Météo : beau les deux jours avec une douce chaleur, sans vent. Nombre de participants : 14 animateur compris (7 F, 7 H) (complet)
Classement Atlas du séjour : la Via-Ferrata est exposée Sud et Sud-Ouest et présente 3 parcours, un practice pour apprendre au calme les bases, un parcours facile, classé (PD/AD) et un difficile classé (D+/TD+), répartis en 5 portions dont 3 parties communes. Un seul échappatoire au premier tiers de la via. L’itinéraire « facile » comporte : 3 murs, 1 pont Népalais, 1 longue passerelle, 3 ponts de singe 2 courts et 1 long, 1 vire. L’itinéraire « difficile » a en plus 1 pont de singe court, des dévers dont 1 surplomb sévère TD+ sur la deuxième partie. Une tyrolienne commune est facultative et peut se refaire à l’envie. Cette via classée au 5 ème rang national a tenu toute ses promesses !
Kilométrage auto : 294 km pour 2 véhicules utilisés avec un qui est parti de Clermont-Ferrand et l’autre du Cendre. Temps de préparation : 5 heures (courses et préparation du repas, recherche et contact pour l’hébergement, note technique, mails aux participants, préparation du matériel de via et rangement). Matériel mis à disposition par l’association : baudriers et longes via, casques, sangles, mousquetons à vis, poulie speed, 1 corde de sécurité, descendeur
JOUR 1 Arrivée sur place vers 11h00, et pique-nique. Présentation et distribution du matériel. Rappel des consignes de sécurité pour le déplacement et ordre de passage afin d’intercaler les plus aguerris avec les adhérents novices ou peu pratiquants. Pour cette première journée, nous avons décidé de découvrir l’intégralité de la via facile avec la tyrolienne. De retour aux voitures et après un léger goûter, nous sommes repartis à l’assaut de cette « facile » en utilisant l’échappatoire pour sortir plus rapidement. Fin de journée consacrée à l’installation au gîte et à la visite de la cité médiévale du Malzieu. Repas pris en commun.
JOUR 2 Après le petit déjeuner et en attendant que l’atmosphère se réchauffe (5° au réveil), nous avons déambulé et observé la mise en place des différents animaux (vache, chevaux, moutons) du 1 er comice agricole du Malzieu.
A 09h45, nous étions à pied d’œuvre, l’objectif de la matinée était de faire une partie de l’itinéraire classé « difficile». A la séparation, deux adhérents ont continué sur le classé facile, le reste tentant et réussissant ce tronçon demandant un peu plus de bras. A la deuxième bifurcation, deux adhérents ont pris l’option de faire le deuxième tronçon de la rouge avec une partie en TD+. Les volontaires pour la tyrolienne ont pu de nouveau prendre plaisir à cet exercice ludique. Après un retour aux voitures, pour le pique-nique, j’ai proposé de profiter du reste de l’après-midi sous le soleil pour refaire l’intégralité de la facile et pour celles et ceux qui le souhaitaient de parcourir la 1ére partie de la rouge. Ce qui fût fait ! Une adhérente se sentant un peu fatiguée a préféré se reposer.
Sur la route du retour, petit arrêt à St Chély d’Apcher pour le pot de fin de séjour…
Séjour n° 17 Vélorando en Nord Lubéron Dates : du jeudi 14 au dimanche 17 septembre 2017. Nombre de participants : 5 animateur compris Destination : Lubéron (“Vélorando en Nord Lubéron”), le séjour s’appuyant sur l’itinéraire et ses variantes “Le tour du Lubéron à vélo”. Traçage et suivi de l’itinéraire par openrunner avec transfert sur GPS. Météo : Vent du nord sur les parties Ouest & exposées du séjour et vers Lourmarin, précipitations quasi-nulles, alternance ciel couvert et ensoleillé, température de 4°C (matin du jour 4) à ~20°C max’ au fil des journées Classement : Moyen (journées >80km et >1000m de dénivelé) Conditions de roulage : à~95% sur routes / petites routes goudronnées (quelques passages très courts sur grands chemins)
Données : – J1 / de Cavaillon (départ à 11h45) à Cucuron via Lourmarin (pause à~13h) / 3:46:56 temps de roulage / 53.9km / 14.2km/h de moyenne / +600m positif / 57.9km/h max – J2 / de Cucuron (départ à 8h45) à Forcalquier via La Bastide, Manosque, Volx / 5:41:46 (8h25 de déplacement) / 84.8km / 14,6 avg / +1440m / 56.2km/h
– J3 / de Forcalquier à Apt via Lurs, Cruis, Banon, Rustrel / 5:26:00 (8h00 de déplacement) / 89.8km (+5km pour l’animateur parti recherché tel. en charge laissé à Forcalquier…) / 16.4 avg / +1080m – J4 / d’Apt à Cavaillon via Gargas, Roussillon, Goult, Lumières / 3:14:23 / 48.9km (~20km de moins que ce que j’avais initialement prévu cf. remarques ci-après, nous sommes rentrés tranquillement par la véloroute du Cavalon) / 14.9 avg / +380 (~-350m par rapport à ce que j’avais initialement prévu) – kilométrage voiture -> 821km Hébergement : sous le tipi de l’asso (Berghaus 7 places) au camping Le moulin à vent de Cucuron Jour 1 (très très bien) et au camping Huttopia de Forcalquier Jour 2, sous les tentes aménagées du camping les Cèdres d’Apt Jour 3 (pas de place pour monter notre tipi, surbooking etc.)
Séjour n° 16. Les Atlassiens en Provence. Du samedi 09 au 16 septembre 2017. Animateur : Michel J. Nombre de participants : 14 dont 10 femmes et 4 hommes. Météo : beau et chaud (sans excès) dans l’ensemble avec du vent plus ou moins fort. Couvert, le vendredi. Hébergement : dans le village de vacances du Reverdi en chambre double, en pension complète. Structure très confortable avec une superbe piscine chauffée à débordement de 25m par 12m, dotée d’un espace détente et bien-être avec sauna, hammam, jacuzzi. Le village est situé à quelques kilomètres de la mer avec vue sur le golfe de St Tropez.
Remarques générales : j’avais préparé pour ce séjour 8 randonnées, certaines sur le littoral, d’autres sur les massifs forestiers à l’intérieur. Les incendies de l’été et les risques persistants m’ont obligé à adapter chaque jour le programme en fonction des vigilances incendies annoncées entre 17h00 et 18h00, la veille. Au cours de la semaine, mardi, mercredi et jeudi, la vigilance rouge, nous a interdit l’accès aux différents massifs forestiers sur l’ensemble du département du Var. Nous avons souffert d’un manque d’informations particulières pour organiser notre séjour aux vigilances noires, rouges, oranges etc.. s’ajoutant des interdictions partielles de terrain, municipales ou préfectorales. Programme réalisé Jour 1. Samedi 09 septembre. Transport Clermont Ferrand, le Reverdi. Installation au village. Jour2. Dimanche 10 septembre en matinée. Visite des installations et pot de bienvenue. L’après-midi, randonnée (aller/retour) à partir du village jusqu’à la plage de St Pons situé au Nord du golf de St Tropez. Temps de rando 3h00 environ pour une dénivelée positive de 300m. Jour 3. Lundi 11 septembre. Randonnée à la journée de la plage de Pampelonne à St Tropez par le cap du Pinet, la pointe de Capon, le cap des Salin et sa plage, la pointe de l’Ay, la pointe de la Rabiou, le cap St-Pierre, la tour du Portalet, visite du port de St Tropez et retour au point de départ par l’intérieur à travers la presqu’île de St Tropez. Temps de rando, 5h30 environ. Distance : 22 kilomètres
Jour 4. Mardi 12 septembre. La vigilance rouge nous interdisant les randonnées prévues à l’intérieur, j’ai proposé d’aller visiter le village médiéval de Grimaud avec ses ruelles pavées et fleuries, le château féodal, le moulin à vent. Après-midi, détente, certains ont participé au tournoi de boules du centre, d’autres ont profité de la piscine. Sauna, hammam et jacuzzi pour terminer la journée. Jour 5. Mercredi 13 septembre. Randonnée linéaire de 19 km à la journée était prévue de la plage de Cavalaire au cap Camarat. Elle s’est arrêtée rapidement après 6 kilomètres à la plage du Brouis car une interdiction préfectorale, nous interdisait le passage, le chemin n’étant pas sécurisé suite aux incendies sur le cap Camarat de juillet. Retour en partie à pied puis en car au point de départ. Récupération de la voiture déposée, le matin et retour au village.
Jour 6. Jeudi 14 septembre. Randonnée à la journée en boucle sur l’île de Porquerolles, partie Ouest. Traversée en bateau à partir de la presqu’île de Giens, embarquement à la Tour Fondue. A partir de la plage d’Argent, j’ai pris l’option de suivre la côte au plus près par les rochers jusqu’à la calanque du Maure. Pique-nique tiré du sac à dos, à la pointe du Grand Langoustier. Puis côte Sud-Ouest jusqu’au phare de Porquerolles. Retour à travers vergers jusqu’au port. Traversée en bateau un peu plus mouvementée avec une mer formée et brumisateur marin pour ceux installés à bâbord. Jour 7. Vendredi 15 septembre. Randonnée en matinée avec un retour sur le village vers 12h30. L’idée était de gravir par les rochers un point culminant situé à 416m d’altitude au-dessus du lieu de villégiature. La progression a été quelque peu piquante avec une recherche de l’itinéraire bien dans l’esprit d’Atlas. Arrivés au sommet, la vue portait sur 360° au Nord-Est vers le massif de l’Estérel, au Sud-Est vers l’intégralité du golfe de St Tropez, au Nord vers les premiers contreforts des Alpes. Pour allonger un petit peu le circuit, nous avons été à la recherche d’un dolmen situé sur un épaulement à 324m d’altitude. Dolmen datant du néolithique, découvert suite à un incendie en 1971. Temps de rando, 3h30 environ, 12 km et 300m de dénivelée positive.
L’après-midi a été consacrée à un tournoi de boules en équipes «spécial Atlas» où quelques adhérents (e) se sont fait remarquer par leur adresse machiavélique… Sauna, hammam et jacuzzi pour terminer la journée. Un pot de fin de séjour nous a réuni avant le repas du soir. Jour 8. Samedi 16 septembre. Retour sur Clermont-Ferrand. Kilométrage routier effectué : pour le transport des passagers en co-voiturage et des bagages 3836km. Temps de préparation : 15 heures (échange avec la structure, préparation et choix des itinéraires, rédaction de la note technique, compte rendu)
Date : du samedi 02 au dimanche 08 septembre 2017 Animateur : Michel D. Nombre de participants : 12 5 F; 7 H Cartes utilisées : IGN 25000° 3542 OT et 3442 OT Météo : Du dimanche 3 au vendredi 8 super beau temps et donc le dernier jour de rando samedi 9 couvert la matinée et pluie orageuse à partir du repas de midi. Température chaude tout au long du séjour. Classement : Classé moyen(M) sur la note technique, que je confirme malgré les passages avec main courante Conditions de terrain : Difficile dans l’ensemble en tenant compte de la difficulté de progression et de la nature du terrain, longueur des sentes de pierres, couloirs engagés… et dénivelés importants , mais peu de km parcourus par jour, ici les km ne veulent rien dire c’est en horaire de déplacement qu’il faut parler. Hébergements : En gîte avec repas du soir et petit déjeuner. Pour tous les hébergements, très bons dortoirs dans l’ensemble. Faune et fleurs rencontrées : Quelques vautours par-ci par-là, et le jeudi nous avons aperçu 8 vautours sur leur aire d’envol. Quelques poissons dans le Verdon. La végétation était désertique, pas une goute de pluie depuis le 26 Mai Patrimoine : Un parcours en majorité minéral avec des sentes de pierres, quelques chapelles perchées sur leur rocher. Beaux petits villages installés dans des lieux stratégiques.
