Canoé sur la Loire des îles

Séjour n° 8 Canoë « canadien » sur la Loire des îles

Du 26 au 30 mai 2018

Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 8 ( 2 femmes et 6 hommes).

Météo : beau et chaud. Quelques gouttes orageuses le mardi soir au bivouac. Les températures
nocturnes ont été douces.
Classement : facile mais nécessitant de respecter les consignes de passage des seuils naturels
et des obstacles artificiels. Chaque vieux pont a fait l’objet d’une reconnaissance pédestre afin
de choisir la meilleure arche pour passer en canoë.

Matériel mis à disposition par l’association :
– pour le couchage, un tipi de marque Bergans pour 6 à 8 personnes, une tente bi-place,
North Face, modèle Westwind, des sursacs (emmenés et non utilisés), des tapis de sol
complémentaires.
– pour les repas, un tarp de marque Bergans de 3.5×2.9
– pour les bagages, chaque participant avait à sa disposition un container de 65 litres et
un autre de 35 litres pour deux et pour chaque bateau un sacs étanche de marque
Zulupack de 35 litres.
– pour les bateaux, cordages (pour le passage à la cordelle) mousquetons, sangles pour
attacher tout le matériel
– quatre pompes manuelles ont été emmenées pour le vidage des bateaux.
– pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de
l’adaptation « canoë »
– pour la navigation, quatre canoës canadiens propector17, trois de marque Venture et le
troisième de marque Nova Craft avec l’équipement habituel pour chaque participant,
gilets d’aide à la flottabilité, pagaie à la taille
– une pagaie de secours pour le groupe.
Eau : chaque participant avait à sa disposition une bonbonne de 5 litres d’eau. Chaque jour, il
nous a été possible de remplir la bonbonne.


Organisation générale :
Transport : à l’aide de deux véhicules en co-voiturage
Kilométrage général effectué par les véhicules : 1747


Niveaux d’eau : le 26 mai à Imphy à 10h00, 153,20m3/s ; le 30 mai à Orléans à 12h00,
330.52m3/s

Conditions de navigation : avec ce gros débit, pas de problème de navigation. Nous avons pu
réaliser des distances journalières importantes.

Kilométrage parcouru : 203.56. les données ont été fournies par une montre GPS de marque
Garmin.
Durée de navigation totale : 22h54 ; sur la journée, maximum, 5h31, minimum, 3h39.
Données journalières, J1, 8.8 km/h pour 32.36 km en 3h39 ; J2, 9 km/h pour 50.02 km en
5h31 ; J3, 8.9 km/h pour 44.23 km en 4h56 ; J4, 8.9 km/h pour 44.47 km en 5h00 ; J5, 8.5
km/h pour 32.48 km en 3h48.


Hébergement :. Les bivouacs en milieu naturel ont toujours été confortables dans un
environnement exceptionnel.

Itinéraire : les faits marquants
J1 passage à la cordelle du vieux pont de Nevers par la rive gauche. Peu après, le volume de
l’Allier double le débit de la Loire à deux pas du pont canal du Guétin ouvert en 1938, l’un
des plus longs de France. Marseilles-les-Aubigny et son écluse qui fait communiquer le canal
latéral à la Loire avec le fleuve. Bivouac rive gauche avant la Charité-sur-Loire.


J2 passage sous la troisième arche côté rive droite du pont de la Charité-sur-loire construit en
1520, l’un des plus beaux du fleuve (un chavirage). A partir de la Charité et jusqu’à les Loges
chaque rive est classée réserve naturelle. Pouilly sur notre droite puis Sancerre sur le coteau
un peu à l’écart de la Loire, représentent des vins pour les connaisseurs. Pouilly-sur-Loire est
situé à mi-chemin entre la source et l’embouchure. Bivouac rive droite dans un bras mort
avant la centrale nucléaire.


J3 le barrage de la centrale nucléaire de Belleville, débarquement obligatoire et portage par la
rive droite. Site de Mantelot. Avant la construction du pont-canal de Briare, ce passage
permettait aux bateaux, venant du sud et allant vers Paris ou l’inverse, de passer de l’ancien

canal latéral à la Loire à l’ancien canal de Briare par la Loire. Pour cela, un système d’épis et
de levées submersibles construit par l’homme permettait d’avoir une hauteur d’eau suffisante.
En 1880, une chaîne immergée et placée de chaque côté permettait de retenir le bateau en cas
de forts courants en haute eau ou de le tirer en cas de faibles courants en basse eau. Le
nombre de bateaux était alors d’environ 4 000 par an. Il fut remplacé plus tard, en 1880, par
un toueur, qui accompagnait les bateaux lors de la traversée. Le nombre de bateaux passa
alors à environ 9 000 par an. Malgré tous les moyens mis en place, la traversée était
dangereuse (le courant pouvait atteindre 2,5 mètres par seconde en haute eau) et l’on
dénombrait environ 10 naufrages par an. Si un bateau sombrait, il était repêché au niveau des
écluses de Briare. Le temps de passage pouvait durer de 2 à 4 heures pour la descente et de 3 à
6 heures pour la montée. De nos jours, on peut toujours voir le chemin de halage, appelé «La
levée de l’escargot» ainsi que la rampe d’accès au pont et les tireurs de câbles de chaque côté
de la rive. Pont-canal de Briare. Il fait partie de ces monuments qu’il faut avoir vu avant de

repartir. Un incontournable du genre. Et pour cause ! Jusqu’en 2003, il fut le plus long pont-
canal d’Europe ! 662 mètres à parcourir à pied avec de l’eau dessus et dessous… et une vue

imprenable sur la Loire. Il a été détrôné par le pont-canal de Magdebourg, sur l’Elbe, qui
mesure 918 mètres. Gien et l’alternance rouge, noir et bleu des briques de la façade de son
château, rive droite, construit à l’initiative d’Anne de Beaujeu. Bivouac après le barrage de la
centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly à proximité d’une pinède .


J4 grande pose rive gauche à Sully-sur-Loire, pour admirer les extérieurs du château de
l’intendant du roi Henri IV. Toujours en rive gauche approche à pied du moulin à vent de
Guilly. Bivouac très sauvage après Jargeau, rive gauche et Saint-Denis-sur-Loire rive droite.

J5 pause à Combleux, rive droite, à l’écluse de la Patache à la jonction de l’ancien canal
d’Orléans et du fleuve. Passage des ponts d’Orléans dans l’ordre, de Vierzon, R.Thinat,
Royal, M. Joffre, de l’Europe, autoroutier. Passage sous la chapelle St Mesmin, confluence
anecdotique rive gauche avec le Loiret puis arrivée à St-Ay.

