Le massif du Pilat en long en large et en travers

Séjour n°18. Le massif du Pilat en long en large et en travers

Date : Du samedi 08 et dimanche 09 octobre 2011
Animateurs : Nicole et Michel
Secteur géographique : Mont Pilat
Kilométrage auto : 330km 
Nombre de véhicules : 4
Météo : Acceptable sur une bonne partie du samedi ce qui nous a permis de pouvoir assurer le programme. La pluie est arrivée en fin de journée samedi, a continué toute la nuit et nous avions la tête dans les stratus dimanche au réveil avec pluie forte par moment et vent. La température était de 4°c.
Hébergement : Nuit en chambre de 4 personnes à la Traverse à Le Bessat (42). Repas du soir, petit déjeuner et pique nique du dimanche midi inclus préparés par les animateurs.

Organisation : Nous avons divisé le groupe en deux, une partie étant sur la Via Ferrata au départ de Planfoy avec Michel et l’autre partie sur une randonnée au départ de Le Bessat avec Nicole Participants :18     9H, 9F
Matériel utilisé et mis à disposition par l’association:  9 baudriers et longes via ferrata.

Itinéraire et activités :
Randonnée 25 kilomètres pour 660 mètres de dénivelée positive : Le Bessat, lieu dit, le Plateau, Charteloup, Rochetaillée (animation sur le château), roche Corbière, le Gouffre d’Enfer (observation des Via ferrateurs d’Atlas), le Pas de Riot (animation autour de l’eau et des barrages), pont de Souvignet, retour sur le Bessat en suivant plus ou moins le ruisseau « Le Furan ».

Via Ferrata de Planfoy :
Longueur, 600 mètres, dénivellation, 150 mètres ; difficulté FFME, assez difficile. Rappel des consignes de sécurité, distribution du matériel, vérifications techniques : 0h30. Nous avons mis 2h30 pour la faire. Marche d’approche : environ 0h45 minutes. Sommes montés au point d’observation au dessus du barrage du Gouffre d’ Enfer.

Nous ne maitrisons pas encore et heureusement, le mouvement des nuages alors nous avons subi ce dimanche calamiteux qui nous a fait renoncer aux activités prévues. Un plan B a été proposé comme la visite du musée de la mine à St Etienne, malheureusement, le planning était complet… Comme nous sommes des adhérents positifs, nous garderons en mémoire le samedi un peu gris avec quelques touches de soleil histoire de rendre cette belle randonnée agréable à l’oeil avec ses premiers tons d’automne pendant que les autres d’Atlas passaient sans difficulté les différents aménagements de la Via Ferrata. Et puis dans la chaleur de notre bel hébergement, la chaleur est vite montée en dégustant l’excellent porc au curry préparé par les animateurs…

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Du val d’Astau aux Posets

Séjour n°16. Du val d’Astau aux Posets

Date : Du samedi 03 au samedi 10 septembre 2011
Animateur : Yannick
Secteur géographique : Pyrénées Centrales Françaises et Espagnoles
Classement : Difficile
Participants : 4 2 F, 2 H
Kilométrage auto : 1140 km
Nombre de véhicules : 1

ORGANISATION
C’est en petit comité suite à quelques désistements que nous démarrons de Clermont-Ferrand à une heure matinale. Le voyage en voiture se déroule sans encombres et nous permet d’arriver vers 14 h sur les hauteurs de Luchon, au lieu dit les Granges d’Astau, point de départ de notre beau périple.

MATERIEL UTILISE ET MIS A DISPOSITION PAR L’ASSOCIATION
Une tente bi-place de marque Coleman (modèle Cobra), une tente perso utilisée par Janine et Christiane de marque Vaudé, 2 piolets cannes et 2 piolets perso, 1 corde longueur 30 m et 1 GPS perso.

INCIDENTS
Le rythme a été bon dans l’ensemble malgré nos sacs bien chargés de 7 jours d’autonomie et ce sur un terrain extrêmement varié. Plusieurs passages délicats voir difficiles par endroits. Le découpage des journées a été respecté. Seule une dernière étape éventuellement envisagée « sur papier » dans les Vals d’Arrouge et d’Esquierry n’a pas été faite. Les dénivelées cumulées conséquentes déjà effectuées, la difficulté de cette dernière étape et la fatigue se faisant ressentir, nous choisissons de redescendre au plus court. Sur l’ensemble du parcours, quelques chutes ont occasionné des éraflures, des bleus et une bonne foulure à un pouce dans les derniers jours pour Thierry. Quelques cachets d’anti-inflammatoire et de la pommade ont permis de calmer un peu la douleur. Quelques bonnes montées d’adrénaline dans les passages les plus exposés. Hébergement Les nuits se sont passées en bivouac sous tentes avec de superbes lacs ou ruisseaux toujours à proximité sauf une nuit dans la petite cabane du Llardaneta, au pied des Posets.

METEO
Le démarrage de notre séjour du côté français s’est fait par un ciel clément mais se chargeant assez rapidement. De bonnes averses la nuit suivante et un brouillard très épais le dimanche matin pour passer la crête frontalière. Et pas par n’importe quel passage, par le petit col escarpé du port d’Oô ! Ensuite ce fût un très beau temps côté espagnol et pour tout le reste du séjour. Températures très agréables de jour comme de nuit.

ITINERAIRE
Le but de ce séjour était de découvrir un petit coin de paradis, le massif des Posets en Aragon. D’en effectuer le tour au départ du Val d’Astau et d’en gravir son sommet par la voie Royale ! C’est un itinéraire de Haute Montagne dans un environnement parfois très sauvage et extrêmement varié. Des paysages somptueux et très contrastés suivant les vallées : le cirque du Seil de la Baque avec ses longues murailles de roches et de glace et ses nombreux prestigieux sommets de plus de 3000 m. La riante et verte vallée d’Estós. Le cirque de Batizielles et son beau chapelet de lacs agrémentés de pins à crochets où se reflètent les aiguilles de Perramó. Les Posets, sommet beaucoup moins fréquenté et connu que son voisin d’étage l’Anéto, avec une vue à 360° de la Munia à la Maladeta en passant par les Gourgs Blancs et la Perdiguère. La très sauvage vallée du Pixón avec ses lacs aux eaux limpides et celle d’Añes Cruzes avec ses champs cultivés et ses granges aux toits d’ardoises rouges. Le très beau vallon d’Aigues Tortes au pied du Batchimale et les Gourgs Blancs, qui d’année en année, voit malheureusement la disparition inéluctable de son glacier. Nous avons eu la chance de croiser la route de petits groupes d’Isards sous la crête du Forcau, groupes constitués de jeunes et de femelles. Ainsi que d’assister au déplacement majestueux d’un lagopède dans les pierriers de la Tusse de Montarqué. Notre passage au col d’Aigues Tortes fût salué par le vol de quatre vautours fauves. Sur le plan humain, une très bonne ambiance au niveau du groupe avec pleins de petits moments et de partages fabuleux et une très belle rencontre au col des Gourgs Blancs. Celle d’un montagnard expérimenté et passionné de 71 ans, qui partait faire l’ascension du Pic Gourdon. Ascension qu’il avait faite pour la 1er fois 38 ans plus tôt presque jour pour jour!

Pour ce parcours, 2 cartes ont été utilisées : la carte IGN au 25 000 ème 1848OT Bagnères de Luchon et la carte au 50 000 ème Anéto-Posets de l’Institut Cartografic de Catalunya. Cumul des dénivelées positives de 7990 m, et autant de négatives.

La Maladetta vu des Posets

DETAIL DU PARCOURS :

Samedi 03 septembre. DP 815 m / DN 90 m / Durée du déplacement 2h45
Nous quittons les Granges d’Astau vers 14h30 pour remonter le GR10 vers le lac d’Oô. Passage à proximité de la très belle cascade d’Oô puis franchissement de notre premier col, celui d’Espingo. Premier bivouac de la semaine au lac du Saussat. Nous devinons au loin à travers les premières écharpes de brume les hauts sommets de la crête frontalière. De magnifiques aiguilles et des blocs de granits aux formes si particulières.

Dimanche 04 septembre. DP 1265 m / DN 1320 m / Durée du déplacement 10h29 Lac du Portillon, Tusse de Montarqué, Port d’Oô, Lac de Gias, bivouac Rio d’Estós.
La nuit fût marquée par quelques bonnes averses et nous nous réveillons sous un temps humide, accompagné par de bonnes écharpes de brume. L’ascension se poursuit sur sentier par la Coume de l’Abesque jusqu’au lac du Portillon. Petite pause café au refuge du Portillon avant d’attaquer les hostilités ! Le brouillard s’épaissit fortement. Tous les sommets sont maintenant accrochés et nous ne voyons plus rien. La Tusse de Montarqué se dessine à peine. Notre déplacement dans les pierriers demande quelques moments d’arrêts afin de se recaler. Deux-trois points GPS relevés lors de la reconnaissance permettent de nous conforter dans notre itinéraire. Nous sommes sur la ligne de crête, on entend en contrebas le ruisseau qui se jette dans le lac Glacé. Nous arrivons au pluviomètre de la Tusse sans l’avoir aperçu de bien loin ! Une petite et fugace éclaircie  nous permet d’entrevoir le col des Gourgs Blancs. A sa gauche notre prochain objectif, le port d’Oô. Petit passage très escarpé et très peu fréquenté! Nous basculons en Espagne. Le temps s’améliore, nous gagnons pleine pente le lac de Gias. Une courte pause bien méritée avant d’attaquer la longue descente glissante vers la vallée d’Estós. Rencontre et échange avec un espagnol parlant fort bien le français. Il vit en Australie et s’accorde chaque année des vacances sportives et bien méritées dans sa montagne. Nous le laissons dévaler la pente et continuons notre descente. Nous installons le bivouac au bord du Rio d’Estós en évitant au possible les bouses de vache. Et c’est pas peu dire, on est en plein sur leur territoire! Un chien de berger vient partager notre soirée et grignoter quelques miettes de notre repas.

