Itinérance sur le GR 36

Séjour n°6 Itinérance sur le GR 36
Date : du 13 mai au 18 mai 2019
Secteur géographique : Aveyron et Tarn
Animatrice : Mady
Nombre de participants : 11 animatrice comprise (8 F, 3H)
Classement Atlas du séjour : Facile
Kilométrage voitures : Clermont Fd / Villefranche de Rouergue Aller et retour : 1817 kms
Les données kilométriques et altimétriques des randonnées sont le résultat du calcul du logiciel de cartographie openrunner,
Temps de préparation : 30h
Météo : très beau temps ensoleillé, chaud et sans vent les 4 premiers jours, pluie le vendredi et samedi                                                             

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Jour1. Lundi 13 mai.
Départ de Clermont Ferrand à 7 heures pour 2 voitures et à 7h15 du parking du Crest où nous retrouvons la 3ème voiture.
Arrivée à Villefranche de Rouergue vers 11h30. Installation au gîte de la Gasse un peu en dehors de la ville, rive droite de l’Aveyron, pique nique et départ à 12h30 pour une petite randonnée pour ensuite pouvoir visiter la ville.
Après avoir traversé l’Aveyron nous nous en éloignons pour monter sur le plateau rive gauche par un chemin ombragé. A l’entrée du petit hameau de Doumeyrenc nous découvrons un sécadou (séchoir à châtaignes). Un peu de petite route avec une belle vue sur le plateau rive droite pour atteindre le hameau de Combe Nègre avant de redescendre à nouveau vers l’Aveyron que nous longeons. Au Pont des Phalips nous retraversons la rivière, puis la D269 et empruntons ensuite à travers bois, une petite sente assez raide qui se perd quelquefois. Mais après quelques beaux efforts nous voici arrivés sur le plateau où nous retrouvons de larges chemins qui nous mènent d’abord à Les Campels puis à Cantaloube où nous pouvons admirer de belles maisons aveyronnaises et des vigognes qui semblent apprécier leur nouveau pays. Nous redescendons sur le gîte en passant par la Chapelle St Jean d’Aigremont et le calvaire qui surplombe Villefranche de Rouergue.
Distance : 15 kms environ. Dénivelé : 385 m. Durée : 4h30.
Fin de l’après midi consacrée à la visite partielle de Villefranche de Rouergue, ville nouvelle du moyen âge, fondée en 1252 par Alphonse de Poitiers Comte de Toulouse et frère du roi Saint Louis, elle présente le plan caractéristique des villes  neuves de cette époque, un quadrillage de rues avec au centre une place, lieu privilégié de la vie religieuse et publique. Le centre ancien laisse découvrir la place Notre Dame et ses couverts (arcades médiévales) caractéristiques des bastides, la collégiale et son puissant clocher-porche, les ruelles médiévales ainsi que les maisons des riches marchands dont les portes et tours symbolisaient au XVème siècle la position sociale de ses habitants. Ce n’est qu’à la fin du XVe siècle (après plus de 300 ans de travaux) que la collégiale Notre Dame fût achevée. Son impressionnant clocher-porche de 58 mètres de haut domine le centre de la ville. Elle possède une nef unique caractéristique du gothique méridional. Dans le chœur, les stalles du sculpteur André Sulpice au nombre de 62, illustrent la vision de tout un monde médiéval qui mêle fantasme, truculence et scènes anecdotiques de la vie quotidienne.
Nous terminons cette première journée par un repas dans une sympathique brasserie du centre ville. Petit déjeuner assuré par l’animatrice.                                                     

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Jour 2. Mardi 14 mai. Villefranche de Rouergue / camping de Najac/ centre de Najac / Camping
Distance : 24,300 Km ( de Villefranche au camping) + 2,5 km = 26,800km. Dénivelé : 667 m. Durée : 8h30 (arrivée au camping avant visite de Najac).
Départ du gîte de la Gasse à 8h30 à pied pour 7 d’entre nous, en voiture pour Gérard et 3 autres personnes pour aller déposer son véhicule à la gare SNCF pour le retour, la route du gîte au centre de Villefranche n’étant pas très agréable. Pour ceux qui sont à pied, dès que nous retrouvons l’Aveyron, nous longeons sa berge avant d’emprunter de sympathiques petites ruelles qui aboutissent au Pont des Consuls appelé aussi Pont-Vieux. Construit vers 1321, il était initialement surmonté de 2 tours détruites en 1730. Nous retrouvons le reste du groupe et prenons le vrai départ. Le GR est bordé d’un côté par l’Aveyron et de l’autre par des jardins, et des senteurs d’acacia nous accompagnent jusqu’à la sortie de Villefranche où nous prenons un chemin qui s’élève sur le plateau. Jusqu’à l’entrée de Monteils, nous cheminons dans une forêt de chênes, sur de beaux chemins bordés de murets et ponctués par de nombreuses caselles (anciens abris de bergers). Arrivés au niveau du couvent des Dominicaines (lieu de retraite du cardinal Marty) à l’entrée de Monteils, nous faisons halte dans le jardin qui lui fait face pour le pique nique du midi.
Nous repartons en délaissant pour quelques mètres le GR afin de traverser Monteils où la famille de La Valette (fondateur de la capitale éponyme et de l’ordre de Malte) régna tout au long du XVIIème siècle. Le village est traversé par l‘Assou qui conflue avec l’Aveyron sur la commune mais que nous ne verrons pas. Remontée sur le plateau , heureusement par un chemin bien ombragé. Petite route de crête avec une belle vue sur la vallée et le plateau de la rive opposée et déjà dans le lointain on aperçoit sur son piton rocheux, Najac et son château fort. Une descente vers le château de Courbière, que nous apercevons dans un écrin de verdure puis sur un petit ruisseau (sans nom) et là je constate que le tracé du GR a été modifié. Au lieu de suivre le ruisseau pour rejoindre l’Aveyron, nous devonsremonter avant de descendre plus directement sur le Pont de la Frègere et le camping situé au pied de Najac.
Après les formalités à l’accueil et avoir pris possession de nos gîtes, nous repartons aussitôt pour la visite du bourg.
Najac : Le village médiéval, perché sur une arête rocheuse d’une longueur exceptionnelle, domine la vallée de l’Aveyron et s’étire tout au long d’une rue unique qui s’élargit pour devenir une vaste place. Le bourg massé entre le château et l’église compte de très belles maisons certaines datant du XIV° siècle et des fontaines dont la fontaine des Consuls, datée de 1344, en forme de dodécagone. Le château royal de Najac construit au milieu du XIIIe siècle est l’œuvre d’Alphonse de Poitiers, frère de Saint Louis. Classé Monument historique ce château faisait partie d’un réseau de châteaux royaux situés dans la vallée de l’Aveyron. Il est la manifestation de la mainmise royale sur Najac après l’épisode Cathare. Les templiers y seront enfermés dans un cachot souterrain après leur arrestation en 1307.
Repas du soir et petit déjeuner pris au restaurant La cantine pirate situé dans le camping.
Hébergement : gîtes très spacieux. Seul bémol, pour un des deux, pas d’eau chaude malgré tout nos efforts pour mettre le chauffe eau sur la bonne position.

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Jour 3. Mercredi 15 mai. Camping de Najac/ Cordes sur Ciel. Distance : 26 km. Dénivelé : 632m. Durée : 9h10.
Départ à 7h45 après un copieux petit déjeuner pris à la cantine Pirate par un chemin qui rejoint directement le Pont St Blaise qui enjambe la rivière Aveyron . Il fut construit entre 1259 et 1274 et restauré en 1404. Après un petit bout de route jusqu’à Cantagrel, nous montons à travers bois, jusqu’au hameau du Bastit où nous bénéficions d’un superbe point de vue sur Najac. Au Gasquié nous découvrons une exposition particulière dans les arbres : jouets d’enfants, photos d’animaux et de fleurs sur plusieurs centaines de mètres. Toujours à travers bois, nous descendons sur un ruisseau puis remontons sur Mergieux et son camping aux hébergements en forme de bulles que nous longeons. Un petit bonjour à un jeune couple en train de prendre le petit déjeuner et nous continuons notre progression sur un chemin descendant vers l’Aveyron. Passage sous un viaduc SNCF, traversée du ruisseau de Loubezac qui se jette dans l’Aveyron, petit passage rocheux sympa en bord de rivière avant de continuer sur un chemin plus large à travers une peupleraie. Peu avant Laguépie nous quittons le département de l’Aveyron pour celui
du Tarn et Garonne et suivons un chemin cimenté jusqu’au pont SNCF à l’entrée du bourg. Pour la dernière fois nous traversons la rivière Aveyron qui part vers l’ouest alors que nous continuons plein sud. Laguépie est un village très ancien dont les origines remontent peut-être à l’époque romaine et qui se blottit au confluent de l’Aveyron et du Viaur. Les maisons se pressent au bord des deux rivières et escaladent les collines, dans un site pittoresque, dominé par le Château de St Martin Laguépie. Après le passage du Viaur nous sommes dans le village de St Martin de Laguépie où nous sommes abordés par un homme. Il nous a vu passé ce matin au Gasquié et se présente comme le créateur de l’exposition dans les arbres. Comme lui, nous prenons la direction du château, le groupe préférant effectuer la montée avant le pique nique de midi. Arrivés au château nous découvrons que derrière les murs de la forteresse en ruine se cachent des habitations plus modernes. C’est là que notre artiste est invité. Ce n’étant pas notre cas nous nous arrêtons un peu loin en bord de chemin pour le pique nique où nous profitons d’un petit filet d’eau pour nous rafraîchir les pieds.
L’après midi, le paysage est plus ouvert, avec un vaste plateau agricole et au détour d’un chemin, apparaît Cordes sur Ciel dominant la plaine du Cérou (affluent de l’Aveyron). A l’entrée de Les Cabanes, nous dérangeons une grosse couleuvre qui se prélassait au milieu du chemin. Petite pause dans le village avant de prendre la direction de Cordes et de s’élancer à l’assaut de ses rues tortueuses. Cordes sur Ciel s’appelait autrefois simplement Cordes. C’est l’écrivaine Jeanne Ramel-Cals qui l’a surnommée ainsi et ce n’est qu’en 1993 que la cité est devenue officiellement Cordes sur Ciel. Cordes est la première et la plus importante des «bastides», villes nouvelles créées par le Comte de Toulouse. Dès la fin du du XIIIème siècle, Cordes devint «la plus belle sinon la plus riche des villes nouvelles du Midi». Les somptueuses demeures gothiques de style italien, témoignent de cette richesse.
Après l’installation au gîte, visite libre de Cordes. Repas du soir et petit déjeuner assurés par le gîte.

Jour 4. Jeudi 16 mai. Cordes sur Ciel/ Carmaux. Distance : 23,500 km. Dénivelé : 419m. Durée : 8h00.
Peu après la sortie de la ville nous retrouvons le plateau avec une dernière vue sur Cordes. A Salles sur Cérou . Geneviève profite d’une petite pause pour aller demander la clé de l’église à la mairie. L’église Saint-Sauveur date du XIIIème siècle avec trois chapiteaux romans historiés et quatre statues en bois polychrome du XVIe siècle représentant quatre vertus (justice, espérance, force, charité) et provenant probablement de l’ancien buffet de l’orgue de la cathédrale d’Albi.
Après Salles, le chemin emprunte une ancienne voie ferrée et c’est par un train d’enfer mené par Bernard et Geneviève que nous arrivons à Monestiés. Lovée dans une boucle du Cérou, la cité conserve de nombreux témoignages de son passé glorieux : vestiges des fortifications médiévales, maisons à colombages et encorbellements, place à couverts, pont du XIIème siècle emprunté par les pèlerins de St Jacques de Compostelle…
L’église St Pierre, a été édifiée sur les vestiges d’une église romane qui aurait été détruite lors des guerres de religion. Construite en 1550 , elle appartient au groupe des édifices gothiques méridionaux, avec son chevet à cinq pans, trois travées et cinq chapelles latérales entre les contreforts. Flanqué d’une tourelle, le clocher abritant une cloche coulée en 1599, s’élève à 20 mètres.
Nous quittons presque à regrets ce charmant village. Encore quelques kilomètres et nous atteignons les anciennes cités minières de St Benoît de Carmaux puis de Carmaux. On quitte le GR à la Croix du Marquis en direction du centre ville où notre hôtel est situé.
Carmaux : c’est à une crue du Cérou que l’on doit la découverte de la première veine de charbon de Carmaux. Après 4 siècles d’exploitation erratique y est créée en 1752, la toute première compagnie minière de France qui emploiera jusqu’à 2000 personnes.. Miracle économique, terreau des luttes sociales,et ascenseur politique du jeune Jean Jaurès (député de la ville de 1893 à 1898 et de 1902 à sa mort), la mine a rythmé deux siècles d’histoire du Carmausin. À l’instar d’un grand nombre de villes industrielles, Carmaux a connu une crise économique sans précédent, des années 1970 jusqu’à la fin des années 1990 , en raison du déclin puis de la cessation de l’ industrie charbonnière. Mais Carmaux c’est aussi la verrerie qui comptait 800 ouvriers en 1887 et fonctionna jusqu’en 1931. Statue de Jean Jaurès. Située place Jean Jaurès, elle fut érigée par le sculpteur Gabriel Pech et inaugurée le 3 juin 1923. Détruite au cours d’un attentat le 30 septembre 1981 elle fut reconstruite selon l’œuvre originale.
Repas du soir dans un restaurant de la ville, petit déjeuner à l’hôtel.

