Jeu 06/04/2023 Sortie d’entraînement canoë – Aydat

Animateur : Michel J.

Nombre de participants : animateur compris 9 (4F, 5H)
Météo : température fraîche en matinée puis douce. Ciel partagée entre nuages et éclaircies ensoleillées. Pas de vent.
Kilométrage du véhicule  : 61 pour 2 voitures au départ de Clermont et 2 sur place soit un total de 131 km
Préparation du matériel, rangement, nettoyage et compte-rendu : 4 heures
Faunes : 1 héron cendré, 2 cormorans continentaux, 1milan noir et un couple de canards colvert, 4 hirondelles rustiques (les premières pour moi).

Ce rendez-vous avait pour but de s’habituer à naviguer ensemble et pour certains de découvrir la randonnée avec des canoës canadiens dans la perspective des séjours n° 5  « En canoë canadien sur l’Allier au plus près de la faune » et n°12 « En canoë canadien sur l’Allier ». Deux séjours inscrits au programme 2023 de l’association.

Photo de groupe prise par l’animateur

Relation de la journée
L’objectif était d’acquérir ou de revoir toutes les techniques pour manœuvrer au mieux un canoë canadien avec une pagaie simple. La bonne position du barreur et de l’équipier et le rôle précis de chacun ont été abordés. L’utilisation de la pagaie a également été rappelée par une démonstration.
Sans vent, le plan d’eau était agréable. Un circuit a été composé autour des balises permanentes et le long des berges afin d’assimiler les techniques et de maîtriser l’inertie du bateau. Une mauvaise manœuvre en fin de séance a précipité deux navigateurs à l’eau. Vite assistés les naufragés se sont rapidement retrouvés sur la terre ferme. Bateau vidé, ils ont courageusement regagné le point de départ, « pagaillant » avec rythme, histoire de se réchauffer.

Seuls quelques canards se sont joints à nous !

Un covoiturage était organisé au départ de Clermont-Ferrand avec un départ à 10h00 après avoir installé les canoës sur la remorque routière.

Matériel mis à disposition : 5 bateaux, 3 « venture prospector » 16 (association), 1 « novacraft prospector » 16 (perso.), 1 Old Town (perso), 7 gilets d’aide à la flottaison, 4 sacs étanches de marque Zulupack, 7 pagaies de marque Carliste et une de rechange.

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Le 02/04/2023. Activité n°4 du programme Orientation Chaîne des Puys – Paugnat

Animateur : Fabien  
Nombre de participants : 34 (24 F, 10 H) + 5 animateurs
Météo : Couvert, petites averses
Terrain :  Humide, boueux, grosses ornières par endroit suite au passage d’engins de travaux forestiers
Kilométrage auto : 44 km pour 3 voitures de Clermont et 50 km pour une voiture du Crest soit 182 km + plusieurs voitures sur place
Préparation (tracé, confection et mise en place des balises, confection des feuilles de route,…) : 12h + 10h pour Thierry (mise en place et retrait des balises) et 4h pour Yves (retrait des balises).

En ce dimanche était proposé une activité d’orientation. Après avoir suivi une formation théorique, 15 jours plus tôt pour certains d’entre eux, les participants se retrouvaient pour la partie pratique dans un secteur englobant Puys de Paugnat, de Baneyre, de la Gouly, de l’Espinasse et de Tressous.

Ce sont 11 équipes de 2 ou 3 adhérents qui partaient à la recherche de balises disséminées sur ce secteur. Balises placées la veille par Thierry et moi-même et récupérées par Thierry et Yves le surlendemain. Merci à eux.


Pause de balise la veille

Chaque équipe, muni d’un fond de carte du secteur, d’une feuille de route et d’une boussole, devait retrouver 5 balises.
Sur le fond de carte, 5 points étaient repérés et sur la feuille de route étaient indiqués azimut et distance à partir de ces points, permettant de trouver le positionnement des balises. Libre à chaque groupe de fonctionner comme il l’entendait (trouver le positionnement des balises dès le départ et tracer leur parcours ou se rendre à chacun de points et utiliser la boussole depuis ce point).

Les explications données, les différents groupes partaient à la recherche des balises. Les animateurs présents (Mady, Liliane, Thierry, Yves et moi-même) partaient déambuler sur le terrain pour éventuellement aider les participants. Michel restant à l’arrivée pour contrôler que les groupes revenant avaient bien trouvé les bonnes balises.

Autour de 16h, heure limite de retour donnée, les groupes revenaient les uns après les autres, visiblement contents de leur journée. Les résultats de chacun étaient vérifiés, marquant la fin de cette journée.

Remarque : Une erreur dans le calcul d’un azimut a fait que la balise 5 du parcours 1 était introuvable. L’animateur s’en excuse encore.



