Séjour n°10. De la Méditerranée à l’Atlantique en vélo-rando.
Dates : du vendredi 08 au dimanche 17 juillet 2016 Animateur : Michel J. Nombre de participants : 8 dont 3 femmes et 5 hommes. Météo : beau et chaud dans l’ensemble avec température nocturne autour de 20°C et en journée température frôlant ou dépassant les 30 °C pendant les trois premiers jours. Tramontane, la seconde étape après Narbonne, orages en fin de nuit à Castelnaudary et Toulouse et un début de matinée pluvieux en J5.
Faune rencontrée : en majorité des oiseaux cigognes blanches sur le canal de la Robine, goélands argentés au départ en Méditerranée, une sterne sur le canal latéral à la Garonne, hérons cendrés à plusieurs reprises sur les différents canaux et plus rare un héron pourpre avant d’arriver à Toulouse le long du canal du Midi, aigrettes garzette, cygnes tuberculés, foulques, colverts, poules d’eau, et des oiseaux plus communs, pies, tourterelles turque, pigeons ramiers, martinets noirs, hirondelles de fenêtre et de cheminée, quelques rapaces… milans noirs, et comme mammifères ragondins et chevreuils et j’en oublie sans doute….
Itinéraire : le challenge consistait à relier la mer Méditerranée à l’océan Atlantique en utilisant au maximum des voies protégées réservées aux piétons et vélos soit environ 95% sur l’ensemble parcouru. Comme annoncé aux participants, deux journées ont été plus difficiles. La journée 2 qui nous conduisait grossièrement de Narbonne à Trèbes où le chemin de halage en très mauvais état a fait souffrir le matériel et les pilotes. La journée 7 qui nous faisait quitter le canal latéral à la Garonne pour rejoindre via Sauveterre de Guyenne, la voie verte dénommée Paul Lapébie. Cette journée vallonnée à travers les vignobles de grands crus, a éprouvé les organismes du fait de la chaleur et de la dénivelée. Nous avons suivi successivement, le canal de la Robine, puis le canal de jonction avant de rejoindre le canal du Midi jusqu’à Toulouse puis le canal latéral à la Garonne jusqu’à Fontet. Par de petites routes évitant au mieux les forts pourcentages, nous nous sommes hissés jusqu’à Sauveterre de Guyenne puis la voie verte Paul Lapébie jusqu’à l’entrée de Bordeaux. Nous avons gagné Lacanau par une ancienne voie ferrée transformée en voie verte. Pour gagner l’estuaire et la fin de notre périple, Blaye, nous avons utilisé de petites routes sans grande circulation…
Patrimoine naturel au cours de notre périple : les canaux, les marais et les anciens marais salant à proximité de Port la Nouvelle, les vignobles aussi bien en Languedoc qu’en Aquitaine, le lac de Lacanau et la lumière particulière de l’estuaire de la Gironde, le plus important d’Europe…
Patrimoine bâti au cours de notre périple : – visite de Narbonne, cathédrale Saint-Just- et-Saint- Pasteur commencée en 1272, achevée en 1340 (la hauteur sous voûtes (41 m) en fait la quatrième une des plus hautes de France, après Beauvais à 48 m, Amiens et Metz à 42 m)
– palais des archevêques – un morceau de la voie Domitienne (Via Domitia) conservée dans son « jus », – pont canal de Répudre à proximité du village de Paraza. Il s’agit du 1 er pont canal construit en France, le deuxième du monde. C’est le seul construit par Riquet, les autres ayant été bâtis plus tard, la plupart par Vauban. Commencé en 1676, 400 personnes y ont travaillé. – écluse de l’aiguille, étonnantes sculptures – visite libre de l’ ensemble architectural médiéval de la Cité de Carcassonne – seuil de Naurouze, site dédié à la mémoire de Paul Riquet, ligne de partage des eaux – l’ascenseur à bateaux établi sur le canal latéral à la Garonne appelé la pente d’eau de Montech – Moissac porche roman – le pont canal d’Agen (539 mètres), deuxième pont-canal de France par la longueur après celui de Briare (662 mètres) – Sauveterre de Guyenne, sa place centrale à arcades et ses quatre portes d’enceinte – visite de la ville de Bordeaux en vélo – basilique Saint Michel, style gothique flamboyant et sa flèche – la grosse cloche – cathédrale Saint André de Bordeaux consacrée en 1096 par Urbain II, reconstruite dans le style gothique du XII ème au XVI ème siècle – la tour Pey Berlau (nom de l’archevêque, clocher séparé de la cathédrale St André) – place de la Bourse, le grand théâtre, l’abbatiale Sainte Croix de Bordeaux – le miroir d’eau et les quais etc.. – la citadelle de Vauban à Blaye
Classement : facile ( 1.5 jours de transport, 9 jours de déplacement en vélo) Kilométrage parcouru : 674.89 soit 74.98 moyenne par jour distance la plus longue 95.79 km et la plus courte 24.12 km. Un ajustement à la baisse a été effectué tenant compte d’une erreur de 4% estimée sur le compteur vélo. Le petit trajet pour la visite de Narbonne, vélo non chargé n’a pas été comptabilisé. Durée de roulage totale : 37h57, sur la journée, maximum, 6h20, minimum, 1h33. Moyennes journalières, J1, 15.46km/h, J2, 13.54km/h, J3, 13.73km/h, J4, 15.55km/h, J5, 15.84km/h, J6, 15.94km/h, J7, 15.84km/h, J8, 16.32 km/h, J9, 16.8 km/h. Ces données ont été fournies par le compteur vélo. Conditions de roulage : bonnes dans l’ensemble sur les voies vertes et les petites routes. Sauf pour les journées 2 et 3 compte tenu de l’état médiocre du chemin de halage. Hébergement : en camping avec quelque fois piscine dans le camping ou à proximité ce qui a permis à plusieurs reprises de se décontracter les muscles. Bon accueil dans l’ensemble aux voyageurs en vélo
Nourriture : ravitaillement sans problème sur l’ensemble du parcours (une voire deux fois par jour)
Transport : à l’aide d’un véhicule Peugeot de 9 places mis à disposition par le club Arverne de plongée. Les vélos et bagages ont été transportés à l’aide de la remorque de l’association aménagée. Un grand merci à Alain L. pour le trajet Clermont-Ferrand, Port la Nouvelle et pour le trajet retour, Blaye, Clermont Ferrand Equipement : Vélo (personnel) VTT équipés de porte-bagages et sacoches ou tirant des remorques Bob (2 Yak et 1 Ibex). Les deux remorques Bob (Yak et Ibex) de l’association ont été utilisées et une remorque Bob (Yak) louée. Une paire de sacoches de marque Vaude a été mise à disposition. Nous avions pour dormir le nouveau tipi Bergans.
Découpage du séjour : J1 transport Clermont Fd – Port la Nouvelle. En soirée découverte du patrimoine de Narbonne. J2 Canal de la Robine/ canal de jonction et canal du Midi Sallèdes. Ecluse du Gailhousty donnant sur l’Aude. Ecluse de Moussoulens. Canal de jonction à Sallédes,Venterac en Minervois. Le pont canal de Répudre, Argens Minervois Puichéric, écluse de l’aiguille, Trèbes
J3 Pause visite libre de la cité de Carcassonne. Castelnaudary
J4 Seuil de Naurouze, ligne de partage des eaux, port Lauragais, Toulouse. La visite de Toulouse en vélo en soirée a été annulée compte tenu des conditions météorologiques.
J5 St Jory, Grisolles, la pente d’eau de Montech. Castelsarrasin. Pont canal sur le Tarn juste avant Moissac, Moissac, Valence d’Agen J6 Le canal de Golfech, Pont canal d’Agen, Buzet sur Baise, Lagruere (on rejoint la Garonne, à droite) J7 Fourques sur Garonne. Meilhan sur Garonne (jonction avec la Garonne, à droite). Fontet, on quitte, le canal latéral à la Garonne et on se dirige plein Nord en suivant la rive gauche de la Garonne jusqu’à La Réole. Sauveterre de Guyenne, piste cyclable Paul Lapébie. Créon J8 Sadirac, Latresne, fin de la piste cyclable, traversée de la Garonne par le pont St Jean. Visite de la ville de Bordeaux en vélo. Salaunes, Saumos, Lacanau village, Lacanau lac J9 Aller retour à la mer (baignade), Lacanau village, Saunos, Ste Hélène, Salaunes, St Raphaël, Pimbalin, Lamarque, bac, Blaye J10, trajet retour sur Clermont- Ferrand
Remarques : beaucoup de crevaisons au cours de ce périple. Dès le premier jour, une crevaison sur le pneu arrière du vélo à Karim, de nouveau sur le même pneu le jour suivant puis sur le pneu avant. Après analyse, le fond de jante a été mis en cause…un bon bout de sparadrap sur l’intérieur des jantes et plus de crevaisons…..ni à l’avant, ni à l’arrière ! Même avec du matériel neuf, on n’est pas à l’abri d’un problème ! Mais le meilleur était à venir, à la fin de la piste cyclable Paul Lapébie, un acte mal intentionné d’un spectateur sans doute de la grande boucle, enfin un amoureux de la petite reine qui avait eu la courtoisie de semer une poignée de clous de tapissier qui ont la particularité de se positionner pointe vers le haut (faîtes l’essai, c’est gagné d’avance ). Résultat un record, 16 crevaisons sauf pour Béatrice qui est la seule n’ayant pas eu de clous dans les pneus. Mady ayant des chambres avec produit colmatant est repartie sans réparer et moi-même, je me suis contenté d’enlever les trois clous, car les pneus Schwalbe Marathon Tour ont bien résisté à l’agression (comme annoncé par le constructeur). A peine repartis, nous devions à nouveau nous arrêter pour une crevaison non décelée sur un pneu de remorque…
Temps de préparation : 30 heures Kilométrage routier effectué : pour le transport des passagers en co-voiturage, des vélos, du matériel et des bagages 1866 km.
Date : du 02 au 10 juillet 2016 Animateur : Michel D. Nombre de participants : 13 7 F 6 H Cartes: IGN Alpes sans frontières N° 7 Chambeyron /Val Maira au 25000° et carte Italienne Chaminar en Val Maira di Bruno Rosano au 20000° Temps de préparation : Choix de l’itinéraire, réservation des hébergements, recherche de documents, compte rendu du séjour : 40 heures Classement : Classé difficile (D) sur la note technique, que je monte d’un cran compte tenu des dénivelés positifs et négatifs et de la technicité de certains passages. donc très Difficile (TD) Kilométrage routier parcouru : 965km
Départ le 02/07/16 de ClermontFd à 6h30 / Lyon / Grenoble / route Napoléon / Gap / barrage de Serre Ponçon, repas de midi au Lauzet sur Ubaye /Barcelonnette 13h30 visite de la ville / puis arrivée à Larche vers 16h30 Possession du Gite. Retour sur Clermont le 10/07/16 même trajet départ Larche 8h30 / repas midi vers la statue de Napoléon au Sappet / arrivée à Clermont à 16h 45
Météo : Orageux à l’arrivée à Barcelonnette avec un bel orage, puis éclaircies à Larche et soleil jusqu’à mercredi, petite perturbation pluvieuse vendredi sur les hauteurs 1 h de crachin puis retour du beau jusqu’à Larche.