Les Posets vu du col de la Plane   

Lundi 05 septembre. DP 1275 m / DN 795 m / Durée du déplacement 09h47 Abris de Batizielles, Ibón Gran de Batizielles, Col de la Plane, Ibón de Grist, cabane de Llardaneta.
Nous remontons quelques centaines de mètres afin d’emprunter un petit bout du GR11 et cheminons par un beau sentier en balcon qui nous amène aux abris de Batizielles. Un véritable petit paradis au milieu des pins à crochets ! La montée par un sentier cairné à travers les lacs et les aiguilles de Perramó est vraiment superbe. Le paysage est complétement différent de la veille. Le col de la Plane nous tend  les bras, il faut se mouvoir à travers un dédale de rocs et de rochers parfois immenses. Du col, vue plein ouest sur les Posets. Magnifique ! Il impose le respect de part sa grandeur et sa stature. En face, le glacier des Posets qui malheureusement ne ressemble plus vraiment à un glacier. Notre imagination débordante tente  d’établir un éventuel passage pour atteindre le sommet par ce versant escarpé. Il sera plus sage de l’aborder par la voie Royale! Nous descendons à travers des pentes herbeuses en évitant quelques petites barres rocheuses et ravitaillons en eau au lac du Grist. Prochain objectif le bivouac au lac du Llardaneta. Nous tentons de ne pas perdre trop d’altitude en cheminant au plus près de la crête du Llardaneta. Malheureusement, nous butons sur des barres rocheuses infranchissables. Mauvais plan, il est plus sage de faire demi-tour sur quelques centaines de mètres afin de trouver un passage assez escarpé qui finalement nous conduit à la cabane du Llardaneta. L’eau y est assez abondante, le terrain tout autour est relativement pentu et cette petite cabane semble fort accueillante. D’un commun accord, nous y passerons la nuit. On sent une certaine excitation dans les préparatifs ! Le sommier qui va nous servir de lit est en béton. Quelques affaires disposées dessus vont nous permettrent de dormir sur un lit un peu plus douillé !

Les Aiguilles de Batizielles
Au sommet des Posets 

Mardi 06 septembre. DP 1560 m / DN 1450 m / Durée du déplacement 10h49 Ascension des Posets par la voie Royale, Ibón du Llardaneta, Col d’Eriste, bivouac Ibón du Millás.
Nous nous réveillons avec quelques courbatures. La nuit fût plus fraîche qu’à l’accoutumée. Un bon petit-déjeuner avalé et c’est une belle journée d’ascension qui commence sous un soleil toujours bien présent. Nous remontons la vallée du Llardaneta jusqu’à l’entrée de la voie Royale. On s’allège de quelques kilos et nos affaires sont cachées bien à l’écart au pied d’un gros bloc de granit. Et c’est parti! La dent de Llardana nous tend les bras. Le cheminement est pour l’instant assez aisé, il se fait dans des petits éboulis relativement stables. Passage par un petit collet à 3000 m avant de poursuivre sur la ligne de crête. La dernière longueur jusqu’au sommet est un peu aérienne. Ça y est, nous y sommes ! Un grand moment de partage et la joie d’avoir atteint le 2ème plus haut sommet des Pyrénées à 3375 m d’altitude. Une superbe vue à 360° de la Munia à l’Anéto, en passant par le Vignemale, le Batchimale, les Gourgs Blancs et la Perdiguère. On s’accorde le temps de faire chauffer un peu d’eau pour une pause café avant de redescendre par le même itinéraire. Une fois les affaires récupérées, nous poursuivons sur l’Ibon du Llardaneta et ravitaillons en eau. Le moral est bon et l’équipe en forme. Nous continuons vers le col d’Eriste où nous croisons la route de groupes d’Isards. Ils ont été dérangés par notre arrivée et par celle d’Allemands descendants du col. La montée au col est raide mais courte. Descente pleine éboulis et pierrier en direction de Biadós. On aperçoit en contrebas le prochain bivouac. Les barrières rocheuses et les pentes couvertes de gispet paraissent à nouveau infranchissables. Nous les contournons en descendant dans la vallée avant de remonter par une belle sente jusqu’au lac du Millás. Un très beau bivouac isolé agrémenté pour quelques heures de bons rayons de soleil.

Bivouac au lac de Millas 

Mercredi 07 septembre. DP 985 m / DN 1315 m / Durée du déplacement 09h12 Ibón du Lenés, Ibón du Luzeros, Ibón du Pixón, Ruisseau du Pixón, Biadós, bivouac à proximité
de la cabane d’Añes Cruzes.
La nuit fût douce et réparatrice. Nous décidons de rejoindre Biadós non pas par la vallée du Millás mais par celle du Pixón et son dédale de lacs et de pierriers en tous genres. L’étape est délicate et se fera hors sentiers jusqu’au fin fond de la vallée. Le cheminement est superbe, très sauvage et nous oblige parfois à éviter quelques gros blocs. Nous sommes enchantés de découvrir tous ces petits lacs sauvages aux eaux limpides ainsi que les ruines d’anciennes bergeries. La descente par un passage court mais très escarpé pour atteindre le lac du Luzeros se fera à l’aide de la corde pour Christiane. C’est préférable dans ce genre de terrain. Un grand merci à Janine pour son coup de main ! Petite pause et très courte sieste au lac du Luzeros afin de se requinquer. Plus bas, nous croisons la route de 2 français, un père et son fils, surpris eux aussi de voir du monde par ici ! « Les marches sont hautes, nous disent-t-ils ! » Un repas vite avalé sur les hauteurs du Pixón et nous voilà repartis. Quelle descente ! Les marches sont hautes et le terrain de jeu peu praticable. Pas étonnant que cet endroit soit aussi peu fréquenté ! Nous atteignons enfin la Cinqueta en fond de vallée. Nous retrouvons un bon chemin jusqu’au hameau de Biadós et faisons une petite halte au refuge afin de se désaltérer. Nous achetons aussi un petit supplément bien mérité pour le repas de ce soir. Pour certains, ce sera tortillas. Pour d’autres, du bon jambon espagnol. On va se régaler ! Allez courage, dernier effort de la journée : encore 2h de montée jusqu’à l’entrée de la vallée du Ghistain, lieu de notre bivouac.

Le lac  Pixon au-dessus de la vallée de Biados 750 m plus bas 
La vallée de Biados

Jeudi 08 septembre. DP 1290 m / DN 1060 m /Durée du déplacement 09h43 Port d’Aigues Tortes, Lac du Pouchergues, Lac du Caillauas, bivouac Lac des Isclots.
Nous quittons notre lieu de bivouac et suivons la HRP qui descend du Pic d’Aigues Tortes. Le col se dessine à gauche, on serpente dans le pierrier. Ça y est, le port d’Aigues Tortes s’ouvre à nous.
Quatre beaux vautours fauves nous saluent. Pause photos avant d’attaquer la longue descente du côté Français. C’est vraiment sublime et très sauvage. Le contraste des couleurs est saisissant entre le rouge des falaises, le vert des pelouses d’altitude, le gris-marron des blocs de granit et les couleurs resplendissantes de quelques fleurs d’altitude. La pause repas se fait à la cabane du Pouchergues avant de remonter au lac du même nom. Pour la suite, deux possibilités s’offrent à nous : soit aller au plus court en passant la crête du Quartau par les cols du Legnés ou du Quartau ou soit faire le tour de la crête en passant bien au dessus du refuge de la Soula. Nous choisissons la solution la plus longue mais la plus facile. Les falaises de part et d’autre ne sont pas à prendre à la légère ! Un beau chemin en balcon nous fait découvrir la Neste de Clarabide, en contrebas le refuge de la Soula et la centrale électrique du barrage de Caillauas. Nous traversons le barrage et poursuivons la montée vers notre dernier bivouac, le lac des Isclots. Un superbe emplacement tout au bord du lac avec au programme baignade, toilette et une belle soirée !

Les Posets depuis le col d’Aigues Tortes

Vendredi 09 septembre. DP 800 m / DN 1960 m / Durée du déplacement 10h16 Col des Gourgs Blancs, Lac du Portillon, Lac d’Espingo, Granges d’Astau.
Le glacier des Gourgs Blancs se dessine au loin devant nous. Il est majestueux et impressionnant.
Nous remontons vers les lacs du Milieu et Supérieurs. La moraine glacière est immense, un pas de géant est nécessaire pour la franchir et arriver ainsi au pied du glacier. Il n’en reste malheureusement vraiment plus grand chose ! La pente s’atténue et nous débouchons au col. Superbe rencontre avec notre montagnard de 71 ans qui part faire l’ascension du Pic Gourdon. Il nous invite à l’accompagner mais la journée n’est pas finie, reste encore à descendre jusqu’aux voitures et la fatigue se fait sentir. Une autre fois peut-être ! Nous serpentons à nouveau sur la moraine du Seil de la Baque, avant de passer sous la Tusse de Montarqué. Petite pause repas sous le barrage du Portillon. Allez courage, reste encore une grosse descente jusqu’aux voitures ! La joie d’arriver aux Granges d’Astau est palpable. Cette journée bien remplie finit d’achever une belle semaine passée tous ensemble, un séjour qui restera certainement dans nos mémoires ! Nous cherchons un camping pour le soir et décidons de ne pas descendre sur Luchon. L’envie de garder cette quiétude pour quelques heures encore ! Notre choix s’arrêtera sur un petit camping tout proche situé dans le hameau de Garin. Accueil fort sympathique des gérants et nous terminons par une superbe soirée dans une belle ferme auberge tout à proximité, en nous délectant de quelques recettes locales et boissons réparatrices !

