Dim 08/09/2024 Rando Haute-Loire – Léotoing

Animateur : Yves
Nombre de participants : 7 animateur compris ( 5 F, 2 H)
Météo : ensoleillée le matin, légèrement couvert l’après-midi
Distance : 21 km
Dénivelé : 650 m
Durée : 6 H 30 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 140 km pour 1 véhicule et 100 km pour 1 autre soit : 240 km
Préparation et rédaction : 2 H
 
ITINERAIRE : Lanau, Léotoing, La Bastide, les Loyes, Vernassal, PC600, PC648, PC645, Servières, Chante-Perdrix, ravin de Combe Chaude, Brugeilles, les Barnades, PC559, Torsiac, Lanau.

Suite au déluge d’hier sur le département, peu de candidats au départ ce matin. Nous quittons Lanau pour grimper à la sentinelle de l’Alagnon, le château de Léotoing qui se dresse fier sur sa falaise basaltique.

Château de Léotoing

Sous les fortifications, une association locale à reconstitué des jardins en terrasse de toute beauté. Une grande diversité de plantes sauvages locales et d’arbres fruitiers anciens bien répertoriés s’étalent devant nous, il est agréable de déambuler entres ces murets tout en s’instruisant. Nous passons la porte fortifiée qui délimitait l’enceinte villageoise, pour nous diriger vers l’ancienne Chapelle des lépreux, où une maquette parfaitement réalisée, nous dévoile l’ensemble du village avec son enceinte.

Porte fortifiée

De la table d’orientation, nous découvrons une vue plongeante sur la vallée de l’Alagnon et les monts environnants, preuve d’un paysage tourmenté.
Randonnée paisible jusqu’au château de Vernassal, importante bâtisse privée, et en suivant, le ruisseau éponyme guide nos pas pour rejoindre le Roudey.
Direction ouest, à Servières pause méridienne avant de plonger sur l’Alagnon par le ravin de Combe Chaude. Effectivement c’est chaud ! La sente peu fréquentée se perd par endroit, mais après quelques hésitations et glissades nous gagnons la rivière.
A Brugeilles nous passons en rive gauche que nous conserverons jusqu’au bout. Dernier petit dénivelé dans la forêt des Barnades entre pins sylvestres et chênes pubescents, avant de glisser sur Torsiac. Village étrange où seuls l’église, la mairie, et son château sont encore présents.

Château de Torsiac


Cette belle journée ensoleillée le matin, légèrement couverte l’après-midi se termine sans pluie.

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Dim 05/09/2024  Rando Haute Loire – Vieille Brioude

Animateur : Georges
Nombre de participants : 14 (7 F et 7 H)
Météo : couvert le matin et quelques rayons de soleil l’après- midi
Distance : 18 km
Dénivelé : 540 m
Durée : 5 h pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 2 voitures à Auchan soit 156 km x 2 et 1 voiture au Crest soit 124 km total : 436 km
Préparation et rédaction : 2 h

ITINERAIRE : Départ de Coste-Cirgues, Dintillat, Champlong, Tapon, Cacharat, Roche Longue, Le Buisson, Capitone, pc 579, retour à Coste-Cirgue.

Départ de Coste-Cirgues pour cette rando de reprise avec un groupe heureux de se retrouver. La météo nous avait annoncé une matinée de pluie, pas une goutte de la journée.

Nous quittons le village en direction de Dintillat après avoir traversé le ruisseau de Charlet. Direction de Champlong où nous pouvons enfin apercevoir l’Allier.

A Tapon un petit arrêt pour voir la chapelle de St Rock malheureusement fermée,

nous suivons l’Allier avant de remonter la vallée. Une sente nous guide jusque sur le plateau, nous suivons le GRP Robe de Bure et Cotte de Mailles avant la descente sur Coste-Cirgues. Un chemin impraticable nous oblige à un petit hors piste non prévu avant de rejoindre les voitures. Un petit arrêt convivial à Vieille Brioude pour clore cette journée.

Merci à tous.

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Séjour 18. Du 19 au 25 août 2024 Les 2000 des Bauges

Animateur : Yves
Nombre de participants : 12 animateur compris (7 F, 5 H)
Météo : ensoleillé dans l’ensemble
Distance : totale 82 km
Dénivelé : total 6920 m
Durée : 45 H
Classement Atlas : difficile
Kilométrage auto :  2550
Préparation et rédaction : 40 H
 
Séjour en étoile pour découvrir les 2000 des Bauges.

Jour 1 : Croix du Nivolet      9 km, + 900m, – 900m, 5h

Trajet effectué, il est 11h. Nous voici dans le Parc Naturel des Bauges, parc de 900 km2 créé en 1995. Territoire de moyenne montagne avec, à l’est, les sommets les plus élevés qui culminent aux alentours de 2000 m dont certains seront gravis durant la semaine. A l’ouest, des sommets plus doux : Semnoz, Revard, Nivolet dominé par une croix majestueuse, celle que nous allons justement découvrir maintenant.

Le départ se fait par le versant sud, à partir du hameau de Lovettaz où nous venons de nous garer. Passé le hameau, la montée se fait régulière sur un sentier mi-terre, mi caillouteux, jusqu’aux Grands Prés. Petite pause au pied des projecteurs qui illuminent la croix, installés en 1960, pour le centenaire du rattachement de la Savoie à la France et financés par EDF. La pente se fait plus raide pour atteindre le Pas de l’Echelle, où, pour passer cette difficulté, nous décidons de replier les bâtons dans le sac. Nous commençons par un passage câblé, sur des roches calcaires lissées par le temps et les chaussures des randonneurs, le câble est bienvenu car, à droite, la pente est importante. La suite est plus physique : passage étroit dans une faille de la montagne, étiqué tant bien que mal de barres métalliques, plus ou moins bien positionnées.
Malgré la difficulté du passage, tout le monde se retrouve à la sortie et reprend ses bâtons. Simple formalité pour atteindre la croix quelques mètres plus haut.
Après l’effort, la récompense aurait du être au rendez-vous mais la déception est grande car le brouillard, présent sur le sommet depuis le départ ne s’est pas dissipé et nous entoure. Du pied de cette croix de 21m de haut, on devine à peine son sommet. Je leur avais vendu une vue spectaculaire sur le Lac du Bourget et Aix les Bains, je suis également très déçu. La seule façon de se repérer est de lire la table d’orientation.

Croix du Nivolet

Il ne fait pas très chaud et la brise nous cingle le visage, nous redescendons de quelques mètres pour une pause bien méritée, car nous voulions passer la difficulté avant de nous restaurer.
La descente dans le bois de Charvettan à la lisière du rocher du même nom, nous mène au Col de la Doria. Nous changeons brutalement de direction pour nous diriger vers la Cascade de la Doria. De la passerelle qui surplombe la cascade, nous apercevons des courageux sur la Via Ferrata de la Grotte Carret. Séances photos et progression le long du torrent de la Doria jusqu’au parking.
Il nous reste 1h de petites routes tortueuses pour gagner notre gite à Jarsy.

