Dim 29/05/2022 Rando Chaîne des Puys – Beaune le Chaud

Animateur : Yves
Nombre de participants :  6 animateur compris ( 4 F, 2 H)
Météo : Journée ensoleillée avec quelques passage nuageux.
Distance : 22 Km 
Dénivelé :  850 Mètres
Durée :7 H 30 mn pauses comprises
Classement Atlas : Facile reclassée moyenne pour le dénivelé
Kilométrage auto :  52 Km pour 1 véhicule et 1 véhicule sur place 
Temps de préparation :  2 h

ITINERAIRE :Beaune le Chaud, PC992, PC978, Puy de Laschamp, Puy de Beaune, Puy Pelat, Puy de Mercœur, PC1112, PC1083, Puy de Lassolas, Puy de la Vache, PC967, PC945, Beaune le Chaud.  


Peu de présents en ce dimanche de Fête des Mères et de week-end de l’Ascension mais cinq courageux tout de même. Nous partons de Beaune, coup d’œil rapide à l’église de la Visitation, construite en 1863, pour apprécier ses murs décorés. Sur le parvis nous découvrons face à nous les puys prévus sur le parcours du jour, les participants ne semblent pas effrayés.
Nous contournons les zones boisées au nord du village, avec à notre droite le maître de ces lieux, notre majestueux Puy-de-Dôme.

Le Puy de Dôme



Passage derrière le centre équestre de Laschamp avant l’assaut du puy éponyme. Le soupçon de hors-piste annoncé est bien là, car les sentiers qui mènent au sommet sont interminables et le plus court est le meilleur. La carte annonce une borne au point culminant, nous la cherchons et Pierre la découvre en premier. 

Pierre découvre la borne
La voila !



Nous descendons plein sud par une sente VTT relativement pentue, parsemée de nombreuses racines. Nous cheminons au 3/4 de leur hauteur les puys de Beaune et Pelat pour atteindre le PC1097 au carrefour du GR4. Nous nous élançons sur le Puy de Mercœur par le sentier classique. Pendant le pique-nique pris au sommet, nous aurons une pensée pour les Atlasiens qui en 2010 et 2011 ont démantelé ici, diverses antennes et une construction en béton. Nous quittons cet endroit par une petite sente à peine marquée mais qui raccourcit généreusement la distance.

Sommet du Puy de Mercoeur


Un peu de répit avant d’affronter les puys de Lassolas et la Vache. Les nuages laissent passer le soleil qui commence à bien chauffer, la sueur coule dans la montée. D’en haut la vue est super dégagée, on visualise le parcours de jeudi au loin.

Montée du Puy de Lassolas
Vue du haut du Puy de Lassolas



Après une bonne pause bronzage sur le haut du Puy de la Vache, les marches inégales de la descente se dévalent sans difficulté. Le retour sur Beaune se réalise tranquillement par les Cheires de Mercœur. La croix en pierre de la Roche Quairière nous interpelle au passage mais nous n’aurons pas de réponse. Arrivés aux voitures les parts généreuses du moelleux au chocolat de Corinne ont été appréciées de tous.

Bronzette au Puy de la Vache

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Séjour n°9 Les monts du Vivarais

Date : Du 26 au 29 mai 2022
Animateur : Sébastien
Nombre de participants : 6 animateur compris (3F, 3H)
Météo : Nuageux en matinée, se dévoilant rapidement avant midi, venteux sur les sommets, températures douces, parfois fraîches la nuit
Distance totale 86 km
Dénivelée totale : 3050 m +
Classement Atlas : Facile
Préparation et rédaction : 8 heures

