Animateur: Georges Nombre de participants : 13 ( 9 F et 4 H ) Distance : 18 km Dénivelé : 100 m Durée : 5 h 30 Météo : frais le matin et soleil toute la journée. Classement Atlas : facile Kilométrage voiture : 30 km pour 2 voitures et 3 sur place soit 60 km Préparation et CR : 2h
ITINERAIRE : Départ pont de Cournon, La Prade rive droite, traversée de l’Allier sur pont métallique, le coin d’Arbat, Malmouche, ancienne mine des rois, pont de Dallet, les Vaures, falaise de Malmouche, pont métallique et retour à Cournon rive gauche.
Soleil et fraicheur lorsque nous quittons le pont de Cournon en direction des puys de captages rive droite. Nous suivons une sente dans la partie boisée et découvrons un étrange fruit de la grosseur d’une orange avec une peau jaune pleine de picots.
Après recherche, il s’agit d’un arbre d’origine d’Amérique ( Oranger des Osages ) son fruit n’appartient pas à la famille des agrumes. Nous arrivons dans la zone des puys de captages, ils alimentent en eau potable la ville de Clermont, il en existe plus de 70.
Nous traversons l’Allier sur le pont métallique en direction de l’usine de relevage au lieu-dit le coin d’Arbat,tout est clôturé, ce qui nous oblige à un aller-retour. Direction la falaise de Malmouche, nous passons à bonne distance du sommet par mesure de sécurité, au retour nous passerons au pied . Nous voici à l’ancienne mine des rois de Dallet, l’entrée a été murée et nous avons un peu de mal à la trouver, la végétation a repris ses droits. Elle a été exploitée de 1884 à 1984 pour son calcaire bitumineux, il a été ensuite broyé, chauffé pour faire des pavés de trottoirs. De nombreux fossiles d’animaux et de végétaux ont été découverts ( crocodiles, tortues, escargots et bien d’autres ) ainsi qu’un minéral de la famille des Opales ( la Lussatite ) pour info le découvreur habitait à Lussat.
Nous traversons à nouveau l’Allier sur le pont de Dallet, le métallique étant en travaux. Il est l’heure du casse-croûte, des tables avec bancs c’est le grand confort !!! Nous repartons en suivant les méandres de la rivière, une petite halte pour des photos.
Nous voila au pied de la falaise de Malmouche lieu de nidifications des hirondelles de rivage, nous pouvons voir des trous dans la paroi. Elles sont plus petites que les hirondelles rustiques et creusent une galerie dans le sable de 80 cm à 1 mètre pour nicher.
Retour au pont métallique que nous empruntons pour passer rive gauche et rejoindre les voitures.
Merci à tous et surtout un grand merci à Josette pour son invitation a prendre un pot chez elle.
Animateur : Yves Nombre de participants : animateur compris 11 (4 F, 7 H) Météo : Frais mais ensoleillé toute la journée Distance : 12 km Dénivelé : 600 m Durée : 6 H Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 100 km pour 2 véhicules et 135 km pour autre soit : 335 km Préparation et rédaction : 1H30
ITINERAIRE : PC1087, Puy de Montcineyre, PC 1193, PC 1242, bois de Chambedaze, Puy de la Vaisse, Cache Broche, Bois de Chauméane, PC1087
Départ du point côté 1087 sur la route de Compains. Nous remontons le ruisseau de la Gazelle et déjà un premier barbelé : les remarques fusent. Nous traversons la zone découverte avec en point de mire le Puy de Montcineyre. Malgré un moins cinq degrés, le ciel d’un bleu azur nous motive pour l’ascension.
Nous traversons le GR 30 pour aborder le puy droit dans la pente. Compte tenu de la déclivité importante nous effectuons quelques méandres afin de soulager nos muscles jambiers. Bravo ! tous les participants sont en haut, 1329 m d’altitude sommet atteint.
Petite pause méritée avant d’entamer la descente sud – ouest pour rejoindre le bord du lac éponyme. Séance photos au bord de ce lac gelé ressemblant à une patinoire géante.