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Sam 01/04/2023 VTT – Sud de Pérignat les Sarlièves

Animateur : Michel D.
Nombre de participants : 13 animateur compris (5 F, 8 H
Météo : couverture nuageuse et qq averses (sol glissant) températures 9°
Distance : 46 km Dénivelé : 450 m + et – Durée : 4 H , de déplacement : 3 H 30
Moyenne :15 km/h
Classement : Facile
Kilométrage auto : 0
Préparation et rédaction : 2 H 10

ITINERAIRE : Départ du parking du complexe sportif de Pérignat les Sarlièves, pistes jusqu’aux Pérouses, PC456, direction centre équestre du Prat, PC498, piste direction Sud, PC488 – 493, sous le puy de Mardoux, piste jusqu’à Gergovie, descente sur piste jusqu’à la Bavoisine et le circuit du train miniature, piste qui longe l’A75, passage au Golf d’Orcet, étang des Pèdes, camping d’Orcet, château des Combes, remontée par croix de la bataille, zone d’activités du Pra de Serre, pistes sous le puy de Marmant, Veyre, piste par le val de Marie, Martes de Veyre, barrière du Lot, stade de rugby, source du Saladis, nouvelle piste cyclable sol enrobé, direction Nord, barrière  du Lot, pont de Mirefleurs, le bateau, reprise piste cyclable direction pont de Cournon, les Queyriaux, gare du Cendre, la vinaigrerie, nouvelle piste cyclable stabilisée jusqu’au Zénith, piste cyclable jusqu’au parking.

Agréable sortie VTT sur pistes très roulantes qui se prêtent à merveille pour cette activité. Terrain humide, avec une grosse averse de pluie au départ. Menée à allure modérée. Le groupe était très homogène. Les participants d’aujourd’hui, avait une bonne facilité sur ce parcours.
Parcours de ce jour très rapprochant en longueur et dénivelés à ceux que nous rencontrerons sur les séjours.

Explication du coach

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Jeu 30/03/2023 Rando Chaîne des Puys – Pontgibaud

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 19 animatrice comprise (10F, 9H)
Météo : ciel couvert avec de belles éclaircies
Distance : 24 km
Dénivelé : 480 m
Durée : 6 h 45
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 124 km pour 2 voitures de Clermont Fd, 180 km pour 2 voitures du Crest, 2 voitures sur place (46 km+ 53 km ) soit au total 403 km.
Préparation et rédaction : 3 h 00

ITINÉRAIRE : Pontgibaud, GR 441 dans la Cheire de Pontgibaud, Cheire de Tournebise, Tournebise, St Pierre le Chastel, Bonnabaud, Epoux, Grand Chambois, Pierre Signée, PC 771 et 770 sur D62, PC 728, Château Dauphin.

Cette randonnée prévue en grande partie dans les cheires doit nous faire passer à des points caractéristiques et je l’espère trouver aussi les fameux « trous ou creux de glace », phénomène naturel extraordinaire où la glace peut se former même en été grâce à un choc thermique dû à la différence de température importante entre l’intérieur et l’extérieur.
Le départ du centre de Pontgibaud permet d’être rapidement dans la cheire éponyme. Le cheminement sur les petits sentiers bordés de part et d’autre de morceaux de lave bien moussus est très agréable. Dans cet amas, un trou attire notre attention mais ne révèle pas la fraîcheur attendue, pas de glace.
Nous poursuivons jusqu’à atteindre dans la cheire de Tournebise le camp des Chazaloux, vestiges d’une installation humaine ancienne où selon plusieurs écrits de nombreux objets dont entre autres faucilles, flèches en bronze, clés, poterie, monnaie du Moyen Âge ont été découverts. Mais autre fait particulier c’est que plusieurs milliers d’années plus tard pendant la seconde guerre mondiale un autre camp, le camp du maquis des cheires a été établi au même endroit servant de relais à de jeunes résistants avant qu’ils soient dirigés vers le Cantal.

A Tournebise après avoir passé le château un autochtone nous explique que le chemin qui doit nous amener sur la D578 est très embroussaillé et qu’un arbre barre le passage. Il faudrait repasser par les Cheires !!. Cette éventualité n’étant pas envisageable, nous l’empruntons quand même. Pour des Atlassiens, les quelques ronces qui ont poussé et le petit tronc à terre sont une formalité et nous arrivons sans difficulté à la D 578. Au loin on aperçoit la butte de St Pierre le Chastel et à son pied le marais du Paloux que nous allons traverser à l’aide d’un passage sur pilotis.


La marais du Paloux


Cet espace naturel sensible au rôle écologique majeur, possède une mosaïque d’habitats liés aux zones humides ce qui en fait un endroit privilégié pour la reproduction d’oiseaux d’eau et le passage d’oiseaux migrateurs.
A l’inverse, la butte de St Pierre le Chastel qui se caractérise par la présence de landes à genêts à balai et de pelouses sèches accueille une flore et une faune très différentes.

Sur la butte de Saint Pierre…

Du haut de la butte nous profitons d’un panorama exceptionnel sur les Dômes et la vallée de la Sioule.

La vallée de la Sioule depuis la butte de St Pierre…

En repartant en direction de Bonnabaud, on devine sous les nuages, le Sancy et quelques minuscules plaques de neige.
A partir de la D 579, un peu de hors piste nous permet d’atteindre le chemin qui monte à Bonnabaud, évitant ainsi la route jusqu’à la gare des Rosiers sur Sioule. On longe les murs du château avant d’aller le voir de plus près à travers la grille du portail. Il est temps de penser au pique nique et pas besoin de chercher le lieu adéquat bien longtemps. Merci à Isabelle qui nous permet par l’intermédiaire d’Yves d’utiliser le jardin et la terrasse de la maison de son papa. On retrouve le GR 441 que l’on suit jusqu’à l’entrée de Mazayes Basse. Puis changement de direction pour monter jusqu’à Epoux. De là jusqu’au Grand Chambois, de larges chemins bien dégagés un peu ennuyeux, heureusement compensés par la magnifique vue sur la Chaîne des Puys ; le Puy de Dôme, le Côme, Le Grand Suchet, Le Puy Chopine, le Louchadière et bien d’autres s’offrent sans vergogne à nos regards. Un panorama que les habitants des lieux peuvent apprécier chaque jour. Avec la cheire du puy de Côme on retrouve la forêt et des petits chemins jusqu’à la Pierre Signée. De nombreuses interrogations sur les gravures ; croix, calices, flèches ? Pas de réponses officielles.

