Tra Mare e Monti – La Corse du nord ouest

Séjour n°6. La Corse « Tra mare e monti »

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 12 dont 5 femmes et 7 hommes
Météo : assez ensoleillée dans l’ensemble. Température douce de 20 à 23°, peu de vent, couvert les 2 premiers jours surtout avec pluie en soirée et nuit du second jour.

Faune rencontrée : peu d’animaux rencontrés y compris les cochons corses décrits comme déambulant partout en liberté. Quelques vaches sur les chemins même  escarpés en montagne ou dans les rues des villages traversés suivant la coutume corse du « libre parcours du bétail », trois citelles vues à la jumelle dans une forêt de pins Laricio, leur habitat naturel.
Flore observée : maquis en fleur avec la cyste de Montpellier et la cyste de crête omniprésente,  nombreux lys de St Pancrace, genévrier oxycèdre, myrte (dont on fait une très bonne liqueur), arbousiers,  lentisque (buissons), hêtres, pins laricio  (à partir de 900-1000 m), bruyère arborescente, chênes verts, châtaigniers  (plus exploités mais de taille remarquable) surtout dans la secteur d’Evisa-Marignana et encadrant les chemins par leur longue tige, les asphodèles
Patrimoine bâti: quelques beaux villages-bourgs traversés : Calenzana  au départ et Ota village perché classique en Corse au-dessus de la Spelunca, des ponts génois, des tours génoises (Girolata, Cargèse), mines de cuivre exploitées jusqu’au début du 20ème siècle avant d’arriver à E Case, de nombreuses bergeries ruinées, un séchoir à châtaignes près de Marignana – à Cargèse, belle église orthodoxe du 18ème .
Patrimoine naturel : le littoral entre les golfes de Calvi, Porto et Sagone,  de loin en loin les sommets corses (reconnus = Monte Cinto et monte Rotondo et le  ravin de Vitrone en aplomb du golfe de Porto aux parois de porphyre rouge.

Classement du séjour : moyen+
Hébergement : en itinérance avec bivouacs près des gîtes ou refuge (7 tentes) sauf à Ota et Marignana où nous avons dormi en gîte d’étape comme prévu. Bonne qualité des gîtes. Accueil toujours cordial sauf à Tuarelli et Marignana
Nourriture : des ravitaillements étaient prévus sur le parcours (Curzu, Evisa, Marignana). Deux  dîners pris en gîte d’étape. Tous les autres repas à la charge des participants avec un bel esprit d’entraide et d’échange de nourriture.
Transport: trois véhicules pour Clermont-Lyon (laissés à proximité de l’aéroport dans un parking gardé : Car Park  Center – à recommander), avion jusqu’à Bastia, bus de l’aéroport à Bastia, train entre Bastia et Calvi (camp Rafelli  – base du 2ème REP), bus entre Cargèse et Ajaccio, bus à Ajaccio et aéroport, avion Ajaccio-Lyon.
Kilométrage voitures parcouru : aller/retour Clermont-Ferrand / Lyon-St Exupéry=375 km
Déroulement du séjour (les durées des étapes s’entendent pauses comprises):

Vendredi 23 mai : départ en co-voiturage à 8 h pour Lyon-St Exupéry – Dépose des voitures sur le parking de gardiennage et acheminement aéroport en navette. Arrivée aéroport Bastia à 13h15 – tous les sacs à dos enfermés dans de grands sacs poubelles ont bien fait rire les gens sur les tapis de récupération des bagages – acheminement à Bastia Centre par navette. Objectif principal avant le train : acheter les recharges de gaz. Déambulation à travers le centre-ville à la recherche du magasin La Randonnée (beau petit magasin de sports de montagne en particulier) – chacun ayant acheté son gaz, deux, trois dernières courses alimentaires effectuées. Départ du train à 17h pour 3heures de trajet jusqu’à Calvi : les abords de Bastia vu du train ne font pas rêver… Puis début de l’émerveillement en remontant vers la montagne en langeant le Golo (une des plus longues rivières-fleuves corses), puis après le changement de train à Ponte-Leccia, redescente vers la Balagne (ancien verger de la Corse) reconquis par le maquis et l’IIle Rousse : beaux points de vue sur la côte…Arrivée à Camp Rafalli avant Calvi. La micro-gare est en face du casernement de la Légion étrangère (2ème REP). Transport en deux fois par taxi jusqu’à Calenzana  où nous passons la première nuit près du gîte et des « costauds » qui vont partir sur la GR20 

Samedi 24 mai : 1ère étape – Calenzana – Bonifatu
Distance : 12,500 m – Durée : 6 heures – D+ : 645m  – D- : – 340m
Classement Atlas : Facile
Après installation du bivouac, petit rab sans sac à dos vers l’entrée du Cirque de Bonifato : 6 km pour 300 m de D+
Mise en route après un premier bivouac sans histoire. Ce sera une étape courte. Dès le départ, rude montée commune avec le GR20 sur 3km jusqu’à Bocca Corsu (bocca=col en corse) – puis descente facile vers belle rivière de montagne descendant du cirque de Bonifato et finissant son chemin dans la plaine de Calvi. Après avoir suivi un large chemin d’exploitation sur 3 km sous le début de la forêt de Sambuccu , on traverse le torrent-rivière pour faire une pause quelques centaine de mètres plus loin le long du torrent au-dessus de quelques belles vasques auxquelles ne résistent pas Jean-Pierre et Claudie. Puis montée rude  en rive gauche vers le chaos de Bocca Rezza et la petite route que nous suivons jusqu’à l’auberge de Bonifatu où nous installons le bivouac.  Puisqu’il est tôt, je propose une petite boucle en direction de l’entrée du Cirque de Bonifato dans un décor assez montagneux. Belle grimpette et trois traversées de gué amusantes. Au retour, nous profitons de la belle terrase de l’auberge bordée de cerisiers qui nous procurent la matière solide d’un bel apéritif.  Bivouac paisible qui nous met bien dans le rythme tranquille du séjour 

IMG_3504.jpg
P1030234.JPG
Calenzana

Dimanche 25 mai : 2ème  étape – Bonifatu – Tuarelli
Distance : 16,500 m – Durée : 7h30 – D+ : 735m  – D- : – 1194m 
Classement Atlas : Facile+
Dès le départ, longue montée de 4 km vers le Bocca di Bonassa avec un beau point de vue sur Calvi au loin. Ce ne sera plus alors qu’une longue descente de 12 km jusqu’à Tuarelli, souvent en balcon, au-dessus de plusieurs vallons – Descente un peu lassante vers la fin.  Nous retrouverons souvent ce type de cheminement, très pierreux, encadré d’asphodèles et suivant les altitudes de pins ou de chênes verts et genêts formant un semi-ouvert nous masquant les points de vue au loin.

Installation du bivouac près du gîte d’une personne connue de la blogosphère et au sujet de laquelle les avis sont tranchés : on aime ou on déteste. Il a plu ce soir-là et nous avons aménagé un petit espace couvert avec des capes de pluie sous lequel nous avons pu dîner tous ensemble… Tenu en éveil par la pluie, j’ai revu dans le silence de la nuit la suite de l’itinéraire des deux jours suivants….En effet, l’étape du lendemain devait nous amener au bout de 12 km sans dénivelée à Galéria, petite station balnéaire sur le golfe du même nom… rien de difficile. Pas comme le déplacement du jour suivant car j’avais imaginé deux étapes en une de Galéria à Curzu, évitant donc l’étape de Girolata – C’était une des deux étapes les plus longues du séjour, en partie hors GRP. En analysant la carte de plus près, je me suis rendu compte que le dernier tiers de l’étape empruntait une longue crête, a priori assez étroite. Le temps étant à la pluie (et les prévisions pas fameuses sur les jours à venir), avec le poids des sacs, la fatigue du groupe en fin de journée et ma méconnaissance précise du terrain, le cheminement pourrait s’avérer dangereux. L’autre solution à ma disposition était d’utiliser une variante du Tra Mare…  – bienvenue à cet endroit-là –  qui relie Tuarelli à Curzu en direct. Je l’avais repérée pendant la préparation de l’itinéraire…. Elle paraissait moins exposée, assez longue et offrant certainement après le franchissement du point haut de belles vues sur le golfe de Porto…   

J’ai donc passé deux heures à peser le pour et le contre de chacune des options avant d’arriver à m’endormir au milieu de la nuit. Le lendemain, tout était clair dans ma tête, et l’option 2 par la variante la plus naturelle à retenir. Ne restait alors qu’à communiquer la décision à l’équipe, appeler le gîte de Galéria pour informer de notre annulation et appeler le gîte de Curzu pour le prévenir de notre arrivée le lundi soir au lieu du mardi soir. Puisqu’on gagnait un jour sur la planning, il fallait également trouver comment occuper le mardi. J’ai pris la décision d’une rando sans portage de Curzu à Girolata en aller-retour. Avantage, on dormait deux nuits au même endroit. Girolata-Curzu  est une étape en soi du Tra Mare et Monti. Tout étant réglé, ne restait plus qu’à se mettre en route

IMG_3576.jpg

Lundi  26 mai : 3ème étape – Tuarelli – Curzu
Classement Atlas : Facile+
Distance : 19 km – Durée : 7h40 – D+ : 957m  – D- : – 800m
Le début de l’itinéraire emprunte un sentier d’exploitation le long du ruisseau Penticatu sur 4 km avant de s’élever en sous-bois  assez fortement pendant 5 km jusqu’au point haut de la journée le Bocca di Melza. Bel effort du groupe puisque la  D+ = 600 m environ est absorbée en moins de deux heures. La récompense survient au col avec une belle vue sur le golfe de Porto au sud. Le repas pris sur le chemin dans le haut de la longue descente ne faisait qu’accroitre le plaisir des yeux. Bien calés dans les rochers du chaos de Costa, nous n’avons pas perdu une miette des ces magnifiques paysages sous un soleil retrouvé qui faisait mentir les prévisions de la veille… La descente assez sèche de 5 km  après le repas ne parvenait pas à entamer l’enthousiasme du groupe. Parvenus après 700 m de descente à la jonction avec la section du GRP menant de Curzu à Serierra, nous sommes remontés par une pente raide (200 de D+ pour moins de 2 km) au-dessus de Partinello, bourg où un ravitaillement était prévu.  Tout le monde trouva son bonheur dans une belle épicerie aux bons produits pas trop chères – fruits, Coppa et tome de brebis furent plébiscités ! De là, je décidai, constatant la fatigue du groupe, de suivre la route pour les 3 kilomètres qui menaient à Curzu plutôt que de remonter trouver le sentier qui menait au gîte. Le propriétaire des lieux nous a fort bien reçu et m’a confirmé que l’itinéraire hors GRP que j’envisageai était très mal balisé (plaintes de randonneurs passés) et que la crête qui m’avait fait reculer était très «rocheuse et à proscrire en cas de pluie ! Je ne regrettai donc pas mes pensées agitées de la nuit et ma petite insomnie ! Le lieu de bivouac, plusieurs petits espaces en terrasse, s’est avéré très confortable et le repas du soir  autour de plusieurs petites tables mis bout à bout très réconfortant. 

