Animateur : Georges Nombre de participants : 21 ( 13 F et 8 H ) Distance : 22 km Dénivelé : 800 m Durée : 7 h pause comprise Météo : couvert toute la journée et température agréable Classement Atlas : facile Kilométrage voitures : 90 km pour 4 voitures et 130 pour 1 autre soit 490 km Préparation et CR : 2 H
ITINERAIRE Départ sous le village de Vichier, La Bussiere, Lavaux, La Borde,La Faye, Le Vivier, St Gal sur Sioule, Chaux, Machal, Pouzol, La Bussiere et retour aux voitures
Pas de brouillard au départ de la rando, contrairement à l’annonce de la météo, nous pouvons profiter de la vue sur la vallée de la Sioule. La montée en direction du village de Vichier est raide, les muscles sont froids, petite pause au village pour souffler. Après le village de Bussiere, nous entrons dans la forêt, sur la sente un tapis de feuilles multicolores annonciateur de l’Automne, une petite route et nous rejoignons Lavaux. Retour dans la forêt sur une sente en balcon, petit aller-retour sur un promontoire rocheux pour admirer la Sioule et les gorges de Chouvigny. La forêt n’a pas encore pris toutes ses couleurs.
Au village de La Faye, face à nous, le château de Chouvigny sur la rive gauche, il date du XIII siècle et a appartenu aux seigneurs de Chouvigny, à la famille Lafayette et au Duc de Morny ( demi frère de Napoléon III ). L’heure du pique-nique approche, nous décidons de le prendre à St Gal sur Sioule, bonne idée car nous pouvons nous installer sur des tables et des chaises dans la cour d’un bâtiment fermé qui semble être l’ancienne école du village.
Au départ de St Gal nous nous éloignons de la Sioule, une petite montée en hors piste pour accélérer la digestion !!! Une dernière difficulté au ruisseau de la Rouelle pour atteindre le village de Machal. A Pouzol l’église nous interpelle, une tour à côté se dresse et sert de clocher, c’est un campanile construit en 1952 par souscription. Retour aux voitures avec cette fois la descente de Vichier.
Animateur : Michel J. Nombre de participants : 14, animateur compris (9F, 5H) Météo : passage de légers cirrus d’altitude, température douce Terrain : souple Distance : 22,5 km (montre Gps) Dénivelé : 500 m (montre altimétrique) Durée du déplacement : 5h42 (montre chrono) Durée de la randonnée : 5h00 environ Classement Atlas : facile Kilométrage auto : (30 x 3) + (52 x1) = 142 km Préparation et rédaction : 3h00
Itinéraire : parking du Panoramique des Dômes, chemin des Gouris, stand de tir, plateau de Fraisse, contournement Est, Nord puis Ouest du Puy de Fraisse, Chabanne Vieille, Prés de Côme, contournement Nord puis Ouest du Puy de Côme, Bac de Ceyssat, Bac de Montmeyre, col de Ceyssat, Bois de Charmes, parking.
Vers 19h00, nous partons sous un timide soleil dans un ciel occupé par de nombreux parapentes comme suspendus autour de la grande antenne du Puy-de-Dôme. Ce temps clément et cette belle luminosité nous permettent de pouvoir profiter des belles couleurs automnales de dame nature. Selon l’exposition, les hêtres ont commencé à tourner, les érables d’un jaune d’or se remarquent, les fougères encore dressées d’un marron plus ou moins foncé, installées de part et d’autre du passage semblent indiquer le chemin à suivre.
La fraîcheur qui s’installe tout doucement distille des odeurs de bois, de champignons, d’humus. Le groupe a pris une cadence régulière sur ces premiers chemins faciles et la vieille sente, peu connue, le long d’un grillage à mouton n’a même pas ralenti les échanges entre les participants. L’ombre arrive progressivement et il fait presque noir à l’amorce du contournement du Puy de Fraisse. Les feuilles encore bien présentes sur les arbres rendent les sous-bois sombres malgré la lueur d’une belle lune bien ronde à peine voilée par les traînées d’un avion de ligne. Au passage des quatorze participants, la faune se fait très discrète, on l’imagine tapie observant cette drôle de procession de petites lumières. Vers le Sud du Puy de Fraisse, l’animateur semble s’être endormi et après un relevé gps et un peu de hors piste, à l’aide de la boussole, le cap est repris.
Le petit encas pris à proximité de Chabanne Vieille est apprécié, complété par quelques douceurs apportés par des participants.
