Frissons au grand Verdon

Séjour n°15. Frissons au grand Verdon

Date : du samedi 02 au dimanche 08 septembre 2017
Animateur : Michel D.
Nombre de participants : 12 5 F; 7 H
Cartes utilisées : IGN 25000° 3542 OT et 3442 OT
Météo : Du dimanche 3 au vendredi 8 super beau temps et donc le dernier jour de rando samedi 9 couvert la matinée et pluie orageuse à partir du repas de midi. Température chaude tout au long du séjour.
Classement : Classé moyen(M) sur la note technique, que je confirme malgré les passages avec main courante
Conditions de terrain : Difficile dans l’ensemble en tenant compte de la difficulté de progression et de la nature du terrain, longueur des sentes de pierres, couloirs engagés… et dénivelés importants , mais peu de km parcourus par jour, ici les km ne veulent rien dire c’est en horaire de déplacement qu’il faut parler.
Hébergements : En gîte avec repas du soir et petit déjeuner. Pour tous les hébergements, très bons dortoirs dans l’ensemble.
Faune et fleurs rencontrées : Quelques vautours par-ci par-là, et le jeudi nous avons aperçu 8 vautours sur leur aire d’envol. Quelques poissons dans le Verdon. La végétation était désertique, pas une goute de pluie depuis le 26 Mai
Patrimoine : Un parcours en majorité minéral avec des sentes de pierres, quelques chapelles perchées sur leur rocher. Beaux petits villages installés dans des lieux stratégiques.

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J1 : Départ le 2/09/17 de Clermont à 8h30, St Etienne, Givors, Grenoble, Sisteron, Digne, route longeant le train Provençal Des Pignes.
Arrivée à Castellane pour 16h et possession du gite.
Retour sur Clermont le 10/09/17 départ 8h30, Rougon, La Palud, Moustier visite du village, repas à 12h30 à St Croix de Verdon au bord du lac du même nom, Riez, Mezel le Chaffaut, Sisteron, Grenoble, St Etienne, Clermont arrivée à 19h

J2 : Dimanche 3/9 Castellane – Rougon
Castellane départ à 9 h  GR4, La Colle, Villars Brandis, sous les Cadières de Brandis, chapelle st Jean, Chasteuil, repas, voie romaine, Col Coron, Rougon à 16h
Grand beau toute la journée.
Durée : 7h D+ 850m D- 600m 19 km500  Classé (M)

J3/ Lundi 4/9 Rougon – C.A.F. La Maline
Départ 8h30, Point Sublime, chemin Martel, repas et bain à la plage de La Mescla refuge de La Maline arrivée à16h.
Grand beau
Durée : 8h D+ 990m D-1050m 18 km classé (M)

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J4/ Mardi 5/ 9 La Maline – La Maline
Départ : 8h30 descente au Verdon, passerelle de l’Estellier, chemin Imbut, repas au bout de l’Imbut sur la plage, puis montée par le fameux chemin Vidal ( une Via ferrata sans encrage mais avec des mains courantes et encore pas partout… puis GR 99 jusqu’au belvédère  des Cavaliers, pause boissons fraiches et redescente au Verdon par un magnifique sentier, passerelle de l’Estellier, remontée au refuge de La Maline, arrivée à 16h30.
Très Chaud.
Durée : 9h D+ 1280m D- 1280m 18 km classé (D)

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J5 / Mercredi 6/9 La Maline – La Palud
Départ : 8h30 par une sente au dessus de la route car le GR 4 passe sur la route !!!!!!   ferme de la Maline, belvédère de Imbut, 1 km de route puis PR du sentier du Batiston, belvédère de Maireste, route sur 400m, puis PR du ravin du Brusc, arrivée sur une piste forestière, grosse pause car il fait très très chaud !!!!, direction La Palud sur PR sous la cime de Bardin ; arrivée à La Palud à 17h
Toujours très très chaud
Durée : 8h30 D+ 970m D- 890m 17 km classé : (M)

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J6 / Jeudi 7/9 La Palud – Rougon
Départ : 8h30, PR par ravin du Brusquet, col de la croix de Châteauneuf 1045m, Châteauneuf les Moutiers (village en ruine), descente par une magnifique trace pour
rejoindre la petite route qui mène à  » Les Michels  »  puis la Sorbière, ancienne voie Romaine, PC 1265, on laisse la voie Romaine, sente de bergers direction Ubac de l’Arc, PR jusqu’à la plaine de Prau. Repas de midi en surplomb de la bergerie du berger qui nous a accompagné sur une partie de la montée. Pendant le repas, des vautours tournent au dessus de nous et des brebis qui sont dans la plaine. En observant leur vol on s’aperçoit qu’ils vont se poser en dessous de notre observatoire. Ils sont 8 et après le repas nous décidons de les approcher, nous arrivons à une distance de 80m avant de voir leur envol. Magnifique spectacle offert à tous.  Ensuite nous gravissons le sommet de la Coudole 1649m car suite à l’observation des vautours et la fatigue de quelques uns, j’ai abandonné l’idée première de monter au sommet de Mourre de Chanier 1930m, retour par le PR, col Peicard 1334m, descente sur Rougon, arrivée à 17h.
Toujours super beau mais un peu moins chaud en raison de l’altitude.
Durée : 9h D+ 1300m D-1230m 22 km classé : ( M )

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J7 / Vendredi 8/9 Rougon – Trigance
Départ : 9h descente au point Sublime, GR 49, pont du Tusset, montée PC 905 abandon du GR pour une sente en direction du belvédère Rancoumas, PC 975, Encastel, retour sur GR 49, repas au col de Breis puis descente sur Trigance arrivée à 15 h, visite du village puis Gite de Fontaine Basse.
Beau temps quelques nuages annoncent la pluie pour demain.
Durée: 6h D+ 600m D- 800m 12 km classé: ( M )


J8 / Samedi 9/9 Trigance – Castellane
Départ : 8h30, PR passage en aller/retour au pont de Sautet, puis pont de Carajuan, route sur 1km, pont de Soleil, au bout du pont tout de suite à gauche sente très mal tracée du Fouloubert, montée jusqu’au col de la Colle 1148m, vite !!! vite !!! repas de midi car quelques gouttes décident de tomber,  à partir de là et jusqu’à Castellane pluie fine mais très beau PR en balcon, arrivée à Castellane à 15h, fin du séjour.
Couvert jusqu’à 12h30 puis pluie fine.
Durée : 6h D+ 710m D- 690m 18 km classé : ( M )


J9 / Dimanche 10/ 9 Castellane – Clermont fd
Départ : 8h30  Clermont Fd 19h
Météo : grand beau et frais après la pluie.

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Votre animateur est heureux de vous avoir conduit sur des parcours qu’il affectionne particulièrement.
Voyager à pied est pour moi la meilleure façon d’observer le monde lentement, avant qu’il ne s’altère.
La rando en montagne est aussi pour moi un lien à la terre et un retour à l’origine.

Encore MERCI à TOUS.

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Velorando. De Clermont au Mont St Michel

Séjour n° 13 De Clermont-Ferrand au Mont St Michel à vélorando
Date : du samedi 08 au vendredi 21 juillet 2017
Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 5 dont 2 femmes et 3 hommes.

Le groupe au départ de Montferrand

Météo : correcte sans excès au niveau chaleur avec deux matinées humides avec quelques averses de pluie fine
Faune rencontrée : en majorité des oiseaux et notamment d’eau le long de l’Allier et de la Loire, hérons cendrés, cigognes blanches, aigrettes garzette, cygnes tuberculés, foulques, colverts, poules d’eau, vanneaux huppés, sternes naines et pierregarin, cormorans continentaux, mouettes rieuses, goélands argentés (également en bordure de mer), mouettes mélanocéphales ; en bordure de mer et notamment dans la baie, huîtriers pie, canards Tadorne de belon, goélands bruns et marins, des cormorans atlantique, de petits limicoles et un mammifère marin, un phoque gris et des oiseaux plus communs, pies, tourterelles turque, pigeons ramiers, martinets noirs, hirondelles de fenêtre et de cheminée, quelques rapaces…milans noirs, busard cendré (1) et comme mammifères ragondins, chevreuils, écureuils et j’en oublie sans doute…

Itinéraire : le challenge consistait à relier Clermont-Ferrand au Mont Saint Michel en utilisant au maximum des voies à faible circulation ou des pistes cyclables et voies vertes (voir les détails ci-dessous). Seuls quelques passages sur les ponts ont nécessité une attention particulière.
Pour préparer et réaliser cette traversée, j’ai utilisé, de ma collection personnelle, les cartes Michelin départementales n°319, 326, Eurovélo6 (3 et 4), Ign n°19 et 26 et un topo vélo édition Ouest-France, la Véloscénie de Paris au Mont-Saint-Michel.
Classement : facile (1 jour de transport, 11 jours de voyage à vélo, 2 jours consacrés au Mont Saint Michel et à la baie)
Kilométrage parcouru (compteur vélo) : 811.92 soit 73.81 moyenne par jour, distance la plus longue 98 km et la plus courte 54.220 km. La valeur donnée par le GPS serait de 832.21 km.
Durée de roulage totale : 52h46 sur la journée, maximum 6h30, minimum 2h56.
Conditions de roulage : bonnes dans l’ensemble sur les voies vertes et les petites routes.
Hébergement : sous un tipi de marque Bergans prévu pour 6/8 personnes dans des campings avec de beaux emplacements. Bon accueil dans l’ensemble aux voyageurs à vélo et notamment depuis le Mêle-sur-Sarthe où la VéloScénie arbore avec la complicité des riverains et commerçants de nombreux vélos peints, décorés en devantures, sur les ronds-points.
Nourriture : ravitaillement sans problème sur l’ensemble du parcours (une voire deux fois par jour).
Transport retour : à l’aide d’un véhicule Peugeot de 9 places mis à disposition par le club Arverne de plongée. Les vélos et bagages ont été transportés à l’aide de la remorque de l’association aménagée. Un grand merci à Georges B pour la récupération au Mont Saint Michel.
Equipement : Vélo (personnel) VTT avec des pneus non crantés équipés de porte-bagages et sacoches ou tirant des remorques Bob (1 Yak et 1 Ibex). Une remorque Bob (Yak) de l’association a été utilisée. Une paire de sacoches de marque Vaude a été mise à disposition.
Découpage du séjour
Les données ci-dessous, le kilométrage (KM), la durée de roulage (DR), et la moyenne journalière (MJ) ont été fournies par le compteur vélo. 
Les informations complémentaires ont été tirées de sites internet ou de divers documents.
Deux jours et demi vont être nécessaires pour traverser les départements du Puy-de-Dôme, de l’Allier et d’une partie de la Nièvre. L’orientation est Nord suivant au plus près la rivière Allier.

Jour 1. Samedi 08 juillet 2017 (KM: 54.220 ; DR : 2h56 ; MJ 18.5)
Départ de Montferrand après chargement des sacoches et remorques. L’étape du jour consistait à rejoindre St Yorre. La sortie de l’agglomération en direction de la Limagne s’est passée sans problème, en utilisant les pistes et bandes cyclables. Gerzat puis Lussat, les Martres d’Artières, Joze où nous avons franchi l’Allier pour la suivre rive droite jusqu’au Pont de Limons en passant par Culhat (Lanterne des Morts) Crevant Laveine, Vinzelles, Charnat. Après le passage sur le pont de Limons, nous avons continué rive gauche, passant le Port-de-Ris, St Priest Bramefant, admirant de loin le château de Maulmont dédié aux réceptions. L’arrivée sur St Yorre malgré les nouveaux ronds points et voies routières s’est déroulée avec peu de circulation. Nous avons passé la nuit au camping de la Gravière en bordure de l’Allier. Cette mise en jambe avec un kilométrage volontairement court, nous a permis de nous habituer à rouler en groupe avec des vélos chargés. En début de soirée, un violent orage a mis à rude épreuve le tipi qui s’est révélé bien étanche !
Informations complémentaires : le site du Château de Maulmont, était au XIIIème siècle la Commanderie Templière de la Gagère, construite par le Grand Maître de l’ordre du Temple, Renaud de Vichy, dès son retour de croisade en 1255. Cette Commanderie de l’Ordre Templier est construite sur les collines dominant les rives de l’Allier.

De la part de Gilles…

Première halte de notre parcours, Culhat, devant la lanterne. Nous apprenons qu’il s’agit d’une Lanterne des morts, ce qui suscite curiosité, questions et discussions. Nous découvrirons ensuite qu’elle date du XIIème siècle, comme la plupart de ces édifices. A l’origine située à l’intérieur du cimetière, avant le déplacement de ce dernier en 1921, elle est classée au titre des monuments historique depuis le 12 juillet 1886. C’est un édifice plutôt rare en Auvergne, à tel point que la ville en a fait l’élément majeur de son blason. La fonction de ces lanternes, ou fanaux funéraires, reste méconnue. Dès l’antiquité, il est de tradition d’entretenir une flamme auprès des tombes, chez les celtes la lumière est censée rassurer les habitants et chasser les mauvais esprits, voire la mort elle-même. Cette coutume est reprise par les premiers chrétiens pour qui la mort n’est qu’un passage vers la lumière céleste. Celle de Culhat pourrait aussi avoir une fonction plus pragmatique : située à quelques centaines de mètres de l’Allier, elle renseignait les bateaux sur leur position exacte.
De la part de Janine… St-Yorre et Vichy.
Ces deux villes évoquent l’eau minérale, les thermes, les courses hippiques et aussi la capitale que fût Vichy de 1940 à 1944.
Mais parlons plutôt de l’eau…
Eaux thermales : Les bienfaits de l’eau de Vichy étaient bien connus localement mais en 1799, Letizia Ramolino, mère de Napoléon Bonaparte, y fit une cure particulièrement bénéfique et la ville gagna en notoriété. Le premier établissement thermal fût achevé en 1830. Depuis, l’efficacité des cures n’est plus à démontrer, particulièrement dans le soin des rhumatismes et du surpoids. Aujourd’hui, deux établissements accueillent les curistes sur les berges de l’Allier et des cures de bien-être sont également proposées.
Eaux de consommation : Les eaux de Vichy et de St-Yorre sont connues depuis l’antiquité.
Reconnues d’utilité publique en 1850, elles sont exploitées depuis 1859. Il y a eu dans le passé jusqu’à 140 captages (dont 2 dans le Puy-de-Dôme) pour puiser les eaux de Saint-Yorre qui émergent toutes avec la même composition physico-chimique. Aujourd’hui, la société des eaux emploie 219 personnes et produit 200 millions de bouteilles par an.
Difficultés du parcours : journée sans grand dénivelée sur des routes tranquilles…
Jour 2. Dimanche 09 juillet. (KM : 55.83 ; DR : 3h30 ; MJ 15.9)
Nous avons continué rive gauche jusqu’à l’entrée de Vichy puis sommes passés, rive droite pour traverser la ville puis Creuzier-le-Neuf jusqu’à l’imposant château de Billy (château fort du XIIIème siècle). Par la rive gauche, nous avons pu admirer en contournant Marcenat, l’ancienne abbaye de St Gilbert. La D142 nous a amené à Paray- sous-briailles, puis Racailler. Avant Contigny, nous avons passé la Sioule puis Monétay-sur-Allier à deux pas du bec de Sioule. Bientôt Châtel-de-Neuvre et sa chapelle romane St-Laurent qui domine les méandres de l’Allier. Camping La Courtine à proximité de la rivière Allier.
Informations complémentaires :
L’abbaye Saint-Gilbert de Neuffonts date du XIIème siècle et fut fondée en 1152 par Gilbert, seigneur auvergnat, à son retour des croisades. Après de nombreux miracles (guérisons), il sera sanctifié. L’abbaye servira d’hôpital (surtout pour les pauvres) et d’hébergement pour les religieux âgés et malades. Subsistent surtout le chauffoir et la salle capitulaire d’architecture romane et d’inspiration cistercienne.

