Séjour n°2 traversée hivernale du Cantal au Sancy Du vendredi 15 au dimanche 17 février 2019 Animateur : Michel J. Secteur géographique : Est du Cantal, plateau du Cézallier et Sud du Sancy Kilométrage auto : 320 km x 1 ; 120 km x 1 ; 198 km x 1 soit un total de 698 km Nombre de véhicules : 3 véhicules Participants : 7 (1F 6H) Matériel utilisé et mis à disposition par l’association 1 tipi de marque Hell Sport, 7 sursacs en goretex, 6 tapis de sol renforcés, 2 réchauds à gaz ou essence, 2 grandes marmites pour faire fondre la neige, 4 cuvettes pliables, 1 paire de raquettes, 3 pelles à neige, 3 pulkas et 6 harnais. Une remarque routière pour le transport aller. Météo : pendant les trois jours, nous avons bénéficié d’excellentes conditions avec des températures négatives sans excès la nuit et des journées ensoleillées et douces. La visibilité était parfaite et le regard portait loin ce qui nous a permis sur 360° d’admirer les paysages et sommets enneigés. Enneigement : bon sur le Cézallier et le Sancy sauf sur le secteur de la Godivelle où la neige faisait défaut ce qui nous a obligé à quelques portages. Itinéraires (grandes lignes) Jour 1 : vendredi. Départ du col de Lampres situé à l’Est du village de Maillargues (alt. 1199m), Est du Suc de Mourcairol, col de Combalut (alt. 1194m), Est du Puy de Mathonière, Montagne de Chavanon, Est Montagne de Fortunier Haut, combe du ruisseau de la Fontaine. Bivouac (alt.1420m) au Nord de la ruine du buron de Paillassère Haut à l’abri d’une ligne de conifères (pins à crochets et épicéas). Kilométrage (gps) : 15km400. Durée du déplacement : 6h19. Durée de la randonnée : 4h07. Dénivelées (montre altimétrique) positive, 425m ; négative, 195m.
Jour 2. Samedi. Traversée de la route Boutaresse, le Saillant, Ouest du Mont Chamaroux, La Godivelle, lac d’En Bas, Ouest du Teston du Joran, Sud lac de Cureyre. Bivouac (alt. 1175m) au Sud Est du col de la Chaumoune sur une zone humide gelée. Kilométrage (gps) : 15km770. Durée du déplacement : 7h00. Durée de la randonnée : 4h16. Dénivelées (montre altimétrique) positive, 360m ; négative, 585m.
Jour 3. Dimanche. Col de la Chaumoune (alt. 1155m), contournement difficile par l’Est du puy de Vaisse, en raison du manque de neige du puy de Vaisse, entre Cocudoux et Puy Ferrand, la Banny, Escurot, récupération des participants, aire de repos sur D978. Kilométrage (gps) : 9km720. Durée du déplacement : 4h45. Durée de la randonnée : 4h07. Dénivelées (montre altimétrique) positive, 2525m ; négative, 195m.
Récit. Dans des conditions printanières, cette traversée nous a offert une nouvelle fois un dépaysement total loin du confort de notre mode de vie habituel. En accord avec la nature sur ses plateaux inoccupés à cette saison, il a fallu s’adapter aux contraintes du déplacement hivernal et en autonomie. Tirer à tour de rôle les pulkas transportant les affaires personnelles et le matériel collectif. Au niveau du cheminement, utiliser au mieux les mouvements du terrain quitte à faire quelques détours pour limiter la fatigue. Apprendre à travailler à plusieurs pour le passage des clôtures ou les traversées de route. Apercevoir un court instant une faune discrète à la recherche de la nourriture, 5 renards et 2 lièvres…Choisir l’emplacement du bivouac à l’abri du vent dominant. Apprendre à monter le plus rapidement possible le tipi, après avoir remué un peu de neige pour aplanir le sol, en prévision d’une météo moins «cool» en général à cette saison. Choisir la neige et la faire fondre pour obtenir l’eau indispensable à la réhydratation de nos aliments. S’adapter en faisant un grand feu pour pallier au non fonctionnement des réchauds à gaz. Un brin de toilette avec les lingettes pour évacuer les traces de transpiration. Se mettre dans son sac de couchage au coucher du soleil et écouter la nature, s’endormir dans le bruissement des arbres. Certains se sont essayés la seconde nuit à dormir en plein air. Passer de longues heures allongés entrecoupées par des moments d’éveil. Se lever avec les premières clartés de l’aube et se préparer pour une nouvelle journée !
Dégâts : la boucle métallique d’un harnais a lâché. Temps de préparation : préparation de l’itinéraire et organisation du transport aller et retour. Finalisation avec les participants par mails, préparation du matériel et chargement de la remorque. Au retour faire le compte rendu, nettoyage, séchage et le rangement, 9 heures.
Séjour n°1 Raquettes dans le Cantal Date : samedi 02 et dimanche 03 février 2019 Animateurs : Mady et Michel J. Secteur géographique : Cantal. La vallée de la petite Rhue d’Eybes le samedi et secteur Lac de Sauvages, lac du Pêcher, le dimanche. Kilométrage auto : 290 km x 5 = 150 km Nombre de véhicules : 5 (véhicules de Serge, Pierre, Eric, Daniel et Michel) Participants : 20 (11F 9H) Matériel utilisé et mis à disposition par l’association : 5 paires de raquettes et deux pelles à neige. Hébergement : en ½ pension au gîte communal du Giraldès, commune Le Claux 15400 Restauration : repas du samedi soir préparé par Mady. Au menu soupe de potiron faite avec les légumes du jardin, tagliatelles à la sauce bolognaise faite maison, large plateau de fromage d’Auvergne et en dessert, tiramisu maison, clémentines. Le tout arrosé de divers vins apportés par quelques participants que je ne cite pas pour ne pas en oublier. Quelques douceurs confectionnées par les participants ont accompagné le retour au gîte le samedi, l’apéritif et la fin de randonnée du dimanche. Petit déjeuner conventionnel avec thé, café, chocolat, pain grillé par l’animateur, pain d’épices maison, beurre, confitures variées maison, clémentines, yaourts nature. Météo. Samedi : chute de neige abondante toute la journée et une partie de la nuit avec un risque d’avalanches. Dimanche : temps couvert avec un plafond aux alentours de 1400m, vent du Nord Ouest sensible. Enneigement. Une neige exceptionnelle d’une épaisseur variant de 30 à 50 centimètres, le samedi légère, un peu plus humide le dimanche au niveau des tourbières.
Itinéraires en boucle (grandes lignes) Jour 1. Samedi : départ du gîte du Giraldès, Eybarithoux, passage à l’Est du mouvement de terrain côté 1311m dans la hêtraie jusqu’au ruisseau La Peyre. Plateau sous le suc de la Blatte, bois de la Bragouse. Passage à proximité de Le Trapassou puis La Couelle et à travers la pâture Eybes et gîte. Kilométrage (openrunner) : 8k480 Durée du déplacement : 3h54. Dénivelée positive (montre altimétrique : 490m). Jour 2. Dimanche : Départ (1192m) au Nord du col de la Tuilère sur la carte Ign 1/25000 désigné col d’Entremont sur le terrain (panneau de signalisation). Ancienne ballastière par le Sud, Le Frau de Collanges, Est de Péjouzou, lac de Sauvages, lac du Pêcher, forêt de la Boissonnière, Ouest de la Roche du Pic, la Roche Chélady, l’étang de Le Frau de Collanges, Est du Carmantron, parking. Kilométrage (openrunner) : 19k889 ; 21 km (gps) Durée du déplacement : 7h37. Dénivelée positive (montre altimétrique) : 455m. Observations : un enneigement inexistant à quelques jours du départ. Des itinéraires pédestres envisagés, transformés dans les derniers jours en randonnées raquettes…..Dame nature n’a pas pitié des animateurs. Prévoir et s’adapter ! Dégâts : un clip cassé et remplacé en cours de cheminement le dimanche sur une des raquettes mise à disposition d’Aurélie. L’aventure a commencé dès la sortie de l’autoroute à Massiac où la route recouverte d’un blanc manteau nous a fait progresser à allure modérée. Je décidai dès lors de modifier le programme cherchant à gagner le gîte le matin afin d’aborder la partie randonnée au départ de la structure. La neige ne cessait de tomber et recouvrait rapidement les traces du passage du chasse-neige. Les conducteurs installèrent au-dessus de Murat, des « chaussettes » sur les voitures non équipées de pneus neige. Enfin arrivés à destination, nous nous installâmes dans les différentes chambres avant de prendre le pique-nique au chaud. Des conditions engagées pour marquer enfin l’arrivée de l’hiver. Une ambiance particulière le samedi dans un environnement naturel recouvert par une magnifique épaisseur de neige fraîche dans le bassin versant de la Petite Rhue d’Eybes. La randonnée a débuté à travers les pâtures puis une hêtraie avant de gagner le plateau à proximité du Suc de la Blatte. La neige étant de belle qualité, nous avons essayé de descendre des pentes raides afin d’affiner la technique, certains préférant la technique dite «du toboggan». En grande partie protégés, nous n’avons été que très peu exposés à la morsure du vent. Le dimanche, la neige avait cessé de tomber et le ciel bien chargé était d’un gris plus clair. La décision était de quitter le gîte et de se rapprocher de Murat. La randonnée a débuté au col d’Entremont et nous sommes dirigés vers Le Frau de Collanges puis le lac de Sauvages. Les différents mouvements de terrain permettaient de se protéger des rafales de vent du Nord-Ouest. Le pique-nique fut rapidement avalé à l’abri d’une haie à proximité de la zone humide marquant les anciennes limites du lac. L’objectif suivant était d’atteindre le lac du Pécher en essayant d’éviter les pièges de la zone humide du ruisseau de Chantelouve. Un petit arrêt s’imposait à la structure d’observation des oiseaux d’eau du lac salué par une apparition fugace d’un timide soleil. Le contournement du lac par le Nord puis l’Est ne posa pas de problème, l’épaisseur de neige étant fort généreuse. Passés les burons de la Buissonnière plus ou moins dissimulés dans les creux du terrain, nous avons gagné la forêt du même nom plein Sud. Le contournement par l’Ouest de la Roche du Pic s’est fait parfois dans une végétation dense. Les changements de direction successifs nous ont fait dévier un peu trop vers le Sud. Une nouvelle orientation plein Ouest était donnée aux «traceurs» successifs pour gagner l’étang du Frau de Collanges. Un dernier mouvement, le Carmantron (alt.1252m) à contourner par l’Est avant de retrouver à la nuit tombante les voitures.
Temps de préparation : préparation des menus, des repas, courses, 7 heures (Mady). Préparation des itinéraires, du matériel et chargement du véhicule, nettoyage, séchage, compte rendu, rangement, courses, 5 heures (Michel).
Séjour n° 18 Des Ecrins aux Grandes Rousses. Que la montagne est belle ! Du 06 au 09 septembre 2018. Animatrice : Christelle Nombre de personnes : 9 animatrice incluse dont 5 femmes et 4 hommes Préparation et rédaction : 20 Heures. Météo : beau temps et douceur dans l’ensemble si ce n’est le premier jour où la pluie et le brouillard nous ont rattrapé à hauteur du refuge du Goléon . Cela m’a obligé à modifier le parcours prévu. Températures fraiches le matin ( 6 degrés) mais le soleil et l’effort nous ont vite réchauffé. Conditions de terrain : Très correctes. Quelques rares passages humides et glissants du fait des pluies des heures précédentes. Cela a facilité le passage sur les pierriers traversés le 2 ème jour ainsi que le cheminement sur les nombreuses sentes caillouteuses rencontrées chaque jour. Classement : séjour facile avec néanmoins une mention spéciale pour le parcours du 2 ème jour que je classe moyen du fait de la distance et du terrain.
