VTT, Causse de Sauveterre

Séjour n° 13 Tour du Causse de Sauveterre à VTT
Du samedi 13 au lundi 15 juillet 2019
Animateurs : Michel D.
Nombre de participants : 08 (3 femmes et 5 hommes)
Classement ATLAS : séjour Moyen
Données techniques fournies par openrunner et montre altimétrique
Total des données :
Distances : 60 + 46 + 46 = 152 km
Durée de Roulage : 4h20 + 3h40 + 5h = 14h00
Vitesse : jour 1/ = 14km/h ; jour 2/ = 13 km/h ; jour 3 = 15km/h
Matériel mis à disposition : 2 voitures et portes vélos personnels
Temps de préparation : préparation des itinéraires (4h00), préparation véhicules (1h00), reconnaissances des parcours 2 jours CR 3h
Météo : Très belles journées du samedi au lundi, avec vent en altitude le lundi.
Hébergement : Gites les Dolmens samedi soir à Champerboux et auberge des Gorges du Viaduc à Boyne.
Départ du lieu de RdV du Crest à 6h30 et arrivée à Champerboux à 8h30

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Jour 1. Samedi 13. Boucle de Champerboux. Départ à 9h du gite, GR 60, la Rouvière, le Sec, la Nojarède, GRP, l’Archette, ferme fortifiée de Choizal, D31, ravin du Choizal, le Falisson, le Freycinel, la Bazalgettre, D35 au PC 1042, baraque de l’Estrade, le Vigos, repas de midi avec vue magnifique 1 h de pause, Paros, piste vers Menhir, Mas André, Tonnas, Nissoulogres, Jouanas, que des magnifiques villages dans leur jus ou restaurés, Boisset, puis on laisse le GRP pour pistes forestières jusqu’au village de Sauveterre, GR44 jusqu’au gite. Arrivée à 16h30.
Distance parcourue : 60km. Dénivelée : 1200 m. Durée du déplacement : 4h20. Moyenne 14km/h

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Jour 2. Dimanche. Départ en voitures de Champerboux à 8h / arrivée à Laval du Tarn 8h30 et départ de la rando à 9h. Boucle de Laval du Tarn.
Itinéraire : 9h Laval du Tarn, PC 841, Perrières, piste nord, Loup Los, Puech de l’homme, Lous Puechs, PC sur D.32, piste en face, Comp Roujon, le Marguefrè, D. 43,
le Mazelet, piste tour du las Bastiolos, le Bonipau, Lavagne, piste sud, les Monziols magnifique ferme fortifiée, Puech Frech, Serres, GRP, Mas Rouch, st Geoges de
Lévéjac, GR6, point Sublime et repas de midi 1 h de pause, Mas Rouch, GRP, les Cayroux, PC 862, la Lavagnette, Cauquenas, que des villages typiques du Sauvetrre ,
roc de Truque et menhir, Mazel Bouissy, Puech de Regol, et Laval du Tarn, arrivée à 15h30.
Distance parcourue : 46km. Dénivelée : 980 m. Durée du déplacement : 3h40. Vitesse 13km/h
Voitures pour rejoindre le Gite de Boyne par Ste Enimie, la Malène, le Rosier avec baignade pour tous sous le pond du Tarn durée 45mn. Arrivée au gite 18h.

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Jour 3. Lundi. Boucle du Massegros. Départ du gite à 8h30 voitures jusqu’à St Georges de Lévéjac,9h15
Itinéraire : départ rando à 9h30, D.46, Almières réfection en court du gite, une merveille, Neuviale, St Rome-de-Dolan, PC 885 puis piste sud, PC 900, 895,
858, 886, 912, 940, 917, le Cauvel splendide hameau, PC 916, 899, 873, 876, 861, 853, 861,GRP nord PC 834, 880, D 32, PC 870, puis à gauche piste, PC 863, repas de
midi avec survol de 5 vautours à 10/15 m au dessus de nous, beau spectacle, Cézes, Recoules de l’Hom encore un magnifique village, GRP, Tensonnieu, PC 942, 874, la
Bastide, l’éolienne, Soulages, très belles demeures, puis GR 6 jusqu’à St Georges -de-Lévéjac arrivée et fin du séjour à 15h.

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Distance parcourue : 46km. Dénivelée : 796m. Durée du déplacement 5h. Vitesse 15km/h
Pot de fin de séjour au Massegros et retour sur Clermont  Fd par l’A75. Arrivée au Crest à 18h15.
Kilométrage voitures : 470 km x 2 = 940 km
Un excellent séjour. Tous les ingrédients étaient réunis pour que ces trois jours se passent dans les meilleures conditions. Les pistes empruntées de qualité,
des paysages magnifiques, des villages somptueux, une bonne ambiance, de bons repas chauds le soir.

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Vélorando, Tour de la Wallonie

Séjour n° 12 Tour de la Wallonie à vélorando
Du vendredi 12 au dimanche 21 juillet 2019
Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 10 dont 6 femmes et 4 hommes.
Météo : bonne voire agréable pour rouler dans l’ensemble. Une nuit orageuse, deux nuits fraîches.
Itinéraire : utilisation au maximum des voies à faible circulation ou des ravel (voies vertes) (voir les détails ci-dessous). Pour préparer et réaliser ce circuit, j’ai utilisé, de ma collection personnelle, une cartes Ign au 1/300 000 de la série « Pays, découverte du Monde » et un topo vélo édition Ouest-France, la Wallonie à vélo.
Classement : facile (1,5 jour de transport, 9 jours de voyage à vélo). Moyen la journée J8 avec une dénivelée supérieure à 700m.
Kilométrage parcouru (compteur vélo) : 572.51 soit 63.61 moyenne par jour, distance sur une journée la plus longue 96.63 km et la plus courte 33 km.
Vitesse moyenne : 15.48 km/h, maximum sur une journée 17.1 (J7) et minimum 13.3 (J4).
Durée de roulage totale : 37h06. Sur la journée, maximum 6h23, minimum 2h12.
Conditions de roulage : bonnes dans l’ensemble sur les voies vertes et les petites routes.
Hébergement : dans des campings avec de beaux emplacements à l’exception des journées 2, bivouac dans un camping fermé et 4 où nous dormirons dans un pré à l’herbe rase fort confortable «C’est aussi çà l’aventure ! ».
Le matériel utilisé pour le couchage était une tente tipi prévu pour 6/8 personnes Bon accueil dans l’ensemble aux voyageurs à vélo.
Nourriture : ravitaillement sans problème sur l’ensemble du parcours (une voire deux fois par jour).
Transport aller et retour : en co-voiturage à l’aide de deux véhicules.  Les vélos et bagages ont été transportés à l’aide de la remorque de l’association aménagée.
Equipement : vélos (personnels) VTT ou autres avec des pneus en majorité non crantés équipés de porte-bagages et sacoches. L’animateur tirant une remorque Bob (Yak) pour le transport de la toile du tipi en plus de ses sacoches.
Matériels mis à disposition par l’association : une tente tipi de marque bergans, quatre couvertures de protection space Blanket, une remorque de marque bob, modèle yak, une remorque routière aménagée pour le transport des bagages et des vélos.
Mot de l’animateur
Suivre les grandes voies de communication utilisées par les migrations humaines en l’occurrence la Meuse, découvrir de nouveaux paysages, un patrimoine bâti différent, des traditions culinaires, se hisser à la limite de trois pays et profiter d’un réseau cyclable protégé…Voici les points forts de l’itinéraire de ce voyage !

Ce séjour a été construit avec beaucoup de difficultés notamment au niveau des hébergements en camping peu nombreux dans la partie Nord de l’itinéraire. La veille du départ s’opérait encore quelques changements pour le découpage n’ayant pas reçu des réponses à certaines de mes questions !

Découpage du séjour
Les données ci-dessous, le kilométrage (KM), la durée de roulage (DR), et la moyenne journalière (MJ) ont été fournies par le compteur vélo. Les informations complémentaires ont été tirées de sites internet ou de divers documents.

Jour 1. Transport routier de Clermont-Ferrand au camping de Givet où nous sommes arrivés beaucoup plus tard que prévu, des travaux sur la fin du parcours nous obligeant à un long détour par des petites routes. Les deux véhicules et la remorque resteront en «garage mort» le temps de notre absence. L’orage menace à notre arrivée et nous devons remettre notre départ, les vannes des nuages s’ouvrant au moment du départ. Nous partons sur un sol mouillé pour une petite étape. Quelques kilomètres par
de petites routes passant à proximité du domaine de Bijou avant de retrouver la voie verte appelée en Belgique Ravel «Réseau Autonome de Voies lentes» qui nous amène sur les bords de la Meuse. Quelques petites pauses pour admirer les jolis villages et les rochers de part et d’autre de ce fleuve. Aucune indication à l’arrivée pour le camping de Dinant. Malgré nos demandes aux locaux, aucune information viable. Nous le trouvons à quelques kilomètres du centre ville un peu par hasard, rive droite. Il est tard, c’est le temps de la douche. DR 2h12 KM 33 MJ 14.9

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 Ravel L48 en Belgique (voie verte)

Jour 2. Nous suivons la Meuse, peu de dénivelée sur une voie protégée et agréable. La Meuse (néerlandais : Maas, wallon : Moûse) est un fleuve européen de 950 kilomètres de long. Elle traverse la France, la Belgique et les Pays-Bas et se jette dans la mer du Nord. Elle prend sa source à 409 mètres d’altitude à Pouilly-en-Bassigny (Plateau de Langres). 
Premières observations surprenantes concernant la faune, en nombre considérable, l’oie bernache, l’ouette d’Egypte ; plus courant, le colvert, la mouette rieuse, le foulque macroule, le cormoran continental, le cygne tuberculé.
Nous remarquons à l’approche de Namur, la taille imposante des péniches et le gabarit en rapport des écluses dites internationales. Le long du fleuve, l’urbanisme est présent, constitué de grandes maisons et des demeures plus modestes, toujours avec du charme et fleuries. Au départ, le passage sur la rive gauche, nous permet de faire une rapide visite de Dinant que nous retrouverons dans quelques jours. Un arrêt à Wépion pour goûter les meilleures fraises de Belgique «De aardbeien van Wépion».
Quelques travaux à Namur, nous obligent à des détours dans la circulation. Visite à vélo de la partie ancienne de la ville portant encore les stigmates des violents bombardements lors de la seconde guerre mondiale. Nous poursuivons l’étape jusqu’à Huy où nous attend une nouvelle désillusion concernant le camping, la responsable de l’office de tourisme nous indique qu’il est fermé. Il est toujours indiqué sur internet dans l’espoir d’une réouverture. A demi-mot, elle nous confie que l’on peut s’y installer, les emplacements étant en bon état. L’aventure continue, cela fait partie du voyage à vélo, savoir s’adapter…Nous dormirons sur un bel espace avec en toile de fond, la centrale nucléaire de l’endroit.
Première découverte culinaire en équipe, la frite belge et la fricadelle dans la modeste brasserie locale accompagnés de bière locale, Jupiler, scotch brune etc… Nous aurons également un long échange avec des jeunes désœuvrés tuant leur temps libre en consommant des caisses de bière.
DR 4h36 KM 72.71 MJ 15.80