Eglise Saint-Laurent à Châtel-de-Neuvre

La position de cette église à elle seule en fait un édifice remarquable : elle est placée sur une falaise qui domine les méandres de la rivière Allier et elle bénéficie d’une table d’orientation placée à son chevet. La vue s’étend alors jusqu’à Moulins au Nord et aux monts de la Madeleine au Sud. C’est une église romane du XIème siècle dont la nef est l’une des plus anciennes du département et également l’une des plus étroites, guère plus de 2,50 m. De petites fenêtres
placées au-dessus des arcades l’éclairement directement. Le clocher est d’époque romane, mais il est aujourd’hui amputé de sa flèche. Il est recouvert de petites tuiles alors que le reste de l’église a reçu des tuiles “canal”. Le pignon de la façade ouest possède un arc aveugle et une ouverture a pris la place du tympan de la porte.
A l’intérieur une peinture murale de la fin de l’époque gothique représente Saint Sébastien, protecteur contre la peste. Son site exceptionnel en surplomb de l’Allier a connu une occupation gauloise, ancien oppidum, et gallo-romaine dont témoignent les stèles intégrées dans la façade et les pierres sculptées réemployées dans le parement du transept Sud.
Difficultés du parcours : quelques bosses et rupture de pentes avec un pourcentage important (notamment la jonction avec la D142 au lieu-dit le Lonzat).
Jour 3. Lundi 10 juillet. (KM : 69.27 ; DR : 4h24; MJ 15.7).
Dès la sortie du camping, nous repassons rive droite de l’Allier et au lieu les Gourlatiers nous prenons la D300, nous voyageons tranquillement en parallèle de la N7, très chargée à cette époque des vacances, que nous conserverons jusqu’aux faubourgs de Moulins. Les pistes cyclables aménagées en bordure de la rivière, nous ferons traverser la ville sans aucune difficulté, bientôt Arvermes, Trévol par la D288, contournement par l’Est et le Nord de l’arboretum de Balaine. Au lieu-dit, les Fougeries, nous atteignons le département de la Nièvre, Chantenay-Saint-Imbert. La D22, nous amènera avec un vent sensible de Nord-Ouest
à Le Veurdre en passant la rivière Allier, nous retrouvons le département du même nom. Camping municipal.
Informations complémentaires : De la part de Sophie…. Moulins
Préfecture du département de l’Allier, Capitale historique du Bourbonnais, ville d’art et d’Histoire
Recensement 2014 environ 19762 habitants
La ville doit son nom aux nombreux moulins à eau, à vent et à bateaux qui s’étendaient sur la rivière Allier. Aujourd’hui disparus.
Moulins à son apogée : Ville fondée en 990 mais c’est à partir de 1327 sous la direction du couple Pierre de Bourbon et Anne de France que le duché du Bourbonnais est considéré tel un véritable état princier. Au XVII siècle, les rives de l’Allier sont urbanisées : expansion de la batellerie, la coutellerie de luxe et l’industrie armurière
Monuments et musées à voir :
La tour de l’horloge dite “Jacquemart” avec toute sa famille d’automates pour carillonner.
Tour de la Mal-coiffée : vestige de l’ancien château médiéval des ducs de Bourbon, fera office de prison de 1940à 1944. Elle restera prison jusqu’en 1984.
Place de l’Allier avec le “Grand café ” style beaux arts 1900 (une des 10 plus belles de France).
Cathédrale de Moulins avec un triptyque d’un peintre flamand
Maisons à colombages et hôtels particuliers
La maison Mantin : demeure d’un bourgeois moulinois du XIX siècle mort en 1905 , léguée à la ville de Moulins qui se devait de l’ouvrir au public 100 ans après le décès de son propriétaire . Ouverte au public depuis 2010 après une belle restauration.
Pont Régemortes rebâti en 1753 par l’ingénieur Louis Régemortes après son effondrement en 1711, un des premiers et plus grands construits en France, longueur 301,50 m.
Musée d’Anne de Beaujeu (premier bâtiment édifié en France de style Renaissance ) : collection de sculptures bourbonnaises, peintures allemandes et flamandes du Moyen Age et Renaissance, archéologie.
Musée de la Visitation : collections de textiles uniques, d’orfèvrerie civile et religieuses, lieu de mémoire consacré à l’histoire d’un ordre monastique fondé en 1610. Histoire de France et l’histoire des femmes durant ces quatre siècles.
Centre national du costume de scène conserve et présente une collection de 10 000 costumes de scène .
Bien d’autres monuments encore …
Flâner seul ou accompagné d’un guide conférencier, Moulins mérite qu’on s’y attarde … Pourquoi pas une journée à Moulins ? Je veux bien l’organiser …
L’arboretum de Balaine est un parc botanique et floral privé de 20 hectares, situé sur la commune de Villeneuve-sur-Allier. Il associe l’architecture des jardins à l’anglaise du XIXème siècle aux collections d’essences exotiques.
Difficultés du parcours : aucune. Je passe sous silence le vagabondage autour d’un plan d’eau à hauteur de la N79 avec passages de gués sur des chemins dignes d’une étape africaine après de fortes pluies…Peut-être que l’animateur mal réveillé a voulu tester la résistance mentale des participants et le matériel ?
Jour 4. Mardi 11 juillet. (KM : 93.19 ; DR : 5h37; MJ 16.5).
Nous quittons le département de l’Allier en refranchissant la rivière. Dès la sortie, nous pouvons observer de près, quatre cigognes dans une pâture à la recherche du petit déjeuner. Plein Nord par la D134, Mars-sur-Allier, Saincaize-Meauce et Gimouille où nous retrouvons l’Eurovélo6, un beau souvenir pour trois des participants. Nous faisons une longue pause pour admirer le pont canal de Le Guétin qui passe au-dessus de la rivière Allier, et observer les nombreux oiseaux d’eau en quête de nourriture. Pris par l’élan, nous avons fait un détour par l’écluse des Lorrains avant de gagner le point d’observation du Bec d’Allier, là où rivière et fleuve mêlent leurs eaux. Toujours allant vers le nord, nous suivons maintenant le fleuve Loire, le passage du pont-canal nous a fait entrer dans le département du Cher. Cuffy, Marseille-les-Aubigny, la Charité-sur-Loire, les petites villes et villages se succèdent sans à coups. Nous laissons Sancerre et son vignoble sur notre gauche car la grimpette pour l’atteindre solliciterait un peu trop la musculature…la route est encore longue ! Enfin Cosne-sur-Loire et le camping Aquadis Loisirs sur l’Ile.
Informations complémentaires : Gimouille. Au confluent d’un fleuve et d’une rivière, la Loire au Nord, l’Allier au Sud et traversé d’Est en Ouest par le Canal Latéral, Gimouille est résolument placé sous le signe de l’Eau. De surcroît la commune voit naître la source du Saint-Laurent, modeste ruisseau portant le nom du céleste patron du village. D’aucuns pourront voir là sans doute l’origine du nom de Gimouille, contraction de « Gîte Mouillé », encore que cette étymologie soit très incertaine. Une autre hypothèse présente l’origine du nom par « Gimollis », du nom du vétéran « Gemollus » à qui Jules César donna le territoire au cours de la guerre des Gaules.
Le Pont Canal du Guétin permet au canal latéral à la Loire de franchir la rivière Allier d’une rive à l’autre. Inauguré en 1838, réalisé en pierre d’Apremont-sur-Allier, cet ouvrage est monumental, 343m de longueur comprenant 18 arches. Le dénivelé est rattrapé en aval par une double écluse pour une chute d’eau de 9m60. Aujourd’hui, les bateaux de plaisance sont les principaux utilisateurs. 
L’écluse des Lorrains. Une des activités de la région au cours du XVIIIème et XIXème siècle était le commerce du sable extrait des alluvions de l’Allier et de la Loire au niveau du Bec d’Allier. Afin de faciliter son transport du lieu d’extraction au port de la Grenouille en aval du pont-canal, l’ingénieur Adolphe Jullien fut chargé de la construction d’une écluse et d’un canal de liaison. Cette écluse devait également servir d’alimentation en eau au canal latéral à la Loire.
Difficultés du parcours : journée vallonnée sans excès

Vue du Pont Canal du Guétin, l’Allier

Jour 5. Mercredi 12 juillet. (KM : 82.76 ; DR : 5h37; MJ 14.7).
Nous continuons rive gauche, le long de ce fleuve sauvage et allons rapidement aborder la première centrale nucléaire, Belleville-sur-Loire, le contournement nous fait suivre pendant un cours moment, le canal latéral à la Loire. Nous restons rive gauche et arrivons dans le département du Loiret. A Châtillon-sur-Loire, nous franchissons la Loire et longeant le vieux canal, arrivons à Briare au pied du pont-canal. Le franchissement à pied permet d’admirer la beauté de l’ouvrage métallique, les lampadaires et les deux colonnes rostrales ornementées, de part et autre du pont. La fin de l’itinéraire du jour suit de près la Loire et nous offre une lumière particulière et renouvelée en permanence. Camping aux jardins de Sully, rive droite.
Informations complémentaires : Ecluse de Mantelot. Avant la construction du pont-canal de Briare, ce passage permettait aux bateaux, venant du sud et allant vers Paris ou l’inverse, de passer de l’ancien canal latéral à la Loire à l’ancien canal de Briare par la Loire. Pour cela, un système d’épis et de levées submersibles construit par l’homme permettait d’avoir une hauteur d’eau suffisante. En 1880, une chaîne immergée et placée de chaque côté permettait de retenir le bateau en cas de forts courants en haute eau ou de le tirer en cas de faibles courants en basse eau. Le nombre de bateaux était alors d’environ 4 000 par an. Il fut remplacé plus tard, en 1880, par un toueur,
qui accompagnait les bateaux lors de la traversée. Le nombre de bateaux passa alors à environ 9 000 par an. Malgré tous les moyens mis en place, la traversée était dangereuse (le courant pouvait atteindre 2,5 mètres par seconde en haute eau) et l’on dénombrait environ 10 naufrages par an. Si un bateau sombrait, il était repêché au niveau des écluses de Briare. Le temps de passage pouvait durer de 2 à 4 heures pour la descente et de 3 à 6 heures pour la montée. De nos jours, on peut toujours voir le chemin de halage, appelé «La levée de l’escargot» ainsi que la rampe d’accès au pont et les tireurs de câbles de chaque côté de la rive.
Pont-canal de Briare. Il fait partie de ces monuments qu’il faut avoir vu avant de repartir. Un incontournable du genre. Et pour cause ! Jusqu’en 2003, il fut le plus long pont-canal d’Europe ! 662 mètres à parcourir à pied avec de l’eau dessus et dessous… et une vue imprenable sur la Loire. Il a été détrôné par le pont-canal de Magdebourg, sur l’Elbe, qui mesure 918 mètres.
Centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire. Deux réacteurs à eau pressurisée (REP) de 1300 mégawatts (MW), chacun. La construction a eu lieu entre 1979 et 1988.
Château de Sully. Le château est mentionné dès 1102, il contrôlait un pont sur la Loire qui disparut dès le XIVème siècle. Il n’a appartenu au cours des siècles qu’à trois familles : les premiers seigneurs de Sully, la famille de la Trémouille, et la famille de Béthune. Le château est entouré de douves encore en eau et comprend deux parties distinctes : le donjon et le petit château. Il est bâti au confluent de la Loire et de la Sange.
Difficultés du parcours : passage du fleuve sur les ponts non aménagés.

Ecluse de Mantelot

Jour 6. Jeudi 13 juillet. (KM : 80.80 ; DR : 4h54; MJ 16.5).
Depuis Cosne-Cours-sur-Loire, l’orientation de notre itinéraire glisse tout doucement vers le Nord-Ouest. Jusqu’à Châteauneuf-sur-Loire, nous voyageons rive droite confortablement installés sur une voie verte. Quelle amélioration depuis 2004 de cette partie de l’Eurovélo6 initiée par François Dumon, Vice-Président de la Région Centre, les petites routes ont laissé la place à des voies exclusivement réservées aux vélos et autres engins, non motorisés. Rive gauche, nous passons Jargeau puis la traversée de la grande ville ligérienne d’Orléans se passe par la rive droite où nous pique-niquons près du fleuve à l’abri des averses sous un épais feuillage. Une cyclovoyageuse, nous indique que le pont de l’Europe où sera tiré le feu d’artifice est interdit à toute circulation. C’est le 13 juillet ! Nous rebroussons chemin, passons rive gauche après moult détours. C’est le dernier pont sur l’A71 puis c’est St-Hilaire-St-Mesmin où nous traversons le Loiret qui rejoint peu de temps après le fleuve à la pointe de Courpin. Après Orléans, le fleuve et notre parcours s’oriente Sud-Ouest. Meung-sur-Loire, nous fait repasser rive droite et c’est bientôt Beaugency et son vieux pont que nous franchissons avec prudence pour nous installer au camping le Val de Flux.

Peu avant Orléans en bord de Loire

Informations complémentaires : De la part de Jean-Marc…Orléans : Venant de Saint-Père-sur-Loire, en ce 13 juillet vers 11h30, nous arrivons à Orléans. Vers le Nord, Paris est à 120 km. Au Nord, Nord-Est , s’étend la Beauce sur environ 6000 km2. C’est une vaste plaine très fertile dont l’altitude moyenne est de 140m. Elle est avec la Brie l’un des deux greniers à blé de la France. Nous allons traverser cette région pour nous rendre au Mt-St-Michel. Au Sud , entre la Loire et le Cher s’étend la Sologne sur 5000 km2. C’est une région humide et marécageuse. Son sol imperméable la rend peu fertile et peu propice à l’agriculture. Boisée, parsemée de 3200 étangs, c’est une formidable réserve pour la faune et la flore. Orléans, c’est la ville de Jeanne D’arc. En 1429, insufflant une volonté nouvelle aux soldats, à la tête de ces derniers elle parviendra à briser le siège de la ville et libérera la ville. Les habitants acclameront Jeanne, lui offriront une maison et sa notoriété rendra la ville célèbre dans le monde.
La célébrité de la cité est encore renforcée lors de la création des floralies internationales en 1967. Elles se déroulent chaque année dans le nouveau parc ouvert en 1964 à Orléans La Source. Depuis 53 ans, elles attirent toujours de nombreux visiteurs.
Orléans, c’est bien sûr la Loire et c’est là qu’elle prend résolument la direction de l’Ouest en direction de Saint-Nazaire et de l’océan Atlantique. Durant ce long parcours elle dessine le Val-de-Loire. De nombreux rois, nobles choisiront cette région pour construire de magnifiques châteaux. Il nous faut franchir le fleuve pour continuer notre voyage. Face à nous deux ponts très différents. L’ un récent : le Pont de l’Europe. C’est un pont routier achevé en 2000. Les haubans forment une voile inclinée qui le caractérise. Le second appelé Pont Georges V construit de 1751 à 1763 porte la voie du tramway et une route que nous emprunterons pour gagner Beaugency. Au revoir Orléans et à bientôt !
Beaugency : Hôtel de ville, bijou artistique de style renaissance construit en 1525 – 1526 – (Pourrait être l’œuvre de l’architecte Charles Viart) – classé monument historique en 1840. Contient dans la salle d’honneur du premier étage, à laquelle on accède par un magnifique escalier à vis : 8 tentures brodées exceptionnelles.
En façade on peut remarquer entre autres : les armoiries de la Ville et la salamandre de François 1er. Le Pont, construction originaire du XIème siècle. Selon la légende : Œuvre du Diable. Edifice de 435 m de long. C’est le pont de pierre le plus ancien et le plus long édifié sur la Loire. Les cinq premières arches, rive droite, étaient autrefois fortifiées (Porte, pont-levis, tours, hautes murailles, chemin de ronde et chapelles). Rive gauche, côté Sologne, le pont était également pourvu d’une porte encadrée par deux tours rondes et d’un pont levis. Clocher Saint-Firmin, dernier vestige d’une église romane rénovée au XVème siècle et démolie à la Révolution, d’une hauteur de 50 m. Il abrite depuis 1571 un jeu de trois cloches. A la fin du XXème siècle une quatrième cloche fut ajoutée pour faire revivre le carillon de la ville.
Difficultés du parcours : Les ponts de St-Hilaire-St Mesmin, Beaugency. La piste cyclable permettant d’atteindre l‘hôtel de ville de St-Mesmin, pente courte mais à fort pourcentage.

Pont de Beaugency

Il va nous falloir 1 jour et 1/2 pour atteindre à la Croix du Perche l’itinéraire de la Véloscénie qui va nous amener au Mont-Saint-Michel. Cette traversée de la Beauce tracée sur des petites routes «les blanches» s’est révélée plus accidentée avec de belles bosses…Rien n’est vraiment plat !
Jour 7. Vendredi 14 juillet. (KM : 73.04 ; DR : 4h42; MJ 15.5).
Peu après Beaugency, à Tavers, nous quittons l’Eurovélo6 et prenons une orientation Nord par de petites routes à faible circulation. Nous laissons rapidement les vacanciers sur l’autoroute A10, fort chargée et entrons sur le département du Loir et Cher. Les parcelles de cultures sont immenses et les moissonneuses s’activent à récolter blés, colza et autres céréales. L’épicerie accueillante de Josnes, ouverte, un 14 juillet, nous offre la possibilité de nous ravitailler pour la journée. La forêt de Marchenoir nous apporte un peu de fraîcheur puis par la D42, nous passons la Voie Romaine Jules César (sans indication, ni trace sur le terrain), Moisy, Brévainville. Une belle descente nous amène sur les bords du Loir que nous traversons à St-Jean-Froimontel, nous effleurons par le Nord la grande forêt de Fréteval, Droué et enfin Arrou. Notre étape du jour devait s’achever à proximité de Brou à une quinzaine de kilomètres mais l’envie d’un peu de repos dans un endroit fort accueillant nous décide à nous installer dans ce joli camping du Pont de Pierre. En ce jour de fête, l’harmonie municipale, vient près du plan d’eau bordant le terrain de camping nous offrir quelques beaux morceaux de musique.
Difficultés du parcours : la côte de Rougemont (après le passage du Loir) et quelques bosses avant ou après les forêts.

Paysage de la Beauce

Jour 8. Samedi 15 juillet. (KM : 96.52 ; DR : 6h06; MJ 15.8).
Le challenge du jour est de combler le retard de la journée d’hier. Le profil semble moins accidenté. Par la D126, orientée presque plein Nord, nous atteignons rapidement, Unverre puis traversons successivement deux axes routiers importants, la D955 et l’autoroute A11. Encore une petite côte et nous arrivons pour une pause bien méritée à la Croix du Perche qui sera couronnée par une visite commentée de l’église. Nous sommes sur les contreforts des collines du Perche. Quelques belles descentes et montées, c’est Thiron-Gardais que nous traversons en pleine fête du livre. L’heure passe et nous devons ravitailler avant midi à Condé-sur-Huisne que nous atteignons après avoir suivi pendant un certain temps, le joli ruisseau d’Arcisses. A partir de Condé, nous sommes dans le département de l’Orne et sur des kilomètres, nous bénéficions d’une voie verte, ancienne voie ferrée désaffectée au revêtement en stabilisé. Dans un paysage bocager où les haies le long de la voie, nous interdisent parfois la vue sur la campagne environnante et ses nombreuses battisses, petits châteaux et maisons de maître, mais nous protègent des coups de vent d’Ouest, la progression se fait à bonne allure. Bientôt nous passons au sud de Mortagne-au-Perche et arrivons au Mêle-sur-Sarthe, au camping de la Prairie situé en bordure de rivière et d’un magnifique plan d’eau aménagé. Le but est atteint, le retard de la veille est récupéré et nous gardons notre journée «tampon» en cas de mauvais temps !
Informations complémentaires : La Croix du Perche, Eglise Saint Martin, classée Monument historique depuis 1934, remarquable pour sa voûte unique à charpente apparente datée de 1537, composée de 118 panneaux polychromes et restaurée en 2003 grâce à l’association pour la restauration de l’église. A l’origine chapelle d’un prieuré fondé par les moines de Saint Bernard de Thiron au XIIème siècle, devenue église paroissiale au XVIème siècle, cet édifice cache sous sa sobriété extérieure une richesse unique, une voûte lambrissée peinte de 118 panneaux polychromes, datés de 1537. A l’abside le décor comporte des têtes humaines et, à la calotte, un soleil avec des rayons et des anges aux ailes déployées. Aucun texte ne nous renseigne sur cette oeuvre d’art étonnante, qui valut à cet édifice d’être classé Monument Historique en 1934, et suscite, depuis sa restauration en 2003, l’admiration de nombreux visiteurs. Le retable, du XVIIème siècle, livre lui aussi, depuis sa restauration en 2008, quelques œuvres étonnantes.
Thiron-Gardais : l’abbaye de la Sainte-Trinité de Tiron est un haut lieu de spiritualité d’où essaimèrent vingt-deux abbayes et plus d’une centaine de prieurés en France, en Écosse, en Angleterre et en Irlande. Ce rayonnement fut tel qu’on parlait de l’ordre de Tiron.
Difficultés du parcours : quelques côtes en sortie de vallon avant la voie verte. Il est dommage qu’entre Condé-sur-Huisne et le Mêle, la voie verte soit mal entretenue (ronces non coupées, pousses de l’herbe non contrôlée etc..)