Faune et flore rencontrées : Les marmottes étaient nos compagnes du parcours, phénoménale cette concentration, quelques chamois isolés, des bouquetins en groupe sur les crêtes, une biche sous le col Munie.
Fleurs de montagne dans les alpages, de rocailles en bordures des pistes militaires, et émerveillement sur le chemin ancestral reliant Parotondo à Chialvetta ~ tous les 20m des lys Martagon immenses d’une hauteur d’homme .
Patrimoine naturel : Un parcours en majorité minéral avec de monstrueux pierriers, en dévers, en montée ou en descente, de beaux lacs de montagne, des névés à franchir, de beaux sommets de 3000m, de beaux villages typiques dans le Piémont Italien, avec leurs fameuses toitures en dalle de schiste, belles églises avec fresques et cadrans solaires
Conditions de terrain : Bonnes dans l’ensemble en tenant compte de la difficulté de progression et de la nature du terrain, longueurs des pierriers, cheminement au pays des marmottes, couloirs engagés avec névé ou sans.
Hébergement : En gîte, auberge ou refuge avec repas du soir et petit déjeuner étaient prévus afin de récupérer. L’Auberge de Rolando (restaurant étoilé) selon les participants, le refuge de la Gardetta qui n’en n’était pas loin avec un site fabuleux. Pour tous les hébergements , très bons dortoirs dans l’ensemble.
PARCOURS DU TREK :
J1 Dimanche 3/7 Larche / Refuge Chambeyron Départ de Larche : réveil à 6h petit dej. 7h départ rando 7h35 col Mallemort 2550m 2h / dépose des sacs, certains gardent les sacs et les autres montent à la batterie de Viraysse la plus haute d’Europe 2780m / repas de midi au col Vallonet 12h20-13h30 /col Coulette 15h45 / arrivée au refuge de Chambeyron à 16h15 Météo : grand beau Durée du Déplacement (pauses comprises) 8h43 D+ 1589m D- 695 m 16 km600
J2 Lundi 4/7 Refuge Chambeyron / Maljasset Départ 7h35 / lac des neuf couleurs 8h30 / col de Gippiera 2930m 1er névé 8h45 / bivacco Barenghi 2815m 9h 35 / col Infernetto 11h, 1ere difficulté en descente, mains courante plus pose de ma corde sur le début du névé ok pour tous / bas du col 12h = 1 bonne heure pour le passage des 13 Atlassiens / repas de midi 12h30 -13h près du lac Infernetto / Col Ciaslaras 2973m 13h57 / ascension du 3000m a notre portée / Col Marinet 15h pause 15mn / arrivée à Maljasset à 18h Durée : 10h30 D+ 900m D-1545m 18 km500 météo : grand beau
J3 Mardi 5/7 Maljasset/ Campo Base Départ : 7h30 remontée de l’Ubaye côté gauche /combe Bremond / plan Parouart / pont sur l’Ubaye / traversée du ruisseau Chabrière / bergerie de Chabrière / casse des marchands (pause) 10h15 / col del Autaret 2876m 12h entrée en Italie / repas 12h30 vers ruine Ricovero 2807m / grange Autaret 2558m 13h15 / Col Bellino 2820m 14h / descente sur refuge de Campo Base arrivée à16h30 Durée: 9h D+ 1347m D- 1500m 21 km météo: grand beau
J4 Mercredi 6/7 Campo Base / Chialvetta chez Rolando Départ : 8h et visite du village de Chiappéra 1619m / camping de Nino 9h45 / col Ciarbonet 2186m 11h30 / repas à 12h30 dans descente du col vers 2000m / grange Rosano / pas de Gorra 1800m / village de Viviére typique Piémonté et culture de genépi / village Pratorotondo aussi beau / arrivée Chialvetta chez Rolando à15h30 Durée: 07h30 D+ 700m D- 835m 16 km600 météo : grand beau
J5 Jeudi 7/7 Chialvetta / Gardetta Départ : 7h30 / col du Ciabert 2000m 9h20 / col Soleglio Blue 2338m à10h (pause) et certain font l’ascension du Solegilo Blue 2413m / repas à 11h45-12h30 vers 1800m à côté d’une fontaine ou l’on fait un bain de pieds salvateur / col de Preit 2078m / grange flip 2084m / pause vers 2300m vers rocher ou certains font de l’escalade / remontée à la piste militaire / puis descente jusqu’au refuge de Gardetta lieu magique pour les yeux… il est 15h30 Durée : 08h D+ 1650m D-720m 17 km météo: super beau
J6 Vendredi 8/7 Gardetta / Chialvetta chez Rolando 2eme passage Départ : 7h caserne militaire 2500m / piste militaire et col Rocca Brancia 2606m / col Oserot 2640m / col Passo la Croce or. 2630m / puis col Passo la Croce occ. 2603m / col Peroni 2584m à 10h48 et la caserne d’observation /descente vers lac inférieur 2330m puis médiano 2355m et superioré de Roburent 2428m /pause repas midi au bord du lac à 12h10 / lac de Orrenaye 2411m à 13h / direction col Feullias 2754m et grosse difficulté une descente vertigineuse , petit à petit avec de grandes précautions tout le groupe passe (montée + descente = 2h ) un grand moment pour certains Atlassiens… Pause un peu plus bas pour évacuer le stress / descente par la vallée d’Enchiausa elle porte bien son nom pour descendre et pour remonter le lendemain on en a « bien chier » / grange de Gorra avec culture de genépi / village de Vivière 1709m / de Pratorotondo 1622m / et Chialvetta 1475m / arrivée à17h30 Durée: 10h30 D+ 1130m D- 1938m 22 km météo: couvert, 1h decrachin, ensuite beau.
J7 Samedi 9/7 Chialvetta / Larche (dernière étape du séjour ) Départ : 7h30 direction col d’Enchiausa par Pratorotondo, Vivière, pas Gorra, /vallée d’Enchiausa / sous Bric Moulinière / col d’Enchiausa 2740m à 11h (3h30 de montée) / refuge de Bonelli 2323m et le lac Apsoi 2296m / pause repas 12h – 12h45 / col Della Cavalla 2539m / col Aguya 2561m / col munie 2531m 14h30 / pause 20mn / col de la Gypière 2482m 15h 15 de là vue sur la vallée de la veille avec le lac d’Orrenaye au loin / frontière et retour en France / descente sur Larche par bergerie de la Tète Dure / Rriou de Rouchouse / Larche à 17h36 Durée : 10h D+ 1469m D- 1008m 18 km200 météo : grand beau
J8 Dimanche 10 juillet Retour Clermont Météo : grand beau et très chaud.
Séjour n°7. Canoé canadien sur la Loire des méandres et des canau
Date : du jeudi 02/06/2016 au 05/06/2016 Animateurs : Michel J. et Fred Nombre de participants : 7 animateurs compris (5 H et 2 F) Temps de préparation : 15 heures (courses, plats à cuisiner, matériel, rangement etc…)
Nous avions comme objectif de faire le parcours sur la Loire de Roanne à Thareau, lieu-dit situé à une quarantaine de kilomètres en amont de Decize soit une moyenne journalière d’environ 30 kilomètres et 3h30 de navigation. Les repas du soir ont été préparés dès le samedi précédent et congelés.
Le mardi, un affluent rive droite de la Loire, l’Aroux était annoncé en crue et faisait passer le débit de la Loire de 122 m3 (le 28/05) à 463.40 (le 31/05). Je prenais alors la décision de déplacer notre séjour de la Loire vers l’Allier amont peu impacté par les précipitations. Je passais une partie de la matinée du mercredi à monter le découpage des 4 journées de navigation. Le matériel collectif était rassemblé, la nourriture dans les containers de 35 litres (un par jour et un dans chaque bateau). Le rendez-vous était fixé à 07h30, les participants ayant été informés la veille du changement de destination, pour charger les canoës (3) sur la remorque et remettre à chaque participant un containers de 60 litres pour les affaires personnelles.
Le matin du départ, le débit de l’Allier était annoncé à 212 m3/seconde. J’avais décidé de partir de Langeac où l’Allier avait un débit de 32 m3/seconde….En route, j’avais annoncé que l’on ferait un écart au niveau d’Issoire pour voir le confluent de l’Eau Mère et de l’Allier….Arrivé sur place sous une pluie fine, je jugeais que cela devenait trop délicat de s’engager, le niveau de l’eau et la force du courant étant vraiment trop importants avec de nombreux arbres et d’objets divers qui flottaient, présentant des dangers supplémentaires. Il est quelque fois nécessaire de savoir renoncer !
J’annulais donc le séjour et proposais d’aller naviguer sur le plan des Fades, ce jeudi, après un retour sur Clermont afin de dire au revoir à Fred qui nous avait conduit jusque là avec le véhicule Peugeot Boxer de 9 places mis à disposition par l’association CAP.
Arrivé au barrage des Fades, nous avons eu l’agréable surprise de constater que le plan d’eau était plein. Avec comme simple bagage un sac étanche contenant le pique-nique, sous un ciel bas digne d’un mois de novembre, nous avons pu naviguer pendant 04h30 et parcourir 20 kilomètres. Le premier challenge a été de remonter au plus loin la Sioule et le second, le Sioulet. Grâce à la hauteur d’eau, nous avons pu, en suivant les bords, naviguer sous les branches de chênes et atteindre le pont de Miremont….
Tous les participants étaient équipés de combinaison ce qui a permis de supporter l’humidité ambiante.
Compte tenu du peu d’inscrits, d’un commun accord, il avait été décidé avec Fred, co-animateur du séjour qu’un seul assurerait l’encadrement, Fred étant chargé de nous conduire sur site et de venir nous récupérer à la fin du périple.
En conclusion, je dirai que l’on peut retenir que passé un débit de 120 m3/seconde à 150m3/seconde sur le court moyen de l’Allier, il faut renoncer. Deuxième point, il est aussi agréable de naviguer (dixit les participants) sur un plan d’eau fermé où l’on peut grâce à des bateaux performants, maintenir une moyenne entre 4.5 et 5km/h.
Date : du 21 mai au 22 mai 2016 Animateur : Sébastien Nombre de participants : 6 animateur compris (2F, 4H) Classement Atlas du séjour : Facile Kilométrage auto : 163 Km pour 2 véhicules utilisés Temps de préparation : 8 heures (préparation de l’itinéraire + reconnaissance du bivouac)
Jour 1 Météo : Ensoleillé et chaud Distance : 23 Km Dénivelé : 1000 Mètres Durée : 8 H 30 mn pauses comprises Itinéraire : Valcivières, Thiolerette, Plateau des Egaux, Jasseries de Pégrol, GR3, Plateau de Pégrol, Plat de la Richarde, bivouac dans le vallon au nord du Plat de la Richarde. Enfin une journée ensoleillée après le temps tristounet de ces dernières semaines ! Voilà qui a grandement contribué à égayer notre cheminement sur les plateaux foréziens.
