Date du 29 août au 7 septembre 2015 Animatrice : Nicole
Départ de Clermont Fd en co-voiturage le samedi 29 août. Arrivés à Quiberon, direction la pointe du Conguel. Nous stationnons dans un parking et faisons à pied le tour de la pointe où nous apercevons les Iles de Houat et Hoëdic. De retour aux voitures nous longeons la côte en passant devant l’institut de thalassothérapie, la grande plage et Port Maria de Quiberon, notre hôtel le “Bon Accueil” en ½ pension étant juste à côté. (cet hôtel porte bien son nom comme nous le découvrirons par la suite) Après avoir pris possession des chambres quelques uns font un petit tour avant d’aller dîner. J’en profite pour aller chercher mes billets pour les Iles de Houat, Hoëdic, et Belle Ile (la réservation et le paiement ayant été faits au préalable) pour le bateau du lendemain matin. Après un bon repas une petite promenade digestive nous regagnons nos chambres.
Dimanche 30 août : bateau à 8h 50 pour Houat 45 mn de traversée, arrivés au port de St Gildas nous faisons le tour de l’Ile 15 km; dommage un peu de brume aussi visibilité moyenne mais le parcours est très agréable. Retour au port nous prenons le bateau à 14 h 30 pour 25 mn arrivée au port d’ Argol d ‘Hoëdic. Un petit tour dans le village afin de repérer le restaurant et les commerçants pour le pique-nique du lendemain. Puis nous allons au gîte “le Fort” hébergement pour la nuit. La responsable n’étant pas là nous laissons nos sacs, nous profitons de voir l’exposition sur le village et ses habitants leur mode de vie, et nous repartons au village. La crêperie qui devait nous accueillir étant fermée… nous dînons au restaurant le “Bon Coin”. Un peu de pluie pour rentrer au gîte.
Lundi 31 août : tour de l’Ile 8 km nous profitons du paysage le soleil étant avec nous. Puis visite de l’église, une dame charmante nous invite à boire le café sur sa petite terrasse. Nous reprenons le bateau à 16 h pour Quiberon 1h 20 de traversée. Hébergement à l’hôtel le “Bon Accueil”1/2 pension
Mardi 1er septembre : nous prenons un bus pour Kerhostin et rando sur la côte sauvage, il fait très chaud nous rencontrons beaucoup de monde (y compris des personnes de Clermont) contrairement aux 2 autres îles ou nous étions pratiquement seuls. Puis visite de la conserverie “la Belle Iloise” dégustation et achat de sardines et autres produits. Hébergement à l’hôtel le bon Accueil”1/2 pension.
Mercredi 2 septembre : bateau à 8 h 05 arrivés au port le Palais à Belle Ile; office de tourisme, achat du pain puis nous partons pour Locmaria 17 km sentier qui longe la mer il fait très beau. Hébergement gîte communal de Lannivec (nuitée seulement). Repas du soir + petit déjeuner à l’extérieur.
Jeudi 3 septembre : Locmaria – Bangor 22 km toujours du beau temps le sentier très agréable avec de très belles vues, nous passons a proximité de la plage d’ Herlin trop tard pour se baigner et très peu de volontaires. Hébergement au centre d’accueil de Bangor (après un peu de goudron sur 2 km pour y accéder (nuitée). Repas du soir + petit déjeuner à l’extérieur.
Vendredi 4 septembre : Bangor – Grotte de l ‘Apothicairerie – Sauzon 24 km. Nous n’avons pas pu aller voir cette grotte qui était fermée cause de travaux. Une petite erreur nous a conduit à faire un peu plus de kilomètres pour regagner Sauzon. Hébergement au gîte de l’Escale en ½ pension. Nous fêtons 2 anniversaires Martine et Lucette C. Promenade digestive au port.
Samedi 5 septembre : Sauzon – la Pointe des Poulains 17 km visite du phare, vue sur le fort ou Sarah Bernhardt s’y installa pendant quelques années. Retour à Sauzon par des petites routes. Visite de la ville ou nous avons pu voir 3 mariages. Il parait que Sauzon est très prisé pour ce genre de cérémonies. Hébergement au gîte de l’ Escale ½ pension, et nous fêtons un troisième anniversaire celui de Pierre.
Dimanche 6 septembre Sauzon – le Palais 13 km sentier très escarpé mais beau et toujours avec du beau temps. Nous avons eu la surprise de rencontrer sur le sentier la dame d’Hoedic qui nous avait offert le café, cette dame randonne un peu sur Belle Ile. Avant d’arriver au port nous découvrons la Citadelle fortifiée par Vauban. Nous reprenons le bateau à 17 h pour Quiberon. Hébergement à l’hôtel “le Bon Accueil” à recommander car nous avons eu la chance d’avoir à chaque fois des repas différents copieux et très bons.
Lundi 7 septembre : dernier petit déjeuner puis voiture direction Clermont Fd
Séjour n°12. En autonomie du Puy-de-Dôme au Mont Aigoual (1ère étape)
Date : du samedi 01 au samedi 08 août 2015 Animateur : Michel J. Nombre de participants : 6 dont 4 femmes et 2 hommes. Météo: beau et chaud dans l’ensemble avec température nocturne autour de 20°C voire plus. Quelques coups de vent durant certaines nuits. Samedi 01 août, la fraîcheur était au rendez-vous et nous avons navigué pour gagner le sommet du Puy-de-Dôme dans une ambiance ouatée. Un premier passage orageux dans la nuit de lundi à mardi se poursuivant quelques heures dans la matinée suivi d’un second plus intense en fin de nuit du vendredi au samedi avec averses marquées vers 11h00, le samedi et surtout vers 13h00 à St Flour mais la randonnée était finie…Ce temps idéal et lumineux a permis à une partie du groupe de bivouaquer sans tente et de profiter d’un ciel étoilé avec voie lactée avant le lever de lune.
Faune rencontrée : en majorité des oiseaux à l’exception d’une biche dérangée dans le bois de Roche Grande, colverts (Montcineyre), hérons cendrés, un couple de grèbe huppé (lac de St Alyre), mésanges, alouettes, étourneaux, pics verts, pies, tourterelles turque, pigeons ramiers, martinets noirs, hirondelles de rocher, de fenêtre, de cheminée, grands corbeaux, quelques rapaces, faucons (notamment à proximité de la tête de Flon)… milans royaux (en nombre au niveau du Bec de l’Aigle), et j’en oublie sans doute….un lièvre (avant Pradiers), de nombreux rongeurs et une petite curiosité un rongeur aquatique dans le ruisseau de Pierre Taillade au lieu dit Vassivière (Cantal). Après recherche, il pourrait s’agir d’une musaraigne aquatique où d’un campagnol aquatique ?
Itinéraire : pour cette première étape en direction du Mont Aigoual, un itinéraire original a volontairement été choisi afin de fuir en cette période d’août, les portions des GR trop chargées lorsque cela a été possible. Ainsi la traversée d’une partie des Dômes s’est faite loin de la foule. Idem pour le Cézallier en partie en hors piste (HP) et l’arrivée sur les sommets cantaliens sous le puy de Seycheuse s’est faite discrètement. Un peu de monde en descendant sur Prat de Bouc puis la planèze de St Flour pour nous tout seul
Patrimoine naturel au cours de notre périple : des superbes panoramas sur 360° avec une luminosité remarquable du Sancy vers le lac du Guéry, les roches Sanadoire et Tuilière, le puy de l’Ouire vers le nord, les Dômes ; vers le sud et l’ouest, tous les sommets et notamment le Capucin au coucher du soleil. Les reflets à la nuit tombante sur le lac de Montcineyre. Au sommet du Chamaroux, un paysage d’estives à perte de vue et les massifs du Sancy au Nord et au Sud-Ouest, ceux du Cantal.
