Animatrice : Mady Nombre de participants : 19 animatrice comprise (11F, 8H) Météo : ciel couvert le matin et dégagé l’après midi, température agréable Distance : 24,800 km Dénivelé : 800m Durée : 8h30 Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 96 km pour 2 voitures de Clermont Fd et 30 km pour 3 voitures du Crest, soit au total 126 km et 1 voiture sur place. Préparation et rédaction : 2h30
ITINERAIRE : Saint Saturnin, Saint Sandoux, le Pabo aire d’envol des parapentes, Puy de Saint Sandoux, Chaynat, Olloix, Oppidum d’Olloix, Moulin de la Varenne, Saint Saturnin.
Le départ à partir du parking du stade de St Saturnin, permet de retrouver rapidement après la traversée de la Monne des chemins qui vont nous mener à l’entrée de St Sandoux. Les conversations entre les participants contents de se retrouver une fois de plus le jeudi, n’empêchent pas d’entendre, le bruit des noix fort nombreuses qui s’écrasent sous nos pas. Sur notre droite, quelques murs indiquent que nous longeons la propriété du château de Travers et peu après nous arrivons à la D 74. Saint Sandoux est juste devant nous, mais l’objectif n’est pas d’aller dans le village mais à la Chapelle de Notre Dame des Prés.
Notre Dame des Près
La légende dit qu’elle aurait été construite à l’emplacement d’une source découverte par un laboureur suite aux conseils d’une belle dame vêtue de bleu et de blanc qui lui serait apparue pendant son travail. On la découvre entourée de pommiers chargés de fruits, c’est le verger de Saint Sandoux. Créé en 2001, il se compose de 2 parties : le verger de collection et le verger conservatoire qui perpétuent la tradition fruitière très ancienne en Auvergne, le Puy de Dôme étant un des plus gros producteurs français de pommes pendant la première moitié du 20ème siècle.
Conservatoire de Saint Sandoux
Après cet intermède bucolique, petites parties de route, larges chemins où nous rencontrons des chasseurs, petite sente et nous voici au pied d’un pierrier qui doit nous permettre de monter à l’aire d’envol du Pabo. La majorité du groupe est partante mais 3 participants préfèrent emprunter une sente moins difficile. Yves faisant partie de ceux favorables à la montée par le pierrier, je lui confie le groupe et pour ma part, j’accompagne les 3 personnes pour le passage moins difficile. Avec quelques parties empierrées, des portions très pentues, c’est aussi une belle montée.
Montée au Pabo
Au sommet, nous retrouvons le reste du groupe déjà arrivé. Tous sont enchantés d’avoir réussi ce passage un peu plus technique. Dommage personne n’a pensé à immortaliser ce moment. Une petite pause, pour admirer la vue sur le val d’Allier, reconnaître village et sommets et nous repartons pour le sommet du puy de St Sandoux. Du petit lac présent sur ma carte, seul subsiste le creux où il s‘étalait. La petite sente qui doit nous permettre de descendre sur Chaynat au début bien marquée, disparaît suite à un débroussaillage. Après un peu de recherches nous reprenons la bonne direction et zigzaguons pour passer une partie rocheuse.
Descente du puy de Saint Sandoux
Le pique nique pris avec une très belle vue sur le massif du Sancy, nous poursuivons vers Chaynat, où fut fondée vers 1250 une commanderie de l’ordre des Templiers, puis en direction d’Olloix. A proximité du point côté 771, nous retrouvons chasseurs et chiens et un lièvre déboule devant nous. A l’entrée d’Olloix, direction plein nord, vers les Gorges de la Monne puis nord est pour passer à l’oppidum établi par les Arvernes. Le chemin pour y arriver est agréable, pelouses sèches, chaos rocheux, pins sylvestre qui le bordent, donnent l’impression d’être plus au sud ! Une pause assez longue sur les rochers au soleil et nous repartons pour la descente sur la Monne.
Un cœur solitaire…
Face à nous, sur la rive gauche, s’élève le monastère de Randol. Nous traversons les ruines du village de Liauzun datant du haut Moyen Âge qui aurait été abandonné à la suite à une épidémie de peste. A partir de là je pensais que nous devrions faire un petit bout de hors piste mais la sente continue. Quelques passages un peu raides et tout le monde arrive sans souci sur un grand chemin. Une nouvelle piste forestière redescend sur le chemin qui borde la Monne et on déroule tranquillement jusqu’à la D 28. Retour à Saint Saturnin par le chemin de Sazeirat, traversée de la Monne, passage sous et vers le château et redescente sur le parking de départ en profitant du calme et de l’atmosphère particulière que dégagent les rues de ce vieux village. Merci à Yves pour sa participation très active, et à tous pour votre bonne humeur..
Date : 24 AU 25 SEPTEMBRE 2022 Animateur : Christelle Nombre de participants : 11 animatrice comprise (7F, 4H)
Météo : J1 ciel partagé avec de belles apparitions du soleil en première moitié de journée, plus nuageux l’après-midi, température douce J2 Bruine et brouillard le matin, ciel plutôt couvert et douceur l’après-midi
Terrain : J1 Sec J2 Avec la bruine, passages en bord de Creuse où quelques affleurements rocheux et racines ont demandé un peu plus de vigilance Parcours J1 24.4 KM 360 M D+ 6h45 pauses inclusesJ2 25.7 KM 402 M D+ 8h15 pauses incluses
Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 450 km X 3 véhicules Préparation et rédaction : 20 h
ITINERAIRES : J1 BARAIZE, direction CHAMORIN puis MAGOT par le GRP, Pont Noir, GARGILESSE, le CERISIER, les CHERONS, barrage d’EGUZON, BONNU, les QUARTIERS, plage de FOUGERES J2 Rochers de la Fileuse, CROZANT, VITRAT, le PUY BARON, PILEMONGIN , CHAMBON , CHANTECREUSE, Camping de MONTCOCU, CROMAY, CHAMORIN, BARAIZE.
RECIT Départ de Clermont à 7h pour la découverte de cette belle vallée nichée à cheval sur les bordures départementales de la Creuse et de l’Indre. Nous rejoignons Baraize où nous chargeons nos sacs un peu plus que d’habitude puisque nous ne reprendrons les voitures que le lendemain soir.
Soleil et douceur sont présents pour cette matinée où nous cheminons sur de larges sentiers d’où nous commençons à apercevoir la rivière Creuse qui va nous accompagner tout le week-end. Cet affluent de la Vienne qui s’étend sur 263 km prend sa source au plateau de Millevaches.
Le pont noir à Gargilesse
Pique-nique au bord de l’eau
Nous rejoignons le moulin de Gargilesse. Le site auréolé de belles lumières est vraiment joli et nous permettra de faire une agréable pause déjeuner en bord de rivière. Puis direction pour le centre de Gargilesse : ce charmant village aux maisons harmonieuses s’étire sur un piton de schiste. La célèbre romancière Georges Sand ne résista pas à son charme. Voulant un tant soit peu s’éloigner de sa résidence principale de Nohant, elle se trouve de passage à Gargilesse et c’est le coup de cœur. Son compagnon de l’époque revient quelques semaines après ce séjour pour y acheter une petite maisonnette où elle reviendra séjourner régulièrement. Passage près du château converti en joli manoir, il ne reste que 2 tours et une poterne de la construction d’origine.
Maison de Georges Sand
De nombreux passages en balcon
L’église romane (XIème XIIème) vaut le détour : on y contemple de superbes fresques ainsi qu’un très bel ensemble de chapiteaux historiés.
Nous remontons sur le plateau avant de plonger vers un joli sentier longeant la rivière. Nous avons tous apprécié le calme et l’ambiance apaisante qui se dégage de ces bords de Creuse !
Barrage d’Eguzon
Nous quittons le bucolique pour rejoindre un lieu plus « industrialisé » : le barrage d’Eguzon. Sa construction de 1917 à 1926 a mobilisé jusqu’à 1000 hommes. Cet ouvrage de 60 mètres de hauteur produit l’électricité couvrant les besoins de 40000 personnes. En 1926, il était le plus puissant d’Europe ! Nous passons au pied de l’immense mur avant de rejoindre un belvédère permettant d’avoir un beau panorama sur l’ouvrage complet.
Nous poursuivons notre chemin en remontant sur le plateau où les nombreuses lignes électriques témoignent de la présence du barrage. Néanmoins elles sont très regroupées et n’altèrent pas la beauté des rives de la Creuse. Nous rejoignons Bonnu, charmant village bien entretenu et son magnifique château .Construit aux 13ème et 14ème siècles la petite forteresse était une tour de signaux qui servait de relais entre les châteaux des alentours. Acheté par des privés en 1906, il change de mains en 2003. Ces 2 propriétaires ont fait d’énormes et beaux travaux de rénovation. La bâtisse est vraiment superbe ! Il peut être visité à certaines dates en été via l’office de tourisme et même être loué. Avis aux amateurs de séjours médiévaux !
Le château de Bonnu
Après avoir échangé gaiement avec quelques habitants de la commune qui nous demandaient notre avis sur l’abattage d’un arbre, nous avalons rapidement les 3 derniers kilomètres pour nous poser au camping de la plage de Fougères où nous nous installons dans de sympathiques petits chalets.
Rendez-vous était pris avec l’épicier du village voisin pour une livraison de denrées permettant de préparer le goûter et le dîner ! En effet le restaurant prévu a été obligé de fermer suite à d’importants dégâts causés par un orage ! Du coup après une séance collective d’épluchage, découpe de légumes, de pommes et cuisson des confits de canard (qui avaient passé la journée dans le sac à dos de Pierre !), nous profitons d’un bon repas et d’une soirée bien sympathique !
Dimanche matin, nous repartons par un beau sentier en balcon au-dessus du lac d’Eguzon. Le soleil nous a malheureusement abandonné mais brouillard et bruine donnent néanmoins une belle ambiance « lac d’Ecosse » !
Ambiance écossaise au départ du camping
Nous cheminons dans le calme de cette atmosphère ouatée pour rejoindre les falaises abruptes des rochers de la Fileuse. Site apprécié par les grimpeurs, elles offrent un point de vue imprenable sur la confluence de la Creuse et la Sédelle , très bel endroit qui était le chouchou des peintres de l’école de Crozant initiée par Monet. Entre 1860 et 1930, plusieurs centaines de peintres y ont trouvé source d’inspiration !
Les atlassiens aux rochers de la Fileuse ,Crozant en arrière-plan
De là superbe vue également sur les ruines de la forteresse de Crozant installée sur un imposant éperon granitique. Nous la rejoignons après avoir emprunté le joli sentier longeant une partie du méandre. Siège de nombreuses luttes ainsi que d’un tremblement de terre, il ne reste que peu de bâtiments de la construction d’origine qui s’étalait pourtant sur plusieurs centaines de mètres et comportait 10 tours !
L’heure tourne et nous oblige à repartir sans avoir fait le détour par le centre du village. La pluie menaçant, nous demandons l’autorisation de nous installer sous le hangar d’un agriculteur pour la pause déjeuner. Reprise plus champêtre sur le plateau avant de replonger en bord de Creuse, toujours aussi paisible. Les mollets ne sont pas au repos pour autant car les rives ressemblent à un petit parcours de montagnes russes et donnent à l’exercice une tournure plus physique que ce que certains auraient pensé ! Nous nous sommes aussi rendu compte que même pour 48 heures seulement, il faut bien réfléchir à ce que l’on met dans le sac à dos pour éviter surcharge et fatigue supplémentaire !!
Le méandre de la Creuse et vue sur une des tours ruinées
Chambon, un petit esprit breton
Retour à la civilisation avec un passage dans la commune de Chambon où nous retrouvons le lac d’Eguzon. Beaucoup de petits bateaux y stationnent et donnent l’illusion étonnante d’une rade bretonne ! Surprenant Berry où le dépaysement est bien présent et invite à revenir car les 2 départements de la Creuse et de l’Indre comptent de nombreuses curiosités et beaux sites.
Ces quelques heures ne permettent pas de flâner outre mesure, il faut remonter vers le plateau. Il est déjà presque 18h lorsque nous rejoignons le parking de Baraize après ces bons moments sportifs et conviviaux ! Merci à tous pour votre dynamique présence !
Animatrice : Liliane Nombre de participants : 14, animateur compris ( 7 F, 7 H) Météo : Ensoleillé, températures fraiches le matin, agréables l’après-midi. Petit vent frais dans zones dégagées. Terrain : chemins et sentes sur terrain sec. Zones humides par endroits. Distance : 23 kms Dénivelé : 710 m Durée : 7 h 30 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 160 X 1 et 130 X 2 soit 420 kms, 2 voitures de 5 personnes et une de 4.
Cirque d’Artout
Itinéraire : Le Luguet, Burons d’Artout par balisage jaune, Artout (ou Artoux), Le Buffier, Parrot, Signal du Luguet, retour sur Le Luguet par PC 1474- 1420- 1355 et 1348.
Arrivée sur Parrot dominé par ses 3 sommets
Nous profitons de cette belle journée ensoleillée pour aller randonner dans le Cézallier. Départ du hameau du Luguet, près de la chapelle. Un étroit passage entre un mur et une étable nous amène à une route que nous traversons pour nous engager dans un chemin à gauche qui monte vers les pâturages. Très vite une vue magnifique s’offre à nous sur la vallée d’Artout (cirque naturel, l’une des principales vallée glaciaire du Massif-Central).
Sommet du Signal du Luguet
Dans un premier temps nous suivons le balisage jaune qui nous mène sur une petite sente le long d’une clôture à travers les pâturages, et qui surplombe et contourne le cirque. Autre point de vue d’en haut : superbe !! Après la traversée d’une zone humide nous nous dirigeons vers les ruines des burons d’Artout qui sont les traces d’un passé fromager. Puis nous continuons sur la droite jusqu’à une petite sente plongeante sur la forêt. Cette sente en lacets serrés s’avère délicate car abrupte et un peu glissante mais très jolie dans les arbres. Arrivés à Artout nous découvrons un autre point de vue du cirque vu d’en bas !
Descente du Signal du Luguet
Puis direction la station de Parrot par un chemin plus roulant qui contourne la Roche d’Aulhat (vue sur les Monts du Forez, du Devès et de la Margeride). De Parrot nous prenons le chemin face au parking et montons à travers les estives. Notre but le sommet du Signal du Luguet, point culminant des Monts du Cézallier. Il est couronné par une forêt comme ses deux voisins, le Pépendille et le perche. C’est l’endroit parfait pour notre pause déjeuner. Puis nous redescendons par le sentier qui traverse le bois et qui débouche sur une vue panoramique incroyable sur les Monts du Cantal, du Sancy et de la chaîne des Puys. Magnifique !
Vallée de L’Artout vue du hameau du Luguet
Notre chemin du retour contourne le Signal du Luguet par un large chemin carrossable qui nous permet de profiter encore et encore des paysages sur les Monts du Cantal et des pâturages qui s’étendent au loin. Arrivés au Luguet nous prenons notre temps pour un dernier coup d’œil sur cette belle vallée.
Encore une super journée partagée sportive et amicale. Merci à vous et à très vite pour une autre destination.
Animateur : Sébastien Nombre de participants : 7 animateur compris (4F, 3H) Météo : Ensoleillé avec un léger vent, températures douces Distance : 24 km Dénivelé : 800 m Durée :8 H 00 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 60 x 2, soit 120 km
ITINERAIRE : Saulzet-le-Froid, Puy de Monténard, Mareuge, Bois de Saignes, Buron de Leyrenoux, Fontaine de Montadoux, Puy de la Croix Morand Puy de la Védrine, Pessade, Saulzet-le-Froid
A la sortie de Saulzet-le-Froid, le Puy de Monténard dénote du fait de son isolement du massif du Sancy. Cette proéminence boisée nous offre une agréable entrée en matière par sa courte ascension et la belle vue, depuis son sommet, sur les montagnes qui constituent la suite de notre parcours. Petite transition urbaine : nous traversons le hameau de Mareuge, joliment aménagé avec ses fontaines et son four banal. L’occasion d’une petite pause afin de profiter de l’architecture du lieu.
Un long cheminement forestier s’engage alors jusqu’au buron de Leyrenoux… Mais les animaux se cachent, probablement apeurés par la présence de chasseurs dont nous entendons les tirs au loin ; un chien de chasse isolé sera l’unique signe visible de leur présence. Continuant notre route le long de la Monne, nous remontons jusqu’à sa source, la Fontaine de Montadoux, que nous cherchons à contourner sans monter trop haut. L’humidité du terrain et la présence de clôture à quatre rangs, vraisemblablement installées pour protéger des captages, nous empêchent toutefois de rester sur la courbe de niveau voulue et nous sommes contraints de remonter jusqu’au pré avant de pouvoir enfin nous diriger vers le Puy de la Croix Morand. Le spectacle au sommet est magnifique : le ciel particulièrement clair nous permet en effet de voir la silhouette du massif du Vercors ! Et plus près de nous, les Monts du Sancy et la Banne d’Ordanche sont baignés d’une splendide lumière. Nous restons un long moment au sommet pour profiter du spectacle, avant de redescendre en direction de Pessade et de Saulzet.
Animateur : Yves Nombre de participants : 15 animateur compris ( 7F, 8H) Météo : Ensoleillée le matin, un peu nuageux l’après midi Distance : 26 Km Dénivelé : 860 Mètres Durée : 7H50 mn pauses comprises Classement Atlas : Facile, reclassée moyenne Kilométrage auto : 130 Km pour 2 véhicules et 165 pour 1 autre Temps de préparation : 2H30
ITINERAIRE : Javaugues, Cumignat, Cornille, Le Mazel, Estivareil, Auchamp, St Didier-sur-Doulon, Le Vialard, Bousseyrolles, Vals-le-Chastel, Le Pin, Frugière-le-Pin, Chariol, Javaugues.
Randonnée en Haute-Loire aujourd’hui pour découvrir la vallée du Doulon. Nous partons de Javaugues pour découvrir le Chateau de Cumignat tout proche. Deux gentilles petites chèvres viennent à notre rencontre et nous montrent le chemin. Une belle bâtisse du 15°S en briques rouges, bien cachée par la végétation avec de grandes dépendances ce qui laisse penser à un domaine agricole très important.
Château du Cumignat
Direction Cornille puis Le Mazel à travers la forêt des Charreaux. L’orage d’hier soir a laissé des traces, les sentiers sont creusés, d’autres font office de ruisseaux encore ce matin. La pente est douce mais constante, les chaussures commencent à être bien mouillées, il faut faire attention car le ravinement a fait ressortir pierres et rochers et ceux-ci sont très humides et glissants. Le ruisseau du Mazel s’est octroyé un deuxième lit, nous l’enjamberons plusieurs fois avec plus ou moins d’eau et plus ou moins de chance pour quelques-uns d’entre nous. D’Estivareil à Auchamp la pente s’accélère, certains passages rocheux, avec toujours un peu d’eau qui suinte d’ici de là, obligent à mettre les mains. A partir d’Auchamp nous plongeons enfin sur la vallée du Doulon, le fil rouge du jour. Grosse descente escarpée avec une belle surprise au contact du ruisseau. Deux jours avant, la traversée devait être plus facile, mais aujourd’hui, l’orage l’ayant copieusement chargé, le niveau est plus élevé. Une ancienne passerelle composée de deux poteaux en ciment n’est plus à sa place, il faut aménager le passage. Certains plus costauds déplacent les pierres, d’autres plus téméraires passent pieds nus. La solidarité et la courtoisie font que cette traversée se fait sans encombre.
Traversée du Doulon
La remontée aussi pentue que la descente nous amène au château de Servières, château privé du 13°S où la propriétaire nous fait parfaitement sentir qu’il est privé, en venant fermer la porte qui était entre-baillée, avec un échange verbal limité.
Château de Servières
Notre itinéraire nous mène à Saint-Didier-sur-Doulon où au bord du ruisseau nous prenons notre pause méridienne. L’après-midi nous longeons notre fil rouge sur plusieurs kilomètres, lorsque soudain le chemin est obstrué par un cheval échappé d’un pré qui hésite à repasser la clôture électrique. Des Atlasiens ingénieux ont débranché l’alimentation et le gentil cheval rejoint ses congénères.
Les Atlasiens au secours du cheval
A Vals-le-Chastel nous nous octroyons un peu de temps pour apprécier ses curiosités : Son château privé du 15°S avec deux tours rondes et une carrée un peu en ruines par endroit, son église romane St Paul remaniée au 15 °S dont la particularité est qu’elle ne possède pas de transept, sa chapelle romane Notre Dame des Anges, aux fresques de 1465 peu entretenues, dont quatre guérites supportent le toit.
Château de Vals le Chastel
Chapelle Notre Dame des Anges
Nous traversons une dernière fois le Doulon sur un pont cette fois et nous nous dirigeons plein Est vers Frugières-le-Pin. A partir de là nous quittons la forêt, la vue est dégagée sur le relief environnant, Sancy, Cézallier se distinguent malgré les nuages sombres qui ont l’air d’arriver. Cet après-midi les chemins sont plus faciles et plus secs, l’allure est plus rapide, nous essuyons quelques gouttes mais à peine de quoi nous mouiller. A Frugières-le-Pin le soleil réapparait et met en valeur l’église St Julien du 12°S au clocher central imposant.
Eglise St Julien du 12°S
Maintenant direction Nord pour rejoindre Javaugues, les averses annoncées n’auront pas eu lieu et tout le monde est satisfait d’avoir découvert ce secteur méconnu.
Animateur : Jean-Michel Nombre de participants : 9, animateur compris (6 F, 3 H) Météo : Soleil, température modérée Terrain : Sec Distance : 22,5 km Dénivelé : 560 m Durée : 7h10 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 2 X 120 km
ITINERAIRE : Dauzat sur Vodable, Moulet, Les Sagnes, Les Mouleyres, D 32a, Sommet du Leiranoux, Le Brugelet, Mazière, Côte Eglise, Chassagne, Malnon, Vaissière, Abbaye de Mégemont, Pampinaire, Cheix la Garde, Dauzat sur Vodable
Au-dessus de Dauzat , vue sur le Puy d’Ysson et Vodable ; au loin le Livradois et le Forez
La journée va se dérouler sur la bordure nord du Cézallier, autour du Leiranoux (1.253 m) sorte de dôme couvert pour partie de forêts d’épicea et pour partie d’estives dédiées au pâturage des bovins. Nous profiterons des grands espaces offerts par cette zone naturelle bordant au nord et à l’est le Pays des Couzes et à l’ouest le Sancy. Départ de Dauzat sur Vodable, petit village bien tranquille. La jolie église romane Saint-Géraud avec son petit cimetière domine le Pays Coupé et le Val d’Allier. Chemins et petites routes nous mènent sur le plateau avec de belles échappées sur l’est et les Monts du Forez. Nous croisons deux chasseurs et leurs chiens qui sont à l’affût de quelques lièvres, c’est l’ouverture de la chasse, dans cette zone de champs délimités par des murets de pierre où l’on observe encore d’anciens abris de berger, mais qui s’enfriche progressivement.
Les éoliennes au pied du Leiranoux
On aperçoit vers le sud les éoliennes de la Croix Marcousse et de Roche Rouge. Les éoliennes du Leiranoux se dressent devant nous brassant lentement l’air calme, ou à l’arrêt. A ce moment, nous profitons du spectacle émouvant d’un grand cerf qui traverse à distance les estives et nous gratifie d’un gracieux saut au-dessus des clôtures. Il sent probablement qu’il est en danger dans cet espace ouvert. Un peu plus loin, petite leçon de botanique en bordure d’une plantation expérimentale de mélèzes d’Europe. Nous obliquons vers le nord pour rejoindre le sommet du Leiranoux à travers l’estive. De là-haut un superbe panorama, sur le Sancy au centre, les Monts du Cézallier à gauche et la Chaîne des Puys à droite. Entre nous et le Sancy, la Vallée de Sault, très boisée, puis le Plateau de la Chavade où on aperçoit la silhouette de l’oeuvre de Sancy Horizons, en contrebas le village de Valbeleix que l’on ne voit pas, là où coule la Couze du même nom. Les yeux rempli
Au sommet du Leiranoux, vue sur le Sancy, les Vallées du Sault et de Valbeleix
s de ces images nous descendons à travers l’herbage vers le Brugelet, petit hameau de fermes, où nous sommes accueillis par deux chiens « vigilants » qui nous suivent jusqu’à la sortie pour s’assurer que nous partons bien. C’est l’heure du pique-nique que nous prenons à proximité, en bordure d’un pré. De bons chemins et de petites routes nous mènent au charmant village de Chassagne doté de maisons aux pignons caractéristiques (à redents ou à gradins, ou encore à pas de moineaux, utilisés notamment pour accéder plus facilement aux toits en chaume et pour les protéger du vent ou du feu) et d’une charmante petite église gothique.
Pignons à redents à Chassagne
Après Malnon et Vaissière, nous arrivons dans un vallon, pittoresque si ce n’étaient de vastes bâtiments agricoles, à l’ancienne Abbaye de Mégemont. C’est un ensemble qui comprend l’église cistercienne (propriété de la commune et gérée par une association), à l’architecture sobre comme il se doit, et les bâtiments conventuels (propriété privée agricole) fortement remaniés au 17ème siècle. Cette abbaye de femmes a été fondée en 1206 par Robert IV, Dauphin d’Auvergne. Vendue à la Révolution et dernièrement occupée par un élevage de moutons elle a été restaurée sous l’égide de l’association et abrite des manifestations culturelles (concerts, expositions) ; la visite intérieure est payante. Pour le retour à Dauzat nous profitons de bons chemins bordés de ronciers couverts de mûres bien appréciées par nos randonneurs. La randonnée se termine après une belle journée à la météo parfaite, ensoleillée et pas trop chaude avant le retour sur Clermont. Merci et à bientôt sur d’autres chemins.
Animateur : Sébastien Lieu : Chaîne des Dômes, secteur Volvic Terrain : souple Météo : Ensoleillé et doux
Mise à disposition de bâtons : 1 paire Kilométrage : 3 voitures avec une moyenne de 30 km AR
Animateur : Sébastien
Nombre de participants : 4 animateur compris (1F, 3H) Distance : 21 km Durée : 3h19 de déplacement, 2 pauses de 5 mn comprises, pour un objectif de 3h20
Itinéraire : Parc des Sources de Volvic, Les Goulots, contournement sud et ouest du Puy de Paugnat, contournement sud et ouest du Puy de Verrières, Manoir de Veygoux, Charbonnières-les-Varennes, Croix de Saint-Priest, Parc des Sources
Date : Du 3 au 10 septembre 2022 Animateur : Yves Nombre de participants : 12 animateurs compris (8F, 4H) Météo : Généralement ensoleillé et chaud, certains jours couvert le matin. Terrain : Terreux, herbeux, caillouteux, certains passages rocheux mais sec dans l’ensemble. Distance : Totale 87.5 km Dénivelé : Total + 6550 m / – 6630 m Classement Atlas : Moyen Préparation et rédaction : 28 H
Séjour en étoile pour découvrir les barrages et les sommets emblématiques du Beaufortain. Le Beaufortain de barrages en alpages, pourquoi ce titre ? Le Beaufortain région privilégiée des lacs de barrages produit 3.7 % de l’hydroélectricité nationale dans le département de la Savoie qui lui représente en totalité 15 %. Montagnes couvertes de fleurs au printemps, à l’herbe grasse l’été, sont le paradis des races tarine (ou tarentaise) et abondance dont le lait sert au fameux fromage à la saveur noisette « Le Beaufort ».Le Beaufortain est un territoire confidentiel et intime, particulièrement reconnu des passionnés de montagne, exigeant pour sa diversité.
Jour 1 : Barrage et lac de la Girotte. 7 km, + 600 m, 3h40 pauses comprises.
Avec un départ à 7H de Clermont-Ferrand, l’arrivée était prévue vers 11h30. A 11h28, timing trajet respecté, nous stationnons sur le parking prévu pour la mise en jambe de l’après -midi. Nous sommes à proximité de la centrale de Belleville Hauteluce au pied du barrage de la Girotte.
Afin d’alléger notre sac pour ce premier jour, nous prenons notre pique-nique sous le soleil, avant 12 h pour une fois, au pied des télécabines qui mènent au col du Joly. Nous sommes dans la petite station de Val Joly.
Centrale de Belleville dans le Val Joly
Lorsque nous démarrons, le temps se couvre et devient menaçant. Au départ la montée se fait tranquille, car nous sommes en pleine digestion, en slalomant sous les câbles des télécabines et 600 m positifs nous attendent. Nous abordons la forêt de Revers et suite à une inattention de l’animateur, après le passage du ruisseau du Dorinet, nous quittons le chemin pour suivre le lit sec d’un petit torrent facile au début qui devient de plus en plus caillouteux et rocailleux. Petite interrogation, point carte, effectivement nous ne sommes pas au bon endroit. Pour rester dans la tradition d’Atlas un soupçon de hors-piste nous permet de récupérer un si beau sentier que j’ai du mal à croire que je l’ai loupé. Moquerie générale !
Le soleil revient timidement d’abord et nous accompagnera le restant de l’après-midi. En montant nous apercevons de temps à autre entre les arbres le but à atteindre et cela est très impressionnant. Un panneau nous indique qu’il faut faire encore un petit effort.
La montée a été douce et régulière et lorsque nous atteignons le barrage, nous sommes surpris d’être déjà arrivés. Nous sommes au pied de ce mastodonte de béton, à voutes multiples, de 501 m de long et 45 m de haut coté lac. Cela nous impressionne et nous intrigue à la fois car de l’autre côté reposent 50 millions de m3 d’eau. Pour la confection de cet ouvrage, premier barrage construit en Beaufortain, 800 ouvriers ont coulé jusqu’à 1000 m3 de béton par jour entre 1942 et 1949. Particularité rare aucun ferraillage ne vient s’ajouter aux blocs en béton. Une conduite forcée conduit l’eau à la centrale de Belleville 600 m de dénivelé plus bas.
Nous longeons cet ouvrage pour arriver sur la partie haute d’où l’on découvre le lac de la Girotte à la couleur inhabituelle. Ce lac alimenté par la fonte du glacier de Tré la Tête donne une couleur glaciale à son eau, couleur unique et insolite.
Barrage du Lac de la Girotte
Le retour plus rapide se fait par une piste plus roulante où nous découvrons nos premiers chalets d’alpage. Les sorbiers gorgés de fruits rouge vif jalonnent le parcours. La vue sur le Col du Joly et l’Aiguille Croche nous motivent pour la découverte des sommets prévus les jours suivants. Nous retrouvons le ruisseau du Dorinet où trois personnes partent à la pêche aux écrevisses. De là, la fin de la descente se fait par le même chemin qu’à l’aller pour retrouver nos voitures qui nous conduiront à notre hébergement : village de vacances composé de 3 chalets dont nous occuperons pendant une semaine le 2° étage du chalet principal en chambres de 2. Tout le monde est ravi. Les plus courageux ou les moins fatigués se précipitent déjà dans la piscine pour le 1er bain. Rituel qui se répètera pratiquement tous les soirs pour les plus mordus.
Jour 2 : Le Mirantin. 13 km, +1050 m, -1050 m, 7h30 pauses comprises.
Ce matin, du parking de l’hébergement, nous observons l’objectif du jour : le Mont Mirantin. Il parait loin et haut.
Le Mirantin vu du parking
Petit déplacement motorisé sur route étroite et sinueuse qui se termine en piste dans la forêt de La Laie où nous chaussons. Quelques pas d’échauffement jusqu’à Plan Villard, sur notre droite nous observons subrepticement le Mont Blanc entre 2 nuages. A la sortie du hameau, nous attaquons la montée un peu raide dans la forêt de la Clusonnière. A l’intersection du sentier qui redescend au lac du Corbeau, un berger inexpérimenté au jeune chien excité cherche à parquer son troupeau. Notre aide lui sera utile car les moutons voulaient faire la rando avec nous et nous emboitaient le pas. Deux patous magnanimes regardent la scène sans réagir.
Nous continuons notre chemin, passons le Chalet du Lac et arrivons au Pas de l’Ane. Petite pause, l’objectif se dresse devant nous, fier de ses 2460m. On replie les bâtons, on les range dans le sac car, à partir de là, il faut mettre les mains ! Le Mirantin se compose de 2 pics, un premier rocheux à 2428m, une rupture en creux, et le sommet final plus herbeux. Le tout sur une arête facile mais la prudence est de mise. La montée se fait tranquillement sans problème ; le câble présent peut servir un jour de pluie mais aujourd’hui, il ne nous est pas utile. L’effort est terminé, nous pouvons prendre notre pique-nique avec une jolie vue panoramique. Un chamois en contrebas nous ignore totalement. La descente sera moins rapide, le vide impressionne toujours. Nous encadrons les moins téméraires pour assurer la sécurité.
Au sommet du Mirantin
De retour au Pas de l’Ane, on respire : la redescente par le même chemin ne sera qu’une formalité à un rythme soutenu. Au chalet du Lac, de belles chèvres alpines chamoisées se laissent approcher, photographier et même caresser. C’est le dernier arrêt avant les voitures.
Jour 3 : Le Grand Mont. 16 km, + 1220 m, – 1220 m, 8h15 pauses comprises.
Cette journée nous partons du lac, presque rectangulaire, de Saint Guérin avec son barrage mis en service en 1961 d’une hauteur de 70 m et long de 250 m. Nous traversons sur le barrage où un pêcheur a déjà positionné ses lignes pour taquiner la truite.
Barrage du Lac de Saint Guerin
Nous longeons le lac au pied de la forêt de Marthonais, le vert intense de l’eau, accentué par un beau soleil matinal, surgit entre les arbres. Nous arrivons au bas de la combe qui va nous mener au col de la Louze. La montée est régulière mais un peu casse pattes par endroit, du schiste humide qui se délite sous nos pas, quelques passages rocheux à franchir, et un sol tantôt herbeux, tantôt terreux.
Lac de Saint Guerin et son eau vert émeraude
Nous voilà au col, bonne pause, tout le monde regarde vers le haut, cherche le passage car à partir de maintenant la pente devient plus rude, 300 m de positif sur 1 km. La montée se fait en lacés mais le groupe s’étire, l’herbe a disparu, nous sommes sur un sol très minéral et les passages rocheux s’accélèrent ; de nombreux filons de quartz nous éblouissent, quartz qui fut exploité autrefois. Soudain j’entends un cri derrière moi, « attention une vipère ». Etonnant de trouver une vipère à cette altitude, mais elle est bien là, superbe, pas effrayée qui se faufile entre les roches chaudes, c’est une vipère aspic reconnaissable par ses taches noires décalées.
Vipère
Notre effort n’est pas fini, il nous reste encore 250 m positif pour atteindre le Grand Mont. D’apparence massif son sommet principal peu marqué culmine à 2686 m et est entouré de nombreuses antécimes. Nous le découvrons vraiment sur les derniers mètres. De là-haut la vue à 360° est grandiose, on aperçoit les 5 lacs de la Tempête juste en dessous très appréciés des pêcheurs. Il est presque 14 h nous redescendons légèrement pour déjeuner sur un replat baigné par le soleil.
Au sommet du Grand Mont
L’itinéraire de retour, par le col de la Forclaz au pied du Grand Rognoux, est plus aisé avec une vue imprenable sur la station des Saisies entre autre. Courte dégringolade à travers la forêt de Marthonais suivie ce matin et nous voilà au lac. Passage de la passerelle Himalayenne peu impressionnante et direction le point de départ en contournant le lac sur l’autre rive.
Passerelle Himalayenne
Retour au village où un moment de convivialité avec les autres résidents nous attend. Le partage des denrées alimentaires portées par tous, permettra de gouter et savourer des produits et boissons méconnus. Soirée fortement sympathique !
Jour 4 : La Pierra Menta. 12 km, + 1040, – 1040, 7h30 pauses comprises.
A la sortie d’Arèches, nous prenons en voiture la route étroite et sinueuse du Col du Pré, col de 3e catégorie pour le Tour de France qui l’emprunta en 2018 et 2021. Nous traversons Boudin, hameau le plus élevé de la commune de Beaufort où les chalets accrochés à la pente attirent le regard. Au col, lieu magique habituellement, nous distinguons à peine le Mont Blanc calfeutré par les nuages. Le majestueux lac de Roselend d’où s’élève la brume matinale après la pluie de cette nuit, se découvre peu à peu au fil de la descente. Nous prenons une piste sur 4 km pour rejoindre le hameau de Treicol départ du parcours du jour. Plusieurs voitures sont déjà stationnées, nous avions rencontré peu de randonneurs les jours précédents mais aujourd’hui, l’attrait du lieu augmentera les rencontres.
Nous démarrons dans les alpages encerclés par les troupeaux, bercés par le son des clarines. Sur notre droite un éleveur positionne sa salle de traite mobile au plus près de ses bêtes. Sur la gauche un important troupeau composé des deux races propices au Beaufort s’alimente copieusement, au-dessus un chalet d’alpages conséquent aimante notre regard.
Passé le Presset nous suivons le ruisseau du Coin jusqu’au lac d’Amour, petit lac discret à la couleur de l’eau différente suivant l’orientation, lieu propice au bivouac. Le nom inspire…, certains le voient en forme de cœur que j’ai du mal à discerner, peut-être l’altitude ? De nombreuses larves d’amphibiens grouillent sur le bord, dans quatre mois tous ces têtards deviendront des grenouilles.
Lac d’Amour coté vert
Lac d’Amour coté bleu
Après en avoir fait le tour, nous découvrons et observons l’éperon monolithique qui nous surplombe avec sa paroi lisse de 120 m de haut. C’est la Pierra Menta, sommet mythique du Beaufortain qui a donné son nom, il y a trente ans, à une course de ski d’alpinisme où s’affrontent pendant quatre jours, en équipe de deux, des athlètes du monde entier. Une quinzaine de cols, des couloirs raides, des arêtes vertigineuses leur permet d’atteindre les 10 000 m positifs.
Pierra Menta face Sud Ouest
Du lac 300 m nous séparent du pied que nous effectuons rapidement tant la motivation est grande. Ça y est nous sommes au Passeur de la Mintaz 2570 m et pouvons enfin toucher cette Pierra Menta que l’on apercevait des autres sommets les jours précédents et qui intriguait. L’enthousiasme est réel. En face de nous, vue sur le refuge du Presset, deuxième objectif du jour, et le sentier qui y conduit à flanc de montagne.
Au Passeur de la Mintaz 2570 m
Questions : on retourne ou l’on continue ? De notre côté l’accès a été relativement facile malgré les rochers à escalader mais de l’autre c’est une autre histoire. La cassure est marquée, le vide est devant nous, les rochers ne sont pas des plus accueillants. Suppression des bâtons, séance de glissement sur les fesses, positionnement des pieds pas à pas, entraide générale et après trente minutes tout le monde a basculé de l’autre côté sans une égratignure. Ouf !
Les difficultés de la journée sont finies. Quelques mètres plus bas un petit espace herbeux, toujours sous le soleil, est bienvenu pour un pique-nique bien mérité.
Pierra Menta face Nord Est
Pour nous rendre au refuge nous suivons le sentier en balcon avec, à notre droite, le Roignais point culminant du Massif du Beaufortain 2995 m. Un pierrier facile, un dernier « coup de cul » et nous voilà au refuge du Presset, comme prévu nous ne sommes pas tout seuls. Plusieurs randonneurs arrivent pour se désaltérer ou pour passer la nuit car nous sommes sur le Tour du Beaufortain. Derrière le refuge se cache un petit lac du même nom au niveau plutôt bas surmonté par le col du Grand Font.
Un petit café revigore le groupe pour la descente. Passé le col du Bresson où un bouquetin, ne nous ayant pas repérés, vit sa vie tranquillement. La pente est constante, le parcours est différent de la montée, Au Presset nous retrouvons nos alpages délaissés de leurs troupeaux.
Jour 5 : Rocher du vent. 15 km, + 1100 m, – 1100 m, 7h pauses comprises.
Départ du Plan de la Gittaz à proximité du lac éponyme de 37 ha à l’eau d’un bleu soutenu. Vue sur le barrage de forme arquée construit de 1963 à 1967 sur 164 m de long et 65 m de haut.
Barrage de la Gittaz
Comme hier nous commençons dans les alpages, au son des clarines, avec la vue en permanence sur le lac. Au col de Sur Frêtes, la vue change nous sommes maintenant dans le prolongement de l’immense lac de Roselend et l’on aperçoit une petite chapelle blottie entre le lac et la route. Comme les autres jours la météo est parfaite, le soleil nous caresse le corps.
Lac de Roselend avec vue sur le Mirantin et le Grand Mont
Après une montée régulière nous pivotons de 180° et la pente commence à s’accentuer. Nous quittons les pâturages pour grimper dans le schiste qui se dérobe parfois sous nos pieds. Un petit sursaut et nous voilà au col de la Lauze.
Le Rocher du Vent s’offre à nous, il porte bien son nom, malgré le soleil, l’air se rafraichit, nous enfilons une couche. Nous nous engouffrons dans cette impressionnante formation rocheuse.Des adeptes de via ferrata sont en plein effort pour accéder au pont de singe. Nous zigzaguons entre les rochers pour atteindre le bout du canyon où la vue plongeante sur le lac de Roselend est spectaculaire. L’endroit est tellement idyllique que nous mangeons sur les rochers ensoleillés avec cette vue de carte postale.
Lac de Roselend vu du Rocher du Vent
Retour sur nos pas pour ressortir du canyon, puis nous suivons la crête en direction des Roches Merles, là nous perdons la sente qui devait nous conduire au col de la Sauce. Un passage hors-piste dans un environnement herbeux nous permet de retrouver le sentier un peu plus bas. Avant le chalet de la Sauce nous traversons une zone humide, sur des pontons aménagés, puis le ruisseau de la Gittaz qui s’étale généreusement, par deux fois sur des pierres plus ou moins adaptées.
Du vallon de la Sauce nous prolongeons par « Le Chemin du Curé ». Chemin à flanc d’un canyon super étroit, creusé dans le roc en 1891-92, commandé par le Chanoine Frison pour faire passer ses bêtes entre ses deux alpages, celui de la Gittaz et celui de la Sauce.