Le chemin traverse une belle zone de prêle avant d’arriver au Prés de Côme. Quelques pas en sous-bois pour récupérer une sente puis un bon chemin pour gagner le Bac de Ceyssat où des punaises aquatiques (Corise ponctuée appelée petit marin ou cigale d’eau) de l’ordre des Hémiptères et deux petites grenouilles sont observées à la lueur de nos lampes.
Le déplacement se poursuit par un passage plus sauvage, parallèle au grande chemin d’exploitation qui conduit au Bac de Montmeyre. Un oiseau de nuit surpris décolle dans un lourd et bruyant jeu d’ailes. A l’approche de la zone d’atterrissage des parapentes, nous retrouvons la forte lueur de la lune, le Puy-de-Dôme s’est revêtu d’une écharpe nuageuse. Petite sente raide et c’est le col de Ceyssat. Reste la longue descente puis le faux plat et c’est l’arrivée. Un cake fait maison par Mady est offert aux participants. Il est un peu plus de minuit, il est temps d’aller se coucher ! Merci pour votre bonne humeur et d’avoir apprécié ce moment… Merci à Liliane, Bénédicte et Mady pour les photos transmises.
Animateur : Yves Nombre de participants : 21 animateur compris (13 F, 8 H) Météo : couvert le matin, légèrement ensoleillé l’après-midi Distance : 19 km Dénivelé : 700 m Durée :6 H 50 mn pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 120 pour 3 véhicules et 150 pour 2 autres soit 660 km Préparation et rédaction : 2H 30 mn
ITINERAIRE : Massiac, plateau de Saint Victor, Ouche, Vialle Chalet, Chalet, Chapelle Sainte Madeleine, le Pré de Jacques, Brousse, La Poule Jacquade, Les Pinatelles, Massiac.
Le but de la journée est de découvrir, pour certains, les deux chapelles qui surplombent de part et d’autre la vallée de l’Alagnon, lorsqu’on arrive à Massiac par l’ancienne RN9 dans le sens nord sud.
Rendez-vous ce matin sur le parking de la gare de Massiac déjà bien saturé, cela nous interpelle ? Les massiacois utilisent le transport ferroviaire pour se rendre au travail ? ou se sont-ils rendus au Sommet de l’Elevage qui a lieu en ce moment ? Telle est la question ?
Nous traversons la voie ferrée puis l’Alagnon, sur une passerelle métallique à la couleur flashy, pour longer la rivière en rive gauche jusqu’au ruisseau de la Féline, où nous bifurquons plein ouest. Un beau chemin aux cailloux clairs mais à la pente raide nous mène au dernier niveau d’une vigne admirablement entretenue. Malheureusement le chemin dessert la vigne mais ne va pas au-delà. Un passage hors-piste légèrement pentu nous permet de retrouver le sentier principal du plateau de Saint Victor.
Nous traversons le site néolithique où un village subsistait au 11°et 12°S, arrivons à un abri symbolisant une chapelle, construit en 1972 au bord de l’éperon rocheux. Belle vue dégagée sur la vallée, le Cézallier au nord, le Livradois à l’est.
Léger retour sur nos pas pour gagner le ravin du Bois d’Hubert et nous voilà de nouveau dans la vallée. Passage à Ouche, hameau connu pour sa mine d’antimoine. De nombreuses mines ont été exploitées autour de Massiac ce qui a permis à la France avec la région de Laval de devenir de 1890 à 1910 le 1er producteur mondial. Dès 1640 la mine de Daü sur l’autre versant fut exploitée. En 1870 une première fonderie est construite au Babory, doublée par une deuxième à Massiac qui fonctionna jusqu’en 1971.
Après avoir retraversé l’Alagnon et la voie ferrée, nous sommes à Vialle Chalet, au pied de la falaise surmontée de notre deuxième chapelle. Le chemin très rocailleux monte gentiment et tout le monde est surpris par la facilité avec laquelle nous sommes arrivés à Chalet, site médiéval du 14°S. Pourtant d’en bas, cette Chapelle paraissait inaccessible. Encore quelques pas sur le plateau pour enfin découvrir la chapelle romane Sainte Madeleine, qui se dresse au bord de la falaise, et embrasser la vue remarquable en ce lieu : Saint Victor juste en face, Massiac en dessous, la vallée de l’Alagnon direction Aurillac, et la vallée de l’Alagnonnette direction St Flour. La chapelle construite au 12°S en basalte et tuf rouge, faisait partie du château-fort des seigneurs de Mercoeur complètement inexistant aujourd’hui. Le porche à auvent avec ses deux bancs en pierre au niveau de la porte est surnommé « caqueteuse ».