Patrimoine bâti au cours de notre périple : – la chapelle de Vassivière (Puy-de-Dôme) – le buron en pierre des Gardes (Cantal) – Notre Dame de la Visitation à Lescure (Cantal) – les corps de ferme de Valuéjols – le château de Sailhant (Saillant) -l’église d’Andelat et les maisons du village – le Moulin de Massalès – la cathédrale de St Flour et le quartier ancien
Classement: moyen ( 2h30 de transport, 8 jours de déplacement à pied). Je relève le niveau annoncé facile par le nombre de kilomètres effectué en hors piste et la longueur de certaines étapes. Kilométrage parcouru : 177,514 km Dénivelées totales négatives 5368m, positives 5461m Les chiffres annoncées ci-dessous ont été établies à l’aide du logiciel Openrunner. Les résultats sont à nuancer car des différences comprises entre 9% et 20% ont été constatées entre ce logiciel (moins disant) et les données relevées à l’aide d’une montre altimétrique notamment concernant les résultats sur les dénivelées. DD, la durée du déplacement intègre les pauses et visites…
Découpage du séjour
J1 transport Clermont Ferrand, Orcines. Chemins des chèvres, gare du train, chemins des muletiers, col de Ceyssat, Sud puy de Besace, Sud Parc d’Allagnat, Est puy de Barme, Sud puys de Lassolas et de la Vache, château de Montlosier, Ouest puy de Charmont, Nord-Ouest La Garandie. Bivouac à l’Est du puy de l’Enfer. Alt. 1060m. Coordonnées UTM 31N 494619/5055978 Durée du déplacement (DD) : 8h30 D+888m, D-650m Alt. minimum 828m Alt. maximum 1412m. Distance : 27.913km
J2 Saulzet-le-Froid, Pessade, puys de la Tache, de Monne, de Barbier, de l’Angle, col de la Croix St Robert. Bivouac au NNOuest de la Tête de Flon. Alt. 1460m. Coordonnées UTM 31N 486046/5045362 DD : 7h04 D+886m, D-529m Alt. minimum 991m Alt. maximum 1712m. Distance : 19.040km
J3 Roc de Cuzeau, Pic Intermédiaire, col de la Cabane, lac des Hermines, Chapelle de Vassivière, Sud puy de Merle, La Plaine de Montcineyre. Bivouac à l’Ouest du lac de Montcineyre Alt. 1190m. Coordonnées UTM 31N 491527/5034035 DD : 12h00 D+618m, D-823m Alt. minimum 1196m Alt. maximum 1776m. Distance : 20.954km
J4 Les Fontlonges, Est puy de la Vaisse, la Gardette, bois de Jérieux, Teston du Joran, la Godivelle, Sud montagne de Riocros Haute, lac de St Alyre, Ouest le Testou, Mont Chamaroux. Bivouac estive au-dessus du buron de Tioulouse Bas Alt. 1350m. Coordonnées UTM 31N 495493/5019870 DD : 9h13 D+681m, D-514m Alt. minimum 1129m Alt. maximum 1476m. Distance : 21.705km
J5 Buron Paillassère Bas, Montagne de Pradiers, Pradiers, Romaniagues, ruisseau de Landeyrat, Bois de Roche Grande, ruisseau de Laneyrat, Laneyrat, Bois du Chay, ruisseau de Cézérat, Bois de la Pinatelle. Bivouac au-dessus du ruisseau de Fons Nostre Alt. 1115m. Coordonnées UTM 31N 492058/5003049 DD : 8h57 D+515m, D-751m Alt. minimum 1002m Alt. maximum 1459m. Distance : 23.720km
J6 Forêt de la Boissonnière, Sud Roche du Pic, Sud lac de la Frau de Collanges, col d’Entremont, les Montagnes, buron de Peyre Gary de l’Or, lieu dit Vassivière, Roches Vassivière, Rocher du Bec de l’Aigle, Font d’Alagnon, Super Lioran, Buron des Gardes. Bivouac au-dessus du buron des Gardes Alt. 1465m. Coordonnées UTM 31N 480533/4990709 DD : 11h00 D+1071m, D-747m Alt. minimum 1127m Alt. maximum 1666m. Distance : 25.989km
J7 Epaulement à l’Ouest du téléphérique, Plomb du Cantal, Prat de Bouc, Nord du puy de Niermont, Lescure, Galuse, Valuéjols, Liozargues. Bivouac estive au Sud du ruisseau de Liozargues entre petits rochers et arbustes. Alt. 950m. Coordonnées UTM 31N 500391/4988457 DD : 10h31 D+528m, D-1026m Alt. minimum 943m Alt. maximum 1825m. Distance : 24.573km
J8 Ruisseau de l’Ander, Pont des Landes, Mons, Sailhant, ruisseau de Babory, Andelat, Roueyre, le Moulin de Massalès, St Flour. Retour sur Clermont Fd. DD : 3h46 D+274m, D-328m Alt. minimum 797m Alt. maximum 979m. Distance : 13.620km
Hébergement : sous tentes de marque Hardwear mises à disposition par l’association. Les bivouacs ont été agréables avec toujours à proximité de l’eau pour faire la toilette. Nourriture : petit ravitaillement complémentaire à Super Lioran Transport: le samedi 01 avec les véhicules de Fréd M et Jean D et le samedi 08 avec les véhicules de Jean et Lucette C (Merci à eux) Observations: Excellente ambiance avec des adhérents motivés et en bonne forme physique (je devrai m’exprimer au féminin car le sexe dit faible était majoritaire. Où sont les hommes ?). Les conditions météorologiques stables nous ont permis de cheminer sereinement et de faire des pauses au moment chaud de la journée. Temps de préparation : 20 heures (préparation et choix de l’itinéraire, rédaction de la note technique, compte rendu, vérification des tentes) Kilométrage routier effectué : pour le transport des passagers en co-voiturage et des bagages 500 km.
Séjour n°10. La façade atlantique en vélo-rando “De l’estuaire de la Gironde à la Bidassoa”
Date : du samedi 11 au dimanche 19 juillet 2015 Animateur : Michel J. Nombre de participants : 8 dont 3 femmes et 5 hommes. Météo: beau et chaud dans l’ensemble avec température nocturne autour de 20°C et en journée température frôlant ou dépassant les 30 °C sur l’ensemble du séjour avec une pointe de chaleur sur le Pays Basque. Un orage la dernière nuit sous tentes à Tarnos. La dernière matinée pendant quelques heures sous une bruine pour marquer notre arrivée dans le département des Pyrénées Atlantiques.
Faune rencontrée : en majorité des oiseaux à l’exception de la jeune biche rencontrée broutant dans un coupe-feu à proximité d’Hourtin Sainte Hélène, cigognes blanches, mouettes rieuses, goélands brun et argentés, sternes, tadorne de belon, cormorans d’atlantique, hérons cendrés et blancs (appelés aussi grandes aigrettes), cygnes tuberculés, foulques, colverts, aigrettes, et des oiseaux plus communs, pies, tourterelles turque, pigeons ramiers, martinets noirs, hirondelles de fenêtre et de cheminée, quelques rapaces… milans noirs et royaux, et j’en oublie sans doute… et quelques lapins de garenne !
Itinéraire : la deuxième étape de la Vélodyssée marque la fin de cette itinéraire atlantique, la première s’étant déroulée en 2013 de l’estuaire de la Loire à l’estuaire de la Gironde. Plutôt que de suivre l’itinéraire officiel, un peu monotone à travers les forêts de pins, j’ai fait le choix de zigzaguer pour aller à la rencontre d’éléments majeurs naturels ou bâtis par l’homme, pouvant présenter un intérêt. Nous avons côtoyé à maintes reprises la “voie des Anglais”, la cinquième route du chemin de Saint -Jacques de Compostelle.
Patrimoine naturel au cours de notre périple : la pointe de Grave, les mattes (marais), les différents lacs d’Hourtin et Carcans, Lacanau, la baie d’Arcachon, le Cap Ferret, le banc d’Arguin, la dune du Pilat à l’altitude variant constamment (110m actuellement), le contournement par un chemin du parc ornithologique du Teich à travers le delta de la Leyre, les étangs (petits et grands) de Cazaux et de Sanguinet, de Biscarosse et de Parentis, d’Aureilhan, les courants de Sainte Eulalie, de Mimizan, d’Huchet, l’immense forêt de pins (à l’initiative de Napoléon III pour protéger de l’avancée du sable et assainir les zones humides afin de rendre possible les cultures), les différents points de vue sur la côte d’Argent, les plages de sable, les rochers de Biarritz, la baie de Saint-Jean-de-Luz, la corniche basque et “sa pile d’assiettes” strates rocheuses, les fameuses plaques de flysch ; la baie du figuier dans lequel se jette la Bidassoa, frontière naturelle entre la France et l’Espagne.
Patrimoine bâti au cours de notre périple: – le phare de Cordouan “le roi des phares” construit sous le règne de Louis XIV. – à Soulac, la basilique Notre-Dame-de-la-fin-des-terres, église bénédictine de style roman poitevin sauvée des sables qui l’avaient engloutie au XVIII ème siècle, les 500 villas classées néocoloniales de la fin du XIX siècle.