J1 : Départ le 2/09/17 de Clermont à 8h30, St Etienne, Givors, Grenoble, Sisteron, Digne, route longeant le train Provençal Des Pignes. Arrivée à Castellane pour 16h et possession du gite. Retour sur Clermont le 10/09/17 départ 8h30, Rougon, La Palud, Moustier visite du village, repas à 12h30 à St Croix de Verdon au bord du lac du même nom, Riez, Mezel le Chaffaut, Sisteron, Grenoble, St Etienne, Clermont arrivée à 19h
J2 : Dimanche 3/9 Castellane – Rougon Castellane départ à 9 h GR4, La Colle, Villars Brandis, sous les Cadières de Brandis, chapelle st Jean, Chasteuil, repas, voie romaine, Col Coron, Rougon à 16h Grand beau toute la journée. Durée : 7h D+ 850m D- 600m 19 km500 Classé (M)
J3/ Lundi 4/9 Rougon – C.A.F. La Maline Départ 8h30, Point Sublime, chemin Martel, repas et bain à la plage de La Mescla refuge de La Maline arrivée à16h. Grand beau Durée : 8h D+ 990m D-1050m 18 km classé (M)
J4/ Mardi 5/ 9 La Maline – La Maline Départ : 8h30 descente au Verdon, passerelle de l’Estellier, chemin Imbut, repas au bout de l’Imbut sur la plage, puis montée par le fameux chemin Vidal ( une Via ferrata sans encrage mais avec des mains courantes et encore pas partout… puis GR 99 jusqu’au belvédère des Cavaliers, pause boissons fraiches et redescente au Verdon par un magnifique sentier, passerelle de l’Estellier, remontée au refuge de La Maline, arrivée à 16h30. Très Chaud. Durée : 9h D+ 1280m D- 1280m 18 km classé (D)
J5 / Mercredi 6/9 La Maline – La Palud Départ : 8h30 par une sente au dessus de la route car le GR 4 passe sur la route !!!!!! ferme de la Maline, belvédère de Imbut, 1 km de route puis PR du sentier du Batiston, belvédère de Maireste, route sur 400m, puis PR du ravin du Brusc, arrivée sur une piste forestière, grosse pause car il fait très très chaud !!!!, direction La Palud sur PR sous la cime de Bardin ; arrivée à La Palud à 17h Toujours très très chaud Durée : 8h30 D+ 970m D- 890m 17 km classé : (M)
J6 / Jeudi 7/9 La Palud – Rougon Départ : 8h30, PR par ravin du Brusquet, col de la croix de Châteauneuf 1045m, Châteauneuf les Moutiers (village en ruine), descente par une magnifique trace pour rejoindre la petite route qui mène à ” Les Michels ” puis la Sorbière, ancienne voie Romaine, PC 1265, on laisse la voie Romaine, sente de bergers direction Ubac de l’Arc, PR jusqu’à la plaine de Prau. Repas de midi en surplomb de la bergerie du berger qui nous a accompagné sur une partie de la montée. Pendant le repas, des vautours tournent au dessus de nous et des brebis qui sont dans la plaine. En observant leur vol on s’aperçoit qu’ils vont se poser en dessous de notre observatoire. Ils sont 8 et après le repas nous décidons de les approcher, nous arrivons à une distance de 80m avant de voir leur envol. Magnifique spectacle offert à tous. Ensuite nous gravissons le sommet de la Coudole 1649m car suite à l’observation des vautours et la fatigue de quelques uns, j’ai abandonné l’idée première de monter au sommet de Mourre de Chanier 1930m, retour par le PR, col Peicard 1334m, descente sur Rougon, arrivée à 17h. Toujours super beau mais un peu moins chaud en raison de l’altitude. Durée : 9h D+ 1300m D-1230m 22 km classé : ( M )
J7 / Vendredi 8/9 Rougon – Trigance Départ : 9h descente au point Sublime, GR 49, pont du Tusset, montée PC 905 abandon du GR pour une sente en direction du belvédère Rancoumas, PC 975, Encastel, retour sur GR 49, repas au col de Breis puis descente sur Trigance arrivée à 15 h, visite du village puis Gite de Fontaine Basse. Beau temps quelques nuages annoncent la pluie pour demain. Durée: 6h D+ 600m D- 800m 12 km classé: ( M )
J8 / Samedi 9/9 Trigance – Castellane Départ : 8h30, PR passage en aller/retour au pont de Sautet, puis pont de Carajuan, route sur 1km, pont de Soleil, au bout du pont tout de suite à gauche sente très mal tracée du Fouloubert, montée jusqu’au col de la Colle 1148m, vite !!! vite !!! repas de midi car quelques gouttes décident de tomber, à partir de là et jusqu’à Castellane pluie fine mais très beau PR en balcon, arrivée à Castellane à 15h, fin du séjour. Couvert jusqu’à 12h30 puis pluie fine. Durée : 6h D+ 710m D- 690m 18 km classé : ( M )
J9 / Dimanche 10/ 9 Castellane – Clermont fd Départ : 8h30 Clermont Fd 19h Météo : grand beau et frais après la pluie.
Votre animateur est heureux de vous avoir conduit sur des parcours qu’il affectionne particulièrement. Voyager à pied est pour moi la meilleure façon d’observer le monde lentement, avant qu’il ne s’altère. La rando en montagne est aussi pour moi un lien à la terre et un retour à l’origine.
Séjour n° 13 De Clermont-Ferrand au Mont St Michel à vélorando Date : du samedi 08 au vendredi 21 juillet 2017 Animateur : Michel J. Nombre de participants : 5 dont 2 femmes et 3 hommes.
Le groupe au départ de Montferrand
Météo : correcte sans excès au niveau chaleur avec deux matinées humides avec quelques averses de pluie fine Faune rencontrée : en majorité des oiseaux et notamment d’eau le long de l’Allier et de la Loire, hérons cendrés, cigognes blanches, aigrettes garzette, cygnes tuberculés, foulques, colverts, poules d’eau, vanneaux huppés, sternes naines et pierregarin, cormorans continentaux, mouettes rieuses, goélands argentés (également en bordure de mer), mouettes mélanocéphales ; en bordure de mer et notamment dans la baie, huîtriers pie, canards Tadorne de belon, goélands bruns et marins, des cormorans atlantique, de petits limicoles et un mammifère marin, un phoque gris et des oiseaux plus communs, pies, tourterelles turque, pigeons ramiers, martinets noirs, hirondelles de fenêtre et de cheminée, quelques rapaces…milans noirs, busard cendré (1) et comme mammifères ragondins, chevreuils, écureuils et j’en oublie sans doute…
Itinéraire : le challenge consistait à relier Clermont-Ferrand au Mont Saint Michel en utilisant au maximum des voies à faible circulation ou des pistes cyclables et voies vertes (voir les détails ci-dessous). Seuls quelques passages sur les ponts ont nécessité une attention particulière. Pour préparer et réaliser cette traversée, j’ai utilisé, de ma collection personnelle, les cartes Michelin départementales n°319, 326, Eurovélo6 (3 et 4), Ign n°19 et 26 et un topo vélo édition Ouest-France, la Véloscénie de Paris au Mont-Saint-Michel. Classement : facile (1 jour de transport, 11 jours de voyage à vélo, 2 jours consacrés au Mont Saint Michel et à la baie) Kilométrage parcouru (compteur vélo) : 811.92 soit 73.81 moyenne par jour, distance la plus longue 98 km et la plus courte 54.220 km. La valeur donnée par le GPS serait de 832.21 km. Durée de roulage totale : 52h46 sur la journée, maximum 6h30, minimum 2h56. Conditions de roulage : bonnes dans l’ensemble sur les voies vertes et les petites routes. Hébergement : sous un tipi de marque Bergans prévu pour 6/8 personnes dans des campings avec de beaux emplacements. Bon accueil dans l’ensemble aux voyageurs à vélo et notamment depuis le Mêle-sur-Sarthe où la VéloScénie arbore avec la complicité des riverains et commerçants de nombreux vélos peints, décorés en devantures, sur les ronds-points. Nourriture : ravitaillement sans problème sur l’ensemble du parcours (une voire deux fois par jour). Transport retour : à l’aide d’un véhicule Peugeot de 9 places mis à disposition par le club Arverne de plongée. Les vélos et bagages ont été transportés à l’aide de la remorque de l’association aménagée. Un grand merci à Georges B pour la récupération au Mont Saint Michel. Equipement : Vélo (personnel) VTT avec des pneus non crantés équipés de porte-bagages et sacoches ou tirant des remorques Bob (1 Yak et 1 Ibex). Une remorque Bob (Yak) de l’association a été utilisée. Une paire de sacoches de marque Vaude a été mise à disposition. Découpage du séjour Les données ci-dessous, le kilométrage (KM), la durée de roulage (DR), et la moyenne journalière (MJ) ont été fournies par le compteur vélo. Les informations complémentaires ont été tirées de sites internet ou de divers documents. Deux jours et demi vont être nécessaires pour traverser les départements du Puy-de-Dôme, de l’Allier et d’une partie de la Nièvre. L’orientation est Nord suivant au plus près la rivière Allier.
Jour 1. Samedi 08 juillet 2017 (KM: 54.220 ; DR : 2h56 ; MJ 18.5) Départ de Montferrand après chargement des sacoches et remorques. L’étape du jour consistait à rejoindre St Yorre. La sortie de l’agglomération en direction de la Limagne s’est passée sans problème, en utilisant les pistes et bandes cyclables. Gerzat puis Lussat, les Martres d’Artières, Joze où nous avons franchi l’Allier pour la suivre rive droite jusqu’au Pont de Limons en passant par Culhat (Lanterne des Morts) Crevant Laveine, Vinzelles, Charnat. Après le passage sur le pont de Limons, nous avons continué rive gauche, passant le Port-de-Ris, St Priest Bramefant, admirant de loin le château de Maulmont dédié aux réceptions. L’arrivée sur St Yorre malgré les nouveaux ronds points et voies routières s’est déroulée avec peu de circulation. Nous avons passé la nuit au camping de la Gravière en bordure de l’Allier. Cette mise en jambe avec un kilométrage volontairement court, nous a permis de nous habituer à rouler en groupe avec des vélos chargés. En début de soirée, un violent orage a mis à rude épreuve le tipi qui s’est révélé bien étanche ! Informations complémentaires : le site du Château de Maulmont, était au XIIIème siècle la Commanderie Templière de la Gagère, construite par le Grand Maître de l’ordre du Temple, Renaud de Vichy, dès son retour de croisade en 1255. Cette Commanderie de l’Ordre Templier est construite sur les collines dominant les rives de l’Allier.