Itinéraires. Jour1. Jeudi : carte 3435 ET. Distance : 12 km. Dénivelé positif : 860 m. Départ des Saludes ( 1km après le hameau des Hières Alt.1780 m), piste carrossable jusqu’au parking du Pré Rond , montée au refuge du Goléon, sente à l’ouest du lac du Goléon jusqu’à la cabane de Carraud (Alt.2480m) puis retour aux voitures par le même itinéraire. Jour 2. Vendredi : carte 3436 ET. Distance : 20 km. Dénivelé positif : 1300 m. Départ du parking sous les Crevasses (on le rejoint par une piste carrossable partant du gîte du Pas de l’âne/ Villar d’Arène), Pas d’Anna Falque, GR 54 jusqu’au col d’Arsine, montée aux lacs du glacier d’Arsine, contournement des lacs vers l’est, traversée hors piste entre pierriers et petites bandes herbeuses des Plates du Réou jusqu’à un collet au NNE de la pointe du Réou (alt.2730m), descente en hors piste plus au nord des Plates , descente par une sente, PC 2326, retour sur le GR 54 à hauteur du Réou d’Arsine, Col d’Arsine puis fin de parcours par le même itinéraire que le matin.
Jour 3. Samedi : carte 3335 ET. Distance : 16 km. Dénivelé positif : 1050 m. Départ du parking du Perron (Alt 1617m) au- dessus de Clavans le Haut, chemin qui se transforme vite en piste qui monte dans les schistes, cascade de Pont Ferrand, sente quasi inexistante pour rejoindre le haut de l’Echine de Praouat que nous remontons jusqu’au Serre du Chargeoir, légère descente en hors-piste et traversée de plusieurs petits talwegs creusés par les nombreux torrents pour retrouver la sente officielle montant au lac des Quirlies, retour par le chalet des Quirlies et la vallée du Ferrand, à hauteur de la cascade de Pont Ferrand fin de parcours identique au matin. Jour 4. Dimanche : carte 3335 ET. Distance : 7 km. Dénivelé positif : 600 m. Départ du col de Sarenne (Alt.1999m), montée à la Croix de Cassini (Alt.2373m), col de Grange Pellorce, les Grandes Buffes, retour au col, descente vers la route et le GR 54 et retour aux voitures.
Déroulement global : une arrivée à La Grave sous une forte pluie nous a fait craindre le pire pour cette première journée et finalement nous avons pu monter au sec jusqu’au lac du Goléon où le brouillard et la pluie, malheureusement de retour nous ont fait penser un instant que nous étions en Irlande et nous ont privés de la fantastique vue sur le massif de la Meije qui était juste en face de nous. Le site avait néanmoins une certaine beauté avec ses ruisselets au dessus desquels flottaient des volutes de brume. Il surprend par la présence d’une quantité impressionnante de débris rocheux de forme allongée et acérée qui ont été utilisés par les touristes pour couvrir «d’écritures rocheuses» une immense parcelle (bien qu’un panneau précise que cela est interdit car devient une nuisance pour ce bel espace naturel). La halte pique-nique au refuge, non prévue initialement, fût bienvenue pour échapper au crachin et savourer une bonne infusion faite maison. Merci aux gardiennes de nous avoir accepter. Douceur et rayons de soleil furent de retour pour la descente. Les jolis hameaux fort bien rénovés de Valfroide, Pramailler que nous traversons avant de retrouver les voitures valent le coup d’œil. Vendredi fût la journée la plus technique et la plus engagée physiquement mais nous laissera un superbe souvenir notamment pour les marmottes que nous avons pu observer de nombreuses fois. Spectacle minéral avec ces surprenants lacs blancs, dont le fond est tapissé par une farine glaciaire (paillettes minérales en suspension due à l’érosion glaciaire). Les lacs du glacier d’Arsine se sont formés vers les années 40 et virent leurs volumes augmenter sérieusement sous l’effet de la fonte glaciaire au point qu’en 1986 il fût créé un chenal artificiel dans la moraine qui permet de canaliser d’éventuelles montées brutales qui auraient mis en danger le hameau du Casset situé en contrebas. Nous aurons aussi une belle récompense au terme d’une longue montée parsemée de quelques pierriers en arrivant à proximité de la pointe du Réou d’Arsine où l’on profite d’un panorama de rêve sur les massifs environnants. Puis on descend fortement pour retrouver le Réou et ses méandres d’un doux turquoise : Magnifique ! Puis retour au col d’Arsine pour reprendre ensuite le même parcours que le matin, histoire de pouvoir de nouveau saluer nos dodues amies les marmottes qui profitent du soleil et font encore des provisions d’herbe (100 kg absorbés pour 6 mois d’activité estivale). Retour aux voitures et en route pour rejoindre notre nouveau gîte situé dans la vallée du Ferrand où nous apprécierons avec joie la bonne chair et un gros dodo après cette journée très sportive.
Samedi. Découverte un plus poussée de la vallée du Ferrand avec pour commencer une dynamique montée pour cheminer sur les hauteurs de l’Echine de Praouat, long promontoire d’où nous avons profité d’un très beau panorama sur les Aiguilles d’Arves, la Meije, la Roche de la Muzelle, le Mont Blanc et bien d’autres encore. Le tout dans un paysage tout en ondulation où le vert se mélange aux teintes dorées et rouilles des pelouses qui commencent à prendre leur habit d’automne. on resterait bien des heures à profiter de ces belles images mais le lac des Quirlies nous attend. Nous le rejoignons après s’être faufilé en hors-piste au travers des nombreuses entailles que plusieurs petits torrents ont creusé pour plonger dans le plus imposant et bouillonnant Ferrand. Comme jeudi, nous retrouvons là un lac aux teintes de talc légèrement bleuté entouré de glaciers qui, comme partout reculent à grande vitesse. On en prend encore plein les yeux. Retour en suivant le torrent et cette fois jusqu’à sa tumultueuse chute à hauteur du Pont Ferrand. Retour aux voitures puis au gîte où un excellent rougail saucisses nous attend. De quoi se requinquer pour attaquer la dernière journée. Celle-ci sera plus douce avec une montée à la Croix de Cassini que nous aborderons en 2 petites heures à peine. A presque 2400 m d’altitude, nous profiterons une fois de plus d’un magnifique panorama sur les montagnes alentours et qui nous donne un aperçu de l’immensité du territoire restant à découvrir. On quitte à regret toutes ces beautés. En tout cas, on gardera en tête de belles images, des moments pleins de bonne humeur, d’engagement, d’échanges et de convivialité. Merci à tous les Atlassiens présents !
Faune : un festival de marmottes (surtout le 2 ème jour), un vieux bouquetin aux immenses cornes sur la sente montant au Goléon, un gros groupe de vautours sur la vallée du Ferrand, un circaète et peut être un aigle royal (trop loin pour en être sûr), des œdipodes vus dans les prés (espèces de criquet qui déploie des ailes aux teintes rouges ou bleux), chevreuils dans les bois sur la route montant au Perron. Flore : ce n’est pas l’abondance printanière mais il y a quand même de quoi observer (parnassie des marais, saxifrage, séneçon, colchique, campanule, cirse très épineux, joubarbe). Merci à Geneviève d’avoir été notre guide floristique. Hébergements : une nuit au refuge du Pas de l’Ane. Bon dîner et hébergement correct (1 dortoir plus une chambre) par contre petits déjeuners très moyens et pique-niques lamentables et bien qu’ayant prévenu à l’avance, une personne observant un régime sans gluten n’a pas eu grand chose à se mettre sous la dent. 2 ème et 3 ème nuit à l’Auberge du Savel de Clavans le Bas (2 petits dortoirs plus une chambre de 2). Excellentes prestations. Le lieu est tenu par un couple de jeunes très accueillants et professionnels. Une très bonne adresse à retenir. Transport en covoiturage : 2 véhicules.
Séjour n°15 Frissons au Grand verdon. Date : du samedi 02 au dimanche 08 septembre 2017 Animateur : Michel D. Nombre de participants : 12 (5F, 7H) Cartes utilisées : IGN 25000° 3542 OT et 3442 OT
Météo : du dimanche 3 au vendredi 8 super beau temps et donc le dernier jour de rando samedi 9 couvert la matinée et pluie orageuse à partir du repas de midi. Température chaude tout au long de la rando. Faune et fleurs rencontrées : quelques vautours par-ci par-là, et le jeudi nous avons aperçu 8 vautours sur leur aire d’envol. Quelques poissons dans le Verdon. La végétation était désertique, pas une goutte de pluie depuis le 26 mai. Patrimoine : un parcours en majorité minéral avec des sentes de pierres, quelques chapelles perchées sur leur rocher. Beaux petits villages installés dans des lieux stratégiques. Classement : classé moyen (M) sur la note technique, que je confirme malgré les passages avec main courante. Conditions de terrain : difficile dans l’ensemble en tenant compte de la difficulté de progression et de la nature du terrain, longueur des sentes de pierres, couloirs engagés … et dénivelés importants, mais peu de km parcourus par jour, ici les kilomètres ne veulent rien dire c’est en horaire de déplacement qu’il faut parler. Hébergements : en gîte avec repas du soir et petit déjeuner. Pour tous les hébergements, très bons dortoirs dans l’ensemble. Repas très corrects et bien appréciés par tous. Découpage du trajet auto : départ le 2/09/17 de Clermont-Fd à 8h 30 A89 direction St Etienne, Givors, Grenoble, Sisteron, Digne, route longeant le train Provençal des Pignes. Arrivée à Castellane pour 16h et possession du gite. Retour sur Clermont le 10/09/17. Trajet : départ 8h30 de Castellane Rougon, La Palud, Moustier, visite du village. Repas à 12h30 à St Croix de Verdon au bord du lac du même nom, Riez, Mezel, le Chaffaut, Sisteron, Grenoble, St Etienne, Clermont Fd. Arrivée à19h. Itinéraire : Jour 2. Dimanche 03 septembre. Castellane / Rougon. Castellane, départ à 9 h, GR4, La Colle, Villars, Brandis, sous les Cadières de Brandis, chapelle St Jean, Chasteuil, repas, voie romaine, col Coron, Rougon à 16h. Météo : grand beau toute la journée. Durée du déplacement : 7h00. Dénivelé positif : 850m. Dénivelé négatif : 600m. Distance : 19 km500. Jour 3. Lundi 04 septembre. Rougon – C.A.F. La Maline. Départ 8h30, Point Sublime, chemin Martel, repas et bain à la plage de La Mescla, refuge de La Maline. Arrivée à 16h. Durée du déplacement : 8h00. Dénivelé positif : 990m. Dénivelé négatif : 1050m. Distance : 18 km. Météo : grand beau.
Jour 4. Mardi 05 septembre. La Maline / La Maline. Départ 8h30, descente au Verdon, passerelle de l’Estellier, chemin Imbut, repas au bout de l’Imbut sur la plage, puis montée par le fameux chemin Vidal (une via ferrata sans encrage mais avec des mains courantes et encore pas partout… puis GR 99 jusqu’au belvédère des Cavaliers, pause boissons fraiches et redescente au Verdon par un magnifique sentier, passerelle de l’Estellier, remontée au refuge de La Maline. Arrivée à 16h30. Durée du déplacement : 9h00. Dénivelé positif : 1280m. Dénivelé négatif : 1280m. Distance : 18 km. Journée classée difficile. Météo: grand beau et très chaud.
Jour 5. Mercredi 06 septembre. La Maline / La Palud. Départ 8h30 par une sente au dessus de la route car le GR 4 passe sur la route ! ferme de la Maline, belvédère de l’Imbut, 1 km de route puis PR du sentier du Bastidon, belvédère de Maireste, route sur 400m puis PR du ravin du Brusc, arrivée sur une piste forestière. Grosse pause car il fait très très chaud ! Direction La Palud sur PR sous la cime de Bardin. Arrivée à La Palud à 17h. Durée du déplacement : 8h30. Dénivelé positif : 970m. Dénivelé négatif : 890m. Distance : 17 km. Météo : grand beau et toujours très très chaud !