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       Oies bernaches 
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        Personnages burlesques dans les rues de Namur

 Jour 3. A partir de Huy, nous restons sur les rives de la Meuse jusqu’à Liège. Arrivés dans les faubourgs de cette grande ville de près de 200.000 habitants, l’ambiance est morose, nous traversons des quartiers sinistrés où l’habitat ne respire pas la prospérité. Des entrepôts, des usines petites et grandes finissent d’agoniser. A l’approche de centre ville, la modernité , la tour Paradis côtoie les vieilles demeures pimpantes, et les nombreux bâtiments chargés d’histoire, le palais des Princes Evêques, l’opéra Royal de Wallonie. De retour vers les quais, nous sommes engloutis dans un énorme marché qui nous oblige à mettre pied à terre. Quelle surprise de voir dans cette ville importante, la vente d’oiseaux de toutes sortes en cage. On trouve également, coqs, poules, canards etc.. .On se croirait dans un marché à la campagne ! Passage par une passerelle à l’architecture moderne réservée aux piétons et vélos pour gagner l’île située au milieu de la ville, un havre de paix et de verdure et nous profitons de cet espace pour déguster le pique-nique à proximité du palais de la Boverie. Nous quittons Liège en suivant le canal de l’Ourthe puis en empruntant une ancienne voie ferrée à l’asphalte tout neuf. La montée à faible pourcentage entre 3 et 4% dure une bonne vingtaine de kilomètres et certaines parties sur la fin sont encore en stabilisé. Nous sommes à une quinzaine de kilomètres du territoire allemand. Le camping situé sur la commune de Gemmenich est confortable et la douche agréable. Le ciel est gris encombré de gros nuages menaçant en cet fin d’après- midi.
DR 6h23 KM 96.63 MJ 15.10

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Liège. L’ancien côtoie le moderne 
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         le groupe sur les bords de la Meuse

 
Jour 4. Le point fort de la journée est la borne des trois états, Pays-bas, Belgique et Allemagne qui est atteinte après une dernière grimpette. En arrivant à cette borne, nous sommes également au point le plus haut des Pays-Bas à 327.50m d’altitude «Hoogste Plint van Nederland». Du sommet, nous nous laissons glisser vers Aachen (Aix-La-Chapelle) en Allemagne. Ville importante à l’époque carolingienne Charlemagne l’ayant choisie pour sa situation centrale de l’empire.
Visite de la cathédrale et de quelques rues anciennes avant d’essayer de retrouver notre itinéraire dans cette ville où le panneautage pour les voyageurs à vélo n’est pas évident. Nous perdons beaucoup de temps et faisons une bonne quinzaine de kilomètres avant de retrouver le «Ravel 28» à Kornelimünster. Il faut se rendre à l’évidence, nous ne pourrons atteindre le but de l’étape du jour à savoir Le lac de Worriken. Nous ravitaillons en eau à Lammersdorf chez un particulier qui nous remplit avec gentillesse nos bidons et bouteilles. La journée est bien avancée et le long du Ravel, nous cherchons un espace pouvant servir de halte pour la nuit. Un superbe pré fauché nous accueille, côté allemand. Le ravel servant de frontière, à droite la Belgique, à gauche l’Allemagne.
DR 5h23 KM 72.31 MJ 13.3

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Bornes des 3 pays, Pays-Bas,  Allemagne et Belgique
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Le foin à l’ancienne

 

Jour 5. La soirée a été mise à profit pour revoir le découpage et le proposer aux participants. La nuit a été calme et la musique lointaine a cessé rapidement. Le chant des oiseaux a retenti bien avant le lever de soleil. Une température agréable nous accueille pour le petit déjeuner. Comme d’habitude le matin, chacun s’organise pour être prêt dans un créneau horaire qui est devenu routinier avec un départ entre 08h30 et 09h00. Nous sommes à l’Est de la Belgique mais toujours côté allemand. Monschau est rapidement passé et à quelques kilomètres à l’Ouest de Kalterherberg, nous franchissons la frontière fictive qui nous ramène en Belgique. Le paysage est varié fait de pâturages et de bois. Nous ravitaillons pour midi dans un joli bourg Weywertz où une belle boulangerie fait le bonheur de nos papilles. Aujourd’hui, nous dormirons au camping municipal de St Vith. Les tentes montées, certains font l’effort de pousser jusqu’à la piscine où l’eau est qualifiée de tonique, d’autres s’emploient au quotidien du voyageur lorsque l’eau est abondante, lavage et douche. Le groupe repart faire quelques courses à la ville et se promet une dégustation de bière à l’auberge à proximité. Malheureusement, au retour on ne pourra que constater la fermeture hebdomadaire de l’établissement. Quelques cannettes tirées du frigo de la piscine permettra de continuer le recensement des bières belges.
DR 3h30 KM 56.20 MJ 16.10

   

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 Œuvre bordant la voie verte à Marche-en-Famenne

                         

Jour 6. Nous partons pour une journée historique puisque nous allons gagner la ville Belge de Bastogne où se sont déroulés de violents combats lors de la seconde guerre mondiale faisant plus de 76 000 morts du côté américain. Bastogne est pour les belges ce que représente Ste-Mère-l’Eglise pour les français.
Le départ de la vennbahn est agréable, ravel L48 et petites routes se partageront pour apporter aux voyageurs en vélo une belle journée. La première partie se fait dans une campagne ordonnée par l’homme mais où subsistent des endroits naturels de part et d’autre de cette petite rivière que nous passerons à plusieurs reprises et où épilobes et reine des prés donnent de la couleur par leurs feuillages et leurs fleurs. Je mentionne le nom d’un petit pont donné à l’initiateur de la création des « Ravel », Gilbert-Perrin. A hauteur de Hemmeres, nous entrons un court instant sur le territoire du Grand Duché du Luxembourg. A hauteur de Lengeler, la voie cyclable est barrée, les chauve-souris ayant pris le pouvoir dans le tunnel suivant, nous contraignant à utiliser petit plateau devant et gros pignon à l’arrière pour sauter ce petit mont. Les organismes absorbent cette difficulté sans problème avec comme cadeau de bienvenu dans le Grand Duché un dessert avant l’heure, composé de framboises. Huldage est atteint en voie partagée et nous atteignons le point culminant à 558m du Luxembourg.
Nous laissons bien vite le site des Troisvierges sur notre gauche et nous filons sur une belle voie verte à l’asphalte parfaite vers Bastogne. Nous prenons le temps de visiter le mémorial de Mardasson rendant hommage aux différentes unités de l’armée américaine qui ont participé à la bataille des Ardennes. Un peu d’émotion en pénétrant dans la crypte située sous le mémorial composée de trois autels dédiés aux cultes protestant, catholique et juif, ornés de mosaïques réalisés par l’artiste français Ferdinand Léger.
L’installation au camping Rental de Bastogne se fait sous un beau soleil. Etape courte qui permet d’avoir un temps de récupération avant les derniers jours. Ce soir, la brasserie du camping, nous accueille, le jeune patron fort dynamique, nous propose une menu spécial composé de steaks de la race à viande Bleu Blanc Belge avec de vraies frites belges préparées à partir de vraies pommes de terre !
DR 4h08 KM 65.85 MJ 15.90

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Mémorial de Bastogne

 Jour 7. A partir de Bastogne, nous roulons en grande partie sur des voies partagées qui se révéleront peu chargées en véhicule mais où la prudence sera de mise. Mais la sortie de la ville, nous réserve une surprise avec l’asphalte qui se change rapidement en un médiocre chemin peu fréquenté en terre et graviers. Nous trouvons avec plaisir la petite route annoncée à proximité de Sibret et même si la surface est loin d’être parfaite elle est très acceptable pour des voyageurs à vélo. Nous gagnons le ruisseau de Laval puis jusqu’à Wyonpoint, la rivière l’Ourthe. Après Belle-vue, nous rejoignons le ruisseau de Bronze, petit arrêt en fond de vallée à la Chèvrerie du moulin du Wez composée de bâtiments joliment restaurés. Une pause d’un instant pour acheter les produits de cet élevage où les animaux jouissent d’un espace confortable. La descente continue et bientôt le château féodal de la Roche-en-Ardenne se montre dans le méandre de l’Ourthe retrouvée. Pause pique-nique et petit café noir pour certains. L’animateur hésite sur la porte de sortie du gros bourg commerçant, le panneautage est une nouvelle fois troublant. Il nous reste 18 kilomètres sur la N833 pour finir l’étape du jour qui va se dérouler pour la première fois sur une route plus passante mais heureusement, le plus souvent en faux plat descendant le long de la rivière. Les kilomètres sont vite avalés et nous nous installons dans le camping de « l’Eau Zone » tenu par deux jeunes sympathiques en bordure de l’Ourthe et à proximité du centre ville de Hotton. Courses à pied aux magasins du coin et dégustation de nouvelles bières des brasseries locales. Valérie lâchement attaquée par des tiques autochtones en profite pour consulter le médecin de l’étape.
DR 4h26 KM 76.28 MJ 17.1

Jour 8. La pluie s’est invitée et nous a bercé une bonne partie de la nuit. En quittant sous un ciel chargé, Houtton, nous retrouvons rapidement le confort d’une voie protégée jusqu’à l’approche de Marche-en-Famenne. La traversée de la ville se fait sur une voie centrale au milieu d’un parterre fleuri bordé par des œuvres d’art identiques, fac-similé d’une silhouette humanoïde où seul le pinceau de chaque artiste les différencient. A partir de Marche, nous évoluerons pendant une trentaine de kilomètres sur de
petites routes où les descentes succéderont aux montées cumulant une dénivelée positive en fin de journée supérieure à 800 mètres. Le paysage est agricole et de nombreux troupeaux de bleu blanc belge impressionnent par leur hypertrophie musculaire de leur train arrière. Les hameaux sont agréables à traverser, les maisons sont coquettes, bien entretenues et toujours avec une abondance de fleurs. Ciney est franchi, un dernier effort et après Sovet et l’autoroute A7, il nous reste plus qu’à nous laisser glisser jusqu’à Dinant par la vallée de Leffe. Installation au camping. Un nouveau petit tour dans la ville après avoir dégusté en terrasse sur les bords de la Meuse la bière traditionnelle. Visite tranquille de la collégiale Notre-Dame de style gothique mosan avec l’original clocher en forme de bulbe.
DR 4h06 KM 62 MJ 15.1

