Animateur : Sébastien Lieu : Chaîne des Dômes, secteur Volvic Terrain : enneigé, verglacé par endroits Météo : nuageux, petit blizzard vers Plauzat, températures fraîches Kilométrage : 3 voitures avec une moyenne de 30 km AR
Nombre de participants : 5 animateur compris (2F, 3H) Distance : 22 km Durée : 3h21 de déplacement, 2 pauses de 5 mn comprises, pour un objectif de 3h35
Itinéraire : Parc des Sources de Volvic, Les Goulots, contournement sud et ouest du Puy de Paugnat, contournement sud et ouest du Puy de Verrières, Manoir de Veygoux, Charbonnières-les-Varennes, Croix de Saint-Priest, Tournoël, Parc des Sources
Observations : Déplacement dynamique en dépit d’un terrain parfois délicat.
Je pense avoir fait une erreur d’orientation vers le Puy de Verrières, ce qui a raccourci le parcours d’un kilomètre. Au vu de notre rythme de progression, l’objectif aurait également été rempli avec ce kilomètre supplémentaire.
Animateur : Liliane Nombre de participants : 16 animateur compris (7 F, 9 H) Météo : Humide, températures basses, plafond un peu bas et brouillard sur la fin de la rando Terrain : chemins humides et assez boueux par endroit Distance : 22 km Dénivelé : 750 m Durée : 7 heures comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 110 X 2 et 80 X 2 soit 380 kms, une voiture sur place
ITINERAIRE : Chalus, Boudes, la Vallée des Saints (Les Saints et cirque des Mottes), Source de Bard, croisement de Charmaix Haut et Charmaix Bas, St Hérent, Les Granges, Villeneuve-Lembron, Chapelle Ste Madeleine, Chalus.
C’est du côté de la Vallée des Saints, dans le lembronnais que je choisis de conduire le groupe pour ma première rando en tant qu’animatrice dans l’association. Nous partons de Chalus, et c‘est une pluie fine qui nous accompagne sur le chemin bordé de vignes jusqu’à Boudes. Dans ce très joli village de vignerons, dont l’architecture date de l’époque médiéval, nous prenons le temps de contempler son église Saint Loup classée monument historique. Puis nous nous engageons sur le sentier qui va nous mener à La Valée des Saints, appelé aussi le « Colorado Auvergnat ». Et malgré la grisaille nous pouvons admirer les cheminées de fées qui se sont formées au cours du temps, érodées par l’eau et le vent, ainsi que le cirque des Mottes. Et même sans le soleil, le paysage est d’une beauté toute particulière dans ce décor de far-west avec ces couleurs d’automne. Nous reprenons notre chemin et faisons une halte à la source de Bard, source aux eaux rouges datant de l’époque romaine et découverte en 1882 par Michel Auger. C’est à Saint Hérent , magnifique petit village situé sur un éperon rocher que nous nous installons pour déjeuner. Nous prenons ainsi le temps d’apprécier ce site, composé du cimetière et de l’église Sainte Claire (édifice roman), ce beau site qui épouse la forme du rocher.
Après avoir déjeuné et savouré des gourmandises offertes par certains, nous reprenons notre rando jusqu’à Villeneuve- Lembron. Nous nous attardons devant le château imposant et l’église remarquable par son clocher.
Sur notre dernière étape jusqu’à Chalus, nous faisons une halte à la Chapelle Sainte Madeleine qui a été la première église paroissiale de Chalus. Elle est dépourvue de clocher, les pierres ayant servi à construire le clocher de l’église actuelle de Chalus. Mais le brouillard commence à tomber, nous prenons le chemin en balcon qui monte au village, jusqu’au château qui nous accueille dans ce décor brumeux. Notre périple est terminé mais malgré la grisaille et le froid, c’est dans une ambiance très amicale et conviviale que nous dégustons une délicieuse terrine et un très bon cidre (tout fait maison !). Un grand merci à Jean-Louis de son attention et de nous avoir offert ce goûter. C’était donc une première pour moi. Aussi, je vous remercie tous pour votre accueil, votre sympathie et votre bonne humeur.
Remarque : Bienvenue à Odette pour son retour parmi nous.
Animateur : Christelle Nombre de participants : 10 personnes 6 F 4 H Météo : Vague éclaircie au départ puis ciel bas, brouillard et température basse le reste de la journée Terrain : Marneux, gras surtout en forêt (ornières)
Distance : 21 km Dénivelé : 400 m Durée : 6h25 Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 104 km x 2 soit 208 km
ITINERAIRE : Valignat, Veauce, portion GRP du Val de Sioule, avant la stèle direction Nord vers le PC 499, D180, Le Bray, Boussat, Les Bavins, La Roussille, Chassat, Bois Jaumal, Chassat, Bellenaves par le GRP,la Presle, PC 368 et 418, Valignat.
Découverte sympathique d’un secteur de l’Allier où nous allons peu souvent et où patrimoine bâti et beautés naturelles se côtoient dans l’atmosphère paisible de jolis petits villages !
