Itinérance en Haut-Languedoc

Séjour n° 5. Itinérance en Haut-Languedoc
Date : mercredi 8 mai au dimanche 12 mai 2013.
Animateur : Thierry.
Secteur géographique : Hérault – massifs Carroux et Espinouse – vallée de l’Orb.
Participants : 9 animateur inclus (3 femmes et 6 hommes).
Kilométrage routier : 661 km
Nombre de véhicules : 2
Séjour en autonomie en 5 étapes pour découvrir les différents paysages du haut-Languedoc : Espinouse – Carroux – vallée de l’Orb et le vignoble autour de Berlou / St Chinian (AOC)
Itinéraire et activités.
Jour 1. Combes – St Gervais sur Mare – 16,5 km – 704 m D+ (départ rando à 11h)
Combes-Forêt des Ecrivains Combattants-Madale-col de Madale-col de Vente-Vieille-Cours le Haut-NWàserre de Mare – redescente SW vers GR 653 puis redescente en HP à travers la chataigneraie vers le camping à environ 1 km NW de St Gervais.
Belle progression offrant de beaux points de vue – explication sur le pourquoi du nom de la forêt des Ecrivains Combattants, sur la culture (au deux sens du mot) de la chataîgne et de tout le patrimoine vernaculaire qui s’y rattache comme les sécadous (séchoir ) dont on a pu admirer un exemplaire bien droit dans ses bottes….

Belle draille parfois encore calladées qui permettait la circulation des hommes et des brebis et montons

Vestiges d’un sécadou ou séchoir à châtaignes bâti sur le lieu de récolte

La serre de Mare qui surplombe la vallée de la Mare et St Gervais

Jour 2. St Gervais sur Mare – source de l’Agoût – 25,230 km – 1002 m D+
Du camping, remontée sur le GR puis portail de Roquandouire (belle lame de quartz matérialisant une grande faille et dégagée par l’érosion- à l’extrémité W de la serre de Mare)-redescente à Andabre dans la vallée de la Mare – GR 653 – Castanet le Haut – Sayret – Prat de Sèbe – col de Ginestet puis GR 71 vers le sommet de l’Espinouse (1124m point haut de la région)  – col de l’Espinouse (1119m) puis arrivée au lieu de bivouac au-dessus de la source de l’Agoût (rivière qui arrose Castres).
Au portail, toujours de beaux point de vue à 360°, surtout sur la grande et belle vallée de la Mare et sur le Roc d’Orques – belle progression dans la vallée pour remonter progressivement sur l’Espinouse.
Cette étape traverse le pays des anciennes mines de houille du bassin de Graissessac (St Gervais / Castanet le Haut / St Juliende Varensal) qui ont développé la vallée à partir de la seconde partie du 19ème siècle jusqu’à leur fermeture définitive dans les années 1960. Traces de terril – Extraction en mines souterraines ou découvertes.  

le portail de Roquandoire à l’extrémité de la serre de Mare

Presque au sommet de l’Espinouse – vue à l’est sur les monts surplombant la vallée de la Mare

Bivouac en pleine hétraie sous l’Espinouse dans la fraicheur et l’humidité…

Jour 3. Source de l’Agoût –  camping de Tarassac – xx km – 800 m D-
Pas de la Lauze – Pont du Vialais – col du Salis – Héric – le Verdier Haut – Mons – Tarassac.
Petite journée consacrée à la redescente vers la vallée de l’Orb à travers une nature sauvage jusqu’à Héric – moins après suite au cheminement choisi. Observation de mouflons à la jumelle – beaux cheminements sous hêtraie le long des ruisseaux de Roche-Taillade et du Vialais. Quelques belles ruines émouvantes…. Explications sur la réserve naturelle d’Héric.

Vers les gorges d’Héric…

Longue descente en hêtraie le long du ruisseau de Roche-Taillade qui porte bien son nom

Sous le col du Soulis

Petite pause au soleil (frais) sur le bord du ruisseau d’Héric

Jour 4. Tarassac – Roquebrun – 26,3 km – 700 m D+
Moulin de Tarassac – Ornac – lieu-dit Costeplane – Toulé – col de Courbou – sous le pic de Naudech – lieu-dit Cabios – redescente vers l’Orb – Boissezon – PR en balcon au-dessus des gorges de l’Orb jusqu’à Ceps – puis rive gauche de l’Orb et jeu de saute-moutons (lieux-dit Le Mourel, la Canarette, jusqu’au début de la longue descente en direction de Roquebrun par sentier dans la forêt puis en balcon avec beaux point de vue au sud sur la plaine biterroise et la Grande Bleue.
Journée assez longue avec des cheminements très variés : longues montée en forêt pour passer les Avants monts (vaste ensemble qui sépare le Carroux sur un axe NW / SW du pays des coteaux -Roquebrun , Berlou, St Chinian- qui est traversé par l’Orb) – sentier en balcon au-dessus des gorges de l’Orb en amont de Ceps – remontée sur le plateau surplombant Roquebrun et longue redescente dans la garrigue.

Belle montée à travers les Avant-Monts

Le village de Vieussan accroché à son côteau dominant l’Orb

 En aval de Vieussan, vue sur les petites gorges de l’Orb

Descente vers Roquebrun à travers la garrigue- retour en Méditerranée !

Village de Roquebrun au soir tombant

Jour 5. Roquebrun –  Berlou – Roquebrun – 25,500 km – 760 m D+ – 7h30 de déplacement – classement Atlas : facile
Roquebrun – La Claretière – col de la Foun – col de Merly – près col des Sibadières – la Mausse – Berlou – la Glaudette – retour Roquebrun par Serre de la Barque.
Belle journée plus facile car nous étions plus légers (sacs dans les voitures) à arpenter les vignes de l’AOC Berlou, terroir schisteux par excellence. Pas mal d’explications sur le travail du vigneron, l’histoire de ce vignoble et son évolution. J’ai vendangé 2 fois à Berlou dans ma jeunesse (fin des années 70). De beaux paysages de vignes en côteaux….

Petit puits dans les vignes quelque part près de Berlou

Beau résumé de notre périple : des vignes vue au nord vers le Carroux

 Merci à tous mes co-équipiers pour leur gentillesse et leur dynamisme !

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Traversée du massif du Dhaulagiri. Népal

Séjour n° 4. Traversée de la chaîne du Dhaulagiri
Date : du jeudi 18 avril au vendredi 10 mai 2013.
Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 9 dont 4 femmes et 5 hommes
Météo : température douce et humide (l’après-midi) dans la partie sud du Dhaulagiri, en altitude neige et fraîcheur en fin de journée. Chute de neige importante entre le French Pass et Thapa Pass, épaisseur de neige  importante sur la Hidden Valley.
Hébergements : hôtels à Katmandu, Pokara ; lodges à Béni, Marpha, Jomson ; tentes à deux places pendant le trek.
Transports : avion Clermont Ferrand, Katmandu, Jomson Pokara ; bus Katmandu, Dharapani et Pokara Katmandu ; taxi pour les visites des villes de Bhaktapur, Patan. Nourriture : variées pendant le trek entre produits frais et conserves.
Jour 1 et Jour 2.  Partis en avion de Clermont Ferrand, le 18 avril 2013 avec la compagnie aérienne Air France, nous avons poursuivi notre voyage aérien avec Etihad Airways (compagnie aérienne nationale des Emirats Arabes Unis) jusqu’à Katmandu avec une escale à Abou Dabi.
Accueilli par Dhany Gurung, le premier contact avec le Népal fut bruyant et odorant et avons trouvé refuge pour récupérer à l’hôtel Sakti au nord du quartier Thamel.
Jour 3. Samedi 20 avril, la matinée fut consacré à louer le matériel nécessaire pour le froid en altitude, doudoune et sac de couchage. L’après-midi nous amena à aller à la découverte du temple bouddhiste de Swayambhunath appelé aussi «le temple des singes» (macaques rhésus) situé à l’ouest de la ville sur une colline. C’est l’un des symboles les plus populaires du Népal. Nous nous sommes attardés à approcher le bouddhisme tantrique du Népal à travers des représentations identifiables, les différents Dyani Bouddha et leurs véhicules, le Dorje (terme tibétain qui signifie foudre qui symbolise la puissance virile), les moulins à prières et la visite du Gompa (monastère).