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Jour 5.Vendredi 17 mai. Carmaux / Albi. Distance : 21,250 km. Dénivelé : 257m. Durée : 6h00.
Après 4 jours de très beau temps, nous nous réveillons avec un temps gris et pluvieux. Le marché pourtant bat son plein sur la place devant l’hôtel. Après un petit tour d’étals, nous partons sous un ciel couvert mais sans précipitation pour rejoindre le GR à la sortie sud de la ville. Mais la pluie nous rattrape au niveau du site de Cap Découverte que nous surplombons. Pour la reconversion du site de la mine à ciel ouvert, les élus locaux ont choisi d‘installer un pôle multi-loisirs, inauguré en juin 2003 . Le cratère de la Découverte, forme un amphithéâtre de 1300 m de diamètre et de 230 m de profondeur accueillant un plan d’eau, une piste de ski synthétique et une tyrolienne géante. Cependant, la fréquentation s’est avérée insuffisante par rapport aux prévisions ayant motivé le projet et sa gestion est sévèrement critiquée.
Passé le site, nous empruntons des pistes cyclables, tournons le dos au bassin minier, longeons un gigantesque parc de panneaux solaires et arrivons à la Chapelle Saint Dalmaze où un petit arrêt est le bienvenu. Comme beaucoup d’édifices religieux, elle est fermée et nous ne pourrons donc pas la visiter mais nous remarquons dans le petit cimetière qui l’entoure, certains tombeaux avec des boutons de portes en porcelaine sur les côtés. Ensuite c’est une descente tranquille à travers bois vers Albi. A l’entrée de la ville, le parvis du centre nautique nous paraît tout indiqué pour nous abriter le temps du pique nique de midi. Nous sommes même invités par la serveuse du restaurant à utiliser les tables et chaises extérieures, ce que nous faisons avec plaisir.
En tout début d’après midi, la pluie ayant cessé, nous voici au pont Vieux qui enjambe le Tarn depuis 1035. Nous le franchissons puis en remontant de petites rues arrivons au centre ville, place Ste Cécile sur laquelle trône la Cathédrale du même nom. Reste à trouver l’hôtel qui nous héberge pour la nuit.
Après installation après-midi libre, pour certains ce sera le musée Toulouse Lautrec, pour d’autres, ce sera la visite rapide de la cathédrale et des vieilles rues, pour d’autres encore simplement un temps de repos à l’hôtel, la visite de la cité épiscopale avec la cathédrale et du chœur étant prévue le lendemain avec un guide mandaté par l’office du tourisme d’Albi.
Repas du soir dans un restaurant du centre ville, petit déjeuner à l’hôtel.

Jour 6. Samedi 18 mai.
Le groupe se dispersant un peu après le petit déjeuner (marché ou autre activité), je recommande à tous, d’être bien à l’heure pour la visite qui doit débuter à 9h.
La consigne est respectée par tous et nous nous retrouvons quelques minutes avant l’heure du rendez vous avec notre guide. A son arrivée, nous nous déplaçons sur la place devant la cathédrale pour une explication sur la construction de ce superbe monument avant de nous diriger vers une des portes d’entrée. Nous ne pourrons pas la franchir, 2 hommes nous en interdisant l’entrée. Explication, 200 enfants sont à l’intérieur et par mesure de sécurité, pas une personne de plus ne peut être admise. L’office de tourisme pourtant prévenu par le recteur de la cathédrale bien avant ma réservation, n’a pas pris en compte cette information pour l’organisation de la visite. C’est le seul matin de l’année où la cathédrale est fermée au public, et ne pouvons pas reporter car notre retour sur Villefranche puis Clermont est prévu cet après midi. Faisant de son mieux pour compenser, le guide nous amène dans les jardins du Palais de la Berbie, puis à l‘église et cloître Saint Salvy et ensuite dans les petites rues de la ville pour nous montrer les maisons de Toulouse Lautrec et de Lapérouse ( l’une à côté de l’autre), et autres belles demeures de riches marchands. Toutefois rien ne pourra compenser la déception de n’avoir pu effectuer la visite de la cathédrale comme prévu. La cathédrale Sainte-Cécile a été construite en réponse à l’hérésie cathare, comme une forteresse symbolisant la puissance de l’Église catholique. Plus grande cathédrale de briques au monde, longue de 113 mètres et large de 35 mètres, elle domine la ville avec son clocher de 78 mètres terminé en 1492. Chef-d’œuvre du gothique méridional, son décor intérieur est constitué du plus vaste ensemble de peintures italiennes réalisé en France Elle reste la seule cathédrale d’Europe dont les murs et les voûtes sont entièrement peints sur une surface couvrant près de 18 500 m2.
Le palais de la Berbie : c’est à l’origine un château fort qui se transforme au fil des siècles en résidence. Ses jardins surplombent le Tarn.
La collégiale Saint Salvi est la plus vieille église d’Albi élevée en l’honneur de saint Salvi , le premier évêque d’Albi au VIème siècle . L’ensemble de la construction mélange aussi la pierre et la brique . Elle possède un cloître du XIIème siècle mélangeant le style roman et gothique. Il est entouré de belles maisons anciennes servant autrefois de résidence aux chanoines. Le clocher est une tour dont la base romane date du XIème siècle et dont le premier étage est gothique. Le haut de la tour est surmonté d’un couronnement en brique et d’une échauguette dite tour du guetteur, d’allure florentine.
Henri de Toulouse-Lautrec est un peintre , dessinateur, lithographe, et illustrateur français, né le 24 novembre 1864 à Albi et mort le 09 septembre 1901 au château Malromé à Saint-André-du-Bois . A sa mort, sa mère fait don de ses œuvres à la municipalité. Elles sont exposées au palais de la Berbie qui devient le musée Toulouse Lautrec.

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Jean François de Galup, comte de La Pérouse : né au château du Gô près d’Albi, il est choisi par Louis XVI pour diriger une expédition visant à compléter les découvertes de James Cook dans l’océan pacifique. Cette expédition maritime disparaît en 1788, 3 ans après son départ de Brest. Une expédition de secours envoyée dans les années qui suivent, reste sans succès. Le mystère de la disparition, n’est percé qu’en 1826 et 1828 avec la découverte de l’épave de l’Astrolabe, puis en 1964 avec celle de La Boussole.
Voyage de retour sans problème, train d’Albi à Villefranche de Rouergue, où nous prenons le pot de fin de séjour,puis retour et arrivée à Clermont vers 19h.

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Flore observée pendant le parcours (merci à Geneviève pour ses explications tout au long du parcours et pour cette liste très complète). Plantes très communes :
renoncules (jaune), stellaires (blanche), géraniums (rose), bugle (violet), vesses et gesses (de toutes les couleurs), églantier (blanc rose), tamier, gaillet (blanc ou jaune), pulmonaires (bleu), myosotis (bleu), aubépine (blanc), cerfeuil et anthrisque (blanc), fougères (scolopendre, fougères aigle, fougères mâle et femelle).
Plantes communes : consoude (jaune), saxifrage granulé (blanc), lamier jaune (jaune), melitte à feuilles de mélisse (blanc rose), helianthème (jaune), ciste (blanc et rose), chèvrefeuille (blanc), doronic (jaune), salsifis des prés (jaune), sauge des prés (violet), vipérine (bleu), buglosse (bleu), fumeterre (violet), dame de 11 heures ou ornithogale (blanc), asphodèle(blanc), prêles. Orchidées (surtout le 2ème jour entre Villefranche et Najac). Orchis pourpre (rose), orchis mâle (rouge), orchis brûlé (blanc brun), limodore à feuilles avortées (violet), orchis singe (blanc violet), orchis pyramidal (rose), orchis homme pendu (vert jaune), ophrys bécasse et ophrys mouche (brun), sérapia (rose violet).
Quelques arbres ou arbustes intéressants : arbre de Judée, fusain à larges feuilles, néflier.
Terrain : en majorité de beaux chemins ou sentes, quelques chemins goudronnés et de petites routes. Quelques promeneurs rencontrés mais pas de randonneurs.
Hébergements : dans l’ensemble confortables voire très confortables notamment les hôtels de Carmaux et d’Albi, une réserve pour le gîte de Cordes sur Ciel un peu atypique avec une seule douche pour le groupe et présentant un aspect très désordonné mais qui au final a laissé quand même un bon souvenir.
Restauration : repas du soir et petits déjeuner de très bonne qualité et très copieux.
Très bon accueil dans tous les établissements et commerces.

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Escapade dans l’Hérault

Séjour n° 5 Escapade dans l’Hérault
Du samedi 23 au dimanche 24 mars 2019
Secteur : Hérault Carte Ign 2642 ET et 2643 OT
Animatrice : Christelle
Nombre de personnes : 19 (12 F, 7 H)
Préparation : 15h00
Météo :  beau temps  les deux jours  voir chaud  ce qui a imposé de boire plus que prévu  et de se ravitailler en eau  dans un petit ruisseau (merci Bastien pour les pastilles !) et dans un village.
Terrain : Sec et donc  parfois instable sur les pentes caillouteuses.
Classement : facile

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Itinéraires :
Samedi : 19km, 600 m D+, 8h00 de déplacement pauses incluses.
Départ  Camp Matte (NE de Liausson), Liausson, montée vers la montagne de Liausson, ruines de St Jean d’Aureillan, cirque de Mourèze, Mourèze, passage sous le Mont Mars, col de Lousses, Roques, D148, bifurcation vers le nord , traversée par 2 fois du Salagou, contournement de la montagne de la Sure par l’Ouest, parking des Plos, PC 144, PC 157, PC 186 et traversée des vignes pour rejoindre les voitures.
Dimanche :  23km, 950m D+, 9h00 de déplacement.
Départ Saint Guilhem le désert, belvédère Max Nègre, le Joncas, PC 457, D122 vers la Font du Griffe, Mont St Baudille, contournement Pioch Farrio et descente vers le ravin de la Côte, Cirque de l’Infernet,St Guilhem.

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Déroulement
L’arrivée sur le premier parcours s’est fait dans une ambiance très colorée de rouge ! Pas celui des argiles du Salagou mais celui des pompiers ! Des centaines présents pour leur  grand cross national annuel. J’ai dû  légèrement déplacer le lieu de départ. Heureusement ce fût le seul impact car  nous sommes partis dans le sens opposé. Nous avons attaqué le premier dénivelé pour rejoindre le haut de la montagne de Liausson où le panorama sur tous les alentours est très beau , on y embrasse une grande partie des 700 hectares du lac Salagou et son barrage qui fête ses 50 ans. Vieux de 270 millions d’année, les sédiments argileux chargés en oxyde de fer donnent cette belle couleur qui fait un joli contraste avec la végétation et l’eau. On les appelle ruffes (de rufus, rouge). Petite halte aux ruines de l’ermitage de St Jean d’Aureilhan. Il ne reste vraiment pas grand-chose de la demeure d’Enjalbert, premier ermite en 1183. Puis c’est la descente par une jolie sente tortueuse  vers le cirque de Mourèze, strates calcaires remontant à 160 millions d’années fortement érodées et donnant ce surprenant spectacle d’une multitude de dolomies. On y circule sur des petites sentes recouvertes d’un sable extrêmement fin, dépaysement total. Après la traversée du joli village de Mourèze, nous remontons pour sortir du cirque et  redescendre vers  le  petit ruisseau du Salagou. Les arbres arrachés qui jonchent ses bords montrent que le petit devient parfois grand et méchant ! Changement de planète avec le tour de la montagne de la Sure où l’on savoure pleinement la beauté du lac et des ruffes embellis  par la lumière de fin de journée. Les pêcheurs sont en place, espérant prendre un mastodonte comme cette carpe miroir de 35 kg prise il y a quelques années. Le restaurant nous attendant,  pas le temps d’inscrire un Atlas ou dessiner un cœur  sur le sol comme le font beaucoup de promeneurs en souvenir de la légende des amours malheureux  de Jeanne et Bauzille.