P1030347.JPG
P1030354.JPG
P1030362.JPG

Mardi 27 mai : 4ème étape – Curzu – plage de Tuara – Curzu
Distance : 16,700 m – Durée : 8h30 – D+ : 1245m  – D- : – 1245m
Classement Atlas : Moyenne
Nous sommes donc partis sans poids sur le dos mais sans Alain également qui souffre trop du genou gauche et qui a décidé de rejoindre Ajaccio le lendemain par ses propres moyens. Belle randonnée rocheuse en direction de la mer – montée tout d’abord de près de 3 km puis plein W sur 3km avec les golfes de Girolata et Porto toujours en vue jusqu’au Bocca di Crocce et le Cap Senino au loin avant de descendre vers la plage de Tuara à l’heure du repas. Plage qui ne fait pas rêver du tout (des centaines de déchets divers et variées jonchent en effet la plage !) mais la mer tend ses bras hourlés à Jean-Pierre, Claudie et moi-même. Quel plaisir que ce bain sous les yeux envieux des collègues ! une eau assez douce finalement mais une mer un peu hâchée par le vent d’ouest qui finit d’amener sa fausse note sur cette partie du séjour. Le retour par le même chemin via la crête du Capu di Linu se fait à bonne allure même si, à la lecture des D+ et D- , ce fut une rando ayant fière allure ! 
Le repas pris au gîte, petite récompense du goût de tous, nous permit de découvrir une spécialité locale – les canelonni au brucce – et une daube de bœuf excellentes.

IMG_3636.jpg
IMG_3638.jpg
P1030397.JPG

Mercredi 28 mai : 5ème étape – Curzu – Ota
Distance : 25,5k m – Durée : 12 heures – D+ : 1400m  – D- : – 550m 
Classement Atlas : Difficile
LA grosse étape du séjour annoncée comme telle dès la réunion d’information.
Longue journée puisque nous faisons deux étapes en une: Curzu – Serierra – Ota
Alain nous a donc quittés. On apprendra le soir qu’il a fait du stop de Curzu à Porto puis pris le bus de Porto – Cargèse – Ajaccio pour s’installer au camping des Mimosas sur les hauteurs d’Ajaccio.
La journée commence par deux petites bosses sèches entre Curzu et Serierra avec entre les deux, un nouveau petit ravitaillement à Partinello, manière de saluer une dernière fois notre charmante épicière… 
Parvenu à Serierra,, charmant village un peu à l’écart du brouhaha du monde, le groupe repart pour une grosse après-midi puisque que restent à parcourir  environ 12 km et surtout près de 6,5 km de montée et une D+= 840 m jusqu’au point haut, le Capu San Pietru. Avec un bon déjeuner dans le ventre, nous repartons d’un bon rythme sur un long faux plat qui doit m’endormir un peu (et les autres également) car je rate un tourner à droite très mal balisé et évident (dixit les baliseurs). La direction suivi par ce chemin d’exploitation qui remonte la vallée depuis Serierra correspond à la direction de notre sentier : du coup ce sont plus de 2,5 km que je fais faire à tort au groupe.  Quand même alerté par l’absence de balise depuis un certain temps, je constate l’erreur sur la carte et repère l’endroit oùu nous sommes : en fait le chemin monte jusqu’au col A u Virgholiu trois km plus haut. Des chemins balisés (sur la carte) nous permettraient de regagner OTA sans trop de casse même si nous ne connaissons pas l’état du balisage. Sur ces entrefaites, nous sommes rejoints sur le chemin par un 4X4 de forestiers qui nous confirment que pas mal de gens loupent l’embranchement…. Ils nous déconseillent le chemin du col même si le sentier est entretenu et le balisage assez cohérent. Ils nous conseillent de revenir sur nos pas, jusqu’au point de l’erreur. Ils se proposent gentiment de prendre deux de nos femmes » et tous nos sacs à dos chargés à l’arrière du véhicule jusque-là.  A l’arrivée à Ota, ils les déposeront dans l’autre gîte du village…. « Chez Marie ». Nous en sommes quitte à refaire plus léger, le chemin à l’envers mais cette erreur nous fait perdre près d’une heure trente.

La montée au Capu San Petru se fait à allure modérée mais constante : il sera atteint en moins de deux heures avec deux pauses « respiratoires ». Les 5 ,5 km de descente nous prendront plus de deux heures. Elle nous fait découvrir le ravin de Vitrone merveilleux passage où les falaises de porphyre rouge nous encadrent sur 2 km. Avec à certains moments de cette belle descente, des points de vue sur le village de Porto et la mer au fond du golfe du même nom. Inoubliable ! La fin de l’étape nous fera  passer d’un talweg à l’autre dans l’attente de voir Ota. Le village ne surgira qu’au dernier moment. 
Puisqu’il n’y a pas de cuisine en libre-service pour préparer notre repas au gîte qui nous accueille, nous décidons d’aller manger chez le cousin qui tient un restaurant. Malgré l’heure tardive, nous avons fait un repas simple mais succulent (la soupe corse !) avec en prime un concert de jeunes chanteurs-musiciens originaires du village qui nous ont régalé de plus de deux heures de chants corses. Leur réputation dépasse les limites du village puisqu’au fur et à mesure que la soirée passait des amateurs et connaisseurs locaux arrivaient en nombre dont notre épicière  de Curzu !    

IMG_3667.jpg
IMG_3675.jpg

Jeudi 29 mai : 6ème étape – Curzu – Marignana
Distance : 12,500 m – Durée : 6 heures – D+ : 770m  – D- : – 420m
Classement Atlas : Facile+
Courte étape- propice à la récupération et à la découverte. Ca tombe bien car la première partie de la rando jusqu’à Evisa, nous fait remonter les gorges de la Spelunca et emprunter deux beaux pont génois, Pianella et  Zaglia. Ces ponts construits dans le courant du 15ème siècle se caractérisent par une forme en dos d’âne avec une seule arche reposant sur un tablier assez mince. Les Gênois les avaient construits pour faciliter la circulation et les échanges dans une optique de développement économique de l’île… Déjà !!   
La randonnée dans ces gorges est agréable mais très prisés des touristes randonneurs en ce jeudi d’Ascension. La route n’est jamais loin et les gens font un A/R entre Evisa au-dessus des gorges et le pont de Zaglia voire OTA pour les plus courageux qui veulent bien se faire la remontée à notre village de la veille.
J’avais prévu une petite excursion l’AM dans la forêt d’Aïtone avec ses châtaigniers séculaires et ses belles piscines au-dessus d’Evisa mais la pression touristique me fait changer d’avis. Nous ferons donc une courte rando après une longue pause à Evisa et parviendrons à Marignana vers 16h. Camping impossible autour du gîte qui m’avait obligé à choisir la nuitée dans la demeure. Le gîte est fait de bric et de broc  avec un accueil minimal mais nous avons un vaste espace de vie où nous organisons un repas en commun avec ce qui nous reste. Belle soirée pendant laquelle nos jeunes amis allemands – rencontrés la première fois à Tuarelli puis à Curzu – nous rejoignent avec une bouteille de rosé achetée à Evisa. Belle soirée d’échanges interculturels….  
Marignana devait être un bourg très important au siècle dernier mais la vision de plus de cent noms sur le monument aux mort (pour la guerre de 14 seulement) nous confirme bien la saignée opérée par cette guerre sur la population corse (20% de la population de l’île a disparu pdt la Grande Guerre). C’est aujourd’hui un gros bourg endormi avec comme seule commerce, la petite épicerie / tabac / journaux abritée dans le gîte où nous séjournons.

IMG_3697.jpg
P1030462.JPG

Vendredi 30 mai : 7ème étape – Marignana – E Case
Distance : 17,500 m – Durée : 7h30 – D+ : 743m  – D- : – 849m
Classement Atlas : Facile+
Etape tranquille avec un profil assez similaire aux précédentes : plus ou moins longue montée le matin et longue descente l’après-midi.  Avec une progression en zone découverte plus importante que lors des étapes précédentes. Donc belle montée jusqu’au Bocca d’Acquaviva- point haut de la journée à 1102 m –  où nous déjeunons. Pour y parvenir, nous avons progressé à flanc de montagne ou sur des petits replats avec toujours de beaux points de vue sur un nouveau golfe, le golfe de Sagone. Nous essayons de savoir exactement le nom de telle ou telle anse qui apparait en confrontant le paysage à la carte, au moins pour les personnes intéressées (pas la majorité). Paysage toujours surmonté par de petits massifs culminant à 1200-1300 m : Capu Palellu, Capu a e Macenule,  Cappu Terraghiu, Bocca di Femina Morta. On trouve d’anciennes mines de fer dans ces zones rocheuses.
La descente dans le vallon principal sera encore un peu longue, nécessitant une attention soutenue des randonneurs. A l’occasion, nous pourrons voir des entrées de mines de cuivre sur le versant nous faisant face. Peu avant l’arrivée à E Case, une fois retrouvé l’étage des châtaigniers, nous pourrons voir les vestiges d’un ancien (et grand) séchoir à châtaignes. Peu de temps après nous arrivons à notre plus chouette lieu de bivouac : une vieille maison-refuge à flanc de colline avec de beaux emplacements de camping et surtout une vue magnifique sur les petits golfes de Chiuni et de Peru qui précèdent au nord le grand golfe de Sagone. Vue complète donc du Capu Rossu qui ferme au sud le golfe de Porto jusqu’à Cargèse qui s’ouvre sur le golfe de Sagone au sud.  L’accueil bourru mais bienveillant et généreux de notre hôte restera un de nos bons souvenirs du séjour. 

P1030491.JPG
IMG_3712.jpg
IMG_3721.jpg

Samedi 31 mai : 8ème étape – E Case – Cargèse
Distance : 12,500 m – Durée : 5 heures – D+ : 427m  – D- : – 945m 
Classement Atlas : Facile
Dernière et courte étape avec une contrainte : arriver impérativement à 15h15 pour prendre notre bus pour Ajaccio car il n’y a pas de bus le dimanche et le bus du lundi arriverait trop tard le matin pour attraper notre avion.
Le départ est donc très matinal pour une rando moyennement intéressante. Après une progression sur une longue crête, une descente de 5 km s’engage. Section sans grand intérêt sinon les points de vue sur la côte et la mer au nord de Cargèse. Passage à travers la bergerie de Cargèse – peut-être celle pour laquelle travaillait Colonna, le berger de Cargèse ? La descente à partir de Punta di u Ghiniparellu est piégeuse et raide : je suis devant et fait passer la consigne de prudence aux suivants … Ce serait bête d’avoir un pépin à moins de dix km de la fin du périple….  Hélas, un membre du groupe chute lourdement et se -nous- fait une belle frayeur. Il en sera quitte pour quelques égratignures et un bel hématome qui se formera rapidement ….
Après quelques petits soins la troupe se remet en marche, redoublant de prudence jusqu’à un dernier petit « coup de cul » à 5 km de l’arrivée. Je laisse Evelyne monter devant pour ces derniers 250 m de D+. A son rythme (qui est le bon pour tout le monde), elle finit la montée en tête sans problème. Après 2 km nous entrons dans Cargese à 12h15. Visite de cette charmante petite cité, bâtie au 18ème siècle par des exilés grecs chassés de Grèce par les occupants turcs. La ville est construite sur un plan géométrique à la différence des villages corses traditionnels. Il abrite une très belle église orthodoxe riche de nombreuses icônes qui fait face à l’église catholique elle aussi très belle.
Il faut se réhabituer aux bruits de la ville avec sur cette route côtière qui relie Calvi à Ajaccio des hordes de motos venues d’Europe du nord.

