Animateur : Michel J. Nombre de participants animateur compris : 19 (8F, 11H) Météo : temps couvert , vent de Sud-Ouest sensible, température douce, quelques gouttes en fin de pique-nique Terrain : souple, quelques flaques d’eau Distance : 25 km (montre gps) Dénivelé : 715 m (montre gps) Durée du déplacement : 6 h30 environ Durée de la randonnée : 6h 00 environ Classement Atlas : facile Kilométrage auto : (70 x 1) + (37 x 2) + ( 35 x 4) = 284 km Préparation et rédaction : 2h00
Itinéraire : parking des eaux de Volvic, les Cheyres-de-Bruvaleix, les Goulots, Bois de Latia, tour du Puy de Paugnat par le Nord, sommets de le Pradet, La Baneyre, contour du Puy de Verrières par le Nord, passage au Sud du Suc de Beaunit, Manoir du Veygoux, entrée de Charbonnières-les-Varennes, Croix de St-Priest, passage sous le sommet du Puy de la Bannière, Notre Dame de la Garde, parking.
En ce jeudi, L’itinéraire proposé ne présente aucune difficulté et utilise en partie le GR 441, « le Tour de la Chaîne des Puys ». En ce début des vacances scolaires pour notre zone, le groupe rassemble à la fois des adhérents encore en activité et retraités. Après la présentation habituelle du parcours avec les points forts et la difficulté de la journée, nous nous mettons en marche dans une ambiance joyeuse. Les chemins larges permettent des échanges sur de nombreux sujets. Le lieu dit les Goulots est vite atteint et nous pénétrons dans une forêt mixte composée au départ de noisetiers puis de quelques bouleaux et au fur à mesure que l’on progresse, de grands arbres nous entourent, la hêtraie est majestueuse. Le contour du Puy de Paugnat, bien connu des adeptes de la marche nordique et sportive d’Atlas est déjà derrière nous. La seule difficulté du jour se dessine, l’épaulement nous permet de progresser rapidement dans un sous bois à l’épaisse couche de feuilles.
On fait une pause au sommet insignifiant de le Pradet, et échangeons sur une question « pourquoi rien ne pousse dans ce bois ? ». Nous sommes maintenant au sommet de la randonnée le Puy de la Baneyre à 967m d’altitude et découvrons une petite zone fleurie de jonquilles.
La descente est bien amorcée, un vent de Sud-Ouest souffle et le bruit dans les arbres masque notre arrivée permettant aux adhérents, en tête de surprendre un renard camouflé dans un carré de houx. Un bon chemin permet de se regrouper, la voie ferrée passée nous laissons les hameaux de Grelière et Lambertèche sur notre gauche. Le ruisseau de drainage intermittent et sans nom sur la carte, coule avec abondance le long de notre cheminement. C’est l’heure du pique-nique que nous prenons à l’abri au nord du Puy de Verrières. Après quelques gouttes, nous quittons rapidement les couches de vêtements inutiles. Un moment d’échange sur l’ancienne zone humide de Beaunit qui draine une partie des eaux de l’Ambène. Rivière, longue de 30 kilomètres, qui prend sa source à la Roche de Sauterre, le point culminant des Combrailles sur la commune de Manzat à 977m d’altitude. Nous retrouvons cette rivière à proximité du manoir de Veygoux, un arrêt s’impose pour photographier les sculptures taillées dans la pierre volcanique de Thierry Courtadon représentant du linge qui sèche. Le domaine de la famille Desaix permet de retracer la brillante carrière d’un illustre auvergnat, le général Louis Charles Auguste Desaix et d’énumérer les nombreuses campagnes menées avec Bonaparte. En 1798, les deux hommes s’embarquent pour l’Egypte où Desaix gagne le surnom de « Sultan Juste ». Ensuite il portera secours avec une troupe de 7000 hommes à Bonaparte en mauvaise posture à la bataille de Marengo en Italie où il trouvera la mort à 31 ans. Après être passé à l’entrée de Charbonnières-Les-Varennes, nous remontons jusqu’à la Croix de St-Priest. Le chemin offre une vue sur la Chaîne des Puys.
A proximité du dernier Puy de la journée, on peut constater que les sangliers continent à fouiller le terrain. Une dernière montée passant à deux pas du sommet du Puy de la Bannière puis c’est Notre Dame de la Garde et son paysage sur la Limagne et le retour vers notre point de départ. Le groupe est en forme et a apprécié cette randonnée menée à un bon rythme sur des chemins qui le permettaient. A bientôt.
Animateur : Fabien Nombre de participants : 14 (9F, 5H) animateur compris Météo : Couvert avec quelques rayons de soleil l’après-midi Terrain : Très gras et glissant dans les bois de Maugue Distance : 26,5 km Dénivelé : 900 m Durée : 8h00 pauses comprises Classement Atlas : Moyenne Kilométrage auto : 74 km pour 2 voitures de Clermont soit 148 km et une voiture sur place Préparation et rédaction : 3h
ITINERAIRE : Pessade, Lac de Servières, Puy de Combe Perret, Col de l’Ouire, Puy de l’Ouire, Puy Corde, Puy de l’Aiguiller, Col de Baladou, Bois de Maugue.