Jour 1 : Les Estables – Les Fayes 26 km, 850 m +, 1000 m -, 9h00 pauses comprises.
Nous nous élançons des Estables pour remonter les pistes du domaine skiable, recouvertes d’une belle verdure printanière en cette saison. Le Mont Mézenc est encore sous les nuages mais ceux-ci se dégageront très rapidement dans la matinée. Le même scénario météorologique se répétera durant les 4 jours.
Le début d’étape est très roulant, à travers forêts et collines, jusqu’au Mont Signon. L’ancienne carrière de lauze située à son sommet est grandiose et nous offre une plongée dans une histoire pas si lointaine que ça où les tailleurs de lauze venaient récupérer ces pierres à dos d’homme pour les redescendre en contrebas. Jusque dans les années 1950, cette carrière était ainsi péniblement exploitée. De nombreuses toitures des environs sont ainsi constituées de ce matériau.
Nous poursuivons notre cheminement dans la forêt de Pleyne où le tracé des chemins se fait plus aléatoire, et après quelques centaines de mètres de sous-bois, nous descendons jusqu’au ruisseau de la Rimande avant d’attaquer ce qui aurait dû être la dernière côte de la journée…
… Juste après le hameau de l’Herm, une grosse erreur d’inattention me fait rater le chemin qui nous aurait permis de descendre vers la Rochette. Je m’en rends enfin compte au bout d’un kilomètre de descente et, plutôt que de remonter, décide d’emprunter un chemin figurant sur ma carte jusqu’à la Valette. Mais nous jouons de malchance : le chemin finit par se perdre dans une végétation que la forte déclivité de la pente rend infranchissable. Un agriculteur croisé le lendemain nous expliquera que, jugé dangereux par les autorités locales, ledit chemin a été fermé quelques années auparavant. La route de la Valette n’existe plus ! Après avoir jardiné pendant près d’une heure, nous décidons finalement de poser un bivouac improvisé sur la colline des Fayes.

Jour 2 : Les Fayes – Lac de Saint-Front 22 km, 700 m +, -550 m -, 8h00 pauses comprises.
Avec la déconvenue de la veille, nous avons perdu deux bonnes heures sur notre programme initial. Après discussion avec le groupe, je décide donc de modifier drastiquement l’itinéraire. Nous irons finalement au lac de Saint-Front avant de revenir sur le mont Mézenc pour faire ensuite un aller-retour jusqu’au Mont Gerbier de Jonc.
Nous remontons donc jusqu’à Saint-Clément, beau petit village offrant une vue magnifique sur les vallées découpées environnantes.
Nous jouons avec le relief jusqu’à atteindre la Croix de la Vieille Eglise, puis cheminons à travers la plaine, jusqu’à la raide ascension du dyke basaltique au sommet duquel est accrochée Fay-sur-Lignon. Ce petit village a gardé tout son charme et nous déambulons avec plaisir dans ses rues.
Sur le dernier tronçon de la journée, le relief particulier des Roches, entre Fay-sur-Lignon et Saint-Front, se projette à l’horizon. Ce site est très prisé des amateurs d’escalade et on comprend pourquoi. Pour qui n’a pas le vertige, ses belles parois verticales sont une invitation aux amateurs de sensations fortes. Ils sont d’ailleurs assez nombreux en ce vendredi et nous passons un moment à les admirer avant de reprendre notre route.
Une fois le bivouac installé en sous-bois, nous pouvons enfin profiter du lac. L’eau est fraîche toutefois et la toilette sera plus courte qu’espérée, mais le spectacle d’un magnifique coucher de soleil terminera en beauté cette journée

Jour 3 : Lac de Saint-Front – Montouse. 20 km, 900 m +, 700 m -, 7h30 pauses comprises.
Ambiance nuageuse et fraîche pour cette troisième matinée. Nous regardons avec une certaine inquiétude en direction du Mézenc, littéralement recouvert d’une épaisse couche nuageuse… Aurions-nous mal choisi notre journée pour entreprendre cette ascension ? Dans le doute, nous entamons notre marche d’approche à travers la forêt et les prés. Nous pouvons d’ici voir l’ensemble du parcours déjà réalisé, avec notamment le Mont Signon à l’est et la cuvette du lac de Saint-Front que nous devinons au nord. Le chemin monte bien, ce qui n’est pas pour nous déplaire : la chaleur des organismes compense ainsi la fraîcheur de l’air ambiant.
Et après un long et agréable cheminement forestier, nous voici au pied du Mont Mézenc. Les nuages… ont complètement délaissé le sommet ! Un vrai miracle ! Et c’est revigorés par cette vision que nous nous élançons vers le sommet où nous attend une vue à 360 degrés. Les Alpes, les montagnes ardéchoises, et même au loin les Monts d’Auvergne. Quelques rapaces tournoient autour du sommet, apportant une touche supplémentaire de nature sauvage à l’ensemble.
Nous redescendons alors pour nous rendre au dernier bivouac du séjour, en passant par le majestueux Cirque des Boutières, l’occasion de jeter un coup d’œil sur les Roches de Borée impressionnantes aiguilles de lave qui faisaient partie du circuit initialement prévu. Peut-être une autre fois…