L’endroit est tellement magique que nous prenons notre pique-nique sur les rochers face à la chapelle et à la vue.
Retour sur Chalet, traversons l’autoroute, incommodés par le ronronnement des véhicules. En montant vers le Pré de Jacques le bruit devient perfectible et le soleil apparait enfin, car depuis le départ le ciel était resté couvert. A Brousse notre regard est détourné par les deux chapelles qui paraissent très loin.
Nous atteignons le point haut du parcours 803 m à la Poule Jacquade, avant de dévaler les bois de Badiou et des Pinatelles où chacun choisit son chemin tellement le choix est multiple. Cueillette de champignons, passage sous l’autoroute cette fois et retour sur Massiac.
Petit arrêt à l’église St André où se trouve la statue de la vierge en majesté, en bois polychrome, trouvée dans la chapelle Ste Madeleine. Au passage nous remarquons une maison de 1760 rénovée et bien entretenue.
Pour finir, non pas en beauté mais en gourmandises, une halte à la pâtisserie permet de faire connaitre et de déguster les fameux macarons de Massiac à la poudre de noisette et miel. Fondante et croquante cette délicieuse petite pâtisserie mérite bien un détour.
Animatrice : Mady Nombre de participants : 19 animatrice comprise (11F, 8H) Météo : ciel couvert le matin et dégagé l’après midi, température agréable Distance : 24,800 km Dénivelé : 800m Durée : 8h30 Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 96 km pour 2 voitures de Clermont Fd et 30 km pour 3 voitures du Crest, soit au total 126 km et 1 voiture sur place. Préparation et rédaction : 2h30
ITINERAIRE : Saint Saturnin, Saint Sandoux, le Pabo aire d’envol des parapentes, Puy de Saint Sandoux, Chaynat, Olloix, Oppidum d’Olloix, Moulin de la Varenne, Saint Saturnin.
Le départ à partir du parking du stade de St Saturnin, permet de retrouver rapidement après la traversée de la Monne des chemins qui vont nous mener à l’entrée de St Sandoux. Les conversations entre les participants contents de se retrouver une fois de plus le jeudi, n’empêchent pas d’entendre, le bruit des noix fort nombreuses qui s’écrasent sous nos pas. Sur notre droite, quelques murs indiquent que nous longeons la propriété du château de Travers et peu après nous arrivons à la D 74. Saint Sandoux est juste devant nous, mais l’objectif n’est pas d’aller dans le village mais à la Chapelle de Notre Dame des Prés.
La légende dit qu’elle aurait été construite à l’emplacement d’une source découverte par un laboureur suite aux conseils d’une belle dame vêtue de bleu et de blanc qui lui serait apparue pendant son travail. On la découvre entourée de pommiers chargés de fruits, c’est le verger de Saint Sandoux. Créé en 2001, il se compose de 2 parties : le verger de collection et le verger conservatoire qui perpétuent la tradition fruitière très ancienne en Auvergne, le Puy de Dôme étant un des plus gros producteurs français de pommes pendant la première moitié du 20ème siècle.
Après cet intermède bucolique, petites parties de route, larges chemins où nous rencontrons des chasseurs, petite sente et nous voici au pied d’un pierrier qui doit nous permettre de monter à l’aire d’envol du Pabo. La majorité du groupe est partante mais 3 participants préfèrent emprunter une sente moins difficile. Yves faisant partie de ceux favorables à la montée par le pierrier, je lui confie le groupe et pour ma part, j’accompagne les 3 personnes pour le passage moins difficile. Avec quelques parties empierrées, des portions très pentues, c’est aussi une belle montée.
Au sommet, nous retrouvons le reste du groupe déjà arrivé. Tous sont enchantés d’avoir réussi ce passage un peu plus technique. Dommage personne n’a pensé à immortaliser ce moment.
Une petite pause, pour admirer la vue sur le val d’Allier, reconnaître village et sommets et nous repartons pour le sommet du puy de St Sandoux. Du petit lac présent sur ma carte, seul subsiste le creux où il s‘étalait. La petite sente qui doit nous permettre de descendre sur Chaynat au début bien marquée, disparaît suite à un débroussaillage. Après un peu de recherches nous reprenons la bonne direction et zigzaguons pour passer une partie rocheuse.