Jour 9. Nous quittons Dinant jumelé avec Dinan en Bretagne et prenons le temps d’admirer rive gauche l’ancien couvent des Capucins. L’itinéraire connu, court, laisse le temps aux voyageurs à la rêverie, d’admirer les falaises qui bordent le fleuve. Une pause s’impose au château de Freyr afin d’admirer l’harmonie des jardins. L’abbatiale romane de Hastière-Lavaux malheureusement fermée nous invite à faire quelques pas et découvrir le long de ses murs une exposition de photos de grande qualité montrant animaux et paysages de la Wallonie. Endormi, sans doute, l’animateur rate une bifurcation et prolonge le plaisir de rouler de 8 kilomètres. Un demi-tour et nous voilà bientôt dans les faubourgs de Givet. Installation au camping vers 11h50. A l’initiative d’Armand, l’après-midi sera consacré à la visite de la brasserie artisanale Caracole établie à Falmignoul où il nous sera ainsi possible d’essayer de comprendre toute la complexité du processus pour créer une bière. Une dégustation et quelques achats souvenirs, plus facile à loger dans le coffre des voitures que dans les sacoches, achevant la sortie.
DR 2h20 KM 37.53 MJ 16.00

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Dinant, sa cathédrale et en arrière plan la citadelle

 

Jour 10. Transport routier et arrivés sur Clermont-Ferrand vers 18h30.
Temps de préparation : 25 heures
Kilométrage routier effectué : pour le transport aller et retour des passagers en co-voiturage, des vélos, du matériel et des bagages 2650 km.

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Canoë canadien sur l’Allier

Séjour n° 11 Canoë « canadien sur l’Allier
Du vendredi 05 au dimanche 07 juillet 2019
Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 10 ( 3 femmes et 6 hommes).
Météo : beau et chaud. Orage qui a duré une grosse heure le samedi entre St Yorre et Vichy. Menaçant en soirée samedi soir et une partie de la nuit au bivouac après Billy. Beaucoup de baignades pour essayer d’atténuer la chaleur.
Classement : facile mais nécessitant de respecter les consignes de passage des seuils naturels et des obstacles artificiels.
Matériel mis à disposition par l’association :
– pour le couchage, un tipi de marque Bergans pour 6 à 8 personnes, deux tentes bi-place l’une de marque Coleman et l’autre de marque Hardwear Montain, des tapis de
sol complémentaires Space Blanket.
– pour les bagages, chaque participant avait à sa disposition un container de 65 litres et un autre de 35 litres pour deux et pour chaque bateau un sacs étanche de marque
Zulupack de 35 litres.
– pour les bateaux, cordages (pour le passage à la cordelle) mousquetons, sangles pour attacher tout le matériel
– quatre pompes manuelles ont été emmenées pour le vidage des bateaux.
– pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de l’adaptation « canoë »
– pour la navigation, quatre canoës canadiens propector17, trois de marque Venture, un quatrième de marque Nova Craft et le cinquième de marque Old Town avec
l’équipement habituel pour chaque participant, gilets d’aide à la flottabilité, pagaie à la taille
– une pagaie de secours pour le groupe.
Eau : chaque participant avait à sa disposition une bonbonne de 5 litres d’eau.

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Cinq bateaux pour affronter l’Allier

Niveaux d’eau : le 05 juillet au Pont de Limons, 15,35 m3/s ; le 07 juillet à Châtel-de-Neuvre 24.97 m3/s
Conditions de navigation : niveau d’eau très bas
Kilométrage parcouru : 87.73. les données ont été fournies par une montre GPS de marque Garmin.
Durée de navigation totale : 12h16 ; sur la journée, maximum, 4h42, minimum, 3h19.
Données journalières : J1, 7.4 km/h pour 31.66 km en 4h15 ; J2, 6.63 km/h pour 31.17 km en 4h42 ; J3, 7.5 km/h pour 24.90 en 3h19 
Hébergement : une tente tipi et deux tentes bi-places en milieu naturel. Deux beaux bivouacs dans des endroits calmes, les grèves étant larges et accueillantes.
Itinéraire : nous sommes partis de Joze et arrivés à Chatel-de-Neuve.
Les faits marquants
Jour 1 : Avons atteint sans difficulté malgré le niveau d’eau bas les abords de St Yorre pour le premier bivouac. Il est dommage de voir dans cette première partie de descente autant de détritus sur les berges. L’Allier est une belle rivière qui devrait faire l’objet d’une attention particulière de la part des riverains.

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  Bivouac sous un temps orageux

Jour 2. L’orage menace dès le départ et nous enfilons une protection après avoir fait le plein de nos bonbonnes d’eau au camping de St Yorre. Le tonnerre accompagne les averses. Arrivés au plan d’eau de Vichy à proximité du barrage, nous utilisons avec facilité les chariots et pique-niquons au soleil retrouvé à côté de la rivière artificielle. Les quelques ponts de chemin de fer et routier sont passés avec précaution, de nombreux débris occupant le cours de la rivière sous les ouvrages. Dernière difficulté de la journée, le barrage de palplanche de Billy que l’on franchit côté rive droite avec succès. Bivouac dans un près après la cimenterie, rive droite. En début de soirée l’horizon est parcouru par de nombreux éclairs, les orages grondent une peu dans toutes les directions sans être menaçants pour nous. Quelques gouttes de pluie puis toute la nuit, le tonnerre se fera entendre, le mauvais temps cependant nous épargnera.

Jour 3. la dernière journée se fera dans une température agréable, la chaleur s’étant atténuée. Nous avons apprécié les méandres de cette rivière Allier coulant dans une campagne paisible loin de l’agitation humaine.

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   Réunion sur l’eau

Faune rencontrée : hirondelle de rivage, guêpier, les « nids terriers » bien visibles sur les rives aux talus sablonneux, héron cendré, aigrette garzette, cygne tuberculé, oie bernache, canard colvert, cormoran continental, grosse concentration de milans noirs avant St-Yorre.                 
Incident : un bateau s’est fait prendre dans un arbre mort dans le courant le troisième jour ce qui a nécessité de le ramener sur la berge pour le vider et le recharger. Bonne assistance collective.
Temps de préparation : 10 heures (montage de la remorque, rassemblement et vérification du matériel, informations par mail et téléphone, compte rendu etc…)

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VTT, Weekend dans les Dômes

Séjour n° 10 Week end Vtt en mode « Bikepacking »

Du samedi 29 au dimanche 30 juin 2019

Animateur : Michel D.
Nombre de participants : 4 (animateur compris) 4 H
Classement Atlas du séjour : MOYEN
Temps de préparation + C.R : 5 heures 30

JOUR 1
Météo : Grand beau, légère brise sud très chaud canicule ~40°
Distance : 60 Km
Dénivelés : 1250m+ et 650m-
Durée : 10 H départ : 8h15 arrivée : 18 h15 Roulage : 5h20 moyenne : 11km/h


 Itinéraire:

Départ Parking du Crest- montagne de la serre-la Cassière- bois de Fallateuf- parking Puy de la Vache-
Laschamp- Suquet Bonnet- péage du Puy -de-Dôme- fontaine du Berger- PR plein nord –col de la Nugère-

bois des Fayes-contournement ouest du Louchadière-Beauregard-Vulcania- Chabanne Vieille-

entre Puy de Côme et grand Suchet-pointd’eau du tTaversin –  Bivouac .


Pour débuter ce weekend, une première journée très chaude qui nous a notamment conduits

à travers les Dômes sous le couvert boisé. Un soleil radieux va nous accompagner jusqu’au bivouac.

Malgré ce temps très chaud nous avons contemplé de magnifiques panoramas sur notre trajet.

Le groupe me surprend, car nous avançons avec une grande aisance sans forcer l’allure.
Nuit au grand calme pour tous, gardé par les militaires du 92 qui était en grandes manœuvres

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JOUR 2
Météo : grand beau, légère brise sud très chaud canicule ~40°.
Distance : 48Km
Dénivelée : 355m+ et 1240m-
Durée : 6H départ : 7h30 arrivée : 13h30 Roulage : 3h moyenne : 15km/h


Itinéraire

Départ du bivouac du Traverssin -col de Ceyssat-fontaine du Loup- Puy de Barme- piste forestière jusqu’au
puy de Cocusset- GR30- Récoleine- Aurières- Le Couhalion-sud du Puy Charmont- Fontclairant-l

ac d’Aydat- Rouillat Bas etHaut-GR33- montagne de la Serre- Le Crest pot d’arrivée

Remarque : journée plus courte avec plus de descentes que de montées.
Sur un parcours plus facile que celui de la veille, progression assez cool . Auparavant nous avons

volontairementpris le temps de savourer nos passages sur certains points remarquables.


Remarques générales pour ce séjour : Les participants à ce séjour on été agréablement surpris du mode de
déplacement VTT qui leur à permis de faire de grandes distances dans de magnifiques panoramas.
D’une manière générale, ce week-end dans des paysages sauvages a ravi les participants.

Ils sont dans l’attente de nouveaux séjours week end randonnée à VTT.

Canoë « Canadien » sur la Loire des rois et des châteaux

Séjour n°9 Canoë canadien sur la Loire des Rois et des châteaux

Du mercredi 19 au dimanche 23 juin 2019

Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 8 ( 2 femmes et 6 hommes).
Le mot de l’animateur : Nous poursuivons en 2019, la descente de cette Loire qui peut être si
changeante d’une année à l’autre mais toujours aussi magique. Le but est de s’approcher au
mieux de Saumur avant de finir le périple aval à Nantes en 2020. Restera toute la partie
supérieure en amont de Roanne qui sera plus facile avec des binômes bien soudés.

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Météo : Fort vent d’Ouest le premier jour. Beau et sec. Les températures nocturnes ont été
douces. Quelques menaces orageuses qui sont passées toujours à quelques distances de notre
position.
Classement : facile mais nécessitant de respecter les consignes de passage des seuils naturels
et des obstacles artificiels. Chaque vieux pont a fait l’objet d’une reconnaissance pédestre afin
de choisir la meilleure arche pour passer en canoë.