Le plafond peint de l’église Saint-Martin

Jour 9. Dimanche 16 juillet. (KM : 98 ; DR : 6h06; MJ 14.8).
Depuis la Croix-du-Perche, notre périple s’est orienté Nord-Ouest puis depuis Mortagne-au-Perche, Ouest, Sud-Ouest. Malgré des nuits plus fraîches, la météo reste agréable en journée. Le Mêle, Alençon, nous circulons sur une voie où les haies laissent découvrir les différents paysages où bocage et parcelles céréalières alternent. L’arrivée sur la préfecture de l’Orne ne pose aucun problème contournant les quelques difficultés, aérodrome, zones pavillonnaires. La fin de la voie verte, à proximité de la gare Sncf, nous permet de ravitailler dans une petite surface alimentaire idéalement positionnée. Bien aménagée, les pistes cyclables nous permettent d’atteindre le cœur de la cité. Visite rapide de la basilique de style gothique, passage aux halles, aux toiles et au blé, l’esplanade de la mairie et sur la gauche le château des Ducs. Par un itinéraire partagé nous quittons la ville pour retrouver rapidement une campagne verte et vallonnée à partir de Damigni. Après ce village, nous retrouvons au Nord, sur notre côté droit le massif forestier d’Ecouves que nous avions découvert hier après-midi. Nous contournons par le Sud et l’Ouest la butte Chaumont (378m).Alençon est bordée par deux massifs forestiers importants faisant partie du Parc Régional Naturel Normandie Maine. A l’Est, Sud-Est, la forêt de Perseigne avec le Belvédère, haut de 30 mètres qui est le point culminant du département de la Sarthe (340m). Au sommet, magnifique vue panoramique à 360° sur la Forêt, le Saosnois et la plaine d’Alençon. Au Nord, la forêt d’Ecouves avec le signal d’Écouves qui culmine à 413 m, frère jumeau du mont des Avaloirs situé pas très loin, dans le département de la Mayenne, lequel est le point culminant du Massif armoricain, 416 m. Nous sommes aux confins du massif armoricain et du bassin parisien. Passé Carrouges et son château où la pause est la bienvenue dans un cadre grandiose, nous nous dirigeons vers la station thermale, très chic, de Bagnoles-de-l’Orne. Les grosses voitures (Jaguar par exemple !) côtoient les petites cylindrées et les calèches à chevaux (clin d’œil !). Nous filons entre plan d’eau et golf à travers la forêt domaniale des Andaines vers Domfront qui sera notre ville étape aujourd’hui. Quelques passages à forts pourcentages puis les abords de la cité médiévale en plein travaux nous offre une terrasse où les voyageurs à vélo peuvent s’abreuver avec modération…Camping municipal du Champ-Passais.
Informations complémentaires : Alençon : La Halle au Blé. Construite fin XVIII – début XIXème, elle est ouverte au commerce des grains en 1812. L’architecture circulaire, voulue par son architecte, Joseph Beerthélemy, déconcerte par son audace. La modernité embellira très vite l’édifice. Premier bâtiment doté du gaz en 1860, il s’orne en 1865 d’une coupole de verre, à l’instar de la Halle aux Blés de Paris.
Au XXème siècle, elle connaît de multiples affectations : hôpital pendant la Première Guerre mondiale, elle devient le lieu de nombreux évènements : foires, marchés, expositions… Inscrite aux monuments historiques en 1975, elle est entièrement réhabilitée et mise en lumière en 2000. La Halle au Blé est aujourd’hui un bâtiment dédié au multimédia accueillant notamment l’Échangeur de Basse-Normandie, centre de veille au service des nouvelles technologies. Elle accueille également la Cité des métiers et le CLIC (Centre Local d’Information et de Coordination) Centre Orne.
La basilique Notre-Dame est une église d’architecture gothique située au centre d’Alençon dans la zone piétonne. Sa construction a été commencée par Charles III, Duc d’Alençon au temps de la guerre de Cent Ans en 1356 pour se terminer au XIXème siècle. C’est une basilique depuis le 10 août 2009. Cet édifice gothique possède une nef à cinq travées du XVème, début XVIème siècle de style gothique flamboyant. A la suite d’un incendie, le chœur et le clocher ont été reconstruits au milieu du XVIIIème siècle. La lanterne (vers 1736) est l’œuvre de l’architecte-ingénieur Jean-Rodolphe Perronet. Son triple portail est dû à Jean Lemoine.
L’hôtel de ville. Un clin d’œil au petit Trianon. Bâti en 1783 par l’architecte Jean Delarue à l’ouest de la place Foch, l’Hôtel de Ville, orienté à l’est, est construit sur l’emplacement d’une partie du château des Ducs d’Alençon. Avec un équilibre très classique de style Louis XVI, sa construction en pierres de taille s’incurve avec élégance en un arc de cercle. Soutenue par de hauts pilastres, sa façade est empreinte d’une grande noblesse. Celle-ci est surmontée à droite et à gauche d’un fronton rectangulaire et de
deux balustrades qui évoquent le petit Trianon. À l’intérieur, les tons sont ocrés et les murs du hall sont ornés de pierre brute. La salle du conseil et des mariages est de style Louis XVI avec des boiseries gris perle, un papier peint à dominante jaune ainsi qu’un grand lustre.
Sans oublier, la Maison natale de Sainte-Thérèsele point de dentelle …
Château de Carrouges : d’abord oppidum défensif (place forte en hauteur) situé à la frontière méridionale du duché normand de Guillaume le Conquérant, vainement assiégé par les Plantagenêt en 1136 et détruit au début de la guerre de Cent Ans, il fut reconstruit dans la vallée au milieu des étangs entre Maine et Normandie par les seigneurs de Carrouges qui se le virent confisquer pour insurrection par le roi d’Angleterre. Jean de Carrouges (IV), à l’origine du château dont subsiste le donjon, était chambellan du comte Pierre II d’Alençon et devint chevalier d’honneur du roi Charles VI à la suite d’un duel judiciaire où il avait mis en jeu sa vie pour sauver son honneur et celui de son épouse Marguerite de Thibouville, laquelle avait été violée pendant son absence. Lui et ses hoirs (héritiers) se tiendront aux côtés des rois de France pendant la durée de la guerre de Cent Ans et contribueront à bouter les Anglais hors du royaume. A voir et à visiter, les douves, les appartements et le salon à musique…
Domfront : La cité médiévale de Domfront dressée sur son promontoire fait partie des “Plus Beaux Détours de France”. Elle est riche de son passé historique et a vu de nombreux Rois séjourner dans son château : Aliénor d’Aquitaine, Henri II Plantagenêt, Richard Coeur de Lion, … C’est d’ailleurs Henri Ier Beauclerc, futur Roi d’Angleterre qui fit élever le puissant donjon dont les ruines sont visibles.
Difficultés du parcours : la sortie de Bagnoles-de-l’Orne (D335) par une route rectiligne fréquentée. L’arrivée sur Domfront avec ses raidillons.
Jour 10. Lundi 17 juillet. (KM : 47.40 ; DR : 3h16; MJ 14.6).
J’avais prévu dans ma préparation, en option, de faire un détour par Flers en empruntant la véloroute43 qui relie Ouistreham à la Rochelle mais le kilométrage depuis le départ est important et le terrain rencontré a usé les organismes. Nous irons au plus direct vers notre destination. Peu après Domfront, nous pénétrons dans le département de la Manche. L’étape de ce jour est courte et tout le monde a hâte de rejoindre le Mont !
Bien implantée, tantôt rive droite, tantôt rive gauche du paisible fleuve côtier la Sélune , la voie verte nous permet une progression rapide et confortable. Il faut penser au ravitaillement et l’animateur n’a pas trouvé mieux que de le choisir perché sur un promontoire. Quelle idée ! Nos mollets s’en souviennent encore pour celles et ceux qui ont réussi à monter la dernière côte à vélo pour atteindre Mortain ! Mais la descente nous propulse à St-Hilaire-du-Harcouët. Camping Municipal de la Sélune. Belle averse orageuse en début de soirée qui nous oblige à un repli accéléré après une escapade à pied au bourg.
Informations complémentaires : la Sélune est un fleuve côtier français qui coule dans le département de la Manche. Il prend sa source à Saint-Cyr-du-Bailleul, d’une longueur de 84.7km et d’un débit moyen de 11m3 par seconde et se jette dans la baie du Mont Saint-Michel.
Difficultés du parcours : la dernière côte en voie partagée pour atteindre Mortain.
Jour 11. Mardi 18 juillet.(KM : 60.89 ; DR : 4h21; MJ 13.9).
Large voie verte jusqu’à Pontaubault, idéalement roulante ponctuée de maisons de garde barrière joliment restaurées et d’une campagne variée, que du bonheur pour cette fin de parcours. Ducey, nous offre la possibilité d’un ravitaillement en ce jour de marché, poulet rôti pour les uns, saucisses artisanales cuites au barbecue pour d’autres. Après Pontaubault, la D113 longe la Sélune. Nous la quittons pour tenter l’aventure et rejoindre par un chemin la pointe de la Roche Torin qui nous offre dans une tranquillité absolue en compagnie des moutons de prés-salés, une vue, le temps du pique-nique sur la baie et le Mont. Sur la rive droite du fleuve côtier, le Groin du Sud et sur les hauteurs, la ville d’Avranches, où domine la Basilique Saint-Gervais. Le but final de notre voyage en vélo se rapproche et je propose comme ultime challenge de suivre le GR22 à travers «Les Herbus». Pas de chemin, ni de piste dans une premier temps mais des sentes multiples qui nous font traverser les polders. Une large piste, quelques clôtures sur les digues et nous arrivons directement au niveau du barrage sur le Couesnon. Direction à vélo jusqu’aux abords du Mont-St-Michel, pour la photo prise par un touriste étranger, où nous posons pour marquer la fin de l’itinéraire. Camping du Mont-St-Michel à deux pas du barrage et à quelques minutes en navette du Mont.
Informations complémentaires : Le Couesnon est un petit fleuve côtier long de 97.8km avec un débit moyen de 7.1m/s qui coule dans les trois départements d’Ille-et-Vilaine, de la Manche, de la Mayenne, dans les trois régions Pays de la Loire, Bretagne, Normandie. Il prend sa source près de l’étang de Vézins, sur la commune de Saint-Pierre-des-Landes en Mayenne et son embouchure se situe dans la baie du mont Saint-Michel. Il marque le frontière entre Normandie et Bretagne.
Les herbus, terme local pour désigner les marais salés, appelés également prés salés et sont l’un des patrimoines les plus remarquables de la baie du Mont-Saint-Michel. La superficie exceptionnelle de ces herbus (près de 4100ha), la plus vaste du littoral français et d’Europe, la rareté des espèces et des groupements végétaux, et leur valeur biologique justifient à eux seuls la reconnaissance de la baie à l’échelle internationale. Les marais salés s’étendent sur la majeure partie du littoral de Genêts en Manche jusque Saint Benoît des Ondes en Ille-et-Vilaine. Ils constituent ainsi la véritable interface entre la terre et la mer.
Difficultés du parcours : la traversée non obligatoire de la zone poldérisée.

Jour 12. Mercredi 19 juillet. Visite du Mont-Saint-Michel et de l’abbaye à pied.
Journée consacrée au Mont avec visite guidée de l’Abbaye et de la Merveille. Pas trop de monde en ce début de journée. Pour sortir, nous passons par les remparts pour éviter la foule avant d’aller pique-niquer sur des rochers à l’extérieur de l’enceinte. En fin d’après-midi, les plus courageux n’hésiteront pas à enfourcher leurs vélos pour aller faire quelques courses à Pontorson, ville distante de 7 kilomètres en suivant le Couesnon canalisé. En soirée, malgré une atmosphère chargée d’humidité, nous avons pu contempler du barrage l’illumination progressive du Mont.
Informations complémentaires : “Merveille de l’Occident”, le Mont Saint-Michel se dresse au coeur d’une immense baie envahie par les plus grandes marées d’Europe. C’est à la demande de l’Archange Michel, “chef des milices célestes”, qu’Aubert, évêque d’Avranches construisit et consacra une première église le 16 octobre 709. En 966, à la demande du Duc de Normandie, une communauté de bénédictins s’établit sur le rocher. L’église préromane y fut alors élevée avant l’an mil. Au XIème siècle, l’église abbatiale romane fut fondée sur un ensemble de cryptes, au niveau de la pointe du rocher et les premiers bâtiments conventuels furent accolés à son mur nord. Au XIIème siècle, les bâtiments conventuels romans furent agrandis à l’ouest et au sud. Au XIIIème siècle, une donation du roi de France Philippe Auguste à la suite de la conquête de la Normandie, permit d’entreprendre l’ensemble gothique de la Merveille : deux bâtiments de trois étages couronnés par le cloître et le réfectoire. Au XIVème et XVème siècle, la guerre de cent ans rendit nécessaire la protection de l’abbaye par un ensemble de constructions militaires qui lui permit de résister à un siège de plus de trente ans. Le choeur roman de l’église abbatiale, effondré en 1421 fut remplacé par le choeur gothique flamboyant à la fin du Moyen-Age.
Ce grand foyer spirituel et intellectuel fut avec Rome et Saint-Jacques de Compostelle l’un des plus importants pèlerinages de l’Occident médiéval. Pendant près de mille ans des hommes, des femmes, des enfants sont venus, par des routes appelées “chemin de Paradis”, chercher auprès de l’Archange du jugement, peseur des âmes, l’assurance de l’éternité.
Devenue prison sous la Révolution et l’Empire, l’Abbaye nécessitera d’importants travaux de restauration à partir de la fin du XIXème siècle. Elle est confiée depuis 1874 au service des monuments historiques. La célébration du millénaire monastique en 1966 a précédé l’installation d’une communauté religieuse dans l’ancien logis abbatial perpétuant la vocation première de ce lieu ; la Prière et l’Accueil. Les Frères et les Soeurs des Fraternités Monastiques de Jérusalem assurent cette présence spirituelle depuis 2001. Parallèlement au développement de l’abbaye un village s’organise dès le Moyen-Âge . Il prospère sur le flanc sud-est du rocher, à l’abri de murailles remontant pour la plupart à la guerre de Cent ans. Ce village a depuis toujours une vocation commerciale.
Inscrit au “Patrimoine Mondial” par l’Unesco en 1979, ce haut lieu touristique reçoit aujourd’hui plus de 2,5 millions de visiteurs par an. Les marées : les plus grandes marées d’Europe au Mont Saint-Michel. Les marées sont dues à l’action des astres, principalement la lune et le soleil. Lorsqu’ils sont alignés avec la terre (astres en syzygie), les attractions s’ajoutent, on est en vives-eaux, cela correspond aux périodes de fortes marées ; au contraire si les astres forment un angle droit (astres en quadrature) les attractions s’atténuent, on est en mortes-eaux, cela correspond aux périodes de faibles marées.
Ces phénomènes sont accentués dans la baie du Mont-Saint-Michel, le rocher se trouvant au fond de la baie, la mer en période de mortes-eaux ne l’atteint pas. Par contre lorsqu’on est en période de vives-eaux la mer atteint le Mont mais seulement 4 heures 30 minutes après le début de la montée des eaux, tous les quinze jours environ. Les marées les plus fortes ont lieu 36 à 48 heures après les pleines et nouvelles lunes. Ces indications n’ont qu’une valeur approximative et peuvent être perturbées dans une certaine mesure par les conditions atmosphériques. Au Mont-Saint-Michel ont lieu les plus grandes marées de l’Europe continentale, jusqu’à 15 mètres de différence entre basse et haute mer. Lors des grandes marées, la mer se retire à 15 kilomètres des côtes et remonte très rapidement.
Jour 13. Jeudi 20 juillet. Traversée du Mont à Tombelaine à pied à travers la baie avec un guide. Programmée tout d’abord en soirée, la veille, repoussée pour des raisons météorologiques, c’est vers 10h30 que cette traversée de quelques kilomètres a pu se faire en compagnie d’Olivier, guide de la baie. Trois courageux d’Atlas, malgré un temps maussade et humide ont tenté cette mini-aventure en compagnie d’un famille Suisse avec deux adolescents et d’une autochtone. Olivier nous a fait découvrir des tas de petites choses, les différents oiseaux marins qui vivent en baie, les sables mouvants, les changements incessants du cours des
fleuves, la Sélune et le Couesnon, l’histoire du Mont et de Tombelaine, les oppositions entre Français et Anglais, le rôle du barrage…
Jour 14. Vendredi 21 juillet. Retour sur Clermont-Ferrand en véhicule
Temps de préparation : 30 heures
Kilométrage routier effectué : pour le transport retour des passagers en co-voiturage, des vélos, du matériel et des bagages 1499 km.

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VTT . Sud Sancy et Artense

Séjour n°12. Echappée sportive dans le Sud-Sancy et L’Artense en VTT

Date : Du samedi 1er au dimanche 2 juillet 2017
Animateur : Michel D.
Nombre de participants : 12 (animateur compris) 4 F, 8 H
Classement Atlas : Facile puis classé moyen vu les conditions du GR30 sur le 2éme jour entre le lac du Tac et St Genès inondé par endroit et très glissant.
Kilométrage auto : 85 Km pour 4 véhicules utilisés
Temps de préparation + C.R : 3 heures

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JOUR 1

Météo : couvert et brumeux quelques petites averses, léger vent sur les sommets
Distance : 54 Km
Dénivelés : 860 m+ et 1045 m-
Durée : 7 H départ : 9h, arrivée : 16h

Départ du parking du Pavin, lac Pavin, creux de Soucis, lac Montcineyre, lac de Chaumiane, Cureyre et son lac, Brion, lac d’en bas et d’en haut de la Godivelle, Espinchal,
Egliseneuve, GR30,lac de l’Esclauze, D632, Veysserette, Bagnad, Montboudif, retour à Bagnad, lac de Gabacut, St Genès, Gite.

Pour débuter ce week-end, une première journée dynamique nous a notamment conduits à travers les pâtures de la montagne de Montcineyre avec la traversée de beaux troupeaux de Salers. Une pluie extra fine va nous accompagner jusqu’à Espinchal. Malgré le ciel bas nous avons eu de magnifiques panoramas sur notre trajet. Le groupe me surprend, car nous avançons avec une grande aisance sans forcer l’allure. Certains ne connaissaient pas Montboudif et comme nous étions en avance, nous sommes allés voir la maison natale du Président Pompidou.

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JOUR 2

Météo : Brouillard au départ, ciel couvert pour la journée avec quelques averses.
Distance : 45Km
Dénivelée : 750m+ et 600m-
Durée : 5 H 30 mn départ : 9h arrivée : 14h30

Départ de St Genès, Charlut, lac du Tauron, la Crégut, la Cousteix, la Faucher, lac de Lastioulles, Grande digue, D22, base de voile, lac de la Crégut, D47, lac du Tac, GR30, Laspialade, St Genès, GR30, lac de la Landie, la Renonfeyre, la Chaux, lac Chauvet, route jusqu’au parking du Pavin.

