Jeu 09/03/2023 Rando Haute-Loire – Azérat

Animateur : Yves
Nombre de participants : 16 animateur compris ( 8 F, 8 H)
Météo : Ensoleillé avec un léger passage nuageux
Distance : 18 km
Dénivelé : 560 m
Durée :5 h 45 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 105 pour 2 véhicules et 122 pour 2 autres  soit :454 km
Préparation et rédaction :  2h30

ITINERAIRE : Azérat, PC477, PC479, Clémensat, PC601, PC659, le Solier, le Pin, St-Hilaire, Bize, Bouzerat, PC603, Jauriat, Chazelle, PC463, Azérat.

Depuis trois jours on nous prépare à d’importantes intempéries, pourtant la météo consultée ce matin nous promet une journée correcte avec peut-être une petite averse pour l’après-midi, cela conforte mon choix de parcours. Déjà quelques rayons de soleil, pas de vent, une température douce, et des nuages épars, nous quittons donc Azérat confiants. Dès le 12° S un prieuré, dépendant de l’abbaye de la Chaise Dieu, trônait un milieu de ce village, au 15° S sa chapelle est érigée en église paroissiale très lumineuse.

Eglise d’Azérat

Direction Nord-Est vers le bois de l’Orme que nous traversons sur un chemin roulant et très agréable.

Chemin au départ

Juste avant Triozon, nous partons à gauche pour rejoindre le ruisseau de Chastan. A proximité nous découvrons, enveloppée dans la végétation les vestiges de la source de Clémensat. Source déjà connue à l’époque gallo romaine, ancienne propriété des Bénédictins de l’abbaye royale de la Chaise Dieu, exploitée jusqu’en 1931 par la source voisine de St Girond sous le nom de source St Odillon. Eau minérale médicamenteuse, contenant principalement du fer, de l’arsenic, bénéfique pour le foie et les états lymphatiques et déprimés.

Source de Clémensat
Vue sur l’eau ferrugineuse

A partir de Clémensat la montée est modérée mais constante. Passé la Fritière notre regard balaye à l’ouest, une vue à 180° des Dômes à la Margeride, parsemée de quelques tâches blanches sur le Sancy, le Cézallier et les Monts du Cantal. Cette vue sera conservée une grande partie de la journée.

Le Cézallier avec ses plaques de neige

Nous voici à le Pin, petit hameau connu pour ses anciennes mines de mispickel, minerai composé de fer, arsenic, soufre, exploitées de 1899 à 1919, acheminé à l’usine d’Auzon pour la fabrication de produits phytosanitaires, principalement des pesticides utilisés pour le traitement des vignes et des arbres fruitiers. D’autres gisements dans ce secteur ont permis à cette usine de produire, sur une quarantaine d’années, de 1903 à 1949.

A l’approche de le Pin

Il est midi nous arrivons à St-Hilaire, le temps change, des nuages plus sombres s’approchent accompagnés d’une légère brise. Nous décidons de profiter du généreux porche de l’église pour faire la pause. J’en profite pour expliquer, qu’en décembre 2018 nous avions avec le groupe visité la distillerie d’huiles essentielles très réputée , basée sur la commune.

Porche de L’église de St-Hilaire

Repas fini, dès le départ, trois gouttes nous caressent le visage, nous profitons d’être à l’abri pour nous équiper. Petit regard sur le nombreux modillons, aux visages humains, de l’abside et nous plongeons sur Bouzerat.

Les modillons

La crainte aura été de courte durée, les nuages menaçants ont disparu, remplacés par un soleil d’abord timide mais qui s’intensifiera et nous accompagnera jusqu’à l’arrivée. Les huit kilomètres de descente s’effectuent gentiment, tantôt dans les bois, tantôt à découvert, en profitant de la nature qui reprend vie, des effluves des premières fleurs, et de cette douceur printanière. Devant nous la Limagne de Brioude, cette vue incroyable sur l’horizon qui nous aide à réviser notre géographie et, presque à nos pieds, se découvrent les méandres de l’Allier.

La journée se termine comme elle a commencé, sous un beau soleil et dans la bonne humeur, en charriant gentiment l’animateur qui leur a fait faire malencontreusement deux petits demi-tours.
Merci à Laurent pour son excellent roulé aux abricots maison en l’honneur de l’anniversaire de Georges. 