Le pique nique pris avec une très belle vue sur le massif du Sancy, nous poursuivons vers Chaynat, où fut fondée vers 1250 une commanderie de l’ordre des Templiers, puis en direction d’Olloix. A proximité du point côté 771, nous retrouvons chasseurs et chiens et un lièvre déboule devant nous. A l’entrée d’Olloix, direction plein nord, vers les Gorges de la Monne puis nord est pour passer à l’oppidum établi par les Arvernes. Le chemin pour y arriver est agréable, pelouses sèches, chaos rocheux, pins sylvestre qui le bordent, donnent l’impression d’être plus au sud ! Une pause assez longue sur les rochers au soleil et nous repartons pour la descente sur la Monne.
Face à nous, sur la rive gauche, s’élève le monastère de Randol. Nous traversons les ruines du village de Liauzun datant du haut Moyen Âge qui aurait été abandonné à la suite à une épidémie de peste. A partir de là je pensais que nous devrions faire un petit bout de hors piste mais la sente continue. Quelques passages un peu raides et tout le monde arrive sans souci sur un grand chemin. Une nouvelle piste forestière redescend sur le chemin qui borde la Monne et on déroule tranquillement jusqu’à la D 28. Retour à Saint Saturnin par le chemin de Sazeirat, traversée de la Monne, passage sous et vers le château et redescente sur le parking de départ en profitant du calme et de l’atmosphère particulière que dégagent les rues de ce vieux village. Merci à Yves pour sa participation très active, et à tous pour votre bonne humeur..
Date : 24 AU 25 SEPTEMBRE 2022 Animateur : Christelle Nombre de participants : 11 animatrice comprise (7F, 4H)
Météo : J1 ciel partagé avec de belles apparitions du soleil en première moitié de journée, plus nuageux l’après-midi, température douce J2 Bruine et brouillard le matin, ciel plutôt couvert et douceur l’après-midi
Terrain : J1 Sec J2 Avec la bruine, passages en bord de Creuse où quelques affleurements rocheux et racines ont demandé un peu plus de vigilance Parcours J1 24.4 KM 360 M D+ 6h45 pauses inclusesJ2 25.7 KM 402 M D+ 8h15 pauses incluses
Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 450 km X 3 véhicules Préparation et rédaction : 20 h
ITINERAIRES : J1 BARAIZE, direction CHAMORIN puis MAGOT par le GRP, Pont Noir, GARGILESSE, le CERISIER, les CHERONS, barrage d’EGUZON, BONNU, les QUARTIERS, plage de FOUGERES J2 Rochers de la Fileuse, CROZANT, VITRAT, le PUY BARON, PILEMONGIN , CHAMBON , CHANTECREUSE, Camping de MONTCOCU, CROMAY, CHAMORIN, BARAIZE.
RECIT Départ de Clermont à 7h pour la découverte de cette belle vallée nichée à cheval sur les bordures départementales de la Creuse et de l’Indre. Nous rejoignons Baraize où nous chargeons nos sacs un peu plus que d’habitude puisque nous ne reprendrons les voitures que le lendemain soir.
Soleil et douceur sont présents pour cette matinée où nous cheminons sur de larges sentiers d’où nous commençons à apercevoir la rivière Creuse qui va nous accompagner tout le week-end. Cet affluent de la Vienne qui s’étend sur 263 km prend sa source au plateau de Millevaches.
Nous rejoignons le moulin de Gargilesse. Le site auréolé de belles lumières est vraiment joli et nous permettra de faire une agréable pause déjeuner en bord de rivière. Puis direction pour le centre de Gargilesse : ce charmant village aux maisons harmonieuses s’étire sur un piton de schiste. La célèbre romancière Georges Sand ne résista pas à son charme. Voulant un tant soit peu s’éloigner de sa résidence principale de Nohant, elle se trouve de passage à Gargilesse et c’est le coup de cœur. Son compagnon de l’époque revient quelques semaines après ce séjour pour y acheter une petite maisonnette où elle reviendra séjourner régulièrement. Passage près du château converti en joli manoir, il ne reste que 2 tours et une poterne de la construction d’origine.
L’église romane (XIème XIIème) vaut le détour : on y contemple de superbes fresques ainsi qu’un très bel ensemble de chapiteaux historiés.
Nous remontons sur le plateau avant de plonger vers un joli sentier longeant la rivière. Nous avons tous apprécié le calme et l’ambiance apaisante qui se dégage de ces bords de Creuse !
Nous quittons le bucolique pour rejoindre un lieu plus « industrialisé » : le barrage d’Eguzon. Sa construction de 1917 à 1926 a mobilisé jusqu’à 1000 hommes. Cet ouvrage de 60 mètres de hauteur produit l’électricité couvrant les besoins de 40000 personnes. En 1926, il était le plus puissant d’Europe ! Nous passons au pied de l’immense mur avant de rejoindre un belvédère permettant d’avoir un beau panorama sur l’ouvrage complet.
