VTT Tour de l’Aubrac

Séjour n°12 VTT “Tour de l’Aubrac” Les grands espaces à deux roues.
Du vendredi 13 au dimanche 15 juillet 2018
Animateur : Michel D.
Nombre de participants : 9 animateur compris (2 F, 7 H)
Classement Atlas du séjour : moyen
Kilométrage auto : 295 Km pour 2 véhicules utilisés + remorque d’Atlas
Temps de préparation et compte rendu : 5 heures 30

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Jour 1
Météo : Grand beau, légère brise NE sur les sommets.
Distance : 53 Km
Dénivelés : positif 1150m et négatif 950m.
Durée du déplacement : 6H35 départ : 8h00 arrivée : 15 h40, roulage : 3h56, moyenne : 13km/h
Itinéraire. Départ la Chaldette, Cheylaret, Fournel, Prunière, Terme, truc de l’homme, Salède , Fau Depeyre, Nozières, Aumont, GR 65, les quatres chemins, gite les Gentianes au Py.
Pour débuter ce week-end de 3 jours, une première journée dynamique qui nous a notamment conduit à travers les villages de montagne Lozérienne. Un soleil radieux va nous accompagner jusqu’au gite. Nous avons contemplé de magnifiques panoramas sur notre trajet. Le groupe me surprend car nous avançons avec une grande aisance sans forcer l’allure. Très bon accueil au gite et très bon aligot. Nuit au grand calme.

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Jour 2.
Météo : ciel couvert pour la journée, temps orageux. 1 averse d’un petit ¼ heure.
Distance : 65 km
Dénivelée : positif 1285m et négatif 1415m.
Durée du déplacement : 9h30 mn départ : 8h arrivée : 17h30 roulage : 5h 46 moyenne : 11km/h
Itinéraire. Départ du gite, GR du pays tour de l’Aubrac, le Py, Usanges, Sinières, Chaldecoste, St Laurent de Muret, la Blatte, col de Bonnecobe, les Rajas, repas de midi + pause 1h 30, croix de Rode, tourbière de Pendouliou, voie romaine, Croix de la Vaysse, Aubrac pause et visite, D15, station de ski la Laguiole, forêt des Salesses, les Abiouradous, Laguiole, pause et visite + photo avec le fameux Taureau du foirail, D15, ferme de l’hom, le Vayssaire, gite.

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Jour 3.
Météo : beau temps jusqu’ à 10h puis orageux
Distance : 37 km
Dénivelée : positif 750m et négatif 850m
Durée du déplacement : 4h00 départ : 8h00 arrivée : 12h00 roulage : 3h00 moyenne : 13km/h

Réveil après une nuit orageuse entre 4h30et 5h30… Petit déjeuner copieux, le départ se fait sous le soleil avec une petite fraicheur idéale pour attaquer, les 9,5 km de côte sur petite route forestière. Col d’Embournac, D13, Reboulet, Panouval bas, St Urcize, jour de marché pause café et brioche, visite, toujours GR de
l’Aubrac, Recoules, pont de Gournier, Escudières, GRP, la Brugère, Le Carroc, Brion, Les Bouteillers, la Blanchère, la Valentine, Reyrac, La Chaldette. 
Le déplacement à Vtt permet de couvrir de grandes distances en contemplant les magnifiques panoramas de l’Aubrac. D’une manière générale, ce week-end dans des paysages sauvages a ravi les participants. Pot de fin de séjour pris en terrasse sur la place de Fournel.

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La Dordogne de villages en barrages

Séjour n° 10 La Dordogne de villages en barrages.
Date : du 09 juin au 15 juin 2018.
Secteur géographique : vallée de la Dordogne de Bort les Orgues à Argentat avec topo de l’association de Villages en
Barrages.
Animatrice : Mady
Nombre de participants : 11 animatrice comprise (8 F , 3H)
Classement Atlas du séjour : Facile
Temps de préparation : 25h
Météo : belle météo dans l’ensemble

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Jour 1. Départ de Clermont Ferrand à 8heures et arrivée à Bort les Orgues à 9h30. Avant le départ de l’itinérance, visite du site EDF au barrage de 10h à 11h avec un guide : explications sur la construction et le fonctionnement du barrage. Le barrage de Bort est l’ouvrage le plus en amont et le plus important de la Dordogne. Construit de 1942 à 1945, il a été mis en service en 1952. Le chantier a employé jusqu’à 1900 personnes ce qui avait conduit à la création d’une véritable petite ville avec ses quartiers, ses commerces et son école. Haut de 124m, large de 390m à sa crête avec une épaisseur de 80m à la base et de 8m au sommet. Sa retenue s’étend sur 1073ha et 21km en amont. Ses 2 turbines peuvent produire 310GWh d’électricité par an ce qui correspond à la consommation d’une ville de 120 000 habitants. Bort les Orgues à St Julien Près Bort. Distance : 16 km. Dénivelés : positifs 660m, négatifs 490m. Durée : 5h00
Météo : ensoleillé et chaud.
Départ de Bort les Orgues à 11h30 pour un dénivelé positif de 320 m qui nous amène au belvédère surplombant la ville à 12h30. Un petit repos bien mérité le temps du pique nique à l’ombre des arbres. Vue magnifique sur le Sancy, le Cantal et les Orgues. Puis, traversée de plusieurs hameaux et villages, Puy de Bort, Saunat, Lagrange, Cronzat avant d’arrivée à l’entrée de St Julien Près Bort. Petit détour pour aller au site de St Nazaire. Taxi du site de St Nazaire pour le camping le Maury (commune de Liginiac) lieu d’hébergement des samedi et dimanche soir.
Site de St Nazaire : situé au confluent de la Diège et de la Dordogne, il offre un beau point de vue sur la haute vallée de la Dordogne et la retenue du barrage de Marèges. En 1884, le curé de St Julien Près Bort créa sur ce promontoire un chemin de croix et en 1901 lors d’une procession, la statue de St Nazaire fut placée à son sommet, à proximité du calvaire où elle se trouve toujours. La légende veut que St Nazaire chassa le diable des hauteurs qui dominent la Dordogne, en l’aspergeant d’eau bénite ; sur ce site auraient existé, en des temps anciens, une église dédiée à ce saint et un petit village. Belles hêtraies entre Bort et le belvédère, et puis entre Puy de Bort et Saunat avec notamment une étonnante zone d’éboulis de gros rochers éparpillés dans la forêt. Au site de St Nazaire, survol du groupe à basse altitude par un milan royal.
Barrage de Marèges : situé sur la commune de Liginiac, c’est le plus ancien des barrages de la Dordogne. Construit de 1930 à 1935 par des ouvriers dont beaucoup étaient d’origine étrangère, il mesure 90 m de haut et sa retenue couvre 200ha et s’étend sur 15km.

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Jour 2. St Julien Près Bort au Camping le Maury. Distance : 22,50 km. Dénivelés : positif 845m, négatif 834m (topo et openrunner), positif 825 et négatif 830 montre altimétrique d’Yves). Durée : 7h30.
Météo : ciel couvert, le matin se dégageant l’après midi. Temps lourd et humide (certains faisant référence à une température tropicale).
Dimanche matin retour à St Julien Près Bort en taxi. Après la traversée du village de Laborde, descente sur la Diège, affluent de la Dordogne par le «sentier de Patou», beau parcours dans les bois jusqu’au pont de Rotabourg. Puy Sivadou, hameau de Rotabourg, Roche le Peyroux, Val Beneyte, château d’Anglard, descente sur le ruisseau de l’Artaude, remontée sur village de Chaux, passerelle de l’Eau Large, Juillac, Liginiac, Pisse Lèbre, Manzagol, LeMaury.
St Julien Près Bort : église du XIIe siècle. Puits à balancier ; attestée dès l’Antiquité, courante au Moyen Age, la technique était répandue de la France au Japon. Elle se rencontre non seulement en Extrême-Orient, en Afrique occidentale, en Afrique du Nord, mais également dans toute l’Europe. Rien qu’en France, en 1986, il subsistait quelques exemples de balanciers dans au moins 36 départements dont la Corrèze. Le balancier à tirer l’eau est un ingénieux dispositif élévateur reposant sur le principe du levier appuyé en son milieu sur un pivot et portant à un bout un récipient et à l’autre un contrepoids. Il suffit de faire varier le poids d’un des bras du balancier pour imprimer à ce dernier un mouvement de bascule. Installé au-dessus d’un puits, d’une citerne, d’une mare, d’un cours d’eau, ce système de levage transformait en jeu d’enfants ce qui pouvait être autrement une corvée.
Eglise romane Saint-Pardoux du XIIe siècle et presbytère de Roche le Peyroux,. Belvédère de Roche le Peyroux : vue sur la retenue de Marèges et le site de St Nazaire. Belvèdère de Val Beneyte (Vallée bénite) : il y a 100 ans un ermite serait venu vivre au bord de la Dordogne à Val Beneyte. Un monastère y fut édifié en souvenir de ce religieux (St Leobon) que les gabariers invoquaient contre le mal des Ardents. On raconte que lorsqu’ils étaient arrêtés par une crue ou par le mauvais temps, les gabariers recevaient l’hospitalité des moines pour lesquels ils effectuaient des travaux en contrepartie. Fermé au début du siècle dernier, le monastère a été noyé en 1935 lorsque le barrage de Marèges a été mis en eau.
Roc Grand et Saut de Juillac : il faut quitter le chemin et emprunter une petite sente escarpée pour arriver au point de vue de Roc Grand (vue sur la vallée de la Dordogne et le château d’Anglard) et à la cascade (site classé) d’une trentaine de mètres de haut.