Départ de Pessade pour cette randonnée du jour. Après une mise en jambe dans les Bois des Rioux, nous arrivons au Lac de Servières dont nous faisons le tour.
Ce lac, d’origine volcanique (éruption phréato magmatique) est, depuis 2019, propriété du Département après avoir longtemps appartenu à la société de pêche de Michelin.
Depuis les rives de ce lac, nous remontons plein sud en hors-piste à travers bois sur les flancs du Puy de Combe Perret pour en atteindre le sommet et profiter d’une belle vue sur le lac de Servières et la Chaîne des Puys en arrière-plan.
De là, nous cheminons sur le GR30 pour atteindre le Col de l’Oiure et monter au Puy du même nom.
Après la redescente et le repas avalé, nous naviguons sur le plateau entre Puys Corde et de l’Aiguiller pour ensuite redescendre au col du Baladou.
De là, un long cheminement dans les bois de Maugue et de Mareuge nous ramène à notre point de départ. Les chemins que nous empruntons, pourtant agréables en temps normal, sont boueux, complétement défoncés, remplis d’ornière dû au passage de nombreux engins forestiers effectuant d’énormes coupes rendant le lieu complétement différent.
Animatrice : Mady Nombre de participants : 18 animatrice comprise (12F, 6H) Météo : ciel couvert avec quelques éclaircies, température très douce Distance : 23 km Dénivelé : 730 m Durée déplacement : 6 h 30 Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 88 km pour 3 voitures de Clermont Fd, 98 km pour 1 voiture du Crest soit au total 362 km Préparation et rédaction : 3 h
ITINÉRAIRE : Blot-l’Église, les Grandes Besses, Villemorie, ruisseau des Cottariaux, la Croix Rouge, le Got, ruisseau de Nuat, la Croix, Blot-l’Église.
Pour cette journée nous retrouvons les paysages typiques des Combrailles, plateau ondulé parsemé d’une multitude d’étangs, de bosquets et de bocages, creusé par la vallée sinueuse de la Sioule et de ses affluents. C’est vers la Sioule que nous allons et qui nous servira de ligne d’arrêt. Contournant par le Sud Est le château de Blot, nous apercevons dans les prés de nombreux chevaux noirs. Élevage, pension ? La question reste en suspens.
Dans la forêt les Grandes Besses, belle surprise pour les premières du groupe qui aperçoivent quelques mètres devant, 4 chevreuils , 2 petits et 2 grands, traverser le chemin.
Dans une partie dégagée le Puy de Dôme laisse dépasser son sommet et plus loin, à l’Est ce sont les hauteurs de la Montagne Bourbonnaise qui se profilent à l’horizon. Les chemins sont nombreux, mais avant la Villemorie, il faut quand même longer le bord d’un champ puis traverser des pâtures, car celui devant être emprunté à l’origine est envahi de ronces et le 2ème un peu au-dessus choisi par défaut, est réquisitionné pour des cultures. Quelques zig-zag dans un autre secteur boisé, la traversée d’une petite route (blanche sur la carte) et nous voici au ruisseau des Cottariaux, affluent de la Sioule, que nous suivons rive gauche. Nous avons fait environ 10 km depuis le départ lorsque nous nous arrêtons pour la pause pique-nique, dans un endroit boisé mais pas génial !
Si j’avais continué un peu la descente du ruisseau, nous aurions profité d’un coin beaucoup plus agréable, dégagé et herbeux.
Plusieurs passages du ruisseau de rive gauche à rive droite, puis de rive droite à rive gauche, sans passerelle ou avec passerelle dont certaines un peu vermoulues, suscitent quelques hésitations et animent le parcours.
Depuis le promontoire de la Croix Rouge, nous dominons la Sioule qui s’enroule autour de la presqu’île de St-Cyr que nous aussi contournons en partie une fois arrivés au niveau de la rivière. Nous retraversons le ruisseau des Cottariaux proche de sa destination finale, et continuons jusqu’au ruisseau du Nuat que nous remontons vers La Croix.
Beau pourcentage de pente qui s’adoucit en approchant du village. A l’entrée de Blot-l’Église nous passons cette fois-ci devant le château et nous avons la réponse à notre questionnement du matin, un panneau annonçant l’élevage de Frisons d’Ambène. Cette race de chevaux originaire de la région de Frise aux Pays Bas date de plus de 1000 ans avant J-C. Le frison a été une monture très appréciée de Jules César et au Moyen Age, il était tout particulièrement réservé aux nobles. D’abord cheval lourd il sera amené à s’affiner grâce à l’apport du sang Andalou qui lui apporte une encolure gracieuse et un trot aérien ce qui le rend très populaire pour les attelages. Le cheval frison, figure emblématique de l’histoire hollandaise était le seul cheval habilité à conduire l’attelage de la reine Béatrix, lors de l’ouverture de la session annuelle du parlement.
C’est la fin de cette journée faite à bonne allure… Merci de votre présence et à bientôt.