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Dim 05/03/2023 Rando Chaîne des Puys – Châtelguyon

Animateur : Sébastien
Nombre de participants : 16 animateur compris (11F, 5H)
Météo : Nuageux se dégageant dans l’après-midi, températures fraiches
Distance : 27 km   
Dénivelé :  900 m
Durée :8 h 00 pauses comprises
Classement Atlas : annoncée facile, reclassée moyenne
Kilométrage auto : 50 x 4 véhicules, soit 200 km
Préparation et rédaction : 1 h 00

ITINERAIRE : Châtelguyon, Chazeron, Le Bois d’Argnat, Les Sagneaux Blancs, Roucheyroux, Banson, Puy Chabanne, Genétoux, passage à l’est du Puy Grammont, Châtelguyon

Le parcours commence sous les nuages et même un épais brouillard devant le château de Chazeron. Dommage, nous ne pourrons que deviner la structure massive du bâtiment dont la construction s’est étendue du XIe siècle (donjon) au XVIIIe siècle (ailes et communs).

Le château de Chazeron

La progression se fait néanmoins dans la bonne humeur et les traversées de vallons vont s’enchaîner jusqu’à midi, moment où le bois de Roucheyroux nous offrira une belle protection pour manger.

Progression dans le Vallon des Prades
Pause de midi

Après un très bref passage sur le GR 300, sentier qui nous aurait mené jusqu’au centre de Clermont-Ferrand si nous l’avions aveuglément suivi, nous montons vers le sud-ouest sur les flancs du Puy Chabanne. Traversée d’un très beau haras où un cheval sans cavalier nous fait spontanément une démonstration de ses talents en trottinant fièrement et longuement la tête dressée dans son enclos.
La descente suivante, vers le ruisseau des Fourneaux, s’avère un peu plus sportive que prévue.

Descente sportive vers le ruisseau des Fourneaux


Le chemin se perd en effet dans la végétation et nous sommes obligés de jardiner, voire de remonter un peu la pente avant de finalement trouver un accès praticable jusqu’en bas. Mais belle récompense au bout du compte, de pouvoir marcher au fond d’un vallon resté très sauvage et que la sécheresse de ces dernières semaines a rendu particulièrement facile à arpenter.

Ruisseau des Fourneaux

La remontée du vallon côté sud est quant à elle assez raide et les jambes deviennent lourdes en fin de journée. Chacun monte à son rythme… avant la dernière descente de la journée sur un beau chemin en balcon offrant de magnifiques échappées sur l’étang artificiel de Saint-Coust.


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Jeu 02/03/2023 Rando Est Chaîne des Puys – Châteaugay

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 19 animatrice comprise (9F, 10H)
Météo : ciel couvert avec une belle éclaircie en mi journée
Distance : 21 km (montre gps)
Dénivelé : 450 m (montre altimétrique)
Durée : 6 h 45
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 48 km pour 3 voitures de Clermont Fd, 60 km pour 1 voiture du Crest, 4 voitures sur place pour 64km soit au total 172 km
Préparation et rédaction : 2 h 30

ITINERAIRE : Châteauguay, sommet du Puy de Marcoin, Forêt de Marcoin, Marsat, Les Vergnes, Mirabel, Champ Griaud, Châteauguay.

Quand on évoque Châteauguay, on pense immédiatement à son château qui domine la plaine de la Limagne et à son vin …. Le château édifié au 14ème siècle sur l’emplacement du château de Vigosche (XIème) a été le lieu de rencontres entre le Marquis de Lafayette et le Marquis de Laqueuille, pour préparer les réformes des États Généraux et l’abolition des privilèges. Le vignoble très important au 19ème siècle recouvre encore près de 100 hectares et bénéficie depuis 2010 de l’appellation AOC.
Mais Châteauguay peut être aussi un point de départ de randonnées par son positionnement à l’extrémité Est du plateau de Lachaud. C’est par ce plateau que nous commençons la randonnée en nous dirigeant plein ouest, le 1er objectif étant le Puy de Marcoin Le ciel est couvert et bas, pas de belle vue sur la Chaîne des Puy ! Au point côté 503, avant la traversée d’une petite route goudronnée nous découvrons grâce à un panneau explicatif le Marais du Grand Patural. Cette zone humide temporaire de 4 hectares où 4 mares peuvent exister est une réserve importante de biodiversité avec plus de 105 espèces recensées dont le papillon cuivré, la huppe fasciée, la salicaire commune et la salamandre tachetée pour n’en citer que quelques unes.
Au croisement de chemins suivants, une croix qui paraît neuve par rapport à son socle attire notre attention. C’est la Croix de Rouère disparue en janvier 2014. Cette information trouvée sur un bulletin municipal de la mairie de Malauzat, ne dit pas si celle en place maintenant est d’origine ou une copie.
Une sente sympathique nous conduit à travers bois au Puy de Marcoin.