Temple bouddhiste de Swayambhunath

Jour 4. Dimanche 21 avril. Tôt le matin, nous faisons connaissance avec les cadres de notre organisation Népalaise qui nous accompagneront sur le terrain. Ngima Tamang, le cuisinier, élément indispensable et pilier de la réussite d’une telle aventure, les deux sherpas (éléments techniques et assistants du guide) Dhan Dharda Sthestra et Dhan Dghartie et Djiban, le guide. A ma demande deux éléments devaient avoir la connaissance de l’itinéraire défini, en l’occurrence, le cuisinier et l’un des sherpas. Un bus loué transportera toute l’équipe népalaise et les européens qui, outre les personnes nommées ci-dessous comptait 7 aide-cuisiniers et 11 porteurs professionnels.
Rapidement, ce grand bus Tata est pris d’assaut, les victuailles, le matériel, les bagages sont installés sur la galerie, le tout bâché car la météo est à l’orage mais la température est douce. Nous prenons place dans la partie avant du véhicule, les membres de l’équipe se répartissant à l’arrière et près du conducteur. L’aide conducteur sonne le départ à 07h15 par des tapotements sur la carrosserie, la cale enlevée du pneu arrière, nous voilà parti dans une circulation dense, bruyante, imprévisible où se côtoient, rickshaw à moteur (auto-ricshaw), rickshaw (cyclo-pousses), motos flambantes neuves, petits taxis et gros camions “tata” surchargés, bus de ligne, camionnettes, le tout dans un environnement pollué par les gaz d’échappement dans une métropole de presque 1 million d’habitants (700.000 en 2008). Une distance de 290 kilomètres environ est à parcourir qui nécessitera la journée tant les routes sont difficiles et le trafic important. A 17h45, après quelques pauses et quelques gouttes de pluie, nous arrivons à Beni et prenons possession de chambres dans un lodge. Premier repas local dans une atmosphère humide. Beni, gros village situé au point de confluence de deux rivières la Kali Kandaki et la Myagdi Kola, cette dernière sera le fil conducteur de notre itinéraire pendant de nombreuses journées.
Jour 5. Lundi 22 avril. Encore un petit effort pour aller jusqu’à Dharapani par une piste boueuse accrochée par moment presque artificiellement à la montagne. Nous avons troqué notre gros “tata” pour deux petits bus locaux qui peuvent se faufiler sur ce chemin tout juste bon à être utilisé par des mules. Le goudron bien sûr est un souvenir et nous observons avec une attention admirative le comportement de notre conducteur….Premier bivouac en bordure d’un beau village de montagne après 02h00 de randonnée et quelques kilomètres, histoire de se dégourdir les jambes. Nous avons l’impression d’être au bout du monde  et l’aventure pédestre va commencer. Nous allons à la rencontre des villageois et échangeons autour d’une bière ou d’un coca. On nous présente un superbe papillon large aux ailes presque transparentes.
Le bâti est solide, les maisons spacieuses et jolies, blanchies et couvertes de lauzes. Les animaux de ferme sont nombreux, buffles, vaches, chèvres et basse cour.
Dharapani 1570m d’altitude (alt). Durée du déplacement pédestre (DD)02h05 Dénivelée Positive (DP) 500m
Jour 6. Mardi 23 avril. Au matin, le spectacle de haute montagne, contrairement à d’autres massifs en himalaya, est déjà présent. A l’est les contreforts du Dhaulagiri «la Montagne Blanche» et au nord, la barrière de l’impressionnant Tsaurabong Peak, modeste sommet de 6395m. Le ton est donné.  Le cheminement vers les hauteurs débute, c’est le grand départ. Les porteurs ajustent leurs charges, trois porteurs de vallée viennent grossir l’équipe. Ils se révéleront performant, durs à l’ouvrage et très discrets. Nous allons de villages en villages, de plus en plus espacés, une première passerelle pour passer un affluent de la Myagdi, la Dhara Kola. Dans les zones humides, des papillons aux couleurs magnifiques et aux envergures importantes jouent avec nos objectifs photos. Les cultures de maïs et de céréales sont déjà bien développées. Nous surprenons une villageoise entrain de trier des graines rouges (oléagineuses) qui d’après notre guide s’appelle Touiri en Népalais dont on tire de l’huile.
Muri alt 1890m DD 06h59 DP 805m DN 455m.


Jour 7. Mercredi 24 avril. Depuis Muri, nous nous lançons dans une longue descente à travers les cultures en terrasse pour atteindre la Mudhi Kola que nous passons sur un pont rustique en bois surmonté des premiers drapeaux à prière ( le chantier d’une nouvelle passerelle est en cours). L’itinéraire est fait de montées et de descentes, un premier col puis un second pour regagner le sillon de la Myagdi Kola. Une vraie sente de montagne dans un environnement austère, creusée par moment dans la montagne et surplombant la rivière. Traversons quelques bouquets d’arbres, vestiges d’une forêt plus dense. Un poste de scieur de long, confirme le besoin en bois et que la forêt est exploitée. Nous déjeunons à Naura où nous retrouvons un groupe d’allemands qui s’acclimatent avant de tenter l’ascension du sommet principal du Dhaulagiri. Approchés par deux petites filles, nous faisons un don de 1000 RPN (10 euros environ) et remplissons le cahier ad hoc de soutien à la construction d’une école. Fin de journée orageuse. Le campement est installé à Boghara Alt 1900m DD 07h34 DP 890m DN 985m.
Observations : toute la journée, nous avons été accompagnés par des chants d’oiseaux et un bruit de fond lancinant provenant ou d’insectes ou d’oiseaux. Les cigales invisibles continuent à chanter. Au cours de cette journée, premier passage à plus de 2000 mètres d’altitude.
Jour 8. Jeudi 25 avril. Nous progressons toute la journée en forêt dans une ambiance humide, la Myaagdi est alimentée par de nombreuses cascades rive gauche et de petits torrents rive droite que nous devons traverser. Notre déplacement est rythmé par des chants joyeux d’oiseaux, le chant répétitif des cigales et les mouvements gracieux de toujours plus de papillons. Le repas est pris très tôt car les emplacements plats avec de l’eau facilement accessible pour le cuisinier sont rares. Les nuages s’amoncellent rapidement sur le relief que l’on aperçoit au dessus des rhododendrons géants qui portent pour certains encore leurs bouquets de fleurs rouges.
Bivouac à Dobang alt 2475m DD 06h42 DP 955m DN 355m.

Jour 9. Vendredi 26 avril. Nous quittons le campement vers 07h45 pour une courte journée qui doit nous conduire à un bivouac en pleine nature. Celui que nous quittons était composé de deux cabanes tenues par des locaux aptes à ravitailler les quelques randonneurs en bière ou coca ou à fournir le dal bhat (soupe de lentilles avec du riz) à des Népalais de passage assurant un transport.
Vraie ou fausse information, un groupe d’Autrichiens ou d’Australiens a fait demi-tour au camp de base du Dhaulagiri suite à une chute de neige importante tombée dans la Hidden Valley, un mètre de neige se serait accumulé, il y a quelques jours. Djiban me confie cette rumeur. Nous verrons bien et cela ne doit pas perturber notre progression. A chaque trek, circule des rumeurs, des bruits, la plupart du temps des impossibilités d’aller plus loin… Le soleil éclaire déjà les hauts sommets enneigés proches surplombant cette vallée encaissée. La nuit a été bruyante. L’équipe népalaise a semble-t-il fait un peu la fête et s’est couchée tard et dès 03h20, les mules de transport au nombre d’une quinzaine arrivées tard la veille sont reparties vers le bas de la vallée agitant leur grosse cloches accrochées à leur cou. Nous débutons par une forte descente pour franchir et passer rive gauche de la Myagdi sur un pont en bois fait de troncs d’arbres, de branchages et de terre. Nous sommes sous la protection des drapeaux à prière qui sont attachés de part et d’autre du torrent et portent un mantra dont la moindre brise disperse les mots sacrés. La progression se poursuit toujours à travers la jungle où le sous bois est occupé par une forêt de bambous et çà et là par des plantes aux feuilles d’un vert brillant ou rougeâtres selon la maturité nommées «goundiouk» et qui sont utilisées par les népalais en cuisine. Les conifères et les rhododendrons sont de tailles imposantes. Ces derniers du fait de l’altitude sont encore bien fournis en bouquet de fleurs roses et rouges. Nous franchissons encore plusieurs petits torrents sur des passerelles de fortune avant d’arriver à notre camp nature, signalé par une arche composée de branches recourbées portant des bouquets de fleurs de rhodo, plusieurs terrasses aménagées au milieu de la jungle avec en contrebas à proximité, un joli torrent qui sera idéal pour la toilette.
Remarques : il existe 37 variétés de rhododendrons au Népal qui fleurissent en blanc, rose, rouge et jaune entre mars et avril en fonction de l’altitude.
Camp nature à 3117m d’altitude DD 04h14 DP 900m DN 200m.
Jour 10. Samedi 27 avril. Les pentes continuent à être raides et glissantes dans la forêt. La nuit a été calme et comme chaque matin, le ciel est d’un bleu foncé sans nuage. Aujourd’hui, l’étape est courte, nous franchissons quelques épaulements, de petits torrents. La végétation change rapidement et nous quittons dès 3300 m la forêt ce qui est relativement bas au Népal. Elle est composée maintenant de rhododendrons nains, de fins bambous, de saules rabougris. Les deux sherpas ramassent des herbes, le fameux goundiouk pour améliorer leur dal bhat. Sur certains treks ou expéditions, la forêt nous accompagnent au delà de 4000m d’altitude. Nous marchons à 3500 m sur une neige dure, la vallée s’élargit et nous offre à droite et à gauche un paysage de proximité de haute montagne, sommets pointus, glaciers suspendus, cascades bruyantes, séracs. Le tout sous un soleil généreux mais nous voilà déjà au camp des Italiens avec ses beaux emplacements de bivouac.
Camp des Italiens 3660m alt DD 02h52 DP 600m DN 70m.


Jour 11. Dimanche 28 avril. Journée d’acclimatation au camp des Italiens, le campement reste en place mais le groupe part à 08h15 pour gagner le camp de base des Suisses à 3820m d’altitude. Nous longeons, la moraine latérale d’un ancien glacier. La saignée est impressionnante et d’une hauteur de plusieurs centaines de mètres. Pour gagner la cuvette glaciaire faite de glace et de différents débris minéraux plus ou moins gros, un seul passage, un couloir pentu de neige dure sécurisé par une main courante en corde de 250 mètres. Les premiers pas sont hésitants mais chacun trouve rapidement un rythme qui permet une descente en toute sécurité. Bonne répétition car nous reprendrons cet itinéraire demain pour atteindre le camp dit des Japonais. Nous gagnons la moraine opposée et par une sente sur un terrain instable qui nécessite beaucoup d’attention, nous sommes à la cabane en pierre, fermée du camp des Suisses. Les terrasses n’ont pas servi depuis quelques temps et l’exposition sous la falaise et sa position encaissée n’encouragent pas à la villégiature. Retour au campement.
DD 03h10 DP et DN 500m.
Jour 12. Lundi 29 avril. Il est 05h00 du matin, c’est le réveil avec le «black tea». Aujourd’hui, le cheminement dans sa première partie va demander beaucoup d’attention. Dans le classement Atlas, les 3 premières heures seraient classées hors catégorie…Le couloir enneigé se passe bien, maintenant, il faut être vigilant et le risque de chute de pierres est permanent. Après le camp des Suisses, l’itinéraire se déroule sur le glacier qui charrie pierre et sable. La glace vive n’est pas loin. Après plus de 04h00, nous atteignons à 4200 m, le camp des Japonais sur la moraine centrale. L’environnement est très minéral. Un bivouac de haute montagne sur les cailloux. Nous sommes accueillis par un vol de chocards. Après-midi de repos.
Camp des Japonais 4200m alt. DD 04h30 DP 700m DN 175m.


