Séjour 2 du 04 au 06/02/2023 Hivernale dans le Nord Cézallier

Du samedi 04 au lundi 06 février 2023
Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 7 (3F, 4H).
Météo: temps couvert avec une visibilité limitée par moment. Vent sensible de Nord-Est pendant les trois jours, tempétueux dans la nuit de dimanche à lundi. Chute de neige (3 cm) dans la nuit de dimanche. Températures proches de 0°C le samedi avec un refroidissement allant crescendo sur le reste des trois jours.
Classement : facile
Transport : Renault Kangoo avec remorque routière et Peugeot 206.
Kilométrage routier : 241km (aller et retour)
Temps de préparation du matériel et rédaction des divers documents : 10 heures
Cartographie utilisée : cartes Ign, série bleue au 1/25000 n°2533 Ouest, Top 25 n°2534 OT et 2432 ET.
Matériel mis à disposition par l’association: une tente de marque Ferrino, modèle Maverick, quatre sursacs en goretex, quatre couvertures de survie Space Blanket orange, trois pulkas, trois pelles à neige, 10 pieux en alu, une remorque routière.

Faune et indices rencontrés : un renard en déplacement en direction du Jansenet (lundi). Trois chevreuils sous le Cocudoux Nombreuses traces d’animaux, couchettes et crottes (moquette) de chevreuil, traces de renard, crottes de lièvre. Empreintes d’écureuil en montant le Montcineyre.

Mot de l’animateur.
Ce deuxième raid devait se faire sur les hauteurs du Cantal mais l’incertitude de la météo et l’annonce d’un vent violent m’a fait changer de zone géographique. Ainsi nous sommes repartis explorer un vaste territoire peu couru entre Nord du Cézallier et Sud du Sancy. Cette nouvelle proposition a été bien perçue et acceptée par les inscrits. Un fois au bivouac, j’ai suggéré à chacun de prendre à tout de rôle la tête du groupe avec des points caractéristiques à trouver. Armés de la carte du secteur et d’une boussole, chacun a joué le jeu avec sérieux et a trouvé l’exercice plaisant et instructif. Le manque de visibilité et de repère visuel le samedi a montré qu’avec application on pouvait parvenir au but recherché. Pour certains ce raid était une première avec Atlas et pour d’autre une première tout court ! Une bonne ambiance a régné tout au long de ces trois jours et je remercie les différents photographes pour leur apport.

Quelques chiffres : données fournies par une montre Garmin (kilométrage) et un planificateur d’itinéraire (dénivelées).
J1. Dénivelées positive 480 m, négative : 380 m, kilométrage : 11
J2. Dénivelées positive 460 m, négative : 460 m, kilométrage : 13
J3. Dénivelées positive 460 m, négative : 460 m, kilométrage : 12

Départ de l’itinéraire à proximité du lieu-dit l’Escarot, orientation Sud pour gagner la forêt de la Banny, contournement par l’Ouest puis le Sud du Cocudoux où nous surprenons trois chevreuils qui débouchaient de la lisière du bois.

Après environ 7 kilomètres, nous installons le bivouac au Nord-Est du lac de Chambedaze en sous bois, l’endroit volontairement non précisé. Le reste de la journée est consacré à gagner les points hauts de la Montagne de Chambedaze (alt.1216m) et du Puy de la Vaisse (alt.1359m) dans une neige croûtée par endroit et froide, peu transformée autrement. Retour au bivouac en empruntant une piste puis une forêt d’épicéa.
La longue nuit en bivouac où la température est restée clémente s’est passée tranquillement accompagnée par le bruit des chutes des derniers blocs de neige transformée perchés sur les branches des arbres.
Aujourd’hui l’itinéraire va nous amener au Sud de la forêt de la Banny que nous allons remonter vers le Nord utilisant au mieux le relief et les différents coupe-feu jusqu’à la hauteur du Cocudoux que l’on monte par l’Ouest (alt. 1342m). Le point suivant côté 1333 (Jansenet) est atteint avec une visibilité réduite puis la petite cuvette à l’altitude de 1322m passée nous gagnons la Plaine du Montcineyre et le bord de lac.


Bien pris par la glace, nous le contournons par le Nord, l’Est et le Sud tantôt en suivant la berge tantôt sur le lac même. La dernière étape est la grimpette du Puy Ferrand à 1303m avant le retour par la forêt au bivouac. Au cours de la journée, la température s’est peu à peu abaissée donnant une sensation de froid avec l’humidité ambiante. Petit réconfort en fin d’après-midi, un super coucher de soleil inattendu.
Le vent s’est rapidement levé en soirée et est devenu tempétueux pendant la nuit provoquant chez les participants un sommeil haché. Au réveil, une fine couche de neige (3 cm environ) recouvre les tentes.