La montée au Puy de Marcoin

Au sommet, un imposant château d’eau et malgré quelques recherches nous ne retrouvons pas la borne géodésique qui figure sur la carte IGN. A t-elle disparu avec la construction du château d’eau ? La descente du puy s’effectue par un petit sentier qui nous ramène au bas d’un versant où la vigne est encore présente.
Le chemin suit en parallèle le très petit ruisseau de Saut Gouttière avant de pénétrer dans la forêt de Marcoin.

Ruisseau du Saut Gouttière

A la sortie de la forêt là où devrait couler Le Mirabel, c’est un fossé à sec que nous traversons. Le large chemin que nous suivons laisse apparaître par endroits sur le talus de gauche les blocs d’une coulée de lave. Un peu plus loin à droite nous surplombons le ravin de Canolas. En 2020 une semaine de nettoyage avec 30 bénévoles a permis d’en extraire 1000 pneus. Les photos avant et après affichées sur un panneau sont explicites. A la vue des premières maisons de Marsat nous changeons de direction pour remonter en partie le coteau avant de descendre plein nord. C’est là, peut être grâce à l’apport d’eau de ses affluents notamment la Rivaux dont la source est proche de Volvic, que nous voyons enfin couler le ruisseau de Mirabel.

Le ruisseau de Mirabel

Provenant de la coulée de la Nugeyre, la qualité de ses eaux permettait d’alimenter moulins, lavoirs, fontaines et même une pisciculture. Nous le suivons, puis le traversons sur une petite passerelle pour remonter ensuite dans Marsat. Très ancien sanctuaire, la petite cité, a fait l’objet de visites de personnages illustres, Grégoire de Tours au VI siècle et le roi Louis XI en 1465. Après le passage au cloître restauré et la visite de l’église (Vierge Noire, retable du XVIIème, roda ou roue de cire, dernière chandelle offerte par une confrérie de Riom avant la Révolution, portail sculpté) nous nous installons au pied de la seule tour relativement intacte de la citadelle médiévale pour le pique nique avec le soleil qui a fait son apparition.

Le cloître
Tour, lavoir à gauche et coulée de lave….

Repus de nos provisions et des gourmandises offertes, nous repartons pour rejoindre Châteauguay en empruntant en partie le GR300 qui remonte sur la colline. Après un passage en forêt, à l’entrée de Châteauguay, enfin quelques vignes ! Un détour par le plateau de Champ Griaud et retour dans le bourg pour passer devant les caves qui auraient été creusées par des prisonniers à l’époque de Napoléon 1er.

Les caves de Châteaugay

Devant les entrées, on recherche et on trouve les encoches dans la pierre qui permettaient de caler une barre transversale, pour sortir à l’aide d’une corde les tonneaux. Nous terminons la randonnée par le château. Après 1789, les douves sont comblées et les enceintes abattues et cet espace devient terrain à construire. En 1828, il fut alors question d’abattre la forteresse pour fournir de la pierre à bâtir. Heureusement ce projet ne se réalisa pas, et nous pouvons donc encore admirer dans la cour, une belle porte du XVème siècle, (sculptée de choux et de pinacles, avec l’écu incliné de la famille de Laqueuille).

La porte du château

Encore des gourmandises et nous nous séparons après une belle journée. Merci à tous et à bientôt.

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Marche Nordique. Période du 01/01 au 28/02/2023


Les bienfaits apportés par la marche nordique sont consultables sous l’onglet Marche Nordique du site. Chaque semaine les informations sur l’activité sont enregistrées sur le répondeur dédié 0473257706. le lundi pour le lundi soir et le mardi soir et le vendredi pour le samedi matin.


En semaine, les séances se déroulent au stade Leclanché à partir de 18 h 30 en alternant une semaine sur 2, le foncier et le fractionné. Le lundi, 5 tours de 1 km 200 sont effectués soit au total 6 kilomètres, le mardi 6 tours soit 7 km 200. L’objectif est d’amener les participants à marcher à une moyenne de 6 km/h.

Le samedi matin sur le site des eaux de Volvic principalement ou au Parc de Montjuzet, deux allures sont proposées : allure modérée jusqu’à 6,4 km/h sur une distance d’environ 10 kilomètres et allure soutenue à partir de 6,6 km/h sur une distance d’environ 13 kilomètres.


Statistiques du 1 janvier au 28 février 2023.

Les lundis et mardis
Nombre de séances réalisées
Lundi  : 9
Mardi : 9

Nombre de séances annulées  : 0

Types de séances 
Fractionné : 4 (lundi) 4 (mardi)
Foncier : 5 ( lundi) 5 (mardi)

Nombre de participants 
Lundi : 121 dont 62 femmes et 59 hommes
Mardi : 70 dont  26 femmes et 44 hommes 
Total  : 191
dont 88 femmes et 103 hommes
Animateurs : Mady, Christian, Michel J,

Les samedis
Nombre de samedis : 8
Nombre de séances annulées  : 0

Allure
Modérée : 7
Soutenue : 4 

Nombre de participants : 61 dont 29 femmes et 32 hommes
Animateurs : Mady, Christian, Michel J, Sébastien

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Dim 26/02/2023 Rando Combrailles – Chancelade

Animateur : Michel J.
Nombre de participants animateur compris : 6 (4F, 2H)
Météo : ciel lumineux le matin se couvrant progressivement, quelques flocons de neige dans l’après-midi. Température froide voire très froide, vente fort en rafales
Terrain : sec et gelé.
Distance : 24,800 km (openrunner)
Dénivelé : 515 m (montre gps)
Durée du déplacement : 7h15 environ
Durée de la randonnée : 6h10 environ
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : (120 x 1) + (100 x 1) = 220 km
Préparation et rédaction : 3h00
Itinéraire : Fréteix, étang de Vergne-Labouesse, le Trait, étang de Chancelade, Lagorce, Troissagnes, Les Gourillats, Mauchet, forêt de Drouille, Villefavent, les Mouneyroux, Fréteix.

Une fois derrière la Chaîne des Puys, un grand ciel bleu nous accueille pour cette journée dans les Combrailles. Peu de monde au départ, la destination ne fait sans doute pas rêver ! Dommage car cette zone géographique un peu délaissée offre des paysages variés, une campagne calme et apaisante, des vues par temps clair qui portent à l’infini et une multitude de chemins où le randonneur à de quoi se perdre s’il le souhaite.
En créant ce circuit, à la recherche d’un point de départ, je suis tombé un peu par hasard sur Fréteix, lieu-dit bien situé avec une chapelle du XVII-ème siècle dédiée à Saint Jean-Baptiste. L’histoire de ces quelques maisons sort de l’ordinaire….Au XIV siècle, l’épouse du seigneur du Montel-de-Gelat, Mgr Gaspard de Daillon du Lude, frôle la mort, son cheval s’étant emballé. Des villageois ayant maîtrisé la bête, l’époux de cette gente dame va octroyer aux habitants de Fréteix de nombreux avantages, ils deviennent « francs » et de « franche condition », les habitants des autres villages ayant le statut de serf. Et dans les autres avantages, ils sont exemptés de tout droit sur les vins et de la « corvée de vinade ». Ce qui fait que ce modeste regroupement de maisons qui a compté à son apogée jusqu’à 243 habitants comptait deux cabarets au XVIII-ème siècle ! Je passe sur les autres exemptions…
Revenons à l’itinéraire que nous avons parcouru sous un vent glacial, où Sébastien malgré le prêt proposé de vêtements supplémentaires a souhaité soumettre aux frimas son organisme en restant en pull…Le vent étant orienté Nord-Est, nous partons au Sud dans un paysage de bocage. En Combrailles, la vue porte soit sur des pacages, des zones humides, sur des étangs ou sur des bois et forêts. Après avoir contourné, le temps de l’admirer, l’étang de Vergne-Labouesse d’une superficie de 7 hectares par l’Ouest, le Sud et l’Est, nous gagnons le couvert de la forêt de la Roche qui nous protège de la morsure du vent.

Etang de Vergne-Labouesse

Nous sommes sur un vieux tronçon du GR41 et GR460, malheureusement à l’abandon depuis de nombreuses années et qui avait servi de base à Atlas lors de l’organisation de la grande traversée des Combrailles du Nord au Sud, il y a maintenant de nombreuses années. Cela rappellera de bons et beaux souvenirs aux plus anciens adhérents de l’association. A l’approche de l’étang de Chancelade, je prends le temps de photographier un vestige de l’époque où l’on randonnait au long court dans cette partie de l’Auvergne, un panneau en lave émaillée de la FFrandonnée.

Toujours en place plus de cinquante ans aprés….quelle qualité !

Nous longeons cette belle masse d’eau de 132 hectares à la luminosité presque parfaite et reprenons plein Nord pour gagner La Gorce où les vaches « charolaises » nous observent avec attention, les distractions ne sont pas nombreuses dans le coin.

Les nuages apparaissent dans le ciel.

L’orientation Nord-Ouest nous amène à proximité de Troissagnes, tout un programme ! Après un zig zag volontaire pour éviter quelques kilomètres de goudron, nous sommes maintenant dans un lieu historique à les Gourillats, où une stèle rappelle le sacrifice de René Beffre de son nom de guerre « César » qui a résisté aux tortures de l’armée allemande ne livrant pas ses compagnons. Après la descente et la remontée d’un joli vallon, nous arrivons à Mauchet. Nous sommes en latitude à proximité de la partie Nord de la randonnée. Depuis le pique-nique pris dans un bosquet au soleil et à l’abri du vent, la météo a changé et le ciel s’est petit à petit obscurci. Laissant Vallette sur la droite, nous plongeons plein Sud pour traverser en grande partie et en hors piste, la forêt de la Drouille de 700 hectares appelée également la forêt des chênes à gui, bien que un mélange existe entre chênes, hêtres et même quelques parcelles récentes de résineux.

La forêt de la Drouille

Le granit affleure en de nombreux endroits et cet espace forestier parsemé de nombreuses mégalithes aurait été la demeure de Druides…A Villefavent, les bourrasques accompagnées de gros flocons de neige nous cinglent le visage. Après avoir cherché à comprendre le fonctionnement du moulin de Mouneyroux, nous piquons vers le Sud apercevant bientôt les premières maisons de Fréteix. Fin de journée. Merci aux six participants de m’avoir accompagné dans cette aventure HIVERNALE !

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Jeu 23/02/2023 Rando Combrailles – Bromont-Lamothe

Animatrice : Liliane
Nombre de participants : 12, animateur compris (8 F, 4 H)
Météo : Températures de 6 à 8°. Soleil et ciel bleu le matin, puis nuageux en fin de matinée et quelques gouttes de pluie en début d’après-midi.
Terrain : Chemins sur terrain sec, tapissés de feuilles mortes en sous-bois. Très boueux à un endroit vers le ruisseau de la Planche.
Distance : 20 kms   
Dénivelé : 600 m
Durée : 6 h 15 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 112 X 1 et 74 X 2 soit 260 kms. 1 voiture de 4 personnes, 2 voitures de 3 personnes et 2 voitures sur place.
Préparation et rédaction :  3 h

Itinéraire : Parking retenue d’eau d’Anchald, PC 757 – 737 – 691 – 611, Pranal par petit HP et chemin, Chalusset, PC 629 – 698 – 793 – 792, Bromont Lamothe, Lamothe, Puy de Moufle, PC 753 – 757, retour au parking.

Ce matin nous sommes un petit groupe à braver la météo qui annonce une journée de pluie un peu partout dans la région. Bien nous en a pris : ciel bleu et soleil nous accueille à notre point de départ, au plan d’eau d’Anchald, pour notre randonnée du jour.
Avant de partir nous prenons le temps d’aller voir, au bout de la retenue d’eau, le barrage construit en travers de la rivière Anchal. Puis nous prenons la direction du Viaduc de la Sioule. Le chemin emprunté descend vers la Sioule, et le viaduc nous apparait bientôt. Impressionnant vu d’en bas ! Nous remontons par des chemins très agréables dans les bois.

Chemin dans les bois

A un moment nous pouvons apercevoir la Sioule sur notre droite. Et afin d’éviter une portion de route nous faisons un petit hors-piste pour rejoindre un chemin en contrebas. Nous passons par les lieux dits de Pranal, puis de Chalusset avant d’aboutir au bois de Lamothe. Nous le traversons par une très belle sente apaisante et arborée qui longe le ruisseau de la Planche. Il n’est pas très large et a peu d’eau, nous le franchirons trois fois mais donc assez facilement. Nous terminons la matinée par une remontée dans le bois jusqu’au plateau où nous faisons notre pause déjeuner. Le plus gros du dénivelé de la journée est fait. C’est avec plaisir que nous sortons notre panier du sac.
Notre circuit de l’après-midi se fait sur des chemins dégagés. Les nuages se sont installés mais la pluie annoncée n’est toujours pas arrivée. Nous pouvons donc profiter de la vue sur les paysages alentours et sur la chaîne des Puys. La traversée de Bromont-Lamothe puis de Lamothe nous donne l’occasion de voir d’un peu plus près ces villages. Et avant de retourner à l’étang d’Anchald, nous faisons la montée du Puy de Moufle.