Faune rencontrée : tout le long du parcours, nous avons pu apprécié la diversité et la richesse
de la faune de la Loire en majorité des oiseaux : sternes pierregarin et naines sur les îles, ,
hérons cendrés, 2 hérons blancs, aigrettes garzette, cygnes tuberculés, colverts, cormorans
continentaux, hirondelles de rivage et guêpiers (nombreuses colonies) dans les talus
sablonneux des rives, quelques rapaces… milans noirs, busards des roseaux et peut-être un
balbuzard, et comme mammifères, des ragondins et un castor reconnu grâce à sa queue
caractéristique. La palme revenant au couple d’œdicnème criard vu sur un îlot. Nous nous
sommes arrêtés et avons pu voir la rusticité du nid à même le sol et les deux gros œufs
verts…nous avons quitté rapidement les lieux ne voulant pas troubler le couple resté à
proximité.

Œufs d’œdicnème criard


Nourriture : prévue au départ par chaque participant et disposée dans les containers mis à
disposition
Accident : néant
Incident : chavirage d’un bateau lors du passage sous le vieux de la Charité sur Loire, bien
géré par l’équipage et bonne assistance collective.



Le tarp Bergans nous a protégé lors du cours épisode orageux du dernier soir.
Merci à Pascaline qui après recherche, a trouvé le nom de la plante parasite jaune qui
s’agrippe notamment à la renouée du japon. C’est une cuscute !


Temps de préparation : 15 heures (découpage des journées de l’itinéraire, repérage des
passages délicats sur google earth, montage de la remorque, rassemblement et vérification du
matériel, achat des bonbonnes d’eau, informations par mail et téléphone, compte rendu etc…)

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Vélorando en Limousin

séjour n° 7 Vélorando en Limousin.
Du 18 au 21 mai 2018.
Animateur : Michel Julien
Nombre de participants : 7 dont 2 femmes et 5 hommes.
Météo : beau temps d’ensemble avec deux averses orageuses le lundi.
Itinéraire : le kilométrage, la moyenne et la durée de roulage sont fournis par le compteur du vélo, la dénivelée négative et positive, la durée du déplacement par une montre altimétrique Garmin. Pour information mon compteur est moins disant de 5% environ par rapport aux données fournies par les autres compteurs de vélo…
Au cours de ce périple, nous avons pu apprécier chaque jour dans un calme reposant une campagne fleurie, les bois de conifères plus présents dans la partie nord et mixtes dans la partie sud. D’agréables campings, de gros bourgs à l’architecture préservée, de grands lacs, de petits étangs, le tout dans une nature odorante d’herbes sauvages, de foin coupé, d’églantiers en fleurs, d’aubépines à la floraison exubérante…

Jour 1. Vendredi 18 mai. Départ Fernoël (alt. 801m), contournement Nord du Puy d’Amont, étang Chapal, Magnat-l’étrange (alt.685m), vierge de St-Georges-Nigremont , Senoueix, Felletin (alt.586m), rive Nord du lac de la Vaud-Gelade, camping à la ferme à Royère-de-Vassivière (alt.630m).
Distance 72.66km, moyenne 14.53km/h, dénivelées positives et négatives 1000m et 1100m. Durée de roulage (DR) 5h05, durée du déplacement (DD)7h24.
Points forts de la journée : l’église de l’Assomption de la Vierge et ses deux clochers à Magnat l’Etrange, l’église et le panorama de Saint-Georges de Nigremont, l’ église de
Felletin, le pont Roby en arc de Felletin du 15éme siècle, , le lac de la Vaud-Gelade, l’église de St Marc-à-Lombaud et son jardin du souvenir concernant les morts des deux guerres.
Jour 2. Samedi 19 mai. Contournement par le Nord et Ouest du lac de Vassivière avec passage à l’île de Vassivière, Beaumont du Lac, Eymoutiers (alt.413m), Domps, Etang de Cros (alt.600m), St-Hilaire-les-Courbes, camping Mille Sources à Bugeat (alt.700m).
Distance 85.92km, moyenne 13.7km/h, dénivelées positives et négatives 1285m et 1290m. DR 6h15, DD 9h33.
Points forts de la journée : lac de Vassivière et la vue panoramique du haut du phare de la presqu’île, collégiale d’Eymoutiers et son sympathique marché.

Le phare de l’île de Vassivière

Jour 3. Dimanche 20 mai. Bugeat, Gourdon-Murat (alt.821m), Pradines, Chadebech, la Fontfreyde (à proximité des sources de la Corrèze), Barsanges, Mont Bessou, Meymac (alt.700m), camping municipal.
Distance 45.04km, moyenne 12.6km/h, dénivelées positives et négatives 775m et 770m. DR 3h33, DD 5h55.
Points forts de la journée : église de Gourdon-Murat, et son menhir, le Mont Bessou, point culminant du Limousin et sa tour panoramique avec vue sur les Dômes, Sancy et Cantal, la cité médiévale de Meymac et son église abbatiale.

Jour 4. Lundi 21 mai. Meymac, Alleyrat, St Germain-Lavolps (alt.699m), Sornac, la Courtine (alt.793m), Malleret, Flayat (alt.760m), rive Sud étang de la Ramade (alt.737m), Fernoël.
Distance 60km, moyenne 14.1km/h, dénivelées positives et négatives 755m et 705m. DR 4h14, DD 4h52
Points forts de la journée : le lavoir de la courtine joliment décoré sans doute par les écoliers, étang de la Ramade.

Pour préparer et réaliser cet itinéraire, j’ai utilisé, de ma collection personnelle, la carte Michelin départementale n°325.
Classement : reclassée moyenne compte tenu de la dénivelée positive.
Kilométrage parcouru (compteur vélo) : 263.62 soit 65.905 moyenne par jour, distance la plus longue 85.92 km et la plus courte 60 km. Durée de roulage totale : 19h07. Sur la journée, maximum 6h15, minimum 3h33.
Conditions de roulage : excellentes sur des petites routes à très faible circulation. Un détour a été nécessaire pour gagner Bugeat, la petite blanche malgré nos recherches n’a pu être trouvée sur le terrain.