La Pierre Signée…

A nouveau une large piste nous amène à la D 62 que l’on suit sur 200 m pour retrouver une sente plus conforme à ce que l’on connaît des cheires.(cheires de Côme) Tellement conforme que l’on perd sa trace ! Après avoir un peu jardiner comme dirait quelqu’un que je connais bien, il faut se résoudre à utiliser la boussole et en un rien de temps le sentier est retrouvé.
Peu après, Yves sent un courant d’air frais ! Toujours réactive, Lucette s’approche du trou d’’où vient l’air et nous montre fièrement sa trouvaille, de la glace ! Il y a même un vrai glaçon (stalactite, stalagmite qui se rejoignent ). Enfin la réputation de la Cheire est sauve, les trous à glace existent bien ! Une belle découverte pour beaucoup.

Trou à glace

A l’entrée de Pontgibaud un chemin nous amène à l’arrière de Château Dauphin. A l’époque médiévale, Pontgibaud était une place forte des Dauphins d’Auvergne qui firent construire le château. Les grilles étant ouvertes, on traverse le parc, passons devant le musée de la mine d’argent qui fut la plus importante de France au 19ème siècle et ressortons face à la porte de l’ancienne enceinte de la ville datant du XVème siècle.

Le parking est proche. Un dernier moment de partage et de convivialité et c’est le moment du retour. A bientôt pour de nouvelles découvertes…Merci à Pascal, Patrick et Didier pour les photos…

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Séjour n°3 du 25 au 26 mars 2023 « Voyage à vélo, deux jours pour se remettre en selle ! »

du samedi 25 au dimanche 26 mars 2023

Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 7 dont 2 femmes et 5 hommes.
Temps de préparation et de rédaction  : 5 heures

Mot de l’animateur
Nous avons échappé à une météo annoncée médiocre avec seulement quelques gouttes de pluie dans la nuit et du vent un peu soutenu le dimanche orienté Ouest. Nous avons passé deux jours intéressants pour préparer les objectifs de la saison, revoir l’état du matériel, échanger sur les habitudes des uns et des autres et passer une nuit en bivouac bien abrité au bord de l’Allier, réveillés par moment par les bourrasques d’un vent tempétueux agitant la tête des arbres. Au petit matin, le chant des oiseaux a accompagné le petit déjeuner, le pliage des tentes et le rangement du matériel.
A deux pas de chez soi, il reste beaucoup à découvrir et même si ce trajet a été réalisé en grande partie l’an passé, la couleur du ciel, l’évolution de la nature en avance ou en retard, la présence de nouveaux compagnons de route font que c’est chaque fois différent. Et partir directement avec nos montures de Clermont, sans obligation d’un transport à organiser sans perte de temps que du bonheur !
Nous avons joué avec les pistes cyclables et les petites routes voire des chemins goudronnés ou pas pour rendre ce parcours le moins stressant possible et on y arrive !
Le pot de fin de séjour a été pris un peu en avance à la fin du premier jour en terrasse au restaurant du Pont à Joze, nous permettant de faire un ravitaillement en eau pour le repas du soir . Bonne ambiance et bonne humeur étaient au programme.

Météo : temps couvert les deux jours avec un vent d’Ouest faible le samedi, soutenu le dimanche.
Quelques gouttes dans la nuit et une courte averse à l’arrivée sur Clermont, le dimanche.

Faune : oiseaux vus au cours des deux jours suivant les milieux rencontrés, héron cendré, buse variable, milan noir, pinson des arbres, canard colvert.
Patrimoine : de passage à Loubeyrat (J1), la pause de midi nous a permis de visiter la Cathédrale des Montagnes (voir explications dans le compte-rendu de 2022).

Intérieur de la Cathédrale des Montagnes

(J2). Profitant d’un arrêt à Ravel, bourg animé en ce dimanche, nous nous sommes dégourdis les jambes en visitant l’église Notre Dame de Salmeranges du XIIème siècle, de style gothique construite en arkose issue de carrières proches. A voir notamment, le bénitier d’époque romane, le panneau en bois sculpté daté du XIVème siècle de la porte de l’escalier du clocher, le banc seigneurial en bois peint du XVIIIème siècle et le magnifique mécanisme d’horloge installé dans la nef en 1872. .

Avant d’achever notre parcours la pause de l’après-midi à Culhat se devait d’être à la Lanterne des Morts datant du XIIème siècle. Ce type de monument est plutôt rare pour la région. La lanterne, de style roman, fait environ 4 mètres de hauteur et est construite en pierre de taille venant d’une carrière locale. Le monument consiste en un socle à sa base, surmonté d’un fut creux sur lequel repose une lanterne à six ouvertures. L’ensemble est coiffé d’une calotte ovoïde surmontée d’une croix. Une ouverture à hauteur d’homme percée dans le fut permettait de hisser une chandelle jusqu’à la hauteur de la lanterne, devenant selon l’explication officielle, un « phare vers le repos éternel pour les défunts ».

