Jeu 11/07/2024 Rando Haute-Loire – la Vallée du Doulon

Animateur : Yves
Nombre de participants : 11 animateur compris (7 F, 4 H)
Météo : Ensoleillée avec averse l’après midi
Distance : 24,5 km
Dénivelé : 1000  m
Durée : 8 H pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 190 km pour 1 véhicule et 156 pour 2 autres  soit : 502 km
Préparation et rédaction :  3 H

ITINERAIRE : Saint-Didier-sur-Doulon, la Fage, la Vernède, Auchamp, Servières, Bafoulet, Enterif, la Croix de Chalus, le Jaladif, le Moulin du Vialard, Laval-sur-Doulon, le Mas, le Pouget, l’Air, Madriat, Vintz, PC 603, PC651, Chalus, Saint-Didier-sur-Doulon.

Aujourd’hui découverte de la Vallée du Doulon, encaissée, fraiche et ombragée en cette journée qui s’annonce estivale. Nous quittons Saint-Didier-sur-Doulon en direction de Laval-sur-Doulon en rive droite et retour sur la rive gauche.
Dès la sortie du village, la pente commence, pente régulière sur des sentiers forestiers jusqu’à la Vernède. Passé ce hameau, le chemin devient un peu moins fréquenté, sauf pour un troupeau qui a bien malaxé le sol pour rejoindre sa pâture. Sol très humide, boueux et glissant suite aux orages journaliers.
Soudain, sur notre droite, surgit entre les arbres le château de Servières. La bâtisse nous attire et nous voulons nous en approcher, mais pour ce faire il faut descendre dans cette vallée pour rejoindre le Doulon, et remonter en face, ce que nous faisons. Ce ruisseau, que l’on a traversé d’autres fois sans problème, est chargé d’eau et le bain de pieds est inévitable.

Première traversée

Traversée sans problème, une belle remontée et c’est le château. Déception générale ! entourée d’un grand mur, la bâtisse est invisible de près.

Mur du château de Sevières

Nous reprenons notre chemin le long du ruisseau que nous retraverserons, sur une passerelle cette fois-ci, à Bafoulet. Après nous en être écarté à Enterif nous arrivons à le Jaladif. Un tracé sur la carte devait nous conduire rapidement à Laval.
Oh ! surprise, plus de chemin, nous sommes à fleur de pente, en bas notre Doulon. Seule solution : descendre le rejoindre pour éventuellement le longer jusqu’au village. Mais dans ces cas là, comme souvent, rien ne se passe comme prévu.
Descente périlleuse entre les bois morts et impossible de longer malgré une tentative.

Descente entre les arbres

La végétation trop abondante et des rochers à l’aplomb de l’eau nous imposent un deuxième bain de pieds pour accéder au champ de l’autre rive. L’eau n’est pas froide on y prendrait goût.

Deuxième traversée

A l’entrée du village un espace pique-nique, au bord de l’eau, est bienvenu car la faim se fait sentir il est 13h15. Pendant la pause, un petit nuage gris vient nous rappeler, alors que depuis ce matin le soleil était de la partie, qu’une averse n’est pas à exclure. Il n’a fait que passer, nous repartons avec le sourire et la satisfaction d’avoir accompli le « A » de aventure.
Nous sommes sur l’autre rive. Notre parcours zig zag tantôt en bordure du Doulon, tantôt un peu en retrait mais toujours protégé par la forêt.
Le soleil se cache, quelques grondements, un éclair au loin, les visages changent, l’inquiétude arrive. Voilà, l’averse annoncée est là, une avancée de toit nous permet de nous abriter pendant la période la plus forte. 

A l’abri

Après dix à quinze minutes, l’intensité diminue et nous décidons de repartir. Au début les chemins sont gorgés d’eau et viennent gonfler le ruisseau de Tourchon qui prend ses aises et emprunte par endroit notre itinéraire avant de se jeter dans le Doulon proche de la Vernède.
Passé le dernier pont, les deux kilomètres restants se déroulent tranquillement, sous le soleil retrouvé.

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Jeu 04/07/2024 Rando Cantal-Massiac

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 14 animatrice comprise (10F, 4H)
Météo : ciel nuageux le matin, plus dégagé l’après-midi, température chaude voire lourde
Distance : 24,700 km
Dénivelé : 850 m
Durée déplacement : 7h45
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 320 km pour 2 voitures de Clermont Fd, 120 km pour 1 voiture du Crest soit  au total 440 km
Préparation et rédaction : 2 h 00

ITINÉRAIRE : Massiac, Le Fayet, Auzelaret, Aurouze, Croute, Bonnac, Croix d’Astri, Massiac.

Parcours où vallées et plateaux vont se succéder. Après avoir traversé l’Alagnon nous commençons à monter en direction de Le Fayet et les quelques sweat ou vestes conservés par certains sont rapidement enlevés. Personne dans le village et sur le plateau, un seul troupeau de vaches occupe l’espace.

A la sortie d’Auzelaret, l’arrêt à la source au bord du chemin qui descend sur Aurouze permet d’admirer en contrebas un beau jardin potager. Le château fort d’Aurouze se profile entre les arbres et nous retrouvons la vallée de l’Alagnon. Nouvelle traversée de la rivière avant de commencer la montée vers la grotte des cavaliers. Au fur et à mesure que l’on approche de la falaise de basalte qui l’abrite, le profil de la sente devient plus rude. Nous longeons plusieurs cavités d’importances différentes et arrivons enfin devant la plus grande.

Grotte des cavaliers

 De huit mètres de large et dix mètres de profondeur, cette grotte naturelle, a été formée par l’évacuation brutale d’une  poche de gaz contenue dans une coulée de lave ardente.  

