Date : 24 au 31 juillet 2010 Animateur : Jean Pierre
Situé dans la piémont italien, ce sommet monolithique domine les Alpes cotiennes du haut de ses 3841m. C’est un géant par rapport à ses voisins beaucoup moins élevés. Les glaciers ont laissé ici leur empreinte, creusant des vallées, polissant les roches et laissant après leur retrait de nombreux lacs qui humanisent le paysage. Entre France et Italie, à travers cols de montagne, lacs et hauts pâturages, nous avons ainsi relié gîtes et refuges d’altitude à la découverte de paysages grandioses préservés, sur une semaine de déplacement. Le tout avec un vent du Nord froid et sec, et nebbia entre 10h et 14h sur certains secteurs…
L’itinéraire : JOUR 1 : Départ du village de l’Echalp (1700m) le dimanche 25 juillet, crête de Praroussin, ruine refuge Napoléon, col Lacroix 2299 m (frontière Italienne), Ciabot Del Pra 1732 m, Conca Del Pra, Partia d’Amunt, refuge Granero à 2391 m.
JOUR 2 : Refuge Granero (2391m), lago Nero (2560m), lago Gelato (2650m), remonter au passo Luisas (3028m) par des éboulis et des blocs instables (super pénible), ascension du monte Meidassa (3107m) descente sous le col de la Traversette, aller retour dans le tunnel sous le col, Pian Mait, sentiero del Postino, étroit et aérien (câbles), col de Losas (névé), refuge Giacoletti à 2741m.
JOUR 3 : Refuge Giacoletti (2741 m), lago Chiaretto (2280m), col des Viso (2655m), ascension du Viso Mozzo (3019m), refuge Sella, lac de Costa Grande, Pian Radice, refuge Alpetto (2268m).
JOUR 4 : Refuge alpetto (2268m), passo Gallarino (2727m), passo di san Chiaffredo (2764m), lac Lungo, lac Bertin, grange Gheit (1912m), refuge Vallanta (2450m).
JOUR 5 : Refuge Vallanta (2450m), passo della Losetta (2872m), vallon de Soustra, grange del Rio (2009m), col Agnel (2744m), refuge Agnel (2580m).
JOUR 6 : Refuge Agnel (2580m), col Vieux (2806m), aller/retour au sommet du Pain de Sucre (3208m), lac Forgeant (2618m), lac égorgeur (2384m), l’Echalp (1700m).
Date : 24 juillet au 1er aout 2010 Animatrice : Nicole
Pour cette deuxième étape du séjour commencé l’année dernière, nous avons cheminé de Cherbourg à Coutances, Port Racine le plus petit port de France, la Hague, la force sauvage, au large, le phare de Goury scrute les caprices du Raz Blanchard à la fougue redoutable. Au bout de ce pays, le nez de Jobourg n’appartient plus tout à fait au monde terrestre. La Roche Gélétan renferme des traces d’habitat vieux de 200 000 ans. Enfin nous avons visité la centrale nucléaire de Flamanville avant d’arriver à Carteret où la civilisation reprend ses quartiers. De là, nous avons pris le bateau pour l’île de Jersey, avant de regagne Porbail, Denneville, Lessay et Coutances.
Date : 30 mai au 6 juin 2010 Animateurs : Michel J. et Pierre (moniteur de canyoning), intendance assurée par Mady
Salut mon pote, Juste un petit message pour te dire que je vais bien et te donner quelques news de mes vacances en Espagne.
L’autre jour, on a fait un voyage nickel depuis Clermont et c’est juste après le passage des Pyrénées que nous avons trouvé ce soleil si longtemps attendu chez nous.
Et depuis, il ne nous a pas lâché donc c’est top cool !