Nous entamons notre marche sous un faible rayon de soleil qui éclaire une belle vue sur une mer de nuages dans la plaine et les collines environnantes.Par beau temps le panorama porte jusqu’au Livradois et la montagne bourbonnaise
Première curiosité avec le château de Veauce ,construction d’aspect un peu hétéroclite car des rajouts plus récents ont été faits à la partie médiévale.
Le site est connu par les amateurs du paranormal car son ancien propriétaire , Ephraïm Tagori de la Tour disait avoir la visite régulière du fantôme d’une certaine Lucie.Vers les années 1560, cette jeune servante dont était amoureux le baron de l’époque mourût dans un cachot où elle avait été enfermée par l’épouse jalouse et dès le lendemain les villageois disent avoir vu une silhouette lui ressemblant apparaître en haut d’une des tours.Le baron dit l’avoir vu de multiples fois.
En 1984, Jean-Yves Casgha, animateur de l’émission Boulevard de l’étrange sur France Inter est venu sur place avec son équipe et un médium .Ils y assisteront à une apparition étrange et déroutante … clichés et bandes sonores semblent démontrer une présence ..sans preuve scientifique réelle…je vous laisse faire votre opinion !!
Avec le brouillard, c’est dans une ambiance justement fantômatique que nous entrons dans le bois de Veauce porte d’entrée de la forêt des Colettes, beau royaume de 2000 hectares où dominent les hêtres et les chênes. En des temps plus reculés ,elle était peuplée de bûcherons, fendeurs, sabotiers qui logeaient sur place. C’était aussi la cachette de nombreux déserteurs et contrebandiers (pour contrer la haute gabelle, le trafic du sel entre Auvergne et Bourbonnais battait son plein).Ce dimanche, tout est paisible (ouf pas de chasseurs) et quelques belles couleurs automnales sont encore présentes. Jean-Michel nous explique le phénomène de loupe, ces grosses déformations que l’on peut voir sur certains troncs d’arbres.
Nous traversons plusieurs hameaux où l’on trouve fréquemment de grandes bâtisses témoins de l’opulence des barons et seigneurs qui résidaient dans le secteur.
Après une pause repas un peu fraiche mais bien installés sur un grand tronc couché au bord d’un pré, nous repartons d’un bon pas pour nous réchauffer, passage près de l’étang de la Roussille, joli site qui ,auréolé de brume, a pris une allure de petit lac irlandais .
Etape suivante avec la table panoramique du puy de Mamin qui surplombe la commune de Bellenaves.Le brouillard se trouvant bien avec nous , il faudra revenir pour apprécier les grands horizons qu’il cache !! on le repère de loin avec sa vierge, Notre Dame de la Défense, érigée en 1895 suite à un vœu du curé de la paroisse.
Puis nous descendons vers Bellenaves , objectif la visite du parc du beau château qui a été racheté en 1979 par le grand reporter d’Europe 1 Philippe Alfonsi. Dommage, nous trouvons porte close(en fait les visites ne se font qu’en été) mais la chance est avec nous car monsieur Alfonsi et sa compagne , la princesse russe Schirinsky-Schikmatoff sortent à cet instant et acceptent de nous faire entrer !!
Nous découvrons donc le très beau parc et d’imposants bâtiments flanqués de belles tours.Madame nous raconte quelques épisodes de leur épique installation , époque où le bâtiment était en piteux état et où ils allaient faire leur toilettes à la douche municipale .Ils ont beaucoup investi pendant toutes ces années pour redonner vie à ce bel endroit. Nous promettons de revenir pour faire la visite des intérieurs et les remerciont vivement de nous avoir gentiment accueilli !
Nous prenons le chemin du retour en suivant un moment la voie ferrée qui permet de rallier Riom et entamons la côte qui nous ramène à notre point de départ histoire de faire quand même un peu de dénivelée !
Merci à tous pour cette journée dynamique et conviviale
Animateur : Georges Nombre de participants : 19 ( 10 f et 9 h ) Météo : ciel couvert avec un peu de brouillard en matinée, soleil l’après-midi Terrain : gras par endroit Distance : 20 km Dénivelé : 800 m Durée : 7h pause comprise Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 94 km pour 2 voitures et 44 pour 2 autres (2 voitures sur place ) soit 276 km
ITINERAIRE : départ de Cotteuge, Bessolle, Chananeille, Le Fayet, Chevalière, pic St Pierre, Lomprat, Cotteuge.
C’est sous un ciel bas que nous commençons cette rando au départ de Cotteuge. Le but est de rejoindre le plateau de la Jarrigue en passant par les villages de Chananeille et le Fayet. Le soleil nous rejoint sur le plateau, d’où nous apercevons la vallée de la Couze Valbeleix. Depuis le village de Fayet nous entamons la descente dans la vallée de la Couze Pavin, en direction du pic St Pierre. C’est un petit plateau volcanique avec une vue à 360° sur les monts du Sancy, la chaine des Puys et les monts du Forez. Au pic se dresse une petite chapelle restaurée des 9° et 10° siècles, assise sur les ruines d’un complexe religieux et de dalles funéraires. Après une petite halte au somment, retour à la vallée de la Couze Pavin et c’est en suivant le cours de la rivière que nous atteignons Cotteuge. Un petit aller-retour pour voir la cheminée de Fée, seule dans la forêt . Lors d’éruptions volcaniques, une masse de lave a été projetée en l’air et est retombée sur un sol argileux, l’érosion a déblayé l’argile, sauf sous l’énorme bloc de basalte. Un sympathique pot a été offert par Monique pour son nouveau grade de Mamie, merci à elle.