Direction le lac de Chambedaze par le point côté1242, nous laissons le lac sur la droite pour atteindre le Puy de la Vaisse par le bois. Ce puy moins impressionnant que le premier s’élève pourtant trente mètres plus haut. De là, la vue sur cet immense manteau blanc qui s’étale devant nous, enveloppé par un soleil radieux est grandiose. Des sapins habillés de cristaux scintillants en premier plan, au Cantal et Cézallier à l’horizon, nous ne savons où poser notre regard. Endroit choisi par tous pour le pique-nique, malheureusement deux ou trois nuages nous ont privé du soleil permanent pendant la pause.
Le gros du dénivelé est réalisé, quelques petites bosses agrémenteront le chemin du retour. Depuis ce matin les traces d’animaux sillonnent en tous sens notre parcours : lièvres, chevreuils, renards, écureuils, et bien d’autres que nous ne savons déterminer. Nous quittons le puy par une forte pente, exposée sud où la neige commence à fondre, jusqu’aux maisons de La Vaisse. De nouveau dans la forêt , nous discernons le lac gelé de Chaumiane comme dans un Kaleidoscope. Traversée d’un petit vallon escarpé pour se retrouver à Cache-Broche, avant de slalomer dans le bois de Chauméane pour rejoindre les voitures.
Journée très agréable, fraiche au début mais avec un ciel dégagé laissant passer les rayons du soleil qui nous ont accompagnés toute la journée. Quel plaisir de traverser ces grands espaces vierges de toute trace avec ses conditions météo.
Merci pour les excellentes pâtisseries maison offertes à l’arrivée.
Animateur : Yves Nombre de participants : 12 animateur compris (8 F, 4 H) Météo : Couvert, brouillard avec de brèves éclaircies Distance : 12,5 km Dénivelé : 465 m Durée : 6 H pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 114 km pour 3 véhicules soit : 342 km Préparation et rédaction : 2 H
ITINERAIRE : Baraque de Vassivière, Puy de Montchal, forêt de Fraux, Jansenet, le Cocudoux, forêt de la Banny, traversée D978, Puy Merle, baraque de Vassivière.
Bruine et brouillard lorsque nous quittons ce matin la baraque de Vassivière. Direction le Puy de Montchal pour se mettre en jambes, dès l’entrée du bois la neige n’est pas formidable, lourde, gorgée d’eau. Lorsque l’on aborde la pente la qualité est bien meilleure et nous la garderons jusqu’au sommet. D’en haut en raison d’un épais brouillard le lac Pavin est invisible. Pas de pause sur les bancs pour admirer le paysage, juste une petite pause boisson, abrités entre les arbres car le vent est glacial. La descente sur le versant sud est agréable, tout le monde prend plaisir à planter le talon dans cette généreuse poudreuse.
Après avoir quitté la forêt de Fraux, la température change brusquement, nous arrivons sur le plateau à découvert pour rejoindre le Jansenet. Le vent du nord est cinglant et le brouillard toujours très présent. Nous apprécions l’abri du buron pour nous restaurer. Nous partons maintenant à l’assaut du Cocudoux où, à la cime, une étincelle de soleil jaillit juste pour la photo.
Déplacement dans la forêt de la Banny en prenant garde de ne pas emprunter les pistes du musher, chose faite. Pendant la traversée des rayons sporadiques ont pénétré la forêt en se faufilant entre les conifères. A la traversée de la D978 pour gagner le Puy Merle, des flocons virevoltants dansent autour de nous. Petit zig zag dans la zone humide, passage d’un pont de neige, avant la montée finale.
Le soleil un peu plus généreux nous découvre le Paillaret et le Chambourguet mais les pistes de la station sont à peine visibles.
Arrivés aux voitures nous sommes enveloppés par un soleil radieux, dommage il est trop tard !
