VTT . Tour du Sancy

Séjour n°10. Tour du Sancy en VTT

Date : Le 5 et 6 juillet 2014    
Animateur : Michel D.
Nombre de participants : 4 (H 3, F 1)
Distance : jour 1: 40 km – jour 2 : 60 km
Dénivelé : jour 1 : 1300m+  825m- JOUR 2 : 1100m+ 1570m-  
Durée :  JOUR 1 : 6h30 – jour 2 : 6h30   
Classement Atlas : difficile
Kilométrage auto : 80 km
Nombre de véhicules : 1

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1er JOUR : Murol, tour du lac Chambon, Beaune le Froid, Saigne, Mareuge, Saulzet le Froid, Pessade, col de la croix Morrand, le Mont Dore par le cimetière paysagé,  les Longes, station du Mont Dore, gîte

2° JOUR : gite, Capucin, la Stèle, station du Chambourguet, Chasteix, la Morangie, Chareire, col de la Gineste, Vassivière, belvédère du lac Pavin, Besse, St Victor la Rivière,  Murol

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 Itinéraires inédits et variés. Un grand bonheur partagé ensemble avec des paysages et des couleurs à couper le souffle.. Un grand bravo à toutes et tous pour ces bons moments passés ensemble.

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Trek Cantal

Séjour n°9. Week-end Trek dans le massif cantalien (bis)

 Date : Du 21 au 23 Juin 2014
Animateur : Michel D.
Secteur géographique : Monts du Cantal
Nombre de participants: 5  (2H, 3F)
Distance : Jour 1: 16 km – Jour 2 : 18 km – Jour 3 : 12km
Dénivelé : Jour  1 : 1300m+ – Jour 2 : 1400m+ – Jour 3 : 700m+
Durée : Jour 1 : 9h30 – Jour 2 : 10h – Jour 3 : 7h 30
Classement Atlas : difficile
Kilométrage auto : 250 km
Nombre de véhicules : 1

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1ER JOUR : Font d’Alagnon, Bec de l’Aigle, Téton de Venus, Bataillouse, col de Cabre, Peyre Arse, brèche de Rolland par le couloir, puy Mary, pour la descente, on oublie les escaliers et on prend l’arête Sud Ouest jusqu’à la D17, la Chapeloune, col de Redondet, Chavaroche, le Piquet, Mandailles, bivouac au bord du ruisseau.

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2° JOUR : Mandailles, Larmandie, col du Pertus, col sous l’Elancèze, puy de Poche, descente hors sentiers jusqu’à la Jarrige, la Bastide, PC 867, Malbec, pas de Compain, Niervèze, piste et sente jusqu’au puy Gros, puis descente à la vacherie d’Encloux bivouac.

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3° JOUR : vacherie d’Encloux, Costejaride bas, Costejaride haut, col de la Pourtoune, puy Brunet,  Plomb du Cantal, pas des Alpins, puy du Rocher,  col de l’Aiguillon, buron du Baguet, lac des Gardes, Super Lioran, Font d’Alagnon.

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Itinéraires inédits et variés. Un grand bonheur partagé tous ensemble avec des paysages et des couleurs à couper le souffle. On a pu observer deux jours de suite quelques mouflons. Un grand bravo à toutes et tous pour ces bons moments passés ensemble.

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Trek Sancy

Séjour n°8. Week-end d’autonomie dans le Sancy

Date : Le 14 et 15 Juin 2014
Animateurs : Michel D
Secteur géographique : Sancy Est
Nombre de participants : 9  ( 2H 7F)
Distance : 1er jour :  11 km – 2° jour : 16 km
Dénivelé : 1er jour : +800m – 2° jour : +900
Durée : 1er jour : 3h A/M – 2° jour : 6h45
Classement Atlas : Facile à Moyen
Kilométrage auto : 110 km
Nombre de véhicules : 2

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1er JOUR : Beaune le Froid  départ :14h, rochers de sautet, col entre puy de Morand et puy du Chambon, ruine de Rochezat,  plein Sud direction puy de Surain par le vallon, bivouac dans le replat du vallon.

2° JOUR : bivouac, puy de Surain, PC 1584, puy Barbier,  descente dans le Val Blanc, puis remontée dans couloir direction PC 1568, descente à la Stèle près de la D996, direction ruisseau de la croix Morand, repas midi, le Trioulérou 1395m, fontaine de Montadoux, buron de Leyrenoux, Beaune le Froid

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Itinéraires inédits et variés. Un grand bonheur partagé tous ensemble avec des paysages et des couleurs à couper le souffle. On a pu observer de loin  un exceptionnel  troupeau de 100 mouflons (non on n’est pas de Marseille) incroyable!!! il y en avait dans tout le vallon sous le puy de Surain . Un grand bravo à toutes et tous pour ces bons moments passés ensemble.

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Tra Mare e Monti – La Corse du nord ouest

Séjour n°6. La Corse “Tra mare e monti”

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 12 dont 5 femmes et 7 hommes
Météo : assez ensoleillée dans l’ensemble. Température douce de 20 à 23°, peu de vent, couvert les 2 premiers jours surtout avec pluie en soirée et nuit du second jour.

Faune rencontrée : peu d’animaux rencontrés y compris les cochons corses décrits comme déambulant partout en liberté. Quelques vaches sur les chemins même  escarpés en montagne ou dans les rues des villages traversés suivant la coutume corse du « libre parcours du bétail », trois citelles vues à la jumelle dans une forêt de pins Laricio, leur habitat naturel.
Flore observée : maquis en fleur avec la cyste de Montpellier et la cyste de crête omniprésente,  nombreux lys de St Pancrace, genévrier oxycèdre, myrte (dont on fait une très bonne liqueur), arbousiers,  lentisque (buissons), hêtres, pins laricio  (à partir de 900-1000 m), bruyère arborescente, chênes verts, châtaigniers  (plus exploités mais de taille remarquable) surtout dans la secteur d’Evisa-Marignana et encadrant les chemins par leur longue tige, les asphodèles
Patrimoine bâti: quelques beaux villages-bourgs traversés : Calenzana  au départ et Ota village perché classique en Corse au-dessus de la Spelunca, des ponts génois, des tours génoises (Girolata, Cargèse), mines de cuivre exploitées jusqu’au début du 20ème siècle avant d’arriver à E Case, de nombreuses bergeries ruinées, un séchoir à châtaignes près de Marignana – à Cargèse, belle église orthodoxe du 18ème .
Patrimoine naturel : le littoral entre les golfes de Calvi, Porto et Sagone,  de loin en loin les sommets corses (reconnus = Monte Cinto et monte Rotondo et le  ravin de Vitrone en aplomb du golfe de Porto aux parois de porphyre rouge.

