Dim 05/05/2024 Rando Chaine des Puys – Orcines

Animateur : Fabien
Nombre de participants : 9 animateur compris (5 femmes, 4 hommes)
Météo : Couvert. Quelques apparitions du soleil. Temps sec tout le long de la rando
Distance : 25 km pour une partie du groupe – 30,4 km pour l’autre partie  
Dénivelé : 780 m pour une partie du groupe – 1 050 pour l’autre partie  
Durée : 8h pauses comprises -10h
Kilométrage auto : Toutes les voitures sur place
Classement Atlas : Facile pour une partie du groupe – Difficile pour l’autre partie  
Préparation et rédaction : 3 h

Itinéraire (Colombier – Villars) – Orcines – Chemin des Gouris – Col de Ceyssat – Bac de Montmeyre – Bac de Ceyssat – Contournement du Puy de Côme – Puy Fraisse – Contournement Pariou – Golf – Orcines (Villars – Colombier)

La sortie longue distance prévue ce jour ayant été annulée, j’ai proposé deux points de départ afin de proposer à la fois la balade classique du dimanche mais aussi une balade avec un peu plus de kilomètres et de dénivelé pour compenser cette annulation. C’est donc à 4 que nous partons du Colombier à Chamalières et empruntons la Voie Romaine, dont nous reparlerons plus tard dans la balade, qui nous mène à Villars puis Orcines où nous retrouvons le reste du groupe.
Le groupe constitué, dès le départ, les techniques de navigation et la lecture de carte sont révisées et l’animateur propose un azimut et une distance. Le groupe trouve le point à atteindre. Il s’agit du calvaire d’Orcines que nous rejoignons. De là, nouvel exercice, nouvelle distance, nouvel azimut. Le groupe trouve à nouveau le point : le Puy Plantas qui n’est pas très observable car très peu de dénivelé et noyé dans la végétation. Troisième exercice identique et 3ème réussite pour le groupe qui trouve le Puy de Couleyras. Il est un peu éloigné et nous nous y rendons en suivant la carte. Comme souvent, un chemin direct, tracé sur la carte et encore PR il n’y a pas si longtemps, n’est plus accessible. Bon exercice pour le groupe qui doit trouver un autre cheminement.
Nous continuons notre trajet direction le col de Ceyssat. A l’ancien péage, la vue sur le Puy de Dôme est toujours aussi jolie.

Arrivés au col de Ceyssat, c’est l’occasion pour l’animateur de parler de l’importance de cet endroit et de toute l’activité qui y existait à l’époque Gallo-Romaine et d’évoquer aussi d’un lieu lié à cet endroit : le Temple de Mercure. La station météo du sommet du Puy de Dôme est aussi évoquée car c’est son édification qui a permis la découverte de ce Temple en 1872.
Ce moment culturel passé, direction le bac de Montmeyre. Un peu avant l’arrivée au point d’atterrissage ouest des parapentes, Patrice nous montre des vestiges de cette époque Gallo-Romaine. De ce point d’atterrissage, nous avons une vue du Puy de dôme moins connue.

Direction ensuite le bac de Ceyssat, qui sera le lieu de notre pique-nique. Nous contournons le Puy de Côme où l’ail des ours est très présent et sujet de conversation.

Ce contournement est aussi l’occasion de voir quelques vestiges d’une époque ancienne.

Tout autour du Puy de Côme, de nombreux chemins sont barricadés avec de jolis panneaux « Chemin fermé » et des extraits d’arrêtés obligeant l’animateur à adapter son parcours.
Un joli cheminement dans la forêt nous amène jusqu’au pied du Puy de Fraisse. C’est l’occasion de refaire de l’orientation. Direction pleine est. Pierre et Corinne nous conduisent avec succès au sommet. Pour la redescente, l’animateur propose d’utiliser la technique de l’erreur volontaire. Là aussi, mission parfaitement accomplie. L’ascension et la redescente de ce Puy, tout en hors-piste, ont été appréciées.
Des chemins plus confortables rejoints, c’est d’un pas rapide que nous contournons le Puy de Pariou pour rejoindre le golf d’Orcines puis notre point de départ.
A Orcines, c’est, depuis le matin, le vide grenier et le marché aux fleurs. Une buvette est là pour l’occasion. Ce sera le lieu du pot de fin de randonnée.

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Jeu 02/05/2024 Rando La Chaîne des Puys – Col de la Ventouse

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 6 animatrice comprise (4F, 2H)
Météo : bruine en début de matinée, puis ciel couvert sans pluie et s’éclaircissant en début d’après midi, averse en fin de randonnée, vent en rafales.
Distance : 21,400 km
Dénivelé : 450 m
Durée déplacement : 5 h 15’
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 63 km pour 1 voiture de Clermont Fd, 30 km pour 1 voiture du Crest soit au total 93 km
Préparation et rédaction : 2 h 30

ITINÉRAIRE : Col de la Ventouse, Puy de Vichatel, sud de la maison du Parc, PC993, bois de la Madeleine, Récoleine, Nébouzat, Pélat, PC1043, PC980, Cheires Hautes, Col de la Ventouse.