Puy de Moufle

De son belvédère, et malgré les nuages qui bouchent l’horizon, un beau panorama s’offre à nous sur la retenue et le barrage d’Anchald, la chaîne des puys et le massif du Sancy. L’arrivée de quelques gouttes nous déloge, mais finalement la pluie annoncée nous aura épargnés.
Merci à vous tous et à bientôt avec grand plaisir pour d’autres découvertes.

Etang d’Anchald

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Dim 19/02/2023 Vélo Rando Volvic – Lussat

Préparation aux séjours n°3 et n°7
Animateur : Michel J.
Météo : couvert et frais sur les contreforts de la Chaîne des Puys. Brise de nord
Terrain : principalement sur petites routes, avec quelques passages sur chemins d’exploitation.
Distance du parcours : 61 km ; Dénivelé positif : 690m (montre GPS)
Durée de la sortie: 5h30 (avec les pauses)
Durée de roulage : 4h28 ; 15,7 km/h de moyenne.
Nombre de participants : animateur compris   8 (3F, 5H) 
Temps de préparation (matériel et rédaction) : 2h30

Les grandes lignes de l’itinéraire : départ à 10h30 de la rue des Fossés sous le Séminaire, piste cyclable Croix Neyrat, Blanzat, bassin de rétention du Bedat, Sayat, Malauzat, Volvic, St Genest-l’Enfant, Mozac, Riom, Ennezat, Villeneuve l’Abbé, Entraigues, Chappes, Lussat, Gerzat, Clermont-Fd.

Manque le photographe….


Belle journée de reprise avec une température fraîche sur les hauteurs pour préparer les différents objectifs de la saison 2023. Patrick, nouveau avec Atlas dans l’activité a rapidement trouvé le rythme et sa place dans le groupe. Les vélos peu chargés ont permis de rouler à une allure régulière, histoire de se réchauffer. Bonne ambiance.
Matériel mis à disposition : néant

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Jeu 16/02/2023 Raquettes Sancy – Col de la Croix Saint Robert

Animateur : Yves
Nombre de participants : 10 animateur compris (4 F, 6 H)
Météo : Ensoleillée toute la journée
Distance : 10 km
Dénivelé : 650 m
Durée : 5 H
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 86 pour 1 véhicule et 120 pour 1 autre soit : 206 km
Préparation et rédaction : 1 H

ITINERAIRE : Parking PC1386, Suquet de Claude, Croix de St Robert, Puy de Mareilh, Creux des Boeufs, Roc de Cuzeau, Col de Cuzeau, Puy des Crebasses, Bois de Sarreveille, PC1386, parking.

​Journée exceptionnelle ce jeudi, déjà sur la route d’approche, le Sancy, éclairé par un soleil très présent, brille de toute sa splendeur et se dessine à la perfection sur un fond bleu azur. J’ ai décidé de partir aux environs de 1400 m d’altitude et j’ai bien fait car en dessous, la neige se fait rare le long de la route qui monte au col de la Croix St Robert. Stationnement au parking du virage de la carrière sur la montée de la célèbre course de côte automobile du Mont-Dore Chambon-sur-Lac.
Nous chaussons dès le départ, direction le Suquet de Claude, au pied du Puy de l’Angle où il ne reste que quelques plaques sur la face sud.

Vers le Suquet de Claude

Passage à la croix Saint Robert, qui apprécierait d’être redressée, et cap nord-est vers le Puy de Mareilh. Un petit groupe de bovidés que l’on pense être des mouflons grignote sur le sommet où la neige a laissé ressortir une plaque herbeuse. A notre arrivée ils ne sont plus là mais les traces marquent leur passage.

La Croix St Robert

D’en haut les regards se perdent sur un environnement riche et dégagé. Lac du Guéry au nord, lac Chambon à l’est, le Sancy au sud, un véritable tableau de 360°. La douceur de ces derniers jours a transformé le manteau neigeux et le constat fait en arrivant se confirme autour de nous. Mon parcours prévu pourra être réalisé, car pratiquement en totalité sur les versants nord où la neige est toujours présente. La descente du Puy de Mareilh en direction du Creux des Boeufs, pourtant plein sud, reste très agréable car la neige a conservé une épaisseur correcte. Liliane expérimente même la solution luge sur un sac plastique.