Jour 4 : Montouse – Mont Gerbier de Jonc – Les Estables. 18 km, 600 m +, 800 m -, 6h30 pauses comprises.
Après une bonne nuit de sommeil, nous nous mettons en route vers les sources du plus long fleuve de France, au pied du Mont Gerbier de Jonc. L’ascension est ardue et nécessite de poser les mains par endroits mais la sensation au sommet vaut les efforts consentis. On a presque l’impression de planer au-dessus du plateau environnant, 150 mètres plus bas. La ligne de partage des eaux entre Atlantique et Méditerranée est assez facilement identifiable et suit une partie du chemin que nous venons de parcourir.
Après une descente technique (merci à Fabien et Pascal pour leur assistance), nous opérons un savant demi-tour pour revenir au pied du Mézenc avant d’emprunter un chemin en balcon surplombant le domaine des Estables. C’est la tête emplie de souvenirs que nous redescendons alors vers la station.

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Jeu 26/05/2022 Rando Sud Chaîne des Puys –  Fontclairant                                                                              

Animateur : Yves
Nombre de participants : 15 animateur compris ( 7 F, 8 H)
Météo : Nuageux , couvert , éclaircie en fin de journée
Distance : 27 Km 
Dénivelé :  600 Mètres
Durée :7 H pauses comprises
Classement Atlas : Facile reclassée moyenne pour la distance
Kilométrage auto : 70 Km pour 2 véhicules et 35 pour 2 autres soit 210 km 
Temps de préparation : 2 h 30 

ITINERAIRE :Fontclairant, Puy de la Rodde, La Garandie, Espinasse, Fonsalive, Chevalard, Pessade, PC1063, Les Mazets,
Puy de Monténard, Zanières, Pindin, Veyréras, Fontclairant.

Le temps est couvert, bien gris, on devine quelques gouttes, certains voudraient se couvrir mais je le déconseille car nous attaquons le dénivelé de suite.
Nous traversons Fontclairant, passons devant la maison où nous avions pris le pique-nique lors de la grande distance de Thierry il y a 3 ans déjà, et nous voilà à l’assaut du Puy de la Rodde par une petite sente qui nous tend les bras. Nous ne gagnons pas le sommet car très encombré et n’offre aucune vue. La descente se fait face au Puy de la Combegrasse.

Puy de la Rodde



Nous contournons La Garandie par la droite où le camping semble déjà bien fréquenté en ce long week-end de l’Ascension. Direction le Puy de l’Enfer, appelé ainsi en raison de la couleur rouge de ses scories. Nous gagnons son cratère, entouré de falaises verticales, site qui a servi de carrière de pouzzolane autrefois. Sur les bords du cratère nous avons une belle vue d’ensemble sur la narce d’Espinasse. La narce est une tourbière formée lors de la rencontre entre le magma et le cours de la Veyre. Elle abrite la plus importante population de Ligulaire de Sibérie de France.

Cratère du Puy de l’Enfer
Falaises du Puy de l’Enfer



Nous continuons par « Le chemin des morts » emprunté par les habitants du hameau d’Espinasse pour aller enterrer leurs morts sur la commune d’Aydat. Nous passons Espinasse entouré de pâtures bien en herbe où les troupeaux importants donneront du bon lait qui servira principalement à la fabrication du fameux Saint Nectaire. Arrive Fontsalive, petit hameau tranquille sur ce plateau de plus de 1000m d’altitude où se détache une immense bâtisse en mélèze, « Le bonheur dans le pré » gîte de 800 m2 proposant 50 couchages.

Légère portion de route pour plonger sur le Chevalard, petit ruisseau limpide. Nous le suivons sur 2 kilomètres jusqu’à la route du Mont Dore que nous traversons au Pont de Chevalard. Nous nous engouffrons dans le bois des Rioux pour rejoindre le GR441 qui nous mènera à Pessade. Courte pause pique-nique, sous les arbres devant « Chouette parc » (parc d’aventure étonnement fermé), car le temps qui était resté couvert toute la matinée s’assombrit accompagné d’un air frais et d’une légère bruine.

Ruisseau du Chevalard



Nous quittons Pessade rapidement en direction de la vallée du Labadeau, passé la Côte Brulée le ressenti est meilleur, l’air frais a disparu, les mines changent et les échanges verbaux reprennent. Le parcours plus sauvage est bucolique mais beaucoup plus gras, le ruisseau impétueux s’accapare le sentier de temps à autre. 