Nous poursuivons notre chemin en remontant sur le plateau où les nombreuses lignes électriques témoignent de la présence du barrage. Néanmoins elles sont très regroupées et n’altèrent pas la beauté des rives de la Creuse. Nous rejoignons Bonnu, charmant village bien entretenu et son magnifique château .Construit aux 13ème et 14ème siècles la petite forteresse était une tour de signaux qui servait de relais entre les châteaux des alentours. Acheté par des privés en 1906, il change de mains en 2003. Ces 2 propriétaires ont fait d’énormes et beaux travaux de rénovation. La bâtisse est vraiment superbe ! Il peut être visité à certaines dates en été via l’office de tourisme et même être loué. Avis aux amateurs de séjours médiévaux !
Après avoir échangé gaiement avec quelques habitants de la commune qui nous demandaient notre avis sur l’abattage d’un arbre, nous avalons rapidement les 3 derniers kilomètres pour nous poser au camping de la plage de Fougères où nous nous installons dans de sympathiques petits chalets.
Rendez-vous était pris avec l’épicier du village voisin pour une livraison de denrées permettant de préparer le goûter et le dîner ! En effet le restaurant prévu a été obligé de fermer suite à d’importants dégâts causés par un orage ! Du coup après une séance collective d’épluchage, découpe de légumes, de pommes et cuisson des confits de canard (qui avaient passé la journée dans le sac à dos de Pierre !), nous profitons d’un bon repas et d’une soirée bien sympathique !
Dimanche matin, nous repartons par un beau sentier en balcon au-dessus du lac d’Eguzon. Le soleil nous a malheureusement abandonné mais brouillard et bruine donnent néanmoins une belle ambiance « lac d’Ecosse » !
Nous cheminons dans le calme de cette atmosphère ouatée pour rejoindre les falaises abruptes des rochers de la Fileuse. Site apprécié par les grimpeurs, elles offrent un point de vue imprenable sur la confluence de la Creuse et la Sédelle , très bel endroit qui était le chouchou des peintres de l’école de Crozant initiée par Monet. Entre 1860 et 1930, plusieurs centaines de peintres y ont trouvé source d’inspiration !
De là superbe vue également sur les ruines de la forteresse de Crozant installée sur un imposant éperon granitique. Nous la rejoignons après avoir emprunté le joli sentier longeant une partie du méandre. Siège de nombreuses luttes ainsi que d’un tremblement de terre, il ne reste que peu de bâtiments de la construction d’origine qui s’étalait pourtant sur plusieurs centaines de mètres et comportait 10 tours !
L’heure tourne et nous oblige à repartir sans avoir fait le détour par le centre du village. La pluie menaçant, nous demandons l’autorisation de nous installer sous le hangar d’un agriculteur pour la pause déjeuner. Reprise plus champêtre sur le plateau avant de replonger en bord de Creuse, toujours aussi paisible. Les mollets ne sont pas au repos pour autant car les rives ressemblent à un petit parcours de montagnes russes et donnent à l’exercice une tournure plus physique que ce que certains auraient pensé ! Nous nous sommes aussi rendu compte que même pour 48 heures seulement, il faut bien réfléchir à ce que l’on met dans le sac à dos pour éviter surcharge et fatigue supplémentaire !!
Retour à la civilisation avec un passage dans la commune de Chambon où nous retrouvons le lac d’Eguzon. Beaucoup de petits bateaux y stationnent et donnent l’illusion étonnante d’une rade bretonne ! Surprenant Berry où le dépaysement est bien présent et invite à revenir car les 2 départements de la Creuse et de l’Indre comptent de nombreuses curiosités et beaux sites.
Ces quelques heures ne permettent pas de flâner outre mesure, il faut remonter vers le plateau. Il est déjà presque 18h lorsque nous rejoignons le parking de Baraize après ces bons moments sportifs et conviviaux ! Merci à tous pour votre dynamique présence !
Animatrice : Liliane Nombre de participants : 14, animateur compris ( 7 F, 7 H) Météo : Ensoleillé, températures fraiches le matin, agréables l’après-midi. Petit vent frais dans zones dégagées. Terrain : chemins et sentes sur terrain sec. Zones humides par endroits. Distance : 23 kms Dénivelé : 710 m Durée : 7 h 30 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 160 X 1 et 130 X 2 soit 420 kms, 2 voitures de 5 personnes et une de 4.