Sur la Gironde. – la digue de défense des “mattes” qui s’étend du Verdon à Port-de-Goulée. – les différents ports, Talais, Saint-Vivien, Richard, de-By, Saint-Christoly-Médoc – le phare Richard, bâti au XIXème siècle pour remplacer un grand arbre qui faisait fonction d’amer. – les cabanes à carrelet
Sur le bassin d’Arcachon – le phare du Cap Ferret d’une hauteur de 52 mètres – le quartier des pêcheurs de la villa-Algérienne. Détruite en 1966 pour faire place à des constructions modernes, cette villa de style mauresque fût construite en 1865, 1866 entourée de jardins et d’une chapelle à l’initiative de Leon Losca en souvenir des années passées en Algérie. – les différents ports ostréicoles dont celui de Larros. – l’architecture variée des maisons anciennes d’Arcachon et le front de mer – les pinasses, bateaux emblématiques du bassin – au Moulleau, Notre-Dame-des-Passes
– avant et après Gastes, les captages pétrolifères, la cabane de pépé et l’histoire du gemmage – à Mimizan, le Clocher-porche, vestige d’une ancienne église prieurale puis paroissiale, classé en 2000 par l’Unesco au patrimoine mondial au titre des chemins de Saint Jacques-de-Compostelle en France. – les stations balnéaires de Seignosse, Hossegor, faisant parti des spots de surf les plus célèbres d’Europe. – à Capbreton, l’estacade de bois protégeant le port des tempêtes datant de Napoléon III qui conduit au “Gouf”, le grand canyon sous-marin qui s’ouvre à la sortie de l’estuaire de Capbreton.
– à Biarritz, le phare, l’hôtel du Palais, le port de pêcheurs, le rocher de la Vierge. – à Bidart, la chapelle Sainte Madeleine dédiée aux marins construite en bois en 1820, détruite par un ouragan, elle fut rebâtie en dur en 1917. Souvenir du dernier pique-nique avec vue imprenable du haut de cette falaise sur l’océan et la nuée de surfeurs qui attendaient “la vague”. – à Saint-Jean-de-Luz, la Maison de Louis XIV, le jeune roi a passé 40 jours en mai et juin 1660, lors de son mariage avec Marie-Thérèse d’Autriche, la fille du roi d’Espagne ; la galerie en front de mer (et ses glaciers !).
– à Socoa, l’entrée de la Baie, encadrée par les phares de la Pointe de Sainte-Barbe et de Socoa avec son fort, construit sous louis XIII et remanié par Vauban. – domaine d’Abbadia avec son château d’architecture néo-gothique, inspiré des modèles de châteaux-forts du Moyen-âge et son jardin. Lieu enchanteur, dressé sur les falaises abruptes d’Hendaye au milieu d’une lande, construit entre 1864 et 1884 par Viollet-Le-Duc pour Antoine d’Abbadie, ethnologue, géographe, homme de science…né en 1810 à Dublin d’une mère irlandaise et d’un père basque – le casino d’inspiration mauresque à Hendaye, point de départ du GR10 et de la Haute Route Pyrénéenne !!!!!
Classement: facile ( 1.5 jours de transport, 8 jours de déplacement en vélo) Kilométrage parcouru : 577.01 soit 72.126 moyenne par jour distance la plus longue 88.93 km et la plus courte 48 km. Durée de roulage totale : 36h15, sur la journée, maximum, 5h45, minimum, 3h00. Moyennes journalières, J1, 15km/h, J2, 16.3km/h, J3, 16km/h, J4, 16km/h, J5, 15.4km/h, J6, 16.4km/h, J7, 18.2km/h, J8, 13.3 km/h. Ces données ont été fournies par une montre GPS garmin. Les dénivelées positives et négatives ont été calculées à partir du logiciel openrunner. J1 +86, -86, J2 +144, -137, J3+206,-213, J4 +356,-356, J5, +377, -358, J6, +280,-298, J7 +392, – 381, J8 +526,-559 Conditions de roulage : bonne dans l’ensemble sur les voies vertes et les petites routes. Quelques passages où les racines soulèvent le goudron demandant un peu plus d’attention.
Hébergement : en camping de qualités différentes, un bon accueil général, de beaux emplacements parfois, médiocre au camping trois étoiles de Maguide. Un hébergement avec trois chambres en 1/2 pension à Ciboure au club Léo Lagrange. Nourriture : ravitaillement sans problème sur l’ensemble du parcours (une voire deux fois par jour)
Transport : à l’aide d’un véhicule Peugeot de 9 places mis à disposition par le club Arverne de plongée. Les vélos et bagages étant transportés à l’aide de la remorque de l’association aménagée. Un grand merci aux deux conducteurs, Georges pour le trajet Clermont-Ferrand à Royan et Alain pour le trajet retour (Hendaye Clermont Ferrand).
Equipement : Vélo (personnel) VTT équipés de porte-bagages et sacoches ou tirant des remorques Bob (2 Yak). La remorque Bob (Yak) de l’association a été utilisée et une remorque Bob (Yak) louée. Deux paires de sacoches de marque Vaude récemment achetées ont été mises à disposition. Nous avions pour dormir le grand tipi, Sophie et Jean Pierre préférant l’intimité de leur tente personnelle.
Découpage du séjour
J1 transport Clermont Ferrand, Royan, bac, pointe de Grave, Soulac-sur-Mer, Pointe de la Négade, Port-du-Talais, Saint-Vivien-de-Médoc.
J8 Bayonne par les rives de l’Adour, Biarritz, Bidart, Guéthary, Saint-Jean-de-Luz, Ciboure, Hendaye. Transport à Ciboure.
J9 transport Ciboure, Clermont-Ferrand
Accident : néant Remarques: pas de crevaisons, ni d’incidents mécaniques. Les participants possédaient la licence IMPN. Temps de préparation : 30 heures sans compter le travail lié à l’adaptation de la remorque de l’association pour le transport des vélos. Kilométrage routier effectué : pour le transport des passagers en co-voiturage, des vélos, du matériel et des bagages 2385km.
Séjour n°8. Multi activités en Sierra de Guara (Espagne)
Date : du samedi 27 juin au samedi 04 juillet 2015 Animateur : Michel J. Nombre de participants : 5 dont 2 femmes et 3 hommes Météo: belle semaine avec température moyenne de 36 ° en journée et 20° la nuit. Brumeux le jeudi avec quelques gouttes en fin d’après-midi
Nous étions 6 inscrits mais le corps médical a interdit à Mady cette semaine d’activités.
Faune rencontrée : de nombreux vautours fauve, un couple de percnoptères à deux reprises, des milans royaux, un écureuil roux, des huppes en vol (vu et entendu), des pinsons des arbres,quelques hirondelles de rocher et de fenêtre quelques martinets. Peu de guêpiers d’Europe, un lièvre, un lapin et un cervidé ( ?)
Flore observée : grassette, ramondia ou oreille d’ours, du pin d’Autriche sur les hauteurs du Tozal, du chêne vert, du chêne rouvre, du genévrier, du buis etc..
Patrimoine: le pont romain de Pédruel, le village de Rodellar et ses cheminées aragonaises, le village oublié d’Otin, le village d’Alquézar (Alquezra en Aragonais), sa collégiale, la Plaza Major….
Patrimoine naturel : la dépression de la partie supérieure du Mascun, le panorama du Tozal de Guara
Classement: voir jour par jour Matériel : celui de Pierre pour le canyoning (baudriers, longes, mousquetons, descendeurs, combinaisons isothermes, cordes ; celui de l’association pour les via-ferratas (baudriers, longes, descendeurs, cordes de secours) ; randonnée, matériel personnel
Hébergement : bungalow et sous tente (Pierre et Michel) au camping El Puente de Rodellar Nourriture : Les repas du soir ont été pris au restaurant du camping (l’équipement des bungalows ne permettant pas de cuisiner). Les pique-niques ont été préparés par moi-même en collaboration avec les participants avec les provisions apportées de Clermont Fd (peu d’approvisionnement local possible)
Transport : à l’aide du véhicule de Michel Julien. La remorque de l’association a été utilisée pour le transport du matériel et des bagages. Nous avons ramené les poubelles du tri sélectif, celui ci paraissant peu opérationnel en Sierra. Kilométrage parcouru : 1629
LE SEJOUR JOUR PAR JOUR … Pierre G, guide canyon nous a rejoint le samedi soir.
J1 Transport de Clermont-Ferrand à El Puente, commune de Rodellar. Après l’installation et le repas du soir, en compagnie de Pierre, distribution du matériel et petit exercice de corde entre deux poteaux de l’avant toit du bungalow.