Chemin du curé
Dans l’espace vert de La Planta, nous croisons une deuxième vipère noire cette fois, moins jolie mais beaucoup plus vivace que la première. Petite visite rapide à la chapelle du hameau de la Gittaz et retour aux voitures.
Vallon de la Gittaz
Jour 6 : La Roche Parstire. 11.5 km, + 570, – 570, 5h pauses comprises.
C’était la petite journée prévue en cas de mauvais temps qui pouvait se modifier facilement. L’orage et la pluie avaient d’abord été annoncés pour mercredi, puis jeudi d’où ce choix. Heureusement la météo s’est encore trompée, et malgré quelques nuages matinaux le beau temps sera de mise.
Départ du col du Pré où nous retrouvons notre lac de Roselend, et en toile de fond l’imposant Mont Blanc un peu embrumé qui jouera à cache-cache avec les nuages toute la journée. Suite à la pluie de cette nuit, la montée dans la forêt est un peu humide et les racines font office de plaques de verglas. Ça glisse et nous glissons… Nous voilà sur la crête avec la vallée d’Arêches d’un côté et de l’autre notre emblématique lac. Le sentier est devenu herbeux et doux sous nos pieds.
Roche Parstire
Pour finir de grimper à la Roche Parstire un peu d’escalade est nécessaire. Malgré la faible altitude 2109 m le 360° est intéressant, nous sommes au centre de nos différents parcours avec la vue sur les sommets déjà faits et celui à faire demain.
Nous poursuivons la crête en direction du Passage du Miraillet, toujours dans les alpages et soudain, étonnement général : un troupeau de Salers. Que font elle là, bonne question ? Chemin faisant, se dévoile soudainement le lac de Saint Guérin avec en arrière-plan, le vallon de la Louze. D’ici il parait interminable et pourtant nous l’avons fait !
Lac de Saint Guerin et le vallon de la Louze
Pendant le pique-nique nous contemplons les rondes nonchalantes des vautours fauves utilisant les courants ascendants pour planer au-dessus de nous.
Pour ménager la troupe en prévision de la journée de demain, le retour s’effectue sur une belle piste sous la crête de ce matin. Le terrain est propice aux photos et par chance le Mont Blanc se découvre plusieurs fois.
Mont Blanc et Lac de Roselend
Pour terminer dans le thème du séjour, nous passons en voiture le long du lac de Roselend, et sur son barrage où nous nous arrêtons pour observer l’ensemble. Quatrième barrage plus haut de France construit entre 1955 et 1960 d’une longueur de 804 m sur 150 m de haut. Ses 940 000 m3 de béton en font le plus esthétique des barrages de Savoie. Luc, formateur en électricité nous a fait un exposé passionnant, sur les prises d’eau, les conduites forcées, les centrales électriques, explications appréciées de tous. Le lac reçoit par conduites forcées les eaux des lacs de Saint Guérin et de la Gittaz et alimente la centrale de la Bathie proche D’Alberville 1200 m de dénivelé plus bas.
Barrage de Roselend
Pour réaliser ce barrage, le petit hameau de Roselend a été englouti, mais la chapelle fut sauvée, démontée, puis reconstruite sur le bord de la route, celle que l’on voyait d’en haut hier.
Ce fut encore une belle et bonne journée reposante et intéressante.
Jour 7 : Crête des Gittes, Tête Nord des Fours. 13 km, + 1070 m, – 1150 m, 7h pauses comprises.
Descente sur Beaufort pour prendre la route qui mène au Cormet de Roselend, arrêt au Plan de la Lai, lieu de notre départ. La boucle prévue ne revenant pas au départ nous amenons une voiture au lieu-dit Les Murs proche des Chapieux pour permettre la transaction inverse ce soir.
Comme de coutume le sentier démarre à proximité d’un alpage, celui du Chalet de la Plate, le troupeau important est disséminé sur l’étendue de l’estive, le son des sonnailles rythme nos pas. Nous remarquons au passage que le propriétaire possède une salle de traite mobile autonome, première que je voyais, afin de se rendre facilement au plus près du bétail.
Montée entre piste et sente herbeuse facile, bordée par une flore alpine courante, linaigrettes, anémones, gentianes, trolles… Bel Air, petit chalet fermé, emplacement champêtre idéal pour une première pause. Poursuite direction Col de la Sauce, loupé avant-hier, où nous retrouvons le groupe d’une trentaine de jeunes qui nous ont doublé dans la pente. Ils sont là en test de matériel pour Décathlon.
Nous sommes au pied de la Crête des Gittes, tranchée creusée dans le schiste de 1910 à 1912 côté ouest, par le 22e bataillon des Chasseurs Alpins, pour dissimuler les mouvements de troupe à l’ennemi Italien. Chemin de crête superbe mais traversant de vertigineux ravins impressionnants, passant alternativement du versant ouest à l’est. Côté ouest nous sommes dans l’ombre, il fait frais et le sol est glissant, vigilance oblige. Côté est versant ensoleillé, la température est plus agréable. La vue est exceptionnelle ce matin, nous sommes comme attirés par le Mont Blanc qui s’offre à nous dans sa splendeur immaculée. On en prend plein les yeux, une crête pas banale qui laissera des souvenirs.
Crête des Gittes
Crête des Gittes. Vue sur le refuge et le Mont Blanc
Nous atteignons le col de la Croix du Bonhomme et son refuge, point de rencontre du Tour du Mont Blanc et du Tour du Beaufortain. Souvenirs pour Sandrine, Isabelle et moi qui avons dormi dans ce refuge lors de notre TMB. Il ne faut pas s’attarder, le but final est encore 300 m plus haut. Peu avant le col des Fours, des agents de RTE remplacent des câbles de très haute tension. On apprendra à la descente en conversant avec eux qu’ils sont épaulés par une équipe de Clermont-Fd qui travaille un peu plus bas. On comprend mieux les rotations d’hélicoptère que nous avions vues ce matin. Nous aurons une petite pensée à nos collègues d’Atlas qui effectuaient le même travail.
Du col des Fours à la tête Nord des Fours, nous cheminons sur des grandes dalles rocheuses aux traces multiples et anarchiques suivies d’une petite portion de sente terreuse juste avant la table d’orientation. Face à nous, le Mont Blanc impressionnant, majestueux, dégagé de tout voile nuageux, inimaginable les jours précédents, et le glacier de Tré la Tête qui s’étale : il parait si près mais il est encore bien loin. Nous sommes gâtés pour finir notre semaine, quelle chance !
Table d’orientation à la Tête Nord des Fours
Le vent s’est levé, on enfile les goretex, on aurait aimé rester plus longtemps mais le froid nous saisit. Quelques photos et hop demi-tour. Le pique-nique est pris entre les dalles du col des Fours à l’abri du vent. Passage au refuge où un petit café requinque l’équipe.
La descente s’effectue par le GR du TMB direction les Chapieux, sous une chaleur que l’on aurait appréciée ce midi. Aux Murs nous retrouvons la voiture qui servira à récupérer les autres. Semaine finie, demain le retour, contents d’avoir eu des conditions exceptionnelles. L’envie et la motivation des participants a contribué à son bon déroulement. Je remercie les âmes charitables qui ont bien voulu aider leurs camarades dans les passages délicats et merci à tous pour votre bonne humeur.