Seulement cinq courageux ont répondu présents ce jeudi. Ils ont envie de prendre l’air, me disent-ils. C’est bien protégés contre les intempéries annoncées, que nous prenons le départ. Le vent souffle au col mais une fois dans les bois, on ne le sent plus. Toutefois la proposition de monter au sommet du Puy de Vichatel n’est pas retenue, trop de vent, visibilité nulle ! Un peu avant la Maison du Parc les conséquences des pluies des derniers jours sont visibles. Une zone identifiée comme humide sur la carte mais habituellement asséchée, est actuellement transformée en un véritable petit lac.

Chemin inondé

Et il faut passer sur le bord du chemin pour éviter les grosses flaques qui se sont formées.

Un nouveau lac !

Nous progressons dans une atmosphère très humide mais sans véritable pluie. La protection des arbres est efficace et il faut même enlever quelques couches à l’entrée du bois de la Madeleine. La faune pensant certainement que le temps n’est pas favorable à la promenade des humains, en profite pour sortir. Un gros lièvre détale devant nous, puis au pied du Pourcharet c’est un renard, peu craintif et un tantinet cabotin qui se laisse prendre en photo avant de s’élancer en direction des bois sur la pente du puy.

Depuis la table d’orientation située à côté de la chapelle de Récoleine, la lecture de paysage est impossible mais on devine à travers le brouillard les contreforts du massif du Sancy recouverts d’une fine pellicule blanche.

Après le pique nique pris à Nébouzat, pour la plupart à l’abri de l’avancée du toit de la Mairie pour se protéger du vent, nous remontons vers la Chapelle et la Croix de la Croze dont le socle comporte de nombreuses gravures de personnages humains et d’animaux.

La Croix de la Croze

Le retour vers notre point de départ s’amorce. Nous contournons le Pourcharet, passons devant les puys de Lassolas et de la Vache sous un ciel qui s’éclaircit un peu avec de timides tentatives du soleil pour se montrer. La température est agréable, nous quittons donc les vêtements nous protégeant de l’humidité. Mais la pluie a décidé d’avoir le dernier mot et finit la randonnée avec nous ! Qu’importe, l’ensemble de la journée a été agréable avec des paysages bien verts et des promesses de muguet à venir.

A bientôt sur de nouveaux chemins.

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Marche Nordique. Période du 01/02 au 30/04/2024

Les bienfaits apportés par la marche nordique sont consultables sous l’onglet Marche Nordique du site. Chaque semaine les informations sur l’activité sont enregistrées sur le répondeur dédié 0473257706. le lundi pour le lundi soir et le mardi soir et le vendredi pour le samedi matin.
En semaine, les séances se déroulent au stade Leclanché à partir de 18h30 en alternant une semaine sur 2, le foncier et le fractionné. Le lundi, 5 tours de 1 km 200 sont effectués soit au total 6 kilomètres, le mardi 6 tours soit 7 km 200. L’objectif est d’amener les participants à marcher à une moyenne de 6 km/h.
En cette fin de second trimestre, les participants avec l’entraînement régulier ont énormément progressé et la moyenne est de 6,7 km/h. Belle progression depuis la nouvelle saison, début septembre.
Le samedi matin sur le site des eaux de Volvic principalement, deux allures sont proposées : allure modérée jusqu’à 6,4 km/h sur une distance d’environ 10 kilomètres et allure soutenue à partir de 6,6 km/h sur une distance d’environ 13 kilomètres.

Ces trois derniers mois, la fréquentation est en forte progression avec des adhérents très motivés.

Statistiques du 01 février au  30 avril 2024

Les lundis et mardis
Nombre de séances réalisées
Lundi  :12
Mardi : 13
Nombre de séances annulées  : 0

Types de séances 
Fractionné : 6 (lundi) 6 (mardi)
Foncier : 6 (lundi) 7 (mardi)
Nombre de participants 
Lundi :  239 dont 143 femmes et 96 hommes
Mardi : 192 dont 106 femmes et 86hommes 
Total  : 431 dont 249 femmes et 182 hommes
Animateurs : Mady, Christian, Michel J,

Les samedis
Nombre de samedis :11
Nombre de séances annulées  : 2 (1 manque de participants, 1 conditions météo)
Allure
Modérée : 11
Soutenue :  5
Nombre de participants : 106 dont  56 femmes et 50 hommes
Animateurs : Mady, Christian, Michel J, Sébastien


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Jeu 25/04/2024 Rando Combrailles – St-Priest-des-Champs