Réveil, après une nuit sans ronfleur, exceptionnel ! Un petit déjeuner copieux, et le départ se fait dans le brouillard. Dans la descente sur le lac de Tac les premiers ont surpris sur le chemin un beau chevreuil. Plusieurs vététistes qui ne connaissaient pas ces lacs on été bluffés par la beauté et le silence des lieux.                      
La remontée par le GR 30 nous a réservé une surprise, après la semaine de pluie le GR par endroit n’était qu’un ruisseau. Il nous a rendu la progression plus dure avec le portage. Une baignade forcée dans le groupe Janine nous a fait un beau plongeon arrière, elle a pu se changer à St Genès au repas.
Sur la remontée vers la Renonfeyre, Sandrine bute sur un caillou et se bloque le dos. Fin de la rando pour elle, Janine est volontaire pour rester au hameau avec elle. Après les avoir sécurisées le groupe repart aux voitures ; reste à parcourir ~10km. Après avoir chargé les vélos, avec le véhicule de J.P. nous allons chercher Sandrine et Janine. Nous retrouvons le groupe à Besse pour notre pot de fin de séjour.

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Canyoning et via-ferrata en Sierra de Guara

séjour n° 9 Canyoning en Sierra de Guara (Espagne)

Date : du dimanche 11 au dimanche 18 juin 2017

Animateur : Michel J.
Encadrement professionnel (canyoning) : Pierre G.
Nombre de participants : 7 dont 3 femmes et 4 hommes
Météo : belle semaine avec température moyenne de 36 ° en journée et 20° la nuit.
Faune rencontrée : de nombreux vautours fauve, des milans royaux, un écureuil roux, des huppes en vol (vu et entendu), des pinsons des arbres, de nombreuses hirondelles de rocher et de fenêtre, groupe important de martinets noirs à Morrano. Peu de guêpiers d’Europe, quelques belles vipères dans la mare du village.

Flore observée : grassette, ramondia ou oreille d’ours, du chêne vert, du chêne rouvre, du genévrier, du buis etc..
Patrimoine naturel : la dépression de la partie supérieure du Mascun, le panorama sur les «Tozal».

La Ramondia

Matériel : celui de Pierre pour le canyoning (baudriers, longes, mousquetons, descendeurs, combinaisons isothermes, cordes ; celui de l’association pour la via-ferrata (baudriers, longes, descendeurs, cordes de secours).

Hébergement : dans notre point de chute habituel en Sierra, une belle demeure du XVIIIème siècle agrémentée d’un jardin et patio située dans le village de Morano (Espagne) à deux pas des plus grands canyons.

Nourriture : les repas du soir, les pique-niques, les petits déjeuners ont été préparés en commun avec les provisions apportées de Clermont Fd (peu d’approvisionnement local possible).
Transport : à l’aide des véhicules de Karim  et de Michel J. Nous avons ramené les poubelles du tri sélectif, celui-ci paraissant peu opérationnel en Sierra.
Kilométrage routier parcouru : 3316 (trajet aller et retour et tous les déplacements sur place).

Découpage du séjour : Pierre G., guide canyon nous a rejoint le lundi soir.
La Sierra de Guara est irriguée par cinq rivières qui coulent avec une orientation Nord, Sud, de l’Ouest vers l’Est, le Guatizalema, le Calcon, le Formiga, l’Alcanadre, le Rio Véro
J1 Transport de Clermont-Ferrand à Morano. Installation et pot de bienvenue de la part de Josepha et Jean, Hôtes de la maison.

J2 En attendant l’arrivée de Pierre, nous avons été faire la via-ferrata de Bierge « Las Punsa Juntas » composée de 3 ponts de singe, d’échelles dont certaines en dévers au dessus du Rio Isuala. Pique-nique au barrage de Bierge et bains dans la rivière Peonera.


J3 Pour faire connaissance ou redécouvrir les techniques utilisées en cayoning, nous avons choisi deux grands canyons secs qui finissent sur le Rio Véro, le Basender et son calcaire blanc (5 rappels de 10m) et la Portiachia et ses coulées de calcite de couleurs rouge, noire et jaune et ses longs rappels ( 2 rappels surplombants de 27 et 33m).

J4 Direction le canyon du Balcès situé sur la rivière Isuala. Après un cheminement de 1h30, nous voilà à pied d’œuvre pour parcourir les Oscuros du Balcès. Descente en rappel sous cascade, apnées, étroitures, vasques et c’est la sortie….Pique-nique. Nous avons pris une sente pour revenir sur le plateau.

J5 Un classique en Sierra qui rassemble toutes les facettes du canyoning, le Formiga situé sur la rivière du même nom avec sauts, passage sous roche, apnée, descentes en rappel (3 ou 4) etc…

J6 Le départ est matinal après un réveil à 06h00 et un petit déjeuner copieux. Le but de la journée est de faire le Mascun supérieur situé sur la rivière du même nom qui se jette au débouché du canyon des Gorgas Négras dans la rivière l’Alcanadre. Après moins de 3 heures de randonnée à bonne allure, nous sommes les premiers à admirer la dépression de 35 mètres environ qui marque le début de ce grand canyon. Quatre marches à franchir, un saut ou une descente en rappel de 8 à 9 mètres pour gagner cette marmite, puis une petite vasque où l’on se laisse glisser sur 3 mètres environ puis un rappel d’une petite dizaine de mètres et enfin un saut ou un rappel de 6 à 7 mètres environ. Ensuite, c’est une succession de rappels, petits ou grands sauts, toboggans, nage dans les biefs, de parties étroites, une longue partie presque souterraine, des chaos avec eau ou sans. En tout une bonne dizaine d’heures pour faire la boucle.


J7 Journée ludique sur la Peonera inférieure. Long parcours en milieu aquatique fait de quelques ressauts, biefs, chaos. Pique-nique à la source de la Tamara avant une remontée par de bons chemins jusqu’à Morrano en admirant les formes caractéristiques et érodées de la Sierra.

Temps de travail : 10 heures en prenant en compte la préparation (courses pour les denrées alimentaires), les contacts téléphoniques, la rédaction du compte rendu. Mady, 10 heures, préparation des menus, des repas etc…

« Le regard ébloui par d’étranges décors ; l’homme chemine au fond des veines d’émeraude, enivré du mystère envoûtant des sierras »
André Galicia

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Canoé canadien sur la Loire des méandres et des canaux

Séjour n°8. Canoé canadien sur la Loire

Dates : du mercredi 31 mai au lundi 05 juin 2017
Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 6 puis 4 dont 3 femmes et 3 hommes.

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Météo : beau et chaud dans la première partie du séjour avec deux orages de courte durée dès le premier après-midi de mercredi puis dégradation le samedi après-midi avec fortes pluies en début de soirée pendant 2 heures et une pluie régulière jusqu’au matin. Dimanche et lundi, le temps a été variable avec un peu plus de fraîcheur le matin et alternance de nuages et de belles éclaircies sur les journées. Les températures nocturnes ont été douces les trois premières nuits puis plus fraîches les deux suivantes. Classement : facile mais nécessitant de respecter les consignes de passage des seuils naturels et des obstacles artificiels surtout pour les journées du samedi et du dimanche.

Matériel mis à disposition par l’association :
– pour le couchage, des tentes bi-place, North Face, modèle Westwind, des sursacs (emmenés et non utilisés), des tapis de sol complémentaires.
– pour les repas, un tarp de marque Bergans de 3.5×2.9
– pour les bagages, chaque participant avait à sa disposition deux containers, l’un de 65 et l’autre de 35 litres et pour chaque bateau un sacs étanche de marque Zulupack de 35 litres.
– pour les bateaux, cordages (pour le passage à la cordelle) et mousquetons, sangles pour attacher tout le matériel
– deux pompes manuelles ont été emmenées pour le vidage des bateaux.
– pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de l’adaptation « canoë »
– pour la navigation, trois canoës canadiens propector17, deux de marque Venture et le troisième de marque Nova Craft avec l’équipement habituel pour chaque participant, gilets d’aide à la flottabilité, pagaie à la taille.

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Eau : chaque participant avait à sa disposition une bombonne de 5 litres d’eau et 20 litres d’eau supplémentaire d’eau de ville ont été emmenée dans trois contenants. A Digoin, rive droite, dans le parc public (repère, le champignon visible du fleuve) il nous a été possible de reprendre 20 litres d’eau.

Transport : à l’aide d’un véhicule Peugeot de 9 places mis à disposition par le club Arverne de plongée pour le trajet Clermont-Ferrand/Roanne. La récupération de Pascaline et Pascal début d’après-midi vendredi a été effectuée avec le kangoo Renault de Michel J. En fin de parcours, le véhicule kangoo Renault et la remorque de l’association ont été utilisés pour ramener participants, bateaux et bagages.
Kilométrage général effectué par les véhicules : 1016
Un grand merci à Luc, adhérent de l’association qui s’est mobilisé pendant trois jours, les 31/05, 02/06 et 05/06 pour assurer le transport des participants. Sans lui, nous n’aurions pas pu mener à bien ce projet.

Niveau d’eau : au départ à Roanne, le mercredi 31 mai, nous avons bénéficié de 15 m3/seconde ; le 03juin, 35m3/s à Gilly-sur-Loire ; le 05 juin, 60m3/s à Imphy.
Conditions de navigation : malgré le faible débit au départ de Roanne, le parcours jusqu’à Imphy s’est déroulé sans problème, la légère pente compensant le faible débit. Débit qui s’est amélioré jour après jour par les lâchers du barrage de Villerest en amont, suite aux orages et de l’apport de rivières, notamment l’Arroux rive droite juste après Digoin.
Seuls quelques seuils naturels ou artificiels nécessitaient d’être vigilants. Pour mémoire, après Chambilly, le seuil en marne ; le pont-canal de Digoin ; après le bourg de Diou, rive gauche, seuil important en marne ; le barrage de Decize ; seuil en rochers à hauteur de la fonderie d’Imphy. Ces informations sont données à titre indicatif et peuvent varier en fonction du débit et des modifications naturelles du tracé du cours d’eau. Volontairement, je ne donne pas de précisions quant au franchissement des seuils naturels !

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Kilométrage parcouru : 179.12. les données ont été fournies par une montre GPS de marque Garmin.
Durée de navigation totale : 26h20 ; sur la journée, maximum, 5h37, minimum, 3h23.
Données journalières, J1, 6.4 km/h pour 21.60 km en 3h23 ; J2, 6.4 km/h pour 31.03 km en 4h51 ; J3, 6.5 km/h pour 36.680 km en 5h37 ; J4, 7 km/h pour 31.83 km en 4h32 ; J5, 7.3 km/h pour 25.06 km en 3h25, J6, 7.5 km/h pour 32.920 km en 4h24.
Hébergement : sous tentes bi-place en milieu naturel. Les bivouacs ont toujours été confortables dans un environnement exceptionnel.

Itinéraire :

Jusqu’à Digoin, la Loire par de nombreux méandres serrés suit de très près, rive gauche, le canal de Roanne à Digoin. Ces deux premières villes ligériennes importantes sont distantes par le fleuve de 65 kilomètres. Rive droite nous avons laissé des bourgs comme Pouilly-sous Charlieu, Iguérande ; rive gauche, Briennon, Artaix et son ancien port, Chambilly, Bonnand, Chassenard. Jusqu’à Digoin, le fleuve était parfois couvert de plantes aquatiques en fleurs, seuls quelques passages, là ou la masse d’eau était la plus importante permettaient au bateau de continuer leur progression. Après recherche, cette plante aux fleurs roses pâles presque blanche est la saponaire. Elle semble du goût des charolaises qui viennent la brouter lors du bain.

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A Digoin, nous avons franchi la difficulté que constitue le pont-canal par un débarquement rive gauche. Cet ouvrage permet de relier le canal arrivant de Digoin au canal du centre et le canal du centre au canal latéral à la Loire. Nous avons profité de la pause à Digoin, rive droite pour évacuer, les déchets ordinaires. Après 77 kilomètres de navigation, à hauteur de Saint-Agnan, Pascaline et Pascal, nous quittaient pour rejoindre en compagnie de Luc, Clermont-Ferrand. Dans la seconde partie, le fleuve est plus rectiligne et sa largeur augmente tout doucement, des boires et des anciens méandres sont visibles. Rive droite, nous laissons Gilly-sur-Loire, bourg qui permet de relier deux départements, la Saône-et-Loire et l’Allier, par deux ponts, l’un pour le train, l’autre pour la route, Saint-Aubin-sur-Loire et son château, Thareau et Decize ; rive gauche, Diou, Ganay. Decize est également un carrefour pour la batellerie, puisque venant du canal latéral à la Loire par le passage d’une écluse les bateaux naviguent quelques centaines de mètres sur la Loire avant de trouver le chemin du canal du Nivernais qui leur permet d’atteindre les canaux de l’est, du nord et de l’Europe ! Après Decize, un seul pont pour franchir la Loire à une quinzaine de kilomètres avant Nevers, Imphy, gros bourg qui a conservé un savoir faire dans les aciers inoxydables.

Faune rencontrée : tout le long du parcours, nous avons pu apprécié la diversité et la richesse de la faune de la Loire en majorité des oiseaux mais également quelques mammifères dont je parle un peu plus loin. Cigognes blanches (beaux groupes de nids, J2) goélands argentés (J6) , sternes pierregarin, sternes naines, guêpiers (nombreuses colonies), hérons cendrés, hérons blancs, aigrettes garzette, cygnes tuberculés, colverts, cormorans continentaux, poule d’eau (1), hirondelles de rivage (nombreuses colonies), vanneaux huppés (J5 et J6) quelques rapaces… milans noirs et d’autres non identifiés, et comme mammifères ragondins, chevreuil (1 ), martre (1), renard (1), lièvre (1) et j’en oublie sans doute…
Pour la petite histoire, le chevreuil traversait un bras de Loire ; la martre était perchée à plusieurs mètres de haut dans un arbre au-dessus du fleuve, la tête dans le trou d’un pic, sans doute, faisant festin de la couvée ; le renard gambadait à peu de distance de notre bivouac cherchant sur les berges quelques œufs ou autre nourriture pas habitué à trouver là des homo sapiens…

Nourriture : prévue au départ par chaque participant

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Temps de préparation : 15 heures (découpage des journées de l’itinéraire, repérage des passages délicats sur google earth, montage de la remorque, rassemblement et vérification du matériel, achat des bonbonnes d’eau, informations par mail et téléphone, compte rendu etc…).