Descente du Puy de Mareilh

Afin de profiter d’une bonne qualité de poudreuse et d’un déplacement plus ludique nous ignorons le GR. Nous abordons le Roc de Cuzeau au pied de l’épaulement de gauche, passage physique mais intéressant, sur les derniers mètres la pente est un peu raide mais tout le monde gagne le sommet.

Montée au Roc de Cuzeau

La station du Mont Dore est à nos pieds, le parking a l’air complet, les skieurs comme des fourmis occupent les pistes. La petite brise ressentie nous fait descendre de quelques mètres pour la pause méridienne. Comme des lézards, adossés à un rocher, on se croirait en été. Le ciel est tellement limpide que derrière le Forez on distingue à l’horizon Mézenc et Margeride. 
Le Puy des Crebasses face à nous semble nous attendre, pique-nique terminé nous l’atteignons sans difficulté par la crête et le col de Cuzeau.

Montée au Puy des Crebasses

La descente face au Puy de Jumel est un régal, la neige est en quantité suffisante, légèrement ramollie , les raquettes portent bien, un vrai plaisir. L’étendue à perte de vue est légèrement marquée par quelques traces de raquettes ou de skis de-ci de-là. Sur notre droite la Crête de Coq et la Dent de la Rancune, mises en valeur par une belle luminosité, se détachent du fond de la Vallée de Chaudefour, rehaussé par la Couze qui serpente entre les roches. Nous sommes au Bois de Sarrevielle, nous suivons la lisière plein nord au relief bosselé pour rejoindre le PC1386 et les voitures.

Vers PC 1386

Journée estivale très agréable, ciel bleu permanent, pas de vent, neige encore correcte, groupe sympa, le bonheur en somme.

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Jeu 16/02/2023 Rando Combrailles – Chapdes-Beaufort

Animateurs : Noé / Michel J.
Nombre de participants : 14, animateurs compris (8F, 6H)
Météo : ensoleillée toute la journée
Distance : 21 km
Dénivelé : 680 m
Durée du déplacement : 6h45
Durée de la randonnée : 5h15 (environ)
Classement Atlas : Facile
Kilométrage voiture : 70 km x 2, 90 km x 1, 50 km x 1 soit 280 km
Préparation et rédaction : 3h00

Randonnée sous la conduite de Noë, adhérent d’Atlas qui a sollicité l’association pour encadrer une sortie dans le cadre de sa formation au brevet fédéral d’animateur de randonnée pédestre.

Itinéraire : Parking Église de Chapdes-Beaufort, Le Moulin de Mazière, Triolet, Chartreuse de Port Sainte Marie, Les Bouchauds, Les Rioux, Les Barras, Moulin Chabanne, retour parking.

Journée incroyable, le soleil était au rendez-vous accompagné d’un beau ciel bleu. Nous sommes partis du parking de l’église de Chapdes-Beaufort, bourg dans les Combrailles connu pour sa randonnée du chemin Fais’Art. L’itinéraire commence par une descente jusqu’au moulin de Mazière par des pistes agricoles, chemins et sentiers.


La remontée de la vallée fut récompensée par un magnifique point de vue sur le Massif du Sancy. Passage par le village de Triolet pour dégringoler la vallée de la Sioule jusqu’aux ruines de la Chartreuse de Port Sainte Marie où nous avons pique-niqué au soleil parmi les anciennes bâtisses du lieu dit.

Animation de Noë à la Chartreuse…


Rassasié, nous avons repris notre marche sur un sentier forestier fort agréable le long de la Sioule suivie de la remontée de la vallée.

Le long de la Sioule

C’est après notre passage dans les Bouchauds que nous avons trouvé un point de vue sur le Puy-de-Dôme enneigé et le Puy Pariou.

La Chaîne des Puys…

La randonnée s’est poursuivie en repassant le ruisseau de Mazière puis celui de Chabanne avec son moulin, pour finir par retourner au parking.
Merci pour votre bonne humeur et la bonne ambiance qui en a découlé.

Chemin creux bordé d’un vieux muret

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Dim 12/02/2023 Raquettes Sancy – Guéry

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 7 animateur compris (4 F, 3 H)
Météo : grand soleil
Distance : 12,6 km
Dénivelée : 700m
Durée
 : 7 H pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 75 km pour 2 véhicules  (150 km )
Préparation et rédaction : 1H00
 
Itinéraire : Parking du Guéry, col de l’Ouire, vers Grande Fontaine, puy de l’Aiguiller, puy de la Croix-Morand, Trioulérou, puy de Corde, vers col de l’Ouire et retour parking.