En direction du Labadeau

Arrivés sous Saulzet le Froid nous apercevons le Puy de Monténard bien souligné à sa base par des haies de genêts aux fleurs épanouies.

L’ascension se fait sans difficulté, la pente est douce et régulière et le sentier agréable. Le ciel se dégage un petit peu, d’en haut nous pouvons voir notre cheminement depuis Pessade, mais le Sancy reste encore dans la brume.

Vue depuis le Monténard
Sommet fleuri du Monténard


Après la descente, nous gagnons Zanières, puis Pindin, sous un chaud soleil inattendu, pour rejoindre Veyréras. De là, simple formalité, le Chemin de Bouffevent bordé de magnifiques chalets, aux terrains entretenus et fleuris, et d’incroyables maisons d’architecte, nous ramène à l’entrée de Fontclairant. Le petit quatre-heures maison offert par Claude est apprécié de tous.

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Dim 22/05/22 Raid pédestre du Puy-de-Dôme au Sancy

Animateur : Fabien
Nombre de participants : 10 (6 F, 4H) animateur compris
Météo : couvert, quelques gouttes de pluie au Roc de Cuzeau, orage grondant aux alentours en fin de balade mais nous atteignant pas
Terrain : sec et très poussiéreux par endroits
Distance : 48,5 km
Dénivelé : positif : 1 940 m, négatif : 1 665 m
Durée : 13 h 30 pauses comprises
Classement Atlas : hors catégorie
Préparation, rédaction, achats : 6h

Au sommet du Puy de Dôme à attendre le lever du soleil

Itinéraire : Col de Ceyssat, Puy de Dôme, Col de Ceyssat, Laschamps, Château de Montlosier, Saulzet le Froid, Pessade, Col de la Croix Morand, Massif Adventif, Col de la Croix St Robert,, Roc de Cuzeau, Puy des Crebasses, Pan de la Grange, Station du Mont Dore.

En ce dimanche, j’avais proposé une randonnée un peu hors norme consistant à joindre les 2 sommets emblématiques de notre département : Le Puy de Dôme et le Puy de Sancy.

C’est donc de très bon matin (dès 5h) que 10 Atlassiens se rejoignaient au Col de Ceyssat pour monter au sommet du Puy de Dôme. J’avais prévu d’arriver au sommet avant le levé du soleil pour pouvoir l’observer en prenant un petit déjeuner. A cette occasion, 3 autres Atlassiens s’étaient joints à nous pour profiter également de ce levé de soleil. Après avoir avalé le chemin des Muletiers, tout le monde était en place à l’heure pour voir ce levé de soleil, mais, malheureusement, une épaisse couche de nuage était présente et le soleil ne se montra pas… (Encore une fois diront certains qui m’avait déjà accompagné au sommet du Grand Suchet pour un précédent essai tout aussi infructueux !!).
Ce n’est pas ce loupé qui allait altérer le moral des troupes. Nous voilà donc partis en direction du Puy de Sancy. Après la redescente du Puy de Dôme toujours via le chemin des Muletiers, cap sur Laschamps, passage au pied des Puys de Mercoeur, de Pourcharet et nous arrivons au Château de Montlosier. Il était encore tôt et le parking était encore bien désert mais Isabelle était là pour nous assurer un ravitaillement. En effet, Isabelle s’était disponibilisée pour nous assurer des ravitaillements tout au long de la journée en différents points du parcours. Un grand merci à elle.

Après s’être alimentés et avoir fait le plein d’eau, nous voilà repartis direction les pieds des Puys de Vichatel, de Combegrasse, de l’Enfer et après avoir traversé Saulzet le Froid et ses cloches sonnantes, nous arrivons à Pessade, lieu de notre pique nique où nous retrouvons Isabelle et également Pierre qui nous offrira un jus de pommes maison en guise d’apéritif. Merci à lui.
Mais là encore, il faut repartir et en montant sur le Puy de la Védrine, face à nous se dresse le Massif du Sancy et en nous retournant la Chaîne des Puys. Nous avons donc un bel aperçu du chemin déjà parcouru…mais aussi du chemin restant à parcourir.

Vu sur le chemin déjà parcouru depuis le Puy de la Védrine

Arrivés au Col de la Croix Morand, Isabelle est encore là pour nous ravitailler. Il faut prendre des forces car le dur en dénivélé arrive. Puis c’est le moment d’attaquer le Massif Adventif et ses crêtes qui nous ménera au Col de la Croix Saint Robert où Isabelle est encore là pour nous assurer un tout dernier ravitaillement et remplir les bouteiles d’eau pour le final.

