couvert avec quelques rayons de soleil et des averses régulières souvent de courte durée. Température douce dans l’ensemble. Classement Atlas : facile ( 2 jours de transport, 8 jours de déplacement en vélo, 2 jours consacrés à la visite de Rennes et St Malo) Kilométrage parcouru : 632 soit 79 par jour distance la plus longue 103 km et la plus courte 55 km, moyenne du déplacement 16.41. Durée de roulage maximum, 6h14 ; minimum, 3h26
Equipement : Vélo VTT et VTC équipés de porte-bagages et sacoches ou tirant des remorques Bob (3 Yak et 1 Ibex). Les deux remorques de l’association ont été utilisées. Conditions de roulage : bonne sur le stabilisé et l’asphalte sur les voies vertes, revêtements moins bons sur les petites routes. Hébergement : en camping de qualités différentes avec possibilités de baignade (piscines, plan d’eau et plages en bord de mer) à l’intérieur et sur les côtes. Nous avions à disposition le grand tipi et deux tentes North Face de modèle West Wind qui ont permis d’être à l’aise pour 10 personnes. Nourriture : ravitaillement sans problème sur l’ensemble du parcours (une fois par jour)
Patrimoine au cours de notre périple : Rennes : cathédrale St Pierre, porte Mordelaise, le Parlement de Bretagne (ci-dessous), les maisons à colombage de la place St Michel, le jardin du Thabor
Léhon : l’abbatiale et ses gisants du XIV siècle
Dinan : le port, la rue de Jerzual (ci-dessous), les remparts, les rues médiévales, les maisons à pans de bois, la tour de l’horloge, la basilique St sauveur renfermant le cœur de Du Guesclin
Dinard : ses villas du XIX siècle, le bord de mer,
St Malo : les remparts de la cité corsaire, le port et les grands voiliers
Pleslin : alignement mégalithique
St Méen le Grand : l’église abbatiale
la forêt de Brocéliande
Tréhorentec : la chapelle du Graal avec son cerf blanc, l’arbre d’Or (ci-dessous), l’étang au Duc (le conservatoire des hortensias
landes de Lanvaux
Questembert : les plus vieilles halles en bois de Bretagne, restaurée en 1675
Guérande : rues médiévales, porte St Michel et remparts
la grande Brière,
le Croisic : son port
la Baule :ses plages
Bouin : le Marais Breton
Découpage du séjour
J1 transport Clermont Ferrand, St Philbert de Grand lieu, Rennes
J2 Visite de la ville de Rennes à pied
J3 Rennes, Tintiniac en suivant le canal d’Ille et Rance
J4 Tintiniac, Léhon, Cale de Taden, Dinan, Dinard
J5 déplacement à pied par l’intérieur de Dinard pour gagner le bateau bus pour la visite de St Malo, retour au camping en suivant le GR longeant la côte.
J6 Dinard, Pleslin, St Méen le Grand en longeant le canal d’Ile et Rance jusqu’à l’écluse du Mottay, puis 5,3 km par une petite route et une voie verte (ancienne voie ferrée) jusqu’aux abords de Médreac, petite route jusqu’à St Méen le Grand.
J7 St Méen le Grand, la forêt de Brocéliande par de petites routes, Tréhorenteuc, Néant sur Yvel, Etang au Duc
J8 Etang au Duc, Questembert par la plus belle voie verte de Bretagne (ancienne voie ferrée) à travers la lande de Lanvaux, barrage d’Arzal, Pénestin par de petites routes.
J9 Pénestin, Piriac sur Mer, Guérande, Sandun
J10 Sandun, La Baule, Le Croisic, La Baule, St Nazaire, le Pont, St Brévin les Pins.
J11 St Brévin les Pins, St Michel Chef Chef, la Plaine sur Mer, Pornic, les Moutiers en Retz, Bouin, Paulx, St Philbert de Grand Lieu.
J12 Retour sur Clermont Fd.
Faune rencontrée : de nombreux oiseaux d’eau marins et d’eau douce sur les plans d’eau intérieursTransport : à l’aide des véhicules de Jean Pierre C., Gilles B.et Michel J. La remorque de l’association a été utilisée, tirée par le véhicule de Jean Pierre (bagages personnels, remorques des vélos). Le véhicule de Gilles a été déposé au cours du voyage aller au point d’arrivée de la randonnée vélo et nous servi à récupérer le dernier jour les véhicules stationnés à Rennes. Nous avons emprunté la remorque pour transporter les vélos (10 vélos) comme l’année précédente.