Samedi 10 septembre. Retour sur Clermont.

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Raid des Dômes au Sancy

Séjour n°15. Raid des Dômes au Sancy

Date : Dimanche 28 août 2011
Animateur : Michel J.
Secteur géographique : Dômes/Sancy
Nombre de participants : 9   soit  2H 7F
Marcheurs : 7  2H 5F
Intendance : Nicole et Mady
Classement Atlas : hors catégorie
Distance : 52 km
Dénivelé : +2525 m et – 1855m
Durée du Déplacement : 12h15 pauses et arrêts 1h55
Kilométrage auto : 163 km et 2 véhicules utilisés

ITINERAIRE :
Départ des gorges de l’Artière à Ceyrat, Haut Redon, St Genès Champanelle, Beaune le Chaud, Col de la Ventouse, puy de l’Enfer, Saulzet le
Froid, Pessade, Col de Croix Morand, ligne de crête, Col de la Croix St Robert, ligne de crête puis bifurcation puy Ferrand, chemin puy de la Perdrix,
réservoir puy Chambourguet, Les Martelles, le Gelat, lac Pavin. Arrêt après le point de vue….
Mais y sont où? y sont où les hommes !!!!!!
Bravo les filles (Brigitte, Isabelle, Véronique, Chantal, Nathalie) qui se sont élancées dans la fraicheur matinale pour cette belle balade linéaire de 52 kilomètres affichant à la sortie 2525 m de dénivelée positive et 1855 mètres de négative.

Entouré des filles, Sébastien le seul masculin de l’épreuve a pu partager une excellente ambiance pour ce second raid estival parcouru à bonne allure.
Pour cette organisation originale, Michel l’animateur a lui bénéficié d’une météo à faire pâlir les vacanciers rentrés trop tôt…

Merci aux deux suiveuses Nicole et Mady disponibles dès 5 heures du matin et ayant sans faille assuré les ravitaillements,  offrant boissons chaudes et froides, panier de midi et autant de réconforts que sont pain d’épice et pudding.
A bientôt pour de nouvelles aventures.

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Le Tour du Cotentin – 3e et dernière partie

Séjour n°14 : Le Tour du Cotentin

Date : Du 6 au 14 août 2011
Animatrice : Nicole
Nombre de participants : 14 au départ, et à l’arrivée !
Météo : Temps très agréable pour randonner tout le long de cette semaine, avec quelques gouttes pour nous rappeler que nous sommes dans le Cotentin…

Départ de Clermont Ferrand en train le samedi 06 août 2011, arrivée à Coutances.
Bus pour aller à l’hôtel “une faim d’histoire” à Agon-Coutainville.

Dimanche départ pour Régneville 22 km, nous longeons la mer. Nuit à l’hôtel de la Baie, quelques gouttes de pluie en soirée, visite pour certains du château où il y a une exposition à la conciergerie.

Lundi départ pour Coudeville- Bréhal 23 km hôtel le Salin, visite de Bréhal petite ville de campagne.

Mardi départ pour Granville12km, installation au Centre de Nautisme et visite de Granville, les remparts, musée Christian Dior etc…

Mercredi nous prenons le bateau pour les Iles de Chausey, les  îles aux oiseaux, aux coquillages et crustacés, rando et baignade.

Jeudi départ pour St Jean le Thomas : 20 km Gîte Etoile de la Mer (Gîte tenu pendant plus de 40 ans par 4 soeurs Carmélites, à la retraite si l’on peu dire à Avranches).

Vendredi départ pour Avranches 23 km, visite d’Avranches, parc, château, les rues avec leurs histoire, église, etc…

Samedi bus jusqu’a Genêts, puis marche pour rejoindre le Bec d’Andaine où nous retrouvons notre guide qui va nous faire traverser à pied la baie du Mont St Michel,  très intéressante par les expliquations données, tour à tour sable mou, dur, traversée de trois rivières la Sée, la Selune et le Couesnon, démonstration sur les sables mouvants, où l’on peut s’enfoncer très rapidement. Arrivée au Mont : beaucoup trop de monde et en plus nous prenons la pluie.Retour en bus sur Avranches.

Dimanche train et retour sur Clermont Fd.

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Grande Traversée des Pyrénées par la HRP – 1ère étape

Séjour n°13. Grande Traversée des Pyrénées par la HRP (1ère étape)

Date : Du 30 juillet au 7 août 2011
Animateur : Michel J.
Participants : 2 Hommes et 6 Femmes Pour information, la fourchette d’âge allait  de 59 à 49 ans.
Météo : Nous avons bénéficié d’une météo clémente par rapport aux semaines précédentes avec quelques entrées maritimes en milieu de semaine qui n’ont pas modifiées durablement l’impression de beau. Les températures ont été supportables le jour et fraîches la nuit. Pas d’écart significatif barométrique.

Organisation :
Notre périple a commencé par quelques ralentissements et un superbe bouchon du à un véhicule en flamme à proximité de St Flour sur l’autoroute A 75. Deux véhicules pour transporter les 8 participants et les bagages, l’idée était de rallier Ille sur Têt afin de prendre le train et de pouvoir stationner sans soucis nos automobiles… En fin, compte tenu des ralentissements après Béziers, nous avons choisi la gare de Le Soler plus proche de Perpignan afin de ne pas rater le train. Une dizaine de minutes d’attente, le temps de se préparer, et nous voilà parti pour l’aventure via Perpignan avec un arrêt impératif à Banyuls sur Mer, point de départ de cette semaine. Avant de détailler, le parcours, je précise que notre périple s’est achevé à Montlouis, plus précisément à la Cabanasse où nous avons récupéré le train jaune qui nous a redescendu à Villefranche, Vernet Les Bains puis un TER nous a acheminé jusqu’à Le Soler…

Matériel utilisé et mis à disposition par l’association.
Trois tentes bi-place de marque Coleman, modèle Cobra, une tente individuelle de marque Jamet.

Incidents :
Bien que lourdement chargé avec une autonomie de 8 jours et l’absence d’eau sur une partie du parcours notamment au début de la traversée du massif des Albères, le rythme a été bon et le découpage des journées a été respecté. La première journée de randonnée débuté à 15h00 a été éprouvante du fait de la chaleur et du trajet routier. Sur l’ensemble du parcours, quelques chutes sans gravité qui ont occasionné éraflures et bleus. Quelques montées d’adrénaline dans le terrain de jeu en altitude.

Hébergement :
Les nuits se sont passées en bivouac sous tentes ou non avec point d’eau en général à proximité.

Itinéraire :
Le challenge consiste à faire d’Est en Ouest la traversée des Pyrénées sur plusieurs saisons par un itinéraire imaginé par G. Véron d’Ouest en Est. Je parle d’un itinéraire qui a pour but de suivre au plus près la crête frontalière. Il existe un certain nombre de variantes possibles où imaginées qui nous permettent de rester dans un terrain d’aventures modifiable presque jour après jour en fonction de la météo et de la forme des participants. Brigitte titulaire du SA2 a pu pendant quelques jours parfaire sa formation en guidant le groupe sur les parties plus montagneuses…
Les temps forts de ce parcours ont été la traversée du massif des Albères avec ses crêtes plantées de magnifiques granites aux formes diverses contrastant avec les belles hêtraies en contrebas ; les différents sommets Puig de Salford, Puig de Neulos, Puig Del Negre, la crête des Sept hommes, la longue crête frontière après le refuge de l’Ull de Ter ; les grandes cassures (pour le physique), le col du Perthus, Amélie les Bains. Au niveau faune, nous avons eu la chance de rencontrer des groupes importants d’isards sur le Pla de Coma Armada, les Clotades de l’Estanyols ; le ciel a souvent été occupé par les vautours fauves, une vache morte leur a même servi de repas sous le Roc Colom. Sur le plan humain excellente ambiance au niveau du groupe et je retiendrais la rencontre avec la jeune femme au Mas Nou, agricultrice Bio qui a partagé l’espace d’ un instant sa source d’eau fraîche et son potager… Sans oublier, le retour avec le petit train jaune, magnifique…
Pour ce parcours, les cartes suivantes ont été utilisées : 2549OT, Banyuls, col du Perthus ; 2449OT, Céret, Amélie les Bains ; 2349ET Massif du Canigou ; 2250ET Bourg-Madame, Mont-Louis.
Quelques chiffres : cumulé des dénivelées positives 8030m et négatives 6810m 

Détail du parcours suivi :

Samedi 30 juillet. Durée du déplacement 4h10 ; DP 875m DN 155m
Nous quittons la gare de banyuls à 14h50 et rapidement, nous voyons le premier objectif se dresser devant nous la Tour de Madaloc que nous laisserons sur notre droite. En arrière plan s’éloigne rapidement la grande bleue où nous distinguons de nombreux voiliers profitant du moindre souffle d’air. Premier collet franchi, nous poursuivons sur le GR10 commun avec la HRP. Bivouac à proximité du Puig de Salfort (en dehors de la réserve naturelle) avec une  tramontane soutenue.