Classement du séjour : moyen+
Hébergement : en itinérance avec bivouacs près des gîtes ou refuge (7 tentes) sauf à Ota et Marignana où nous avons dormi en gîte d’étape comme prévu. Bonne qualité des gîtes. Accueil toujours cordial sauf à Tuarelli et Marignana
Nourriture : des ravitaillements étaient prévus sur le parcours (Curzu, Evisa, Marignana). Deux  dîners pris en gîte d’étape. Tous les autres repas à la charge des participants avec un bel esprit d’entraide et d’échange de nourriture.
Transport: trois véhicules pour Clermont-Lyon (laissés à proximité de l’aéroport dans un parking gardé : Car Park  Center – à recommander), avion jusqu’à Bastia, bus de l’aéroport à Bastia, train entre Bastia et Calvi (camp Rafelli  – base du 2ème REP), bus entre Cargèse et Ajaccio, bus à Ajaccio et aéroport, avion Ajaccio-Lyon.
Kilométrage voitures parcouru : aller/retour Clermont-Ferrand / Lyon-St Exupéry=375 km
Déroulement du séjour (les durées des étapes s’entendent pauses comprises):

Vendredi 23 mai : départ en co-voiturage à 8 h pour Lyon-St Exupéry – Dépose des voitures sur le parking de gardiennage et acheminement aéroport en navette. Arrivée aéroport Bastia à 13h15 – tous les sacs à dos enfermés dans de grands sacs poubelles ont bien fait rire les gens sur les tapis de récupération des bagages – acheminement à Bastia Centre par navette. Objectif principal avant le train : acheter les recharges de gaz. Déambulation à travers le centre-ville à la recherche du magasin La Randonnée (beau petit magasin de sports de montagne en particulier) – chacun ayant acheté son gaz, deux, trois dernières courses alimentaires effectuées. Départ du train à 17h pour 3heures de trajet jusqu’à Calvi : les abords de Bastia vu du train ne font pas rêver… Puis début de l’émerveillement en remontant vers la montagne en langeant le Golo (une des plus longues rivières-fleuves corses), puis après le changement de train à Ponte-Leccia, redescente vers la Balagne (ancien verger de la Corse) reconquis par le maquis et l’IIle Rousse : beaux points de vue sur la côte…Arrivée à Camp Rafalli avant Calvi. La micro-gare est en face du casernement de la Légion étrangère (2ème REP). Transport en deux fois par taxi jusqu’à Calenzana  où nous passons la première nuit près du gîte et des « costauds » qui vont partir sur la GR20 

Samedi 24 mai : 1ère étape – Calenzana – Bonifatu
Distance : 12,500 m – Durée : 6 heures – D+ : 645m  – D- : – 340m
Classement Atlas : Facile
Après installation du bivouac, petit rab sans sac à dos vers l’entrée du Cirque de Bonifato : 6 km pour 300 m de D+
Mise en route après un premier bivouac sans histoire. Ce sera une étape courte. Dès le départ, rude montée commune avec le GR20 sur 3km jusqu’à Bocca Corsu (bocca=col en corse) – puis descente facile vers belle rivière de montagne descendant du cirque de Bonifato et finissant son chemin dans la plaine de Calvi. Après avoir suivi un large chemin d’exploitation sur 3 km sous le début de la forêt de Sambuccu , on traverse le torrent-rivière pour faire une pause quelques centaine de mètres plus loin le long du torrent au-dessus de quelques belles vasques auxquelles ne résistent pas Jean-Pierre et Claudie. Puis montée rude  en rive gauche vers le chaos de Bocca Rezza et la petite route que nous suivons jusqu’à l’auberge de Bonifatu où nous installons le bivouac.  Puisqu’il est tôt, je propose une petite boucle en direction de l’entrée du Cirque de Bonifato dans un décor assez montagneux. Belle grimpette et trois traversées de gué amusantes. Au retour, nous profitons de la belle terrase de l’auberge bordée de cerisiers qui nous procurent la matière solide d’un bel apéritif.  Bivouac paisible qui nous met bien dans le rythme tranquille du séjour 

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Calenzana

Dimanche 25 mai : 2ème  étape – Bonifatu – Tuarelli
Distance : 16,500 m – Durée : 7h30 – D+ : 735m  – D- : – 1194m 
Classement Atlas : Facile+
Dès le départ, longue montée de 4 km vers le Bocca di Bonassa avec un beau point de vue sur Calvi au loin. Ce ne sera plus alors qu’une longue descente de 12 km jusqu’à Tuarelli, souvent en balcon, au-dessus de plusieurs vallons – Descente un peu lassante vers la fin.  Nous retrouverons souvent ce type de cheminement, très pierreux, encadré d’asphodèles et suivant les altitudes de pins ou de chênes verts et genêts formant un semi-ouvert nous masquant les points de vue au loin.

Installation du bivouac près du gîte d’une personne connue de la blogosphère et au sujet de laquelle les avis sont tranchés : on aime ou on déteste. Il a plu ce soir-là et nous avons aménagé un petit espace couvert avec des capes de pluie sous lequel nous avons pu dîner tous ensemble… Tenu en éveil par la pluie, j’ai revu dans le silence de la nuit la suite de l’itinéraire des deux jours suivants….En effet, l’étape du lendemain devait nous amener au bout de 12 km sans dénivelée à Galéria, petite station balnéaire sur le golfe du même nom… rien de difficile. Pas comme le déplacement du jour suivant car j’avais imaginé deux étapes en une de Galéria à Curzu, évitant donc l’étape de Girolata – C’était une des deux étapes les plus longues du séjour, en partie hors GRP. En analysant la carte de plus près, je me suis rendu compte que le dernier tiers de l’étape empruntait une longue crête, a priori assez étroite. Le temps étant à la pluie (et les prévisions pas fameuses sur les jours à venir), avec le poids des sacs, la fatigue du groupe en fin de journée et ma méconnaissance précise du terrain, le cheminement pourrait s’avérer dangereux. L’autre solution à ma disposition était d’utiliser une variante du Tra Mare…  – bienvenue à cet endroit-là –  qui relie Tuarelli à Curzu en direct. Je l’avais repérée pendant la préparation de l’itinéraire…. Elle paraissait moins exposée, assez longue et offrant certainement après le franchissement du point haut de belles vues sur le golfe de Porto…   