Animatrice : Christelle Nombre de participants : 17 animatrice incluse (10 F, 7H) Météo : Ciel clair, un peu de bruine par moment, quelques passages légèrement ventés Terrain : Humide avec quelques passages plus gras Distance : 23.500 km Dénivelée : 510 m (OpenRunner) Durée : 7 h pauses comprises Classement : Facile Kilométrage auto : 110 km pour 2 voitures et 62 km pour 1 voiture soit un total de 282 km et une voiture sur place Préparation et rédaction : 2 heures
ITINERAIRE : Départ Charroux, la petite Varenne, les Ruilliers, les Rivards, entrée de St Bonnet, viaduc de Rouzat, Bègues, voie ferrée, Jenzat, bois de la Garenne, Charroux
Une fois n’est pas coutume, nous voici dans l’Allier, secteur où nous ne venons pas très souvent. Parcours en territoire bourbonnais où nous avons arpenté jolis vallons et collines tout en découvrant un patrimoine historique riche et varié !
Départ de Charroux, labellisé « Plus beaux villages de France depuis 1987 », site touristique majeur qui attire 200 000 visiteurs chaque année. Resté dans son jus , sans rénovation excessive, nous découvrons une partie de cette jolie cité bâtie autour de sa place centrale et striée de ruelles pavées de pierre dont les noms évoquent une activité artisanale qui fût très importante au Moyen-âge ( jusqu’à 4000 habitants). Implantée sur un plateau d’où l’on profite d’un large panorama, elle domine de grandes surfaces cultivées, beau patchwork où le vert des jeunes feuilles de colza donne déjà une petite note printanière.
Après une première traversée au milieu des champs nous découvrons le château des Ruilliers,
bâtisse du 15ème siècle remodelée au 18ème. Même si certains éléments ont souffert, le corps principal est en très bon état et joliment rénové.
Puis nous plongeons vers la Sioule qu’enjambe le remarquable viaduc de Rouzat : 180 m de long, 60 de haut, 500 tonnes d’acier, le géant de pierre inauguré en 1871 est un des premiers chantiers de la société Gustave Eiffel (avant même la Tour Eiffel /1889 et le Garabit /1884). Un des points de passage de la ligne Commentry-Gannat, 52 km qui nécessiteront la construction de 6 autres viaducs et un tunnel !
Puis nous remontons dans le Bois de l’Anneau où le sol est largement tapissé de perce-neiges afin de rejoindre Bègues, commune également située sur un promontoire offrant une large et belle vue. Nous nous installons à l’abri du vent à l’arrière de sa petite église romane pour la pause pique-nique. L’occupation du site remonte à des temps très anciens, la Tène second âge du fer ( entre 450 et 25 avant JC). En partant, halte devant une belle bâtisse à l’abandon dévorée par le lierre. Ancienne maison de maître elle fût transformée en maison de repos pour les routiers par un journaliste, François de Saulieu (créateur du fameux logo des restos routiers). Fermée depuis 1989, elle a été enfin rachetée par la commune qui planche sur un projet de réhabilitation.
Puis nous replongeons vers la Sioule avec un passage sous un deuxième viaduc, celui de Neuvial avant de rejoindre Jenzat, capitale mondiale de la vielle à roue, instrument à cordes, frottées par une roue et non par un archet. Quelques secondes de musique sur You tube nous permettent de bien identifier le style musical de cet instrument ! La commune est connue aussi pour son immense parc doté de 3 châteaux de style très différents (XIIIème, XVème et XVIIIème).
On accède au domaine par un immense portail en fer forgé. Puis encore une autre petite halte culturelle à l’église Saint Martin où nous admirons de vieilles fresques du XVème siècle.
Retour en montagnes russes avec une bonne grimpette dans les bois de la Garenne , descente et remontée de nouveau vers Charroux au milieu des champs baignés par une très belle lumière avant de retrouver les voitures où nous profitons d’un festival de bons gâteaux !!
Merci et bravo à tous les cuistots, on est bientôt prêt pour une nouvelle version de Top Chef, les rando- pâtissiers !!
Nous n’aurons pas le temps de découvrir toutes les richesses de Charroux mais nous arpentons quand même quelques jolies ruelles et apercevons son fameux clocher tronqué
avant de rejoindre le Barapotin où nous terminons la journée avec une revigorante boisson chaude et de bonnes rigolades ! merci au patron pour l’accueil extrêmement convivial !!
Animateur : Yves Nombre de participants : 24 animateur compris (12 F,12 H) Météo : nuageux une partie de la journée avec quelques rayons Distance : 25 km Dénivelé : 750 m Durée : 8 H Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 40 km pour 1 véhicule et 18 km pour 1 autre soit : 58 km et 4 véhicules sur place Préparation et rédaction : 3 H
ITINERAIRE : Le Colombier, les Vignettes, Montjubet, Fontanas, Montrodeix, St Aubin, Croix Espinasse, Suquet Bonnet, le Péage, PC926, Puy Plantas, Orcines, le Cheix, Villars, Montagne Percée, le Colombier.