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Liginiac : ensemble architectural remarquable autour de l’église romane du XIIème dont les portes sont décorées de peintures en fer forgé du XIIème (classées), et de la mairie. Vue sur les ruines du château de Peyroux.
Le matin au cours de trajet en taxi, traversée de la route par un chevreuil, nombreuses traces sur le sentier de Patou.
Jour 3. Camping Le Maury à Le Vent Haut. Distance : 24,50 km. Dénivelés : positif 905m, négatif 1136m (topo et openrunner), positif 680 et négatif 700 (montre Yves). Durée : 6h45.
Météo : pluie pendant la nuit, au lever et pendant le petit déjeuner mais qui s’arrête dès notre départ. Temps couvert le matin, ensoleillé à partir de 13h.
Départ du camping le Maury après avoir enfilé cape et pantalon de pluie (le chemin passe derrière les gîtes où nous avons dormi) que nous quitterons rapidement, Labissière, Monanges , Sérandon, hameau de Sandère (superbe!), Château de la Charlane, Clémensac ( franchissement de la méridienne verte), belvédère de Gratte Bruyère, descente vers la mise à l’eau de Lanau par une petite sente réouverte par l’association de villages en barrages (enfin nous sommes au bord de la Dordogne!), remontée sur le hameau des Ages, la Renaudie, descente sur le Moulin de Tony au bord de la Triouzoune, remontée au hameau de Fontloube, les Vents hauts (ancienne école).
Avant Labissière, le chemin emprunte le tracé de l’ancien transcorrézien (Tacot) : Inauguré en 1913 par Raymond Poincaré alors Président de la République, il sillonna la campagne corrézienne jusqu’à sa disparition en 1960. Au total plus de 190 kilomètres de lignes pour une activité tant marchandises que voyageurs, reliant Tulle et Ussel avec pas moins de 15 arrêts.
Sérandon: église romane Ste Radegonde (XIIe et XVe), une des plus belle du Limousin, avec un porche orné de personnages et d’animaux sculptés, surprenant clocher sur la place, cadran solaire analemmatique (l’heure est donnée par la direction de l’ombre du style qui indique l’azimut du soleil. Les autres types de cadran utilisent la hauteur du soleil).
Méridienne verte : projet de l’architecte Paul Chemetov, pour les cérémonies de l’an 2000, afin de matérialiser le méridien de Paris qui traverse la France du Nord au sud (de Dunkerque à Prats de Mollo La Preste) en plantant des arbres tout au long de son tracé. Une plaque commémorative présente à Clémensac près du site de Gratte Bruyère indique la distance avec le pôle sud : 15000kms.
Site de Gratte Bruyère : vue sur la retenue de l’Aigle et le mélange des eaux de la Dordogne et de la Sumène (affluent rive gauche).
Faune: écureuil, faucon pèlerin , chevreuil.
Flore : campanules, ancolies, marguerites, orchis, que nous reverrons aussi les jours suivants. Nombreux cerisiers avec de beaux fruits bien mûrs mais un peu hauts pour tous nous satisfaire, et comme depuis plusieurs jours, nombreuses girolles qui nous narguent sur les chemins et les talus, quelques cèpes.
Jour 4. Le Vent Haut à Spontour. Distance : 21 km. Dénivelés : positif 740m, négatif 1030m (topo et openrunner), positif 630, négatif 920 (montre Yves).
Durée : 7h10
Météo : belle dès le matin.
Départ du vent haut avec le soleil, descente sur une piste jusqu’au ruisseau de l’Héritier que l’on franchit avant de remonter sur le plateau, Croix de Layre, descente sur petite sente pour rejoindre la route et le pont de Lamirande. Là un panneau indiquant la Chapelle de Lamirande (chapelle de Nauzenac déplacée lors de la mise en eau du barrage de l’Aigle) nous sortons de notre itinéraire pour nous y rendre. Mais après avoir fait près d’un kilomètre sur le goudron nous renonçons car elle paraît encore bien loin. Redescente sur le pont de Lamirande, puis montée jusqu’au Village du Mons, la Terrade, ruisseau du Pont Aubert, Lafage, Le Pescher, Le Bourly, Durfort, puis petite sente boueuse et glissante jusqu’à Spontour.
Pont de Lamirande : arrivée par une galerie souterraine de 7km d’une partie des eaux de la Luzège et du Pont Aubert qui se jettent dans la retenue de l’Aigle, cascade sur le ruisseau de Lachaud.
Spontour : port d’embarquement et centre de chantiers de construction de bateaux traditionnels à fond plat, les gabares. Du XVIIe au début du XXe, ces activités faisaient vivre à Spontour une population de bateliers, de bûcherons, de charpentiers, de pêcheurs et de maraîchers.
Barrage de l’Aigle : haut de 90m, il a été édifié de 1939 à 1945, avec jusqu’à 1500 ouvriers en 1942, sa retenue s’étend sur 750ha et 25km.
Petits lapins qui traversent les chemins, odeurs des tilleuls et des rosiers anciens, fraises des bois qui régalent les gourmandes, et toujours girolles et cèpes. Ce jour là nous ne résistons plus et au fur et à mesure de notre cheminement, faisons une belle cueillette. Le soir nous préparons une belle poêlée de champignons. Un grand merci à la personne responsable du gîte qui nous a fourni huile, ail et sel.

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Jour 5. Spontour à St Merd de Lapleau. Distance : 27 km. Dénivelés : positif 933m, négatif 620m (topo et openrunner), positif 1055m, négatif 705m (montre Yves).
Durée : 8h30 m
Météo : ciel dégagé le matin avec un peu de vent sur les plateaux, se couvrant en fin de matinée, retour du soleil l’après midi.
Belle ascension dès le départ jusqu’au hameau de Poumeyrol, avant de redescendre pour traverser la D166 et remonter jusqu’au hameau de Chalimont, la Sialve, May, descente vers la Luzège sur une piste forestière sur laquelle un panneau indique un effondrement de rochers et l’interdiction de l’emprunter. Nous continuons malgré tout et trouvons quelques centaines de mètres plus bas l’effondrement annoncé. Ayant eu lieu à l’automne précédent, un passage a depuis été fait côté ravin par d’autres randonneurs, Panorama sur le Viaduc des Rochers noirs, franchissement de la Luzège au Pont Rouge, Laval sur Luzège, cheminement le long de la Luzège avant de remonter sur L’Echamel, l’Herbeil, ruisseau de la Sombre, Dillanges à partir duquel nous laissons le sentier de Villages en Barrages pour emprunter le GR du pays de Lapleau au dénivelé moins important qui rejoint à nouveau le sentier juste avant La Chapeloune, Beunac, Le Peuch, St Merd de Lapleau.
( Hors sentier à 1 km de le Peuch).
Viaduc des Rochers Noirs : ce pont suspendu sur la Luzège fut construit en 1911 (92m de hauteur et 160 m de long) pour relier les communes de Sourzac et de Lapleau par le Transcorrézien (Tacot). La ligne ferroviaire fermant en1959, l’ouvrage a été converti en pont routier jusqu’en 1982 puis ouvert uniquement aux piétons et inscrit à l’inventaire des monuments historiques. En 2005, il a été fermé à toute circulation pour des raisons de sécurité et une passerelle a été aménagée un peu au dessous pour permettre aux promeneurs de franchir la gorge.
Laval sur Luzège : magnifique petit village à l’architecture remarquable, église du XIIe avec un clocher mur à 2 baies, belles demeures couvertes en lauzes dont certains éléments remontent au XIVe ou au XVe. Dans le bourg, l’abreuvoir n’est autre qu’un sarcophage réemployé.