J’ai donc passé deux heures à peser le pour et le contre de chacune des options avant d’arriver à m’endormir au milieu de la nuit. Le lendemain, tout était clair dans ma tête, et l’option 2 par la variante la plus naturelle à retenir. Ne restait alors qu’à communiquer la décision à l’équipe, appeler le gîte de Galéria pour informer de notre annulation et appeler le gîte de Curzu pour le prévenir de notre arrivée le lundi soir au lieu du mardi soir. Puisqu’on gagnait un jour sur la planning, il fallait également trouver comment occuper le mardi. J’ai pris la décision d’une rando sans portage de Curzu à Girolata en aller-retour. Avantage, on dormait deux nuits au même endroit. Girolata-Curzu  est une étape en soi du Tra Mare et Monti. Tout étant réglé, ne restait plus qu’à se mettre en route

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Lundi  26 mai : 3ème étape – Tuarelli – Curzu
Classement Atlas : Facile+
Distance : 19 km – Durée : 7h40 – D+ : 957m  – D- : – 800m
Le début de l’itinéraire emprunte un sentier d’exploitation le long du ruisseau Penticatu sur 4 km avant de s’élever en sous-bois  assez fortement pendant 5 km jusqu’au point haut de la journée le Bocca di Melza. Bel effort du groupe puisque la  D+ = 600 m environ est absorbée en moins de deux heures. La récompense survient au col avec une belle vue sur le golfe de Porto au sud. Le repas pris sur le chemin dans le haut de la longue descente ne faisait qu’accroitre le plaisir des yeux. Bien calés dans les rochers du chaos de Costa, nous n’avons pas perdu une miette des ces magnifiques paysages sous un soleil retrouvé qui faisait mentir les prévisions de la veille… La descente assez sèche de 5 km  après le repas ne parvenait pas à entamer l’enthousiasme du groupe. Parvenus après 700 m de descente à la jonction avec la section du GRP menant de Curzu à Serierra, nous sommes remontés par une pente raide (200 de D+ pour moins de 2 km) au-dessus de Partinello, bourg où un ravitaillement était prévu.  Tout le monde trouva son bonheur dans une belle épicerie aux bons produits pas trop chères – fruits, Coppa et tome de brebis furent plébiscités ! De là, je décidai, constatant la fatigue du groupe, de suivre la route pour les 3 kilomètres qui menaient à Curzu plutôt que de remonter trouver le sentier qui menait au gîte. Le propriétaire des lieux nous a fort bien reçu et m’a confirmé que l’itinéraire hors GRP que j’envisageai était très mal balisé (plaintes de randonneurs passés) et que la crête qui m’avait fait reculer était très «rocheuse et à proscrire en cas de pluie ! Je ne regrettai donc pas mes pensées agitées de la nuit et ma petite insomnie ! Le lieu de bivouac, plusieurs petits espaces en terrasse, s’est avéré très confortable et le repas du soir  autour de plusieurs petites tables mis bout à bout très réconfortant. 

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Mardi 27 mai : 4ème étape – Curzu – plage de Tuara – Curzu
Distance : 16,700 m – Durée : 8h30 – D+ : 1245m  – D- : – 1245m
Classement Atlas : Moyenne
Nous sommes donc partis sans poids sur le dos mais sans Alain également qui souffre trop du genou gauche et qui a décidé de rejoindre Ajaccio le lendemain par ses propres moyens. Belle randonnée rocheuse en direction de la mer – montée tout d’abord de près de 3 km puis plein W sur 3km avec les golfes de Girolata et Porto toujours en vue jusqu’au Bocca di Crocce et le Cap Senino au loin avant de descendre vers la plage de Tuara à l’heure du repas. Plage qui ne fait pas rêver du tout (des centaines de déchets divers et variées jonchent en effet la plage !) mais la mer tend ses bras hourlés à Jean-Pierre, Claudie et moi-même. Quel plaisir que ce bain sous les yeux envieux des collègues ! une eau assez douce finalement mais une mer un peu hâchée par le vent d’ouest qui finit d’amener sa fausse note sur cette partie du séjour. Le retour par le même chemin via la crête du Capu di Linu se fait à bonne allure même si, à la lecture des D+ et D- , ce fut une rando ayant fière allure ! 
Le repas pris au gîte, petite récompense du goût de tous, nous permit de découvrir une spécialité locale – les canelonni au brucce – et une daube de bœuf excellentes.

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Mercredi 28 mai : 5ème étape – Curzu – Ota
Distance : 25,5k m – Durée : 12 heures – D+ : 1400m  – D- : – 550m 
Classement Atlas : Difficile
LA grosse étape du séjour annoncée comme telle dès la réunion d’information.
Longue journée puisque nous faisons deux étapes en une: Curzu – Serierra – Ota
Alain nous a donc quittés. On apprendra le soir qu’il a fait du stop de Curzu à Porto puis pris le bus de Porto – Cargèse – Ajaccio pour s’installer au camping des Mimosas sur les hauteurs d’Ajaccio.
La journée commence par deux petites bosses sèches entre Curzu et Serierra avec entre les deux, un nouveau petit ravitaillement à Partinello, manière de saluer une dernière fois notre charmante épicière… 
Parvenu à Serierra,, charmant village un peu à l’écart du brouhaha du monde, le groupe repart pour une grosse après-midi puisque que restent à parcourir  environ 12 km et surtout près de 6,5 km de montée et une D+= 840 m jusqu’au point haut, le Capu San Pietru. Avec un bon déjeuner dans le ventre, nous repartons d’un bon rythme sur un long faux plat qui doit m’endormir un peu (et les autres également) car je rate un tourner à droite très mal balisé et évident (dixit les baliseurs). La direction suivi par ce chemin d’exploitation qui remonte la vallée depuis Serierra correspond à la direction de notre sentier : du coup ce sont plus de 2,5 km que je fais faire à tort au groupe.  Quand même alerté par l’absence de balise depuis un certain temps, je constate l’erreur sur la carte et repère l’endroit oùu nous sommes : en fait le chemin monte jusqu’au col A u Virgholiu trois km plus haut. Des chemins balisés (sur la carte) nous permettraient de regagner OTA sans trop de casse même si nous ne connaissons pas l’état du balisage. Sur ces entrefaites, nous sommes rejoints sur le chemin par un 4X4 de forestiers qui nous confirment que pas mal de gens loupent l’embranchement…. Ils nous déconseillent le chemin du col même si le sentier est entretenu et le balisage assez cohérent. Ils nous conseillent de revenir sur nos pas, jusqu’au point de l’erreur. Ils se proposent gentiment de prendre deux de nos femmes » et tous nos sacs à dos chargés à l’arrière du véhicule jusque-là.  A l’arrivée à Ota, ils les déposeront dans l’autre gîte du village…. « Chez Marie ». Nous en sommes quitte à refaire plus léger, le chemin à l’envers mais cette erreur nous fait perdre près d’une heure trente.