Jour 2 : Chaurionde (2173m)     16km, +1200m, -1200m, 8h

Tout le monde est en forme ce matin. La nuit au gite s’est bien passée. Un gite de 30 personnes uniquement pour nous, nous sommes à l’aise. Dans le dortoir, filles d’un côté, garçons de l’autre. Très bon accueil de la responsable. La tartiflette était excellente.
Petit déplacement en voiture jusqu’au parking du Nant Fourchu à proximité du Chéran, la rivière sauvage qui traverse Les Bauges et qui n’est, à cet endroit qu’un torrent impétueux.
La montée dans la Forêt de Coutarse nous fait rapidement transpirer car les dénivelés importants se succèdent entrecoupés de faux-plats pour reprendre notre souffle.
Sortis du bois, l’Alpage d’Orgeval avec sa piste d’accès s’offre à nous. Nous la suivons jusqu’aux chalets de l’alpage. Les sommets sont encore dans le brouillard ce matin, sur notre gauche, nous distinguons le 1er 2000, le Mont de la Coche. Passés les chalets d’Orgeval, progression en alpage face au roi des Bauges (Pointe d’Arcalod 2217m).

Nuages et brouillard se déplacent rapidement. Nous stationnons quelques minutes en face afin de visualiser cette pointe réputée pour sa difficulté d’ascension. La chance nous sourit : d’un seul coup elle se découvre et se présente à nous dans toute sa splendeur. Il aurait été dommage de ne pas la découvrir. De là, on s’imagine bien que l’escalade pour atteindre son sommet n’est pas chose facile.
Au Col d’Orgeval, changement de cap : direction plein Est face à la Pointe de Chaurionde. Les 400m de dénivelé se font tranquillement, la pente est raide mais régulière. Le plafond s’élève et le soleil apparait.

Montée de Chaurionde

La partie sommitale est vaste et nous nous retrouvons avec quelques personnes déjà présentes. Ça y est, c’est notre premier 2000 (Chaurionde 2173m). La vue est époustouflante sur tous les massifs avoisinants : Belledonne, Ecrins, Vanoise ainsi que le Mont Blanc d’un blanc immaculé comme je ne l’avais jamais vu. En dessous, une mer de nuages remplit les vallées. La Sambuy est à portée de main mais des cordes sont nécessaires pour l’attaquer de ce côté. En face, la Dent de Cons à la couleur sombre semble sortir d’un film d’horreur. Au sud, nous distinguons le Pécloz avec ses plis caractéristiques et l’Arménaz que nous gravirons vendredi. De l’autre côté, la Tournette proche du Lac d’Annecy sort des nuages comme un pantin de sa boite. L’endroit est trop beau, nous décidons de pique-niquer sur place.
Un patou très docile, en mal d’affection se joint à nous et profite de quelques bribes de notre festin jusqu’à ne plus vouloir lâcher la gamelle de Sandrine. Malheureusement, tout à une fin, on aurait bien passé l’après-midi-là, mais il faut redescendre.
Les premiers 400m jusqu’au Col du Drison sont pentus et escarpés, les cailloux roulent sous nos pieds. Pas de chute à déplorer, les Atlassiens ont le pied sur. Petit raccourci vers le Col du Haut du Four où nous retrouvons le GRP du Tour des Bauges. A la Fontaine de la Croix de Fer, nous quittons le GRP pour emprunter un sentier peu fréquenté au-dessus du Chéran, entrecoupé d’une douzaine de mini canyons formés par les torrents qui alimentent la rivière, plus ou moins faciles à passer. La descente est longue et pénible : racines, rochers humides, terrain boueux par endroits provoquent plusieurs glissades, heureusement sans gravité. Nous retrouvons enfin le GRP avec une économie d’une bonne heure de marche si nous l’avions suivi, mais ce ne fut pas sans peine !
Passé le Chéran, une bonne piste nous conduit aux voitures.

Jour 3 : Le Mont Trélod (2181m)     13km, +1200m, -1200m, 7h10

Suite à la mise en place d’une zone de recherche qui s’intègre dans la nouvelle réglementation de la Réserve Nationale de Chasse et de Faune Sauvage (RNCFS), seuls les sentiers balisés sont autorisés. Le parcours sera donc en grande partie en aller/retour, seule une petite boucle sur le retour sera effectuée. Le départ se fait du parking des Cornes, d’abord en alpage puis en forêt par un sentier à la montée régulière peu accidenté. Le temps est brumeux et le soleil peine à sortir. Nous voici sous la Dent des Portes, où le passage de rochers se fait sans encombre, petit chemin en balcon et nous voilà au Chalet des Gardes. Progression régulière en légère montée sur un chemin terreux et herbeux. Un troupeau d’Abondances obstrue le chemin, nous les contournons gentiment sous leur regard complaisant. Soudain les yeux de lynx d’Anny repèrent des chamois sur un pierrier ainsi que sur une pente herbeuse qu’ils dévalent allègrement. Les appareils photos crépitent. Nous nous approchons du but : le sentier devient caillouteux et la montée finale nécessite les mains. Nous sommes au Mont Trélod (2181m), : (notre deuxième 2000).

Sommet du Trélod

Malheureusement la vue est bouchée : brouillard plus ou moins épais qui change en permanence. Photos de groupe et nous redescendons de quelques mètres pour la pause méridienne.
Le retour se fait tranquille, les vaches ont dégagé le chemin. Nous arrivons à l’embranchement de ma petite boucle. Progression à découvert sur un sentier terreux à la pente plus douce. Au chalet du Golet, le berger nous accueille avec le sourire et un grand nombre d’entre nous repart avec un fromage de chèvre qui s’avèrera délicieux. Les 2.4km de piste dans le bois pour rejoindre le parking nous semblent interminables.