Jour 6. Jeudi 07 septembre. La Palud / Rougon Départ 8h30. PR par ravin du brusquet, col de la croix de Châteauneuf 1045m ; Châteauneuf les Moutiers (village en ruine) ; descente par une magnifique trace pour rejoindre la petite route qui mène à « Les Michels » puis la Sorbière, ancienne voie romaine, PC 1265, on laisse la voie romaine, sente de bergers direction Ubac de l’ Arc, PR jusqu’à la plaine de Prau. Repas de midi en surplomb de la bergerie qui nous a accompagné sur une partie de la montée. Pendant le repas, des vautours tournent au dessus de nos têtes et des brebis qui sont dans la plaine. En observant leur vol on s’aperçoit qu’ils vont se poser en dessous de notre observatoire. Ils sont 8 et après le repas nous décidons de les approcher. Nous arrivons à une distance de 80m et admirons leur envol …. Magnifique spectacle ! Puis nous gravissons le sommet de la Coudole 1649m. J’abandonne l’idée première de monter au sommet de Mourre de Chanier à 1930m d’altitude car l’observation des vautours et un peu de fatigue chez certains ne nous laissent pas le temps de faire l’itinéraire dans un temps raisonnable. Retour par le PR, col Peicard 1334m, descente sur Rougon. Arrivée à 17h. Durée du déplacement : 9h00. Dénivelé positif : 1300m. Dénivelé négatif : 1300m. Distance : 22 km. Météo: toujours super beau et chaud.
Jour 7. Vendredi 8 septembre. Rougon/ Trigance Départ 9h00. Descente au point Sublime, GR 49, pont du Tusset, PC 905 abandon du GR pour sente direction du belvédère Rancoumas, PC 975, Encastel, retour sur GR 49, repas au col de Breis puis descente sur Trigance. Arrivée à 15h. Visite du village puis gite de Fontaine Basse. Durée du déplacement : 6h00. Dénivelé positif : 600m. Dénivelé négatif : 800m. Distance : 12 km. Météo : grand beau temps quelques nuages d’altitude qui annoncent la pluie pour le lendemain. Jour 8. Samedi 9 septembre. Trigance / Castellane Départ 8h30. PR passage en aller/retour au pont de Sautet, puis pont de Carajuan, route sur 1km, Pont de Soleil et au bout du pont tout de suite à gauche sente très mal tracée … Du Fouloubert monter jusqu’au col de la Colle 1148m. Le repas est pris rapidement car quelques gouttes tombent… A partir de ce moment et jusqu’à Castellane une pluie fine nous accompagne. Très beau PR en balcon avant l’arrivée à Castellane a 15h. Durée du déplacement : 6h00. Dénivelé positif : 710m. Dénivelé négatif : 710m. Distance : 18 km. Météo : Couvert jusqu’à 12h30 puis pluie fine. Jour 9. Dimanche 10 septembre. Castellane / Clermont fd Départ 8h30. Arrivée à Clermont Ferrand à 19h. Météo : grand beau et frais après la pluie.
Séjour n° 13 Tour du Finistère à vélorando Du samedi 11 au dimanche 19 août 2018. Animateur : Michel J. Nombre de participants : 9 dont 3 femmes et 6 hommes. Météo : perturbée avec des averses de pluie fine, de la brume en mer et quelques périodes de soleil. Itinéraire : utilisation au maximum des voies à faible circulation ou des pistes cyclables et voies vertes (voir les détails ci-dessous). Pour préparer et réaliser ce circuit, j’ai utilisé, de ma collection personnelle, les cartes Ign au 1/100 000 n°13 et 14 et au 1/250 000 n°105 et un topo vélo édition Ouest-France, la Bretagne à vélo (tome 1). Classement : facile (1,5 jour de transport, 7 jours et 2h00 de voyage à vélo). Kilométrage parcouru (compteur vélo) : 487,53 soit 69,65 moyenne par jour, distance sur une journée la plus longue 87,58 km et la plus courte 48,33 km. Durée de roulage totale : 34h50. Sur la journée, maximum 6h03, minimum 2h36. Conditions de roulage : bonnes dans l’ensemble sur les voies vertes et les petites routes. Hébergement : sous un tipi de marque Bergans prévu pour 6/8 personnes, une tente de marque Coleman modèle Cobra. Bon accueil dans l’ensemble aux voyageurs à vélo . Nourriture : ravitaillement sans problème sur l’ensemble du parcours (une voire deux fois par jour) Transport aller et retour : en co-voiturage à l’aide de deux véhicules de marque Renault un kangoo et une clio. Les vélos et bagages ont été transportés à l’aide de la remorque de l’association aménagée. Equipement : Vélos (personnels) VTT avec des pneus non crantés équipés de porte-bagages et sacoches ou tirant des remorques Bob (1 Yak et 1 Ibex). Une paire de sacoches de marque Vaude a été mise à disposition. Découpage du séjour. Les données ci-dessous, le kilométrage (KM), la durée de roulage (DR), et la moyenne journalière (MJ) ont été fournies par le compteur vélo. Les informations complémentaires ont été tirées de sites internet ou de divers documents.
Jour 1. transport routier de Clermont-Ferrand au camping de Carhaix-Plouguet. Après avoir chargé les vélos, nous nous dirigeons vers Huelgoat et nous utiliserons la voie verte jusqu’à Locmarria-Berrien. Installation au camping. DR 2h07 KM 28.67 MJ 13.4.
Jour 2. Après une soirée et une nuit calme, la pluie a retenti sur les toiles de tentes vers 05h00 du matin. Nous nous levons vers 07h30 sous un ciel chargé mais sans pluie ce qui nous permet de déjeuner et de plier et ranger le matériel. Dès le départ, la bruine est présente à laquelle succède une pluie dense, le porche de l’église de Berrien nous sert d’abri. Oubliées les visites du jour, la roche branlante, le tumulus, seul le moulin et son chaos attirera notre œil pendant quelques instants. Après Berrien, l’itinéraire traverse pâtures et forêts au cours d’une longue descente pour retrouver la voie verte qui est parallèle au ruisseau Le Squiriou . La pluie redouble et la voie recouverte d’un sable se colle progressivement aux chaussures, aux jambes et sur les éléments mécaniques du vélo. A 1.5 kilomètres de Morlaix, on s’arrête pour réparer la chambre à air de la remorque tirée par Gilles. Avec la pluie, le groupe a vite froid et essaie de se réchauffer en se bougeant. Dès les premières maisons, la pluie cesse ce qui nous permet à Morlaix de faire quelques courses et de pique-niquer sur la place principale. Nous suivons rive gauche de l’estuaire, les rivières Dossen puis de Morlaix. La marée est basse et découvre de larges surfaces boueuses. Ce passage est roulant et nous arrivons très vite à Carantec où nous nous installons au camping les Hortensias et faisons sécher quelques affaires sous un pale soleil. Un tuyau d’arrosage mis à notre disposition permet d’enlever la gangue de boue sur les vélos. Fin d’après-midi consacré à la pointe Penn al Lann avec vue sur la baie, le château du Taureau, œuvre défensive de Vauban. Passage au port avant le retour au campement sous un ciel moins menaçant. DR 4h23 KM 63.49 MJ 14.4.
Jour 3. Au réveil, nous découvrons un ciel clément avec quelques pans de ciel bleu. Nous quittons le camping bien situé en hauteur après une nuit un peu bruyante due à la route en contrebas et au trafic important au lever du jour. Le pont du Passage-de-la-Corde nous amène sur la rive gauche de l’estuaire alimenté par la rivière La Penzé et arrivons à St Pol de Léon par une voie verte se faufilant à travers de petits lieux dits aux charmantes maisons typiquement bretonnes. Petit détour par la pointe St Anne où nous pouvons voir les nombreux cailloux (comprendre petits îlots) de la baie de Morlaix. Nous poursuivons sans trop de circulation jusqu’à la pointe de Bloscon où au niveau de la chapelle, nous avons une vue ensoleillée de l’Île de Batz. Admirons les rues authentiques de Roscoff ainsi que l’église au clocher très travaillé, sans doute, un des plus beaux de cette partie de la Bretagne. Nous gardons le littoral, la côte nous offre un décor qui évolue lentement, bientôt occupée par une multitude de grosses roches granitiques arrondies par l’érosion marine. Santec puis après quelques incursions dans les terres, nous faisons un détour par Sibiril pour acheter chez le boucher, le pique-nique du midi. Le lieu-dit Kersauzon passé, nous restons au plus près du rivage puis une orientation Sud, nous amène à Plouescat. Nous suivons pour gagner Goulven, une route à la circulation plus importante mais directe afin de gagner quelques kilomètres. Plounéour-Trez présente un ensemble architectural complet, calvaire, église, maison paroissiale. Nous ravitaillons pour le repas du soir à Brignogan-plage avant de terminer notre périple au camping des plages de Ménéham. DR 5h01 KM 77.19 MJ 15.3.
Jour 4. Météo bretonne pour une grande partie de la journée, crachin plus ou moins fort avec une brume épaisse sur la mer…L’itinéraire suit au plus près la côte. Le premier arrêt après 2 kilomètres est pour le site, désert en ce début de matinée de Ménéham avec sa maison des douaniers construite entre deux énormes blocs de granit, ses maisons à toit de chaume ou d’ardoises. L’ensemble de cet ancien village de pêcheurs a bénéficié de toute l’attention pour sa restauration. Depuis mon dernier passage, cet itinéraire du littoral a été amélioré au niveau de la signalétique ce qui permet d’utiliser de nombreux chemins carrossables. Le phare de la Vierge est resté dans la brume et ne s’est pas montré. Notre voyage se poursuit vers la chapelle de Traon et sa source où nous prenons le pique-nique dans une atmosphère humide mais supportable. Nous passons l’Aber-Vrac’h. Nous ravitaillons à Lannilis rapidement grâce à la «dame de Google», qui nous trouve le supermarché. Puis l’Aber-Benoît, St Pabu, village avec crêperie, centre Ucpa et un port où les bateaux de plaisance sont nombreux. Nous ne sommes pas loin de la pleine mer et les abers permettent les cultures de moules et d’huîtres de part et d’autre du chenal principal. Pour finir la journée, un petit supplément, une côte à fort pourcentage à la montée et quelques minutes plus tard à la descente…l’animateur ayant raté le carrefour conduisant au camping situé au bout de la presqu’île Sainte Marguerite, le bout du bout…Petite promenade à pied, histoire de se détendre un peu les muscles et de faire un peu d’exercice sous le soleil ! DR 4h00 KM 58.26 MJ 14.5. Jour 5. Le crachin breton est présent dès les premiers tours de roue. Nous quittons l‘Anse des Anges, la marée est haute pour Landéda puis nous glissons vers Pen-ar-Créach pour rejoindre l‘Aber-Benoit par des petites routes et quelques portions de chemins en terre avec quelques fois des montées qui surprennent. Nous suivons ce bras de mer entrant dans les terres, passons au Sud de Lannilis puis après avoir traversé l‘aber gagnons Tréglonou. Le moulin de Quinon ne présente rien de particulier si ce n‘est les énormes meules en pierre posées négligemment le long du mur de la bâtisse. Petite incursion à l‘intérieur des terres avant de retrouver le bord de mer à Lampaul puis le Port de Portsall où trône, l‘ancre de plus de 20 tonnes de l‘Amoco Cadiz, trophée rappelant la catastrophe écologique de 1978 qui toucha des kilomètres de côtes. Le pique-nique est pris sous un pâle soleil retrouvé. Petite pause à la chapelle St Samson puis c‘est Argenton, Porspoder. La marée est en train de monter mais laisse encore apparaître une côte occupée par des rochers de toutes formes et tailles. Au large dans la brume se dessine le phare du Four. Lanildut nous permet de faire quelques pas autour de la réplique de l‘obélisque de Luxor en mémoire du travail fourni par les carriers locaux qui ont extrait les blocs de granit qui ont servi au soubassement du monument parisien. Troisième bras de mer contourné, l‘Aber-Ildur puis c‘est la pointe de Corsen qui nous offre un large panorama où sur un fond de brume, on peut distinguer les îles de Béniguet, de Quéménés, de Trielen, de Molène et la plus éloignée Ouessant. Avec un petit rayon de soleil, le paysage serait un peu plus enchanteur et lumineux. Encore un petit effort et à 16h30, nous arrivons au camping des Blancs Sablons. DR 5h41 KM 84.15 MJ 14.8.