C’est la dixième fois que Mitch’ emmène un petit groupe ici en Sierra de Guara, alors il a l’habitude de la route et de toute l’intendance. C’est rodé. Oh, si tu voyais cela, on amène tout depuis Clermont car ici on est logé dans un authentique village en rase campagne aragonaise. Le calme absolu. On est dans une grande demeure villageoise pleine de charme avec son jardin, le patio et des hôtes super sympas. L’endroit est idéal pour aller sur les sites où l’on pratique le canyoning.
Hier, nous avons fait un long canyon encore inconnu pour l’association, c’est dire les nombreuses possibilités du coin. On vient ici de toute l’Europe, juste pour les canyons mais on peut aussi faire de la rando et les villages traversés et leur paysages alentour ne manquent pas d’intérêt. D’ailleurs la rando, on en fait pour rejoindre le canyon depuis le parking et parfois le soir au retour.
Ensuite, c’est toujours le même truc, il faut enfiler la combinaison isotherme, le casque, le baudrier, bien lacer les vieilles baskets prévues à cet effet et hop, c’est parti dans les pas de Pierrot le moniteur. C’est lui qui nous guide avec Mitch’ comme assistant, il a son BE d’alpinisme et je puis te dire que c’est un sérieux le Pierrot, il a l’œil. Moi,, je pensais qu’on allait un peu comme on voulait, pas du tout et il m’a bien repris l’autre jour car par endroit, pas question de faire le barjo. C’est lui qui installe les rappels et donne les instructions sur les spots après étude et concertation. Par exemple : jette ton sac là et puis appel du pied droit, et hop tu pousses pour viser là au fond… Je me sens comme transporté et sans ce guide, j’en ferais point ! Tu verrais çà, la progression est peu commune entre ces falaises calcaires. Souvent, on dirait que l’on ne peut pas passer mais une fois au fond de la gorge que ce soit en marchant dans l’eau, en sautant de vasques en vasques, en nageant ou en se laissant glisser dans les toboggans naturels, il y a toujours au moins une possibilité et pour les sauts, on n’est pas obligé. On peut passer en rappel avec le guide. Il est partout : devant pour ouvrir la voie, tester le passage et à l’arrière pour aider, un vrai pro.
Moi j’en redemande à chaque fois, alors le soir dans ma petite chambre, je suis KO et je m’endors comme une masse. C’est comme cela toute la journée et on se marre bien, casse-dalle à midi au soleil comme des lézards et hop ! c’est reparti une partie de l’après-midi.
Un truc sympa, ce sont les vautours qui décrivent de grands cercles là-haut entre les parois. Le paysage ressemble un peu aux gorges du Tarn, plus étendu encore et plus resserré et sans la route, l’endroit est complètement sauvage.
Tout de suite, les moniteurs sont dans les cartes en train de préparer la journée de demain… J’ai entendu dire qu’on allait se faire un canyon sec le matin, donc jeu de cordes et un petit canyon l’après-midi avec baignade sur la fin et visite d’un ermitage.
Hum ! je sens une bonne odeur qui provient de la cuisine. Mado aussi est extraordinaire. Canyon la journée et en rentrant alors que certains vont bouquiner à l’ombre ou se reposer, elle s’active au repas du soir et parfois s’avance pour le lendemain. Je vais aller lui donner un coup de main. Ce soir, c’est tagliatelles aux fruits de mer et elle a promis de me montrer sa recette… J’adore… 6 jours ici, c’est 6 jours d’aventure et 6 jours de découvertes culinaires. Je suis ravi.
Tu vois mon pote, je suis heureux comme un gamin… comme un poisson dans l’eau. Je crois que tu peux te maintenir en forme avec quelques randos, ressortir le maillot de bain et l’an prochain on revient… Que du plaisir je t’dis !