Jour 4 : Margériaz     11km, +600m, -600m, 6h

Aujourd’hui jour plus cool, mais pas de repos pour autant !
Nous partons pour les falaises de Margériaz, au-dessus de la station Aillons-Margériaz 1400. Station complètement intégrée dans le site, dans un respect écologique et environnemental. Falaises de 12km de long, qui s’étalent de la vallée du Chéran au Col du Pré de la Roche, qui soutiennent, à l’ouest, le plateau de Margériaz au centre du bucolique Massif des Bauges.
Partis de la place à Baban, nous montons d’entrée sur les roches de calcaire karstique jalonnées de tannes et de gouffres qui se visitent pour certains. Passage près du chalet du Margériaz où un patou nous montre que c’est lui le gardien du troupeau. Le bord de la falaise est atteint à proximité de la Tanne des Squelettes. Après une atypique photo sur un fauteuil en bord de falaises, nous continuons sur la crète jusqu’au Golet de l’Agneau. Ce passage, utilisé autrefois par des bergers qui portaient leurs agneaux sur leurs épaules, permet de gagner Plainpalais dans l’autre vallée. Deux Atlassiens viendront avec moi pour se rendre compte de la difficulté de ce passage, effectivement vertigineux mais relativement bien équipé. A faire par beau temps et en montant de préférence !

Falaise de Margériaz

Malgré la faible hauteur du plateau, la vue à 360° est très riche en repaires, surtout par cette journée magnifiquement ensoleillée. Après un repas pris proche du Golet, le retour se fait sur la piste au début, puis nous regagnons la crète au niveau où nous l’avions atteint, pour la suivre jusqu’au col de la Verne, au-dessus d’une barre sinueuse dénommée « La Couleuvre ». Nous marchons sur une zone de lapiaz à crètes aiguisées et émoussées, en faisant très attention de ne pas se tordre les pieds. Passé le Col, 2 sentiers s’offrent à nous pour descendre la Combe de la Verne. Je choisis celui de droite qui me parait plus net, mauvais choix ! Après quelques pas, la végétation a pris le dessus, on se croirait en hors-piste. Les remarques sympathiques fusent mais que cela ne tienne, nous le garderons jusqu’à la rencontre de l’autre. Pas de chance, mais c’est l’aventure avec un A…
Avant le retour aux voitures, un petit arrêt à la Grotte des Fées, lieu de méditation à l’accessibilité plus ou moins glissante.
Sur la route du retour, arrêt à la Cascade du Pissieu qui draine l’eau de pluie et de fonte de neige du plateau de Margériaz après avoir emprunté un réseau souterrain. L’endroit est très prisé et, en cette fin d’après-midi caniculaire, la foule est au rendez-vous.

Jour 5 : Mont Pécloz (2197) et Mont d’Arménaz (2158),     16km, +1500m, -1500m, 9h


Pour ces deux-là, une grande boucle n’étant pas possible (zône RNCFS), la moitié du parcours sera en aller/retour.
Départ du parking du Couvent, petite sente raide pour rejoindre le sentier de découverte où nous nous instruisons tout en marchant, prolongée d’une belle piste un peu monotone jusqu’à la Culaz. A partir de là, montée caillouteuse en forêt, passage en courbe de niveau et nous atteignons les derniers « S » sous le Chalet des Gardes. Nous apercevons le sentier qui mène au col entre Pécloz et Arménaz. Bonne pause et nous attaquons la montée. La pente est dure, chacun monte à son rythme et tout le monde se retrouve au col. Nous sommes à 1995m. Sur la partie basse de l’Arménaz, plusieurs jeunes chamois ignorent la pente et s’en donnent à cœur joie. Devant nous, le Pécloz culmine à 2197m. Il reste encore 200m à gravir. Les regards se tournent vers le sommet qui fait poser des questions : par où ça passe ? Il faut escalader ? Il y a du vide ?
Je les rassure. On pose les sacs, certains les bâtons et nous voilà partis. Effectivement, à plusieurs endroits, il faut mettre les mains : la sente est très raide et caillouteuse, mais le cheminement se fait entre les blocs, donc pas aérien. Seule la crète pour atteindre la croix mérite son nom, nous sommes sereins. D’en haut, la vue à 360° est majestueuse, nous apercevons les sommets déjà faits et devant nous celui à venir. Albertville s’étale en fond de vallée et le Mont Blanc, toujours présent, bien visible en toile de fond. Au sud se dressent quatre autres 2000 : la Pointe des Arces, la Pointe des Arlicots aux deux canines effilées, le Grand Parra et la Dent d’Arclusaz. La désescalade du Pécloz se fait tranquillement jusqu’aux sacs où nous nous restaurons. Pendant cette descente, une envolée de rapaces nous survole : ils sont superbes et imposants.

Montée au Pécloz et Arménaz

La journée est magnifique, le soleil est de la partie et une légère brise nous aide à supporter la chaleur. Au-dessus de nous, le 2° objectif du jour : Le Mont d’Arménaz (2158). Les 150 m positifs après le repas sont un peu durs le long de cette crète sinueuse avec, à notre gauche, un vide sidéral. Le groupe reste attentif et monte doucement. C’est fait : le deuxième 2000 du jour !
Le retour, plus doux au départ, passe au pied de la Pointe des Arces. Petite pause au Chalet des Gardes avant de reprendre la partie en aller/retour. Déception au village de la Chapelle car l’explication audio de la destruction du village en 1944 présente l’été dernier n’existe plus. Détour par la Chapelle de Belleveau où les stigmates de la tentative d’ouverture de la porte par les Allemands sont encore visibles.  Retour au départ.

Jour 6 : Mont Colombier (2045),    11km, +1320m, -1320m, 7h


Aujourd’hui, départ d’Aillons le Vieux pour le Mont Colombier, sommet central du Massif des Bauges qui offre un point de vue à 360° sur les autres sommets Baujus mais aussi Haut Savoyards et Isérois. Tout en étant éloigné des autres, il n’en reste pas moins mythique. Comme toujours, le parcours commence en forêt, et se faufile en pentes très raides par moment, dans la Combe du Cheval. La forêt représente 60% du Parc Naturel avec comme essences principales épicéas, sapins et hêtres. Au sommet de cette combe, un grand cirque s’ouvre devant nous avec, au fond une petite mare (Le Lac) et en arrière-plan, notre objectif. Un petit plus est prévu au programme : la montée à la Croix de Rossanaz., magnifique croix en inox que nous atteignons rapidement. Léger retour et direction le Col du Colombier par un sentier verdoyant et fleuri, d’où part la sente bien visible qui gravit l’arête jusqu’au sommet.
Le cheminement d’accès au sommet comporte quelques passages escarpés :  alors prudence !