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L’herbeil : coquet hameau avec sa magnifique petite chapelle St Simon et un peu avant Dillanges au chêne dit «de Bill” St Merd de Lapleau : le nom du village vient de St Médard. Eglise du XIIIè agrandie par la suite, qui se trouve sur le chemin qui allait autrefois de Vezelay à St Jacques de Compostelle via Rocamadour et où les pèlerins faisaient halte.
Et toujours des champignons que nous cuisinerons le soir.
Remerciements à la sœur et beau frère de Mireille qui nous ont apporté tout le ravitaillement nécessaire pour le repas du soir, le petit déjeuner, et le pique nique du lendemain car aucune possibilité de restauration ni de courses dans le village. D’ailleurs un randonneur imprévoyant sur le GR de Pays a été content de profiter de notre surplus de nourriture…
Jour 6. St Merd de Lapleau à St Martin la Méanne. Distance : 26 km. Dénivelés : positif 980m, négatif 1110m (topo et openrunner), positif 775, négatif 820 (montre Yves). Durée : 8h30
Météo : beau temps
De St Merd de Lapleau il faut retourner au Peuch pour retrouver le sentier, passer la Védrenne pour descendre doucement vers le moulin et le pont de Gire, puis remonter sur Vergne. Après la traversée du ruisseau des Ogaries, aller retour jusqu’au point de vue du Roc des Busatiers, avant de redescendre par un chemin tout d’abord pavé passant devant le fauteuil de Dieu faisant face à un faucon, puis rocailleux vers jardin des Bardots que nous traversons. Remontée avant de redescendre vers le ruisseau du Gibiat puis nouvelle remontée jusqu’au village de Brigoux. Nous gagnons directement Couffinier sans faire le détour dans les bois prévu par le topo. Ruisseau des Firgues, Soumaille, Murat, Seyt, laval, Gramond, Saint Martin la Méanne.
Roc des Busatiers : beau panorama sur les gorges de la Dordogne. Avec un peu de chance nous aurions pu y voir l’aigle botté ou le milan royal y prendre leur envol.

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Jardin de Bardot : cultures en terrasses sur 1500m descendant jusqu’à la Dordogne dont l’origine remonte à un siècle. Créées par Joseph et Maria MAS surnommés Bardot (nom de la maison des grands parents de Joseph) après leur retour du bordelais, ils récoltaient des fruits jusqu’alors inconnus dans la région notamment des fraises et des pêches qu’ils vendaient aux habitants de la région.
Station photovoltaïque de Gros Chastang (à l’entrée de Soumaille) : mise en service en juin 2015, sur un terrain de 17 hectares, 37 000 panneaux solaires produisent de l’électricité pour près de 8 000 habitants. Tous ces panneaux sont traqueurs : ils suivent automatiquement le déplacement du soleil pour capter la moindre parcelle de lumière, ça vaut mieux dans une région au ciel souvent couvert comme le Limousin.
Gramond : hameau pittoresque dont les belles ruelles appelées «corrijoux» sont bordés de murets et de belles demeures du XVIIe dotées de tours en pierres.
St Martin la Méanne : le nom de la commune est lié au saint patron de l’église (St martin de Tours) et à sa position géographique : la Méanne traduit la position médiane du bourg, bâti sur un petit plateau entre les gorges du Doustre à l’ouest et la vallée de la Dordogne à l’est. En face de l’église qui date du XIIe, belle gentilhommière à tour ronde.
Jour7. St Martin la Méanne à Argentat. Distance : 19 km. Dénivelés : positif 870m, négatif 1160m (topo et open runner). Durée : 6h.
Météo : quelques gouttes de pluie au départ qui stoppent rapidement, une averse plus importante d’environ 1 heure au cours de la matinée puis retour du soleil.
St Martin la Méanne, Lavastroux, descente en lacets avec une vue sur le barrage du Chastang, Serval, Saint Martial d’Entraygues, Roc Castel avec vue sur le barrage du Sablier et Argentat, passage sur le Doustre, affluent de la Dordogne, remontée vers le hameau d’Aumont, hameau de la Charrière, Le Longour, entrée dans Argentat en suivant la Dordogne jusqu’aux quais où se termine ce périple de plus de 150 kilomètres.
Barrage du Chastang : construit de 1947 à 1952, haut de 85m, épaisseur de 47m à la base. Retenue de 706ha qui remonte sur 31km en amont.
Saint Martial d’Entraygues : Saint Martial fut le 1 er évêque de Limoges et Entraygues signifie «entre les eaux» le bourg étant perché entre la vallée de la Dordogne et celle du Doustre. L’église datant des XIIe et XIVe est pourvue d’un porche mur à 2 baies dont l’une des 2 cloches datant de 1713 est classée au titre des monuments historiques.
Barrage du Sablier : à 2kms d’Argentat, il a été construit de 1952 à 1957, avec pour fonction entre autres, de réguler les variations de débit entraînées par les lâchers des barrages situés en amont. Haut de 31m, sa retenue s’étend sur106ha et 6,5km.
Argentat : le nom d’Argentat vient d’un mot celte latinisé qui signifie “passage du fleuve”. Capitale des gabariers, la ville connut une grande prospérité du XVIe au XVIIe grâce à la batellerie. De cette époque datent les belles demeures à tourelles des quais.

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Tout au long du parcours : magnifiques forêts de chênes, de hêtres ou de châtaigniers, petit patrimoine vernaculaire intéressant, puits, fours à pain, fontaines, croix, séchoirs à châtaignes. Un petit clin d’œil à Jean Louis et Mireille pour rappeler la particularité des fils de téléphone corréziens qui préfèrent être soutenus par les arbres plutôt que par les poteaux prévus à cet effet.
Terrain : en majorité de beaux chemins ou sentes en sous bois, quelques chemins goudronnés et des petites routes.
Hébergements : dans l’ensemble très confortables. Pour le dernier soir au camping de St Martin La Méanne, la location d’un chalet supplémentaire aurait été nécessaire pour apporter plus d’aisance.
Restauration: copieuse et de bonne qualité.
Très bon accueil avec une mention particulière au gîte du Vent Haut : boissons et gâteaux offerts à l’arrivée.

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Canoé canadien sur l’ Allier

Séjour n° 9 Canoë canadien sur l’Allier

Du 02 au 03 juin 2018

Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 4 ( 4 hommes).

Météo : beau et chaud. Gros orage après le chargement du deuxième canoë à Moulins
Classement : facile mais nécessitant de respecter les consignes de passage des seuils naturels
et des obstacles artificiels.


Matériel mis à disposition par l’association :
– pour le couchage, deux tentes bi-place, North Face, modèle Westwind, deux tapis de
sol complémentaires.
– le tarp de marque Bergans de 3.5 x 2.9 (non utilisé)
– pour les bagages, chaque participant avait à sa disposition un container de 65 litres et
pour chaque bateau un sacs étanche de marque Zulupack de 35 litres.
– pour les bateaux, cordages (pour le passage à la cordelle) mousquetons, sangles pour
attacher tout le matériel
– deux chariots avec courroies
– deux pompes manuelles ont été emmenées pour le vidage des bateaux.
– pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de
l’adaptation « canoë »
– pour la navigation, deux canoës canadiens propector17 de marque Venture avec
l’équipement habituel pour chaque participant, gilets d’aide à la flottabilité, pagaie à la
taille
– une pagaie de secours pour le groupe.
Eau : chaque participant avait à sa disposition une bonbonne de 5 litres d’eau.

Organisation générale :
Transport : à l’aide d’un véhicule en co-voiturage, La remorque de
l’association a été utilisée pour les bateaux et divers bagages.
Kilométrage général effectué par les véhicules : 250
Niveaux d’eau : le 02 juin à 10h00 au Pont de Limons, 159,40 m3/s ; le 03 juin à Chatel-de-
Neuvre à 14h00, 176.92 m3/s

Après le passage du pont barrage de Vichy

Conditions de navigation : la masse d’eau importante associée à une pente régulière nous a
permis de faire un important kilométrage.
Kilométrage parcouru : 110.54. les données ont été fournies par une montre GPS de marque
Garmin.
Durée de navigation totale : 10h ; sur la journée, maximum, 5h11, minimum, 4h49. Données
journalières, J1, 11 km/h pour 57.40 km en 5h11 ; J2, 53.14 km/h en 4h49

Hébergement : deux tentes bi-places en milieu naturel. Le bivouac difficile à trouver du fait
du niveau d’eau et de la présence invasive de la renouée du japon, a finalement été sympa et
calme

Itinéraire :
Le débit de la rivière étant important, j’ai proposé aux inscrits rodés à cette activité d’allonger
le parcours et de partir de Joze en essayant d’atteindre sur un week-end Moulins.