La Lanterne des Morts de Culhat

Données techniques de l’itinéraire fournies par le compteur vélo et une montre Garmin Félix 6 pro, la distance, vitesse moyenne (VM). Les dénivelés positifs (DP)
Classement du séjour : moyen

Les grandes lignes de l’itinéraire : Il s’est effectué sur petites routes à faible circulation, voies cyclables, chemins goudronnés et chemins d’exploitation.

J1, Montferrand,, Cébazat, Sayat, Malauzat, Volvic, Enval, Chatel-Guyon, vallée des Prades, Loubeyrat, Teilhède, source Rozana, La Moutade, Le Cheix, Sardon, Les Martres sur Morge, St Ignat, Villeneuve-L’Abbé, Entraigues, Joze.
Distance 75,00 km, VM 15,3 km/h, DP 953 m.

J2, Joze, Beauregard-l’Evêque, Bouzel, Vassel, Moissat, Ravel, Lezoux, L’étang de l’Ile, La Croix Mauzat, Bulhon, Terrasse-Haute, Terrasse-Basse, Le Bassinet, Culhat, Joze, Les Martres-d’Artière, Lussat, Navarre, Gerzat, Montferrand.

Les bords de l’Allier au petit matin avec le chant des oiseaux.
Sur les petites routes de Limagne…

Distance 70 km, VM 15 km/h, DP 586 m.

Accident : néant
Problème mécanique : aucun
Matériel mis à disposition : 1 tente de marque Hard Wear Montain modèle Laser, 2 tentes de marque Coleman, modèle Cobra, 4 sursacs en goretex, 1 paire de sacoches, 1 remorque « Bob ».


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Jeu 23 Dim 26/03/2023 Randos Val d’Allier – St Bonnet lès Allier

Animateur : Yves
Nombre de participants : Jeudi 23 animateur compris (11 F, 11 H) Dimanche 11 animateur compris (7 F, 3 H)
Météo : Jeudi, soleil, douceur pas de vent. Dimanche, nuageux, plus frais, légère brise permanente. 
Distance : 22,5 km
Dénivelé : 550 m
Durée : 7 H
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : Jeudi 45 pour 2 véhicules et 30 pour 2 autres  soit 150 km. Dimanche 34 km pour 3 véhicules soit : 102 km
Préparation et rédaction : 2 H 30

ITINERAIRE : St Bonnet lès Allier, Puy de la Poule, PC498, Puy de Mur, Chapelle Ste Madeleine, PC416, PC352, PC365, Vertaizon, Fontaine de Paulhat, Vassel, Chas, PC438, PC434, Château de Bard, PC406, Le Montlard, PC366, PC356, St Bonnet.

Une fois n’est pas coutume, la randonnée de jeudi appréciée par les participants a été reconduite dimanche. Quelques Puys et curiosités ont agrémenté ce parcours.
Saint Bonnet blotti au pied d’une petite butte, où se dresse un château médiéval habité depuis 1330, transformé en chambre d’hôtes aujourd’hui, est notre lieu de départ. Afin d’effectuer un bel échauffement le dénivelé commence d’entrée jusqu’au château.

Château de St Bonnet

En avance par rapport à Pâques la chasse aux œufs n’aura pas lieu au Puy de la Poule, mais la vue est déjà intéressante.

Montée au Puy de la Poule

Sur le flan Est du Puy de Mur, un verger pédagogique et conservatoire nous incite à découvrir les différentes variétés fruitières locales.

Visite du jardin pédagogique

Une faune discrète et diversifiée, (Azure, Laineuse du Prunellier, Lapin de garenne, Lézard verts, Tarier Pâtre) ainsi qu’une flore originale, méridionale et fragile (Chèvrefeuille étrusque, Orchidées, Cornouiller sanguin, Inule variable) peuple ce Puy. La faune à part le lézard restera discrète et les premiers orchidées retiendront notre regard. Arrivés au sommet petite explication sur le phare aéronautique qui interpelle certains.

Phare du Puy de Mur

Descente Nord Est en hors piste, passage à la Chapelle Sainte Marcelle avec la légende de la petite bergère, découvrant la source miraculeuse disparue maintenant, qui a engendré une procession annuelle le 1er dimanche de juillet.

Chapelle Sainte Marcelle

Pour monter sur la butte volcanique de Vertaizon nous empruntons le GR 89 par une sente étroite, glissante, en plein bois, le fameux chemin de Montaigne, nouvellement balisé, que nous sommes étonnés de trouver là.

GR 89

Nous voici sur cette esplanade remarquablement aménagée et entretenue au passé historique prestigieux : Les remparts du village et sa table d’orientation sur la Limagne, le mur d’enceinte du château féodal détruit par Richelieu et son chemin de ronde, la fameuse Eglise Notre-Dame du 13° S à demi démolie, sauvée par les habitants et restaurée depuis 1973 par une association locale.