Après un petit déjeuner copieux, il est temps de se mettre en route. Le matériel a été rangé dans les pulkas qui resteront sur place. Les sacs à dos, légèrement chargés, de jolis points sont à trouver, un premier côté 1306 puis une zone humide à 1270m d’altitude. Une courte traversée en partie boisée, en partie à découvert nous positionne au pied du Montcineyre. La montée est raide pour gagner la lèvre d’un des cratères puis le sommet est atteint par une pente plus douce dans un paysage et une neige à peine froissée.

Les belles formes du Montcineyre

Nous sortons peu à peu des bois plein Sud, quelques bosquets de hêtres pour gagner une jolie dépression à 1204m transformée artificiellement en mare pour abreuver le bétail à la période chaude. Maintenant nous naviguons plein Ouest jusqu’à la lisière de la forêt puis en contournant les différents points hauts de la pessière par le Sud, nous regagnons le lieu du bivouac où nous attendent les pulkas. Harnais en place, les uns derrière les autres, les femmes et les hommes qui ne tractent pas devant pour ouvrir la voie ou aider au passage des clôture, nous reprenons en passant sous le Puy Ferrand la direction des voitures. Voilà cette courte aventure est finie !





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Jeu 02/02/2023 Rando Limagne Sud – La Roche Blanche

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 7 animatrice comprise (4F, 3H)
Météo : ciel couvert
Distance : 21 km 200 (montre gps)
Dénivelé : 720 m ( montre altimétrique)
Durée :6 h 45
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 38 km pour 1 voiture de Clermont Fd et 10 km pour 1 voiture du Crest, soit au total 48 km
Préparation et rédaction : 3 h

ITINERAIRE : La Roche Blanche, Chanonat, Opme, Puy de Jussat, Plateau de Gergovie, Gergovie, la Roche Blanche

Nul doute, c’est bien la falaise de calcaire blanc truffée d’une vingtaine de grottes qui ont servi d’habitats au moins jusqu’à la fin du 18ème siècle qui a donné son nom à la Roche Blanche. Mais suite à plusieurs éboulements l’accès aux grottes n’est plus autorisé.

Village et falaise

Nous empruntons le sentier qui permet d’accéder au sommet et arrivons près de la tour Julia, peut-être construite au XVI° siècle. Dommage des caissons imitant la pierre ont été collés sur le haut de l’édifice pour cacher des antennes et de près ce n’est pas très beau.
Après avoir profité de la vue sur la village et la vallée de l’Auzon nous quittons ce point haut pour retrouver champs, vignes et vergers, paysage traditionnel de la vallée. Arrivés à proximité de Chanonat au carrefour du chemin et de la D52 là où est implantée la Croix St Anne au lieu de poursuivre vers le village comme prévu nous décidons de le contourner en empruntant le chemin qui part à droite.

La Croix Sainte Anne

La Croix Ste Anne, seule croix de Chanonat inscrite aux Monuments historiques, est à la fois croix de rogations (les rogations correspondent aux 3 jours qui précèdent l’Ascension pour demander à Dieu la protection contre les calamités naturelles), croix de justice et croix de bornage cadastral primitif du Moyen âge qui jouait un rôle essentiel dans la levée des impôts.

Nous retrouvons le parcours initial à la sortie nord de Chanonat prés du puy de Cimard que nous longeons pour monter vers Opme. Les chemins gras depuis le départ, le deviennent de plus en plus. La terre colle aux semelles et les pas sont plus lourds. Nous allons inutilement jusqu’au sentier sous la ferme du Pradet. Une clôture et un panneau de propriété privée en interdisent l’accès. Demi tour jusqu’à l’intersection précédente où nous avions fait une pause. Pas de regrets, le chemin est agréable et nous amène directement au centre du village.

Escalier ancien

Par de petites ruelles, nous longeons les hauts murs du château, lieu de résidence de juin 40 à juillet 41 du Général de Lattre de Tassigny qui y créa une école de cadres pour former des chefs militaires en vue de la reconquête du Pays et continuons en direction du Puy de Jussat.
Le début du chemin nous offre de belles vues sur le village et également sur le chaîne des puys dont les sommets sont dans les nuages .

Village et son château et le Puy Giroux

Puis, la sente empruntée se perd. Un peu de hors piste pour retrouver au point prévu un grand chemin puis le Puy de Jussat où nous nous installons pour le pique nique avec le village en dessous, la montagne de la Serre en face et au loin, les monts du Sancy bien cachés par une épaisse couche nuageuse.
Après la pause, une petite sente nous conduit au niveau d’une des grottes de ce puy constitué lui aussi de calcaire. Les pins, le terrain sec évoque un paysage méditerranéen !