Dimanche 31juillet. Durée du déplacement 9h07 ; DP 765m DN 1400m
Coll del Pall, coll de la Carbassera, refuge Tanyareda, fontaine du même nom, Puig Neulos 1256 alt, coll de l’Ullat 930 alt, le Perthus.
Beau début de journée sur les crêtes avec de magnifiques blocs de granit aux formes particulières. Par endroit, des morceaux de quartz émergent et étincellent sous le soleil levant. La végétation rabougrie de chênes verts semble taillé par une main invisible. Nous bifurquons vers le nord abandonnant un temps les crêtes et pénétrons dans une majestueuses forêt de hêtres. La fontaine de la Tanyareda est la bienvenue et nous remplissons nos différents récipients en eau puis nous gagnons le point haut de la journée, deuxième sommet significatif de la traversée, le Neulos que nous gagnons pleine pente en suivant la frontière. Pause au coll de l’Ullat avec café et boissons au choix… puis c’est la longue descente vers le Perthus ou nous utilisons le nouveau tracé du GR10 à partir de St Martin de l’Albère qui nous fait éviter une longue portion de goudron (tracé sur la route sur la carte IGN). A l’entrée du Perthus, nous abusons avec la complicité de Dame Pipi, des sanitaires publics (toilette réparatrice). Le bivouac est installé à proximité des ruines romaines de Panissart.

Lundi 01 août. Durée du déplacement 10h44 ; DP1445m DN 1000m
Coll de Portells, coll del figuer, Las Illas 548m alt, coll de Li, refuge des Salines, coll del Pou de la Neu,Roc de Frausa 1427m alt, Can Felix
Nous longeons la frontière sur une piste forestière tranquille. Arrêt sympa à Mas Nou où nous reprenons de l’eau puis Las Illas. Nous quittons le GR 10 que nous côtoierons encore à deux reprises sous le Roc de France puis du côté du col de la Cirère et optons pour un sentier à couvert sur la partie française plein sud, le sentier des Trabucayres utilisé par les partisans repliés à Las Illas de Don Carlos frère de Ferdinand VII qui tenta à la mort de ce dernier invoquant la loi salique de prendre le pouvoir…. Après un pique nique, sur un belvédère rocheux digne d’une carte postale côté espagnol, nous arrivons à la fontaine des Salines. L’endroit est désert et d’un commun accord, nous nous accordons une énorme pause avec toilette générale, lavage, eau à volonté !! Petit détour après avoir regagné le versant français, au Roc de Frausa, 3e point haut, dédaignant le Roc de France quelques mètres plus haut en altitude mais gâché par son pylône de télécommunications. Longue descente vers Can Félix, où nous trouvons un super endroit de bivouac à 8 minutes d’un point d’eau. Je passe sous silence, l’histoire racontée par les deux garçons de l’aventure partis avec tous les récipients cherchés de l’eau et qui sont revenus à la nuit tombante avec de l’eau (tout de même) et prétextant pour le retard avoir été enlevé par deux suédoises etc….

Mardi 02 août. Durée de déplacement 9h18 ; DP 1415m DN725m
Amélie les Bains 215 alt, Can Quirc, coll de la Réducta, ancienne gare minière de Formentera, coll de Formentera, coll Bufador, tour de Batère
Longue journée de montée à travers forêt mixte, champ de fougères qui a débuté par une descente de 2h00 afin de gagner Amélie où nous en profitons pour consommer fruits, laitages et douceurs. Nous empruntons après la piscine municipale une sente qui nous permet de regagner les hauteurs en évitant le goudron. Une succession de cols puis la Tour de Batère. Le bivouac est installé sous une ruine de bergerie mais à proximité du rejet du trop plein d’une prise d’eau. Le panorama est magnifique et nous percevons au sud déjà dans le lointain le Roc de France. Nous avons bien avancé et la nuit s’annonce douce et étoilée. Herbe rase, eau à volonté, bruit des troupeaux, le paradis des randonneurs n’est pas loin !!! Ah oui, nous avons l’arrivé pleine pente de deux touristes sur notre promontoire, d’abord le mari en tenue bourgeoise suivi d’une femme beaucoup plus jeune  un peu enveloppée… oh là là c’est un peu tendu (il voulait parler de la pente). Nous échangeons sur la beauté du paysage, ils sont de la région parisienne et découvre le coin, nous les rassurons en leur montrant le chemin plus confortable pour la descente…

Mercredi 03 août. Durée du Déplacement 6h48 ; DP1405m DN453m
Col de la Cirère 1731m alt, Puig de Pel de Ca 2112m alt, Pic Gallinasse 2461m alt, Serra del Roc Negre de 2421m alt au Puig del Roc Negre 2714m alt, porteille de Leca 2594m alt, Gourgs de Cady 2436 alt.
L’étape est délicate et peut parcourue, la plupart des randonneurs poursuivant par les balcons du Canigou sur le GR10.
La nuit a été étoilée mais ponctuée régulièrement sur l’ouest par des éclairs imposants. L’humidité avec un entrée du Marin s’est faite sentir vers 03h00. Au petit matin, paysage toujours apprécié d’un réveil au soleil avec une mer de nuages à ses pieds. Nous tentons le passage par la Sierra del Roc Négre, itinéraire montagnard qui s’élève brutalement dès le col de Cirère pour gagner rapidement un second épaulement à plus de 2000 mètres d’altitude. Très sauvage, le groupe se sent superbement bien. L’ambiance est assurée par quelques nuages qui nous ont déjà rattrapé et se compactent puis se déchirent sous l’action de l’élévation de la température et des mouvements d’air. Notre progression est lente mais régulière. Je reviens un instant en arrière un peu avant de col de Cirère où nous rencontrons deux randonneurs chargés qui nous emboîteront le pas sur cet itinéraire que nous verrons passer tard dans l’après-midi en crête alors que nous sommes confortablement installés au bivouac des gourgs de Cadix (Gourg : lac profond). Randonneurs avec lesquels nous échangerons deux jours plus tard, les ayant rattrapé au dessus d’Ull de Ter en Espagne. Nous apprendrons qu’ils sont de Clermont Ferrand. Le monde est petit…
A une vingtaine de mètres du sommet, nous posons nos sacs et évoluons sur une arrête rocheuse qui nous ouvre le sommet à 2714 mètres d’altitude. Bravo Marie pour cette première… L’arrête SW est inconfortable avec un lourd chargement, il faut contourner le sommet par le sud puis assurer un long dévers en choisissant le meilleur cheminement entre barres rocheuses et pierriers sans perdre trop d’altitude. Nous franchissons la crête un peu au-dessus de la Porteille de Leca. Brigitte à ma demande part en éclaireuse en suivant une crête nord afin de vérifier si le canyon aperçu est passable, ce dernier formé par un glissement de terrain sans doute suite à une mini avalanche où à un orage local violent. Cà passe, le bivouac se fera à proximité des lacs trois cent mètres plus bas dotant que le temps s’assombrit et qu’il reste une bonne longueur de crêtes avant de gagner le Pla de Guilhem. Au cours de cette journée, nous avons progressé vers l’ouest d’environ 7 kilomètres linéaires…

Jeudi 04 août. Durée du Déplacement 9h45 ; DP 965m DN 1185m
Porteille des Tres Vents, Puig Roja 2724m, crête des Sept Hommes, col de Boucacers 2281m alt, Pla Guihem, les Esquerdes de Rotja, Porteille de Rotja, Pla deComa Armada, Porteille de Morens 2381m alt.
Il faut s’extraire de ce creux et retrouver, la crête d’hier. La forme après ce bivouac somptueux est renforcée, les 300 mètres sont vite avalées et nous sommes rapidement sur la crête des Sept Hommes où le paysage est magnifique sur 360 ° avec au nord le Canigou et vers l’ouest les vastes étendues que nous allons parcourir aujourd’hui. Petite pause à l’abris du vent au col informe des Boucacers. Après la Collada del Vent, nous nous laissons embarquer par une jolie petite sente qui semble faire le tour d’un mamelon. Mauvais plan B qui nous obligera une demie heure plus tard à resauter versant nord du mamelon en hors piste survoler par d’impressionnants vautours fauves. Calmés par l’effort supplémentaire, nous prenons notre repas de mi-journée aux sons des cloches d’un troupeau de chevaux. Ensuite nous parcourons toujours à une altitude supérieure à 2200 mètres un long plateau occupé par vaches, chevaux. Sous le Roc Colom, d’ailleurs, les vautours sont attablés… Sur la fin de la journée au Pla de Coma Armada, nous pouvons observer à loisir notre premier troupeau important d’isards, une bonne quarantaine constitué de femelles et de jeunes qui galopent en tout sens peu effrayés par notre présence. Le bivouac sera installé au dessus de la station de Vall Ter en Espagne à proximité d’un ruisseau.

Vendredi 05 août. Durée du Déplacement 9h08 ; DP 1100m DN 1730m
Refuge de l’Ull de Ter, col de la Marrana 2220m alt, col de Tirapitz (2781m alt, col de Noucreus 2796m alt,col de les Nou Fonts, col d’en Bernat, l’Estanyol, Pla de Cedelles
Après une petite descente en passant par la station désertique espagnole, nous regagnons rapidement de l’altitude et ravitaillons en eau au refuge d’Ull de Ter. Nous montons à bonne allure, doublons les randonneurs ayant fait étape au refuge et retrouvons nos deux clermontois que nous abandonnons définitivement au niveau d’une belle collection de croix frontières à proximité du sommet de la Pic de la Fossa del Gegant où nous bifurquons WNW. Après un dernier collet d’altitude à 2616 mètres, nous entamons une descente par les Clotades de l’Estanyol où nous attendent un groupe important d ’isards. Nous suivons le ruisseau Cami de Nuria. Le détour par le refuge de l’Orri ne permet pas d’assouvir une envie de café dans de vraies tasses. Notre cheminement se banalise malgré l’intérêt du sentier, nous pénétrons de nouveau petit à petit une végétation connue en suivant le GR10 retrouvé. La fin du voyage se rapproche. Le bivouac se fera sur les hauteurs de Planès. Trois courageuses iront faire le ravitaillement en eau pour l’ensemble du groupe.