Un bon groupe ce matin pour une journée annoncée grise et nuageuse. Nous partons du Colombier à la sortie de Chamalières où malgré la proximité de la ville, on se sent déjà en pleine nature. Nous empruntons la Voie Romaine, voie Agrippa qui reliait Lyon à Saintes, devenue aujourd’hui le GR89 Chemin de Montaigne. A la hauteur du stade, changement de cap, direction les Vignettes où l’élargissement des chemins pour les accès pompier ont dénaturé l’endroit. Après une légère montée, le groupe tombe une couche tellement la douceur est présente. Une trouée dans la végétation nous dévoile la métropole dans sa couleur matinale.
A Montjjubet nous repartons plein Ouest sur le Chemin des Crêtes en bordure de la vallée de Royat où s’écoule paisiblement la Tiretaine, légendaire rivière Clermontoise. Nous passons Fontanas avec sa fontaine particulière, petit aperçu du château de Solagnat et nous voilà à Montrodeix pour admirer les fameuses orgues basaltiques.
Première partie de hors-piste sur un tapis de fougères à la couleur châtaigne, pour atteindre un point à 1000 m en surplomb de la Chapelle St Aubin où nous prenons notre pique-nique. Descente sur la chapelle toujours en hors-piste dans un décors de steppe aux genêts irisés. Cette chapelle construite en 1954 abrite la source Chabana à l’eau vertueuse pour les maladies oculaires.
De la Croix Espinasse au Suquet Bonnet deuxième tronçon de hors-piste agréable en forêt avec une mousse moelleuse sous nos pieds. Du péage du Puy de Dôme nous allons chercher le Chemin de la Roche Pertuissade pour gagner Orcines au Puy Plantas et son massif Calvaire.
Petit aller retour et nous partons au Cheix, contournons Villars pour nous diriger vers la Montagne Percée. Caverne de basalte impressionnante creusée par l’homme pour tailler au départ les dalles de la Voie Romaine. De l’autre côté de cette cavité une fenêtre s’ouvre sur la ville, et il y a encore quelques années, avant que la végétation envahisse les lieux, on pouvait apercevoir les rayons du soleil traversant la montagne.
La sortie coté Chamalières se montre plus sportive. Certains, ayant conservé leurs âmes d’enfant ont utilisé la corde à nœuds, sécurisée par un participant dévoué, pour descendre. D’autres plus téméraires ont bravé le vide, pour se jeter dans les bras de deux atlassiens attentionnés. Merci pour votre dévouement.
La dégringolade aux voitures s’est faite en pleine nature entre branches et végétation dense. A l’arrivée l’opulence de pâtisseries a réconforté tout le monde. Un grand merci aux pâtissières et pâtissier.
Animateur : Fabien Nombre de participants : 20 animateur compris (12 femmes, 8 hommes) Météo : Grand soleil, températures élevées pour la saison Distance : 20,5 kms Dénivelé : 780 m Durée : 7h15 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 4 voitures de Clermont pour 80 km soit 320 km. Deux voitures sur place Préparation et rédaction : 3 h
Itinéraire Col de Guéry, Puy Loup, Col de St Laurent, Banne d’Ordanche, Bois de la Paillère, PC 1252, Puy Gros, GR 30 pour rejoindre le Col de Guéry.
Après avoir quitté un Clermont dans le brouillard, c’est d’un Col de Guéry bien ensoleillé que nous partons. Nous cheminons un peu dans la forêt domaniale de Guéry sur des chemins que, normalement à cette époque de l’année, nous ne pourrions pas emprunter car ils constituent les pistes de ski de fond du domaine nordique du Guèry. Mais pas le moindre centimètre de neige…Au sortir de cette forêt, nous débouchons sur le plateau qui nous permet d’avoir une superbe vue dont nous profiterons toute la journée. C’est la 1ere occasion de faire une lecture de paysage et d’essayer de trouver qui est qui, en particulier entre roches Tulière et Sanadoire. Une participante nous donne alors un moyen mémotechnique de les distinguer ! Nous continuons sur le plateau et arrivons au-dessus du lac du Guéry dont nous profitons de la vue avec le Massif Adventif au second plan.
Ce lac, agé de 2 millions d’années, est d’origine volcanique. C’est une coulée de lave basaltique qui a barré le ruisseau des Mortes qui descend du Puy Gros et a donné naissance au lac. Propriété d’EDF jusqu’en 2020, il a vu son niveau d’eau réhaussé en 1890 par la construction d’un barrage qui avait pour rôle d’alimenter, avec la Dordogne, la centrale hydroélectrique de la Compissade en vue de fournir l’électricité au funiculaire du Mont Dore. Depuis 2021, c’est le conseil départemental du Puy de Dôme qui est propriétaire de ce lac, qui a également la particularité de se trouver à cheval sur 4 communes.
Nous reprenons notre cheminement et montons au Puy Loup. Au sommet, les habitués du lieu remarquent que la construction que nous avons connue ouverte aux 4 vents est dorénavant bien protégée. Un panneau explicatif nous indique qu’une association de guide, Auvergn’attitude, est en train de la réhabiliter en abri. Nous redescendons du Puy Loup direction col de St Laurent en passant par la borne des 4 seigneurs, aujourd’hui point de séparation de 4 communes : Murat le Quaire, Perpezat, Laqueuille et le Mont Dore. Cette descente nous offre une belle vue sur notre prochain objectif : la Banne d’Ordanche.