Mais en remontant vers le plateau de Gergovie nous retrouvons un paysage plus volcanique. Nous traversons le plateau au niveau du monument aux morts, redescendons nord ouest puis empruntons le chemin qui longe le versant nord du plateau. Au lieu dit le lac, nous passons près d’une série de bacs destinés à l’alimentation en eau du bétail (moutons) suite au captage des sources de Fontmort et des Chiens qui alimentent Aubière en eau potable.

Le chemin est à nouveau très gras (le nom du lieu n’est pas innocent!) et une épaisse gangue de boue entoure à nouveau nos chaussures. Nous retrouvons un terrain plus sec au niveau du Puy de Mardoux et des Rocs Rouges, restes de la cheminée d’un petit volcan érodé par le temps.

Traversée du village de Gergovie et retour à La Roche Blanche où « la statue est toujours à la même place » par le chemin du réservoir et la sente du départ. Nous nous quittons, après une dernière distribution de gourmandises (merci à Didier, Josette et Dominique), les jambes un peu lourdes…

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Jeu 02/02/2023 Raquette Chaîne des Puys, secteur col de la Moréno

 

Animateur Michel J.
Nombre de participants : 11 animateur compris (5F, 6H)
Météo : couvert avec un plafond assez haut. Quelques flocons en matinée
Enneigement : bonne épaisseur (35 à 40 cm) avec une neige froide légère
Distance : 12,930 km (montre GPS)
Dénivelé : 512 m (montre GPS)
Durée : 5 h 59 (pauses comprises)
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 2 voitures de Clermont Fd (80 km) et 1 voiture du Crest ( 60 km) soit 140 km en co-voiturage.
Matériel mis à disposition : 3 paires de raquettes, 1 paire de bâtons
Préparation et rédaction : 3 h 00

Observations : des indices d’animaux découverts sous forme d’excréments et de lieux de couchage : moquettes et plusieurs couchettes de chevreuil.

ITINÉRAIRE : Col de la Moréno, Puy de Montchié, Puy Salomon, Puy des Grosmanaux, Puy Besace, Suquet des Bergers, Parc d’Allagnat, retour au col.

Une jolie épaisseur de neige froide et poudreuse dans les endroits à l’abri des rayons du soleil nous accompagnera tout au long de la journée. Le départ se fait en suivant un large chemin d’exploitation qui dès le premier carrefour se rétrécit puis l’idée vient à l’animateur de quitter les pénétrantes créées par l’homme pour passer dans l’inconnu d’une progression en hors piste. Parfois cela passe facilement, parfois la végétation s’oppose à notre passage. Après avoir gagné la partie sommitale du Puy de Montchié, nous suivons une ligne imaginaire entre une plantation de feuillus et une zone en régénération largement encombrée qui s’achève par un petit col côté 1102m.

Sur le Montchié…

La partie Est du Puy de Salomon nous accueille, personne n’est encore passé. Dès que la pente et l’espacement entre les arbres le permettent, nous plongeons Nord Est à la rencontre de la pessière qui abrite le nouveau tracé du GR4. Le Puy des Grosmanaux est contourné par l’Est puis le Nord. Nous cherchons par une forte pente où la technique du toboggan pour certains prend tout son sens, à atteindre le bord du cratère du Kilian de type Péléen dont le dôme a éclaté il y a 8500 ans suite à de violentes explosions verticales.

Vers le Salomon
Belles conditions hivernales…

Reste en cette fin de matinée avant de prendre le pique-nique tiré du sac à dos à gravir dans une neige de cinéma la dernière difficulté de la journée, le Puy de Besace (alt.1112m). La pause est la bienvenue et quelques timides rayons de soleil passent à travers les branchages. Tout au long de la journée, j’explique les points où je souhaite passer et les différentes techniques de navigation que j’utilise.
L’orientation est pleine Ouest maintenant, nous coupons plusieurs chemins et progressons en jouant avec la végétation qui parfois est plus dense notamment dans les jeunes plantations, contournant, cherchant l’éclaircie…Le point suivant est atteint rapidement le Suquet du berger, la signification de ce point côté formant une butte à la forme régulière reste un mystère ! Il est temps de changer de cap et de prendre plein Sud. Bientôt les pâtures en bordure du bois Saradier et la D52 que l’on traverse pour pénétrer dans le Parc d’Allagnat. Le mur Sud franchi, nous nous heurtons au contrefort du Puy de Barme. La ligne à haute tension grossièrement orientée Nord Est, belle main courante dans le mauvais temps, nous ramène progressivement vers le col du départ. Quelques douceurs atténueront le moment de se quitter….


