Animateur : Fabien Nombre de participants : 6 (4F, 2H) animateur compris Météo : Couvert, fort vent, rafales sur les sommets. Terrain : Gras Distance : 24,5 km Dénivelé : 750 m Durée : 6 h 30 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 34 km pour 1 voiture de Clermont soit 34 km et 1 voiture sur place Préparation et rédaction : 3 h 00
ITINERAIRE : Laschamp, Beaune le Chaud, Col entre Puys de Mercœur et Lassolas, Puy de Lassolas, Puy de la Vache, Cheires Hautes, Puy de Vichatel, château de Montlosier, PC1043, PC 1084
Depuis Laschamp, point de départ de notre balade du jour, nous empruntons un large chemin qui nous mène à Beaune le Chaud. Tout le long de ce chemin, le Puy de Dôme veille sur nous.
Depuis Beaune le chaud, direction le col entre les Puys de Mercœur et Lassolas. Le groupe affronte les premiers dénivelés de la journée pour atteindre ce col. Ce col atteint, nous prenons plein sud où une belle montée dans la pouzzolane nous amène au sommet du Puy de Lassolas.
Au sommet, le vent est fort et souffle par rafales, réduisant le temps d’observation.
Redescente du Puy de Lassolas pour remonter immédiatement et atteindre le sommet de son jumeau, le Puy de la Vache. Le lieu se prête parfaitement à quelques explications géologiques. Nous parlons donc de cratère égueulé, de lacs de barrages (en observant les lacs d’Aydat et de la Cassière), des différentes teintes de pouzzolane, etc. Nous prenons aussi le temps d’observer le panorama à 360 degrés.
Après être redescendu du Puy de la Vache, direction le dernier sommet de la journée, le Puy de Vichatel. Sur ce parcours, une grotte, la grotte de Ribbe Haute est pointée sur la carte. Nous nous amusons donc à la chercher. Nous ne la trouverons pas mais sa recherche nous aura permis de bien jardiner dans les Cheires Hautes et de faire du hors-piste non prévu mais apprécié de tous. Une fois revenu sur le bon chemin, nous cheminons jusqu‘au sommet du Puy de Vichatel, lieu de notre casse-croute. Le vent est fort au sommet et nous nous abritons dans la partie boisée du sommet. Une fois rassasiée, nous ne nous éternisons pas car, même à l’abri, le vent se fait bien sentir et nous redescendons. La 2éme partie de notre balade consistera à rejoindre tranquillement notre point de départ. Nous passons devant l’étang de Montlosier puis le château du même nom. C’est le moment d’évoquer le Comte de Montlosier et toute son œuvre dans ce secteur (défrichement, reboisement, restauration de sol), à l’origine de l’apparence actuelle du lieu. Le retour au point de départ s’effectue sans encombres mais à bon train sur les larges chemins constitués par le GR.
Animatrice : Christelle Nombre de participants : 12 animatrice comprise (9F, 3H) Météo : J1 ciel gris avec des éclaircies, quelques petites averses J 2 temps dégagé le matin, couvert ensuite, quelques gouttes
Terrain : J1 Souple, quelques passages boueux Parcours J1 22.6 km, 805 D+ 630 D- 7 h 40 déplacement pauses incluses J2 23.5 km , 610 D+ 775 D- 7 h 20 pauses incluses Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 310 km x 3 véhicules Préparation et rédaction : 20 h 00
ITINERAIRES : J1 Départ Solignac sous Roche, GR 3 jusqu’à la côte d’Agnès, ruines d’Artias, Tarrier, Roche en Régnier, le Pichet, Chambeyron, St Pierre du champ. J2 Lou Gourmand, Villeneuve, Vacheresse, Uffarges, les Chaffoix, aller retour coulée de Bourianne, PC 925, La Faye, les Vignaux, Chalencon, Montager, Boubas, Solignac.
RECIT : Une fois de plus voilà les atlassiens regroupés au musée Quillot, heureux de se retrouver pour une nouvelle échappée ! Départ à 7 heures des 3 voitures, l’autoroute jusqu’à Issoire, puis de belles départementales qui nous permettent d’emblée de profiter de panoramas étendus sur les Puys, le Sancy et les vallons du Livradois. Arrivée 2 heures après environ à Solignac sous Roche accueillis par un ciel noir et une averse qui nous font craindre le pire pour le reste de la journée ! Nous entamons donc le parcours en tenue de pluie.
L’horizon n’est pas bouché pour autant et nous permet d’apprécier la belle vue sur les sucs du Meygal, le Mont Mezenc, les Monts d’Ardèche et bien d’autres. Malgré le ciel gris, les quelques rayons de lumière et le vert intense des prés nous offrent un joli tableau qui donne une belle sensation d’immensité que nous savourerons tout le week-end !
Le paysage forestier est bien agréable aussi, alternance de hêtraies sapinières et de groupes de grands pins sylvestres qui rappellent la grande dominance du terrain granitique. Sur cette première journée mention spéciale pour le sentier qui longe le ruisseau Lavaux (en contrebas du village de Lingoustre)
ainsi que le bois de Boursier où nous ferons un peu de hors-piste imprévu du fait de la disparition de certains sentiers pourtant annoncés sur la carte. Plaisir des yeux et révision de botanique également car la flore printanière est bien présente : anémone Sylvie, ficaire, populage des marais (famille des renoncules), coucou (ou primevère officinale), hellébore fétide, le célèbre pissenlit appelée aussi « salade de taupe » !….les jonquilles sont rares nous n’en verrons que dans quelques prés au cours du trajet. Coté patrimoine bâti, les ruines d’Artias, vestiges d’un château construit vers l’an 1000 (un des plus anciens du Velay).
Il ne reste vraiment pas grand-chose de l’édifice mais l’éperon rocheux sur lequel il a été construit offre une superbe vue sur la vallée et la jeune Loire qui vient de passer à Retournac.
Le site est très bien entretenu par l’association des Amis d’Artias qui propose aussi une petite exposition d’outils anciens, bravo à eux ! Quelques gradins et bancs sont les bienvenus pour le pique-nique. