5eme sortie VTT entrainement préparation du séjour 11 (pic st Loup)
NOMBRE DE PARTICIPANTS : 5 (3H et 2F)
METEO : Grand Beau temps températures 13° le matin 30° l’après midi DENIVELE : 990m+ et – DISTANCE: 47,500 Km ENREGISTREMENT : 5h30 DUREE DE DEPLACEMENT (pauses comprises) : 3h 40
CLASSEMENT ATLAS : Moyen Sortie allure modérée :12,7 km/h
ITINERAIRE : RdV 10h15, départ du parking du Panoramique des Dômes à 10h30 retour à 16h. Le but était de faire la ‘’ Boucle des Dômes pédestre’’ en VTT dans la journée.
Départ de la sortie de l’ancien péage direction Laschamp – parking du puy de la Vache – Montlosier- Recolène- Olmont – Croix de Pialoux – pont des eaux – Motribeyre – GR 441B – Olby- GR 441- la Gardette – l’étang du Fung – Mazaye- Mazaye basse – Chambois – grand Chambois- cheire de Côme- passage à la pierre signée – puis piste de débardage jusqu’à la D559 – piste direction bac de Ceyssat – et remontée direction le Traversin – passage à la fontaine du Traversin – cabane des Bergers – puis sente sous le petit puy de Dôme et arrivée au point de départ à 16h
Agréable sortie VTT sur pistes très roulantes qui se prêtent à merveille pour cette activité. Parcours de ce jour très proche en longueur et dénivelé à ceux que nous rencontrerons sur le séjour du Pic St Loup.
Animateur : Michel J. Nombre de participants : 7 ( 2 femmes et 5 hommes ).
Relation La descente du fleuve débutée en 2017, par la Loire des méandres et des canaux de Roanne à Imphy du 31 mai au 05 juin, s’est poursuivie l’année suivante du 26 au 30 mai par la Loire des îles de Imphy à Saint-Ay puis en 2019, par la Loire des rois et des châteaux du 19 au 21 juin 2019 de Saint-Ay à Chouzé-sur-Loire. En 2020, la pandémie du Covid 19 et les restrictions sanitaires au déplacement ne nous ont pas permis de poursuivre. Ce challenge a pu reprendre du 17 au 21 juin en 2021 par la Loire des châteaux à la zone maritime de Chouzé à Thouaré-sur-Loire. Restait la partie la plus technique pour cette année de Chamalières-sur-Loire à Villerest, la plupart des participants ayant pu acquérir suffisamment d’expérience sur les étapes précédentes pour pouvoir affronter ce parcours. Il s’est révélé compliqué du fait du faible débit du fleuve, du niveau d’eau et les nombreux passages délicats, le tout étant intimement lié.
Après le rappel avant l’embarquement des consignes d’usage, les gorges de la Loire se sont révélées piégeuses et deux bateaux dès le premier jour ont chaviré à deux reprises. Le second jour, il a été nécessaire de passer 3 obstacles à la corde et un effort commun a permis d’apporter assistance à l’un des bateaux qui, bloqué sur un rocher, s’est rempli d’eau. Déchargé à l’aide d’une chaîne humaine dans un courant violent, le canoë a pu retrouver sa liberté après une grosse demi-heure d’effort. Les péripéties se sont accumulées au cours de cette descente et tous les participants se sont retrouvés à un moment ou à un autre, trempés. Le vent du nord vif et froid malgré les quelques périodes ensoleillées ne permettait de se réchauffer et seul un pagayage dynamique ramenait un peu de chaleur.
Les fins de journées, nous avons pu installer nos bivouacs dans des endroits agréables pour les amateurs de nature. J1, juste avant le village de Confolent, rive gauche sur l’emplacement d’un ancien terrain de camping ; J2 à l’entrée de la retenue de Grangent rive droite entre genêts en fleurs et aubépines ; J3 Avant le pont infranchissable de Veauchette, rive gauche ; J4 sur une zone herbeuse coupée récemment, rive droite à Feurs.
Moins riche en faune sur cette partie, la Loire nous a permis de voir tout de même cormorans continentaux, hérons cendrés, colverts, goélands leucophés complétés après le barrage de Grangent par les hérons blancs, les aigrettes garzettes, quelques cygnes tuberculés puis par les sternes pierregarin, hirondelles de fenêtre et rustiques, plusieurs milans noirs, et comme mammifères, des ragondins.
Outre les seuils naturels à passer, nous avons du composer avec les constructions humaines infranchissables. Quelques exemples, la micro centrale quelques kilomètres après Chamalières, le pont radier en aval de Retournac, le barrage hydro-électrique de Grangent.
Aux éléments naturels se mêlent l’habitat avec de jolis villages proches du fleuve comme Aurec, les maisons de caractère de Veauche, le site des Camaldules, la presqu’île du Châtelet avec sa chapelle joliment restaurée où l’on peut découvrir sur l’un des chapiteaux deux oiseaux qui s’abreuvent dans une même coupe, emblème de l’ordre des Camaldules. Les châteaux perchés ou non, rive gauche celui d’Essalois, et rive droite sur une île, juste avant le barrage, celui de Grangent.
La quatrième journée a été particulièrement éprouvante pour les organismes, le vent du Nord puissant sous les rafales voyait notre vitesse se réduire encore un peu plus sur de véritables plateaux de marne où il fallait faire de grands détours pour suivre les passages où la hauteur d’eau nous permettait encore de flotter. Sinon, l’obligation était faite de tirer les bateaux à l’aide des cordes quelque fois sur plusieurs dizaines de mètres avant de retrouver de quoi naviguer. Arrivés à Feurs, il a fallu se rendre à l’évidence, l’objectif d’atteindre Villerest où étaient stationnés les véhicules n’était plus envisageable. Après concertation, il a été décidé de s’arrêter dans cette petite ville où il était encore possible de trouver un moyen de locomotion pour récupérer nos véhicules. Pendant qu’une partie de groupe, s’occupait de ranger, nettoyer et faire sécher le matériel, les deux conducteurs partaient en taxi pour Villlerest. A notre retour, un sympathique apéro de fin de séjour avait été organisé et sous un soleil couchant chacun a mis en lumière dans la bonne humeur les temps forts et les galères de cette aventure.
En 2023, il sera proposé de parcourir les 21 kilomètres de la retenue du barrage de Villerest en kayak de mer afin de clôturer le challenge de la descente de la Loire.
Météo : couvert avec un fort vent du Nord sur une grande partie de l’itinéraire. Pluie orageuse le 1er jour pendant le repas du soir et la nuit et le 2ème jour avant l’installation du bivouac. Classement : moyen avec des passages techniques nécessitant de la réactivité. Matériel mis à disposition par l’association : 2 canoës canadien de marque Venture modèle prospector 17 1 canoë canadien de marque Nova Craft prospector 17 1 canoë canadien de Marque Old Town équipement complémentaire pour les canoës (4 pompes, 3 écopes, éponges, 4 cordes de 15 mètres, des mousquetons, 4 chariots) pour les bagages, chaque participant avait à sa disposition un container de 60 litres et un autre de 30 litres et 3 sacs étanches de marque Zulupack. pour le couchage individuel ou en couple 1 tente North Face modèle WestWind (quatre participants avaient leurs tentes personnelles) 4 tapis de sol complémentaires Space Blanket (orange) 1 tarp bergaus pour les repas utilisé par Pascal pour dormir la nuit. équipement pour les participants (7 gilets d’aide à la flottabilité, 7 pagaies et 2 de secours) pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de l’adaptation « canoë » Eau : chaque participant avait à sa disposition au départ une bonbonne de 5 litres d’eau qui a été rechargée à la base nautique de Saint-Victor-sur-Loire.
Organisation générale : Transport: à l’aide de deux véhicules en co-voiturage, Gilles (Citroën C3) et Michel J. (Renault kangoo) tractant la remorque nous sous sommes rendus à Chamalières-sur-Loire, lieu de la mise à l’eau. Le déplacement s’est fait en 2 heures environ. Yves ; Jean-Marc et Georges sur place ont pris en charge les deux véhicules pour les acheminer vers le barrage de Villerest, point d’arrivée prévu à l’origine du séjour. Un grand merci à ces trois adhérents bénévoles qui ont permis par leur disponibilité que ce séjour se fasse.
Kilométrage général effectué par les véhicules : 1369 km. Niveaux d’eau : le 07 mai 15,5 m3/s à Bas-en-Basset Conditions de navigation : le faible débit a contrarié la navigation nous obligeant a de nombreux passages à la corde et quelque fois à tirer les bateaux sur les zones de hauts fonds. Kilométrage parcouru : estimé à 110 km en linéaire à partir d’openrunner. car la montre Gps de marque Garmin utilisée habituellement n’enregistre plus les données à une vitesse inférieure à 5km/h. Hébergement : Les bivouacs en milieu naturel ont toujours été confortables dans un environnement agréable. Nourriture : prévue au départ par chaque participant et disposée dans les containers mis à disposition Accident : néant Temps de préparation : 20 heures (découpage des journées de l’itinéraire, montage de la remorque, rassemblement et vérification du matériel, achat des bonbonnes d’eau, informations aux participants par mail et téléphone, compte rendu etc…)
Animateur : Thierry Nombre de participants : 7 animateur compris (5F-2H) Météo : assez ensoleillé et doux – vent sur les hauteurs Distance : 25,4 km (GPS) Dénivelée : 810 m (GPS) Durée : 7h30 ClassementAtlas : Facile Kilométrage voitures : 140 km – 2 voitures de Montferrand
Itinéraire : Redondel, Bogon, La Cabane, Lavergne, le Bac, Labro, Lascombe, la Bastide, Montgroleix, le Lac, Chante-Milan, la Grande Chaudière, D636, la Montagnoune, ouest Espinchal, GR30 jusqu’à Redondel
De retour dans le Cézallier en pleine saison des jonquilles et lorsque les vaches ne sont pas encore sorties ou très peu…. De belles conditions donc pour une boucle que nous débutons sur la frange orientale du plateau en sautant de vallons en vallons et en traversant de petits hameaux assez peu peuplés et dédiés à l’élevage. Nous croisons par moment le circuit des Vache rouges qui ne semble pas-plus entretenu. Quelques balises apparaissent encore mais comme à la Cabane, le sentier est complètement recouvert de végétation et presque plus visible. Sur les points hauts, nous avons de beaux points de vue sur les Monts du Cantal au sud et le Sancy au nord. Cantal un peu brumeux en début de matinée et qui se dévoilera un peu plus tard. Nous mangeons au-dessus de la Bastide après un petit hors-piste qui nous amène sur les pentes verdoyantes qui surplombent le hameau. On devine la suite du cheminement qui sent bon la dénivelée pour parvenir à Montgreleix ! Après avoir sauté quelques clôtures pour retrouver le chemin, nous vérifions sur le terrain que ça monte bien. Mais ca tombe bien puisque j’annonce depuis le matin que nous allons bientôt arriver sur le vrai Cézallier. A Montrgreleix, on y est presque. Du chemin pour y arriver, on a de longues vues dégagées sur le Mont Chamaroux à l’est et sur les paysages typiques du plateau aux larges ondoiements du terrain et au vert des estives. L’herbe parlons-en : à Labro, un éléveur en tenue de travail avec sa frontale encore accrochée nous explique que les vaches ne sont pas encore sorties par manque d’herbe. Les raisons de ce manque : le retard dans la pousse dû au manque d’eau (le printemps et l’hiver n’ont pas été pluvieux) et surtout causé par la voracité des rats-taupiers qui effectivement dévastent les herbages. A hauteur d’homme, les prés ne sont pas aussi vert qu’on pourrait l’attendre mais parcourus de longues trainées de terre sèches. Inquiétant. Du coup, il n’est pas rare dans les près avant Montgreleix de voir des vaches autour de mangeoires à foin.
Après le Lac, nous entrons dans une longue partie hors piste pour remonter au nord vers Espinchal. Les passages de vache sont confondus par certains Atlassiens conmme de vrais sentes… Classique. Après le buron de Grande-Chaudière, nous rebasculons vers Espinchal qu’on deb=vine au loin. A notre droite, vers le bas de la pente nous observons de larges sagnes des Chastelets reconnaissables à leur brun ocre. Un peu plus loin nous devinons le lac de St Alyre. Un dernier HP nous amène au buron de la Montagnoune et au bois de Play et à la partie ouest d’Espinchal. En traversant cette partie du village, certaines maisons typiques du secteur arrêtent notre regard. Ces fameuses maisons construites par les marchands de toile dans la seconde partie du 19ème – début du 20ème siècle.Ils partaient (6 à 9 mois de l’année) en tournée à pieds puis avec le cheval et la charrette (maringotte) spécialement aménagée pour recevoir les pièces entières de toile. Ils furent ensuite les premiers à acquérir des automobiles en paticulier les marchands d’Espinchal.Ils vendaient dans toute la France et même en Algérie. En 1920, on comptait près de 3500 marchands devenus des Négociants-voyageurs regroupés dans la Fédération du même nom qui existe encore aujourd’hui (on appelait jusque récemment les représentants Michelin, des voyageurs dans le vocabulaire de l’entreprise….).
Après une dernière petite montée sur le GR30 nous voilà de retour à Redondel. Un pré alentour est recouvert de jonquilles. Je me sers pour ramener un beau « trophée » à la maison.
Animateur : Georges Nombre de participants : 18 (9 F et 9 H ) Distance : 21 km Dénivelé : 650 m Durée : 6H30 Classement Atlas : facile Météo : couvert toute la journée avec de petites éclaircies, pas de pluie. températures agréables. Kilométrage voitures : 125 km pour 1 voiture et 85 pour 3 autres soit 380 km
ITINERAIRE : Départ de Lempdes sur Alagnon, Chambazon, plateau du Caure, traversée de l’alagnon, Lanau, Léotoing, Farreyrolles, retour à Lempdes sur Alagnon.
C’est du camping de Lempdes sur Alagnon que nous commençons notre rando. Un petit dénivelé pour s’ échauffer et nous descendons au bord de l’Alagnon. Après avoir traversé un petit ruisseau, un chemin en zigzag nous amène jusqu’au village de Chambezon en direction du plateau du Caure, avec une belle vue sur la vallée et les méandres de l’Alagnon. Nous entamons la descente, un PR nous guide jusqu’au fond de la vallée, nous avons la surprise de croiser Elisabeth C. en traversant un ruisseau ( elle participait à un prélèvement de la faune aquatique ). Nous retrouvons l’Alagnon et le village de Lanau.
En face de nous, deux cents mètres plus haut, l’imposante ruine du château de Léotoing, nous décidons de prendre le pique-nique au pied du château. Sur ses pentes, de magnifiques terrasses en écailles ont été restaurées par l’association Oasis de Léotoing Cétanella.Ancienne forteresse médiévale du XIII siècle, propriété des Dauphins d’Auvergne durant plusieurs siècles, le château tombe en ruine à partir du XVIè et sert de carrière pour les habitants du village. Depuis le pied du château, nous entamons le retour à travers une zone de cultures et de prairies verdoyantes. Merci à tous, à bientôt sur de nouveaux chemins.
Animateur : Fabien Nombre de participants : 14 (7F, 7H) animateurs compris Météo : Beau temps ensoleillé. Températures élevées Terrain : Sec Distance : 24,1 km Dénivelé : 670 m Durée : 7 h pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 90 km pour 2 voitures de Clermont et 70 km du Crest pour 2 voitures soit 320 km
ITINERAIRE : Lac Chambon, le Tartaret, Murol, Chautignat, Prabellet, St Nectaire, PC 763, Sapchat, Roche Romaine, Puy de Bessolles, Bois Rivaoire, Jassat
La journée avait mal commencé pour l’animateur. Sa voiture n’a jamais voulu démarrer. Un grand merci à Corinne qui m’a récupéré chez moi, permettant ainsi à la balade de se dérouler comme prévue.
Cette balade a commencé par une mise en jambe tranquille et bucolique en faisant le tour du lac Chambon. Ce tour a permis de voir, sur sa rive ouest, la Couze de Chaudefour qui alimente le lac ainsi que les aménagements réalisés autour de celle çi. En effet, en draînant sédiments et alluvions, la Couze de Chaudefour entraîne la réduction de la surface du lac (qui a perdu les ¾ de sa superficie initiale) et à terme, son comblement. D’où ces aménagements autour de la Couze pour réduire cette échéance.
Une fois ce tour effectué, nous ne pouvions pas continuer sans monter au Tartaret, intimement lié au lac Chambon puisque c’est ce volcan qui, en barrant la Couze de Chaudefour , a donné naissance au lac Chambon. Au sommet, après avoir profité de la jolie vue sur le lac et le Massif du Sancy, nous faisons le tour du Tartaret , ce qui nous a permis de voir son cratère, chose moins évidente au premier abord compte tenu de la végétation. C’est alors le moment de redescendre sur Murol, et commencer à apercevoir le Château de Murol que nous verrons sous tous ces angles au fur et à mesure de la balade.
Après être passé devant le château, direction Chautignat. Avant d’arriver à ce village, nous découvrons le moulin de Landrode ; beau petit endroit accolé au ruisseau de Chadeyre qui aurait fait un joli terrain de pique nique mais il n’était que 11h25 et l’estomac de Jean Louis n’était pas encore prêt !!! Nous continuons donc et après avoir traversé Chautignat, nous mettons le cap sur Saint –Nectaire. Après s’être restauré au soleil, nous reprenons notre marche et apercevons St Nectaire mais nous n’entrons pas dans la ville et bifurquons au sud pour rejoindre Sapchat.
De là, nous nous dirigeons vers le Puy de Bessolles que nous gravirons par son épaulement nord est, ce qui nous fait atteindre la Roche Romaine ou nous faisons une petite pause devant le panorama à 360 degrés ou chacun essaie de trouver les différents Monts qui nous entourent. Cette exercice terminé, nous effectuons les derniers mètres d’ascension jusqu’au Puy de Bessolles. Après avoir fait le tour de ce Puy et profité d’un joli panorama sur le lac Chambon, nous redescendons sur Jassat via les bois de Rivaoire et empruntons le GR jusqu’aux Fougeoles. Et c’est là que nous ferons le hors piste en redescendant à travers les bois des Bouves, ce qui nous permettra de regagner notre point de départ en évitant de cheminer le long des maisons.
Arrivé à destination, un pot en terrasse avec le lac Chambon en arrière-plan conclue cette belle journée de fort belle manière.
Date : 23 AU 25 AVRIL 2022 Animatrice : Christelle Nombre de participants : 12 animatrice comprise (8F, 4H) Météo : J1 ciel gris avec quelques vagues éclaircies, vent sensible sur le plateau puis à partir de 15h pluies orageuses jusqu’à la fin J2 pluie et brouillard tout le parcours J3 bien ensoleillé toute la journée
Terrain : J1 première partie sur sols secs , détrempés pour finir mais sans gêne pour cheminer J2 de belles flaques ,chemins herbeux très humides, passerelles du lac bien arrosées mais non glissantes J3 retour à des terrains secs
Parcours J1 18Km 678 m D+ 6h pauses incluses J2 10 Km 112 m D+ 3H pauses incluses J3 20 Km 680 m D+ 6h35 pauses incluses
Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 680 k x 3 véhicules
ITINERAIRES : J1 Castelnau-Pégayrols,Castelmus, ravin de Carlesse,la Bise, PC 720, PC 687, Roquetaillade, Marzials, ruisseau de la Salesse, PC 625, PC 608, PC 649, Castelnau. J2 Le Jouanesq, Puech de Font Frège, Le Vialla haut, ruisseau de la Niade, passerelle sur le lac de Villefranche, D528 Montplaisir, Alrance, le Jouanesq. J3 Brousse le Château, pont sur le Tarn, les Clauzets, la Balmayrié, D902, pont sur le Tarn, Couffoulens, aller retour chapelle St Cirice, Puech Cani, La Palisse, Nouals, La Castié, Viales, Brousse .
Comme convenu le convoi des atlassiens a quitté le Crest samedi matin à 7h15 et après une petite halte en Lozère nous arrivons à Castelnau Pegayrols à 10H.Nous croisons les doigts pour que les mauvaises prévisions météo soient fausses mais le ciel est déjà bien chargé et l’air bien frais. Nous parcourons rapidement les ruelles de ce vieux village déjà occupé par un fort au Xème siècle. Il s’en dégage une atmosphère très moyen-âgeuse avec ces antiques maisons à colombages, les fenêtres à meneaux, les linteaux ouvragés ; le tout construit avec de belles pierres blondes ou rougeâtres. Nous admirons une reconstitution du village en miniature C’est bien dommage que l’horizon soit bouché car le site occupe un rebord de plateau où, par beau temps on peut profiter d’un panorama étendu sur le haut Languedoc, la Montagne Noire, les Monts de Lacaune ainsi que le Mont Aigoual. L’endroit mérite vraiment le détour.
Nous plongeons ensuite dans la vallée de la Muze par une jolie sente qui serpente au milieu des châtaignIers, bon raidillon qui nous amène 300 mètres plus bas pour enjamber le ruisseau de la Muze puis remontons aussi sec jusqu’à un autre joli village ancien, Castelmus, implanté sur un éperon rocheux. Nous poursuivons la remontée pour sortir de la vallée et aborder un plateau où la vue porte assez loin ,on aperçoit le majestueux viaduc de Millau qui tente de sortir de la brume. Déjà bientôt 20 ans (2004) que cet édifice nous permet d’éviter les bouchons !
Le vent ainsi que quelques gouttes se faisant plus présents, nous profitons d’un petit bois de résineux pour pique-niquer rapidement à l’abri car il ne fait pas bien chaud ! nous poursuivons la traversée du plateau où nous admirons de nombreuses orchidées. Nous tombons aussi sur un amas de roches ressemblant fortement à un dolmen ce qui ne serait pas étonnant dans ce département qui détient la première place en France du plus grand nombre de mégalithes (1000 dolmens recensés).
Puis nous plongeons de nouveau dans la vallée de la Muse pour rejoindre un autre joli village ancestral ,Roquetaillade. Blotti au bord du ruisseau avec toujours d’antiques et belles bâtisses posées les unes contre les autres comme nous le verrons aussi au village suivant de Marzials où nous ne pourrons malheureusement guère flâner pour cause de belles averses orageuses .
La pluie ne nous lâchera plus jusqu’à la fin et c’est donc engonçés dans nos tenues soit disant imperméables que nous terminons la dernière heure…. trempés. Nous n’avons même pas pu terminer la visite de Castelnau …dommage….Départ pour le gîte sous une tempête de neige fondue avec une petite halte pour observer un sanglier qui voulait traverser la route et cherchait une solution pour nous éviter !
La douche chaude et un bon dîner seront les bienvenus, tout le monde garde le sourire malgré des prévisions météo vraiment pas terribles annoncées pour le lendemain.
Dimanche matin, pas de miracle !! brouillard et pluie sont bien présents…nous partons quand même pour entamer un parcours moins long que prévu car je ne vois pas trop l’intérêt de faire 20 kilomètres dans ces conditions et tout le monde pense la même chose !
Nous cheminons dans une jolie campagne verdoyante émaillée de nombreux puechs. Nous rejoignons la bordure ouest du lac de Villefranche de Panat .Cette étendue d’eau de 180 ha et 4 km de long fait partie des lacs du Lévézou et alimente la centrale d’Alrance inaugurée en 1952. Joli site notamment apprécié par les pêcheurs. Un sentier de 10 km comportant une longue passerelle sur l’eau permet d’en faire le tour. Cela nous permet de traverser et remonter vers le nord du lac toujours baigné de brume et de bruine..en chantant « Singing in the rain »nous tentons d’imaginer ce paysage sous un beau ciel bleu !! en tout cas le cheminement se fait sans encombre, plusieurs autres petites passerelles permettent d’éviter les zones plus humides.
Arrivée à Alrance…c’est la fête annuelle locale mais compte tenu de la météo, nous ne croisons pas grand monde, un monsieur nous dit « vous avez du mérite !! ».Nous profitons du hall d’entrée de l’église pour pique-niquer au sec ! reprise sans amélioration du temps. Comme nous sommes à proximité des voitures, je décide d’en rester là. Retour au gîte où nous prenons le mode « colonie de vacances » avec temps calme, jeu de société pour se réveiller et terminons quand même la journée sur une bonne note avec une sympathique visite de la Tour de Peyrebrune. Située sur un puech à 913 m d’altitude , elle est couronnée d’une galerie d’observation perchée à plus de 30 mètres de hauteur où le panorama est bien beau et très étendu. Siège de la seigneurie de Peyrebrune, elle a été rachetée en 1898 par des abbés qui ont aménagé escalier et chapelle ainsi que la vierge qui couronne le toit de la galerie. La brume s’étant un peu dissipée nous avons quand même un peu profité de la belle vue! nous avons été accueillis par le président de l’association de préservation du site « les amis de Peyrebrune » qui a pris le temps de nous donner pas mal de détails sur la tour et la vie locale.. ce site de 31 ha classé également espace naturel est vraiment beau avec ses énormes blocs.
Lundi matin, bonne nouvelle, le soleil pointe enfin le bout de son nez. Nous reprenons les voitures, nous plongeons vers la vallée du Tarn et Brousse le Château.
Classé parmi les plus beaux villages de France, ce petit bourg médiéval s’est implanté sous le château perché sur une éminence rocheuse tombant en à-pics sur le Tarn. Les habitants y trouvaient protection en ces temps troublés par de nombreuses guerres (100 ans, guerre des Routiers, guerre de religion…) Chantiers de jeunes et initiatives privées ont pu redonner vie à Brousse en respectant le cachet de ses vieilles demeures, ses ruelles étroites et pavées coupées par des escaliers. Un superbe et vieux pont enjambe l’Alrance et a constitué l’unique accès au village jusqu’au 19ème siècle.
Nous entamons notre parcours par une traversée du Tarn et remontons une sente bien verdoyante où nous pouvons apprécier la vue sur le château et ses remparts qui surplombent la rivière. Nous savourons le doux rayonnement du soleil ! quel contraste par rapport à la veille !! Nous rejoignons les bords du Tarn que nous longeons pendant un bon moment puis le retraversons pour entamer la montée vers notre beau belvédère du jour, la chapelle Saint Cyrice. Comme souvent maintenant, les portes sont closes mais nous sommes là surtout pour la vue. L’édifice est installé sur un éperon rocheux que nous remontons sur quelques mètres pour apprécier un large paysage et la vue plongeante sur un méandre du Tarn. Lieu idéal pour pique-niquer mais il est vraiment trop tôt ! Pour nous mettre en appétit, nous faisons une bonne remontée vers le plateau occupé par quelques hameaux disséminés au milieu des pâturages et des exploitations essentiellement dédiés à la fabrication du fameux roquefort.
Agréable pause pique-nique, toujours sous le soleil, au milieu d’une marée de pâquerettes…en route nous traversons de vieux villages dont les maisons faites de la pierre locale doucement teintée de rouge sont bien belles ! mention spéciale pour la Castié qui avait beaucoup de cachet avec en prime un beau panorama ! un peu plus loin nous croisons un habitant en plein travail titanesque de rénovation qui nous explique ses déboires de chantier et prends le temps de nous indiquer une astuce pour rejoindre Brousse. Je suis ses indications et nous profitons d’une superbe sente inondée de grandes bruyères blanches , variété que personne ne connaissait. Ce sentier est également un très beau belvédère sur tout le village de Brousse et son château que nous rejoignons par une petite sente qui serpente entre les chênes et les buis. Nous prenons le temps de faire le tour de ce beau bourg médiéval et terminons ce séjour par une sympathique pause désaltérante. Je remercie encore tous les participants d’avoir gardé sourire et dynamisme malgré ces conditions climatiques très médiocres !!
Animateur : Yves Nombre de participants : 13 animateur compris ( 8 F, 5 H) Météo : Brumeux et couvert, éclaircie en fin de journée Distance : 25 Km Dénivelé : 750 Mètres Durée :8 H mn pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 26 Km pour 1 véhicule et 60 pour 2 autres soit : 146 km Temps de préparation : 2 h
ITINERAIRE :Coudes, PC418, PC459, Chadeleuf, Neschers, PC474, PC479, PC511, Pardines, Puy de la Chèvre, Roche noire, Le Coudert, Perrier, Côte Chapelot, PC544, Le Py, Le Tuzo, PC459, PC511, PC503, Sauvagnat Ste Marthe, La Pellière, Les Carpes, La Ronzière, Coudes.
Brumeux, couvert et quelques gouttes ce matin pour le départ face à la villa néo-classique de Beauvezeix à la sortie de Coudes. Après la traversée de la Couze Chambon sur une passerelle intrigante, nous grimpons rapidement sur le plateau direction Chadeleuf. Ancienne seigneurie de l’abbaye d’Issoire où nous contemplons les deux tours ronde et carrée qui délimitent les anciennes fortifications.
Notre parcours redescend sur Neschers pour rejoindre la Couze. Village construit sur la fin de la cheire du Tartaret, volcan ayant formé le lac Chambon. Regard sur les 2 ponts qui s’y trouvent mais surtout sur le plus ancien, où passait jadis une voie romaine, bien conservée et bien restaurée.
Nous remontons sur Pardines, construit au bout de la falaise d’un plateau basaltique. En 1733 soixante bâtiments furent détruits par un glissement de terrain séparant la falaise en deux parties sans faire de victime heureusement. Passage au pied des falaises encore présentes pour gagner Le Coudert et Perrier. Lucette aux yeux de lynx nous présente les 2 morilles qu’elle vient de dénicher.
Perrier, point d’orgue de la rando du jour, le village des Roches très connu pour ses grottes troglodytes au nombre impressionnant de 300 dont les dernières furent habitées jusqu’en 1945. Nous prenons le temps de déambuler pour les revoir, apprécier les restaurations faites par une association locale ou les découvrir pour certains. L’endroit est idéal pour la pause pique-nique sous un soleil timide mais bien présent.
Petite escalade sur la Chaux de Perrier et traversée du plateau de Pardines face à Boissac. Là le chemin se perd et un petit passage hors-piste sera nécessaire pour atteindre le ruisseau de Boissac. Nous le longerons gaiement avant de remonter sur Sauvagnat Ste Marthe. A la sortie du village un petit monticule surmonté d’une croix nous tente et nous le gravirons sans difficulté malgré une sente très abrupte.
De là nous apercevons presque nos voitures, il nous reste quatre kilomètres qui se feront facilement. D’abord une descente sur Coudes à proximité de l’autoroute et ses nuisances sonores et nous regagnerons le départ par une petite sente qui serpente le long de la Couze, enivrés par l’odeur de l’ail des ours.
Animateur : Michel J. Nombre de participants : 6 ( 2 femmes et 4 hommes ).
Le mot de l’animateur : L’exploration de cette rivière sauvage se poursuit. Nous reprenons notre périple à partir de Chatel-de-Neuvre. Les habitués ont accueilli avec plaisir deux nouveaux adhérents dans l’activité particulière qu’est la randonnée en canoë, Sophie et Pascal. Le débit d’eau faible pour cette période de l’année nous a obligé de suivre au plus près la masse d’eau et d’utiliser les techniques pour éviter et contourner les obstacles accumulés dans le lit. Une météo agréable, des bivouacs somptueux, une faune omniprésente plus particulièrement le deuxième et troisième jour, un groupe convivial, tous les ingrédients étaient réunis pour faire de cette première pour les adhérents d’Atlas, une parenthèse agréable. L’arrivée était prévue au Bec d’Allier, mais celui-ci étant passé dès 14h00 vendredi, le périple s’est poursuivi sur le fleuve Loire jusqu’à la Charité.
Météo : les prévisions pessimistes se sont révélées erronées. La première journée, la couverture nuageuse s’est disloquée au fur à mesure de notre progression vers le Nord. Les autres jours ont été agréables et les nuits fraîches sans excès. Trois gouttes sont tombées dans la nuit du vendredi au samedi. Classement : facile mais cela reste de l’aventure avec des paramètres imprévus qui nécessitent une forte adaptabilité, un équipement sérieux et de la bonne humeur dans ces moments un peu délicats à passer.
Matériel mis à disposition par l’association : 2 canoës canadien de marque Venture modèle prospectot 17 1 canoë canadien Nova Craft prospector 17 équipement complémentaire pour les canoës (3 pompes, 3 écopes, éponges, 3 cordes de 15 mètres, des mousquetons, 2 chariots) pour les bagages, chaque participant avait à sa disposition un container de 60 litres et un autre de 30 litres et 3 sacs étanches de marque Zulupack. pour le couchage individuel ou en couple 1 tente Hardwear Montain, 1 tente North Face modèle WestWind (trois participants avaient leurs tentes personnelles) 6 tapis de sol complémentaires Space Blanket (orange) 1 tarp bergaus pour les repas (déplié un soir) équipement pour les participants (6 gilets d’aide à la flottabilité, 6 pagaies et 1 de secours) pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de l’adaptation « canoë »
Eau : chaque participant avait à sa disposition une bonbonne de 5 litres d’eau rechargée au village d’Apremont sur Allier
Organisation générale : Transport: à l’aide de deux véhicules en co-voiturage, Gilles (Citroën C3) et Michel J. (Renault kangoo) tractant la remorque nous sous sommes rendus à Chatel-de-Neuvre, lieu de la mise à l’eau. Le déplacement s’est fait en 1heure et 1/2. Yves et Luc sont venus le 23 récupérer le véhicule Kangoo et la remorque pour les acheminer à l’arrivée. Au retour, Yves accompagnant Gilles pour reprendre son véhicule resté en dépôt. Un grand merci à ces deux adhérents bénévoles qui ont permis par leur disponibilité que ce séjour se fasse. Kilométrage général effectué par les véhicules : 815 km
Niveaux d’eau : le 21 avril 49 m3/s à Moulins ; le 23 avril 106 m3/s ; le 24 avril à La Charité sur Loire 118 m³/s. Conditions de navigation : ce faible débit nous a obligé à utiliser au mieux les courants rendant ce parcours intéressant techniquement. Kilométrage parcouru : 112.750 Les données ont été fournies par une montre GPS de marque Garmin et la fin de l’étape 3 et la matinée du jour 4, recalculées à partir d’openrunner. Hébergement : Les bivouacs en milieu naturel ont toujours été confortables dans un environnement exceptionnel.
Itinéraire : les faits marquants
J1. Arrivés en 2019 à Chatel-de-Neuvre et après une pause due au Covid19 en 2020, c’est de cette commune que nous reprenons la descente. La progression se fait dans la réserve naturelle du Val d’Allier jusqu’à la hauteur rive gauche de Bressolles. De longs méandres succèdent à des courbes plus serrées, l’érosion par la force de l’eau est bien présente et des effondrements récents visibles. Un pylône de ligne à haute tension au socle renforcé se rapproche dangereusement année après année du bord de la rivière. De nombreux amoncellements de branches et d’arbres occupent une partie du lit. Bientôt l’ancien pont de chemin de fer et rapidement se profile la première difficulté que représente le pont de Régemortes construit à partir de l’année 1750 et qui porte le nom de son constructeur. Infranchissable, il faut impérativement se porter sur une des deux rives pour franchir l’obstacle. Passant habituellement, rive droite, je tente la rive gauche, côté passe à poissons. Après un repérage, nous avançons en progressant à pied dans l’eau, passons chaque bateau l’un après l’autre sous le pont et pendant qu’un des participants le maintien dans le courant, les containers sont déchargés en faisant une chaîne puis c’est le tour du bateau de quitter son milieu naturel empoigné par des bras vigoureux pour franchir la levée rocheuse. Après c’est un jeu d’enfant, le bateau installé sur l’un des chariots est rechargé puis guidé jusqu’à la berge accueillante. Une bonne demie heure suffit pour les manipulations et la pause du pique-nique sous un chaud soleil est décidée avant de reprendre le fil de l’eau. Les cris des sternes Pierregarin sur l’île à quelques dizaines de mètres distraient notre pause. Rapidement, le bruit de la ville et du trafic routier s’estompe et nous retrouvons le calme et le chant des oiseaux. A la moyenne de 8,5 km/h et après 4h10 de navigation et un peu plus de 35 kilomètres, nous plantons notre bivouac sur une île sableuse protégée de la légère brise de Nord par un rideau de jeunes saules. De nombreuses traces sont visibles : branches coupées et écorce mangée par un castor, piétinement par des oies et hérons, passage d’un chevreuil. A la tombée de la nuit, un vol important d’aigrettes garzettes remontant la rivière pour gagner son dortoir nous salue par son cri « krah krah krah »et nous invite à un repos compensateur.
J2. Après un peu plus de 5 kilomètres, le passage du pont de Villeneuve, ne présente aucune difficulté. La largeur de la rivière nécessite une observation attentive pour voir vers quel bras la masse d’eau se dirige. Les ponts de Le Veurdre puis de Mornay sont franchis. Un chevreuil, rive gauche tout proche, regarde le premier canoë puis s’inquiète de ces mouvements inhabituels et décide subrepticement d’aller se cacher dans les taillis. Lors d’un changement de direction et suite à une manœuvre trop tardive, l’un des bateaux se bloque sur un arbre en travers, la puissance de l’eau le fait pencher, le remplit et le retournement devient inévitable. Un second bateau dans le mouvement ne peut éviter à son tour l’obstacle et subit le même sort. Les containers étant bien arrimés à bord, les équipiers se laissent dériver et reprennent pied un peu plus loin sur la rive, les embarcations étant récupérées au passage. Reste à pomper l’eau, recharger les bateaux et l’aventure peut continuer… Quelques cigognes avaient déjà été aperçues en vol mais maintenant ce sont des nids occupés qui se montrent rive droite puis en nombre rive gauche. Quel magnifique spectacle proposé par ces oiseaux qui ravitaillent le parent resté au nid accueillis par des claquements de bec. Cette journée nous a permis de voir toutes sortes de résidents des lieux, milans noirs, petits gravelots, hérons blancs et cendrés, œdicnèmes criards, colverts, cygnes tuberculés, cormorans continentaux. En suivant au plus près un haut talus sableux, nous avons dérangé un groupe d’une vingtaine d’hirondelles de fenêtre qui a la hâte sont sorties de leurs longs terriers. J’avais déjà eu l’occasion de remarquer que hirondelles de rivage et hirondelles de fenêtre se partagent quelque fois le même espace. La veille nous avions pu voir une hirondelle de rivage, mais là nous étions en présence d’une arrivée massive d’oiseaux se préparant à la nidification. Les jours suivants nous permettront d’identifier hirondelles rustiques et de fenêtres survolant l’eau à la recherche d’insectes. Après 4h16 de navigation et un peu plus de 35 kilomètres dans un décor de carte postale face à des arbres alourdis de plusieurs nids de cigognes, nous installons le bivouac à la latitude de Mars sur Allier sur une grande île séparée de la rive droite par un joli et étroit bras à l’eau vive. La soirée se passe à observer les va-et-vient des grands oiseaux et un chevreuil nous fait la surprise de passer près nos tentes.
J3. La nuit a été calme sous un ciel étoilé et la fraîcheur du matin nous surprend, une brume flotte sur la rivière. Après un copieux déjeuner, le chargement des bateaux assuré et le soleil ayant rapidement pompé l’humidité de l’air nous prenons l’option de l’étroit bras de rivière pour débuter la journée. Notre premier objectif est de ravitailler en eau à Apremont joli village posé sur le bord du cours d’eau dans une large courbe à droite. A l’approche, rive droite le château de Meauce puis rapidement sur la gauche celui d’Apremont. Une belle manœuvre à contre-courant, nous permet d’accoster rive gauche. Bateaux attachés grâce au quinze mètres de corde de chaque embarcation, nous partons en quête d’un robinet et profitons de l’arrêt pour décharger et trier nos ordures. Un sympathique jardinier nous oriente et nous explique que toutes les maisons à l’exception d’une appartiennent au châtelain et sont louées. Le bâti est bien entretenu et sous le soleil, l’ensemble est harmonieux. La première difficulté est tout proche, la prise d’eau des Lorrains. En fait un barrage sur toute la largeur de la rivière qui permet par gravité, par un canal d’alimentation de maintenir le niveau d’eau du canal latéral à la Loire. Approchée tout en douceur par la rive droite, de grandes marches en ciment permettent le passage et la remise en eau quelques mètres plus bas. Juste le temps de se remettre en mouvement et c’est bientôt un pont de chemin de fer puis un nouvel arrêt toujours rive droite au Pont Guétin qui sert de support au canal latéral à la Loire. J’invite les participants à grimper sur l’ouvrage d’art qui est un des plus grands pont-canaux de France, avec 343 m de long, ouvert à la navigation en 1838. Déchargement, portage des containers, des bateaux, chargement et mise à l’eau, l’équipe est rodée. A droite le département de la Nièvre, à gauche celui du Cher, la rivière servant de limite administrative naturelle. Après le pique-nique, la navigation reprend et nous atteignons rapidement le Bec d’Allier après être passé sous le dernier pont routier (D976). Le volume d’eau apporté par la Loire n’est pas impressionnant et le fleuve cumule maintenant un peu plus de 100m3. Quelques bateaux de Loire apparaissent sur la rive gauche, toue cabanée, fûtreau. Bientôt rive droite Fourchambault et son pont puis sa digue de 300 mètres qui canalise le fleuve et permet la navigation par basses eaux. On laisse sur notre gauche une écluse prise par la végétation et qui permettait autrefois par un canal de jonction de rejoindre le canal latéral. C’est l’heure du bivouac sur une large et longue île à hauteur du lieu-dit Poids de fer, après 26 kilomètres.
J4. A 08h30, l’équipe est déjà prête et les premiers coups de pagaies sont donnés. Marseille-Lès-Aubigny se présente rive gauche où le canal est très proche du fleuve d’où l’on pouvait rejoindre le canal du Berry, aujourd’hui en partie comblé. Un sanglier en train de boire, surpris par notre arrivée, fait rapidement demi tour. Pour éviter les parties rectilignes jusqu’à la Charité-sur-Loire, j’opte dès que cela est possible par des bras plus étroits qui rendent la navigation moins monotone et plus dynamique. Rive droite le château de la Marche transformé en hôtel puis une dernière pause où nous découvrons une colonie de moustiques en pleine reproduction….Le parcours s’achève vers 11h00, après une petite navigation de 16 kilomètres, face au vieux pont de la Charité après avoir passé un bras à contre courant (modification du courant suite à l’effondrement d’une digue et des modifications de banc de sable). Merci à toutes et tous pour votre bonne humeur et à la prochaine pour une nouvelle aventure !
A l’arrivée à La Charité, nous avons déposé un sac de détritus collectés au cours des deux derniers bivouacs.
Nourriture : prévue au départ par chaque participant et disposée dans les containers mis à disposition
Accident : néant
Temps de préparation : 20 heures (découpage des journées de l’itinéraire, montage de la remorque, rassemblement et vérification du matériel, achat des bonbonnes d’eau, informations aux participants par mail et téléphone, compte rendu etc…)
Animateur : Michel J. Lieu : rivière Allier/Limagne Nombre de participants : animateur compris 6 (2F, 4H) Météo : température douce ensoleillée, vent sensible en rafales (50km/h) de Nord, Nord-Est dès le début de l’après-midi. Kilométrage du véhicule principal : 95 et du véhicule d’assistance : 60 soit un total de 155 Débit de la rivière : 40 m3/s au Pont de Limons
Faunes remarquables : 2 oies bernaches du Canada, 1 aigrette et des hérons cendrés, des cormorans continentaux, des petits gravelots en nombre, plusieurs milans noirs et de nombreux canards colvert Petite déception, pas d’hirondelles rustiques ni de guêpiers d’Europe.
Ce rendez-vous avait pour but de s’habituer à naviguer ensemble et pour certains de découvrir la randonnée avec des canoës canadiens dans la perspective des séjours n° 6 « L’Allier en canoë canadien » et n°8 « En canoë canadien sur la Loire des grands barrages ». Avant le départ, à l’aide d’un tableau mobile et de feutres, quelques précisions ont été apportées pour avoir une bonne lecture de la rivière, contre-courant, déplacement de la masse d’eau, les dangers objectifs et subjectifs. La bonne position du barreur et de l’équipier et le rôle précis de chacun ont été abordés. L’utilisation de la pagaie a également été rappelée par une démonstration.
Données fournies par un Gps de marque Garmin Distance du parcours : 27 km 800 Moyenne : 8.1km/h Durée de navigation : 3h26
Matériel mis à disposition : 3 bateaux, 2 « venture prospector » 16 (association) et 1 « novacraft prospector » 16 (Michel J.), 6 gilets d’aide à la flottaison, 4 sacs étanches de marque Zulupack et 3 bidons de 35 litres, 6 pagaies de marque Carliste et une de rechange.
Composition des bateaux : -Sophie et Gilles -Régis et Pascal -Mady et Michel
Relation de la journée L’objectif était de revoir toutes les techniques pour manœuvrer au mieux un canoë chargé. Le faible débit d’eau a rendu l’exercice intéressant, contournement des arbres charriés et déposés dans le lit de la rivière et des autres obstacles, passage des seuils marneux, utilisation au mieux de la masse d’eau pour passer les méandres serrés et des contre-courants pour remonter le cours d’eau et s’arrêter sur les berges. Le débit moyen de la rivière ne présentait aucun risque.
Un covoiturage était organisé au départ de Clermont-Ferrand avec un départ à 09h30. Les participants ont installé les canoës sur la remorque routière. Au départ de la randonnée, au pont de Joze se trouvait Gilles habitant à proximité. Arrivés sur place, les sacs étanches et les containers contenant les affaires de rechange ont été placés dans les bateaux, chaque élément attaché par des mousquetons. Les consignes rappelées (voir ci-dessus) chacun a pris place dans les canoës. Quelques conseils ont été donnés au fil de l’eau pour l’optimisation des gestes et la lecture de la rivière.
Belle descente de reprise. L’équipe de récupération composée de Marie et Denis est arrivée dix minutes après notre sortie de l’eau à proximité du pont de Ris sur la D43.
Retour sur Clermont vers 18h30.
Préparation du matériel, rangement, nettoyage et compte-rendu : 4 heures
Animateur Michel J. Nombre de participants : 22 animateur compris (7F, 15H) Météo : ciel bleu, température douce en matinée puis atteignant les 22° dans l’après-midi Durée : 8 h 00 (déplacement routier compris) Kilométrage auto : 5 voitures de Clermont Fd et alentours et 2 voitures du Crest soit 423 km en co-voiturage. Matériel apporté par les participants mis à disposition : une débroussailleuse, trois tronçonneuses et des crocs, râteaux piochons etc… Matériel loué sur le compte pro d’Atlas chez Kiloutou : une débroussailleuse Préparation et rédaction : 3h00
L’opération continue (voir compte-rendu du lundi 28 février 2022) contre la propagation de la plante invasive renouée du Japon sur les bords de l’Allier. Certains sont intervenus sur la repousse de printemps sur la partie déjà travaillée en février pendant que d’autres s’attaquaient à une zone d’un hectare un peu plus éloignée de la rivière afin d’atteindre une boire, terme utilisé plutôt sur la Loire (ancien bras mort) présentant une fois nettoyée un intérêt pour les amphibiens.
Après le travail accompli en février, l’herbe reprend sa place et nous avons pu observer de nombreux pieds de « Latrée pourpre ».
Passant devant le chantier entamé en 2018, l’herbe étouffe la renouée du Japon, et le jaune des fleurs de pissenlits rend cette berge très accueillante.
A la mi-journée, un copieux pique-nique organisé par Mady avec l’aide de Régine a permis de passer un moment très convivial où les nouveaux participants à cette opération ont apprécié l’ambiance et la bonne humeur de cette sortie champêtre.
Christian, Frédéric, Daniel, Alain, Jean Pierre, Claude, Régine, Liliane, Yves, Jean Louis, Marie-Hélène, Sophie, Mady, Monique, Luc, Laurent, Martine, Jean Marc, Vincent, Denis, Pascal
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