Itinéraire : Le Luguet, Burons d’Artout par balisage jaune, Artout (ou Artoux), Le Buffier, Parrot, Signal du Luguet, retour sur Le Luguet par PC 1474- 1420- 1355 et 1348.
Nous profitons de cette belle journée ensoleillée pour aller randonner dans le Cézallier. Départ du hameau du Luguet, près de la chapelle. Un étroit passage entre un mur et une étable nous amène à une route que nous traversons pour nous engager dans un chemin à gauche qui monte vers les pâturages. Très vite une vue magnifique s’offre à nous sur la vallée d’Artout (cirque naturel, l’une des principales vallée glaciaire du Massif-Central).
Dans un premier temps nous suivons le balisage jaune qui nous mène sur une petite sente le long d’une clôture à travers les pâturages, et qui surplombe et contourne le cirque. Autre point de vue d’en haut : superbe !! Après la traversée d’une zone humide nous nous dirigeons vers les ruines des burons d’Artout qui sont les traces d’un passé fromager. Puis nous continuons sur la droite jusqu’à une petite sente plongeante sur la forêt. Cette sente en lacets serrés s’avère délicate car abrupte et un peu glissante mais très jolie dans les arbres. Arrivés à Artout nous découvrons un autre point de vue du cirque vu d’en bas !
Puis direction la station de Parrot par un chemin plus roulant qui contourne la Roche d’Aulhat (vue sur les Monts du Forez, du Devès et de la Margeride). De Parrot nous prenons le chemin face au parking et montons à travers les estives. Notre but le sommet du Signal du Luguet, point culminant des Monts du Cézallier. Il est couronné par une forêt comme ses deux voisins, le Pépendille et le perche. C’est l’endroit parfait pour notre pause déjeuner. Puis nous redescendons par le sentier qui traverse le bois et qui débouche sur une vue panoramique incroyable sur les Monts du Cantal, du Sancy et de la chaîne des Puys. Magnifique !
Notre chemin du retour contourne le Signal du Luguet par un large chemin carrossable qui nous permet de profiter encore et encore des paysages sur les Monts du Cantal et des pâturages qui s’étendent au loin. Arrivés au Luguet nous prenons notre temps pour un dernier coup d’œil sur cette belle vallée.
Encore une super journée partagée sportive et amicale. Merci à vous et à très vite pour une autre destination.
Animateur : Sébastien Nombre de participants : 7 animateur compris (4F, 3H) Météo : Ensoleillé avec un léger vent, températures douces Distance : 24 km Dénivelé : 800 m Durée :8 H 00 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 60 x 2, soit 120 km
ITINERAIRE : Saulzet-le-Froid, Puy de Monténard, Mareuge, Bois de Saignes, Buron de Leyrenoux, Fontaine de Montadoux, Puy de la Croix Morand Puy de la Védrine, Pessade, Saulzet-le-Froid
A la sortie de Saulzet-le-Froid, le Puy de Monténard dénote du fait de son isolement du massif du Sancy. Cette proéminence boisée nous offre une agréable entrée en matière par sa courte ascension et la belle vue, depuis son sommet, sur les montagnes qui constituent la suite de notre parcours. Petite transition urbaine : nous traversons le hameau de Mareuge, joliment aménagé avec ses fontaines et son four banal. L’occasion d’une petite pause afin de profiter de l’architecture du lieu.
Un long cheminement forestier s’engage alors jusqu’au buron de Leyrenoux… Mais les animaux se cachent, probablement apeurés par la présence de chasseurs dont nous entendons les tirs au loin ; un chien de chasse isolé sera l’unique signe visible de leur présence. Continuant notre route le long de la Monne, nous remontons jusqu’à sa source, la Fontaine de Montadoux, que nous cherchons à contourner sans monter trop haut. L’humidité du terrain et la présence de clôture à quatre rangs, vraisemblablement installées pour protéger des captages, nous empêchent toutefois de rester sur la courbe de niveau voulue et nous sommes contraints de remonter jusqu’au pré avant de pouvoir enfin nous diriger vers le Puy de la Croix Morand. Le spectacle au sommet est magnifique : le ciel particulièrement clair nous permet en effet de voir la silhouette du massif du Vercors ! Et plus près de nous, les Monts du Sancy et la Banne d’Ordanche sont baignés d’une splendide lumière. Nous restons un long moment au sommet pour profiter du spectacle, avant de redescendre en direction de Pessade et de Saulzet.