Le bus a du retard – plus de 15 mn) et il est bien plein : les sacs à dos et Régis se retrouvent dans l’allée centrale ! Après une petite heure, nous parvenons à Ajaccio : le bus nous laisse à la gare routière près du port voyageur : nous avons 3km pour gagner notre camping dans les hauteurs d’Ajaccio où nous retrouvons notre ami Alain bien content de nous revoir. Quelques pizzas achetées en passant seront vite avalées, je préfère pour ma part finir mon dernier lyophilisé. La partie rando du séjour est terminée. 

IMG_3727.jpg
IMG_3740.jpg

Dimanche 1er juin : Ajaccio
Nous avons une journée à nous pour visiter Ajaccio ! Habitués aux réveils matinaux, nous prenons la route de la ville vers 8h. Alain a dévalisé l’Office du Tourisme et nous conseille sur ce qu’il faut voir et là où il faut aller… Ce sera donc une journée cool au cours de laquelle, nous visiterons la ville par petits groupes, chacun d’eux ayant ses propres points d’intérêts : flâneries urbaines avec le grand marché du dimanche place du Mal Foch, visites du musée d’Art Fesch, de la maison natale de Napoléon, randos vers les îles Sanguinaires, baignades….  
Nous nous retrouverons le soir autour du pot d’Atlas avant de partager un dernier repas sur le port. Alain avait eu le temps de repérer les bonnes adresses….

IMG_3769.jpg
IMG_3772.jpg

Lundi 2 juin : retour tranquille à Clermont après bus aéroport, avion, navette aéroport Lyon – Car Park Center et finalement nos véhicules pour la dernière ligne droite. Arrivée à Clermont vers 15h30.

En guise de conclusion : ce fut une belle itinérance qui nous a fait toucher du doigt la nature corse, sa montagne et ses paysages et…  certains de ses habitants.  J’ai mené un groupe de gens très attachants, extrêmement attentif les uns envers les autres, solidaires en somme. Nous avons des souvenirs et des images dans les yeux qui resteront ! Merci Atlas d’avoir permis l’organisation d’une telle aventure. 
Merci à Pierre et à Vincent pour leurs photos.

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Tours et détours en Margeride

Séjour n°5. Tours et détours en Margeride

Date : du 1er au 3 mai 2014
Animateur : Sébastien
Nombre de participants : 11 animateur compris ( 6 F, 5 H)
Classement Atlas du séjour : facile
Kilométrage auto : 230 Km pour 3 véhicules utilisés
Temps de préparation : 30 mn (adaptation d’un précédent séjour)

JOUR 1
Météo : Nuageux, avec quelques clins d’œil du soleil
Distance : 23 Km
Dénivelé : 800 m
Durée : 7h
Itinéraire : Ruynes-en-Margeride, Chauliaguet, La Besse, Lorcines, Marcillac, Forêt du Mont Mouchet

La joyeuse troupe s’élance sur les chemins menant au Mont Mouchet. L’occasion pour chacun de peaufiner les réglages des sacs à dos pour un portage optimal. L’horizon dégagé nous permet d’embrasser les collines verdoyantes de la Margeride, avant de poser le bivouac sur les contreforts du Mont Mouchet. Une fois les tentes montées, nous avons fait un aller-retour jusqu’au sommet pour profiter du magnifique panorama.Remarques : Bonne progression d’ensemble.

JOUR 2
Météo : Couvert avec pluies fines
Distance : 27 km 
Dénivelé : 1150 m
Durée : 8h
Itinéraire : Forêt du Mont Mouchet, Paulhac-en-Margeride, Dièges, Sept Sols, La Soucheyre, Desges, La Reyrolle

Pas moins de trois départements arpentés en cette journée ! Le Cantal, la Lozère et la Haute-Loire nous ont ainsi succesivement ouvert leurs chemins. Les quelques giboulées de la journée n’ont pas découragé notre progression. Arrivés devant les magnifiques et impressionnantes gorges de la Desges, nous avons constaté avec quelques regrets l’absence de tyrolienne, et avons donc amorcé une belle descente jusqu’à la rivière avant de conclure la journée par une dernière montée jusqu’à notre lieu de bivouac.
Remarques : Une erreur d’orientation a fait gonfler les chiffres de cette journée. Nous avons donc improvisé un bivouac dans une belle clairière, à trois kilomètres de l’endroit initialement prévu.

JOUR 3
Météo : Brouillard, venté sur le plateau, apparition du soleil en milieu d’après-midi
Distance : 23 km 
Dénivelé : 650 m
Durée : 6h30
Itinéraire : La Reyrolle, Lesbinières, Le Boussillon, Forêt de Pinols, Forêt de Margeride, Trailus, Ruynes-en-Margeride

Le brouillard avait malheureusement envahi le plateau, nous empêchant de profiter du paysage. Les traversées de forêts nous ont toutefois offert une protection très efficace contre l’écir glacé qui balayait les passages découverts. Après avoir subi cette météo défavorable, nous avons finalement pu profiter d’une belle apparition du soleil l’après-midi.
Remarques : Progression très rapide sur le plateau venté. Le tracé du GRP de St Flour a été modifié au lieu-dit Les Fages, au sud du point coté 1246. Il bifurque alors plein nord et prend vraisemblablement le chemin le plus court pour rejoindre St Flour.

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Cantal, un massif en blanc

Séjour n°2. Cantal, un massif en blanc

Date : Les 1 et 2 mars 2014
Animateurs : Michel et Thierry
Nombre de participants : 12 (7 femmes et 5 hommes)
Météo : couvert le samedi matin, se découvrant progressivement dans l’AM – grand bleu le dimanche – douceur relative sur les deux jours
Classement  ATLAS : facile

Photo-179C4195-3D6C-47FC-AB5A-9CB983DA6AF4-20140302-201329-2048.jpg

Jour 1 

Itinéraire : départ au nord du col d’Entremont, petit chemin à gauche,  point côté 1192m direction sud ouest vers 1er bouquet d’arbres, point côté 1336 puis plein sud vers point côté 1385m et le lac de Glory, orientation ouest, passage par un petit couloir pour remonter sur les barres rocheuses, point côté 1442 puis 1476m, contournement par le sud de la forêt au lieu dit En Golneuf puis montée du puy de Sécheuse, descente par l’épaulement puis passage à Peyre Gairi, traversée Nord Nord est de la péssière puis entre point côté 1323 et petite barre rocheuse et trace directe nord est jusqu’au lieu de stationnement…
En chiffres : distance = 13263 m – dénivelée = 524 (openrunner) 665m – durée déplacement = 6h34 (montre)

Photo-18CC374A-BCE7-43A6-892C-60124986C41C-20140301-154746-2048.jpg
Notre cible du samedi : le Puy de Seycheuse (à gauche)
Photo-5DF535D3-746E-48A2-9293-F3E81D9F3769-20140302-173632-2048.jpg
Un petit coup de c… pour monter dans le couloir et atteindre le haut de la barre rocheuse
Photo-D5628D49-98FB-458C-8538-5451B234DB48-20140301-133535-2048.jpg
En direction du puy

Jour 2 

Itinéraire : départ du gîte de Lascourt, montée SW puis W  à travers noisetiers puis hétraie du bois de la Bragouse (en évitant les piste de ski de fond) pour parvenir au-dessus du bois à peu près au niveau où débouche le GR400 – crête en direction du suc de la Blatte (1562 m), du puy de la Tourte (1704 m) puis direction du Pas de Peyrol sur 400 m avant retour vers Puy de la Tourte – plongée N-NE dans la pente pour parvenir juste à 100 m au nord des ruines du buron de Ricou la Peyre puis NE à travers le bois jusqu’au gîte en évitant à nouveau les pistes de ski de fond
En chiffres : distance = 9600 m (openrunner) – dénivelée = 645 m (montre) – durée déplacement = 5h56 (montre)

Photo-FDFF20E5-7BD9-4B3A-B5C3-6BB618262069-20140302-160458-2048.jpg
Notre objectif du dimanche, le puy de la Tourte auu-dessus de la vallée de la Rhue en direction Sud du pas de Peyrol
Photo-45F9C5EB-7F3F-4F8F-A279-C51A1B961BD6-20140302-101359-2048.jpg
Avant les crêtes majestueuses, il faut assurer l’ordinaire et se sortir des arbustes récalcitrants
Photo-CA56A73D-089D-4F25-B57E-0ED7C7977043-20140302-105731-2048.jpg
En colonne vers le sommet !
Photo-868EC99A-2E77-4CF4-AF83-D8BA8E809ED8-20140302-114750-2048.jpg
Peut-être bien la couverture du prochain programme ?
Photo-B74BA2A7-16EC-45E9-AE5C-C5E3482EF62C-20140302-160206-2048.jpg
Le puy Mary au bout du plateau

Finalement, la reprogrammation de ce séjour au premier de week-end de mars a été une aubaine. La neige tombée en fin de semaine et la météo correcte du samedi et merveilleuse du dimanche nous ont permis d’exploiter au mieux les terrains cantaliens : plutôt le Cantal des plateaux le samedi et le Cantal des crêtes du cœur du massif le dimanche. Les leçons de géographie sur le grand Volcan ont été fréquentes et certainement bien retenues par un public averti et intéressé.
Bonne humeur et bonnes chères (ah, le bourguignon de Michel, le pain d’épices de Mady et les confitures d’Odette !!) ajoutés aux délices des paysages et de la météo nous laissent à tous de merveilleux souvenirs.

Photo-7218C864-99C0-4C76-8A5D-2CDCD226EB4D-20140302-160051-2048.jpg

Merci à Michel D. pour ses superbes photos.