Matériel mis à disposition par l’association :
– pour le couchage, un tipi de marque Bergans pour 6 à 8 personnes, une tente bi-place,
Maréchal, des tapis de sol complémentaires Space Blanket.
– pour les bagages, chaque participant avait à sa disposition un container de 65 litres et
un autre de 35 litres pour deux et pour chaque bateau un sacs étanche de marque
Zulupack de 35 litres.
– pour les bateaux, cordages (pour le passage à la cordelle) mousquetons, sangles pour
attacher tout le matériel
– quatre pompes manuelles ont été emmenées pour le vidage des bateaux.
– pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de
l’adaptation « canoë »
– pour la navigation, quatre canoës canadiens propector17, trois de marque Venture et le
troisième de marque Nova Craft avec l’équipement habituel pour chaque participant,
gilets d’aide à la flottabilité, pagaie à la taille
– une pagaie de secours pour le groupe.
Eau : chaque participant avait à sa disposition une bonbonne de 5 litres d’eau.


Organisation générale :
Transport : à l’aide de deux véhicules en co-voiturage
Kilométrage général effectué par les véhicules : 2481

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Bivouac sur une île

                                                    


Niveaux d’eau : le 19 juin 75.10m3/S à Orléans (Pont Royal) ; le 20 juin à Blois 101.18m3/S ;
le 21 juin à Tours (Pont Mirabeau) 112.47m3/S ; le 23 juin à Langeais 135.07m3/S

Conditions de navigation : ce débit faible nous a obligé à redoubler de vigilance pour le
passage des ouvrages anciens.
Kilométrage parcouru : 154.28. les données ont été fournies par une montre GPS de marque
Garmin.
Durée de navigation totale : 20h48/ ; sur la journée, maximum, 5h37, minimum, 1h45.
Données journalières, J1, 5.9 km/h pour 24.55 km en 4h10 ; J2, 7.1 km/h pour 40.15 km en
5h37 ; J3, 8.2 km/h pour 43.92 km en 5h21 ; J4, 8.0 km/h pour 31.52 km en 3h55 ; J5, 8.0
km/h pour 14.14 km en 1h45.


Hébergement : Les bivouacs en milieu naturel ont toujours été confortables dans un
environnement exceptionnel.

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Bateau traditionnel de Loire

                                           

Itinéraire : les faits marquants
J1 Arrivé en 2018 à St Ay, c’est de ce gros bourg que nous repartons cette année ayant une
pensée pour le bon vivant qu’était François Rabelais et qui a écrit, on l’imagine assis face à la
Loire, « Le Tiers Livre de Pantagruel ». Un fort vent d’Ouest, nous oblige à maintenir
correctement les bateaux face au vent. La vitesse s’en ressent et il nous faut déployer
beaucoup d’effort pour progresser. A Beaugency, le repérage du passage est obligatoire et
nous passons à la cordelle glissant le long de la pile gauche de la première arche, rive droite.
Reste à franchir la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-eaux. Les chariots conçus pour le
transport des canoës chargés font merveille en nous évitant fatigue et perte de temps. Bivouac
rive gauche avant St Dié.


J2 St-Dié, port qui a servi à acheminer les matériaux pour la construction du château de
Chambord débutée en 1519 sous François 1er et Chambord lieu d’un pique nique pour
l’équipe d’Atlas lors de la traversée Rhin-Atlantique en vélo rando, il y a quelques années…..
Bientôt, le château de Menars ayant appartenu à la marquise de Pompadour. Blois où nous
passons compte tenu du niveau d’eau avec précaution le vieux pont, rive gauche. Bivouac
après Chaumont sur Loire sur une île non occupée par les oiseaux nicheurs.


J3 Beaucoup de bancs de sable et d’îles jalonnent cette partie rectiligne qui nous amène à
Amboise. Amboise son château, le Clos Lucé et Léonard de Vinci font la renommée de cette
ville concentrée sur la rive gauche Nous maintenons une bonne allure, un vent d’Est modeste
nous aide dans cette progression. L’arrivée sur Tours nous fait redoubler de prudence, les
ponts sont au nombre de six et deux seront passés à la cordelle le vieux pont en pierre rive
gauche, première arche (le pont Wilson) et le dernier, rive droite, deuxième arche. Le niveau
d’eau très bas fait découvrir toutes sortes de débris liés à l’entretien et au renforcement des
ouvrages d’art, pieux et barres métalliques, morceaux de béton etc… Bivouac sur une île en
aval de Tours.

           

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 Château de la Pompadour

               

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Blois


                                                 

J4 Bientôt Luynes avec sa forteresse du XIIème siècle puis Cinq-Mars-la-Pile et sa tour
funéraire gallo-romaine. Passé le pont ferroviaire, le fleuve reçoit les eaux du Cher qui aura
baigné les châteaux de Chenonceau et de Villandry. Bivouac sur l’île Saint-Martin en amont
de la Chapelle-sur-Loire.. L’endroit aurait pu être idyllique.. Nous étions prêt à partager le
territoire de quelques castors à voir les jeunes peupliers découpés mais en fin d’après-midi,
l’installation sur la rive droite d’enceinte de musique annonçaient une soirée rythmée qui dura
une partie de la nuit. Certains participants n’ont pas très bien dormis !

                                
   

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Le vieux pont Wilson à Tours 

         

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Reflets des nuages dans une Loire paisible

 

J5 L’étape est prévue courte car le retour sur Clermont-Ferrand sera long. Dernier obstacle à
franchir c’est la centrale nucléaire de Chinon-Avoine. Contrairement aux précédentes
centrales, celle-ci se distingue par l’absence de barrage. L’approche des bâtiments n’est pas
très gaie mais à la vitesse de 8km/h, le supplice est de courte durée. Bientôt Chouzé-sur-Loire,
rive droite où nos véhicules sont stationnés au camping municipal.

Faune rencontrée : tout le long du parcours, nous avons pu apprécié la diversité et la richesse
de la faune de la Loire en majorité des oiseaux : sternes pierregarin et naines sur les îles, ,

hérons cendrés, aigrettes garzette, cygnes tuberculés, colverts, cormorans continentaux,
hirondelles de rivage et guêpiers (nombreuses colonies) dans les talus sablonneux des rives,
quelques rapaces… milans noirs, un balbuzard, et comme mammifères, des ragondins.

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    Les castors sont passés par là !

Nourriture : prévue au départ par chaque participant et disposée dans les containers mis à
disposition

Temps de préparation : 15 heures (découpage des journées de l’itinéraire, repérage des
passages délicats sur google earth, montage de la remorque, rassemblement et vérification du
matériel, achat des bonbonnes d’eau, informations par mail et téléphone, compte rendu etc…)

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Les merveilles naturelles du Cantal

Séjour n° 8 Les merveilles naturelles du Cantal

Du 30 mai au 3 juin 2019

Animateur : Sébastien
Participants : 6 animateur compris (3F, 3H)
Météo : Jour 1 : Très nuageux avec quelques passages de faibles pluies, vent frais sur les
hauteurs

Jours 2, 3 et 4 : Temps magnifique, ensoleillé et chaud pour la saison

Distance et dénivelée : Jour 1 : 20 km, 1000 m +, 800 m –
Jour 2 : 17 km, 1100 m +, 1000 m-
Jour 3 : 15 km, 800 m +, 900 m –
Jour 4 : 19 km, 800 m +, 1000 m-

Classement : Facile
Préparation et rédaction : 5 heures


Itinéraire : Dienne, Rocher de Laqueuille, En Golneuf, Puy de Seycheuse, Bec de L’Aigle, Téton de
Vénus, Col de Cabre, bivouac au bord de la Jordanne, Liadouze, Mandailles, Puy Chavaroche, Roche
Taillade, bivouac à l’orée du Bois Noir, remontée vers Roche Taillade, Puy Mary, Puy de la Tourte, Suc
de la Blatte, bivouac dans le Bois de la Bragouze, Le Claux, Puy de Niermont, Sentier des Quirous,
Croix du Gendarme, Dienne

Départ le jeudi de Dienne, nichée dans la vallée de la Santoire. Une première ascension nous
emmène très rapidement au sommet du Rocher de Laqueuille, offrant une très belle vue sur la vallée
en contrebas. Le Cantal est une terre d’élevage de vaches et nous allons en avoir la confirmation dès
nos premiers pas sur la montagne verdoyante qui nous conduit vers le bois d’En Golneuf Après avoir
progressé entre plusieurs troupeaux, c’est un autre type de faune qui nous attend alors : de
nombreux chevreuils et écureuils se laissent observer avec plus ou moins d’appréhension,
visiblement peu habitués à voir des humains jouer les intrus dans cette petite sapinière.
L’après-midi a été consacré à un itinéraire plus aérien, entre Puy de Seycheuse, Bec de l’Aigle et Col
de Cabre, tout au long duquel nous avons pu admirer de belles échappées nous permettant
d’appréhender une partie de la structure du supervolcan originel. Celui-ci était en activité il y a de
cela plus de 6 millions d’années et s’élevait à cette époque à plus de 3 000 mètres de hauteur.

Au second jour de notre périple, nous descendons la vallée de la Jordanne en direction de
Mandailles, dont les célèbres millefeuilles nous ont bien revigorés durant la forte montée du Puy
Chavaroche. Nous avons ensuite suivi la crête jusqu’à la Roche Taillade. La faune était beaucoup
moins présente au cours de cette journée, mais nous avons pu profiter d’un très beau site de
bivouac, à l’orée du Bois Noir, dans le vallon de l’Aspre.

Après avoir passé la nuit entre les ruines d’anciens burons et une belle petite cascade, nous avons

repris le chemin des crêtes, en direction du Puy Mary.
La caractéristique silhouette pyramidale du Puy Mary est une invitation à la montée ; celle-ci s’avère
particulièrement rude, mais qu’est-ce que ça vaut le coup ! Nous atteignons le point culminant de
notre séjour (1783 mètres) et le panorama à 360 degrés récompense largement nos efforts.
Repartant ensuite en direction du Puy de la Tourte, nous prenons le temps d’y admirer quelques
parapentistes avant de redescendre dans la vallée de la Petite Rhue où nous établissons notre
dernier bivouac dans une belle clairière.