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Dim 29/01/2023 Raquettes Sancy – Saignes

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 5 animateur compris (2 F, 3 H)
Météo : brouillard avec un beau soleil dans l’après-midi
Distance : 14,5 km
Dénivelée : 550 m
Durée : 7 H pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto :  64 km pour 1 véhicule  
Préparation et rédaction : 1H30
 
Itinéraire : Saignes, Bois de Maugue, buron de Leyrenoux, W/SW au sud du Baladou vers GR4, vers le puy de la Croix-Morand, Est jusq’au buron du Margelet, E/SE vers Beaune le Froid puis NE vers lisière du bois de Saignes, suc de Teirilloux, Saignes

Peu de monde pour une sortie raquette avec de très bonnes conditions de neige. Le brouillard nous enveloppe dès la sortie de Saignes, bel hameau endormi sous la neige. Nous nous échauffons sur la piste pas trop tassée qui traverse les bois de Mareuge et Saigne. A noter les importantes coupes coté bois de Mareuge : on traverse un glacis à peine parsemé de jeunes plants. Nous abandonnons la piste à l’entrée de l’estive qui mène au buron de Leyrenoux. Conduite aux instruments pour y parvenir car la visibilité n’excède pas 20 m.

Vers le buron du Leneyroux


Nous continuons plein W à travers la forêt en direction du GR4 dans une neige à raquette, épaisse et poudreuse jusqu’à la sortie un peu avant le GR4. Plein sud nous quittons la protection de la forêt pour retomber dans le brouillard et le vent du plateau. Nous continuons quelques minutes dans la pente où la neige a été soufflée. N’ayant pas d’objectif comme le puy de la Croix Morand nous redescendons vers l’abri de la forêt où nous déjeunons.

Nous reprenons notre progression vers le buron du Margelet en nous servant de la forêt comme d’une main courante. Le contournement des bois nous oblige à monter un peu dans la pente. Pascal notre photographe du jour prend de très beaux clichés de ce passage.

Vers le Margelet

Un peu à l’ouest des rochers du Sautet, nous entamons une belle descente vers le buron, pas le plus beau d’Auvergne mais qui touche par sa solitude.

Buron de Margelet

La descente nous a paru d’autant plus belle que le brouillard se disloque progressivement laissant apparaitre un soleil de plus en plus généreux en même temps que disparait la brume en volutes verticales. Tout ce qui ne ressortait pas de la ouate se  dévoile de seconde en seconde…

Le soleil !

Plein nord, nous voyons distinctement le buron de Leyrenoux. Cela me donne l’idée de retourner le voir avant de repartir plein est vers Saignes. Entre nous et le buron, il y a le Fredet à traverser…. Nous commençons à prendre la pente jusqu’au bois. La déclivité s’accélère. Je laisse le groupe et continue la descente de plus en plus raide. Plus bas j’entends le grondement du Fredet et je devine les rochers qui forment le canyon. Le saut à cet endroit là est trop risqué. Je remonte rejoindre les collègues au prix d’un bel effort. Manqué mais c’est bien de payer pour voir. La suite de la rando est plus tranquille. Nous passons sous le Sautet par une piste vierge de passages. Un peu plus bas, nous la quittons dans la forêt à proximité du buron de Couaille pour rejoindre au NE, à travers les pâturages du vallon du Fredet, le chemin qui mène au SE  à Beaune. Les deux, trois derniers kilomètres ne sont qu’une formalité. Des vaches à l’abri des arbres nous regardent passer…

Les vaches

Le tracteur qui vient leur porter leur pitance a damé le chemin. Pas grave, on a eu notre ration de belle neige pour la journée. Saignes semble toujours endormi en cette fin d’après-midi.

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Séjour 1 du 28 au 29/01/2023 Hivernale dans le Sancy

Animateur : Michel Julien
Nombre de participants : 2 hommes.
Météo: temps couvert avec une visibilité de moins de 100 mètres par moment. Vent sensible de Nord-Est en rafales pendant les deux jours y compris la nuit. Deux heures de soleil, le dimanche sur le retour. Température négative proche de -8°C au point du jour.
Classement : moyen du fait de l’épaisseur de la neige (progression) et du parcours en hors piste.
Transport : Renault Kangoo.
Kilométrage routier : 117 km (aller et retour)
Temps de préparation du matériel et rédaction des divers documents : 8 heures
Cartographie utilisée : cartes Ign, série bleue au 1/25000 n°2533 Ouest, Top 25 n°2534 OT et 2432 ET.
Matériel mis à disposition par l’association: une tente de marque Ferrino, modèle Maverick, deux sursacs en goretex, deux couvertures de survie Space Blanket orange.