En conclusion : malgré quelques incidents mécaniques (crevaisons sur les roues des remorques vélo et des vélos sur un vélo, casse sur un porte bagage, rayons cassés), le groupe a été très soudé et l’ambiance bonne sur tout le parcours même dans le temps maussade et sous les averses (bien sur une petite baisse de moral pour certains en arrivant à l’embouchure de la Vilaine avec un vent de face assez fort et une pluie typiquement bretonne qui tombait à l’horizontale).
Enfin un grand merci aux bricoleurs de tout ordre Gilles pour sa patience, Alain pour le fil de fer miracle et Jean Pierre, la plupart du temps en position de serre file qui ramenait au bercail les brebis quelque peu en arrière !!!! A bientôt, à pied ou à vélo sur les chemins…
Le 02 07 2011 à 6h15… Alors que les Pros s’apprêtent à s’élancer pour la traditionnelle Grande Boucle, en ce samedi, nos 15 amis rejoignent en véhicule la petite cité de Kembs (68) point de départ d’une belle traversée les menant à Saint Brévin au bord de l’Atlantique ceci deux semaines plus tard et après 1100 km de pédalage.
Dans les grandes lignes, voici l’itinéraire initialement prévu : Khems, à proximité du grand canal du Rhin, direction l’Allemagne (franchissement de la frontière puis demi-tour), Rheinpark, Mulhouse, Montbéliard (Joncherey), Baume les Dames, Fraisans, Pagny, Beaune (visite des Hospices), Paray le Monial, Digoin, Decize, Gannay sur Loire, La Charité sur Loire, Gien, Orléans, Beaugency, Chaumont sur Loire, Amboise, Saumur… vers Nantes (Saint Brévin)
Idéalement placée en saison estivale, cette aventure pour laquelle les participants se sont entrainés et ont soigné la préparation, est inédite à Atlas ; mais pour certains, elle fait suite à plusieurs autres séjours du même type les années précédentes: Camargue, canal du midi etc… Ne s’éloignant que peu des « canaux » de communication, il se pourrait bien qu’au fil des jours, on puisse avoir des nouvelles du groupe sur cet espace consacré… En attendant voici les images du départ…
Allez ! Passez moi les grosses… sacoches ! 6h30, humour et bonne humeur sont déjà au rendez-vous.
L’équipe sur le départ (presque au complet), à Clermont !
Et l’équipe (au complet cette fois) au départ dans Rheinpark à Basel (Allemagne), après avoir symboliquement traversé le pont des trois nations.
Bonne route Atlas et à bientôt de vos nouvelles…
Les news au fil des jours…
04/07/2011 à 18h14 Message de Michel Partis de la passerelle des 3 nations (Allemagne, Suisse et France) voici nos 1ères impressions. Nous roulons à bonne allure et le groupe est en bonne forme physique. Seule Béatrice a un genou un peu douloureux. Les paysages sont très changeants passant de villes industrielles comme Mulhouse ou Montbéliard à de jolis villages Francs-Comtois avec leurs clochers si typiques. Nous sommes à Fressan dans le Jura en ayant longé le toujours fougueux Doubs qui manque d’eau cette année. La météo est excellente, tout va bien et vous disons à bientôt.