Jour 2 Météo : Ciel se couvrant peu à peu en court de journée, pluie l’après-midi, vent fort sur les hauteurs Distance : 25 Km Dénivelé : 600 Mètres Durée : 8 H 00 mn pauses comprises Itinéraire : Buron de la Richarde, Pierre-sur- Haute, Peyre Mayou, Col du Béal, aller-retour vers la Roche Courbe, Bois de la Richarde, Vallon du Fossat (Ruisseau de Vertolaye), Croix du Fossat, Montagne de Monthiallier, Bois de Bileyre, Après avoir profité de la belle vue des Alpes depuis les crêtes du Forez, balayées par un fort vent en ce dimanche matin, nous nous sommes dirigés vers la vallée du Fossat, très beau vallon parfaitement préservé, avant de remonter vers la montagne de Monthiallier où nous attendait une météo assez hostile. Le Bois de Bileyre nous heureusement rapidement offert la protection de ses frondaisons à l’abri desquelles nous sommes alors joyeusement redescendus dans la vallée de Valcivières, accompagnés par les chants d’oiseaux eux-mêmes visiblement ravis d’être à l’abri des arbres.
Séjour n°3. Descente de l’Allier en canoé canadien
Date : du 09/avril/2016 au 10/avril/2016 Animateurs: Michel J. et Fred Nombre de participants : 10 animateurs compris ( 6H , 4F ) Temps de préparation (très important en logistique pour ce genre de séjour) : – Michel, courses, matériel, dépose voiture, recherche du point d’arrivée, rangement… 15h00 – Fred chargement matériel, rangement, CR… 2h00 – Mady dépose une voiture le vendredi 4h00 Départ en covoiturage de Clermont le 09/04 à 14h30 pour Joze (+2 véhicules directement sur place)
Départ en navigation de Joze (après le pont routier) vers 15h30 après chargement des containers étanches, des embarcations et rappel des consignes dont de sécurité Navigation ce 1er jour de 1h39 distance parcourue 17km440 (moyenne ~10.57 km/h) Débit à Vic-le-comte au moment de notre départ à ~14h de 115 mètres cube / seconde (donnée site internet vigicrues), estimation 130 mètres cube sur notre tronçon (donnée à Pont de Limons à 22h) Camp posé à l’intérieur d’un méandre (après Luzillat / en face de Charnat) avec utilisation du nouveau tipi de l’asso’ et des deux petits Repas du soir (soupe / purée – jambon cru / fromage / brownie chocolat) et petit déjeuner (thé / café / brioche / pain / compote) fournis aux participants, et quelques douceurs amenés par certain(e)s Alternance entre éclaircies et couvert nuageux en cours de déplacement, averses en début de soirée et au cours de la nuit Beaucoup de vigilence car débit plus important que la sortie du w.e précédent (rappel ~50 mètres cubes /seconde), ce qui augmente les effets de drossage et dissimule les obstacles (eau « brouillée »)
Déchets toujours aussi présents que le w.e d’avant, mais par endroits moins visbles car recouverts d’eau…
Deuxième jour le 10/04 départ vers 10h05 du point de bivouac après rangement du matériel, chargement des embarcations et explications sur la matinée de navigation (difficultés etc.) Navigation de 2h30 (pause et durée pique-nique déduites) distance parcourue 26.12 moyenne de 10.45 km/h Pause le midi à Saint-Yorre, avant le pont (à côté du camping) – débit (données vigicrues) de 140 mètres cubes / seconde Arrivée sur Vichy (débarquement rive gauche en amont du pont de l’Europe au niveau de l’embarcadère) vers 14h00
Déplacement sur Joze avec véhicule laissé le vendredi pour récupération des voitures de Michel et Fred puis retour sur Vichy pour récupération des participants et du matériel et retour sur Clermont à ~18h00 Temps idéal / ensoleillé tout au long de la journée Déchets bien visibles à l’entrée de Vichy en rive gauche (vers Ile de la Croix St-Martin) et effet de barrage de Vichy (courant moindre) qui se fait nettement sentir entre Saint-Yorre et Abres.
Beaucoup de faune notamment oiseaux observés durant ces deux jours (cf compte-rendu précédent pour quelques noms)… Pas de « souci » à déclarer (aucun déssalement / chavirage) mais des participants qui ont pu se rendre compte des mouvements d’eaux (exemple vers la confluence Allier / Dore avec lame d’eau qui renvoie dangereusement vers les piles du pont ou des méandres très aménagés avant le nouveau pont routier de Saint-Yorre qui créent des contre-courants importants). A été rappelé la nécessité de rester toujours dynamique pour garder la maîtrise de son embarcation, et ne pas se laisser embarquer par la rivière…
A noter que l’association a mis à disposition les embarcations (3 de l’asso’ + 2 perso’ de Michel et moi) et de quoi les transporter (remorque), le matériel associé (pagaies, gilets d’aide à la flottaison, containes étanches, mousquetons, cordages etc.), du matériel pour le couchage (tipis, sursacs en goretex), pour la vie de camp (réchauds, gamelles etc.).
Séjour n°2. Raid hivernal – Errance sur le Cézallier devenu, raid hivernal sur le Nord du Sancy
Date : vendredi 11 au dimanche 13 mars 2016 Animateur : Michel Julien Secteur géographique : Nord du Sancy Kilométrage auto : 120 km Nombre de véhicules : 1 (véhicule de Michel Julien au départ de Clermont Fd) Organisation : Compte tenu du peu de neige sur le Cézallier, le séjour s’est déroulé sur le nord du Sancy qui présentait au-dessus de 1250m un enneigement de dernière minute exceptionnel. Participants : 5(2F, 3H) Matériel utilisé et mis à dispo par L’association 1 tente tipi Hellsport, 5 sursacs en goretex, 3 pulkas, 3 pelles à neige, 20 pieux en inox, 1 réchaud à essence. Hébergement : Nuit sous tente tipi Météo : vendredi, le ciel était encombré le matin de bandes de nuages épaisses se dégageant dans l’après-midi, avec quelques rayons de soleil avec un vent d’Est. La nuit a été fraîche sans excès, le bivouac étant protégé par un bois d’épicéas. Samedi, le ciel vite dégagé en altitude, nous a permis de profiter d’un franc soleil. le vent à dominante d’Est sensible sur les plateaux était à peine perceptible en sous bois. Dimanche, des nuages d’altitude voilaient le soleil. l’enneigement était de bonne qualité au-dessus de 1250m avec des quantités importantes dans les cuvettes et sur les bords du plateau.
Itinéraire et activités : Repensé de façon à profiter du meilleur enneigement possible, nous avons été posé le vendredi, notre bivouac entre canyon du Fredet et sources de la Monne. Après l’installation du tipi, nous sommes partis faire une boucle entre Fredet et Baladou.
vendredi 11 mars 2016 : départ du parking de Pessade . Durée du déplacement : 3h00. Dénivelée positive : 290m Dénivelée négative : 150m. Boucle. Durée du déplacement : 1h30 Dénivelées positive et négative: 140m
Samedi, nous partons pour une longue randonnée à la journée où nous rechercherons en permanence, la neige vierge qui nous fera contourner par l’ouest les sources de la Monne puis traverser le bois de Pessade (haut), passer sous le Puy de Beaudet, couper la cuvette du Chevalard, passer entre les Puys du Baladou et Védrine, traverser les différents petits ruisseaux qui donnent naissance à la Monne, gagner le buron du Leyrenou, couper le ruisseau du Frédet, passer par le buron du Margelet avant d’achever le circuit.
Samedi 12 mars 2016 : Durée du déplacement : 6h50 Dénivelées positive et négative : 600m
Dimanche, avant de défaire le bivouac, nous nous offrons une dernière boucle et allons à la découverte de la Fontaine de Montadoux, narse importante alimentant la Monne, puis à travers bois nous gagnons le versant sud du Baladou que nous gravissons, quittant les raquettes à neige dans la partie la plus pentue afin d’avoir un maximum d’aisance dans le passage des rochers. Nous sommes accueillis par un vent d’Est mordant et sommes survolés par des centaines, peut-être des milliers de pigeons ramiers (palombes) de retour de migration. Un petit tour en bas des amoncellements de neige au niveau des captages des sources de la Monne et c’est bientôt le retour vers la civilisation après démontage et chargement des pulkas. Un bon vin chaud à Pessade pour fêter la réussite de ce séjour…
Dimanche 13 mars 2016. Boucle .Durée du déplacement : 2h40. Dénivelées positives et négatives : 195m. Retour sur Pessade Durée du déplacement : 2h00. Dénivelée positive : 150m Dénivelée négative : 290m.
Données kilométriques obtenues avec openrunner et dénivelées par montre barométrique.
Observations : Un séjour inespéré avec une neige de cinéma à la fin d’un hiver quelconque aux nombreux radoucissements. La situation du bivouac protégé des vents du nord, d’ouest et d’est est sympa dans une clairière avec une eau courante de qualité à moins de 40 mètres.
Dégats : Aucun. Les modifications apportées aux trois pulkas par le renforcement des entretoises des brancards ont donné plus de rigidité à l’ensemble. Pour deux adhérents, ce séjour hivernal qui s’est déroulé dans la bonne humeur et une météo clémente, était une première. Un peu de fraîcheur sans excès la nuit dans un environnement boisé avec une neige généreuse et poudreuse… Chacun a pu tirer seul ou en binôme les pulkas chargées du matériel collectif et individuel.
Temps de préparation: préparation du matériel et chargement du véhicule, nettoyage, séchage, compte rendu, rangement 8 heures.
Séjour n°14. Le haut Atlas oriental du Mgoun au sommet de l’Ayachi
Date : Du mercredi 16 septembre au samedi 03 octobre 2015 Animateur : Michel J. Nombre de participants : 11 dont 6 femmes et 5 hommes.