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Vélorando. La façade atlantique

Séjour n° 11 La façade atlantique à vélorando.
Date du vendredi 19 au dimanche 28 juillet 2013.
Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 11 animateur compris dont 6 femmes et 5 hommes.
Météo : beau et chaud dans l’ensemble avec température nocturne autour de 20°C et en journée température frôlant ou dépassant les 30 °C à plusieurs reprises. Quelques pluies orageuses sur la fin du séjour de nuit. A noter le bel orage de Royan en nocturne !
Faune rencontrée : en majorité des oiseaux, cigognes blanches, mouettes rieuses, goélands brun et argentés, sternes, tadorne de belons, vanneaux huppés, cormorans d’atlantique, huîtriers pie, hérons cendrés, cygnes tuberculés et noirs, poules d’eau et foulques, avocettes, échasses blanches, tadornes de belon, colverts, aigrettes, grèbes huppées et des oiseaux plus communs, pies, tourterelles turque, pigeons ramiers, martinets noirs, hirondelles de fenêtre et de cheminée, quelques rapaces…buses, milans noirs, faucons et j’en oublie sans doute….quelques écureuils téméraires, un lièvre…  
Patrimoine au cours de notre périple : le parc éoliens de Bouin, les entreprises ostréicultrices, les marais salants, la jetée Jacobsen, la plage des Dames à Noirmoutier, la forêt domaniale des Pays de Monts, la Corniche Vendéenne, la forêt domaniale d’Olonne, la tour Arundel, la Corniche de Cayola, le phare du Grouin, le golfe des Pictons polderisé, le Marais Poitevin, le pont-aqueduc de Maillé, l’abbaye de Maillezais, les nombreux canaux et le jeu des écluses tout au long de notre voyage, le port des Tours à la Rochelle, les bâtiments de l’ancienne Corderie Royale, le pont transbordeur à Rochefort, la dune de l’Aquitaine, la côte sauvage entre Ronce les bains et Royan, la forêt domaniale de la Coubre, le phare de la Coubre, le phare de Cordouan.
Temps forts : passage du Gois pour rejoindre Noirmoutier à la nuit tombante, visite de l’abbaye de Maillezais, visite du chantier de l’Hermione, passage du transbordeur, repas d’arrivée.
Classement : facile ( 3 jours de transport, 7 jours de déplacement à vélo).
Kilométrage parcouru : 519 soit 74 par jour. Distance la plus longue 104 km et la plus courte 48 km. Durée de roulage maximum, 5h10 ; minimum, 3h50.
Conditions de roulage : bonne sur le stabilisé et l’asphalte sur les voies vertes et les petites routes. Quelques passages herbeux un peu plus difficiles.
Hébergement : en camping de qualités différentes à l’intérieur  et sur les côtes. Mention aux campings de l’intérieur et certains campings municipaux à proximité de la mer.
Nourriture : ravitaillement sans problème sur l’ensemble du parcours (une voire deux fois par jour).
Transport : à l’aide des véhicules de Gilles Bonnard et Michel Julien en ce qui concerne les passagers et une partie des bagages. Le véhicule d’Alain Longuet pour le transport des vélos, remorques et bagages. La récupération des véhicules stationnés à Machecoul a été réalisée grâce à la gentillesse et la disponibilité de Jean Claude en vacances à la Palmyre qui s’est porté volontaire pour nous assister.
Equipement : Vélo VTT et VTC équipés de porte-bagages et sacoches ou tirant des remorques Bob (2 Yak et 1 Ibex). Les deux remorques de l’association ont été utilisées et une remorque Bob (Yak) louée.
Kilométrage routier effectué : pour le transport des passagers en co-voiturage et du matériel et la récupération des véhicules 4301 km.
Découpage du séjour.
Jour 1. Vendredi 19 juillet. Transport Clermont Ferrand, Machecoul.
Jour 2. Machecoul, parc éolien, passage du Gois, Noirmoutier.
Jour 3. Visite de la partie Nord Ouest de l’île sans chargement puis Brétignolles sur mer.
Jour 4. La Tranche sur Mer.
Jour 5. Marans.
Jour 6. Visite de Maillezais (sans chargement) puis retour à Marans par la Venise Verte.
Jour 7. Rochefort, fin d’après-midi consacré à la visite du chantier de l’Hermione.
Jour 8. Passage de la Charente par le transbordeur et arrivée à Royan.
Jour 9. Baignade à Royan pour certaines et certains…….. et récupération des véhicules pour les conducteurs.
Jour 10.Transport Royan Clermont Ferrand.

  

rando vélo2013 017.jpg
Marais salants

rando vélo2013 009.jpg
Passage du Gois, en attendant la marée basse
rando vélo2013 024.jpg

rando vélo2013 045.jpg
l’abbaye de Maillezais
rando vélo2013 044.jpg
l’abbaye de Maillezais

rando vélo2013 055.jpg
le chantier de l’Hermione à Rochefort

rando vélo2013 065.jpg
Pont transbordeur à Rochefort pour traverser la Charente

rando vélo2013 066.jpg
Ne manque que la musique de Michel Legrand …. et quelques Demoiselles….

rando vélo2013 069.jpg
Royan : pêche aux carrelets

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Alptrekking 2ème étape

Séjour n°10 Alptrekking 2ème étape
Date du samedi 13 au lundi 22 juillet 2013
Animateur : Jean Pierre
Nombre de participants : 9 animateur compris (3 F et 6H).
Classement Atlas : moyen.

P1100344.JPG

Départ avec 3 voitures de Clermont le vendredi, 2 voitures passe par les Haudéres pour laisser 1 voiture puis repartir à Breuil Cervina…  la 3ème voiture va directement à Breuil Cervina.

DSCN2254.JPG

ITINERAIRE
Jour 1. Samedi 13 juillet. D+ 1200 m – D- 1130 m – KM : 18 km – Durée du déplacement : 8h10.
Départ de Breuil Cervina (2006 m) la Suche – lac Goillet – col nord des Cimes Blanches (2981 m)-Grand Lac- Mase – Vardax – passerelle de Pian de Verax – Résy refuge Ferraro (2072 m).
Remarques : beaucoup de neige à partir de 2500m, orientation difficile.
Jour 2. Dimanche 14 juillet. D+ 1300 m – D- 1100m – KM : 17 km – Durée du déplacement : 8H45.
Depart du refuge Ferraro (2072 m) – Sousun – Continéry – Salerotorko – (2689 m) – Bätt – Stafal – Tschaval – Moos – Löcher – refuge Del Lys Gabiet (2345 m) .
Jour 3. Lundi 15 juillet. D+ 1100 m – D- 1800 m – KM : 18 km – Durée du déplacement : 7 h00.
Départ du refuge Gabiet (2345 m) – col d’Alencoll (2881 m) – refuge citta Divigenano – passo Forie Pianmisura – Scarpia – Follu – Alagna Valseria – refuge Pastore ( 1603 m).
Jour 4. Mardi 16 juillet. D+ 1245 m – D- 1500 m – KM : 19 km – Durée du déplacement : 8H30.
Départ du refuge Pastore (1603 m) – Alpe Faller – Passo Del Turbo (2888 m) – bivouac Lanti – Alpe Schena – la Piana – Quaraxxa – Motta – Isella – Macugnaga (1307 m) demi -pension à l’hôtel  restaurant de Macugnaga.
Jour 5. Mercredi 17 juillet. D+ 1500 m – D- 30 m – KM : 7 km – Durée du déplacement : 5 h00.
Départ de Macugnaga (1307 m) – Chiesa Vecchia – refuge Gaspare Oberto (2810 m).
Remarques : brouillard au départ devenant de plus en plus épais à mesure que l’on monte, vers 2400 m brouillard très épais avec neige profonde, orientation difficile aucune trace dans la neige. Au refuge nous sommes les seuls clients.
Jour 6. Jeudi 18 juillet. D+ 200m D – 862 m – KM : 10 km – Durée du déplacement : 4h00.
Départ du refuge Oberto (2810m) – Monté Moro Pass (2870m frontière entre Italie et Suisse) – lac barrage de Mattmark – Mattmark (2100 m).
Remarques : départ du refuge Oberto dans la neige et sous une forte pluie d’orage, pour passer le col le gardien me dit de passé vers le téléphérique je l’écoute et on se retrouve face à une forte pente de neige. Je décide de trouvé un chemin plus à droite du col et moins pentu, on passe un petit éperon rocheux surmonté d’une vierge puis je trouve une pente plus douce juste l’endroit que j’avais repéré la veille du refuge.
La descente de ce col dans la neige et sous la pluie à  été dur, on s’enfonçait parfois jusqu’à la taille, moi-même je suis tombé dans un trou de neige et j’ai cassé mon altimètre de poignets (boitier fendu). Nous avons eu cette pluie et neige jusqu’au barrage. Lorsque nous sommes arrivés au barrage il y avait un car postal  jaune le chauffeur m’a dit qu’il allait à Saas Féé. Nous étions tous trempé et avions froid j’ai pris la décision de prendre ce bus jusqu’à Saas Féé la fin de l’étape pédestre de ce jour. De Saas Féé nous avons rejoint st Niklaus en car postal puis le train à crémaillères de la vallée de Zermatt. Hébergement à l’hôtel EDELWEISS à St Niklaus.
Jour 7. Vendredi 19 juillet. D+ 1150 m – D- 1300 m – KM : 14 km – Durée du déplacement : 7 h00.
Départ de St Niklaus à Jungu en télécabine. St Niklaus 1127m – Jungu 1998 m. Jungu – Abihen – Augsbordpass (2893 m) – Gruobu – Oberstafel – Grüben (1820 m).
Jour 8. Samedi 20 juillet. D+ 1400 m – D- 1830 m – KM : 23,500 km – Durée du déplacement : 8h00.
Départ du gîte de Grüben (1818 m) – Bluomatt – Chalte Berg – col de la Forcletta ( 2874 m) – Tsahelet – le Chiesso – Nava – Mission (1294 m) – St Jean d’en Haut (1395 m).
Jour 9. Dimanche 21 juillet. D+ 850 m – D- 1650 m – KM : 16 km – Durée du déplacement : 5h30.
Départ du gîte de St Jean au lac de Moiry en car postal (gratuit pour ceux qui ont payé la taxe  d’hébergement). Départ de la rando lac de Moiry (2250 m) – alpage Torrent – col de Torrent (2916 m) – les Haudéres. Notre hébergement ce trouve à 6 km sur la route d’Arrolla, Claude nous emmène à 5 personnes au gîte du lac Bleu tenu par une Belge. Ensuite il retourne prendre les 2 chauffeurs au Haudéres pour aller chercher les 2 voitures à Breuil Cervina puis retour à Clermont…

DSCN2266.JPG
DSCN2276.JPG
DSCN2314.JPG
DSCN2316.JPG
DSCN2317.JPG

P1100058.JPG
P1100205.JPG
P1100294.JPG

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Du cirque de Navacelles au cirque du Bout du Monde

Séjour n°8. Du cirque de Navacelles au cirque du Bout du Monde.
date : du vendredi 14 au dimanche 16 juin 2013.
Animatrice : Brigitte.
Secteur géographique : Lodevois-Larzac, cartes IGN 2642ET et 2642OT.
Nombre de participants : 12 animatrice incluse (6 femmes et 6 hommes).
Météo : Estivale.
Classement ATLAS : Facile.
Hébergement : 1 nuit en gîte à Navacelles, 1 nuit en hôtel au Caylar (hôtel du Rocher : accueil excellent).
Transport : 3 voitures.
Kilométrage : aller/retour Clermont Ferrand, 446km.

Jour 1. Vendredi 14 juin.
St-Pierre-de-la-Fage à La Vacquerie-et-St-Martin-de-Castries à St-Maurice-de –Navacelles à Navacelles
Durée ~ 8h   Distance ~25km    Dénivelé+ :~ 800m 

Cirque de Navacelles

Le Cirque de Navacelles est un des 32 grands sites français. De St Maurice à Navacelles  par le GR7 le sentier suit un canal de dérivation qui alimente un barrage hydraulique, puis serpente au pied de la falaise des Roudets Le paysage est grandiose parce que l’enfoncement de la Vis donne une grande verticalité aux surfaces. A Navacelles nous avons pu tremper nos pieds dans la rivière avec cascade, admirer le vieux pont médiéval, le vieux village, cueillir des cerises ….
Jour 2. Samedi 15 juin
Navacelles à Vissec à Sorbs à St-Michel d’Alajou au  Cros à Le Caylar.
Durée ~ 8h  Distance ~ 28 km   Dénivelé + ~ 1000m.
Passage à la résurgence de la Vis. La Vis qui prend sa source dans les Cévennes se perd au niveau du moulin de Larcy , ce qui laisse un lit sec (Vissec) et rejoint un réseau souterrain pour ressurgir à la résurgence.