08/07/2011à 17h30 Message de Michel Nous sommes à Decize dans la Nièvre… Un fait marquant depuis notre dernier contact : Béatrice à Nuit Saint Georges a du renoncer à continuer l’aventure… et ceci à cause de tendinites aux 2 genoux. Nous l’avons laissé à la gare… Avons effectué une somptueuse traversée du vignoble bourguignon par petites routes et villages aux noms évocateurs : (Volnay, Meursault, Pommard…)
L’étape à Beaune et la visite des Hospices de Beaune a été très appréciée du groupe. Hier, nous avons roulé une partie de la journée sous des pluies orageuses… Malgré tout apparait un peu de fatigue générale les deux dernières étapes de 112 et 95 km ayant marqué les organismes. Demain samedi, 3 équipières vont nous quitter, leur aventure s’arrêtant là…
11/07/2011 Message de Catherine, Christiane, Isabelle et Nicole Canaux fleuris, effluves des grands crus de bourgogne, Paray Le Monial et en apothéose l’écluse de Guétin au bec d’allier. Merci à Jacques pour nous avoir ramené à la maison après 655 km parcourus sur nos belles routes de France. Bonne chance au reste de l’équipe qui poursuit l’aventure jusqu’à l’Atlantique. A bientôt, Les 4 équipières…
12/07/2011 à 18h30 Message de Michel Aujourd’hui, pique-nique face au château de Chambord ! Ce soir, nous sommes à Chaumont sur Loire. La journée a été marquée par un violent orage qui a retardé le départ de 2h30 ; nous avons tout juste eu le temps de démonter le camp avant la pluie. Sinon, tout va bien, la fatigue commence à se faire sentir mais la mer semble bien à notre portée : il nous reste 300km et 4 jours. Depuis le départ, nous voyons l’évolution des paysages et de l’architecture, qui se différencie au fil des jours. La Loire est vraiment très vivante et nous avons le plaisir d’observer hérons cendrés, aigrettes blanches, mouettes rieuses, sternes, goëlands, cormorans etc… A bientôt pour le message de l’arrivée,
ATLAS AVENTURE : Vélorando2011, du Rhin à l’Atlantique
L’association a accepté de mettre à son programme 2011 un beau challenge, la liaison Rhin Atlantique, en s’appuyant sur le tracé de l’Eurovélo6 qui relira à terme l’Atlantique à la Mer Noire. Beaucoup d’engouement autour de ce projet, des jours d’entraînement avec vélo non chargé afin de faire le point sur la condition physique et avec vélo chargé afin de valider le matériel qui sera utilisé. Les 16 participants ont joué le jeu de cette préparation et nous sommes arrivés au départ avec beaucoup d’ambitions.
Organisation Avec 15 personnes au départ, il a fallu revoir la stratégie du transport et nous avons opté pour un transport collectif du matériel et des passagers à l’exception de Sophie et Jean Pierre qui ont proposé de voyager par le train. Deux véhicules trafic Renault loués et une remorque équipée pour accueillir 10 vélos, prêtée par le club cyclo de l’amicale laïque de Pionsat (un grand merci au passage !) ont permis un acheminement souple et confortable des participants. A la fin de la première semaine, 4 équipières nous quittaient et une nouvelle arrivait pour la seconde semaine. Un véhicule particulier et une remorque assurait ce transfert. A l’arrivée finale un véhicule loué Opel de 9 places et un fourgon Volkswagen tollé pour la prise en charge des vélos nous ont rejoints. Jean Pierre reprenant le train pour rentrer sur Clermont Ferrand. Merci aux différents conducteurs bénévoles de s’être mis à la disposition de l’association pour assurer cet élément important de la réussite du projet.
Participants Sur l’intégralité de la traversée : Sophie, Lucette, Isabelle, Mady, Marie José, Jacques, Jean Pierre, Vincent, Gilles et Michel. Sur la première semaine, du Rhin à la Charité sur Loire : Nicole, Catherine, Isabelle, Christiane. Sur la deuxième semaine, de la Charité sur Loire à St Brévin : Brigitte. Béatrice a participé aux quatre premières journées et a du nous quitter à Nuits St Georges souffrant de tendinites aux genoux. La fourchette d’âge était de 74 ans à 44 ans. L’équipe comptait un homme et une femme de plus de 70 ans qui présentaient une forme physique à faire pâlir des jeunes…
Matériel utilisé Les participants ont utilisé leurs vélos personnels, 4 VTC et 11 VTT équipés pour la plupart de sacoches. Les VTT étaient équipés de pneus mixtes chemin/route. L’association a mis à disposition 2 remorques Bob, l’une modèle Yak et l’autre modèle Ibex, l’une tirée par Gilles, l’autre par Michel. Deux autres adhérents tiraient également des remorques Bob de modèle Yak, Jean Pierre et Catherine pour la première semaine. Atlas Aventure a également mis à disposition le matériel collectif pour le couchage, réparti dans les remorques, soit 3 tipis de marque Hellsport, un grand et deux petits.