Animateur : Fabien Nombre de participants : 17 (10 F, 07 H) animateur compris Météo : Ensoleillé sur le 1er et le dernier tiers du parcours. Plus couvert sur le 2ème tiers. Températures élevées pour la saison. Terrain : Gras en sous bois. Sec sur les plateaux Distance : 28 km Dénivelé : 940 m Durée : 8 h30 pauses comprises Classement Atlas : Moyenne Kilométrage auto : 76 x 2 et 50 x 2 soit 252 km
ITINERAIRE : Pessade, Puy de Védrine, Ouest Puy de Baladou, Ferme de la Tache, Cascades du Rossignolet et du Queureuilh, Prends toi Garde, Pailloux, cascade du Guéry, Col de Guéry, Col de l’Ouire, Puy de l’Aiguiller, Lac Servières.
La randonnée du jour aura été une randonnée « multi saison » : une température printanière, de jolies couleurs automnales et la vue sur des sommets du Sancy enneigés.
Départ de Pessade sous le soleil. Rapidement, la température clémente nous oblige à un arrêt pour retirer une couche de vêtement. C’est donc plus léger que nous cheminons sur le GR4 jusqu’au col de la Croix Morand ; cheminement qui nous permet une belle mise en jambe mais aussi de très jolies vues sur, entre autres, le Massif Adventif, le Puy Gros, la Banne d’Ordanche.
De ce col, nous bifurquons vers l’ouest et pénétrons dans un bois où nous accueille un épais tapis de feuille et qui nous amène à deux belles cascades Montdoriennes : la cascade du Rossignolet et la cascade du Queureuilh.
Après une petite pause photo de groupe, nous repartons pour le gros dénivelé du jour qui nous amènera jusqu’au sur le plateau du Guéry. C’est en presque fin de montée que nous effectuerons la pause déjeuner dans une vaste salle à manger avec une superbe vue sur le Massif du Sancy aux sommets enneigés.
Depuis le plateau du Guéry, nous redescendons sur le lac du même nom à travers la forêt domaniale du Guéry et profitons à nouveau d’une belle cascade. Après avoir longé la rive nord du lac de Guéry et atteint le col homonyme, nous remontons sur le col de l’Ouire avec une vue sur les roches Tulière et Sanadoire qui rappellera à certains participants du jour une récente balade.
Puis vient le temps de la dernière pause sur le Puy de l’Aiguiller où certains participants remarqueront que cet endroit, très souvent venté, était particulièrement calme en ce jour.
Nous rejoignons ensuite le Puy de Combe Perret. De là, j’avais prévu de descendre en hors piste plein nord à travers bois pour rejoindre le lac de Servières. Et, en fait, une très récente modification du GR 30 à cet endroit a fait que nous n’étions plus en hors piste mais sur le GR. Certains participants se sont demandés si cette modification avait un rapport avec le récent incident survenu à cet endroit. Après renseignement auprès d’un membre d’Atlas, baliseur, il s’avère que non, la modification ayant été décidée avant cet accident.
Nous voilà rendu au lac De Servières qui s’avérait être un joli miroir avec le soleil bas de cette fin de journée. La nuit approchant, c’est d’un pas rapide que nous rejoindrons notre point de départ.
Animateur : Sébastien Nombre de participants : 10 animateur compris (8F, 2H) Météo : Très nuageux, températures fraîches Distance : 24 km Dénivelé : 800 m Durée :7 H 30 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 90 x 2, soit 180 km
ITINERAIRE : Les Ancizes, Pont du Bouchet, Roche Grande, Confolant, Belvédère d’Andrivet, Miremont, Grandes Bruyères, Sapins de Martinèche, Saint-Jacques d’Ambur, Chartreuse de Port-Sainte-Marie, Les Ancizes
Depuis les Ancizes, nous commençons notre progression par une descente dans un sous-bois aux couleurs de l’automne, nous offrant de belles échappées sur le lac de barrage des Fades. Ce lac artificiel est tellement encaissé que malgré ses 10 kilomètres de longueur, sa largeur maximale ne dépasse pas les 600 mètres. Après l’avoir traversé au Pont du Bouchet, nous le surplombons de sa rive ouest, d’où nous pouvons admirer le majestueux méandre qu’il dessine au niveau de la Côte d’Andrivet. Un peu plus loin, une colonie de milans dessine des cercles autour de ce que nous supposons être un futur repas. Et à l’arrière-plan, malgré la couverture nuageuse, nous parvenons tout juste à distinguer la base du géant des Dômes. Notre vision de la chaîne des Puys se limitera toutefois à cette image pour cette journée. Dommage…
Instant nostalgie lors de la traversée de Miremont. Ce village continue de faire vivre ses traditions par une installation permanente de mannequins, véhicules et outils rappelant les métiers et coutumes d’antan. Nous cheminons ainsi entre un tonnelier, un facteur ou encore un véhicule agricole semblant tout droit survenus d’un passé pas si lointain que cela.