Pause au col de la Croix Morand

Nous attaquons le Roc de Cuzeau. Le ciel se couvre tout autour de nous, l’orage gronde. Nous essuyons quelques gouttes au sommet mais finalement rien de méchant. Nous continuons notre chemin sur les crêtes : Puys des Crebasses, Puy de Cacadogne, Pic Intermédiaire. L’orage s’éloigne. Finalement, il aura tourné autour de nous sans jamais nous atteindre. Oufff
Arrivés au Pan de la Grange, il commence à se faire tard, la distance et le dénivelé annoncés sont déjà atteints. Il faut donc prendre une décision : continuer les quelques centaines de métres (mais beaucoup de dénivelés à monter puis à redescendre) qui nous séparent de notre objectif final ou redescendre directement à la station du Mont Dore où nous attendent nos chauffeurs. Finalement, nous choissirons de redescendre directement sans avoir atteint le sommet du Sancy.
La descente à la station par le GR très cailloteux qui constitue la piste bleue l’hiver ne présentera guère d’intérêt et nous serons acceuillis par nos chauffeurs : Isabelle, Dominique R et Daniel qui nous avaient dressés un table avec pleins de bonnes choses : boissons fraîches, gâteau maison, fruit,..Un grand merci à eux

Le groupe à l’arrivée à la station de ski du Mont-Dore…

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Jeu 19/05/22 Rando Sancy-Besse

Animatrice : Mady
Nombre de participants :18 animatrice comprise (10F, 8H)
Météo : temps chaud et ensoleillé
Distance : 23 km
Dénivelé : 580 m (montre GPS)
Durée : 7 h
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 114 km pour 1 voiture de Clermont Fd et 72 km pour 3 voitures du Crest (216km) soit au total 330 km.
Préparation et rédaction : 2 h30

ITINERAIRE : Besse en Chandesse, Les Sagnes, Crouzillat, Leylavaux, Courbanges, St Victor-la-Rivière, Le Verdier, Besse.

Garés près du parc municipal, nous contournons le centre du bourg, car nous y passerons au retour, pour prendre le chemin bien ombragé qui conduit à la fontaine Goyon, du nom du médecin qui au XIXè siècle croyait à ses vertus médicinales (lutte contre l’anémie et la sclérose).

Fontaine Goyon

Cette fontaine ferrugineuse porte également le nom de source des rochers de Berthaire. Peu après, on longe la Couze Pavin dans laquelle elle se jette puis on quitte l’ombre de la hêtraie et nous sommes maintenant en terrain découvert avec vue sur les sommets du Sancy et les estives.

Estives


Dans les prés bien verts, des jonquilles un peu fanées, et des narcisses en fleur mais pas encore de troupeaux.

Jonquilles et narcisses

A Sagnes, direction Crouzillat à travers les pâtures, car le chemin présent sur la carte disparaît rapidement. Quelques passages de clôture, par dessus, par dessous selon la souplesse et l’envie de chacun ! Après Crouzillat, ne voyant toujours aucun troupeau dans les prés, je propose de quitter la petite route que nous devions suivre jusqu’à Leylavaux. Le groupe est d’accord et arrivons à Leylavaux où nous rejoignons le GR 30 en ayant ainsi évité le goudron. Avec le GR, cheminement sympathique entre les pâtures avec des vues magnifiques sur la chaîne du Sancy sous le soleil et les Dômes sous un ciel très couvert, accompagné de l’odeur entêtante des genêts. Après la passerelle du ruisseau de Malvoissiere, nous voici à la lisière de la forêt de Courbanges où nous prenons le pique nique. Distribution de gâteaux et on repart.