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Nous rejoignons le magnifique village médiéval de St Guilhem le Désert (au début du siècle, il n’y avait plus du tout de végétation d’où ce nom), territoire de Guillaume, cousin de Charlemagne qui abandonnera les guerres pour y embrasser une vocation religieuse. On est séduit par le charme de ces ruelles pavées et de ces vieilles bâtisses en pierre que nous découvrirons en rejoignant le restaurant où nous attend un repas bien mérité ! Nous prendrons le temps dimanche matin d’aller visiter la belle abbaye de Gellone et son cloître. On y trouve un fragment de la croix du Christ offerte par Charlemagne ce qui attirait  énormément de pèlerins. Nous attaquerons ensuite une longue montée vers le Mont St Baudille ( alt.848m) où nous pourrons apprécier un des plus beaux panoramas du Languedoc méditerranéen  (bien que le ciel voilé ne nous ait pas permis  de voir le Canigou ou le Ventoux visibles par temps très clair). Nous prenons le chemin de la descente dans une atmosphère presque estivale,  ces paysages de garrigue ont vraiment un parfum de vacances bien agréable et dépaysant. Et au détour d’un virage on se trouve face à l’impressionnant  cirque de l’Infernet  ou cirque du Bout du monde car avant on ne pouvait pas aller au-delà. D’énormes travaux organisés par les religieux permirent de construire un sentier en encorbellement d’où l’on profite d’une vue splendide sur les immenses falaises. Magnifique ! Un site qui mérite vraiment le détour  et qui clôture en beauté ce très bon week-end. Merci à tous pour  votre dynamique participation et votre bonne humeur.

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Flore : Globulaires mauves, germandrées, euphorbes de plusieurs types, iris sauvage, jonquilles et asphodèles en grande quantité dont les boutons étaient près à éclore …
Hébergement et restauration : dîner à la taverne de l’Escuelle, bon rapport qualité-prix et très bon accueil. Nous avons pris le  pot de départ  au même endroit. Nuit au gîte de la Tour, lieu très agréable car positionné au sein même de St Guilhem, dortoirs et chambres confortables. Petit déjeuner classique mais correct en quantité. Retour : départ 19h, pause pique-nique  à l’aire de la Lozère et arrivée 23h15 à Clermont.

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Bivouac au Cassini

Séjour n°4 Bivouac au Cassini (Lozère)
Du vendredi 15 au dimanche 17 mars 2019.
Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 10 dont 3 femmes et 7 hommes.
Météo : la première journée a débuté dans une ambiance humide avec une visibilité réduite, les stratus nous ont accompagnés jusqu’à l’heure du repas environ. Puis le temps s’est dégagé sous un vent sensible d’ouest qui a amené de la fraîcheur. La seconde journée a été très ensoleillée, un voile de nuages d’altitude arrivant en toute fin d’après-midi. Ce que les nuages annonçaient la veille, s’est rapidement confirmé en milieu de matinée. L’humidité a été très présente dès la fin de matinée et à part quelques gouttes nous avons échappé aux averses de la fin d’après-midi. Il a gelé au cours des deux nuits.
Classement : moyen compte tenu des distances parcourues et des parties hors pistes.
Faune rencontrée : grands corbeaux, nombreux passereaux dont des groupes de pinsons des arbres à plusieurs reprises, quelques chardonnerets et une femelle chevreuil (chèvre).
Quelques chiffres : données fournies par un Gps de marque Garmin (distances parcourues et durées) et le logiciel cartographique Openrunner pour les dénivelées. Comme chacun le sait, une majoration facilement de 10% peut être appliquée pour se rapprocher un peu de la réalité.
Dénivelées positives : 1592m ; dénivelées négatives : 1592m ; kilométrage total : 57
Heures de déplacement sur les 3 jours 13h33.
DD : durée du déplacement ; DR durée de la randonnée ; DP dénivelée positive ; DN dénivelée négative
Jour 1 : Vendredi 15 mars (DD 7h01 DR 5h14 DP 597m DN –471m).

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Nous sommes partis de Serviés (alt. 1310m) où nous avons laissé nos véhicules. Un large chemin nous a fait progresser rapidement jusqu’à la longitude du village Des Sagnes. A partir de là, nous avons traversé plusieurs pâtures, contourné des zones humides pour atteindre la Croix de Maître Vidal. Par un bon chemin puis en hors piste nous avons atteint le premier objectif de la journée à savoir la Serre des Countrasts à 1474m d’altitude. Notre orientation est à présent d’Est-Sud-Est par un bon chemin dans la forêt domaniale des Laubies que nous quittons rapidement Nord Est pour gagner le plateau afin de suivre au plus près les points
hauts, le Roc des Laubies (alt.1562m), laissons sur notre gauche le Roc de Serviès, pour gagner le Signal des Laubies (alt.1657m) puis des points côtés sans nom à 1654m, 1675m 1685m pour arriver au sommet du Finiels à 1699m d’altitude, sommet du Mont Lozère. Le vent a forci et contournons pas le Nord les roches de Bouchibarbès puis en franchissant plusieurs névés importants, descendons à proximité du ruisseau de Soutayran qui nous fournira en eau pour le repas du soir et petit déjeuner. Les tentes sont installées en bordure de la piste forestière Nègre à l’abri du vent.

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Jour 2 : Samedi 16 mars (DD 6h31 DR 3h36 DP 607m DN –539m).
Le soleil est présent dès l’aube après une nuit étoilée sans pollution lumineuse. Nous progressons rapidement sur la route forestière, en fait un bon chemin qui se transforme en piste de ski de fond l’hiver venu et atteignons le col de Finiels situé à 1541 m d’altitude. De grosses épaisseurs de neige subsistent dans la forêt et suivons l’ancienne voie romaine puis en hors piste prenons plein Est. Franchissons plusieurs ruisseaux plus ou moins encaissés dont le ruisseau de la Mère avant d’atteindre le Sud du Pic de Cassini, altitude 1680m, par de gros blocs. Longue pause à l’abri du vent et sous un soleil radieux avant de repartir, franchissant
l’amorce du ravin de la Levade et prenant plein Nord pour traverser le Grand Clapier puis la route (chemin) forestière du Mont Lozère afin d’installer notre bivouac à proximité d’une source et d’un ruisseau pour faire le brin de toilette qui détend. Courte journée qui permet d’échanger sur le matériel, la météorologie et faire les prévisions du temps du lendemain.
Jour 3 : Dimanche 17 mars (DD 6h33 DR 4h43 DP 388m DN –582m).

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Aux sources du Tarn

Malgré le soleil au petit déjeuner, les nombreux Cirrus dans le ciel confirme la lecture du ciel de la veille, nous risquons de finir ce séjour comme il a commencé. Le premier objectif est de trouver avec précision les trois petites cuvettes d’eau qui sur la carte au 1/25000 ème sont dénommées «les sources du Tarn». La visibilité est encore bonne malgré les nuages de l’étage moyen qui commencent à s’accumuler. La remontée vers la ligne de partage des eaux se fait à travers les estives, le terrain est déjà bien sec à la sortie à peine de l’hiver. La combe est atteinte et pour chercher la précision, Fabien utilise son Gps pour nous amener aux minuscules trous d’eau que sont au départ les sources de cette puissante rivière. Les nuages rasent maintenant les hauteurs et nous procédons à une belle navigation pour gagner la lisière de la forêt et par quelques points hauts à1599m, 1585m 1562m, le col de Finiels où nous prenons le pique-nique. Le cheminement retour va nous faire contourner le Finiels par l’Est puis le Nord. La tête dans les nuages, nous arrivons sur le chemin nommé «la route des Chômeurs» que nous prenons vers l’Ouest. Après avoir passé le ravin de la Combe, nous le quittons avec une orientation Nord-Ouest à travers un bois encombré d’arbres, franchissant successivement le ravin de Mègne où nous surprenons une femelle chevreuil puis le ravin de Prat Méje avant d’atteindre le chemin recherché et de gagner Serviès avant la pluie.

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Traversée hivernale du Cantal au Sancy

Séjour n°2 traversée hivernale du Cantal au Sancy
Du vendredi 15 au dimanche 17 février 2019
Animateur : Michel J.
Secteur géographique : Est du Cantal, plateau du Cézallier et Sud du Sancy
Kilométrage auto : 320 km x 1 ; 120 km x 1 ; 198 km x 1 soit un total de 698 km
Nombre de véhicules : 3 véhicules 
Participants : 7 (1F 6H)
Matériel utilisé et mis à disposition par l’association
1 tipi de marque Hell Sport, 7 sursacs en goretex, 6 tapis de sol renforcés, 2 réchauds à gaz ou essence, 2 grandes marmites pour faire fondre la neige, 4 cuvettes pliables, 1 paire de raquettes, 3 pelles à neige, 3 pulkas et 6 harnais. Une remarque routière pour le transport aller.
Météo : pendant les trois jours, nous avons bénéficié d’excellentes conditions avec des températures négatives sans excès la nuit et des journées ensoleillées et douces. La visibilité était parfaite et le regard portait loin ce qui nous a permis sur 360° d’admirer les paysages et sommets enneigés.
Enneigement : bon sur le Cézallier et le Sancy sauf sur le secteur de la Godivelle où la neige faisait défaut ce qui nous a obligé à quelques portages.
Itinéraires (grandes lignes)
Jour 1 : vendredi. Départ du col de Lampres situé à l’Est du village de Maillargues (alt. 1199m), Est du Suc de Mourcairol, col de Combalut (alt. 1194m), Est du Puy de Mathonière, Montagne de Chavanon, Est Montagne de Fortunier Haut, combe du ruisseau de la Fontaine. Bivouac (alt.1420m) au Nord de la ruine du buron de Paillassère Haut à l’abri d’une ligne de conifères (pins à crochets et épicéas).
Kilométrage (gps) : 15km400. Durée du déplacement : 6h19. Durée de la randonnée : 4h07. Dénivelées (montre altimétrique) positive, 425m ; négative, 195m.

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Jour 2. Samedi. Traversée de la route Boutaresse, le Saillant, Ouest du Mont Chamaroux, La Godivelle, lac d’En Bas, Ouest du Teston du Joran, Sud lac de Cureyre. Bivouac (alt. 1175m) au Sud Est du col de la Chaumoune sur une zone humide gelée.
Kilométrage (gps) : 15km770. Durée du déplacement : 7h00. Durée de la randonnée : 4h16. Dénivelées (montre altimétrique) positive, 360m ; négative, 585m.


Jour 3. Dimanche. Col de la Chaumoune (alt. 1155m), contournement difficile par l’Est du puy de Vaisse, en raison du manque de neige du puy de Vaisse, entre Cocudoux et Puy Ferrand, la Banny, Escurot, récupération des participants, aire de repos sur D978.
Kilométrage (gps) : 9km720. Durée du déplacement : 4h45. Durée de la randonnée : 4h07. Dénivelées (montre altimétrique) positive, 2525m ; négative, 195m.

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Récit. Dans des conditions printanières, cette traversée nous a offert une nouvelle fois un dépaysement total loin du confort de notre mode de vie habituel. En accord avec la nature sur ses plateaux inoccupés à cette saison, il a fallu s’adapter aux contraintes du déplacement hivernal et en autonomie. Tirer à tour de rôle les pulkas transportant les affaires personnelles et le matériel collectif. Au niveau du cheminement, utiliser au mieux les mouvements du terrain quitte à faire quelques détours pour limiter la fatigue. Apprendre à travailler à plusieurs pour le passage des clôtures ou les traversées de route. Apercevoir un court instant une faune discrète à la recherche de la nourriture, 5 renards et 2 lièvres…Choisir l’emplacement du bivouac à l’abri du vent dominant. Apprendre à monter le plus rapidement possible le tipi, après avoir remué un peu de neige pour aplanir le sol, en prévision d’une météo moins «cool» en général à cette saison. Choisir la neige et la faire fondre pour obtenir l’eau indispensable à la réhydratation de nos aliments. S’adapter en faisant un grand feu pour pallier au non fonctionnement des réchauds à gaz. Un brin de toilette avec les lingettes pour évacuer les traces de transpiration. Se mettre dans son sac de couchage au coucher du soleil et écouter la nature, s’endormir dans le bruissement des arbres. Certains se sont essayés la seconde nuit à dormir en plein air. Passer de longues heures allongés entrecoupées par des moments d’éveil. Se lever avec les premières clartés de l’aube et se préparer pour une nouvelle journée !