Animateur : Liliane
Nombre de participants : 16 animateur compris (11F, 5 H)
Météo : températures fraîches. Nuageux toute la journée avec quelques rayons de soleil en milieu de journée. Petite averse dans l’après-midi.
Terrain : chemins sur terrain sec. Passages boueux et grosses flaques d’eau par endroit.
Distance : 23,5  kms   
Dénivelé : 420 m
Durée : 6 h 40 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 100 X 3 soit 300 kms, 1 voiture sur place.
Préparation et rédaction :  3 h

Itinéraire : St-Priest-Des-Champs, Visignol, Le Moulin de l’Etang Grand, Couronnet, Bargheon, PC 690, allée-retour Laussedat, Le Prat, Le Bost par PC 675, Etang de Cheix, PC 712-708, La Brousse, La Sauvolle, Jouhet, PC 673, Sous le Bois, La George, Pont de Fourche, Vernadel par PR, PC 659-663, St-Priest-des-champs.

C’est au cœur des Combrailles, du hameau de St-Priest-Des-Champs, que nous démarrons notre randonnée de ce jeudi. Notre objectif : le temple bouddhiste de Biollet.

Les chemins dégagés nous permettent de découvrir ce coin dépaysant des Combrailles, ses paysages verdoyants et au loin plus vallonnés. En chemin nous ne manquons pas d’aller jusqu’à Laussedat où se trouve un monastère et un centre de retraites spirituelles pour les femmes. Un stoupa est érigé à l’entrée. Les couleurs arborant l’édifice représentent : le blanc pour l’air, le bleu pour l’espace, le rouge pour le feu, le jaune pour la terre et le vert pour l’eau.

Stoupa de Laussedat

Trois kilomètres plus loin nous arrivons au remarquable monastère bouddhiste dit de Biollet. Le temple se dresse face à une vue imprenable sur la chaîne des Puys. Son architecture et la décoration sont essentiellement inspirées de l’art sacré tibétain.

Temple Bouddhiste de Biollet

En contrebas du temple, le parc abrite une bambouseraie pleine de charme qui invite à la contemplation. C’est dans ce lieu de plénitude et reposant que nous nous installons pour déjeuner.

La bambouseraie

Avant de quitter ce site insolite nous prenons le temps, après nous être déchaussés, d’admirer l’intérieur fascinant du Temple, puis d’aller découvrir le Stoupa un peu plus loin sur le domaine. Nous prenons connaissance avec intérêt de ce qu’il symbolise. Nous repartons en direction de l’Etang de Cheix que nous longeons tout en appréciant ce bel endroit paisible.

Etang de Cheix

Puis sur notre retour nous traversons quelques beaux petits hameaux qui témoignent de l’authenticité de la vie rurale de ce coin d’Auvergne.

Cette randonnée sur fond un peu spirituel a été une belle découverte pour beaucoup du groupe. Alors à très vite pour d’autres destinations à partager.

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Dim 21/04/2024 Rando Combrailles – Herment

Animatrice :  Christelle
Nombre de participants : 11 P  (7 F 4 H)
Météo : Ciel couvert, température fraîche, quelques portions sous un  vent du Nord sensible
Terrain :  Quelques passages boueux
Distance :  22 km 
Dénivelée :   340 D+   
Durée : 6H45 pauses incluses
Classement :  Facile
Kilométrage auto : 96 x 1 ET 114 x 1 soit 210 km
Préparation et rédaction : 3 h

Itinéraire :  Herment, PC  789, les Granges, bois des Granges, rocher des 3 tourtes, Pont de Gaumard, PC 720, PC 691, confluence ruisseau de Perchade et Petit Sioulet, PC 691, chez Monneron, chez Guyonnet,  AR chez Callou, AR ruisseau de la Faudèche, Terre noire, St Lazare, Barailles, Herment.

Pour ce dimanche automnal..Oups  printanier … ! nous voici dans les Combrailles. Son nom viendrait du gaulois « comboro » qui signifie probablement « rencontre de vallées ». Cet immense territoire est effectivement à la confluence de nombreuses vallées (Tardes, Voueize, Cher, Sioule, Sioulet, Bouble….).

Départ d’Herment où une petite brise bien froide me pousse à vite démarrer notre parcours ! Nous prenons le temps de découvrir d’un peu plus près le village qui mérite le détour. Installé sur une butte basaltique on peut, par beau temps,  profiter d’un large panorama sur les Monts Dore, ceux du Limousin, le  Plomb du Cantal…Nous découvrons également  l’église  collégiale du 12ème ,

Collégiale d’Herment

un énorme tilleul de Sully planté en 1601 ! 

Tilleul de 1601 (célébration naissance de Louis 13)

ainsi que la jolie promenade des Murs qui suit le tracé des anciens remparts.