Faune et indices rencontrés : deux renards en train de gratter la neige à la recherche sans doute de campagnols (dimanche). Nombreuses traces d’animaux, couchettes et crottes (moquette) de chevreuil, traces de renard, crottes de lièvre en abondance à la pointe Sud dégagée du lac de Montcineyre. Empreintes d’écureuil sur la partie sommitale du Montcineyre. Aboiement d’un chevreuil à la tombée de la nuit samedi à proximité du bivouac.

Mot de l’animateur.
Avec une neige exceptionnelle en qualité et en quantité et malgré les désistements, j’ai souhaité maintenir ce séjour afin de répondre à ce qui anime l’association depuis toujours, l’envie d’Aventure. Même à deux pas de chez soi, on peut vivre un moment inoubliable que certains vont chercher très loin !

Quelques chiffres : données fournies par une montre Garmin (kilométrage) et un planificateur d’itinéraire (dénivelées).
J1. Dénivelées positives 450 m, négatives : 380 m, kilométrage : 12
J2. Dénivelées positives 440 m, négatives : 420 m, kilométrage : 13.

Départ de l’itinéraire à proximité du lieu-dit l’Escarot, orientation Sud pour gagner la forêt de la Banny, contournement par l’Ouest puis le Sud du Cocudoux. Après environ 7 kilomètres, nous avons installé le bivouac au Nord-Est du lac de Chambedaze en sous bois.

Je ne précise volontairement pas l’endroit. Le reste de la journée a été consacré à gagner le point haut du puy de la Vaisse (alt.1359m) dans une neige froide profonde sous le couvert d’une belle hêtraie. Retour au bivouac en empruntant une piste puis une forêt d’épicéa à la couche de neige intacte où seuls quelques animaux ont laissé leurs empreintes.

Après une nuit en bivouac bercée par les rafales de vent qui ont agité les cimes des arbres et fait tomber dans un lourd fracas les amas de neige accrochés aux branches, nous reprenons, le matériel rangé dans les pulkas, un solide petit déjeuner ingurgité l’exploration de la zone. L’objectif premier est d’atteindre la rive Sud du lac de Montcineyre puis le point haut à 1331 mètres.


Les sacs à dos sont chargés du minimum pour la journée avec le pique-nique et quelques affaires de protection. Peu de passages si ce n’est au niveau du lac où quelques skieurs ont laissé dans la neige leurs traces caractéristiques. Après une longue descente dans une forte pente en direction du Sud et un passage dans une zone plus ou moins chaotique, nous atteignons un vaste espace dégagé servant d’estive à la belle saison ponctué de bouquets de jolis hêtres. Au loin la ligne régulière d’une forêt d’exploitation située au dessus du lac de Chaumiane. Il nous faut maintenant marcher plein Ouest puis Nord-Ouest contournant par la gauche un point côté 1297. Sur les lieux du bivouac, nous reprenons possession des pulkas pour le chemin de retour qui se fera en trace directe, évitant au mieux les zones humides. Après deux jours sans bruit mécanique, les quelques voitures circulant sur la D 978, nous apportent un fond sonore prémisse d’un retour à la civilisation sous un ciel bleu où le soleil a enfin daigné se montrer.

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Jeu 26/01/2023 Raquettes Sancy – Mareuge

Animateur : Yves
Nombre de participants : 15 animateur compris ( 6 F, 9 H)
Météo : Frais le matin avec brouillard, soleil à la mi journée, de nouveau brouillard et fraicheur en fin de parcours
Distance : 16 km
Dénivelé : 500 m
Durée : 6 H 50
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 40 pour 2 véhicules et 75 pour 1 autre soit :155 km
Préparation et rédaction : 2 h 30

ITINERAIRE : Zanières, Puy de Monténard, PC 1068, Mareuge, PC 1023, Bois de Mareuge, Bois de Maugue, Buron de Leyrenoiux, Buron du Creux, PC 1130, Buron de Maugue, Les Genètes, PC 1073, Zanières.

Temps frais ce matin au départ de Zanières, le Puy de Monténard tout proche va contribuer à notre réchauffement. Montée au 3/4 hors-piste, d’en haut aucune vue, le brouillard nous enveloppe. Les nombreuses traces rencontrées nous prouvent qu’une faune variée est bien présente sur ce Puy. Descente tout schuss en slalom entre les arbres avec Mareuge en azimut.