La montée au Capu San Petru se fait à allure modérée mais constante : il sera atteint en moins de deux heures avec deux pauses « respiratoires ». Les 5 ,5 km de descente nous prendront plus de deux heures. Elle nous fait découvrir le ravin de Vitrone merveilleux passage où les falaises de porphyre rouge nous encadrent sur 2 km. Avec à certains moments de cette belle descente, des points de vue sur le village de Porto et la mer au fond du golfe du même nom. Inoubliable ! La fin de l’étape nous fera  passer d’un talweg à l’autre dans l’attente de voir Ota. Le village ne surgira qu’au dernier moment. 
Puisqu’il n’y a pas de cuisine en libre-service pour préparer notre repas au gîte qui nous accueille, nous décidons d’aller manger chez le cousin qui tient un restaurant. Malgré l’heure tardive, nous avons fait un repas simple mais succulent (la soupe corse !) avec en prime un concert de jeunes chanteurs-musiciens originaires du village qui nous ont régalé de plus de deux heures de chants corses. Leur réputation dépasse les limites du village puisqu’au fur et à mesure que la soirée passait des amateurs et connaisseurs locaux arrivaient en nombre dont notre épicière  de Curzu !    

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Jeudi 29 mai : 6ème étape – Curzu – Marignana
Distance : 12,500 m – Durée : 6 heures – D+ : 770m  – D- : – 420m
Classement Atlas : Facile+
Courte étape- propice à la récupération et à la découverte. Ca tombe bien car la première partie de la rando jusqu’à Evisa, nous fait remonter les gorges de la Spelunca et emprunter deux beaux pont génois, Pianella et  Zaglia. Ces ponts construits dans le courant du 15ème siècle se caractérisent par une forme en dos d’âne avec une seule arche reposant sur un tablier assez mince. Les Gênois les avaient construits pour faciliter la circulation et les échanges dans une optique de développement économique de l’île… Déjà !!   
La randonnée dans ces gorges est agréable mais très prisés des touristes randonneurs en ce jeudi d’Ascension. La route n’est jamais loin et les gens font un A/R entre Evisa au-dessus des gorges et le pont de Zaglia voire OTA pour les plus courageux qui veulent bien se faire la remontée à notre village de la veille.
J’avais prévu une petite excursion l’AM dans la forêt d’Aïtone avec ses châtaigniers séculaires et ses belles piscines au-dessus d’Evisa mais la pression touristique me fait changer d’avis. Nous ferons donc une courte rando après une longue pause à Evisa et parviendrons à Marignana vers 16h. Camping impossible autour du gîte qui m’avait obligé à choisir la nuitée dans la demeure. Le gîte est fait de bric et de broc  avec un accueil minimal mais nous avons un vaste espace de vie où nous organisons un repas en commun avec ce qui nous reste. Belle soirée pendant laquelle nos jeunes amis allemands – rencontrés la première fois à Tuarelli puis à Curzu – nous rejoignent avec une bouteille de rosé achetée à Evisa. Belle soirée d’échanges interculturels….  
Marignana devait être un bourg très important au siècle dernier mais la vision de plus de cent noms sur le monument aux mort (pour la guerre de 14 seulement) nous confirme bien la saignée opérée par cette guerre sur la population corse (20% de la population de l’île a disparu pdt la Grande Guerre). C’est aujourd’hui un gros bourg endormi avec comme seule commerce, la petite épicerie / tabac / journaux abritée dans le gîte où nous séjournons.

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Vendredi 30 mai : 7ème étape – Marignana – E Case
Distance : 17,500 m – Durée : 7h30 – D+ : 743m  – D- : – 849m
Classement Atlas : Facile+
Etape tranquille avec un profil assez similaire aux précédentes : plus ou moins longue montée le matin et longue descente l’après-midi.  Avec une progression en zone découverte plus importante que lors des étapes précédentes. Donc belle montée jusqu’au Bocca d’Acquaviva- point haut de la journée à 1102 m –  où nous déjeunons. Pour y parvenir, nous avons progressé à flanc de montagne ou sur des petits replats avec toujours de beaux points de vue sur un nouveau golfe, le golfe de Sagone. Nous essayons de savoir exactement le nom de telle ou telle anse qui apparait en confrontant le paysage à la carte, au moins pour les personnes intéressées (pas la majorité). Paysage toujours surmonté par de petits massifs culminant à 1200-1300 m : Capu Palellu, Capu a e Macenule,  Cappu Terraghiu, Bocca di Femina Morta. On trouve d’anciennes mines de fer dans ces zones rocheuses.
La descente dans le vallon principal sera encore un peu longue, nécessitant une attention soutenue des randonneurs. A l’occasion, nous pourrons voir des entrées de mines de cuivre sur le versant nous faisant face. Peu avant l’arrivée à E Case, une fois retrouvé l’étage des châtaigniers, nous pourrons voir les vestiges d’un ancien (et grand) séchoir à châtaignes. Peu de temps après nous arrivons à notre plus chouette lieu de bivouac : une vieille maison-refuge à flanc de colline avec de beaux emplacements de camping et surtout une vue magnifique sur les petits golfes de Chiuni et de Peru qui précèdent au nord le grand golfe de Sagone. Vue complète donc du Capu Rossu qui ferme au sud le golfe de Porto jusqu’à Cargèse qui s’ouvre sur le golfe de Sagone au sud.  L’accueil bourru mais bienveillant et généreux de notre hôte restera un de nos bons souvenirs du séjour. 