Histoire de Fès
(pour se souvenir de quelques informations de notre guide) : Fondation de Fès (données sites internet) La ville « Medinat Fès » a été fondée par Idrîs Ier en 789 à la place de l’actuel quartier des Andalous. En 809, Idris II fonde « al-Aliya » sur l’autre rive de l’oued de Fès. Al Aliya se développe très vite et devient une véritable ville avec mosquée, palais et kisariya (halle, marché). Les sources d’eau vitales aux alentours de Fès, qui avant même sa fondation étaient connues et louées en chanson, ont sans aucun doute été un critère important lors du choix de l’emplacement pour la future métropole. Les évolutions suivantes sont dues à deux vagues successives d’immigration : à partir de 817- 818 s’installent dans Fès fondée par Idrîs Ier près de 800 familles andalouses expulsées par les Omeyyades de la ville espagnole de Cordoue. Peu de temps après environ 2000 familles bannies de Kairouan s’installent sur l’autre berge. La mosquée universitaire « al-Qarawiyine » fondée au IXe siècle devient l’un des centres spirituels et culturels les plus importants de l’Islam. Son influence se fait ressentir jusque dans les écoles de l’Espagne islamique et au-delà vers l’Europe. Les nouveaux arrivants apportent avec eux aussi bien un savoir-faire technique et artisanal qu’une longue expérience de la vie citadine du Maroc. Sous leur impulsion, Fès devient un centre culturel important et après la fondation de la mosquée universitaire, le cœur religieux du Maroc. Fès se trouve à un emplacement particulièrement avantageux au Maroc, au croisement de routes commerciales importantes, au cœur d’une région naturellement généreuse avec des matières premières précieuses pour l’artisanat (pierre, bois, argile). Ceci lui permet de se développer très rapidement. Fès se trouve notamment sur la route des caravanes allant de la Méditerranée à l’Afrique noire en passant par la grande ville commerciale Sidjilmassa (disparue au XVIIe siècle) dans la région de Tafilalt (ce qui correspond de nos jours à la région de Rissani/Erfoud). Moyen Âge Les deux parties de Fès s’unissent au Moyen Âge, détruisant le mur qui les séparait. Fès perd son rôle de capitale avec la fondation almohade de Marrakech au XIe siècle mais le reprend en 1250 grâce à la dynastie mérinide. Sous leur règne, la nouvelle ville El Medinet El-Beida (la ville blanche) est fondée en 1276, elle est équipée de remparts, de palais et de jardins. Elle est rapidement connue sous le nom de Fès Djedid (la nouvelle Fès) en opposition à Fès el Bali (la vieille ville). La population juive qui se trouvait aux alentours du palais est forcée de partir et le mellah (ghetto dans lequel vivaient les Juifs sous la protection du sultan) se forme dans l’ancien quartier de la garnison des archers syriens. Au début du XIVe siècle (apogée de l’art hispano-mauresque), la ville connaît une forte croissance. L’université de Fès est alors connue mondialement. Grâce aux caravanes allant jusqu’au port de Badis dans le Rif, Fès est en permanence liée à l’Espagne islamique et à l’Europe. En 1471, la ville tombe aux mains de la dynastie Beni Wattas. XVI-XVIIIe siècles En 1522, Fès souffre d’un tremblement de terre qui détruit la ville en partie. Dans les années qui suivent, de nombreux bâtiments sont reconstruits, restaurés ou remplacés par des nouveaux. La dynastie des Saadiens prend Fès en 1554 mais choisit Marrakech comme capitale. À la fin du XVIIe siècle, avec les débuts de la dynastie alaouite, Moulay Ismail choisit Meknès comme nouvelle capitale. Il installe à Fès une partie du clan des Udaia qui l’avaient aidé à gagner le pouvoir. Après sa mort (1727), les Udaia se révoltent, ils ne seront chassés de Fès qu’en 1833 par Abd er Rahman. Moulay Abdallah, le successeur de Moulay Ismail, fait de Fès son lieu de résidence et fait rénover ou nouvellement construire mosquées, écoles (madrasas), ponts et rues, les rues de Fès Djedid sont pavées. XIXe siècle Au XIXe siècle, les deux anciennes parties de la ville sont reliées à de nouvelles constructions comme le palais Boujloud. Jusqu’au début du protectorat en 1912, Fès est la capitale du Maroc. Le protectorat français et l’indépendance C’est à Fès que le traité de protectorat français et espagnol (pour le Nord du pays ainsi que le Sahara Occidental) est signé le 30 mai 1912. Moins de trois semaines après la signature, des émeutes éclatent dans la ville. Rabat est déclarée officiellement capitale du Maroc, Fès reste cependant un lieu de résidence royal important et un centre culturel, artisanal, commercial mais aussi politique. L’istiqlal (Parti de l’Indépendance) est établi à Fès par Allal El-Fassi. Beaucoup des initiatives pour chasser l’occupant français partent de Fès. En 1944, est rédigé le manifeste pour l’indépendance dans une maison de l’ancienne médina, aujourd’hui place de l’Istiglal. La ville sera l’objet d’émeutes dans les années 80 et début 90. Sous la direction de Lyautey et d’après les plans de l’architecte Henri Prost, une nouvelle ville se développe dans les environs de Dar Debibagh au sud de Fès Djedid. Si elle fut dans un premier temps le quartier résidentiel des européens, la « ville nouvelle » a continué à se développer comme ville arabe moderne avec de nouveaux quartiers de villas. Les autorités, institutions et entreprises de services s’y sont installées. Aujourd’hui Fès compte actuellement environ 1 400000 habitants. C’est une des plus grande ville du Maroc Aujourd’hui la ville compte deux parties : Fès Médina considérée comme patrimoine mondial de l’UNESCO pour le Maroc. Et Fès ville nouvelle (Dar Dbibegh) qui reflète la modernisation et le développement économique du pays. Ainsi, c’est dans cette partie de Fès que se rencontrent modernité (centres commerciaux, buildings, hôtels 5 étoiles…) et culture.
Météo
Beau et chaud dans l’ensemble avec température nocturne autour de 20°C et en journée température frôlant ou dépassant les 25 °C dans la première partie du séjour. Au cours des cinq derniers jours en montagne, une fraîcheur nocturne se faisait sentir à la tombée de la nuit et nous avons subi quelques pluies notamment la nuit. Le 28 septembre le ciel était couvert dès le matin et un vent frais voire froid venait du sud. La nuit a été ponctuée d’averses. En fin de matinée, le temps s’est brutalement dégradé, le vent s’est renforcé et la pluie est devenue continue et importante. Nous avons patienté pendant une heure environ abrité par le relief attendant mules et muletiers qui avaient suivi un cheminement plus adapté pour les animaux. Avec la pluie qui tombait maintenant en abondance, les animaux à plus de 3000 mètres d’altitude commençaient dangereusement à s’enfoncer dans l’argile. En concertation avec Abdoul, les muletiers, une modification de l’itinéraire était décidé et nous avons basculé au nord. Quelques jours après, à quelques heures du départ et pendant le trajet routier, nous avons pu admirer le sommet du Mgoun, ultime passage de notre itinéraire ; pris sous un beau manteau neigeux. A aucun moment, le baromètre n’a montré une chute brutale des pressions.
Faune rencontrée
En majorité des oiseaux à l’exception des singes Magot, espèce endémique du Maghreb qui vit dans un habitat forestier permanent (Parc National d’Ifrane, trajet aller en voiture), hirondelles rustique, de fenêtre (migration) et de rocher, pinsons des arbres, martinets noirs (migration), guêpiers, hérons garde-boeufs et cendrés, foulques, canards plongeurs sur les lacs (non identifiés), et quelques rapaces… faucons (sans précisions) et peut-être un aigle (après le village de Zawyat Ahançal), et j’en oublie sans doute….
Végétation rencontrée
Chênes verts, genévriers turifères ou thurifères et oxycèdre ( après recherche et non occicidre comme annoncé par Abdoul), palmiers nains (le doum), buis, cèdre de l’Atlas, pin d’Alep (reboisement à l’entrée de Tabant), platanes et peupliers, figuiers de barbarie (à proximité des villages). Espèces cultivées, pommiers, amandiers, noyers, orangers (dans la plaine sur le retour).
Tribus rencontrées au cours de notre périple (j’ai retenu les plus importantes)
– vallée Taaraart : Ait Ayache – Anefgou : Ait Haddidou – plateau des lacs, Imilchil : Ait Yazza – Anou n’Ouhanad (bivouac à côté d’un puits) : Ait Atta – après le village Zawyat Ahançal (plateau, tirebouchon) : Ait Bou Iknifen – dernière vallée (traces de dinosaures) : Ait Bougmez
Hébergement
Hôtel à Fès en chambre double et une triple. Sur le terrain bivouac sous tentes Ferrino spacieuses bi-place et trois adhérents en tente solo dont une Hardwear (de l’association) emmenée de France. Une tente mess nous abritait pour prendre nos repas. Nourriture : Excellente et variée durant le trek. Les deux cuisiniers étaient de qualité avec une mention spéciale à Idriis qui nous a accompagné sur la première partie. Composés de salades le midi avec un plat chaud de légumes et le plus souvent d’une soupe et d’une tajine le soir avec un dessert. Petit déjeuner copieux et classique. Quelques fois crêpes ou beignets au petit déjeuner ou avec le thé de l’après midi.
Transport
– aérien : Ryanair au départ de l’aéroport de St Etienne avec une arrivée à Fès – terrestre : au départ de Clermont-Ferrand, jusqu’à l’aéroport de St Etienne à l’aide de trois véhicules, Régis, Olivier et Michel J. Sur place au Maroc, deux véhicules genre minibus, confortables.
Itinéraire
Malgré de nombreux treks à sillonner les montagnes et le désert marocain, en allant de l’Ayachi au Mgoun, nous avons apporté le maillon qui manquait sur la traversée du Haut Atlas qui coure du Toubkal à l’Ayachi (pour les sommets les plus pertinents) en passant par le Mgoun.
Classement
moyen ( 2 ½ journées de transport aérien, 1.5 jours à Fès, 2 jours de transport routier, 13.5 jours de déplacement à pied effectif)
Kilométrage parcouru à pieds
239km pour 9860m de dénivelé positif et 9895m de négatif.
Conditions de déplacement
Les itinéraires étaient en majorité caillouteux, un peu de goudron après Anefgou
Découpage du séjour
Les données, l’altimétrie, la durée du déplacement et les dénivelées positives et négatives sont données par une montre Suntoo. Les noms de villages ou de lieux-dits peuvent être sujet à plusieurs écritures.
Petit lexique sans prétentions : assif, oued : rivière ; tizi : col ; azib : bergerie (buron) ; asserdoun: mulet ; arioul : âne.
J1 transports, routier en direction de l’aéroport de St Etienne puis aérien jusqu’à Fès où deux minibus nous attendaient. Installation à l’hôtel avec un thé à la menthe de bienvenue. Parcours de la nouvelle ville et d’une partie de la Médina avec un guide officiel ( explications sur la création de Fès, Palais Royal, passage à proximité du quartier juif, visite du quartier des tanneurs, fabrication de pain et cuisson de gâteaux et autres produits amenés par les habitants du quartier en fin de fournée etc…).