Hébergement : sous un tipi de marque Bergans prévu pour 6/8 personnes et une tente bi-place North Face modèle West Wind dans des campings avec de beaux emplacements. Bon accueil dans l’ensemble aux voyageurs à vélo.
Nourriture : ravitaillement sans problème sur l’ensemble du parcours (une voire deux fois par jour).
Transport : à l’aide de deux véhicules personnels de marque Renault, modèle Kangoo. Les vélos et bagages ont été transportés à l’aide de la remorque de l’association aménagée.
Equipement : vélo (personnel) VTT avec des pneus non crantés équipés de porte-bagages et sacoches ou tirant des remorques Bob (2 Yak). Une remorque Bob (Yak) de l’association a été utilisée.
Remarques : pas d’incident technique au cours de ce périple, les vélos n’ont pas connu de problème. Deux crevaisons sur le vélo de Pascal au cours de la J2.
Temps de préparation : 10 heures
Kilométrage routier effectué : pour le transport en co-voiturage, des vélos, du matériel et des bagages 280 km.


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A la recherche des sources de l’Allier : le retour !

Séjour n° 6 A la recherche des sources de l’Allier : le retour !

Date : du 10 au 12 mai
Animateur : Sébastien
Nombre de participants : 4 animateur compris (4 H)
Classement Atlas du séjour : Facile
Kilométrage auto : 406 Km pour 1 véhicule utilisé
Temps de préparation : 6 heures

JOUR 1
Météo : Nuageux le matin, ensoleillé l’après-midi, températures moyennes
Distance : 23 Km
Dénivelé : 800 Mètres
Durée : 7 H 00 mn

 Départ de Châteauneuf-de-Randon, Roussials, Chon Poujo, Serre de la Fourche, le Châtelet, Cougnet,
Moure de la Gardille, Sources de l’Allier, Moure des Coufours, Grand Bois de Chabaleyret
La butte de Châteauneuf offre un magnifique panorama qui nous a donné un avant-goût de ce qui nous attendait.
Cette première étape nous a conduits au Moure de la Gardille, après une progression à travers la forêt de Mercoire.
Des animaux, nous n’avons pu voir que quelques traces. Etaient-ce les températures encore un peu fraiches ou la
pluie qui menaçait ? Toujours est-il qu’ils sont restés discrets sur ce parcours. Arrivés au sommet du Moure de la
Gardille, nous nous sommes mis en quête de ce qui était déjà notre objectif de l’année dernière : les sources de
l’Allier… que nous avons trouvées cette fois-ci !!! C’est à l’une de ces « sources remarquables » que nous avons donc
pu remplir nos gourdes avant de repartir vers notre lieu de bivouac, à proximité duquel un chevreuil a furtivement
croisé notre route.
JOUR 2

Météo : Ensoleillé et chaud
Distance : 22 Km
Dénivelé : 500 Mètres
Durée : 7 H 00 mn

Départ du Grand Bois de Chabaleyret, Mont de la Bruyère, les Fagoux, Le Grand Champ, Saint-Flour-de-
Mercoire, Barres, Lac de Naussac

La progression s’est effectuée à travers bois et forêts dont la protection était la bienvenue pour cette journée assez
chaude. Et malheureusement toujours pas d’animaux terrestres à observer. Ce n’était donc pas la météo : ils
semblent effectivement être assez discrets dans ce secteur. Du côté du ciel, en revanche, la pause de midi a été
l’occasion de belles observations de buses guettant leurs proies, devant une très belle vue sur la vallée de l’Allier, qui
a déjà eu le temps de grossir considérablement en l’espace de seulement quelques dizaines de kilomètres. Après
cette belle journée, nous avons posé le bivouac au bord du Lac de Naussac, dans lequel nous avons pu nous
délasser, avant de profiter d’une belle soirée.
JOUR 3

Météo : Nuageux et doux
Distance : 23 Km
Dénivelé : 700 Mètres
Durée : 6 H 30 mn

Départ du lac de Naussac, GR4 le long du lac, Croix de Besse, Les Baraques, Les Moulins, le Cellier, Saint-
Jean-la-Fouillouse, Meyrilles, Charinac, Châteauneuf-de-Randon

Cette dernière étape nous a offert des paysages sensiblement plus variés que les deux précédentes, en surplomb de
la vallée du Chapeauroux. Même si les dénivelées n’y sont pas aussi impressionnantes que dans d’autres régions du
centre de la France, les vallons y sont assez découpés et les villages et hameaux, souvent à flanc de coteaux,
alternent avec les zones boisées, offrant un patchwork très agréable à observer. La montée finale vers Châteauneuf
nous a permis d’admirer une dernière fois une partie de notre parcours, avant de repartir pour Clermont.
Pour l’anecdote : à 24 heures près, nous aurions fini le parcours sous 20 cm de neige… Décidément ! On peut dire
que cette fois-ci, nous avons eu de la chance !

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Monts d’Ardèche et Haute Loire

Séjour n° 5 De Haute-Loire en Ardèche, de gorges en sucs

Du 05 au 06 mai 2018

SECTEUR MONTS D’ARDECHE et HAUTE LOIRE CARTE IGN 2836 OT
ANIMATRICE : Christelle

NOMBRE PERSONNES : 14 personnes 9 f 5 h

METEO Samedi : brume sur les hauteurs et fraicheur puis belles éclaircies avec température
douce , quelques gouttes à la descente du Montfol
Dimanche : Brume matinale vite effacée , atmosphère lourde , ciel menaçant l’après-midi
mais pas de pluie

TERRAIN : sec
DISTANCES ET DENIVELEES + : Samedi 18 km 700 m Dimanche 23 km 580 m ( OPENRUNNER)
DUREE : Samedi 8h Dimanche 8h pauses incluses

CLASSEMENT Facile avec néanmoins samedi montées et descentes un peu plus techniques dans
les pierriers et dimanche passage un peu aérien d’une vire en surplomb de la Loire.
KM AUTO : 370 km pour 2 véhicules, 355 km pour 1 véhicule
PREPA ET REDACTION 15 h

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ITINERAIRES
SAMEDI : Le Béage, GRP jusqu’au PC 1438, sentier entre Montfol et Lauzière, montée au suc de la
Lauzière , descente par la sente vers Taupernas , contournement du suc de la Lauzière, jusqu’au
GR3, HP jusqu’à Villevieille, Fazendes, prairie au nord du Sépoux, HP jusqu’au sommet du Séponet,
HP vers l’ouest pour la descente et le retour sur le GR3 , direction nord , PC 1465, montée au suc de
Montfol par la sente côté NNE , descente en HP jusqu’à la D377 via le Cayre et Printegarde , D302
jusqu’au Béage.