Samedi 06 août. Durée du déplacement 1h00 ; DP 60m DN 160m
Courte étape qui nous permet de gagner par de belles petites sentes et sentiers, la gare de Mont-Louis situé à la Cabanasse. Le Chef de gare nous accueille par un sympathique café puis c’est le petit train jaune, son heure de réparation sur place… les beaux viaducs, les tunnels non éclairés, l’ambiance sur ce wagon découvert avec ces jeunes espagnols criant dans nos oreilles… Nous récupérons sous un franc soleil nos voitures et c’est l’heure de rentrer sur Clermont…

Temps de préparation : 25 h

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Tour des Cerces et du Mont Thabor

Séjour n°12. Tour des Cerces et du Mont Thabor

Date : Du samedi 23 au samedi 30 juillet 2011

Animateur : Jean-Pierre Q.
Nombre de participants : 12 7F, 5H

Jour 1
Pont de l’Alpe/le Lauzet-Refuge du Chardonnet
1085m+/450m-/11.6km/4h30. Beau temps
Départ de 1627m en direction de l’Alpe du Lauzet, au pied de l’aiguillette du même nom. Sentier vers le col du Chardonnet (2638m). Arrivée sur la crête, on domine la vallée de Névache bordée de crêtes rocheuses comme celles de Queyrellin  (2935m) ou de la Gardiole (2753m). Nous partons en direction d’une prairie dans laquelle s’écoule le ruisseau du Chardonnet et arrivée au refuge du Chardonnet  (2233m).

Jour 2
Refuge du Chardonnet- Chalets de Laval- Refuge de Ricou
1050m+/1125m-/18km/7h40. Mauvais temps et neige
Du refuge de Ricou, le sentier conduit vers la  haute Clarée et le lac de la Casse Blanche (2651m). Le mauvais temps ne nous permet pas de faire la crête de la Casse Blanche, la combe du lac Rouge et le lac des Béraudes. Descente le long du torrent du Chardonnet par les chalets de Queyrellins (1985m). Puis montée vers le parking de Laval (2030m) et montée vers le refuge de Ricou (2115m). Très bon accueil de Jean Gabriel. Groupe de Visages qui navigue avec des lamas et que nous retrouverons au refuge du Mont Thabor.

Jour 3
Refuge Ricou- Refuge de Buffère
1450m+/1500m-/20 km/10h. Beau temps
Du refuge de Ricou, montée vers les lacs de Laramon et du Serpent, col du Grand Cros (2848m), pas du lac Blanc (2935m) où nous jouissons d’un magnifique panorama sur le Dôme et la barre des Ecrins, les Agneaux , le Mont Pelvoux, le Mont Viso, la Grande Roche Brune, la Meije, les aiguilles d’Arves, et le massif du Thabor. Descente sur le lac Blanc (2695m) et Névache (1620m) avec sa très belle église et ses anciennes maisons. Puis Pont de Rately et refuge de Buffère (2075m). La montée sur ce refuge est terrible, même Jean-Louis a un moment de découragement.

Jour 4
Refuge de Buffère-Névache-A/R Aiguille Rouge-Col des Thures-Vallée Etroite- refuge Tri Alpini
1000m+/1300m-/22km/7h45. Beau temps
Du refuge, nous descendons à Névache et nous nous dirigeons vers la Chapelle des Ames et les chalets des Thures avec de belles demoiselles coiffées dans la montée. A/R pour le sommet des Aiguilles Rouges (2545m) avec une très belle vue sur la haute (Névache) et basse (Plampinet) vallée de la Clarée, le Pelvoux, les Agneaux et les Ecrins, Bardonecchia, entrée du tunnel de Fréjus, le Mont Thabor, le grand et le petit Seru. Descente sur la vallée étroite et les Granges et refuge Tri Alpini (1865m). En cheminant, nous discutons avec un berger originaire de l’ouest de la France et son troupeau de près de 2000 bêtes mérinos qui sont montées de Provence.

Jour 5
Refuge Tri Alpini-Refuge du Mont Thabor
745m+/50m-/10km/3h. Pluie toute la nuit. Brouillard toute la journée
Changement de programme du au temps. Montée directe au refuge du Thabor (2508m) en passant par le col de la Vallée Etroite (2435m). Arrivée de très bonne heure. Les plus courageux montent jusqu’au Lac Rond, les autres bouquinent…Très bon accueil par 3 jeunes.

Jour 6
Refuge Tri Alpini-A/R Mont Thabor-Refuge des Drayères
1400m+/1700m-/19.1km/9h30. Temps convenable
Du refuge du Thabor, nous passons par le col de la Vallée Etroite (2435m), le lac du Peyron, le col des Méandes (2727m), le Mont Thabor (3178m) et la visite de la chapelle où malgré le temps il y a foule. Redescente sur le col des Méandes, col du Lac Blanc (2628m), le lac Blanc. Puis contournement du Grand Adret par un petit lac, puis col des Muandes (2826m), le lac des Muandes, le lac Rond, le pont de Pierre et le refuge des Drayères (2167m). Nous évitons le passage sur les crêtes, plus court, à partir du Mont Thabor à cause du brouillard. Accueil et nourriture plus que médiocre.

Jour 7
Refuge des Drayères-Pont de l’Alpe/ le Lauzet
1000m+/1500m-/17km/8h45. Beau temps
Du refuge, nous suivons le GR 57 et passons par la côte Bandette, le seuil des Rochilles, le lac de la Clarée puis le lac du Grand Ban et le col des Cerces (2574m). Puis nous arrivons devant le magnifique lac des Cerces où près de là nous croisons un individu d’âge certain pratiquement à poil (pour la plupart nous avons la Gortex et les gants), le col de la Ponsonnière (2613m) où nous assistons à un envol de parapente, la crête de la Ponsonnière, le lac Blanc et le col Termier (2898m). Nous arrêtons là notre ascension. Le Grand Galibier (3219m) est dans le brouillard. Nathalie et Georges s’en vont à la chasse aux bouquetins. Retour par le col de la Ponsonnière, les arêtes de la Bruyère, le Grand lac, puis un passage délicat avec des câbles dans les arêtes de la Bruyère, l’alpe du Lauzet et le Lauzet.
Arrivée dans le gite de l’aiguille du Lauzet, très bon accueil et très bonne nourriture. Pour le repas, rien n’est négligé: blanc, rosé, rouge et génépi. Merci à tous pour ces bons fous rires qui nous ont fait passé une très bonne nuit et un très bon retour sur Clermont-Ferrand.

En conclusion, très bon séjour, en moyenne 1100m+ et -/jour avec une moyenne de près de 17 km/jour.
Panoramas à vous couper le souffle. Quantité de lacs et de fleurs….

Vélorando . Du Rhin à l’Atlantique

Séjour n°11. Du Rhin à l’Atlantique en vélorando

Le 02 07 2011 à 6h15… Alors que les Pros s’apprêtent à s’élancer pour la traditionnelle Grande Boucle, en ce samedi, nos 15 amis rejoignent en véhicule la petite cité de Kembs (68) point de départ d’une belle traversée les menant à Saint Brévin au bord de l’Atlantique ceci deux semaines plus tard et après 1100 km de pédalage.

Le tracé de cet itinéraire vélorando en rouge (fond de carte : voyagevirtuel.info)

Dans les grandes lignes, voici l’itinéraire initialement prévu : Khems, à proximité du grand canal du Rhin, direction l’Allemagne (franchissement de la frontière puis demi-tour), Rheinpark, Mulhouse, Montbéliard (Joncherey), Baume les Dames, Fraisans, Pagny, Beaune (visite des Hospices), Paray le Monial, Digoin, Decize, Gannay sur Loire, La Charité sur Loire, Gien, Orléans, Beaugency, Chaumont sur Loire, Amboise, Saumur… vers Nantes (Saint Brévin)

Idéalement placée en saison estivale, cette aventure pour laquelle les participants se sont entrainés et ont soigné la préparation, est inédite à Atlas ; mais pour certains, elle fait suite à plusieurs autres séjours du même type les années précédentes: Camargue, canal du midi etc…
Ne s’éloignant que peu des « canaux » de communication, il se pourrait bien qu’au fil des jours, on puisse avoir des nouvelles du groupe sur cet espace consacré… En attendant voici les images du départ…

Allez ! Passez moi les grosses… sacoches !
6h30, humour et bonne humeur sont déjà au rendez-vous.

L’équipe sur le départ (presque au complet), à Clermont !

Et l’équipe (au complet cette fois) au départ dans Rheinpark à Basel (Allemagne), après avoir symboliquement traversé le pont des trois nations.

Bonne route Atlas et à bientôt de vos nouvelles…

Les news au fil des jours…

04/07/2011 à 18h14 Message de Michel 
Partis de la passerelle des 3 nations  (Allemagne, Suisse et France) voici nos 1ères impressions. Nous roulons à bonne allure et le groupe est en bonne forme physique. Seule Béatrice a un genou un peu douloureux. Les paysages sont très changeants passant de villes industrielles comme Mulhouse ou Montbéliard à de jolis villages Francs-Comtois avec leurs clochers si typiques.
Nous sommes à Fressan dans le Jura en ayant longé le toujours fougueux Doubs qui manque d’eau cette année. La météo est excellente, tout va bien et vous disons à bientôt. 