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Fêter la Saint Jean au Cézallier

Séjour n° 11. Fêter la Saint jean au Cézallier

Date : du 24 au 25 juin 2017
Animateur : Sébastien
Nombre de participants : 9 animateur compris (5 F, 4 H)
Classement Atlas du séjour : Facile
Kilométrage auto : 143 Km pour 2 véhicules utilisés
Temps de préparation : 3 h

JOUR 1
Météo : Ensoleillé, températures chaudes mais agréables, léger vent sur les sommets
Distance : 20 Km
Dénivelée : 950 Mètres
Durée : 8 H 00 mn

Départ d’Espinchal, Montagne de Labro, Montgreleix, Le Lac, Mont Chamaroux, Col de Chamaroux, Signal du Luguet

Pour débuter ce week-end, une première journée dynamique qui nous a notamment conduits à travers les pâtures de la montagne de Labro et du vallon du Lac. Une belle surprise nous attendait au sommet du Mont Chamaroux, puisqu’un parapentiste nous y a rejoints quelques minutes après notre arrivée et nous a livrés quelques explications sur sa passion, démonstration à l’appui. Après avoir assisté à son envol et l’avoir gaiement salué, nous avons pu repartir en direction de notre bivouac, vers la fraîcheur bienvenue du Bois du Signal du Luguet.

JOUR 2
Météo : Ensoleillé et chaud
Distance : 18 Km
Dénivelée : 500 Mètres
Durée : 7 H 30 mn

Départ du Signal du Luguet, Parrot, Boutaresse, passage au nord du Haut de Chamaroux, Le Testou, Lac Saint-Alyre, La Godivelle, Montagne de Janson, Espinchal

Réveil avec de nouvelles amies en ce deuxième matin ! Poussées par la curiosité, une quinzaine de vaches avaient fait cercle autour de notre campement, se demandant ce que nous pouvions bien chercher là… Après une tentative ratée de prise de contact (les vaches sont décidément des animaux beaucoup trop peureux…), et une fois le petit déjeuner pris, nous avons pu nous élancer sur l’itinéraire du deuxième jour, un peu plus facile que la veille et offrant de beaux points de vue sur l’ensemble des terrains traversés au cours du week-end.
Nous avons ainsi pu profiter de la splendeur du Testou, sur lequel un troupeau de vaches et un autre de chevaux nous ont conjointement salués lors d’un franchissement de clôture. Un beau moment et l’occasion de quelques caresses pour ces bêtes. Nous avons ensuite terminé cette journée en revenant peu à peu vers des paysages un peu plus marqués par l’homme entre la Godivelle et Espinchal.

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A la recherche des sources de l’ Allier

Séjour n°5. A la recherche des sources de l’Allier

Date : du 29 avril au 1 er mai
Animateur : Sébastien
Nombre de participants : 8 animateur compris (4 F, 4 H)
Classement Atlas du séjour : Facile
Kilométrage auto : 430 Km pour 2 véhicules utilisés
Temps de préparation : 4 heures

JOUR 1
Météo : Ensoleillé mais vent fort et frais sur les sommets
Distance : 24 Km
Dénivelé : 1 000 Mètres
Durée : 8 H 00 mn

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Départ du Bleymard, Sommet de Finiels, Col de Finiels, Sources du Tarn, Bois de la Berque.
Cette première étape nous a tout naturellement conduits vers les sommets des Monts Lozère, et notamment le plus haut d’entre eux, le sommet de Finiels, du haut duquel, selon la légende et par temps très clair, on peut voir la mer Méditerranée… Ce ne sera pas encore pour cette fois…
Peu importe, les crêtes de ces montagnes étaient idéales pour se mettre en quête de quelques sources, puisque nous étions venus pour cela. Nous les avons ainsi suivies vers l’est, découvrant ainsi les différents petits ruisseaux qui, en se regroupant plus en aval, forment la rivière Lozère, avant d’arriver sur le site des sources du Tarn. Ce qui va devenir la majestueuse rivière arrosant Albi n’est encore à ce moment qu’un simple filet d’eau, coulant dans un talweg herbeux qui ne présage en rien des sites magnifiques que ce cours d’eau sera amené à traverser.
Avec la tête déjà pleine de magnifiques paysages, nous sommes redescendus sur les contreforts afin de nous rapprocher du but de notre voyage et d’établir notre bivouac.

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JOUR 2
Météo : Pluie, vent, brouillard sur les hauteurs, neige en fin de journée, températures fraiches
Distance : 22 Km
Dénivelé : 900 Mètres
Durée : 8 H 00 mn

Départ du Bois de la Berque, Bergognon, Altier, La Rouvière, Col des Tribes, Boulo de l’Aniel, Chasseradès  Initialement prévue comme une étape de liaison entre les Monts Lozère et les hauteurs surplombant le vallon de l’Allier, cette journée aura fait un clin d’œil très ironique au thème des sources, en nous arrosant copieusement de pluie tout au long du trajet. Comme si cela ne suffisait pas, les nuages bas accrochés sur les hauteurs ne nous auront pas permis de profiter des paysages magnifiques de la région. Et je ne parle évidemment pas de la faune locale, dont les représentants évitent bien prudemment de mettre le nez dehors lorsque les éléments sont aussi hostiles. A noter tout de même le très beau site du village d’Altier, bordé par la rivière éponyme, et entouré de majestueux promontoires rocheux.

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Nous sommes arrivés à Chasseradès alors que les températures fraichissaient et que la pluie menaçait de se transformer en neige. Devant cette évolution particulièrement défavorable de la météo, et après concertation, nous avons décidé d’essayer de trouver un abri plus solide qu’une simple forêt et après quelques démarches auprès des locaux, nous avons finalement trouvé refuge dans le dortoir d’un gîte, qui par chance, n’avait pas encore trouvé preneur.

JOUR 3
Météo : Nuageux, se découvrant peu à peu au fil de la matinée, vent froid, 20 cm de neige au sol au départ
Distance : 16 Km
Dénivelé : 600 Mètres
Durée : 5 H 30 mn

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Départ de Chasseradès, Mirandol, L’Estampe, Grande Gineste, Source du Lot, Les Alpiers, Le Bleymard

Chasseradès se trouve à 4 km des sources que nous cherchions à atteindre. Il est dommage et rageant de devoir renoncer si près du but, mais n’étant pas équipés (et pour cause !) pour une randonnée hivernale, la couche de neige et les nuages encore menaçants qui restaient accrochés sur le Moure de la Gardille ont achevé de nous dissuader d’y monter. Mais tenons-le nous pour dit : nous y reviendrons sûrement en ayant cette fois des conditions météo moins exécrables !

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Cette dernière journée aura malgré tout été l’occasion de profiter de magnifiques paysages forestiers enneigés auxquels aucun de nous ne s’attendait en venant ici. Comme pour se faire pardonner de leur absence la veille, plusieurs chevreuils se sont montrés, courant dans la neige sur les collines avoisinantes. Quant à nous, pour ne pas être en reste par rapport au thème du séjour, nous avons fait un dernier détour par la source du Lot, la rivière arrosant le Bleymard, dont l’agréable vallon nous a servi de cadre pour notre dernier repas avant le retour aux voitures.

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Traversée du Haut Atlas Central au Maroc avec ascension du sommet du Mgoun (alt. 4068m)

Séjour n°14. Traversée Nord Sud du Haut Atlas Central au Maroc

Date : du dimanche 11 au vendredi 23 septembre 2016
Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 8 dont 3 femmes et 5 hommes.
Météo : beau et chaud dans l’ensemble avec température fraîche la nuit sans excès.
Hébergement : hôtel à Marrakech en chambre double et deux triple. Sur le terrain bivouac sous tentes Ferrino spacieuses bi-place et deux adhérents en tente solo dont une North Face modèle Westwind. (de l’association) emmenée de France. Une tente mess nous abritait pour prendre nos repas.
Nourriture : excellente et variée durant le trek. Repas composés de salades le midi avec un plat chaud de féculents et le plus souvent d’une soupe et d’une tajine le soir avec un dessert. Petit déjeuner copieux et classique. Beignets à deux reprises avec le thé.

Transport :
– aérien : EasyJet au départ de l’aéroport de St Exupéry avec une arrivée à Marrakech
– terrestre : au départ de Clermont-Ferrand, jusqu’à l’aéroport de St Exupéry à l’aide de deux véhicules, Luc et Michel J. Sur place au Maroc, un véhicule genre minibus, confortable.
Itinéraire : avec ce tracé, nous complétons le trek de 2015 et nous continuons l’exploration de la grande chaîne du Haut Atlas.
Classement : moyen.
Transport aérien : 1 journée environ.
Transport routier : 6 heures en France environ et 1grande journée au Maroc.
Déplacement à pied : 8 jours et 6 heures environ.
Journée libre à Marrakech : 1.5 jour
Kilométrage parcouru à pied : 175.
Dénivelées positives : 6000m. Dénivelées négatives : 5800m
Petit lexique sans prétention : aqqa : torrent encaissé ; assif, oued : rivière ; azib : bergerie (buron) ; erg : désert de dunes de sable ; ighern : grenier fortifié ; reg : plateau recouvert de cailloux ; taghia : gorge ; talat : ravin,vallon ; tizi : col ; asserdou : mulet ; arioul : âne.

Découpage du séjour :
Les données, l’altimétrie, la durée du déplacement et les dénivelées positives et négatives sont données par une montre Suntoo. Les distances et la durée de la randonnée à l’aide du montre Gps de marque Garmin. Les noms de villages ou de lieux-dits peuvent être sujet à plusieurs écritures.
Abréviations utilisées : DD : durée du déplacement ; DR : durée de la randonnée ; DP : dénivelée positive ; DN : dénivelée négative.

J1 trajet en voiture entre Clermont-Ferrand et Lyon, plus précisément à Lusignan au parking Park and Trip. Une navette nous a amené au terminal d’embarquement à Lyon St Exupéry. Vol avec la compagnie Easyjet et en 2h40, nous étions à Marrakech où nous attendait Slimane, patron du réceptif Marocain. Hôtel, repas et dodo…..

J2 départ avec Ahmour et Ahmed, notre guide, pour un trajet routier sur les contreforts nord du haut Atlas Central. Après avoir passé Azilal, la route serpente dans des paysages magnifiques atteignant l’altitude maximum de 2700m avant de rejoindre les faubourgs du village de Zawyat Ahançal à 1650m d’altitude où nous attendent quatre muletiers et un cuisinier, tous de la vallée des Roses sauf Saïd, muletier local qui nous accompagnera seulement sur deux jours. Les mules chargées nous progressons dans le vallon où coule l’assif Ahançal que nous remontons sur un peu plus de 8 kilomètres avant d’arriver au refuge Tawajdat, nom du sommet qui le surplombe à 1850m d’altitude, au village de Taghia.
Kilométrage 8.68, DD 2h55 DR 2h26 DP350 DN120

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J3 cette journée est consacrée entièrement au canyon Tazaght que nous allons remonter dans un paysage grandiose. Pour passer les nombreux chaos infranchissables, les bergers devant aller visiter leurs troupeaux ont eu l’idée de construire des passages avec des morceaux de bois coincés par des rochers, des empilements de morceaux de roche et lorsque les parois deviennent trop verticales, le cheminement devient artificiel fait de barres à mine plantées horizontalement dans le rocher et reliées l’une à l’autre par des morceaux de bois. Un peu de désescalade et nous sommes sur le plateau. Le canyon est tellement serré qu’à plusieurs reprises je perds la réception satellite pour ma montre GPS.
Nous sommes au milieu de nulle part et nous bivouaquerons à 2435m ce soir dans un autre monde où seuls quelques nomades disséminés habitent saisonnièrement. Ahmed est parti à la rencontre de l’équipe. Il nous faudra attendre pendant plusieurs heures à l’ombre d’un genévrier thurifère la caravane. Les muletiers et leurs animaux auront fait un grand détour et une étape de 10 heures pour nous rejoindre.
Kilométrage 7 (estimation d’après la carte), DD 6h24 DR 5h13 DP825 DN290

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J4 lever à 07h00 puis petit déjeuner vers 08h00, cela deviendra la routine pendant le trek. Seul, le départ prévu à 08h30 s’accommode de quelques aménagements….Ce matin ce sera 08h40 sous un beau soleil et une chaleur douce. Ce plateau n’a rien de régulier, il est hérissé de quelques sommets dépassant les 3000 mètres et de grands et longs canyons infranchissables. Le jeu consiste à suivre les oueds secs ou avec un léger filet d’eau, de passer de petits collets, de contourner des sommets ou monticules, de trouver une belle source pour le pique nique du midi, composé de produits frais, salade, tomates, poivrons, oignons, concombres accompagnés soit de sardines, de thon avec une tranche de fromage de type edam avec des pâtes ou du riz sans oublier le pain marocain. A noter, lors de l’arrêt de la mi-journée, le vol gracieux d’un couple d’aigles et les cris d’un groupe de craves. L’itinérance de ce jour nous a fait prendre plein Ouest, puis après le franchissement d’une petite crête, le Nord où nous avons rencontré nos premiers dromadaires puis Nord-Ouest avec en arrière plan le massif du Jbel Aroudane culminant à 3359m. Le bivouac est installé sur un large col à 3090m, sans nom sur la carte, mais avec une vue magnifique sur 360°. Pour compléter, soixante dix mètres plus bas vers l’ouest une source nous permet une toilette réparatrice au soleil couchant.
Kilométrage 14.13, DD 7h55 DR 4h43 DP920 DN285