La crête du Colombier

Tout s’est bien passé, cinquième 2000 atteint : le Mont Colombier (2045m). Le 360° prévu est bien là, avec toujours notre Mont Blanc en fond. Cette journée très estivale à la luminosité parfaite nous permet de voir à l’horizon notre fameuse Croix du Nivolet du 1er jour. Pique-nique au sommet : nous ne sommes pas les seuls ! Descente par l’arête Sud légèrement aérienne mais en toute sécurité. Face à nous une équipe de rugbymans en décrassage du match de la veille confirme la difficulté de l’ascension. Chacun descend à son allure et regroupement au Col de la Cochette où un autochtone à vélo qui va s’approvisionner en fromage à la bergerie voisine nous apprend que son épouse est de Cébazat ; conversation de quartier avec Dominique. Au chalet de la Cave, deux patous gardent un troupeau de chèvres. L’un d’eux nous ignore et ramène au troupeau une chèvre égarée, l’autre, en despote sur son territoire, impose sa présence par un aboiement rauque et régulier mais protecteur. Pour ne pas l’affronter, nous nous frayons un passage au milieu du rumex alpin ou rubarbe des moines, afin de retrouver le sentier quelques encablures en dessous.
Le retour à la Bottière où, ce matin, nous avons posté une voiture pour éviter d’emprunter la route, se fait par un sentier très agréable, légèrement plus long mais moins pentu qu’à la montée. Arrivée sous la chaleur : on cherche l’ombre pour attendre les chauffeurs.

Jour 7 : Chaos du Chéran     6km, +200m, -200m, 3h
On est dimanche : la semaine et le séjour sont malheureusement finis, on quitte notre gite avec un peu de nostalgie. Avant de prendre la route du retour, direction le Pont de l’Abîme pour découvrir le Chaos du Chéran, la rivière sauvage qui a été notre fil conducteur une grande partie de la semaine. Le Pont de l’Abîme étant en travaux sa traversée est rigoureusement interdite, nous ne pouvons pas effectuer le parcours prévu qui était de longer le Chéran de part et d’autre en aval du pont pour remonter jusqu’au chaos, situé sous le pont. Nous descendons donc tranquillement par une petite route et de larges chemins jusqu’au domaine du Leutet. Puis la déclivité s’accélère pour rejoindre la rivière. Nous prenons le sentier qui longe en rive droite le long de prairies. Ce sentier découverte est jalonné de panneaux informatifs sur la géologie, la faune et la flore. Plus loin, la vision se resserre, le sentier franchit une zone plus tourmentée. Les dernières difficultés se passent tranquillement sans stress et nous retrouvons un beau chemin en forêt. Au bout d’une ultime clairière, le sentier remonte sur la route mais nous poursuivons en aller/retour jusqu’au chaos. Belle zone un peu sauvage à la sortie des gorges, dominée par le pont 100m plus haut où la rivière se faufile entre d’énormes blocs. Remontée et retour aux voitures garées à proximité que nous reprenons pour rejoindre l’autre côté du pont où, tout en observant le décor environnant, nous prendrons notre dernier pique-nique. Passés de l’autre côté, nouveau décor : nous sommes au bord de ce pont métallique suspendu construit en 1887. Le spectacle est unique sur les gorges et offre une vue saisissante sur le Chéran. Maintenant la vue sur les Tours Saint Jacques que nous avons pu apercevoir en venant est remarquable grâce à une luminosité parfaite à cette heure-ci. Ces 3 monolithes qui se sont détachés de la falaise et continuent de glisser de 2 à 3 cm par an se dressent sur le versant méridional du Semnoz, tels des tours de défense.
Voilà, ce seront les dernières images de ce séjour riche en diversité, originalité et surprises.  Je garde de ce séjour l’image d’un groupe sympathique, motivé, volontaire et qui a su relever avec brio tous les défis. Merci à tous pour y avoir contribué. Merci également à Didier, Luc et Patrick pour l’entraide généreuse et spontanée dans les passages délicats.

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Jeu 08/08/2024 Haute-Loire – Siaugues Ste-Marie

Animateur : Yves
Nombre de participants : 12 animateur compris ( 7 F, 5 H)
Météo : Couvert au départ, ensoleillé ensuite
Distance : 25 km
Dénivelé : 750 m
Durée : 7 H 40 pauses comprises
Classement Atlas : Facile 
Kilométrage auto : 160 pour 1 véhicule et 200 pour 2 autres  soit : 560 km
Préparation et rédaction : 3 H
 
ITINERAIRE : St-Elbe, Rougeac, PC686, le Clusel, Blaizat, les Adrets, PC934, Vissac, Moulin Ricard, Lair, PC881, Laniac, PC1011, Château de Saint- Romain, Siaugues Sainte-Marie, PC908, Bussac Bas, PC896, Lerveuil, Lachaud-Curmilhac, PC903, PC830, PC814, Cizières, St-Elbe.
 
Temps couvert ce matin au départ de St-Elbe, il a même du pleuvoir en fin de nuit, car les premiers chemins herbeux sont humides. Passage devant le Dolmen de Rougeac, le plus remarquable du département, dit Las Tombas de la Fadas (tombe des fées).

Dolmen de Rougeac

Quelques centaines de mètres plus loin nous longeons la propriété du château de Cluzel, rénové au 16° et 18° sur un édifice ancien. Après avoir appartenu à la famille éponyme pendant plus de 400 ans, il fut vendu en 1730 à la famille De Bouillé dont le fils François Claude, gouverneur d’outre mer et général resta fidèle à LOUIS XVI. De 1942 à 1958 ce château a servi de maison d’enfance et de colonie de vacances.
De là notre chemin nous conduit à Vissac  avant de descendre dans le vallon escarpé de la Fioule et d’en ressortir au niveau de St Chardet. L’ombre et la fraicheur le long du ruisseau sont bienvenues car la température commence à s’élever.
A Laniac une aire de pique-nique ombragée nous attire et nous l’apprécions. Pour digérer, la montée un peu raide au Château de St-Romain nous attend. Heureusement elle est en forêt et nous sommes protégés. Les ruines, dissimulées dans la végétation abondante, sont encore importantes pour cet édifice du 13°S et mériteraient d’être mises en valeur.

Château St-Romain

Traversée de Siaugues-Ste-Marie et passage à découvert jusqu’à Lerveuil où nous retraversons la Fioule avant d’atteindre Lachaud-Curmilhac. Curiosité de ce village, la gare, mise en service en 1874 par le PLM sur la ligne ST Georges d’Aurac, le Puy, ST Etiènne, et toujours en fonctionnement aujourd’hui, est un point d’arrêt sans personnel.
La fin de la journée se fait en alternant soleil et ombre ce qui rend le cheminement plus supportable, car les 26 degrés annoncés sont largement dépassés.
Le clafoutis maison de l’animateur, savouré à l’arrivée requinque tous les participants.

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Lun 05/08/2024. Entraînement kayak de mer (Kmer) aux Fades-Besserve

Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 5 animateur compris (3F, 2H)
Météo : soleil et douce chaleur. Vent du Sud-Ouest en rafales
Classement : facile
Préparation du matériel, rangement, nettoyage et compte rendu : 2 heures

Matériel mis à disposition par l’association :
– 5 kayaks de mer ; 2 Bélouga 1 de marque Plasmor dont l’un mis à disposition par l’animateur, 2 de marque Dag, modèle Miwok et Ysak, 1 Fury de marque Kayman (bateau de l’encadrant). – équipement complémentaire pour les kayaks (jupes d’étanchéité, éponges, 1 cordelette de 10 mètres) – équipement pour les participants (gilets d’aide à la flottabilité, pagaies doubles)
– pour le transport des bateaux  : une remorque routière équipée de l’adaptation « kayak»

Organisation générale :
Transport : à l’aide d’un véhicule en covoiturage Michel J. (Renault kangoo) tractant la remorque.
Kilométrage général effectué par le véhicule : 110 km
Niveau d’eau : le plan d’eau était presque à son maximum.
Conditions de navigation : très bonne.
Kilométrage parcouru : 21,400 km et 03 h 53 de navigation à la moyenne de 5,5 km/h environ pour un déplacement horaire de 6 h 03

Vers le Sioulet…

Une sortie était proposée aux adhérents de la liste « kayak » le lundi 12 août. Quatre étaient disponibles. La météo était excellente dès le matin, le vent s’est levé en fin de matinée avec des rafales créant des vaguelettes sur le plan d’eau demandant d’appuyer un peu plus sur la pagaie.
La matinée a été consacrée à remonter le plus haut possible la branche alimentée par la rivière Sioule. Après le pique-nique pris tranquillement sous l’ombre d’un grand chêne sur la plage du Pont-du-Bouchet, nous partons vers le Sud-Ouest naviguant dans les méandres devenus très larges de l’ancien cours d’eau du Sioulet.
Quelques bateaux à moteur pour troubler la quiétude du lieu et déranger les hérons cendrés qui poussent leur cri désapprobateur et changent de rives.

Un vrai bonheur cette sortie fraîcheur loin de la canicule clermontoise.
L’objectif de la journée était de permettre de préparer dès maintenant la saison 2025.

A bientôt pour de nouvelles aventures !

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Dim 04/08/2024 Rando Cantal – Le Plomb

Animateur : Yves
Nombre de participants : 6 animateur compris ( 3 F, 3 H)
Météo : brumeux le matin et soleil l’après-midi
Distance : 23 km
Dénivelé : 1200 m
Durée : 8 H
Classement Atlas : difficile
Kilométrage auto : 250 km pour 2 véhicules soit : 500 km
Préparation et rédaction : 2 H

ITINERAIRE : Albepierre, PC1020, PC1188, Col de la Molède, PC1548, Rocher de la Sagne du Porc, l’Aiguillon, Puy du Rocher, Pas des Alpins, Plomb du Cantal, Prat de Bouc, cascade des Vergnes, les Prés longs, Albepierre.

Sortie d’entrainement pour le séjour des Bauges, date décalée plusieurs fois pour intempéries ou élection et malheureusement seulement la moitié du groupe peut être présente ce matin.
Nous partons donc d’Albepierre, le temps est couvert, nous distinguons à peine les sommets perdus dans le brouillard.
Dénivelé en pente douce jusqu’au Col de la Molède où des bivouaqueurs démontent leur installation de la nuit.
Petite traversée de la forêt domaniale de Murat avant de traverser l’alpage qui nous mène au Rocher de la Sagne du Porc.

La crête depuis le Rocher de la Sagne du Porc


A partir de là, nous restons sur la crête en direction du Plomb que nous commençons à apercevoir car la brume s’élève. Le vent s’est levé au Puy du Rocher nous cherchons un petit coin abrité pour le pique-nique.
Direction le Plomb où, en ce mois d’août, nous ne sommes pas les seuls. La descente par le GR 4 vers Prat de Bouc s’effectue sous le soleil.
Arrêt à la cascade des Vergnes avant de retourner aux voitures.

Cascade des Vergnes

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Jeu 25/07/2024 Rando Sancy-Le Guéry

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 10 animatrice comprise (9F, 1H)
Météo : très beau temps
Distance : 21 km
Dénivelé : 930 m
Durée déplacement : 7 h
Classement Atlas : moyenne
Kilométrage auto : 80 km pour 2 voitures de Clermont Fd soit 160 km, 1 voiture sur place.
Préparation et rédaction : 3 h 00

ITINÉRAIRE : Lac de Guéry, Fontaine d’Auroux, Borne des quatre seigneurs, la Banne d’Ordanche, le Tenon, l’Usclade, le Genestoux, la Fougère, Pailloux, lac de Guéry.

Randonnée très classique mais près de nos bases et tellement agréable à faire lorsque le beau temps est au rendez vous ce qui est le cas ce jeudi.

Beaucoup de contrastes sur ce parcours, grands espaces permettant des vues sur les sommets environnants, vallée où coule la rivière, forêt fournissant une ombre salutaire, un superbe mélange. Après une partie boisée pour aller à la fontaine d’Auroux, ce sont les estives qui nous accueillent, parsemées de gentianes de troupeaux de vaches et de randonneurs qui s’attaquent au Puy Loup tout proche.

Quelques fleurs de gentianes grignotées par les vaches

Pour notre part, nous ne le ferons pas, ( respect du dénivelé annoncé) et restons à une altitude légèrement inférieure avec le passage à la Borne des Quatre Seigneurs, symbole emblématique de la proximité géographique et des liens ancestraux qui unissent les 4 communes du Mont-Dore, de Laqueuille, de Perpezat et de Murat-le-Quaire, dont les noms apparaissent sur chacune des faces.

La borne des Quatre Seigneurs bien entourée

A l’approche de la Banne d’Ordanche nous sommes survolés par des planeurs du club d’aéromodélisme situé en contrebas mais aussi, plus extraordinaire dans notre région, par une dizaine de vautours. Quel bonheur de voir ces grands rapaces planer au gré des courants. Mais qu’il est difficile de les photographier !

Avec le sommet de la Banne nous avons atteint le point le plus haut de la journée. Beaucoup de touristes mais plus de vautours. Nous profitons un court instant de la vue à 360° avant de redescendre direction La Bourboule. Entre la Banne et le Tenon, un beau troupeau de moutons profite de l’herbe bien grasse, surveillé par un berger et ses 3 chiens.

Un beau troupeau de moutons

La température commence à s’élever mais c’est bien abrités par les hêtres de la forêt que traverse le GR 30 que nous arrivons à la Bourboule où nous rejoignons et suivons la Dordogne avec un arrêt pique-nique, accompagné du bruit de l’eau. Après le passage à la source Félix, puis à la source Croizat où des baigneurs allongés dans les bassins profitent avec beaucoup de plaisir semble-t-il de son eau chaude, le chemin nous amène à l’entrée du Mont Dore.