DIMANCHE: Goudet, direction Nord, bord de Loire jusqu’au Chambonnet, montée aller –retour vers
le Sud jusqu’au panorama sur la rivière et Goudet, de nouveau sentier vers le nord , mas du Vernet,
les Ribeyroux, PC 734, traversée du ruisseau de la Bethe , Rosières, les Salles, le Chomeil, cascade de
la Beaume, sente vers l’ouest le long du ruisseau de la Beaume , HP pour rejoindre le chemin menant
au cimetière de Brignon, direction SSE, PC 942 , passage à l’est de la garde des Ceyssoux, les
Ceyssoux, la Bethe, Fleurac, retour Goudet par le GR3F.

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 Départ matinal pour rejoindre le Béage , village des hauts plateaux d’Ardèche perché à 1200
mètres d’altitude au cœur du magnifique massif du Mézenc où malgré la grisaille de début de
journées les prairies couvertes de jonquilles nous apportent déjà un rayon de soleil !

Le suc de la Lauzière ( 1582m) quitte heureusement son chapeau de brume pour notre arrivée au
sommet où l’on profite d’un premier joli panorama sur ses immensités sauvages où l’on aperçoit
notamment le célèbre Gerbier de Jonc .Par temps vraiment dégagé ( ce qui n’était pas le cas) on
peut avoir une vue magnifique sur la chaîne des Alpes et le Mont Blanc . La Lauzière comme les
autres sucs de ce secteur sont des volcans péléens mis en place par l’épanchement d’une lave très
visqueuse. Leur forme varie selon la viscosité de cette lave. On y trouve principalement une roche
appelée phonolite ( car elle émet un son bien particulier lorsque l’on entrechoque 2 cailloux l’un

contre l’autre) elle est une excellente matière première pour la fabrication des lauzes .

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Descente tranquille dans la forêt où la neige est encore présente … bonne occasion pour une petite
bataille de boules de neige ! puis l’on retrouve une belle vue dégagée sur le Gerbier que l’on pourra
étudier sous toutes ses coutures pendant la pause.

On attaque ensuite la partie la plus sportive avec une montée en hors- piste du suc de Séponet (1534
m.) où il va falloir mettre les mains et jongler entre gros blocs et bruyères, bonne mise en jambe
pour effectuer la descente de la même façon. Le point de vue y était bien beau !
On ne perd pas le rythme et nous voici partis à l’assaut du Montfol ( 1600m), la montée se fait
aisément par une sente herbeuse puis une trace bien marquée dans les éboulis. Pause obligatoire
pour savourer l’immense panorama et observer le chemin déjà parcouru. Tout le monde étant bien
échauffé et motivé je décide d’amorcer une longue descente en hors –piste où nous avons de
nouveau travaillé souplesse et équilibre en passant d’un bloc à l’autre ! la pluie qui fît une courte
apparition ajouta un peu de piment et de glissades surtout !! tout le monde arrive à bon port pour
entamer un dernier tronçon au travers des prés où jonquilles, orchis, pensées et violettes nous
offrent toujours un beau spectacle

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Tout cela donne chaud et le petit bain de pieds pour traverser un ruisseau un peu trop gonflé sera
bienvenu !
Retour aux voitures et nous partons dare-dare vers Arlempdes, site surprenant où un neck de
basalte d’une trentaine de mètres de hauteur sert de piédestal aux ruines d’un château du 11 ème
siècle. On y observe une quantité impressionnante de prismes. Magnifique ! On y voit aussi de belles
bâtisses en pierre comme dans d’autres villages alentour d’ailleurs, la richesse de ce sol volcanique a
bien contribué à la beauté de ce patrimoine bâti !

Fin de cette première journée avec une étape au gîte du Pipet à Goudet où l’accueil du
propriétaire(par ailleurs éleveur) est exceptionnel et la table bonne et copieuse !

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Deuxième jour : changement radical de décor puisque nous avons quitté les hauts plateaux et rejoint
les bords de Loire. Goudet , est également traversé par 2 ruisseaux qui , en juin 2017, gonflés par de

violents orages ont déferlé dans le village et fait d’énormes dégats : plusieurs habitations touchées,
un pont emporté .Les traces sont encore visibles tout au long de notre parcours.
Surplombant le village, nous avons découvert le château de Beaufort .Devenu le bien de particuliers
en 2008,sa particularité est qu’une maison moderne en structure bois et toiture végétalisée a été
construite à l’intérieur des murs de la forteresse ! il faut vraiment regarder à la jumelle pour déceler
la bâtisse qui a été plutôt bien intégrée aux bâtiments d’origine !
Retour au bord de l’eau et même au -dessus de l’eau avec un passage de vire en surplomb de la Loire
qui donna une petite touche d’adrénaline matinale !

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On poursuit par un long cheminement en bordure du fleuve Loire qui n’est qu’au début de son long
parcours de 1000 km jusqu’à l’océan. Le mois de mai est une période propice, la végétation et les
fleurs nous offrent de belles images pleines de couleurs.
Point sublime de la journée , la cascade de la Beaume qui mérite bien son titre de plus belle cascade
du département ! Cette chute qui tombe de 27 mètres de haut depuis le rebord du plateau
volcanique se divise en plusieurs bras et offre ainsi un magnifique spectacle. On resterait bien de
longs moments à le savourer d’autant que la fraiche vapeur d’eau qui s’en échappe est bienvenue
après plusieurs kilomètres sous le soleil !

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Dernière portion de hors-piste pour cause de sentier inexistant et arrivée au Brignon dont le clocher
à peigne avec ses 4 arcades comblées de cloches est assez surprenant . Et nous retrouvons petites
routes et larges chemins pour prendre le chemin du retour tout en profitant d’une belle vue
étendue sur les plateaux, les sucs de l’Yssingelais et du Mézenc.
Ainsi s’achève ce beau week-end riche en découvertes, moments de dépassement et convivialité !
Certains passages n’étaient pas évidents et je redis bravo et merci à tous pour l’engagement, la
volonté, la bonne humeur et l’entraide!