Au dernier jour de notre séjour, nous montons dans un premier temps vers le Puy de Niermont, d’où
nous pouvons observer la plus grande partie du périple que nous avons accompli. En face de nous
s’étend le Plateau du Limon sur lequel chemine le sentier des Quirous. Reliant Cheylade à Dienne, ce
sentier est jalonné de grands cairns de basalte datant des XVII e et XVIII e siècles, disposés tous les
20 mètres environ. Ces installations permettaient aux nombreux voyageurs, commerçants et gens
d’armes de cheminer sur le plateau sans se perdre, même par mauvais temps. Et sous le beau soleil
de cette dernière journée, le chemin se dessine ainsi très visiblement de loin, de part et d’autre du
plateau. C’est ainsi guidés que nous redescendons sur Dienne, terme de notre périple.

Vélorando, Tour de la Brenne

Séjour n° 7 Tour de la Brenne à Vélorando (1 et 2)
du samedi 18 au mardi 21 mai (1) et du jeudi 23 au dimanche 26 mai 2019 (2)
Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 12 dont 6 femmes et 6 hommes.
Météo : Séjour n°1, humide avec pluie fine le premier jour puis temps couvert avec quelques
rayons de soleil les autres jours. Température fraîche la nuit et dans la journée. Séjour n°2,
beau dans l’ensemble avec une température de saison.

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Itinéraire : le kilométrage, la moyenne et la durée de roulage sont fournis par le compteur du vélo. Pour information mon compteur est plus disant de 5% environ par rapport aux données fournies par les autres compteurs de vélo…
L’itinéraire décrit ci-dessous a été fait dans le sens des aiguilles du montre sur le séjour 1 et en sens inverse sur le séjour 2. Il a été apporté quelques modifications sur le parcours du séjour 2, un changement de camping, Argenton-sur-Creuse au lieu de St Gaultier, non disponible et une variante pour passer au château de Guillaume (météo plus favorable sur le séjour 2). J’ajoute la montée, vélos non chargés à l’esplanade de la Bonne Dame.
Au cours de ces périples au pays des mille étangs, nous avons pu apprécier une campagne fleurie sans bruit accompagnée par le chant d’une multitude d’oiseaux. La richesse des plans d’eau et des forêts où les chênes dominent. Les bourgs nous ont révélé leur patrimoine riche et bien entretenu. Nous avons suivi et traversé plusieurs cours d’eau. Par ordre d’importance, la Creuse affluent de la Vienne puis la Claise sur le Nord du parcours. Les petits cours sur le Sud du parcours, la Sonne coupée à trois reprises, l’Abloux, l’Anglin et l’Allemette.
Faune ailée (la plus remarquable) : belle densité dans les villages d’hirondelles de fenêtre, et rustique. Au niveau des plans d’eau et notamment de l’étang du Renard pour le séjour 1, oie bernache, héron cendré, héron pourpré, héron blanc, aigrette garzette, cygne tuberculé, foulque macroule, fuligule milouin, grand cormoran, mouette rieuse. En campagne, grosse présence du pigeon ramier, héron garde-bœuf, tourterelle des bois (séjour 2), fauvette à tête noire (haies, voie verte), pie-grièche grise, famille des corvidés (corneille noire, corbeau freux, pie bavarde, geai, choucas des tours), pinson des arbres, chardonneret, huppe. A proximité de la Creuse, guêpier d’Europe (camping Le Blanc). Autre faune : renard et lièvre (à plusieurs reprises), une belle observation d’un rassemblement de carpes dans un étang pour le frai.
Fleurs sauvages (les plus remarquables où sur des surfaces importantes) : asphodèle blanc, marguerite, le géranium herbe à robert, le géranium des bois, le nénuphar jaune en fleur, l’iris des marais (canal de la Claise à Mézières).

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Séjour 1
Jour1. Départ Prissac, Bélâbre, Ruffec, Le Blanc par la voie verte, camping municipal de Le Blanc. Distance 48km, moyenne 16km/h. Durée de roulage (DR) 2h56.
Points forts de la journée  : le Prieuré de St Martial à Ruffec, grand édifice de style Roman du Berry (reconstruction du XIIème siècle) dépendance de la grande abbaye de St Martial de Limoges.
Jour2. Fontgombault par la rive gauche, Lurais-le-Bois, Tournon-St-Martin, incursion en Indre-et-Loire en passant Tournon-St-Pierre, Bossay-sur-Claise, Les Gaillards (retour dans l’Indre), Azay-le-Ferron, St-Michel-en-Brenne, Mézières-en-Brenne, camping municipal Distance 72.73km, moyenne 16km/h. DR 4h33
Points forts de la journée  : les deux viaducs de la voie verte au niveau de Le Blanc. Le panorama sur la ville de Le Blanc avec l’ancien couvent des Augustins, les églises de St-Génuton et St-Etienne. L’ abbaye de Fontgombault, abbaye Bénédictine de la congrégation de Solesmes(Sarthe) fondée au XIème siècle à proximité de la fontaine Gombaud, est d’architecture romane. L’abbaye a fondé entre autre, le monastère de Randol…le pique-nique sur le bord de la Claise en observant les kayakistes de la rivière artificielle. L’extérieur du château d’Azay-le-Ferron de style renaissance.
Jour3. Etang du Renard, étang de Bellebouche, long passage sans village à travers une zone occupée par de nombreux étangs, Chitray (voie verte), St-Gaultier, camping l’Oasis. Visite avec les vélos non chargés d’Argenton-sur-Creuse en aller et retour. Distance 51.11 + 30km, moyenne 15.8 et 15.1km/h. DR 3h14 et 2h03
Points forts de la journée  : observations d’oiseaux sur l’ étang du Renard, la visite de la petite Venise du Berry (Argenton-sur-Creuse) avec ses jolies maisons colorées.
Jour4. St-Marcel, le Terrier-Joli, la Ville-au-Geai, Luzeret, la Bézarde, forêt des Corollans, Theuret, la-Garde-Giron, Prissac. Distance 49.59km, moyenne 16km/h. DR 3h06. Points forts de la journée  : le château de la Commanderie de l’ordre de Malte à Luzeret, la forêt de Hêtres et de chênes des Corollans, le château de la Garde-Giron, joli manoir du XVème siècle ayant appartenu à Alain Giron, compagnon de Jeanne d’Arc.

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Séjour 2 (les différences)
Jour1. camping Les Chambons à Argenton-sur-Creuse Distance 34.79 + 4km, moyenne 15.8. DR 2h14.
Points forts de la journée  : (en plus), le jeu sur la petite route d’une huppe fasciée, promenade à pied dans les vestiges extérieures du site gallo-romain d’Argentomagus à St-Marcel, la montée au panorama de la Bonne Dame. En soirée, au camping, l’observation d’un pic Epeiche, nourrissant son petit.
Jour2. Nombreux groupes de hérons garde-bœuf. Distance 60.11km, moyenne 16.3. DR 3h40.
Jour3. Distance 67.82 +5.29km (pot en ville), moyenne 16.7 et 15.1. DR 4h03, 0h23.
Jour4. variante afin d’admirer le château Guillaume et son village médiéval. Château féodal remanié au XIXème siècle par l’architecte Charles-Henri Cazaux, élève de Viollet-le-Duc. Distance 49.16km, moyenne 16.3. DR 3h02

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Pour préparer et réaliser cet itinéraire, j’ai utilisé, de ma collection personnelle, la carte Michelin départementale n°323. Les étapes ont été affinées sur openrunner.
Classement : facile.
Kilométrage parcouru (compteur vélo) : séjour 1, 251.43 soit 62.85 moyenne par jour, distance la plus longue 51.10 + 30 km (sans portage) et la plus courte 48 km. Durée de roulage totale : 15h50. Sur la journée, maximum 5h17, minimum 2h56. Séjour 2, 221.17 soit 55.29 moyenne par jour, distance la plus longue 67.82 + 5.29 km (sans portage) et la plus courte 34.79 + 4km (sans portage). Durée de roulage totale : 13h09. Sur la journée, maximum 4h23, minimum 2h00.
Conditions de roulage : excellentes sur de petites routes à très faible circulation et une grande partie de la voie verte entre Le Blanc et Argenton-sur-Creuse. Chemin roulant autour de l’étang de Bellebouche. Peu de dénivelée sur l’ensemble du parcours.
Hébergement : sous un tipi de marque Bergans (mis à disposition par l’association) prévu pour 6/8 personnes et deux tentes bi-place amenés par les participants (l’une sur le séjour 1 et l’autre sur le séjour 2) dans des campings avec de beaux emplacements. Bon accueil dans l’ensemble aux voyageurs à vélo.
Nourriture : ravitaillement sans problème sur l’ensemble du parcours (une fois par jour).
Equipement : Vélo (personnel) VTT ou équivalent avec des pneus non crantés (préconisés) équipés de porte-bagages et sacoches ou tirant des remorques Bob (1 Yak et 1 Ibex de l’association).

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Itinérance sur le GR 36

Séjour n°6 Itinérance sur le GR 36
Date : du 13 mai au 18 mai 2019
Secteur géographique : Aveyron et Tarn
Animatrice : Mady
Nombre de participants : 11 animatrice comprise (8 F, 3H)
Classement Atlas du séjour : Facile
Kilométrage voitures : Clermont Fd / Villefranche de Rouergue Aller et retour : 1817 kms
Les données kilométriques et altimétriques des randonnées sont le résultat du calcul du logiciel de cartographie openrunner,
Temps de préparation : 30h
Météo : très beau temps ensoleillé, chaud et sans vent les 4 premiers jours, pluie le vendredi et samedi                                                             