Allez ciao mon poto
Dans cette histoire de vacances, toute ressemblance avec des personnages existants est bien sûr purement fortuite
Séjour n° 10. Gorges de la Cère… et lac de Saint-Etienne Cantalès
Date : 13 mai au 16 mai 2010 Animateur : Sébastien
Pour réaliser cette boucle en autonomie complète, nous avons tout d’abord descendu les gorges boisées de la Cère sur deux jours, puis au retour, nous avons arpenté les douces collines alentour, aux confins du Cantal, du Lot et de la Corrèze. Ce séjour a permis aux participants d’acquérir un peu plus d’expérience dans la pratique de l’autonomie, avant d’éventuellement se lancer plus en avant. A bientôt.
Et merci à Colette, Marie et Vincent pour leurs photos.
Les Monédières ou « Monts du Jour », cela laisse présager de lumineuses ambiances offertes dans le Limousin, sur ce massif au sud-ouest du Plateau de Millevaches. Sur deux jours, en autonomie, nous sommes allés à la découverte de ce massif granitique, entaillé par quelques profondes failles et rivières. Et nous avons pu observer le panorama sur l’ensemble des Parcs Naturels des Volcans d’Auvergne (Chaîne des Puys, Massif du Sancy, Monts du Cantal) et du Limousin (Mont Gargan, Mont Bessou) depuis le second sommet le Suc au May (908m), et le col de Lestards. Entre la vallée de la Vézère au Nord et de la Corrèze au Sud, nous sommes passer par quelques hameaux magnifiques (Pradines, Peyrat, Gransaigne, Veix, Allogne…) et profiterons du grand patrimoine naturel (tourbière du Senejoux, landes à callune des parties sommitales, cascade de la Tine et de la Gane) et des richesses architecturales et historiques (église en toit de chaume de Lestards…) de ce massif souvent méconnu. Notre bivouac était installé à proximité d’un petit plan d’eau et d’une source (Sainte-Madeleine) non loin du village réhabilité de Clédat (avec embrasement de lumière sur le massif des Monédières au petit matin)…
Arrivée au sommet du Suc au May…
…avec passage à travers les lande
Aujourd’hui les Monédières : beaucoup de résineux…
Arrivée au village magnifiquement réhabilité de Clédat
Lever de soleil vers Cléda
Aux cascades de la Tin
Une des nombreuses croix de cette région…
Et au loin le Cantal..
L’église de Lestards : la seule en France au toit de Chaum
Fin du séjour : petite pause au bord de l’Etang du Peuch
Séjour n°6. Errance hivernale entre Glandasse et Grand Veymont
Date : 5 au 9 mars 2010 Animateur : Michel J.
Avec ce séjour, l’exploration de la Réserve Naturelle des Hauts-plateaux du Vercors a pu être poursuivie. Dans un isolement total, les conditions ont été exceptionnelles : le froid était bien présent, les gourdes ont régulièrement gelé, les duvets étaient fermés jusqu’en haut. La neige était aussi bien présente, avec de très belles chutes le dimanche (plusieurs dizaines de centimètres de poudreuse en quelques heures seulement). C’est vraiment un secteur qui invite à l’exploration hivernale. Cette année, beaucoup de petits sommets ont pu être réalisés en montant un camp fixe à la base du Glandasse. Et surtout, des traces d’animaux : canidés (loup ?) et un envol de petit tétras. Et dire qu’il y en a, qui l’ont cherché sur le mont Lozère !
Date : 20 et 21 février 2010 Animateur : Frédéric – Michel D.
A la recherche du grand tétras… par Juju et Lily… Qu’allons nous faire ce week end ? Ben « ché pas ». Pas la « chasse au dahu », comme tous ces vacanciers ! Et si nous allions à la recherche du grand tétras ? Grand tétras, grand tétras, t’en as de bonnes ! Où ? comment ? T’en as déjà vu ? Ben, y a qu’à demander à Fred et Michel D. et puis j’ai bien une p’tite idée Ah oui ? Y en a sur le mont Lozère, c’est comme un gros dindon, avec une barbichette rouge, des pattes emplumées jusqu’au bout des doigts et des écailles leur servant de raquettes pour marcher dans la neige. Un peu comme nous quoi ! Oui? mais on ne chante pas aussi bien et pourtant ! Leur chant nuptial ! Ces parades se déroulent sur un « lek » ou « place de chant » et y paraît que pendant les 3 dernières secondes du chant nuptial, les mâles perdent l’ouïe et la vue ! et…et … et… les poules ne répondent qu’à 10 % des mâles ! Eh oui !