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Dégâts : la boucle métallique d’un harnais a lâché.
Temps de préparation : préparation de l’itinéraire et organisation du transport aller et retour. Finalisation avec les participants par mails, préparation du matériel et chargement de la remorque. Au retour faire le compte rendu, nettoyage, séchage et le rangement, 9 heures.

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Week-end de raquettes dans le Cantal

Séjour n°1 Raquettes dans le Cantal
Date : samedi 02 et dimanche 03 février 2019
Animateurs : Mady et Michel J.
Secteur géographique : Cantal. La vallée de la petite Rhue d’Eybes le samedi et secteur Lac de Sauvages, lac du Pêcher, le dimanche.
Kilométrage auto : 290 km x 5 = 150 km
Nombre de véhicules : 5 (véhicules de Serge, Pierre, Eric, Daniel et Michel)
Participants : 20 (11F 9H)
Matériel utilisé et mis à disposition par l’association : 5 paires de raquettes et deux pelles à neige.  
Hébergement : en ½ pension au gîte communal du Giraldès, commune Le Claux 15400
Restauration : repas du samedi soir préparé par Mady. Au menu soupe de potiron faite avec les légumes du jardin, tagliatelles à la sauce bolognaise faite maison, large plateau de fromage d’Auvergne et en dessert, tiramisu maison, clémentines. Le tout arrosé de divers vins apportés par quelques participants que je ne cite pas pour ne pas
en oublier. Quelques douceurs confectionnées par les participants ont accompagné le retour au gîte le samedi, l’apéritif et la fin de randonnée du dimanche.
Petit déjeuner conventionnel avec thé, café, chocolat, pain grillé par l’animateur, pain d’épices maison, beurre, confitures variées maison, clémentines, yaourts nature.
Météo. Samedi : chute de neige abondante toute la journée et une partie de la nuit avec un risque d’avalanches. Dimanche : temps couvert avec un plafond aux alentours de 1400m, vent du Nord Ouest sensible.
Enneigement. Une neige exceptionnelle d’une épaisseur variant de 30 à 50 centimètres, le samedi légère, un peu plus humide le dimanche au niveau des tourbières.

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Itinéraires en boucle (grandes lignes)
Jour 1. Samedi : départ du gîte du Giraldès, Eybarithoux, passage à l’Est du mouvement de terrain côté 1311m dans la hêtraie jusqu’au ruisseau La Peyre. Plateau sous le suc de la Blatte, bois de la Bragouse. Passage à proximité de Le Trapassou puis La Couelle et à travers la pâture Eybes et gîte.
Kilométrage (openrunner) : 8k480 Durée du déplacement : 3h54. Dénivelée positive (montre altimétrique : 490m).
Jour 2. Dimanche : Départ (1192m) au Nord du col de la Tuilère sur la carte Ign 1/25000 désigné col d’Entremont sur le terrain (panneau de signalisation). Ancienne ballastière par le Sud, Le Frau de Collanges, Est de Péjouzou, lac de Sauvages, lac du Pêcher, forêt de la Boissonnière, Ouest de la Roche du Pic, la Roche Chélady, l’étang de Le Frau de Collanges, Est du Carmantron, parking.
Kilométrage (openrunner) : 19k889 ; 21 km (gps) Durée du déplacement : 7h37. Dénivelée positive (montre altimétrique)  : 455m.
Observations : un enneigement inexistant à quelques jours du départ. Des itinéraires pédestres envisagés, transformés dans les derniers jours en randonnées raquettes…..Dame nature n’a pas pitié des animateurs. Prévoir et s’adapter !
Dégâts : un clip cassé et remplacé en cours de cheminement le dimanche sur une des raquettes mise à disposition d’Aurélie.
L’aventure a commencé dès la sortie de l’autoroute à Massiac où la route recouverte d’un blanc manteau nous a fait progresser à allure modérée. Je décidai dès lors de modifier le programme cherchant à gagner le gîte le matin afin d’aborder la partie randonnée au départ de la structure. La neige ne cessait de tomber et recouvrait rapidement les traces du passage du chasse-neige. Les conducteurs installèrent au-dessus de Murat, des « chaussettes » sur les voitures non équipées de pneus neige. Enfin arrivés à destination, nous nous installâmes dans les différentes chambres avant de prendre le pique-nique au chaud.
Des conditions engagées pour marquer enfin l’arrivée de l’hiver. Une ambiance particulière le samedi dans un environnement naturel recouvert par une magnifique épaisseur de neige fraîche dans le bassin versant de la Petite Rhue d’Eybes. La randonnée a débuté à travers les pâtures puis une hêtraie avant de gagner le plateau à proximité du Suc de la Blatte. La neige étant de belle qualité, nous avons essayé de descendre des pentes raides afin d’affiner la technique, certains préférant la technique dite «du toboggan». En grande partie protégés, nous n’avons été que très peu exposés à la morsure du vent.
Le dimanche, la neige avait cessé de tomber et le ciel bien chargé était d’un gris plus clair. La décision était de quitter le gîte et de se rapprocher de Murat. La randonnée a débuté au col d’Entremont et nous sommes dirigés vers Le Frau de Collanges puis le lac de Sauvages. Les différents mouvements de terrain permettaient de se protéger des rafales de vent du Nord-Ouest. Le pique-nique fut rapidement avalé à l’abri d’une haie à proximité de la zone humide marquant les anciennes limites du lac. L’objectif suivant était d’atteindre le lac du Pécher en essayant d’éviter les pièges de la zone humide du ruisseau de Chantelouve. Un petit arrêt s’imposait à la structure d’observation des oiseaux d’eau du lac salué par une apparition fugace d’un timide soleil. Le contournement du lac par le Nord puis l’Est ne posa pas de problème, l’épaisseur de neige
étant fort généreuse. Passés les burons de la Buissonnière plus ou moins dissimulés dans les creux du terrain, nous avons gagné la forêt du même nom plein Sud. Le contournement par l’Ouest de la Roche du Pic s’est fait parfois dans une végétation dense. Les changements de direction successifs nous ont fait dévier un peu trop vers le Sud. Une nouvelle orientation plein Ouest était donnée aux «traceurs» successifs pour gagner l’étang du Frau de Collanges. Un dernier mouvement, le Carmantron (alt.1252m) à contourner par l’Est avant de retrouver à la nuit tombante les voitures.

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Temps de préparation : préparation des menus, des repas, courses, 7 heures (Mady).
Préparation des itinéraires, du matériel et chargement du véhicule, nettoyage, séchage, compte rendu, rangement, courses, 5 heures (Michel).

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Des écrins aux Grandes Rousses

Séjour n° 18 Des Ecrins aux Grandes Rousses. Que la montagne est belle !
Du 06 au 09 septembre 2018.
Animatrice : Christelle
Nombre de personnes : 9 animatrice incluse dont 5 femmes et 4 hommes
Préparation et rédaction : 20 Heures.
Météo : beau temps et douceur dans l’ensemble si ce n’est le premier jour où la pluie et le brouillard nous ont rattrapé à hauteur du refuge du Goléon . Cela m’a obligé à modifier le parcours prévu. Températures fraiches le matin ( 6 degrés) mais le soleil et l’effort nous ont vite réchauffé.
Conditions de terrain : Très correctes. Quelques rares passages humides et glissants du fait des pluies des heures précédentes. Cela a facilité le passage sur les pierriers traversés le 2 ème jour ainsi que le cheminement sur les nombreuses sentes caillouteuses rencontrées chaque jour.
Classement : séjour facile avec néanmoins une mention spéciale pour le parcours du 2 ème jour que je classe moyen du fait de la distance et du terrain.

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Itinéraires. 
Jour1. Jeudi : carte 3435 ET. Distance : 12 km. Dénivelé positif : 860 m.
Départ des Saludes ( 1km après le hameau des Hières Alt.1780 m), piste carrossable jusqu’au parking du Pré Rond , montée au refuge du Goléon, sente à l’ouest du lac du Goléon jusqu’à la cabane de Carraud (Alt.2480m) puis retour aux voitures par le même itinéraire.
Jour 2. Vendredi : carte 3436 ET. Distance : 20 km. Dénivelé positif : 1300 m.
Départ du parking sous les Crevasses (on le rejoint par une piste carrossable partant du gîte du Pas de l’âne/ Villar d’Arène), Pas d’Anna Falque, GR 54 jusqu’au col d’Arsine, montée aux lacs du glacier d’Arsine, contournement des lacs vers l’est, traversée hors piste entre pierriers et petites bandes herbeuses des Plates du Réou jusqu’à un collet au NNE de la pointe du Réou (alt.2730m), descente en hors piste plus au nord des Plates , descente par une sente, PC 2326, retour sur le GR 54 à hauteur du Réou d’Arsine, Col d’Arsine puis fin de parcours par le même itinéraire que le matin.

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Jour 3. Samedi : carte 3335 ET. Distance : 16 km. Dénivelé positif : 1050 m.
Départ du parking du Perron (Alt 1617m) au- dessus de Clavans le Haut, chemin qui se transforme vite en piste qui monte dans les schistes, cascade de Pont Ferrand, sente quasi inexistante pour rejoindre le haut de l’Echine de Praouat que nous remontons jusqu’au Serre du Chargeoir, légère descente en hors-piste et traversée de plusieurs petits talwegs creusés par les nombreux torrents pour retrouver la sente officielle montant au lac des Quirlies, retour par le chalet des Quirlies et la vallée du Ferrand, à hauteur de la cascade de Pont Ferrand fin de parcours identique au matin.
Jour 4. Dimanche : carte 3335 ET. Distance : 7 km. Dénivelé positif : 600 m.
Départ du col de Sarenne (Alt.1999m), montée à la Croix de Cassini (Alt.2373m), col de Grange Pellorce, les Grandes Buffes, retour au col, descente vers la route et le GR 54 et retour aux voitures.

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Déroulement global : une arrivée à La Grave sous une forte pluie nous a fait craindre le pire pour cette première journée et finalement nous avons pu monter au sec jusqu’au lac du Goléon où le brouillard et la pluie, malheureusement de retour nous ont fait penser un instant que nous étions en Irlande et nous ont privés de la fantastique vue sur le massif de la Meije qui était juste en face de nous. Le site avait néanmoins une certaine beauté  avec ses ruisselets au dessus desquels flottaient des volutes de brume. Il surprend par la présence d’une quantité impressionnante de débris rocheux de forme allongée et acérée qui ont été utilisés par les touristes pour couvrir
«d’écritures rocheuses» une immense parcelle (bien qu’un panneau précise que cela est interdit car devient une nuisance pour ce bel espace naturel). La halte pique-nique au refuge, non prévue initialement, fût bienvenue pour échapper au crachin et savourer une bonne infusion faite maison. Merci aux gardiennes de nous avoir accepter. Douceur et rayons de soleil furent de retour pour la descente. Les jolis hameaux fort bien rénovés de Valfroide, Pramailler que nous traversons avant de retrouver les voitures valent le coup d’œil.
Vendredi fût la journée la plus technique et la plus engagée physiquement mais nous laissera un superbe souvenir notamment pour les marmottes que nous avons pu observer de nombreuses fois. Spectacle minéral avec ces surprenants lacs blancs, dont le fond est tapissé par une farine glaciaire (paillettes minérales en suspension due à l’érosion glaciaire). Les lacs du glacier d’Arsine se sont formés vers les années 40 et virent leurs volumes augmenter sérieusement sous l’effet de la fonte glaciaire au point qu’en 1986 il fût créé un chenal artificiel dans la moraine qui permet de canaliser d’éventuelles montées brutales qui auraient mis en danger le hameau du Casset situé en contrebas. Nous aurons aussi une belle récompense au terme d’une longue montée parsemée de quelques pierriers en arrivant à proximité de la pointe du Réou d’Arsine où l’on profite d’un panorama de rêve sur les massifs environnants. Puis on descend fortement pour retrouver le Réou et ses méandres d’un doux turquoise : Magnifique ! Puis retour au col d’Arsine pour reprendre ensuite le même parcours que le matin, histoire de pouvoir de nouveau saluer nos dodues amies les marmottes qui profitent du soleil et font encore des provisions d’herbe (100 kg absorbés pour 6 mois d’activité estivale).
Retour aux voitures et en route pour rejoindre notre nouveau gîte situé dans la vallée du Ferrand où nous apprécierons avec joie la bonne chair et un gros dodo après cette journée très sportive.