Jour 13. Mardi 30 avril. 4260m d’altitude, nous venons d’arriver au camp de base du Dhaulagiri, le pas se fait plus lourd et lent. Un grand soleil généreux nous accueille dans un décor naturel fabuleux que peu de randonneurs peuvent espérer voir à part dans des documentaires. La moraine est barrée d’une multitude de drapeaux à prière. Nous sommes environnés par le Dhaulagiri I et ses 8167m d’altitude, le Sita Chuhura 6614m, le Dhaulagiri II, III V IV et VI formant une barrière de plus de 7000 m d’altitude. Il faut profiter de cet instant. Plusieurs expéditions plus ou moins importantes sont présentes pour tenter l’aventure de l’ascension, des polonais, des hindous, des français de Grenoble, des espagnols, des allemands. Le camp de base est installé face à l’ice fall sur une moraine. De part et d’autre de celle-ci sillonnant le glacier coulent des torrents qui gèlent la nuit. Nous installons nos tentes après avoir fait un peu de terrassement pour améliorer le confort, plaçons des pierres plates à l’entrée pour limiter l’humidité et déjà la soupe (un peu trop épicée) puis le repas composé de haricots rouges, de pilchard et d’une salade de choux avec un thé en clôture sont servis. La sieste est troublée de bruits sourds, des séracs qui s’effondrent puis un bruit plus important. Les moins endormis sortent précipitamment pour voir le torrent situé à l’ouest de la moraine doubler de volume, un bouchon vient de lâcher dans une sorte de grondement, belle vague !
Camp de base 4260m alt. DD 03h00 DP 500m DN 50m.
Jour 14. Mercredi 01 mai. Une rude journée nous attend, première marche au delà de 5000 mètres. Beaucoup des participants n’ont jamais atteint cette altitude et depuis plusieurs jours déjà certains battent leur record personnel quotidiennement. Au delà de 5000 mètres, l’organisme subit une dégradation physiologique et nous allons passer trois jours au delà de cette altitude, à faire des efforts physiques. Le réveil à 04h00 par le thé habituel lance le départ de la partie haute montagne qui nous permettra de passer au  nord de la chaîne du Dhaulagiri. Aujourd’hui, le French Pass à 5400 m (5360m sur carte) est au programme. Nous sommes au plus près de l’itinéraire suivi par l’expédition en 1950 de Maurice Herzog et Louis Lachenal qui après avoir abandonné l’idée de gravir le Dhaulagiri cherchaient à regagner le massif des Annapurna le plus rapidement possible. Pour gagner le col, nous commençons par traverser une rivière gelée et premier incident, un léger écart et un des participants passe à travers la glace. Passage par la case séchage rapide et on reprend le cheminement sur des pierriers instables et divers matériaux qui composent ces énormes moraines. Le départ tôt nous permet d’avoir un sol gelé et une meilleure accroche. Nous atteignons les 5000 mètres par un épaulement sur la moraine principale qui nous rapproche du col, une petite descente où la neige est bien présente, une nouvelle et derrière montée épuisante nous permet d’atteindre le French Pass. Notre vue porte sur 360° et, est grandiose à la dimension des sommets qui nous entourent. Au nord-est s’ouvre un vallon enneigé impressionnant et sauvage. Peu de personnes passent par là et dès les premiers pas, nous constatons que l’épaisseur de neige fraîche (40 à 60 cm environ) va nous compliquer la tâche dans notre progression. Le bivouac est installé sous un début de tempête de neige sur un point haut où la neige est en partie fondue ou a été soufflée. L’accès à la rivière gelée est impossible et l’eau nécessaire ce soir viendra de la fonte. Nous reprenons des forces allongés au chaud sous nos tentes respectives.
Camp d’altitude 5050m alt. DD 06h30DP 740m DN 280m .

l’équipe au French Pass

Jour 15. Jeudi 02 mai. La matinée est lumineuse dans un décor inimaginable. Après le passage du French Pass, on pensait avoir fait le plus difficile et pouvoir retrouver rapidement à une altitude moindre, le confort d’un bivouac au sec. Mais dame nature va en décider autrement, l’épaisseur de neige retarde les porteurs lourdement chargés et nous oblige également à des efforts importants pour sortir des trous quand la neige s’affaisse sous nos poids. Le ciel se charge après le passage du Thapa Pass à 5290m d’altitude et le ciel bleu n’est plus qu’un lointain souvenir, la tempête est de retour et la visibilité réduite fait perdre au sherpa Dhan et au cuisinier Ngima, les seuls à connaître l’itinéraire, leurs repères. Avant ce dernier col, certains ont pu apercevoir un couple de panthère des neiges, événement rare confirmé par Djiban. Maintenant, il est temps de prendre une décision et de trouver un terrain plat pour installer le bivouac, la progression est stoppée. Les cuvettes, nous serviront à enlever les 30 à 40 centimètres de neige fraîche sur des surfaces à même d’accueillir nos tentes sur ce mini-plateau de 100 mètres par 100 mètres. Des lauzes, non recouvertes par la neige feront une fois taillées d’excellents pieux et piquets pour maintenir nos hébergements face à la violence du vent. Nous nous mettons à l’abri sous nos tentes et compte tenu des conditions climatiques, nous grignoterons en guise de repas du soir, le pique-nique du midi.
Camp improvisé 5050m alt. DD 09h00 DP 505m DN 595m.

Jour 16. Vendredi 03 mai. La nuit a été dans l’ensemble assez bonne et les premiers rayons du soleil accélèrent la mise en mouvement du groupe. Le décor d’arrière plan du bivouac est majestueux et laissera de magnifiques souvenirs. Le petit déjeuner est succinct, composé de biscuits et d’un thé à peine chaud. Les gourdes ont gelées pendant la nuit et notre respiration provoquait instantanément au contact des parois de la tente, de petites paillettes de glace qui retombaient sur nos visages. Nous devons maintenant aborder la descente. Le vallon plein Est, est pentu et du fait de l’épaisseur de neige fraîche, il parait plus raisonnable de gagner l’épaulement et de le suivre pour perdre de l’altitude. Quelques glissades de la part de nos porteurs, deux bagages que l’on voit passer dans la pente sans pouvoir les arrêter montrent la justesse de notre progression. Plus en aval, nous traversons le vallon et gagnons quelques terrasses naturelles et un enclos pour les yaks. Nous sommes sortis de la zone enneigée et notre équipe népalaise retrouve le sourire, la nuit prochaine se fera dans un environnement plus chaud. Nous passons Yak Kharka situé à 3680m, sorte d’estive sans doute pour les yak et les dzo (forme domestique du yak). La végétation réapparaît sous une forme tout à fait différente de la zone subtropicale. En faisant abstraction des drapeaux à prières, des chortens et des stupas, on se croirait dans le haut atlas marocain, genêts scorpions, thuyas thurifères ont remplacé amarante, bananiers et rhododendrons. Après une descente de plus de 2000 mètres, nous voici arrivé à Marpha, joli bourgade en bordure de la rivière Kali Gandaki. Ce soir, nous dormirons dans un lodge confortable et accueillant.
Marpha 2800m (environ) alt. DD 08h00 DP 200m DN 2330m .
Jour 17. Samedi 04 mai. Nous marchons pour ce dernier jour dans un environnement aride que seul l’eau de la Kali Gandaki atténue. Elle permet par l’irrigation de transformer des terres inhospitalières en vergers ou en parcelles portant différentes cultures (céréales, pommes de terre etc…). Nous traversons Dhumpha et croisons une colonne de l’armée Népalaise en exercice. Bientôt, la piste unique de l’aéroport de Jomson (ou Jomoson) se découvre à nous, la fin du voyage pédestre est proche. Nous sommes aux portes du Mustang, petit royaume isolé sur le plateau tibétain, début de trek pour certains, point d’arrivée pour nous. Jomson nous accueille par quelques gouttes de pluie. Un lodge confortable nous permet de passer cette dernière nuit avant le retour sur Katmandou via Pokara. Au cours du déjeuner, notre guide nous informe que l’hélicoptère que nous suivons depuis quelques minutes installés confortablement à la table du lodge est en  train de porter secours à un groupe de Russe en difficulté sur le Thapa Pass. La soirée se termine par une grande fête réunissant l’équipe Népalaise et l’équipe d’Atlas Aventure autour du verre de l’amitié. C’est l’occasion de distribuer petits cadeaux et pourboires dans la bonne humeur en signe de remerciement.
Jomson 2880m alt. DD 03h16 DP 320m DN 260m.

Jour 18. Dimanche 05 mai. L’avion bi-moteur de la compagnie népalaise nous conduit à Pokara. Ce matin, la météo est propice pour un vol agréable, peu de vent, un ciel dégagé. En 45 minutes, nous arrivons à destination mais attendons 1h30 à l’aéroport, un dernier bagage chargé dans l’avion suivant. Nous errons dans la ville pendant plusieurs minutes, notre taxi cherchant à trouver le bon passage en évitant les chantiers de voirie pour gagner l’hôtel. Il est agréable et sa situation nous permet de gagner à pied le très connu lac de Pokara avec de nombreux arrêts dans des boutiques pour l’achat des premiers souvenirs.