Eglise Notre-Dame

Les deux pauses pique-nique ont été prises à cet endroit, la première sous un chaud soleil sans vent, la deuxième sous quelques nuages, et une légère brise, enrichie d’un joli arc en ciel. 

Arc en ciel

Le gros du dénivelé est atteint nous sommes presque à mi parcours. L’après-midi sera plus reposante, de beaux chemins entre les champs cultivés et villages anciens. Vertaizon : la fontaine romaine de Paulhat et son lavoir.

Fontaine de Paulhat

Vassel : son château à la tour classée et son église imposante.

Château de Vassel
Eglise de Vassel

Chas : village fortifié et sa fontaine renaissance que nous avons traversé uniquement dimanche.

Fontaine de Chas
Fortification de Chas

Un dernier petit effort et c’est le Puy Benoît qui nous permet de nous rapprocher du château privé de Bard du 14° S, dernière belle bâtisse du parcours et retour sur St Bonnet.

Devant le château de Bard

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Dim 19/03/2023 Rando Chaine des Puys – Hors sentiers

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 5 animateur compris (3 F, 2 H)
Météo : Ciel partagé avec averses et une giboulée de grêle
Distance : 19,8 km (GPS)
Dénivelée : 1227 m (GPS)
Durée
 : 8h45 pauses comprises
Classement Atlas : Difficile
Kilométrage auto : 40 km pour 1 véhicule
Préparation et rédaction : 2H30
 
Itinéraire : Chemin d’exploitation/ D942 face aux puys de Barme (PC 1003) – azimut 360 sommet des puys de Barme (1101 m)– azimut 60  D52 – azimut 48 sommet puy de Montchier (1211m) – azimut 20 sommet du puy des Gros Manaux (1131 m) – azimut 51 voie petit train du Puy de dôme au PC 984 – azimut 318 intersection avec GR4 au PC 1225 – azimut 270 vers Creux de la Berte au PC 1187 – azimut 347 sommet du Grand Suchet (1281m) – azimut 192 sommet du Grand Sault (1074 m) – azimut 182 sommet du puy de Besace (1112 m) – azimut 208 intersection avec GR441A – courte marche à W/SW puis première sente au sente au S/SE jusqu’à D52 puis retour au parking en suivant la D942 dans les bois sous le puy de Barme

Tracé

Comme le suggère la description de l’itinéraire, cette rando s’est faite quasiment en hors-piste avec l’ambition de gagner le sommet de quelques puys du milieu de la chaîne que nous aimons tant. J’ai donc suivi (en gros) les azimuts que j’avais calculé avec le petit travail sur carte préalable. Entre deux points, la distance pouvait être plus ou moins longue donc l’exercice de navigation était de suivre au plus juste l’angle de marche (azimut) mais en tenant compte du terrain en grande partie forestier (hêtres, noisetiers et un peu de sapins) recouvert de feuilles mortes et de nombreuses branches cassées.

La première ascension de la journée, dès la D942 traversée, nous a mené au sommet des Puys de Barme; des Puys car deux ou trois petits cônes de scories construisent l’édifice dont une carrière à l’ouest exploita jusque dans les années 80 la pouzzolane. Au sommet et déjà réchauffés nous descendons jusque sous les lignes électriques pour remonter l’allée jusqu’à l’intersection avec la D52. Dès la route traversée, les premières pentes du puy de Montchier se proposent. Montée tranquille sans obstacle pendant laquelle nous coupons quelques chemins d’exploitation que nous arpentons souvent avec Atlas… J’explique alors aux participants comment j’avais préparé le premier ravitaillement lors du raid 2019 entre Pariou et lac de Chambon, en pendant, la veille, aux sapins sous le chemin quelques sacs de victuailles.

Du sommet, j’ajuste mon nouvel angle de marche avec la boussole pour atteindre le sommet du puy des Grosmanaux. Nous l’attaquons par sa pente orientée S/SW. Le sommet est un peu difficile à deviner mais nous y parvenons presque : il est juste au-dessus de nous et nous le rejoignons par une petite pente d’une dizaine de mètres. Une borne non officielle faite de quelques morceaux de pouzzolane marque le sommet précisément.

Sommet des Grosmanaux

Nous croisons dans la descente du puy le nouveau tracé du GR4-441. Le col de Ceyssat est juste à notre N/NW. Nous suivons la plus longue distance mesurée sur la carte pour parvenir sur la voie du Train du PDD à l’amorce ou presque de la sente qui mène à l’est du puy au S du Petit Puy de Dôme et du Nid de la Poule après avoir traversé le bois de Rochetoux et la zone appelée « Charme les Chars ».

Nous empruntons la sente quelques mètres pour l’abandonner presqu’aussitôt (je fais quelques déçus à cet instant) car le respect de l’azimut nous oblige à prendre la pente sévère de cette face est du PDD avec plus de 300 m de D+ dans la hêtraie. Depuis le début de la rando nous sentons à peine les gouttes qui tombent à intervalles réguliers. Au cours de la montée, nous tombons sur de nombreux morceaux de l’avion de chasse américain qui s’était crashé sur le PDD en 1961, un jour de fort brouillard.