J2 Les deux monospaces chargés, nous partons en direction du massif de l’Ayachi. Trajet routier Fès, Ifrane, Timahdite, lac Aguelmame, col du Zad, Ait Oufetta, Boulojoul, Tagoudit. Abdoul arrivé de Marrakech en véhicule 4X4 et retrouvé sur place, amène la nourriture et le matériel de bivouac. A partir de Tagoudit, nos véhicules ne pouvant aller plus loin, nous nous dégourdissons les jambes pendant 1h30, et nous installons à proximité du village de Taaraart dans la vallée du même nom au pied de l’Ayachi. Durée du déplacement et de la rando : 1h30. Dénivellation positive : 85m. Altitude du bivouac : 2100m. Distance estimée : 6 km
J3 Pas de journée d’acclimatation. Nous partons de nuit pour aller à la conquête de l’Ayachi, dernier sommet d’importance (3760m) du Haut Atlas qui coure sur 750 kilomètres environ et est orienté grossièrement Sud-Ouest, Nord-Est avec trois sommets emblématiques que sont le Toubkal (4168m), Haut Atlas Occidental, le Mgoun (4068m), Haut Atlas Central et l’Ayachi (3760m), Haut Atlas Oriental. Pas de sentes, encore moins de chemins, ce sommet n’est pas fréquenté et peu d’européens viennent à l’extrémité de la chaîne. Nous progressons sur des calcaires instables qui roulent sous nos pieds et au bout de 05h30, nous pouvons profiter d’une vue sur 360°. Il fait beau mais frais et le pique-nique se prend à l’abri du relief au soleil versant sud. La descente est longue 04h15 et peu commode, un bon test pour les chaussures….A notre arrivée, cinq muletiers sont présents et vont assurer le transport du matériel collectif, de la nourriture et de nos bagages personnels. Même bivouac à 2100m d’altitude. Durée du déplacement 09h45. Dénivellations positive 1700m et négative 1700m. Distance estimée : 15 km
J4 Plein ouest, nous devons suivre la vallée de Taaraart puis celle de l’Ait Slimane. Nous progressons tantôt sur une piste, tantôt au fond d’un oued ou sur un relief collinéen. A la pause du matin, Abdoul nous propose de nous arrêter dans une maison isolée à Tighrmatin chez une de ses connaissances où nous seront servis, thé à la menthe, omelette, miel, pain, beurre. Un vrai régal ! Après avoir versé notre obole, nous reprenons avec lourdeur notre cheminement. Nous sommes dans une vallée où la récolte des cultures n’est pas terminée et pas de place pour installer notre campement. Cette nuit nous troquons le bivouac en plein air pour une nuit en auberge. Deux chambres sont mises à disposition, nous mangerons assis sur de confortables coussins et des douches chaudes (enfin presque) nous sont proposées. Certains s’initieront aux chants et danses berbères… Nous profitons de la position de la maison en hauteur pour admirer un superbe coucher de soleil avec comme décor sur un fond minéral, un nuage noir d’hirondelles se déplaçant comme une vague à moyenne altitude au dessus d’un champ de maïs. Auberge Ouabbass à 2100m d’altitude. Durée du déplacement 08h00. Dénivellations positive 150m et négative 300m. Distance estimée : 24 km
J5 Au petit matin quelques gouttes de pluie animent la toiture de notre demeure provisoire. Nous suivons une piste en mauvais état jusqu’au village de l’Aït Merzoug. Puis des sentes le plus souvent faites par les animaux d’élevage à travers une forêt clairsemé de cèdres et de genévriers thurifères nous conduisent au tizi-n-Aït brahim à 2420m avant de plonger vers l’oued Merzoug que nous suivons. Le ciel s’est chargé et quelques gouttes de pluie accompagneront le début de nuit. Bivouac Aghdou, rive droite, altitude 1945m. Durée du déplacement 08h36. Durée de la rando : 07h00. Dénivellations positive 770m et négative 875m. Distance estimée : 24 km
J6 Nous traversons l’oued à gué et gagnons le village d’Anefgou où nous rencontrons un maréchal-ferrant. Petite anecdote dramatique concernant ce village…En 2008, suite à un hiver rigoureux, trois enfants d’une même famille étaient morts de froid, un reportage de la télévision d’Al Jazeera provoquait une réaction du pouvoir marocain. Rapidement, une route goudronnée a été réalisée ainsi qu’un hôpital avec médecin et infirmière(s) et un internat pour les jeunes nomades (garçons et filles). Pendant quatre kilomètres nous emprunterons pour gagner du temps, le ruban goudronné qui conduit à Imilchil où la circulation est inexistante. Après une pause, la journée va véritablement débuter pour gagner le col de Tirghiste à 2600m, le sentier laisse apparaître quelques blocs de granit ou grès puis nous marchons sur un ancien fond marin, nous piétinons coques et autres coquillages. Passé ce col, nous traversons un vaste plateau où paissent çà et là quelques troupeaux accompagnés de leurs jeunes bergers. Caché par un dernier mouvement de terrain, apparaît le premier grand lac, Isli, situé dans un décor minéral, les berges constituées d’un épais tapis de cendres volcaniques. Son bleu intense invite à la baignade, et certains en profitent à la pause déjeuner. Le plateau est immense, nous avançons dans un paysage lunaire et désertique. La ligne d’horizon ne semble pas se rapprocher et puis soudain, le second lac apparaît, nous distinguons la tente mess, point de ralliement de cette longue journée. A la nuit tombante, deux hérons cendrés tentent de se poser parmi les foulques et divers canards qui occupent les bords. Des végétaux, roseaux, algues colonisent les bords et semblent favorables à la faune. Bivouac lac Tislit , altitude 2300m. Durée du déplacement 10h30. Durée de la rando : 08h30. Dénivellations positive 770m et négative 400m. Distance estimée : 27 km
J7 Nous contournons par la droite le lac qui, demain sera peut-être un complexe touristique…Après avoir pris de l’eau à une source, nous entrons dans Imilchil, connue pour le Moussen des fiançailles et son festival de musique traditionnel qui a lieu en septembre. Gros bourg avec un contraste entre l’ancien et le nouveau bâti qui se veut délibérément moderne. Abdoul en profite pour compléter les réserves alimentaires. Nous retrouvons cultures et vergers puis la montagne minérale avec quelques genévriers thurifères comme posés ça et là. Le pique nique est pris avant un col à 2600m d’altitude, le vent est frais et nous apprécions les légumes chauds d’Idriss. Quatre nomades préadolescentes ramassent des plantes médicinales pour améliorer les revenus des familles. Après le col, l’aspect sauvage est renforcé par cet oued sec que nous venons d’atteindre. Le déplacement met à rude épreuve les chevilles. A la jonction d’un autre oued, nous quittons le lit et prenons une direction ouest pour gagner un plateau occupé par quelques constructions en pierre et pissé. L’endroit est désert et promet une nuit des plus calme. Bivouac plateau Imghale , altitude 2415m. Durée du déplacement 08h57. Durée de la rando : 07h00. Dénivellations positive 685m et négative 585m. Distance estimée : 19 km
J8 La nuit, sans être bruyante a été ponctuée de passage de nomades pour aller où ? Chacun au petit matin se pose la question. Rien, aux alentours, des cailloux à perte de vue, des sommets montagneux sur 360°, nous sommes à plus de 2000 d’altitude et la ville importante la plus proche est Imilchil située à plus de 10 kilomètres. Après le rangement habituel du campement, le petit déjeuner absorbé, nous prenons une sente qui nous permet d’atteindre le col Cheffart à 2750m d’altitude à proximité d’une haute tour de télécommunication alimentée par un groupe électrogène. Nous gagnons un nouveau plateau où les ressources naturelles sont peu nombreuses. Une petite source alimente un maigre champs de pomme de terre, seule culture visible. Une vieille femme se présente et souffre de maux de ventre, à côté d’elle, une très jeune enfant au regard hagard et au ventre hyper développé, peut-être de la malnutrition ? Nous nous sentons impuissants. Un nouveau col est passé à 2600m et nous amorçons une traversée en dévers sur un chemin confortable. En contrebas installé dans un cirque aux couleurs rose, blanche, violette, verte, du terrain, le village de Tamzaght où les nomades vivent à l’année et sont ravitaillés (dixit Abdoul) par hélicoptère lorsque l’hiver est trop rigoureux. Avec le franchissement d’un nouveau col à 2600m, un nouveau vallon se présente à nous, lieu de notre bivouac à proximité d’abreuvoirs où coule une eau abondante, occupée à l’instant par des femmes faisant la lessive. La soirée verra défiler nombre de nomades avec ânes ou mulets, chargeant des tas de bidons d’eau. Bivouac source Aabdi , altitude 2600m. Durée du déplacement 04h47. Durée de la rando : 03h30. Dénivellations positive 705m et négative 515m. Distance estimée : 13 km
J9 Etape courte qui va permettre le changement de l’équipe cuisinier, muletiers. Aujourd’hui, c’est l’Aïd ou fête du mouton. Fête importante où chaque famille musulmane se doit de sacrifier selon leur capacité financière une chèvre ou un mouton. Fête qui se déroule 2 mois et 10 jours après le ramadan. Depuis notre bivouac, le cheminement est simple, nous descendons et atteignons une première fois l’assif Melloul que nous traversons à gué puis le groupe franchit avec dynamisme un petit col d’où l’on découvre la vallée Anergui. La descente nous amène au village d’Ait Boulmane. Après le repas, nous profitons du temps de libre, pour faire toilette et lessive bénéficiant de l’eau abondante de l’assif Melloul. Un groupe important de martinets noirs sans doute en migration profitent de cet écrin de verdure pour se gaver d’insectes volants. En fin d’après-midi, nous visitons une auberge d’un grand luxe dont l’ouverture est programmée dans les jours qui suivent notre passage. Après le repas du soir nous prenons congés de notre équipe, les gratifiant d’un vif remerciement et d’un pourboire qui complétera leur salaire. Ils mettront quatre jours à regagner leur vallée. Bivouac à proximité de l’école (Ait Boulmane) , altitude 1645m. Durée du déplacement 05h12. Durée de la rando : 03h00. Dénivellations positive 380m et négative 1335m. Distance estimée : 10 km
J10 Au petit matin, la nouvelle équipe est présente et nous faisons connaissance. Ils viennent du village Zawyat Ahançal. Le cuisinier se nomme Armed (ou Arhmed) et nous sert son premier petit déjeuner. Nous quittons Ait Boulmane et remontons le cours de l’assif Melloul rive droite où l’on peut voir les premiers palmiers nains. Nous empruntons rapidement un sentier qui serpente dans les cassures d’une falaise aux couleurs variées où nichent quelques hirondelles de rocher et qui nous conduit à un premier col à 2200m peu apparent sur l’autre versant et qui s’ouvre sur un plateau caillouteux avec quelques « azib ». Nous pique-niquons à proximité d’un puits permettant d’irriguer un verger au milieu de nulle part où poussent pêchers et pommiers. Point d’autres cultures autour ni d’habitations. Une tente marabout en toile semble incongrue dans le paysage fait de cailloux et de quelques genévriers thurifères centenaires. Abdoul nous fournit l’explication… De riches marocains viennent chercher le dépaysement et passer une nuit à l’authentique le temps d’un week-end. Nous progressons maintenant à travers une ancienne forêt très clairsemée de genévriers immenses aux bras torturés, malmenés par les coups de haches des nomades qui débouche sur un espace ressemblant à un lac asséché puis de nouvelles étendues où même les bergers et les troupeaux se font rares. Une route à franchir sans aucune circulation et au loin à l’horizon, notre campement situé à proximité d’un puits, lieu de rendez-vous de femmes, d’enfants et de quelques hommes en quête d’eau. Sur les hauteurs quelques azib de pierres abritant hommes et animaux. Bivouac à Anou-n’Ouhanad , altitude 2620m. Durée du déplacement 09h06. Durée de la rando : 07h00. Dénivellations positive 1245m et négative 255m. Distance estimée : 20 km