Jour 19. Lundi 06 mai. C’est en bus de ligne que nous regagnons Katmandou distante d’environ 180 kilomètres avec des arrêts programmés dont le repas du midi dans l’équivalent d’un routier. 8 heures seront nécessaires pour retrouver la capitale Népalaise dans une circulation dense et non sans danger.
Jour 20. Mardi 07 mai. On ne peut faire un voyage dans ce pays sans aller à la rencontre de l’hindouisme et du bouddhisme. Aujourd’hui, nos pas nous conduiront à Pashupatinath, l’un des plus importants temples de Shiva de tout le sous-continent. Situé sur la Bagmati, rivière sacrée ou tout hindouiste rêve d’y être incinéré. Shiva, dieu créateur et destructeur du panthéon hindouiste apparaît sous de nombreuses formes. Les plus “terribles” sont sans doute les plus connues, en particulier celles qu’il revêt au Népal sous l’aspect du cruel et terrifiant Bhairab (Durbar Square Katmandou). Mais le dieu se manifeste aussi de façon beaucoup plus pacifique, notamment sous la forme de Pashupati, le Maître du troupeau, le bon pasteur, à la fois des animaux et des hommes. Le temple est inaccessible pour les non hindouistes. Les extérieurs de ce lieu dégagent une certaine ferveur authentique. Des ghats de part et d’autre du pont enjambant la Bagmati servent aux cérémonies religieuses et crémations. Des sadhus (vrai ou faux ?) posent pour les touristes sur la rive Est. Nous cheminons maintenant en direction de Bodhnath où se trouve le plus grand stupa du Népal l’un des plus grands du monde. C’est le  centre religieux de la très importante communauté tibétaine du Népal. Autour du stupa, le déplacement se fait dans le sens des aiguilles d’une montre, de nombreux monastères et des petites boutiques vendent des objets tibétains.
Pour mémoire, la base du stupa a la forme d’un mandala (symbolisant la terre). Sur cette base à quatre étages repose le dôme (symbolisant l’eau) puis la flèche (symbolisant le feu), le parasol (symbolisant l’air) et le pinacle (symbolisant l’éther). Les deux grands yeux peints sur les quatre faces de la base carrée de la flèche ainsi que le troisième oeil, beaucoup plus petit et au-dessus, symbolisent le regard perçant du Bouddha qui voit tout et sait tout. A l’emplacement du nez se trouve le chiffre “un”, en écriture devanagari, qui symbolise l’unité de toute vie (l’unité du Népal…). La flèche comporte 13 marches, symboles des 13 stades de l’accès au nirvana. Retour sur Thamel à pied.
Jour 21. Mercredi 08 mai. Véhiculés par deux petits taxis “tata”, nous gagnons Bhaktapur appelé également Bhadgaon, l’une des trois villes royales de la vallée de Katmandou. Toutes les trois ont connu un développement et un épanouissement architectural sous la dynastie des Rois Malla de 1428 à 1769. Le tremblement de terre de 1934 occasionna de nombreux dégâts dans la vallée mais principalement à cette dernière. Au cours des années 1970, une fondation ouest-allemande  apporta son soutien pour restaurer des bâtiments, paver les rues et installer des systèmes d’égouts. Bhaktapur  se dresse sur la rive nord de l’Hanumante.
De Durbar (palais) Square à Tachupal Tole, nous avons pu admiré de nombreux temples dont le temple de Pashupatinath, le temple de Nyatapola et ses 5 étages, haut de 30 m, le plus élevé de la vallée, le temple de Bhairabnath. Le quartier des potiers en travaux, nous a permis de voir la dextérité des artisans et le séchage au soleil de pots, figurines etc… L’après-midi, fut consacré à visiter Patan, autre ancienne ville royale, séparée de Katmandou par la Bagmati. Une concentration importante de temples occupe le Durbar Square de Patan, on remarque notamment le Krishna Mandir d’architecture Mongole. Ce temple en pierre rappelle les constructions indiennes, contrairement à l’architecture des temples népalais, faits de briques, de bois et de toits multiples. Comme la plupart du temps, nous cherchons à identifier à qui est dédié le temple en regardant les alentours et notamment en trouvant le véhicule. En l’occurrence, Garuda, l’homme oiseau, véhicule de Vishnu, Krishna en étant une incarnation…Retour à pied vers le quartier du Thamel.
Jour 22 et jour 23. Jeudi 09 et vendredi 10 mai. C’est le dernier jour au Népal. L’avion étant en début de soirée, nous allons à la découverte de Durbar Square Katmandou. Djiban souhaite nous accompagner et nous conduit à pied à travers des ruelles où une explosion de couleurs attirent le regard, marchés d’épices, de légumes, étalage de tissus, de colliers d’œillets d’inde (pour les offrandes). Le tout dans une ambiance bon enfant ponctuée par les klaxons des motocyclettes tentant de se frayer un chemin dans cette foule bigarrée. A retenir de cette dernière place royale, la statue du Bhairab noir, la façade de l’ancien palais royal avec la statue de Hanuman (dieu singe) méconnaissable par l’épaisseur de la pâte rouge déposée par les dévots qui en garde l’entrée, le temple de Shiva et Parvati avec les effigies de ces derniers en haut et au centre semblant regarder les visiteurs déambuler au dessous. La demeure de la déesse vivante (Kumari Bahal) et la maison de bois, Kasthamandap qui aurait donné son nom à Katmandu et qui daterait du XII ème siècle et serait donc le plus ancien temple de la ville. Le voyage retour qui parait toujours un peu long fut confortable et nous avons regagné Clermont-Ferrand avec beaucoup de souvenirs et d’images dans la tête.

Marché dans les rues de Katmandou

Observations : les réunions de préparation et les échanges téléphoniques ont permis de préciser en amont, les questions que se posaient les participants et notamment les non-initiés. Le groupe s’était bien préparé et était en forme physiquement. Certains ont souffert du MAM (œdème faciale) et mots de tête pour quelques népalais sans entraver la progression de l’équipe qui est montée en altitude progressivement en permettant aux corps une bonne accommodation puis acclimatation. Une journée a été consacrée au repos au camp des Italiens avec un aller retour au camp, suivant des Suisses, en faisant une dénivelée de + 500 mètres. Bonne ambiance et bonne adaptation morale dans les moments de météo un peu plus difficile.


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Népal 2013 – au fil des infos

Népal 2013

La traversée du massif du DHAULAGIRI
Date : du 18 avril au 8 mai 2013
J – le 18 avril 2013

PRESENTATION DU SEJOUR
Namaste,
Avec ce septième séjour au Népal, Atlas Aventure va s’aventurer vers l’ouest pour faire le tour de la « Montagne Blanche), le Dhaulagiri ….Après une matinée à régler les dernières formalités administratives, louer le matériel indispensable pour le froid de la haute altitude, nous consacrerons l’après-midi à visiter le centre bouddhiste de Swayambhunath. Situé sur une hauteur à la sortie de la ville Katmandu, c’est l’un des symboles les plus populaires appelé également « le temple des singes ».
Puis ce sera un long voyage en bus avec notre équipe de porteurs, cuisiniers et guide pour gagner Beni à environ 800 mètres d’altitude (actuellement la température est de 30 °C), cultures en terrasse, forêts se succéderont et vers le 28 avril, nous atteindrons le camp dit des Italiens à 3700 m d’altitude, le bivouac sera installé tournée vers l’impressionnante face ouest du Dhaulagiri.
Le 01 mai, nous serons au camp de base du Dhaulagiri puis ce sera le passage du French Pass à 5400m qui nous permettra d’atteindre le nord du massif, le 03 mai, le Thapa pass à 5230 m d’altitude qui nous permettra d’avoir une vue panoramique sur les Annapurnas, Nilgris, Telecho Peak etc…
Le 05 mai après un court trajet en avion de Jomson à Pokhara, nous reprendrons dans un décor majestueux contact avec la civilisation…
La fin du séjour sera consacré aux visites des villes impériales de Bhaktapur, Patan et Katmandou, du site de Pashupatinath et Bodhnath.
A bientôt…Michel J.