Passé ce col, nous attaquons l’ascension de la Banne d’Ordanche. Au sommet, nouvelle lecture du paysage. Nous profitons d’autant plus du sommet que celui-çi souvent venté est, ce jour, très calme. Redescente de la Banne d’Ordanche direction ouest pour atteindre une autre particularité du jour : un tra. Un tra, trou en patois, était une construction creusée dans le sol par les bergers qui s’en servaient d’abri les étés entiers. Un peu l’ancêtre des burons ! Ce tra a été reconstitué par la même association qui réhabilite actuellement la construction du sommet du Puy Loup, Auvergn’attitude. Cette reconstitution leur a nécessité 115 heures de travail en n’utilisant que des outils d’époque (pelles, pioches, marteaux, haches, scies et rien d’autre !). C’est à côté de ce tra que nous prendrons la pause méridienne. Les 1eres douceurs conclueront ce repas. Le grand soleil incite plus à la sieste qu’à repartir mais il faut repartir !
Dans les bois de la Paillère, nous changeons complétement de cap pour repartir sur notre point de départ. Nous atteignons alors le pied du Puy Gros, dernière ascension du jour. En son sommet, la vue est tout aussi belle, notamment sur la Vallée de la Dordogne et le Massif du Sancy.
La redescente offre également une belle vue sur la Chaîne des Puys et autre Puy de l’Ouire.
C’est par le GR30 et après avoir longé le lac de Guèry par sa rive ouest
et fait un rapide aller-retour jusqu’à la cascade des Mortes de Guèry que nous regagnons notre point de départ.
C’est alors que les coffres des voitures s’ouvrent et il en sort nombre de gâteaux faits maison tous aussi bons les uns que les autres. Merci à tou(te)s les patissier(e)s !!
Animateur : Michel J. Nombre de participants : 4 dont 0 femme et 4 hommes. Météo: petite couche nuageuse vendredi en début de déplacement puis tempête de ciel bleu sur l’ensemble du séjour. Température douce en journée et gelée nocturne. Classement : facile Transport : Renault Kangoo Assistance au transport : Mady Kozlowski Kilométrage routier : 284 km (dépose et récupération) Temps de préparation du matériel et rédaction des divers documents : 10 heures Cartographie utilisée : cartes Ign Top 25, 2534 OT, 2432 ET. Matériel mis à disposition par l’association: deux tentes de marque Forclaz MT900 et MT900L.
Faune et indices rencontrés : les animaux sauvages ont été invisibles pendant les trois jours. Nombreuses traces d’animaux crottes (moquette) de chevreuil, (laissées) de sangliers, de lièvre un peu partout, de grands cervidés (fumées). Des garde-mangers d’écureuils. Des boutis de sanglier. Un imposant terrier de blaireau. Un tronc d’épicéa mort attaqué par un pic noir.
Mot de l’animateur. En fait de raid hivernal, on peut parler d’un séjour de fin de printemps. La météo nous a permis de parcourir un territoire toujours aussi plaisant à cette époque avec ou sans neige. Pas de troupeaux, un grand calme, aucun humain vu pendant deux jours et demi, quelques bruits de voitures dans le lointain à la traversée des petites routes. Une montagne au repos, une visibilité excellente permettant une navigation terrestre précise, des bivouacs secs dans de beaux coins, un groupe dynamique, sympathique, tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment !
Quelques chiffres : données fournies par une montre Garmin Dénivelées positives totales : 1775 m ; négatives : 2099 m, kilométrage : 55 km 570, temps de déplacement : 17h30 (durée des pauses de la mi-journée décomptée).
Relation des journées. Déposés vers 09h30, vendredi par Mady après 1h30 environ de parcours routier au col de Combalut, les sacs sur le dos avec tout le ravitaillement pour l’ensemble du séjour, nous prenons une direction Nord. Le terrain en cette matinée est humide, des gouttelettes de rosée s’accrochant à l’herbe sèche témoignent que le couvert nuageux qui se dissipe a du recouvrir le Cézallier en fin de nuit. Laissant sur notre droite les Sagnes de Mourcairol, nous progressons vers le Puy de Mathonière à 1294m. Le sommet et son amas de rochers sont atteints rapidement, la borne géodésique est toujours en place.
Clôtures ouvertes ou non, notre progression est régulière, nous évitons en zigzagant les points bas synonymes de zones humides. Avec une telle visibilité, le choix des trajectoires est facile ce qui n’est pas toujours le cas dans le brouillard ou dans une tempête de neige (vieux souvenirs !). La D9 qui conduit à Allanche vers l’Ouest franchie, nous passons la Montagne de Chavanon, le buron de Fortunier. La pause de mi-journée se fait assise sur les pierres devant le buron de la Souchoune.