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Marseille, Cassis et plus

Séjour n°4 Marseille, Cassis et plus…(Bouches-du-Rhône)

Du dimanche 15 avril au samedi 21 avril 2018
ANIMATEUR: Denis
SECTEUR GEOGRAPHIQUE: Marseille / calanques / massif provençal
NOMBRE DE PARTICIPANTS : 12
METEO : Grand beau temps presque estival, ciel bleu, pas de vent. 25°
CLASSEMENT du SEJOUR : Facile
KILOMETRAGE VOITURE : environ 1070km A/R pour chacune des 3 voitures utilisées
CARTES et TOPOS utilisés: IGN 3145 ET, 3245 ET , carte IGN au 1/15000 Les calanques et
topo Marseille à pied de la fédé

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Dimanche 15 avril :
Départ matinal pour un trajet auto Clermont Cassis en passant par l’A 89 et l’A7 suivant la vallée du Rhône.
Déjeuner au camping de Cassis et installation des deux tipis et de la remorque entrepôt/cuisine le tout constituant notre camp de base pour ce séjour.
En fin d’après-midi, courte balade pour se dégourdir les jambes : Les falaises de Soubeyrannes sur le cap Canaille en aller/retour depuis parking sur la crête : 3.5km et +257m 1h30.
Lundi 16 avril : Calanques Ouest en boucle 17.36km +994m 7h16 d’activité.
La Madrague, Callelongue par le GR 98, avec en contre-bas Les Goudes puis les 1ères calanques, La Mounine, Marseilleveyre et encore Podestat. Le GR longeant la côte nous mènera au col de Cortiou. Depuis le col nous reviendrons plein ouest par un bon sentier traversant le plateau de l’homme mort pour arriver au col de la Selle. Le contournement par le nord du sommet de Marseilleveyre et l’heure déjà avancée aurait pu nous faire croire à une arrivée en « roue libre » …C’était sans compter sur une dernière côte près de la Roche Percée…
Mardi 17 avril : Massif de la Sainte Baume en boucle 17.91km +1000m 7h44 d’activité Géménos, Vallon St-Pons, abbaye Cistercienne, la Glacière, peu avant midi nous déboucherons sous le pic de Bertagne l’occasion de prendre notre pause de mi-journée quelque peu à l’ombre. Le pic à 1041m d’altitude sera vite atteint en début d’après-midi puis suivront le col de Bertagne en contre-bas et une progression aisée sous le plan des vaches en direction du col de l’Espigoulier. Une pause est alors bienvenue tant la chaleur est encore présente pourtant à 800 m d’altitude. Parcours sur falaise de la Galère, vallon de gour de Brest, retour aux voitures à Gémenos.

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Mercredi 18 avril : Calanques Centre en boucle 16.50km + 820m 7h15 d’activité
Parking au dessus de la célèbre et imposante prison des Baumettes. Nous débuterons la rando ce matin là par un échauffement façon « marche nordique », puis à nous s’est imposé l’itinéraire: col des Baumettes, calanques de Sormiou, crête de Morgiou, calanque de Morgiou puis Sugiton, Pierres Tombées, passage en plein soleil mais spectaculaire sous la Falaise des Toits, retour facile par les cols de Sugiton, Escampons et col de Morgiou.
Jeudi 19 avril : Rando urbaine à Marseille environ 250 m de dénivelée pour 13km 7h00 d’activité
Itinéraire : Place Castellane rejointe par le bus depuis Cassis. Nous traverserons le quartier dit des antiquaires pour « attaquer » de bon matin à Notre Dame de la Garde. De là la vue est immense et circulaire sur la cité phocéenne. Une heure plus tard, descente au bord de mer pour rejoindre la rade d’Endoume dans une succession de quartiers bien tranquilles à 2 pas de l’agitation de la ville. Déjeuner dans le parc Valmer puis passage en corniche par l’anse de la fausse monnaie, anse de Malmousque, anse des Auffres avant d’arriver en surplomb du vieux port dans les jardins du Pharo. Vue sur le port de la Joliette au loin, de La Major, le fort Saint-Jean ou encore le quartier du Panier en prolongement. Déambulation sur le vieux port jusqu’au quai des Belges puis pour quelques centaines de mètres, nous remonterons la célèbre Canebière avant de
bifurquer pour rejoindre au plus court la place Castellane par de typiques rues agrémentées de pots de fleur et d’arbustes.

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Vendredi 20 avril : Calanques Est en ligne 17.84km, +840m -1163m 8h14 d’activité
Le bus matinal nous laissera au col de la Gineste, appui sur le Mont Puget à 563m puis remontée du verdoyant vallon de Sainte Marthe, descente sur l’est de la Grande Candelle, falaises de Devenson puis par le col de l’Oule nous parviendrons à la célèbre calanque d’En Vau, bain de pied pour certains puis remontée dans la foule pour les calanques de Port Pin, Port Miou, plage de Bestouan. La rando se termine là. Le soir comme pour saluer la fin de séjour, diner dans un restaurant sur le port de Cassis.

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Samedi 21 avril : Rangement , nettoyage et trajet auto Cassis Clermont en remontant par Aubenas.

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Weekend au buron dans le Cantal

Séjour n°2 Week-end au buron

Date : 3 et 4 février 2018
Animateur : Thierry
Nombre de participants : 12, animateur compris (5 F, 7H)
Météo J1 : frais et couvert – de la neige en soirée
Météo J2 : ensoleillé avec passage de nappes de brouillard

Distance J1: 9,1 km Dénivelée J1 : 610 m Durée J1 : 6h 10 (pauses comprises)
Distance J2: 13,8 km Dénivelée J2 : 700 m Durée J2 : 6h 50 (pauses comprises)
Classement Atlas J1 : facile  Classement Atlas J2 : facile
Kilométrage auto : 246 km pour 3 véhicules
Préparation+ CR : 2h

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ITINERAIRE J1 : Font d’Alagnon – Buron de Meijes Costes – sous le puy de Bataillouse – sous le col de Rombière – Font d’Alagnon – Buron de Meijes Costes.

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ITINERAIRE J2 : Prat de Bouc – les Prés Marty – Rochers de Chamalières – puy du Rocher – Pas des Alpins – Plomb du Cantal – col de la Tombe du Père – puy de Grandval – puy Gerbel – Prat de Bouc.