Tout comme ses voisines, elle a été au Magdalénien occupée par des chasseurs cueilleurs nomades qui poursuivaient rennes, bouquetins, chamois, marmottes et qui se nourrissaient de graminées, de mousses, de lichens et de bouleaux nains à l’image des habitants de la Laponie et de la toundra sibérienne.

Passage entre les blocs de basalte

Un dernier passage étroit entre des blocs de basalte et un chemin plus confortable nous remonte sur le plateau. La pause pique-nique à Croute permet de découvrir un panneau explicatif et une des deux pierres sculptées dans les murs de maisons du village, qui représenteraient le visage de Garibaldi, œuvres attribuées à un mineur italien venu travailler dans la mine d’antimoine de Massiac.

Tête sculptée

Puis c’est la descente sur la vallée de l’Arcueil.

 Pour éviter de longer la route jusqu’à l’entrée de Bonnac, je privilégie le bord de la rivière. Il faut se frayer un passage dans les hautes herbes mais au moins nous sommes loin du goudron et un peu à l’ombre.

En longeant l’Arcueil

De l’eau fraîche récupérée au cimetière et sous le soleil nous atteignons la Croix d’Astri. De ce point haut nous descendons vers le ruisseau de Chandèze que nous suivons, à l’exception d’une échappée montante vers la D909, jusqu’à l’entrée de Bousselorgue. C’est la banlieue de Massiac ! Nous retrouvons l’Arcueil puis l’Alagnon et c’est l’arrivée aux voitures.

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Dim 30/06/2024 Rando Chaîne des Puys – Chadrat

Animateurs : Michel J et Pierre
Nombre de participants : 8, animateurs compris (6F, 2H)
Météo : nuageux le matin, couvert l’après-midi. Température de 14 à 20°.
Terrain : chemins localement boueux voire inondés.
Distance : 20,5 km
Dénivelé : 700 m
Durée : 7h00 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 96 km pour 2 véhicules
Préparation et rédaction : 4h00

Itinéraire : Chadrat, Montagne de la Serre, Les Moulèdes, Les Marthes, Cournols, Le Mas, Ponteix, Mont-Redon, La Malodière, Chapelle Sainte-Anne, Chadrat.

Cette randonnée était animée par Pierre dans le cadre de sa formation au brevet fédéral F d’animateur et avait Michel pour tuteur.

La météo annoncée pour la journée était assez variable avec une probabilité d’averses dans l’après-midi. Le ciel est chargé dès le début de la randonnée.
Après une légère montée en direction du sud, nous passons près d’une croix cernée de coquelicots. Le temps de ce début d’été est très humide avec des températures plutôt printanières et la végétation en profite allègrement.

Nous voyons aussi beaucoup de jolis papillons dont des demi-deuils.

Papillon demi-deuil

A la suite d’une descente et de la traversée de la D213 et de la D8, nous attaquons la première montée un peu sérieuse en direction du sud-ouest. Après un portillon, le chemin est un peu envahi par les herbes. Puis nous tournons à droite à hauteur d’un peuplier noir qui avait été taillé dans le temps en « têtard » ou en « trogne ». Cette taille consiste à couper court les branches afin d’obtenir selon les espèces des rejets, du bois d’œuvre, du compost…
Au sortir du chemin, nous effleurons Cournols où une procession religieuse est donnée et nous dirigeons vers le site appelé le dolmen de la Grotta ou dolmen des fées. Ce site, constitué à l’origine de 13 dalles appelées orthostrates dont 9 subsistent aujourd’hui remonte au néolithique. L’une des dalles de couverture est faite de trachyte venant du Mont-Dore. Ce sera le lieu de notre déjeuner.

Le dolmen de la grotta
pique-nique au Sarrou

Au redémarrage, direction ouest, puis nord.
Un peu avant d’arriver au lieu-dit Le Mas, nous optons pour un joli chemin empierré. Après quelques dizaines de mètres, un ruisseau emprunte aussi notre itinéraire. Au début assez léger, le débit de l’eau va en augmentant. Il nous faudra faire preuve d’équilibre pour ne pas (trop) nous mouiller les pieds. Les orages du vendredi précédent en sont les responsables.

Chemin noyé

Après la traversée de la D213 et du Ponteix, nous entamons la montée en aller-retour du Mont-Redon où quelques ruines d’un château médiéval sont encore visibles. A la descente en direction de l’est pour revenir vers Chadrat, un peu de hors-piste. Avant d’arriver à la chapelle Saint-Anne, qui était plus un lieu de repos pour voyageur qu’un lieu cultuel à ses débuts, nous goûtons les fruits d’amélanchiers en bordure de champ. Les fruits comestibles sont petits, de la taille d’un cassis, et ont un léger goût de poire (appelée « poire sauvage » au Canada) et d’amande. On peut en faire des confitures.
Un peu avant d’arriver aux voitures, les grandes orchidées bouc en bordure de chemin sont nombreuses en ce moment et connaissent un beau développement.

Orchidée bouc

Le ciel aura tenu jusqu’aux voitures et comme l’aura dit Liliane, ce fut une randonnée « Au fil de l’eau ».


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  Jeu 27/06/2024 Rando Sancy – Tauves

Animateur : Georges
Nombre de participants : 11 ( 8 F et 3 H )
Distance : 18 km
Dénivelé : 350 m
Météo : couvert une grande partie de la journée mais pas de pluie
Durée : 5 h 30
Kilométrage auto : 2 voitures à Auchan et 1 voiture au Crest soit un total de 336 km
Classement Atlas : facile
Préparation et rédaction : 2 h

ITINERAIRE : Départ de la laiterie de Tauves, Granges, pc 902, pc 900, Flassanges, pont de la reine, Arborétum, Fanostre, Massanges, la grange neuve, Mejanesse, Menhir, d 922, pc 932, pc 988, retour à la laiterie.