J2 Direction le canyon du Balcès situé sur la rivière Isuala. Après un cheminement de 1h30, nous voilà à pied d’œuvre pour parcourir les Oscuros du Balcès. Descente en rappel sous cascade, apnées, étroitures, vasques et c’est la sortie….Pique-nique puis nous avons continué la descente du Balcès en laissant les barrancos à droite du Fondo, du Juncar. Avant le barranco de la Cueva Cabrito, nous avons pris une sente pour revenir sur le plateau. Classement de la journée : moyen
J3 Un classique en Sierra qui rassemble toutes les facettes du canyoning, le Formiga situé sur la rivière du même nom avec sauts, passage sous roche, apnée, descente en rappel etc…Pique-nique à l’ombre des arbres. Fin de journée consacrée à la visite d’Alquezar (voir plus haut) et à faire quelques courses. Classement de la journée : facile
J4 Le départ est matinal après un réveil à 06h00 et un petit déjeuner copieux. Le but de la journée est de faire le Mascun supérieur situé sur la rivière du même nom qui se jette au débouché du canyon des Gorgas Négras dans la rivière l’ Alcanadre. Après moins de 3 heures de randonnée à bonne allure, nous sommes les premiers à admirer la dépression de 35 mètres environ qui marque le début de ce grand canyon. Quatre marches à franchir, un saut ou une descente en rappel de 8 à 9 mètres pour gagner cette marmite, puis une petite vasque où l’on se laisse glisser sur 3 mètres environ puis un rappel d’une petite dizaine de mètres et enfin un saut ou un rappel de 6 à 7 mètres environ. Ensuite, c’est une succession de rappels, petits ou grands sauts, toboggans, nage dans les biefs, de parties étroites, une longue partie presque souterraine, des chaos avec eau ou sans. En tout une bonne dizaine d’heures pour faire la boucle. Classement de la journée : difficile
J5 On change d’activité, on change de matériel, première sortie en via-ferrata …Pierre ne la connaissant pas décide de rester avec nous. Guy souffrant de la cheville droite préfère rester au repos. Elle démarre à partir de la source du Mascun. Rappel des consignes de sécurité. De belles verticales nous propulsent à des centaines de mètres au dessus du Rio, passages aérien avec vue sur le dauphin, sculpture naturelle emblématique du canyon. Nous sortons sous l’église de la Virgen del Castillo. La température est encore supportable et nous enchaînons par le barranco sec de la Virgen. Il est l’heure du pique-nique que nous prenons à proximité de la résurgence du Mascun. Pierre nous quitte en milieu de l’après-midi. Classement de la journée : facile
J6 Un léger voile dans le ciel me décide à inverser les deux dernières journées. La veille toute l’équipe est d’accord, le jeudi sera consacré à l’ascension du Tozal de Guara. Guy ne sera pas de la sortie sa cheville le faisant encore souffrir…Réveil à 05h00 et nous sommes sur place après une grosse heure de route, à 07h00 environ. Je décide de partir pas très loin du barrage de Guara. Une succession de montées et de descentes nous permet d’arriver enfin au sommet , toit de la sierra de Guara, à 2077 mètres d’altitude après une dénivelée de 1660 mètres environ, sommet que nous n’avions pas pu atteindre lors du séjour « la Sierra de Guara autrement…de 2012 » à cause d’une grosse tempête de neige. Un léger souffle d’air garde la température supportable. Nous sommes seuls et inscrivons quelques mots sur le livre d’or retiré d’une sorte de boite aux lettres le gardant à l’abri des intempéries. Avec une vue à 360°, le spectacle est au rendez-vous. Vers le sud, la plaine de l’Ebre avec ces champs d’un jaune brillant, signe que les céréales sont mûres. A l’Ouest, les sommets et dépression de Vadiello, à l’est la Cabeza et ses 1870 mètres qui surplombent le canyon des Gorgas Negras. Au Nord, la chaîne pyrénéenne, frontalière et le piémont pyrénéen espagnol composé de chaînes parallèles. On aperçoit, la brèche de Roland… Il faut penser à la descente. L’option retenue est un long pierrier en trace directe qui va nous faire perdre 500 mètres de dénivelée très rapidement. Les muscles des cuisses et les articulations sont mis à rude épreuve. Une sente dans une végétation un peu agressive nous permet de faire la jonction avec l’itinéraire de montée. La distance estimée se situe entre 25 et 30 kilomètres linéaires. Un effort de presque dix heures a été nécessaire pour effectuer cette randonnée. Classement de la journée : difficile
J7 : Pour cette dernière journée, Guy fera parti du groupe. Nous allons à la découverte de la seconde via-ferrata au programme. Elle est située à proximité de Bierge sur la rivière Isuala. Mais avant, nous faisons un détour chez Ferrer, histoire de ramener de notre séjour en Sierra un produit local de qualité, l’huile d’olive. Encastré entre les deux rives abruptes de l’Isuala, un énorme rocher fendu où passe en son milieu la rivière. Voilà où a été construite, cette jolie via avec une succession de trois ponts de singe, les uns enjambant la rivière, un autre long d’une quarantaine de mètres passant d’un bloc à l’autre suivant le fil de l’eau puis une belle verticale, un peu de dévers et de nouveau une montée par paliers pour atteindre le plateau. Le pique-nique sera pris sur le plateau à l’ombre des oliviers et en admirant le vol gracieux d’un couple de percnoptères. Classement de la journée : facile
Assurance : tous les participants avaient souscrits à l’assurance IMPN couvrant l’activité.
Réflexions personnelles: Cette multi-activités a semble-t-il plu au participants. Trois découvraient l’activité canyon. Grâce à une météo et un niveau d’eau propice dans les rivières, ils ont pu accéder à deux endroits emblématiques de la Sierra, le Mascun supérieur en canyoning et le Tozal de Guara en randonnée pédestre. Le groupe malgré des différences de niveau dans le domaine aquatique et sur les rappels a fait preuve d’entraide.
Observations: L’hébergement au camping El Puente est agréable du fait de sa situation au milieu et à proximité des canyons et via mais est très bruyant (voiture circulant très tard, non respect des règles de base de la vie en collectivité etc…). Il est difficile de pouvoir trouver le sommeil avant quelque fois deux heures du matin. J’espère que l’on pourra retrouver de nouveau à se loger à Morrano si nous continuons à proposer les activités en Sierra.
Temps de travail : 10 heures en prenant en compte la préparation, les contacts téléphoniques, la recherche d’un nouvel hébergement, la rédaction du compte rendu.
« Le regard ébloui par d’étranges décors ; l’homme chemine au fond des veines d’émeraude, enivré du mystère envoûtant des sierras » André Galicia.
Date : Du samedi 13 au vendredi 19 juin 2015 Animateur : Michel J. Nombre de participants : 5 ( 5 hommes) Météo: belle semaine dans l’ensemble avec une température douce, quelques passages nuageux et brume sur l’île de Groix . Classement: facile, accessible à toute personne à l’aise dans le milieu aquatique. Hébergement : dans deux maisons de vacances au village Belambra de Guidel (56) et sous tentes ou en bivouac à la belle étoile pendant la randonnée. Nourriture : buffet le matin au petit déjeuner et le soir au dîner, les pique-niques étaient préparés par Vincent, notre guide et pris sur le terrain. Pendant la randonnée, les petits déjeuners , les repas et pique-niques étaient préparés en commun avec des vivres transportées à bord des kayaks Transport routier : à l’aide du véhicule Michel. Kilométrage parcouru : 1395 km Nous avons utilisé la remorque de l’association pour transporter matériel et bagages. Equipement : chaque stagiaire avait à disposition un K1 (kayak de mer une place) adapté à sa morphologie avec jupe, gilet d’aide à la flottaison et combinaison. Pour ma part, j’utilisais mon matériel personnel amené de Clermont Ferrand.
Faune rencontrée : de nombreux oiseaux marins avec les différents goélands (argenté, brun, marin), les sternes (naines et pierregarin), les mouettes (rieuses et tridactyle), les cormorans ( d’atlantique et huppé sur l’île de Groix). Le pouce-pied sur l’île de Groix, crustacé, un peu bizarre, qui vit fixé aux rochers battus par les vagues.
But du séjour : former en K1 un groupe susceptible de pouvoir amener en utilisant des K2 (kayak 2 places) de nouveaux adhérents à la découverte de l’activité au cours de randonnées autonomes les saisons suivantes.
Découpage de la formation
J1 transport Clermont Ferrand – Guidel plage. Installation au village de vacances.
J2 rencontre avec Vincent, notre guide pour la semaine. Transport à l’Anse de Stole sur la commune de Ploemeur. Présentation du matériel et affectation des K1, combinaisons, gilets, jupes et pagaies. Mise à l’eau. Les gestes pour bien utiliser la pagaie, les virages. Pique-nique pris sur la plage. Mise en pratique de la technique du matin avec une navigation rase-cailloux en direction de la pointe du Talus. Retour sur l’Anse pour des exercices de sécurité : récupérer en pleine mer une personne après un dessalage.