08/07/2011à 17h30 Message de Michel
Nous sommes à Decize dans la Nièvre… Un fait marquant depuis notre dernier contact : Béatrice à Nuit Saint Georges a du renoncer à continuer l’aventure… et ceci à cause de tendinites aux 2 genoux. Nous l’avons laissé à la gare… Avons effectué une somptueuse traversée du vignoble bourguignon par petites routes et villages aux noms évocateurs : (Volnay, Meursault, Pommard…)

L’étape à Beaune et la visite des Hospices de Beaune a été très appréciée du groupe. Hier, nous avons roulé une partie de la journée sous des pluies orageuses… Malgré tout apparait un peu de fatigue générale les deux dernières étapes de 112 et 95 km ayant marqué les organismes. Demain samedi, 3 équipières vont nous quitter, leur aventure s’arrêtant là…

11/07/2011 Message de Catherine, Christiane, Isabelle et Nicole
Canaux fleuris, effluves des grands crus de bourgogne, Paray Le Monial et en apothéose l’écluse de Guétin au bec d’allier. Merci à Jacques pour nous avoir ramené à la maison après 655 km parcourus sur nos belles routes de France. Bonne chance au reste de l’équipe qui poursuit l’aventure jusqu’à l’Atlantique. A bientôt, Les 4 équipières…

12/07/2011 à 18h30 Message de Michel
Aujourd’hui, pique-nique face au château de Chambord ! Ce soir, nous sommes à Chaumont sur Loire. La journée a été marquée par un violent orage qui a retardé le départ de 2h30 ; nous avons tout juste eu le temps de démonter le camp avant la pluie.
Sinon, tout va bien, la fatigue commence à se faire sentir mais la mer semble bien à notre portée : il nous reste 300km et 4 jours.
Depuis le départ, nous voyons l’évolution des paysages et de l’architecture, qui se différencie au fil des jours. La Loire est vraiment très vivante et nous avons le plaisir d’observer hérons cendrés, aigrettes blanches, mouettes rieuses, sternes, goëlands, cormorans etc…
A bientôt pour le message de l’arrivée,

ATLAS AVENTURE : Vélorando2011, du Rhin à l’Atlantique

L’association  a accepté de mettre à son programme 2011 un beau challenge, la liaison Rhin Atlantique, en s’appuyant sur le tracé de l’Eurovélo6 qui relira à terme l’Atlantique à la Mer Noire. Beaucoup d’engouement autour de ce projet, des jours d’entraînement avec vélo non chargé afin de faire le point sur la condition physique et avec vélo chargé afin de valider le matériel qui sera utilisé. Les 16 participants ont joué le jeu de cette préparation et nous sommes arrivés au départ avec beaucoup d’ambitions.

Organisation
Avec 15 personnes au départ, il a fallu revoir la stratégie du transport et nous avons opté pour un transport collectif du matériel et des passagers à l’exception de Sophie et Jean Pierre qui ont proposé de voyager par le  train. Deux véhicules trafic Renault loués et une remorque équipée  pour accueillir 10 vélos, prêtée par le club cyclo de l’amicale laïque de Pionsat (un grand merci au passage !) ont permis un acheminement souple et confortable des participants. A la fin de la première semaine, 4 équipières nous quittaient et une nouvelle arrivait pour la seconde semaine. Un véhicule particulier et une remorque assurait ce transfert. A l’arrivée finale un véhicule loué Opel de 9 places et un fourgon Volkswagen tollé pour la prise en charge des vélos nous ont rejoints. Jean Pierre reprenant le train pour rentrer sur Clermont Ferrand. Merci aux différents conducteurs bénévoles de s’être mis à la disposition de l’association pour assurer cet élément important de la réussite du projet.

Participants
Sur l’intégralité de la traversée : Sophie, Lucette, Isabelle, Mady, Marie José, Jacques, Jean Pierre, Vincent, Gilles et Michel.
Sur la première semaine, du Rhin à la Charité sur Loire : Nicole, Catherine, Isabelle, Christiane.
Sur la deuxième semaine, de la Charité sur Loire à St Brévin : Brigitte.
Béatrice a participé aux quatre premières journées et a du nous quitter à Nuits St Georges souffrant de tendinites aux genoux.
La fourchette d’âge était de 74 ans à 44 ans. L’équipe comptait un homme et une femme de plus de 70 ans qui présentaient une forme physique à faire pâlir des jeunes…

Matériel utilisé
Les participants ont utilisé leurs vélos personnels, 4 VTC et 11 VTT équipés pour la plupart de sacoches. Les VTT étaient équipés de pneus mixtes chemin/route.  L’association a mis à disposition 2 remorques Bob, l’une modèle Yak et l’autre modèle Ibex, l’une tirée par Gilles, l’autre par Michel. Deux autres adhérents tiraient également des remorques Bob de modèle Yak, Jean Pierre et Catherine pour la première semaine.  Atlas Aventure a également mis à disposition le matériel collectif pour le couchage, réparti dans les remorques, soit 3 tipis de marque Hellsport, un grand et deux petits.

Incidents
Sur le plan humain, cela s’est superbement bien passé à part pour Béatrice (voir plus haut), les échanges ont toujours été courtois et beaucoup de complicité et d’entraide dans le groupe. Le départ le matin, le pliage des tentes, le chargement des vélos, les repas et petits déjeuners, les arrêts ravitaillements …L’ensemble s’est déroulé dans la bonne humeur et avec méthode. Il est à remarquer la facile adaptation au vélo pour des adhérents ne pratiquant pas cette activité physique régulièrement.
Sur le plan matériel, rien de bien méchant, une dizaine de crevaison sur le parcours, un réglage de dérailleur, quelques sauts de chaînes, un porte bidon cassé, et quelques écrous perdus. Merci aux ténors du démontage et de l’échange des chambres à air qu’ont été Gilles et Vincent.

Hébergement
Les nuits se sont passées en camping avec une disparité assez grande en ce qui concerne, la qualité et l’accueil. Globalement, les petits campings municipaux étaient plus attentionnés que les structures privées. Une mention particulière à ceux de Rigny Ussé et de Beaugency et  le camping privé Belle Rivière à Sainte Lucie sur Loire (à proximité de Nantes) avec son pot d’accueil réservé aux cyclistes…… Un carton noir pour le camping de Bouchemaine, parking à camping-car, avec des sanitaires insuffisants par rapport au nombre de personnes accueilli. A noter également, l’absence de camping à Pagny la Ville (mentionné sur les cartes) mais l’accueil sympathique des résidents qui nous ont permis de nous installer en bordure de Saône. Nous avions réservé des emplacements sur les premiers campings mais je crois que c’est inutile en cette période car les structures n’étaient jamais complètes.

Itinéraire
Avant de rentrer dans le détail, il est bon de préciser que cet itinéraire prévu de l’ouest vers l’est est réalisable dans les deux sens et que le balisage est dans l’ensemble de bonne qualité même si parfois, il faut faire preuve d’intuition. La France au rythme du vélo est magnifique, les paysages très diversifiés, le patrimoine bâti est d’une grande variété architecturale. Le patrimoine naturel est beau, même dans les endroits un peu plus austère ou lorsque le mauvais temps est de la partie. Le cyclovoyageur a toujours quelque chose à voir où à observer. La faune est omniprésente, foulques, poules d’eau, hérons cendrés, cygnes, sternes, goélands, mouettes rieuses, cormorans, cigognes, vanneaux, milans noirs et cendrés, ragondins etc… Le vélo est également un moyen de rencontre même furtive avec d’autres « baladeurs » ou avec les gens du pays. L’accueil a été sympa dans l’ensemble, il est vrai que l’on est loin de la cohue estivale des plages. Certains départements jouent à fond l’aménagement vélo, le Doubs notamment, mais des efforts restent à faire pour sécuriser ou améliorer certains tracés, exemple la Saône et Loire.
Pour préparer et réaliser cette traversée, nous avons utilisé les cartes de l’Eurovélo 6 (de 1 à 6) de Basel (Allemagne) à St Brévin  et un topo édition Chamina (La Loire à Vélo) au format pratique mais aux informations quelquefois erronées.
Nous avons suivi les grandes voies de navigation le Rhin puis le canal du Rhin au Rhône, le Doubs, la Saône, le canal du Dheune, le canal du centre, la Loire, le canal latéral à la Loire, le canal maritime de la Basse Loire appelé également le canal de la Martinière. Une petite exception à partir de Pagny Ville où nous avons traversé la Bourgogne afin de contempler son vignoble et rêver en traversant des villages aux noms pleins de saveurs, Pommard, Volnay, Meursault etc….

Quelques chiffres : nous avons parcouru 1263 kilomètres du Rhin à l’Atlantique et pédalé pendant 77 heures et 42 minutes, ce qui fait 5h10 environ par jour sur les deux semaines avec une moyenne kilométrique jour de 84.57.
Le détail :
première semaine : 630.10 kilomètres, moyenne jour de 78.76 km avec 2 journées à plus de 100 km
deuxième semaine : 632.71 kilomètres, moyenne jour de 90.38 km avec 3 journées à plus de 100 km

La dénivelée sur l’ensemble du parcours dans le sens Est Ouest est d’environ  1295m négativement et 1635m positivement. Le relief étant, si je puis dire plus marqué positivement et négativement entre Basel et Nevers

Détail du parcours suivi :
Samedi 02 juillet. Déposés à Kembs, nous sommes allés traverser symboliquement le Rhin par le pont des trois nations et avons pris le départ réel dans le Rhein park à Basel. Camping de L’Ill à la sortie de Mulhouse.