C’est depuis la laiterie de Tauves sous un ciel menaçant que nous commençons notre rando. Direction le village de Granges tout proche, un petit détour pour visiter la petite chapelle.

A l’intérieur une belle fresque ceinture la voûte. Après quelques kilomètres nous arrivons au pont de la reine sur le ruisseau de Chantemerle. Une petite sente herbacée et fleurie

nous guide jusqu’à l’arboretum d’Avèze.

Nous nous attardons un peu sur le site, un petit cours de botanique pour voir les différentes essences d’arbres. Nous prenons le pique-nique dans le village de Massanges. Après avoir repris des forces, nous nous dirigeons vers la dernière curiosité du jour, le menhir des quatre curés.

Il date du néolithique et servait de délimitation à quatre paroisses. Retour à la laiterie par de larges chemins agricoles.
Un petit arrêt à st Sauves pour déguster un délicieux clafouti à la cerise offert par Annick, merci à elle.
A bientôt sur de nouveaux chemins, merci à tous.

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Dim 23/06/2024 Rando Cézallier – Jassy

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 7 animateur compris (4F-3H)
Météo : soleil et nuages se partagent le ciel. Grande douceur.
Distance : 24 km  (montre)
Dénivelée : 800 m (montre)
Durée : 7h30 pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 1 voiture de Clermont 140km et 1 voiture du Crest 115 km soit : 255 km
Préparation et rédaction : 2H


Itinéraire :   Jassy – le Testou – sud lac de St-Alyre – buron le Bos Taveix – sud vers montagne du Chamaroux – sommet du Mont Chamaroux – col – sud vers PC 1459 – à proximité de l’étang du buron de Thioulouse-Haut – proximité du Signal du Luguet – Parrot – Boutaresse par le GRP « Autour d’Issoire » – D721 – Jassy

Ce dimanche, j’ai choisi le Cézallier comme tous les ans pour une boucle au cœur du plateau. Randonnée en deux parties : le matin, nous marchons essentiellement en hors piste jusqu’au Mont Chamaroux et l’après-midi nous fermons la boucle par le signal du Luguet et Boutaresse en suivant les chemins d’exploitation qui traversent les estives.  

Peu après notre départ se présente le premier petit coup de cul, le Testou qui culmine à 1357 m. Beau dôme qui sert de belvédère sur tout l’est du plateau. L’objectif est maintenant d’atteindre le mont Chamaroux quelques kilomètres plus loin, au SW. Pour cela pas d’autre choix que de couper à travers l’estive en passant sous de nombreuses clôtures souvent doublées ou triplées au niveau du filage… Malgré la saison, nous ne trouvons pas beaucoup de bêtes dans les prés ce qui facilite la progression et fait diminuer le stress de certaines. Le Cézallier est encore plus vert que les années précédentes même si l’herbe, aux dires de certains éleveurs, est moins nourrissante qu’elle ne parait à cause de l’eau qui a généreusement arrosé le secteur. Avant de reprendre plein sud, nous avons tout le loisir d’observer au nord La Godivelle et ses deux lacs.

Nous parvenons à l’heure du déjeuner au nord du Chamaroux. Nous trouvons un repli de terrain au bas de la montagne du Chamaroux afin de manger à l’abri du vent. Après le repas, il nous reste deux ou trois franchissements de clôture avant d’entamer pleine pente l’ascension du Mont. Chacun mange à son rythme la dénivelée de près de 200 m. Tout le monde finalement se retrouve au pied de la croix qui marque le sommet du volcan.

Après une descente rapide en direction du col, nous entamons la seconde partie de la rando en suivant quasi exclusivement les larges chemins d’exploitation qui sillonnent le plateau. L’exception se situe au sud du buron de Thioulouse-Haut et de son laquet : nous suivons le sentier des Vaches rouges qui coupe à travers l’estive vers le nord-est. Une fois rejoint le chemin un peu avant le Signal du Luguet, nous continuerons jusqu’au bout de suivre ces beaux rails.

Nous traverserons deux petites localités, Parot et Boutaresse. Parot était autrefois un petit spot équipé pour le ski de fond autour du Signal. Au vu de l’état des clôtures qui encadrent les pistes-chemins, on comprend bien que l’activité hivernale n’est qu’un lointain souvenir. Il y a bien encore un foyer-bar à partir duquel doivent se développer quelques activités de pleine nature en été mais en ce dimanche de fin juin la saison ne semble pas encore lancée. Une fois la forêt du Belan-Gardon traversée, nous débouchons à l’entrée de Boutaresse, assez gros village aux contours arrondis, bien protégé des entrées du vent au nord / NW par la montagne de Gamet. Son orientation SE lui permet de bénéficier d’un bel ensoleillement. Comme partout sur le plateau, la plupart des maisons sont fermées. Encore un petit bout de route et la boucle est bouclée.