De retour en pleine nature, découverte d’une autre curiosité, le rocher des Trois Tourtes,

Rocher des trois Tourtes

un empilement de 3 gros blocs, ancien autel druidique partiellement détruit.  On est censé trouver une cavité dans lequel on peut déplacer une pierre qui produirait un « son de cloche », plusieurs d’entre nous ont décortiqué le site sans trouver le trou en question !

Nous reprenons notre parcours dans de jolis bois puis la découverte du pays d’Herment se transforme en pays d’égarement !!

A la recherche d’un chemin …

A plusieurs reprises la carte ne correspond vraiment pas à la réalité ou les chemins sont barrés. Tentant de trouver une solution de repli, nous nous retrouvons à la confluence de 3 ruisseaux grossis par la météo pluvieuse. Après concertation avec le groupe, j’abandonne l’idée de traverser et nous rebroussons chemin une fois de plus. On prend quand même le temps de regarder les fleurs notamment le caltha des marais ainsi que de beaux orchis.

Caltha des marais ou populage

Nous verrons aussi des lathrées clandestines, plantes parasites que l’on connait moins (merci Annick pour les explications !). Côté faune nous avons le plaisir de voir gambader plusieurs chevreuils ! Pendant la pause pique-nique, je potasse une nouvelle fin de parcours afin d’éviter un gros supplément de kilomètres dû à nos demi- tours et impasses ! 

Nous reprenons donc notre cheminement dans cette belle campagne vallonnée et rebelote ! A hauteur du hameau « chez Calloux » nous nous retrouvons de nouveau coincés devant un chemin fermé par une grosse barrière métallique ornée d’un panneau propriété privée !! C’est donc encore un retour en arrière. Je ne rentre pas de nouveau dans le détail mais sur les 5 derniers kilomètres nous ferons chou blanc encore plusieurs fois !!! J’ai rarement vu ça ! Certains ont dû croire que nous étions en train de tourner un remix du « petit poucet « !! mais non je n’ai pas réussi à les perdre et c’est dans la bonne humeur que le groupe retrouve les voitures et de bonnes gourmandises ! Merci à tous pour votre présence et votre patience après cette rando « jeu de piste » !!

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Séjour 5. Du19 au 21 avril 2024 Bivouac au Causse Méjean

Animateur : Michel D.
Nombre de participants : 7 animateur compris (3F, 4H)
Classement Atlas :  Moyen
Météo :  fraiche les trois jours, vent du Nord sur les Causses, relativement chaud dans les vallées.
Kilométrage autos :  448 km
Terrains :  très sec sur pistes 8%, petites sentes 90%, et 2 % de route.
Hébergement :  2 nuits en autonomie en pleine nature.
Temps de préparation et rédaction : 10h

Les données kilométriques et altimétriques des journées sont le résultat de GPS Garmin.

Le ressenti de l’animateur : Le but recherché de ce séjour avec un parcours riche en observations de paysages, était de faire de l’autonomie sur trois jours avec les conditions météo, le port du sac d’environ 12 à 16 kg, et une bonne cohésion du groupe. La bonne condition physique de tous, et la bonne entente ont fait de ce séjour une réussite. Merci à tous de votre participation et à bientôt pour de nouvelles « AAA » « Aventures d’Atlas Autonomie ».

PARCOURS :

JOUR 1 vendredi  19 avril :

Déplacement : 7h 30   distance : 14 km     D+610m   D- 190 m

Le départ de ce séjour se fait depuis le joli petit village de Peyreleau (10h). A l’arrivée, un soleil froid mais radieux nous accueille et ne nous quittera pas durant les 3 jours.

Après la traversée de la Jonte et du Rozier, nous entamons la montée du Causse Méjean en passant par le rocher du Capluc accessible par échelles métalliques. Cette première journée nous fait passer par le Balcon du Vertige près du vase de Sèvres et du vase de Chine face au Causse Noir.

En signe de bienvenue, des vautours fauves réintroduits durant les années 80 et emblématiques du site planent au-dessus de nos têtes. Nous traversons le plateau en direction de la Fontaine du Teil où nous nous approvisionnons en eau pour le bivouac, le causse étant une région calcaire et sans eau de surface. 

1er bivouac vers le ravin d’Orignol arrivée à 17h30 montage du bivouac pour une soirée fraiche et une magnifique pleine lune.

JOUR 2  samedi  20  avril :

Déplacement :  8h30   distance : 21 km      D+780m   D-700m

Réveil dans le gazouillis des nombreux oiseaux.

Après une nuit fraîche, nous repartons (9h30) en direction des Arches de Saint-Pierre. Le causse regorge de grottes, cavités, avens et sculptures naturelles.

Arc de St Pierre

Les chemins sont variés et très beaux, mélanges de pierres, racines et aiguilles de pin et nous dirigent vers le Causse Noir. Au passage, nous visitons le Roc Saint-Gervais surplombant la vallée de la Jonte avec sa chapelle fermée et son vieux petit cimetière.