La remontée sur le plateau bien qu’ombragée en grande partie, est ponctuée de plusieurs petits arrêts pour rafraîchir les organismes. Nous retrouvons un paysage ouvert sur les montagnes.

Retour sur le plateau

Puis c’est à nouveau la forêt, qui nous enchante avec son petit air tropical.

Forêt au sol recouvert de pétasites

Le lac est proche et s’aperçoit entre les branches. Mais on s’en éloigne un peu pour un aller vers la cascade avant de revenir vers lui et terminer notre journée sur des chemins bordés de fleurs.

Le lac de Guéry

Merci à toutes pour votre participation et à Pierre seul homme du groupe qui nous a bien aidé à passer les clôtures.

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Jeu 18/07/2024  Rando Sancy – La Tour d’Auvergne

Animateur : Georges
Nombre de participants : 14 ( 6 F et 8 H )
Distance : 18 km
Dénivelé : 420 m
Météo : chaud toute la journée avec un petit vent bienvenu sur les hauteurs
Durée : 5 h 30
Classement Atlas : facile
Kilométrage autos : 122 km pour 2 voitures et 128 km pour une autre soit 372 km
Préparation et rédaction : 2 h

ITINERAIRE : Départ de la Tour d’Auvergne, ND de Natzy, Longechaud, La Roche, La Stèle, pc 1222, Sauzet, Le Méniaud, les Ventadoux, cascade du Gour des Chevaux, cascade Ste Elisabeth, retour à La Tour d’Auvergne.

Aujourd’hui les fortes chaleurs nous obligent à prendre de la hauteur pour aller chercher une relative fraîcheur. Nous partons de La tour d’Auvergne, depuis les voitures se dresse devant nous toute proche la vierge de Natzy. Un chemin de croix ( pas pour nous !!! ) nous guide jusqu’au pied de la statue, devant nous  une vue à 360°. Nous pouvons apercevoir le plateau de l’Artence, le massif du Sancy, les monts du Cantal et le village de la Tour d’Auvergne.

Après avoir traversé plusieurs petits villages, nous arrivons dans la forêt, l’ombre est la bienvenue, les pistes de ski de fond nous guident jusqu’à la station de la Stèle bien connue des Atlasiens pour la pratique de la raquette.

Il est l’heure de reprendre des forces avant de descendre dans la vallée. Une petite halte pour découvrir une sculpture :

Un chemin impraticable nous oblige à un petit détour pour arriver au ruisseau de la Burande et ses deux cascades. La première nommée « le gour des chevaux »

(des chevaux et leurs propriétaires se seraient noyés, légende ou réalité mystère ?), la deuxième en aval est beaucoup plus difficile d’accès.

Nous quittons le ruisseau pour rejoindre les voitures, une boisson fraîche est la bienvenue.

Merci à tous et à bientôt.

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Séjour 16. Du 13 au 17 juillet 2024. Vélorando aux pays de George Sand et des grands arbres

Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 4 dont 1 femme et 3 hommes.
Météo : frais et couvert les premiers jours plus ensoleillé sur la fin. Deux averses orageuses de courte durée les 14 et 15.
Classement du séjour : facile
Temps de préparation et de rédaction  : 20 heures

Le mot de l’animateur.
Inédit, ce parcours construit à l’aide de la carte Michelin départementale n°323 en utilisant au maximum les petites « blanches » et quelques kilomètres de chemins forestiers a souhaité associer une campagne qui a inspiré George Sand pour écrire ses romans champêtres relatant les conditions de vie des Français du milieu du XIXè siècle comme dans « La Mare au Diable », « François le Champi » et « Les Maîtres Sonneurs » entre autres. Ce dernier roman m’a permis de trouver la trame de cette itinéraire.
Depuis plusieurs saisons, voir les comptes-rendus précédents, nous parcourons un territoire proche de la métropole de Clermont-Ferrand afin de découvrir des richesses naturelles et, ou, patrimoniales peu connues ou médiatisées.
Sur le plan de la circulation, nous n’avons pas subi la pression des automobilistes, Christian ayant remarqué que sur une matinée, nous n’avions croisé qu’une seule voiture ! La contrepartie c’est de connaître la surprise d’être sur une départementale inachevée au nord de Treignat, la D 549 qui débouche sur un chemin en terre roulant au départ mais qui se poursuit en chemin herbeux avec ornières nous obligeant à mettre pied à terre. C’est d’avoir également, après le passage d’une petite rivière comme le jour 3, l’Igneraie, une montée courte mais avec un fort pourcentage L’Aventure avec Atlas !
D’un point de vue humain, chacun partageant une vision commune du voyage à vélo, basée sur la découverte, supportant l’imprévu, ne recherchant pas la performance, l’ambiance fut bonne et harmonieuse.
Cinq jours de dépaysement un peu plus de 17 h 00 de roulage, un peu moins de 257 kilomètres vélos chargés sans compter les déplacements après installation, un peu moins de 2700 mètres de dénivelée positive.

Données techniques de l’itinéraire fournies par une montre Garmin, la distance parcourue ramenée à l’unité (D). Les dénivelés positifs (DP)et négatifs(DN), altitude la plus basse (AB), altitude la plus haute (AH)de la journée.

Les grandes lignes de l’itinéraire : Il s’est effectué sur petites routes à faible circulation, voies cyclables, chemins goudronnés et quelques kilomètres sur des chemins forestiers.

J1. D 53 km DP 758 m DN 532 m AB 179 m AH 482 m
Reugny, Trillers, Huriel, Archignat, Treignat, St-Sauvier, St-Rémy, Préveranges.
Soleil, chaleur douce accompagnée de quelques passages nuageux pour cette journée débutée à un peu plus de 100 kilomètres de Clermont-Ferrand à Reugny. L’itinéraire suit sur quelques kilomètres le canal déclassé de Berry en direction du Sud puis prend une franche orientation Ouest par des petites routes. Cette première journée est ponctuée de nombreux franchissements de ruisseaux et rivières notamment la Magieure et l’Arnon qui génèrent des cassures et un peu d’effort des participants. La pause à Huriel dans un jardin public original où la rhubarbe côtoie quelques simples nous permet de déjeuner à l’ombre du donjon de la Toque du XIIe siècle, vestige du château.

Donjon de la Toque

L’après-midi, avant notre arrivée au camping minimaliste de Préveranges, sera ponctué de la traversée de la forêt avec chemins herbeux et ornières qui nous ont obligés parfois à des détours en sous-bois où seules les araignées d’eau semblent s’épanouirent. Itinéraire à ne pas recommander pour des voyageurs pressés. En arrivant à Préveranges, nous sommes passés du département de l’Allier à celui du cher après une brève incursion dans le département de la Creuse.