Et un autre voyage dans le temps nous attendait un peu plus loin, à la faveur d’un crochet vers les vestiges du monastère de la Chartreuse de Port-Sainte-Marie. Fondé en 1219 par les moines chartreux, cet imposant édifice eut une grande influence tout à la fois religieuse et commerciale jusqu’à la Révolution Française, notamment grâce à ses vignes et à son activité d’élevage.
Animatrice : Mady Nombre de participants : 10 animatrice comprise (6F, 4 H) Météo : Ciel couvert avec quelques éclaircies et aussi en 3 fois quelques gouttes. Température douce Distance : 25 km (openrunner) Dénivelé : 700 m (openrunner) Durée : 7 h 30 Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 2 voitures de Clermont fd (70 km X 2) soit 140 km Préparation et rédaction : 2 h 30 ITINERAIRE : Charbonnières les Vieilles, les Incas, les Peytoux, Pery, Bord, Villemorie, la Biesse, Montoute, Croizet, la Coussidière, Gour de Tazenat, Charbonnières.
Charbonnières les Vieilles dont le nom vient de «charbon» car le bourg était autrefois producteur de charbon de bois, nous accueille ce jeudi pour la première randonnée de la saison 2021/2022. Nous prenons la direction de les Peytoux où nous traversons la Morge. La rivière qui prend sa source au sud de Manzat, près de l’étang de Lachamp à une vingtaine de kilomètres de là, a déjà une belle largeur.
Notre cheminement nous en éloigne un peu pour mieux la retrouver au niveau du pont de Pery. Nous la retraverserons une nouvelle et dernière fois juste après Montoute. Sur la fin de parcours nous arrivons au Gour de Tazenat. Né d’une éruption qui remonte à environ 30 000 ans, lorsque le magma est entré en contact avec le ruisseau de Rochegude dont les eaux ont progressivement rempli le cratère créé, il s’étend sur un peu plus de 30 hectares avec un diamètre de 800 m en surface et de 400 m au fond du cratère. D’une profondeur estimée à 68 m, ses eaux abritent une faune aquatique variée. Ce cercle parfait où se reflètent les berges a été source d’inspiration pour Guy de Maupassant qui en a célébré les changements de couleur et sa beauté : « Lorsque le soleil fut prêt de disparaître, le ciel s’étant mis à flamboyer, le lac tout-à-coup eu l’air d’une cuve de feu ; puis, après le soleil couché, l’horizon étant devenu rouge comme un brasier qui va s’éteindre, le lac eu l’air d’une cuve de sang. Et soudain sur la crête de la colline, la lune presque pleine se leva, toute pâle dans le firmament encore clair. Et lorsqu’elle fut haut dans le ciel, le lac eut l’air d’une cuve d’argent ».
Nous empruntons par la droite le sentier qui le contourne, en étant attentifs sur les quelques passages rocheux bien glissants avec les feuilles mouillées. Mais le sentier suivi s’arrête brusquement. Broussailles d’un côté et rochers de l’autre. C’est en escaladant ces derniers, heureusement avec de belles prises pour les mains et les pieds que nous retrouvons le sentier «officiel». Merci à Yves d’avoir ouvert «la voie» et à tous d’avoir suivi. Cet intermède «aventure» passé, il nous reste à gagner Charbonnières. De beaux chemins nous amènent jusqu’au centre du bourg. Un passage devant le château de Lord Davis, blanche construction du 19ème siècle en calcaire de Souvigny et c’est l’arrivée aux voitures. Cidre et panettone offerts par Monique pour fêter son tout nouveau statut de Mamie ( vive Gaël ! ) terminent cette journée où nous avons profité de beaux chemins et de belles couleurs d’automne.
Animateur : Thierry Nombre de participants : animateur compris 5 (2F, 3H) Météo : grand soleil et grande douceur Distance : 28 km Dénivelé : 1107 m Durée : 8h30 pauses comprises Classement Atlas : difficile Kilométrage auto : (14km pour deux voitures)
ITINERAIRE : Gare de Durtol, croix des Combes, bois de Ribage, Sarcenat, PC818, intersection D90, intersection D773, croix de Ternant, long du bois de Côte Verse à main droite, PC964, pente est du Grand Sarcoui, sommet, descente plein nord, Petit Sarcoui, intersection D559,D775,puy de Chaumont, descente plein ouest vers puy Chopine, NE vers D775, Chanat la Mouteyre, SE vers puy de Pérady, la Mouteyre, Ternant, Suquet Morand, Sarcenat, côte de Pégnu, Durtol.