Prieuré de St Jean des Balmes

Dans la descente, nous croiserons un peu tard une famille montant avec la clef d’accès à la chapelle. Après avoir traversé la Jonte (16h) par une petite passerelle, nous entamons la grande montée vers le plateau du Causse Noir où nous passerons notre deuxième nuit près de Veyreau.

Bivouac à 18h vers le hameau le Villaret.

JOUR 3 dimanche 21 avril :

Déplacement :   7h30   distance : 19 km      D+450m   D-900m

La nuit sera froide (-3°) mais calme avec tous les participants rompus au bivouac et nous nous dirigerons (9h30) vers La Roujarie et son toit citerne que, hélas, nous ne trouverons pas puis vers l’ermitage Saint-Michel (14h/14h30) et ses échelles métalliques avec une superbe vue sur la vallée. Avant la dernière descente vers les voitures, nous longeons la corniche du Causse Noir qui surplombe la Jonte, aux innombrables points de vue qui font face au Balcon du Vertige. En cette période de l’année avec des températures clémentes durant la journée, seules quelques orchidées, genêts, anémones, aphyllanthes de Montpellier, deux beaux lézards verts, quatre chevreuils que nous avons fait détaler et d’agréables vols d’hirondelles auront agrémenté les sentiers.

Hermitage St Michel de Montorsier

Arrivée aux voitures à 17 h. Petite collation au Rosier puis retour sur Clermont. Arrivée vers 20h.

TOTAL de l’autonomie :   54 km   22h30 de déplacement     D+ 1790 m et D- 1790 m

Merci à Pierre pour sa participation à la rédaction.

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Jeu 18/04/2024   Rando Combrailles – St Hilaire La Croix

Animateur : Georges
Nombre de participants : 16 ( 10 F et 6 H )
Météo : Pluie et neige le matin, petite accalmie en début d’après-midi
Terrain : gras et torrent dans les chemins en pente
Distance : 15 km
Dénivelée : 400 m
Durée : 4h 30
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto :  100km x1 et 65km x2  soit 230 km 2 voitures sur place
Préparation et CR: 2 h

Itinéraire : Départ de st Hilaire la Croix, descente sur la vallée de la Morge, Lavaure, La Tour Serviat, Moulin Josse, Barrage de la Sep, Combe de Lèbre, Retour à St Hilaire la Croix.

Météo annoncée pluvieuse aujourd’hui au départ de St Hilaire la Croix. Nous partons sous une petite pluie fine, la pluie s’est vite transformée en neige avec de gros flocons. Nous sommes vite transformés en bonhommes de neige, belle ambiance. La neige nous a accompagnée toute la matinée.


Direction la vallée de la Morge, avant la traversée du ruisseau, petite halte pour visiter les rochers Rufino.

Cet artiste a créé un parc où les sculptures taillées dans la roche représentent des figures humaines et animales. Nous ne nous attardons pas, direction Lavaure et La Tour Serviat où nous apercevons le château du même nom des 12e et 15e siècles. Nous quittons le village pour redescendre la vallée et traversons une deuxième fois la Morge jusqu’au moulins de Josse.
Nous quittons la vallée en direction du barrage de la Sep.

La retenue est à son maximum avec les pluies des dernières semaines. Une dernière petite difficulté et nous arrivons à St Hilaire la Croix ; il est 13h 15, nous n’avons pas pris notre pique-nique. Certains préfèrent manger sur place, d’autres aller chez eux au chaud.
Merci à tous d’avoir bravé ce temps hivernal.

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Dim 14/04/2024 Rando Sancy Est – Col de la Feuille

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 6 animateur compris (2F-4H)
Météo : soleil et chaleur
Distance : 24,5 km  (GPS Laurence)
Dénivelée : 1437 m (GPS Laurence)
Durée : 8h pauses comprises
Classement Atlas : Difficile
Kilométrage auto 1 voiture – 80km
Préparation et rédaction : 3H0


Itinéraire : col de la Feuille, Verneuge, S/SE PC 1054, Bessole, Pradelle, Pic de Cluzel, Marcenat, Chananeille, Le Fayet, Ourcière, D978, Chastre, Lomprat, chemin des Croix, Col de la Feuille.

Il fait déjà chaud au col de la Feuille quand nous débutons cette rando du jour aux allures de montagnes russes comme le montre le profil ci-dessous.