Dimanche 03 juillet. Itinéraire roulant sur voie verte, le long du canal du Rhin au Rhône jusqu’à Montbéliard. Temps fort de la journée : arrêt au Parc de la Science à Bart. Camping à l’Isle sur Doubs.

Lundi 04 juillet. Nous sommes passés d’un environnement industriel à de jolis villages Francomtois aux clochers recouverts de tuiles vernissées avec des formes typiques. Ce soir nous sommes dans le département du Jura et avons suivi le fougueux Doubs qui cette année manque cruellement d’eau. Aujourd’hui, nous ferons plus de 100 kilomètres. Temps fort de la journée : passage sous la citadelle de Vauban à  Besançon. Camping à Fraissans.

Mardi 05 juillet. Avons utilisé une petite route peu circulante pour gagner Rans puis Etrepigney avant de rejoindre le canal à Orchamps. Le relief est plus marqué et de jolies falaises nous surplombent rive droite. Temps fort de la journée : passage dans le quartier ancien de Dole et devant la maison natale de Pasteur, pique nique agréable dans le parc aménagé de Tavaux et rencontre avec un jeune pêcheur d’écrevisses sur la Saône. Bivouac sur les berges du fleuve à proximité de Pagny.

Mercredi 06 juillet. Nous avons quitté l’eurovélo6 pour traverser la Bourgogne en faisant halte à Beaune. Parcours essentiellement sur route peu circulante, Bonnencontre, nous apercevons l’abbaye de Cîteaux (tracé incorrect sur la carte), St Nicolas de Cîteaux, Nuits St Georges. Nous déposons Béatrice à la gare. Après Nuits, nous découvrons, les premiers vignobles. Temps fort de la journée : visite des vieux quartiers de Beaune et visite guidée de l’hôtel Dieu. Camping à Beaune.

Jeudi 07 juillet. Avons traversé les vignobles au sud-ouest de Beaune sous un doux soleil par de petites routes. Les villages et château des différentes propriétés sont du plus bel effet. Les noms sont  évocateurs, Pommard, Volnay, Auxey Duresses, Meursault, Montrachet……Nous touchons la pluie après Santenay avant de rejoindre la voie verte et le canal du Dheune. Trouvons un abri au sud du Creusot, pour un repas de midi vers 13h00 au sec. L’orage s’éloigne et nous reprenons la route à 15 heures en gardant la départementale jusqu’à Paray le Monial, l’itinéraire proposé sur la carte ne présentant guère d’intérêt. Temps fort de la journée : les oiseaux d’eau sur l’étang à proximité de la cité des Quarts, le passage de la ligne de partage des eaux entre Atlantique et Méditerranée avec la succession d’écluses à Ecuisses. Camping à Paray le Monial.

Vendredi 08 juillet. Belle voie verte jusqu’à Digoin où nous passons sur la Loire avant de suivre le canal latéral à la Loire jusqu’à l’entrée de Diou. L’auvergne n’ayant pas participé à ce projet européen, nous quittons le chemin de halage pour une ancienne voie ferrée reconvertie en piste cyclable superbe en  rive droite de la Loire, en direction de Bourbon Lancy. Nous arriverons à Decize en empruntant une petite route entre canal et Loire. Temps fort de la journée : visite en début de matinée de la Basilique d’art roman bourguignon et des vieux quartiers de Paray Le Monial. Le Port de plaisance de Decize et la liaison des canaux Loire et Nivernais. Camping à Decize.

Samedi 09 juillet. Entre Decize et la jonction avec Nevers, le chemin de halage est médiocre. Nous l’empruntons en partie puis, utilisons la petite route parallèle au canal latéral. A partir de Sermoise sur Loire, la voie verte jusqu’au Pont Canal passant sur l’Allier est très roulante. Après Givry, l’itinéraire passe sur une levée de Loire très agréable et roulante. Point fort de la journée : le passage au bec d’Allier (rencontre du plus important affluent de la Loire) et visite à pied de la Charité sur Loire. A cette occasion, nous apprenons qu’entre 1925 et 1932, la Loire en aval du pont de la Charité servait d’escale officielle aux hydravions entre le Havre et Marseille.
Quatre équipières nous quittent et Brigitte nous rejoint. Camping à La Charité sur Loire rive droite.

Dimanche 10 juillet. Nous sommes à quelques kilomètres près à la moitié de notre périple.. Belle journée qui a débuté le long de la Loire encore très sauvage, une partie en réserve naturelle avec de belles observations d’oiseaux, aigrettes, hérons, sternes, un chevreuil couché, 2 faisans et de nombreuses poules. Avons aperçu quelques vignes en approchant de Sancerre. Après Bonny sur Loire, nous repassons une dernière fois, rive gauche, du canal latéral qui va se terminer quelques kilomètres plus loin en rejoignant le canal de Briare. Journée roulante où nous avons parcouru plus de 115 kilomètres pour un temps de roulage de 06h30. Temps fort de la journée : l’église de Bannay avec ses deux curieuses tours, le passage sur le pont canal de Briare réalisé par les entreprises Eiffel, dans un autre domaine, les deux centrales nucléaires, Belleville sur Loire et Dampierre en Burly. Camping à St Père sur Loire rive droite de la Loire.

Lundi 11 juillet. Début difficile pour les VTC avec leurs fins pneus, la piste est en voie d’achèvement et reste une bonne épaisseur de gravillons. Nous bénéficions d’un superbe éclairage comme ce fleuve sait l’offrir troublé par le ricanement de nombreux groupes de mouettes rieuses. A partir de Châteauneuf sur Loire, nous voyageons sur les levées de Loire censées protéger les zones habitables des caprices du fleuve. La traversée d’Orléans où nous attendent les deux filles de Vincent avec un petit déjeuner complémentaire fait de croissant et de jus d’orange, s’est bien passée. Moment privilégié qui permet à la petite fille de voir le Papy en pleine forme après plus de 600 kilomètres et en pleine action. Puis c’est le pont de l’Europe magnifiquement haubané  où les cyclistes ont leur propre voie de circulation, St Hilaire, St Mesmin avec sa ruelle au fort pourcentage qui nous amène dans les jardins de l’hôtel de ville. Nous faisons la pause repas à deux pas de la pointe de Courpin qui voit le court Loiret se joindre à la Loire. Nous somme maintenant rive droite après Meung sur Loire et atteignons Beaugency.
Temps fort de la journée : visite des vieux quartiers de Beaugency et de son église, du camping vue du vieux pont et soirée douce et paisible en bord de Loire à contempler les oiseaux en quête du dernier repas. Camping Beaugency, accueil super sympa, bon  resto bar.

Mardi 12 juillet. Juste le temps de déjeuner et de plier les tentes ; les sanitaires et le bar nous permettent de nous abriter d’un orage monstrueux avec sons et lumières qui pendant deux bonnes heures tente de combler à lui tout seul, le déficit pluviométrique de ces derniers mois. L’équipe va bien même si la fatigue commence à se faire sentir, l’atlantique est à notre portée. Il nous reste environ 300 kilomètres et 4 jours devant nous. La moyenne se maintient aux alentours de 17kms/h. Ce 12 juillet marque notre arrivée sur la Loire Royale, nous allons côtoyer dans les jours à venir bon nombre de châteaux et ce midi, pour le pique nique  nous avons quitté la Loire pour nous installer dans les jardins du  château de Chambord. Camping à Chaumont sur Loire.

Mercredi 13 juillet. Qui a dit que ce parcours était plat ! Dès la sortie de Chaumont, il faut changer de braquet, petite grimpette oblige…Par de petites routes et au milieu des vignobles, nous gagnons Amboise où le roi François 1er invita à sa cour Léonard de Vinci en 1516. De Montlouis sur Loire à Tours, nous empruntons, le nouveau tracé en bord de Loire. Tours où le vélo est roi (malgré les travaux) avec la priorité pour les vélos avec feux décalés. Plein sud puis après le stade nautique plein ouest par des pistes cyclables. Nous suivons un cours instant le vieux Cher puis le cher jusqu’au bec de Cher et ses quelques beaux pavés dignes d’un Paris Roubaix. Nous faisons un détour par Langeais afin de ravitailler, 14 juillet oblige. Temps fort de la journée : visite de la Cathédrale gothique de St Gatien à Tours, belle balade après le dîner à la rencontre du château d’Ussé de la Belle au Bois dormant. Camping à Rigny Ussé en bordure de l’Indre avec local pour vélo, sanitaires magnifiques, bel emplacement. Bon accueil. Meilleur rapport qualité prix de la traversée.