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J5 Ce matin Saïd, le muletier de Zawyat Ahançal, nous quitte. Nous le remercions pour son travail, lui remettons un pourboire et quelques friandises. Longue journée où nous allons passer une partie de la matinée à plus de 3000 mètres, zigzaguant entre les points hauts. Face à nous le Jbel Azourki, posé sur le plateau avec une orientation Sud-Ouest, Nord-Est et une altitude régulière de 3350 à 3677m sur les deux tiers de sa longueur s’effondrant progressivement Nord-Est pour atteindre 2500m environ. Nous empruntons un vallon en pente douce qui nous conduit à Izourar, laissant l’Azourki sur notre droite, immense lac au moment des pluies et de la fonte des neiges. L’eau ne peut s’échapper de cette cuvette que par évaporation ou infiltration donnant des résurgences qui apportent bonheur et prospérité à la vallée des Ait Bouguemez. Le pique-nique est servi sur une pelouse alpine broutée en permanence par de nombreux animaux, moutons, chèvres, ânes, dromadaires. Après une courte sieste, nous prenons le chemin de la vallée heureuse, sans doute la plus verte et riche de tout le haut Atlas, la vallée des Ait Bouguemez. Nous installons le bivouac à Ifrane entre deux fermes à deux pas de la mosquée sous les yeux curieux des enfants.
Kilométrage 25.780, DD 8h53 DR 5h47 DP155 DN1175

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J6 Aujourd’hui, nous achevons la traversée de la vallée, longue de 25 kilomètres environ et orientée grossièrement d’Est en Ouest. Nous cheminons sur de petites sentes ou chemins entre différentes cultures (pommes de terre, céréales, luzerne etc..) et petits champs dévolus aux fruitiers, notamment des pommiers. Quelques grands noyers apportant un complément de richesse accompagnent l’ensemble. Bientôt se dessine la forme pyramidale du grenier fortifié de Sidi Moussa que nous visitons. Après un pique-nique au gîte et une bonne douche, nous gagnons la bordure Sud-Ouest de cette vallée occupée par une zone humide, bordée par une falaise repère d’un groupe important et bruyant de craves à bec rouge. Nous installons le bivouac sous de jeunes noyers au-dessus du village d’Arous. L’après-midi a été plus chaude et le vent en altitude s’est mis à souffler au Sud. Comme depuis quelques jours, des cumulus de convection se sont positionnés sur les reliefs de l’Est et sur la barrière que constitue le Mgoun.
Kilométrage 22, DD 9h20 DR 5h08 DP315 DN415

J7 Notre déplacement est Sud le long de l’Assif-n- Arous, Ait Said et un groupe d’azib (bergeries) puis le refuge de la vallée orné de nombreux drapeaux de pays européens  flottant au vent, point de repère pour prendre un cap Sud-Ouest en suivant un vallon occupé par un filet d’eau à fort débit. A 2650m, nous prenons de l’eau à une source et atteignons un premier col à 3000 mètres d’altitude. Dans le ciel un couple d’aigle joue avec les courants ascendants, un épaulement bien tracé et voici la fin de la montée, saluée par le passage d’un vol important d’hirondelles de rocher. Nous sommes à 3300m, dernier col avant le plateau de Tarkeddid, camp de base pour l’ascension du Mgoun, situé à 2900m d’altitude,. Deux groupes, seulement avec les tentes blanches « mess » y sont déjà installées. Pour compléter le décor, il ne faut pas oublier le refuge en pierres sur le bord Nord et en arrière plan la longue crête du massif du Mgoun. Ce vaste plateau qui collecte l’eau descendant du Mgoun est une ligne de partage des eaux, à l’Ouest coule la Tessaoute, à l’Est l’Oulilimt.   La descente ss’effectue prudemment entre de petites barres rocheuses puis installation du bivouac à 14h30 après avoir poussé quelques cailloux et dégusté le rituel thé à la menthe avant le pique-nique. Une collation complémentaire préparée par le cuisiner avec au menu, beignet et confiture « Aicha » sera servie dans l’après-midi.
Kilométrage 14.85, DD 5h53 DR 4h57 DP1425 DN460

J8 C’est le grand jour. Ce qui n’a pas pu se faire l’an passé suite à une forte chute de neige, va peut- être pouvoir se réaliser cette saison. La douceur est présente, pas de vent en altitude, quelques nuages élevés vers le Sud qui se désintégreront au fil de la matinée. Nous quittons le camp à 06h09, lampes frontales allumées, le rythme est bon et le jour fait disparaître les quelques étoiles encore dans le ciel. Une belle journée s’annonce…Dans un repli rocheux, nous dégustons la potion magique de Ahmed, un mélange de petits gâteaux secs, d’amandes, de raisins secs, de dattes et de figues. Nous sommes dépassés par un couple de Suisse accompagné de leur guide. Nous sommes à 3700 mètres d’altitude et nous amorçons la montée finale pour atteindre la crête qui nous fera voyager entre 3800 et 4000 pendant une heure et demie environ. Le temps est calme. La vue est dégagée sur 360°, peu de brume vers le Sud ce qui nous permet d’apercevoir outre les différentes vallées proches, à l’horizon le dernier petit massif, le djebel du Sarrhro (en berbère) qui culmine à 2712m. Le sommet (alt.4068m) est atteint après 3h30 de marche effective et nous prenons le temps, compte tenu des conditions météo, de faire quelques photos avec notamment les fanions d’atlas. Puis c’est la longue descente dans un pierrier où nous faisons une longue pause au soleil pour absorber notre pique-nique sorti du sac à dos. Nous suivons l’Assif-n- Oulilimt sec jusqu’à des sources sans doute des résurgences de l’oued souterrain où nous attend la collation de Hassan, le cuisinier qui nous a préparé une nouvelle fois des beignets.
Kilométrage 14.85, DD 9h17 DR 7h14 DP1235 DN1510

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J9 Le ciel est chargé de nuages dès le réveil. Nous suivons, rive gauche l’Assif-n- Oulilimt vers l’Est à la rencontre de l’oued Amougr Saln qui donneront l’Oued Mgoun. Depuis l’abondante résurgence, l’eau est présente, claire et fraîche. Le paysage a changé. S’offrent à nos yeux, soit des strates de terrain malmenées ou un relief ruiniforme avec quelques azib occupés par des nomades et leurs troupeaux de chèvres et de moutons. Quelques gouttes lors du pique-nique pris sous l’imposant feuillage de noyers. La vallée s’élargit et au niveau du confluent, le Tighremt-n- Ait Ahmed (maison fortifiée) abandonné, rongé par les crues de l’assif. L’Oued Mgoun alimente une végétation de nouveau présente depuis Talat Righane, quelques lauriers roses sont encore fleuris et les cultures bien irriguées. Le bivouac est installé dans une cour de ferme à Imi Nirkt et nous pourrons bénéficier en cette fin d’après-midi d’un filet d’eau chaude coulant d’un tuyau en caoutchouc. Ici, c’est du bonheur !
Kilométrage 28.02, DD 9h11 DR 6h41 DP1425 DN460

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J10 Contre tout attente, tempête de ciel bleu ce matin. Après un petit exercice en poussant le bus

local pour l’aider à démarrer, nous prenons rapidement la direction de l’oued Mgoun que nous allons parcourir au cours de cette journée et la matinée suivante sur plus d’une vingtaine de kilomètres. La rivière se faufile dans des gorges étroites nommées Achabou au pied du djebel Tigounatine s’élevant à 3160m. On retrouve l’ingéniosité de l’homme qui profitant d’une faiblesse du relief a réussi à construire avec des matériaux simples, du bois et des roches, un passage à flanc de montagne pour traverser en largeur ces gorges. L’eau est froide mais la présence du soleil élève tout doucement la température. Nous avons troqué nos chaussures de randonnée pour des baskets et nous pataugeons avec bonheur, quelques fois jusqu’aux genoux, dans le courant ! Puis le décor s’ouvre à nouveau sur une maison isolée où Ahmed nous invite à nous reposer un instant. Et malgré sa situation isolée, le coca et le fanta sont disponibles. La vallée s’élargit, les lauriers roses envahissent de nouveau les berges, le bivouac n’est pas loin, l’altitude est maintenant de 1800m et nous dormirons cette dernière nuit au gîte d’Aguerzaka, gros bourg avec deux boutiques concurrentes de fruits et légumes et d’objets divers. L’accueil est comme à l’habitude sympa et agréable et le propriétaire des lieux jovial. Cette dernière soirée est l’occasion d’offrir un pot à notre équipe et remettre à chacun un pourboire en euros, quelques friandises, le tout dans un gobelet avec le logo d’Atlas Aventure.
Kilométrage 21.27, DD 8h53 DR 5h47 DP115 DN350

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J11 Nous gagnons le lit de l’oued pour poursuivre notre parcours, quelques falaises, quelques accélérations du courant mais le paysage est maintenant différent. Les habitations sont plus nombreuses sur les rives, nous croisons des jeunes en jean, des femmes qui vont aux champs et qui utilisent la rivière pour se déplacer. Derniers mouvements de terrain et nous arrivons à hauteur de deux villages, très étendu sur la rive gauche, Tgherm Aqdir, plus concentré rive droite Issoumar. Nous remontons à droite pour gagner une piste que nous suivons sur quelques kilomètres jusqu’à un col. Avant de le franchir, nous faisons une bonne action. Une mule trottine dans le vallon situé sur notre gauche avec à ses trousses un jeune ayant perdu le contrôle de l’animal. Nous lui barrons le chemin, l’obligeant à s’arrêter…le jeune saute sur son dos et c’est parti pour le chemin inverse. Nous gagnons un col routier, quelques voitures font leur apparition. Nous attendons notre bus en dégustant un thé à la menthe. C’est le retour sur Marrakech, la circulation devient plus dense dans cette vallée des Roses. Nous faisons une pause pour déjeuner à Qalaa’t Mgouna, ville dont l’activité économique tourne principalement autour de l’exploitation de la rose et où l’animation est intense. La route va être longue, Ouarzazate, puis le col routier de Tichka à 2260m. Des travaux impressionnants sont en cours sur le versant nord et bientôt sur le sud d’après Ahmed afin de rendre moins dangereux cet itinéraire. Nous rentrons dans Marrakech à la nuit tombante et gagnons l’hôtel Andalous où nous retrouvons confort et prestations. Dans le hall, nous nous rassemblons pour faire nos adieux à Ahmed, guide agréable à l’esprit très ouvert avec lequel nous avons pu échanger facilement.
Kilométrage pédestre 10.81, DD 3h29 DR 2h59 DP240 DN195

J12 Après un petit déjeuner copieux, nous profitons de la fraîcheur de la matinée pour traverser le quartier européen puis longer les murs de la médina pour nous rendre au jardin de Majorelle(www.jardinmajorelle.com/). L’après-midi sera consacrée à une déambulation dans les souks pour certains puis détente et baignade dans la piscine de l’hôtel.

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J13 Visite du palais de Bahia, ( www.palais-bahia.com/historique/ ) puis après le pot de fin de séjour pris au bar l’Argana, place Jamaa El Fna, nous regagnons l’hôtel avant le départ pour l’aéroport.

C’est le retour vers la France et Clermont-Ferrand…..Fin de l’aventure !

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En autonomie du Puy-de- Dôme au Mont Aigoual (2ème étape)

Séjour n°13. En autonomie du Puy de Dôme au Mont Aigoual

Dates: du samedi 20 au dimanche 28 août 2016
Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 5 dont 3 femmes et 2 hommes.
Rappel : la 1 ère étape s’est déroulée en 2015 du samedi 01 au dimanche 08 août. Nous avions parcouru 177.514 km pour des dénivelées totales négatives de 5368m et positives de 5461m.
(voir séjour n°12 année 2015)
Météo : beau et chaud dans l’ensemble avec température nocturne autour de 20°C. Après un départ de St Georges au-dessus de St Flour sous une pluie fine, nous quittions les capes vers 13h00. Quelques nuages étaient encore présents dans la matinée du dimanche avant de connaître une tempête de ciel bleu en journée et des ciels étoilés la nuit, le reste du séjour.
Quelques nuages d’altitude se sont présentés au sommet du Mont Aigoual, voilant légèrement le soleil mais la randonnée était finie !

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Faune rencontrée : très absente à l’exception d’une famille de chevreuils buvant l’eau d’une flaque du chemin (J4). Quelques traces relevées de chevreuils, de sangliers, de lièvres des bois. Un vautour après le Mont Finiels (J6) et un aigle (J7)….mais pas de loups !

Patrimoine naturel au cours de notre périple (les plus remarquables) : le cirque de Paladines, dominant la Truyère. Les panoramas sur 360° aux sommets du Truc de Fortunio, du Finiels, du signal de Ventalon, de l’Aigoual. Le lac de Charpal ; l’ancienne voie romaine après le col du Finiels, le pont du Tarn ; les grandes drailles et notamment celle du Languedoc ; les grands espaces d’altitude qui semblent infinis.

Patrimoine bâti au cours de notre périple :
– la cité médiévale de Le Malzieu
– les toits de Lauze
– quelques clochers à peigne
– le corps de ferme de la Roche
– le château fort du Tournel
– l’architecture particulière de la station météorologique de l’Aigoual

Itinéraire : les liaisons entre la sortie de St Flour et la Margeride puis vers le Mont Lozère et le Mont Aigoual nous ont obligés à subir quelques kilomètres de goudrons par des petites routes au trafic peu important. Sur la Margeride, le Mont Lozère et le massif de l’Aigoual, de grandes drailles nous ont permis de cheminer confortablement sans passage de barbelés. Deux portions de hors piste piquantes et pentues nous ont rappelé que l’aventure existe avec Atlas !