J3 navigation dans le courant dans l’estuaire de la Laïta puis déplacement côtier rase-cailloux vers l’ouest. Surf sur les vagues et utilisation de la gîte pour contrer la force des vagues. Pique-nique dans une petite crique. Retour vers Guidel Plage.
J4 Apprentissage du point d’équilibre avec l’aide d’un paddle float dans le port de Courégan. Utilisation des différentes techniques acquises. Pique-nique sur la plage. L’après-midi est consacrée à la navigation dans la baie de Lorient dans une mer avec un fort clapot, récupération d’équipier ayant chaviré.
J5 Randonnée à l’île de Groix. Les kayaks chargés pour deux jours d’autonomie avec nourriture et équipement individuel. La lourdeur n’entame pas les qualités marines des embarcations. Bien que largement visible du continent, l’île se trouve en trace directe à 6 kilomètres en mer. Jusqu’aux portes du 20ème siècle, l’île se consacrait à la pêche aux thons avec un port principal situé côté Nord, le port Tudy, protégé des tempêtes de l’Ouest et du Sud-Ouest. Avant le départ, Vincent nous donne l’objectif à atteindre en prenant en compte, le vent, la marée et le courant…..La mer est belle et nous gagnons une plage pour le pique-nique puis c’est la pointe du Grognon, la pointe de Pen Men, pointe extrême Ouest de l’île. Nous abordons la côte sauvage exposée au vent d’Ouest et du Sud Ouest. La mer est hachée par un fort clapot. Nous approchons la grotte des Moutons en faisant du rase-cailloux. Un premier dessalage puis un second, nous permet de passer de la théorie en mer calme à la pratique. Nous gagnons le Port Saint Nicolas abrité pour nous dégourdir les jambes. Une petite anse à deux pas de Kermarec, nous servira d’abri pour la nuit. Certains dormiront à même le sable pour profiter au mieux de l’environnement et des étoiles après un bon repas pris en contemplant la mer.
J6 La nuit a été douce et le ciel au lever du jour s’est chargé d’une brume voilant dans le lointain Belle-île. Après un copieux petit-déjeuner, les marins auvergnats sont rapidement à l’œuvre. Une longue houle a remplacé le clapot, les kayaks disparaissent. Seules restent visibles de temps en temps, la tête d’un partenaire, le chapeau d’un autre, le casque d’un troisième. Nous abordons avec sérieux et grâce aux conseils avisés de Vincent, la pointe des Chats, réserve naturelle géologique qui s’avance comme des griffes dans la mer semant çà et là des cailloux permettant à la grande houle de venir déferler. Ensuite, nous longeons la plage des sables rouges en retrouvant un certain calme lié au passage au Nord de l’île, puis la plage des Grands Sables s’offre à nos yeux. Seule plage convexe d’Europe où le sable migre en fonction des tempêtes. Nous croisons l’entrée du port Tudy, port principal de l’île qui accueille les plaisanciers et les car-ferries reliant à partir de Lorient, l’île au continent. Nos frêles embarcations bien que prioritaires se glissent dans le trafic avec précaution. Pique-nique sur une petite plage et c’est la traversée. Nous avons à mi-parcours un navire de guerre sur notre gauche qui se rapproche à vive allure. Nous maintenons le cap, le voilà qui nous signale par un brusque changement de direction qu’il nous a vu et qu’il nous contourne par l’arrière. Voilà bientôt l’Anse de Stole, la fin du voyage est proche….
J7 Retour sur Clermont-Ferrand avec beaucoup de belles images en tête.
.Assurance : tous les participants avaient souscrits à l’assurance IMPN couvrant l’activité.
Réflexions personnelles: Excellent séjour qui a permis une belle découverte technique du kayak de mer. Un stage dense où une grande partie des différentes facettes de l’activité ont été abordées. Un beau tour de l’île de Groix qui ouvre des horizons et qui peut permettre à l’association de se positionner sur une activité pérenne à travers de nombreuses randonnées à réaliser sur cette magnifique Bretagne. Merci au Conseil d’Administration d’avoir permis à ce séjour d’être maintenu malgré le nombre restreint de participants ce qui a nécessité de changer de lieu d’hébergement et des dépenses non prévues au budget.
Observations: Les conditions de logement étaient de qualité et les repas ainsi que les pique-niques copieux. L’ambiance dans le groupe a été bonne et les participants ont accepté avec bonne humeur les exercices pratiques. Le matériel mis à disposition était top.
.Temps de travail : 10 heures en prenant en compte la préparation, les contacts téléphoniques et divers mails.
Séjour n°5. La Vallée du Cher en vélo -rando : “boucle entre forêts, canal et pâturages”
Date : du jeudi 14 au dimanche 17 mai 2015
Animateur : Fred Nombre de participants : 9 (4 femmes et 5 hommes)
Météo: alternance d’éclaircies et de ciels nuageux – une belle averse en arrivant au camp le premier soir, et une bruine le dernier soir à la tombée de la nuit. Vent peu marqué excepté en soirée le deuxième jour – températures fraîches pour la saison.
Faune rencontrée : chevreuils, biches, faisans pour quelques animaux “emblématiques” du Berry & Bourbonnais en secteur Tronçais. De nombreux oiseaux, surtout à l’approche des zones en eau (notamment hérons & canards).
A voir le long du périple : Les notes de parcours que j’avais pu prendre avant le séjour, et qui ont été distillées au fil des étapes… Celles-ci complètent les informations que j’avais “en tête”, notamment à partir de Vallon-en-Suly et jusqu’à Montluçon : originaire de ce “coin”, j’avais sur ce tronçon moins besoin d’avoir quelques notes…
Classement: facile Kilométrage parcouru d’environ 250 km en 4 jours (étapes de 60 à 70km) pour des dénivelés positifs journaliers inférieurs à 750m. Itinéraire sur de petites routes, de larges chemins (et quelques portions de sentiers ou presque de hors-sentier, certaines sentes n’étant plus entretenus).
Hébergement : sous tentes (grand & petit tipi de l’association ainsi qu’un “dôme”), en campings (Saint-Bonnet de Tronçais, Châteauneuf-sur-Cher, Saint-Amand-Montrond). Les trois campings que nous avons fait sont vraiment à conseiller : un accueil très chaleureux, une situation calme (à proximité immédiate d’un étang, du Cher ou du canal du duc de Berry) et idéale pour le ravitaillement ou une balade du soir, des tarifs tout à fait accessibles… A Néris-les-Bains, où nous avons garer les véhicules, le camping municipal, à côté de l’ancienne gare dont l’architecture extraordinaire interpelle, semble aussi être une étape très agréable (nous n’avons pas eu besoin d’y passer la nuit).
Camping “Champ fossé” de Saint-Bonnet de Tronçais : 04 70 06 11 30 Camping “L’île” de Châteauneuf sur Cher : 02 48 60 46 81 Camping “La Roche” de Saint-Amand-Montrond : 02 48 96 09 36 Camping ‘Le lac” de Néris-les-Bains : 04 70 03 24 70
D’autres campings / municipalités nous avaient initialement confirmé la possibilité de nous recevoir ; après de nombreuses péripéties, certains nous ont indiqué, parfois à quelques jours du séjour, de l’impossibilité de nous y arrêter… Décevante d’un point de vue touristique, cette “attitude” ne nous aura pas pénalisé pour autant, les étapes réalisées étant bien celles que je conseille aujourd’hui à toute personne souhaitant refaire tout ou partie de l’itinéraire de ce séjour proposé par Atlas Aventure.
Nourriture : apportée par les participants, mais aussi achetée en cours de route dans de petits commerces : ils sont nombreux sur le parcours, et notamment à Néris-les-Bains, Louroux-Hodement, Saint-Bonnet de Tronçais, Ainay-le-Vieil, Charenton-sur-Cher, Billy, Châteauneuf-sur-cher, Lignières, Le Châtelet, Saint-Amand-Montrond, Vallon-en-Sully, Montluçon. A l’honneur, les produits de pays : pâté au pommes de terre et pompes aux grattons !
Transport routier: à l’aide des véhicules (165km aller-retour depuis Clermont-Ferrand) de Karim, Nicole & Fred, et en utilisant la remorque de l’association à laquelle une “cage” métallique permettant l’accrochage de nombreux vélos, a été ajoutée.