Les faits marquants
J1 la rivière occupe l’intégralité de son lit. Pas de problème pour mettre les bateaux à l’eau à
Joze, l’acharnement contre la renouée du Japon a permis d’ouvrir un large corridor pour
gagner la rivière, herbes et orties gagnent du terrain… Dès le départ, les sensations sont là et
nous filons à belle vitesse sans faire beaucoup d’efforts. Les équipiers se relaient à la barre.
Nous arrivons sur le plan d’eau de Vichy avec une moyenne de plus de 12 km/h. le barrage
freine le courant qui réduit notre vitesse à 5 voire 6 km/h. Sortons les canoës de l’eau sous les
yeux des participants à une compétition de kayaks et canoës en ligne et testons pour la
première fois les chariots conçus pour transporter canoës et matériel en une seule fois. A part
les courroies à revoir et quelques détails, le résultat est positif. Nous roulons sur 800 mètres
environ remettons les canoës à l’eau après la rivière artificielle en passant à travers un champ
de déjection humaine. Quelle honte ! Bivouac rive droite à proximité de Billy.

Un dépôt parmi tant d’autres le long de cette belle rivière !

J2 passage du difficile barrage palplanche de Billy. Le courant est très fort, concentré sur la
partie droite de la rivière et générant de grosses vagues irrégulières. A tenter avec moins de
débit une prochaine fois. Nous passons rive gauche en faisant glisser le canoë sur les gros
cailloux qui obstruent la rivière, nous répartissant sur le trajet,le canoë étant maintenu par une
corde. On perd un peu de temps mais on évite le naufrage…Par contre le second barrage au
niveau de la cimenterie a semble-t-il disparu (déjà constaté lors d’une précédente navigation).
A partir du pont St-Loup, nous pénétrons dans la réserve qui s’étend jusqu’à proximité de
Moulins. La pause du midi se fait après le pont de Châtel-de-Neuvre. Nous nous arrêtons rive
gauche à Moulins avant le pont barrage.

Faune rencontrée : le niveau d’eau étant très élevé, la nidification des sternes a été sans doute
perturbée. Nous en verrons quelques unes à proximité de Moulins. Les hirondelles de rivage,
les guêpiers sont bien présents, les « nids terriers » bien visibles sur les rives aux talus
sablonneux, hérons cendrés, aigrettes garzette, cygnes tuberculé, de nombreuses oies
bernache avec des petits, colverts, cormorans continentaux, une cigogne, quelques rapaces…
beaucoup de milans noirs, et j’en oublie sans doute….

Nourriture : prévue au départ par chaque participant et disposée dans les containers mis à
disposition
Accident : néant
Incident : chavirage d’un bateau lors de la recherche du bivouac…un arbre s’est mis à
traverser subitement la rivière !…… bien géré par l’équipage (ils ont pompé les Shadock !)
et bonne assistance collective.
Matériel perdu : une pagaie lors du chavirage

Temps de préparation : 5 heures (montage de la remorque, rassemblement et vérification du
matériel, informations par mail et téléphone, compte rendu etc…)

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Canoé sur la Loire des îles

Séjour n° 8 Canoë “canadien” sur la Loire des îles

Du 26 au 30 mai 2018

Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 8 ( 2 femmes et 6 hommes).

Météo : beau et chaud. Quelques gouttes orageuses le mardi soir au bivouac. Les températures
nocturnes ont été douces.
Classement : facile mais nécessitant de respecter les consignes de passage des seuils naturels
et des obstacles artificiels. Chaque vieux pont a fait l’objet d’une reconnaissance pédestre afin
de choisir la meilleure arche pour passer en canoë.

Matériel mis à disposition par l’association :
– pour le couchage, un tipi de marque Bergans pour 6 à 8 personnes, une tente bi-place,
North Face, modèle Westwind, des sursacs (emmenés et non utilisés), des tapis de sol
complémentaires.
– pour les repas, un tarp de marque Bergans de 3.5×2.9
– pour les bagages, chaque participant avait à sa disposition un container de 65 litres et
un autre de 35 litres pour deux et pour chaque bateau un sacs étanche de marque
Zulupack de 35 litres.
– pour les bateaux, cordages (pour le passage à la cordelle) mousquetons, sangles pour
attacher tout le matériel
– quatre pompes manuelles ont été emmenées pour le vidage des bateaux.
– pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de
l’adaptation « canoë »
– pour la navigation, quatre canoës canadiens propector17, trois de marque Venture et le
troisième de marque Nova Craft avec l’équipement habituel pour chaque participant,
gilets d’aide à la flottabilité, pagaie à la taille
– une pagaie de secours pour le groupe.
Eau : chaque participant avait à sa disposition une bonbonne de 5 litres d’eau. Chaque jour, il
nous a été possible de remplir la bonbonne.


Organisation générale :
Transport : à l’aide de deux véhicules en co-voiturage
Kilométrage général effectué par les véhicules : 1747


Niveaux d’eau : le 26 mai à Imphy à 10h00, 153,20m3/s ; le 30 mai à Orléans à 12h00,
330.52m3/s

Conditions de navigation : avec ce gros débit, pas de problème de navigation. Nous avons pu
réaliser des distances journalières importantes.

Kilométrage parcouru : 203.56. les données ont été fournies par une montre GPS de marque
Garmin.
Durée de navigation totale : 22h54 ; sur la journée, maximum, 5h31, minimum, 3h39.
Données journalières, J1, 8.8 km/h pour 32.36 km en 3h39 ; J2, 9 km/h pour 50.02 km en
5h31 ; J3, 8.9 km/h pour 44.23 km en 4h56 ; J4, 8.9 km/h pour 44.47 km en 5h00 ; J5, 8.5
km/h pour 32.48 km en 3h48.


Hébergement :. Les bivouacs en milieu naturel ont toujours été confortables dans un
environnement exceptionnel.

Itinéraire : les faits marquants
J1 passage à la cordelle du vieux pont de Nevers par la rive gauche. Peu après, le volume de
l’Allier double le débit de la Loire à deux pas du pont canal du Guétin ouvert en 1938, l’un
des plus longs de France. Marseilles-les-Aubigny et son écluse qui fait communiquer le canal
latéral à la Loire avec le fleuve. Bivouac rive gauche avant la Charité-sur-Loire.


J2 passage sous la troisième arche côté rive droite du pont de la Charité-sur-loire construit en
1520, l’un des plus beaux du fleuve (un chavirage). A partir de la Charité et jusqu’à les Loges
chaque rive est classée réserve naturelle. Pouilly sur notre droite puis Sancerre sur le coteau
un peu à l’écart de la Loire, représentent des vins pour les connaisseurs. Pouilly-sur-Loire est
situé à mi-chemin entre la source et l’embouchure. Bivouac rive droite dans un bras mort
avant la centrale nucléaire.


J3 le barrage de la centrale nucléaire de Belleville, débarquement obligatoire et portage par la
rive droite. Site de Mantelot. Avant la construction du pont-canal de Briare, ce passage
permettait aux bateaux, venant du sud et allant vers Paris ou l’inverse, de passer de l’ancien

canal latéral à la Loire à l’ancien canal de Briare par la Loire. Pour cela, un système d’épis et
de levées submersibles construit par l’homme permettait d’avoir une hauteur d’eau suffisante.
En 1880, une chaîne immergée et placée de chaque côté permettait de retenir le bateau en cas
de forts courants en haute eau ou de le tirer en cas de faibles courants en basse eau. Le
nombre de bateaux était alors d’environ 4 000 par an. Il fut remplacé plus tard, en 1880, par
un toueur, qui accompagnait les bateaux lors de la traversée. Le nombre de bateaux passa
alors à environ 9 000 par an. Malgré tous les moyens mis en place, la traversée était
dangereuse (le courant pouvait atteindre 2,5 mètres par seconde en haute eau) et l’on
dénombrait environ 10 naufrages par an. Si un bateau sombrait, il était repêché au niveau des
écluses de Briare. Le temps de passage pouvait durer de 2 à 4 heures pour la descente et de 3 à
6 heures pour la montée. De nos jours, on peut toujours voir le chemin de halage, appelé «La
levée de l’escargot» ainsi que la rampe d’accès au pont et les tireurs de câbles de chaque côté
de la rive. Pont-canal de Briare. Il fait partie de ces monuments qu’il faut avoir vu avant de

repartir. Un incontournable du genre. Et pour cause ! Jusqu’en 2003, il fut le plus long pont-
canal d’Europe ! 662 mètres à parcourir à pied avec de l’eau dessus et dessous… et une vue

imprenable sur la Loire. Il a été détrôné par le pont-canal de Magdebourg, sur l’Elbe, qui
mesure 918 mètres. Gien et l’alternance rouge, noir et bleu des briques de la façade de son
château, rive droite, construit à l’initiative d’Anne de Beaujeu. Bivouac après le barrage de la
centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly à proximité d’une pinède .