Animateur : Georges Nombre de participants : 12 ( 5 F et 7 H ) Distance : 20 km Dénivelé : 600 m Météo : beau temps avec quelques nuages Durée : 6 H 30 Classement Atlas : facile Kilométrage voiures ; 32 km pour 2 voitures et 84 km pour 1 voiture soit 148 km
ITINERAIRE Départ des eaux de Volvic, la vierge, château de Tournoël, gorges d’Enval, haut du centre de Clémentel, Douhady, Facemeunier, retour à Volvic.
Notre point de départ aujourd’hui, les eaux de Volvic ( en l’absence de voiture, je n’avais pas le choix). Nous partons en direction de la vierge, ( Notre Dame de la garde) elle fut érigée au pied du puy de Louchadière par les éléves de l’école d’architecture de Volvic. Cette école fut créée en 1820 par le Comte de Chabrol pour promouvoir la pierre de Volvic. Après la vierge, nous partons en direction du château de Tournoël tout proche, ancien château fort édifié sur un promontoire rocheux depuis le 11e siècle. Il fut la propriété des Comtes d’Auvergne puis du Comte de Chabrol et c’est en 2000 que la famille Aguttes en fit l’acquisition aux descendants du Comte de chabrol.
Depuis le château nous descendons dans la vallée, un joli petit pont de pierres nous permet de traverser le ruisseau à sec. Direction les gorges d’Enval, avant d’atteindre les berges de l’Ambène, un petit arrêt pour admirer le village d’Enval et la plaine de la Limagne, le niveau d’eau du ruisseau est au plus bas, les grosses chaleurs de l’été sont passées par là.
Nous sortons des gorges en direction du centre de Clémentel. Après quelques hésitations et une erreur de navigation, nous atteignons les villages de Douhady et de Facemeunier. Depuis le plateau, nous entamons la descente sur Volvic.
Animateur : Thierry Nombre de participants : 5 animateur compris (3F-2H) Météo : ensoleillé et très chaud Distance : 26,4 km (GPS) Dénivelée : 798 m (GPS) Durée : 7h30 ClassementAtlas : Facile Kilométrage voitures : 176 – 1 voiture de Montferrand
Itinéraire : Vebret, La Monthélie, La Robertie, Chastel-Marlhac, la Grange, Jalaniac, Brocq, Crayssac, ouest de Menet, puy de Menoyre, le Pouget, Pratoupy, la Montsélie, Pradaguet, Pouzadou, la Valette, Vebret
Cette rando s’est déroulée autour de la vallée du Violon qui prend sa source vers Trizac et se jette dans la Sumène à Vebret. Dans son cours terminal il a creusé des petites gorges que nous garderons à vue jusqu’en fin de matinée. Atlas ne randonne pas souvent dans ce secteur du nord Cantal. Je me rappelle la rando que j’avais organisée autour de Trizac…. Vebret est un petit village typique du Cantal avec de très belles maisons aux imposantes toitures descendantes, en lauze ou en ardoise, à 4 pans avec souvent de belles mansardes qui renforcent leur élégance. Les linteaux des maisons, portent gravés ou sculptés, les initiales ou les noms de leurs propriétaires, Le village est également riche d’une belle église romane, Saint-Maurice et Saint-Louis avec un beau clocher peigne et à l’intérieur de la nef, un imposant Christ monumental en bois polychrome du début du 13ème siècle. D’emblée nous sommes sous le charme de ce petit coin du Cantal.
l’église de Vebret et le plateau de Chastel au fond à droite.
Nous suivons une route vicinale qui nous chauffe un peu les mollets pour atteindre le plateau de Chastel-Marlhac, promontoire au-dessus du pays de Vebret et de la vallée du Violon. Le plateau est ceint de murailles de basalte de plus de 50 m de hauteur C’est un des plus beaux exemples de lac de lave fossile en ance. Le contour du cratère a été dégagé par l’érosion et ne reste plus que cette table basaltique occupée autrefois par un lac glaciaire asséché aujourd’hui. On voit ici ou là sur le plateau quelques blocs erratiques de basalte… Des fouilles au milieu du siècle dernier ont prouvé que le plateau avait connu une occupation gallo-romaine. Nous n’en voyons aucun vestige. Des points d’observation aménagés au sud-est on a une vue qui porte loin au nord et à l’est sur le Sancy et vers la planèze de Trizac. Nous avons sous les yeux le cheminement de la matinée, dans et au-dessus de la vallée du Violon.
la vallée du Violon vue de Chastel-Marlhac
Le village de Chastel implanté au sud-est du plateau est fait de très belles maisons toutes très bien restaurées. Une fois encore, il faut s’arracher de ce petit coin charmant où je m’installerai bien. Nous perdons rapidement une centaine de mètres pour traverser le ruisseau de la Grange, affluent du Violon. Sur le pont, nous croisons des promeneurs qui viennent du hameau de Prunet Haut, au nord. Deux d’entre eux nous parlent de leur coup de cœur pour la région à l’occasion d’une villégiature estivale et de leur installation définitive il y a quelques années… Ce dont je rêvais plus tôt, ils l’ont fait 😊 Après un kilomètre dans la vallée, je choisis dans le hameau de la Grange de poursuivre la route au sud-est en reprenant un peu d’altitude plutôt que de rester en fond de vallon sous le couvert végétal qui masque le reste du paysage, typique du sud Artense. Prochaine étape, l’abbaye cistercienne de Brocq. De la bâtisse il ne reste rien aujourd’hui car après la Révolution qui lui arracha sa chapelle, un incendie à la fin du 19ème siècle finit de ruiner le très ancien édifice construit plus de 700 ans plus tôt. Le pavillon reconstruit au siècle dernier ne témoigne pas de la destination originale du lieu. Nous poursuivons la route toujours au sud-est vers Crayssac. Parvenu sur quelques points hauts, le regard porte loin sur des successions de douces collines et de pâturages encore verts qui font d’autant mieux ressortir les belles robes acajou des salers qui broutent nombreuses encore.
Prés et collines
Nous mangerons justement dans un de ces prés, déserté lui. A Crayssac, nous amorçons notre remontée au nord vers Menet et son petit lac. Une des participantes à la rando du jour vécut jusqu’à ses 15 ans dans la ferme de ses parents à l’est de Menet, à Ensalers. L’occasion d’évoquer ses longues marches pour gagner l’école du village ou les séances hebdomadaires de catéchisme, en toutes saisons… On n’est pas étonné de sa forme actuelle en voyant les pentes à remonter du village vers la ferme familiale 😊 Nous ne faisons pas le détour par le bourg et nous contournons également par l’ouest le puy de Menoyre dont les eaux qui ruissellent sur ses pentes Est alimentent le lac blotti juste à ses pieds. La suite de la balade se partagera entre petites routes et traversées de prés imposées par la disparition d’une belle sente dessinée sur la carte et par la décision d’agriculteurs locaux de fermer par un portail anormalement élevé un beau chemin d’exploitation. En fin de balade, à la Montsélie, la chaleur nous oblige à trouver à tout prix, assoiffés que nous sommes, un point d’eau potable. La rando se finit tranquillement en pentes douces qui nous ramènent à Vebret.
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