De la part de Gilles…
Première halte de notre parcours, Culhat, devant la lanterne. Nous apprenons qu’il s’agit d’une Lanterne des morts, ce qui suscite curiosité, questions et discussions. Nous découvrirons ensuite qu’elle date du XIIème siècle, comme la plupart de ces édifices. A l’origine située à l’intérieur du cimetière, avant le déplacement de ce dernier en 1921, elle est classée au titre des monuments historique depuis le 12 juillet 1886. C’est un édifice plutôt rare en Auvergne, à tel point que la ville en a fait l’élément majeur de son blason. La fonction de ces lanternes, ou fanaux funéraires, reste méconnue. Dès l’antiquité, il est de tradition d’entretenir une flamme auprès des tombes, chez les celtes la lumière est censée rassurer les habitants et chasser les mauvais esprits, voire la mort elle-même. Cette coutume est reprise par les premiers chrétiens pour qui la mort n’est qu’un passage vers la lumière céleste. Celle de Culhat pourrait aussi avoir une fonction plus pragmatique : située à quelques centaines de mètres de l’Allier, elle renseignait les bateaux sur leur position exacte. De la part de Janine… St-Yorre et Vichy. Ces deux villes évoquent l’eau minérale, les thermes, les courses hippiques et aussi la capitale que fût Vichy de 1940 à 1944. Mais parlons plutôt de l’eau… Eaux thermales : Les bienfaits de l’eau de Vichy étaient bien connus localement mais en 1799, Letizia Ramolino, mère de Napoléon Bonaparte, y fit une cure particulièrement bénéfique et la ville gagna en notoriété. Le premier établissement thermal fût achevé en 1830. Depuis, l’efficacité des cures n’est plus à démontrer, particulièrement dans le soin des rhumatismes et du surpoids. Aujourd’hui, deux établissements accueillent les curistes sur les berges de l’Allier et des cures de bien-être sont également proposées. Eaux de consommation : Les eaux de Vichy et de St-Yorre sont connues depuis l’antiquité. Reconnues d’utilité publique en 1850, elles sont exploitées depuis 1859. Il y a eu dans le passé jusqu’à 140 captages (dont 2 dans le Puy-de-Dôme) pour puiser les eaux de Saint-Yorre qui émergent toutes avec la même composition physico-chimique. Aujourd’hui, la société des eaux emploie 219 personnes et produit 200 millions de bouteilles par an. Difficultés du parcours : journée sans grand dénivelée sur des routes tranquilles… Jour 2. Dimanche 09 juillet. (KM : 55.83 ; DR : 3h30 ; MJ 15.9) Nous avons continué rive gauche jusqu’à l’entrée de Vichy puis sommes passés, rive droite pour traverser la ville puis Creuzier-le-Neuf jusqu’à l’imposant château de Billy (château fort du XIIIème siècle). Par la rive gauche, nous avons pu admirer en contournant Marcenat, l’ancienne abbaye de St Gilbert. La D142 nous a amené à Paray- sous-briailles, puis Racailler. Avant Contigny, nous avons passé la Sioule puis Monétay-sur-Allier à deux pas du bec de Sioule. Bientôt Châtel-de-Neuvre et sa chapelle romane St-Laurent qui domine les méandres de l’Allier. Camping La Courtine à proximité de la rivière Allier. Informations complémentaires : L’abbaye Saint-Gilbert de Neuffonts date du XIIème siècle et fut fondée en 1152 par Gilbert, seigneur auvergnat, à son retour des croisades. Après de nombreux miracles (guérisons), il sera sanctifié. L’abbaye servira d’hôpital (surtout pour les pauvres) et d’hébergement pour les religieux âgés et malades. Subsistent surtout le chauffoir et la salle capitulaire d’architecture romane et d’inspiration cistercienne.
Eglise Saint-Laurent à Châtel-de-Neuvre
La position de cette église à elle seule en fait un édifice remarquable : elle est placée sur une falaise qui domine les méandres de la rivière Allier et elle bénéficie d’une table d’orientation placée à son chevet. La vue s’étend alors jusqu’à Moulins au Nord et aux monts de la Madeleine au Sud. C’est une église romane du XIème siècle dont la nef est l’une des plus anciennes du département et également l’une des plus étroites, guère plus de 2,50 m. De petites fenêtres placées au-dessus des arcades l’éclairement directement. Le clocher est d’époque romane, mais il est aujourd’hui amputé de sa flèche. Il est recouvert de petites tuiles alors que le reste de l’église a reçu des tuiles “canal”. Le pignon de la façade ouest possède un arc aveugle et une ouverture a pris la place du tympan de la porte. A l’intérieur une peinture murale de la fin de l’époque gothique représente Saint Sébastien, protecteur contre la peste. Son site exceptionnel en surplomb de l’Allier a connu une occupation gauloise, ancien oppidum, et gallo-romaine dont témoignent les stèles intégrées dans la façade et les pierres sculptées réemployées dans le parement du transept Sud. Difficultés du parcours : quelques bosses et rupture de pentes avec un pourcentage important (notamment la jonction avec la D142 au lieu-dit le Lonzat). Jour 3. Lundi 10 juillet. (KM : 69.27 ; DR : 4h24; MJ 15.7). Dès la sortie du camping, nous repassons rive droite de l’Allier et au lieu les Gourlatiers nous prenons la D300, nous voyageons tranquillement en parallèle de la N7, très chargée à cette époque des vacances, que nous conserverons jusqu’aux faubourgs de Moulins. Les pistes cyclables aménagées en bordure de la rivière, nous ferons traverser la ville sans aucune difficulté, bientôt Arvermes, Trévol par la D288, contournement par l’Est et le Nord de l’arboretum de Balaine. Au lieu-dit, les Fougeries, nous atteignons le département de la Nièvre, Chantenay-Saint-Imbert. La D22, nous amènera avec un vent sensible de Nord-Ouest à Le Veurdre en passant la rivière Allier, nous retrouvons le département du même nom. Camping municipal. Informations complémentaires : De la part de Sophie…. Moulins Préfecture du département de l’Allier, Capitale historique du Bourbonnais, ville d’art et d’Histoire Recensement 2014 environ 19762 habitants La ville doit son nom aux nombreux moulins à eau, à vent et à bateaux qui s’étendaient sur la rivière Allier. Aujourd’hui disparus. Moulins à son apogée : Ville fondée en 990 mais c’est à partir de 1327 sous la direction du couple Pierre de Bourbon et Anne de France que le duché du Bourbonnais est considéré tel un véritable état princier. Au XVII siècle, les rives de l’Allier sont urbanisées : expansion de la batellerie, la coutellerie de luxe et l’industrie armurière Monuments et musées à voir : La tour de l’horloge dite “Jacquemart” avec toute sa famille d’automates pour carillonner. Tour de la Mal-coiffée : vestige de l’ancien château médiéval des ducs de Bourbon, fera office de prison de 1940à 1944. Elle restera prison jusqu’en 1984. Place de l’Allier avec le “Grand café ” style beaux arts 1900 (une des 10 plus belles de France). Cathédrale de Moulins avec un triptyque d’un peintre flamand Maisons à colombages et hôtels particuliers La maison Mantin : demeure d’un bourgeois moulinois du XIX siècle mort en 1905 , léguée à la ville de Moulins qui se devait de l’ouvrir au public 100 ans après le décès de son propriétaire . Ouverte au public depuis 2010 après une belle restauration. Pont Régemortes rebâti en 1753 par l’ingénieur Louis Régemortes après son effondrement en 1711, un des premiers et plus grands construits en France, longueur 301,50 m. Musée d’Anne de Beaujeu (premier bâtiment édifié en France de style Renaissance ) : collection de sculptures bourbonnaises, peintures allemandes et flamandes du Moyen Age et Renaissance, archéologie. Musée de la Visitation : collections de textiles uniques, d’orfèvrerie civile et religieuses, lieu de mémoire consacré à l’histoire d’un ordre monastique fondé en 1610. Histoire de France et l’histoire des femmes durant ces quatre siècles. Centre national du costume de scène conserve et présente une collection de 10 000 costumes de scène . Bien d’autres monuments encore … Flâner seul ou accompagné d’un guide conférencier, Moulins mérite qu’on s’y attarde … Pourquoi pas une journée à Moulins ? Je veux bien l’organiser … L’arboretum de Balaine est un parc botanique et floral privé de 20 hectares, situé sur la commune de Villeneuve-sur-Allier. Il associe l’architecture des jardins à l’anglaise du XIXème siècle aux collections d’essences exotiques. Difficultés du parcours : aucune. Je passe sous silence le vagabondage autour d’un plan d’eau à hauteur de la N79 avec passages de gués sur des chemins dignes d’une étape africaine après de fortes pluies…Peut-être que l’animateur mal réveillé a voulu tester la résistance mentale des participants et le matériel ? Jour 4. Mardi 11 juillet. (KM : 93.19 ; DR : 5h37; MJ 16.5). Nous quittons le département de l’Allier en refranchissant la rivière. Dès la sortie, nous pouvons observer de près, quatre cigognes dans une pâture à la recherche du petit déjeuner. Plein Nord par la D134, Mars-sur-Allier, Saincaize-Meauce et Gimouille où nous retrouvons l’Eurovélo6, un beau souvenir pour trois des participants. Nous faisons une longue pause pour admirer le pont canal de Le Guétin qui passe au-dessus de la rivière Allier, et observer les nombreux oiseaux d’eau en quête de nourriture. Pris par l’élan, nous avons fait un détour par l’écluse des Lorrains avant de gagner le point d’observation du Bec d’Allier, là où rivière et fleuve mêlent leurs eaux. Toujours allant vers le nord, nous suivons maintenant le fleuve Loire, le passage du pont-canal nous a fait entrer dans le département du Cher. Cuffy, Marseille-les-Aubigny, la Charité-sur-Loire, les petites villes et villages se succèdent sans à coups. Nous laissons Sancerre et son vignoble sur notre gauche car la grimpette pour l’atteindre solliciterait un peu trop la musculature…la route est encore longue ! Enfin Cosne-sur-Loire et le camping Aquadis Loisirs sur l’Ile. Informations complémentaires :Gimouille. Au confluent d’un fleuve et d’une rivière, la Loire au Nord, l’Allier au Sud et traversé d’Est en Ouest par le Canal Latéral, Gimouille est résolument placé sous le signe de l’Eau. De surcroît la commune voit naître la source du Saint-Laurent, modeste ruisseau portant le nom du céleste patron du village. D’aucuns pourront voir là sans doute l’origine du nom de Gimouille, contraction de « Gîte Mouillé », encore que cette étymologie soit très incertaine. Une autre hypothèse présente l’origine du nom par « Gimollis », du nom du vétéran « Gemollus » à qui Jules César donna le territoire au cours de la guerre des Gaules. Le Pont Canal du Guétin permet au canal latéral à la Loire de franchir la rivière Allier d’une rive à l’autre. Inauguré en 1838, réalisé en pierre d’Apremont-sur-Allier, cet ouvrage est monumental, 343m de longueur comprenant 18 arches. Le dénivelé est rattrapé en aval par une double écluse pour une chute d’eau de 9m60. Aujourd’hui, les bateaux de plaisance sont les principaux utilisateurs. L’écluse des Lorrains. Une des activités de la région au cours du XVIIIème et XIXème siècle était le commerce du sable extrait des alluvions de l’Allier et de la Loire au niveau du Bec d’Allier. Afin de faciliter son transport du lieu d’extraction au port de la Grenouille en aval du pont-canal, l’ingénieur Adolphe Jullien fut chargé de la construction d’une écluse et d’un canal de liaison. Cette écluse devait également servir d’alimentation en eau au canal latéral à la Loire. Difficultés du parcours : journée vallonnée sans excès