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Nous avons passé deux belles journées de raquettes entrecoupées par une nuitée au Buron où l’hôte nous a concocté une belle et bonne truffade.
Le premier jour, suite à un terrain difficile car glacé, le col de Rombière n’a pas été franchi comme imaginé nous obligeant à rester entre Font d’Alagnon et cirque autour
du buron de Meijes Costes. Mais même réduit, le terrain de jeu s’est révélé suffisant pour notre activité du jour : un petit éventail de progression dans différentes
conditions : fortes pentes en montée ou en descente, franchissement en forts devers, techniques de chute, progression en sous-bois, neige poudreuse et épaisse ou
glacée. Du coup, certains, à l’occasion de ces petits ateliers se sont sentis bien seuls, coincés dans des positions parfois inconfortables mais heureusement plus ou
moins vite secourus par des atlassiens charitables.
La seconde journée a commencé par une belle descente dans la neige, le froid et un jour qui avait du mal à sortir de sa nuit. L’idée était de reprendre les voitures pour regagner des terrains plus ouverts au départ des Chazes vers le Griou et la vallée de Mandailles. Mais las, au sortir du tunnel, un épais brouillard nous attendait. Sans se
laisser gagner par le doute, et avec le judicieux conseil de Claude, nous avons changé l’azimut à 180° pour partir vers Prat de Bouc et le Plomb . Bien nous en pris
car nous avons passé presque toute la journée sous un soleil généreux. Bonne visibilité, bonne neige, le plus possible à l’écart des pistes, nous avons fait une belle
boucle par les crêtes en passant par de beaux rochers et le Plomb.

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Finalement les deux jours ont passé comme un éclair… Certains auraient bien continué les aventures une journée ou deux de plus dans cette belle neige qui s’est
fait attendre mais qui était bien à notre rendez-vous d’Atlas.

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Entre Tarn et Jonte

Séjour n° 20 Entre gorges du Tarn et de la Jonte

Date : 14 et 15 octobre 2017

Secteur :  Lozère.  Carte Ign,  2640 OT 

Animatrice : Christelle

Préparation et rédaction :  10 heures

Nombre de personnes : 12  animatrice comprise (8 F,4 H)

Météo :    1er jour, grand bleu ;  2ème jour,  nuageux, vent faible  avec de belles éclaircies

Terrain :   très sec 

Classement  :   facile avec néanmoins des terrains un peu chaotiques  et de nombreux points de vue qui ne permettent pas un cheminement  très rapide.

Kilométrage auto : 540 km pour 2 véhicules,  510  km pour 1 véhicule. Parcours des voitures. Départ  de Clermont  Musée Quillot samedi  7 h pour une partie du groupe .On retrouve le groupe du Crest et une de nos Atlassiennes  à Issoire. Ensuite A75 jusqu’à  La Canourgue et direction Ste Enimie, arrivée à 9h50. Retour :  17 H départ du Rozier  pour rejoindre  l’A75, arrivée vers 20h (gros bouchon dû aux travaux sur l’autoroute et retours  de weekend) 

Hébergement :  Gîte de La Viale. Tout à fait correct .  Charme de la vieille bâtisse typique du coin, grand dortoir fonctionnel  et salle à manger équipée d’une immense table. Une zone de couchage juste séparée de la cuisine par un rideau était occupée par d’autres personnes. Dîner servi dans une autre salle, bons produits fait maison, un peu juste en quantité par contre ! 

Itinéraires :

Jour  1 : 8,5km. Dénivelé 450m .  Départ Montbrun,  sur D68, PC 538, PC 501, à l’entrée de La Chadenede, sentier direction sud sud ouest en direction des Moines, sur le plateau sente direction ouest, à hauteur du ravin de Combelairo, sente direction nord nord ouest pour rejoindre les hauteurs de Montbrun. Plus les petits parcours du sentier de l’Hermitage (2km aller/retour) et des Arcs de St Pierre (4km aller/retour), la visite de Ste Enimie et de Castelbouc. 

JOUR 2 :  12km. Dénivelé 530m. Départ Le Rozier, rocher de Capluc, passage sous les rochers de Francbouteille, GR6, après la fontaine du Teil bifurcation à droite, puis avant Cassagnes de nouveau à droite pour descendre le long du ravin de Cassagnes, sentier des Vases  et retour sur Le Rozier.  

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 Pour ce premier séjour en Lozère, en route pour le  pays des canyons spectaculaires et des belles bâtisses caussenardes. Ces quelques heures ne suffiront pas à tout découvrir mais nous avons bien profité d’un bel aperçu de cette région du causse Méjean. Au programme du premier jour :  direction Sainte Enimie par la route du cirque de Pougnadoires avec une première  halte   pour profiter du magnifique panorama sur les gorges du Tarn. Nouvelle halte  pour  un  aller- retour  d’un kilomètre  à la chapelle de l’Hermitage où vint s’isoler  la belle princesse Enimie. Lasse d’être courtisée par de nombreux prétendants, elle avait imploré Dieu de lui ôter la beauté et devint donc lépreuse ! Après de longues souffrances, la santé lui fût rendue sous condition qu’elle consacre le reste de ses jours à la prière d’où l’existence de cette chapelle. Elle y fonda également un monastère dont quelques bâtiments subsistent sur les hauteurs de la jolie cité. Cité dont nous avons pris le temps de faire le tour pour admirer les belles demeures et les ruelles pavés de galets du Tarn. Nous avons ensuite repris la route pour le petit village de Montbrun, classé parmi les plus beaux villages du secteur. Nous  prenons alors les sacs à dos pour une petite boucle qui nous permettra de monter sur le causse Méjean. En cours de route nous verrons  de grands rochers  aux allures de moines d’où leur nom. Un sanglier fuyant les chasseurs nous a surpris en dévalant la pente presque dans nos pieds ! Pique-nique sur un éperon rocheux surplombant le Tarn avec un superbe panorama sur les gorges. Nous avons évité de nous installer dans l’herbe ou trop près des arbres pour nous isoler des chenilles vraiment très présentes. Nous serpenterons sur de petites sentes caillouteuses pour redescendre en pente douce jusqu’à Montbrun dont nous avons admiré les jolies ruelles et maisons en pierre : un village vraiment bien entretenu et rénové qui mérite le détour. Quelques minutes de voiture nous amènent ensuite au hameau de Castelbouc, superbe site  posé au bord du Tarn. Ce village troglodytique se niche auprès d’un éperon rocheux surplombé des ruines d’un château. La légende raconte qu’en 1095, tous les hommes partirent en Palestine laissant seul le seigneur des lieux. Suite à quelques brillants fait d’armes, il s’attire les faveurs de nombreuses dames qu’il tente de satisfaire ! Tant et si bien qu’il finit par en mourir. Dans la nuit qui suit, on verra apparaitre au dessus du château, un bouc, symbole de virilité ! D’où le nom du village ! Retour aux voitures pour traverser le causse et rejoindre la Viale au sud- ouest  pour la dernière petite marche de la journée et découvrir les Arcs de Saint-Pierre : 3 imposantes  arches  de pierre qui se sont formées il y a fort longtemps à l’époque où la mer recouvrait tout. On y découvre également  tout un site ruiniforme comportant plusieurs grands rochers aux formes fantasques  comme celui de la Poule. Sur place, se trouve aussi  la grotte de l’homme mort, lieu où ont été retrouvés pas loin d’une cinquantaine de squelettes qui remonteraient à 35 000 ans. Après cette surprenante visite, retour au parking où quelques instants en voiture nous permettent de rejoindre  le gite installé dans une vieille demeure caussenarde où une bonne douche et la saucisse aux choux seront bienvenues ! 