Du samedi 04 au lundi 06 février 2023 Animateur : Michel J. Nombre de participants : 7 (3F, 4H). Météo: temps couvert avec une visibilité limitée par moment. Vent sensible de Nord-Est pendant les trois jours, tempétueux dans la nuit de dimanche à lundi. Chute de neige (3 cm) dans la nuit de dimanche. Températures proches de 0°C le samedi avec un refroidissement allant crescendo sur le reste des trois jours. Classement : facile Transport : Renault Kangoo avec remorque routière et Peugeot 206. Kilométrage routier : 241km (aller et retour) Temps de préparation du matériel et rédaction des divers documents : 10 heures Cartographie utilisée : cartes Ign, série bleue au 1/25000 n°2533 Ouest, Top 25 n°2534 OT et 2432 ET. Matériel mis à disposition par l’association: une tente de marque Ferrino, modèle Maverick, quatre sursacs en goretex, quatre couvertures de survie Space Blanket orange, trois pulkas, trois pelles à neige, 10 pieux en alu, une remorque routière.
Faune et indices rencontrés : un renard en déplacement en direction du Jansenet (lundi). Trois chevreuils sous le Cocudoux Nombreuses traces d’animaux, couchettes et crottes (moquette) de chevreuil, traces de renard, crottes de lièvre. Empreintes d’écureuil en montant le Montcineyre.
Mot de l’animateur. Ce deuxième raid devait se faire sur les hauteurs du Cantal mais l’incertitude de la météo et l’annonce d’un vent violent m’a fait changer de zone géographique. Ainsi nous sommes repartis explorer un vaste territoire peu couru entre Nord du Cézallier et Sud du Sancy. Cette nouvelle proposition a été bien perçue et acceptée par les inscrits. Un fois au bivouac, j’ai suggéré à chacun de prendre à tout de rôle la tête du groupe avec des points caractéristiques à trouver. Armés de la carte du secteur et d’une boussole, chacun a joué le jeu avec sérieux et a trouvé l’exercice plaisant et instructif. Le manque de visibilité et de repère visuel le samedi a montré qu’avec application on pouvait parvenir au but recherché. Pour certains ce raid était une première avec Atlas et pour d’autre une première tout court ! Une bonne ambiance a régné tout au long de ces trois jours et je remercie les différents photographes pour leur apport.
Quelques chiffres : données fournies par une montre Garmin (kilométrage) et un planificateur d’itinéraire (dénivelées). J1. Dénivelées positive 480 m, négative : 380 m, kilométrage : 11 J2. Dénivelées positive 460 m, négative : 460 m, kilométrage : 13 J3. Dénivelées positive 460 m, négative : 460 m, kilométrage : 12
Départ de l’itinéraire à proximité du lieu-dit l’Escarot, orientation Sud pour gagner la forêt de la Banny, contournement par l’Ouest puis le Sud du Cocudoux où nous surprenons trois chevreuils qui débouchaient de la lisière du bois.
Après environ 7 kilomètres, nous installons le bivouac au Nord-Est du lac de Chambedaze en sous bois, l’endroit volontairement non précisé. Le reste de la journée est consacré à gagner les points hauts de la Montagne de Chambedaze (alt.1216m) et du Puy de la Vaisse (alt.1359m) dans une neige croûtée par endroit et froide, peu transformée autrement. Retour au bivouac en empruntant une piste puis une forêt d’épicéa. La longue nuit en bivouac où la température est restée clémente s’est passée tranquillement accompagnée par le bruit des chutes des derniers blocs de neige transformée perchés sur les branches des arbres. Aujourd’hui l’itinéraire va nous amener au Sud de la forêt de la Banny que nous allons remonter vers le Nord utilisant au mieux le relief et les différents coupe-feu jusqu’à la hauteur du Cocudoux que l’on monte par l’Ouest (alt. 1342m). Le point suivant côté 1333 (Jansenet) est atteint avec une visibilité réduite puis la petite cuvette à l’altitude de 1322m passée nous gagnons la Plaine du Montcineyre et le bord de lac.
Bien pris par la glace, nous le contournons par le Nord, l’Est et le Sud tantôt en suivant la berge tantôt sur le lac même. La dernière étape est la grimpette du Puy Ferrand à 1303m avant le retour par la forêt au bivouac. Au cours de la journée, la température s’est peu à peu abaissée donnant une sensation de froid avec l’humidité ambiante. Petit réconfort en fin d’après-midi, un super coucher de soleil inattendu. Le vent s’est rapidement levé en soirée et est devenu tempétueux pendant la nuit provoquant chez les participants un sommeil haché. Au réveil, une fine couche de neige (3 cm environ) recouvre les tentes.