J4 grande pose rive gauche à Sully-sur-Loire, pour admirer les extérieurs du château de
l’intendant du roi Henri IV. Toujours en rive gauche approche à pied du moulin à vent de
Guilly. Bivouac très sauvage après Jargeau, rive gauche et Saint-Denis-sur-Loire rive droite.

J5 pause à Combleux, rive droite, à l’écluse de la Patache à la jonction de l’ancien canal
d’Orléans et du fleuve. Passage des ponts d’Orléans dans l’ordre, de Vierzon, R.Thinat,
Royal, M. Joffre, de l’Europe, autoroutier. Passage sous la chapelle St Mesmin, confluence
anecdotique rive gauche avec le Loiret puis arrivée à St-Ay.

Faune rencontrée : tout le long du parcours, nous avons pu apprécié la diversité et la richesse
de la faune de la Loire en majorité des oiseaux : sternes pierregarin et naines sur les îles, ,
hérons cendrés, 2 hérons blancs, aigrettes garzette, cygnes tuberculés, colverts, cormorans
continentaux, hirondelles de rivage et guêpiers (nombreuses colonies) dans les talus
sablonneux des rives, quelques rapaces… milans noirs, busards des roseaux et peut-être un
balbuzard, et comme mammifères, des ragondins et un castor reconnu grâce à sa queue
caractéristique. La palme revenant au couple d’œdicnème criard vu sur un îlot. Nous nous
sommes arrêtés et avons pu voir la rusticité du nid à même le sol et les deux gros œufs
verts…nous avons quitté rapidement les lieux ne voulant pas troubler le couple resté à
proximité.

Œufs d’œdicnème criard


Nourriture : prévue au départ par chaque participant et disposée dans les containers mis à
disposition
Accident : néant
Incident : chavirage d’un bateau lors du passage sous le vieux de la Charité sur Loire, bien
géré par l’équipage et bonne assistance collective.



Le tarp Bergans nous a protégé lors du cours épisode orageux du dernier soir.
Merci à Pascaline qui après recherche, a trouvé le nom de la plante parasite jaune qui
s’agrippe notamment à la renouée du japon. C’est une cuscute !


Temps de préparation : 15 heures (découpage des journées de l’itinéraire, repérage des
passages délicats sur google earth, montage de la remorque, rassemblement et vérification du
matériel, achat des bonbonnes d’eau, informations par mail et téléphone, compte rendu etc…)

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Vélorando en Limousin

séjour n° 7 Vélorando en Limousin.
Du 18 au 21 mai 2018.
Animateur : Michel Julien
Nombre de participants : 7 dont 2 femmes et 5 hommes.
Météo : beau temps d’ensemble avec deux averses orageuses le lundi.
Itinéraire : le kilométrage, la moyenne et la durée de roulage sont fournis par le compteur du vélo, la dénivelée négative et positive, la durée du déplacement par une montre altimétrique Garmin. Pour information mon compteur est moins disant de 5% environ par rapport aux données fournies par les autres compteurs de vélo…
Au cours de ce périple, nous avons pu apprécier chaque jour dans un calme reposant une campagne fleurie, les bois de conifères plus présents dans la partie nord et mixtes dans la partie sud. D’agréables campings, de gros bourgs à l’architecture préservée, de grands lacs, de petits étangs, le tout dans une nature odorante d’herbes sauvages, de foin coupé, d’églantiers en fleurs, d’aubépines à la floraison exubérante…

Jour 1. Vendredi 18 mai. Départ Fernoël (alt. 801m), contournement Nord du Puy d’Amont, étang Chapal, Magnat-l’étrange (alt.685m), vierge de St-Georges-Nigremont , Senoueix, Felletin (alt.586m), rive Nord du lac de la Vaud-Gelade, camping à la ferme à Royère-de-Vassivière (alt.630m).
Distance 72.66km, moyenne 14.53km/h, dénivelées positives et négatives 1000m et 1100m. Durée de roulage (DR) 5h05, durée du déplacement (DD)7h24.
Points forts de la journée : l’église de l’Assomption de la Vierge et ses deux clochers à Magnat l’Etrange, l’église et le panorama de Saint-Georges de Nigremont, l’ église de
Felletin, le pont Roby en arc de Felletin du 15éme siècle, , le lac de la Vaud-Gelade, l’église de St Marc-à-Lombaud et son jardin du souvenir concernant les morts des deux guerres.
Jour 2. Samedi 19 mai. Contournement par le Nord et Ouest du lac de Vassivière avec passage à l’île de Vassivière, Beaumont du Lac, Eymoutiers (alt.413m), Domps, Etang de Cros (alt.600m), St-Hilaire-les-Courbes, camping Mille Sources à Bugeat (alt.700m).
Distance 85.92km, moyenne 13.7km/h, dénivelées positives et négatives 1285m et 1290m. DR 6h15, DD 9h33.
Points forts de la journée : lac de Vassivière et la vue panoramique du haut du phare de la presqu’île, collégiale d’Eymoutiers et son sympathique marché.

Le phare de l’île de Vassivière

Jour 3. Dimanche 20 mai. Bugeat, Gourdon-Murat (alt.821m), Pradines, Chadebech, la Fontfreyde (à proximité des sources de la Corrèze), Barsanges, Mont Bessou, Meymac (alt.700m), camping municipal.
Distance 45.04km, moyenne 12.6km/h, dénivelées positives et négatives 775m et 770m. DR 3h33, DD 5h55.
Points forts de la journée : église de Gourdon-Murat, et son menhir, le Mont Bessou, point culminant du Limousin et sa tour panoramique avec vue sur les Dômes, Sancy et Cantal, la cité médiévale de Meymac et son église abbatiale.

Jour 4. Lundi 21 mai. Meymac, Alleyrat, St Germain-Lavolps (alt.699m), Sornac, la Courtine (alt.793m), Malleret, Flayat (alt.760m), rive Sud étang de la Ramade (alt.737m), Fernoël.
Distance 60km, moyenne 14.1km/h, dénivelées positives et négatives 755m et 705m. DR 4h14, DD 4h52
Points forts de la journée : le lavoir de la courtine joliment décoré sans doute par les écoliers, étang de la Ramade.

Pour préparer et réaliser cet itinéraire, j’ai utilisé, de ma collection personnelle, la carte Michelin départementale n°325.
Classement : reclassée moyenne compte tenu de la dénivelée positive.
Kilométrage parcouru (compteur vélo) : 263.62 soit 65.905 moyenne par jour, distance la plus longue 85.92 km et la plus courte 60 km. Durée de roulage totale : 19h07. Sur la journée, maximum 6h15, minimum 3h33.
Conditions de roulage : excellentes sur des petites routes à très faible circulation. Un détour a été nécessaire pour gagner Bugeat, la petite blanche malgré nos recherches n’a pu être trouvée sur le terrain.

Hébergement : sous un tipi de marque Bergans prévu pour 6/8 personnes et une tente bi-place North Face modèle West Wind dans des campings avec de beaux emplacements. Bon accueil dans l’ensemble aux voyageurs à vélo.
Nourriture : ravitaillement sans problème sur l’ensemble du parcours (une voire deux fois par jour).
Transport : à l’aide de deux véhicules personnels de marque Renault, modèle Kangoo. Les vélos et bagages ont été transportés à l’aide de la remorque de l’association aménagée.
Equipement : vélo (personnel) VTT avec des pneus non crantés équipés de porte-bagages et sacoches ou tirant des remorques Bob (2 Yak). Une remorque Bob (Yak) de l’association a été utilisée.
Remarques : pas d’incident technique au cours de ce périple, les vélos n’ont pas connu de problème. Deux crevaisons sur le vélo de Pascal au cours de la J2.
Temps de préparation : 10 heures
Kilométrage routier effectué : pour le transport en co-voiturage, des vélos, du matériel et des bagages 280 km.


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A la recherche des sources de l’Allier : le retour !

Séjour n° 6 A la recherche des sources de l’Allier : le retour !