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Samedi. Découverte un plus poussée de la vallée du Ferrand avec pour commencer une dynamique montée pour cheminer sur les hauteurs de l’Echine de Praouat, long promontoire d’où nous avons profité d’un très beau panorama sur les Aiguilles d’Arves, la Meije, la Roche de la Muzelle, le Mont Blanc et bien d’autres encore. Le tout dans un paysage tout en ondulation où le vert se mélange aux teintes dorées et rouilles des pelouses qui commencent à prendre leur habit d’automne. on resterait bien des heures à profiter de ces belles images mais le lac des Quirlies nous attend. Nous le rejoignons après s’être faufilé en hors-piste au travers des nombreuses entailles que plusieurs petits torrents ont creusé pour plonger dans le plus imposant et bouillonnant Ferrand. Comme jeudi, nous retrouvons là un lac aux teintes de talc légèrement bleuté entouré de glaciers qui, comme partout reculent à grande vitesse. On en prend encore plein les yeux. Retour en suivant le torrent et cette fois jusqu’à sa tumultueuse chute à hauteur du Pont Ferrand. Retour aux voitures puis au gîte où un excellent rougail saucisses nous attend. De quoi se requinquer pour attaquer la dernière journée. Celle-ci sera plus douce avec une montée à la Croix de Cassini que nous aborderons en 2 petites heures à peine. A presque 2400 m d’altitude, nous profiterons une fois de plus d’un magnifique panorama sur les montagnes alentours et qui nous donne un aperçu de l’immensité du territoire restant à découvrir. On quitte à regret toutes ces beautés. En tout cas, on gardera en tête de belles images, des moments pleins de bonne humeur, d’engagement, d’échanges et de convivialité. Merci à tous les Atlassiens présents !

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Faune : un festival de marmottes (surtout le 2 ème jour), un vieux bouquetin aux immenses cornes sur la sente montant au Goléon, un gros groupe de vautours sur la vallée du Ferrand, un circaète et peut être un aigle royal (trop loin pour en être sûr), des œdipodes vus dans les prés (espèces de criquet qui déploie des ailes aux teintes rouges ou bleux), chevreuils dans les bois sur la route montant au Perron.
Flore : ce n’est pas l’abondance printanière mais il y a quand même de quoi observer (parnassie des marais, saxifrage, séneçon, colchique, campanule, cirse très épineux, joubarbe). Merci à Geneviève d’avoir été notre guide floristique.
Hébergements : une nuit au refuge du Pas de l’Ane. Bon dîner et hébergement correct (1 dortoir plus une chambre) par contre petits déjeuners très moyens et pique-niques lamentables et bien qu’ayant prévenu à l’avance, une personne observant un régime sans gluten n’a pas eu grand chose à se mettre sous la dent. 2 ème et 3 ème nuit à l’Auberge du Savel de Clavans le Bas (2 petits dortoirs plus une chambre de 2). Excellentes prestations. Le lieu est tenu par un couple de jeunes très accueillants et professionnels. Une très bonne adresse à retenir.
Transport en covoiturage : 2 véhicules.

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Frissons au grand Verdon

Séjour n°15 Frissons au Grand verdon.
Date : du samedi 02 au dimanche 08 septembre 2017
Animateur : Michel D.
Nombre de participants : 12 (5F, 7H)
Cartes utilisées : IGN 25000° 3542 OT et 3442 OT

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Météo : du dimanche 3 au vendredi 8 super beau temps et donc le dernier jour de rando samedi 9 couvert la matinée et pluie orageuse à partir du repas de midi. Température chaude tout au long de la rando.
Faune et fleurs rencontrées : quelques vautours par-ci par-là, et le jeudi nous avons aperçu 8 vautours sur leur aire d’envol. Quelques poissons dans le Verdon. La végétation était désertique, pas une goutte de pluie depuis le 26 mai.
Patrimoine : un parcours en majorité minéral avec des sentes de pierres, quelques chapelles perchées sur leur rocher. Beaux petits villages installés dans des lieux stratégiques.
Classement : classé moyen (M) sur la note technique, que je confirme malgré les passages avec main courante.
Conditions de terrain : difficile dans l’ensemble en tenant compte de la difficulté de progression et de la nature du terrain, longueur des sentes de pierres, couloirs engagés … et dénivelés importants, mais peu de km parcourus par jour, ici les kilomètres ne veulent rien dire c’est en horaire de déplacement qu’il faut parler.
Hébergements : en gîte avec repas du soir et petit déjeuner. Pour tous les hébergements, très bons dortoirs dans l’ensemble. Repas très corrects et bien appréciés par tous.
Découpage du trajet auto : départ le 2/09/17 de Clermont-Fd à 8h 30  A89 direction St Etienne, Givors, Grenoble, Sisteron, Digne, route longeant le train Provençal des Pignes. Arrivée à Castellane pour 16h et possession du gite.
Retour sur Clermont le 10/09/17. Trajet : départ 8h30 de Castellane Rougon, La Palud, Moustier, visite du village. Repas à 12h30 à St Croix de Verdon au bord du lac du même nom, Riez, Mezel, le Chaffaut, Sisteron, Grenoble, St Etienne, Clermont Fd. Arrivée à19h.
Itinéraire :
Jour 2. Dimanche 03 septembre. Castellane / Rougon.
Castellane, départ à 9 h,  GR4, La Colle, Villars, Brandis, sous les Cadières de Brandis, chapelle St Jean, Chasteuil, repas, voie romaine, col Coron, Rougon à 16h.
Météo : grand beau toute la journée.
Durée du déplacement : 7h00. Dénivelé positif : 850m. Dénivelé négatif : 600m. Distance : 19 km500.
Jour 3. Lundi 04 septembre. Rougon  – C.A.F. La Maline.
Départ 8h30, Point Sublime, chemin Martel, repas et bain à la plage de La Mescla, refuge de La Maline. Arrivée à 16h.
Durée du déplacement : 8h00. Dénivelé positif : 990m. Dénivelé négatif : 1050m. Distance : 18 km.
Météo : grand beau.

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Jour 4. Mardi 05 septembre. La Maline / La Maline.
Départ 8h30, descente au Verdon, passerelle de l’Estellier, chemin Imbut, repas au bout de l’Imbut sur la plage, puis montée par le fameux chemin Vidal (une via ferrata sans encrage mais avec des  mains courantes et encore pas partout… puis GR 99 jusqu’au belvédère  des Cavaliers, pause boissons fraiches et redescente au Verdon par un magnifique sentier, passerelle de l’Estellier, remontée au refuge de La Maline. Arrivée à 16h30.
Durée du déplacement : 9h00. Dénivelé positif : 1280m. Dénivelé négatif : 1280m. Distance : 18 km. Journée classée difficile.
Météo: grand beau et très chaud.

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Jour 5. Mercredi 06 septembre. La Maline / La Palud.
Départ  8h30 par une sente au dessus de la route car le GR 4 passe sur la route !  ferme de la Maline, belvédère de l’Imbut, 1 km de route puis PR du sentier du Bastidon, belvédère de Maireste, route sur 400m puis PR du ravin du Brusc, arrivée sur une piste forestière. Grosse pause car il fait très très chaud ! Direction La Palud sur PR sous la cime de Bardin. Arrivée à La Palud à 17h.
Durée du déplacement : 8h30. Dénivelé positif : 970m. Dénivelé négatif : 890m. Distance : 17 km.
Météo : grand beau et toujours très très chaud !

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Jour 6. Jeudi 07 septembre. La Palud / Rougon
Départ 8h30. PR par ravin du brusquet, col de la croix de Châteauneuf 1045m  ; Châteauneuf les Moutiers (village en ruine)  ; descente par une magnifique trace pour rejoindre la petite route qui mène à “Les Michels” puis la Sorbière, ancienne voie romaine, PC 1265, on laisse la voie romaine, sente de bergers direction Ubac de l’ Arc, PR jusqu’à la plaine de Prau. Repas de midi en surplomb de la bergerie qui nous a accompagné sur une partie de la montée. Pendant le repas, des vautours tournent au dessus de nos têtes et des brebis qui sont dans la plaine. En observant leur vol on s’aperçoit qu’ils vont se poser en dessous de notre observatoire. Ils sont 8 et après le repas nous décidons de les approcher. Nous arrivons à une distance de 80m et admirons leur envol …. Magnifique spectacle ! Puis nous gravissons le sommet de la Coudole 1649m. J’abandonne l’idée première de monter au sommet de Mourre de Chanier à 1930m d’altitude car l’observation des vautours et un peu de fatigue chez certains ne nous laissent pas le temps de faire l’itinéraire dans un temps raisonnable. Retour par le PR, col Peicard 1334m, descente sur Rougon. Arrivée à 17h.
Durée du déplacement : 9h00. Dénivelé positif : 1300m. Dénivelé négatif : 1300m. Distance : 22 km.
Météo: toujours super beau et chaud.

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Jour 7. Vendredi 8 septembre. Rougon/ Trigance
Départ 9h00. Descente au point Sublime, GR 49, pont du Tusset, PC 905 abandon du GR pour sente direction  du belvédère Rancoumas, PC 975, Encastel, retour sur GR 49, repas au col de Breis  puis descente sur Trigance. Arrivée à 15h. Visite du village puis gite de Fontaine Basse.
Durée du déplacement : 6h00. Dénivelé positif : 600m. Dénivelé négatif : 800m. Distance : 12 km.
Météo : grand beau temps quelques nuages d’altitude qui annoncent la pluie pour le lendemain.
Jour 8. Samedi 9 septembre. Trigance / Castellane
Départ 8h30. PR passage en aller/retour au pont de Sautet, puis pont de Carajuan, route sur 1km, Pont de Soleil  et au bout du pont tout de suite à gauche sente très mal tracée … Du Fouloubert monter jusqu’au col de la Colle 1148m. Le repas est pris rapidement car quelques gouttes tombent… A partir de ce moment et jusqu’à Castellane une pluie fine nous accompagne. Très beau PR en balcon avant l’arrivée à Castellane a 15h.
Durée du déplacement : 6h00. Dénivelé positif : 710m. Dénivelé négatif : 710m. Distance : 18 km.
Météo : Couvert jusqu’à 12h30 puis pluie fine.
Jour 9. Dimanche 10 septembre. Castellane / Clermont fd
Départ 8h30. Arrivée à  Clermont Ferrand à 19h.
Météo : grand beau et frais après la pluie.

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Vélorando “Tour du Finistère Nord”

Séjour n° 13 Tour du Finistère à vélorando
Du samedi 11 au dimanche 19 août 2018.
Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 9 dont 3 femmes et 6 hommes.
Météo : perturbée avec des averses de pluie fine, de la brume en mer et quelques périodes de soleil.
Itinéraire : utilisation au maximum des voies à faible circulation ou des pistes cyclables et voies vertes (voir les détails ci-dessous). Pour préparer et réaliser ce circuit, j’ai utilisé, de ma collection personnelle, les cartes Ign au 1/100 000 n°13 et 14 et au 1/250 000 n°105 et un topo vélo édition Ouest-France, la Bretagne à vélo (tome 1).
Classement : facile (1,5 jour de transport, 7 jours et 2h00 de voyage à vélo).
Kilométrage parcouru (compteur vélo) : 487,53 soit 69,65 moyenne par jour, distance sur une journée la plus longue 87,58 km et la plus courte 48,33 km. Durée de roulage totale : 34h50. Sur la journée, maximum 6h03, minimum 2h36.
Conditions de roulage : bonnes dans l’ensemble sur les voies vertes et les petites routes.
Hébergement : sous un tipi de marque Bergans prévu pour 6/8 personnes, une tente de marque Coleman modèle Cobra. Bon accueil dans l’ensemble aux voyageurs à vélo .
Nourriture : ravitaillement sans problème sur l’ensemble du parcours (une voire deux fois par jour)
Transport aller et retour : en co-voiturage à l’aide de deux véhicules de marque Renault un kangoo et une clio. Les vélos et bagages ont été transportés à l’aide de la remorque de l’association aménagée.
Equipement : Vélos (personnels) VTT avec des pneus non crantés équipés de porte-bagages et sacoches ou tirant des remorques Bob (1 Yak et 1 Ibex). Une paire de sacoches de marque Vaude a été mise à disposition.
Découpage du séjour.
Les données ci-dessous, le kilométrage (KM), la durée de roulage (DR), et la moyenne journalière (MJ) ont été fournies par le compteur vélo. Les informations complémentaires ont été tirées de sites internet ou de divers documents.