Après un petit déjeuner copieux, il est temps de se mettre en route. Le matériel a été rangé dans les pulkas qui resteront sur place. Les sacs à dos, légèrement chargés, de jolis points sont à trouver, un premier côté 1306 puis une zone humide à 1270m d’altitude. Une courte traversée en partie boisée, en partie à découvert nous positionne au pied du Montcineyre. La montée est raide pour gagner la lèvre d’un des cratères puis le sommet est atteint par une pente plus douce dans un paysage et une neige à peine froissée.
Nous sortons peu à peu des bois plein Sud, quelques bosquets de hêtres pour gagner une jolie dépression à 1204m transformée artificiellement en mare pour abreuver le bétail à la période chaude. Maintenant nous naviguons plein Ouest jusqu’à la lisière de la forêt puis en contournant les différents points hauts de la pessière par le Sud, nous regagnons le lieu du bivouac où nous attendent les pulkas. Harnais en place, les uns derrière les autres, les femmes et les hommes qui ne tractent pas devant pour ouvrir la voie ou aider au passage des clôture, nous reprenons en passant sous le Puy Ferrand la direction des voitures. Voilà cette courte aventure est finie !
Animatrice : Mady Nombre de participants : 7 animatrice comprise (4F, 3H) Météo : ciel couvert Distance : 21 km 200 (montre gps) Dénivelé : 720 m ( montre altimétrique) Durée :6 h 45 Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 38 km pour 1 voiture de Clermont Fd et 10 km pour 1 voiture du Crest, soit au total 48 km Préparation et rédaction : 3 h
ITINERAIRE : La Roche Blanche, Chanonat, Opme, Puy de Jussat, Plateau de Gergovie, Gergovie, la Roche Blanche
Nul doute, c’est bien la falaise de calcaire blanc truffée d’une vingtaine de grottes qui ont servi d’habitats au moins jusqu’à la fin du 18ème siècle qui a donné son nom à la Roche Blanche. Mais suite à plusieurs éboulements l’accès aux grottes n’est plus autorisé.
Nous empruntons le sentier qui permet d’accéder au sommet et arrivons près de la tour Julia, peut-être construite au XVI° siècle. Dommage des caissons imitant la pierre ont été collés sur le haut de l’édifice pour cacher des antennes et de près ce n’est pas très beau. Après avoir profité de la vue sur la village et la vallée de l’Auzon nous quittons ce point haut pour retrouver champs, vignes et vergers, paysage traditionnel de la vallée. Arrivés à proximité de Chanonat au carrefour du chemin et de la D52 là où est implantée la Croix St Anne au lieu de poursuivre vers le village comme prévu nous décidons de le contourner en empruntant le chemin qui part à droite.
La Croix Ste Anne, seule croix de Chanonat inscrite aux Monuments historiques, est à la fois croix de rogations (les rogations correspondent aux 3 jours qui précèdent l’Ascension pour demander à Dieu la protection contre les calamités naturelles), croix de justice et croix de bornage cadastral primitif du Moyen âge qui jouait un rôle essentiel dans la levée des impôts.
Nous retrouvons le parcours initial à la sortie nord de Chanonat prés du puy de Cimard que nous longeons pour monter vers Opme. Les chemins gras depuis le départ, le deviennent de plus en plus. La terre colle aux semelles et les pas sont plus lourds. Nous allons inutilement jusqu’au sentier sous la ferme du Pradet. Une clôture et un panneau de propriété privée en interdisent l’accès. Demi tour jusqu’à l’intersection précédente où nous avions fait une pause. Pas de regrets, le chemin est agréable et nous amène directement au centre du village.
Par de petites ruelles, nous longeons les hauts murs du château, lieu de résidence de juin 40 à juillet 41 du Général de Lattre de Tassigny qui y créa une école de cadres pour former des chefs militaires en vue de la reconquête du Pays et continuons en direction du Puy de Jussat. Le début du chemin nous offre de belles vues sur le village et également sur le chaîne des puys dont les sommets sont dans les nuages .
Puis, la sente empruntée se perd. Un peu de hors piste pour retrouver au point prévu un grand chemin puis le Puy de Jussat où nous nous installons pour le pique nique avec le village en dessous, la montagne de la Serre en face et au loin, les monts du Sancy bien cachés par une épaisse couche nuageuse. Après la pause, une petite sente nous conduit au niveau d’une des grottes de ce puy constitué lui aussi de calcaire. Les pins, le terrain sec évoque un paysage méditerranéen !
Mais en remontant vers le plateau de Gergovie nous retrouvons un paysage plus volcanique. Nous traversons le plateau au niveau du monument aux morts, redescendons nord ouest puis empruntons le chemin qui longe le versant nord du plateau. Au lieu dit le lac, nous passons près d’une série de bacs destinés à l’alimentation en eau du bétail (moutons) suite au captage des sources de Fontmort et des Chiens qui alimentent Aubière en eau potable.
Le chemin est à nouveau très gras (le nom du lieu n’est pas innocent!) et une épaisse gangue de boue entoure à nouveau nos chaussures. Nous retrouvons un terrain plus sec au niveau du Puy de Mardoux et des Rocs Rouges, restes de la cheminée d’un petit volcan érodé par le temps.
Traversée du village de Gergovie et retour à La Roche Blanche où « la statue est toujours à la même place » par le chemin du réservoir et la sente du départ. Nous nous quittons, après une dernière distribution de gourmandises (merci à Didier, Josette et Dominique), les jambes un peu lourdes…
Animateur Michel J. Nombre de participants : 11 animateur compris (5F, 6H) Météo : couvert avec un plafond assez haut. Quelques flocons en matinée Enneigement : bonne épaisseur (35 à 40 cm) avec une neige froide légère Distance : 12,930 km (montre GPS) Dénivelé : 512 m (montre GPS) Durée : 5 h 59 (pauses comprises) Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 2 voitures de Clermont Fd (80 km) et 1 voiture du Crest ( 60 km) soit 140 km en co-voiturage. Matériel mis à disposition : 3 paires de raquettes, 1 paire de bâtons Préparation et rédaction : 3 h 00
Observations : des indices d’animaux découverts sous forme d’excréments et de lieux de couchage : moquettes et plusieurs couchettes de chevreuil.
ITINÉRAIRE : Col de la Moréno, Puy de Montchié, Puy Salomon, Puy des Grosmanaux, Puy Besace, Suquet des Bergers, Parc d’Allagnat, retour au col.
Une jolie épaisseur de neige froide et poudreuse dans les endroits à l’abri des rayons du soleil nous accompagnera tout au long de la journée. Le départ se fait en suivant un large chemin d’exploitation qui dès le premier carrefour se rétrécit puis l’idée vient à l’animateur de quitter les pénétrantes créées par l’homme pour passer dans l’inconnu d’une progression en hors piste. Parfois cela passe facilement, parfois la végétation s’oppose à notre passage. Après avoir gagné la partie sommitale du Puy de Montchié, nous suivons une ligne imaginaire entre une plantation de feuillus et une zone en régénération largement encombrée qui s’achève par un petit col côté 1102m.
La partie Est du Puy de Salomon nous accueille, personne n’est encore passé. Dès que la pente et l’espacement entre les arbres le permettent, nous plongeons Nord Est à la rencontre de la pessière qui abrite le nouveau tracé du GR4. Le Puy des Grosmanaux est contourné par l’Est puis le Nord. Nous cherchons par une forte pente où la technique du toboggan pour certains prend tout son sens, à atteindre le bord du cratère du Kilian de type Péléen dont le dôme a éclaté il y a 8500 ans suite à de violentes explosions verticales.
Reste en cette fin de matinée avant de prendre le pique-nique tiré du sac à dos à gravir dans une neige de cinéma la dernière difficulté de la journée, le Puy de Besace (alt.1112m). La pause est la bienvenue et quelques timides rayons de soleil passent à travers les branchages. Tout au long de la journée, j’explique les points où je souhaite passer et les différentes techniques de navigation que j’utilise. L’orientation est pleine Ouest maintenant, nous coupons plusieurs chemins et progressons en jouant avec la végétation qui parfois est plus dense notamment dans les jeunes plantations, contournant, cherchant l’éclaircie…Le point suivant est atteint rapidement le Suquet du berger, la signification de ce point côté formant une butte à la forme régulière reste un mystère ! Il est temps de changer de cap et de prendre plein Sud. Bientôt les pâtures en bordure du bois Saradier et la D52 que l’on traverse pour pénétrer dans le Parc d’Allagnat. Le mur Sud franchi, nous nous heurtons au contrefort du Puy de Barme. La ligne à haute tension grossièrement orientée Nord Est, belle main courante dans le mauvais temps, nous ramène progressivement vers le col du départ. Quelques douceurs atténueront le moment de se quitter….