Date : du 10 au 12 mai
Animateur : Sébastien
Nombre de participants : 4 animateur compris (4 H)
Classement Atlas du séjour : Facile
Kilométrage auto : 406 Km pour 1 véhicule utilisé
Temps de préparation : 6 heures

JOUR 1
Météo : Nuageux le matin, ensoleillé l’après-midi, températures moyennes
Distance : 23 Km
Dénivelé : 800 Mètres
Durée : 7 H 00 mn

 Départ de Châteauneuf-de-Randon, Roussials, Chon Poujo, Serre de la Fourche, le Châtelet, Cougnet,
Moure de la Gardille, Sources de l’Allier, Moure des Coufours, Grand Bois de Chabaleyret
La butte de Châteauneuf offre un magnifique panorama qui nous a donné un avant-goût de ce qui nous attendait.
Cette première étape nous a conduits au Moure de la Gardille, après une progression à travers la forêt de Mercoire.
Des animaux, nous n’avons pu voir que quelques traces. Etaient-ce les températures encore un peu fraiches ou la
pluie qui menaçait ? Toujours est-il qu’ils sont restés discrets sur ce parcours. Arrivés au sommet du Moure de la
Gardille, nous nous sommes mis en quête de ce qui était déjà notre objectif de l’année dernière : les sources de
l’Allier… que nous avons trouvées cette fois-ci !!! C’est à l’une de ces « sources remarquables » que nous avons donc
pu remplir nos gourdes avant de repartir vers notre lieu de bivouac, à proximité duquel un chevreuil a furtivement
croisé notre route.
JOUR 2

Météo : Ensoleillé et chaud
Distance : 22 Km
Dénivelé : 500 Mètres
Durée : 7 H 00 mn

Départ du Grand Bois de Chabaleyret, Mont de la Bruyère, les Fagoux, Le Grand Champ, Saint-Flour-de-
Mercoire, Barres, Lac de Naussac

La progression s’est effectuée à travers bois et forêts dont la protection était la bienvenue pour cette journée assez
chaude. Et malheureusement toujours pas d’animaux terrestres à observer. Ce n’était donc pas la météo : ils
semblent effectivement être assez discrets dans ce secteur. Du côté du ciel, en revanche, la pause de midi a été
l’occasion de belles observations de buses guettant leurs proies, devant une très belle vue sur la vallée de l’Allier, qui
a déjà eu le temps de grossir considérablement en l’espace de seulement quelques dizaines de kilomètres. Après
cette belle journée, nous avons posé le bivouac au bord du Lac de Naussac, dans lequel nous avons pu nous
délasser, avant de profiter d’une belle soirée.
JOUR 3

Météo : Nuageux et doux
Distance : 23 Km
Dénivelé : 700 Mètres
Durée : 6 H 30 mn

Départ du lac de Naussac, GR4 le long du lac, Croix de Besse, Les Baraques, Les Moulins, le Cellier, Saint-
Jean-la-Fouillouse, Meyrilles, Charinac, Châteauneuf-de-Randon

Cette dernière étape nous a offert des paysages sensiblement plus variés que les deux précédentes, en surplomb de
la vallée du Chapeauroux. Même si les dénivelées n’y sont pas aussi impressionnantes que dans d’autres régions du
centre de la France, les vallons y sont assez découpés et les villages et hameaux, souvent à flanc de coteaux,
alternent avec les zones boisées, offrant un patchwork très agréable à observer. La montée finale vers Châteauneuf
nous a permis d’admirer une dernière fois une partie de notre parcours, avant de repartir pour Clermont.
Pour l’anecdote : à 24 heures près, nous aurions fini le parcours sous 20 cm de neige… Décidément ! On peut dire
que cette fois-ci, nous avons eu de la chance !

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Monts d’Ardèche et Haute Loire

Séjour n° 5 De Haute-Loire en Ardèche, de gorges en sucs

Du 05 au 06 mai 2018

SECTEUR MONTS D’ARDECHE et HAUTE LOIRE CARTE IGN 2836 OT
ANIMATRICE : Christelle

NOMBRE PERSONNES : 14 personnes 9 f 5 h

METEO Samedi : brume sur les hauteurs et fraicheur puis belles éclaircies avec température
douce , quelques gouttes à la descente du Montfol
Dimanche : Brume matinale vite effacée , atmosphère lourde , ciel menaçant l’après-midi
mais pas de pluie

TERRAIN : sec
DISTANCES ET DENIVELEES + : Samedi 18 km 700 m Dimanche 23 km 580 m ( OPENRUNNER)
DUREE : Samedi 8h Dimanche 8h pauses incluses

CLASSEMENT Facile avec néanmoins samedi montées et descentes un peu plus techniques dans
les pierriers et dimanche passage un peu aérien d’une vire en surplomb de la Loire.
KM AUTO : 370 km pour 2 véhicules, 355 km pour 1 véhicule
PREPA ET REDACTION 15 h

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ITINERAIRES
SAMEDI : Le Béage, GRP jusqu’au PC 1438, sentier entre Montfol et Lauzière, montée au suc de la
Lauzière , descente par la sente vers Taupernas , contournement du suc de la Lauzière, jusqu’au
GR3, HP jusqu’à Villevieille, Fazendes, prairie au nord du Sépoux, HP jusqu’au sommet du Séponet,
HP vers l’ouest pour la descente et le retour sur le GR3 , direction nord , PC 1465, montée au suc de
Montfol par la sente côté NNE , descente en HP jusqu’à la D377 via le Cayre et Printegarde , D302
jusqu’au Béage.

DIMANCHE: Goudet, direction Nord, bord de Loire jusqu’au Chambonnet, montée aller –retour vers
le Sud jusqu’au panorama sur la rivière et Goudet, de nouveau sentier vers le nord , mas du Vernet,
les Ribeyroux, PC 734, traversée du ruisseau de la Bethe , Rosières, les Salles, le Chomeil, cascade de
la Beaume, sente vers l’ouest le long du ruisseau de la Beaume , HP pour rejoindre le chemin menant
au cimetière de Brignon, direction SSE, PC 942 , passage à l’est de la garde des Ceyssoux, les
Ceyssoux, la Bethe, Fleurac, retour Goudet par le GR3F.

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 Départ matinal pour rejoindre le Béage , village des hauts plateaux d’Ardèche perché à 1200
mètres d’altitude au cœur du magnifique massif du Mézenc où malgré la grisaille de début de
journées les prairies couvertes de jonquilles nous apportent déjà un rayon de soleil !

Le suc de la Lauzière ( 1582m) quitte heureusement son chapeau de brume pour notre arrivée au
sommet où l’on profite d’un premier joli panorama sur ses immensités sauvages où l’on aperçoit
notamment le célèbre Gerbier de Jonc .Par temps vraiment dégagé ( ce qui n’était pas le cas) on
peut avoir une vue magnifique sur la chaîne des Alpes et le Mont Blanc . La Lauzière comme les
autres sucs de ce secteur sont des volcans péléens mis en place par l’épanchement d’une lave très
visqueuse. Leur forme varie selon la viscosité de cette lave. On y trouve principalement une roche
appelée phonolite ( car elle émet un son bien particulier lorsque l’on entrechoque 2 cailloux l’un

contre l’autre) elle est une excellente matière première pour la fabrication des lauzes .

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Descente tranquille dans la forêt où la neige est encore présente … bonne occasion pour une petite
bataille de boules de neige ! puis l’on retrouve une belle vue dégagée sur le Gerbier que l’on pourra
étudier sous toutes ses coutures pendant la pause.

On attaque ensuite la partie la plus sportive avec une montée en hors- piste du suc de Séponet (1534
m.) où il va falloir mettre les mains et jongler entre gros blocs et bruyères, bonne mise en jambe
pour effectuer la descente de la même façon. Le point de vue y était bien beau !
On ne perd pas le rythme et nous voici partis à l’assaut du Montfol ( 1600m), la montée se fait
aisément par une sente herbeuse puis une trace bien marquée dans les éboulis. Pause obligatoire
pour savourer l’immense panorama et observer le chemin déjà parcouru. Tout le monde étant bien
échauffé et motivé je décide d’amorcer une longue descente en hors –piste où nous avons de
nouveau travaillé souplesse et équilibre en passant d’un bloc à l’autre ! la pluie qui fît une courte
apparition ajouta un peu de piment et de glissades surtout !! tout le monde arrive à bon port pour
entamer un dernier tronçon au travers des prés où jonquilles, orchis, pensées et violettes nous
offrent toujours un beau spectacle

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Tout cela donne chaud et le petit bain de pieds pour traverser un ruisseau un peu trop gonflé sera
bienvenu !
Retour aux voitures et nous partons dare-dare vers Arlempdes, site surprenant où un neck de
basalte d’une trentaine de mètres de hauteur sert de piédestal aux ruines d’un château du 11 ème
siècle. On y observe une quantité impressionnante de prismes. Magnifique ! On y voit aussi de belles
bâtisses en pierre comme dans d’autres villages alentour d’ailleurs, la richesse de ce sol volcanique a
bien contribué à la beauté de ce patrimoine bâti !

Fin de cette première journée avec une étape au gîte du Pipet à Goudet où l’accueil du
propriétaire(par ailleurs éleveur) est exceptionnel et la table bonne et copieuse !