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Séjour 14. Du 22 au 28 juin 2024 Multi activités au Caroux

Animateur : Michel D.
Nombre de participants :  10 animateur compris (5 F, 5 H)
Météo : 1er jour quelques nuages et vent du Nord assez fort sur les crètes, le reste de la semaine beau soleil et très chaud 29°
Terrains :  très sec sur sentes et GR, cheminement sur sentes très empierrées quelques escalades et désescalades. Cartes IGN 2543 OT et 2444 ET
Secteur géographique :  Région Haut Languedoc
Classement Atlas :  Difficile 
Kilométrage voitures  :  660 km x 2 voitures, plus voitures départ randos A/R 270 km x 2 voitures soit 1860 km
Hébergement :   en Camp de Base au camping de Mons la Trivalle
Temps de préparation :  20 H

Compte rendu effectué avec la participation de Pierre et Christelle

Le mont Caroux, qui signifie « Le Pierreux », est un massif rocheux protégé constitué de gneiss haut de 1000m et qui se situe au cœur du Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc, dans la partie méridionale des Cévennes, à proximité de Lamalou-les-Bains, à mi-chemin entre Castres et Montpellier.

Itinéraire :

JOUR 1 samedi  22 Juin : rando départ du camping/ Bardou / Chapelle St Martin du froid/ Héric/ gorges d’Héric. Départ 10 h / Arrivée 17 h

Durée : 7h   
Distance : 18 km   
Dénivelé : +1100m  -1100m
Classement : Difficile

Le départ de Clermont-Ferrand se fait le samedi à 05H00. La journée sera longue : 4 heures de route pour rejoindre Mons-la-Trivalle suivies de la première randonnée. Nous ferons une pause aux deux-tiers de la route à l’aire du Caylar le temps d’une petite restauration partagée.

Le ciel est un peu couvert pour 20° mais les températures iront crescendo durant le séjour. Les voitures sont laissées au camping ce jour et nous pouvons entamer la première randonnée vers 10H00 par le sentier du col de la Maure puis le sentier des Espadégnos. Les sentiers de ce secteur sont dits « encaladés » ce qui en provençal veut dire « pavés » avec des pierres verticales.
Départ du camping – Mons- GRP- col de maure – Bardou – col de Bardou – GRP jusqu’à la chapelle st martin du froid – retour au col Bardou – GR7 – Héric – puis descente au camping par les gorges d’Héric.

Nous allons prendre le vieux sentier de Bardou qui permet de gagner le plateau de l’Espinouse reliant Mons/Bardou/la Calmette. Ce chemin muletier, caladé après le col de Bardou, gravit les pentes Sud du promontoire de la chapelle St Martin du froid, but de notre montée. Vues magnifiques sur le Caroux, du hameau d’Héric où nous allons passer, la vallée du Jaur et la plaine biterroise. Puis retour au col de Bardou, Héric et descente par les gorges.
Après le passage de Bardou, joli village en partie restauré où nous entendrons des paons sans jamais réussir à les voir, nous ferons l’ascension aller-retour jusqu’à l’Oratoire venteux de Saint-Martin-du-Froid puis prendrons la direction d’Héric et de ses magnifiques gorges.

En cette fin de grande journée, il nous restera à monter notre campement.

JOUR 2 dimanche 23 Juin : transfert au village de St Gervais de Mare. Départ 8h30 / Arrivée 18h

Durée : 9h30  
Distance : 18 km     
Dénivelé : +1300m  -1300m
Classement : Difficile

Départ  parking voitures (8h30) – GRP Compostelle d’Arles- forêt de châtaigniers – combe- Andabre – PC 419 (10h30) sente pour 2 h de montée – chapelle St Eutrope – repas midi à mi pente (12h30) – carn de la crète à 1100m – (13h) plo des Brus – col de l’Ourtiguas (14h) descente dans châtaigneraie  par le ruisseau Ourtiguas – passage et pause  au refuge  de Caissenols le haut très bien aménagé – Caissenols le bas – portail de Roquandouire (16h30) – GRP serre de More – Compeyre – voitures (18h) puis retour au camping.

Le départ se fait tranquillement depuis Saint-Gervais-sur-Mare jusqu’à Andabre. Ensuite direction le Plo des Brus via la Chapelle Saint-Eutrope. La montée est raide, rocheuse, difficile et avec un beau panorama. Après le Plo des Brus, descente vers le col de l’Ourtigas, puis le refuge de Caissenols rénové et entretenu par des locaux.

Nous passons le portail de Roquandouire, curiosité géologique dont l’origine occitane du nom – roca endotzida – signifierait « rocher endurci » et nous dirigeons vers les voitures en descendant le long de grandes plantations de châtaigniers cernées de murets en pierres sèches.

JOUR 3 lundi 24 Juin :  transfert au village de Douch. Départ 9h  Arrivée 17h

Durée : 8 h  
Distance : 16 km     
Dénivelé : +700m  – 700m
Classement :  facile (pas vraiment !!! avec la remontée droite dans le pentu d’Héric à Douch)

Départ (9h) du parking autos – Douch- GRP- col Tirondel – montagne d’arret – col d’Ourtiguas – pas de la lauze – sente en descente sur ruisseau de Vialais – pause repas (12h30) au hameau en ruines de Vialais – descente en balcon de la vallée – bois d’arret – Peyre Crousade – col du Salis – hameau d’Héric – puis 1h de montée au col de l’Airole – et arrivée à Douch et voitures (17h)

Une fois n’est pas coutume, notre départ se fait depuis un point proche des sommets à environ 950m d’altitude.
Dans un premier temps, le chemin nous amène au sentier de la Serre d’Aret qui nous fait longer la Réserve Nationale de Chasse et Faune Sauvage d’Espinouse (1658 ha). Créée en 1956 pour l’introduction et la sauvegarde du mouflon de Corse qui tendait à disparaître dans son habitat initial, il est interdit de s’y aventurer en dehors des quelques sentiers autorisés et de l’unique route bitumée.

Arrivés au pas de la Lauze, nous descendons le sentier de Rive Taillade puis du Vialais jusqu’au hameau depuis longtemps abandonné du même nom. Malgré tous nos efforts d’observation, jamais nous n’arriverons à entrapercevoir ne serait-ce que l’ombre d’un mouflon.