Incidents Sur le plan humain, cela s’est superbement bien passé à part pour Béatrice (voir plus haut), les échanges ont toujours été courtois et beaucoup de complicité et d’entraide dans le groupe. Le départ le matin, le pliage des tentes, le chargement des vélos, les repas et petits déjeuners, les arrêts ravitaillements …L’ensemble s’est déroulé dans la bonne humeur et avec méthode. Il est à remarquer la facile adaptation au vélo pour des adhérents ne pratiquant pas cette activité physique régulièrement. Sur le plan matériel, rien de bien méchant, une dizaine de crevaison sur le parcours, un réglage de dérailleur, quelques sauts de chaînes, un porte bidon cassé, et quelques écrous perdus. Merci aux ténors du démontage et de l’échange des chambres à air qu’ont été Gilles et Vincent.
Hébergement Les nuits se sont passées en camping avec une disparité assez grande en ce qui concerne, la qualité et l’accueil. Globalement, les petits campings municipaux étaient plus attentionnés que les structures privées. Une mention particulière à ceux de Rigny Ussé et de Beaugency et le camping privé Belle Rivière à Sainte Lucie sur Loire (à proximité de Nantes) avec son pot d’accueil réservé aux cyclistes…… Un carton noir pour le camping de Bouchemaine, parking à camping-car, avec des sanitaires insuffisants par rapport au nombre de personnes accueilli. A noter également, l’absence de camping à Pagny la Ville (mentionné sur les cartes) mais l’accueil sympathique des résidents qui nous ont permis de nous installer en bordure de Saône. Nous avions réservé des emplacements sur les premiers campings mais je crois que c’est inutile en cette période car les structures n’étaient jamais complètes.
Itinéraire Avant de rentrer dans le détail, il est bon de préciser que cet itinéraire prévu de l’ouest vers l’est est réalisable dans les deux sens et que le balisage est dans l’ensemble de bonne qualité même si parfois, il faut faire preuve d’intuition. La France au rythme du vélo est magnifique, les paysages très diversifiés, le patrimoine bâti est d’une grande variété architecturale. Le patrimoine naturel est beau, même dans les endroits un peu plus austère ou lorsque le mauvais temps est de la partie. Le cyclovoyageur a toujours quelque chose à voir où à observer. La faune est omniprésente, foulques, poules d’eau, hérons cendrés, cygnes, sternes, goélands, mouettes rieuses, cormorans, cigognes, vanneaux, milans noirs et cendrés, ragondins etc… Le vélo est également un moyen de rencontre même furtive avec d’autres « baladeurs » ou avec les gens du pays. L’accueil a été sympa dans l’ensemble, il est vrai que l’on est loin de la cohue estivale des plages. Certains départements jouent à fond l’aménagement vélo, le Doubs notamment, mais des efforts restent à faire pour sécuriser ou améliorer certains tracés, exemple la Saône et Loire. Pour préparer et réaliser cette traversée, nous avons utilisé les cartes de l’Eurovélo 6 (de 1 à 6) de Basel (Allemagne) à St Brévin et un topo édition Chamina (La Loire à Vélo) au format pratique mais aux informations quelquefois erronées. Nous avons suivi les grandes voies de navigation le Rhin puis le canal du Rhin au Rhône, le Doubs, la Saône, le canal du Dheune, le canal du centre, la Loire, le canal latéral à la Loire, le canal maritime de la Basse Loire appelé également le canal de la Martinière. Une petite exception à partir de Pagny Ville où nous avons traversé la Bourgogne afin de contempler son vignoble et rêver en traversant des villages aux noms pleins de saveurs, Pommard, Volnay, Meursault etc….