Vue du Pont Canal du Guétin, l’Allier
Jour 5. Mercredi 12 juillet. (KM : 82.76 ; DR : 5h37; MJ 14.7). Nous continuons rive gauche, le long de ce fleuve sauvage et allons rapidement aborder la première centrale nucléaire, Belleville-sur-Loire, le contournement nous fait suivre pendant un cours moment, le canal latéral à la Loire. Nous restons rive gauche et arrivons dans le département du Loiret. A Châtillon-sur-Loire, nous franchissons la Loire et longeant le vieux canal, arrivons à Briare au pied du pont-canal. Le franchissement à pied permet d’admirer la beauté de l’ouvrage métallique, les lampadaires et les deux colonnes rostrales ornementées, de part et autre du pont. La fin de l’itinéraire du jour suit de près la Loire et nous offre une lumière particulière et renouvelée en permanence. Camping aux jardins de Sully, rive droite. Informations complémentaires :Ecluse de Mantelot. Avant la construction du pont-canal de Briare, ce passage permettait aux bateaux, venant du sud et allant vers Paris ou l’inverse, de passer de l’ancien canal latéral à la Loire à l’ancien canal de Briare par la Loire. Pour cela, un système d’épis et de levées submersibles construit par l’homme permettait d’avoir une hauteur d’eau suffisante. En 1880, une chaîne immergée et placée de chaque côté permettait de retenir le bateau en cas de forts courants en haute eau ou de le tirer en cas de faibles courants en basse eau. Le nombre de bateaux était alors d’environ 4 000 par an. Il fut remplacé plus tard, en 1880, par un toueur, qui accompagnait les bateaux lors de la traversée. Le nombre de bateaux passa alors à environ 9 000 par an. Malgré tous les moyens mis en place, la traversée était dangereuse (le courant pouvait atteindre 2,5 mètres par seconde en haute eau) et l’on dénombrait environ 10 naufrages par an. Si un bateau sombrait, il était repêché au niveau des écluses de Briare. Le temps de passage pouvait durer de 2 à 4 heures pour la descente et de 3 à 6 heures pour la montée. De nos jours, on peut toujours voir le chemin de halage, appelé «La levée de l’escargot» ainsi que la rampe d’accès au pont et les tireurs de câbles de chaque côté de la rive. Pont-canal de Briare. Il fait partie de ces monuments qu’il faut avoir vu avant de repartir. Un incontournable du genre. Et pour cause ! Jusqu’en 2003, il fut le plus long pont-canal d’Europe ! 662 mètres à parcourir à pied avec de l’eau dessus et dessous… et une vue imprenable sur la Loire. Il a été détrôné par le pont-canal de Magdebourg, sur l’Elbe, qui mesure 918 mètres. Centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire. Deux réacteurs à eau pressurisée (REP) de 1300 mégawatts (MW), chacun. La construction a eu lieu entre 1979 et 1988. Château de Sully. Le château est mentionné dès 1102, il contrôlait un pont sur la Loire qui disparut dès le XIVème siècle. Il n’a appartenu au cours des siècles qu’à trois familles : les premiers seigneurs de Sully, la famille de la Trémouille, et la famille de Béthune. Le château est entouré de douves encore en eau et comprend deux parties distinctes : le donjon et le petit château. Il est bâti au confluent de la Loire et de la Sange. Difficultés du parcours : passage du fleuve sur les ponts non aménagés.
Ecluse de Mantelot
Jour 6. Jeudi 13 juillet. (KM : 80.80 ; DR : 4h54; MJ 16.5). Depuis Cosne-Cours-sur-Loire, l’orientation de notre itinéraire glisse tout doucement vers le Nord-Ouest. Jusqu’à Châteauneuf-sur-Loire, nous voyageons rive droite confortablement installés sur une voie verte. Quelle amélioration depuis 2004 de cette partie de l’Eurovélo6 initiée par François Dumon, Vice-Président de la Région Centre, les petites routes ont laissé la place à des voies exclusivement réservées aux vélos et autres engins, non motorisés. Rive gauche, nous passons Jargeau puis la traversée de la grande ville ligérienne d’Orléans se passe par la rive droite où nous pique-niquons près du fleuve à l’abri des averses sous un épais feuillage. Une cyclovoyageuse, nous indique que le pont de l’Europe où sera tiré le feu d’artifice est interdit à toute circulation. C’est le 13 juillet ! Nous rebroussons chemin, passons rive gauche après moult détours. C’est le dernier pont sur l’A71 puis c’est St-Hilaire-St-Mesmin où nous traversons le Loiret qui rejoint peu de temps après le fleuve à la pointe de Courpin. Après Orléans, le fleuve et notre parcours s’oriente Sud-Ouest. Meung-sur-Loire, nous fait repasser rive droite et c’est bientôt Beaugency et son vieux pont que nous franchissons avec prudence pour nous installer au camping le Val de Flux.
Peu avant Orléans en bord de Loire
Informations complémentaires :De la part de Jean-Marc…Orléans : Venant de Saint-Père-sur-Loire, en ce 13 juillet vers 11h30, nous arrivons à Orléans. Vers le Nord, Paris est à 120 km. Au Nord, Nord-Est , s’étend la Beauce sur environ 6000 km2. C’est une vaste plaine très fertile dont l’altitude moyenne est de 140m. Elle est avec la Brie l’un des deux greniers à blé de la France. Nous allons traverser cette région pour nous rendre au Mt-St-Michel. Au Sud , entre la Loire et le Cher s’étend la Sologne sur 5000 km2. C’est une région humide et marécageuse. Son sol imperméable la rend peu fertile et peu propice à l’agriculture. Boisée, parsemée de 3200 étangs, c’est une formidable réserve pour la faune et la flore. Orléans, c’est la ville de Jeanne D’arc. En 1429, insufflant une volonté nouvelle aux soldats, à la tête de ces derniers elle parviendra à briser le siège de la ville et libérera la ville. Les habitants acclameront Jeanne, lui offriront une maison et sa notoriété rendra la ville célèbre dans le monde. La célébrité de la cité est encore renforcée lors de la création des floralies internationales en 1967. Elles se déroulent chaque année dans le nouveau parc ouvert en 1964 à Orléans La Source. Depuis 53 ans, elles attirent toujours de nombreux visiteurs. Orléans, c’est bien sûr la Loire et c’est là qu’elle prend résolument la direction de l’Ouest en direction de Saint-Nazaire et de l’océan Atlantique. Durant ce long parcours elle dessine le Val-de-Loire. De nombreux rois, nobles choisiront cette région pour construire de magnifiques châteaux. Il nous faut franchir le fleuve pour continuer notre voyage. Face à nous deux ponts très différents. L’ un récent : le Pont de l’Europe. C’est un pont routier achevé en 2000. Les haubans forment une voile inclinée qui le caractérise. Le second appelé Pont Georges V construit de 1751 à 1763 porte la voie du tramway et une route que nous emprunterons pour gagner Beaugency. Au revoir Orléans et à bientôt ! Beaugency : Hôtel de ville, bijou artistique de style renaissance construit en 1525 – 1526 – (Pourrait être l’œuvre de l’architecte Charles Viart) – classé monument historique en 1840. Contient dans la salle d’honneur du premier étage, à laquelle on accède par un magnifique escalier à vis : 8 tentures brodées exceptionnelles. En façade on peut remarquer entre autres : les armoiries de la Ville et la salamandre de François 1er. Le Pont, construction originaire du XIème siècle. Selon la légende : Œuvre du Diable. Edifice de 435 m de long. C’est le pont de pierre le plus ancien et le plus long édifié sur la Loire. Les cinq premières arches, rive droite, étaient autrefois fortifiées (Porte, pont-levis, tours, hautes murailles, chemin de ronde et chapelles). Rive gauche, côté Sologne, le pont était également pourvu d’une porte encadrée par deux tours rondes et d’un pont levis. Clocher Saint-Firmin, dernier vestige d’une église romane rénovée au XVème siècle et démolie à la Révolution, d’une hauteur de 50 m. Il abrite depuis 1571 un jeu de trois cloches. A la fin du XXème siècle une quatrième cloche fut ajoutée pour faire revivre le carillon de la ville. Difficultés du parcours : Les ponts de St-Hilaire-St Mesmin, Beaugency. La piste cyclable permettant d’atteindre l‘hôtel de ville de St-Mesmin, pente courte mais à fort pourcentage.
Pont de Beaugency
Il va nous falloir 1 jour et 1/2 pour atteindre à la Croix du Perche l’itinéraire de la Véloscénie qui va nous amener au Mont-Saint-Michel. Cette traversée de la Beauce tracée sur des petites routes «les blanches» s’est révélée plus accidentée avec de belles bosses…Rien n’est vraiment plat ! Jour 7. Vendredi 14 juillet. (KM : 73.04 ; DR : 4h42; MJ 15.5). Peu après Beaugency, à Tavers, nous quittons l’Eurovélo6 et prenons une orientation Nord par de petites routes à faible circulation. Nous laissons rapidement les vacanciers sur l’autoroute A10, fort chargée et entrons sur le département du Loir et Cher. Les parcelles de cultures sont immenses et les moissonneuses s’activent à récolter blés, colza et autres céréales. L’épicerie accueillante de Josnes, ouverte, un 14 juillet, nous offre la possibilité de nous ravitailler pour la journée. La forêt de Marchenoir nous apporte un peu de fraîcheur puis par la D42, nous passons la Voie Romaine Jules César (sans indication, ni trace sur le terrain), Moisy, Brévainville. Une belle descente nous amène sur les bords du Loir que nous traversons à St-Jean-Froimontel, nous effleurons par le Nord la grande forêt de Fréteval, Droué et enfin Arrou. Notre étape du jour devait s’achever à proximité de Brou à une quinzaine de kilomètres mais l’envie d’un peu de repos dans un endroit fort accueillant nous décide à nous installer dans ce joli camping du Pont de Pierre. En ce jour de fête, l’harmonie municipale, vient près du plan d’eau bordant le terrain de camping nous offrir quelques beaux morceaux de musique. Difficultés du parcours : la côte de Rougemont (après le passage du Loir) et quelques bosses avant ou après les forêts.