A Héric, joli village de pierres, certains prendront le temps de se réhydrater sur une place aménagée près d’un petit débit de boissons avant d’entamer la remontée vers Douch.

JOUR 4  mardi 25 juin :  transfert à via corda   Départ 9 h30/ Arrivée 12h30 

Durée : 3h   
Distance : 3 km      
Dénivelé ; +300m -300m
Classement : facile

Départ de Colombière, marche d’approche une fois équipés au canyon de l’Albine et la tour carrée parcours ensoleillé et parsemé de splendides vasques d’eau turquoise, aventure insolite pour les Atlasiens du jour, ambiances aux points de vue uniques, ponctuées de descentes verticales encordées faciles grâce aux techniques simples de Giovanni. Bravo à tous.

Repas de midi au camping puis petit transfert au village de Vieussan, visite du village vigneron aux rues très étroites et rando facile de 11km et 500m D+ et – ponctuée par une baignade improvisée vers une résurgence sur les bords de l’Orb vers le pont submersible.
Rando départ après la visite de Vieussan – passage au pont submersible -PR – Boisson – col Dubac- Pesso – village vigneron de Ceps – puis retour par un PR en balcon au-dessus des gorges de l’Orb – Boisson – pont submersible et baignade – et retour aux voitures, et camping.

Les journées commencent à se réchauffer et nous en profiterons cet après-midi.

Une fois les voitures garées – au « point mort » dixit Pascal – près du cimetière de Vieussan, nous traversons l’Orb pour aborder le village vigneron de Boissezon puis contournons par le col du Bac les monts de l’Ayrolle et du Cayre.
Le retour se fera par le village de Ceps puis en longeant l’Orb jusqu’à Boissezon de nouveau où nous profiterons d’une petite baignade dans le débouché d’un ruisseau sur l’Orb juste avant de rejoindre Vieussan..

JOUR 5  mercredi 26 juin : transfert au village de plaisance. Départ 8 h/ arrivée 13h30

Durée : 5h  
Distance : 12 km     
Dénivelé : + 850m  – 850m

Classement : difficile car descente sur un épaulement en mains courantes et désescalade.

Départ parking de plaisance pour la montée du sommet Le Marcou (8 h) sente pour st Géniès de Varensal – GRP – col des Airaolles – Baussas – la Bouriotte – montagne de Marcou et sa monumentale croix – col de Marcou – Marcounet-Anténnes de Seilhes – sente de Trail et descente dangereuse sur un épaulement jusqu’au croisement de la randonnière – PR – les Combals – col de la Devèse – le Moulin – et parking de plaisance – (13h30). En démarrant la rando très tôt nous avons évité les grosses chaleurs de l’après-midi.

Ce matin, levée très matinale, 5h30 ! Ça pique un peu comme on dit mais l’objectif est d’éviter les fortes chaleurs annoncées !
Nous prenons les voitures pour rejoindre le village de Plaisance. Une longue montée nous attend, nous empruntons de discrètes sentes, parfois pavées et bordées de murets ancestraux toujours très bien conservés. Il y en a beaucoup par ici et nous commentons plus d’une fois le travail de titan que cela a représenté à l’époque !

La grimpette se poursuit, passés Saint Geniès et le col des Airolles, la pente s’accentue, la sente se resserre, on zigzague entre les genêts et les bruyères. Petite halte pour s’hydrater et admirer les lys martagon. Puis c’est l’arrivée au sommet de la montagne de Marcou, petit plateau où trône une gigantesque croix. Beau panorama très étendu. Malgré la brume de chaleur, on discerne la Méditerranée, le Pic Saint Loup, les monts de l’Espinouze et les grands Causses, un petit air frais est bienvenu !

Puis c’est la descente, tout d’abord en douceur au fil de grandes prairies puis plus technique car nous suivons longuement un épaulement rocheux où nous devons serpenter entre les nombreux blocs et être vigilants car le terrain est un peu instable. Belle descente appréciée de tous !

La chaleur nous a rejoint et c’est bien « humides « que nous arrivons au parking !!
Retour au camping, la chaleur est accablante ! Tout le monde saute dans les maillots de bain pour partir se plonger dans les eaux de l’Héric et son sublime décor de gorges qui se trouvent à 10 mn du campement. Site superbe qui mérite le détour !

JOUR 6    jeudi 27 juin : Départ du camping à 7h pour les balcons du Caroux arrivée 14h30

Durée: 7h30    
Distance : 13 km  
Dénivelé : + 1050m  – 1050m
Classement :  Difficile

Départ du camping à 7h – passerelle des soupirs – sentiers des gardes – ( construit par l’ONF d’où son nom qui remonte à une époque 1895 où les agents techniques s’appelaient encore Gardes Forestiers, montée exigeante de 800 D+ et deux bonnes heures sans eau érosion importante  au milieu du parcours – pause au col de Bartouyre (8h30) – passage au refuge de Font Salesse (9h30) table d’orientation du Caroux – PR- Peyre grasse – rocher de Sarrazine – retour sur GRP – barraque de Caylus – pause midi vers une vasque d’eau turquoise (35mn) – sente et fabuleuse cascade de l’Albine – col de la Pomarède (13h) – puis le Mas haut – la Coste – et retour à la passerelle des soupirs (13h30) – là vu la chaleur accablante quatre Atlasiens se sont jetés à l’eau tout habillés, les six autres sont allés chercher leur maillot de bain au camping.