Ciel chargé sur les Dômes

Nous effectuons ensuite la traversée de la forêt en empruntant d’abord le chemin de Vanzoux sur lequel nous rencontrons une jeune femme qui cueille les nouvelles pousses vert tendre d’épicéa destinées à l’industrie pharmaceutique, puis des coupe-feu, mal entretenus et peu visibles, pour arriver sur la D 635 à l’entrée sud de Courbanges. Après quelques mètres sur le chemin de Gouzainde, une large saignée et des panneaux alertent sur des travaux forestiers. Ils sont en effet bien en cours ! Le chemin complètement défoncé, le bruit de la tronçonneuse puis le croisement d’un engin de débardage en attestent. Heureusement la terre bien que très meuble est sèche et ne colle pas aux chaussures. Après avoir dépassé le chantier, nous retrouvons un chemin forestier tel qu’il aurait dû être depuis le départ. Une descente, une petite côte et nous approchons de St Victor-la-Rivière. L’église édifiée au XIIème siècle, fermée ne peut être visitée mais nous profitons de l’espace herbeux et ombragé qui l’entoure pour un petit moment de repos. Pour la dernière partie du parcours, larges chemins, à nouveau des vues dégagées sur les montagnes, traversée du bois du Verdier, et malheureusement petite route jusqu’à hauteur de Serre Haut, où nous retrouvons des sentes tellement plus agréables pour nos pieds et qui nous amènent à l’entrée de Besse. Un nuage au-dessus de nous laisse échapper quelques gouttes qui, aussitôt tombées, s’évaporent sous le soleil. Arrivés au centre de Besse, après un arrêt à la fontaine de la place du Dr Pipet, c’est une terrasse qui nous accueille pour un rafraîchissement bien mérité avant de retrouver les voitures.

Beffroi de Besse
Lavoir sur la couze Pavin

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Mar 17/05/2022 VTT Sancy Sud Est

6eme sortie VTT Entrainement préparation du séjour 11 Pic St Loup
ANIMATEURMICHEL D

NOMBRE DE PARTICIPANTS : 6 (5H et 1 F)
METEO : Grand Beau temps températures 13° le matin 30° l’aprem
DENIVELE : 1190m+ et –
DISTANCE: 52,700 Km

ENREGISTREMENT : 6h15
DUREE DE DEPLACEMENT (pauses comprises) : 4h 20
CLASSEMENT ATLAS :  Moyen Sortie allure modéré 12,4 km/h

ITINERAIRE :

Rdv 10h15 départ parking de Varennes car gratuit à 10h45 à la petite plage- bassins de récupération des alluvions – PR sous le bois des Bouves – GR 30- Jassat- puis PR par le pic Chauvet – St Victor la Rivière- le Breuil- PR jusqu’à Serre haut- PR par Erissout- Besse- PR Olpilière-Trabantoux- cascade de Vaucoux- D121 – puis PR jusqu’à Anglard- pause grignotage de midi-D624- Chirouzes – PR direction le lac de Bourdouze- D36 lac Montcineyre- puis GR 30 direction lac Pavin- et montagne des Fraux- GR 30 jusqu’à Besse- sente jusqu’au camping – passage à l’hôtel 4 * Mildiss puis Serre bas et remontée au PC 1087- D36 jusqu’à Verdier- PR direction le Breuil part le moulin du Verdier- st Victor la Rivière – PR par Bessolles puis Jassat – la grande plage du lac Chambon – et retour au parking des voitures.

KILOMETRAGE VOITURE : 0
NOMBRE DE VOITURES  :0

Agréable sortie VTT sur pistes très roulantes qui se prêtent à merveille pour cette activité. Parcours de ce jour très rapprochant en longueur et dénivelé à ceux que nous rencontrerons sur le séjour du Pic St Loup.

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Dim 15/05/2022 Vélo Rando.  Préparation au séjour n°14

Animateur : Michel J.

Météo : passages nuageux. Temps orageux à partir de la mi-journée. Fort vent de Sud-Sud-Ouest sur les 20 derniers kilomètres
Terrain : principalement sur petites routes, avec quelques kilomètres sur chemins.

Petites routes à deux pas de chez soi…

Distance du parcours : 66 km (montre Gps) ; dénivelé + 480m (montre altimétrique)
Durée de la sortie: 7h00 (avec les pauses)
Durée de roulage : 4h36 ; 14,2 km/h de moyenne.
Nombre de participants : animateur compris   6 (2F, 4H) 
Temps de préparation (matériel et rédaction) : 2h30

Mot de l’animateur 
Dernière sortie collective avant le départ de Clermont-Fd pour le Mont-Saint-Michel le samedi 02 juillet. Un temps lourd avec une forte humidité dans l’air et un vent fort en fin de journée a rendu le parcours un peu usant. Bonne ambiance entre les présents sur un itinéraire vallonné en son début correspondant aux profils des étapes du séjour 14. A moins de 2 mois du départ, les inscrits pour le Mont-Saint-Michel finiront leur préparation pour ce rendez-vous en individuel concernant le vélo et en s’appuyant sur les autres activités d’Atlas (marche nordique, marche sportive, randonnées pédestres…).