Équipement : vélos avec sacoches / remorques dont certaines mises à disposition par l’association Atlas Aventure, permettant le portage de tout le matériel nécessaire à l’itinérance en vélo. Le hors-série “voyager à vélo” du magazine Carnets d’Aventures qui est arrivé dans les boîtes la veille du départ précise très justement ce qui peut être emmené sur cette activité. Ces séjours sont aussi l’occasion d’échanger entre pratiquant réguliers et néophytes, chacun s’enrichissant de l’expérience de l’autre, rigolant de certaines anecdotes… Personnellement, j’adore mon siège pliant : 400 grammes qui permettent, à chaque pause, de prolonger la position assise dont on ne manque pas lors de cette activité !
Découpage du séjour
J1 transport de Clermont Ferrand à Néris-les-Bains puis itinéraire vélo jusqu’à Saint-Bonnet de Tronçais (identifiant parcours 4765521 sur openrunner / visible pour tous les publics). Il s’agit d’un parcours très roulant, un peu “montagnes russes” (la journée avec le plus de dénivelé positif, mais où les descentes permettent de respirer…), du fait de son orientation globalement sud-nord en parallèle du Cher. Ce qui oblige à passer de nombreux vallons où s’écoulent quelques affluents de cette belle rivière (comme la Marmande, le Lamaron etc.)
J2 de Saint-Bonnet à Châteauneuf-sur-Cher (identifiant parcours 4765596 sur openrunner / visible pour tous les publics). Durant cette journée, on longe pour la première fois le canal du duc de Berry, vers Charenton-sur-Cher. Quelques belles montées au programme, mais qui offrent avant tout de jolis points de vue sur le Berry.
J3 de Châteauneuf-sur-Cher à Saint-Amand-Montrond (identifiant parcours 4765786 sur openrunner / visible pour tous les publics). C’est presque une grande boucle qui est proposée pour ce troisième jour. Alternance de bois & de petits champs (le bocage ayant été assez préservé sur cette partie Sud du Berry), patrimoine architectural très présent…
J4 de Saint-Amand-Montrond à Néris-les-Bains (identifiant parcours 4765829 sur openrunner / visible pour tous les publics) : le jour du retour ! Une grande partie de la journée est consacrée à longer le canal du duc de Berry. Si les seules péniches qu’il sera possible de voir (et qui ne ne sont plus utilisées commercialement pour le transport de marchandises) sont peu nombreuses, les ouvrages d’art, qui sont d’autres marqueurs de cette ancienne voie navigable déclassée il y a 60 ans, sont légion (écluses, quais de déchargement, pont-levis, pont-canal comme celui de la Tranchasse ou de Vaux etc.).
Assurance :tous les participants avaient souscrits à l’assurance IMPN couvrant l’activité.
Observations: un parcours apprécié de tous pour sa diversité au fil des kilomètres, un territoire adapté à la découverte en vélorando, et de belles surprises. Comme le château de Meillant, dont l’architecture fait écho à ceux situés le long de la Loire (et que nous avons par exemple pu observer 15 jours plus tôt en canoë). Ou encore le splendide et passionnant (aussi grâce à son animatrice qui nous a accordé de son temps et a partagé avec le plus grand enthousiasme ses connaissances) musée du canal du duc de Berry situé à Magnette : tarif modeste, éléments d’exposition judicieusement choisis, une pause des plus appréciables au bord de l’ancienne voie navigable ! Deux sites qui ont compris que tourisme résonne aussi avec adaptabilité : nos arrêts en fin de matinée (visite + pique-nique sur les sites) ont permis de profiter pleinement des charmes des lieux. De nombreux autres sites proposent des visites, et parfois au détour d’un chemin, certains arrêts alors in-envisagés semblent s’imposer : un prieuré par ci, une ancienne école par là. Rien que la voie verte réalisée le long du canal vaut à elle seule le détour, permettant très aisément de découvrir le territoire… Château de Meillant : 02 48 63 32 05 Musée de Magnette : 04 70 06 63 72
C’est un parcours facile et motivant pour découvrir l’activité vélorando au sein d’Atlas Aventure, mais aussi à titre individuel. A cette période de l’année (printemps), la végétation est par endroits exubérante, la faune parfois bruyante, le côté “sauvage” est au rendez-vous ; mais à l’automne, du côté de Tronçais dont la forêt est alors marquée par le brame du cerf, cela doit aussi valoir le détour ! Pour les auvergnats, l’aventure est souvent à deux pas de chez nous, et pour notre réputation de “radin”, cette activité, très peu coûteuse, est parfaite ! Les possibilités d’adaptation en cours de route sont nombreuses. L’accès aux transports en commun (trains) notamment à Saint-Amand-Montrond et Montluçon permettent d’ailleurs d’envisager des séjours sur ce territoire utilisant intégralement ce type de mode de locomotion pour s’approcher des points de départ / arrivée des étapes vélo…
Temps de travail : 8 heures en prenant en compte la préparation, les contacts téléphoniques et divers mails etc.
En amont : ce séjour a donné lieu a de nombreuses sorties (“entraînements”) depuis le mois de mars 2015 en soirée, à la demi-journée, à la journée, autour de l’agglomération Clermontoise, où le kilométrage a été progressivement augmenté, et pendant lequel l’apprentissage du déplacement en groupe a toujours été un leitmotiv.
Merci à Michel pour son soutien lors de la préparation de ce séjour.
Séjour n°3. La Loire des Châteaux en canoé canadien.
Date : du jeudi 30 avril au dimanche 03 mai 2015 Animateur : Michel J. Nombre de participants : 8 (3 femmes et 5 hommes)
Météo: pluie par averses le jeudi et samedi, continue le vendredi. Température douce dans l’ensemble. Débits d’eaux (données vigicrues) en mètres cubes par secondes sur le tronçon allant d’environ 250 le 29 avril, à plus de 900 le 4 mai.
Faune rencontrée (surtout de nombreux oiseaux) : cormoran continental, groupes importants de cygnes tuberculé, héron cendré, aigrette garzette, grande aigrette appelée héron blanc, colvert, chevalier culblanc ( ?), chevalier gambette ( ?), oedicnème criard, goéland argenté, mouette rieuse, mouette mélanocéphale, sterne pierregarin, sterne naine, martinet noir, hirondelle de fenêtre, hirondelle de cheminée appelée également, hirondelle rustique, bergeronnette grise et j’en oublie sans doute…. Remarquable, face au château du Chaumont sur Loire, l’île couverte de sternes pierregarin, naines, mouettes rieuses et mélanocéphales en pleine période de reproduction.
Patrimoine au cours de notre périple :
– naturel avec une Loire vivante et tous les îlots sableux ou végétalisés par les repousses de peupliers et saules.
– architectural avec les nombreuses maisons bourgeoises puis les premiers châteaux à Menars, celui de la Pompadour, celui de Chaumont, les centres historiques de Blois et d’Amboise, le plus beau pont du fleuve à Beaugency. A Amboise, nous avons pris quelques heures pour visiter le château du Clos Lucé où invité par François 1er, Léonard de Vinci a vécu ses dernières années. Nous avons pu admirer cheminées, tapisseries, tableaux, meubles et essayer de comprendre le génie de l’homme en observant les différentes maquettes reproduites à partir des dessins du maître. Malgré la pluie, nous avons fini la visite par le parc où sont exposées les créations et les inventions majeures.
Classement : facile Kilométrage parcouru : 92 km A titre d’exemple le 02 mai 2015, nous avons parcouru 27km45 en 3h06 à la vitesse moyenne de 8.9 km/h (données gps). Conditions de navigation : bonne avec un gros volume d’eau nécessitant de l’attention dans les passages délicats et notamment les vieux ponts.
Hébergement : sous tentes avec deux campings et un bivouac. Utilisation du grand et des deux petits tipis. Mise à disposition de 8 sursacs en goretex. Nourriture : apportée par les participants et mis dans des containers étanches. Bidon d’eau minérale de 5 litres acheté pour chaque bateau.
Transport routier : à l’aide des véhicules de Frédéric et Michel (kilométrage parcouru de 626km x 2 véhicules soit 1252km) pour l’aller-retour Clermont – Civray de Touraine. Sur place avec un minibus de 9 places conduit par le loueur de canoë. Equipement : 4 canoës canadiens de modèles différents avec une capacité de chargement approchant ou dépassant les 400 kilogrammes.
Découpage du séjour
J1 transport Clermont Ferrand – Civray en Touraine. Transport en minibus à la Chapelle St Mesmin (proximité d’Orléans) départ de la randonnée en canoë jusqu’à Beaugency. Premier soir au camping municipal.