Grâce au téléphone satellitaire…

L’ AVENTURE EN DIRECT…
J+2 – le 20 avril 2013.
Un message de Michel ce matin :  “Un grand bonjour de Katmandou ou nous sommes arrivés hier soir a 20h05, heure locale. Le voyage aérien s est bien passé avec la compagnie du golfe Etihad Airways. Le groupe est en forme. Après une nuit de repos et un petit déjeuner copieux, nous allons arpenter la ville de Katmandou, visiter un lieu bouddhiste, histoire de se mettre dans l’ ambiance……..A bientôt pour de nouvelles informations….. Michel J.” 
J+4 – le 22 avril 2013.
Un message de Michel : ” Sommes à DHARAPANI. Le groupe est en forme. Avons traversé des superbes cultures en terrasses. Température douce, temps orageux “
J+7 – le 25 avril 2013.
Message de Michel reçu ce jour à 13h30.
 “Il  est 10h46, déjeunons auprès de la MYAGDI KOLA (torrent). Tout va bien. Aujourd’hui, terrain spécial Atlas, je monte, je descend sur sentes escarpées. MJ
“J+8 – le 26 avril 2013.
Message de Michel reçu ce jour à 12h00.
“Notre progression se poursuit à travers la jungle, les arbres sont de plus en plus imposants. Les “rhodo” sont en fin de floraison mais ils rougissent et rosissent certaines pentes des montagnes. Il y a aussi des conifères. Nous sommes rive gauche. Tout va bien, à bientôt. MJ
J+9 – le 27 avril 2013.
“Sommes à 3600 m d’altitude camp des italiens. beau temps. avons quitté la forêt et les paysages sont maintenant ceux de la haute montagne, glaciers suspendus, séracs, sommets enneigés. MJ”.
J+10 – le 28 avril 2013.
“Avons poussé au camp de base des Suisses a 3820 histoire de s acclimater AM repos. MJ”
J+11 – le 29 avril 2013.
“Tout va bien…Aujourd’hui, on est arrivé au camp de base des japonais… Nous sommes à 4200 m d’altitude dans un terrain…très euh…minéral…Cette nuit, on va dormir sur les cailloux …Ce soir le vent est sensible et la température un peu fraîche…Toute l’équipe va bien avec un peu de “MAM”…l’équipe est en forme…
J+12 – le 30 avril 2013.
Sommes au camp de base du Dhaulagiri (~4700m d’altitude) avec vue extraordinaire sur quelques uns des plus hauts sommets du massif. La météo est avec nous ! L’équipe est en  forme ; l’aventure continue ! MJ”.
J+13 – le 1er mai 2013.
Message de Michel reçu ce jour
“Avons franchi le  French pass 5400m Sous le soleil !  La descente s’est effectuée dans 50 a 60 cm de neige.  Bivouac a 5000 m sous une  tempête de neige…MJ”.
J+15 – le 3 mai 2013.
Message de Michel reçu ce jour.
“Depuis le passage du French Pass, nous avons subi 2 tempêtes de neige. Hier soir nous avons eu  un bivouac “intal” (peut-être intégral ?)  à + 5000m…MJ”.
J+16 – le 4 mai 2013.
Message de Michel reçu ce jour.
“Sommes arrives a Jomson a la fin du trek. Notre avion pour Pokhara est prévu très tôt demain Tout Va Bien!! MJ”.
J+17 – le 5 mai 2013.
Message de Michel reçu ce jour.
“Sommes arrives a Pokhara – Vol intérieur par bonne météo. TVB Prochaine étape retour sur Katmandou par bus de ligne. MJ”.
J+18 – le 6 mai 2013.
Message de Michel reçu ce jour.
“Nous sommes bien arrivés à Katmandou, trajet en bus bien passé ; météo : légèrement orageux… MJ”.
J+20 – le 8 mai 2013.
Message de Michel reçu ce jour.
“Nous sommes toujours à Katmandou avec une météo toujours orageuse ; la mousson est à l’action ! Nous avons visité les sites de Pashupatinath, de Bodnath et fait les “emplettes de vacances” à travers les rues du quartier de Thamel. Hier soir, nous avons pris un dal bat [plat composé d’une montagne de riz arrosé d’une soupe de lentilles] avec une partie de l’équipe népalaise qui nous a accompagné durant ce trek. Et demain, nous visiterons Durbar Square de Katmandou, avant de rejoindre l’aéroport Tribuvan en fin de soirée, pour prendre notre avion (arrivée à Clermont vendredi en fin d’après-midi, après une escale à Abu Dhabi & un passage par Roissy Charles de Gaulle). Le séjour touche à sa fin !”
J+22 – le 10 mai 2013.
16h49 heure française / aéroport de Clermont-Fd : avec un peu d’avance, un avion vient de se poser sur le tarmac, ramenant la plupart des bagages (vive les transferts & escales !) et participants à ce séjour ! Retour à la vie française…
Bientôt quelques photos !

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Raid Cézallier Sancy devenu Sancy Cézallier

Séjour n° 2. Raid hivernal entre Cézallier et Sancy.
Date : du vendredi 1er mars au dimanche 3 mars 2013.
Animateur : Michel J.
Secteur géographique : Sud Sancy et Cézallier
Participants :  6 animateur inclus (2 femmes et 4 hommes).
Kilométrage routier : 661 km
Nombre de véhicules : 3
Hébergement : Nuit sous la tente lapone.
Météo : Vendredi, le temps était frais avec un vent sensible de Nord Est avec alternance de nuages et de soleil. A partir de 17h00, une entrée d’humidité d’Est à fait descendre la température et à fait givrer tous les végétaux au vent. La nuit a été fraîche sans excès, le bivouac étant protégé par un bois d’épicéas. Samedi, des nuages bas ont limité la visibilité jusqu’à 13h00 environ, la Godivelle était enveloppée par un rideau de ouate. Au-dessus de 1300 mètres, nous avons rapidement retrouvé le soleil. Bivouac installé au sud du Mont Chamaroux au soleil couchant. Nuit douce sans gèle important. Dimanche, la journée a trouvé un franc soleil et une température d’avril.
Enneigement : important sur la partie nord de l’itinéraire plus juste sur le Cézallier Cantalien.

Jour 1. Vendredi 01 mars. Distance : 14 km. Dénivelés : positif 531 m et négatif 402 m.
itinéraire. Départ de Besse à proximité du terrain de football, Beauregard, contournement par l’Est du sommet principal de la Montagne des Fraux, contournement par l’Est des pistes de ski de Fond du secteur de Pertuyzat, buron ruiné de la Liste, passage au Sud Est du Puy Ferrand, les Fontlonges, contournement par l’W du Puy de la Vaisse, col de la Chaumoune, bivouac zone (normalement humide) à 1175m. 

Jour 2. Samedi 02 mars. Distance : 12 km 716. Dénivelés : positif 523 m et négatif 365 m.
Itinéraire. Nord du Cros du Joran, contournement par le Sud du Teston de Joran, Bois de Basti, Sud Montagne de Las Tiolas, la Couaille Basse, contournement par l’Est la Godivelle d’En Bas, Montagne du Chamaroux, passage entre les deux sommets du Chamaroux. Bivouac à la ferme du Chamaroux (altitude 1325m).

Jour 3. Dimanche 03 mars. Distance : 15 km 657. Dénivelés : positif 344 m et négatif 486 m.
Itinéraire : Buron de Tioulouse Bas, W buron de Paillasère, W buron du Caire,, buron de Fortunier, Montagne de Chavanon, Est du Puy de Mathonière, Montagne de Combalut, Lieu dit Combalut.

Première expérience pour trois des participants. Organiser le bivouac, monter la tente lapone avec rapidité, préparer le coin cuisine, mettre en route les réchauds à essence, faire fondre de la neige pour les repas, beaucoup de tâches partagées dans la bonne humeur afin d’acquérir chaque jour un peu plus d’autonomie….

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Cantal, un massif en blanc

Séjour n° 1. Cantal, un massif en blanc.
Date : les 09 et 10 février 2013.
Animateurs : Denis et Thierry.
Nombre de participants : 11, animateurs compris (6 F, 5 H)
Classement Atlas du séjour : facile.
Kilométrage routier : 300 km A/R, 3 véhicules utilisés.
Météo : samedi, neige, aucune visibilité après 1400 m, température autour de 0°- pas de vent. Dimanche, Neige toute la journée, aucune visibilité au-dessus de 1400 m, température autour de 0°- pas de vent.
Jour 1. Samedi 09 février. Distance et dénivelé positif : 11 km et 600 m. Durée du déplacement : 05h30.
Itinéraire : Gîte à Lascourt / un petit morceau de GR vite abandonné dans le bois de la Bragouse – Ricou la Mouche – remontée à partir de la lisière du bois au nord, à flanc,  jusqu’à l’alitude de 1510 m  puis redescente en zigzags au SUD EST dans le bois jusqu’à Loutrizo, le Trapassou et Eybes (env 1000m). Remontée sur la petite crête à l’est à Giraldès sous le PC 1166 puis retour en cheminant un peu sous le GR400 jusqu’au gîte.
Jour 2. Distance et dénivelé positif : 13 km et 800 m. Durée du déplacement : 06h15.
Itinéraire : Gîte à Lascourt, les Cascades (ruisseau de la Peyre), ruines de burons à Ricou la Peyre – montée vers les premiers rochers du suc de la Blatte au-dessus de Ricou puis redescente dans la hétraie du Bois Mary pour aller au sud vers le bout de vallée sous le Pas de Peyrol et le puy Mary – remontée au nord vers le Chabanis, Escrouzou, ferme de Cezins et retour au gîte

La météo aura rendu un peu inutile les boucles préparés

De belles conditions hivernales

Cascades de la Peyre en partie gelées

Ruines de burons à Ricou la Peyre après une belle grimpette dans la hêtraie

Belles descentes tout schuss….

Même si la visibilité ne nous aura pas permis de sillonner les crêtes, les belles pentes boisées de cette vallée ont été de beaux terrains d’aventure

Progression en fond de vallée….

Beau four à pain à Escrouzou- une passerelle permet de passer sur la rive droite de la Rhue, cours d’eau de la vallée éponyme

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Le Meygal, en long, en large et en travers…

Séjour n°23 . Le Massif du Meygal, en long, en large et en travers

Date : Les 06 et 07 octobre 2012
Animateurs : Nicole et Michel J.
Nombre de participants : 14 animateurs compris (7 F, 7 H)
Classement Atlas du séjour : F à PD-AD Via Ferrata Facile + randonnée avec Nicole et moyenne, randonnée avec Michel J.
Kilométrage auto : 1035 km pour 3 véhicules utilisés
Temps de préparation : 10 heures à deux

JOUR 1
Météo : beau et doux avec quelques passages nuageux en fin de journée.
Durée : 4h20 en comptant le déplacement pédestre pour se rendre sur les lieux de la Via Ferrata des Juscles et la prise du pique nique tiré du sac à dos.
A ceci s’ajoute sur la route en direction de l’hébergement, la montée aux ruines du château de St Julien de Chapteuil afin d’admirer les orgues basaltiques et profiter du point de vue (1h30). En fin de journée, les participants ont été invité à aller visiter l’imposante église de St Julien de Chapteuil placée sur le chemin de St Jacques de Compostelle pour les pèlerins venant de Genève et de Trèves avant l’étape du Puy.