Jour 6. La pluie est au rendez-vous dès le réveil et nous déjeunons, plions et rangeons le matériel dans une ambiance grise et morose. Le ciel est bas mais nous faisons le détour pour observer la pointe de Kermorvan, l‘un des joyaux de la Mer d‘Iroise où lande, ajonc et callune dominent dans un espace protégé. La passerelle Cosquiez nous permet de traverser la petite ria puis plein Sud, nous gagnons la pointe Saint Mathieu avec son mémorial national des marins morts en mer, son abbaye bénédictine ruinée datant du VI siècle et dont la tour a servi de feu jusque dans les années 1800, pour les navires désirant entrer dans le goulet de Brest. Petite pause au gibet des moines, lieu où sont positionnés parallèlement 2 menhirs surmontés d‘une croix. L‘explication “Gibet des Moines“ reste un peu un mystère. Il semble que ce lieu ait été un carrefour de voie de communication gallo-romaine… Une route rectiligne pas trop fréquentée nous amène à Plougouvelin puis par une petite blanche Locamaria et Plouzané à l‘intérieur des terres avant de revenir sur la côte à St Anne du Portzic qui nous réserve une montée à fort pourcentage. Nous entrons à Brest par l‘arsenal, passons La Penteld par un pont où circulent sur la même voie, tram et voitures, les vélos pouvant utiliser le large trottoir en bois créé sur le vide. Petit tour dans l‘avenue principale de Brest où les averses de crachin ont cessé et ce qui nous permet de prendre en terrasse une boisson avant de redescendre sur leport où se prépare le concert en plein air du jeudi. Moment de flânerie autour du remorqueur l‘Abeille Bourbon et ses informations techniques qui vient en aide aux bateaux en difficultés notamment sur le rail d’Ouessant. C’est l’heure du bateau et nous passons de Brest à Le Fret sur la presqu’île de Crozon en un vingtaine de minutes. La camping est à quelques coups de pédales du débarcadère. Nous profitons en cette fin d’après-midi d’un joli et chaud soleil. DR 3h59 KM 48.33 MJ 12.1.
Jour 7 Ce matin, le ciel hésite entre le bleu et les nuages. Nous quittons Le fret pour Lanvéoc puis par une petite route atteignons St Efflez, Luguniat. Un petit chemin goudronné nous fait gagner Kervilit avec une vue sur la gauche sur l‘anse de Poulnic. Bientôt Argol puis à proximité de Trégarvan, nous distinguons très nettement l‘objectif de la journée le Menez Hom qui à 330 mètres d‘altitude domine largement les environs. Pour le gagner, un faux plat montant qui se poursuit sur la D887, route à la circulation chargée que nous suivons sur 1,5 kilomètre. La montée au Menez Hom est régulière et nous atteignons ce sommet emblématique pour les locaux, assez facilement. Le vent est frais et après une longue pause qui nous permet d‘admirer la baie de Brest d‘un côté, la baie de Douarnenez de l‘autre, le cap de la Chèvre sur la presqu‘île de Crozon et on l‘imagine vers le Sud-Ouest, la pointe du Van, nous quittons l‘endroit. Pour le pique-nique, nous nous replions sur Plomodiern en contrebas où le marché du jour nous offre un complément de nourriture. Nous nous éloignons de la mer et pénétrons un peu plus dans les terres, St Cast par les petites blanches puis Lothey, Gouézec. Le canal est proche. A une patte d‘oie, je prends à droite, il fallait continuer tout droit… C‘est une voie sans issue ! Un riverain sympathique nous évite un demi-tour et nous indique un chemin creux pour regagner une petite route goudronnée. Vélos chargés nous préférons descendre de notre monture pour ce grand moment d‘aventure ! Nous finissons en apothéose….C‘est le goudron puis le canal. On déroule par le chemin de halage tranquillement après cette longue journée jusqu‘à Chateauneuf-du-Faon. DR 6h04 KM 87.58 MJ 14.4.
Jour 8. Dernier jour qui va se dérouler dans presque toute la totalité sur le chemin le long du canal où seul le passage des écluses provoque un petit changement de rythme. Au niveau de Landeleau, c‘est la confluence avec l‘Hyère et nous quittons la rivière l‘Aulne canalisée qui servait de support au canal. Bientôt Port-Carhaix, une piste cyclable nous protège de la circulation de la D789. Un petit détour par le centre ville pour le pique-nique et c‘est l‘arrivée au camping. La boucle est bouclée ! Un apéritif collectif (offert par Claude et Eric) pris au camping et un repas typiquement breton à base de crêpes pris en commun à Carhaix finiront la journée. DR 2h36 KM 39.86 MJ 15.3
Jour 9. Retour en co-voiturage sur Clermont-Ferrand et suite du voyage des Caps pour Michel J…
Séjour n° 14 En autonomie dans les Pyrénées Ariégeoises Du samedi 28 juillet au samedi 05 août 2018 Animateur : Michel J.
Météo : beau avec parfois une formation nuageuse qui se développait en journée souvent dans l’après-midi et se disloquait sous l’effet des hautes pression en soirée. Côté français, le début de soirée était marqué par la montée de nuages de vallée. La température a été très supportable en altitude en journée et la fin de nuit apportait de la fraîcheur qui nécessitait de fermer le sac de couchage. Le bivouac côté espagnol a été d’une grande douceur avec un ciel d’un bleu limpide ! Faune rencontrée : lagopède (J2), vautour fauve, grand corbeau à plusieurs reprises, rouge queue, traquet motteux, aigle circaète Jean Leblanc (J7), chocards, un lagopède, quelques isards, marmottes (cris, vues par quelques chanceux), jeunes tritons endémiques des Pyrénées (voir ci-dessous informations trouvées sur internet), de nombreuses grenouilles de couleurs et de tailles différentes. «nom scientifique : Calotriton asper. Gros triton endémique des Pyrénées, il est contemporain de l’époque des dinosaures. Sa peau grise est verruqueuse avec des pointes cornées. Il est le seul triton à posséder des ongles. Jeune, sa robe est vive et noire avec de grandes lignes jaunes au milieu du dos et un ventre aux superbes reflets rouge orangé. Habitat L’Euprocte des Pyrénées affectionne les eaux froides, vivant entre 1 400 et 2 600 m d’altitude, dans des petits ruisseaux au courant faible. L’hiver, il hiberne à terre dans des trous le long des berges. L’Euprocte des Pyrénées se dissimule entre les cailloux qui tapissent le fond des rivières. En haute altitude, les jeunes mettent plus de 7-8 ans avant de devenir adultes. Ils peuvent parfois atteindre plus de 20 ans. Certaines populations, vivant en dessous de 800 m d’altitude, sont totalement cavernicoles».
Quelques chiffres : données fournies par une montre altimétrique de marque Suunto Dénivelées positives : 6395m Dénivelées négatives : 6305m Heures de déplacement sur les 8 jours 52h47
Les objectifs atteints : – Sommet culminant de l’Ariège, le Montcalm 3077m – Sommet culminant de la Catalogne, la Pique d’Estats 3143m – Pic de Verdaguer 3143m – Pic de la Soucarrane ou de la Rouge 2902m – Sommet culminant de la Principauté d’Andorre, El Pic de Coma Pedrosa 2942m
Préambule : Avant de retracer le plus objectivement possible les journées de ce beau parcours de montagne, je précise que je ne parlerai pas de données kilométriques car le terrain parcouru très accidenté, technique donnerait une image trompeuse pour le lecteur peu ou pas habitué à un parcours en montagne et haute montagne. Nous avons été contrarié par rapport à l’itinéraire projeté par les quantités importantes de neige restant sur certains vallons et cols à la frontière espagnole. J’ai du improviser et trouver des échappatoires pour passer sur le versant espagnol et notamment renoncer au col et sommet de Sullo pour des raisons évidentes de sécurité. Je remercie le groupe de m’avoir fait confiance et d’avoir enduré quelques fatigues supplémentaires comme les 1400 m de dénivelée négative du second jour. Pour des commodités de lecture, les abréviations employées signifient DD, durée du déplacement, DP dénivelée positive, DN, dénivelée négative. Lorsque l’on parle de ruisseau lu sur la carte, il faut comprendre torrent.
Récit jour par jour Jour 1. Samedi 28 juillet. Partis à 06h15 de Clermont-Ferrand, nous avons roulé dans un trafic routier chargé sans excès jusqu’à Séverac le Château. La N88 nous a conduit à Rodez puis Albi. L’autoroute nous a amené très rapidement à Toulouse où le contournement s’est fait sans ralentissement. La pause pique-nique a été faite à l’aire de Mazères. En reprenant la route, première curiosité, un groupe de garde-bœufs (Le héron garde-bœufs est une espèce d’oiseaux échassiers, de la famille des ardéidés, qui compte les hérons, les aigrettes, les butors et apparentés. On le trouve dans les régions tropicales, subtropicales et tempérées chaudes.) nous a salué puis le tunnel de Foix et Tarascon sur Ariège, où nous avons subi un bouchon de 600 mètres environ. Vicdessos et vers 14h00, nous arrivions au parking de l’Artigue. Le temps était couvert. Après avoir pris suffisamment d’eau, nous avons amorcé la montée par l’itinéraire classique du Montcalm. A 1650m environ, j’ai opté pour le sentier qui suit une courbe de niveau que j’avais repéré sur la carte au 1/25000 et qui nous ramenait dans la vallée du pla-Subra. La tête rapidement dans les nuages, nous avons raté par manque de visibilité les Orris de Pujol situés quelques centaines de mètres au-dessus d’une piste que nous avons suivi un cours instant qui conduit à un micro barrage. La pente était déjà rude mais les nuages dissipaient cette sensation. La journée était bien entamée quand je trouvais un plat assez confortable qui allait être le lieu de notre premier bivouac à 1835 m d’altitude (DD 2h43 DP 695m DN 25m). Jour 2. Dimanche 29 juillet. L’itinéraire par les Tables du Montcalm est considéré comme difficile par les montagnards surtout avec un sac à dos chargé. Il se décompose en trois parties, la première consiste à progresser dans des pentes herbeuses juste après le groupe d’Orris du Pra-Subra, très pentues avec quelques ressauts rocheux où il faut poser les mains. La seconde, les tables du Montcalm à proprement dite est constituée de barres rocheuses situées à droite d’un couloir (ancien passage) très raide et enneigé. Ce second passage a nécessité une longue reconnaissance avec une partie du groupe pour trouver le cheminement adapté à des randonneurs lourdement chargés. Merci à Christelle, Sandrine, Serge que j’avais choisis de m’avoir accompagné, ce qui a permis également de mesurer la faisabilité ou non des passages. La troisième partie, sans être plus facile permet un choix varié de cheminement et enfin c’est la délivrance par l’arrivée sur ce sommet, genre de plateau qui quelque fois accueille des randonneurs pour un bivouac d’exception….Il est 16h30 lorsque nous arrivons au sommet dérangeant un lagopède en tenue mixte un peu de blanc encore avec le reste virant au gris . Première constatation, peu de monde pour un 29 juillet ! Tout le groupe reprend son souffle et nous nous dirigeons vers la Pique d’Estats, là plus surprenant encore, l’emblème de la Catalogne, n’a pas un visiteur. Nous laissons nos sacs à un petit col et léger nous enchaînons la Pique et le Verdaguer. De la haut la vue porte sur des distances considérables sur 360° et une constatation s’impose, l’enneigement que nous avions remarqué lors de l’ascension du Montcalm se confirme, la neige est très abondante entre 2700m et 3000m sur les cols exposés. Les lacs que nous devons atteindre les Estany d’Estats et de Sullo sont possibles en passant par le col du Sullo qui est très pentu. L’absence de monde me fait penser que le passage est infaisable sans le matériel approprié crampons et piolets. Nous descendons dans le vallon et effectivement, il est gorgé de neige et même le petit mouvement de terrain qui marque le passage entre la France et l’Espagne est boursouflé par un amas de neige. Il est 17h30. Je prends la décision à regret de redescendre côté français. La progression est lente et il est temps de trouver un emplacement. Un bivouac de fortune est installé à 2600 m d’altitude environ et les tentes sont montées au mieux. Deux participants opteront pour le clair de Lune à la belle étoile comme on dit ! (DD10h53 DP 1465m DN 700m).