Animateur : Thierry Nombre de participants : 5 animateur compris (2 F, 3 H) Météo : brouillard avec un beau soleil dans l’après-midi Distance : 14,5 km Dénivelée : 550 m Durée : 7 H pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 64 km pour 1 véhicule Préparation et rédaction : 1H30
Itinéraire : Saignes, Bois de Maugue, buron de Leyrenoux, W/SW au sud du Baladou vers GR4, vers le puy de la Croix-Morand, Est jusq’au buron du Margelet, E/SE vers Beaune le Froid puis NE vers lisière du bois de Saignes, suc de Teirilloux, Saignes
Peu de monde pour une sortie raquette avec de très bonnes conditions de neige. Le brouillard nous enveloppe dès la sortie de Saignes, bel hameau endormi sous la neige. Nous nous échauffons sur la piste pas trop tassée qui traverse les bois de Mareuge et Saigne. A noter les importantes coupes coté bois de Mareuge : on traverse un glacis à peine parsemé de jeunes plants. Nous abandonnons la piste à l’entrée de l’estive qui mène au buron de Leyrenoux. Conduite aux instruments pour y parvenir car la visibilité n’excède pas 20 m.
Nous continuons plein W à travers la forêt en direction du GR4 dans une neige à raquette, épaisse et poudreuse jusqu’à la sortie un peu avant le GR4. Plein sud nous quittons la protection de la forêt pour retomber dans le brouillard et le vent du plateau. Nous continuons quelques minutes dans la pente où la neige a été soufflée. N’ayant pas d’objectif comme le puy de la Croix Morand nous redescendons vers l’abri de la forêt où nous déjeunons.
Nous reprenons notre progression vers le buron du Margelet en nous servant de la forêt comme d’une main courante. Le contournement des bois nous oblige à monter un peu dans la pente. Pascal notre photographe du jour prend de très beaux clichés de ce passage.
Un peu à l’ouest des rochers du Sautet, nous entamons une belle descente vers le buron, pas le plus beau d’Auvergne mais qui touche par sa solitude.
La descente nous a paru d’autant plus belle que le brouillard se disloque progressivement laissant apparaitre un soleil de plus en plus généreux en même temps que disparait la brume en volutes verticales. Tout ce qui ne ressortait pas de la ouate se dévoile de seconde en seconde…
Plein nord, nous voyons distinctement le buron de Leyrenoux. Cela me donne l’idée de retourner le voir avant de repartir plein est vers Saignes. Entre nous et le buron, il y a le Fredet à traverser…. Nous commençons à prendre la pente jusqu’au bois. La déclivité s’accélère. Je laisse le groupe et continue la descente de plus en plus raide. Plus bas j’entends le grondement du Fredet et je devine les rochers qui forment le canyon. Le saut à cet endroit là est trop risqué. Je remonte rejoindre les collègues au prix d’un bel effort. Manqué mais c’est bien de payer pour voir. La suite de la rando est plus tranquille. Nous passons sous le Sautet par une piste vierge de passages. Un peu plus bas, nous la quittons dans la forêt à proximité du buron de Couaille pour rejoindre au NE, à travers les pâturages du vallon du Fredet, le chemin qui mène au SE à Beaune. Les deux, trois derniers kilomètres ne sont qu’une formalité. Des vaches à l’abri des arbres nous regardent passer…
Le tracteur qui vient leur porter leur pitance a damé le chemin. Pas grave, on a eu notre ration de belle neige pour la journée. Saignes semble toujours endormi en cette fin d’après-midi.