Descente du Puy de Monténard

Passage de la Monne et montée au point côté 1125 par le fameux sentier à la pente prononcée. Dans le bois de Mareuge les chemins pourtant nombreux dans ce secteur sont vierges de toute trace, seuls quelques lièvres ont laissé leurs empreintes. Quel plaisir de fouler ce blanc manteau immaculé ! La couche est d’une bonne épaisseur de 30 à 40 cm. A la sortie du bois de Maugue, surprise, d’un coup le soleil perce les nuages et nous fait découvrir le Baladou dans toute sa splendeur, séance photos obligatoire.

Le Baladou

Hélios qui s’est invité également au buron du Leyneroux, où la vue sur la vallée du Frédet est remarquable, nous accompagne pendant le pique-nique.

Pique-nique au buron de Leyrenoux
En direction de la Monne
La Monne

Toujours en hors-piste direction plein Nord, passage de la Monne à grandes enjambées, puis délaissant le buron du Regardet sur la gauche nous arrivons au buron du Creux. Nous sommes les premiers, mis à part quelques animaux et un skieur, à emprunter la piste forestière sous le Puy de la Védrine. Au point côté 1130 nous décidons de descendre au buron de Maugue.

Descente au buron de Maugue

Geneviève est contente, elle m’en parle depuis midi et aimerait bien le voir, malheureusement il tombe de plus en plus en ruine, étouffé par une végétation surabondante. Dans le bois qui précède nous avons aperçu une bonne dizaine de couches de chevreuils bien marquées, ils avaient du passer la nuit là.
Le brouillard retombe, nous remontons en léger dévers jusqu’aux Genètes pour rejoindre un grand chemin copieusement enneigé 60 à 80 cm par endroit dû au vent qui a balayé les prés voisins. Nous revoila au pied du Monténard où le chemin pris ce matin se fait en sens inverse pour gagner les voitures.

Direction Genètes


La journée fut très agréable, fraiche au début et à la fin, bien ensoleillée à mi parcours et surtout sans vent, pourtant annoncé.
Le pain d’épices maison de Gérard et le gâteau alsacien de Martine ont été très appréciés a l’arrivée, ainsi que les différentes friandises distribuées dans la journée. Merci à tous.

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Dim 22/01/2023 Raquettes Sancy – Pessade – Servières

Animateur: Michel D.
Nombre de participants : 9 animateur compris (5 F, 4 H)
Météo : Couvert et brouillard givrant, température : -8°. Bourrasques sur les hauteurs et quelques chutes de neige. Neige froide entre 30/50cm super légère
Distance : 17 km openrunneur
Dénivelé : 520m D+ openrunneur
Durée : 7 H 16
Classement Atlas : Facile 
Kilométrage voiture : 82 km pour 2 voitures et 1 voiture sur place soit : 164 km
Préparation et rédaction : 2 H

ITINERAIRE : Parking de Pessade, sente Sud Ouest, belvédère, sente Nord Est- PC 1194, sente Ouest, passerelle du Chevelard, buron PC 1280, plein nord jusqu’au PC 1183, Lac Servières, GR 30 Puy de Combe Perret, forêt de Train, sous le Puy Baudet, buron du bois de Pessade, PC 1274, PC 1239, GR 4, retour aux voitures.

Groupe très homogène et sportif pour cette sortie à allure soutenue dans une neige super légère. Les paysages étaient d’une beauté de carte postale avec un brouillard qui ne nous à pas quitté de la journée.
Merci aux participants car à tour de rôle ils ont effectués leurs part de faire la trace dans cette neige de rêve, ils ont tous très apprécier le bonheur de tracer dans une telle neige .

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Jeu 19/01/2023 Raquettes Sancy -Pessade

Animateur : Fabien  
Nombre de participants : 18 (6F,12H) animateur compris
Météo : Couvert le matin avec quelques brèves apparitions du soleil, brouillard l’après-midi
Terrain :  Enneigé, neige fraîche
Distance :  14,5 km   
Dénivelé :  470 m
Durée : 6h10 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : (86 x 3) + (52 x 2) soit 362 km
Préparation et rédaction : 3h00

ITINERAIRE :  Pessade, Bois de Pessade, PC1374, Puy de Baladou, Puy de l’Aiguiller, PC1289, GR441

Après 3 jours de neige dans le Sancy, ce jeudi était le jour parfait pour ressortir les raquettes.

Après avoir bien pris le temps de correctement nous équiper, les températures annoncées étant bien négatives, nous voilà partis dans les bois de Pessade, d’abord sur de larges chemins qui constituaient, il n’y a pas si longtemps encore, les pistes de ski de fond de l’ex domaine nordique de Pessade. Ces larges chemins sont parfaits pour se réhabituer à marcher raquettes aux pieds et observer ces magnifiques paysages d’hiver. Le dépassement par un musher et ses chiens de traîneaux vient amplifier cette ambiance hivernale.