La Via Ferrata est variée et présente l’originalité d’une partie très encaissée qui fait penser à un début de spéléologie…pont de singe, pont népalais, échelles, progression sur arrête. La partie aérienne permet d’avoir une jolie vue à 360 degrés.

J’ai mis en place les préconisations de la FFME concernant l’encadrement des groupes en Via Ferrata. Pour se faire, nous avions amené quatre cordes en plus du matériel traditionnel pour l’activité . J’ai fait des sous groupes de 3 participants qui étaient encordés. Nicole et moi-même libre pouvions nous déplacer et observer les pratiquants, les encadrer et les aider individuellement sur certains passages et vérifier notamment le passage et l’installation sur le mousqueton de la poulie pour la tyrolienne. Certains participants ont fait l’intégralité de la Via côté PD-D.
Les avantages constatés de l’encordement : homogénéité dans le déplacement… les plus à l’aise jouent un rôle auprès des moins experts… une sécurité accrue pour les moins aguerris… Prendre en compte et utiliser les mouvements de la corde… obligation de laisser de l’espace entre chaque participant… L’inconvénient constaté : une lenteur de cheminement pour certains.

JOUR 2 
Météo : couvert avec quelques rayons de soleil l’après-midi. Ambiance légèrement humide le matin après la pluie de la nuit.
Distances et dénivelées : 25 km et 960 m pour la facile + et 23 km et 1062m pour la moyenne
Durée : 08h30 avec les pauses.
Nous avons donné la possibilité aux adhérents de choisir entre deux randonnées, l’une exclusivement sur chemins et l’autre avec trois passages en hors piste et assez long. Le premier, la Tortue une taupinière faite entièrement de blocs volcaniques et couvert sur sa partie sommitale de roches et  d’une végétation rabougrie de genêts et de pins calcinés où la progression rappelait la Mongolie (dixit Isabelle), la descente s’est fait dans un « chier », une rivière de pierre, glissante et pentue. Le  second, une roche caractéristique, la roche Girard, couverte d’arbustes et en son sommet de rochers imposants. Le troisième, le Mont Chanis, pentu mais progression facile en ce qui concerne la montée dans une forêt mixte, glissante avec une végétation un peu fouillis dans la descente. Les deux groupes se sont retrouvés pour pique-niquer et pour finir la dernière heure et demie de rando dans la Combe Noire.
Cheminement : rando 1 et 2 Départs Les Couderts à environ 2 kilomètres de St Julien, Chanalez, Montusclat pour la Facile +(1)et la Tortue pour la Moyenne (2), Boussolet, le Testaovoyre (sommet culminant du Meygal  à 1436m), sud du Montivernoux, Raffy, La roche Girard (2), Queyrières (1) avec visite de l’église adossée à un rocher constitué d’orgues balsaltiques, le Mas, Mont Chanis (altitude 1231m), la Combe Noire (2), Monedeyres (1), La Faye, Bard.

Sur ce séjour : bonne ambiance générale. Nous avons été épargné par le mauvais temps et avons pu réaliser l’intégralité du programme dans un environnement et des paysages assez différents de nos volcans habituels. La majorité des participants ne connaissaient  pas ce petit coin d’Auvergne. Le gîte est spacieux, les chambres de 4 confortables et le sanitaire propre et refait récemment. La cuisine et espace de vie, clair pouvant rassembler 15 personnes maximum. Equipement pour cuisiner, rudimentaire. Situé dans le village avec quelques visites possibles en attendant le souper…
Les photos sont de Michel D.

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Week-end sur un plateau

Séjour n°22. Week-end sur un plateau

Date : du 15 au 16 septembre 2012
Animateur : Thierry
Secteur géographique : Plateau de Millevaches (Faux la Montagne / Gentioux)
Nombre de participants : 8 (5 F, 3 H)
Classement Atlas : Facile
Distance : 1er jour : 24 km           2e jour : 25 km
Dénivelé : 1er jour  : 600 m +       2e jour : 520 m +
Durée : 1er jour : 7h               2e jour : 7h15
Météo : 1er jour : Doux et un peu couvert le matin, ciel se dégageant complètement dans l’après-midi
               2e jour : Grand bleu le matin, le ciel se remplissant de cirrus l’après-midi, mais grande douceur
Kilométrage auto : 278 Km pour 2 véhicules utilisés

Deux belles images du plateau de Millevaches à l’occasion de ces deux journées passées aux confins de la Creuse, de la Corrèze et de la Haute-Vienne.

ITINERAIRE

JOUR 1 : Tour du lac de Vassivières par un nouveau sentier, le sentier des Rives. Départ de la plage de Broussas au sud-est du Lac pour un tour dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, port de Masgrangeas, Prequ’île de Villecros, Auchaize, Digue d’Auchaize, Barrage de Vassivière, Auphelle, puy Crozat (sommet de la Haute-Vienne à 777 m), Pierrefitte, île de Vassivière puis retour à notre plage de départ par un bateau Taxi gratuit (merci EDF !!)
Le tour de ce grand lac (4ème lac artificiel de France – 1000 ha pour un volume de 104 millions de m3) a été beaucoup plus varié que prévu en terme de paysages : le lac est bordé de collines boisées…

et de petites landes où la bruyère règne en souveraine….

L’aménagement touristique est moins polluant visuellement que ce que j’imaginais, même Auphelle sorte de capitale touristique du lac n’est pas trop bétonné.
La petite échappée hors piste pour monter au puy Crozat à travers une belle sapinière a cassé une éventuelle monotonie dans la progression…

Notre tour a fini par une petite visite à l’ile de Vassivière, de son Centre international d’Art contemporain et du Paysage. Etait-ce un petit coup de fatigue en fin de journée mais les différents exemples de Land Art proposés nous ont laissé perplexes ainsi que les fiches descriptives des « œuvres » exposées et des biographies de leurs créateurs.

La boucle a été bouclée, une fois n’est pas coutume, en bateau : un peu de tourisme fluvial à bord d’un bateau flambant neuf qui nous a ramené en 15 mn à notre point de départ, nous évitant un tronçon du Sentier pas très enthousiasmante. 

JOUR 2 : Départ de Gentioux, Paillier, Pigerolles, le long du ruisseau des Cubeynes, Chassagnaud, Croix blanche (gde croix de granit blanc célébrant la Paix), puy Brut, Verginas, la Lézioux, Gentioux.
Le second jour nous a permis de découvrir le plateau dans toute sa diversité : grandes sapinières, landes humides et landes sèches avec de belles étendues de bruyère, petits vallons, points hauts avec un parc de 6 éoliennes et de très belles vues sur la chaîne des Puys et le Sancy.

De petits hameaux traversés avec de superbes maisons (résidences secondaires le plus souvent) en beaux blocs de granit parfaitement appareillés (donc toujours très bien restaurées). De belles chapelles du 12e S à Pallier et Pigerolles aux murs-clochers et avec à Pallier une croix en pierre fleuronnée avec sur une face le Christ en Croix et sur l’autre, la Sainte-vierge. Même type de croix  en fin de rando au Lézioux.

L’ambiance générale qui se dégage de cette campagne est toute emprunte de douceur et de sérénité.
A Gentioux, petit bourg sans grand caractère, se situe le siège du Parc Naturel de Millevaches en Limousin. C’est aussi à Gentioux que l’on trouve un monument aux morts exceptionnel en France car d’inspiration carrément pacifiste avec sous la liste des 58 morts de 14-18, une inscription : « Maudite soit la guerre ». Un petit paysan en fonte – petit orphelin ? –  en habit du dimanche tendant un poing accusateur vers le haut du monument. L’inscription originale était « maudite soit la guerre qui prive nos enfants de leurs pères ».

Un plateau de caractère !
Merci à Joël pour ses belles photos.

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Tour des Fiz

Séjour n°19. Le Tour des Fiz

Date : Du vendredi 7 au dimanche 9 septembre 2012
Animateur : Christian
Secteur géographique : Massif du Mont Blanc, Chaine des Fiz
Nombre de participants : 7     4H     3F


ITINERAIRE :
1er jour : Départ de Clermont à 7h arrivée à Passy  Plaine Joux à 12 h
Difficulté : Moyen
Dénivelé : 865m+ en 4H00
Météo : Chaud, grand beau
Cheminement : Plaine Joux, Lac vert, Lac Pormenaz, refuge de Moëde Anterne (2002m).

2e jour :
Difficulté : Moyen
Dénivelé : 1235 m+  1350 m – en 9h12 – 11 km
Météo : beau temps.
Cheminement : refuge Anterne, col d’Anterne, lac d’Anterne, Petit col d’Anterne, Chalets d’Anterne, Collet d’Anterne, Cascades, chalets de Sales, Pointe de Sales, refuge de Sales ( 1870m).

3ème jour 
Difficulté : Moyen
Dénivelé : 950m+   1550m- en 7h35 – 15 km
Météo : beau temps
Cheminement : refuge de Sales, brèche du Dérochoir ( 2300m), passage du Dérochoir ( 2411m), col de la Portette ( 2354m), refuge de Platé, désert de Platé, chalets de Platé, Charbonnière, Plaine Joux Lac vert.