Vestige du crasch

Atlas, dans le cadre de ses actions environnementales, avait un temps envisagé de nettoyer ce versant des restes de l’avion ainsi que de quelques carcasses de voitures. Un hélicoptère s’avérait nécessaire pour amener les débris vers des endroits de collecte accessibles. J’avais relevé avec le GPS de l’association les coordonnées des points de nombreux débris. Le projet n’a pas abouti mais le classement de la Chaine à l’Unesco n’a pas suscité auprès des autorités compétentes une envie folle de nettoyer le Géant de ses « impuretés » … Parvenus enfin hors de la hêtraie après une petite heure de dure montée, nous trouvons un grand sapin pour abriter notre pause méridienne de la pluie qui tombe drue. Juste en face du Nid de la Poule nous devinons une partie du reste du programme qui nous attend dans l’après-midi. Nous voyons également vers Pontgibaud le nuage de grêle qui nous surprend lorsque nous remettons le contact après la courte pause.

Parvenus sur le GR juste au-dessus du PC 1225, nous gagnons plein W le fond du Creux de la Berte. Juste avant de descendre, on aperçoit plein W en lisière du bois un groupe de 3,4 chevreuils qui sautent et rejoignent vite l’abri des arbres. Toujours en suivant au plus près l’angle de marche nous parvenons juste comme prévu à la pointe du GR4 (variante) et du PR qui fait le tour du PDD. De là nouveau cap vers le dernier grand sommet du jour, le Grand Suchet. Progression à travers la Cime de la Plaine et les noisetiers après avoir coupé le GR avant de sortir dans la pente recouverte de bruyère et de genêts à balai en attente de leurs fleurs. Au sommet, un vent violent nous accueille.

Grand Suchet

Nous nous y arrêtons à peine le temps d’une ou deux photos. La suite est une longue marche de près de 3 km à travers les bois jusqu’à l’amorce de la pente qui mène au sommet du Grand Sault. L’absence de repère oblique à surveiller son cap à la boussole pour essayer de rester au plus près de l’azimut défini. La trace GPX enregistrée comparée à ce que j’avais dessiné montre que la progression s’est faite dans la bonne direction mais pas avec des zigs et des zags par rapport à l’azimut fixé. Comme dirait Michel J., c’est la différence entre une course d’orientation et une navigation : la précision requise n’est pas la même…

Petite pause bienvenue au sommet du Grand Sault avant de redescendre vers le dernier sommet de la journée qui parait bien haut à l’horizon, le puy de Besace. 

Grand Sault

Au sommet, les objectifs de la journée sont plus qu’atteints. Les atlassiens qui m’accompagnent ont des raisons d’être satisfaits de leur journée. Du coup le retour à la voiture se fait par le GR et des chemins d’exploitation. Nous longeons à l’ouest les puys de Salomon et de Montchier. Ce dernier est très imposant avec une longueur N/S de plus d’1,5 km.

Le bruit des voitures qui filent sur la D942 nous ramène à la réalité…. et à notre point de départ après près de neuf heures d’effort. 

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Sam 18/03/2023 VTT Bords de l’Allier – Sud de Cournon

Animateur : Michel D.
Nombre de Participants : 10 animateur compris (3 F 7 H)
Météo : couverture nuageuse et qq averses (sol glissant) températures 9°
Distance : 45 km Dénivelé : 351 m + et –
Durée : 4 H de déplacement : 3 H
Moyenne : 16 km/h
Classement : Facile
Kilométrage auto : 0
Préparation et rédaction : 3 H

ITINERAIRE : Départ Base canoë/kayac de Cournon, usine d’eau potable, passerelle remontée de l’Allier , pont de Cournon, belle rive, sablières, l’ile de Mirefleurs, le bateau, source du Sail, l’Albaret, Ste Margerite, sources, Charbonnier, pont de Longues, Banque de France, pont des Goules, château de Chadieu, rocher d’escalade de Gournier, sentes de bords de l’eau, Montpeyroux, visite en vélos car deux cyclistes ne connaissaient pas, roche Fumade, PC363,Arson, pont des Goules, les côtes blanches sur piste cyclable, Martres de Veyre, la moyenne Vaure, oppidum de Gondole, la Ribeyre, les Queyriaux, bords de l’Allier, pont de Cournon, retour à la base de canoë.

Agréable sortie VTT sur pistes très roulantes qui se prêtent à merveille pour cette activité. Terrain humide, menée à allure modérée. Le groupe était très homogène. Les participants d’aujourd’hui, avait une bonne facilité sur ce parcours.
Parcours de ce jour très rapprochant en longueur et dénivelés à ceux que nous rencontrerons sur les séjours.

Découverte de Montpeyroux

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Jeu 16/03/2023 Rando Sancy – Jassat-Courbanges

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 20 animateur compris (8 F, 12 H)
Météo : Soleil et douceur
Distance : 23 km (GPS)
Dénivelée : 725m (GPS)
Durée
 : 7h pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 80 km pour 3 véhicules (Le Crest) et 110 km pour 2 véhicules (Auchan Nord)
Préparation et rédaction : 2H00
 
Itinéraire : Jassat –GR30  Courbanges – bois de Courbange – Leylavaux – La Bouay – vers puy des Prêtres hors sentier – vers Serre Haut –St Victor la Rivière – vers Bessoles – D5 – sommet du puy de Bessoles – sente N/NW à travers le bois de Groire pour descendre vers le ruisseau de la  Planchette – Pont sur la D5  PC 852 – l’Argelier – Jassat

Plutôt animateur le dimanche, je retrouve ce jeudi un groupe fourni d’Atlassiens pour randonner dans cette belle partie orientale du Sancy à travers bois et hauts plateaux. De Jassat connu pour ces grands campings 5 étoiles (6 ou 7 même ?), nous prenons notre temps pour commencer à consommer après 3 km la dénivelée du jour (près de 300 m d’un coup pendant 3 km environ).