Animateur : Michel Julien Nombre de participants : 2 hommes. Météo: temps couvert avec une visibilité de moins de 100 mètres par moment. Vent sensible de Nord-Est en rafales pendant les deux jours y compris la nuit. Deux heures de soleil, le dimanche sur le retour. Température négative proche de -8°C au point du jour. Classement : moyen du fait de l’épaisseur de la neige (progression) et du parcours en hors piste. Transport : Renault Kangoo. Kilométrage routier : 117 km (aller et retour) Temps de préparation du matériel et rédaction des divers documents : 8 heures Cartographie utilisée : cartes Ign, série bleue au 1/25000 n°2533 Ouest, Top 25 n°2534 OT et 2432 ET. Matériel mis à disposition par l’association: une tente de marque Ferrino, modèle Maverick, deux sursacs en goretex, deux couvertures de survie Space Blanket orange.
Faune et indices rencontrés : deux renards en train de gratter la neige à la recherche sans doute de campagnols (dimanche). Nombreuses traces d’animaux, couchettes et crottes (moquette) de chevreuil, traces de renard, crottes de lièvre en abondance à la pointe Sud dégagée du lac de Montcineyre. Empreintes d’écureuil sur la partie sommitale du Montcineyre. Aboiement d’un chevreuil à la tombée de la nuit samedi à proximité du bivouac.
Mot de l’animateur. Avec une neige exceptionnelle en qualité et en quantité et malgré les désistements, j’ai souhaité maintenir ce séjour afin de répondre à ce qui anime l’association depuis toujours, l’envie d’Aventure. Même à deux pas de chez soi, on peut vivre un moment inoubliable que certains vont chercher très loin !
Quelques chiffres : données fournies par une montre Garmin (kilométrage) et un planificateur d’itinéraire (dénivelées). J1. Dénivelées positives 450 m, négatives : 380 m, kilométrage : 12 J2. Dénivelées positives 440 m, négatives : 420 m, kilométrage : 13.
Départ de l’itinéraire à proximité du lieu-dit l’Escarot, orientation Sud pour gagner la forêt de la Banny, contournement par l’Ouest puis le Sud du Cocudoux. Après environ 7 kilomètres, nous avons installé le bivouac au Nord-Est du lac de Chambedaze en sous bois.
Je ne précise volontairement pas l’endroit. Le reste de la journée a été consacré à gagner le point haut du puy de la Vaisse (alt.1359m) dans une neige froide profonde sous le couvert d’une belle hêtraie. Retour au bivouac en empruntant une piste puis une forêt d’épicéa à la couche de neige intacte où seuls quelques animaux ont laissé leurs empreintes.
Après une nuit en bivouac bercée par les rafales de vent qui ont agité les cimes des arbres et fait tomber dans un lourd fracas les amas de neige accrochés aux branches, nous reprenons, le matériel rangé dans les pulkas, un solide petit déjeuner ingurgité l’exploration de la zone. L’objectif premier est d’atteindre la rive Sud du lac de Montcineyre puis le point haut à 1331 mètres.
Les sacs à dos sont chargés du minimum pour la journée avec le pique-nique et quelques affaires de protection. Peu de passages si ce n’est au niveau du lac où quelques skieurs ont laissé dans la neige leurs traces caractéristiques. Après une longue descente dans une forte pente en direction du Sud et un passage dans une zone plus ou moins chaotique, nous atteignons un vaste espace dégagé servant d’estive à la belle saison ponctué de bouquets de jolis hêtres. Au loin la ligne régulière d’une forêt d’exploitation située au dessus du lac de Chaumiane. Il nous faut maintenant marcher plein Ouest puis Nord-Ouest contournant par la gauche un point côté 1297. Sur les lieux du bivouac, nous reprenons possession des pulkas pour le chemin de retour qui se fera en trace directe, évitant au mieux les zones humides. Après deux jours sans bruit mécanique, les quelques voitures circulant sur la D 978, nous apportent un fond sonore prémisse d’un retour à la civilisation sous un ciel bleu où le soleil a enfin daigné se montrer.