Le réveil est une nouvelle fois matinal (05H30) car la journée promet d’être encore chaude.
Après une courte mise en jambes jusqu’aux gorges d’Héric, nous attaquons la montée du Caroux. Les chemins rocailleux sont plus beaux les uns que les autres et malgré tout à chaque fois différents. Celui-ci se fera en grande partie abrité sous les petits chênes jusqu’au refuge de Font Salesse. Après la table d’orientation du Caroux, nous entamons la descente par le ravin des Drays sur le chemin du Garel très peu utilisé et où il nous faudra faire preuve d’une grande attention pour repérer les points de guidage. Au ruisseau de l’Albine, ce sera une pause fraîcheur du midi bienvenue.

La descente se fera à peu près sans encombre compte tenu d’une pente parfois abrupte et escarpée jusqu’aux baraques de Caylus puis en empruntant la piste du col de la Pomarède jusqu’au Mas avant de rejoindre le Pont des Soupirs des Gorges d’Héric. En ce début d’après-midi, la tentation est trop grande pour quatre Atlassiens qui vont s’y jeter tout habillés, les 6 autres iront chercher leur maillot au camping.

JOUR 7 vendredi 28 juin :  Transfert  à Langlade départ de la dernière rando

Transfert à Langlade situé au départ du sentier avec une montée le long des cascades qui se succèdent sous le Saut de Vézoles, montée très rude au point d’avoir été baptisée « sentier des Mille Marches » le nombre n’est pas loin de la vérité. Nous allons faire un aller-retour car nous devons démonter le campement et retour sur Clermont Fd

Durée : 5h      
Distance : 8 km     
Dénivelé : + 700m   – 700m
Classement : Facile (pas vraiment !!!!)  Le classement ne correspond pas sur ces parcours.

Parking départ (8h) – GR 77 – lac du Vézoles (10h) pause et quelques pas au bord du lac de toute beauté – redescente (11h) – repas de midi (30mn) au pied d’une cascade – retour aux voitures (13h) retour au camping pour charger les véhicules et direction l’A75.

C’est déjà la dernière journée sous un soleil radieux. Cette ultime et courte randonnée va nous permettre de démonter le camping sans précipitation et de trouver un peu de repos pour les chauffeurs.

Ce massif du Caroux a répondu à toutes ses promesses d’un environnement encore préservé mais accessible. En cette fin de juin, les chemins sont très peu fréquentés et nous n’y aurons pas croisé plus de 10 personnes par jour.
La végétation sur ces sols secs et rocailleux n’a que peu de fleurs en cette saison à l’exception du lys martagon et la faune s’est faite discrète, tant mieux pour elle.

TOTAL :  99 km  >  48h30  de marche   pour   D+ 6480m et D- 6480m

CONCLUSION DU SEJOUR :

Groupe :

Très bonne ambiance et entente, bonne condition physique du groupe, un groupe parfait pour d’autres Multi-activités à allures soutenues, avec un engagement assez engagé.
C’était bien un séjour classé Difficile avec certaines parties techniques (GR avec des parties de cailloux, des marches à descendre, des montées avec des racines, des passages dans ruisseaux) et pour le physique (quelques belles montées très soutenues.) 

Le Ressenti de l’animateur : 

Le but recherché de ce séjour était de faire connaître aux participants ce magnifique Massif du Caroux avec ces chemins très caractéristiques et de difficultés pour des randonneurs expérimentés.
Tous les participants se sont très bien comportés sur un parcours exigent. L’entraide dans les difficultés était bien là aussi. Un séjour parfait pour l’animateur, prêt à vous offrir à l’avenir de pareilles aventures.

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Jeu 20/06/2024 Rando Livradois – Chambon-sur-Dolore

Animateur : Yves
Nombre de participants : 8 animateur compris ( 4 F, 4 H)
Météo : couvert avec des éclaircies
Distance : 24 km
Dénivelé : 550 m
Durée : 6H30 pauses comprises
Classement Atlas : facile 
Kilométrage auto : 120 pour 1 véhicule et 150 pour 1 autre soit : 270km
Préparation et rédaction : 2H30

ITINERAIRE : Fournols, le Péaghier, PC1056, PC1072, le Moutet, PC1151, PC1181, Notre Dame de Mons, le Mas, PC1032, PC1084, PC1095, Coissette, Rousson, L’Hôpital, Chambon-sur-Dolore, Frideroche, le Forestier, Fournols. 

Aujourd’hui notre parcours va se dérouler entre 1000 et 1200 m d’altitude, nous sommes bien dans le Haut Livradois. Départ de Fournols avec un ciel nuageux, mais le soleil est impatient de se montrer.

Au Péaghier, une autochtone contente de voir passer un groupe en profite pour nous raconter la démographie locale. Nous devons écourter la conversation qui aurait pu durer, car nous ne sommes qu’au troisième kilomètre.
Nous traversons bois et parties découvertes où c’est un plaisir de se déplacer entre les prairies parées de mille fleurs aux effluves agréables.

Passé le Moutet, la traversée des Bois Noirs nous conduit à Notre Dame de Mons, lieu de pèlerinage connu vers 1100, l’église fut reconstruite au 15° S. Sous le porche un magnifique vitrail, mis en valeur par le soleil présent à cet instant, orne le portail nord.

Eglise de Notre Dame de Mons

Dans le village ,nous passons devant un abri insolite admirablement décoré de peintures mains sur tuiles romanes

Jusqu’à Rousson nous traversons le Bois de Coisse où nous prenons une courte pause méridienne précipitée par des nuées de moustiques. Entre l’Hôpital et Chambon-sur-Dolore, un calvaire impressionnant nous interpelle, mais aucune explication, nous restons sur notre questionnement.