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Deuxième jour : changement radical de décor puisque nous avons quitté les hauts plateaux et rejoint
les bords de Loire. Goudet , est également traversé par 2 ruisseaux qui , en juin 2017, gonflés par de

violents orages ont déferlé dans le village et fait d’énormes dégats : plusieurs habitations touchées,
un pont emporté .Les traces sont encore visibles tout au long de notre parcours.
Surplombant le village, nous avons découvert le château de Beaufort .Devenu le bien de particuliers
en 2008,sa particularité est qu’une maison moderne en structure bois et toiture végétalisée a été
construite à l’intérieur des murs de la forteresse ! il faut vraiment regarder à la jumelle pour déceler
la bâtisse qui a été plutôt bien intégrée aux bâtiments d’origine !
Retour au bord de l’eau et même au -dessus de l’eau avec un passage de vire en surplomb de la Loire
qui donna une petite touche d’adrénaline matinale !

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On poursuit par un long cheminement en bordure du fleuve Loire qui n’est qu’au début de son long
parcours de 1000 km jusqu’à l’océan. Le mois de mai est une période propice, la végétation et les
fleurs nous offrent de belles images pleines de couleurs.
Point sublime de la journée , la cascade de la Beaume qui mérite bien son titre de plus belle cascade
du département ! Cette chute qui tombe de 27 mètres de haut depuis le rebord du plateau
volcanique se divise en plusieurs bras et offre ainsi un magnifique spectacle. On resterait bien de
longs moments à le savourer d’autant que la fraiche vapeur d’eau qui s’en échappe est bienvenue
après plusieurs kilomètres sous le soleil !

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Dernière portion de hors-piste pour cause de sentier inexistant et arrivée au Brignon dont le clocher
à peigne avec ses 4 arcades comblées de cloches est assez surprenant . Et nous retrouvons petites
routes et larges chemins pour prendre le chemin du retour tout en profitant d’une belle vue
étendue sur les plateaux, les sucs de l’Yssingelais et du Mézenc.
Ainsi s’achève ce beau week-end riche en découvertes, moments de dépassement et convivialité !
Certains passages n’étaient pas évidents et je redis bravo et merci à tous pour l’engagement, la
volonté, la bonne humeur et l’entraide!

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Marseille, Cassis et plus

Séjour n°4 Marseille, Cassis et plus…(Bouches-du-Rhône)

Du dimanche 15 avril au samedi 21 avril 2018
ANIMATEUR: Denis
SECTEUR GEOGRAPHIQUE: Marseille / calanques / massif provençal
NOMBRE DE PARTICIPANTS : 12
METEO : Grand beau temps presque estival, ciel bleu, pas de vent. 25°
CLASSEMENT du SEJOUR : Facile
KILOMETRAGE VOITURE : environ 1070km A/R pour chacune des 3 voitures utilisées
CARTES et TOPOS utilisés: IGN 3145 ET, 3245 ET , carte IGN au 1/15000 Les calanques et
topo Marseille à pied de la fédé

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Dimanche 15 avril :
Départ matinal pour un trajet auto Clermont Cassis en passant par l’A 89 et l’A7 suivant la vallée du Rhône.
Déjeuner au camping de Cassis et installation des deux tipis et de la remorque entrepôt/cuisine le tout constituant notre camp de base pour ce séjour.
En fin d’après-midi, courte balade pour se dégourdir les jambes : Les falaises de Soubeyrannes sur le cap Canaille en aller/retour depuis parking sur la crête : 3.5km et +257m 1h30.
Lundi 16 avril : Calanques Ouest en boucle 17.36km +994m 7h16 d’activité.
La Madrague, Callelongue par le GR 98, avec en contre-bas Les Goudes puis les 1ères calanques, La Mounine, Marseilleveyre et encore Podestat. Le GR longeant la côte nous mènera au col de Cortiou. Depuis le col nous reviendrons plein ouest par un bon sentier traversant le plateau de l’homme mort pour arriver au col de la Selle. Le contournement par le nord du sommet de Marseilleveyre et l’heure déjà avancée aurait pu nous faire croire à une arrivée en “roue libre” …C’était sans compter sur une dernière côte près de la Roche Percée…
Mardi 17 avril : Massif de la Sainte Baume en boucle 17.91km +1000m 7h44 d’activité Géménos, Vallon St-Pons, abbaye Cistercienne, la Glacière, peu avant midi nous déboucherons sous le pic de Bertagne l’occasion de prendre notre pause de mi-journée quelque peu à l’ombre. Le pic à 1041m d’altitude sera vite atteint en début d’après-midi puis suivront le col de Bertagne en contre-bas et une progression aisée sous le plan des vaches en direction du col de l’Espigoulier. Une pause est alors bienvenue tant la chaleur est encore présente pourtant à 800 m d’altitude. Parcours sur falaise de la Galère, vallon de gour de Brest, retour aux voitures à Gémenos.

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Mercredi 18 avril : Calanques Centre en boucle 16.50km + 820m 7h15 d’activité
Parking au dessus de la célèbre et imposante prison des Baumettes. Nous débuterons la rando ce matin là par un échauffement façon “marche nordique”, puis à nous s’est imposé l’itinéraire: col des Baumettes, calanques de Sormiou, crête de Morgiou, calanque de Morgiou puis Sugiton, Pierres Tombées, passage en plein soleil mais spectaculaire sous la Falaise des Toits, retour facile par les cols de Sugiton, Escampons et col de Morgiou.
Jeudi 19 avril : Rando urbaine à Marseille environ 250 m de dénivelée pour 13km 7h00 d’activité
Itinéraire : Place Castellane rejointe par le bus depuis Cassis. Nous traverserons le quartier dit des antiquaires pour “attaquer” de bon matin à Notre Dame de la Garde. De là la vue est immense et circulaire sur la cité phocéenne. Une heure plus tard, descente au bord de mer pour rejoindre la rade d’Endoume dans une succession de quartiers bien tranquilles à 2 pas de l’agitation de la ville. Déjeuner dans le parc Valmer puis passage en corniche par l’anse de la fausse monnaie, anse de Malmousque, anse des Auffres avant d’arriver en surplomb du vieux port dans les jardins du Pharo. Vue sur le port de la Joliette au loin, de La Major, le fort Saint-Jean ou encore le quartier du Panier en prolongement. Déambulation sur le vieux port jusqu’au quai des Belges puis pour quelques centaines de mètres, nous remonterons la célèbre Canebière avant de
bifurquer pour rejoindre au plus court la place Castellane par de typiques rues agrémentées de pots de fleur et d’arbustes.

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Vendredi 20 avril : Calanques Est en ligne 17.84km, +840m -1163m 8h14 d’activité
Le bus matinal nous laissera au col de la Gineste, appui sur le Mont Puget à 563m puis remontée du verdoyant vallon de Sainte Marthe, descente sur l’est de la Grande Candelle, falaises de Devenson puis par le col de l’Oule nous parviendrons à la célèbre calanque d’En Vau, bain de pied pour certains puis remontée dans la foule pour les calanques de Port Pin, Port Miou, plage de Bestouan. La rando se termine là. Le soir comme pour saluer la fin de séjour, diner dans un restaurant sur le port de Cassis.

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Samedi 21 avril : Rangement , nettoyage et trajet auto Cassis Clermont en remontant par Aubenas.

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Weekend au buron dans le Cantal

Séjour n°2 Week-end au buron

Date : 3 et 4 février 2018
Animateur : Thierry
Nombre de participants : 12, animateur compris (5 F, 7H)
Météo J1 : frais et couvert – de la neige en soirée
Météo J2 : ensoleillé avec passage de nappes de brouillard

Distance J1: 9,1 km Dénivelée J1 : 610 m Durée J1 : 6h 10 (pauses comprises)
Distance J2: 13,8 km Dénivelée J2 : 700 m Durée J2 : 6h 50 (pauses comprises)
Classement Atlas J1 : facile  Classement Atlas J2 : facile
Kilométrage auto : 246 km pour 3 véhicules
Préparation+ CR : 2h

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ITINERAIRE J1 : Font d’Alagnon – Buron de Meijes Costes – sous le puy de Bataillouse – sous le col de Rombière – Font d’Alagnon – Buron de Meijes Costes.

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ITINERAIRE J2 : Prat de Bouc – les Prés Marty – Rochers de Chamalières – puy du Rocher – Pas des Alpins – Plomb du Cantal – col de la Tombe du Père – puy de Grandval – puy Gerbel – Prat de Bouc.