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Dimanche, direction Le Rozier pour une boucle qui nous permettra de découvrir ou redécouvrir les immenses falaises des gorges de la Jonte ! On se sent tout petit face à ces grandes murailles rocheuses  et  pris d’une sensation de vertige au bord du balcon portant le même nom ! On imagine le long travail d’érosion pour arriver à la formation des splendides monolithes que sont les vases de Sèvres et de Chine. Petit détour ludique et un peu plus acrobatique par le rocher de Capluc où ceux qui le souhaitaient ont grimpé  les 3 échelles permettant d’accéder au sommet dudit rocher et profiter du beau point de vue sur la confluence Tarn et Jonte ainsi que sur les gorges et les villages du Rozier et de Peyreleau. Nous avons également vu quelques vautours en vol  dont nous n’avons par contre pas trouvé les points de repos permettant une meilleure observation. On est, malgré tout, toujours impressionné par leur vol majestueux et leur envergure (pas loin de 3 mètres pour le vautour moine). Par contre, aucune difficulté pour observer les chenilles processionnaires qui ont littéralement envahi certaines zones de la région ! Un véritable fléau dont on se demande comment on va pouvoir en venir à bout et qui met vraiment à mal les nombreux pins de la région. Nous avons été très vigilants pour éviter le contact de leurs poils extrêmement urticants ! Avec ce splendide parcours des vases s’achève ce weekend sympathique où l’on a apprécié de pouvoir prendre un peu plus de temps pour découvrir les beautés de notre pays ! Merci à tous pour ces bons moments !   

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Via-Ferrata en Margeride

Séjour n° 18 Weekend en Margeride Via-Ferrata

Date : les 23 et 24 septembre 2017

Animateur : Michel J.

Météo : beau les deux jours avec une douce chaleur, sans vent.
Nombre de participants : 14 animateur compris (7 F, 7 H) (complet)

Classement Atlas du séjour : la Via-Ferrata est exposée Sud et Sud-Ouest et présente 3 parcours, un practice pour apprendre au calme les bases, un parcours facile, classé (PD/AD) et un difficile classé (D+/TD+), répartis en 5 portions dont 3 parties communes. Un seul échappatoire au premier tiers de la via.
L’itinéraire « facile » comporte : 3 murs, 1 pont Népalais, 1 longue passerelle, 3 ponts de singe 2 courts et 1 long, 1 vire.
L’itinéraire « difficile » a en plus 1 pont de singe court, des dévers dont 1 surplomb sévère TD+ sur la deuxième partie.
Une tyrolienne commune est facultative et peut se refaire à l’envie.
Cette via classée au 5 ème rang national a tenu toute ses promesses !

Kilométrage auto : 294 km pour 2 véhicules utilisés avec un qui est parti de Clermont-Ferrand et l’autre du Cendre.
Temps de préparation : 5 heures (courses et préparation du repas, recherche et contact pour l’hébergement, note technique, mails aux participants, préparation du matériel de via et rangement).
Matériel mis à disposition par l’association : baudriers et longes via, casques, sangles, mousquetons à vis, poulie speed, 1 corde de sécurité, descendeur

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JOUR 1
Arrivée sur place vers 11h00, et pique-nique. Présentation et distribution du matériel. Rappel des consignes de sécurité pour le déplacement et ordre de passage afin d’intercaler les plus aguerris avec les adhérents novices ou peu pratiquants. Pour cette première journée, nous avons décidé de découvrir l’intégralité de la via facile avec
la tyrolienne. De retour aux voitures et après un léger goûter, nous sommes repartis à l’assaut de cette « facile » en utilisant l’échappatoire pour sortir plus rapidement. Fin de journée consacrée à l’installation au gîte et à la visite de la cité médiévale du Malzieu. Repas pris en commun.

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JOUR 2
Après le petit déjeuner et en attendant que l’atmosphère se réchauffe (5° au réveil), nous avons déambulé et observé la mise en place des différents animaux (vache, chevaux, moutons) du 1 er comice agricole du Malzieu.

A 09h45, nous étions à pied d’œuvre, l’objectif de la matinée était de faire une partie de l’itinéraire classé « difficile». A la séparation, deux adhérents ont continué sur le classé facile, le reste tentant et réussissant ce tronçon demandant un peu plus de bras. A la deuxième bifurcation, deux adhérents ont pris l’option de faire le deuxième tronçon de la rouge avec une partie en TD+. Les volontaires pour la tyrolienne ont pu de nouveau prendre plaisir à cet exercice ludique. Après un retour aux voitures, pour le pique-nique, j’ai proposé de profiter du reste de l’après-midi sous le soleil pour refaire l’intégralité de la facile et pour celles et ceux qui le souhaitaient de parcourir la 1ére partie de la rouge. Ce qui fût fait ! Une adhérente se sentant un peu fatiguée a préféré se reposer.

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Sur la route du retour, petit arrêt à St Chély d’Apcher pour le pot de fin de séjour…

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Vélorando en Nord Lubéron

Séjour n° 17 Vélorando en Nord Lubéron
Dates : du jeudi 14 au dimanche 17 septembre 2017.
Nombre de participants : 5 animateur compris
Destination : Lubéron (« Vélorando en Nord Lubéron »), le séjour s’appuyant sur l’itinéraire et ses variantes « Le tour du Lubéron à vélo ». Traçage et suivi de l’itinéraire par openrunner avec transfert sur GPS.
Météo : Vent du nord sur les parties Ouest & exposées du séjour et vers Lourmarin, précipitations quasi-nulles, alternance ciel couvert et ensoleillé, température de 4°C (matin du jour 4) à ~20°C max’ au fil des journées
Classement : Moyen (journées >80km et >1000m de dénivelé)
Conditions de roulage : à~95% sur routes / petites routes goudronnées (quelques passages très courts sur grands chemins)