Jour 3. Lundi 30 juillet. La journée va être consacrée en partie à redescendre, récupérer les voitures remonter la vallée de Soulcem, et se stationner aux Orris de Carla. Même si nous avions pu passer le col de Sullo, nous n’aurions pas pu monter comme envisagé le couloir du Rioufret (quelque fois également écris Riufret) gorgé de neige du verrou visible d’en haut la veille jusqu’au col. Cette longue descente laisse physiquement déjà des traces. Un long moment de récupération dans le torrent de l’Artigue permet aux muscles de se refaire une santé. Voitures stationnées, nous prenons en suivant le ruisseau de Soulcem, la direction de l’étang de Roumazet. Arrivés sur un plat herbeux, la fatigue se faisant sentir, nous montons notre bivouac à proximité du ruisseau du Riou Blanc à une altitude d’environ 2050m où nous pouvons admirer de nombreuses orchidées, de la linaigrette de Sibérie ainsi que de belles droseras entrain de digérer des insectes. Il est 16h30.(DD 8h00 DP 405m DN 1450m). Jour 4. Mardi 31 juillet. Comme chaque jour, un petit briefing soit le matin soit le soir pour fixer l’objectif de la journée. Pour ce matin après une nuit de récupération bien méritée, nous allons nous projeter jusqu’à l’étang de Roumazet à 2163m, monter les tentes, laisser la plus grande partie du matériel non nécessaire pour une sortie en boucle. Sac léger, nous prenons une sente pour atteindre le Port (col) du Roumazet à 2571m. Deux personnes nous observent venant du versant espagnol… Ce sont nos surfeurs montagnards, Aurélie et Eric accompagnés du fidèle Boxit, berger lapon. Pour moi c’est une demie surprise car nous avions projeté de nous retrouver mais avec le retard, je n’y croyais plus ! Nous progressons lentement dans la montée au sommet sur une sente au support instable. Le sommet de la Soucarrane à 2902m nous offre une nouvelle fois un panorama exceptionnel et nous distinguons très nettement le col de Sullo bien enneigé. La météo nous permet de rester en altitude pour prendre le pique-nique amélioré d’un fondant au chocolat qu’Aurélie avait préparé et transporté dans son sac à dos. La descente nous fait passer une petite crête rocheuse où notre berger lapon a besoin d’aide…puis après avoir posé quelque fois les mains, quelque fois les fesses, nous atteignons le Port de Bouet. Nous contournons le lac du même nom et arrivons au bivouac. La fin d’après midi est consacré à la détente, baignade dans l’étang, cueillette de serpolet et autres petites plantes sous la conduite de Pascaline pour améliorer soupes et plats lyophilisés. (DD7h10 DP 925m DN 790m).
Jour 5. Mercredi 01 août. Aurélie et Eric partent vers le Nord pour gagner les étangs de la Gardelle qui sera dans quelques jours notre passage. Nous partons vers le Sud pour installer le bivouac entre l’étang (lac) de Médécourbe et le Port du même nom. Le cheminement après avoir quitté une bonne sente roulante se transforme rapidement en une sorte de jeu de piste qui consiste à trouver le passage entre les barres rocheuses, sans perdre trop d’altitude. Très formateur, ce genre de terrain fait progresser les participants. Sur les premiers pierriers, les pas étaient hésitants, après la prise en compte des conseils, ils deviennent plus sûrs. De même avec les pentes herbeuses recouvertes de gispet (la Fétuque eskia ou le Gispet est une espèce de plantes herbacées du genre Festuca et de la famille des Poaceae. Cette fétuque est une endémique pyrénéenne que l’on retrouve dans les pelouses montagnardes siliceuses et d’autres en gradins), glissantes et dangereuses. Le bivouac est posé sur des gradins, un filet d’eau aménagé par Pierre assurera nos besoins. Après un temps de repos, nous partons en direction du Port de Médécourbe pour une reconnaissance. Le terrain est rude, constitué d’anciennes moraines à gros grains et d’un final en éboulis fin et glissant. Arrivé au col, la perspective de passer côté espagnol se dissipe rapidement car le terrain rocheux est presque vertical et est vraiment trop exposé avec un groupe. Je pousse une reconnaissance un peu plus haut en direction du sommet pour voir si un second col n’ouvre pas sur un passage. Le résultat est décevant mais nous permet de voir deux isards à proximité sans doute peu habitués à rencontrer des homos erectus ou sapiens à cet endroit. La vallée espagnole est magnifique et deux lacs à l’Ouest non indiqués sur la carte de randonnées au 1/50 000 de rando éditions invitent à la baignade. Le retour au bivouac se fait sans encombre. (DD 5h55 DP 840m DN 535m). Jour 6. Jeudi 02 août. Après un réveil comme d’habitude entre 06h00 et 06h30, nous quittons l’emplacement à 07h35. Chaque participant se prépare à son rythme pour partir à l’heure fixée la veille. Bloqués par le passage peu engageant du Port de Médécourbe, je propose que l’on gagne le port de Bouet en zizaguant entre les barres rocheuses puis de s’avancer versant espagnol pour trouver une zone de bivouac. Le passage d’une barre rocheuse nécessite de la solidarité de la part du groupe et de l’entraide. Des automatismes se sont créés et facilitent la progression. La descente se fait en cherchant les passages les plus confortables. Enfin à une trentaine de mètres au-dessus du torrent de Baiau, une zone herbeuse avec un superbe pin à crochets nous attend, occupée en temps normal, au vu des trous par une famille de marmottes que l’on entend «siffler» de mécontentement. Les pierres du torrent de Baiau sont recouvertes d’une pellicule blanche qui contraste fortement avec les abords verts de l’herbe et le gris des gros rochers. D’où vient cette blancheur, malgré mes recherches, je n’ai pas trouvé de réponses satisfaisantes (passage de l’eau dans une strate de calcaire ?). Les tentes rapidement montées, les sacs allégés, nous partons vers les lacs observés la veille que nous atteignons, marchant à travers une estive occupée par quelques vaches. La rencontre avec un randonneur qui nous donne un temps de montée au sommet d’El Pic de Coma Pedrosa qui s’avérera complètement fantaisiste, nous encourage à continuer. La météo est stable et les journées sont longues, le groupe est volontaire. Nous sommes sur le GR11, le pendant avec plus de difficultés de notre GR10 français. Après les deux lacs nous apercevons rapidement l’abri métallique du refuge non gardé de 16 places de Baiau. Habituellement rouge, celui-ci est blanc barré d’une bande rouge, l’arrière plan de la montagne rouge explique peut-être cela ? Après le refuge, le passage de deux gros névés, de pierriers, la montée est sévère dans un terrain dégradé par le passage et l’érosion. Nous atteignons un premier col sur la crête frontalière entre l’Espagne et la Principauté d’Andorre. Passons un petit vallon, puis attaquons par une sente tout aussi difficile, la montée vers la Coma Pedrosa à 2942m. Quelle vue ! Le drapeau d’Andorre, trois bandes verticales de couleurs bleu (côté de la hampe), jaune et rouge avec les armoiries nationales centrées, flotte au-dessus d’une table d’orientation. On peut observer le massif de l’Aneto et les trois 3000m que l’on a foulé, Andorre la Vieille, le pic de Tristagne, sommet où Atlas est passé, il y a quelques années…Après les photos de rigueurs, et une petite reconnaissance, je préconise vers 15h30 de redescendre par un épaulement rocheux orienté Nord Ouest plus confortable pour atteindre un collet d’où l’on pourra retrouver notre itinéraire. Tout se passe pour le mieux…la deuxième partie également ce qui fait que nous nous retrouvons rapidement à hauteur du refuge. Arrêt baignade au lac puis c’est le retour vers le bivouac. (DD 9h22 DP 1090m DN 1310m).
Jour 7. Vendredi 03 août. Nous quittons avec regret le Val Ferrata, sa rivière blanche, ses pins à crochets, ses troupeaux de vaches, brebis et chevaux pour gagner en 1h05 le Port de Bouet. Le cheminement est apparu plus simple en remontant…L’étang de Bouet également appelé étang de la Soucarrane a été contourné par la gauche. L’étang de Roumazet arrive très vite et après une pause pour ravitailler en eau au ruisseau du Riou Blanc, nous amorçons la montée vers les étangs de la Gardelle situés à 2420m pour le premier. Le début se fait par des pentes herbeuses, quelques pierriers en dévers, se poursuit en passant par un joli passage sous une barre rocheuse avant de retrouver la sente parsemée de cairns qui conduit à la brèche à 2476m d’altitude. L’étang principal est visible et nous trouvons quelques plats à proximité pour installer nos tentes à 2435m. Baignade générale en début d’après-midi, l’eau en surface est chaude mais nettement plus fraîche en profondeur. Il est 16h00, la météo est magnifique, je propose d’aller à la découverte des étangs supérieurs de la Gardelle. La montagne s’est vidée de ces derniers randonneurs, d’ailleurs peu nombreux sur cet itinéraire. Sur de petits laquets intermédiaires, nous constatons une vie importante, de nombreux têtards, quelques tritons endémiques, des grenouilles en nombre de toutes tailles et de couleurs variées. Les jambes nous poussent à aller un peu plus loin et par une pente herbeuse nous gagnons le dernier étage de ce cirque, l’étang de Canalbonne encore occupé par de vastes névés. Il est 17h45 et le retour se fait d’abord par un épaulement qui nous ramène sur notre itinéraire de montée. Nous observons quelques jeunes truites dynamiques dans des vasques entre étang et ruisseau… (DD 7h15 DP 900m DN 725m). Jour 8. Samedi 04 août. Au lever du jour, le ciel est déjà occupé par de gros nuages. Quelques gros pierriers à passer puis nous longeons au cours de la descente le ruisseau de la Gardelle. La végétation se fait plus présente avec des pans de montagne recouverts de rhododendrons, les Orris de Carla se montrent avec leur parking chargé en voitures, c’est le retour à la civilisation. Il est 11h30. (DD 2h12 DP 25m DN 770m). Nous quittons la vallée de Soulcem et nous arrêtons à Vicdessos pour prendre un repas en commun. Le retour sur Clermont-Ferrand se passe sans problème avec des pauses et des changements de conducteurs. A bientôt….