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Samedi 31 mai : 8ème étape – E Case – Cargèse
Distance : 12,500 m – Durée : 5 heures – D+ : 427m  – D- : – 945m 
Classement Atlas : Facile
Dernière et courte étape avec une contrainte : arriver impérativement à 15h15 pour prendre notre bus pour Ajaccio car il n’y a pas de bus le dimanche et le bus du lundi arriverait trop tard le matin pour attraper notre avion.
Le départ est donc très matinal pour une rando moyennement intéressante. Après une progression sur une longue crête, une descente de 5 km s’engage. Section sans grand intérêt sinon les points de vue sur la côte et la mer au nord de Cargèse. Passage à travers la bergerie de Cargèse – peut-être celle pour laquelle travaillait Colonna, le berger de Cargèse ? La descente à partir de Punta di u Ghiniparellu est piégeuse et raide : je suis devant et fait passer la consigne de prudence aux suivants … Ce serait bête d’avoir un pépin à moins de dix km de la fin du périple….  Hélas, un membre du groupe chute lourdement et se -nous- fait une belle frayeur. Il en sera quitte pour quelques égratignures et un bel hématome qui se formera rapidement ….
Après quelques petits soins la troupe se remet en marche, redoublant de prudence jusqu’à un dernier petit « coup de cul » à 5 km de l’arrivée. Je laisse Evelyne monter devant pour ces derniers 250 m de D+. A son rythme (qui est le bon pour tout le monde), elle finit la montée en tête sans problème. Après 2 km nous entrons dans Cargese à 12h15. Visite de cette charmante petite cité, bâtie au 18ème siècle par des exilés grecs chassés de Grèce par les occupants turcs. La ville est construite sur un plan géométrique à la différence des villages corses traditionnels. Il abrite une très belle église orthodoxe riche de nombreuses icônes qui fait face à l’église catholique elle aussi très belle.
Il faut se réhabituer aux bruits de la ville avec sur cette route côtière qui relie Calvi à Ajaccio des hordes de motos venues d’Europe du nord.

Le bus a du retard – plus de 15 mn) et il est bien plein : les sacs à dos et Régis se retrouvent dans l’allée centrale ! Après une petite heure, nous parvenons à Ajaccio : le bus nous laisse à la gare routière près du port voyageur : nous avons 3km pour gagner notre camping dans les hauteurs d’Ajaccio où nous retrouvons notre ami Alain bien content de nous revoir. Quelques pizzas achetées en passant seront vite avalées, je préfère pour ma part finir mon dernier lyophilisé. La partie rando du séjour est terminée. 

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Dimanche 1er juin : Ajaccio
Nous avons une journée à nous pour visiter Ajaccio ! Habitués aux réveils matinaux, nous prenons la route de la ville vers 8h. Alain a dévalisé l’Office du Tourisme et nous conseille sur ce qu’il faut voir et là où il faut aller… Ce sera donc une journée cool au cours de laquelle, nous visiterons la ville par petits groupes, chacun d’eux ayant ses propres points d’intérêts : flâneries urbaines avec le grand marché du dimanche place du Mal Foch, visites du musée d’Art Fesch, de la maison natale de Napoléon, randos vers les îles Sanguinaires, baignades….  
Nous nous retrouverons le soir autour du pot d’Atlas avant de partager un dernier repas sur le port. Alain avait eu le temps de repérer les bonnes adresses….

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Lundi 2 juin : retour tranquille à Clermont après bus aéroport, avion, navette aéroport Lyon – Car Park Center et finalement nos véhicules pour la dernière ligne droite. Arrivée à Clermont vers 15h30.

En guise de conclusion : ce fut une belle itinérance qui nous a fait toucher du doigt la nature corse, sa montagne et ses paysages et…  certains de ses habitants.  J’ai mené un groupe de gens très attachants, extrêmement attentif les uns envers les autres, solidaires en somme. Nous avons des souvenirs et des images dans les yeux qui resteront ! Merci Atlas d’avoir permis l’organisation d’une telle aventure. 
Merci à Pierre et à Vincent pour leurs photos.

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Tours et détours en Margeride

Séjour n°5. Tours et détours en Margeride

Date : du 1er au 3 mai 2014
Animateur : Sébastien
Nombre de participants : 11 animateur compris ( 6 F, 5 H)
Classement Atlas du séjour : facile
Kilométrage auto : 230 Km pour 3 véhicules utilisés
Temps de préparation : 30 mn (adaptation d’un précédent séjour)

JOUR 1
Météo : Nuageux, avec quelques clins d’œil du soleil
Distance : 23 Km
Dénivelé : 800 m
Durée : 7h
Itinéraire : Ruynes-en-Margeride, Chauliaguet, La Besse, Lorcines, Marcillac, Forêt du Mont Mouchet

La joyeuse troupe s’élance sur les chemins menant au Mont Mouchet. L’occasion pour chacun de peaufiner les réglages des sacs à dos pour un portage optimal. L’horizon dégagé nous permet d’embrasser les collines verdoyantes de la Margeride, avant de poser le bivouac sur les contreforts du Mont Mouchet. Une fois les tentes montées, nous avons fait un aller-retour jusqu’au sommet pour profiter du magnifique panorama.Remarques : Bonne progression d’ensemble.

JOUR 2
Météo : Couvert avec pluies fines
Distance : 27 km 
Dénivelé : 1150 m
Durée : 8h
Itinéraire : Forêt du Mont Mouchet, Paulhac-en-Margeride, Dièges, Sept Sols, La Soucheyre, Desges, La Reyrolle

Pas moins de trois départements arpentés en cette journée ! Le Cantal, la Lozère et la Haute-Loire nous ont ainsi succesivement ouvert leurs chemins. Les quelques giboulées de la journée n’ont pas découragé notre progression. Arrivés devant les magnifiques et impressionnantes gorges de la Desges, nous avons constaté avec quelques regrets l’absence de tyrolienne, et avons donc amorcé une belle descente jusqu’à la rivière avant de conclure la journée par une dernière montée jusqu’à notre lieu de bivouac.
Remarques : Une erreur d’orientation a fait gonfler les chiffres de cette journée. Nous avons donc improvisé un bivouac dans une belle clairière, à trois kilomètres de l’endroit initialement prévu.