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Données : 
– J1 / de Cavaillon (départ à 11h45) à Cucuron via Lourmarin (pause à~13h) / 3:46:56 temps de roulage / 53.9km / 14.2km/h de moyenne / +600m positif / 57.9km/h max
– J2 / de Cucuron (départ à 8h45) à Forcalquier via La BastideManosque, Volx / 5:41:46 (8h25 de déplacement) / 84.8km / 14,6 avg / +1440m / 56.2km/h

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– J3 / de Forcalquier à Apt via Lurs, Cruis, Banon, Rustrel / 5:26:00 (8h00 de déplacement) / 89.8km (+5km pour l’animateur parti recherché tel. en charge laissé à Forcalquier…) / 16.4 avg / +1080m
– J4 / d’Apt à Cavaillon via Gargas, Roussillon, Goult, Lumières / 3:14:23 / 48.9km (~20km de moins que ce que j’avais initialement prévu cf. remarques ci-après, nous sommes rentrés tranquillement par la véloroute du Cavalon) / 14.9 avg / +380 (~-350m par rapport à ce que j’avais initialement prévu)
– kilométrage voiture -> 821km
Hébergement :  sous le tipi de l’asso (Berghaus 7 places) au camping Le moulin à vent de Cucuron Jour 1 (très très bien) et au camping Huttopia de Forcalquier Jour 2, sous les tentes aménagées du camping les Cèdres d’Apt Jour 3 (pas de place pour monter notre tipi, surbooking etc.)

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Les Atlassiens en Provence

Séjour n° 16. Les Atlassiens en Provence.
Du samedi 09 au 16 septembre 2017.
Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 14 dont 10 femmes et 4 hommes.
Météo : beau et chaud (sans excès) dans l’ensemble avec du vent plus ou moins fort. Couvert, le vendredi.
Hébergement : dans le village de vacances du Reverdi en chambre double, en pension complète. Structure très confortable avec une superbe piscine chauffée à débordement de 25m par 12m, dotée d’un espace détente et bien-être avec sauna, hammam, jacuzzi. Le village est situé à quelques kilomètres de la mer avec vue sur le golfe de St Tropez.

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Remarques générales : j’avais préparé pour ce séjour 8 randonnées, certaines sur le littoral, d’autres sur les massifs forestiers à l’intérieur. Les incendies de l’été et les risques persistants m’ont obligé à adapter chaque jour le programme en fonction des vigilances incendies annoncées entre 17h00 et 18h00, la veille. Au cours de la semaine, mardi, mercredi et jeudi, la vigilance rouge, nous a interdit l’accès aux différents massifs forestiers sur l’ensemble du département du Var. Nous avons souffert d’un manque d’informations particulières pour organiser notre séjour aux vigilances noires, rouges, oranges etc.. s’ajoutant des interdictions partielles de terrain, municipales ou préfectorales.
Programme réalisé
Jour 1. Samedi 09 septembre. Transport Clermont Ferrand, le Reverdi. Installation au village.
Jour2. Dimanche 10 septembre en matinée. Visite des installations et pot de bienvenue. L’après-midi, randonnée (aller/retour) à partir du village jusqu’à la plage de St Pons situé au Nord du golf de St Tropez. Temps de rando 3h00 environ pour une dénivelée positive de 300m.
Jour 3. Lundi 11 septembre. Randonnée à la journée de la plage de Pampelonne à St Tropez par le cap du Pinet, la pointe de Capon, le cap des Salin et sa plage, la pointe de l’Ay, la pointe de la Rabiou, le cap St-Pierre, la tour du Portalet, visite du port de St Tropez et retour au point de départ par l’intérieur à travers la presqu’île de St Tropez. Temps de rando, 5h30 environ. Distance : 22 kilomètres

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Jour 4. Mardi 12 septembre. La vigilance rouge nous interdisant les randonnées prévues à l’intérieur, j’ai proposé d’aller visiter le village médiéval de Grimaud avec ses ruelles pavées et fleuries, le château féodal, le moulin à vent. Après-midi, détente, certains ont participé au tournoi de boules du centre, d’autres ont profité de la piscine. Sauna, hammam et jacuzzi pour terminer la journée.
Jour 5. Mercredi 13 septembre. Randonnée linéaire de 19 km à la journée était prévue de la plage de Cavalaire au cap Camarat. Elle s’est arrêtée rapidement après 6 kilomètres à la plage du Brouis car une interdiction préfectorale, nous interdisait le passage, le chemin n’étant pas sécurisé suite aux incendies sur le cap Camarat de juillet. Retour en partie à pied puis en car au point de départ. Récupération de la voiture déposée, le matin et retour au village.

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Jour 6. Jeudi 14 septembre. Randonnée à la journée en boucle sur l’île de Porquerolles, partie Ouest. Traversée en bateau à partir de la presqu’île de Giens, embarquement à la Tour Fondue. A partir de la plage d’Argent, j’ai pris l’option de suivre la côte au plus près par les rochers jusqu’à la calanque du Maure. Pique-nique tiré du sac à dos, à la pointe du Grand Langoustier. Puis côte Sud-Ouest jusqu’au phare de Porquerolles. Retour à travers vergers jusqu’au port. Traversée en bateau un peu plus mouvementée avec une mer formée et brumisateur marin pour ceux installés à bâbord.
Jour 7. Vendredi 15 septembre. Randonnée en matinée avec un retour sur le village vers 12h30. L’idée était de gravir par les rochers un point culminant situé à 416m d’altitude au-dessus du lieu de villégiature. La progression a été quelque peu piquante avec une recherche de l’itinéraire bien dans l’esprit d’Atlas. Arrivés au sommet, la vue portait sur 360° au Nord-Est vers le massif de l’Estérel, au Sud-Est vers l’intégralité du golfe de St Tropez, au Nord vers les premiers contreforts des Alpes. Pour allonger un petit peu le circuit, nous avons été à la recherche d’un dolmen situé sur un épaulement à 324m d’altitude. Dolmen datant du néolithique, découvert suite à un incendie en 1971. Temps de rando, 3h30 environ, 12 km et 300m de dénivelée positive.

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L’après-midi a été consacrée à un tournoi de boules en équipes «spécial Atlas» où quelques adhérents (e) se sont fait remarquer par leur adresse machiavélique… Sauna,
hammam et jacuzzi pour terminer la journée. Un pot de fin de séjour nous a réuni avant le repas du soir.
Jour 8. Samedi 16 septembre. Retour sur Clermont-Ferrand.
Kilométrage routier effectué : pour le transport des passagers en co-voiturage et des bagages 3836km.
Temps de préparation : 15 heures (échange avec la structure, préparation et choix des itinéraires, rédaction de la note technique, compte rendu)

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