Jour 3. Dimanche 16 juin.
Le Caylar/mas du Rouquet /la Roque/St Pierre-de-la-Fage.
Durée : 7h   Distance ~ 20,50km    Dénivelé + ~ environ 500m

Cirque du bout du monde

Traversée du cirque du bout du monde d’Ouest en Est par un sentier qui serpente à flanc de falaise sous le cirque et remonte jusqu’au belvédère. Magnifique sentier en balcon dans la pinède avec vue sur le fond du cirque.

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Trek dans le massif cantalien.

Séjour n° 6. Trek dans le massif cantalien
date : les 18 et 19 mai 2013.
Animateur : Michel D.
Secteur géographique : Les monts du Cantal, carte Ign 2435OT.
Nombre de participants : 8 animateur inclus (5 hommes et 3 femmes)
Météo : neige et pluie  diluvienne pendant 2 jours.
Dénivelés positifs : 560 m + le 1er jour et 550 m+ le 2èmè jour.
Distances : 12km 400 le 1er  et 10km 600 le 2ème.
Durée du déplacement (pauses comprises) : 6h00 le 1er jour et  5h00 le 2ème.
Classement atlas : moyen vu les conditions météo.
Kilométrage routier : 245 x 2 voitures .
Temps de préparation et compte rendu : 1h30.

ITINERAIRE :  
Jour 1. Samedi 18 mai (prévu).  Font d’Alagnon, bec de l’aigle, téton de Vénus, col de Cabre, changement d’itinéraire vu les conditions météo. PLAN  B, abri pour repas de midi dans buron PC 1354, Liadouze, Mandailles.
Jour 2. Dimanche 19 mai. Mandailles, Larmandie, PC 1060, puis 1156, col du Pertus , GR 400, col du Glizou, col de Font de Cère, voitures.
Observations : randonnées dans des conditions dantesques…Pluie et neige sans arrêt pendant 2 jours. Troupe motivée au départ, 1ère difficulté au sommet de bec de l’Aigle, rafales de vent et neige mouillée… Ceux  qui avaient mis les capes de pluie ont failli décoller comme s’ils avaient une voile…. Il a fallu régler ça au plus vite dans des conditions hivernales. Trop de vent sur les crêtes, je choisis le PLAN B pour rallier Mandailles. A l’arrivée, les prés pour mettre les toiles de tentes  sont inondés. Je décide de monter le bivouac à l’abri sous le préau  de l’école. On a pu manger et faire s’égoutter les vêtements. Pluie toute la nuit, au matin toujours le déluge, je choisis de nouveau le plan B, retour aux voitures car les troupes ont le moral au plus bas. Trombes d’eau à la montée du Pertus et neige au col, température proche de 0°.
Arrivée aux voitures pas d’abri pour manger, on charge les voitures et direction Murat dans un bistro, on peut manger au chaud puis retour sur Clermont.

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Itinérance en Haut-Languedoc

Séjour n° 5. Itinérance en Haut-Languedoc
Date : mercredi 8 mai au dimanche 12 mai 2013.
Animateur : Thierry.
Secteur géographique : Hérault – massifs Carroux et Espinouse – vallée de l’Orb.
Participants : 9 animateur inclus (3 femmes et 6 hommes).
Kilométrage routier : 661 km
Nombre de véhicules : 2
Séjour en autonomie en 5 étapes pour découvrir les différents paysages du haut-Languedoc : Espinouse – Carroux – vallée de l’Orb et le vignoble autour de Berlou / St Chinian (AOC)
Itinéraire et activités.
Jour 1. Combes – St Gervais sur Mare – 16,5 km – 704 m D+ (départ rando à 11h)
Combes-Forêt des Ecrivains Combattants-Madale-col de Madale-col de Vente-Vieille-Cours le Haut-NWàserre de Mare – redescente SW vers GR 653 puis redescente en HP à travers la chataigneraie vers le camping à environ 1 km NW de St Gervais.
Belle progression offrant de beaux points de vue – explication sur le pourquoi du nom de la forêt des Ecrivains Combattants, sur la culture (au deux sens du mot) de la chataîgne et de tout le patrimoine vernaculaire qui s’y rattache comme les sécadous (séchoir ) dont on a pu admirer un exemplaire bien droit dans ses bottes….

Belle draille parfois encore calladées qui permettait la circulation des hommes et des brebis et montons

Vestiges d’un sécadou ou séchoir à châtaignes bâti sur le lieu de récolte

La serre de Mare qui surplombe la vallée de la Mare et St Gervais

Jour 2. St Gervais sur Mare – source de l’Agoût – 25,230 km – 1002 m D+
Du camping, remontée sur le GR puis portail de Roquandouire (belle lame de quartz matérialisant une grande faille et dégagée par l’érosion- à l’extrémité W de la serre de Mare)-redescente à Andabre dans la vallée de la Mare – GR 653 – Castanet le Haut – Sayret – Prat de Sèbe – col de Ginestet puis GR 71 vers le sommet de l’Espinouse (1124m point haut de la région)  – col de l’Espinouse (1119m) puis arrivée au lieu de bivouac au-dessus de la source de l’Agoût (rivière qui arrose Castres).
Au portail, toujours de beaux point de vue à 360°, surtout sur la grande et belle vallée de la Mare et sur le Roc d’Orques – belle progression dans la vallée pour remonter progressivement sur l’Espinouse.
Cette étape traverse le pays des anciennes mines de houille du bassin de Graissessac (St Gervais / Castanet le Haut / St Juliende Varensal) qui ont développé la vallée à partir de la seconde partie du 19ème siècle jusqu’à leur fermeture définitive dans les années 1960. Traces de terril – Extraction en mines souterraines ou découvertes.  

le portail de Roquandoire à l’extrémité de la serre de Mare

Presque au sommet de l’Espinouse – vue à l’est sur les monts surplombant la vallée de la Mare

Bivouac en pleine hétraie sous l’Espinouse dans la fraicheur et l’humidité…

Jour 3. Source de l’Agoût –  camping de Tarassac – xx km – 800 m D-
Pas de la Lauze – Pont du Vialais – col du Salis – Héric – le Verdier Haut – Mons – Tarassac.
Petite journée consacrée à la redescente vers la vallée de l’Orb à travers une nature sauvage jusqu’à Héric – moins après suite au cheminement choisi. Observation de mouflons à la jumelle – beaux cheminements sous hêtraie le long des ruisseaux de Roche-Taillade et du Vialais. Quelques belles ruines émouvantes…. Explications sur la réserve naturelle d’Héric.

Vers les gorges d’Héric…

Longue descente en hêtraie le long du ruisseau de Roche-Taillade qui porte bien son nom

Sous le col du Soulis

Petite pause au soleil (frais) sur le bord du ruisseau d’Héric

Jour 4. Tarassac – Roquebrun – 26,3 km – 700 m D+
Moulin de Tarassac – Ornac – lieu-dit Costeplane – Toulé – col de Courbou – sous le pic de Naudech – lieu-dit Cabios – redescente vers l’Orb – Boissezon – PR en balcon au-dessus des gorges de l’Orb jusqu’à Ceps – puis rive gauche de l’Orb et jeu de saute-moutons (lieux-dit Le Mourel, la Canarette, jusqu’au début de la longue descente en direction de Roquebrun par sentier dans la forêt puis en balcon avec beaux point de vue au sud sur la plaine biterroise et la Grande Bleue.
Journée assez longue avec des cheminements très variés : longues montée en forêt pour passer les Avants monts (vaste ensemble qui sépare le Carroux sur un axe NW / SW du pays des coteaux -Roquebrun , Berlou, St Chinian- qui est traversé par l’Orb) – sentier en balcon au-dessus des gorges de l’Orb en amont de Ceps – remontée sur le plateau surplombant Roquebrun et longue redescente dans la garrigue.

Belle montée à travers les Avant-Monts

Le village de Vieussan accroché à son côteau dominant l’Orb

 En aval de Vieussan, vue sur les petites gorges de l’Orb

Descente vers Roquebrun à travers la garrigue- retour en Méditerranée !

Village de Roquebrun au soir tombant

Jour 5. Roquebrun –  Berlou – Roquebrun – 25,500 km – 760 m D+ – 7h30 de déplacement – classement Atlas : facile
Roquebrun – La Claretière – col de la Foun – col de Merly – près col des Sibadières – la Mausse – Berlou – la Glaudette – retour Roquebrun par Serre de la Barque.
Belle journée plus facile car nous étions plus légers (sacs dans les voitures) à arpenter les vignes de l’AOC Berlou, terroir schisteux par excellence. Pas mal d’explications sur le travail du vigneron, l’histoire de ce vignoble et son évolution. J’ai vendangé 2 fois à Berlou dans ma jeunesse (fin des années 70). De beaux paysages de vignes en côteaux….

Petit puits dans les vignes quelque part près de Berlou

Beau résumé de notre périple : des vignes vue au nord vers le Carroux

 Merci à tous mes co-équipiers pour leur gentillesse et leur dynamisme !

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Traversée du massif du Dhaulagiri. Népal

Séjour n° 4. Traversée de la chaîne du Dhaulagiri
Date : du jeudi 18 avril au vendredi 10 mai 2013.
Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 9 dont 4 femmes et 5 hommes
Météo : température douce et humide (l’après-midi) dans la partie sud du Dhaulagiri, en altitude neige et fraîcheur en fin de journée. Chute de neige importante entre le French Pass et Thapa Pass, épaisseur de neige  importante sur la Hidden Valley.
Hébergements : hôtels à Katmandu, Pokara ; lodges à Béni, Marpha, Jomson ; tentes à deux places pendant le trek.
Transports : avion Clermont Ferrand, Katmandu, Jomson Pokara ; bus Katmandu, Dharapani et Pokara Katmandu ; taxi pour les visites des villes de Bhaktapur, Patan. Nourriture : variées pendant le trek entre produits frais et conserves.
Jour 1 et Jour 2.  Partis en avion de Clermont Ferrand, le 18 avril 2013 avec la compagnie aérienne Air France, nous avons poursuivi notre voyage aérien avec Etihad Airways (compagnie aérienne nationale des Emirats Arabes Unis) jusqu’à Katmandu avec une escale à Abou Dabi.
Accueilli par Dhany Gurung, le premier contact avec le Népal fut bruyant et odorant et avons trouvé refuge pour récupérer à l’hôtel Sakti au nord du quartier Thamel.
Jour 3. Samedi 20 avril, la matinée fut consacré à louer le matériel nécessaire pour le froid en altitude, doudoune et sac de couchage. L’après-midi nous amena à aller à la découverte du temple bouddhiste de Swayambhunath appelé aussi «le temple des singes» (macaques rhésus) situé à l’ouest de la ville sur une colline. C’est l’un des symboles les plus populaires du Népal. Nous nous sommes attardés à approcher le bouddhisme tantrique du Népal à travers des représentations identifiables, les différents Dyani Bouddha et leurs véhicules, le Dorje (terme tibétain qui signifie foudre qui symbolise la puissance virile), les moulins à prières et la visite du Gompa (monastère).