JOUR 3
Météo : Brouillard, venté sur le plateau, apparition du soleil en milieu d’après-midi
Distance : 23 km 
Dénivelé : 650 m
Durée : 6h30
Itinéraire : La Reyrolle, Lesbinières, Le Boussillon, Forêt de Pinols, Forêt de Margeride, Trailus, Ruynes-en-Margeride

Le brouillard avait malheureusement envahi le plateau, nous empêchant de profiter du paysage. Les traversées de forêts nous ont toutefois offert une protection très efficace contre l’écir glacé qui balayait les passages découverts. Après avoir subi cette météo défavorable, nous avons finalement pu profiter d’une belle apparition du soleil l’après-midi.
Remarques : Progression très rapide sur le plateau venté. Le tracé du GRP de St Flour a été modifié au lieu-dit Les Fages, au sud du point coté 1246. Il bifurque alors plein nord et prend vraisemblablement le chemin le plus court pour rejoindre St Flour.

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Cantal, un massif en blanc

Séjour n°2. Cantal, un massif en blanc

Date : Les 1 et 2 mars 2014
Animateurs : Michel et Thierry
Nombre de participants : 12 (7 femmes et 5 hommes)
Météo : couvert le samedi matin, se découvrant progressivement dans l’AM – grand bleu le dimanche – douceur relative sur les deux jours
Classement  ATLAS : facile

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Jour 1 

Itinéraire : départ au nord du col d’Entremont, petit chemin à gauche,  point côté 1192m direction sud ouest vers 1er bouquet d’arbres, point côté 1336 puis plein sud vers point côté 1385m et le lac de Glory, orientation ouest, passage par un petit couloir pour remonter sur les barres rocheuses, point côté 1442 puis 1476m, contournement par le sud de la forêt au lieu dit En Golneuf puis montée du puy de Sécheuse, descente par l’épaulement puis passage à Peyre Gairi, traversée Nord Nord est de la péssière puis entre point côté 1323 et petite barre rocheuse et trace directe nord est jusqu’au lieu de stationnement…
En chiffres : distance = 13263 m – dénivelée = 524 (openrunner) 665m – durée déplacement = 6h34 (montre)

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Notre cible du samedi : le Puy de Seycheuse (à gauche)
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Un petit coup de c… pour monter dans le couloir et atteindre le haut de la barre rocheuse
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En direction du puy

Jour 2 

Itinéraire : départ du gîte de Lascourt, montée SW puis W  à travers noisetiers puis hétraie du bois de la Bragouse (en évitant les piste de ski de fond) pour parvenir au-dessus du bois à peu près au niveau où débouche le GR400 – crête en direction du suc de la Blatte (1562 m), du puy de la Tourte (1704 m) puis direction du Pas de Peyrol sur 400 m avant retour vers Puy de la Tourte – plongée N-NE dans la pente pour parvenir juste à 100 m au nord des ruines du buron de Ricou la Peyre puis NE à travers le bois jusqu’au gîte en évitant à nouveau les pistes de ski de fond
En chiffres : distance = 9600 m (openrunner) – dénivelée = 645 m (montre) – durée déplacement = 5h56 (montre)

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Notre objectif du dimanche, le puy de la Tourte auu-dessus de la vallée de la Rhue en direction Sud du pas de Peyrol
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Avant les crêtes majestueuses, il faut assurer l’ordinaire et se sortir des arbustes récalcitrants
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En colonne vers le sommet !
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Peut-être bien la couverture du prochain programme ?
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Le puy Mary au bout du plateau

Finalement, la reprogrammation de ce séjour au premier de week-end de mars a été une aubaine. La neige tombée en fin de semaine et la météo correcte du samedi et merveilleuse du dimanche nous ont permis d’exploiter au mieux les terrains cantaliens : plutôt le Cantal des plateaux le samedi et le Cantal des crêtes du cœur du massif le dimanche. Les leçons de géographie sur le grand Volcan ont été fréquentes et certainement bien retenues par un public averti et intéressé.
Bonne humeur et bonnes chères (ah, le bourguignon de Michel, le pain d’épices de Mady et les confitures d’Odette !!) ajoutés aux délices des paysages et de la météo nous laissent à tous de merveilleux souvenirs.

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Merci à Michel D. pour ses superbes photos.

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Vélorando. La façade atlantique

Séjour n° 11 La façade atlantique à vélorando.
Date du vendredi 19 au dimanche 28 juillet 2013.
Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 11 animateur compris dont 6 femmes et 5 hommes.
Météo : beau et chaud dans l’ensemble avec température nocturne autour de 20°C et en journée température frôlant ou dépassant les 30 °C à plusieurs reprises. Quelques pluies orageuses sur la fin du séjour de nuit. A noter le bel orage de Royan en nocturne !
Faune rencontrée : en majorité des oiseaux, cigognes blanches, mouettes rieuses, goélands brun et argentés, sternes, tadorne de belons, vanneaux huppés, cormorans d’atlantique, huîtriers pie, hérons cendrés, cygnes tuberculés et noirs, poules d’eau et foulques, avocettes, échasses blanches, tadornes de belon, colverts, aigrettes, grèbes huppées et des oiseaux plus communs, pies, tourterelles turque, pigeons ramiers, martinets noirs, hirondelles de fenêtre et de cheminée, quelques rapaces…buses, milans noirs, faucons et j’en oublie sans doute….quelques écureuils téméraires, un lièvre…  
Patrimoine au cours de notre périple : le parc éoliens de Bouin, les entreprises ostréicultrices, les marais salants, la jetée Jacobsen, la plage des Dames à Noirmoutier, la forêt domaniale des Pays de Monts, la Corniche Vendéenne, la forêt domaniale d’Olonne, la tour Arundel, la Corniche de Cayola, le phare du Grouin, le golfe des Pictons polderisé, le Marais Poitevin, le pont-aqueduc de Maillé, l’abbaye de Maillezais, les nombreux canaux et le jeu des écluses tout au long de notre voyage, le port des Tours à la Rochelle, les bâtiments de l’ancienne Corderie Royale, le pont transbordeur à Rochefort, la dune de l’Aquitaine, la côte sauvage entre Ronce les bains et Royan, la forêt domaniale de la Coubre, le phare de la Coubre, le phare de Cordouan.
Temps forts : passage du Gois pour rejoindre Noirmoutier à la nuit tombante, visite de l’abbaye de Maillezais, visite du chantier de l’Hermione, passage du transbordeur, repas d’arrivée.
Classement : facile ( 3 jours de transport, 7 jours de déplacement à vélo).
Kilométrage parcouru : 519 soit 74 par jour. Distance la plus longue 104 km et la plus courte 48 km. Durée de roulage maximum, 5h10 ; minimum, 3h50.
Conditions de roulage : bonne sur le stabilisé et l’asphalte sur les voies vertes et les petites routes. Quelques passages herbeux un peu plus difficiles.
Hébergement : en camping de qualités différentes à l’intérieur  et sur les côtes. Mention aux campings de l’intérieur et certains campings municipaux à proximité de la mer.
Nourriture : ravitaillement sans problème sur l’ensemble du parcours (une voire deux fois par jour).
Transport : à l’aide des véhicules de Gilles Bonnard et Michel Julien en ce qui concerne les passagers et une partie des bagages. Le véhicule d’Alain Longuet pour le transport des vélos, remorques et bagages. La récupération des véhicules stationnés à Machecoul a été réalisée grâce à la gentillesse et la disponibilité de Jean Claude en vacances à la Palmyre qui s’est porté volontaire pour nous assister.
Equipement : Vélo VTT et VTC équipés de porte-bagages et sacoches ou tirant des remorques Bob (2 Yak et 1 Ibex). Les deux remorques de l’association ont été utilisées et une remorque Bob (Yak) louée.
Kilométrage routier effectué : pour le transport des passagers en co-voiturage et du matériel et la récupération des véhicules 4301 km.
Découpage du séjour.
Jour 1. Vendredi 19 juillet. Transport Clermont Ferrand, Machecoul.
Jour 2. Machecoul, parc éolien, passage du Gois, Noirmoutier.
Jour 3. Visite de la partie Nord Ouest de l’île sans chargement puis Brétignolles sur mer.
Jour 4. La Tranche sur Mer.
Jour 5. Marans.
Jour 6. Visite de Maillezais (sans chargement) puis retour à Marans par la Venise Verte.
Jour 7. Rochefort, fin d’après-midi consacré à la visite du chantier de l’Hermione.
Jour 8. Passage de la Charente par le transbordeur et arrivée à Royan.
Jour 9. Baignade à Royan pour certaines et certains…….. et récupération des véhicules pour les conducteurs.
Jour 10.Transport Royan Clermont Ferrand.