Animateur : Yves Nombre de participants : 15 animateur compris ( 6 F, 9 H) Météo : Frais le matin avec brouillard, soleil à la mi journée, de nouveau brouillard et fraicheur en fin de parcours Distance : 16 km Dénivelé : 500 m Durée : 6 H 50 Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 40 pour 2 véhicules et 75 pour 1 autre soit :155 km Préparation et rédaction : 2 h 30
ITINERAIRE : Zanières, Puy de Monténard, PC 1068, Mareuge, PC 1023, Bois de Mareuge, Bois de Maugue, Buron de Leyrenoiux, Buron du Creux, PC 1130, Buron de Maugue, Les Genètes, PC 1073, Zanières.
Temps frais ce matin au départ de Zanières, le Puy de Monténard tout proche va contribuer à notre réchauffement. Montée au 3/4 hors-piste, d’en haut aucune vue, le brouillard nous enveloppe. Les nombreuses traces rencontrées nous prouvent qu’une faune variée est bien présente sur ce Puy. Descente tout schuss en slalom entre les arbres avec Mareuge en azimut.
Passage de la Monne et montée au point côté 1125 par le fameux sentier à la pente prononcée. Dans le bois de Mareuge les chemins pourtant nombreux dans ce secteur sont vierges de toute trace, seuls quelques lièvres ont laissé leurs empreintes. Quel plaisir de fouler ce blanc manteau immaculé ! La couche est d’une bonne épaisseur de 30 à 40 cm. A la sortie du bois de Maugue, surprise, d’un coup le soleil perce les nuages et nous fait découvrir le Baladou dans toute sa splendeur, séance photos obligatoire.
Hélios qui s’est invité également au buron du Leyneroux, où la vue sur la vallée du Frédet est remarquable, nous accompagne pendant le pique-nique.
Toujours en hors-piste direction plein Nord, passage de la Monne à grandes enjambées, puis délaissant le buron du Regardet sur la gauche nous arrivons au buron du Creux. Nous sommes les premiers, mis à part quelques animaux et un skieur, à emprunter la piste forestière sous le Puy de la Védrine. Au point côté 1130 nous décidons de descendre au buron de Maugue.
Geneviève est contente, elle m’en parle depuis midi et aimerait bien le voir, malheureusement il tombe de plus en plus en ruine, étouffé par une végétation surabondante. Dans le bois qui précède nous avons aperçu une bonne dizaine de couches de chevreuils bien marquées, ils avaient du passer la nuit là. Le brouillard retombe, nous remontons en léger dévers jusqu’aux Genètes pour rejoindre un grand chemin copieusement enneigé 60 à 80 cm par endroit dû au vent qui a balayé les prés voisins. Nous revoila au pied du Monténard où le chemin pris ce matin se fait en sens inverse pour gagner les voitures.
La journée fut très agréable, fraiche au début et à la fin, bien ensoleillée à mi parcours et surtout sans vent, pourtant annoncé. Le pain d’épices maison de Gérard et le gâteau alsacien de Martine ont été très appréciés a l’arrivée, ainsi que les différentes friandises distribuées dans la journée. Merci à tous.
Animateur: Michel D. Nombre de participants : 9 animateur compris (5 F, 4 H) Météo : Couvert et brouillard givrant, température : -8°. Bourrasques sur les hauteurs et quelques chutes de neige. Neige froide entre 30/50cm super légère Distance : 17 km openrunneur Dénivelé : 520m D+ openrunneur Durée : 7 H 16 Classement Atlas : Facile Kilométrage voiture : 82 km pour 2 voitures et 1 voiture sur place soit : 164 km Préparation et rédaction : 2 H
ITINERAIRE : Parking de Pessade, sente Sud Ouest, belvédère, sente Nord Est- PC 1194, sente Ouest, passerelle du Chevelard, buron PC 1280, plein nord jusqu’au PC 1183, Lac Servières, GR 30 Puy de Combe Perret, forêt de Train, sous le Puy Baudet, buron du bois de Pessade, PC 1274, PC 1239, GR 4, retour aux voitures.
Groupe très homogène et sportif pour cette sortie à allure soutenue dans une neige super légère. Les paysages étaient d’une beauté de carte postale avec un brouillard qui ne nous à pas quitté de la journée. Merci aux participants car à tour de rôle ils ont effectués leurs part de faire la trace dans cette neige de rêve, ils ont tous très apprécier le bonheur de tracer dans une telle neige .
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