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Jour1. Lundi 13 mai.
Départ de Clermont Ferrand à 7 heures pour 2 voitures et à 7h15 du parking du Crest où nous retrouvons la 3ème voiture.
Arrivée à Villefranche de Rouergue vers 11h30. Installation au gîte de la Gasse un peu en dehors de la ville, rive droite de l’Aveyron, pique nique et départ à 12h30 pour une petite randonnée pour ensuite pouvoir visiter la ville.
Après avoir traversé l’Aveyron nous nous en éloignons pour monter sur le plateau rive gauche par un chemin ombragé. A l’entrée du petit hameau de Doumeyrenc nous découvrons un sécadou (séchoir à châtaignes). Un peu de petite route avec une belle vue sur le plateau rive droite pour atteindre le hameau de Combe Nègre avant de redescendre à nouveau vers l’Aveyron que nous longeons. Au Pont des Phalips nous retraversons la rivière, puis la D269 et empruntons ensuite à travers bois, une petite sente assez raide qui se perd quelquefois. Mais après quelques beaux efforts nous voici arrivés sur le plateau où nous retrouvons de larges chemins qui nous mènent d’abord à Les Campels puis à Cantaloube où nous pouvons admirer de belles maisons aveyronnaises et des vigognes qui semblent apprécier leur nouveau pays. Nous redescendons sur le gîte en passant par la Chapelle St Jean d’Aigremont et le calvaire qui surplombe Villefranche de Rouergue.
Distance : 15 kms environ. Dénivelé : 385 m. Durée : 4h30.
Fin de l’après midi consacrée à la visite partielle de Villefranche de Rouergue, ville nouvelle du moyen âge, fondée en 1252 par Alphonse de Poitiers Comte de Toulouse et frère du roi Saint Louis, elle présente le plan caractéristique des villes  neuves de cette époque, un quadrillage de rues avec au centre une place, lieu privilégié de la vie religieuse et publique. Le centre ancien laisse découvrir la place Notre Dame et ses couverts (arcades médiévales) caractéristiques des bastides, la collégiale et son puissant clocher-porche, les ruelles médiévales ainsi que les maisons des riches marchands dont les portes et tours symbolisaient au XVème siècle la position sociale de ses habitants. Ce n’est qu’à la fin du XVe siècle (après plus de 300 ans de travaux) que la collégiale Notre Dame fût achevée. Son impressionnant clocher-porche de 58 mètres de haut domine le centre de la ville. Elle possède une nef unique caractéristique du gothique méridional. Dans le chœur, les stalles du sculpteur André Sulpice au nombre de 62, illustrent la vision de tout un monde médiéval qui mêle fantasme, truculence et scènes anecdotiques de la vie quotidienne.
Nous terminons cette première journée par un repas dans une sympathique brasserie du centre ville. Petit déjeuner assuré par l’animatrice.                                                     

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Jour 2. Mardi 14 mai. Villefranche de Rouergue / camping de Najac/ centre de Najac / Camping
Distance : 24,300 Km ( de Villefranche au camping) + 2,5 km = 26,800km. Dénivelé : 667 m. Durée : 8h30 (arrivée au camping avant visite de Najac).
Départ du gîte de la Gasse à 8h30 à pied pour 7 d’entre nous, en voiture pour Gérard et 3 autres personnes pour aller déposer son véhicule à la gare SNCF pour le retour, la route du gîte au centre de Villefranche n’étant pas très agréable. Pour ceux qui sont à pied, dès que nous retrouvons l’Aveyron, nous longeons sa berge avant d’emprunter de sympathiques petites ruelles qui aboutissent au Pont des Consuls appelé aussi Pont-Vieux. Construit vers 1321, il était initialement surmonté de 2 tours détruites en 1730. Nous retrouvons le reste du groupe et prenons le vrai départ. Le GR est bordé d’un côté par l’Aveyron et de l’autre par des jardins, et des senteurs d’acacia nous accompagnent jusqu’à la sortie de Villefranche où nous prenons un chemin qui s’élève sur le plateau. Jusqu’à l’entrée de Monteils, nous cheminons dans une forêt de chênes, sur de beaux chemins bordés de murets et ponctués par de nombreuses caselles (anciens abris de bergers). Arrivés au niveau du couvent des Dominicaines (lieu de retraite du cardinal Marty) à l’entrée de Monteils, nous faisons halte dans le jardin qui lui fait face pour le pique nique du midi.
Nous repartons en délaissant pour quelques mètres le GR afin de traverser Monteils où la famille de La Valette (fondateur de la capitale éponyme et de l’ordre de Malte) régna tout au long du XVIIème siècle. Le village est traversé par l‘Assou qui conflue avec l’Aveyron sur la commune mais que nous ne verrons pas. Remontée sur le plateau , heureusement par un chemin bien ombragé. Petite route de crête avec une belle vue sur la vallée et le plateau de la rive opposée et déjà dans le lointain on aperçoit sur son piton rocheux, Najac et son château fort. Une descente vers le château de Courbière, que nous apercevons dans un écrin de verdure puis sur un petit ruisseau (sans nom) et là je constate que le tracé du GR a été modifié. Au lieu de suivre le ruisseau pour rejoindre l’Aveyron, nous devonsremonter avant de descendre plus directement sur le Pont de la Frègere et le camping situé au pied de Najac.
Après les formalités à l’accueil et avoir pris possession de nos gîtes, nous repartons aussitôt pour la visite du bourg.
Najac : Le village médiéval, perché sur une arête rocheuse d’une longueur exceptionnelle, domine la vallée de l’Aveyron et s’étire tout au long d’une rue unique qui s’élargit pour devenir une vaste place. Le bourg massé entre le château et l’église compte de très belles maisons certaines datant du XIV° siècle et des fontaines dont la fontaine des Consuls, datée de 1344, en forme de dodécagone. Le château royal de Najac construit au milieu du XIIIe siècle est l’œuvre d’Alphonse de Poitiers, frère de Saint Louis. Classé Monument historique ce château faisait partie d’un réseau de châteaux royaux situés dans la vallée de l’Aveyron. Il est la manifestation de la mainmise royale sur Najac après l’épisode Cathare. Les templiers y seront enfermés dans un cachot souterrain après leur arrestation en 1307.
Repas du soir et petit déjeuner pris au restaurant La cantine pirate situé dans le camping.
Hébergement : gîtes très spacieux. Seul bémol, pour un des deux, pas d’eau chaude malgré tout nos efforts pour mettre le chauffe eau sur la bonne position.

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Jour 3. Mercredi 15 mai. Camping de Najac/ Cordes sur Ciel. Distance : 26 km. Dénivelé : 632m. Durée : 9h10.
Départ à 7h45 après un copieux petit déjeuner pris à la cantine Pirate par un chemin qui rejoint directement le Pont St Blaise qui enjambe la rivière Aveyron . Il fut construit entre 1259 et 1274 et restauré en 1404. Après un petit bout de route jusqu’à Cantagrel, nous montons à travers bois, jusqu’au hameau du Bastit où nous bénéficions d’un superbe point de vue sur Najac. Au Gasquié nous découvrons une exposition particulière dans les arbres : jouets d’enfants, photos d’animaux et de fleurs sur plusieurs centaines de mètres. Toujours à travers bois, nous descendons sur un ruisseau puis remontons sur Mergieux et son camping aux hébergements en forme de bulles que nous longeons. Un petit bonjour à un jeune couple en train de prendre le petit déjeuner et nous continuons notre progression sur un chemin descendant vers l’Aveyron. Passage sous un viaduc SNCF, traversée du ruisseau de Loubezac qui se jette dans l’Aveyron, petit passage rocheux sympa en bord de rivière avant de continuer sur un chemin plus large à travers une peupleraie. Peu avant Laguépie nous quittons le département de l’Aveyron pour celui
du Tarn et Garonne et suivons un chemin cimenté jusqu’au pont SNCF à l’entrée du bourg. Pour la dernière fois nous traversons la rivière Aveyron qui part vers l’ouest alors que nous continuons plein sud. Laguépie est un village très ancien dont les origines remontent peut-être à l’époque romaine et qui se blottit au confluent de l’Aveyron et du Viaur. Les maisons se pressent au bord des deux rivières et escaladent les collines, dans un site pittoresque, dominé par le Château de St Martin Laguépie. Après le passage du Viaur nous sommes dans le village de St Martin de Laguépie où nous sommes abordés par un homme. Il nous a vu passé ce matin au Gasquié et se présente comme le créateur de l’exposition dans les arbres. Comme lui, nous prenons la direction du château, le groupe préférant effectuer la montée avant le pique nique de midi. Arrivés au château nous découvrons que derrière les murs de la forteresse en ruine se cachent des habitations plus modernes. C’est là que notre artiste est invité. Ce n’étant pas notre cas nous nous arrêtons un peu loin en bord de chemin pour le pique nique où nous profitons d’un petit filet d’eau pour nous rafraîchir les pieds.
L’après midi, le paysage est plus ouvert, avec un vaste plateau agricole et au détour d’un chemin, apparaît Cordes sur Ciel dominant la plaine du Cérou (affluent de l’Aveyron). A l’entrée de Les Cabanes, nous dérangeons une grosse couleuvre qui se prélassait au milieu du chemin. Petite pause dans le village avant de prendre la direction de Cordes et de s’élancer à l’assaut de ses rues tortueuses. Cordes sur Ciel s’appelait autrefois simplement Cordes. C’est l’écrivaine Jeanne Ramel-Cals qui l’a surnommée ainsi et ce n’est qu’en 1993 que la cité est devenue officiellement Cordes sur Ciel. Cordes est la première et la plus importante des «bastides», villes nouvelles créées par le Comte de Toulouse. Dès la fin du du XIIIème siècle, Cordes devint «la plus belle sinon la plus riche des villes nouvelles du Midi». Les somptueuses demeures gothiques de style italien, témoignent de cette richesse.
Après l’installation au gîte, visite libre de Cordes. Repas du soir et petit déjeuner assurés par le gîte.

Jour 4. Jeudi 16 mai. Cordes sur Ciel/ Carmaux. Distance : 23,500 km. Dénivelé : 419m. Durée : 8h00.
Peu après la sortie de la ville nous retrouvons le plateau avec une dernière vue sur Cordes. A Salles sur Cérou . Geneviève profite d’une petite pause pour aller demander la clé de l’église à la mairie. L’église Saint-Sauveur date du XIIIème siècle avec trois chapiteaux romans historiés et quatre statues en bois polychrome du XVIe siècle représentant quatre vertus (justice, espérance, force, charité) et provenant probablement de l’ancien buffet de l’orgue de la cathédrale d’Albi.
Après Salles, le chemin emprunte une ancienne voie ferrée et c’est par un train d’enfer mené par Bernard et Geneviève que nous arrivons à Monestiés. Lovée dans une boucle du Cérou, la cité conserve de nombreux témoignages de son passé glorieux : vestiges des fortifications médiévales, maisons à colombages et encorbellements, place à couverts, pont du XIIème siècle emprunté par les pèlerins de St Jacques de Compostelle…
L’église St Pierre, a été édifiée sur les vestiges d’une église romane qui aurait été détruite lors des guerres de religion. Construite en 1550 , elle appartient au groupe des édifices gothiques méridionaux, avec son chevet à cinq pans, trois travées et cinq chapelles latérales entre les contreforts. Flanqué d’une tourelle, le clocher abritant une cloche coulée en 1599, s’élève à 20 mètres.
Nous quittons presque à regrets ce charmant village. Encore quelques kilomètres et nous atteignons les anciennes cités minières de St Benoît de Carmaux puis de Carmaux. On quitte le GR à la Croix du Marquis en direction du centre ville où notre hôtel est situé.
Carmaux : c’est à une crue du Cérou que l’on doit la découverte de la première veine de charbon de Carmaux. Après 4 siècles d’exploitation erratique y est créée en 1752, la toute première compagnie minière de France qui emploiera jusqu’à 2000 personnes.. Miracle économique, terreau des luttes sociales,et ascenseur politique du jeune Jean Jaurès (député de la ville de 1893 à 1898 et de 1902 à sa mort), la mine a rythmé deux siècles d’histoire du Carmausin. À l’instar d’un grand nombre de villes industrielles, Carmaux a connu une crise économique sans précédent, des années 1970 jusqu’à la fin des années 1990 , en raison du déclin puis de la cessation de l’ industrie charbonnière. Mais Carmaux c’est aussi la verrerie qui comptait 800 ouvriers en 1887 et fonctionna jusqu’en 1931. Statue de Jean Jaurès. Située place Jean Jaurès, elle fut érigée par le sculpteur Gabriel Pech et inaugurée le 3 juin 1923. Détruite au cours d’un attentat le 30 septembre 1981 elle fut reconstruite selon l’œuvre originale.
Repas du soir dans un restaurant de la ville, petit déjeuner à l’hôtel.