La volonté de diminuer drastiquement le kilométrage auto et des prévisions météo annonçant de la pluie m’ont amené à proposer une randonnée de proximité dans la chaîne des Puys. Bien m’en a pris : météo exceptionnelle et cheminements remarquables sous de belles frondaisons automnales. L’objectif principal était de rejoindre des volcans que nous fréquentons rarement, par des chemins que nous empruntons peu souvent. Départ assez inédit je crois de la gare de Durtol en direction de Sarcenat par des chemins bordés de grands chêne séculaires. Au vu du nombre de bogues vides sur le sol, on se doute que l’endroit est bien connu des locaux, amateurs de crème de marron. Passés Sarcenat et sa belle fontaine aux merles construite en 1800 toute en pierre de Volvic, le chemin s’élève progressivement dans une alternance de pré et de bois au feuillage coloré. C’est l’occasion de faire un petit détour par la croix de Ternant de laquelle nous avons un beau panorama sur l’agglo clermontoise, de la montagne Bourbonnaise jusqu’aux crêtes du Forez. Cette croix a été construite en 1933 par l’Abbé Ferrandon pour commémorer le 1900ème anniversaire de la mort de Jésus. La croix haute de 22m est la propriété de l’évêché de Clermont-Ferrand. Ce sont les habitants de Ternant qui ont acheminé le matériel de construction. En 1988 (?), un dispositif d’éclairage a été installé. Elle sert depuis de nombreuses années de site d’émission des radios locales catholiques comme RCF. Après un court « recueillement », nous prenons la direction de la pente est du Grand Sarcoui que nous remontons comme nous pouvons jusqu’au sommet. L’inclinaison sur ses deux tiers est forte, près de 60° (ou 31%) avec des arbustes qui ne nous facilitent pas la progression. Le sommet à 1141m est préservé car peu de monde y accède (du fait d’une interdiction de prendre son chemin à partir des grottes, je crois). Le tapis de bruyère est imposant et me fait regretter de n’être pas monté au temps de sa floraison… Un vent du sud assez soutenu nous incite à trouver plus bas notre salle à manger du jour. La pente nord du volcan est recouverte par une belle hétraie qui rend la descente beaucoup lus simple que la montée.
Un chemin étroit sépare le bas du Grand Sarcoui de la pente du Petit Sarcoui. En fait, le Grand Sarcoui s’est construitsous la double contrainte au sud du puy des Goules et au nord du Petit Sarcoui -tous deux cônes stromboliens – qui ont limité son extension : la lave très visqueuse puisqu’on a affaire à un dôme trachytique s’est accumulée jusqu’à former ce beau dôme régulier en forme de chaudron renversé. Les vulcanologues avancent l’idée que son flanc nord-est se serait écroulé (comme le Mont St-Hélène en 1980) ce qui expliquerait tous les débris trachytiques plus ou moins importants que l’on trouve sur près de vingt hectares au NE de l’édifice : résultat d’une coulée de débris d’avalanche. La poursuite de l’éruption et de l’écoulement de lave pâteuse ont alors provoqué la « cicatrisation » du dôme qui a de fait repris la forme très régulière que nous pouvons observer aujourd’hui. Après un rapide déjeuner sur la pente du « grand-frère » Petit Sarcoui, nous parvenons vite au point le plus haut (1041m) de la lèvre est du cratère (c’est un cône strombolien !) avant de redescendre au fond et de remonter sur sa lèvre Ouest. Le cratère recouvert d’une forte végétation semble très large. Vite redescendu vers le croisement D559/D775, nous nous acheminons vers notre troisième volcans le puy de Chaumont que nous attaquons plein nord par une belle hétraie.
Le sommet (1108m) est vite atteint et nous nous retrouvons vite au bas de sa pente malgré de grosses ronces qui nous auraient bien gardées avec elles. Nous trouvons vite le large chemin qui va nous conduire au nord du puy vers la D775 et Chanat la Mouteyre. Nous avons de ces chemins de beaux points de vue sur la Nugère et Jume et Coquille. Nous rejoignons le beau hameau de la Mouteyre après des tours et détours à travers le bois de Clerzat. La commune de Chanat a mis en place récemment trois circuits de randonnées, dont un que nous empruntons partiellement, la rando « Des trois villages ». Le balisage est joli mais très espacé. Comme je pense que la commune n’a pas produit le petit topo qui va bien, la rando ne me parait pas très confortable. C’est une constante ! Sans carte le randonneur du dimanche qui voudrait suivre des PR balisés aurait le plus grand mal. On en a encore la preuve en rejoignant Ternant : des changements de direction ne sont pas signalés alors que le sentier au sol est quasiment invisible. C’est ballot randi ! pardon BaliRando ! La sortie de Ternant est moins « fluide » que celles des autres villages/hameaux traversés et nous oblige à consentir quelques centaines de mètres de goudron. En regardant bien la carte il y avait un beau chemin à l’ouest de la D90. Un rapide HP à travers une exploitation agricole que nous quittons vite nous ramène sur le chemin de Sarcenat. Le retour vers Durtol n’est alors plus qu’une formalité. Il est temps car la troupe est bien fatiguée par cette randonnée un peu plus longue que nos standards, surtout hérissée de beaux coups de cul qui ont certainement pompé un peu d’énergie.