J2 Beaugency – Meung sur Loire – passage de la centrale nucléaire de St Laurent des Eaux (la 3ème sur la Loire)- Blois. Bivouac sur la rive gauche, 4 kilomètres environ après Blois.
J3 Bivouac – Chaumont sur Loire – Amboise. Camping municipal. Visite du château du Clos Lucé.
J4 Il restait quelques kilomètres pour gagner Tours mais compte tenu de la météo (reprise de la pluie en fin de nuit), nous avons repris le chemin de Clermont Ferrand avec quelques heures d’avance.
Assurance : tous les participants avaient souscrits à l’assurance IMPN couvrant l’activité. Observations : le groupe a été très soudé et l’ambiance bonne sur tout le parcours malgré les conditions désagréables de la météo ! Les tipis ont permis une bonne convivialité…
Temps de travail : 6 heures en prenant en compte la préparation, les contacts téléphoniques et divers mails, la récupération du matériel, le séchage du grand tipi et le rangement…
Séjour n°2. Raid hivernal entre Cézallier et Sancy
Date : vendredi 06 au dimanche 08 mars 2015 Animateur : Michel J Secteur géographique : Cézallier et Ouest du Sancy Kilométrage auto : 320 km Nombre de véhicules : 1 véhicule
3 participants pour ce Raid. Mady nous ayant conduit au départ au Nord-Est de Pradiers (Cantal) puis est venue nous chercher au salon du Capucin, le dimanche après-midi Merci à Mady pour sa disponibilité, ce qui a permis la réussite de cet itinéraire linéaire. Matériel utilisé et mis à disposition par l’association 1 tente VE North Face n°1 et 1 tente Ferrino n°4, 3 sursacs en goretex, 2 pulkas, 2 pelles à neige, 10 pieux en inox.
Météo : Vendredi, le temps était froid avec un vent assez fort d’Est. Présence du soleil. La nuit a été fraîche sans excès, le bivouac étant protégé par un bois d’épicéas. Samedi, des cirrus ont occupé le ciel, voilant le soleil. Le vent nettement moins fort toujours à l’Est apportait un peu de fraîcheur. Au second bivouac, la température a été plus douce. La 3° journée a été plus calme avec une température agréable, toujours avec un léger voile du ciel. L’enneigement était limité sur la partie du Cantal un peu plus abondante sur le Sancy à partir du puy de la Vaisse (versant Nord). Le matin, la neige portait bien et nous évitait de mettre pour le déplacement les raquettes que nous utilisions, passé la mi-journée.
Itinéraire et activités : 1er jour : Départ du col du Fortunier alt. 1280m, buron de Paillasserou alt. 1382m (ruine), ferme de Chamaroux alt.1320m, Ouest du Mont Chamaroux, le Bos Taveix alt. 1309m, bivouac au Sud Est du Teston du Joran.
2ème jour : Teston du Joran alt.1323m, Sud bois de Jérieux, col routier de la Chaumoune alt. 1155m, Montagne du Rouzier, buron La Vaisse alt. 1212m, les Fontlonges, Buron à alt. 1205m, Est du Cocudoux, La Banny, Escarot, franchissement d’un ruisseau important sans nom, Sud du Puy de Merle, franchissement de la Clamouze, bivouac à proximité du ruisseau de Neuffonds.
3ème jour : Passage au Sud puis à l’Ouest de la ferme des Ribages, col de la Geneste alt. 1372m, franchissement du ruisseau de Chareire vers l’alt. de1520m, franchissement des divers ruisseaux formant plus bas la Tarentaine, la Montagne Haute, source Captée,traversée de la Fontaine Salée, Est du Mont Redon, traversée des pistes de ski alpin puis du plateau jusqu’à rejoindre au Nord du Puy de Cliergue, le GR 30, Ouest du Capucin, Salon du Capucin
1er jour 16.162km positif 419m négatif 486m 2ème jour 14.193km 716 positif 339m négatif 346m 3ème jour 12.906km positif 600m négatif 560m Données obtenues sur openrunner
Nous avons renoué avec une arrivée au salon du Capucin. Belle traversée avec un petit groupe motivé. Deux beaux bivouacs avec eau courante, notamment le premier soir avec vue sur la Godivelle et un soleil couchant de toute beauté. Trois participants à travers un paysage enneigé sous un soleil printanier et un vent d’Est vif qui nous rappelait que l’hiver était toujours là… pour relier le Cantal au Sancy. Nos rencontres les deux premiers jours ont été peu nombreuses, 4 renards, un jeune sanglier qui ne s’est même pas aperçu de notre présence, un lièvre quelque peu affolé…Les premiers humains s’étaient donnés rendez-vous au col de la Geneste, le retour à la civilisation se précisait !
Date : du jeudi 19 au dimanche 22 février 2015 Animateurs : Frédéric et Michel J. Nombre de participants : 09 (3F, 6H) Météo : belles journées jeudi et vendredi, un peu plus couvert avec vent en altitude samedi, plafond bas le dimanche. Neige durant les nuits de vendredi et samedi – douceur relative sur les quatre jours. Nuits fraîches sans excès. Hébergement : tente lapone et 1 tente North Face VE 25 Lieu du bivouac : zone entre deux bras du ruisseau de Védrine. Latitude : 45.622560° ; longitude : 2.892050° Coordonnées UTM : 31 N 491585 5052119 Altitude : 1100 m environ.
Le camp est situé à environ 2 kilomètres 300 du parking de Pessade dans une clairière bordée au nord par le bras principal du ruisseau de la Védrine non recouvert par la neige et qui nous a permis d’avoir de l’eau bien oxygénée et ; au sud par un bras secondaire recouvert par la neige. Une belle épaisseur de neige, environ 60 à 70 cm nous a fournis, un joli matelas pour poser la tente lapone. La tente North Face a été installée, vendredi avec l’arrivée de Frédéric, Gilles et André. Un coin cuisine creusé et protégé du vent par des murs de neige et une bâche reposant sur des bois, a été positionné à proximité.
Données techniques : fournies par openrunner et montre altimètrique Classement ATLAS : facile Matériel mis à disposition : 1 paire de raquette à neige et 1 paire de bâtons, une tente lapone, une tente North Face, 9 sursacs en goretex, 3 pulkas et harnais, 3 pelles à neige, 2 réchauds à essence et des récipients Temps de préparation pour Michel : courses (1h00), préparation des trois repas du soir (4h00), préparation du matériel et rangement (2h00), préparation des itinéraires (2h00) – pour Frédéric : courses (0h30) et préparation matériel (1h00) Nb véhicules utilisés : 3 (Michel J, Frédéric et Dominique) Kilométrage voitures : 80 km x 3
Jour 1 (jeudi) Les Rochers de Sautet Itinéraire : du camp, nous sommes partis plein sud. Passé le mouvement désigné Le Mougnié sur la carte, avons traversé la rivière de la Monne, remontant dans le boid de Maugue pour déboucher sur l’estive de Leyrenoux. Avons franchi le ruisseau de Frédet pour attaquer le versant nord des rochers de Sautet en suivant la lisière de la végétation. Avons parcouru, la ligne de crête vers l’ouest avant de redescendre vers les sources du Frédet. Retour au camp par les bois dans une neige de cinéma. Distance parcourue : 9km651 dénivelée : 595 m durée du déplacement 4h42
Jour 2 (vendredi) Le bassin versant de la Monne Attente de Frédéric, Gilles et André. Le matériel a été transporté sur la troisième pulka laissé à Fred. Itinéraire : du camp, nous avons cherché le plus longtemps possible après avoir franchi le mouvement de terrain désigné dans le jour 1, à suivre le cours de cette jolie rivière dont les berges étaient encombrées par instant par des tas de végétaux pliants sous le poids de la neige. De nombreuses fois franchie, la rivière parfois nous échappait et nous devions monter un peu plus haut pour contourner une difficulté ou un amas d’arbres. Les sources atteintes, abrités du vent qui s’était levé, le pique-nique tiré du sac fût pris au soleil. Pour le retour, nous avons opté par la partie supérieur du canyon du Frédet puis par un beau chemin bien enneigé nous avons gagné les étangs de Leyrenoux avant de revenir au camp par le Creux de Fontbonne. Distance parcourue : 9km026 dénivelée : 545 m durée du déplacement 4h40 Pendant que Frédéric et Michel D sont allés chercher Pascaline qui arrivait à Pessade à 17h00, les autres trappeurs renforçaient les installations et ouvraient un chemin à coup de pelles pour se rendre plus facilement au ruisseau.