Paysage de la Beauce
Jour 8. Samedi 15 juillet. (KM : 96.52 ; DR : 6h06; MJ 15.8). Le challenge du jour est de combler le retard de la journée d’hier. Le profil semble moins accidenté. Par la D126, orientée presque plein Nord, nous atteignons rapidement, Unverre puis traversons successivement deux axes routiers importants, la D955 et l’autoroute A11. Encore une petite côte et nous arrivons pour une pause bien méritée à la Croix du Perche qui sera couronnée par une visite commentée de l’église. Nous sommes sur les contreforts des collines du Perche. Quelques belles descentes et montées, c’est Thiron-Gardais que nous traversons en pleine fête du livre. L’heure passe et nous devons ravitailler avant midi à Condé-sur-Huisne que nous atteignons après avoir suivi pendant un certain temps, le joli ruisseau d’Arcisses. A partir de Condé, nous sommes dans le département de l’Orne et sur des kilomètres, nous bénéficions d’une voie verte, ancienne voie ferrée désaffectée au revêtement en stabilisé. Dans un paysage bocager où les haies le long de la voie, nous interdisent parfois la vue sur la campagne environnante et ses nombreuses battisses, petits châteaux et maisons de maître, mais nous protègent des coups de vent d’Ouest, la progression se fait à bonne allure. Bientôt nous passons au sud de Mortagne-au-Perche et arrivons au Mêle-sur-Sarthe, au camping de la Prairie situé en bordure de rivière et d’un magnifique plan d’eau aménagé. Le but est atteint, le retard de la veille est récupéré et nous gardons notre journée «tampon» en cas de mauvais temps ! Informations complémentaires :La Croix du Perche, Eglise Saint Martin, classée Monument historique depuis 1934, remarquable pour sa voûte unique à charpente apparente datée de 1537, composée de 118 panneaux polychromes et restaurée en 2003 grâce à l’association pour la restauration de l’église. A l’origine chapelle d’un prieuré fondé par les moines de Saint Bernard de Thiron au XIIème siècle, devenue église paroissiale au XVIème siècle, cet édifice cache sous sa sobriété extérieure une richesse unique, une voûte lambrissée peinte de 118 panneaux polychromes, datés de 1537. A l’abside le décor comporte des têtes humaines et, à la calotte, un soleil avec des rayons et des anges aux ailes déployées. Aucun texte ne nous renseigne sur cette oeuvre d’art étonnante, qui valut à cet édifice d’être classé Monument Historique en 1934, et suscite, depuis sa restauration en 2003, l’admiration de nombreux visiteurs. Le retable, du XVIIème siècle, livre lui aussi, depuis sa restauration en 2008, quelques œuvres étonnantes. Thiron-Gardais : l’abbaye de la Sainte-Trinité de Tiron est un haut lieu de spiritualité d’où essaimèrent vingt-deux abbayes et plus d’une centaine de prieurés en France, en Écosse, en Angleterre et en Irlande. Ce rayonnement fut tel qu’on parlait de l’ordre de Tiron. Difficultés du parcours : quelques côtes en sortie de vallon avant la voie verte. Il est dommage qu’entre Condé-sur-Huisne et le Mêle, la voie verte soit mal entretenue (ronces non coupées, pousses de l’herbe non contrôlée etc..)
Le plafond peint de l’église Saint-Martin
Jour 9. Dimanche 16 juillet. (KM : 98 ; DR : 6h06; MJ 14.8). Depuis la Croix-du-Perche, notre périple s’est orienté Nord-Ouest puis depuis Mortagne-au-Perche, Ouest, Sud-Ouest. Malgré des nuits plus fraîches, la météo reste agréable en journée. Le Mêle, Alençon, nous circulons sur une voie où les haies laissent découvrir les différents paysages où bocage et parcelles céréalières alternent. L’arrivée sur la préfecture de l’Orne ne pose aucun problème contournant les quelques difficultés, aérodrome, zones pavillonnaires. La fin de la voie verte, à proximité de la gare Sncf, nous permet de ravitailler dans une petite surface alimentaire idéalement positionnée. Bien aménagée, les pistes cyclables nous permettent d’atteindre le cœur de la cité. Visite rapide de la basilique de style gothique, passage aux halles, aux toiles et au blé, l’esplanade de la mairie et sur la gauche le château des Ducs. Par un itinéraire partagé nous quittons la ville pour retrouver rapidement une campagne verte et vallonnée à partir de Damigni. Après ce village, nous retrouvons au Nord, sur notre côté droit le massif forestier d’Ecouves que nous avions découvert hier après-midi. Nous contournons par le Sud et l’Ouest la butte Chaumont (378m).Alençon est bordée par deux massifs forestiers importants faisant partie du Parc Régional Naturel Normandie Maine. A l’Est, Sud-Est, la forêt de Perseigne avec le Belvédère, haut de 30 mètres qui est le point culminant du département de la Sarthe (340m). Au sommet, magnifique vue panoramique à 360° sur la Forêt, le Saosnois et la plaine d’Alençon. Au Nord, la forêt d’Ecouves avec le signal d’Écouves qui culmine à 413 m, frère jumeau du mont des Avaloirs situé pas très loin, dans le département de la Mayenne, lequel est le point culminant du Massif armoricain, 416 m. Nous sommes aux confins du massif armoricain et du bassin parisien. Passé Carrouges et son château où la pause est la bienvenue dans un cadre grandiose, nous nous dirigeons vers la station thermale, très chic, de Bagnoles-de-l’Orne. Les grosses voitures (Jaguar par exemple !) côtoient les petites cylindrées et les calèches à chevaux (clin d’œil !). Nous filons entre plan d’eau et golf à travers la forêt domaniale des Andaines vers Domfront qui sera notre ville étape aujourd’hui. Quelques passages à forts pourcentages puis les abords de la cité médiévale en plein travaux nous offre une terrasse où les voyageurs à vélo peuvent s’abreuver avec modération…Camping municipal du Champ-Passais. Informations complémentaires : Alençon : La Halle au Blé. Construite fin XVIII – début XIXème, elle est ouverte au commerce des grains en 1812. L’architecture circulaire, voulue par son architecte, Joseph Beerthélemy, déconcerte par son audace. La modernité embellira très vite l’édifice. Premier bâtiment doté du gaz en 1860, il s’orne en 1865 d’une coupole de verre, à l’instar de la Halle aux Blés de Paris. Au XXème siècle, elle connaît de multiples affectations : hôpital pendant la Première Guerre mondiale, elle devient le lieu de nombreux évènements : foires, marchés, expositions… Inscrite aux monuments historiques en 1975, elle est entièrement réhabilitée et mise en lumière en 2000. La Halle au Blé est aujourd’hui un bâtiment dédié au multimédia accueillant notamment l’Échangeur de Basse-Normandie, centre de veille au service des nouvelles technologies. Elle accueille également la Cité des métiers et le CLIC (Centre Local d’Information et de Coordination) Centre Orne. La basilique Notre-Dame est une église d’architecture gothique située au centre d’Alençon dans la zone piétonne. Sa construction a été commencée par Charles III, Duc d’Alençon au temps de la guerre de Cent Ans en 1356 pour se terminer au XIXème siècle. C’est une basilique depuis le 10 août 2009. Cet édifice gothique possède une nef à cinq travées du XVème, début XVIème siècle de style gothique flamboyant. A la suite d’un incendie, le chœur et le clocher ont été reconstruits au milieu du XVIIIème siècle. La lanterne (vers 1736) est l’œuvre de l’architecte-ingénieur Jean-Rodolphe Perronet. Son triple portail est dû à Jean Lemoine. L’hôtel de ville. Un clin d’œil au petit Trianon. Bâti en 1783 par l’architecte Jean Delarue à l’ouest de la place Foch, l’Hôtel de Ville, orienté à l’est, est construit sur l’emplacement d’une partie du château des Ducs d’Alençon. Avec un équilibre très classique de style Louis XVI, sa construction en pierres de taille s’incurve avec élégance en un arc de cercle. Soutenue par de hauts pilastres, sa façade est empreinte d’une grande noblesse. Celle-ci est surmontée à droite et à gauche d’un fronton rectangulaire et de deux balustrades qui évoquent le petit Trianon. À l’intérieur, les tons sont ocrés et les murs du hall sont ornés de pierre brute. La salle du conseil et des mariages est de style Louis XVI avec des boiseries gris perle, un papier peint à dominante jaune ainsi qu’un grand lustre. Sans oublier, la Maison natale de Sainte-Thérèse, le point de dentelle … Château de Carrouges : d’abord oppidum défensif (place forte en hauteur) situé à la frontière méridionale du duché normand de Guillaume le Conquérant, vainement assiégé par les Plantagenêt en 1136 et détruit au début de la guerre de Cent Ans, il fut reconstruit dans la vallée au milieu des étangs entre Maine et Normandie par les seigneurs de Carrouges qui se le virent confisquer pour insurrection par le roi d’Angleterre. Jean de Carrouges (IV), à l’origine du château dont subsiste le donjon, était chambellan du comte Pierre II d’Alençon et devint chevalier d’honneur du roi Charles VI à la suite d’un duel judiciaire où il avait mis en jeu sa vie pour sauver son honneur et celui de son épouse Marguerite de Thibouville, laquelle avait été violée pendant son absence. Lui et ses hoirs (héritiers) se tiendront aux côtés des rois de France pendant la durée de la guerre de Cent Ans et contribueront à bouter les Anglais hors du royaume. A voir et à visiter, les douves, les appartements et le salon à musique… Domfront : La cité médiévale de Domfront dressée sur son promontoire fait partie des “Plus Beaux Détours de France”. Elle est riche de son passé historique et a vu de nombreux Rois séjourner dans son château : Aliénor d’Aquitaine, Henri II Plantagenêt, Richard Coeur de Lion, … C’est d’ailleurs Henri Ier Beauclerc, futur Roi d’Angleterre qui fit élever le puissant donjon dont les ruines sont visibles. Difficultés du parcours : la sortie de Bagnoles-de-l’Orne (D335) par une route rectiligne fréquentée. L’arrivée sur Domfront avec ses raidillons. Jour 10. Lundi 17 juillet. (KM : 47.40 ; DR : 3h16; MJ 14.6). J’avais prévu dans ma préparation, en option, de faire un détour par Flers en empruntant la véloroute43 qui relie Ouistreham à la Rochelle mais le kilométrage depuis le départ est important et le terrain rencontré a usé les organismes. Nous irons au plus direct vers notre destination. Peu après Domfront, nous pénétrons dans le département de la Manche. L’étape de ce jour est courte et tout le monde a hâte de rejoindre le Mont ! Bien implantée, tantôt rive droite, tantôt rive gauche du paisible fleuve côtier la Sélune , la voie verte nous permet une progression rapide et confortable. Il faut penser au ravitaillement et l’animateur n’a pas trouvé mieux que de le choisir perché sur un promontoire. Quelle idée ! Nos mollets s’en souviennent encore pour celles et ceux qui ont réussi à monter la dernière côte à vélo pour atteindre Mortain ! Mais la descente nous propulse à St-Hilaire-du-Harcouët. Camping Municipal de la Sélune. Belle averse orageuse en début de soirée qui nous oblige à un repli accéléré après une escapade à pied au bourg. Informations complémentaires : la Sélune est un fleuve côtier français qui coule dans le département de la Manche. Il prend sa source à Saint-Cyr-du-Bailleul, d’une longueur de 84.7km et d’un débit moyen de 11m3 par seconde et se jette dans la baie du Mont Saint-Michel. Difficultés du parcours : la dernière côte en voie partagée pour atteindre Mortain. Jour 11. Mardi 18 juillet.