Jour 1. transport routier de Clermont-Ferrand au camping de Carhaix-Plouguet.  Après avoir chargé les vélos, nous nous dirigeons vers Huelgoat et nous utiliserons la voie verte jusqu’à Locmarria-Berrien. Installation au camping. DR 2h07 KM 28.67 MJ 13.4.

Ile du Taureau

Jour 2. Après une soirée et une nuit calme, la pluie a retenti sur les toiles de tentes vers 05h00 du matin. Nous nous levons vers 07h30 sous un ciel chargé mais sans pluie ce qui nous permet de déjeuner et de plier et ranger le matériel. Dès le départ, la bruine est présente à laquelle succède une pluie dense, le porche de l’église de Berrien nous sert d’abri. Oubliées les visites du jour, la roche branlante, le tumulus, seul le moulin et son chaos attirera notre œil pendant quelques instants. Après Berrien, l’itinéraire traverse pâtures et forêts au cours d’une longue descente pour retrouver la voie verte qui est parallèle au ruisseau Le Squiriou . La pluie
redouble et la voie recouverte d’un sable se colle progressivement aux chaussures, aux jambes et sur les éléments mécaniques du vélo. A 1.5 kilomètres de Morlaix, on s’arrête pour réparer la chambre à air de la remorque tirée par Gilles. Avec la pluie, le groupe a vite froid et essaie de se réchauffer en se bougeant. Dès les premières maisons, la pluie cesse ce qui nous permet à Morlaix de faire quelques courses et de pique-niquer sur la place principale. Nous suivons rive gauche de l’estuaire, les rivières Dossen puis de Morlaix. La marée est basse et découvre de larges surfaces boueuses. Ce passage est roulant et nous arrivons très vite à
Carantec où nous nous installons au camping les Hortensias et faisons sécher quelques affaires sous un pale soleil. Un tuyau d’arrosage mis à notre disposition permet d’enlever la gangue de boue sur les vélos. Fin d’après-midi consacré à la pointe Penn al Lann avec vue sur la baie, le château du Taureau, œuvre défensive de Vauban. Passage au port avant le retour au campement sous un ciel moins menaçant.
DR 4h23 KM 63.49 MJ 14.4.

Patrimoine de Roscoff

Jour 3. Au réveil, nous découvrons un ciel clément avec quelques pans de ciel bleu. Nous quittons le camping bien situé en hauteur après une nuit un peu bruyante due à la route en contrebas et au trafic important au lever du jour. Le pont du Passage-de-la-Corde nous amène sur la rive gauche de l’estuaire alimenté par la rivière La Penzé et arrivons à St Pol de Léon par une voie verte se faufilant à travers de petits lieux dits aux charmantes maisons typiquement bretonnes.
Petit détour par la pointe St Anne où nous pouvons voir les nombreux cailloux (comprendre petits îlots) de la baie de Morlaix. Nous poursuivons sans trop de circulation jusqu’à la pointe de Bloscon où au niveau de la chapelle, nous avons une vue ensoleillée de l’Île de Batz. Admirons les rues authentiques de Roscoff ainsi que l’église au clocher très travaillé, sans doute, un des plus beaux de cette partie de la Bretagne. Nous gardons le littoral, la côte nous offre un décor qui évolue lentement, bientôt occupée par une multitude de grosses roches granitiques arrondies par l’érosion marine. Santec puis après quelques incursions dans les terres, nous faisons un détour par Sibiril pour acheter chez le boucher, le pique-nique du midi. Le lieu-dit Kersauzon passé, nous restons au plus près du rivage puis une orientation Sud, nous amène à Plouescat. Nous suivons pour gagner Goulven, une route à la circulation plus importante mais directe afin de gagner quelques kilomètres. Plounéour-Trez présente un ensemble architectural complet, calvaire, église, maison paroissiale. Nous ravitaillons pour le repas du soir à Brignogan-plage avant de terminer notre périple au camping des plages de Ménéham.
DR 5h01 KM 77.19 MJ 15.3.

Village de Méneham

Jour 4. Météo bretonne pour une grande partie de la journée, crachin plus ou moins fort avec une brume épaisse sur la mer…L’itinéraire suit au plus près la côte. Le premier arrêt après 2 kilomètres est pour le site, désert en ce début de matinée de Ménéham avec sa maison des douaniers construite entre deux énormes blocs de granit, ses maisons à toit de chaume ou d’ardoises. L’ensemble de cet ancien village de pêcheurs a bénéficié de toute l’attention pour sa restauration. Depuis mon dernier passage, cet itinéraire du littoral a été amélioré au niveau de la signalétique ce qui permet d’utiliser de nombreux chemins carrossables. Le phare de la Vierge est resté dans la brume et ne s’est pas montré. Notre voyage se poursuit vers la chapelle de Traon et sa source où nous prenons le pique-nique dans une atmosphère humide mais supportable. Nous passons l’Aber-Vrac’h. Nous ravitaillons à Lannilis rapidement grâce à la «dame de Google», qui nous trouve le supermarché. Puis l’Aber-Benoît, St Pabu, village avec crêperie, centre Ucpa et un port où les bateaux de plaisance sont nombreux. Nous ne sommes pas loin de la pleine mer et les abers permettent les cultures de moules et d’huîtres de part et d’autre du chenal principal. Pour finir la journée, un petit supplément, une côte à fort pourcentage à la montée et quelques minutes plus tard à la descente…l’animateur ayant raté le carrefour conduisant au camping situé au bout de la presqu’île Sainte Marguerite, le bout du bout…Petite promenade à pied, histoire de se détendre un peu les muscles et de faire un peu d’exercice sous le soleil !
DR 4h00 KM 58.26 MJ 14.5.
Jour 5. Le crachin breton est présent dès les premiers tours de roue. Nous quittons l‘Anse des Anges, la marée est haute pour Landéda puis nous glissons vers Pen-ar-Créach pour rejoindre l‘Aber-Benoit par des petites routes et quelques portions de chemins en terre avec quelques fois des montées qui surprennent. Nous suivons ce bras de mer entrant dans les terres, passons au Sud de Lannilis puis après avoir traversé l‘aber gagnons Tréglonou. Le moulin de Quinon ne présente rien de particulier si ce n‘est les énormes meules en pierre posées négligemment le long du mur de la bâtisse. Petite incursion à l‘intérieur des terres avant de
retrouver le bord de mer à Lampaul puis le Port de Portsall où trône, l‘ancre de plus de 20 tonnes de l‘Amoco Cadiz, trophée rappelant la catastrophe écologique de 1978 qui toucha des kilomètres de côtes. Le pique-nique est pris sous un pâle soleil retrouvé. Petite pause à la chapelle St Samson puis c‘est Argenton, Porspoder. La marée est en train de monter mais laisse encore apparaître une côte occupée par des rochers de toutes formes et tailles. Au large dans la brume se dessine le phare du Four. Lanildut nous permet de faire quelques pas autour de la réplique de l‘obélisque de Luxor en mémoire du travail fourni par les carriers locaux qui
ont extrait les blocs de granit qui ont servi au soubassement du monument parisien. Troisième bras de mer contourné, l‘Aber-Ildur puis c‘est la pointe de Corsen qui nous offre un large panorama où sur un fond de brume, on peut distinguer les îles de Béniguet, de Quéménés, de Trielen, de Molène et la plus éloignée Ouessant. Avec un petit rayon de soleil, le paysage serait un peu plus enchanteur et lumineux. Encore un petit effort et à 16h30, nous arrivons au camping des Blancs Sablons.
DR 5h41 KM 84.15 MJ 14.8.

Jour 6. La pluie est au rendez-vous dès le réveil et nous déjeunons, plions et rangeons le matériel dans une ambiance grise et morose. Le ciel est bas mais nous faisons le détour pour observer la pointe de Kermorvan, l‘un des joyaux de la Mer d‘Iroise où lande, ajonc et callune dominent dans un espace protégé. La passerelle Cosquiez nous permet de traverser la petite ria puis plein Sud, nous gagnons la pointe Saint Mathieu avec son mémorial national des marins morts en mer, son abbaye bénédictine ruinée datant du VI siècle et dont la tour a servi de feu jusque dans les années 1800, pour les navires désirant entrer dans le goulet de Brest. Petite pause au gibet des moines, lieu où sont positionnés parallèlement 2 menhirs surmontés d‘une croix. L‘explication “Gibet des Moines“ reste un peu un mystère. Il semble que ce lieu ait été un carrefour de voie de communication gallo-romaine… Une route rectiligne pas trop fréquentée nous amène à Plougouvelin puis par une petite blanche Locamaria et Plouzané à l‘intérieur des terres avant de revenir sur la côte à St Anne du Portzic qui nous réserve une montée à fort pourcentage. Nous entrons à Brest par l‘arsenal, passons La Penteld par un pont où circulent sur la même voie, tram et voitures, les vélos pouvant utiliser le large trottoir en bois créé sur le vide. Petit tour dans l‘avenue principale de Brest où les averses de crachin ont cessé et ce qui nous permet de prendre en terrasse une boisson avant de redescendre sur leport où se prépare le concert en plein air du jeudi. Moment de flânerie autour du remorqueur l‘Abeille Bourbon et ses informations techniques qui vient en aide aux bateaux en difficultés notamment sur le rail d’Ouessant.
C’est l’heure du bateau et nous passons de Brest à Le Fret sur la presqu’île de Crozon en un vingtaine de minutes. La camping est à quelques coups de pédales du débarcadère. Nous profitons en cette fin d’après-midi d’un joli et chaud soleil.
DR 3h59 KM 48.33 MJ 12.1.

Jour 7 Ce matin, le ciel hésite entre le bleu et les nuages. Nous quittons Le fret pour Lanvéoc puis par une petite route atteignons St Efflez, Luguniat. Un petit chemin goudronné nous fait gagner Kervilit avec une vue sur la gauche sur l‘anse de Poulnic. Bientôt Argol puis à proximité de Trégarvan, nous distinguons très nettement l‘objectif de la journée le Menez Hom qui à 330 mètres d‘altitude domine largement les environs. Pour le gagner, un faux plat montant qui se poursuit sur la D887, route à la circulation chargée que nous suivons sur 1,5 kilomètre. La montée au Menez Hom est régulière et nous atteignons ce sommet emblématique pour les locaux, assez facilement. Le vent est frais et après une longue pause qui nous permet d‘admirer la baie de Brest d‘un côté, la baie de Douarnenez de l‘autre, le cap de la Chèvre sur la presqu‘île de Crozon et on l‘imagine vers le Sud-Ouest, la pointe du Van, nous quittons l‘endroit. Pour le pique-nique, nous nous replions sur Plomodiern en contrebas où le marché du jour nous offre un complément de nourriture. Nous nous éloignons de la mer et pénétrons un peu plus dans les terres, St Cast par les petites blanches puis Lothey, Gouézec. Le canal est proche. A une patte d‘oie, je prends à droite, il fallait continuer tout droit… C‘est une voie sans issue ! Un riverain sympathique nous évite un demi-tour et nous indique un chemin creux pour regagner une petite route goudronnée. Vélos chargés nous préférons descendre de notre monture pour ce grand moment d‘aventure ! Nous finissons en apothéose….C‘est le goudron puis le canal. On déroule par le chemin de halage tranquillement après cette longue journée jusqu‘à Chateauneuf-du-Faon.
DR 6h04 KM 87.58 MJ 14.4.

Jour 8. Dernier jour qui va se dérouler dans presque toute la totalité sur le chemin le long du canal où seul le passage des écluses provoque un petit changement de rythme. Au niveau de Landeleau, c‘est la confluence avec l‘Hyère et nous quittons la rivière l‘Aulne canalisée qui servait de support au canal. Bientôt Port-Carhaix, une piste cyclable nous protège de la circulation de la D789. Un petit détour par le centre ville pour le pique-nique et c‘est l‘arrivée au camping. La boucle est bouclée ! Un apéritif collectif (offert par Claude et Eric) pris au camping et un repas typiquement breton à base de crêpes pris en commun à Carhaix finiront la journée.
DR 2h36 KM 39.86 MJ 15.3

Jour 9. Retour en co-voiturage sur Clermont-Ferrand et suite du voyage des Caps pour Michel J…

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En autonomie dans les Pyrénées Ariégeoises

Séjour n° 14 En autonomie dans les Pyrénées Ariégeoises
Du samedi 28 juillet au samedi 05 août 2018
Animateur : Michel J.