Temple bouddhiste de Swayambhunath

Jour 4. Dimanche 21 avril. Tôt le matin, nous faisons connaissance avec les cadres de notre organisation Népalaise qui nous accompagneront sur le terrain. Ngima Tamang, le cuisinier, élément indispensable et pilier de la réussite d’une telle aventure, les deux sherpas (éléments techniques et assistants du guide) Dhan Dharda Sthestra et Dhan Dghartie et Djiban, le guide. A ma demande deux éléments devaient avoir la connaissance de l’itinéraire défini, en l’occurrence, le cuisinier et l’un des sherpas. Un bus loué transportera toute l’équipe népalaise et les européens qui, outre les personnes nommées ci-dessous comptait 7 aide-cuisiniers et 11 porteurs professionnels.
Rapidement, ce grand bus Tata est pris d’assaut, les victuailles, le matériel, les bagages sont installés sur la galerie, le tout bâché car la météo est à l’orage mais la température est douce. Nous prenons place dans la partie avant du véhicule, les membres de l’équipe se répartissant à l’arrière et près du conducteur. L’aide conducteur sonne le départ à 07h15 par des tapotements sur la carrosserie, la cale enlevée du pneu arrière, nous voilà parti dans une circulation dense, bruyante, imprévisible où se côtoient, rickshaw à moteur (auto-ricshaw), rickshaw (cyclo-pousses), motos flambantes neuves, petits taxis et gros camions « tata » surchargés, bus de ligne, camionnettes, le tout dans un environnement pollué par les gaz d’échappement dans une métropole de presque 1 million d’habitants (700.000 en 2008). Une distance de 290 kilomètres environ est à parcourir qui nécessitera la journée tant les routes sont difficiles et le trafic important. A 17h45, après quelques pauses et quelques gouttes de pluie, nous arrivons à Beni et prenons possession de chambres dans un lodge. Premier repas local dans une atmosphère humide. Beni, gros village situé au point de confluence de deux rivières la Kali Kandaki et la Myagdi Kola, cette dernière sera le fil conducteur de notre itinéraire pendant de nombreuses journées.
Jour 5. Lundi 22 avril. Encore un petit effort pour aller jusqu’à Dharapani par une piste boueuse accrochée par moment presque artificiellement à la montagne. Nous avons troqué notre gros « tata » pour deux petits bus locaux qui peuvent se faufiler sur ce chemin tout juste bon à être utilisé par des mules. Le goudron bien sûr est un souvenir et nous observons avec une attention admirative le comportement de notre conducteur….Premier bivouac en bordure d’un beau village de montagne après 02h00 de randonnée et quelques kilomètres, histoire de se dégourdir les jambes. Nous avons l’impression d’être au bout du monde  et l’aventure pédestre va commencer. Nous allons à la rencontre des villageois et échangeons autour d’une bière ou d’un coca. On nous présente un superbe papillon large aux ailes presque transparentes.
Le bâti est solide, les maisons spacieuses et jolies, blanchies et couvertes de lauzes. Les animaux de ferme sont nombreux, buffles, vaches, chèvres et basse cour.
Dharapani 1570m d’altitude (alt). Durée du déplacement pédestre (DD)02h05 Dénivelée Positive (DP) 500m
Jour 6. Mardi 23 avril. Au matin, le spectacle de haute montagne, contrairement à d’autres massifs en himalaya, est déjà présent. A l’est les contreforts du Dhaulagiri «la Montagne Blanche» et au nord, la barrière de l’impressionnant Tsaurabong Peak, modeste sommet de 6395m. Le ton est donné.  Le cheminement vers les hauteurs débute, c’est le grand départ. Les porteurs ajustent leurs charges, trois porteurs de vallée viennent grossir l’équipe. Ils se révéleront performant, durs à l’ouvrage et très discrets. Nous allons de villages en villages, de plus en plus espacés, une première passerelle pour passer un affluent de la Myagdi, la Dhara Kola. Dans les zones humides, des papillons aux couleurs magnifiques et aux envergures importantes jouent avec nos objectifs photos. Les cultures de maïs et de céréales sont déjà bien développées. Nous surprenons une villageoise entrain de trier des graines rouges (oléagineuses) qui d’après notre guide s’appelle Touiri en Népalais dont on tire de l’huile.
Muri alt 1890m DD 06h59 DP 805m DN 455m.


Jour 7. Mercredi 24 avril. Depuis Muri, nous nous lançons dans une longue descente à travers les cultures en terrasse pour atteindre la Mudhi Kola que nous passons sur un pont rustique en bois surmonté des premiers drapeaux à prière ( le chantier d’une nouvelle passerelle est en cours). L’itinéraire est fait de montées et de descentes, un premier col puis un second pour regagner le sillon de la Myagdi Kola. Une vraie sente de montagne dans un environnement austère, creusée par moment dans la montagne et surplombant la rivière. Traversons quelques bouquets d’arbres, vestiges d’une forêt plus dense. Un poste de scieur de long, confirme le besoin en bois et que la forêt est exploitée. Nous déjeunons à Naura où nous retrouvons un groupe d’allemands qui s’acclimatent avant de tenter l’ascension du sommet principal du Dhaulagiri. Approchés par deux petites filles, nous faisons un don de 1000 RPN (10 euros environ) et remplissons le cahier ad hoc de soutien à la construction d’une école. Fin de journée orageuse. Le campement est installé à Boghara Alt 1900m DD 07h34 DP 890m DN 985m.
Observations : toute la journée, nous avons été accompagnés par des chants d’oiseaux et un bruit de fond lancinant provenant ou d’insectes ou d’oiseaux. Les cigales invisibles continuent à chanter. Au cours de cette journée, premier passage à plus de 2000 mètres d’altitude.
Jour 8. Jeudi 25 avril. Nous progressons toute la journée en forêt dans une ambiance humide, la Myaagdi est alimentée par de nombreuses cascades rive gauche et de petits torrents rive droite que nous devons traverser. Notre déplacement est rythmé par des chants joyeux d’oiseaux, le chant répétitif des cigales et les mouvements gracieux de toujours plus de papillons. Le repas est pris très tôt car les emplacements plats avec de l’eau facilement accessible pour le cuisinier sont rares. Les nuages s’amoncellent rapidement sur le relief que l’on aperçoit au dessus des rhododendrons géants qui portent pour certains encore leurs bouquets de fleurs rouges.
Bivouac à Dobang alt 2475m DD 06h42 DP 955m DN 355m.

Jour 9. Vendredi 26 avril. Nous quittons le campement vers 07h45 pour une courte journée qui doit nous conduire à un bivouac en pleine nature. Celui que nous quittons était composé de deux cabanes tenues par des locaux aptes à ravitailler les quelques randonneurs en bière ou coca ou à fournir le dal bhat (soupe de lentilles avec du riz) à des Népalais de passage assurant un transport.
Vraie ou fausse information, un groupe d’Autrichiens ou d’Australiens a fait demi-tour au camp de base du Dhaulagiri suite à une chute de neige importante tombée dans la Hidden Valley, un mètre de neige se serait accumulé, il y a quelques jours. Djiban me confie cette rumeur. Nous verrons bien et cela ne doit pas perturber notre progression. A chaque trek, circule des rumeurs, des bruits, la plupart du temps des impossibilités d’aller plus loin… Le soleil éclaire déjà les hauts sommets enneigés proches surplombant cette vallée encaissée. La nuit a été bruyante. L’équipe népalaise a semble-t-il fait un peu la fête et s’est couchée tard et dès 03h20, les mules de transport au nombre d’une quinzaine arrivées tard la veille sont reparties vers le bas de la vallée agitant leur grosse cloches accrochées à leur cou. Nous débutons par une forte descente pour franchir et passer rive gauche de la Myagdi sur un pont en bois fait de troncs d’arbres, de branchages et de terre. Nous sommes sous la protection des drapeaux à prière qui sont attachés de part et d’autre du torrent et portent un mantra dont la moindre brise disperse les mots sacrés. La progression se poursuit toujours à travers la jungle où le sous bois est occupé par une forêt de bambous et çà et là par des plantes aux feuilles d’un vert brillant ou rougeâtres selon la maturité nommées «goundiouk» et qui sont utilisées par les népalais en cuisine. Les conifères et les rhododendrons sont de tailles imposantes. Ces derniers du fait de l’altitude sont encore bien fournis en bouquet de fleurs roses et rouges. Nous franchissons encore plusieurs petits torrents sur des passerelles de fortune avant d’arriver à notre camp nature, signalé par une arche composée de branches recourbées portant des bouquets de fleurs de rhodo, plusieurs terrasses aménagées au milieu de la jungle avec en contrebas à proximité, un joli torrent qui sera idéal pour la toilette.
Remarques : il existe 37 variétés de rhododendrons au Népal qui fleurissent en blanc, rose, rouge et jaune entre mars et avril en fonction de l’altitude.
Camp nature à 3117m d’altitude DD 04h14 DP 900m DN 200m.
Jour 10. Samedi 27 avril. Les pentes continuent à être raides et glissantes dans la forêt. La nuit a été calme et comme chaque matin, le ciel est d’un bleu foncé sans nuage. Aujourd’hui, l’étape est courte, nous franchissons quelques épaulements, de petits torrents. La végétation change rapidement et nous quittons dès 3300 m la forêt ce qui est relativement bas au Népal. Elle est composée maintenant de rhododendrons nains, de fins bambous, de saules rabougris. Les deux sherpas ramassent des herbes, le fameux goundiouk pour améliorer leur dal bhat. Sur certains treks ou expéditions, la forêt nous accompagnent au delà de 4000m d’altitude. Nous marchons à 3500 m sur une neige dure, la vallée s’élargit et nous offre à droite et à gauche un paysage de proximité de haute montagne, sommets pointus, glaciers suspendus, cascades bruyantes, séracs. Le tout sous un soleil généreux mais nous voilà déjà au camp des Italiens avec ses beaux emplacements de bivouac.
Camp des Italiens 3660m alt DD 02h52 DP 600m DN 70m.


Jour 11. Dimanche 28 avril. Journée d’acclimatation au camp des Italiens, le campement reste en place mais le groupe part à 08h15 pour gagner le camp de base des Suisses à 3820m d’altitude. Nous longeons, la moraine latérale d’un ancien glacier. La saignée est impressionnante et d’une hauteur de plusieurs centaines de mètres. Pour gagner la cuvette glaciaire faite de glace et de différents débris minéraux plus ou moins gros, un seul passage, un couloir pentu de neige dure sécurisé par une main courante en corde de 250 mètres. Les premiers pas sont hésitants mais chacun trouve rapidement un rythme qui permet une descente en toute sécurité. Bonne répétition car nous reprendrons cet itinéraire demain pour atteindre le camp dit des Japonais. Nous gagnons la moraine opposée et par une sente sur un terrain instable qui nécessite beaucoup d’attention, nous sommes à la cabane en pierre, fermée du camp des Suisses. Les terrasses n’ont pas servi depuis quelques temps et l’exposition sous la falaise et sa position encaissée n’encouragent pas à la villégiature. Retour au campement.
DD 03h10 DP et DN 500m.
Jour 12. Lundi 29 avril. Il est 05h00 du matin, c’est le réveil avec le «black tea». Aujourd’hui, le cheminement dans sa première partie va demander beaucoup d’attention. Dans le classement Atlas, les 3 premières heures seraient classées hors catégorie…Le couloir enneigé se passe bien, maintenant, il faut être vigilant et le risque de chute de pierres est permanent. Après le camp des Suisses, l’itinéraire se déroule sur le glacier qui charrie pierre et sable. La glace vive n’est pas loin. Après plus de 04h00, nous atteignons à 4200 m, le camp des Japonais sur la moraine centrale. L’environnement est très minéral. Un bivouac de haute montagne sur les cailloux. Nous sommes accueillis par un vol de chocards. Après-midi de repos.
Camp des Japonais 4200m alt. DD 04h30 DP 700m DN 175m.