(KM : 60.89 ; DR : 4h21; MJ 13.9). Large voie verte jusqu’à Pontaubault, idéalement roulante ponctuée de maisons de garde barrière joliment restaurées et d’une campagne variée, que du bonheur pour cette fin de parcours. Ducey, nous offre la possibilité d’un ravitaillement en ce jour de marché, poulet rôti pour les uns, saucisses artisanales cuites au barbecue pour d’autres. Après Pontaubault, la D113 longe la Sélune. Nous la quittons pour tenter l’aventure et rejoindre par un chemin la pointe de la Roche Torin qui nous offre dans une tranquillité absolue en compagnie des moutons de prés-salés, une vue, le temps du pique-nique sur la baie et le Mont. Sur la rive droite du fleuve côtier, le Groin du Sud et sur les hauteurs, la ville d’Avranches, où domine la Basilique Saint-Gervais. Le but final de notre voyage en vélo se rapproche et je propose comme ultime challenge de suivre le GR22 à travers «Les Herbus». Pas de chemin, ni de piste dans une premier temps mais des sentes multiples qui nous font traverser les polders. Une large piste, quelques clôtures sur les digues et nous arrivons directement au niveau du barrage sur le Couesnon. Direction à vélo jusqu’aux abords du Mont-St-Michel, pour la photo prise par un touriste étranger, où nous posons pour marquer la fin de l’itinéraire. Camping du Mont-St-Michel à deux pas du barrage et à quelques minutes en navette du Mont. Informations complémentaires : Le Couesnon est un petit fleuve côtier long de 97.8km avec un débit moyen de 7.1m/s qui coule dans les trois départements d’Ille-et-Vilaine, de la Manche, de la Mayenne, dans les trois régions Pays de la Loire, Bretagne, Normandie. Il prend sa source près de l’étang de Vézins, sur la commune de Saint-Pierre-des-Landes en Mayenne et son embouchure se situe dans la baie du mont Saint-Michel. Il marque le frontière entre Normandie et Bretagne. Les herbus, terme local pour désigner les marais salés, appelés également prés salés et sont l’un des patrimoines les plus remarquables de la baie du Mont-Saint-Michel. La superficie exceptionnelle de ces herbus (près de 4100ha), la plus vaste du littoral français et d’Europe, la rareté des espèces et des groupements végétaux, et leur valeur biologique justifient à eux seuls la reconnaissance de la baie à l’échelle internationale. Les marais salés s’étendent sur la majeure partie du littoral de Genêts en Manche jusque Saint Benoît des Ondes en Ille-et-Vilaine. Ils constituent ainsi la véritable interface entre la terre et la mer. Difficultés du parcours : la traversée non obligatoire de la zone poldérisée.
Jour 12. Mercredi 19 juillet. Visite du Mont-Saint-Michel et de l’abbaye à pied. Journée consacrée au Mont avec visite guidée de l’Abbaye et de la Merveille. Pas trop de monde en ce début de journée. Pour sortir, nous passons par les remparts pour éviter la foule avant d’aller pique-niquer sur des rochers à l’extérieur de l’enceinte. En fin d’après-midi, les plus courageux n’hésiteront pas à enfourcher leurs vélos pour aller faire quelques courses à Pontorson, ville distante de 7 kilomètres en suivant le Couesnon canalisé. En soirée, malgré une atmosphère chargée d’humidité, nous avons pu contempler du barrage l’illumination progressive du Mont. Informations complémentaires : “Merveille de l’Occident”, le Mont Saint-Michel se dresse au coeur d’une immense baie envahie par les plus grandes marées d’Europe. C’est à la demande de l’Archange Michel, “chef des milices célestes”, qu’Aubert, évêque d’Avranches construisit et consacra une première église le 16 octobre 709. En 966, à la demande du Duc de Normandie, une communauté de bénédictins s’établit sur le rocher. L’église préromane y fut alors élevée avant l’an mil. Au XIème siècle, l’église abbatiale romane fut fondée sur un ensemble de cryptes, au niveau de la pointe du rocher et les premiers bâtiments conventuels furent accolés à son mur nord. Au XIIème siècle, les bâtiments conventuels romans furent agrandis à l’ouest et au sud. Au XIIIème siècle, une donation du roi de France Philippe Auguste à la suite de la conquête de la Normandie, permit d’entreprendre l’ensemble gothique de la Merveille : deux bâtiments de trois étages couronnés par le cloître et le réfectoire. Au XIVème et XVème siècle, la guerre de cent ans rendit nécessaire la protection de l’abbaye par un ensemble de constructions militaires qui lui permit de résister à un siège de plus de trente ans. Le choeur roman de l’église abbatiale, effondré en 1421 fut remplacé par le choeur gothique flamboyant à la fin du Moyen-Age. Ce grand foyer spirituel et intellectuel fut avec Rome et Saint-Jacques de Compostelle l’un des plus importants pèlerinages de l’Occident médiéval. Pendant près de mille ans des hommes, des femmes, des enfants sont venus, par des routes appelées “chemin de Paradis”, chercher auprès de l’Archange du jugement, peseur des âmes, l’assurance de l’éternité. Devenue prison sous la Révolution et l’Empire, l’Abbaye nécessitera d’importants travaux de restauration à partir de la fin du XIXème siècle. Elle est confiée depuis 1874 au service des monuments historiques. La célébration du millénaire monastique en 1966 a précédé l’installation d’une communauté religieuse dans l’ancien logis abbatial perpétuant la vocation première de ce lieu ; la Prière et l’Accueil. Les Frères et les Soeurs des Fraternités Monastiques de Jérusalem assurent cette présence spirituelle depuis 2001. Parallèlement au développement de l’abbaye un village s’organise dès le Moyen-Âge . Il prospère sur le flanc sud-est du rocher, à l’abri de murailles remontant pour la plupart à la guerre de Cent ans. Ce village a depuis toujours une vocation commerciale. Inscrit au “Patrimoine Mondial” par l’Unesco en 1979, ce haut lieu touristique reçoit aujourd’hui plus de 2,5 millions de visiteurs par an. Les marées : les plus grandes marées d’Europe au Mont Saint-Michel. Les marées sont dues à l’action des astres, principalement la lune et le soleil. Lorsqu’ils sont alignés avec la terre (astres en syzygie), les attractions s’ajoutent, on est en vives-eaux, cela correspond aux périodes de fortes marées ; au contraire si les astres forment un angle droit (astres en quadrature) les attractions s’atténuent, on est en mortes-eaux, cela correspond aux périodes de faibles marées. Ces phénomènes sont accentués dans la baie du Mont-Saint-Michel, le rocher se trouvant au fond de la baie, la mer en période de mortes-eaux ne l’atteint pas. Par contre lorsqu’on est en période de vives-eaux la mer atteint le Mont mais seulement 4 heures 30 minutes après le début de la montée des eaux, tous les quinze jours environ. Les marées les plus fortes ont lieu 36 à 48 heures après les pleines et nouvelles lunes. Ces indications n’ont qu’une valeur approximative et peuvent être perturbées dans une certaine mesure par les conditions atmosphériques. Au Mont-Saint-Michel ont lieu les plus grandes marées de l’Europe continentale, jusqu’à 15 mètres de différence entre basse et haute mer. Lors des grandes marées, la mer se retire à 15 kilomètres des côtes et remonte très rapidement. Jour 13. Jeudi 20 juillet. Traversée du Mont à Tombelaine à pied à travers la baie avec un guide. Programmée tout d’abord en soirée, la veille, repoussée pour des raisons météorologiques, c’est vers 10h30 que cette traversée de quelques kilomètres a pu se faire en compagnie d’Olivier, guide de la baie. Trois courageux d’Atlas, malgré un temps maussade et humide ont tenté cette mini-aventure en compagnie d’un famille Suisse avec deux adolescents et d’une autochtone. Olivier nous a fait découvrir des tas de petites choses, les différents oiseaux marins qui vivent en baie, les sables mouvants, les changements incessants du cours des fleuves, la Sélune et le Couesnon, l’histoire du Mont et de Tombelaine, les oppositions entre Français et Anglais, le rôle du barrage… Jour 14. Vendredi 21 juillet. Retour sur Clermont-Ferrand en véhicule Temps de préparation : 30 heures Kilométrage routier effectué : pour le transport retour des passagers en co-voiturage, des vélos, du matériel et des bagages 1499 km.
Séjour n°12. Echappée sportive dans le Sud-Sancy et L’Artense en VTT
Date : Du samedi 1er au dimanche 2 juillet 2017 Animateur : Michel D. Nombre de participants : 12 (animateur compris) 4 F, 8 H Classement Atlas : Facile puis classé moyen vu les conditions du GR30 sur le 2éme jour entre le lac du Tac et St Genès inondé par endroit et très glissant. Kilométrage auto : 85 Km pour 4 véhicules utilisés Temps de préparation + C.R : 3 heures
JOUR 1
Météo : couvert et brumeux quelques petites averses, léger vent sur les sommets Distance : 54 Km Dénivelés : 860 m+ et 1045 m- Durée : 7 H départ : 9h, arrivée : 16h
Départ du parking du Pavin, lac Pavin, creux de Soucis, lac Montcineyre, lac de Chaumiane, Cureyre et son lac, Brion, lac d’en bas et d’en haut de la Godivelle, Espinchal, Egliseneuve, GR30,lac de l’Esclauze, D632, Veysserette, Bagnad, Montboudif, retour à Bagnad, lac de Gabacut, St Genès, Gite.
Pour débuter ce week-end, une première journée dynamique nous a notamment conduits à travers les pâtures de la montagne de Montcineyre avec la traversée de beaux troupeaux de Salers. Une pluie extra fine va nous accompagner jusqu’à Espinchal. Malgré le ciel bas nous avons eu de magnifiques panoramas sur notre trajet. Le groupe me surprend, car nous avançons avec une grande aisance sans forcer l’allure. Certains ne connaissaient pas Montboudif et comme nous étions en avance, nous sommes allés voir la maison natale du Président Pompidou.