Nous pouvons enfin profiter d’une belle journée de soleil et de neige même si cette dernière dans une ou deux semaines ne sera plus praticable en raquettes. L’idée de la balade improvisée car en remplacement de la rando prévue au col de la Geneste est de grimper les 3 ou 4 puys du secteur : Aiguiller, Croix-Morand, Trioulérou et Corde. Nous allons bénéficier toute la journée des beaux points de vue à 360° surtout en direction du massif adventif, des pointes du Sancy et du plateau du Guéry. La rando commence classiquement sur le GR30 modifié : il passe désormais dans la forêt au lieu de continuer sur le chemin d’exploitation et de traverser la zone humide et les estives. Le nouveau tracé, une fois sorti de la forêt, passe plus au nord.

Sur le nouveau tracé

Après avoir longé sur 500 m la rupture de pente qui plonge dans la forêt sous le puy de l’Ouire, on rejoint rapidement l’ancien tracé et le col.

Rencontre de l’ancien tracé

Plutôt que de suivre le GR pour prendre pied sur le plateau, je décide de continuer le chemin NE pour traverser 150 m plus bas la forêt de Guéry plein est et de remonter sur l’autre versant du vallon pour atteindre le plateau coté Baudet. A 1400 m, nous descendons donc de 100 m environ dans les bois dans une neige froide et déjà transformée. Le cheminement est plus ou moins simple dans ces bois peu entretenus. Vers 1310 m nous traversons le ruisseau de Grande Fontaine. Je me pose la question de continuer plein est comme imaginé mais la progression risque d’être difficile dans une pente prononcée, sur une longueur non négligeable et dans une forêt assez compacte. Je décide de reprendre SE pour remonter les 170 m de dénivelée qui nous séparent du plateau.

La remontée des 170 m

Nous suivons une trace de raquette qui disparait vite à l’est. Nous passons près de la source de Grande Fontaine à 1400m. La pente dans le bois est assez sévère et il faut trouver de bons appuis. Nous parvenons finalement à la limite du bois, juste sous la rupture de pente du plateau. Un dernier coup de cul à donner, en évitant les corniches de neige un peu plus à l’est et la pente trop raide au-dessus. Nous nous aidons d’une étroite passe pas au milieu des rochers, pentue mais avec de bons appuis pour finalement finir sur une pente que nous rendons raisonnable au prix de quelques zigs et zags.

Passage de la pente

La difficulté du jour derrière nous, nous profitons de beaux points de vue à l’ouest sur le lac. Nous continuons vers le puy de l’Aiguiller dans une neige un peu gaufrée qui laisse déjà voir l’herbe par endroit.

Vers le Puy de l’Aiguiller

Au loin, au SE, on devine le col de la Croix-Morand et son puy éponyme, notre prochaine étape. En traversant le plateau nous pouvons observer un snowkiter qui essaie de s’arranger avec le peu de vent du moment. Il arrive à prendre quelques souffles et à parcourir de belles longueurs. Technique l’activité ! Nous déjeunons aux trois-quarts de la pente du puy de la Croix-Morand tournés vers le nord. On retrouve à nos pieds le cheminement de la rando du 29 janvier…. En guise de digestif nous gagnons vite le sommet du puy de la Croix Morand pour admirer le massif adventif à portée de main qui ressemble à une grosse meringue.

Massif adventif

Un peu de lecture de carte et d’explications sur le maniement de la carte avec la boussole pour déterminer un azimut. Nous cherchons à gagner le puy de Corde (que je confondais avec le Trioulérou) : azimut 320 °. Pas difficile à vue dans de bonnes conditions de visibilité, plus difficile dans ce secteur quand le brouillard sévit. Nous laissons le petit bout de Trioulérou  à notre SE. Sur le chemin du troisième puy, Corde, nous rencontrons deux raquetteurs adhérents d’Atlas que l’on voit quelquefois à nos activités. Chaque randonneur du groupe avance à son rythme et nous nous retrouvons tous au sommet du puy de Corde bien en herbe… Encore beaucoup d’observations… Les voitures sont à 10 minutes mais nous prenons le chemin des écoliers pour faire durer le plaisir : donc contournement sud du puy pour rejoindre le col de l’Ouire plein nord. La redescente vers le parking se fait comme à l’aller par le GR. Notre isolement de la journée si regénérant prend fin aux voitures avec une surfréquentation du Guéry pour cause de vacances et de beau temps. Vivement le brouillard !

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