Depuis treize heures le soleil alterne avec les nuages mais aucune goutte ne viendra troubler notre journée et le retour sur Fournols se fait en toute tranquillité et dans la bonne humeur, par le bois des Ménettes où les forestiers s’en sont donné à cœur joie.

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Dim 16/06/2024 Rando Livradois – Montboissier

Animateurs : Sébastien Lecomte et Pierre Picarle
Nombre de participants : 8, animateurs compris (4F, 4H) 
Météo : nuageux. Température de 13 à 19°.
Terrain : chemins et sentiers parfois boueux
Distance : 25,2 km
Dénivelé : 700 m
Durée : 6h50 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto :  232 km pour 2 véhicules
Préparation et rédaction : 6H00

Itinéraire : Montboissier, Les Buges, Bois d’Auduy, La Plaine, Genettes, Le Communal, Bois de Roure, Les Pinatelles, Faux Plantat, Le Buisson, Fiosson, La Chaussade, Bois de Mauchet, Montgrain, ruisseau le Miodet, Grun du Sapin, La Ganille, Le Jaladis, Grun du Bois, Bois de Bérat, Neuville, La Fougère, Puy de la Rodde, ruisseau de l’Ailloux, Montboissier.

Cette randonnée était animée par Pierre Picarle dans le cadre de sa formation au BF d’animateur et avait Sébastien Lecomte pour tuteur.

Pour cette deuxième randonnée de formation, le départ se fait depuis Montboissier. Le chemin descend légèrement vers le sud-est puis montera tranquillement jusqu’au point culminant  qui sera La Chaussade où nous déjeunerons.

Vue depuis La Chaussade
Pause méridienne

Lors du contournement de ce sommet, nous croiserons de nombreux randonneurs en sens inverse empruntant un itinéraire de rando organisé par une école voisine. Puis nous repartons en direction du nord.

Plusieurs ruisseaux devront être franchis cette journée, pour certains équipés de petit pont dont le Miodet ou l’Ailloux en fin de parcours.

Le Miodet
Passage du Miodet

Après avoir effleuré la Ganille, nous passons au Jaladis et empruntons le « chemin d’Henriette ». A proximité se trouve une ancienne usine de dévidoirs de cocons de soie qui employait jusqu’à 89 ouvrières au début du 20ème siècle.
Sur le chemin du retour, après Neuville, nous traverserons un dernier ruisseau, l’Ailloux, équipé d’un récent plateau, les fortes pluies de cette année ayant vraisemblablement emporté l’ancien.

Passage de l’Ailloux

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Jeu 13/06/2024 Rando Sancy-Murol

Animateur : Liliane
Nombre de participants : 18 animateur compris (9 F, 9 H)
Météo : températures de 10 à 18°. Soleil et nuages toute la journée.
Terrain : chemins sur terrain agréables.
Distance : 21,500 kms   
Dénivelé : 850 m
Durée : 7 h 40 pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 74 X 2 et 100 x 2 soit 348 kms. 2 voitures de 5 personnes, 2 voitures de 4.

Préparation et rédaction : 3 h

Itinéraire : Plage du lac Chambon, Stèle, Murol, château de Murol, Chautignat, PC 956, GR 30 jusqu’au PC 957, PC 1091, Berlaire, Champsiaux, PC 1075, Chambon- Sur-Lac, PC 892 – 1064 – 1091, Coudert Grand, descente au lac, retour par le bord du lac côté nord.

Le soleil est de retour et m’invite donc à proposer au groupe une randonnée dans un site emblématique du Sancy : le lac Chambon. Nous démarrons de la plage.

Le lac Chambon

Il est prévu de faire le tour du lac par des chemins la plupart en hauteur afin de le découvrir en différents points de vue, tout en passant par des endroits remarquables.

Tout d’abord direction le château de Murol. Au passage, une stèle nous interpelle donc petite halte avant de repartir sur le village de Murol et son château, puissante forteresse médiévale qui se dresse sur un piton volcanique.  Nous aurons encore le plaisir de le voir en différents points de vue tout au long du notre itinéraire qui passe par Chautignat.

Château de Murol

Puis nous nous engageons dans une montée exigeante via la dent du Marais qui résulte d’une éruption volcanique formant une imposante aiguille. Au point de vue c’est un régal pour les yeux : le lac Chambon, le Sancy, la vallée de Chaudefour ! Nous ne manquons pas de parler de la légende du « saut de la pucelle » qui se raconte au sujet de cette dent du Marais.

La dent du Marais

Nous poursuivons sur ce très agréable chemin en balcon. Halte indispensable au rocher de l’horloge, autre point de vue superbe sur le lac et le Sancy. Plus loin une nouvelle curiosité nous attend. Nous faisons donc un petit aller-retour pour découvrir le site des vestiges de la Motte Castrale de Varennes, ruines du Haut Moyen âge, et qui offre un point de vue panoramique saisissante sur la Haute vallée de la Couze Chambon.  

Puis une dernière montée de la matinée, et nous faisons notre pause déjeuner bien appréciée de tous.

Nous reprenons notre chemin qui descend sur Chambon-sur- Lac avec à notre droite toutes les crêtes du Sancy jusqu’au puy de la Tâche, puis plus loin une vue plongeante sur le château et le village de Murol. Panorama incroyable !

Village et Château de Murol

Nous basculons ainsi de l’autre côté du lac, Nous avons fait le plus gros de notre dénivelé de la journée. Mais une dernière montée très pentue et physique nous attend. Elle nous mène jusqu’au plateau de Saousses que nous traversons et qui offre encore une superbe vue panoramique. Puis c’est la redescente jusqu’au bord du lac par une très belle sente à travers bois. Descente raide et technique mais que tout le groupe apprécie. Pour le retour nous prenons le chemin contournant le lac par son côté nord, où nous avons la surprise de découvrir une œuvre flottante d’Horizons Arts-Nature en Sancy !