Temps de préparation : 10 heures Cartographie personnelle utilisée : carte Ign Top 25 1/25000 n°2148OT, carte 1/50 000 n°07 de Rando éditions données Ign, carte 1/50 000 n° 22 de Rando éditions données de l’institut cartographique de Catalogne. Matériel mis à disposition par l’association : une tente North face modèle Wind et une tente vaude Kilométrage routier : transport en co-voiturage 2157km
Séjour n° 13 Tour des Posets, randonnée d’altitude ! Du samedi 21 au samedi 28 Juillet 2018. Animateur : Michel D. Nombre de participants: 09 dont 06 femmes et 03 hommes.
Classement : moyen sur la note technique que je confirme malgré quelques passages où il a fallu poser les mains, passages qui pour certains se sont avérés difficiles. Météo : du beau temps dans l’ensemble. Grand beau le matin, puis petite couverture nuageuse en milieu de l’après midi. Une petite pluie orageuse de 15 à 20 mn le 3éme jour en arrivant au refuge de l’Orus. Faune : quelques vautours par-ci par-là, et le mercredi nous avons aperçu 15 isards que nous avons observé pendant le repas de midi. Un autre groupe d’une quinzaine le dernier jour de rando au bord du lac del Plan. Des marmottes au cours de notre périple.
Flore : des lys Martagon mauves et jaunes. Des iris bleus et une multitude de fleurs de montagne. Patrimoine : un parcours en majorité minéral sur des sentes empierrées. Beaux petits villages et burons installés dans des lieux stratégiques. Conditions de terrain : peu difficile dans l’ensemble en tenant compte de la difficulté de progression et de la nature du sol, longueurs des sentes empierrées, couloirs engagés … et dénivelés très importants mais peu de kilomètres parcourus par jour. Hébergements et restauration : dans des refuges avec repas du soir et petit déjeuner. Les hébergements en dortoirs étaient corrects. Repas très copieux et bien appréciés par tous. L’auberge des deux derniers soirs était bien au dessus des refuges pour la qualité des repas. Transport : kilométrage routier parcouru, 1280km
Découpage du trajet auto : départ de Clermont Fd à 8h00. A75 direction Séverac le Château, Albi, Toulouse, Lannemezan, tunnel de Biélsa, Bielsa, Salina, Plan, San Juan de Plan, puis 13km de Piste en 40mn. Arrivée à 16h00 et installation au refuge. Retour : même heure de départ et d’arrivée.
Itinéraire pédestre Jour 1. Dimanche 22 juillet. Départ du refuge Viados à 8h15. Arrivée refuge Estos à 17h 15. Distance : 13km, dénivelé positif 1200m, dénivelé négatif 1100m, durée du déplacement 9h00, 6h00 ans pause. Viados, GR11, cabana d’Anes, Cruzes 1h, col Christeau 1h30, descente vers le refuge Estos 3h00. Météo : Grand beau toute la journée. Jour 2. Lundi 23 juillet. départ du refuge à 8h30. Arrivée au refuge Estos 17h15. Itinéraire en boucle. Distance : 13km500, dénivelé positif 750m, dénivelé négatif 750m, durée du déplacement 9h15. Refuge d’Estos, cabana Turmo, PR HU 31, ruine de caserne militaire, cabana Coma, pont Ribéra, remontée GR 11.2, PR S3, cabana et ibonet de Batisielles, ibones de Escarpinosa «une merveille» 15h baignade d’Aurélie et Chantal, refuge Estos par le GR11.2.
Jour 3. Mardi 24 juillet. Départ Refuge Estos 07H00. Arrivée refuge d’Orus à 16h20. Distance : 13 km, dénivelé positif 1200m, dénivelé négatif 780m, durée du déplacement 9h20, 6h30 sans pause. Refuge Estos GR 11.2, ibon de batisielles et aiguilles de Pérramo, dur dur pour certains, sentes très difficiles, repas de midi vers 2500m. A 13h00, l’hélicoptère de la Guarda Civil se pose sous le col, cheville tordue pour une randonneuse (le groupe avait un téléphone satellite, il n’y a pas de réseau dans les Posets, col de la Plana 2702m, cabana Llardaneta, pluie orageuse pendant 15 à 20mn puis refuge Orus. Météo : grand beau puis couvert vers14h00 et averses orageuses
Jour 4. Mercredi 25 juillet. Parcours prévu : refuge d’Orus 7 h20, Posets ; refuge d’Orus donné pour 5h50, 8 km pour 1300m, 3h30 pour la montée et 2h20 pour la descente. Parcours réalisé plan B : distance, 10km500, dénivelé positif 1070m et négatif 1070m, durée du déplacement 9h30. Itinéraire suivi : refuge d’Orus, val de Llardaneta. Abandon d’une personne du groupe avec retour au refuge. Nous continuons jusqu’au canal Fonda et là nous abandonnons l’ ascension des Posets car nous tombons sur un couloir et des névés glacés qui nécessitent crampons et piolets. Improvisation d’un plan B : ibon de Llardaneta, col Gordo 2722m , ibon sous les crêtes del Forcau où 15 izards nous attendent. Repas de midi et contemplation du cirque de la Forqueta, retour au refuge Orus à 16h50. Météo : grand beau puis couvert l’après-midi. Jour 5. Jeudi 26 juillet. départ refuge d’Orus à 07h30, voitures à Viados à 15h00. Dénivelé positif 830m et négatif 1350m, durée du déplacement 07h30 Refuge d’Orus, ibon Llardaneta, col Eriste à 2864m, repas midi au dessus du lac Millars, magnifique descente dans une forêt de pins, refuge de Viados.Récupération des véhicules et pot de fin de séjour au village de Plan. Arrivée à l’auberge de Sarravillo à 16h. Météo : toujours très beau. Couvert à l’arrivée aux voitures et de nouveau beau à partir de 16h.
Jour 6. Vendredi 27 juillet. Circuit prévu autour de la Pena de la Luna 2550m, tour près de la fameuse Cotiella 2912m. Distance : 9 km, dénivelé positif 850m et 5h00 de randonnée. Terrain assez escarpée par endroits qui nécessite d’avoir le pied sûr. Balisage par des cairns. Boucle réalisée. Départ de l’auberge à 8h en voitures pour une piste de 14 km et 45mn de trajet. Parking au Refuge de Labasar, abri sommaire, style Merdençon dans le Sancy. Départ de la rando à 9h10. Lac del Plan, une pure merveille qui fait penser aux « Rocheuses Canadiennes ». Contournement du lac par la droite et au bout de lac dans une prairie nous surprenons une vingtaine d’izards. Cairns dans les éboulis, nous remontons dans un étroit couloir à forte pente pour passer une barre rocheuse, il faut mettre les mains sur une légère vire. Passage difficile pour certains, une personne bloque et ne peut plus avancer .Nous stoppons et redescendons. Il est 11h00, j’improvise un plan B pour le reste de la journée qui fut la découverte de ce site magnifique . Sur notre retour nous avons assisté au rassemblement d’un troupeau de bovins par le Vacher puis retour aux voitures à 17h15. Retour à l’auberge où un excellent repas avec agneaux du pays nous attend. Météo : grand beau. Jour 7 : Samedi 28 juillet. Départ à 8h00. Retour Clermont Fd Météo : beau en Espagne et passé le tunnel de Bielsa, brouillard et ciel couvert en France.
Les cartes utilisées pour ce périple étaient personnelles : rando éditions N°23 1/50000 et Pirinéo Aragonés Posets Perdiguero 1/25000 et Cotiella 1/25000.
Séjour n°12 VTT « Tour de l’Aubrac » Les grands espaces à deux roues. Du vendredi 13 au dimanche 15 juillet 2018 Animateur : Michel D. Nombre de participants : 9 animateur compris (2 F, 7 H) Classement Atlas du séjour : moyen Kilométrage auto : 295 Km pour 2 véhicules utilisés + remorque d’Atlas Temps de préparation et compte rendu : 5 heures 30
Jour 1 Météo : Grand beau, légère brise NE sur les sommets. Distance : 53 Km Dénivelés : positif 1150m et négatif 950m. Durée du déplacement : 6H35 départ : 8h00 arrivée : 15 h40, roulage : 3h56, moyenne : 13km/h Itinéraire. Départ la Chaldette, Cheylaret, Fournel, Prunière, Terme, truc de l’homme, Salède , Fau Depeyre, Nozières, Aumont, GR 65, les quatres chemins, gite les Gentianes au Py. Pour débuter ce week-end de 3 jours, une première journée dynamique qui nous a notamment conduit à travers les villages de montagne Lozérienne. Un soleil radieux va nous accompagner jusqu’au gite. Nous avons contemplé de magnifiques panoramas sur notre trajet. Le groupe me surprend car nous avançons avec une grande aisance sans forcer l’allure. Très bon accueil au gite et très bon aligot. Nuit au grand calme.
Jour 2. Météo : ciel couvert pour la journée, temps orageux. 1 averse d’un petit ¼ heure. Distance : 65 km Dénivelée : positif 1285m et négatif 1415m. Durée du déplacement : 9h30 mn départ : 8h arrivée : 17h30 roulage : 5h 46 moyenne : 11km/h Itinéraire. Départ du gite, GR du pays tour de l’Aubrac, le Py, Usanges, Sinières, Chaldecoste, St Laurent de Muret, la Blatte, col de Bonnecobe, les Rajas, repas de midi + pause 1h 30, croix de Rode, tourbière de Pendouliou, voie romaine, Croix de la Vaysse, Aubrac pause et visite, D15, station de ski la Laguiole, forêt des Salesses, les Abiouradous, Laguiole, pause et visite + photo avec le fameux Taureau du foirail, D15, ferme de l’hom, le Vayssaire, gite.
Jour 3. Météo : beau temps jusqu’ à 10h puis orageux Distance : 37 km Dénivelée : positif 750m et négatif 850m Durée du déplacement : 4h00 départ : 8h00 arrivée : 12h00 roulage : 3h00 moyenne : 13km/h
Réveil après une nuit orageuse entre 4h30et 5h30… Petit déjeuner copieux, le départ se fait sous le soleil avec une petite fraicheur idéale pour attaquer, les 9,5 km de côte sur petite route forestière. Col d’Embournac, D13, Reboulet, Panouval bas, St Urcize, jour de marché pause café et brioche, visite, toujours GR de l’Aubrac, Recoules, pont de Gournier, Escudières, GRP, la Brugère, Le Carroc, Brion, Les Bouteillers, la Blanchère, la Valentine, Reyrac, La Chaldette. Le déplacement à Vtt permet de couvrir de grandes distances en contemplant les magnifiques panoramas de l’Aubrac. D’une manière générale, ce week-end dans des paysages sauvages a ravi les participants. Pot de fin de séjour pris en terrasse sur la place de Fournel.