Alors, on demande Fred, Mideb, les pulkas, le tipi, les tentes. Ça va être super … le soleil, la neige, une vraie expédition hivernale ! On va voir de beaux paysages… entendre des animaux… relever des traces… Oui et le soir monter le tipi… faire un feu… de vrais trappeurs quoi ! Et la nuit s’il fait froid ? Comme dit Fred, vous vous serrez sous le tipi, ça tient chaud ! Y a bien quelques bruits de fond… mais ça a son charme ! Et nous voilà partis. Tout est au rendez-vous pour l’hivernale avec en prime le vent, les bourrasques, le brouillard, le froid, la neige, le grésil, mais aussi un magnifique lever de soleil, les grands espaces enneigés… une ambiance quoi ! On a même entendu des animaux… ou cru entendre ! On a bien fait d’emmener Fred et Michel D., ils sont bons à la boussole Ouais, heureusement ! On n’y voyait pas grand chose ! Eh oui, ils ont de la ressource… pour l’orientation… mais aussi pour tout le reste… on a même aperçu des traces de « grand » tétras… près du feu… Ouais, mais il a du avoir peur, on était nombreux !
On reviendra. Merci Fred, merci Michel D. pour ce week-end super sympa.
Date : 23 et 24 janvier 2010 Animateurs : Mady et Michel J.
Un Week-end raquettes à Chastreix proposé par Atlas Aventure :
Et qui plus est avec les deux A, au sein du sein. A comme Michel et A comme Mady, deux jours qui ont fait taire ma peur des groupes et m’ont fait profiter de la belle dynamique, résultante de chacun formant un tout harmonieux.
La neige abondante et la météo favorable ont permis, le premier jour, une progression instructive et exubérante grâce aux apports des connaissances de terrain de notre Animateur, en mettant un nom sur les sommets et les massifs, en devinant les occupants du territoire grâce à la lecture de leur traces dans la neige, les coussinets et leur membranes crénelées ont dévoilé les chamois passés à la course peu avant nous… Le groupe à la manière d’un ruban à dix têtes colorées, cadencé par dix neuf bâtons a pu avancer en toute sécurité, à proximité de belles corniches formées par le souffle du vent en crête.
Plus mystérieuse, la deuxième journée, dans une visibilité réduite nous a offert de belles trouées le matin (un peu façon Everest) rendant le Sancy plus fort, plus grand.
Ma peur des groupes s’est bien envolée d’autant que la soirée a été conviviale avec un repas fait de plein d’attentions (légumes coupés avec amour et qualité garantie de la mousse au chocolat, à en croire la trace du prélèvement testé).
Date : 16 et 17 janvier 2010 Animateurs : Frédéric – Michel J.
Avec une météo incertaine, notre “Trappeurs dans le Sancy” s’est transformé en “Trappeurs dans les Dômes” … sans regret. Week-end très agréable avec baptême en autonomie hivernale pour 3 d’entre nous. Réel plaisir pour tous de traverser les dômes enneigés, d’une autre manière, en raquettes et en équipe de 2 pour tirer la pulka. Le soir, nous montons tous la tente collective, (trou à neige pour les plus courageux), allons à la recherche d’eau pour le dîner tout en apprivoisant le froid. Découverte intéressante des différentes traces laissées dans la neige par la faune.
Deux journées très conviviales, mais aussi très dépaysantes à deux pas de Clermont. Merci pour ce week-end ! Isabelle M.
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