J11 La nuit a été étoilée, la lune éclairant ce vaste plateau où le point d’intérêt est le puits. On vient chercher de l’eau mais sans doute également échanger des informations entre les familles dispersées d’une même tribu. Au petit matin, chacun a ressenti une certaine fraîcheur, les tentes sont recouvertes d’une pellicule blanche de givre. Partis vers 09h00, nous continuons à progresser sur ce plateau sans fin en nous élevant tout doucement pour atteindre le point culminant à 2890m. Une large dépression s’ouvre brutalement devant nous, avec un pourtour presque parfait vers l’Est, le nord et le sud, constitué de barres rocheuses. A droite, à gauche, le paysage est identique. Devant nous en contrebas, des cultures, plus loin quelques habitations en pissé, plus loin encore des sommets, la pointe du jbel Azourki (3677m) sur la droite ; au centre, un plateau et vers la gauche, les gorges de Taghia. Nous franchissons le tizi Imi-n-Tagrimt (la bouche en berbère). Le pique-nique est pris à la confluence de deux oueds où coule un filet d’eau. Un nouveau col d’accès facile avec une montée régulière sur sente puis c’est la descente vers le village de Zawyat Ahançal. Nous croisons à proximité du village un groupe à pied accompagné de musiciens et d’hommes et de femmes à dos de mulets endimanchés qui vont rendre visite au marié ou à la mariée dans un village voisin. Nous sommes le samedi 26 septembre, jour de mariage aux villages car pas moins de trois, sont célébrés. Bivouac à proximité de Zawyat Ahançal, altitude 1780m. Durée du déplacement 09h05. Durée de la rando : 07h00. Dénivellations positive 680m et négative 1525m. Distance estimée : 20 km
J12 La nuit a été très douce avec une température élevée, des coups de vent et quelques gouttes au petit matin. Nous traversons le village sous un ciel très chargé, passons l’assif n- Ou-Ahançal sur un pont construit en béton puis remontons sur quelques centaines de mètres l’assif n-Ilissi avant de prendre une sente dans une forêt peu dense de chêne vert. La pente devient plus marquée et la sente nous fait passer sous une falaise. Nous cherchons de regard l’endroit où nous allons pouvoir nous faufiler. Il va s’en dire que les muletiers ont choisi un autre chemin pour leurs animaux, beaucoup plus long mais plus sûr. Après une pause à un semblant de col, nous prenons un passage « désigné comme le tire bouchon nord». La végétation a changé, seuls des buis poussent dans ce chaos. Nous débouchons sur une large crête battue par un vent de Sud-Sud-Est où nous pouvons apercevoir un groupe de courageuses hirondelles en migration et un rapace de belle envergure qui profite des vents ascendants générés par le relief. Nous amorçons une courte descente jusqu’à un puits peu visible, installé à mi-pente où nous préparons le pique-nique fait de pain, thon, tomates, fromage, fruit, oignons, poivrons. Après une longue pause, protégé du vent par le relief, nous nous dirigeons vers un plateau laissant les gorges de Taghia et de Tazaght sur notre gauche. Quelques nomades sont encore présents, quelques dromadaires, quelques aboiements mais peu de mouvements. Le temps se gâte et le vent amène de la fraîcheur. Nous longeons par le sud le jbel Aroudane. Après un cheminement épousant au mieux les vallonnements, nous passons un col à 3060m avant de plonger dans une petite dépression, lieu où nous passerons la nuit. Quelques centaines de mètres plus haut, un puits… Bivouac, altitude 3000m. Durée du déplacement 07h31. Durée de la rando : 04h30. Dénivellations positive 1460m et négative 225m. Distance estimée : 10 km
J13 La fraîcheur était au rendez-vous accompagnée de coups de vent et de quelques averses pendant la nuit. Au petit matin, le ciel est bas. Avec le lever du jour, les averses cessent mais le ciel reste encombré. L’itinéraire d’aujourd’hui doit nous conduire à un col à 3400m d’altitude d’où nous pourrons ou non basculer vers le versant sud et gagner les gorges du Mgoun. Une nouvelle fois, cet itinéraire ne sera pas celui suivi par nos muletiers sans doute trop exposé pour les animaux. Nous partons vers 09h00 et nous montons progressivement contournant les points hauts et suivant au mieux les courbes de niveaux. Pendant 02h30, nous oscillons entre 3000 et 3300 mètres. Le temps se dégrade et à la pluie succède une neige transformée. Le vent de Sud-Est se renforce. Abdoul nous demande de nous arrêter car les muletiers doivent nous rejoindre. Le plafond descend et il est devenu difficile de distinguer le relief. Pour ne pas se refroidir, nous mettons en pratique la technique des manchots empereurs. En formation serrée, ceux au vent protégent les autres puis laissent leur place et passent à l’abri….Mais le temps s’écoule. On descend de quelques dizaines de mètres sur le versant nord pour être moins exposé. Les mules arrivent. Un long conciliabule s’engage entre eux. Abdoul m’appelle et je comprends que certains souhaitent continuer, d’autres pas. Les animaux s’enfoncent dans ce terrain argileux gorgé d’eau. La difficulté est à venir, atteindre ce col à 3400 mètres et puis descendre par un sentier délicat pour les animaux même par temps sec. Abdoul calme les plus expressifs et nous décidons d’un commun accord pour la sécurité des animaux et des hommes de basculer versant nord. Cette décision nous coupe de la possibilité de faire l’ascension du Mgoun mais la prudence est de mise. Je connais la difficulté du Mgoun surtout au niveau climatologique pour l’avoir grimpé à trois reprises et j’ai en mémoire les derniers accidents mortels. Nous perdons rapidement de l’altitude sur un terrain glissant et gagnons une vallée où la température est plus acceptable et vers 16h30, nous atteignons un refuge à l’abandon construit par les français dans les années cinquante. Dans cette vallée de nombreux nomades sont présents avec des troupeaux de moutons et chèvres. Un vol de chocards à bec jaune nous suit ou nous précède…Pour la petite histoire, Abdoul a reçu au cours de la descente un message téléphonique de Slimane, responsable du réceptif pour nous annoncer qu’une alerte était diffusée sur tout le haut Atlas concernant les précipitations et les inondations et notamment sur les Assifs de n-Oulilimt et Mgoun. Tout le groupe semble satisfait de la décision prise et dévore avec appétit le repas du soir à l’abris de notre tente mess. Bivouac, altitude 2670m. Durée du déplacement 07h50. Durée de la rando : 05h30. Dénivellations positive 545m et négative 880m. Distance estimée : 19 km. Point le plus haut de la journée 3300m.
J14 La nuit a été calme sans vent mais avec quelques averses. Au lever du jour le plafond est bas, des stratus obscurcissent le ciel et masquent le relief. Nous continuons notre descente vers la vallée des Ait Bouguemez que nous aurons la chance, du fait de la modification du programme, de parcourir d’Est en Ouest. Bientôt Ifrane puis par une longue piste et un petit col, Tabant, gros village administratif avec un internat pour garçons et filles, le centre de formation des métiers à la montagne (guides, apiculteurs etc…). Nous traversons de nombreux vergers où se commence la cueillette de pommes vertes et rouges. La récolte des pommes de terre a également débuté et une certaine animation règne dans la vallée qui compte 22 000 habitants environ. Encore un petit effort, une légère montée entre kasbahs à l’abandon et récentes, nous passons quelques gros noyers et le bivouac se précise à côté d’un canal qui sert à la fois à l’alimentation d’une turbine pour produire de l’électricité et pour l’irrigation. Bivouac, altitude 2090m. Durée du déplacement 06h06. Durée de la rando : 05h00. Dénivellations positive 425m et négative 1010m. Distance estimée : 20 km.
J15 Dernière journée de trek à la découverte de la vallée. Après avoir salué nos muletiers et offert le pourboire à chacun, nous partons vers le site de traces préhistoriques d’Iskattafene. Nous pouvons observer sur des calcaires gris blancs datant de 185 millions d’années (jurassique inférieur) des traces de pas de dinosaures bipèdes à 3 doigts et de dinosaures herbivores, quadrupèdes à empreintes ovales. Puis à travers cultures (pommes de terre, carottes, navets, maïs, luzernes…) et vergers (pommes, pêchers, cerisiers…) nous nous dirigeons vers le plus beau grenier « Marabout » de la vallée, classé au patrimoine de l’Unesco « Sidi Moussa » situé sur une pyramide naturelle à plus de 2000 mètres d’altitude. Il offre une vue sur 360° de cette magnifique vallée. Quelques sommets proches du Mgoun à plus de 3000 mètres d’altitude ont blanchi. Le ciel est d’un bleu intense au-dessus de la vallée mais les sommets sont encore occupés par de gros cumulus. Après une visite de l’intérieur du grenier où repose dans une cellule, le corps de Sidi Moussa, nous gagnons le gîte pour prendre possession des chambres collectives. En attendant, la fin de la préparation du déjeuner, nous faisons un saut de puce sur le deuxième site où sont présentes des traces de dinosaures. En fin d’après-midi, nous visitons une coopérative financée par la fondation Mohamed V. GîteTimit, altitude 1965m. Durée du déplacement 04h45. Durée de la rando : 03h30. Dénivellations positive 260m et négative 370m. Distance estimée : 12 km.
J16 Saïd et Armed seront nos conducteurs pour le retour vers Fès. L’itinéraire très montagneux nous permet de sortir de la vallée des Ait Bougmez puis c’est Ait Mhammed, Azilal où nous quittent, Abdoul pour Marrakech et Armed qui regagne sa vallée, le barrage de Bin-el-Ouidane, Afourer, Beni-Mellal, Oulad Yaiche (repas du midi), Kasba Tadla, Ouaoumana, Tighassaline, Khénifra, Mrirt, Azron, Ifrane, Fès. Installons à l’hôtel, dîner.
J17 Visite libre de Fès et pot d’Atlas à base de jus d’orange, thé à la menthe et coca….
J18 transport aérien et retour sur Clermont-Ferrand. Fin du voyage.
Remarques
Les participants possédaient la licence IRA au minimum et ont pu bénéficier des assurances facultatives « annulation et interruption du séjour, bagages »de l’immatriculation tourisme. L’ambiance a été bonne durant ce séjour. Quelques organismes plus fatigués que d’autres, quelques bobos mais rien de grave. 30 heures ont été nécessaires pour organiser ce séjour, en comptant le temps de rédaction des différents mails et de ce compte rendu.
Date du 29 août au 7 septembre 2015 Animatrice : Nicole
Départ de Clermont Fd en co-voiturage le samedi 29 août. Arrivés à Quiberon, direction la pointe du Conguel. Nous stationnons dans un parking et faisons à pied le tour de la pointe où nous apercevons les Iles de Houat et Hoëdic. De retour aux voitures nous longeons la côte en passant devant l’institut de thalassothérapie, la grande plage et Port Maria de Quiberon, notre hôtel le “Bon Accueil” en ½ pension étant juste à côté. (cet hôtel porte bien son nom comme nous le découvrirons par la suite) Après avoir pris possession des chambres quelques uns font un petit tour avant d’aller dîner. J’en profite pour aller chercher mes billets pour les Iles de Houat, Hoëdic, et Belle Ile (la réservation et le paiement ayant été faits au préalable) pour le bateau du lendemain matin. Après un bon repas une petite promenade digestive nous regagnons nos chambres.