Œuvre horizon Sancy sur le lac

Notre randonnée, un peu exigeante mais riche en vues panoramiques, se clôture en terrasse sur la plage du lac autour d’une boisson rafraichissante.

A très vite sur d’autres chemins.

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Dim 09/06/2024 Rando Combrailles – Vallée des Prades

Animateur : Yves
Nombre de participants : 10 animateur compris (6 F, 4 H)
Météo : nuageux et pluie le matin, couvert l’après-midi
Distance : 23 km
Dénivelé : 500 m
Durée : 6H30
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 30 km pour 1 véhicule et 2 véhicules sur place
Préparation et rédaction : 2H30
 
ITINERAIRE : Saint-Bonnet-près-Riom, Yssac-la-Tourette, Saint Coust, Vallée des Prades, le Bouquet, PC585, PC581, PC497, les Varants, Puy de Montaury, PC423, Gimeaux, Davayat, PC350, Saint bonnet.

Sous un ciel couvert, très nuageux et avec quelques gouttes nous quittons Saint-Bonnet- près-Riom en plein pays Brayaud. Nom venant du Costume Traditionnel Masculin (Culotte étroite de la ceinture aux genoux) appelée « Brayes ». Nous cheminons sur le talus occidental de la Limagne en direction des Combrailles par le Chemin de St Michel, le GR300. Ce chemin guide les randonneurs de Sancoins dans le Cher au Puy-en-Velay en traversant notre département du nord au sud.
Arrêt devant un champ de miscanthus, un panneau nous donne l’explication du cycle de vie de cette plante asiatique qui peut atteindre 3 à 4 mètres de haut. Planté pour 25 à 30 ans, le miscanthus repousse tout seul tous les ans en période estivale. Généralement utilisé pour la paillage agricole, très fibreux il peut aussi servir pour l’isolation.

Champ de miscanthus


A Yssac-la-Tourette nous abandonnons le GR. Passés les vestiges du prieuré de St Coust, site Clunisien sorti de l’oubli en 2009 par la municipalité de Chatel-Guyon, nous nous engouffrons dans la Vallée des Prades. Les gouttes se sont estompées, on quitte nos protections car le dénivelé du jour est devant nous. 
Le sol bien détrempé n’est ni glissant, ni collant et la montée se fait tranquillement. Au Roc Errant nous aurions du avoir un beau point de vue sur Chatel, Riom, une partie de Clermont et même le Forez mais le brouillard aidant, la fameuse vue est complètement dans la brume. Un dernier effort dans les hautes herbes généreusement mouillées et nous sortons de cette vallée trempés jusqu’aux genoux pour retrouver un large chemin sous une pluie menaçante.
​Nous arrivons au Bouquet et malgré qu’il ne soit pas encore l’heure légale du pique-nique nous cherchons un abri car après, pas de lieu-dit avant cinq à six kilomètres.
Suite à notre demande d’une grange dans le coin, un charmant monsieur a sorti son véhicule et nous a gentiment offert son garage avec table et quelques chaises et nous a même porté une bouilloire et des dosettes de café pour nous réchauffer, un accueil trois étoiles en somme !
Nous étions presque gênés, mais contents car la pluie a doublé d’intensité pendant toute la pause.

Dans le garage


Petite accalmie, nous quittons ce luxueux décor pour reprendre notre parcours, j’appréhendais le passage du ruisseau des Fourneaux, mais un dallage provisoire nous évite de mettre les pieds dans l’eau. A la sortie du vallon, le temps s’éclaircit, la pluie a cessé, l’horizon se dégage  les têtes se redressent, le cheminement est plus captivant.
Après les Varants, nous grimpons sur le puy de Montaury où un repérage géographique est enfin possible.
A nos pieds l’usine d’embouteillage de Rozana, eau minérale naturelle gazeuse très riche en magnésium. découverte par les Romains dans le hameau de Rouzat elle fut réservée à une consommation locale jusqu’aux années 60. Reconnue pour ses vertus favorables en 1966 par l’Académie de Médecine elle est maintenant commercialisée nationalement.
Derrière nous les salaisons Polette. Installé depuis 2001, c’est l’un des établissements de salaisons les plus modernes de France.
Nous retrouvons le GR300 en direction de Gimeaux, village aux 8 sources minérales dont 3 sont pétrifiantes. Nous le contournons pour découvrir la source, cachée par une végétation luxuriante, du « Puits qui bout » ou « puit du Ceix » surnommée « le Volcan » par les anciens a cause des bouillonnements incessants dus à des remontées de gaz carbonique. Classée parmi l’une des plus belles sources d’Auvergne, elle surgit à une température constante de 25,5°avec une forte oxydation de fer ce qui lui donne cette couleur rouge sang.

Accès au « Puits qui bout »

Source de Ceix


Direction maintenant Davayat sur l’ancienne voie Romaine de Clermont à Bourges, village principalement connu pour son château de style classique construit en 1595 et modifié en 1640. Dans son parc trône un If de 400 ans. Un peu moins connu son Menhir sous le nom de « Montotoute » ou pierre de tombeau. Menhir sacré, célébrité locale bien protégé dans une propriété agréablement aménagée en gîte. C’est le plus haut menhir de la région avec ses 4,80 m de hauteur, une circonférence de 4,70 m et un poids de 10 tonnes.

Menhir de Montotoute

Les trois kilomètres qui nous séparent de St Bonnet se font, entre champs de maïs et de tournesol à peine sortis de terre, sous un ciel dégagé.

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