Jour 13. Mardi 30 avril. 4260m d’altitude, nous venons d’arriver au camp de base du Dhaulagiri, le pas se fait plus lourd et lent. Un grand soleil généreux nous accueille dans un décor naturel fabuleux que peu de randonneurs peuvent espérer voir à part dans des documentaires. La moraine est barrée d’une multitude de drapeaux à prière. Nous sommes environnés par le Dhaulagiri I et ses 8167m d’altitude, le Sita Chuhura 6614m, le Dhaulagiri II, III V IV et VI formant une barrière de plus de 7000 m d’altitude. Il faut profiter de cet instant. Plusieurs expéditions plus ou moins importantes sont présentes pour tenter l’aventure de l’ascension, des polonais, des hindous, des français de Grenoble, des espagnols, des allemands. Le camp de base est installé face à l’ice fall sur une moraine. De part et d’autre de celle-ci sillonnant le glacier coulent des torrents qui gèlent la nuit. Nous installons nos tentes après avoir fait un peu de terrassement pour améliorer le confort, plaçons des pierres plates à l’entrée pour limiter l’humidité et déjà la soupe (un peu trop épicée) puis le repas composé de haricots rouges, de pilchard et d’une salade de choux avec un thé en clôture sont servis. La sieste est troublée de bruits sourds, des séracs qui s’effondrent puis un bruit plus important. Les moins endormis sortent précipitamment pour voir le torrent situé à l’ouest de la moraine doubler de volume, un bouchon vient de lâcher dans une sorte de grondement, belle vague !
Camp de base 4260m alt. DD 03h00 DP 500m DN 50m.
Jour 14. Mercredi 01 mai. Une rude journée nous attend, première marche au delà de 5000 mètres. Beaucoup des participants n’ont jamais atteint cette altitude et depuis plusieurs jours déjà certains battent leur record personnel quotidiennement. Au delà de 5000 mètres, l’organisme subit une dégradation physiologique et nous allons passer trois jours au delà de cette altitude, à faire des efforts physiques. Le réveil à 04h00 par le thé habituel lance le départ de la partie haute montagne qui nous permettra de passer au  nord de la chaîne du Dhaulagiri. Aujourd’hui, le French Pass à 5400 m (5360m sur carte) est au programme. Nous sommes au plus près de l’itinéraire suivi par l’expédition en 1950 de Maurice Herzog et Louis Lachenal qui après avoir abandonné l’idée de gravir le Dhaulagiri cherchaient à regagner le massif des Annapurna le plus rapidement possible. Pour gagner le col, nous commençons par traverser une rivière gelée et premier incident, un léger écart et un des participants passe à travers la glace. Passage par la case séchage rapide et on reprend le cheminement sur des pierriers instables et divers matériaux qui composent ces énormes moraines. Le départ tôt nous permet d’avoir un sol gelé et une meilleure accroche. Nous atteignons les 5000 mètres par un épaulement sur la moraine principale qui nous rapproche du col, une petite descente où la neige est bien présente, une nouvelle et derrière montée épuisante nous permet d’atteindre le French Pass. Notre vue porte sur 360° et, est grandiose à la dimension des sommets qui nous entourent. Au nord-est s’ouvre un vallon enneigé impressionnant et sauvage. Peu de personnes passent par là et dès les premiers pas, nous constatons que l’épaisseur de neige fraîche (40 à 60 cm environ) va nous compliquer la tâche dans notre progression. Le bivouac est installé sous un début de tempête de neige sur un point haut où la neige est en partie fondue ou a été soufflée. L’accès à la rivière gelée est impossible et l’eau nécessaire ce soir viendra de la fonte. Nous reprenons des forces allongés au chaud sous nos tentes respectives.
Camp d’altitude 5050m alt. DD 06h30DP 740m DN 280m .

l’équipe au French Pass

Jour 15. Jeudi 02 mai. La matinée est lumineuse dans un décor inimaginable. Après le passage du French Pass, on pensait avoir fait le plus difficile et pouvoir retrouver rapidement à une altitude moindre, le confort d’un bivouac au sec. Mais dame nature va en décider autrement, l’épaisseur de neige retarde les porteurs lourdement chargés et nous oblige également à des efforts importants pour sortir des trous quand la neige s’affaisse sous nos poids. Le ciel se charge après le passage du Thapa Pass à 5290m d’altitude et le ciel bleu n’est plus qu’un lointain souvenir, la tempête est de retour et la visibilité réduite fait perdre au sherpa Dhan et au cuisinier Ngima, les seuls à connaître l’itinéraire, leurs repères. Avant ce dernier col, certains ont pu apercevoir un couple de panthère des neiges, événement rare confirmé par Djiban. Maintenant, il est temps de prendre une décision et de trouver un terrain plat pour installer le bivouac, la progression est stoppée. Les cuvettes, nous serviront à enlever les 30 à 40 centimètres de neige fraîche sur des surfaces à même d’accueillir nos tentes sur ce mini-plateau de 100 mètres par 100 mètres. Des lauzes, non recouvertes par la neige feront une fois taillées d’excellents pieux et piquets pour maintenir nos hébergements face à la violence du vent. Nous nous mettons à l’abri sous nos tentes et compte tenu des conditions climatiques, nous grignoterons en guise de repas du soir, le pique-nique du midi.
Camp improvisé 5050m alt. DD 09h00 DP 505m DN 595m.

Jour 16. Vendredi 03 mai. La nuit a été dans l’ensemble assez bonne et les premiers rayons du soleil accélèrent la mise en mouvement du groupe. Le décor d’arrière plan du bivouac est majestueux et laissera de magnifiques souvenirs. Le petit déjeuner est succinct, composé de biscuits et d’un thé à peine chaud. Les gourdes ont gelées pendant la nuit et notre respiration provoquait instantanément au contact des parois de la tente, de petites paillettes de glace qui retombaient sur nos visages. Nous devons maintenant aborder la descente. Le vallon plein Est, est pentu et du fait de l’épaisseur de neige fraîche, il parait plus raisonnable de gagner l’épaulement et de le suivre pour perdre de l’altitude. Quelques glissades de la part de nos porteurs, deux bagages que l’on voit passer dans la pente sans pouvoir les arrêter montrent la justesse de notre progression. Plus en aval, nous traversons le vallon et gagnons quelques terrasses naturelles et un enclos pour les yaks. Nous sommes sortis de la zone enneigée et notre équipe népalaise retrouve le sourire, la nuit prochaine se fera dans un environnement plus chaud. Nous passons Yak Kharka situé à 3680m, sorte d’estive sans doute pour les yak et les dzo (forme domestique du yak). La végétation réapparaît sous une forme tout à fait différente de la zone subtropicale. En faisant abstraction des drapeaux à prières, des chortens et des stupas, on se croirait dans le haut atlas marocain, genêts scorpions, thuyas thurifères ont remplacé amarante, bananiers et rhododendrons. Après une descente de plus de 2000 mètres, nous voici arrivé à Marpha, joli bourgade en bordure de la rivière Kali Gandaki. Ce soir, nous dormirons dans un lodge confortable et accueillant.
Marpha 2800m (environ) alt. DD 08h00 DP 200m DN 2330m .
Jour 17. Samedi 04 mai. Nous marchons pour ce dernier jour dans un environnement aride que seul l’eau de la Kali Gandaki atténue. Elle permet par l’irrigation de transformer des terres inhospitalières en vergers ou en parcelles portant différentes cultures (céréales, pommes de terre etc…). Nous traversons Dhumpha et croisons une colonne de l’armée Népalaise en exercice. Bientôt, la piste unique de l’aéroport de Jomson (ou Jomoson) se découvre à nous, la fin du voyage pédestre est proche. Nous sommes aux portes du Mustang, petit royaume isolé sur le plateau tibétain, début de trek pour certains, point d’arrivée pour nous. Jomson nous accueille par quelques gouttes de pluie. Un lodge confortable nous permet de passer cette dernière nuit avant le retour sur Katmandou via Pokara. Au cours du déjeuner, notre guide nous informe que l’hélicoptère que nous suivons depuis quelques minutes installés confortablement à la table du lodge est en  train de porter secours à un groupe de Russe en difficulté sur le Thapa Pass. La soirée se termine par une grande fête réunissant l’équipe Népalaise et l’équipe d’Atlas Aventure autour du verre de l’amitié. C’est l’occasion de distribuer petits cadeaux et pourboires dans la bonne humeur en signe de remerciement.
Jomson 2880m alt. DD 03h16 DP 320m DN 260m.

Jour 18. Dimanche 05 mai. L’avion bi-moteur de la compagnie népalaise nous conduit à Pokara. Ce matin, la météo est propice pour un vol agréable, peu de vent, un ciel dégagé. En 45 minutes, nous arrivons à destination mais attendons 1h30 à l’aéroport, un dernier bagage chargé dans l’avion suivant. Nous errons dans la ville pendant plusieurs minutes, notre taxi cherchant à trouver le bon passage en évitant les chantiers de voirie pour gagner l’hôtel. Il est agréable et sa situation nous permet de gagner à pied le très connu lac de Pokara avec de nombreux arrêts dans des boutiques pour l’achat des premiers souvenirs.