Nous bifurquons ensuite sur un chemin plus étroit. La neige n’a pas encore été foulée. Ce tapis blanc est superbe mais il ne résistera pas au passage des Atlassiens !!

Avant le passage des Atlassiens
Après le passage des Atlassiens…

Nous sortons du bois. Petite pause et c’est parti pour la montée qui nous mènera au pied du Puy du Baladou. Au pied du Baladou, je sonde le groupe pour savoir si on monte au sommet du Baladou ou pas. Des intéressés, d’autres pas. Ce jour-là, de nombreux autres animateurs. Je monte donc au Baladou avec les intéressés pendant que Georges le contourne avec le reste du groupe. La montée au sommet est ardue. Nous sommes sortis de la forêt et le froid se fait bien sentir. La végétation, dense à cet endroit, est recouverte de neige et donc piégeuse entraînant de nombreuses acrobaties des participants. L’air est très frais au sommet et nous ne nous attardons pas.

Montée du Baladou

Le reste du groupe rejoint, nous pénétrons à nouveau dans la forêt afin de s’abriter du vent pour casser la croûte. Ce casse croûte est rapidement avalé et nous ressortons de la forêt et là, surprise : le brouillard est bien tombé. Le champ de vision est très limité. L’animateur est alors obligé de se repérer sur la carte et de sortir la boussole pour pouvoir atteindre l’objectif, le Puy de l’Aiguiller. L’objectif est atteint mais ne pouvons pas profiter du panorama, pourtant superbe à cet endroit.
La redescente de ce Puy, là aussi sur une neige recouvrant une végétation dense donne lieu à de nouvelles figures !! La redescente en altitude fait que nous sortons du brouillard et que nous apercevons le nouvel objectif à atteindre, un buron, ce qui remotive les troupes.
Après une dernière pause à ce buron, cap nord est jusqu’au ruisseau du Chevalard que nous suivons jusqu’à rattraper le GR 441 qui nous ramènera au point de départ où le groupe se réchauffera entre vin ou chocolat chauds.

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Dim 15/01/2023 Rando Limagne – Ravel

Animateur : Yves
Nombre de participants : 10 animateur compris (7 F, 3 H)
Météo : Pluie le matin, éclaircies l’après -midi
Distance : 28 km
Dénivelé : 550 m
Durée : 7 H 15
Classement Atlas : Facile reclassée moyenne en fonction de la distance
Kilométrage auto : 46 km pour 2 véhicules et 1 voiture sur place soit : 92 km
Préparation et rédaction :  3 H

ITINERAIRE : Moissat Haut, PC344, PC327, Château les Guérins, les Teilhoux, les Abournis, Chez Tingoux, Montaigut, les Froments, PC498, les Vegheants, PC459, Glaine, Château la Molière, PC354, les Rotisses, les Andrauds, PC346, Bort-l’Etang, Château de Codignat, la Boisse, le Grain, Château de Ravel, Ravel, PC322, Moissat Bas, Moissat Haut.

Sept courageuses et deux courageux ont bien voulu m’accompagner ce matin malgré un déluge annoncé. Dos contre le bâtiment du service incendie de Moissat Haut nous nous équipons pour affronter cette pluie fine mais soutenue. Goretex, pantalon de pluie, cape, guêtres, ca y est tout le monde, bien encapuchonné, est prêt à partir. J’essaie de présenter le parcours mais nous n’apercevons rien, pas même les collines les plus proches noyées dans la brume et encore moins le but principal du jour, le Château de Ravel, si visible et rayonnant habituellement. 
Nous quittons le bourg et empruntons les chemins plats de Limagne, par chance la terre dans ce secteur ne colle pas et ne collera pas de toute la journée. Au milieu des champs, émergeant de la brume apparait soudainement une petite merveille, le gracieux château des Guérins.

Château les Guérins

Direction la commune de Glaine Montaigut composée de deux villages : Montaigut accroché sur le puy Lacroix où quelques ruines cachées dans la végétation nous rappellent qu’en 1686 un château existait en son entier. Avant de revenir sur Glaine, deuxième village, nous ne pouvons pas ignorer une table d’orientation sur le petit puy voisin. La pluie perd un peu de son intensité, les nuages commencent à monter, cela permet de repérer, Billom, Montmorin, Mauzun, Ravel, Lezoux, ouf ! nous ne sommes pas perdus. Une légère brise frigorifiante nous incite à quitter ce mamelon pour nous diriger vers Glaine.