Merci à Pascal, photographe du jour pour cette pause champêtre.

Matériel mis à disposition : une remorque « Bob » modèle Yak.

Une partie du groupe luttant contre le vent.
Le Puy-de-Dôme sur l’horizon

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Dim 15/05/2022 Rando Montagne Bourbonnaise – Ris

Animatrice : Christelle
Nombre de participants : 10 p. animatrice comprise   (8F, 2H)
Météo : temps chaud et plutôt ensoleillé
Terrain : très sec et quelques rares vieilles flaques d’eau

Distance : 21  km 
Dénivelé : 560 m D+
Durée : pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 100 km X 2 soit 200 km

ITINERAIRE : Ris, Cascade du Saut du Loup, Croix de Ris, Bancherelle, les Murs du Temple, Etang Malforêt, HP puis ancienne piste forestière jusqu’au PC 585, D175 jusqu’au PC 547, Piégut, sente le long du Darot, les Tureaux, le Raton, Ris.

Portion Indiana Jones

Cascade du saut du Loup

Départ de Ris sous une température déjà très douce, nous rejoignons rapidement la cascade du Saut du Loup. Blottie sous une belle falaise granitique, d’une hauteur d’une dizaine de mètres, elle doit être assez spectaculaire en période de fortes pluies.Mais en l’occurrence au vu du déficit hydrique de ces derniers temps il ne reste qu’un mince filet d’eau !

Parfum de genêts en direction de Piégut

Nous poursuivons avec une très jolie sente à l’ambiance tropicale qui nous fait grimper tranquillement. A Bancherelle, nous longeons un petit étang bien sauvage et empruntons un sentier certainement peu fréquenté ( il n’existe d’ailleurs même pas sur la carte) où la végétation est dense . Arrivés sur le plateau des Murs du temple, petit plongeon dans l’histoire de ce site où se trouvaient une commanderie de l’Ordre des Templiers dont on ne trouve plus aucunes traces…par contre certains textes parlent d’ une petite tendance au cannibalisme des moines …de retour au village un habitant nous dira que c’était une légende pour effrayer et éloigner les enfants !

Etang de Malfotêt

Nous descendons ensuite vers un bel endroit, l’étang de Malforêt où là ce ne sont pas les moines qui ont essayé de nous faire peur mais la mégère locale qui ne supporte apparamment aucun passage étranger .. Installés loin de sa maison pour pique-niquer sans la déranger , nous avons été obligés de décamper avant d’avoir terminé car dès qu’elle s’est aperçue que nous étions dans les parages elle nous a très vite fait comprendre que nous n’étions pas les bienvenus !! nous avons donc achevé notre repas 300 mètres plus loin !

Descente vers le Darot

Puis c’est la descente dans la vallée profonde du Darot, ruisseau qui rejoint le village de Mariol que nous « effleurons » avant d’entamer le tronçon final. A Ris, ancien bourg fortifié, nous prenons quand même le temps d’entrer dans la très vieille église (construite à partir de l’an 979) où l’on peut admirer de belles fresques que les années commencent malheureusement à effacer. Son originalité réside aussi dans l’étroitesse de sa nef qui ressemble un peu à celle de Cluny. Petite halte également auprès d’artistes locaux qui exposent dans plusieurs maisons à l’occasion de la manifestation « L’art dans les granges ». Un peu « desséchés », nous sommes heureux de profiter de la buvette installée pour l’occasion et clôturons ainsi cette sympathique journée !

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Sam 14/05/2022 Rando Chaîne des Puys – Chamalières

Randonnée d’entrainement pour les séjours en autonomie

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 7 animateur compris (3F-4H)
Météo : assez ensoleillé et chaud
Distance : 27 km   (GPS)
Dénivelée : 980 m (GPS)
Durée : 8h
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage voitures : au lieu de rendez-vous

Itinéraire : Lycée Chamalières – chemin du Colombier – Villard – Le Cheix – Chemin du Pariou – Golf – Ancien péage – Col de Ceyssat – Sommet du PdD – sentier des Chèvres – chemin des Gravouses – chemin de la Roche Pertuisade – la Font de l’Arbre – Fontanas – chemin des Crêtes – retour Lycée

Marche d’entrainement assez longue avec un peu de D+ en configuration autonomie. Des sacs chargés entre 10 et 17 kg pour le plus lourd. Marche sur sentiers et chemins avec la montée par le chemins des Muletiers… Beaucoup de protéines disponibles autour du Puy de Dome : nous avons dû traverser à plusieurs reprises des nuées de moucherons comme je n’avais jamais vu, localisées sur la face nord du Puy jusqu’au début des escaliers.