J2. D 54 km DP 722 m DN 951 m AB 194 m AH 489 m
Préveranges, St-Priest-la-Marche, le Marembert, Vijon, Belfast, Ste-Sevère-sur-Indre, Ligny, Pouligny-Notre-Dame, Mongeneix, Le Montet, La Châtre, Montgivray.
Réveillés par les chants de plusieurs sortes d’oiseaux et notamment celui répétitif des ramiers, c’est sous un franc soleil que nous démarrons notre parcours. L’itinéraire comme la veille est prévu vallonné et les muscles des participants ne me contrediront pas. L’enregistrement des journées sur la montre de Christian fait merveille et l’on peut prendre des chemins prévus goudronnés ou non, sans hésitation et avec précision. Chemins bien sûr absents sur la carte au 100 000 de Michelin et ajoutés au stylo sommairement sur le support par l’animateur. Tradition et technologie sont complémentaires.

Petite route bordée par un châtaignier en fleurs

Contrairement à la veille, le terrain est plus sec, moins de mares et d’étangs. Le bocage reste omniprésent. Les châtaigniers en fleurs et de grands chênes sont inclus dans les haies, ou épargnés par le remembrement, trônent isolés ou en petit groupe de deux ou trois au milieu d’un champ. Le paysage change. Les grandes cultures de céréales où la moisson est en cours se mêlent à des pacages bien délimités par les haies. L’eau est encore bien présente et les dernières pluies régulières ont gonflé ruisseaux et rivières et notamment l’Indre que nous traversons à St-Priest-la-Marche à proximité de sa source dans les Monts de Saint-Marien à 410 d’altitude.

Franchissement de l’Indre

Le ravitaillement du midi nous permet de découvrir la petite ville de Ste-Sévère-sur-Indre d’un peu moins de 800 âmes, sa vieille halle du 17ème siècle, sa porte fortifiée du 15ème. Outre ses monuments historiques, la notoriété de la ville vient du tournage du premier long métrage de Jacques Tati en 1947 « Jour de Fête ».
La faune n’est pas absente de notre périple pour l’œil qui quitte un court instant la voie asphaltée ou en terre, la buse en attente sur une botte de paille, la pie-grièche installée sur un fil téléphonique observant ces drôles de voyageurs, des hirondelles chassant les insectes sur les points d’eau, des hérons surpris décollant du bord d’une marre, différents passereaux…
En fin de journée, visite du bourg de la Châtre dans le département de l’Indre et dégustation d’une bière bien fraîche après l’installation au camping de Montgivray au bord de l’Indre. Le camping porte le nom de la fille de George Sand, Solange connue pour ses aquarelles et son goût pour la peinture.

J3. D 63 km DP 518 m DN 558 m AB 150 m AH 274 m
Montgivray, Nohant, Verne, Les Dijeux,Verneuil-sur-Igneraie, Bretagne, Les Septs Chemins, St-Christophe-en-Boucherie, Rezay, La Vieille-morte, Ids-St-Roch, Morlac, Marçais, Orcenais, Nozières, St-Amand-Montrond.
Après un peu moins de 8 kilomètres, nous arrivons après avoir traversé l’importante D942, au domaine de George Sand à Nohant. Les vélos posés, nous déambulons dans le hameau entre le château où vécut une grande partie de sa vie et mourut le 08 juin 1876 l’autrice, et le cimetière. Malheureusement la visite des lieux de vie de George Sand, proposée en option n’est pas possible car les horaires d’ouverture sont incompatibles pour des voyageurs à vélo ayant encore de nombreux kilomètres à parcourir dans la journée. Après cette pause dans cet endroit emprunt d’une grande quiétude, nous reprenons la route dans une direction grossièrement Est avec un profil moins tourmenté, plus roulant. Nous traversons de jolis villages un peu loin de tout et du bruit. La campagne est belle, les chaumes d’un jaune vif contrastes avec les délimitations vertes des champs. Nous franchissons un grand axe routier secondaire la D940 au village de St-Christophe-en-Boucherie et en profitons pour faire une pause, attirés par la boulangerie grande ouverte. Nous nous laissons tenter par la spécialité locale « un pain béni » gourmandise consistante qui nous permettra de tenir sans problème jusqu’au pique-nique. Quelques kilomètres plus loin, le département du Cher nous accueille.
En milieu d’après-midi, un fond sonore s’entend, le terme de la journée n’est pas loin. Nous passons l’autoroute A71 où de nombreux vacanciers en rangs serrés se dirigent vers le Sud accompagnés d’une noria de camions.
Quelques détours volontaires et prévus pour entrer tout en douceur dans la plus grande ville de notre périple St-Amand-Montrond, fin d’étape. Installés, nous subissons une averse orageuse de courte durée. Retour en ville pour faire quelques courses et profiter d’un espace convivial pour se rafraîchir à une terrasse, confortablement installés.

J4. D 65 km DP 577 m DN 573 m AB 152 m AH 371 m
St-Amand-Montrond, Braize, St-Bonnet-Tronçais, Etang de Salous, le Brethon, la Bouteille, le Grand Villers, Meaulne, Urçay.
La journée est consacrée à la découverte des grands arbres de la forêt domaniale de Tronçais. Nous quittons St-Amand en suivant sur quelques kilomètres le canal de Berry puis nous nous orientons Sud Est vers le domaine forestier de 11000 hectares restauré, planté voire semé à l’initiative de Colbert ministre de Louis XIV pour former une réserve de bois pour les chantiers de marine. Aujourd’hui, les chênes d’exception sont utilisés pour la création de tonneaux de cognac ou de grands vins, l’ébénisterie ou, avec les bois les moins nobles, le chauffage.
Nous arrivons rapidement sous un ciel chargé à Braize, connu pour sa foire aux ânes et notamment l’âne du Bourbonnais. C’est également une des portes d’entrée de cette célèbre forêt. Nous sommes de nouveau dans le département de l’Allier. L’idée est d’utiliser les chemins forestiers ou sentes pour aller à la rencontre des chênes les plus remarquables dénommés « la Sentinelle », « les Jumeaux », « Stebbing 2 » et la futaie de Colbert.
Un petit mot sur chacun de ses arbres remarquables, il y a tant à dire…La Sentinelle : je suis né à la fin du XVIème siècle en 1580 et je suis le plus gros chêne de la forêt. Je suis installé d’où mon nom, sur une limite de la forêt Royale. Je suis classé et j’abrite une espèce protégée « le Grand Capricorne ».