JOUR 2
Météo : Brouillard au départ, ciel couvert pour la journée avec quelques averses. Distance : 45Km Dénivelée : 750m+ et 600m- Durée : 5 H 30 mn départ : 9h arrivée : 14h30
Départ de St Genès, Charlut, lac du Tauron, la Crégut, la Cousteix, la Faucher, lac de Lastioulles, Grande digue, D22, base de voile, lac de la Crégut, D47, lac du Tac, GR30, Laspialade, St Genès, GR30, lac de la Landie, la Renonfeyre, la Chaux, lac Chauvet, route jusqu’au parking du Pavin.
Réveil, après une nuit sans ronfleur, exceptionnel ! Un petit déjeuner copieux, et le départ se fait dans le brouillard. Dans la descente sur le lac de Tac les premiers ont surpris sur le chemin un beau chevreuil. Plusieurs vététistes qui ne connaissaient pas ces lacs on été bluffés par la beauté et le silence des lieux. La remontée par le GR 30 nous a réservé une surprise, après la semaine de pluie le GR par endroit n’était qu’un ruisseau. Il nous a rendu la progression plus dure avec le portage. Une baignade forcée dans le groupe Janine nous a fait un beau plongeon arrière, elle a pu se changer à St Genès au repas. Sur la remontée vers la Renonfeyre, Sandrine bute sur un caillou et se bloque le dos. Fin de la rando pour elle, Janine est volontaire pour rester au hameau avec elle. Après les avoir sécurisées le groupe repart aux voitures ; reste à parcourir ~10km. Après avoir chargé les vélos, avec le véhicule de J.P. nous allons chercher Sandrine et Janine. Nous retrouvons le groupe à Besse pour notre pot de fin de séjour.
séjour n° 9 Canyoning en Sierra de Guara (Espagne)
Date : du dimanche 11 au dimanche 18 juin 2017
Animateur : Michel J. Encadrement professionnel (canyoning) : Pierre G. Nombre de participants : 7 dont 3 femmes et 4 hommes Météo : belle semaine avec température moyenne de 36 ° en journée et 20° la nuit. Faune rencontrée : de nombreux vautours fauve, des milans royaux, un écureuil roux, des huppes en vol (vu et entendu), des pinsons des arbres, de nombreuses hirondelles de rocher et de fenêtre, groupe important de martinets noirs à Morrano. Peu de guêpiers d’Europe, quelques belles vipères dans la mare du village.
Flore observée : grassette, ramondia ou oreille d’ours, du chêne vert, du chêne rouvre, du genévrier, du buis etc.. Patrimoine naturel : la dépression de la partie supérieure du Mascun, le panorama sur les «Tozal».
La Ramondia
Matériel : celui de Pierre pour le canyoning (baudriers, longes, mousquetons, descendeurs, combinaisons isothermes, cordes ; celui de l’association pour la via-ferrata (baudriers, longes, descendeurs, cordes de secours).
Hébergement : dans notre point de chute habituel en Sierra, une belle demeure du XVIIIème siècle agrémentée d’un jardin et patio située dans le village de Morano (Espagne) à deux pas des plus grands canyons.
Nourriture : les repas du soir, les pique-niques, les petits déjeuners ont été préparés en commun avec les provisions apportées de Clermont Fd (peu d’approvisionnement local possible). Transport : à l’aide des véhicules de Karim et de Michel J. Nous avons ramené les poubelles du tri sélectif, celui-ci paraissant peu opérationnel en Sierra. Kilométrage routier parcouru : 3316 (trajet aller et retour et tous les déplacements sur place).
Découpage du séjour : Pierre G., guide canyon nous a rejoint le lundi soir. La Sierra de Guara est irriguée par cinq rivières qui coulent avec une orientation Nord, Sud, de l’Ouest vers l’Est, le Guatizalema, le Calcon, le Formiga, l’Alcanadre, le Rio Véro J1 Transport de Clermont-Ferrand à Morano. Installation et pot de bienvenue de la part de Josepha et Jean, Hôtes de la maison.
J2 En attendant l’arrivée de Pierre, nous avons été faire la via-ferrata de Bierge « Las Punsa Juntas » composée de 3 ponts de singe, d’échelles dont certaines en dévers au dessus du Rio Isuala. Pique-nique au barrage de Bierge et bains dans la rivière Peonera.
J3 Pour faire connaissance ou redécouvrir les techniques utilisées en cayoning, nous avons choisi deux grands canyons secs qui finissent sur le Rio Véro, le Basender et son calcaire blanc (5 rappels de 10m) et la Portiachia et ses coulées de calcite de couleurs rouge, noire et jaune et ses longs rappels ( 2 rappels surplombants de 27 et 33m).
J4 Direction le canyon du Balcès situé sur la rivière Isuala. Après un cheminement de 1h30, nous voilà à pied d’œuvre pour parcourir les Oscuros du Balcès. Descente en rappel sous cascade, apnées, étroitures, vasques et c’est la sortie….Pique-nique. Nous avons pris une sente pour revenir sur le plateau.
J5 Un classique en Sierra qui rassemble toutes les facettes du canyoning, le Formiga situé sur la rivière du même nom avec sauts, passage sous roche, apnée, descentes en rappel (3 ou 4) etc…
J6 Le départ est matinal après un réveil à 06h00 et un petit déjeuner copieux. Le but de la journée est de faire le Mascun supérieur situé sur la rivière du même nom qui se jette au débouché du canyon des Gorgas Négras dans la rivière l’Alcanadre. Après moins de 3 heures de randonnée à bonne allure, nous sommes les premiers à admirer la dépression de 35 mètres environ qui marque le début de ce grand canyon. Quatre marches à franchir, un saut ou une descente en rappel de 8 à 9 mètres pour gagner cette marmite, puis une petite vasque où l’on se laisse glisser sur 3 mètres environ puis un rappel d’une petite dizaine de mètres et enfin un saut ou un rappel de 6 à 7 mètres environ. Ensuite, c’est une succession de rappels, petits ou grands sauts, toboggans, nage dans les biefs, de parties étroites, une longue partie presque souterraine, des chaos avec eau ou sans. En tout une bonne dizaine d’heures pour faire la boucle.
J7 Journée ludique sur la Peonera inférieure. Long parcours en milieu aquatique fait de quelques ressauts, biefs, chaos. Pique-nique à la source de la Tamara avant une remontée par de bons chemins jusqu’à Morrano en admirant les formes caractéristiques et érodées de la Sierra.
Temps de travail : 10 heures en prenant en compte la préparation (courses pour les denrées alimentaires), les contacts téléphoniques, la rédaction du compte rendu. Mady, 10 heures, préparation des menus, des repas etc…
« Le regard ébloui par d’étranges décors ; l’homme chemine au fond des veines d’émeraude, enivré du mystère envoûtant des sierras » André Galicia
Dates : du mercredi 31 mai au lundi 05 juin 2017 Animateur : Michel J. Nombre de participants : 6 puis 4 dont 3 femmes et 3 hommes.
Météo : beau et chaud dans la première partie du séjour avec deux orages de courte durée dès le premier après-midi de mercredi puis dégradation le samedi après-midi avec fortes pluies en début de soirée pendant 2 heures et une pluie régulière jusqu’au matin. Dimanche et lundi, le temps a été variable avec un peu plus de fraîcheur le matin et alternance de nuages et de belles éclaircies sur les journées. Les températures nocturnes ont été douces les trois premières nuits puis plus fraîches les deux suivantes. Classement : facile mais nécessitant de respecter les consignes de passage des seuils naturels et des obstacles artificiels surtout pour les journées du samedi et du dimanche.
Matériel mis à disposition par l’association : – pour le couchage, des tentes bi-place, North Face, modèle Westwind, des sursacs (emmenés et non utilisés), des tapis de sol complémentaires. – pour les repas, un tarp de marque Bergans de 3.5×2.9 – pour les bagages, chaque participant avait à sa disposition deux containers, l’un de 65 et l’autre de 35 litres et pour chaque bateau un sacs étanche de marque Zulupack de 35 litres. – pour les bateaux, cordages (pour le passage à la cordelle) et mousquetons, sangles pour attacher tout le matériel – deux pompes manuelles ont été emmenées pour le vidage des bateaux. – pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de l’adaptation « canoë » – pour la navigation, trois canoës canadiens propector17, deux de marque Venture et le troisième de marque Nova Craft avec l’équipement habituel pour chaque participant, gilets d’aide à la flottabilité, pagaie à la taille.
Eau : chaque participant avait à sa disposition une bombonne de 5 litres d’eau et 20 litres d’eau supplémentaire d’eau de ville ont été emmenée dans trois contenants. A Digoin, rive droite, dans le parc public (repère, le champignon visible du fleuve) il nous a été possible de reprendre 20 litres d’eau.
Transport : à l’aide d’un véhicule Peugeot de 9 places mis à disposition par le club Arverne de plongée pour le trajet Clermont-Ferrand/Roanne. La récupération de Pascaline et Pascal début d’après-midi vendredi a été effectuée avec le kangoo Renault de Michel J. En fin de parcours, le véhicule kangoo Renault et la remorque de l’association ont été utilisés pour ramener participants, bateaux et bagages. Kilométrage général effectué par les véhicules : 1016 Un grand merci à Luc, adhérent de l’association qui s’est mobilisé pendant trois jours, les 31/05, 02/06 et 05/06 pour assurer le transport des participants. Sans lui, nous n’aurions pas pu mener à bien ce projet.
Niveau d’eau : au départ à Roanne, le mercredi 31 mai, nous avons bénéficié de 15 m3/seconde ; le 03juin, 35m3/s à Gilly-sur-Loire ; le 05 juin, 60m3/s à Imphy. Conditions de navigation : malgré le faible débit au départ de Roanne, le parcours jusqu’à Imphy s’est déroulé sans problème, la légère pente compensant le faible débit. Débit qui s’est amélioré jour après jour par les lâchers du barrage de Villerest en amont, suite aux orages et de l’apport de rivières, notamment l’Arroux rive droite juste après Digoin. Seuls quelques seuils naturels ou artificiels nécessitaient d’être vigilants. Pour mémoire, après Chambilly, le seuil en marne ; le pont-canal de Digoin ; après le bourg de Diou, rive gauche, seuil important en marne ; le barrage de Decize ; seuil en rochers à hauteur de la fonderie d’Imphy. Ces informations sont données à titre indicatif et peuvent varier en fonction du débit et des modifications naturelles du tracé du cours d’eau. Volontairement, je ne donne pas de précisions quant au franchissement des seuils naturels !