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Météo : beau avec parfois une formation nuageuse qui se développait en journée souvent dans l’après-midi et se disloquait sous l’effet des hautes pression en soirée. Côté français, le début de soirée était marqué par la montée de nuages de vallée. La température a été très supportable en altitude en journée et la fin de nuit apportait de la fraîcheur qui nécessitait de fermer le sac de couchage. Le bivouac côté espagnol a été d’une grande douceur avec un ciel d’un bleu limpide !
Faune rencontrée : lagopède (J2), vautour fauve, grand corbeau à plusieurs reprises, rouge queue, traquet motteux, aigle circaète Jean Leblanc (J7), chocards, un lagopède, quelques isards, marmottes (cris, vues par quelques chanceux), jeunes tritons endémiques des Pyrénées (voir ci-dessous informations trouvées sur internet), de nombreuses grenouilles de couleurs et de tailles différentes.
«nom scientifique : Calotriton asper. Gros triton endémique des Pyrénées, il est contemporain de l’époque des dinosaures. Sa peau grise est verruqueuse avec des pointes cornées. Il est le seul triton à posséder des ongles. Jeune, sa robe est vive et noire avec de grandes lignes jaunes au milieu du dos et un ventre aux superbes reflets rouge orangé. 
Habitat
L’Euprocte des Pyrénées affectionne les eaux froides, vivant entre 1 400 et 2 600 m d’altitude, dans des petits ruisseaux au courant faible. L’hiver, il hiberne à terre dans des trous le long des berges.
L’Euprocte des Pyrénées se dissimule entre les cailloux qui tapissent le fond des rivières. En haute altitude, les jeunes mettent plus de 7-8 ans avant de devenir adultes. Ils peuvent parfois atteindre plus de 20 ans. Certaines populations, vivant en dessous de 800 m d’altitude, sont totalement cavernicoles».

Quelques chiffres : données fournies par une montre altimétrique de marque Suunto
Dénivelées positives : 6395m
Dénivelées négatives : 6305m
Heures de déplacement sur les 8 jours 52h47

Les objectifs atteints :
– Sommet culminant de l’Ariège, le Montcalm 3077m
– Sommet culminant de la Catalogne, la Pique d’Estats 3143m
– Pic de Verdaguer 3143m
– Pic de la Soucarrane ou de la Rouge 2902m
– Sommet culminant de la Principauté d’Andorre, El Pic de Coma Pedrosa 2942m

Préambule :
Avant de retracer le plus objectivement possible les journées de ce beau parcours de montagne, je précise que je ne parlerai pas de données kilométriques car le terrain parcouru très accidenté, technique donnerait une image trompeuse pour le lecteur peu ou pas habitué à un parcours en montagne et haute montagne. Nous avons été contrarié par rapport à l’itinéraire projeté par les quantités importantes de neige restant sur certains vallons et cols à la frontière espagnole. J’ai du improviser et trouver des échappatoires pour passer sur le versant espagnol et notamment renoncer au col et sommet de Sullo pour des raisons évidentes de sécurité. Je remercie le groupe de m’avoir fait confiance et d’avoir enduré quelques fatigues supplémentaires comme les 1400 m de dénivelée négative du second jour. Pour des commodités de lecture, les abréviations employées signifient DD, durée du déplacement, DP dénivelée positive, DN, dénivelée négative. Lorsque l’on parle de ruisseau lu sur la carte, il faut comprendre torrent.

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Récit jour par jour
Jour 1. Samedi 28 juillet. Partis à 06h15 de Clermont-Ferrand, nous avons roulé dans un trafic routier chargé sans excès jusqu’à Séverac le Château. La N88 nous a conduit à Rodez puis Albi. L’autoroute nous a amené très rapidement à Toulouse où le contournement s’est fait sans ralentissement. La pause pique-nique a été faite à l’aire de Mazères. En reprenant la route, première curiosité, un groupe de garde-bœufs (Le héron garde-bœufs est une espèce d’oiseaux échassiers, de la
famille des ardéidés, qui compte les hérons, les aigrettes, les butors et apparentés. On le trouve dans les régions tropicales, subtropicales et tempérées chaudes.) nous a salué puis le tunnel de Foix et Tarascon sur Ariège, où nous avons subi un bouchon de 600 mètres environ. Vicdessos et vers 14h00, nous arrivions au parking de l’Artigue. Le temps était couvert.
Après avoir pris suffisamment d’eau, nous avons amorcé la montée par l’itinéraire classique du Montcalm. A 1650m environ, j’ai opté pour le sentier qui suit une courbe de niveau que j’avais repéré sur la carte au 1/25000 et qui nous ramenait dans la vallée du pla-Subra. La tête rapidement dans les nuages, nous avons raté par manque de visibilité les Orris de Pujol situés quelques centaines de mètres au-dessus d’une piste que nous avons suivi un cours instant qui conduit à un micro barrage. La pente était déjà rude mais les nuages dissipaient cette sensation. La journée était bien entamée quand je trouvais un plat assez confortable qui allait
être le lieu de notre premier bivouac à 1835 m d’altitude (DD 2h43 DP 695m DN 25m).
Jour 2. Dimanche 29 juillet. L’itinéraire par les Tables du Montcalm est considéré comme difficile par les montagnards surtout avec un sac à dos chargé. Il se décompose en trois parties, la première consiste à progresser dans des pentes herbeuses juste après le groupe d’Orris du Pra-Subra, très pentues avec quelques ressauts rocheux où il faut poser les mains. La seconde, les tables du Montcalm à proprement dite est constituée de barres rocheuses situées à droite d’un couloir (ancien passage) très raide et enneigé. Ce second passage a nécessité une longue reconnaissance avec une partie du groupe pour trouver le cheminement adapté à des randonneurs lourdement chargés. Merci à Christelle, Sandrine, Serge que j’avais choisis de m’avoir accompagné, ce qui a permis également de mesurer la faisabilité ou non des passages. La troisième partie, sans être plus facile permet un choix varié de cheminement et enfin c’est la délivrance par l’arrivée sur ce sommet, genre de plateau qui quelque fois accueille des randonneurs pour un bivouac d’exception….Il est 16h30 lorsque nous arrivons au sommet dérangeant un lagopède en tenue mixte un peu de blanc encore avec le reste virant au gris . Première constatation, peu de monde pour un 29 juillet ! Tout le groupe reprend son souffle et nous nous dirigeons vers la Pique d’Estats, là plus surprenant encore, l’emblème de la Catalogne, n’a pas un visiteur. Nous laissons nos sacs à un petit col et léger nous enchaînons la Pique et le Verdaguer. De la haut la vue porte sur des distances considérables sur 360° et une constatation s’impose, l’enneigement que nous avions remarqué lors de l’ascension du Montcalm se confirme, la neige est très abondante entre 2700m et 3000m sur les cols exposés. Les lacs que nous devons atteindre les Estany d’Estats et de Sullo sont possibles en passant par le col du Sullo qui est très pentu. L’absence de monde me fait penser que le passage est infaisable sans le matériel approprié crampons et piolets. Nous descendons dans le vallon et effectivement, il est gorgé de neige et même le petit mouvement de terrain qui marque le passage entre la France et l’Espagne est boursouflé par un amas de neige. Il est 17h30. Je prends la décision à regret de redescendre côté français. La progression est lente et il est temps de trouver un emplacement. Un bivouac de fortune est installé à 2600 m d’altitude environ et les tentes sont montées au mieux. Deux participants opteront pour le clair de Lune à la belle étoile comme on dit ! (DD10h53 DP 1465m DN 700m).

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Jour 3. Lundi 30 juillet. La journée va être consacrée en partie à redescendre, récupérer les voitures remonter la vallée de Soulcem, et se stationner aux Orris de Carla. Même si nous avions pu passer le col de Sullo, nous n’aurions pas pu monter comme envisagé le couloir du Rioufret (quelque fois également écris Riufret) gorgé de neige du verrou visible d’en haut la veille jusqu’au col. Cette longue descente laisse physiquement déjà des traces. Un long moment de récupération
dans le torrent de l’Artigue permet aux muscles de se refaire une santé. Voitures stationnées, nous prenons en suivant le ruisseau de Soulcem, la direction de l’étang de Roumazet. Arrivés sur un plat herbeux, la fatigue se faisant sentir, nous montons notre bivouac à proximité du ruisseau du Riou Blanc à une altitude d’environ 2050m où nous pouvons admirer de nombreuses orchidées, de la linaigrette de Sibérie ainsi que de belles droseras entrain de digérer des insectes. Il est 16h30.(DD 8h00 DP 405m DN 1450m).
Jour 4. Mardi 31 juillet. Comme chaque jour, un petit briefing soit le matin soit le soir pour fixer l’objectif de la journée. Pour ce matin après une nuit de récupération bien méritée, nous allons nous projeter jusqu’à l’étang de Roumazet à 2163m, monter les tentes, laisser la plus grande partie du matériel non nécessaire pour une sortie en boucle. Sac léger, nous prenons une sente pour atteindre le Port (col) du Roumazet à 2571m. Deux personnes nous observent venant du versant espagnol… Ce sont nos surfeurs montagnards, Aurélie et Eric accompagnés du fidèle Boxit, berger lapon. Pour moi c’est une demie surprise car nous avions projeté de nous retrouver mais avec le retard, je n’y croyais plus ! Nous progressons lentement dans la montée au sommet sur une sente au support instable. Le sommet de la Soucarrane à 2902m nous offre une nouvelle fois un panorama exceptionnel et nous distinguons très nettement le col de Sullo bien enneigé. La météo nous permet de rester en altitude pour prendre le pique-nique amélioré d’un fondant au chocolat qu’Aurélie avait préparé et transporté dans son sac à dos. La descente nous fait passer une petite crête rocheuse où notre berger lapon a besoin d’aide…puis après avoir posé quelque fois les mains, quelque fois les fesses, nous atteignons le Port de Bouet. Nous contournons le lac du même nom et arrivons au bivouac. La fin d’après midi est consacré à la détente, baignade dans l’étang, cueillette de serpolet et autres petites plantes sous la conduite de Pascaline pour améliorer soupes et plats lyophilisés. (DD7h10 DP 925m DN 790m).

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Jour 5. Mercredi 01 août. Aurélie et Eric partent vers le Nord pour gagner les étangs de la Gardelle qui sera dans quelques jours notre passage. Nous partons vers le Sud pour installer le bivouac entre l’étang (lac) de Médécourbe et le Port du même nom. Le cheminement après avoir quitté une bonne sente roulante se transforme rapidement en une sorte de jeu de piste qui consiste à trouver le passage entre les barres rocheuses, sans perdre trop d’altitude. Très formateur, ce genre de terrain fait progresser les participants. Sur les premiers pierriers, les pas étaient hésitants, après la prise en compte des conseils, ils deviennent plus sûrs. De même avec les pentes herbeuses recouvertes de gispet (la Fétuque eskia ou le Gispet est une espèce de plantes herbacées du genre Festuca et de la famille des Poaceae. Cette fétuque est une endémique pyrénéenne que l’on retrouve dans les pelouses montagnardes siliceuses et d’autres en gradins), glissantes et dangereuses. Le bivouac est posé sur des gradins, un filet d’eau aménagé par Pierre assurera nos besoins. Après un temps de repos, nous partons en direction
du Port de Médécourbe pour une reconnaissance. Le terrain est rude, constitué d’anciennes moraines à gros grains et d’un final en éboulis fin et glissant. Arrivé au col, la perspective de passer côté espagnol se dissipe rapidement car le terrain rocheux est presque vertical et est vraiment trop exposé avec un groupe. Je pousse une reconnaissance un peu plus haut en direction du sommet pour voir si un second col n’ouvre pas sur un passage. Le résultat est décevant mais nous permet de voir deux isards à proximité sans doute peu habitués à rencontrer des homos erectus  ou sapiens à cet endroit. La vallée espagnole est magnifique et deux lacs à l’Ouest non indiqués sur la carte de randonnées au 1/50 000 de rando éditions invitent à la baignade. Le retour au bivouac se fait sans encombre.
(DD 5h55 DP 840m DN 535m).
Jour 6. Jeudi 02 août. Après un réveil comme d’habitude entre 06h00 et 06h30, nous quittons l’emplacement à 07h35. Chaque participant se prépare à son rythme pour partir à l’heure fixée la veille. Bloqués par le passage peu engageant du Port de Médécourbe, je propose que l’on gagne le port de Bouet en zizaguant entre les barres rocheuses puis de s’avancer versant espagnol pour trouver une zone de bivouac. Le passage d’une barre rocheuse nécessite de la solidarité de la part du groupe et de l’entraide. Des automatismes se sont créés et facilitent la progression. La descente se fait en cherchant les passages les plus confortables. Enfin à une trentaine de mètres au-dessus du torrent de Baiau, une zone herbeuse avec un superbe pin à crochets nous attend, occupée en temps normal, au vu des trous par une famille de marmottes que l’on entend «siffler» de mécontentement. Les pierres du torrent de Baiau sont recouvertes d’une pellicule blanche qui contraste fortement avec les abords verts de l’herbe et le gris des gros rochers. D’où vient cette blancheur, malgré mes recherches, je n’ai pas trouvé de réponses
satisfaisantes (passage de l’eau dans une strate de calcaire ?). Les tentes rapidement montées, les sacs allégés, nous partons vers les lacs observés la veille que nous atteignons, marchant à travers une estive occupée par quelques vaches. La rencontre avec un randonneur qui nous donne un temps de montée au sommet d’El Pic de Coma Pedrosa qui s’avérera complètement fantaisiste, nous encourage à continuer. La météo est stable et les journées sont longues, le groupe est volontaire. Nous sommes sur le GR11, le pendant avec plus de difficultés de notre GR10 français. Après les deux lacs nous apercevons rapidement l’abri métallique du refuge non gardé de 16 places de Baiau. Habituellement rouge, celui-ci est blanc barré d’une bande rouge, l’arrière plan de la montagne rouge explique peut-être cela ? Après le refuge, le passage de deux gros névés, de pierriers, la montée est sévère dans un terrain dégradé par le passage et l’érosion. Nous atteignons un premier col sur la crête frontalière entre l’Espagne et la Principauté d’Andorre. Passons un petit vallon, puis attaquons par une sente tout aussi difficile, la montée vers la Coma Pedrosa à 2942m. Quelle vue ! Le drapeau d’Andorre, trois bandes verticales de couleurs bleu (côté de la hampe), jaune et rouge avec les armoiries nationales centrées, flotte au-dessus d’une table d’orientation. On peut observer le massif de l’Aneto et les trois 3000m que l’on a foulé, Andorre la Vieille, le pic de Tristagne, sommet où Atlas est passé, il y a quelques années…Après les photos de rigueurs, et une petite reconnaissance, je préconise vers 15h30 de redescendre par un épaulement rocheux orienté Nord Ouest plus confortable pour atteindre un collet d’où l’on pourra retrouver notre itinéraire. Tout se passe pour le mieux…la
deuxième partie également ce qui fait que nous nous retrouvons rapidement à hauteur du refuge. Arrêt baignade au lac puis c’est le retour vers le bivouac.
(DD 9h22 DP 1090m DN 1310m).