Secteur géographique : Rhône/ Alpes Cartes utilisées : Édition Didier Richard N° 10 1/50000 plus topo du Queyras et IGN Top 25 3637OT 3536 OT et 3537 ET Animateur : Michel D. Nombre de participants : (10 = 4F – 6H) Classement Atlas : Moyen kilométrage pour 3 voitures A/R : 1130 km x 3 = 3390 km Météo : 1er jour couvert puis pluie/ neige toute la nuit, 2ème jour couvert quelques averses de neige et brouillard puis soleil l’après midi. 3 ème jour idem , 4 ème jour passages nuageux puis soleil ,5 ème jour neige toute la journée visibilité réduite, 6 ème jour le froid est là -5 ° au départ jusqu’à -8° à 2100 avec un beau soleil, 7 ème jour idem température négative et grand beau pour notre dernière rando . Les données kilométriques et altimétriques des journées sont le résultat de montres et GPS Garmin
Séjour prévu en étoile à partir de l’ auberge de Jeunesse de Guillestre en pension complète pour découvrir de somptueuses vallées couvertes de Mélèzes qui assurent un festival de couleurs , la nature nous a donné un festival de chefs d’œuvres. Les mélèzes et pins cembro forment cette forêt emblématique du haut Queyras. Elle atteint l’altitude record de 2500m, là ou la végétation n’a guère plus de trois mois pour se développer. Le pin Cembro, étroitement associé au mélèze, est appelé également arole. Il est l’un des emblèmes du Queyras. Les rameaux sont vert bleuté. Les bourgeons sont cylindriques et pointus , ses aiguilles de section triangulaire, sont groupées par cinq. Son bois léger est utilisé pour l’ébénisterie locale. Chaque jour nous somme allés savourer une nouvelle vallée avec ses nombreux chalets d’alpages à l’architecture typique, nous les avons parcourus par tous les temps pluie ,neige, soleil et froidure. Séjour classé par les participant de « MAGNIFIQUE » pour les couleurs flamboyantes des mélèzes. Je suis entièrement de leur avis, c’était tout simplement féerique ces éclairages au grès du changement de couleurs des aiguilles des mélèzes, paysages que l’on ne voit nulle part ailleurs.
JOUR 1 samedi 30 octobre ; Trajet voiture Clermont Fd/ Château Queyras départ 5h30 , arrivée à Château Queyras à 12h il pleut repas de midi pris sous un abri de fontaine. Puis départ à 13h pour la rando de l’après midi à 1370m Distance : 12km D : 580 Durée : 4h Déplacement : 4h30 mini 1370m maxi 1900m GR 5 lac de Roue 1847m, ravin de Terre Neuve par un canal d’irrigation en fonction, passerelle de Pré Soubeyran, passage à Soulier 1850m, Pr jusqu’au parking autos par Rouchou et Eyssartou, arrivée à 17h30. Montée sous ciel couvert et neige vers 1800m. Redescente à Guillestre et installation à l’auberge, accueil très sympa de Jérôme et son équipe.
JOUR 2 dimanche 31 octobreAbriès : Distance : 18km D 850m Durée:5h Déplacement : 7h30 mini : 1560m maxi: 2350m Départ couvert puis éclaircies et soleil jusqu’à 16h Journée flamboyante sous le soleil et les mélèzes, rando où les photographes ont pris leur pied. Deux véhicules pour Abriès départ rando 9h30. Draille de la combe javel, GR 58, le bois noir->2126m bergerie des pierres écrite, bergerie sous Roche, repas de midi, passage PC 2318 , nous laissons le GR qui monte au col d’Urine 2525m, redescente par un PR ancien GR le long du torrent d’Urine, hameau de Valpréveyre 1850m hameau dévasté par plusieurs avalanche mais encore reconstruit, Valpréveyre le nom de ce hameau perché à 1839m vient du provençal veyre qui signifie inculte En 1691 ses 40 maisons furent détruites par un incendie. Sa Chapelle St Roch fut reconstruite en 1712. Pierres Écrites, un livre de pierre… Partout, les bergers ont gravé sur la roche des textes, témoignages de leur éducation. Une belle pierre plate arbore un nom et un prénom, œuvre d’un berger laissant là sa trace. Le village d’Abriès est connu pour ses multiples pierres écrites que l’on retrouve de-ci de-là sur le mur d’une maison ou d’une digue. Elle témoigne de l’instruction des Queyrassins à une époque ou bien souvent, dans les montagnes, les familles n’avaient ni le temps, ni l’argent pour s’en préoccuper. Au 16éme siècle déjà, les communautés recrutaient pour l’hiver un maître d’école qu’elles entretenaient. Au 18éme siècle, la plupart des Queyrassins savaient lire et écrire. Voilà le pourquoi de toutes ces inscriptions. Camping aire naturelle et PR direction le hameau de Le Roux 1810m, passage à la chapelle St Barthélémy et sente jusqu’à l’alpage de La Gasgue et descente sur la route D441 par sente, passage de passerelle au dessus du torrent de Boucher, arrivée à Abriès à 17h visite du village et recherche des pierres écrites, retour à Guillestre .