Nous sommes au pays des Couzes Pavin et Valbeleix qui ont profondément entaillé le socle granitique et qui vont nous offrir de belles grimpettes une partie de la journée. Ça débute par une belle descente qui nous amène à Verneuge. C’est là que commence les ascensions du jour, sur une sente qui va nous faire prendre 350 m en 1,5 km. C’est un itinéraire de trail à la pente très soutenue qui ne laisse quasiment pas de répit jusqu’au plateau, à l’est de Trossagne. La montée s’est faite d’une traite mais le groupe en jambes continue le chemin sans s’arrêter, en profitant c’est vrai d’une belle descente qui nous fait perdre 400 m en un peu plus de 2 km. Montagnes russes, je vous disais 😊 Arrivés à Bessolle, petit hameau à l’organisation circulaire, nous continuons encore à descendre jusqu’au fond du vallon du ruisseau des Rives. Nous entrons alors dans le hameau de Pradelle qui semble vivant et habité : on entend des cris d’enfants… Une vieille femme range un immense tas de bois coupé. C’est une ancienne éleveuse à la retraite qui a cédé son troupeau de 30 laitières à son neveu qui produit du saint-nectaire et qui en vit bien nous apprend elle. Petite pause du groupe avant de remonter par un beau chemin jusqu’au pied du pic de Cluzel, notre  prochain objectif.

Ce sommet se découpe bien dans le paysage qu’on vienne de l’est, de Montaigut ou de l’ouest, de Besse. Malgré sa couverture boisée, le pointu est bien ce qui caractérise son sommet. Là encore, la pente est soutenue même si quelques zigzags soulagent un peu l’effort. La légère sente ne va pas au sommet et emmène les trailers au SE vers Courgoul. Nous finissons les 30 derniers mètres de dénivelée dans les ronces et les blocs de basalte. Au sommet, nous tenons à peine à 6 sur la pointe 😊Nous redescendons ce beau puy en hors-piste jusqu’au chemin de Pradelle que nous avions quitté avant la montée et qui va nous mener à Marcenat. Après encore une centaine de mètres de montée, nous parvenons enfin sur une crête plane puis bientôt descendante. Nous nous arrêtons manger juste avant la sortie des arbres et de leur couverture bienvenue par ce début d’après-midi étouffant. Vers Lagarde, le chemin de crête nous offre un beau belvédère sur le Signal du Luguet au sud, les éoliennes de Boslabert et le Mont Leiranoux au sud-est. La vallée de la Couze du Valbeleix est à nos pieds ; nous sommes pile dans l’axe du pic St Pierre que les glaciers du quaternaire n’ont pas pu lessiver …

Plus à l’est on devine la vallée de Sault qui va bientôt déboucher sur les gorges de Courgoul. Ces beaux points de vue nous offrent un peu de répit avant de reprendre la direction du plateau et de Chananeille qui semble pourtant tout proche. Mais c’est sans compter la grosse descente vers Marcenat 😊beau hameau encore bien habité lui aussi : que font les parents des familles qui peuplent ces petits bouts du monde ? Comme nous bifurquons avant d’atteindre Marcenat, nous ne verrons pas la belle chapelle du hameau. Nous remontons en effet vers le plateau en suivant la rive gauche du ruisseau des Rives que nous avions traversé dans la matinée à Pradelle. Une source à proximité de Chananeille nous offre un bon rafraichissement. Mais pas de quoi remplir les bouteilles vides de certains, pas confiants dans la pureté de l’eau… Pas grave, nous allons frapper à la porte de l’autochtone 😊. J’accompagne Santiago qui se fait remplir son récipient. Je vais frapper à la porte voisine et sans le savoir je « dérange » le vieux monsieur qui se prélassait devant sa télé qui diffusait en direct la course vélo de l’Amstel Gold Race… Il ne m’en veut pas et nous parlons deux minutes de la force de Van der Poel et de la future victoire de Pogadcar dans le Liège – Bastogne – Liège de dimanche prochain. Je repars muni d’une bouteille de Cristalline neuve offerte par ce chaleureux monsieur. Comme je l’avais annoncé aux collègues en début de rando, l’après-midi sera reposante en comparaison des efforts à déployer dans la matinée. Après avoir pris pied sur le plateau sur la D633, nous continuons sans difficulté notre route sans dénivelée jusqu’au Fayet. On touche presque le Sancy du doigt .

Le regard englobe le massif, du Pailleret jusqu’au col de la croix Morand. On ne s’en lasse pas ! Nous quittons vite le hameau du Fayet pour prendre la piste qui doit nous amener en direction d’Ourcière. Dans les pentes d’un vert éclatant d’un talweg, des vaches allaitantes sont confortablement allongées et jettent un œil discret à leur progéniture folâtrant autour d’elles. Un peu plus loin et rompant avec ce charme pastoral, une vieille décharge agricole apparait sur le bord du chemin surplombant un ravin aux pentes carbonisées qui abritent les multiples déchets polluant de l’activité d’élevage.