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Jour 5.Vendredi 17 mai. Carmaux / Albi. Distance : 21,250 km. Dénivelé : 257m. Durée : 6h00.
Après 4 jours de très beau temps, nous nous réveillons avec un temps gris et pluvieux. Le marché pourtant bat son plein sur la place devant l’hôtel. Après un petit tour d’étals, nous partons sous un ciel couvert mais sans précipitation pour rejoindre le GR à la sortie sud de la ville. Mais la pluie nous rattrape au niveau du site de Cap Découverte que nous surplombons. Pour la reconversion du site de la mine à ciel ouvert, les élus locaux ont choisi d‘installer un pôle multi-loisirs, inauguré en juin 2003 . Le cratère de la Découverte, forme un amphithéâtre de 1300 m de diamètre et de 230 m de profondeur accueillant un plan d’eau, une piste de ski synthétique et une tyrolienne géante. Cependant, la fréquentation s’est avérée insuffisante par rapport aux prévisions ayant motivé le projet et sa gestion est sévèrement critiquée.
Passé le site, nous empruntons des pistes cyclables, tournons le dos au bassin minier, longeons un gigantesque parc de panneaux solaires et arrivons à la Chapelle Saint Dalmaze où un petit arrêt est le bienvenu. Comme beaucoup d’édifices religieux, elle est fermée et nous ne pourrons donc pas la visiter mais nous remarquons dans le petit cimetière qui l’entoure, certains tombeaux avec des boutons de portes en porcelaine sur les côtés. Ensuite c’est une descente tranquille à travers bois vers Albi. A l’entrée de la ville, le parvis du centre nautique nous paraît tout indiqué pour nous abriter le temps du pique nique de midi. Nous sommes même invités par la serveuse du restaurant à utiliser les tables et chaises extérieures, ce que nous faisons avec plaisir.
En tout début d’après midi, la pluie ayant cessé, nous voici au pont Vieux qui enjambe le Tarn depuis 1035. Nous le franchissons puis en remontant de petites rues arrivons au centre ville, place Ste Cécile sur laquelle trône la Cathédrale du même nom. Reste à trouver l’hôtel qui nous héberge pour la nuit.
Après installation après-midi libre, pour certains ce sera le musée Toulouse Lautrec, pour d’autres, ce sera la visite rapide de la cathédrale et des vieilles rues, pour d’autres encore simplement un temps de repos à l’hôtel, la visite de la cité épiscopale avec la cathédrale et du chœur étant prévue le lendemain avec un guide mandaté par l’office du tourisme d’Albi.
Repas du soir dans un restaurant du centre ville, petit déjeuner à l’hôtel.

Jour 6. Samedi 18 mai.
Le groupe se dispersant un peu après le petit déjeuner (marché ou autre activité), je recommande à tous, d’être bien à l’heure pour la visite qui doit débuter à 9h.
La consigne est respectée par tous et nous nous retrouvons quelques minutes avant l’heure du rendez vous avec notre guide. A son arrivée, nous nous déplaçons sur la place devant la cathédrale pour une explication sur la construction de ce superbe monument avant de nous diriger vers une des portes d’entrée. Nous ne pourrons pas la franchir, 2 hommes nous en interdisant l’entrée. Explication, 200 enfants sont à l’intérieur et par mesure de sécurité, pas une personne de plus ne peut être admise. L’office de tourisme pourtant prévenu par le recteur de la cathédrale bien avant ma réservation, n’a pas pris en compte cette information pour l’organisation de la visite. C’est le seul matin de l’année où la cathédrale est fermée au public, et ne pouvons pas reporter car notre retour sur Villefranche puis Clermont est prévu cet après midi. Faisant de son mieux pour compenser, le guide nous amène dans les jardins du Palais de la Berbie, puis à l‘église et cloître Saint Salvy et ensuite dans les petites rues de la ville pour nous montrer les maisons de Toulouse Lautrec et de Lapérouse ( l’une à côté de l’autre), et autres belles demeures de riches marchands. Toutefois rien ne pourra compenser la déception de n’avoir pu effectuer la visite de la cathédrale comme prévu. La cathédrale Sainte-Cécile a été construite en réponse à l’hérésie cathare, comme une forteresse symbolisant la puissance de l’Église catholique. Plus grande cathédrale de briques au monde, longue de 113 mètres et large de 35 mètres, elle domine la ville avec son clocher de 78 mètres terminé en 1492. Chef-d’œuvre du gothique méridional, son décor intérieur est constitué du plus vaste ensemble de peintures italiennes réalisé en France Elle reste la seule cathédrale d’Europe dont les murs et les voûtes sont entièrement peints sur une surface couvrant près de 18 500 m2.
Le palais de la Berbie : c’est à l’origine un château fort qui se transforme au fil des siècles en résidence. Ses jardins surplombent le Tarn.
La collégiale Saint Salvi est la plus vieille église d’Albi élevée en l’honneur de saint Salvi , le premier évêque d’Albi au VIème siècle . L’ensemble de la construction mélange aussi la pierre et la brique . Elle possède un cloître du XIIème siècle mélangeant le style roman et gothique. Il est entouré de belles maisons anciennes servant autrefois de résidence aux chanoines. Le clocher est une tour dont la base romane date du XIème siècle et dont le premier étage est gothique. Le haut de la tour est surmonté d’un couronnement en brique et d’une échauguette dite tour du guetteur, d’allure florentine.
Henri de Toulouse-Lautrec est un peintre , dessinateur, lithographe, et illustrateur français, né le 24 novembre 1864 à Albi et mort le 09 septembre 1901 au château Malromé à Saint-André-du-Bois . A sa mort, sa mère fait don de ses œuvres à la municipalité. Elles sont exposées au palais de la Berbie qui devient le musée Toulouse Lautrec.

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Jean François de Galup, comte de La Pérouse : né au château du Gô près d’Albi, il est choisi par Louis XVI pour diriger une expédition visant à compléter les découvertes de James Cook dans l’océan pacifique. Cette expédition maritime disparaît en 1788, 3 ans après son départ de Brest. Une expédition de secours envoyée dans les années qui suivent, reste sans succès. Le mystère de la disparition, n’est percé qu’en 1826 et 1828 avec la découverte de l’épave de l’Astrolabe, puis en 1964 avec celle de La Boussole.
Voyage de retour sans problème, train d’Albi à Villefranche de Rouergue, où nous prenons le pot de fin de séjour,puis retour et arrivée à Clermont vers 19h.

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Flore observée pendant le parcours (merci à Geneviève pour ses explications tout au long du parcours et pour cette liste très complète). Plantes très communes :
renoncules (jaune), stellaires (blanche), géraniums (rose), bugle (violet), vesses et gesses (de toutes les couleurs), églantier (blanc rose), tamier, gaillet (blanc ou jaune), pulmonaires (bleu), myosotis (bleu), aubépine (blanc), cerfeuil et anthrisque (blanc), fougères (scolopendre, fougères aigle, fougères mâle et femelle).
Plantes communes : consoude (jaune), saxifrage granulé (blanc), lamier jaune (jaune), melitte à feuilles de mélisse (blanc rose), helianthème (jaune), ciste (blanc et rose), chèvrefeuille (blanc), doronic (jaune), salsifis des prés (jaune), sauge des prés (violet), vipérine (bleu), buglosse (bleu), fumeterre (violet), dame de 11 heures ou ornithogale (blanc), asphodèle(blanc), prêles. Orchidées (surtout le 2ème jour entre Villefranche et Najac). Orchis pourpre (rose), orchis mâle (rouge), orchis brûlé (blanc brun), limodore à feuilles avortées (violet), orchis singe (blanc violet), orchis pyramidal (rose), orchis homme pendu (vert jaune), ophrys bécasse et ophrys mouche (brun), sérapia (rose violet).
Quelques arbres ou arbustes intéressants : arbre de Judée, fusain à larges feuilles, néflier.
Terrain : en majorité de beaux chemins ou sentes, quelques chemins goudronnés et de petites routes. Quelques promeneurs rencontrés mais pas de randonneurs.
Hébergements : dans l’ensemble confortables voire très confortables notamment les hôtels de Carmaux et d’Albi, une réserve pour le gîte de Cordes sur Ciel un peu atypique avec une seule douche pour le groupe et présentant un aspect très désordonné mais qui au final a laissé quand même un bon souvenir.
Restauration : repas du soir et petits déjeuner de très bonne qualité et très copieux.
Très bon accueil dans tous les établissements et commerces.

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Escapade dans l’Hérault

Séjour n° 5 Escapade dans l’Hérault
Du samedi 23 au dimanche 24 mars 2019
Secteur : Hérault Carte Ign 2642 ET et 2643 OT
Animatrice : Christelle
Nombre de personnes : 19 (12 F, 7 H)
Préparation : 15h00
Météo :  beau temps  les deux jours  voir chaud  ce qui a imposé de boire plus que prévu  et de se ravitailler en eau  dans un petit ruisseau (merci Bastien pour les pastilles !) et dans un village.
Terrain : Sec et donc  parfois instable sur les pentes caillouteuses.
Classement : facile

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Itinéraires :
Samedi : 19km, 600 m D+, 8h00 de déplacement pauses incluses.
Départ  Camp Matte (NE de Liausson), Liausson, montée vers la montagne de Liausson, ruines de St Jean d’Aureillan, cirque de Mourèze, Mourèze, passage sous le Mont Mars, col de Lousses, Roques, D148, bifurcation vers le nord , traversée par 2 fois du Salagou, contournement de la montagne de la Sure par l’Ouest, parking des Plos, PC 144, PC 157, PC 186 et traversée des vignes pour rejoindre les voitures.
Dimanche :  23km, 950m D+, 9h00 de déplacement.
Départ Saint Guilhem le désert, belvédère Max Nègre, le Joncas, PC 457, D122 vers la Font du Griffe, Mont St Baudille, contournement Pioch Farrio et descente vers le ravin de la Côte, Cirque de l’Infernet,St Guilhem.