Séjour n° 10 La Dordogne de villages en barrages. Date : du 09 juin au 15 juin 2018. Secteur géographique : vallée de la Dordogne de Bort les Orgues à Argentat avec topo de l’association de Villages en Barrages. Animatrice : Mady Nombre de participants : 11 animatrice comprise (8 F , 3H) Classement Atlas du séjour : Facile Temps de préparation : 25h Météo : belle météo dans l’ensemble
Jour 1. Départ de Clermont Ferrand à 8heures et arrivée à Bort les Orgues à 9h30. Avant le départ de l’itinérance, visite du site EDF au barrage de 10h à 11h avec un guide : explications sur la construction et le fonctionnement du barrage. Le barrage de Bort est l’ouvrage le plus en amont et le plus important de la Dordogne. Construit de 1942 à 1945, il a été mis en service en 1952. Le chantier a employé jusqu’à 1900 personnes ce qui avait conduit à la création d’une véritable petite ville avec ses quartiers, ses commerces et son école. Haut de 124m, large de 390m à sa crête avec une épaisseur de 80m à la base et de 8m au sommet. Sa retenue s’étend sur 1073ha et 21km en amont. Ses 2 turbines peuvent produire 310GWh d’électricité par an ce qui correspond à la consommation d’une ville de 120 000 habitants. Bort les Orgues à St Julien Près Bort. Distance : 16 km. Dénivelés : positifs 660m, négatifs 490m. Durée : 5h00 Météo : ensoleillé et chaud. Départ de Bort les Orgues à 11h30 pour un dénivelé positif de 320 m qui nous amène au belvédère surplombant la ville à 12h30. Un petit repos bien mérité le temps du pique nique à l’ombre des arbres. Vue magnifique sur le Sancy, le Cantal et les Orgues. Puis, traversée de plusieurs hameaux et villages, Puy de Bort, Saunat, Lagrange, Cronzat avant d’arrivée à l’entrée de St Julien Près Bort. Petit détour pour aller au site de St Nazaire. Taxi du site de St Nazaire pour le camping le Maury (commune de Liginiac) lieu d’hébergement des samedi et dimanche soir. Site de St Nazaire : situé au confluent de la Diège et de la Dordogne, il offre un beau point de vue sur la haute vallée de la Dordogne et la retenue du barrage de Marèges. En 1884, le curé de St Julien Près Bort créa sur ce promontoire un chemin de croix et en 1901 lors d’une procession, la statue de St Nazaire fut placée à son sommet, à proximité du calvaire où elle se trouve toujours. La légende veut que St Nazaire chassa le diable des hauteurs qui dominent la Dordogne, en l’aspergeant d’eau bénite ; sur ce site auraient existé, en des temps anciens, une église dédiée à ce saint et un petit village. Belles hêtraies entre Bort et le belvédère, et puis entre Puy de Bort et Saunat avec notamment une étonnante zone d’éboulis de gros rochers éparpillés dans la forêt. Au site de St Nazaire, survol du groupe à basse altitude par un milan royal. Barrage de Marèges : situé sur la commune de Liginiac, c’est le plus ancien des barrages de la Dordogne. Construit de 1930 à 1935 par des ouvriers dont beaucoup étaient d’origine étrangère, il mesure 90 m de haut et sa retenue couvre 200ha et s’étend sur 15km.
Jour 2. St Julien Près Bort au Camping le Maury. Distance : 22,50 km. Dénivelés : positif 845m, négatif 834m (topo et openrunner), positif 825 et négatif 830 montre altimétrique d’Yves). Durée : 7h30. Météo : ciel couvert, le matin se dégageant l’après midi. Temps lourd et humide (certains faisant référence à une température tropicale). Dimanche matin retour à St Julien Près Bort en taxi. Après la traversée du village de Laborde, descente sur la Diège, affluent de la Dordogne par le «sentier de Patou», beau parcours dans les bois jusqu’au pont de Rotabourg. Puy Sivadou, hameau de Rotabourg, Roche le Peyroux, Val Beneyte, château d’Anglard, descente sur le ruisseau de l’Artaude, remontée sur village de Chaux, passerelle de l’Eau Large, Juillac, Liginiac, Pisse Lèbre, Manzagol, LeMaury. St Julien Près Bort : église du XIIe siècle. Puits à balancier ; attestée dès l’Antiquité, courante au Moyen Age, la technique était répandue de la France au Japon. Elle se rencontre non seulement en Extrême-Orient, en Afrique occidentale, en Afrique du Nord, mais également dans toute l’Europe. Rien qu’en France, en 1986, il subsistait quelques exemples de balanciers dans au moins 36 départements dont la Corrèze. Le balancier à tirer l’eau est un ingénieux dispositif élévateur reposant sur le principe du levier appuyé en son milieu sur un pivot et portant à un bout un récipient et à l’autre un contrepoids. Il suffit de faire varier le poids d’un des bras du balancier pour imprimer à ce dernier un mouvement de bascule. Installé au-dessus d’un puits, d’une citerne, d’une mare, d’un cours d’eau, ce système de levage transformait en jeu d’enfants ce qui pouvait être autrement une corvée. Eglise romane Saint-Pardoux du XIIe siècle et presbytère de Roche le Peyroux,. Belvédère de Roche le Peyroux : vue sur la retenue de Marèges et le site de St Nazaire. Belvèdère de Val Beneyte (Vallée bénite) : il y a 100 ans un ermite serait venu vivre au bord de la Dordogne à Val Beneyte. Un monastère y fut édifié en souvenir de ce religieux (St Leobon) que les gabariers invoquaient contre le mal des Ardents. On raconte que lorsqu’ils étaient arrêtés par une crue ou par le mauvais temps, les gabariers recevaient l’hospitalité des moines pour lesquels ils effectuaient des travaux en contrepartie. Fermé au début du siècle dernier, le monastère a été noyé en 1935 lorsque le barrage de Marèges a été mis en eau. Roc Grand et Saut de Juillac : il faut quitter le chemin et emprunter une petite sente escarpée pour arriver au point de vue de Roc Grand (vue sur la vallée de la Dordogne et le château d’Anglard) et à la cascade (site classé) d’une trentaine de mètres de haut.
Liginiac : ensemble architectural remarquable autour de l’église romane du XIIème dont les portes sont décorées de peintures en fer forgé du XIIème (classées), et de la mairie. Vue sur les ruines du château de Peyroux. Le matin au cours de trajet en taxi, traversée de la route par un chevreuil, nombreuses traces sur le sentier de Patou. Jour 3. Camping Le Maury à Le Vent Haut. Distance : 24,50 km. Dénivelés : positif 905m, négatif 1136m (topo et openrunner), positif 680 et négatif 700 (montre Yves). Durée : 6h45. Météo : pluie pendant la nuit, au lever et pendant le petit déjeuner mais qui s’arrête dès notre départ. Temps couvert le matin, ensoleillé à partir de 13h. Départ du camping le Maury après avoir enfilé cape et pantalon de pluie (le chemin passe derrière les gîtes où nous avons dormi) que nous quitterons rapidement, Labissière, Monanges , Sérandon, hameau de Sandère (superbe!), Château de la Charlane, Clémensac ( franchissement de la méridienne verte), belvédère de Gratte Bruyère, descente vers la mise à l’eau de Lanau par une petite sente réouverte par l’association de villages en barrages (enfin nous sommes au bord de la Dordogne!), remontée sur le hameau des Ages, la Renaudie, descente sur le Moulin de Tony au bord de la Triouzoune, remontée au hameau de Fontloube, les Vents hauts (ancienne école). Avant Labissière, le chemin emprunte le tracé de l’ancien transcorrézien (Tacot) : Inauguré en 1913 par Raymond Poincaré alors Président de la République, il sillonna la campagne corrézienne jusqu’à sa disparition en 1960. Au total plus de 190 kilomètres de lignes pour une activité tant marchandises que voyageurs, reliant Tulle et Ussel avec pas moins de 15 arrêts. Sérandon: église romane Ste Radegonde (XIIe et XVe), une des plus belle du Limousin, avec un porche orné de personnages et d’animaux sculptés, surprenant clocher sur la place, cadran solaire analemmatique (l’heure est donnée par la direction de l’ombre du style qui indique l’azimut du soleil. Les autres types de cadran utilisent la hauteur du soleil). Méridienne verte : projet de l’architecte Paul Chemetov, pour les cérémonies de l’an 2000, afin de matérialiser le méridien de Paris qui traverse la France du Nord au sud (de Dunkerque à Prats de Mollo La Preste) en plantant des arbres tout au long de son tracé. Une plaque commémorative présente à Clémensac près du site de Gratte Bruyère indique la distance avec le pôle sud : 15000kms. Site de Gratte Bruyère : vue sur la retenue de l’Aigle et le mélange des eaux de la Dordogne et de la Sumène (affluent rive gauche). Faune: écureuil, faucon pèlerin , chevreuil. Flore : campanules, ancolies, marguerites, orchis, que nous reverrons aussi les jours suivants. Nombreux cerisiers avec de beaux fruits bien mûrs mais un peu hauts pour tous nous satisfaire, et comme depuis plusieurs jours, nombreuses girolles qui nous narguent sur les chemins et les talus, quelques cèpes. Jour 4. Le Vent Haut à Spontour. Distance : 21 km. Dénivelés : positif 740m, négatif 1030m (topo et openrunner), positif 630, négatif 920 (montre Yves). Durée : 7h10 Météo : belle dès le matin. Départ du vent haut avec le soleil, descente sur une piste jusqu’au ruisseau de l’Héritier que l’on franchit avant de remonter sur le plateau, Croix de Layre, descente sur petite sente pour rejoindre la route et le pont de Lamirande. Là un panneau indiquant la Chapelle de Lamirande (chapelle de Nauzenac déplacée lors de la mise en eau du barrage de l’Aigle) nous sortons de notre itinéraire pour nous y rendre. Mais après avoir fait près d’un kilomètre sur le goudron nous renonçons car elle paraît encore bien loin. Redescente sur le pont de Lamirande, puis montée jusqu’au Village du Mons, la Terrade, ruisseau du Pont Aubert, Lafage, Le Pescher, Le Bourly, Durfort, puis petite sente boueuse et glissante jusqu’à Spontour. Pont de Lamirande : arrivée par une galerie souterraine de 7km d’une partie des eaux de la Luzège et du Pont Aubert qui se jettent dans la retenue de l’Aigle, cascade sur le ruisseau de Lachaud. Spontour : port d’embarquement et centre de chantiers de construction de bateaux traditionnels à fond plat, les gabares. Du XVIIe au début du XXe, ces activités faisaient vivre à Spontour une population de bateliers, de bûcherons, de charpentiers, de pêcheurs et de maraîchers. Barrage de l’Aigle : haut de 90m, il a été édifié de 1939 à 1945, avec jusqu’à 1500 ouvriers en 1942, sa retenue s’étend sur 750ha et 25km. Petits lapins qui traversent les chemins, odeurs des tilleuls et des rosiers anciens, fraises des bois qui régalent les gourmandes, et toujours girolles et cèpes. Ce jour là nous ne résistons plus et au fur et à mesure de notre cheminement, faisons une belle cueillette. Le soir nous préparons une belle poêlée de champignons. Un grand merci à la personne responsable du gîte qui nous a fourni huile, ail et sel.
Jour 5. Spontour à St Merd de Lapleau. Distance : 27 km. Dénivelés : positif 933m, négatif 620m (topo et openrunner), positif 1055m, négatif 705m (montre Yves). Durée : 8h30 m Météo : ciel dégagé le matin avec un peu de vent sur les plateaux, se couvrant en fin de matinée, retour du soleil l’après midi. Belle ascension dès le départ jusqu’au hameau de Poumeyrol, avant de redescendre pour traverser la D166 et remonter jusqu’au hameau de Chalimont, la Sialve, May, descente vers la Luzège sur une piste forestière sur laquelle un panneau indique un effondrement de rochers et l’interdiction de l’emprunter. Nous continuons malgré tout et trouvons quelques centaines de mètres plus bas l’effondrement annoncé. Ayant eu lieu à l’automne précédent, un passage a depuis été fait côté ravin par d’autres randonneurs, Panorama sur le Viaduc des Rochers noirs, franchissement de la Luzège au Pont Rouge, Laval sur Luzège, cheminement le long de la Luzège avant de remonter sur L’Echamel, l’Herbeil, ruisseau de la Sombre, Dillanges à partir duquel nous laissons le sentier de Villages en Barrages pour emprunter le GR du pays de Lapleau au dénivelé moins important qui rejoint à nouveau le sentier juste avant La Chapeloune, Beunac, Le Peuch, St Merd de Lapleau. ( Hors sentier à 1 km de le Peuch). Viaduc des Rochers Noirs : ce pont suspendu sur la Luzège fut construit en 1911 (92m de hauteur et 160 m de long) pour relier les communes de Sourzac et de Lapleau par le Transcorrézien (Tacot). La ligne ferroviaire fermant en1959, l’ouvrage a été converti en pont routier jusqu’en 1982 puis ouvert uniquement aux piétons et inscrit à l’inventaire des monuments historiques. En 2005, il a été fermé à toute circulation pour des raisons de sécurité et une passerelle a été aménagée un peu au dessous pour permettre aux promeneurs de franchir la gorge. Laval sur Luzège : magnifique petit village à l’architecture remarquable, église du XIIe avec un clocher mur à 2 baies, belles demeures couvertes en lauzes dont certains éléments remontent au XIVe ou au XVe. Dans le bourg, l’abreuvoir n’est autre qu’un sarcophage réemployé.