Habitués à ces fautes de goûts qu’on retrouve fréquemment dans nos territoires d’élevage, nous reprenons le chemin de la vallée. Bientôt le sentier pourtant bien marqué sur la carte disparait sur le terrain : le soupçon de hors-piste annoncé sur le répondeur se matérialise sur le terrain. Nous slalomons en descente entre ronces et genêts jusqu’à butter sur la sente qui nous mène à l’entrée d’Ourcière. Entre les arbres, on aperçoit Besse pas très loin. Ourcière, minuscule hameau traversé par la Couze Pavin est pourtant équipé d’une grande salle municipale (comme Lomprat sa juste voisine) : Michel nous apprend que c’est le rachat de l’électricité produit dans la petite centrale en amont du hameau par ex EDF qui permet ces investissements conséquents… A la sortie du hameau, nous sommes obligés d’emprunter la D978 qui relie Champeix à Besse sur 150 m : dangereux ! Peu après nous parvenons au hameau de Chastres. Nous passons à côté d’une maison très ancienne mais restaurée avec un pignon « à saut de moineaux ». Michel nous explique que cette sorte « d’escalier extérieur » qui encadre le pignon permettait aux couvreurs d’atteindre le toit pour y faire les réparations sur la couverture de chaume. Les marches de cet « escalier » sont en fait des lauzes … Un peu plus loin nous entamons la conversation avec une jeune femme qui nettoie les abords de sa belle ferme. Nous commençons à lui poser des questions sur l’activité agricole de la famille. Elle fait rapidement appel à son mari qui nous répond gentiment. Il élève près d’une soixantaine de vache allaitantes sur une superficie de prairie de 70 hectares. A la belle saison, il monte ses bêtes à l’estive sur une « montagne » près de Picherande. La femme ne s’occupe pas du tout d’élevage car elle travaille à Issoire. Originaire de Ceyrat, elle nous fait comprendre à demi-mots que l’intégration dans la collectivité rurale du secteur ne va pas de soi quand on est étrangère… Après ce long échange très instructif, nous rejoignons Lomprat pour notre dernier « coup de cul » de la journée : il faut bien remonter au col de la Feuille pour récupérer la voiture 😊 Nous empruntons un chemin de croix qui monte à la chapelle du pic Saint-Pierre. Au début du chemin nous tombons sur un curieux monument à la statuaire étrange qui a vu les siècles passer.

C’est un calvaire païen -Celte – qui a fait l’objet d’une récupération chrétienne au début de l’évangélisation du pays. Les personnages et les scènes ont été détournés pour imager les Evangiles du nouveau culte…. A mi- pente, nous laissons le chemin qui continue jusqu’à la chapelle pour emprunter une sente presqu’effacée qui nous mène directement au col et à la fin d’une belle randonnée exigeante parcourue dans un excellent état d’esprit.

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Jeu 11/04/2024 Rando Cantal – La Chapelle-Laurent

Animateur : Yves
Nombre de participants : 20 animateur compris ( 9 F, 11 H)
Météo : journée ensoleillée avec fraicheur matinale
Distance : 26 km
Dénivelé : 900 m
Durée : 7h40
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 146 km pour 2 véhicules et 180 km pour  2 autres soit 652 km + 1 voiture sur place
Préparation et rédaction : 3h

ITINERAIRE : La Chapelle-Laurent, Loubarcet, Alleret, Saint-Poncy, Arches, Lignerolles, Pont le Boucharat, Pont de Catzara, Le Monteil, La Gare, Loudières basse, Loudeyrette, Le Pont Saint, La Picardie, La Chapelle Laurent

Malgré un soleil bien présent, petite fraicheur ce matin au départ de la Chapelle-Laurent, où le thermomètre ne dépasse pas les 5 degrés, aidé par une légère brise. Direction Ouest pour gagner l’ancien volcan de Loubarcet à la roche rouge que l’on retrouve sur les constructions voisines. Sur ce piton volcanique, où se trouvait une forteresse seigneuriale, il ne reste que la Chapelle Sainte Anne, fondée en 1215, encastrée aujourd’hui dans une grange, pourtant inscrite aux Monuments Historiques en 1994.

Chapelle Sainte Anne

Juste en face, une première table d’orientation avec une vue très nette sur le massif Cantalien immaculé.

Les Monts du Cantal enneigés

De l’autre coté du bourg, à quelques mètres, une 2° table face au Cézallier, Sancy et Dômes, nous permet de nous repérer dans l’espace. Avec les 2 tables, le 360° est garanti.


Grande descente sur le pittoresque village de Saint-Poncy, flanqué de sa belle église romane où coule l’Alagnonnette, ruisseau qui sera un peu notre fil rouge du jour. 
Passé Lignerolle, la portion de hors piste annoncée arrive. Nous délogeons 2 chevreuils qui détalent devant nous dans une partie légèrement boisée, et retrouvons le chemin voulu à la sortie d’une grande pâture. L’itinéraire qui traverse une variété de paysages à dominante agricole, redescend progressivement le long de la vallée de notre Allagnonnette, nous procurant un peu d’ombre et de fraicheur. 
Nous voici au vieux pont ouvragé de Catzara.