Dimanche 30 août : bateau à 8h 50 pour Houat 45 mn de traversée, arrivés au port de St Gildas nous faisons le tour de l’Ile 15 km; dommage un peu de brume aussi visibilité moyenne mais le parcours est très agréable. Retour au port nous prenons le bateau à 14 h 30 pour 25 mn arrivée au port d’ Argol d ‘Hoëdic. Un petit tour dans le village afin de repérer le restaurant et les commerçants pour le pique-nique du lendemain. Puis nous allons au gîte “le Fort” hébergement pour la nuit. La responsable n’étant pas là nous laissons nos sacs, nous profitons de voir l’exposition sur le village et ses habitants leur mode de vie, et nous repartons au village. La crêperie qui devait nous accueillir étant fermée… nous dînons au restaurant le “Bon Coin”. Un peu de pluie pour rentrer au gîte.
Lundi 31 août : tour de l’Ile 8 km nous profitons du paysage le soleil étant avec nous. Puis visite de l’église, une dame charmante nous invite à boire le café sur sa petite terrasse. Nous reprenons le bateau à 16 h pour Quiberon 1h 20 de traversée. Hébergement à l’hôtel le “Bon Accueil”1/2 pension
Mardi 1er septembre : nous prenons un bus pour Kerhostin et rando sur la côte sauvage, il fait très chaud nous rencontrons beaucoup de monde (y compris des personnes de Clermont) contrairement aux 2 autres îles ou nous étions pratiquement seuls. Puis visite de la conserverie “la Belle Iloise” dégustation et achat de sardines et autres produits. Hébergement à l’hôtel le bon Accueil”1/2 pension.
Mercredi 2 septembre : bateau à 8 h 05 arrivés au port le Palais à Belle Ile; office de tourisme, achat du pain puis nous partons pour Locmaria 17 km sentier qui longe la mer il fait très beau. Hébergement gîte communal de Lannivec (nuitée seulement). Repas du soir + petit déjeuner à l’extérieur.
Jeudi 3 septembre : Locmaria – Bangor 22 km toujours du beau temps le sentier très agréable avec de très belles vues, nous passons a proximité de la plage d’ Herlin trop tard pour se baigner et très peu de volontaires. Hébergement au centre d’accueil de Bangor (après un peu de goudron sur 2 km pour y accéder (nuitée). Repas du soir + petit déjeuner à l’extérieur.
Vendredi 4 septembre : Bangor – Grotte de l ‘Apothicairerie – Sauzon 24 km. Nous n’avons pas pu aller voir cette grotte qui était fermée cause de travaux. Une petite erreur nous a conduit à faire un peu plus de kilomètres pour regagner Sauzon. Hébergement au gîte de l’Escale en ½ pension. Nous fêtons 2 anniversaires Martine et Lucette C. Promenade digestive au port.
Samedi 5 septembre : Sauzon – la Pointe des Poulains 17 km visite du phare, vue sur le fort ou Sarah Bernhardt s’y installa pendant quelques années. Retour à Sauzon par des petites routes. Visite de la ville ou nous avons pu voir 3 mariages. Il parait que Sauzon est très prisé pour ce genre de cérémonies. Hébergement au gîte de l’ Escale ½ pension, et nous fêtons un troisième anniversaire celui de Pierre.
Dimanche 6 septembre Sauzon – le Palais 13 km sentier très escarpé mais beau et toujours avec du beau temps. Nous avons eu la surprise de rencontrer sur le sentier la dame d’Hoedic qui nous avait offert le café, cette dame randonne un peu sur Belle Ile. Avant d’arriver au port nous découvrons la Citadelle fortifiée par Vauban. Nous reprenons le bateau à 17 h pour Quiberon. Hébergement à l’hôtel “le Bon Accueil” à recommander car nous avons eu la chance d’avoir à chaque fois des repas différents copieux et très bons.
Lundi 7 septembre : dernier petit déjeuner puis voiture direction Clermont Fd
Séjour n°12. En autonomie du Puy-de-Dôme au Mont Aigoual (1ère étape)
Date : du samedi 01 au samedi 08 août 2015 Animateur : Michel J. Nombre de participants : 6 dont 4 femmes et 2 hommes. Météo: beau et chaud dans l’ensemble avec température nocturne autour de 20°C voire plus. Quelques coups de vent durant certaines nuits. Samedi 01 août, la fraîcheur était au rendez-vous et nous avons navigué pour gagner le sommet du Puy-de-Dôme dans une ambiance ouatée. Un premier passage orageux dans la nuit de lundi à mardi se poursuivant quelques heures dans la matinée suivi d’un second plus intense en fin de nuit du vendredi au samedi avec averses marquées vers 11h00, le samedi et surtout vers 13h00 à St Flour mais la randonnée était finie…Ce temps idéal et lumineux a permis à une partie du groupe de bivouaquer sans tente et de profiter d’un ciel étoilé avec voie lactée avant le lever de lune.
Faune rencontrée : en majorité des oiseaux à l’exception d’une biche dérangée dans le bois de Roche Grande, colverts (Montcineyre), hérons cendrés, un couple de grèbe huppé (lac de St Alyre), mésanges, alouettes, étourneaux, pics verts, pies, tourterelles turque, pigeons ramiers, martinets noirs, hirondelles de rocher, de fenêtre, de cheminée, grands corbeaux, quelques rapaces, faucons (notamment à proximité de la tête de Flon)… milans royaux (en nombre au niveau du Bec de l’Aigle), et j’en oublie sans doute….un lièvre (avant Pradiers), de nombreux rongeurs et une petite curiosité un rongeur aquatique dans le ruisseau de Pierre Taillade au lieu dit Vassivière (Cantal). Après recherche, il pourrait s’agir d’une musaraigne aquatique où d’un campagnol aquatique ?
Itinéraire : pour cette première étape en direction du Mont Aigoual, un itinéraire original a volontairement été choisi afin de fuir en cette période d’août, les portions des GR trop chargées lorsque cela a été possible. Ainsi la traversée d’une partie des Dômes s’est faite loin de la foule. Idem pour le Cézallier en partie en hors piste (HP) et l’arrivée sur les sommets cantaliens sous le puy de Seycheuse s’est faite discrètement. Un peu de monde en descendant sur Prat de Bouc puis la planèze de St Flour pour nous tout seul
Patrimoine naturel au cours de notre périple : des superbes panoramas sur 360° avec une luminosité remarquable du Sancy vers le lac du Guéry, les roches Sanadoire et Tuilière, le puy de l’Ouire vers le nord, les Dômes ; vers le sud et l’ouest, tous les sommets et notamment le Capucin au coucher du soleil. Les reflets à la nuit tombante sur le lac de Montcineyre. Au sommet du Chamaroux, un paysage d’estives à perte de vue et les massifs du Sancy au Nord et au Sud-Ouest, ceux du Cantal.
Patrimoine bâti au cours de notre périple : – la chapelle de Vassivière (Puy-de-Dôme) – le buron en pierre des Gardes (Cantal) – Notre Dame de la Visitation à Lescure (Cantal) – les corps de ferme de Valuéjols – le château de Sailhant (Saillant) -l’église d’Andelat et les maisons du village – le Moulin de Massalès – la cathédrale de St Flour et le quartier ancien
Classement: moyen ( 2h30 de transport, 8 jours de déplacement à pied). Je relève le niveau annoncé facile par le nombre de kilomètres effectué en hors piste et la longueur de certaines étapes. Kilométrage parcouru : 177,514 km Dénivelées totales négatives 5368m, positives 5461m Les chiffres annoncées ci-dessous ont été établies à l’aide du logiciel Openrunner. Les résultats sont à nuancer car des différences comprises entre 9% et 20% ont été constatées entre ce logiciel (moins disant) et les données relevées à l’aide d’une montre altimétrique notamment concernant les résultats sur les dénivelées. DD, la durée du déplacement intègre les pauses et visites…
Découpage du séjour
J1 transport Clermont Ferrand, Orcines. Chemins des chèvres, gare du train, chemins des muletiers, col de Ceyssat, Sud puy de Besace, Sud Parc d’Allagnat, Est puy de Barme, Sud puys de Lassolas et de la Vache, château de Montlosier, Ouest puy de Charmont, Nord-Ouest La Garandie. Bivouac à l’Est du puy de l’Enfer. Alt. 1060m. Coordonnées UTM 31N 494619/5055978 Durée du déplacement (DD) : 8h30 D+888m, D-650m Alt. minimum 828m Alt. maximum 1412m. Distance : 27.913km
J2 Saulzet-le-Froid, Pessade, puys de la Tache, de Monne, de Barbier, de l’Angle, col de la Croix St Robert. Bivouac au NNOuest de la Tête de Flon. Alt. 1460m. Coordonnées UTM 31N 486046/5045362 DD : 7h04 D+886m, D-529m Alt. minimum 991m Alt. maximum 1712m. Distance : 19.040km
J3 Roc de Cuzeau, Pic Intermédiaire, col de la Cabane, lac des Hermines, Chapelle de Vassivière, Sud puy de Merle, La Plaine de Montcineyre. Bivouac à l’Ouest du lac de Montcineyre Alt. 1190m. Coordonnées UTM 31N 491527/5034035 DD : 12h00 D+618m, D-823m Alt. minimum 1196m Alt. maximum 1776m. Distance : 20.954km
J4 Les Fontlonges, Est puy de la Vaisse, la Gardette, bois de Jérieux, Teston du Joran, la Godivelle, Sud montagne de Riocros Haute, lac de St Alyre, Ouest le Testou, Mont Chamaroux. Bivouac estive au-dessus du buron de Tioulouse Bas Alt. 1350m. Coordonnées UTM 31N 495493/5019870 DD : 9h13 D+681m, D-514m Alt. minimum 1129m Alt. maximum 1476m. Distance : 21.705km
J5 Buron Paillassère Bas, Montagne de Pradiers, Pradiers, Romaniagues, ruisseau de Landeyrat, Bois de Roche Grande, ruisseau de Laneyrat, Laneyrat, Bois du Chay, ruisseau de Cézérat, Bois de la Pinatelle. Bivouac au-dessus du ruisseau de Fons Nostre Alt. 1115m. Coordonnées UTM 31N 492058/5003049 DD : 8h57 D+515m, D-751m Alt. minimum 1002m Alt. maximum 1459m. Distance : 23.720km
J6 Forêt de la Boissonnière, Sud Roche du Pic, Sud lac de la Frau de Collanges, col d’Entremont, les Montagnes, buron de Peyre Gary de l’Or, lieu dit Vassivière, Roches Vassivière, Rocher du Bec de l’Aigle, Font d’Alagnon, Super Lioran, Buron des Gardes. Bivouac au-dessus du buron des Gardes Alt. 1465m. Coordonnées UTM 31N 480533/4990709 DD : 11h00 D+1071m, D-747m Alt. minimum 1127m Alt. maximum 1666m. Distance : 25.989km
J7 Epaulement à l’Ouest du téléphérique, Plomb du Cantal, Prat de Bouc, Nord du puy de Niermont, Lescure, Galuse, Valuéjols, Liozargues. Bivouac estive au Sud du ruisseau de Liozargues entre petits rochers et arbustes. Alt. 950m. Coordonnées UTM 31N 500391/4988457 DD : 10h31 D+528m, D-1026m Alt. minimum 943m Alt. maximum 1825m. Distance : 24.573km
J8 Ruisseau de l’Ander, Pont des Landes, Mons, Sailhant, ruisseau de Babory, Andelat, Roueyre, le Moulin de Massalès, St Flour. Retour sur Clermont Fd. DD : 3h46 D+274m, D-328m Alt. minimum 797m Alt. maximum 979m. Distance : 13.620km
Hébergement : sous tentes de marque Hardwear mises à disposition par l’association. Les bivouacs ont été agréables avec toujours à proximité de l’eau pour faire la toilette. Nourriture : petit ravitaillement complémentaire à Super Lioran Transport: le samedi 01 avec les véhicules de Fréd M et Jean D et le samedi 08 avec les véhicules de Jean et Lucette C (Merci à eux) Observations: Excellente ambiance avec des adhérents motivés et en bonne forme physique (je devrai m’exprimer au féminin car le sexe dit faible était majoritaire. Où sont les hommes ?). Les conditions météorologiques stables nous ont permis de cheminer sereinement et de faire des pauses au moment chaud de la journée. Temps de préparation : 20 heures (préparation et choix de l’itinéraire, rédaction de la note technique, compte rendu, vérification des tentes) Kilométrage routier effectué : pour le transport des passagers en co-voiturage et des bagages 500 km.