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Nous avons passé deux belles journées de raquettes entrecoupées par une nuitée au Buron où l’hôte nous a concocté une belle et bonne truffade.
Le premier jour, suite à un terrain difficile car glacé, le col de Rombière n’a pas été franchi comme imaginé nous obligeant à rester entre Font d’Alagnon et cirque autour
du buron de Meijes Costes. Mais même réduit, le terrain de jeu s’est révélé suffisant pour notre activité du jour : un petit éventail de progression dans différentes
conditions : fortes pentes en montée ou en descente, franchissement en forts devers, techniques de chute, progression en sous-bois, neige poudreuse et épaisse ou
glacée. Du coup, certains, à l’occasion de ces petits ateliers se sont sentis bien seuls, coincés dans des positions parfois inconfortables mais heureusement plus ou
moins vite secourus par des atlassiens charitables.
La seconde journée a commencé par une belle descente dans la neige, le froid et un jour qui avait du mal à sortir de sa nuit. L’idée était de reprendre les voitures pour regagner des terrains plus ouverts au départ des Chazes vers le Griou et la vallée de Mandailles. Mais las, au sortir du tunnel, un épais brouillard nous attendait. Sans se
laisser gagner par le doute, et avec le judicieux conseil de Claude, nous avons changé l’azimut à 180° pour partir vers Prat de Bouc et le Plomb . Bien nous en pris
car nous avons passé presque toute la journée sous un soleil généreux. Bonne visibilité, bonne neige, le plus possible à l’écart des pistes, nous avons fait une belle
boucle par les crêtes en passant par de beaux rochers et le Plomb.

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Finalement les deux jours ont passé comme un éclair… Certains auraient bien continué les aventures une journée ou deux de plus dans cette belle neige qui s’est
fait attendre mais qui était bien à notre rendez-vous d’Atlas.

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Entre Tarn et Jonte

Séjour n° 20 Entre gorges du Tarn et de la Jonte

Date : 14 et 15 octobre 2017

Secteur :  Lozère.  Carte Ign,  2640 OT 

Animatrice : Christelle

Préparation et rédaction :  10 heures

Nombre de personnes : 12  animatrice comprise (8 F,4 H)

Météo :    1er jour, grand bleu ;  2ème jour,  nuageux, vent faible  avec de belles éclaircies

Terrain :   très sec 

Classement  :   facile avec néanmoins des terrains un peu chaotiques  et de nombreux points de vue qui ne permettent pas un cheminement  très rapide.

Kilométrage auto : 540 km pour 2 véhicules,  510  km pour 1 véhicule. Parcours des voitures. Départ  de Clermont  Musée Quillot samedi  7 h pour une partie du groupe .On retrouve le groupe du Crest et une de nos Atlassiennes  à Issoire. Ensuite A75 jusqu’à  La Canourgue et direction Ste Enimie, arrivée à 9h50. Retour :  17 H départ du Rozier  pour rejoindre  l’A75, arrivée vers 20h (gros bouchon dû aux travaux sur l’autoroute et retours  de weekend) 

Hébergement :  Gîte de La Viale. Tout à fait correct .  Charme de la vieille bâtisse typique du coin, grand dortoir fonctionnel  et salle à manger équipée d’une immense table. Une zone de couchage juste séparée de la cuisine par un rideau était occupée par d’autres personnes. Dîner servi dans une autre salle, bons produits fait maison, un peu juste en quantité par contre ! 

Itinéraires :

Jour  1 : 8,5km. Dénivelé 450m .  Départ Montbrun,  sur D68, PC 538, PC 501, à l’entrée de La Chadenede, sentier direction sud sud ouest en direction des Moines, sur le plateau sente direction ouest, à hauteur du ravin de Combelairo, sente direction nord nord ouest pour rejoindre les hauteurs de Montbrun. Plus les petits parcours du sentier de l’Hermitage (2km aller/retour) et des Arcs de St Pierre (4km aller/retour), la visite de Ste Enimie et de Castelbouc. 

JOUR 2 :  12km. Dénivelé 530m. Départ Le Rozier, rocher de Capluc, passage sous les rochers de Francbouteille, GR6, après la fontaine du Teil bifurcation à droite, puis avant Cassagnes de nouveau à droite pour descendre le long du ravin de Cassagnes, sentier des Vases  et retour sur Le Rozier.  

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 Pour ce premier séjour en Lozère, en route pour le  pays des canyons spectaculaires et des belles bâtisses caussenardes. Ces quelques heures ne suffiront pas à tout découvrir mais nous avons bien profité d’un bel aperçu de cette région du causse Méjean. Au programme du premier jour :  direction Sainte Enimie par la route du cirque de Pougnadoires avec une première  halte   pour profiter du magnifique panorama sur les gorges du Tarn. Nouvelle halte  pour  un  aller- retour  d’un kilomètre  à la chapelle de l’Hermitage où vint s’isoler  la belle princesse Enimie. Lasse d’être courtisée par de nombreux prétendants, elle avait imploré Dieu de lui ôter la beauté et devint donc lépreuse ! Après de longues souffrances, la santé lui fût rendue sous condition qu’elle consacre le reste de ses jours à la prière d’où l’existence de cette chapelle. Elle y fonda également un monastère dont quelques bâtiments subsistent sur les hauteurs de la jolie cité. Cité dont nous avons pris le temps de faire le tour pour admirer les belles demeures et les ruelles pavés de galets du Tarn. Nous avons ensuite repris la route pour le petit village de Montbrun, classé parmi les plus beaux villages du secteur. Nous  prenons alors les sacs à dos pour une petite boucle qui nous permettra de monter sur le causse Méjean. En cours de route nous verrons  de grands rochers  aux allures de moines d’où leur nom. Un sanglier fuyant les chasseurs nous a surpris en dévalant la pente presque dans nos pieds ! Pique-nique sur un éperon rocheux surplombant le Tarn avec un superbe panorama sur les gorges. Nous avons évité de nous installer dans l’herbe ou trop près des arbres pour nous isoler des chenilles vraiment très présentes. Nous serpenterons sur de petites sentes caillouteuses pour redescendre en pente douce jusqu’à Montbrun dont nous avons admiré les jolies ruelles et maisons en pierre : un village vraiment bien entretenu et rénové qui mérite le détour. Quelques minutes de voiture nous amènent ensuite au hameau de Castelbouc, superbe site  posé au bord du Tarn. Ce village troglodytique se niche auprès d’un éperon rocheux surplombé des ruines d’un château. La légende raconte qu’en 1095, tous les hommes partirent en Palestine laissant seul le seigneur des lieux. Suite à quelques brillants fait d’armes, il s’attire les faveurs de nombreuses dames qu’il tente de satisfaire ! Tant et si bien qu’il finit par en mourir. Dans la nuit qui suit, on verra apparaitre au dessus du château, un bouc, symbole de virilité ! D’où le nom du village ! Retour aux voitures pour traverser le causse et rejoindre la Viale au sud- ouest  pour la dernière petite marche de la journée et découvrir les Arcs de Saint-Pierre : 3 imposantes  arches  de pierre qui se sont formées il y a fort longtemps à l’époque où la mer recouvrait tout. On y découvre également  tout un site ruiniforme comportant plusieurs grands rochers aux formes fantasques  comme celui de la Poule. Sur place, se trouve aussi  la grotte de l’homme mort, lieu où ont été retrouvés pas loin d’une cinquantaine de squelettes qui remonteraient à 35 000 ans. Après cette surprenante visite, retour au parking où quelques instants en voiture nous permettent de rejoindre  le gite installé dans une vieille demeure caussenarde où une bonne douche et la saucisse aux choux seront bienvenues ! 

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Dimanche, direction Le Rozier pour une boucle qui nous permettra de découvrir ou redécouvrir les immenses falaises des gorges de la Jonte ! On se sent tout petit face à ces grandes murailles rocheuses  et  pris d’une sensation de vertige au bord du balcon portant le même nom ! On imagine le long travail d’érosion pour arriver à la formation des splendides monolithes que sont les vases de Sèvres et de Chine. Petit détour ludique et un peu plus acrobatique par le rocher de Capluc où ceux qui le souhaitaient ont grimpé  les 3 échelles permettant d’accéder au sommet dudit rocher et profiter du beau point de vue sur la confluence Tarn et Jonte ainsi que sur les gorges et les villages du Rozier et de Peyreleau. Nous avons également vu quelques vautours en vol  dont nous n’avons par contre pas trouvé les points de repos permettant une meilleure observation. On est, malgré tout, toujours impressionné par leur vol majestueux et leur envergure (pas loin de 3 mètres pour le vautour moine). Par contre, aucune difficulté pour observer les chenilles processionnaires qui ont littéralement envahi certaines zones de la région ! Un véritable fléau dont on se demande comment on va pouvoir en venir à bout et qui met vraiment à mal les nombreux pins de la région. Nous avons été très vigilants pour éviter le contact de leurs poils extrêmement urticants ! Avec ce splendide parcours des vases s’achève ce weekend sympathique où l’on a apprécié de pouvoir prendre un peu plus de temps pour découvrir les beautés de notre pays ! Merci à tous pour ces bons moments !   

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