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Classement : moyen ( 4h30 de transport, 9 jours de déplacement à pied). Je relève le niveau annoncé facile du fait des passages en hors piste et de la longueur de certaines étapes.
Kilométrage parcouru : 206 km. Dénivelées totales négatives 5387m, positives 6400m
Les chiffres annoncés ci-dessous ont été établis à l’aide du logiciel Openrunner. Les données relevées à l’aide d’une montre altimétrique jour après jour donnent des résultats légèrement différents concernant les dénivelées négatives 5190m, positives 6210m . La durée du déplacement (DD) intègre les pauses et visites…73h37

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Découpage du séjour:

J1 transport Clermont Ferrand à St Georges à 4km de St Flour pour éviter un peu de goudron). Eglise de St Georges, ancienne de gare de Ruynes en Margeride, la Baraque, laBesse, ravin des Aubarets, Paladines (détour pour admirer les méandres de la Truyère au cirque de Paladines) Chaulhac. Bivouac au-dessus du village alt. 950m Montre DD 6h55 D+675 D-550 Open distance : 24.088km D+737 D-472

J2 Vessière, St Léger-du- Malzieu, rive gauche de la Truyère, vue sur la porte des Fées, Le Malzieu ville (cité médiévale), col du Montruffet (alt.1210m), la Vialette, l’Estival, Lajo. Bivouac à proximité du ruisseau de Lajo Alt.1150m. Montre DD8h30 D+740D-560 Open distance : 23.640km D+970 D-534

J3 La Roche, Ste Eulalie, la Baraque des Bouviers, col de la Croix de Bor (alt.1417m), col des Trois Sœurs (alt.1452m). Bivouac à 1460m à proximité de Peyre Plantade alt. 1486m. Montre DD7h48 D+645 D-385 Open distance : 24.215km D+606 D-372

J4 Croix de Bessière, le Giraldès, col du Cheval Mort (alt.1454m), Truc de Fortunio (alt.1552m, point culminant de la Margeride), maison forestière de Charpal, Lac de Charpal (retenue d’eau servant à l’approvisionnement en eau de la ville de Mende), Laubert (belle fontaine à proximité de l’église dédiée à la vierge). Bivouac à 3 kilomètres du village alt. 1255m. Montre DD9h03 D+490 D-695 Open distance : 29.992km D+481 D-723

J5 Bois de Coste Salès, Chadenet, franchissement du Lot, le Crouzet, Bagnols les Bains, pause au ruisseau (Valat) de Jorobert, hors piste jusqu’au sommet « La Felgère », menhir, Oultet, ruisseau de l’Oultet, hors piste jusqu’à la côte 1160 le long du ruisseau de l’Espignole, Le Mas, Orcières, le Bleymard. Bivouac à 2 kilomètres environ au-dessus du village alt.1100m. Montre DD10h31 D+965 D-900 Open distance : 23.468km D+748 D-869

J6 Col Santel (alt. 1195m), le Chalet du Mont Lozère, Finiels (alt.1699m, point culminant du Mont Lozère), col du Finiels (alt.1540m), ancienne voie romaine, Salarial (potager original), l’Hôpital, Draille du Languedoc, Pont du Tarn (franchissement du Tarn naissant), l’Aubaret, forêt domaniale du Bougès, les Bastides, la Croix de Berthel (alt.1088m). Bivouac au-dessus du col alt. 1120m. Montre DD8h57 D+800 D-825 Open distance : 27.453km D+865 D-801

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J7 Signal de Ventalon (alt.1350m), col de Jacreste (alt.833m), col des Abeilles (alt. 994m), col des Laupiés (alt.1001m), les Quatre Chemins (alt.959m), ancien moulin de Géminard, Barre des Cévennes. Bivouac à l’Ouest du Can Noire alt.1000m. Montre DD11h13 avec 3h45 d’arrêt (point de vue du Ventalon, pique-nique, toilette, sieste, course) D+890 D-1095 Open distance : 28.226km D+882 D-1059

J8 Col des Faisses (alt.1018m), col de Solpérère (alt.1010m), l’Hospitalet, Tunnel des Marquairès, col Salidès (alt.1014m), passage au-dessus des sources du Tarnon, ancienne draille, Aîre de Côte (alt.1085m). Bivouac sur une corniche surplombant la vallée de Borgne Alt. 1170m. Montre DD8h20 D+600 D-445 Open distance : 20.615km D+597 D-448

J9 Cap de Brion (alt. 1398m), sommet du Mont Aigoual (alt.1565m) par variante remontant l’épaulement…. Montre DD2h05 D+505 D-135 Open distance : 4.555km D+514 D-109

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Hébergement : sous tentes de marque Hardwear, modèle Laser mises à disposition par l’association. Les bivouacs ont été agréables, calmes choisis pas trop loin d’un point d’eau pour éviter un trop long portage.
Nourriture : les participants étaient en autosuffisance alimentaire. Nous avons pu récupérer régulièrement de l’eau dans les villages ou chez les particuliers. Deux ravitaillements complémentaires à Le Malzieu ville et à Bagnols les Bains nous ont permis d’acheter des produits frais.
Quelques exemples d’aliments transportés…pour le petit déjeuner, cela allait du saucisson aux céréales aux galettes de riz (dit polystyrène mais très bon au goût et léger d’après les utilisateurs) avec thé, café ou café au lait (dosettes et sachets)… pour le pique-nique, saucisson, pâté de thon, de sardine, semoule parfumée réhydratée préparée la veille, graines de coucous avec figues et abricots secs, pain ou galettes de riz, fromage(gouda, edam..), avec en dessert compotes, riz caramel ou chocolat, fruits… le soir, soupe en poudre, les traditionnels plats déshydratés, lentilles jambon, hachis parmentier, pâtes bolognaises, poisson au curry etc.. mais aussi purée à l’ancienne seule ou mélangée avec une purée de poix cassés ou purée de châtaignes, quinoa cuisiné aux petits légumes avec également une purée de poix cassés ou purée de châtaignes. Le quinoa pouvant également être utilisé en salade etc…

Transport : le samedi 20 avec le véhicule de Michel Julien (laissé en stationnement à St Georges) et le dimanche 28 avec les véhicules de Jean Dunègre et Lucette Cardeau (Merci à eux)

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Kilométrage routier effectué : pour le transport des passagers en co-voiturage et des bagages 1398km

Temps de préparation : 20 heures (préparation et choix de l’itinéraire, rédaction de la note technique, compte rendu, vérification des tentes)

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Au cœur des Monts Enchantés

Séjour n°12. Au Cœur des Monts Enchantés

Dates: du vendredi 22 juillet au dimanche 31 juillet 2016
Animateur : Michel D.
Nombre de participants : 12      7 F et  5 H
Météo : Le 1er jour brumeux et nuageux avec un petit crachin sur notre passage en hauteur. Température à l’heure du repas de midi à 2500m 8°. Journée couverte jusqu’à 15h30 puis éclaircies. Le reste de la semaine beau temps tous les jours, assez chaud les après midi, orageux le soir mais pas de précipitations. Au réveil le jour suivant grand beau temps.

Faune et fleurs rencontrées : Quelques marmottes par-ci par-là, nous n’avons aperçu aucun Izard sur le parcours, quelques rapaces en vol et des choucas. Beaucoup de poissons dans les lacs. Fleurs de montagne dans les alpages, iris, chardon bleu, lys martagon jaune.

Patrimoine naturel : Un parcours en majorité minéral avec de monstrueux pierriers, en dévers, en montée ou en descente, beaux lacs de montagne tous les 200 m, des névés à franchir, beaux sommets avoisinant les 3000m, belles églises avec fresques.

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Classement : Classé moyen(M) sur la note technique, que je monte d’un cran compte tenu des dénivelés positifs et négatifs et de la technicité de certains passages. Donc difficile (D) à Très Difficile (TD) pour le col de Contraix avec son interminable pierrier.

Conditions de terrain : Difficile dans l’ensemble en tenant compte de la difficulté de progression et de la nature du terrain, longueur des pierriers, couloirs engagés avec névé ou sans névé… et dénivelés importants, mais peu de km parcourus par jour, ici les km ne veulent rien dire c’est en horaire de déplacement qu’il faut parler. Sur les 8 jours de Rando nous n’avons jamais traversé ni village, ni chemin de 4×4 , un véritable paradis de rando.

Hébergement : En gîte et refuge avec repas du soir et petit déjeuner, étaient prévus afin de récupérer. Pour tous les hébergements, très bons dortoirs dans l’ensemble. Repas très correct mais piqueniques décevants vu le prix.

Transport : A l’aide de 3 véhicules d’adhérents et un bus taxi sur place deux fois pour quelques km sur la route d’accès au départ puis au retour.
Kilométrage routier parcouru : 1000 km

Départ le 22/07/16 de Clermont Fd à 7h / A75 jusqu’à Séverac le Château / nationale Rodez / Albi / autoroute Toulouse jusqu’à St Gaudens /direction Espagne / Vielha / Salardu arrivée vers 15h ; Possession du gîte.
Retour sur Clermont le 31/07/16 même trajet départ Salardu 8h30 / repas à 13h30 à Albi puis visite du centre et de la cathédrale Ste Cécile / départ vers 15h30 et retour à Clermont Fd à 18h30.

PARCOURS :

J1 Samedi 23/07 Salardu / Refuge Restanca
Départ de Salardu: Réveil 6h p.déj 7h départ taxi bus 7h30/ Départ Rando :8h06 au pont de Ruis / lac de Rius 2348m 10h30 il fait très frais 9° pause. Montée à contre sens d’une course de trail  repas de midi dans le brouillard 8°. 5mn après la fin du pique-nique, on tombe sur un randonneur allemand qui nous explique ne plus trouver les cairns pour le col, il se joint à nous et idem, plus de cairn on jardine et après la mise en route du GPS dans ce brouillard, on retrouve la trace du col ; lac Mar 2500m 13h45/ bord du lac Mar 15h45 / arrivée au refuge à16h40.
Météo : couvert brouillard petit crachin puis vers 14h quelques éclaircies jusqu’au refuge.
Durée (pauses comprises) 8h45 D+ 1200m D- 900 m 16 km Classé (D)

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J2 Dimanche 24/07 Refuge Restanca au refuge Ventosa
Départ 8h05 :1 er lac 8h50 / col de Cresteda 2475m 9h50 pause au soleil / montée pour le sommet de Montardo à 10h / arrivée à 11h à 2837m et redescente repas de midi à mi- pente / passage vers divers lacs et arrivée au refuge à16h. Installation, bières / toilette au ruisseau vers 17h30.
Durée : 8h D+ 940m D-740m 10 km, classé (M), météo : grand beau

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J3 Lundi 25/07 refuge Ventosa  au refuge  Estany Llong
Départ : 8h / col Contraix 12h (4h pour ~3km) repas midi vers le lac Contraix / bout du lac 14h / pause bain de pieds à15h30 (20mn) super cadre au bord d’un ruisseau limpide / arrivée au refuge à 16h30 et réconfort avec une bière .
Durée: 8h30 D+ 780m D- 1000m 9,5 km classé (TD), météo : grand beau

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J4 Mardi 26/07 refuge Estany Liong aurefuge Colomina (donné pour 5h30) !!!!
Départ : 8h / col Dellui 2577m 12h / repas midi au dessus du lac Mariolo 12h30 – 13h30 / baignade pour certains au lac Tort (30mn) et arrivée au refuge Colomina à 2400m à 16h15
Durée: 8h15 D+ 880m D- 450m 12 km classé : (M), météo : grand beau

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J5 Mercredi 27/07 refuge Colomina au refuge  J.M Blanc
Départ : 8h / Pas de l’Os 2542m 10h / col de Saburo 2668m à 11h / repas midi lac Llastra pause 1h30 / ballade sans les sacs vers lac sans nom / Arrivée au refuge à 15h Un lieu Paradisiaque ***** étoiles pour l’environnement du lieu, pas pour le refuge accueil moyen.
DD : 7h D+ 480m D-585m 10 km classé : ( M ), météo : super beau

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J6 Jeudi 28/07 refuge J.M Blanc au refuge Amitges
Départ : 7h45 / col Monestéro 2716m à 9h30 / pause repas 12h15 -13h30 près du ruisseau Monestéro sous les pics « ENCANTATS » passage au dessus des lacs St Maurici / lac Ratera / arrivée au refuge Amitges à 16h30
Durée: 8h D+ 980m D- 920m 16 km classé: ( D ), météo : grand beau temps

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J7 Vendredi 29/07 refuge Amitges  via le refuge Saborredo jusqu’au refuge Colomers
Départ : 7h45 direction col Amitges 2750m 9h20 pause 15 mn / col Mataro 2585m 10h / refuge Saboredo 12h / repas midi près du lac deth Miel / re-départ 13h15 / col Ratéra 2572m à 14h / lac Obago 16h15 / arrivée à Colomers 17h30
Durée : 10h D+ 900m D- 1125m 15 km classé : ( D ), météo : grand beau

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J8 Samedi 30/07 refuge Colomers à Salardu (dernier jour de rando)
Départ : 8h10 pour le cirque de Colomers et ses multiples lacs /col de Podo 2600m 10h30 / repas midi  au bord du lac Podo . Deux participants se jettent à l’eau pour une baignade quand tout à coup surgissent deux gardes du parc qui leur demandent de sortir de l’eau « baignade interdite » alors que je leur fait remarquer que les vaches elles ont le droit et même de poser leurs bouses dans l’eau « nada » me dit il et ils sont repartis. Nous continuons vers les lacs des Gargolhes et le lac Cabidornats  puis descente au parking Taxis ou l’on doit retrouver notre bus / arrivée à 15h 20 petites minutes d’attente et arrivée à Salardu au gîtete du 1er jour.
Durée : 9h 45 ~ 4h de pauses contemplatrices D+ 880m D- 1020m classé (D ) car dernier c’est le jour et les organismes étaient un peu fatigués. météo : grand beau et très chaud.

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J9 Dimanche 31/07
Retour à Clermont FD: Petit déjeuner à 8h ;Départ 8h30 / 13 h 30 Albi repas et visite cathédrale Ste Cécile / retour pour Clermont départ 15h15 Arrivée à Clermont à 18h 30

Remarque : Les cartes utilisées pour ce périple étaient : espagnoles au 1/25000° parc Nacional d’Aiguestortes

Observations : Le terrain a tenu toutes ses promesses, il a été très varié, exigeant et je crois que l’ensemble des participants a progressé tant sur le plan du portage, du physique et techniquement. Les quatre sorties de préparation y sont certainement pour quelque chose.

Temps de préparation : Choix de l’itinéraire, réservation des hébergements, recherche de documents, Compte rendu du séjour : 40 heures

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