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HRP 2ème étape

Séjour n°17. Grande traversée des Pyrénées par la HRP (2° étape)

Traversée de l’Ariège entre le Puy Carlit et le Montcalm

Après 8 jours de rando déclinés ci-dessous…

Date : Du vendredi soir 03 au dimanche 12 août 2012
Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 5 dont 1 femme et 4 hommes, dont trois adhérents ont vécu la première étape en 2011
Météo : Beau avec une nuit orageuse dans la nuit du dimanche 05 au lundi 06. Ce lundi a été humide une partie de la journée avec passage de nuages qui ont accroché la montagne en fin d’après-midi tout en masquant le relief. Le reste de la semaine a été beau sans excès au niveau de la chaleur, en altitude. L’air était sec et a permis de bivouaquer à plusieurs reprises sans tentes pour certain(s) et sous une voûte céleste magnifique (la lune se levant assez tardivement).
Classement : Hors catégorie (classé difficile sur la note technique que je monte d’un cran compte tenu des dénivelés positifs et négatifs et de la technicité de certains
passages)
Conditions de terrain : Bonne dans l’ensemble en tenant compte de la difficulté de progression (hors piste) et de la nature du terrain (pentes raides herbeuses, longueurs des pierriers, cheminement dans une végétation rase masquant les traquenards du sol, couloirs engagés avec névé ou sans névé…)
Transport : à l’aide des véhicules de Joël L. et Michel J. Nous avons été récupéré par un véhicule dans la vallée de l’Artigue.
Kilométrage routier parcouru : 2728 km

Faune rencontrée : Quelques vautours fauves, une belle concentration de mouflons autour du Puig castell Isard surtout sur la partie nord, femelles avec petits et mâles, le dimanche matin sur le versant ouest. Quelques isards par-ci par-là….
Rencontre insolite : Un long échange avec Arsène, le berger qui j’avais rencontré en compagnie d’adhérents d’Atlas, il y une dizaine d’années et qui avait défrayé la chronique à l’époque à travers les médias (même à l’étranger) pour sa position favorable à l’ours et son élevage de Patou. Son parcours atypique mériterait de longues lignes d’explications. Cette rencontre rappellera de bons souvenirs à certains…
Patrimoine naturel : Un parcours en majorité minéral avec de monstrueux pierriers, en dévers, en montée ou en descente, de beaux lacs de montagne, quatre beaux sommets, le Carlit, le Tristaina (première ascension pour Atlas), le Montcalm et l’Estat.
 

Hébergement : Sous tente bi-places et une place ou à la belle étoile. A la fin du séjour, un gîte avec repas du soir et petit déjeuner était prévu afin de récupérer avant le retour sur Clermont Ferrand en voitures.
Nourriture : Chaque participant devait prévoir sa nourriture pour la durée de l’autonomie. L’association a proposé des plats lyophilisés pour le soir.

Découpage du séjour pour cette seconde étape (Est-Ouest) de la Haute Route Pyrénéenne.
L’idée était de gagner le dernier sommet des P.O afin de repartir vers l’ouest pour faire l’ascension du premier 3000 de la chaîne. Loin de suivre l’un des tracés préconisé dans le guide HRP de Georges Véron, je proposais à mes coéquipiers un itinéraire atypique en étant au plus près de la crête frontalière entre l’Espagne et l’Andorre et en évitant au maximum les zones habitées et lieux touristiques à l’exception de l’Hospitalet et de la descente très classique du Montcalm. Nous avons choisi un bel itinéraire de montagne en altitude en jouant au mieux avec les difficultés du relief…Pour être à pied d’œuvre le samedi matin, nous avons fait la route le vendredi soir, avons dormi au sec de 02h00 à 07h00 et avons pu démarrer notre traversée dès 09h00 après un dernier mouvement de voitures…

Jour 1: Départ du parking du Fanguil, le long de l’Oriège alt 1140m environ. Cette longue mise en jambe a permis de roder notre organisme en montant progressivement en altitude sur chemins puis sentes. Etangs et refuge d’en Beys, Porteille d’Orlu, estany de Rouzet et bivouac au nord du Puig Castell Isard à 2354m d’altitude.
Durée du déplacement (DD) (pauses comprises) 08h00 D+ 1400m D- 150m

Peu avant le refuge d’En Beys…

Jour 2 : Par l’ouest du Puig désigné ci-dessus entre barres rocheuses et plats herbeux, nous gagnons le pied du Puig Carlit de Baix ou nous nous hissons par le versant ouest à 2921m. Après un tour d’horizon de 360° avec une vue magnifique au soleil levant sur les différents lacs des Bouillouses. Nous disons adieu au P.O, regagnons par un itinéraire nord notre bivouac et entamons notre progression vers l’ouest…. Passons par le sud du grand lac de Lanos, franchissons la Portella de Lanos à 2468m et installons en milieu d’après-midi le bivouac à proximité du ruisseau de Queforc à 2150m d’altitude.
DD 06h45 D+ 1050m D-560m

L’équipe au sommet du Carlit…

Jour 3 : Sous un ciel maussade ponctué de quelques averses, nous descendons tranquillement vers la seule cassure importante de notre périple avec un retour obligatoire à la civilisation, je veux parler de l’Hospitalet. Le brouhaha se fait entendre rapidement tant le trafic sur cette route internationale est important. Il est même agrémenté, aujourd’hui, par des explosions car un semi-remorque est en feu sur le bord de la route  au niveau de Porte Pymorens que l’on surplombe. Tout en continuant notre chemin, nous assistons à l’embrasement du tracteur puis de la remorque dans une forme d’indifférence générale, les pneus explosant les uns après les autres sous l’effet de la chaleur. Nous faisons une pause au petit ravitaillement à l’Hospiatlet prés d’Andorre (un bout de pain, quelques fruits achetés…) où l’accueil n’est franchement pas terrible et fuyons le plus vite possible cette vallée pour gagner de la hauteur et retrouver le calme en suivant le ruisseau de Siscar, l’étang du taureau puis de Siscar, de Régalècio. Nous sommes au pied de la première grande difficulté, une pente herbeuse, longue avec un fort pourcentage qui est suivi d’un pierrier en dévers d’environ 1 kilomètre. Apprentissage accéléré pour ceux qui n’ont pas l’habitude de ce type de terrain….Col de l’Albe. Les nuages nous ont rattrapé et je cherche ma petite sente entre des barres rocheuses impressionnantes ce qui permet de rejoindre directement l’étang de Joclar. Peine perdue, pas assez de visibilité et il nous faut faire un petit détour par Andorre et descendre vers l’Estany Segon pour trouver le second passage. Il est tard et le temps s’est refroidi, la toilette sera tonique.
DD10h26 D+1525m D- 1155m 

Pente herbeuse avant le col de l’Albe…

Jour 4 : Par des verrous glaciaires successifs, l’étang de l’Estagnol est derrière nous et nous progressons rive droite du ruisseau du même nom. Nous admirons au soleil retrouvé, un beau troupeau de chevaux de Mérens. Pour ne pas trop perdre d’altitude, nous coupons à travers rhododendrons et myrtilliers pour gagner l’amont de la Coume de Varihles. Un petit col  un peu délicat entre barres rocheuses et pentes herbeuses à 2352m nous ouvre la Coume d’Oze après une descente un peu plus facile que la montée…..Nous suivons le ruisseau de Rebenne en essayant de repérer les traces laissées par les bovins et les ovins, évitant les zones marécageuses, sautant le ruisseau, le repassant sur une passerelle vacillante dans un chaos composé d’énormes blocs. La journée en grande partie hors piste a été rude pour les articulations. Ce soir, nous bivouaquons à basse altitude. 1640m.  
DD 07h55 D+595m D-1270m

 Tannière d’Arsène

Jour 5 : Nous abandonnons l’idée de faire un détour pour faire l’ascension du Pic de la Sabine, les organismes doivent garder un minimum de fraîcheur pour les jours à venir et pour pouvoir atteindre le premier 3000 de la chaîne. Surtout que la journée ne va pas être facile, nous perdons encore de l’altitude afin d’aller à la confluence avec le ruisseau de la Sabine et d’entamer par une sente qui se perd régulièrement la remontée de ce ruisseau. J’opte pour la rive droite et franchissons plusieurs épaulements qui nous permettent de ne pas trop s’user dans des montées et des descentes dans ce relief chahuté. Pour sortir de cette vallée, un pierrier important entre le pic de Thoumasset et le pic de l’étang Blaou doit être négocié au mieux, en y laissant un minimum d’énergie. Le  Pas de la Soulane franchi, l’étang Blaou miroite sous un généreux soleil que nous contournons par le nord en cherchant à nous diriger vers l’ouest sans perdre dans un premier temps d’altitude. Pause repas au ruisseau de Peyregrand afin d’examiner la suite de l’itinéraire, pierrier ou pente herbeuse ! Ce sera le pierrier pour gagner les étangs de Liassiès et le repaire d’Arsène, un dernier petit col  à 2578 d’altitude pour atteindre l’étang du Rouch. Une voie sans issue dans un environnement de haute montagne. Un vague cheminement cairné par Arsène nous permet au prix de gros efforts physiques et d’une attention soutenue de gagner la rive droite du ruisseau de Gnioure par le pierrier, pente herbeuse et terrain instable. Le bivouac est le bienvenu à 2140 m sur un replat herbeux avec une eau de source à proximité et quelques ruisseaux annexes pour la toilette.
DD09h59 D+1480m D-965m