JOUR 3 lundi 1er novembre Aiguille Distance : 15 km D 1080m Durée : 5h35 Déplacement : 7h Mini : 1450m Maxi : 2350 Ce matin, météo pas top je décide de reporter la rando du jour (Molines). Donc nous partons pour Aiguille. . Départ sous la pluie du parking du Guil, puis neige vers 1700m jusqu’à 13h et ensuite soleil jusqu’au retour. A 9h 30, passage à une chapelle, remontée du torrent de Peynin par un subtil PR jusqu’au Pc 2305 où, surprise une cabane grand luxe, ouverte à tous avec couchage, nous attendait. Cabane des chasseurs d’Aiguille. Nous avons pu pendant le repas de midi nous sécher un peu. C’est certainement une tradition dans ce Queyras les chasseurs retapent des anciens chalets d’alpage vraiment très confortables et les partagent avec les randonneurs car sur notre séjour nous en avons vu trois autres de ce style. Après le repas, redescente car il y a environ 20 cm de neige fraîche et certains n’étaient pas trop à l’aise. Bois des lauzières 2148m, bergerie Prachin, anciens téléskis, sources du colombier, hameau de Peynin et retour aux 2 voitures à 16h35.
JOUR 4 mardi 2 novembre Molines, le Mont Bucher 2254m : Distance : 19 km D : 1050m Durée : 5h Déplacement : 8h20 Mini 1710m Maxi 2370m Ce matin, météo correcte donc direction Molines. Quelques passages nuageux le début de la matinée puis soleil, température proche du 0°. Départ du parking, 2 autos à 9h , PR le long du torrent aiguë Agnelle , PR passage barre rocheuse de la Seiche, le Clot Henri 2ème cabane de chasseurs grand luxe, col des Prés de Fromage puis montée au sommet du Bucher 2254m, vue à 360° sur les sommets alentours, la Barre des Ecrins et le Pelvoux, repassage au col des prés de fromage, GR 5, fontaine rouge, plateau des chalets de Fontantie 2247m, bergerie de la Sommette, retour sur le GR 5, Llousselar, descente torrent du vallon, sous la pointe de Selle et pointe Rasis 2844m , PR sous la crête de combe Arnaude, découverte d’une pierre écrite, sente PC 2348, bois des Vallonnets, hors sente chapelle St Simon, le Clot Henri, hors sente croisement de quatre sentes dans la forêt de Mélézin, piste forestière au dessus de la barre rocheuse de la Seiche, bois de Ribo Martno puis parking de Molines, arrivée 17h25.
JOUR 5 mercredi 3 novembre Ceillac , Vallée du Cristillan : Distance : 19 km D : 720mDurée : 5h20 Déplacement : 7h Mini 1650m Maxi 2165m Météo : neige et frais toute la journée, peu de visibilité, températures négatives toute la journée. Mais visite de beaux hameaux pittoresques du Queyras. Dépose des 2 véhicules place de la Mairie. Départ de la rando à 9h15, PR la Vière, forêt domaniale de Mont Dauphin, pont de Villard, piste le long du torrent Cristillan, PC 1909 direction PR hameau le Serre , le Rioufenc, bergerie des Bois Noirs, l’étable des Génisses, pause car 25/30 cm de neige fraîche, redescente sur les Claux, hameau des Bois Noirs qui a subi lui aussi des avalanches, bergerie du Lacas, Les Chalmettes, Rabinoux, Le Tioure, chapelle Ste Barbe puis GR 5 jusqu’à Ceillac, passage à l’office du tourisme pour certains, arrivée à 16h30.
JOUR 6 jeudi 4 novembre St Véran : Distance : 16 km D : 600m Durée : 4h45 Déplacement : 6h30 Mini 1850 Maxi 2390 Météo : grand beau, dans la neige 5/25 cm, froid entre -3° et -8°. Aujourd’hui 2 véhicules au parking Pierre Belle sous St Véran, départ à 9h05, GR58 Le Raux, pont du Moulin. Là je décide (comme les autres jours) de modifier ma rando car dans la petite descente jusqu’au pont 2 chutes dues à la neige, donc j’annule l’aller retour à la crête de Curler pour son point de vue avec des pentes soutenues, nous continuons par la remontée du torrent Aiguë Blanche, Pont Vieux, Pré Rolland et forte montée dans la neige à la chapelle de Clausis 2399m, pause avec repas au soleil. J’abandonne aussi le secteur prévu du passage au refuge de la Blanche à 2499m car les jours sont courts et le groupe avec ses arrêts photos (compréhensible car tellement beau) et la neige n’avance pas très vite donc direction l’ ancienne carrière de marbre vert et ancienne douane puis l’ancienne mine de cuivre et nous prenons le chemin de retour en suivant l’ancien grand canal d’irrigation de St Véran, le bois de Colombe, la cabane Beau Regard et St Véran. Arrivée à15h et 30mn de visite du village.