Jour 3 (samedi) Le bassin versant du Chevalard Frédéric accompagné de Michel D. à l’aide de deux pulkas a reconduit Dominique, Marie et Georges qui quittaient l’aventure. Itinéraire : avec, cette troisième rando, nous poursuivons l’exploration du secteur et l’idée, compte tenu de la neige, est de passer, à la montée, entre le Puy Védrine et le Baladou, lieu ou prend sa source le ruisseau la Védrine. Le vent souffle assez fort en altitude et le plafond est bas en début de matinée. A la limité d’une barre rocheuse, nous trouvons un joli passage qui nous permet d’accéder au plateau. Le bois de Pessade est un excellent abri et en suivant tant bien que mal une courbe de niveau, nous faisons le tour du bassin versant du Chevalard, croisant de petits canyons, noyés par la neige. Bientôt le dévers et les plaques à vent du puy Beaudet se montrent, nous perdons de l’altitude pour retrouver un chemin large bien plat dans la partie ouest du bois de Pessade. Nous franchissons pistes de ski de fond et Chevalard avant de prendre plein Est pour retrouver le camp. Distance parcourue : 9km063 dénivelée : 414 m durée du déplacement 5h20
Jour 4 (dimanche) Le retour à la civilisation Après un copieux petit déjeuner, il faut penser au retour. Le démontage du camp se fait sous un ciel bas et gris. Les pulkas sont chargés et les 2km300 environ sont rapidement parcourus. Le retour en voitures est rapide et une pluie nous accueille aux abords de l’agglomération clermontoise…
Un excellent séjour. Tous les ingrédients étaient réunis pour que ces quatre jours se passent dans les meilleurs conditions. De la neige de qualité, des paysages magnifiques, une bonne ambiance, de bons repas chauds le soir avec quelques produits venus du froid, saucisson de caribou, petites saucisses de rennes, purée d’œufs fumés, harengs etc…Des nuits fraîches sans excès, quelques chutes de neige pour donner l’ambiance et un peu de vent pour apprécier le confort de la tente lapone !!!
Séjour n°11. Autonomie sur le balcon Est du Vercors
Animateur : Michel D. Nombre de participants : 5 dont 2 femmes et 3 hommes Météo : Nuit orageuse du dimanche au lundi. Mardi le beau temps s’installe jusqu’à la fin du séjour. Le reste de la semaine a été beau sans excès au niveau de la chaleur, sauf les journées de jeudi et vendredi très chaud en altitude. L’air était sec et a permis de bivouaquer sous une voûte céleste magnifique. Classement : Difficile (classé moyen sur la note technique que je monte d’un cran, compte tenu des dénivelés positifs et négatifs et de la technicité de certains passages)
Faune rencontrée : Une belle concentration de bouquetins sur le Veymont, chamois surtout sur la partie Est, femelles avec petits et mâles, des rassemblements de marmottes à la plaine de Queyrie, bivouac entouré de chamois et marmottes. Rencontre insolite :Un écureuil dans la cabane de Ramés, et un renard chapardeur au bivouac des Aiguillettes qui a volé dans la nuit un sac de nourriture à Valérie. Patrimoine naturel : Un parcours avec des pierriers en dévers, en montée ou en descente, beaux sommets, le Moucherotte , le Pic St Michel , le Grand Veymont, le Moucherolle. Conditions de terrain : Bonnes dans l’ensemble en tenant compte de la difficulté de progression de la nature du terrain (cheminement dans une végétation rase masquant les traquenards du sol, couloirs très engagés sur des portions du balcon Est…)
Hébergement : Sous tente biplaces. A la fin du séjour, un camping avec douches… nécessaires, repas du soir et petit déjeuner afin de récupérer avant le retour sur Clermont Ferrand en voiture le lendemain matin. Nourriture : Chaque participant devait prévoir sa nourriture pour la durée de l’autonomie. Transport : 1 voiture Kilométrage routier parcouru : 620 km
L’idée était de faire les balcons Est et retour par les Hauts Plateaux, je proposais à mes coéquipiers un itinéraire atypique en évitant au maximum les zones habitées et lieux touristiques à l’exception du Parc de ski de Villard de Lans, passage obligatoire, pas de tunnel pour l’éviter !!! Nous avons choisi un bel itinéraire de montagne en altitude en jouant au mieux avec les difficultés du relief… Pour être à pied d’œuvre le dimanche après-midi, nous avons fait la route avec un départ de Clermont à 8h30 (3h30 de trajet)
J1 : Départ du parking de St Nizier, passage aux vestiges du tremplin Olympique, cette mise en jambe a permis de roder notre organisme en montant progressivement en altitude sur chemins et sentes. Plein d’eau à la source du Moucherotte. Bivouac à la cabane de Ramés et repas pris à l’intérieur car il pleut à 1500m d’altitude. Durée du déplacement pauses comprises 03h00. D+ 900m – D- 350m – distance 9km.
J2 : Plein Sud entre barres rocheuses et plateaux herbeux, nous gagnons le pied du Grand Cheval, sommet de Pic St Michel, Col de l’Arc, repas de midi, puis nous nous glissons par le versant Est. Début des balcons et pas des moindres à l’entrée, un panneau avec une mise en garde (itinéraire très engagé et exposé). Après notre passage nous confirmons : il s’agit bien de la partie la plus vertigineuse du balcon Est… 3h45 de cheminement exposé. Du col de l’Arc au col Vert, avec une vue magnifique, nous entamons notre progression vers le Sud et nous nous installons à la baraque des Clos. Pas de possibilité de monter les toiles, trop de dévers à proximité du ruisseau à 1450m d’altitude. Durée 08h. D+ 750m – D- 770m – distance 15 km.
J3 : Sous un ciel radieux nous continuons notre périple, fontaine des Sarrazins : plein d’eau et lavage de quelques vêtements, passage sous les Pas de Balme, Morta et sommet de Malaval puis bivouac près de la source du Pas de Berrièves à 1600m. La toilette sera tonique à la source . Durée 7h30. D+ 575m – D- 550m – distance 17 km.
J4 : Passages de quelques vires exposées pour rejoindre le sentier du Pas de la Ville où nous trouvons la foule des randonneurs à la journée… Repas de midi au sommet du Grand Veymont 2341m, puis direction fontaine des Bachassons pause pour les filles. Nous allons direction Arbre de Queyrie et carrières Romaines (2km a/r sans sacs) nous bivouaquons vers la Cabane des Aiguillettes au milieu des trous de bombes de la dernière guerre à 1886m. (Hauteur du Sancy) Durée 07h55. D+ 1395m – D- 1070m – distance 14 km.
J5 : la journée ne va pas être facile, car au bivouac pas d’eau !!! Donc portage depuis la dernière source de la Chau, plus de la moitié du trajet avec 4 litres et demi. Le matin passage à la source des Serrons, fontaine de la Chau, Jasse du Play, canyon des Erges, la grosse chaleur du jour nous fait taper dans la réserve. Nous avons la possibilité de remonter au puit de Darbounouse, bivouac à la cabane de Carrette. Durée 09h59. D+ 960m – D- 1210m – distance 20 km
J6 : Départ à 7h30 passage à la borne du 45° Parallèle, puis un cheminement en hors sentiers et en sous-bois pour buter sur le PR de la petite Moucherolle. Pas de la Fenêtre, repas de midi à la source de l’Ours. Passage au lac de la grande Moucherolle, avec repos et bains de pieds pour tous. Côte 2000 près de l’Achard, montée et descente de la Grand Combe, sente sous Les Rochers de Gerbier. Bivouac à 1450m, à la bergerie de Roybon . Durée 10h15. D+ 300m – D- 1200m – distance 17 km
J7 : Dernière étape. Après une nuit très ventée départ pour une petite étape ; nous prenons le GR 91 direction combe Chaulange, puis col de Furon, gîte étape les Alières, combe Claire, combe du Crêt, le Peuil et Camping « Bois Sigu » avec un accueil très convivial et douche très attendue. Voilà le séjour est fini, sans aucune blessure ni ampoule aux pieds !!!! Durée 4h. D+ 490m – D-970m – distance 13 km Un beau moment de montagne avec des compagnons qui ont su faire taire leurs douleurs et forcer parfois leur nature pour aller au bout de leur engagement…
Remarque : Les cartes utilisées pour ce périple étaient les Top25 3235OT, et 3236OT. Observations : Le terrain a tenu toutes ses promesses, il a été très varié, exigeant et je crois que l’ensemble des participants a progressé tant sur le plan du portage, du physique que techniquement ! Tous les participants sont vraiment au top pour l’autonomie engagée. Pas de peur du vide, une très bonne progression avec une régularité dans les déplacements, ils maitrisent très bien le montage, démontage et la vie du bivouac.
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