Séjour n°10. La façade atlantique en vélo-rando « De l’estuaire de la Gironde à la Bidassoa »
Date : du samedi 11 au dimanche 19 juillet 2015 Animateur : Michel J. Nombre de participants : 8 dont 3 femmes et 5 hommes. Météo: beau et chaud dans l’ensemble avec température nocturne autour de 20°C et en journée température frôlant ou dépassant les 30 °C sur l’ensemble du séjour avec une pointe de chaleur sur le Pays Basque. Un orage la dernière nuit sous tentes à Tarnos. La dernière matinée pendant quelques heures sous une bruine pour marquer notre arrivée dans le département des Pyrénées Atlantiques.
Faune rencontrée : en majorité des oiseaux à l’exception de la jeune biche rencontrée broutant dans un coupe-feu à proximité d’Hourtin Sainte Hélène, cigognes blanches, mouettes rieuses, goélands brun et argentés, sternes, tadorne de belon, cormorans d’atlantique, hérons cendrés et blancs (appelés aussi grandes aigrettes), cygnes tuberculés, foulques, colverts, aigrettes, et des oiseaux plus communs, pies, tourterelles turque, pigeons ramiers, martinets noirs, hirondelles de fenêtre et de cheminée, quelques rapaces… milans noirs et royaux, et j’en oublie sans doute… et quelques lapins de garenne !
Itinéraire : la deuxième étape de la Vélodyssée marque la fin de cette itinéraire atlantique, la première s’étant déroulée en 2013 de l’estuaire de la Loire à l’estuaire de la Gironde. Plutôt que de suivre l’itinéraire officiel, un peu monotone à travers les forêts de pins, j’ai fait le choix de zigzaguer pour aller à la rencontre d’éléments majeurs naturels ou bâtis par l’homme, pouvant présenter un intérêt. Nous avons côtoyé à maintes reprises la « voie des Anglais », la cinquième route du chemin de Saint -Jacques de Compostelle.
Patrimoine naturel au cours de notre périple : la pointe de Grave, les mattes (marais), les différents lacs d’Hourtin et Carcans, Lacanau, la baie d’Arcachon, le Cap Ferret, le banc d’Arguin, la dune du Pilat à l’altitude variant constamment (110m actuellement), le contournement par un chemin du parc ornithologique du Teich à travers le delta de la Leyre, les étangs (petits et grands) de Cazaux et de Sanguinet, de Biscarosse et de Parentis, d’Aureilhan, les courants de Sainte Eulalie, de Mimizan, d’Huchet, l’immense forêt de pins (à l’initiative de Napoléon III pour protéger de l’avancée du sable et assainir les zones humides afin de rendre possible les cultures), les différents points de vue sur la côte d’Argent, les plages de sable, les rochers de Biarritz, la baie de Saint-Jean-de-Luz, la corniche basque et « sa pile d’assiettes » strates rocheuses, les fameuses plaques de flysch ; la baie du figuier dans lequel se jette la Bidassoa, frontière naturelle entre la France et l’Espagne.
Patrimoine bâti au cours de notre périple: – le phare de Cordouan « le roi des phares » construit sous le règne de Louis XIV. – à Soulac, la basilique Notre-Dame-de-la-fin-des-terres, église bénédictine de style roman poitevin sauvée des sables qui l’avaient engloutie au XVIII ème siècle, les 500 villas classées néocoloniales de la fin du XIX siècle.
Sur la Gironde. – la digue de défense des « mattes » qui s’étend du Verdon à Port-de-Goulée. – les différents ports, Talais, Saint-Vivien, Richard, de-By, Saint-Christoly-Médoc – le phare Richard, bâti au XIXème siècle pour remplacer un grand arbre qui faisait fonction d’amer. – les cabanes à carrelet
Sur le bassin d’Arcachon – le phare du Cap Ferret d’une hauteur de 52 mètres – le quartier des pêcheurs de la villa-Algérienne. Détruite en 1966 pour faire place à des constructions modernes, cette villa de style mauresque fût construite en 1865, 1866 entourée de jardins et d’une chapelle à l’initiative de Leon Losca en souvenir des années passées en Algérie. – les différents ports ostréicoles dont celui de Larros. – l’architecture variée des maisons anciennes d’Arcachon et le front de mer – les pinasses, bateaux emblématiques du bassin – au Moulleau, Notre-Dame-des-Passes
– avant et après Gastes, les captages pétrolifères, la cabane de pépé et l’histoire du gemmage – à Mimizan, le Clocher-porche, vestige d’une ancienne église prieurale puis paroissiale, classé en 2000 par l’Unesco au patrimoine mondial au titre des chemins de Saint Jacques-de-Compostelle en France. – les stations balnéaires de Seignosse, Hossegor, faisant parti des spots de surf les plus célèbres d’Europe. – à Capbreton, l’estacade de bois protégeant le port des tempêtes datant de Napoléon III qui conduit au « Gouf », le grand canyon sous-marin qui s’ouvre à la sortie de l’estuaire de Capbreton.
– à Biarritz, le phare, l’hôtel du Palais, le port de pêcheurs, le rocher de la Vierge. – à Bidart, la chapelle Sainte Madeleine dédiée aux marins construite en bois en 1820, détruite par un ouragan, elle fut rebâtie en dur en 1917. Souvenir du dernier pique-nique avec vue imprenable du haut de cette falaise sur l’océan et la nuée de surfeurs qui attendaient « la vague ». – à Saint-Jean-de-Luz, la Maison de Louis XIV, le jeune roi a passé 40 jours en mai et juin 1660, lors de son mariage avec Marie-Thérèse d’Autriche, la fille du roi d’Espagne ; la galerie en front de mer (et ses glaciers !).
– à Socoa, l’entrée de la Baie, encadrée par les phares de la Pointe de Sainte-Barbe et de Socoa avec son fort, construit sous louis XIII et remanié par Vauban. – domaine d’Abbadia avec son château d’architecture néo-gothique, inspiré des modèles de châteaux-forts du Moyen-âge et son jardin. Lieu enchanteur, dressé sur les falaises abruptes d’Hendaye au milieu d’une lande, construit entre 1864 et 1884 par Viollet-Le-Duc pour Antoine d’Abbadie, ethnologue, géographe, homme de science…né en 1810 à Dublin d’une mère irlandaise et d’un père basque – le casino d’inspiration mauresque à Hendaye, point de départ du GR10 et de la Haute Route Pyrénéenne !!!!!
Classement: facile ( 1.5 jours de transport, 8 jours de déplacement en vélo) Kilométrage parcouru : 577.01 soit 72.126 moyenne par jour distance la plus longue 88.93 km et la plus courte 48 km. Durée de roulage totale : 36h15, sur la journée, maximum, 5h45, minimum, 3h00. Moyennes journalières, J1, 15km/h, J2, 16.3km/h, J3, 16km/h, J4, 16km/h, J5, 15.4km/h, J6, 16.4km/h, J7, 18.2km/h, J8, 13.3 km/h. Ces données ont été fournies par une montre GPS garmin. Les dénivelées positives et négatives ont été calculées à partir du logiciel openrunner. J1 +86, -86, J2 +144, -137, J3+206,-213, J4 +356,-356, J5, +377, -358, J6, +280,-298, J7 +392, – 381, J8 +526,-559 Conditions de roulage : bonne dans l’ensemble sur les voies vertes et les petites routes. Quelques passages où les racines soulèvent le goudron demandant un peu plus d’attention.
Hébergement : en camping de qualités différentes, un bon accueil général, de beaux emplacements parfois, médiocre au camping trois étoiles de Maguide. Un hébergement avec trois chambres en 1/2 pension à Ciboure au club Léo Lagrange. Nourriture : ravitaillement sans problème sur l’ensemble du parcours (une voire deux fois par jour)
Transport : à l’aide d’un véhicule Peugeot de 9 places mis à disposition par le club Arverne de plongée. Les vélos et bagages étant transportés à l’aide de la remorque de l’association aménagée. Un grand merci aux deux conducteurs, Georges pour le trajet Clermont-Ferrand à Royan et Alain pour le trajet retour (Hendaye Clermont Ferrand).
Equipement : Vélo (personnel) VTT équipés de porte-bagages et sacoches ou tirant des remorques Bob (2 Yak). La remorque Bob (Yak) de l’association a été utilisée et une remorque Bob (Yak) louée. Deux paires de sacoches de marque Vaude récemment achetées ont été mises à disposition. Nous avions pour dormir le grand tipi, Sophie et Jean Pierre préférant l’intimité de leur tente personnelle.
Découpage du séjour
J1 transport Clermont Ferrand, Royan, bac, pointe de Grave, Soulac-sur-Mer, Pointe de la Négade, Port-du-Talais, Saint-Vivien-de-Médoc.
J8 Bayonne par les rives de l’Adour, Biarritz, Bidart, Guéthary, Saint-Jean-de-Luz, Ciboure, Hendaye. Transport à Ciboure.
J9 transport Ciboure, Clermont-Ferrand
Accident : néant Remarques: pas de crevaisons, ni d’incidents mécaniques. Les participants possédaient la licence IMPN. Temps de préparation : 30 heures sans compter le travail lié à l’adaptation de la remorque de l’association pour le transport des vélos. Kilométrage routier effectué : pour le transport des passagers en co-voiturage, des vélos, du matériel et des bagages 2385km.
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