JOUR 7 vendredi 5 novembre ½ journée au dessus de Villar St Pancrace rando dans Cembraie des Ayes Distance : 14 km D : 600m Durée:3h20 Déplacement : 4h20 Mini 1370m Maxi 1930m Après avoir libéré notre hébergement à 7h45 et chargé les 3 véhicules nous prenons la route de retour vers Clermont Fd mais une matinée de randonnée nous attend avec un soleil radieux et des températures négatives. Arrivés au pied de la minuscule route qui mène au parking prévu, je décide de laisser les véhicules au parking du bas car la route est enneigée. Nous prenons donc le chemin pédestre pour 6 km de montée 1h30, (non prévue) vers le hameau de Ayes en hivernage à 1800m, rues enneigées et route verglacée (les adhérents me disent qu’on a bien fait de laisser les véhicules en bas). La montée dans les mélèzes et pins cembros était de toute beauté, sentes et PR jusqu’au lac gelé de Orcyrette 1930m, sublime sous le soleil et le cirque derrière lui. Nous ne monterons pas plus haut car il faut rentrer à la capitale Auvergnate, retour par sensiblement le même chemin, repas de midi à Plan Peyron ou nous avions repéré des tables au soleil lors de notre montée, très belle et dernière salle à manger. A cause de l’ enneigement nous ne sommes pas montés dans la Cembraie la plus haute des Alpes (le pin Cembro aux aiguilles qui sont groupés par 5). Une autre fois peut être de passage à Briançon . Arrivée aux voitures vers 13h Briançon gaz oïl et départ à 14h pour le col de Lautaret où la saison hivernale a commencé, randonneurs en raquettes, skis de rando et surf, enfants avec luges . Nous sommes arrivés après une pause à l’Ile d’Abeau à Clermont Fd à 19h.
Animateur : Georges Nombre de participants : 13 ( 8 f et 5 h ) Météo : soleil toute la journée, vent sur les hauteurs Terrain : gras sur certains secteurs Distance : 22 km Dénivelé : 900 m Durée : 7h 45 pause comprise Classement Atlas : annoncée facile et reclassée moyenne Kilométrage auto : 72 km pour 2 voitures, 78 pour 1 autre et 1 sur place soit 222 km
ITINERAIRE : Rochefort-Montagne, pc 999, Roche branlante 1128, Rouchaube haut, Douharesse, La Montagne du Gros, Sommet de la Roche Sanadoire, traversée du ruisseau de Fontsalade, sommet de la Roche Tuilière, La Malviale, retour à Rochefort Montagne.
Rochefort-Montagne, notre point de départ avec pour objectif la remontée du ruisseau de Fontsalade jusqu’à sa source. C’est rive droite que nous commençons notre rando en direction du plateau, un petit allez-retour pour découvrir la Roche Branlante : un énorme bloc de roche volcanique posé en équilibre sur d’autres. Le prochain objectif, les Roches Tuilière et Sanadoire, ces deux sentinelles appartiennent au massif volcanique de l’Aiguiller dont la période d’activité s’échelonne entre 2,2 et 1,8 millions d’années. A l’époque, ce volcan était en partie recouvert d’une calotte glacière. Ces deux roches sont des protrusions ( une protrusion se forme lors d’une éruption volcanique lorsque la viscosité du magma fait que celui-ci monte lentement sous la forme d’un piston ). Au fil des siècles, les glaciers ont érodé les deux roches pour former une vallée en auge. Au moyen-âge, la roche Sanadoire était surmontée d’un château, il servait de repaire aux mercenaires Anglais pendant la guerre de cent ans. En 1373,les ducs de Bourbon et les seigneurs d’ Auvergne durent l’assiéger pour déloger les 300 Anglais présents sur le site. A la fin du xv siècle un tremblement de terre provoqua l’effondrement de la partie sommitale.
Nous voici au pied de la roche Sanadoire, nous posons les bâtons qui ne nous seront d’aucune utilité et c ‘est avec les mains que nous escaladons la première partie. La progression est lente, la pente devient moins raide, nous atteignons le sommet avec soulagement. C’est une première pour certains, la vue est magnifique avec la roche Tuilière en face qui nous attend. La descente est moins rapide, la vigilance est de rigueur.
Nous descendons au fond de la vallée après avoir traversé le ruisseau de Fontsalade, c’est la remontée en direction de la roche Tuilière que nous atteignons vers 1h30 pou le pique-nique. Elle a été exploitée pour ses pierres de Lauze, elle est aujourd’hui classée. Dernier site à voir, le domaine de la Malviale, il a été construit entre 1890et 1900, avec la magnifique grange dont la charpente et ses dimensions ont fait sa renommée. Malheureusement aujourd’hui elle est en ruine, seule subsiste la maison du fermier qui est aujourd’hui occupée par un monastère orthodoxe avec des moniales. Retour à Rochefort-Montagne, une petite halte au bistrot du coin pour clore cette magnifique journée ensoleillée. Merci à tous pour avoir bravé les difficultés et selon la formule toujours dans la bonne humeur.
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