Jeudi 14 juillet. Début de matinée fraîche comme la nuit, pendant deux heures, le coup de pédale est léger. Après avoir suivi l’Indre, nous allons à la rencontre de la Vienne en passant par Avoine, Savigny en Véron puis c’est la confluence après Candes St Martin. Nous décidons pour ménager les organismes de rester rive gauche de la Loire sur la départementale peu chargée jusqu’ St Mathurin sur Loire. Nous passons devant le cadre de Saumur, traversons Cunault, Gennes. Que ce bord de Loire est reposant avec ces petits ports abritant jadis les gabares, les toues, les futreaux, les plates et ces belles demeures en pierre de tuffeau….Temps fort de la journée : glaces et crêpes en bord de la Maine. Camping à Bouchemaine avec un site magnifique (voir commentaires plus haut pour le camping)

Vendredi 15 juillet. Nous prenons toujours autant de plaisir à enfourcher notre monture le matin après les vérifications d’usage. Le petit déjeuner s’est fait aux sons du brûleur d’une montgolfière qui s’élevait progressivement dans le ciel soleil levant. Le vent est sensible d’ouest nord ouest. Il fait frais et les cirrus, nuages de très haute altitude sont rapidement présents. Nous passons au lieu dit la pointe au lieu de la marine de Loire, qui marque la confluence de la Maine avec la Loire. Beau camping à la Poissonnière. Nous franchissons deux bras du fleuve et voyageons sur de petites routes sur l’île de Chalonnes. À partir d’Oudon, suivons une piste en terre entre voie ferrée et Loire. Temps fort de la journée : St Florent de Vieil, au lieu de la guerre de Vendée, l’église de le Marillais, le donjon d’Oudon. Camping à Ste Lucie sur Loire (voir accueil plus haut)

Samedi 16 juillet. Il reste encore un peu de chemin à parcourir avant l’atlantique mais le brumisateur est déjà en route dès le petit déjeuner. Cette dernière journée a été humide par intermittence avec une petite accalmie pour la pause du déjeuner. Nantes s’est bien passée et ce tracé rive droite avec le passage par le bac de Coueron est plus facile. Cette partie ouest de Nantes est constituée de quelques friches industrielles et d’entreprises mais l’itinéraire est roulant et peu fréquenté en ce samedi. Pour certains, le passage par le bac était une première, la marée était de 90 selon un riverain et cela donnait à cette courte traversée sous un  ciel plombé une fin d’aventure grandiose. Agréable fin de voyage le long du canal de la Martinière. Arrivée parmi les touristes, l’ambiance n’est plus la même…..Il fait froid, la mer est grise avec un fort vent d’ouest.

Dimanche 17 juillet. Temps fort, retrouvaille avec Alain et Frédéric venus nous récupérer…

Et puis, on a reçu ceci :
A bicyclette
De bon matin, ils sont partis d’un terroir alsacien avec leur Animateur Michel Julien.
Frugaux, se nourrissant de miel, pruneaux et aligot, ils devançaient allègrement les autos.
Aux bivouacs, compagnons attentifs et discrets, leurs nuits divines n’étaient altérées que par les fortes bruîmes.
Km après km, toujours de bonne humeur leurs propos excluaient tout moteur.
Surpris et auréolés de leurs deux roues, telles des saints, ils sont arrivés à st Brévin.
Nostalgiques déjà, bicyclette et jambes impatientes, seuls les arrêtent l’Atlantique, à quand l’Amérique ?
A tous, à l’association et à Michel… Merci
Signé Jacques F.

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Randonnées et œnologie entre Mâconnais et Beaujolais

Séjour n°10. Randonnées et œnologie entre Mâconnais et Beaujolais

Date : Du 24 au 26 juin 2011
Animateur : Michel J. 
Météo : Très beau, tempête de ciel bleu avec une chaleur plus prononcée le dimanche matin. Frais dans les caves…..
Nombre de participants : 14    4H     10F
Kilométrage auto : 477 KM avec 3 véhicules

Vendredi
Accueil par Hélène, Œnologue, Patrick et Corinne, vignerons sur le domaine Viticole ; installation dans le gîte ; « sur la route du raisin au vin » de la vigne jusqu’à l’embouteillage autour de la propriété ; au gîte, activités ludiques autour de l’œnologie et de la dégustation (arômes, dégustation en verre noir) ; présentation du vignoble.

Samedi
Depuis le gîte, une randonnée de 18 kilomètres pour 660 mètres de dénivelée avec 5 arrêts thématiques à travers les aires d’appellation de Fleurie, Moulin à vent et Chénas ; en fin de journée dégustation au domaine et achat pour ceux qui le souhaitaient de quelques souvenirs…

Dimanche 
Après une vingtaine de minutes en voiture, nous arrivons au domaine de Carette à Vergisson dans le Mâconnais. Randonnée de 8 kilomètres environ pour 420 mètres de dénivelée avec passage sur les contreforts de la Roche de Solutré et ascension de la Roche de Vergisson avec 3 arrêts thématiques et la surprise de trouver au niveau d’un lavoir, Nathalie et Hervé du domaine de Carette venus nous faire découvrir face à la vigne, le St Véran avec quelques Gougères… Fin de la rando et arrivée vers 13h00 au domaine pour un mâchon pique-nique local avec charcuterie, assortiments de salades, fromages de chèvres de la région et tarte bressanne en dessert. Les voitures avaient un surpoids au retour…

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Plus belle la vie

Séjour n°9. Plus belle la vie

Date : Du samedi 11 au samedi 18 juin 2011
Animateurs : Nicole + Denis
Secteur géographique : Calanques et autres massifs provençaux
Nombre de participants : 14 6 F 8 H
Météo : Beau et chaud sur tout le séjour
Classement Atlas : Facile
Kilométrage : 1050km A/R et 3 voitures utilisées

JOUR 1 :
Trajet auto Clermont Cassis en passant par Aubenas.
Installation au camping de Cassis sous une chaleur étouffante.
Petite balade pour clore la journée : Les falaises de Soubeyrannes en aller/retour depuis parking sur la crête : 6km +et- 350m 2h30. Difficulté facile.

JOUR 2 :
Calanques Ouest en boucle 15km  +1050m 8h00 d’activité. Difficulté moyen.
La Madrague, Les Goudes, calanque Podestat par GR 98, col de Cortiou, sommet ouest de l’Homme Mort, sommet de Marseilleveyre, sommet Béouveyre, La Madrague.

JOUR 3 :
Massif de la Sainte Baume en boucle 18km +1200m 9h00 d’activité Difficulté moyen.
Géménos, Vallon St-Pons, abbaye Cistercienne, la Glacière, long crochet pour atteindre le pic de Bertagne à 1041m , col de Bertagne, plan des vaches, tentative échouée de passage entre les dents de Roque Forcade, col de l’Espigoulier, parcours sur falaise de la galère, vallon de gour de Brest, Gémenos.

JOUR 4 :
Calanques Centre en boucle  13km + 760m 7h00 d’activité Difficulté facile+.
Parking au dessus des Baumettes, calanques de Sormiou, Morgiou, Sugiton, Pierres Tombées, passage sous la Falaise des Toits, retour par cols de Sugiton, Escampons et col de Morgiou.

JOUR 5 :
Le matin, Kayak de mer, 3h00 d’activité, 7.5km de navigation avec accompagnement BE classement facile.
Présentation et mise à l’eau, calanque Port Miou, calanque d’En Vau, baignade, calanque de Port Pin, Port Miou.
Temps libre l’après-midi.

JOUR 6 :
Rando urbaine à Marseille environ 200 m de dénivelée pour 10km 7h00 d’activité.
Itinéraire : Place Castellane, Vieux Port, quartier du Panier, La Major, La Charité, Marché près Canebière, Place Jean Jaurès, Cours et Jardin Pierre Pujet, ND de la Garde, place Castellane.

JOUR 7 :
Calanques Est en ligne +880m -1118m 16.5km 8h30 d’activité.
Col de la Gineste, Mont Puget à 563m, appui sur la Grande Candelle, falaises de Devenson, calanque de l’Oule, surplomb de la calanque d’En Vau, calanques de Port Pin, Port Miou, plage de Bestouan, diner au port de cassis.

JOUR 8 :
Rangement et trajet auto Cassis Clermont avec un passage gourmand au musée du nougat à Montélimar.

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Canyoning en Sierra de Guara

Séjour n°8. Canyoning en Sierra de Guara

Date : Du 29 mai au 05 juin 2011
Grâce à l’organisation de Michel, à l’encadrement de Pierre, à l’intendance de Mady !

Comme d’habitude, le séjour malgré une fraîcheur inhabituelle s’est déroulé parfaitement. L’équipe est rodée et le programme concocté compte tenu du niveau du groupe a été intensif et varié. Toutes les facettes du canyoning ont été abordées, rappel, chaos, siphons et sauts. Tous les participants ont gagné en autonomie et ont su progresser  grâce à la pédagogie et au professionnalisme de Pierre. Bravo à Toutes et Tous pour la bonne humeur qui a régné pendant cette semaine. Un petit compliment à l’adresse de Mady pour les petits plats du soir et les piques niques du midi.
Vivement l’année prochaine !!!!!

Météo : temps plus frais que d’habitude avec couverture nuageuse en fin de journée. Deux orages de fin de journée dont l’un avec forte précipitations le samedi soir (douche finale). La preuve en image (!!!) :

Merci à Véro et Fred pour leurs photos,
et surtout un TRES GRAND MERCI A MADY, MICHEL, et PIERRE…

 Programme :

Jour 1 Cueva Cabritos (canyon sec) avec la remontée estrecho de Balcès (eau)

Jour 2 Oscuros de Balcès (eau) avec remontée du Barrancos Estrechos (sec) avec quelques longueurs d’escalade faciles

Jour 3 Basender le matin (sec avec la remontée en eau du Véro puis l’après midi Canyon de la Porchacia ( sec avec deux rappels sur fil de 25 et 27 mètres) puis remontée du Véro

Jour 4 Mascun supérieur (journée d’une dizaine heures de déplacement)

Jour 5 Formiga Canyon cours en eau qui reprend toutes les techniques entrevues depuis le début de semaine siphon, saut, rappel, chaos

Jour 6 Péonera

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