Pont de Catzara

Il nous faut remonter maintenant jusqu’à La Gare, lieu dit à maison unique, sur le tracé d’une ligne ferroviaire aujourd’hui disparue qui allait de Beaumont Loriat (Brioude) à Saint Flour. Cette ligne appartenait au PLM, mise en service en 1910 et abandonnée en 1938 lors de l’arrivée de la SNCF.

Encore petites descentes et remontées dans ce relief mouvementé où s’étalent de nombreux ruisseaux dans des vallées verdoyantes. Passé Loudières Basse, un troupeau accourt vers nous et se positionne pour la photo de famille. 


A Pont du Saint, nous apprenons sur la stèle commémorative, qu’à cet endroit Robert De Tourlande, fondateur de l’Abbaye de La Chaise Dieu serait né vers l’an 1001.

Stèle

La remontée n’est plus qu’une formalité pour rejoindre le départ. Dans l’ensemble, belle journée estivale malgré la fraicheur du matin.

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Dim 7/04/2024 Rando Haut Livradois – Saint-Amant-Roche-Savine

Animateur : Yves
Nombre de participants : animateur compris 12(8 F, 4 H)
Météo : Ciel couvert toute la journée
Distance : 24 km
Dénivelé : 770 m
Durée : 7h20 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 120km pour 3 véhicules soit : 360 km
Préparation et rédaction : 3h

ITINERAIRE : Col de Toutée, Gachon, Bartivel, Neuville, Le Moulin de Rouhade, Le Besset, La Mine, Saint Amant Roche Savine, Le Monestier, Fournier, La Farge, Le Bethonas, Le Verdier, Col de Toutée

Ciel d’un gris uniforme chargé de sable ce matin au Col de Toutée que le soleil a du mal à percer. Départ du Col entre les coupes à blanc et les parcelles encore boisées jusqu’à Gachon. A Bartivel nous traversons le ruisseau de Rouhade, au débit très important. Nous le longeons plus ou moins jusqu’au moulin éponyme, qui a perdu sa roue mais la rénovation de la bâtisse est réussie. A proximité, sur le bord du chemin, un joli pied de narcisses s’offre à nous.

Quelques mètres avant, en plein près, 2 chevreuils surpris nous ont montré leurs fesses blanches en s’éloignant rapidement. Traversée en 2 fois de la D996 pour rejoindre La Mine. Devant nous se trouvent les vestiges de l’ancienne mine de plomb argentifère, filon découvert en 1755 lors de la construction de la route Clermont-Ambert. En 1833, la Mine possédait de vastes galeries et occupait une vingtaine d’hommes. En 1875, à cause de la chute des cours du métal précieux, le site fut abandonné malgré qu’il dorme encore sous nos pieds. Le ruisseau, toujours le même, fournissait l’eau de lavage du minerai.

Passé le Moulin Neuf, première grosse montée en direction de Saint Amant Roche Savine où, André Chassaigne, député bien connu des Auvergnats en a été le maire pendant 27 ans. La porte fermée de l’église Saint Barthélémy nous a privés de la vue de ses peintures médiévales.

Eglise Saint Barthélémy

Après plusieurs petites bosses, nous plongeons sur le Monestier. Sur le chemin, nous apprenons ce qu’est une Haie sèche (structure écologique, économique et durable afin de valoriser les branches et créer un refuge pour la bio diversité animale et végétale).

Haie sèche

Au Monestier, nous grimpons au rocher de la vierge. Vierge de 3m de haut, installée ici depuis 1876.

Rocher de la Vierge

Légèrement en dessous une table d’orientation nous permet de repérer les différents villages de la vallée de la Dore depuis Ambert avec , en toile de fond, le célèbre Forez où la neige, présente encore il y a peu, a disparu.

Nous sommes à l’extrémité de notre boucle du jour, le retour se fait, tantôt en forêt, tantôt à découvert. A Bethonas, découverte d’une « Carte » dans une propriété. Ce petit édifice de pierre taillée est trompeur : il ne s’agit pas d’un simple puits mais d’une « carte », un abri pour mettre et garder au frais le lait que l’on venait de récolter car le frigo n’existait pas. Une réserve d’eau au fond de la carte, alimentée par la fontaine, maintenait une température constante.

Carte

Ce lait de très bonne qualité donna naissance, principalement à la Fourme de Fournols, fromage à pate molle et croute lavé

Dernier hameau traversé avant de rejoindre les voitures, le Verdier. En 1896, 12 familles animées par une forte volonté d’éducation, engageaient la construction d’une école. En 1905, c’est une nouvelle école à classe unique qui s’ouvrit, accueillant les enfants du CP au certificat d’étude.
Certaines années, il y eut jusqu’à 46 élèves. Ouverte jusqu’en 1978, de grands esprits y débutèrent, tel Lucien Gachon historien géographe reconnu.
La douceur de cette journée nous aura fait oublier le manque de soleil qui n’a jamais traversé la couche nuageuse.

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