Quelques chiffres : nous avons parcouru 1263 kilomètres du Rhin à l’Atlantique et pédalé pendant 77 heures et 42 minutes, ce qui fait 5h10 environ par jour sur les deux semaines avec une moyenne kilométrique jour de 84.57. Le détail : première semaine : 630.10 kilomètres, moyenne jour de 78.76 km avec 2 journées à plus de 100 km deuxième semaine : 632.71 kilomètres, moyenne jour de 90.38 km avec 3 journées à plus de 100 km
La dénivelée sur l’ensemble du parcours dans le sens Est Ouest est d’environ 1295m négativement et 1635m positivement. Le relief étant, si je puis dire plus marqué positivement et négativement entre Basel et Nevers
Détail du parcours suivi : Samedi 02 juillet. Déposés à Kembs, nous sommes allés traverser symboliquement le Rhin par le pont des trois nations et avons pris le départ réel dans le Rhein park à Basel. Camping de L’Ill à la sortie de Mulhouse.
Dimanche 03 juillet. Itinéraire roulant sur voie verte, le long du canal du Rhin au Rhône jusqu’à Montbéliard. Temps fort de la journée : arrêt au Parc de la Science à Bart. Camping à l’Isle sur Doubs.
Lundi 04 juillet. Nous sommes passés d’un environnement industriel à de jolis villages Francomtois aux clochers recouverts de tuiles vernissées avec des formes typiques. Ce soir nous sommes dans le département du Jura et avons suivi le fougueux Doubs qui cette année manque cruellement d’eau. Aujourd’hui, nous ferons plus de 100 kilomètres. Temps fort de la journée : passage sous la citadelle de Vauban à Besançon. Camping à Fraissans.
Mardi 05 juillet. Avons utilisé une petite route peu circulante pour gagner Rans puis Etrepigney avant de rejoindre le canal à Orchamps. Le relief est plus marqué et de jolies falaises nous surplombent rive droite. Temps fort de la journée : passage dans le quartier ancien de Dole et devant la maison natale de Pasteur, pique nique agréable dans le parc aménagé de Tavaux et rencontre avec un jeune pêcheur d’écrevisses sur la Saône. Bivouac sur les berges du fleuve à proximité de Pagny.
Mercredi 06 juillet. Nous avons quitté l’eurovélo6 pour traverser la Bourgogne en faisant halte à Beaune. Parcours essentiellement sur route peu circulante, Bonnencontre, nous apercevons l’abbaye de Cîteaux (tracé incorrect sur la carte), St Nicolas de Cîteaux, Nuits St Georges. Nous déposons Béatrice à la gare. Après Nuits, nous découvrons, les premiers vignobles. Temps fort de la journée : visite des vieux quartiers de Beaune et visite guidée de l’hôtel Dieu. Camping à Beaune.
Jeudi 07 juillet. Avons traversé les vignobles au sud-ouest de Beaune sous un doux soleil par de petites routes. Les villages et château des différentes propriétés sont du plus bel effet. Les noms sont évocateurs, Pommard, Volnay, Auxey Duresses, Meursault, Montrachet……Nous touchons la pluie après Santenay avant de rejoindre la voie verte et le canal du Dheune. Trouvons un abri au sud du Creusot, pour un repas de midi vers 13h00 au sec. L’orage s’éloigne et nous reprenons la route à 15 heures en gardant la départementale jusqu’à Paray le Monial, l’itinéraire proposé sur la carte ne présentant guère d’intérêt. Temps fort de la journée : les oiseaux d’eau sur l’étang à proximité de la cité des Quarts, le passage de la ligne de partage des eaux entre Atlantique et Méditerranée avec la succession d’écluses à Ecuisses. Camping à Paray le Monial.
Vendredi 08 juillet. Belle voie verte jusqu’à Digoin où nous passons sur la Loire avant de suivre le canal latéral à la Loire jusqu’à l’entrée de Diou. L’auvergne n’ayant pas participé à ce projet européen, nous quittons le chemin de halage pour une ancienne voie ferrée reconvertie en piste cyclable superbe en rive droite de la Loire, en direction de Bourbon Lancy. Nous arriverons à Decize en empruntant une petite route entre canal et Loire. Temps fort de la journée : visite en début de matinée de la Basilique d’art roman bourguignon et des vieux quartiers de Paray Le Monial. Le Port de plaisance de Decize et la liaison des canaux Loire et Nivernais. Camping à Decize.