Le moment du repas au sommet du Puy a été l’occasion de vérifier les sacs, le plus lourd surtout et de donner des conseils de tous ordres sur la nourriture et sur ce qu’il ne faut surtout pas oublier. Le sac le plus lourd devrait s’alléger de 2 kg environ. Pour des itinérances assez courtes, 4 ou 5 jours, avec des ravitaillement possibles (le séjour d’un château cathare…) pas besoin de charger la mûle !

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Jeu 12/05/2022 Rando Hautes Couzes St Nectaire

Animatrice : Liliane
Nombre de participants : 21, animatrice compris ( 12 F, 9 H)
Météo : températures agréables allant de 16° le matin jusqu’à 21 l’après-midi. Nuageux, pluie menaçante mais seulement petite pluie fine quelques minutes dans l’après-midi.
Terrain : chemins agréables sur terrain sec ou herbeux. Sentes avec passages techniques et un peu exigeants par endroit.
Distance : 22 kms Dénivelé : 880 m
Durée : 7 h 30 pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 100 X 2 et 54 X 3 soit 362 kms, cinq voitures de 4 personnes et une sur place.

Itinéraire : St Nectaire le Bas, Puy d’Eraigne, Les Granges, PC 765, St Nectaire le Haut, les grottes de Chateauneuf, le Puy de Chateuneuf, Lambre, le plateau de Champille, Lenteuge, Sauvagnat, Puy de Mazeyres par GR 30, le manoir du Viginet, retour au casino par le parc.

Ce jeudi, notre randonnée prend son départ du Casino de St Nectaire direction le Puy d’Eraigne. Le groupe a tout juste le temps de s’échauffer. En effet le chemin au départ en montée douce devient très vite très raide pour l’ascension du puy. Mais l’effort en vaut la peine car la vue de là-haut est saisissante. Nous redescendons par une petite sente à peine tracée, assez technique au début mais justement attrayante.

Vue sur le Sancy et le château de Murol

Le tour du puy par le petit hameau des Granges nous réserve aussi une belle montée mais aussi le plaisir de découvrir de superbes points de vues et notamment sur la vallée de Chaudefour, du Sancy, le massif Adventif et le château de Murol. Notre itinéraire nous amène jusqu’à St Nectaire où nous ne manquons pas de faire une halte à son église (Notre-Dame-du-Mont-Cornadore) considérée comme une des plus belles églises romanes d’Auvergne. Site incontournable !

Eglise de St Nectaire

Nous poursuivons notre chemin qui monte jusqu’à un autre site intéressant : les Grottes de Chateauneuf (troglodytes). Et c’est au somment de ce Puy de Chateauneuf que nous faisons notre pause déjeuner : endroit superbe ! Puis direction le plateau de Champille. En chemin nous apercevons le Menhir de Freydefont et faisons un petit détour jusqu’au Dolmen de la Pineyre (édifice qui a fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques en 1923.).

Vue sur St Nectaire et le puy de Mazeyres

Devant les grottes de Chateauneuf

Mais nous ne tardons pas et accélérons le pas car la pluie menaçante jusqu’à présent a décidé de faire un petit bout de chemin avec nous sur le plateau. A la sortie de Lenteuges, après une autre belle montée, de beaux chemins champêtres dans un décor bucolique nous accueillent et nous mènent jusqu’au Puy de Mazeyres. A son sommet, à la table d’orientation, nouveau point de vue ! Nous redescendons jusqu’à St Nectaire le Bas par une sente très raide et délicate qui aboutit vers le manoir du Viginet. Nous regagnons notre point de départ par le parc où nous prenons le temps d’observer le dolmen imposant qui s’y trouve. La pluie annoncée s’installe pour de bon. Mais elle nous aura laissé le temps de bien profiter de cette belle randonnée et de partager un dernier moment amical avant de nous séparer.

Dolmen du Parc

Merci à vous qui m’avez suivie sur des sentes un peu exigeantes, toujours avec le sourire et dans une ambiance amicale. A très vite.

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