Après une micro sieste au soleil, nous gagnons la combe du ruisseau de la Fontaine pour atteindre la Montagne de Paillassère très animée à la belle saison. En temps normal, ce vallon est chargé par une grosse couche de neige mais là même les zones humides se traversent sans problème sautant d’un « tremblant » à un autre. Bientôt se distingue le lieu de notre premier bivouac, à proximité d’une petite retenue d’eau aux sources de la Sianne. Les tentes sont installées dans des cuvettes, les fameux « tras » ancêtres des burons. Les tras, fogal, mazuc ou cabanes sont les plus anciennes structures d’estive. L’expression buron sera employé pour la première fois au XVIIème siècle. Un léger vent de Nord-Est nous contraint rapidement après le frugal dîner à nous réfugier dans nos tentes. Après une longue nuit, le lever du soleil nous accompagne et nous réchauffe pour le petit déjeuner, un des repas important de la journée. Les bords de la pièce d’eau sont pris par une fine couche de glace. Un petit mouvement de terrain passé et nous découvrons le col de Chamaroux et cet étroit cordon de goudron propice à une belle randonnée à vélo. Nous attaquons à bonne allure la montée en utilisant au mieux les pentes raides, tout en ayant quitté avant l’effort pour certains quelques couches de vêtements et le sommet à 1476m marqué par une croix est rapidement atteint. Une pause méritée pour admirer un paysage sur 360° avec en toile de fond vers le Nord, le Sancy, vers le Sud, le Cantal.
Tous les sommets sont bien identifiables sans brume de chaleur masquant aux beaux jours le relief. Notre angle de marche laisse la Montagne de Chamaroux sur notre gauche, l’objectif est un monticule situé au Nord-Est, dernier petit relief avant Jassy. A droite, la combe où coule la Couze d’Ardes qui collecte tous les petits ruisseaux s’écoulant du plateau côté Est. La rondeur de ce dernier sommet, le Testou à 1327 m d’altitude est atteint en suivant les traces creusées, laissées par les animaux d’élevage en estive de mai à octobre. Le lac de St Alyre en contrebas est d’une belle couleur bleutée et son niveau d’eau est peu élevé. Nous le contournons par l’Est puis le Nord. Ayant récupéré de l’eau à un robinet indiqué par Claude à la cabane des pécheurs, nous optons pour tirer au plus direct, évitant le village de la Godivelle mais prenant le temps d’admirer le lac D’En Bas et situant à Benoît le lyonnais, la position de celui D’En Haut. Après quelques franchissements de clôtures et la D32, nous nous installons à proximité d’une ramification du ruisseau de la Couaille Basse pour l’arrêt de la mi-journée. Le groupe est en forme et évoquons la possibilité de changer le final du parcours prolongeant cette étape et la dernière. La décision sera prise à la hauteur de l’endroit du bivouac de ce soir. En ce début de février, les journées sont encore courtes et l’important est de pouvoir s’installer tranquillement à la lumière du jour. Après avoir suivi un court instant le GR30, nous bifurquons Nord-Ouest et traversant une pessière puis longeant une mélézière (appelée également lariçaie), nous arrivons de nouveau sur un immense pacage où domine le Teston du Joran à 1323m. Arrivés à la latitude du plan d’eau situé au Sud-Ouest de Cureyre, nous prenons la décision de prolonger la journée. La traversée du bois de la Montagne de Veisseyre nous amène au col routier de la Chaumoune.
Droit devant nous, la dernière difficulté, le Puy de la Vaisse à 1359m que nous montons chacun à son rythme. Du sommet, le Sancy semble tout proche, la chaleur du jour créant un phénomène de loupe qui rapproche le relief. Nous descendons le bois de Chambedaze, composé essentiellement de hêtres, salués par le hennissement d’un cheval rustique et installons le bivouac sous le couvert forestier à deux pas du lac du même nom bien en eau. Une eau claire se trouve à proximité, la source étant protégée par un barbelé. La soirée se passe agréablement faite d’échanges et nous nous glissons dans nos duvets vers 20h00. Quelques « Hou-Hou » d’un oiseau nocturne en début de nuit puis c’est un grand silence qui s’installe. Après cette longue période de repos, nous nous retrouvons pour le petit-déjeuner avant cette dernière étape. Il fait bon sous la hêtraie contrairement à la pâture tout proche où la gelée a figé les bords et les pourtours de l’abreuvoir. Nous contournons par l’Ouest le lac évitant au maximum les nombreuses zones humides, franchissons en cherchant un passage le ruisseau du Groleix qui va se jeter dans celui de la Clamouze en aval des cascades d’Entraigues.