La dénivelée du jour

Nous gagnons le plateau de Courbanges par le long chemin des Quaires, nom qui signifie « pierre/pierre équarrie », référence aux rochers qui surplombent la Courbanges, le tout formant un petit complexe crêtes/vallon très pittoresque ?

Chemin des Quaires

Chemin des Quaires en référence au chemin suivi pour transporter les pierres avec lesquelles les Anciens ont construit le hameau de Courbanges ? Je dois pas être loin de la vérité… Mais je prends volontiers la vraie signification si quelqu’un la connait 😊.
Pour une fois, l’air du plateau ne nous glace pas le corps, au contraire, il est chargé d’une douceur qui incite à s’attarder. Petit point de vue qui invite à la lecture de paysage : on voit loin, du Baladou au Puy Ferrand. La traversée de la pessière nous donne l’occasion de parler de l’arbre en regardant une coupe d’épicéa et la souche résultante : quelles sont les différentes parties du tronc ? Du liège et du liber qui composent l’écorce de tout arbre, du mince cambium, usine à cellules de cellulose qui constituent le bois et est à l’origine de la croissance radiale du tronc, au bois proprement dit, l’aubier et le duramen plus dur. Émouvante la complexité de la vie de ces êtres vivants depuis près de 400 millions d’années qui ont permis le développement de la vie sur terre !
Dès la sortie du bois le Sancy apparait grandeur nature. On l’a vue mille et une fois mais on ne se lasse pas de ce paysage. Là encore un peu de lecture de paysage s’impose.

Sortie du bois

Nous déjeunons sur la pente d’un pré exposé au sud face au puy de Pertuyzat. On devine au SW le puy de Montchal et plus au Sud, le puy de Montcineyre. Un petit hors-piste évite d’entrer dans les « faubourgs » de Besse comme prévu sur mon tracé. Après avoir contourné le puy des Prêtres par le sud,

Le Puy des Prêtres

nous entamons notre remontée au nord vers St Victor par de larges chemins d’exploitation qui laissent voir le puy de Dôme… 

Vue sur le Puy de Dôme

Le prochain objectif est le sommet du puy de Bessoles que nous atteignons par un peu de cheminement hors sentier. La boucle de retour nous oblige à redescendre de ce beau puy offrant une vue circulaire sur tout le secteur du Sancy et au-delà. Un peu de Hors-piste encore pour gagner le bord du puy : ronces et arbustes cherchent à nous entraver mais le groupe arrive à franchir ces obstacles pour parvenir à l’amorce d’une petite sente au NW qui descend dans la hêtraie jusqu’au bord de la Planchette petit ruisseau affluent de la couze Chambon, 200 m plus bas.

Descente dans la Hêtraie

On ne descend pas aussi vite à 21 qu’à 5 atlassiens ! Surtout que le début de la sente est pentu. Finalement, tout le monde se retrouve plus bas pour profiter d’une pause bien méritée. Le dernier tronçon vers Jassat, le long de la Planchette est avalé rapidement et le petit pot de l’Amitié dans un -hélas- détestable café-restaurant du Lac (qui sert ses boissons dans des gobelets en carton)  vient conclure cette belle journée de randonnée.
Merci à Laurent et Sophie pour les belles photos.

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Dim 12/03/2023 Rando Chaîne des Puys – Grand Sault

Animateur : Fabien
Nombre de participants : 9 animateur compris (6 F, 3 H)
Météo : Couvert et brumeux le matin. Beaucoup plus dégagé l’après midi avec quelques apparitions du soleil.
Terrain : Boueux par endroit. Complétement défoncé autour du Puy de Côme suite aux passages d’engins des travaux de « réhabilitation » du Puy de Côme
Distance : 22,2 km
Dénivelé : 850 m
Durée : 8h10 pauses comprises [gros cumul de temps arrêté (3h) du aux nombreux arrêts pour orientation (explications, repérages sur la carte, calcul d’azimut, etc…)]
Classement Atlas : annoncée facile. Reclassée moyenne pour le dénivelé suite à la motivation du groupe à faire des Puys non prévus
Kilométrage auto : 28 km pour 2 véhicules et un véhicule sur place venant de Durtol (soit 20 km environ) soit 76 km
Préparation et rédaction : 3h00

ITINERAIRE : Parking Panoramique de Dômes, Bois de Rochetoux, Col de Ceyssat, Aire d’aterrissage ouest des parapentes, Grand Sault, Petit Sault, Bac de Montmeyre, Puy de Gorce, Bac de Ceyssat, Puy Balmet, Chabane Vieille, Col entre Cliersou et Grand Suchet, Traversin, la Vialle, Col de Ceyssat,Creux de la Berte.

 Le but de cette randonnée aux portes de Clermont était double : D’une part, montrer que, même un dimanche autour du Puy de Dôme, on pouvait encore trouver des endroits très tranquilles et peu parcourus et, d’autre part, (re)découvrir des notions d’orientation en prévision de la journée du 2 Avril.