L’herbeil : coquet hameau avec sa magnifique petite chapelle St Simon et un peu avant Dillanges au chêne dit «de Bill » St Merd de Lapleau : le nom du village vient de St Médard. Eglise du XIIIè agrandie par la suite, qui se trouve sur le chemin qui allait autrefois de Vezelay à St Jacques de Compostelle via Rocamadour et où les pèlerins faisaient halte. Et toujours des champignons que nous cuisinerons le soir. Remerciements à la sœur et beau frère de Mireille qui nous ont apporté tout le ravitaillement nécessaire pour le repas du soir, le petit déjeuner, et le pique nique du lendemain car aucune possibilité de restauration ni de courses dans le village. D’ailleurs un randonneur imprévoyant sur le GR de Pays a été content de profiter de notre surplus de nourriture… Jour 6. St Merd de Lapleau à St Martin la Méanne. Distance : 26 km. Dénivelés : positif 980m, négatif 1110m (topo et openrunner), positif 775, négatif 820 (montre Yves). Durée : 8h30 Météo : beau temps De St Merd de Lapleau il faut retourner au Peuch pour retrouver le sentier, passer la Védrenne pour descendre doucement vers le moulin et le pont de Gire, puis remonter sur Vergne. Après la traversée du ruisseau des Ogaries, aller retour jusqu’au point de vue du Roc des Busatiers, avant de redescendre par un chemin tout d’abord pavé passant devant le fauteuil de Dieu faisant face à un faucon, puis rocailleux vers jardin des Bardots que nous traversons. Remontée avant de redescendre vers le ruisseau du Gibiat puis nouvelle remontée jusqu’au village de Brigoux. Nous gagnons directement Couffinier sans faire le détour dans les bois prévu par le topo. Ruisseau des Firgues, Soumaille, Murat, Seyt, laval, Gramond, Saint Martin la Méanne. Roc des Busatiers : beau panorama sur les gorges de la Dordogne. Avec un peu de chance nous aurions pu y voir l’aigle botté ou le milan royal y prendre leur envol.
Jardin de Bardot : cultures en terrasses sur 1500m descendant jusqu’à la Dordogne dont l’origine remonte à un siècle. Créées par Joseph et Maria MAS surnommés Bardot (nom de la maison des grands parents de Joseph) après leur retour du bordelais, ils récoltaient des fruits jusqu’alors inconnus dans la région notamment des fraises et des pêches qu’ils vendaient aux habitants de la région. Station photovoltaïque de Gros Chastang (à l’entrée de Soumaille) : mise en service en juin 2015, sur un terrain de 17 hectares, 37 000 panneaux solaires produisent de l’électricité pour près de 8 000 habitants. Tous ces panneaux sont traqueurs : ils suivent automatiquement le déplacement du soleil pour capter la moindre parcelle de lumière, ça vaut mieux dans une région au ciel souvent couvert comme le Limousin. Gramond : hameau pittoresque dont les belles ruelles appelées «corrijoux» sont bordés de murets et de belles demeures du XVIIe dotées de tours en pierres. St Martin la Méanne : le nom de la commune est lié au saint patron de l’église (St martin de Tours) et à sa position géographique : la Méanne traduit la position médiane du bourg, bâti sur un petit plateau entre les gorges du Doustre à l’ouest et la vallée de la Dordogne à l’est. En face de l’église qui date du XIIe, belle gentilhommière à tour ronde. Jour7. St Martin la Méanne à Argentat. Distance : 19 km. Dénivelés : positif 870m, négatif 1160m (topo et open runner). Durée : 6h. Météo : quelques gouttes de pluie au départ qui stoppent rapidement, une averse plus importante d’environ 1 heure au cours de la matinée puis retour du soleil. St Martin la Méanne, Lavastroux, descente en lacets avec une vue sur le barrage du Chastang, Serval, Saint Martial d’Entraygues, Roc Castel avec vue sur le barrage du Sablier et Argentat, passage sur le Doustre, affluent de la Dordogne, remontée vers le hameau d’Aumont, hameau de la Charrière, Le Longour, entrée dans Argentat en suivant la Dordogne jusqu’aux quais où se termine ce périple de plus de 150 kilomètres. Barrage du Chastang : construit de 1947 à 1952, haut de 85m, épaisseur de 47m à la base. Retenue de 706ha qui remonte sur 31km en amont. Saint Martial d’Entraygues : Saint Martial fut le 1 er évêque de Limoges et Entraygues signifie «entre les eaux» le bourg étant perché entre la vallée de la Dordogne et celle du Doustre. L’église datant des XIIe et XIVe est pourvue d’un porche mur à 2 baies dont l’une des 2 cloches datant de 1713 est classée au titre des monuments historiques. Barrage du Sablier : à 2kms d’Argentat, il a été construit de 1952 à 1957, avec pour fonction entre autres, de réguler les variations de débit entraînées par les lâchers des barrages situés en amont. Haut de 31m, sa retenue s’étend sur106ha et 6,5km. Argentat : le nom d’Argentat vient d’un mot celte latinisé qui signifie « passage du fleuve ». Capitale des gabariers, la ville connut une grande prospérité du XVIe au XVIIe grâce à la batellerie. De cette époque datent les belles demeures à tourelles des quais.
Tout au long du parcours : magnifiques forêts de chênes, de hêtres ou de châtaigniers, petit patrimoine vernaculaire intéressant, puits, fours à pain, fontaines, croix, séchoirs à châtaignes. Un petit clin d’œil à Jean Louis et Mireille pour rappeler la particularité des fils de téléphone corréziens qui préfèrent être soutenus par les arbres plutôt que par les poteaux prévus à cet effet. Terrain : en majorité de beaux chemins ou sentes en sous bois, quelques chemins goudronnés et des petites routes. Hébergements : dans l’ensemble très confortables. Pour le dernier soir au camping de St Martin La Méanne, la location d’un chalet supplémentaire aurait été nécessaire pour apporter plus d’aisance. Restauration: copieuse et de bonne qualité. Très bon accueil avec une mention particulière au gîte du Vent Haut : boissons et gâteaux offerts à l’arrivée.
Animateur : Michel J. Nombre de participants : 4 ( 4 hommes).
Météo : beau et chaud. Gros orage après le chargement du deuxième canoë à Moulins Classement : facile mais nécessitant de respecter les consignes de passage des seuils naturels et des obstacles artificiels.
Matériel mis à disposition par l’association : – pour le couchage, deux tentes bi-place, North Face, modèle Westwind, deux tapis de sol complémentaires. – le tarp de marque Bergans de 3.5 x 2.9 (non utilisé) – pour les bagages, chaque participant avait à sa disposition un container de 65 litres et pour chaque bateau un sacs étanche de marque Zulupack de 35 litres. – pour les bateaux, cordages (pour le passage à la cordelle) mousquetons, sangles pour attacher tout le matériel – deux chariots avec courroies – deux pompes manuelles ont été emmenées pour le vidage des bateaux. – pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de l’adaptation « canoë » – pour la navigation, deux canoës canadiens propector17 de marque Venture avec l’équipement habituel pour chaque participant, gilets d’aide à la flottabilité, pagaie à la taille – une pagaie de secours pour le groupe. Eau : chaque participant avait à sa disposition une bonbonne de 5 litres d’eau.
Organisation générale : Transport : à l’aide d’un véhicule en co-voiturage, La remorque de l’association a été utilisée pour les bateaux et divers bagages. Kilométrage général effectué par les véhicules : 250 Niveaux d’eau : le 02 juin à 10h00 au Pont de Limons, 159,40 m3/s ; le 03 juin à Chatel-de- Neuvre à 14h00, 176.92 m3/s
Conditions de navigation : la masse d’eau importante associée à une pente régulière nous a permis de faire un important kilométrage. Kilométrage parcouru : 110.54. les données ont été fournies par une montre GPS de marque Garmin. Durée de navigation totale : 10h ; sur la journée, maximum, 5h11, minimum, 4h49. Données journalières, J1, 11 km/h pour 57.40 km en 5h11 ; J2, 53.14 km/h en 4h49
Hébergement : deux tentes bi-places en milieu naturel. Le bivouac difficile à trouver du fait du niveau d’eau et de la présence invasive de la renouée du japon, a finalement été sympa et calme
Itinéraire : Le débit de la rivière étant important, j’ai proposé aux inscrits rodés à cette activité d’allonger le parcours et de partir de Joze en essayant d’atteindre sur un week-end Moulins.
Les faits marquants J1 la rivière occupe l’intégralité de son lit. Pas de problème pour mettre les bateaux à l’eau à Joze, l’acharnement contre la renouée du Japon a permis d’ouvrir un large corridor pour gagner la rivière, herbes et orties gagnent du terrain… Dès le départ, les sensations sont là et nous filons à belle vitesse sans faire beaucoup d’efforts. Les équipiers se relaient à la barre. Nous arrivons sur le plan d’eau de Vichy avec une moyenne de plus de 12 km/h. le barrage freine le courant qui réduit notre vitesse à 5 voire 6 km/h. Sortons les canoës de l’eau sous les yeux des participants à une compétition de kayaks et canoës en ligne et testons pour la première fois les chariots conçus pour transporter canoës et matériel en une seule fois. A part les courroies à revoir et quelques détails, le résultat est positif. Nous roulons sur 800 mètres environ remettons les canoës à l’eau après la rivière artificielle en passant à travers un champ de déjection humaine. Quelle honte ! Bivouac rive droite à proximité de Billy.
J2 passage du difficile barrage palplanche de Billy. Le courant est très fort, concentré sur la partie droite de la rivière et générant de grosses vagues irrégulières. A tenter avec moins de débit une prochaine fois. Nous passons rive gauche en faisant glisser le canoë sur les gros cailloux qui obstruent la rivière, nous répartissant sur le trajet,le canoë étant maintenu par une corde. On perd un peu de temps mais on évite le naufrage…Par contre le second barrage au niveau de la cimenterie a semble-t-il disparu (déjà constaté lors d’une précédente navigation). A partir du pont St-Loup, nous pénétrons dans la réserve qui s’étend jusqu’à proximité de Moulins. La pause du midi se fait après le pont de Châtel-de-Neuvre. Nous nous arrêtons rive gauche à Moulins avant le pont barrage.
Faune rencontrée : le niveau d’eau étant très élevé, la nidification des sternes a été sans doute perturbée. Nous en verrons quelques unes à proximité de Moulins. Les hirondelles de rivage, les guêpiers sont bien présents, les « nids terriers » bien visibles sur les rives aux talus sablonneux, hérons cendrés, aigrettes garzette, cygnes tuberculé, de nombreuses oies bernache avec des petits, colverts, cormorans continentaux, une cigogne, quelques rapaces… beaucoup de milans noirs, et j’en oublie sans doute….
Nourriture : prévue au départ par chaque participant et disposée dans les containers mis à disposition Accident : néant Incident : chavirage d’un bateau lors de la recherche du bivouac…un arbre s’est mis à traverser subitement la rivière !…… bien géré par l’équipage (ils ont pompé les Shadock !) et bonne assistance collective. Matériel perdu : une pagaie lors du chavirage
Temps de préparation : 5 heures (montage de la remorque, rassemblement et vérification du matériel, informations par mail et téléphone, compte rendu etc…)
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