A la lisière du bois d’épicéa, la pente s’élève rapidement pour atteindre le sommet du Cocudoux à 1342m. Malgré l’absence de neige, nous entendons la meute de chiens de traîneaux installée depuis quelques hivers dans la forêt de Bany, le musher proposant des balades aux touristes. La traversée de la longue estive, plateau fait de creux et de bosses nous amène dans la forêt des Fraux où le pique-nique est pris sur les contreforts du lac Pavin. Nous saluons les premiers promeneurs rencontrés depuis 2 jours et demi…Nous suivons une sente contournant par l’Ouest le lac puis à travers bois gagnons la D978. La D149 passée, nous nous éloignons progressivement du bruit par une petite route, passons Les Sagnes, La Bouteix puis à La Groleix. L’animateur souhaitant échapper à ce chemin goudronné fait une proposition aux participants….et nous optons pour une portion de hors piste à travers des prairies artificielles pour rejoindre le tracé du GR30 au niveau d’une petite retenue d’eau. On récupère du précieux liquide au ruisseau de Malvoissière pour terminer la journée. Nous empruntons la Grande Allée dans la forêt de Courbanges puis suivons rive droite le ruisseau du même nom par de bons chemins jusqu’à Jassat. Une petite sente nous fait traverser à deux reprises la D618. La partie sommitale du Suc du Coq franchie, nous dévalons à travers une forêt mixte aux nombreux arbres à terre jusqu’au Lac Chambon. A l’arrivée boissons chaudes et clafoutis aux pommes apportés par Mady, nous attendent. Il est temps de se quitter et l’on se dit à bientôt.
Animatrice : Mady Nombre de participants : 23 animatrice comprise (15F, 8H) Météo : temps couvert et doux Distance : 18 km Dénivelé : 500 m Durée déplacement : 5 h 30 Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 156 km pour 3 voitures de Clermont Fd, 72 km pour 3 voitures du Crest soit au total 228 km
Préparation et rédaction : 3 h
ITINÉRAIRE : Nadaillat, Tertre de Fontarbre, Rouillas Haut, carrefour des Treize Vents, PC 902, GR 4 et 441, PC 906, bord sud du lac de la Cassière, la Batrande, les Condamines, Nadaillat.
Quel que soit le point de covoiturage, tous les inscrits ont pu malgré quelques difficultés de circulation se rejoindre au point de départ de la randonnée. C’est un groupe important qui s’élance sur le chemin montant qui va nous amener sur le plateau.
A la 1ère ouverture dans les arbres, à hauteur d’un calvaire, la vue sur la vallée est là. Un peu plus loin et un peu plus haut, le paysage évolue, les arbres disparaissent laissant place à des landes et des près dont un troupeau de bovins profite grâce à la douceur hivernale. Un « courtas » ancien petit abri de berger en pierre, témoigne de l’ancienne activité pastorale du lieu.
En descendant sur Rouillas Haut, les Puys environnants Vichatel, Charmont, Combegrasse (rebaptisé la tortue en raison de sa forme par Corinne) se profilent à l’ouest, en contrebas, le lac d’Aydat bien gris sous le ciel nuageux, et au sud la vallée de la Veyre et les contreforts du Sancy.
A l’arrivée à Rouillas Haut, plutôt que de prendre directement le chemin montant nous traversons le village à la recherche des plaques de lave émaillées sur lesquelles des fables de La Fontaine connues ou non, sont inscrites. Cette ronde des fables imaginée par un habitant du village faisait suite à une première création de plaques de rues elles aussi en lave émaillée.
La chapelle située en haut du village est notre dernier arrêt.
Nous repartons sur les chemins, empruntant en partie le GR30 pour arriver au carrefour des Treize Vents. Tout de suite après nous retrouvons la forêt jusqu’à une nouvelle jonction avec cette fois-ci les GR 4 et 441. Un peu avant, Vincent attire mon attention sur quelques pierres levées dans un pré. Des menhirs ? Non répertoriés sur la carte, c’est peut-être l’œuvre d’un amateur de préhistoire !
Nous attendons d’arriver au bord du lac de la Cassière pour le pique nique pris à l’abri de la forêt pour certains, adossés à un rocher près de l’eau pour d’autres.
Après un tsunami de gourmandises et un bon café, nous repartons bien lestés ! Le retour est amorcé.
Quelques pentes courtes mais raides, surplombent le lac côté Est, pour arriver aux Condamines. Rencontre avec des chasseurs et leurs chiens en cours de battue mais pas de coups de feu entendus.
Nous terminons tranquillement jusqu’à Nadaillat où une nouvelle dégustation de gâteaux nous attend avant de se séparer.
Les bienfaits apportés par la marche nordique sont consultables sous l’onglet Marche Nordique du site. Chaque semaine les informations sur l’activité sont enregistrées sur le répondeur dédié 0473257706. le lundi pour le lundi soir et le mardi soir et le vendredi pour le samedi matin. En semaine, les séances se déroulent au stade Leclanché à partir de 18h30 en alternant une semaine sur 2, le foncier et le fractionné. Le lundi, 5 tours de 1 km 200 sont effectués soit au total 6 kilomètres, le mardi 6 tours soit 7 km 200. L’objectif est d’amener les participants à marcher à une moyenne de 6 km/h. Le samedi matin sur le site des eaux de Volvic principalement, deux allures sont proposées : allure modérée jusqu’à 6,4 km/h sur une distance d’environ 10 kilomètres et allure soutenue à partir de 6,6 km/h sur une distance d’environ 13 kilomètres.
Ces trois derniers mois, la fréquentation est en forte progression avec des adhérents très motivés.