Animateur : Yves Nombre de participants : 15 animateur compris ( 7F, 8H) Météo : Ensoleillée le matin, un peu nuageux l’après midi Distance : 26 Km Dénivelé : 860 Mètres Durée : 7H50 mn pauses comprises Classement Atlas : Facile, reclassée moyenne Kilométrage auto : 130 Km pour 2 véhicules et 165 pour 1 autre Temps de préparation : 2H30
ITINERAIRE : Javaugues, Cumignat, Cornille, Le Mazel, Estivareil, Auchamp, St Didier-sur-Doulon, Le Vialard, Bousseyrolles, Vals-le-Chastel, Le Pin, Frugière-le-Pin, Chariol, Javaugues.
Randonnée en Haute-Loire aujourd’hui pour découvrir la vallée du Doulon. Nous partons de Javaugues pour découvrir le Chateau de Cumignat tout proche. Deux gentilles petites chèvres viennent à notre rencontre et nous montrent le chemin. Une belle bâtisse du 15°S en briques rouges, bien cachée par la végétation avec de grandes dépendances ce qui laisse penser à un domaine agricole très important.
Direction Cornille puis Le Mazel à travers la forêt des Charreaux. L’orage d’hier soir a laissé des traces, les sentiers sont creusés, d’autres font office de ruisseaux encore ce matin. La pente est douce mais constante, les chaussures commencent à être bien mouillées, il faut faire attention car le ravinement a fait ressortir pierres et rochers et ceux-ci sont très humides et glissants. Le ruisseau du Mazel s’est octroyé un deuxième lit, nous l’enjamberons plusieurs fois avec plus ou moins d’eau et plus ou moins de chance pour quelques-uns d’entre nous. D’Estivareil à Auchamp la pente s’accélère, certains passages rocheux, avec toujours un peu d’eau qui suinte d’ici de là, obligent à mettre les mains. A partir d’Auchamp nous plongeons enfin sur la vallée du Doulon, le fil rouge du jour. Grosse descente escarpée avec une belle surprise au contact du ruisseau. Deux jours avant, la traversée devait être plus facile, mais aujourd’hui, l’orage l’ayant copieusement chargé, le niveau est plus élevé. Une ancienne passerelle composée de deux poteaux en ciment n’est plus à sa place, il faut aménager le passage. Certains plus costauds déplacent les pierres, d’autres plus téméraires passent pieds nus. La solidarité et la courtoisie font que cette traversée se fait sans encombre.
La remontée aussi pentue que la descente nous amène au château de Servières, château privé du 13°S où la propriétaire nous fait parfaitement sentir qu’il est privé, en venant fermer la porte qui était entre-baillée, avec un échange verbal limité.
Notre itinéraire nous mène à Saint-Didier-sur-Doulon où au bord du ruisseau nous prenons notre pause méridienne. L’après-midi nous longeons notre fil rouge sur plusieurs kilomètres, lorsque soudain le chemin est obstrué par un cheval échappé d’un pré qui hésite à repasser la clôture électrique. Des Atlasiens ingénieux ont débranché l’alimentation et le gentil cheval rejoint ses congénères.
A Vals-le-Chastel nous nous octroyons un peu de temps pour apprécier ses curiosités : Son château privé du 15°S avec deux tours rondes et une carrée un peu en ruines par endroit, son église romane St Paul remaniée au 15 °S dont la particularité est qu’elle ne possède pas de transept, sa chapelle romane Notre Dame des Anges, aux fresques de 1465 peu entretenues, dont quatre guérites supportent le toit.
Nous traversons une dernière fois le Doulon sur un pont cette fois et nous nous dirigeons plein Est vers Frugières-le-Pin. A partir de là nous quittons la forêt, la vue est dégagée sur le relief environnant, Sancy, Cézallier se distinguent malgré les nuages sombres qui ont l’air d’arriver. Cet après-midi les chemins sont plus faciles et plus secs, l’allure est plus rapide, nous essuyons quelques gouttes mais à peine de quoi nous mouiller. A Frugières-le-Pin le soleil réapparait et met en valeur l’église St Julien du 12°S au clocher central imposant.
Maintenant direction Nord pour rejoindre Javaugues, les averses annoncées n’auront pas eu lieu et tout le monde est satisfait d’avoir découvert ce secteur méconnu.