Jour 19. Lundi 06 mai. C’est en bus de ligne que nous regagnons Katmandou distante d’environ 180 kilomètres avec des arrêts programmés dont le repas du midi dans l’équivalent d’un routier. 8 heures seront nécessaires pour retrouver la capitale Népalaise dans une circulation dense et non sans danger.
Jour 20. Mardi 07 mai. On ne peut faire un voyage dans ce pays sans aller à la rencontre de l’hindouisme et du bouddhisme. Aujourd’hui, nos pas nous conduiront à Pashupatinath, l’un des plus importants temples de Shiva de tout le sous-continent. Situé sur la Bagmati, rivière sacrée ou tout hindouiste rêve d’y être incinéré. Shiva, dieu créateur et destructeur du panthéon hindouiste apparaît sous de nombreuses formes. Les plus « terribles » sont sans doute les plus connues, en particulier celles qu’il revêt au Népal sous l’aspect du cruel et terrifiant Bhairab (Durbar Square Katmandou). Mais le dieu se manifeste aussi de façon beaucoup plus pacifique, notamment sous la forme de Pashupati, le Maître du troupeau, le bon pasteur, à la fois des animaux et des hommes. Le temple est inaccessible pour les non hindouistes. Les extérieurs de ce lieu dégagent une certaine ferveur authentique. Des ghats de part et d’autre du pont enjambant la Bagmati servent aux cérémonies religieuses et crémations. Des sadhus (vrai ou faux ?) posent pour les touristes sur la rive Est. Nous cheminons maintenant en direction de Bodhnath où se trouve le plus grand stupa du Népal l’un des plus grands du monde. C’est le  centre religieux de la très importante communauté tibétaine du Népal. Autour du stupa, le déplacement se fait dans le sens des aiguilles d’une montre, de nombreux monastères et des petites boutiques vendent des objets tibétains.
Pour mémoire, la base du stupa a la forme d’un mandala (symbolisant la terre). Sur cette base à quatre étages repose le dôme (symbolisant l’eau) puis la flèche (symbolisant le feu), le parasol (symbolisant l’air) et le pinacle (symbolisant l’éther). Les deux grands yeux peints sur les quatre faces de la base carrée de la flèche ainsi que le troisième oeil, beaucoup plus petit et au-dessus, symbolisent le regard perçant du Bouddha qui voit tout et sait tout. A l’emplacement du nez se trouve le chiffre « un », en écriture devanagari, qui symbolise l’unité de toute vie (l’unité du Népal…). La flèche comporte 13 marches, symboles des 13 stades de l’accès au nirvana. Retour sur Thamel à pied.
Jour 21. Mercredi 08 mai. Véhiculés par deux petits taxis « tata », nous gagnons Bhaktapur appelé également Bhadgaon, l’une des trois villes royales de la vallée de Katmandou. Toutes les trois ont connu un développement et un épanouissement architectural sous la dynastie des Rois Malla de 1428 à 1769. Le tremblement de terre de 1934 occasionna de nombreux dégâts dans la vallée mais principalement à cette dernière. Au cours des années 1970, une fondation ouest-allemande  apporta son soutien pour restaurer des bâtiments, paver les rues et installer des systèmes d’égouts. Bhaktapur  se dresse sur la rive nord de l’Hanumante.
De Durbar (palais) Square à Tachupal Tole, nous avons pu admiré de nombreux temples dont le temple de Pashupatinath, le temple de Nyatapola et ses 5 étages, haut de 30 m, le plus élevé de la vallée, le temple de Bhairabnath. Le quartier des potiers en travaux, nous a permis de voir la dextérité des artisans et le séchage au soleil de pots, figurines etc… L’après-midi, fut consacré à visiter Patan, autre ancienne ville royale, séparée de Katmandou par la Bagmati. Une concentration importante de temples occupe le Durbar Square de Patan, on remarque notamment le Krishna Mandir d’architecture Mongole. Ce temple en pierre rappelle les constructions indiennes, contrairement à l’architecture des temples népalais, faits de briques, de bois et de toits multiples. Comme la plupart du temps, nous cherchons à identifier à qui est dédié le temple en regardant les alentours et notamment en trouvant le véhicule. En l’occurrence, Garuda, l’homme oiseau, véhicule de Vishnu, Krishna en étant une incarnation…Retour à pied vers le quartier du Thamel.
Jour 22 et jour 23. Jeudi 09 et vendredi 10 mai. C’est le dernier jour au Népal. L’avion étant en début de soirée, nous allons à la découverte de Durbar Square Katmandou. Djiban souhaite nous accompagner et nous conduit à pied à travers des ruelles où une explosion de couleurs attirent le regard, marchés d’épices, de légumes, étalage de tissus, de colliers d’œillets d’inde (pour les offrandes). Le tout dans une ambiance bon enfant ponctuée par les klaxons des motocyclettes tentant de se frayer un chemin dans cette foule bigarrée. A retenir de cette dernière place royale, la statue du Bhairab noir, la façade de l’ancien palais royal avec la statue de Hanuman (dieu singe) méconnaissable par l’épaisseur de la pâte rouge déposée par les dévots qui en garde l’entrée, le temple de Shiva et Parvati avec les effigies de ces derniers en haut et au centre semblant regarder les visiteurs déambuler au dessous. La demeure de la déesse vivante (Kumari Bahal) et la maison de bois, Kasthamandap qui aurait donné son nom à Katmandu et qui daterait du XII ème siècle et serait donc le plus ancien temple de la ville. Le voyage retour qui parait toujours un peu long fut confortable et nous avons regagné Clermont-Ferrand avec beaucoup de souvenirs et d’images dans la tête.

Marché dans les rues de Katmandou

Observations : les réunions de préparation et les échanges téléphoniques ont permis de préciser en amont, les questions que se posaient les participants et notamment les non-initiés. Le groupe s’était bien préparé et était en forme physiquement. Certains ont souffert du MAM (œdème faciale) et mots de tête pour quelques népalais sans entraver la progression de l’équipe qui est montée en altitude progressivement en permettant aux corps une bonne accommodation puis acclimatation. Une journée a été consacrée au repos au camp des Italiens avec un aller retour au camp, suivant des Suisses, en faisant une dénivelée de + 500 mètres. Bonne ambiance et bonne adaptation morale dans les moments de météo un peu plus difficile.


-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Népal 2013 – au fil des infos

Népal 2013

La traversée du massif du DHAULAGIRI
Date : du 18 avril au 8 mai 2013
J – le 18 avril 2013

PRESENTATION DU SEJOUR
Namaste,
Avec ce septième séjour au Népal, Atlas Aventure va s’aventurer vers l’ouest pour faire le tour de la « Montagne Blanche), le Dhaulagiri ….Après une matinée à régler les dernières formalités administratives, louer le matériel indispensable pour le froid de la haute altitude, nous consacrerons l’après-midi à visiter le centre bouddhiste de Swayambhunath. Situé sur une hauteur à la sortie de la ville Katmandu, c’est l’un des symboles les plus populaires appelé également « le temple des singes ».
Puis ce sera un long voyage en bus avec notre équipe de porteurs, cuisiniers et guide pour gagner Beni à environ 800 mètres d’altitude (actuellement la température est de 30 °C), cultures en terrasse, forêts se succéderont et vers le 28 avril, nous atteindrons le camp dit des Italiens à 3700 m d’altitude, le bivouac sera installé tournée vers l’impressionnante face ouest du Dhaulagiri.
Le 01 mai, nous serons au camp de base du Dhaulagiri puis ce sera le passage du French Pass à 5400m qui nous permettra d’atteindre le nord du massif, le 03 mai, le Thapa pass à 5230 m d’altitude qui nous permettra d’avoir une vue panoramique sur les Annapurnas, Nilgris, Telecho Peak etc…
Le 05 mai après un court trajet en avion de Jomson à Pokhara, nous reprendrons dans un décor majestueux contact avec la civilisation…
La fin du séjour sera consacré aux visites des villes impériales de Bhaktapur, Patan et Katmandou, du site de Pashupatinath et Bodhnath.
A bientôt…Michel J.

Grâce au téléphone satellitaire…

L’ AVENTURE EN DIRECT…
J+2 – le 20 avril 2013.
Un message de Michel ce matin :  « Un grand bonjour de Katmandou ou nous sommes arrivés hier soir a 20h05, heure locale. Le voyage aérien s est bien passé avec la compagnie du golfe Etihad Airways. Le groupe est en forme. Après une nuit de repos et un petit déjeuner copieux, nous allons arpenter la ville de Katmandou, visiter un lieu bouddhiste, histoire de se mettre dans l’ ambiance……..A bientôt pour de nouvelles informations….. Michel J. » 
J+4 – le 22 avril 2013.
Un message de Michel :  » Sommes à DHARAPANI. Le groupe est en forme. Avons traversé des superbes cultures en terrasses. Température douce, temps orageux « 
J+7 – le 25 avril 2013.
Message de Michel reçu ce jour à 13h30.
 « Il  est 10h46, déjeunons auprès de la MYAGDI KOLA (torrent). Tout va bien. Aujourd’hui, terrain spécial Atlas, je monte, je descend sur sentes escarpées. MJ
« J+8 – le 26 avril 2013.
Message de Michel reçu ce jour à 12h00.
« Notre progression se poursuit à travers la jungle, les arbres sont de plus en plus imposants. Les « rhodo » sont en fin de floraison mais ils rougissent et rosissent certaines pentes des montagnes. Il y a aussi des conifères. Nous sommes rive gauche. Tout va bien, à bientôt. MJ« 
J+9 – le 27 avril 2013.
« Sommes à 3600 m d’altitude camp des italiens. beau temps. avons quitté la forêt et les paysages sont maintenant ceux de la haute montagne, glaciers suspendus, séracs, sommets enneigés. MJ ».
J+10 – le 28 avril 2013.
« Avons poussé au camp de base des Suisses a 3820 histoire de s acclimater AM repos. MJ »
J+11 – le 29 avril 2013.
« Tout va bien…Aujourd’hui, on est arrivé au camp de base des japonais… Nous sommes à 4200 m d’altitude dans un terrain…très euh…minéral…Cette nuit, on va dormir sur les cailloux …Ce soir le vent est sensible et la température un peu fraîche…Toute l’équipe va bien avec un peu de « MAM »…l’équipe est en forme…
J+12 – le 30 avril 2013.
Sommes au camp de base du Dhaulagiri (~4700m d’altitude) avec vue extraordinaire sur quelques uns des plus hauts sommets du massif. La météo est avec nous ! L’équipe est en  forme ; l’aventure continue ! MJ ».
J+13 – le 1er mai 2013.
Message de Michel reçu ce jour
« Avons franchi le  French pass 5400m Sous le soleil !  La descente s’est effectuée dans 50 a 60 cm de neige.  Bivouac a 5000 m sous une  tempête de neige…MJ ».
J+15 – le 3 mai 2013.
Message de Michel reçu ce jour.
« Depuis le passage du French Pass, nous avons subi 2 tempêtes de neige. Hier soir nous avons eu  un bivouac « intal » (peut-être intégral ?)  à + 5000m…MJ ».
J+16 – le 4 mai 2013.
Message de Michel reçu ce jour.
« Sommes arrives a Jomson a la fin du trek. Notre avion pour Pokhara est prévu très tôt demain Tout Va Bien!! MJ ».
J+17 – le 5 mai 2013.
Message de Michel reçu ce jour.
« Sommes arrives a Pokhara – Vol intérieur par bonne météo. TVB Prochaine étape retour sur Katmandou par bus de ligne. MJ ».
J+18 – le 6 mai 2013.
Message de Michel reçu ce jour.
« Nous sommes bien arrivés à Katmandou, trajet en bus bien passé ; météo : légèrement orageux… MJ ».
J+20 – le 8 mai 2013.
Message de Michel reçu ce jour.
« Nous sommes toujours à Katmandou avec une météo toujours orageuse ; la mousson est à l’action ! Nous avons visité les sites de Pashupatinath, de Bodnath et fait les « emplettes de vacances » à travers les rues du quartier de Thamel. Hier soir, nous avons pris un dal bat [plat composé d’une montagne de riz arrosé d’une soupe de lentilles] avec une partie de l’équipe népalaise qui nous a accompagné durant ce trek. Et demain, nous visiterons Durbar Square de Katmandou, avant de rejoindre l’aéroport Tribuvan en fin de soirée, pour prendre notre avion (arrivée à Clermont vendredi en fin d’après-midi, après une escale à Abu Dhabi & un passage par Roissy Charles de Gaulle). Le séjour touche à sa fin ! »
J+22 – le 10 mai 2013.
16h49 heure française / aéroport de Clermont-Fd : avec un peu d’avance, un avion vient de se poser sur le tarmac, ramenant la plupart des bagages (vive les transferts & escales !) et participants à ce séjour ! Retour à la vie française…
Bientôt quelques photos !

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-