Statistiques du 01 novembre 2023 au 31 janvier 2024
Les lundis et mardis Nombre de séances réalisées Lundi : 11 Mardi : 12 Nombre de séances annulées : 0
Types de séances Fractionné : 5 (lundi) 5 (mardi) Foncier : 6 ( lundi) 7 (mardi) Nombre de participants Lundi : 175 dont 101 femmes et 74 hommes Mardi : 158 dont 88 femmes et 70 hommes Total : 333 dont 189 femmes et 144 hommes Animateurs : Mady, Christian, Michel J,
Les samedis Nombre de samedis :11 Nombre de séances annulées : 1 Allure Modérée : 11 Soutenue : 5 Nombre de participants : 99 dont 59 femmes et 40 hommes Animateurs : Mady, Christian, Michel J, Sébastien
Animateur : Yves Nombre de participants : 16 animateur compris (9 F, 7 H) Météo : très légèrement couvert avec douceur et quelques rayons l’après midi Distance : 27 km Dénivelé : 850 m Durée : 7 H 50 pauses comprises Classement Atlas : Moyenne Kilométrage auto : 15 pour 2 véhicules et 3 véhicules sur place soit: 30 km Préparation et rédaction : 2 H 30
ITINERAIRE : Sayat, Plateau de la Bade, Malauzat, Argnat, Tourtoule, gare de Volvic, Suc de la louve, Puy de la Nugère, bois des Charots, PC812, PC786, PC812, Laty, Chanat, PC743, L’Etang, les Barguères, Sayat.
A Sayat ce matin, la température est douce, pas de vent, un temps de printemps. Nous partons équipés léger, pour un début de parcours avec la plaine de la Limagne et le Livradois – Forez comme arrière plan. Nous contournons le village par le sud, pour nous diriger vers Reillat. Soudain un champ de lavande aux raies d’une linéarité parfaite, nous souffle un air de Provence et ça à deux pas de Clermont. Un petit panonceau nous indique que la récolte est destinée à la distillerie St Hilaire, entreprise spécialisée dans la fabrication d’huiles essentielles, visitée lors d’une randonnée en Haute-Loire.
Sur ma carte un peu plus en avant des grottes sont répertoriées, nous décidons d’aller les découvrir. Effectivement sur le plateau de la Bade plusieurs cavités se présentent à nous, petites, discrètes et bien dissimulées. La plus grande fait une dizaine de mètres de longueur avec une sortie à l’opposé. Petit demi-tour et direction Malauzat pour dénicher le château St Genest l’Enfant du 17° et 18°S. Sa tour, peu commune, entièrement vitrée, nous fait penser à un phare.
Passage près de Vinzelles où, Bénédicte nous vente les bons petits plats d’un restaurant atypique, plats réalisés avec des produits bio cultivés sur place. Sur le sentier qui contourne Argnat, la pente commence à s’accentuer, un petit promontoire rocheux nous permet d’avoir la vue sur le village avec derrière une partie de la Chaîne des Puys. Chaumont, Chopine, Coquille, Jume et autres, entrainent l’interrogation car l’angle de vue est inhabituel, moment d’échange convivial.
Nous restons dans les bois pour passer le ruisseau de Lavaud et le ravin des Grottes.
Nous voilà à Tourtoule où au passage, de belles oies blanches et grises nous toisent fièrement.
Nous évoluons sur le plateau, contournons Luzet et arrivons en gare de Volvic devant l’atelier de Thierry Courtadon sculpteur sur lave mondialement connu.
D’un commun accord nous décrétons de gravir les 120 m de dénivelé, le long de la carrière avant la pause méridienne que nous prendrons aux Chevanèdes.
Pour la digestion l’objectif du jour nous attend. Nous poursuivons entre le Suc de la Louve, seul volcan de la chaîne avec cette appellation, et la carrière qui a fourni les pierres de la gare du Panoramique des Dômes. Le Puy de la Nugère est devant nous, un effort et nous serons bientôt en haut. Premier niveau atteint 925 mètres, traversée du cratère et voilà le sommet 960 mètres. Ce volcan de 13700 ans est à l’origine de deux productions : la pierre de Volvic, trachy-andésite, et l’eau éponyme. Curiosité, ce puy a été la première montagne reconnue comme volcan en 1751 par le géologue Jean Etienne Guettard, bien avant le Puy de Dôme, étonnant ! La descente sur un sentier jonché de feuilles semble plus aisée. Passé le col, grande traversée du bois des Charots et direction Sud-Est pour Chanat. Arrivés au village, nous ne manquons pas de faire une pause, pour découvrir pour certains, et contempler une œuvre de Thierry Courtadon « La toile d’araignée ». Délicatement ciselée dans la pierre de lave, elle nous découpe la Limagne à sa façon. A l’Etang nous apprenons l’origine de « Four banal ». Banal venant de « ban » désignant au Moyen Age un pouvoir de commandement sur les hommes. Aujourd’hui il faut prendre « banal » dans le sens communal, qui appartient à la collectivité. Une fois passée la voie ferrée, la plaisante descente des Barguères nous mènera aux voitures.
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