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Jour 7. Vendredi 03 août. Nous quittons avec regret le Val Ferrata, sa rivière blanche, ses pins à crochets, ses troupeaux de vaches, brebis et chevaux pour gagner en 1h05 le Port de Bouet. Le cheminement est apparu plus simple en remontant…L’étang de Bouet également appelé étang de la Soucarrane a été contourné par la gauche. L’étang de Roumazet arrive très vite et après une pause pour ravitailler en eau au ruisseau du Riou Blanc, nous amorçons la montée vers les étangs de la Gardelle situés à 2420m pour le premier. Le début se fait par des pentes herbeuses, quelques pierriers en dévers, se poursuit en passant par un joli passage sous une barre rocheuse avant de retrouver la sente parsemée de cairns qui conduit à la brèche à 2476m d’altitude. L’étang principal est visible et nous trouvons quelques plats à proximité pour installer nos tentes à 2435m. Baignade générale en début d’après-midi, l’eau en surface est chaude mais nettement plus fraîche en profondeur. Il est 16h00, la météo est magnifique, je propose d’aller à la découverte des étangs supérieurs de la Gardelle. La montagne s’est vidée de ces derniers randonneurs, d’ailleurs peu nombreux sur cet itinéraire. Sur de petits laquets intermédiaires, nous constatons une vie importante, de nombreux têtards, quelques tritons endémiques, des grenouilles en nombre de toutes tailles et de couleurs variées. Les jambes nous poussent à aller un peu plus loin et par une pente herbeuse nous gagnons le dernier étage de ce cirque, l’étang de Canalbonne encore occupé par de vastes névés. Il est 17h45 et le retour se fait d’abord par un épaulement qui nous ramène sur notre itinéraire de montée. Nous observons quelques jeunes truites dynamiques dans des vasques entre étang et ruisseau…
(DD 7h15 DP 900m DN 725m).
Jour 8. Samedi 04 août. Au lever du jour, le ciel est déjà occupé par de gros nuages. Quelques gros pierriers à passer puis nous longeons au cours de la descente le ruisseau de la Gardelle. La végétation se fait plus présente avec des pans de montagne recouverts de rhododendrons, les Orris de Carla se montrent avec leur parking chargé en voitures, c’est le retour à la civilisation. Il est 11h30. (DD 2h12 DP 25m DN 770m).
Nous quittons la vallée de Soulcem et nous arrêtons à Vicdessos pour prendre un repas en commun. Le retour sur Clermont-Ferrand se passe sans problème avec des pauses et des changements de conducteurs. A bientôt….

Temps de préparation : 10 heures
Cartographie personnelle utilisée : carte Ign Top 25 1/25000 n°2148OT, carte 1/50 000 n°07 de Rando éditions données Ign, carte 1/50 000 n° 22 de Rando éditions données de l’institut cartographique de Catalogne.
Matériel mis à disposition par l’association : une tente North face modèle Wind et une tente vaude
Kilométrage routier : transport en co-voiturage 2157km


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Tour des Posets

Séjour n° 13 Tour des Posets, randonnée d’altitude !
Du samedi 21 au samedi 28 Juillet 2018.
Animateur : Michel D.
Nombre de participants: 09 dont 06 femmes et 03 hommes.

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Classement : moyen sur la note technique que je confirme malgré quelques passages où il a fallu poser les mains, passages qui pour certains se sont avérés difficiles.
Météo : du beau temps dans l’ensemble. Grand beau le matin, puis petite couverture nuageuse en milieu de l’après midi. Une petite pluie orageuse de 15 à 20 mn le 3éme jour en arrivant au refuge de l’Orus.
Faune : quelques vautours par-ci par-là, et le mercredi nous avons aperçu 15 isards que nous avons observé pendant le repas de midi. Un autre groupe d’une quinzaine le dernier jour de rando au bord du lac del Plan. Des marmottes au cours de notre périple.

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Flore : des lys Martagon mauves et jaunes. Des iris bleus et une multitude de fleurs de montagne.
Patrimoine : un parcours en majorité minéral sur des sentes empierrées. Beaux petits villages et burons installés dans des lieux stratégiques.
Conditions de terrain : peu difficile dans l’ensemble en tenant compte de la difficulté de progression et de la nature du sol, longueurs des sentes empierrées, couloirs engagés … et dénivelés très importants mais peu de kilomètres parcourus par jour.
Hébergements et restauration : dans des refuges avec repas du soir et petit déjeuner. Les hébergements en dortoirs étaient corrects. Repas très copieux et bien appréciés par tous. L’auberge des deux derniers soirs était bien au dessus des refuges pour la qualité des  repas.
Transport : kilométrage routier parcouru, 1280km

Découpage du trajet auto : départ de Clermont Fd à 8h00. A75 direction Séverac le Château, Albi, Toulouse, Lannemezan, tunnel de Biélsa, Bielsa, Salina, Plan, San Juan de Plan, puis 13km de Piste en 40mn. Arrivée à  16h00 et installation au refuge. Retour : même heure de départ et d’arrivée.

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Itinéraire pédestre 
Jour 1. Dimanche 22 juillet. Départ du refuge Viados à 8h15. Arrivée refuge Estos à 17h 15.
Distance : 13km, dénivelé positif 1200m, dénivelé négatif 1100m, durée du déplacement 9h00, 6h00 ans pause.
Viados, GR11, cabana d’Anes, Cruzes 1h, col Christeau 1h30, descente vers le refuge Estos 3h00.
Météo : Grand beau toute la journée.
Jour 2. Lundi 23 juillet. départ du refuge à 8h30. Arrivée au refuge Estos 17h15.
Itinéraire en boucle. Distance : 13km500, dénivelé positif 750m, dénivelé négatif 750m, durée du déplacement 9h15.
Refuge d’Estos, cabana Turmo, PR HU 31, ruine de caserne militaire, cabana Coma, pont Ribéra, remontée GR 11.2, PR S3, cabana et ibonet de Batisielles, ibones de
Escarpinosa «une merveille» 15h baignade d’Aurélie et Chantal, refuge Estos par le GR11.2.

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Jour 3. Mardi 24 juillet. Départ Refuge Estos 07H00. Arrivée refuge d’Orus à 16h20.
Distance : 13 km, dénivelé positif 1200m, dénivelé négatif 780m, durée du déplacement 9h20, 6h30 sans pause.
Refuge Estos  GR 11.2,  ibon de batisielles et aiguilles de Pérramo, dur dur pour certains, sentes très difficiles, repas de midi vers 2500m. A 13h00, l’hélicoptère de la Guarda Civil se pose sous le col, cheville tordue pour une randonneuse (le groupe avait un téléphone satellite, il n’y a pas de réseau dans les Posets, col de la Plana 2702m, cabana Llardaneta, pluie orageuse pendant 15 à 20mn puis refuge Orus.
Météo : grand beau puis couvert vers14h00 et averses orageuses

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Jour 4. Mercredi 25 juillet.
Parcours prévu : refuge d’Orus 7 h20, Posets ; refuge d’Orus  donné pour 5h50, 8 km pour 1300m, 3h30 pour la montée et 2h20 pour la descente.
Parcours réalisé plan B : distance, 10km500, dénivelé positif 1070m et négatif 1070m, durée du déplacement 9h30.
Itinéraire suivi : refuge d’Orus, val de Llardaneta. Abandon d’une personne du groupe  avec retour au refuge. Nous continuons jusqu’au canal Fonda et là nous abandonnons l’ ascension des Posets car nous tombons sur un couloir et des névés glacés qui nécessitent crampons et piolets.
Improvisation d’un plan B : ibon de Llardaneta, col Gordo 2722m , ibon sous les crêtes del Forcau où 15 izards nous attendent. Repas de midi et contemplation du cirque de la Forqueta, retour au refuge Orus  à 16h50.
Météo : grand beau puis couvert l’après-midi.
Jour 5. Jeudi 26 juillet. départ refuge d’Orus à 07h30, voitures à Viados à 15h00. Dénivelé positif 830m et négatif 1350m, durée du déplacement 07h30
Refuge d’Orus, ibon Llardaneta, col Eriste à 2864m, repas midi au dessus du lac Millars, magnifique descente dans une forêt de pins, refuge de Viados.Récupération des véhicules et pot de fin de séjour au village de Plan. Arrivée à l’auberge de Sarravillo à 16h.
Météo : toujours très beau. Couvert à l’arrivée aux voitures et de nouveau beau à partir de 16h.

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Jour 6. Vendredi 27 juillet.
Circuit prévu autour de la Pena de la Luna 2550m, tour près de la fameuse Cotiella 2912m.
Distance : 9 km, dénivelé positif 850m et 5h00 de randonnée. Terrain assez escarpée par endroits qui nécessite d’avoir le pied sûr. Balisage par des cairns.
Boucle réalisée.
Départ de l’auberge à 8h en voitures pour une piste de 14 km et 45mn de trajet. Parking au Refuge de Labasar, abri sommaire, style Merdençon dans le Sancy. Départ de la rando à 9h10. Lac del Plan, une pure merveille qui fait penser aux “Rocheuses Canadiennes”. Contournement du lac par la droite et au bout de lac dans une prairie nous surprenons une vingtaine d’izards. Cairns dans les éboulis, nous remontons dans un étroit couloir à forte pente pour passer une barre rocheuse, il faut mettre les mains sur une légère vire. Passage difficile pour certains, une personne bloque et ne peut plus avancer .Nous stoppons et redescendons. Il est 11h00, j’improvise un plan B pour le reste de la journée qui fut la découverte de ce site magnifique . Sur notre retour nous avons assisté au rassemblement d’un troupeau de bovins par le Vacher puis retour aux voitures à 17h15. Retour à l’auberge où un excellent repas avec agneaux du pays nous attend.
Météo : grand beau.
Jour 7 : Samedi 28 juillet.
Départ à 8h00. Retour Clermont Fd
Météo : beau en Espagne et passé le tunnel de Bielsa, brouillard et ciel couvert en France.

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Les cartes utilisées pour ce périple étaient personnelles : rando éditions N°23 1/50000 et Pirinéo Aragonés Posets Perdiguero 1/25000 et Cotiella 1/25000.

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