Kilométrage parcouru : 179.12. les données ont été fournies par une montre GPS de marque Garmin. Durée de navigation totale : 26h20 ; sur la journée, maximum, 5h37, minimum, 3h23. Données journalières, J1, 6.4 km/h pour 21.60 km en 3h23 ; J2, 6.4 km/h pour 31.03 km en 4h51 ; J3, 6.5 km/h pour 36.680 km en 5h37 ; J4, 7 km/h pour 31.83 km en 4h32 ; J5, 7.3 km/h pour 25.06 km en 3h25, J6, 7.5 km/h pour 32.920 km en 4h24. Hébergement : sous tentes bi-place en milieu naturel. Les bivouacs ont toujours été confortables dans un environnement exceptionnel.
Itinéraire :
Jusqu’à Digoin, la Loire par de nombreux méandres serrés suit de très près, rive gauche, le canal de Roanne à Digoin. Ces deux premières villes ligériennes importantes sont distantes par le fleuve de 65 kilomètres. Rive droite nous avons laissé des bourgs comme Pouilly-sous Charlieu, Iguérande ; rive gauche, Briennon, Artaix et son ancien port, Chambilly, Bonnand, Chassenard. Jusqu’à Digoin, le fleuve était parfois couvert de plantes aquatiques en fleurs, seuls quelques passages, là ou la masse d’eau était la plus importante permettaient au bateau de continuer leur progression. Après recherche, cette plante aux fleurs roses pâles presque blanche est la saponaire. Elle semble du goût des charolaises qui viennent la brouter lors du bain.
A Digoin, nous avons franchi la difficulté que constitue le pont-canal par un débarquement rive gauche. Cet ouvrage permet de relier le canal arrivant de Digoin au canal du centre et le canal du centre au canal latéral à la Loire. Nous avons profité de la pause à Digoin, rive droite pour évacuer, les déchets ordinaires. Après 77 kilomètres de navigation, à hauteur de Saint-Agnan, Pascaline et Pascal, nous quittaient pour rejoindre en compagnie de Luc, Clermont-Ferrand. Dans la seconde partie, le fleuve est plus rectiligne et sa largeur augmente tout doucement, des boires et des anciens méandres sont visibles. Rive droite, nous laissons Gilly-sur-Loire, bourg qui permet de relier deux départements, la Saône-et-Loire et l’Allier, par deux ponts, l’un pour le train, l’autre pour la route, Saint-Aubin-sur-Loire et son château, Thareau et Decize ; rive gauche, Diou, Ganay. Decize est également un carrefour pour la batellerie, puisque venant du canal latéral à la Loire par le passage d’une écluse les bateaux naviguent quelques centaines de mètres sur la Loire avant de trouver le chemin du canal du Nivernais qui leur permet d’atteindre les canaux de l’est, du nord et de l’Europe ! Après Decize, un seul pont pour franchir la Loire à une quinzaine de kilomètres avant Nevers, Imphy, gros bourg qui a conservé un savoir faire dans les aciers inoxydables.
Faune rencontrée : tout le long du parcours, nous avons pu apprécié la diversité et la richesse de la faune de la Loire en majorité des oiseaux mais également quelques mammifères dont je parle un peu plus loin. Cigognes blanches (beaux groupes de nids, J2) goélands argentés (J6) , sternes pierregarin, sternes naines, guêpiers (nombreuses colonies), hérons cendrés, hérons blancs, aigrettes garzette, cygnes tuberculés, colverts, cormorans continentaux, poule d’eau (1), hirondelles de rivage (nombreuses colonies), vanneaux huppés (J5 et J6) quelques rapaces… milans noirs et d’autres non identifiés, et comme mammifères ragondins, chevreuil (1 ), martre (1), renard (1), lièvre (1) et j’en oublie sans doute… Pour la petite histoire, le chevreuil traversait un bras de Loire ; la martre était perchée à plusieurs mètres de haut dans un arbre au-dessus du fleuve, la tête dans le trou d’un pic, sans doute, faisant festin de la couvée ; le renard gambadait à peu de distance de notre bivouac cherchant sur les berges quelques œufs ou autre nourriture pas habitué à trouver là des homo sapiens…
Nourriture : prévue au départ par chaque participant
Temps de préparation : 15 heures (découpage des journées de l’itinéraire, repérage des passages délicats sur google earth, montage de la remorque, rassemblement et vérification du matériel, achat des bonbonnes d’eau, informations par mail et téléphone, compte rendu etc…).
Date : du 24 au 25 juin 2017 Animateur : Sébastien Nombre de participants : 9 animateur compris (5 F, 4 H) Classement Atlas du séjour : Facile Kilométrage auto : 143 Km pour 2 véhicules utilisés Temps de préparation : 3 h
JOUR 1 Météo : Ensoleillé, températures chaudes mais agréables, léger vent sur les sommets Distance : 20 Km Dénivelée : 950 Mètres Durée : 8 H 00 mn
Départ d’Espinchal, Montagne de Labro, Montgreleix, Le Lac, Mont Chamaroux, Col de Chamaroux, Signal du Luguet
Pour débuter ce week-end, une première journée dynamique qui nous a notamment conduits à travers les pâtures de la montagne de Labro et du vallon du Lac. Une belle surprise nous attendait au sommet du Mont Chamaroux, puisqu’un parapentiste nous y a rejoints quelques minutes après notre arrivée et nous a livrés quelques explications sur sa passion, démonstration à l’appui. Après avoir assisté à son envol et l’avoir gaiement salué, nous avons pu repartir en direction de notre bivouac, vers la fraîcheur bienvenue du Bois du Signal du Luguet.
JOUR 2 Météo : Ensoleillé et chaud Distance : 18 Km Dénivelée : 500 Mètres Durée : 7 H 30 mn
Départ du Signal du Luguet, Parrot, Boutaresse, passage au nord du Haut de Chamaroux, Le Testou, Lac Saint-Alyre, La Godivelle, Montagne de Janson, Espinchal
Réveil avec de nouvelles amies en ce deuxième matin ! Poussées par la curiosité, une quinzaine de vaches avaient fait cercle autour de notre campement, se demandant ce que nous pouvions bien chercher là… Après une tentative ratée de prise de contact (les vaches sont décidément des animaux beaucoup trop peureux…), et une fois le petit déjeuner pris, nous avons pu nous élancer sur l’itinéraire du deuxième jour, un peu plus facile que la veille et offrant de beaux points de vue sur l’ensemble des terrains traversés au cours du week-end. Nous avons ainsi pu profiter de la splendeur du Testou, sur lequel un troupeau de vaches et un autre de chevaux nous ont conjointement salués lors d’un franchissement de clôture. Un beau moment et l’occasion de quelques caresses pour ces bêtes. Nous avons ensuite terminé cette journée en revenant peu à peu vers des paysages un peu plus marqués par l’homme entre la Godivelle et Espinchal.
Séjour n°5. A la recherche des sources de l’Allier
Date : du 29 avril au 1 er mai Animateur : Sébastien Nombre de participants : 8 animateur compris (4 F, 4 H) Classement Atlas du séjour : Facile Kilométrage auto : 430 Km pour 2 véhicules utilisés Temps de préparation : 4 heures
JOUR 1 Météo : Ensoleillé mais vent fort et frais sur les sommets Distance : 24 Km Dénivelé : 1 000 Mètres Durée : 8 H 00 mn
Départ du Bleymard, Sommet de Finiels, Col de Finiels, Sources du Tarn, Bois de la Berque. Cette première étape nous a tout naturellement conduits vers les sommets des Monts Lozère, et notamment le plus haut d’entre eux, le sommet de Finiels, du haut duquel, selon la légende et par temps très clair, on peut voir la mer Méditerranée… Ce ne sera pas encore pour cette fois… Peu importe, les crêtes de ces montagnes étaient idéales pour se mettre en quête de quelques sources, puisque nous étions venus pour cela. Nous les avons ainsi suivies vers l’est, découvrant ainsi les différents petits ruisseaux qui, en se regroupant plus en aval, forment la rivière Lozère, avant d’arriver sur le site des sources du Tarn. Ce qui va devenir la majestueuse rivière arrosant Albi n’est encore à ce moment qu’un simple filet d’eau, coulant dans un talweg herbeux qui ne présage en rien des sites magnifiques que ce cours d’eau sera amené à traverser. Avec la tête déjà pleine de magnifiques paysages, nous sommes redescendus sur les contreforts afin de nous rapprocher du but de notre voyage et d’établir notre bivouac.
JOUR 2 Météo : Pluie, vent, brouillard sur les hauteurs, neige en fin de journée, températures fraiches Distance : 22 Km Dénivelé : 900 Mètres Durée : 8 H 00 mn
Départ du Bois de la Berque, Bergognon, Altier, La Rouvière, Col des Tribes, Boulo de l’Aniel, Chasseradès Initialement prévue comme une étape de liaison entre les Monts Lozère et les hauteurs surplombant le vallon de l’Allier, cette journée aura fait un clin d’œil très ironique au thème des sources, en nous arrosant copieusement de pluie tout au long du trajet. Comme si cela ne suffisait pas, les nuages bas accrochés sur les hauteurs ne nous auront pas permis de profiter des paysages magnifiques de la région. Et je ne parle évidemment pas de la faune locale, dont les représentants évitent bien prudemment de mettre le nez dehors lorsque les éléments sont aussi hostiles. A noter tout de même le très beau site du village d’Altier, bordé par la rivière éponyme, et entouré de majestueux promontoires rocheux.
Nous sommes arrivés à Chasseradès alors que les températures fraichissaient et que la pluie menaçait de se transformer en neige. Devant cette évolution particulièrement défavorable de la météo, et après concertation, nous avons décidé d’essayer de trouver un abri plus solide qu’une simple forêt et après quelques démarches auprès des locaux, nous avons finalement trouvé refuge dans le dortoir d’un gîte, qui par chance, n’avait pas encore trouvé preneur.
JOUR 3 Météo : Nuageux, se découvrant peu à peu au fil de la matinée, vent froid, 20 cm de neige au sol au départ Distance : 16 Km Dénivelé : 600 Mètres Durée : 5 H 30 mn
Départ de Chasseradès, Mirandol, L’Estampe, Grande Gineste, Source du Lot, Les Alpiers, Le Bleymard
Chasseradès se trouve à 4 km des sources que nous cherchions à atteindre. Il est dommage et rageant de devoir renoncer si près du but, mais n’étant pas équipés (et pour cause !) pour une randonnée hivernale, la couche de neige et les nuages encore menaçants qui restaient accrochés sur le Moure de la Gardille ont achevé de nous dissuader d’y monter. Mais tenons-le nous pour dit : nous y reviendrons sûrement en ayant cette fois des conditions météo moins exécrables !
Cette dernière journée aura malgré tout été l’occasion de profiter de magnifiques paysages forestiers enneigés auxquels aucun de nous ne s’attendait en venant ici. Comme pour se faire pardonner de leur absence la veille, plusieurs chevreuils se sont montrés, courant dans la neige sur les collines avoisinantes. Quant à nous, pour ne pas être en reste par rapport au thème du séjour, nous avons fait un dernier détour par la source du Lot, la rivière arrosant le Bleymard, dont l’agréable vallon nous a servi de cadre pour notre dernier repas avant le retour aux voitures.
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