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Déroulement
L’arrivée sur le premier parcours s’est fait dans une ambiance très colorée de rouge ! Pas celui des argiles du Salagou mais celui des pompiers ! Des centaines présents pour leur  grand cross national annuel. J’ai dû  légèrement déplacer le lieu de départ. Heureusement ce fût le seul impact car  nous sommes partis dans le sens opposé. Nous avons attaqué le premier dénivelé pour rejoindre le haut de la montagne de Liausson où le panorama sur tous les alentours est très beau , on y embrasse une grande partie des 700 hectares du lac Salagou et son barrage qui fête ses 50 ans. Vieux de 270 millions d’année, les sédiments argileux chargés en oxyde de fer donnent cette belle couleur qui fait un joli contraste avec la végétation et l’eau. On les appelle ruffes (de rufus, rouge). Petite halte aux ruines de l’ermitage de St Jean d’Aureilhan. Il ne reste vraiment pas grand-chose de la demeure d’Enjalbert, premier ermite en 1183. Puis c’est la descente par une jolie sente tortueuse  vers le cirque de Mourèze, strates calcaires remontant à 160 millions d’années fortement érodées et donnant ce surprenant spectacle d’une multitude de dolomies. On y circule sur des petites sentes recouvertes d’un sable extrêmement fin, dépaysement total. Après la traversée du joli village de Mourèze, nous remontons pour sortir du cirque et  redescendre vers  le  petit ruisseau du Salagou. Les arbres arrachés qui jonchent ses bords montrent que le petit devient parfois grand et méchant ! Changement de planète avec le tour de la montagne de la Sure où l’on savoure pleinement la beauté du lac et des ruffes embellis  par la lumière de fin de journée. Les pêcheurs sont en place, espérant prendre un mastodonte comme cette carpe miroir de 35 kg prise il y a quelques années. Le restaurant nous attendant,  pas le temps d’inscrire un Atlas ou dessiner un cœur  sur le sol comme le font beaucoup de promeneurs en souvenir de la légende des amours malheureux  de Jeanne et Bauzille.

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Nous rejoignons le magnifique village médiéval de St Guilhem le Désert (au début du siècle, il n’y avait plus du tout de végétation d’où ce nom), territoire de Guillaume, cousin de Charlemagne qui abandonnera les guerres pour y embrasser une vocation religieuse. On est séduit par le charme de ces ruelles pavées et de ces vieilles bâtisses en pierre que nous découvrirons en rejoignant le restaurant où nous attend un repas bien mérité ! Nous prendrons le temps dimanche matin d’aller visiter la belle abbaye de Gellone et son cloître. On y trouve un fragment de la croix du Christ offerte par Charlemagne ce qui attirait  énormément de pèlerins. Nous attaquerons ensuite une longue montée vers le Mont St Baudille ( alt.848m) où nous pourrons apprécier un des plus beaux panoramas du Languedoc méditerranéen  (bien que le ciel voilé ne nous ait pas permis  de voir le Canigou ou le Ventoux visibles par temps très clair). Nous prenons le chemin de la descente dans une atmosphère presque estivale,  ces paysages de garrigue ont vraiment un parfum de vacances bien agréable et dépaysant. Et au détour d’un virage on se trouve face à l’impressionnant  cirque de l’Infernet  ou cirque du Bout du monde car avant on ne pouvait pas aller au-delà. D’énormes travaux organisés par les religieux permirent de construire un sentier en encorbellement d’où l’on profite d’une vue splendide sur les immenses falaises. Magnifique ! Un site qui mérite vraiment le détour  et qui clôture en beauté ce très bon week-end. Merci à tous pour  votre dynamique participation et votre bonne humeur.

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Flore : Globulaires mauves, germandrées, euphorbes de plusieurs types, iris sauvage, jonquilles et asphodèles en grande quantité dont les boutons étaient près à éclore …
Hébergement et restauration : dîner à la taverne de l’Escuelle, bon rapport qualité-prix et très bon accueil. Nous avons pris le  pot de départ  au même endroit. Nuit au gîte de la Tour, lieu très agréable car positionné au sein même de St Guilhem, dortoirs et chambres confortables. Petit déjeuner classique mais correct en quantité. Retour : départ 19h, pause pique-nique  à l’aire de la Lozère et arrivée 23h15 à Clermont.

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Bivouac au Cassini

Séjour n°4 Bivouac au Cassini (Lozère)
Du vendredi 15 au dimanche 17 mars 2019.
Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 10 dont 3 femmes et 7 hommes.
Météo : la première journée a débuté dans une ambiance humide avec une visibilité réduite, les stratus nous ont accompagnés jusqu’à l’heure du repas environ. Puis le temps s’est dégagé sous un vent sensible d’ouest qui a amené de la fraîcheur. La seconde journée a été très ensoleillée, un voile de nuages d’altitude arrivant en toute fin d’après-midi. Ce que les nuages annonçaient la veille, s’est rapidement confirmé en milieu de matinée. L’humidité a été très présente dès la fin de matinée et à part quelques gouttes nous avons échappé aux averses de la fin d’après-midi. Il a gelé au cours des deux nuits.
Classement : moyen compte tenu des distances parcourues et des parties hors pistes.
Faune rencontrée : grands corbeaux, nombreux passereaux dont des groupes de pinsons des arbres à plusieurs reprises, quelques chardonnerets et une femelle chevreuil (chèvre).
Quelques chiffres : données fournies par un Gps de marque Garmin (distances parcourues et durées) et le logiciel cartographique Openrunner pour les dénivelées. Comme chacun le sait, une majoration facilement de 10% peut être appliquée pour se rapprocher un peu de la réalité.
Dénivelées positives : 1592m ; dénivelées négatives : 1592m ; kilométrage total : 57
Heures de déplacement sur les 3 jours 13h33.
DD : durée du déplacement ; DR durée de la randonnée ; DP dénivelée positive ; DN dénivelée négative
Jour 1 : Vendredi 15 mars (DD 7h01 DR 5h14 DP 597m DN –471m).

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Nous sommes partis de Serviés (alt. 1310m) où nous avons laissé nos véhicules. Un large chemin nous a fait progresser rapidement jusqu’à la longitude du village Des Sagnes. A partir de là, nous avons traversé plusieurs pâtures, contourné des zones humides pour atteindre la Croix de Maître Vidal. Par un bon chemin puis en hors piste nous avons atteint le premier objectif de la journée à savoir la Serre des Countrasts à 1474m d’altitude. Notre orientation est à présent d’Est-Sud-Est par un bon chemin dans la forêt domaniale des Laubies que nous quittons rapidement Nord Est pour gagner le plateau afin de suivre au plus près les points
hauts, le Roc des Laubies (alt.1562m), laissons sur notre gauche le Roc de Serviès, pour gagner le Signal des Laubies (alt.1657m) puis des points côtés sans nom à 1654m, 1675m 1685m pour arriver au sommet du Finiels à 1699m d’altitude, sommet du Mont Lozère. Le vent a forci et contournons pas le Nord les roches de Bouchibarbès puis en franchissant plusieurs névés importants, descendons à proximité du ruisseau de Soutayran qui nous fournira en eau pour le repas du soir et petit déjeuner. Les tentes sont installées en bordure de la piste forestière Nègre à l’abri du vent.

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Jour 2 : Samedi 16 mars (DD 6h31 DR 3h36 DP 607m DN –539m).
Le soleil est présent dès l’aube après une nuit étoilée sans pollution lumineuse. Nous progressons rapidement sur la route forestière, en fait un bon chemin qui se transforme en piste de ski de fond l’hiver venu et atteignons le col de Finiels situé à 1541 m d’altitude. De grosses épaisseurs de neige subsistent dans la forêt et suivons l’ancienne voie romaine puis en hors piste prenons plein Est. Franchissons plusieurs ruisseaux plus ou moins encaissés dont le ruisseau de la Mère avant d’atteindre le Sud du Pic de Cassini, altitude 1680m, par de gros blocs. Longue pause à l’abri du vent et sous un soleil radieux avant de repartir, franchissant
l’amorce du ravin de la Levade et prenant plein Nord pour traverser le Grand Clapier puis la route (chemin) forestière du Mont Lozère afin d’installer notre bivouac à proximité d’une source et d’un ruisseau pour faire le brin de toilette qui détend. Courte journée qui permet d’échanger sur le matériel, la météorologie et faire les prévisions du temps du lendemain.
Jour 3 : Dimanche 17 mars (DD 6h33 DR 4h43 DP 388m DN –582m).

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Aux sources du Tarn

Malgré le soleil au petit déjeuner, les nombreux Cirrus dans le ciel confirme la lecture du ciel de la veille, nous risquons de finir ce séjour comme il a commencé. Le premier objectif est de trouver avec précision les trois petites cuvettes d’eau qui sur la carte au 1/25000 ème sont dénommées «les sources du Tarn». La visibilité est encore bonne malgré les nuages de l’étage moyen qui commencent à s’accumuler. La remontée vers la ligne de partage des eaux se fait à travers les estives, le terrain est déjà bien sec à la sortie à peine de l’hiver. La combe est atteinte et pour chercher la précision, Fabien utilise son Gps pour nous amener aux minuscules trous d’eau que sont au départ les sources de cette puissante rivière. Les nuages rasent maintenant les hauteurs et nous procédons à une belle navigation pour gagner la lisière de la forêt et par quelques points hauts à1599m, 1585m 1562m, le col de Finiels où nous prenons le pique-nique. Le cheminement retour va nous faire contourner le Finiels par l’Est puis le Nord. La tête dans les nuages, nous arrivons sur le chemin nommé «la route des Chômeurs» que nous prenons vers l’Ouest. Après avoir passé le ravin de la Combe, nous le quittons avec une orientation Nord-Ouest à travers un bois encombré d’arbres, franchissant successivement le ravin de Mègne où nous surprenons une femelle chevreuil puis le ravin de Prat Méje avant d’atteindre le chemin recherché et de gagner Serviès avant la pluie.

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