Samedi 09 juillet. Entre Decize et la jonction avec Nevers, le chemin de halage est médiocre. Nous l’empruntons en partie puis, utilisons la petite route parallèle au canal latéral. A partir de Sermoise sur Loire, la voie verte jusqu’au Pont Canal passant sur l’Allier est très roulante. Après Givry, l’itinéraire passe sur une levée de Loire très agréable et roulante. Point fort de la journée : le passage au bec d’Allier (rencontre du plus important affluent de la Loire) et visite à pied de la Charité sur Loire. A cette occasion, nous apprenons qu’entre 1925 et 1932, la Loire en aval du pont de la Charité servait d’escale officielle aux hydravions entre le Havre et Marseille. Quatre équipières nous quittent et Brigitte nous rejoint. Camping à La Charité sur Loire rive droite.
Dimanche 10 juillet. Nous sommes à quelques kilomètres près à la moitié de notre périple.. Belle journée qui a débuté le long de la Loire encore très sauvage, une partie en réserve naturelle avec de belles observations d’oiseaux, aigrettes, hérons, sternes, un chevreuil couché, 2 faisans et de nombreuses poules. Avons aperçu quelques vignes en approchant de Sancerre. Après Bonny sur Loire, nous repassons une dernière fois, rive gauche, du canal latéral qui va se terminer quelques kilomètres plus loin en rejoignant le canal de Briare. Journée roulante où nous avons parcouru plus de 115 kilomètres pour un temps de roulage de 06h30. Temps fort de la journée : l’église de Bannay avec ses deux curieuses tours, le passage sur le pont canal de Briare réalisé par les entreprises Eiffel, dans un autre domaine, les deux centrales nucléaires, Belleville sur Loire et Dampierre en Burly. Camping à St Père sur Loire rive droite de la Loire.
Lundi 11 juillet. Début difficile pour les VTC avec leurs fins pneus, la piste est en voie d’achèvement et reste une bonne épaisseur de gravillons. Nous bénéficions d’un superbe éclairage comme ce fleuve sait l’offrir troublé par le ricanement de nombreux groupes de mouettes rieuses. A partir de Châteauneuf sur Loire, nous voyageons sur les levées de Loire censées protéger les zones habitables des caprices du fleuve. La traversée d’Orléans où nous attendent les deux filles de Vincent avec un petit déjeuner complémentaire fait de croissant et de jus d’orange, s’est bien passée. Moment privilégié qui permet à la petite fille de voir le Papy en pleine forme après plus de 600 kilomètres et en pleine action. Puis c’est le pont de l’Europe magnifiquement haubané où les cyclistes ont leur propre voie de circulation, St Hilaire, St Mesmin avec sa ruelle au fort pourcentage qui nous amène dans les jardins de l’hôtel de ville. Nous faisons la pause repas à deux pas de la pointe de Courpin qui voit le court Loiret se joindre à la Loire. Nous somme maintenant rive droite après Meung sur Loire et atteignons Beaugency. Temps fort de la journée : visite des vieux quartiers de Beaugency et de son église, du camping vue du vieux pont et soirée douce et paisible en bord de Loire à contempler les oiseaux en quête du dernier repas. Camping Beaugency, accueil super sympa, bon resto bar.
Mardi 12 juillet. Juste le temps de déjeuner et de plier les tentes ; les sanitaires et le bar nous permettent de nous abriter d’un orage monstrueux avec sons et lumières qui pendant deux bonnes heures tente de combler à lui tout seul, le déficit pluviométrique de ces derniers mois. L’équipe va bien même si la fatigue commence à se faire sentir, l’atlantique est à notre portée. Il nous reste environ 300 kilomètres et 4 jours devant nous. La moyenne se maintient aux alentours de 17kms/h. Ce 12 juillet marque notre arrivée sur la Loire Royale, nous allons côtoyer dans les jours à venir bon nombre de châteaux et ce midi, pour le pique nique nous avons quitté la Loire pour nous installer dans les jardins du château de Chambord. Camping à Chaumont sur Loire.