Table d’orientation vers le Puy Lacroix

Une éclaircie nous permet d’entrevoir le fameux château de Ravel et nous apporte quelques lueurs d’espoir d’une après-midi meilleure. A l’entrée de Glaine, une participante qui a trouvé un solide banc en pierre, abrité par un joli chêne en bordure de route, pour quitter ses vêtements de pluie, se fait vigoureusement reprendre par la propriétaire. Nous poursuivons donc jusqu’au centre bourg pour découvrir les peintures murales du 12°S, découvertes et restaurées en 1990, ainsi que les magnifiques chapiteaux de l’église romane St Jean. Il est presque midi, nous profitons de la halle pour nous restaurer. Les vents d’altitude ont poussé les nuages vers le Forez qui semble bien pris. Nous devrions être sauvés.

Eglise St Jean de Glaine

Descente par le château de la Molière du 13°S bien conservé, entouré de nombreux bâtiments constituants l’ancienne ferme du domaine, qui ont été transformés fin 19°S en une école d’agriculture. La maison du directeur et une ancienne écurie sont aujourd’hui aménagées en gîte.

Château La Molière

​Nous déambulons de nouveau en plaine, longeons une grande zone Natura 2000 accouplée à une réserve de chasse pour atteindre les Roddiers puis Bort l’Etang. En chemin nous apercevons plusieurs petits troupeaux de salers, étonnés de les trouver là. Passage devant l’église de Bort, fermée, avec sa tour escalier, appendice architectural caractéristique des églises locales.
Montée au château médiéval de Codignat, ancienne tour de protection des seigneurs de Ravel, considérablement agrandi au 14°S. En partie pillé il fut rénové dans les années 70 en hôtel restaurant et classé Relais et Châteaux en 1975, malheureusement fermé pour l’instant.

Château de Codignat

​Nous pénétrons dans le bois de la Boisse où, comme annoncé, la petite partie de hors-piste nous permet de rejoindre le majestueux château de Ravel en pleine réfection. Forteresse royale du 12°S réaménagée au 18°S en château d’agrément par la famille d’Estaing. Chapelle, terrasses, jardin complète l’édifice. Le film Les Choristes fut tourné là en 2003. Un incendie survenu en 2016 a malencontreusement détruit 400 m2. 

Château de Ravel

De la terrasse des jardins créés par Le Notre, agrémentée d’une table d’orientation, la vue sur la Chaine des Puys entre autre est appréciable et appréciée.

Vue de la terrasse

Nous nous déplaçons maintenant en direction du bourg pour découvrir les vitraux remarquables du 16°S de l’église Notre Dame de l’Assomption, plus ancienne église gothique du Puy de Dôme.

Vitraux de l’église de Ravel

Retour par Moissat Bas, pour entrevoir le plus ancien édifice roman de Basse Auvergne, l’église St Pierre aux Liens édifiée en 912.

Eglise de Moissat Bas

Journée qui a mal commencé mais qui s’est terminée sous le soleil. Tous les participants sont ravis de cette rando dédiée au patrimoine bâti : Quatre châteaux, quatre églises, tous différents. Comme quoi la Limagne n’est pas si monotone qu’elle semble l’être.
Les zig zag et certains allers retours pour les visites sont responsables de l’augmentation de la distance prévue effectuée par tous sans difficulté. 

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Sam 14/01/2023 Marche sportive – Chaine des puys secteur Villars

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 9 animateur compris (4F-5H)
Météo : doux
Terrain : très souple et roulant
Distance : 21,5 Km (montre Christian) 
Dénivelée : 577m (montre Christian) 
Durée : 3h01 de marche – 3h13 pauses comprises
Moyenne : 7 km/h (montre Christian)

Itinéraire :
Villars, Le Cheix, Orcines (chemin du Pariou), Sud du puy de Plantas, le golf, intersection avec chemin de la Roche Pertuisade, chemin des Gouris, le Péage, PR jusqu’au col de Ceyssat, ancien tracé GR4 vers D 942, sente NW-SE au PC 961, traversée D 942 au PC 957, HP jusqu’à D 767a, chemin d’exploitation Nord de St Aubin, troisième sente sur la gauche après la D 767a vers Montrodeix, Montrodeix, la Font de l’Arbre, rue de Lacombe, Lavoir, Fontanas, route des Dômes, PR, chemin des Crêtes, PR vers côte du Bey, retour Villars par sentier W au-dessus du Colombier.

Le groupe en plein effort à Villars

Sortie un peu plus courte qu’annoncée mais très dynamique pour un groupe qui se retrouve désormais de sorties en sorties. Progression homogène. Tout le monde a pu constater les dégâts causés dans le bois de Villars par les pistes forestières qui ont été aménagées pour permettre le passage des pompiers … De sentes d’à peine 1m on est passé à des pistes de plus de 3m, avec un maximum de coupes.

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