Animateur : Jean-Michel Nombre de participants : 9, animateur compris (6 F, 3 H) Météo : Soleil, température modérée Terrain : Sec Distance : 22,5 km Dénivelé : 560 m Durée : 7h10 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 2 X 120 km
ITINERAIRE : Dauzat sur Vodable, Moulet, Les Sagnes, Les Mouleyres, D 32a, Sommet du Leiranoux, Le Brugelet, Mazière, Côte Eglise, Chassagne, Malnon, Vaissière, Abbaye de Mégemont, Pampinaire, Cheix la Garde, Dauzat sur Vodable
La journée va se dérouler sur la bordure nord du Cézallier, autour du Leiranoux (1.253 m) sorte de dôme couvert pour partie de forêts d’épicea et pour partie d’estives dédiées au pâturage des bovins. Nous profiterons des grands espaces offerts par cette zone naturelle bordant au nord et à l’est le Pays des Couzes et à l’ouest le Sancy. Départ de Dauzat sur Vodable, petit village bien tranquille. La jolie église romane Saint-Géraud avec son petit cimetière domine le Pays Coupé et le Val d’Allier. Chemins et petites routes nous mènent sur le plateau avec de belles échappées sur l’est et les Monts du Forez. Nous croisons deux chasseurs et leurs chiens qui sont à l’affût de quelques lièvres, c’est l’ouverture de la chasse, dans cette zone de champs délimités par des murets de pierre où l’on observe encore d’anciens abris de berger, mais qui s’enfriche progressivement.
On aperçoit vers le sud les éoliennes de la Croix Marcousse et de Roche Rouge. Les éoliennes du Leiranoux se dressent devant nous brassant lentement l’air calme, ou à l’arrêt. A ce moment, nous profitons du spectacle émouvant d’un grand cerf qui traverse à distance les estives et nous gratifie d’un gracieux saut au-dessus des clôtures. Il sent probablement qu’il est en danger dans cet espace ouvert. Un peu plus loin, petite leçon de botanique en bordure d’une plantation expérimentale de mélèzes d’Europe. Nous obliquons vers le nord pour rejoindre le sommet du Leiranoux à travers l’estive. De là-haut un superbe panorama, sur le Sancy au centre, les Monts du Cézallier à gauche et la Chaîne des Puys à droite. Entre nous et le Sancy, la Vallée de Sault, très boisée, puis le Plateau de la Chavade où on aperçoit la silhouette de l’oeuvre de Sancy Horizons, en contrebas le village de Valbeleix que l’on ne voit pas, là où coule la Couze du même nom. Les yeux rempli
s de ces images nous descendons à travers l’herbage vers le Brugelet, petit hameau de fermes, où nous sommes accueillis par deux chiens « vigilants » qui nous suivent jusqu’à la sortie pour s’assurer que nous partons bien. C’est l’heure du pique-nique que nous prenons à proximité, en bordure d’un pré. De bons chemins et de petites routes nous mènent au charmant village de Chassagne doté de maisons aux pignons caractéristiques (à redents ou à gradins, ou encore à pas de moineaux, utilisés notamment pour accéder plus facilement aux toits en chaume et pour les protéger du vent ou du feu) et d’une charmante petite église gothique.
Après Malnon et Vaissière, nous arrivons dans un vallon, pittoresque si ce n’étaient de vastes bâtiments agricoles, à l’ancienne Abbaye de Mégemont. C’est un ensemble qui comprend l’église cistercienne (propriété de la commune et gérée par une association), à l’architecture sobre comme il se doit, et les bâtiments conventuels (propriété privée agricole) fortement remaniés au 17ème siècle. Cette abbaye de femmes a été fondée en 1206 par Robert IV, Dauphin d’Auvergne. Vendue à la Révolution et dernièrement occupée par un élevage de moutons elle a été restaurée sous l’égide de l’association et abrite des manifestations culturelles (concerts, expositions) ; la visite intérieure est payante. Pour le retour à Dauzat nous profitons de bons chemins bordés de ronciers couverts de mûres bien appréciées par nos randonneurs. La randonnée se termine après une belle journée à la météo parfaite, ensoleillée et pas trop chaude avant le retour sur Clermont. Merci et à bientôt sur d’autres chemins.
Animateur : Sébastien Lieu : Chaîne des Dômes, secteur Volvic Terrain : souple Météo : Ensoleillé et doux
Mise à disposition de bâtons : 1 paire Kilométrage : 3 voitures avec une moyenne de 30 km AR
Animateur : Sébastien
Nombre de participants : 4 animateur compris (1F, 3H) Distance : 21 km Durée : 3h19 de déplacement, 2 pauses de 5 mn comprises, pour un objectif de 3h20
Itinéraire : Parc des Sources de Volvic, Les Goulots, contournement sud et ouest du Puy de Paugnat, contournement sud et ouest du Puy de Verrières, Manoir de Veygoux, Charbonnières-les-Varennes, Croix de Saint-Priest, Parc des Sources
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