Mercredi 13 juillet. Qui a dit que ce parcours était plat ! Dès la sortie de Chaumont, il faut changer de braquet, petite grimpette oblige…Par de petites routes et au milieu des vignobles, nous gagnons Amboise où le roi François 1er invita à sa cour Léonard de Vinci en 1516. De Montlouis sur Loire à Tours, nous empruntons, le nouveau tracé en bord de Loire. Tours où le vélo est roi (malgré les travaux) avec la priorité pour les vélos avec feux décalés. Plein sud puis après le stade nautique plein ouest par des pistes cyclables. Nous suivons un cours instant le vieux Cher puis le cher jusqu’au bec de Cher et ses quelques beaux pavés dignes d’un Paris Roubaix. Nous faisons un détour par Langeais afin de ravitailler, 14 juillet oblige. Temps fort de la journée : visite de la Cathédrale gothique de St Gatien à Tours, belle balade après le dîner à la rencontre du château d’Ussé de la Belle au Bois dormant. Camping à Rigny Ussé en bordure de l’Indre avec local pour vélo, sanitaires magnifiques, bel emplacement. Bon accueil. Meilleur rapport qualité prix de la traversée.
Jeudi 14 juillet. Début de matinée fraîche comme la nuit, pendant deux heures, le coup de pédale est léger. Après avoir suivi l’Indre, nous allons à la rencontre de la Vienne en passant par Avoine, Savigny en Véron puis c’est la confluence après Candes St Martin. Nous décidons pour ménager les organismes de rester rive gauche de la Loire sur la départementale peu chargée jusqu’ St Mathurin sur Loire. Nous passons devant le cadre de Saumur, traversons Cunault, Gennes. Que ce bord de Loire est reposant avec ces petits ports abritant jadis les gabares, les toues, les futreaux, les plates et ces belles demeures en pierre de tuffeau….Temps fort de la journée : glaces et crêpes en bord de la Maine. Camping à Bouchemaine avec un site magnifique (voir commentaires plus haut pour le camping)
Vendredi 15 juillet. Nous prenons toujours autant de plaisir à enfourcher notre monture le matin après les vérifications d’usage. Le petit déjeuner s’est fait aux sons du brûleur d’une montgolfière qui s’élevait progressivement dans le ciel soleil levant. Le vent est sensible d’ouest nord ouest. Il fait frais et les cirrus, nuages de très haute altitude sont rapidement présents. Nous passons au lieu dit la pointe au lieu de la marine de Loire, qui marque la confluence de la Maine avec la Loire. Beau camping à la Poissonnière. Nous franchissons deux bras du fleuve et voyageons sur de petites routes sur l’île de Chalonnes. À partir d’Oudon, suivons une piste en terre entre voie ferrée et Loire. Temps fort de la journée : St Florent de Vieil, au lieu de la guerre de Vendée, l’église de le Marillais, le donjon d’Oudon. Camping à Ste Lucie sur Loire (voir accueil plus haut)
Samedi 16 juillet. Il reste encore un peu de chemin à parcourir avant l’atlantique mais le brumisateur est déjà en route dès le petit déjeuner. Cette dernière journée a été humide par intermittence avec une petite accalmie pour la pause du déjeuner. Nantes s’est bien passée et ce tracé rive droite avec le passage par le bac de Coueron est plus facile. Cette partie ouest de Nantes est constituée de quelques friches industrielles et d’entreprises mais l’itinéraire est roulant et peu fréquenté en ce samedi. Pour certains, le passage par le bac était une première, la marée était de 90 selon un riverain et cela donnait à cette courte traversée sous un ciel plombé une fin d’aventure grandiose. Agréable fin de voyage le long du canal de la Martinière. Arrivée parmi les touristes, l’ambiance n’est plus la même…..Il fait froid, la mer est grise avec un fort vent d’ouest.
Dimanche 17 juillet. Temps fort, retrouvaille avec Alain et Frédéric venus nous récupérer…
Et puis, on a reçu ceci : A bicyclette De bon matin, ils sont partis d’un terroir alsacien avec leur Animateur Michel Julien. Frugaux, se nourrissant de miel, pruneaux et aligot, ils devançaient allègrement les autos. Aux bivouacs, compagnons attentifs et discrets, leurs nuits divines n’étaient altérées que par les fortes bruîmes. Km après km, toujours de bonne humeur leurs propos excluaient tout moteur. Surpris et auréolés de leurs deux roues, telles des saints, ils sont arrivés à st Brévin. Nostalgiques déjà, bicyclette et jambes impatientes, seuls les arrêtent l’Atlantique, à quand l’Amérique ? A tous, à l’association et à Michel… Merci Signé Jacques F.
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