 Départ du parking du panoramique des Dômes où le Puy de Dôme ne veut pas se montrer et se cache derrière le brouillard. Devant un panneau indicateur reprenant l’altitude, l’animateur encourage les participants en possédant un à étalonner leur altimètre. En effet, la connaissance de l’altitude peut être un des moyens de se repérer sur une carte. Le large chemin à travers les Bois de Rochetoux nous sert d’échauffement et nous mène rapidement au Col de Ceyssat. De là, nous bifurquons plein ouest pour arriver à l’aire d’atterrissage ouest des parapentes.  Le 1er objectif du jour est d’atteindre le somment du Grand Sault. Aucun chemin n’étant tracé sur ce Puy, cela sera forcément en hors piste. Nous nous repérons sur la carte et définissons l’azimut. Nous sortons les boussoles qui nous mènent au sommet du Grand Sault. Exercice réussi !!. Nous voici au sommet du Grand Sault.

Groupe avec l’animateur

De là, le nouvel objectif est annoncé : le Petit Sault. Nouveau calcul d’azimut et c’est reparti pour le Petit Sault que nous atteignons toujours en hors piste. De là, les exercices continuent. L’animateur indique le nouvel objectif à atteindre, à savoir le bac de Montmeyre et propose d’utiliser une autre technique d’orientation : l’erreur volontaire. Après explication de cette technique, nous décidons de mettre le cap plein ouest pour rejoindre le chemin qui contourne le Petit Sault qui constituera notre point d’arrêt. Une fois sur ce chemin, nous le prendrons « à droite » ce qui devrait nous mener au bac de Montmeyre. Une nouvelle fois, exercice réussi ! Nous prenons le temps de lire les explications en ce lieu, qui nous rappellent que l’endroit fut un haut lieu de la Résistance Auvergnate. De cet endroit, nous pouvons également observer la face ouest du Puy de Dôme, un côté moins habituel.

Nous faisons une pause avec le hors piste et prenons un chemin qui nous mène au bac de Ceyssat. Mais en chemin , nouvel exercice : Le Puy de Gorce. Cet exercice est plus difficile. En effet, ce Puy est peu marqué. De plus, la lecture de carte montre la présence d’une borne sur ce Puy (une carte ancienne car on pourra à ce sujet regretter que sur les cartes IGN récentes, ces bornes n’apparaissent plus…). Donc l’animateur en profite pour rajouter de la difficulté en demandant de trouver cette borne. Sur le terrain, l’exercice s’avère difficile car ce Puy est en plein déboisement et de nombreux troncs et branches jonchent le sol . Mais, tout le monde participe assidument et c’est finalement un appel de Lucette qui nous indique qu’elle a trouvé la borne. Elle était bien cachée. Bravo Lucette !! Nous  la dégageons pour la rendre plus visible.

La borne géodésique !

Direction le bac de Ceyssat qui sera notre lieu de pique nique. A la fin de ce pique nique, l’animateur propose un nouvel exercice plus théorique : Il donne un azimut et une distance et demande où cela nous mènerait. Réussite des participants qui trouvent le Puy Balmet. L’ascension de ce Puy n’était pas forcément prévu mais le groupe est très motivé et se prend au jeu et nous voilà parti à la recherche du sommet. Parfaite lecture de carte des participants qui en observant les courbes de niveau constatent que son ascension est plus facile par sa face sud est, ce que nous ferons. Une fois au sommet, nous redescendons plein nord pour nous retrouver au pied du Puy de Côme. Nous retrouvons un chemin. Mais il est complétement défoncé avec des ornières très profondes dues à des engins de chantier. Nous trouverons plus tard un panneau explicatif qui indique de gros travaux de réhabilitation du Puy de Côme en cours.
Mine de rien, le temps passe . La lecture de carte, les explications, le calcul d’azimut, etc… occupent bien. Et nous avons assez travaillé l’orientation pour aujourd’hui ! C’est donc d’un pas plus rapide que nous continuons sur le chemin où le passage des engins conjugué aux fortes pluies de la veille rend la progression « boueuse ». A Chabanne Vieille, nous quittons ce chemin pour en prendre un autre qui nous mène au col entre Petit et Grand Suchet. La montée est prononcée mais une belle récompense nous attend à l’arrivée : le brouillard a complétement disparu et le Puy de Dôme nous en met plein la vue. De là, c’est toujours sur cette allure rapide que nous rejoignons à nouveau le col de Ceyssat via le Traversin puis le chemin qui contourne le Puy de Dôme par l’ouest. 

Du col de Ceyssat, nous reprenons un chemin qui nous ramène au Creux de Berte. Ce chemin, une découverte appréciée pour certains, non tracé sur la carte, est de plus en plus tracé sur le terrain. Il y a même un balisage grossier (donc pas officiel !) qui est apparu depuis mon dernier passage (balisage de traileurs surement). Depuis le Creux de la Berte, nous observons le paysage et devinons les Puys qui s’offrent à nous.

De là, un petit chemin, pentu et étroit nous fait dévaler la face est du Puy de Dôme pour nous ramener au point de départ. Nous dégustons un bon gâteau maison fait par Liliane. Merci à elle. Merci à tous pour votre implication et participation à cette journée.

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