Le hêtre « Sentinelle »

Les Jumeaux : nous sommes deux frères nés sur une même souche et avons une circonférence de 5,10 m et une hauteur de 25 m, l’un de nous est à terre et moi encore debout, je suis en fin de vie
Le Stebbing II : j’ai presque 400 ans et je suis en pleine forme. Je suis le plus grand de la forêt avec mes 36 mètres et ma circonférence de 5 m 90 me permet de m’accrocher au sol…

Le hêtre Stebbing II

Avant d’atteindre ce dernier chêne, nous avons pu voir et observer traversant le chemin, une maman martre avec deux petits qui l’un derrière l’autre sautaient d’un arbre couché à un autre, sans se soucier de notre présence. Moment rare !
Après avoir suivi l’étang de Tronçais nous optons et nous installons en faisant un léger détour à l’étang de Saloup pour le pique-nique.
Petit à petit le massif forestier s’estompe derrière nous. Le bocage reprend sa place et nous glissons par palier jusqu’à la rivière l’Aumance qui file vers le Nord et nous servira de main courante jusqu’à Meaulne, normalement fin de l’étape du jour.
Arrivés au bourg, les panneaux indiquant le camping semblent quelque peu défraîchis. Le camping est fermé malgré sa présence au moment de la préparation du séjour sur internet. Pas de problème, Google est interrogé par Patrick qui trouve à quelques kilomètres au Nord un camping à Urçay. Un peu de ravitaillement au bourg et nous prolongeons notre journée de quelques kilomètres en suivant le canal de Berry sur une piste cyclable fraîchement ouverte.

J5. D 22 km DP 72 m DN 42 m AB 162 m AH 215 m
Urçay, Grand-Fond, Vallon-en-Sully, Reugny
Nous reprenons vers le Sud, cette partie de canal ouvert et non encore matérialisé comme voie verte sur les cartes. La végétation par endroit est envahissante et les ronces progressent sur le goudron mais nos pneus « Schwalbe » ne craignent pas le défi… Le canal déclassé a sur de courtes distances disparu absorbé par le passage d’une route, quelquefois l’eau n’est plus présente, une végétation dense et inextricable ayant pris sa place. Les écluses ne fonctionnent plus, des portes verticales régulent plus ou moins le mouvement de l’eau. Nous avons roulé à bonne allure sur cette voie rectiligne sans obstacle.

Bientôt la fin du voyage….

Au moment de prendre la route pour regagner Reugny, je suggère la visite du musée du canal de Berry. Beaucoup d’informations sur l’historique, la vie des mariniers, la technique des écluses, la création d’étangs et l’acheminement de l’eau pour maintenir le canal navigable. Une heure et demie de découvertes où l’on peut se rendre compte que la vie était rude pour les femmes, les hommes et les enfants dans la première partie du 19ème siècle.
Hébergement : sous des tentes dans des campings sympathiques et accueillants
Accident :néant
Problème mécanique : aucun
Matériel mis à disposition : 2 tentes de marque Décathlon, modèle 900MT, 1 remorque « Bob ».

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Jeu 11/07/2024 Rando Haute-Loire – la Vallée du Doulon

Animateur : Yves
Nombre de participants : 11 animateur compris (7 F, 4 H)
Météo : Ensoleillée avec averse l’après midi
Distance : 24,5 km
Dénivelé : 1000  m
Durée : 8 H pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 190 km pour 1 véhicule et 156 pour 2 autres  soit : 502 km
Préparation et rédaction :  3 H

ITINERAIRE : Saint-Didier-sur-Doulon, la Fage, la Vernède, Auchamp, Servières, Bafoulet, Enterif, la Croix de Chalus, le Jaladif, le Moulin du Vialard, Laval-sur-Doulon, le Mas, le Pouget, l’Air, Madriat, Vintz, PC 603, PC651, Chalus, Saint-Didier-sur-Doulon.

Aujourd’hui découverte de la Vallée du Doulon, encaissée, fraiche et ombragée en cette journée qui s’annonce estivale. Nous quittons Saint-Didier-sur-Doulon en direction de Laval-sur-Doulon en rive droite et retour sur la rive gauche.
Dès la sortie du village, la pente commence, pente régulière sur des sentiers forestiers jusqu’à la Vernède. Passé ce hameau, le chemin devient un peu moins fréquenté, sauf pour un troupeau qui a bien malaxé le sol pour rejoindre sa pâture. Sol très humide, boueux et glissant suite aux orages journaliers.
Soudain, sur notre droite, surgit entre les arbres le château de Servières. La bâtisse nous attire et nous voulons nous en approcher, mais pour ce faire il faut descendre dans cette vallée pour rejoindre le Doulon, et remonter en face, ce que nous faisons. Ce ruisseau, que l’on a traversé d’autres fois sans problème, est chargé d’eau et le bain de pieds est inévitable.

Première traversée

Traversée sans problème, une belle remontée et c’est le château. Déception générale ! entourée d’un grand mur, la bâtisse est invisible de près.

Mur du château de Sevières

Nous reprenons notre chemin le long du ruisseau que nous retraverserons, sur une passerelle cette fois-ci, à Bafoulet. Après nous en être écarté à Enterif nous arrivons à le Jaladif. Un tracé sur la carte devait nous conduire rapidement à Laval.
Oh ! surprise, plus de chemin, nous sommes à fleur de pente, en bas notre Doulon. Seule solution : descendre le rejoindre pour éventuellement le longer jusqu’au village. Mais dans ces cas là, comme souvent, rien ne se passe comme prévu.
Descente périlleuse entre les bois morts et impossible de longer malgré une tentative.

Descente entre les arbres

La végétation trop abondante et des rochers à l’aplomb de l’eau nous imposent un deuxième bain de pieds pour accéder au champ de l’autre rive. L’eau n’est pas froide on y prendrait goût.

Deuxième traversée

A l’entrée du village un espace pique-nique, au bord de l’eau, est bienvenu car la faim se fait sentir il est 13h15. Pendant la pause, un petit nuage gris vient nous rappeler, alors que depuis ce matin le soleil était de la partie, qu’une averse n’est pas à exclure. Il n’a fait que passer, nous repartons avec le sourire et la satisfaction d’avoir accompli le « A » de aventure.
Nous sommes sur l’autre rive. Notre parcours zig zag tantôt en bordure du Doulon, tantôt un peu en retrait mais toujours protégé par la forêt.
Le soleil se cache, quelques grondements, un éclair au loin, les visages changent, l’inquiétude arrive. Voilà, l’averse annoncée est là, une avancée de toit nous permet de nous abriter pendant la période la plus forte. 

A l’abri

Après dix à quinze minutes, l’intensité diminue et nous décidons de repartir. Au début les chemins sont gorgés d’eau et viennent gonfler le ruisseau de Tourchon qui prend ses aises et emprunte par endroit notre itinéraire avant de se jeter dans le Doulon proche de la Vernède.
Passé le dernier pont, les deux kilomètres restants se déroulent tranquillement, sous le soleil retrouvé.

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