Jour 6 : Le territoire d’Andorre est devant nous et par plusieurs verrous glaciaires et petits lacs nous atteignons le port de l’Albeille à 2601m. Nous reprenons notre souffle en échangeant avec un couple de sympathiques français qui font des bouts de la HRP en étoile à partir de leur camping car. L’étape d’aujourd’hui est courte en distance mais accumule les dénivelés et le terrain difficile. Après une descente dans un terrain instable en longeant un énorme névé qui ne fondra pas d’ici la fin de l’été. Notre objectif du jour se trouve sur notre droite et est frontalier avec la France, le pic de Tristagne ou Tristaina en catalan à 2878m d’altitude. Ce sommet n’a jamais été gravi par Atlas et fait partie des 100 plus beaux sommets de la chaîne Pyrénéenne. Nous montons une tente et déposons un  maximum de matériel et nourriture le temps de l’ascension. Pas facile surtout dans la partie supérieure ou les mains sont bien utiles pour franchir quelques barres rocheuses. Un beau terrain montagnard. Nous sommes au sommet seuls et pouvons contempler à loisir le paysage qui se dévoile à nos yeux une nouvelle fois sur 360°. Au nord l’étang de Fourcat, à l’ouest les sommets convoités du Montcalm et du pic d’Estats, le pic de la Soucarane ou de la Rouge (un vieux souvenir d’Atlas) et en premier rideau les pics de Macaras et de l’étang de Fourcat, au sud les différents lacs d’Andorre, le Tristaina, l’Estany Del Mig et à l’est, d’où l’on vient un imbroglio de crêtes enchevêtrées…et la longue vallée qui conduit à l’étang de Gnioure. Nous nous installons après le départ des baigneurs et des randonneurs à la journée, à proximité de l’Estany del Mig pour le bivouac à 2290m.
DD 06h43 D+775m D-130m 

Ascension du Tristaina …

Jour 7 : Les jours raccourcissent et le réveil se fait dans la pénombre. Nous utilisons depuis quelques jours déjà, les lampes frontales pour démarrer la matinée. La journée va être longue et musclée. Après une traversée de rhododendrons à flan de montagne, nous posons nos pas dans ce qui semble être une ancienne salle à manger de vautours, excréments importants, nombreuses plumes, une odeur pestilentielle mais plus rien….le grand nettoyage est fini ! Une sente nous conduit à une pente herbeuse où nous changeons d’orientation pour prendre pleine pente et nous faire déboucher au port de Tristaina à 2690m d’altitude. L’itinéraire est ambitieux, nous devons passer par le pic de l’étang de Fourcat pour gagner au plus direct la vallée suivante. Peut-être trop d’ailleurs car les premières difficultés avec un sac encore lourd apparaissent et deviennent infranchissables, l’arrête débouche sur un chaos avec des verticalités qui m’obligent à faire rebrousser chemin au groupe…
Après un moment de réflexion et de concertation, je propose un nouveau passage en récupérant l’itinéraire que j’avais suivi lors de ma traversée en solitaire de la HRP, l’étang de Caraussans que nous identifions rapidement vu d’en haut grâce à sa forme particulière. Nous suivons le ruisseau du même nom et gagnons la vallée de Soulcem, les Orris de Carla, c’est jour de la fête de la transhumance. Une organisation pour les aoûtiens, que de monde… Un pique nique restaurateur au soleil les pieds dans l’eau du ruisseau du Rioufret ou Riufret nous fait le plus grand bien. Il fait chaud et j’explique la fin de la journée et le souhait de gagner le lac du Riufret 500 mètres de dénivelé plus haut par des traces herbeuses, barres rocheuses sur une pente fort raide. L’avantage est que nous avons pas besoin de nous courber pour manger les myrtilles, elles sont à portée de bouche !! Voilà la journée est finie, nous installons nos tentes sur un plat herbeux à 2400 m d’altitude, environ, un peu à l’écart du torrent entre des dalles polies par l’action des derniers glaciers.
DD 08h41 D+1280m D-1200m 

Pic de la Souccarane…

Jour 8 : 15 millibars de perdu dans la nuit. Vers 02h30 du matin au moment où la lune apparaissait derrière la crête, quelques nuages précurseurs semblait vouloir confirmer cette baisse du baromètre. Au lever du jour, le ciel est limpide, nous avons encore quelques heures de beau temps devant nous ! Il nous reste à peine 2 kilomètres linéaires pour atteindre le col à 2978m séparant les deux 3000. Le terrain très difficile est derrière nous et après une dernière vire herbeuse, nous mettons pied sur une premier névé facilement négocié puis un terrain instable fait de terre et de cailloux. Le second névé est passé, plus pentu, nous l’évitons en partie préférant le rocher et attaquons avec dynamisme la dernière montée. Au col, les premiers randonneurs à la journée montant du refuge français du Pinet sont déjà là et des cohortes de jeunes Catalans arrivant du versant espagnol nous saluent. Le contraste est saisissant entre les deux publics que de jeunesse côté ibérique, la randonnée de ce côté de la frontière est considérée vraiment comme un véritable sport !  Nous gagnons le pic d’Estats et sa croix ou flotte de nombreux drapeaux catalans à 3143m, plus haut sommet de la Catalogne, vénéré par tout un peuple. Puis c’est le tour du pic du Montcalm où nous nous retrouvons pratiquement seuls à 3077m d’altitude, toit de l’Ariège et premier sommet français venant de l’est. Déjà, un peu de nostalgie on sent que la traversée s’achève et quelle traversée…Un beau moment de montagne avec des compagnons qui ont su faire taire leurs douleurs et forcer parfois leur nature pour aller au bout de leur engagement…
Une longue descente s’amorce avec une pause bien méritée à mi-pente pour finir les provisions et profiter encore de ce décor mais déjà les nuages s’amoncellent et nous finissons cette dévalade de 2065 m sous quelques gouttes de pluie.
DD 08h00 D+900m D-2065m

Couloir du Riufret…
Bivouac dans le Riufret …
Denier névé avant les “3000”

Remarques : les cartes utilisées pour ce périple étaient les Top25 2249OT, Bourg-madame et 2148OT, Vicdessos. Nous avons progressé en trace directe de 45 kilomètres vers l’Ouest.
Observations : pour cette seconde étape, le terrain a tenu toutes ses promesses, il a été très varié, exigeant et je crois que l’ensemble des participants a progressé tant sur le plan du portage, du physique que techniquement. A bientôt, peut-être pour la 3ème étape !
Merci à Aurélie et Jérôme A/J pour leur aide dans la dépose d’un véhicule et le transport des participants
Temps de préparation : réunions préparatoires, choix de l’itinéraire, mise au point pour la récupération des participants, réservation de l’hébergement, 15 heures.

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Les Abers

Séjour n°15. Les Abers, le chemin des phares

Date : Du 21 au 29 juillet 2012  (1ère étape)
Animatrice : Nicole

Départ de Clermont Ferrand en voiture le samedi 21 juillet arrivée à Roscoff.
Pour se mettre en appétit, nous avons fait un petit tour jusqu’à la Pointe de Bloscon toute proche, avec la chapelle Ste Barbe, et ainsi avons pu profiter d’un magnifique panorama. A l’aide du bateau nous avons pu réaliser la visite de l’ile de Batz, qui compte 507 habitants, une école, un collège et tous les services nécessaires.  La vie s’articule autour de trois secteurs d’activités : l’agriculture, la pêche, les services, commerces et quelques artisans. On a pu remarquer que cette petite île a su s’ouvrir au tourisme sans perdre son identité.
Hébergement à l’Auberge de Jeunesse (qui s’est modernisée depuis quelques années).
Promenade digestive sur l’Ile.

Dimanche 22 juillet :
Ce matin, nous reprenons le bateau pour rejoindre Roscoff et le continent… Départ de la rando plein ouest pour le petit hameau de Plougoulm soit environ 25 km principalement sur le sentier côtier… Une belle météo semble installée. Hébergement en gîte.

Lundi 23 juillet :
Plougoulm – Plouescat (petite commune très agréable) soit une étape de 23 km. La chaleur et le ciel bleu sont toujours au rendez-vous ce qui n’est pas pour nous déplaire. Hébergement à l’hôtel avec un très bon accueil.

Mardi 24 juillet :
Plouescat, Brignogan  21 km. Hébergement Gîte communal accueil sympa. De cette étape nous retiendrons le passage par les dunes de Ker Emma et la belle grève de Goulven.

Mercredi 25 juillet : Brignogan, Guisseny 22 km. Hébergement en dehors du village et très belle auberge et excellent accueil. Pour cette journée ce sera le passage au Ménez Ham (ancien village de pêcheurs) qui est remarquable.

Jeudi 26 juillet : Guisseny, Lilia 21 km à proximité de la fameuse île Vierge et de son phare le plus élevé d’Europe. Pas de possibilité de faire des courses pour le repas du midi à part un camping sur notre trajet ou nous trouvons une baguette et 2 pots de pâté mais avec le pain supplémentaire de l’Auberge nous ne mourrons pas de faim cette fois-ci. Ensuite, nous utilisons le transport de Lilia à l’Aber Wrac’h (Landéda). Hébergement en hôtel.

Vendredi 27 juillet : Nous reprenons le transport pour revenir de l’Aber Wrac’h à Lilia et pour reprendre la suite de la rando 22 km. Hébergement de nouveau à l’Aber Wrac’h.

Samedi 28 juillet : L’Aber Wrac’h (Landéda), Lannilis 19 km. Hébergement à l’hôtel

Fin du séjour.
Nous partons les trois chauffeurs en taxi pour Roscoff, récupérer nos voitures pour dimanche matin.
Retour sur Clermont Ferrand, dimanche soir vers 18 h00.

En définitive, nous avons connu une semaine exceptionnelle avec du soleil, de la chaleur ce qui n’avait pas été le cas depuis longtemps nous disaient différents Bretons. Nous avons parcouru un sentier dit côtier souvent en bordure de mer, des plages immenses visitées par assez peu de monde, la présence de sable fin mais tout de même de l’eau un peu fraiche.
A bientôt pour une nouvelle aventure en Bretagne.

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