  

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Marais salants

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Passage du Gois, en attendant la marée basse
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l’abbaye de Maillezais
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l’abbaye de Maillezais

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le chantier de l’Hermione à Rochefort

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Pont transbordeur à Rochefort pour traverser la Charente

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Ne manque que la musique de Michel Legrand …. et quelques Demoiselles….

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Royan : pêche aux carrelets

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Alptrekking 2ème étape

Séjour n°10 Alptrekking 2ème étape
Date du samedi 13 au lundi 22 juillet 2013
Animateur : Jean Pierre
Nombre de participants : 9 animateur compris (3 F et 6H).
Classement Atlas : moyen.

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Départ avec 3 voitures de Clermont le vendredi, 2 voitures passe par les Haudéres pour laisser 1 voiture puis repartir à Breuil Cervina…  la 3ème voiture va directement à Breuil Cervina.

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ITINERAIRE
Jour 1. Samedi 13 juillet. D+ 1200 m – D- 1130 m – KM : 18 km – Durée du déplacement : 8h10.
Départ de Breuil Cervina (2006 m) la Suche – lac Goillet – col nord des Cimes Blanches (2981 m)-Grand Lac- Mase – Vardax – passerelle de Pian de Verax – Résy refuge Ferraro (2072 m).
Remarques : beaucoup de neige à partir de 2500m, orientation difficile.
Jour 2. Dimanche 14 juillet. D+ 1300 m – D- 1100m – KM : 17 km – Durée du déplacement : 8H45.
Depart du refuge Ferraro (2072 m) – Sousun – Continéry – Salerotorko – (2689 m) – Bätt – Stafal – Tschaval – Moos – Löcher – refuge Del Lys Gabiet (2345 m) .
Jour 3. Lundi 15 juillet. D+ 1100 m – D- 1800 m – KM : 18 km – Durée du déplacement : 7 h00.
Départ du refuge Gabiet (2345 m) – col d’Alencoll (2881 m) – refuge citta Divigenano – passo Forie Pianmisura – Scarpia – Follu – Alagna Valseria – refuge Pastore ( 1603 m).
Jour 4. Mardi 16 juillet. D+ 1245 m – D- 1500 m – KM : 19 km – Durée du déplacement : 8H30.
Départ du refuge Pastore (1603 m) – Alpe Faller – Passo Del Turbo (2888 m) – bivouac Lanti – Alpe Schena – la Piana – Quaraxxa – Motta – Isella – Macugnaga (1307 m) demi -pension à l’hôtel  restaurant de Macugnaga.
Jour 5. Mercredi 17 juillet. D+ 1500 m – D- 30 m – KM : 7 km – Durée du déplacement : 5 h00.
Départ de Macugnaga (1307 m) – Chiesa Vecchia – refuge Gaspare Oberto (2810 m).
Remarques : brouillard au départ devenant de plus en plus épais à mesure que l’on monte, vers 2400 m brouillard très épais avec neige profonde, orientation difficile aucune trace dans la neige. Au refuge nous sommes les seuls clients.
Jour 6. Jeudi 18 juillet. D+ 200m D – 862 m – KM : 10 km – Durée du déplacement : 4h00.
Départ du refuge Oberto (2810m) – Monté Moro Pass (2870m frontière entre Italie et Suisse) – lac barrage de Mattmark – Mattmark (2100 m).
Remarques : départ du refuge Oberto dans la neige et sous une forte pluie d’orage, pour passer le col le gardien me dit de passé vers le téléphérique je l’écoute et on se retrouve face à une forte pente de neige. Je décide de trouvé un chemin plus à droite du col et moins pentu, on passe un petit éperon rocheux surmonté d’une vierge puis je trouve une pente plus douce juste l’endroit que j’avais repéré la veille du refuge.
La descente de ce col dans la neige et sous la pluie à  été dur, on s’enfonçait parfois jusqu’à la taille, moi-même je suis tombé dans un trou de neige et j’ai cassé mon altimètre de poignets (boitier fendu). Nous avons eu cette pluie et neige jusqu’au barrage. Lorsque nous sommes arrivés au barrage il y avait un car postal  jaune le chauffeur m’a dit qu’il allait à Saas Féé. Nous étions tous trempé et avions froid j’ai pris la décision de prendre ce bus jusqu’à Saas Féé la fin de l’étape pédestre de ce jour. De Saas Féé nous avons rejoint st Niklaus en car postal puis le train à crémaillères de la vallée de Zermatt. Hébergement à l’hôtel EDELWEISS à St Niklaus.
Jour 7. Vendredi 19 juillet. D+ 1150 m – D- 1300 m – KM : 14 km – Durée du déplacement : 7 h00.
Départ de St Niklaus à Jungu en télécabine. St Niklaus 1127m – Jungu 1998 m. Jungu – Abihen – Augsbordpass (2893 m) – Gruobu – Oberstafel – Grüben (1820 m).
Jour 8. Samedi 20 juillet. D+ 1400 m – D- 1830 m – KM : 23,500 km – Durée du déplacement : 8h00.
Départ du gîte de Grüben (1818 m) – Bluomatt – Chalte Berg – col de la Forcletta ( 2874 m) – Tsahelet – le Chiesso – Nava – Mission (1294 m) – St Jean d’en Haut (1395 m).
Jour 9. Dimanche 21 juillet. D+ 850 m – D- 1650 m – KM : 16 km – Durée du déplacement : 5h30.
Départ du gîte de St Jean au lac de Moiry en car postal (gratuit pour ceux qui ont payé la taxe  d’hébergement). Départ de la rando lac de Moiry (2250 m) – alpage Torrent – col de Torrent (2916 m) – les Haudéres. Notre hébergement ce trouve à 6 km sur la route d’Arrolla, Claude nous emmène à 5 personnes au gîte du lac Bleu tenu par une Belge. Ensuite il retourne prendre les 2 chauffeurs au Haudéres pour aller chercher les 2 voitures à Breuil Cervina puis retour à Clermont…

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Du cirque de Navacelles au cirque du Bout du Monde

Séjour n°8. Du cirque de Navacelles au cirque du Bout du Monde.
date : du vendredi 14 au dimanche 16 juin 2013.
Animatrice : Brigitte.
Secteur géographique : Lodevois-Larzac, cartes IGN 2642ET et 2642OT.
Nombre de participants : 12 animatrice incluse (6 femmes et 6 hommes).
Météo : Estivale.
Classement ATLAS : Facile.
Hébergement : 1 nuit en gîte à Navacelles, 1 nuit en hôtel au Caylar (hôtel du Rocher : accueil excellent).
Transport : 3 voitures.
Kilométrage : aller/retour Clermont Ferrand, 446km.

Jour 1. Vendredi 14 juin.
St-Pierre-de-la-Fage à La Vacquerie-et-St-Martin-de-Castries à St-Maurice-de –Navacelles à Navacelles
Durée ~ 8h   Distance ~25km    Dénivelé+ :~ 800m 

Cirque de Navacelles

Le Cirque de Navacelles est un des 32 grands sites français. De St Maurice à Navacelles  par le GR7 le sentier suit un canal de dérivation qui alimente un barrage hydraulique, puis serpente au pied de la falaise des Roudets Le paysage est grandiose parce que l’enfoncement de la Vis donne une grande verticalité aux surfaces. A Navacelles nous avons pu tremper nos pieds dans la rivière avec cascade, admirer le vieux pont médiéval, le vieux village, cueillir des cerises ….
Jour 2. Samedi 15 juin
Navacelles à Vissec à Sorbs à St-Michel d’Alajou au  Cros à Le Caylar.
Durée ~ 8h  Distance ~ 28 km   Dénivelé + ~ 1000m.
Passage à la résurgence de la Vis. La Vis qui prend sa source dans les Cévennes se perd au niveau du moulin de Larcy , ce qui laisse un lit sec (Vissec) et rejoint un réseau souterrain pour ressurgir à la résurgence.

Jour 3. Dimanche 16 juin.
Le Caylar/mas du Rouquet /la Roque/St Pierre-de-la-Fage.
Durée : 7h   Distance ~ 20,50km    Dénivelé + ~ environ 500m

Cirque du bout du monde

Traversée du cirque du bout du monde d’Ouest en Est par un sentier qui serpente à flanc de falaise sous le cirque et remonte jusqu’au belvédère. Magnifique sentier en balcon dans la pinède avec vue sur le fond du cirque.

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Trek dans le massif cantalien.

Séjour n° 6. Trek dans le massif cantalien
date : les 18 et 19 mai 2013.
Animateur : Michel D.
Secteur géographique : Les monts du Cantal, carte Ign 2435OT.
Nombre de participants : 8 animateur inclus (5 hommes et 3 femmes)
Météo : neige et pluie  diluvienne pendant 2 jours.
Dénivelés positifs : 560 m + le 1er jour et 550 m+ le 2èmè jour.
Distances : 12km 400 le 1er  et 10km 600 le 2ème.
Durée du déplacement (pauses comprises) : 6h00 le 1er jour et  5h00 le 2ème.
Classement atlas : moyen vu les conditions météo.
Kilométrage routier : 245 x 2 voitures .
Temps de préparation et compte rendu : 1h30.

ITINERAIRE :  
Jour 1. Samedi 18 mai (prévu).  Font d’Alagnon, bec de l’aigle, téton de Vénus, col de Cabre, changement d’itinéraire vu les conditions météo. PLAN  B, abri pour repas de midi dans buron PC 1354, Liadouze, Mandailles.
Jour 2. Dimanche 19 mai. Mandailles, Larmandie, PC 1060, puis 1156, col du Pertus , GR 400, col du Glizou, col de Font de Cère, voitures.
Observations : randonnées dans des conditions dantesques…Pluie et neige sans arrêt pendant 2 jours. Troupe motivée au départ, 1ère difficulté au sommet de bec de l’Aigle, rafales de vent et neige mouillée… Ceux  qui avaient mis les capes de pluie ont failli décoller comme s’ils avaient une voile…. Il a fallu régler ça au plus vite dans des conditions hivernales. Trop de vent sur les crêtes, je choisis le PLAN B pour rallier Mandailles. A l’arrivée, les prés pour mettre les toiles de tentes  sont inondés. Je décide de monter le bivouac à l’abri sous le préau  de l’école. On a pu manger et faire s’égoutter les vêtements. Pluie toute la nuit, au matin toujours le déluge, je choisis de nouveau le plan B, retour aux voitures car les troupes ont le moral au plus bas. Trombes d’eau à la montée du Pertus et neige au col, température proche de 0°.
Arrivée aux voitures pas d’abri pour manger, on charge les voitures et direction Murat dans un bistro, on peut manger au chaud puis retour sur Clermont.

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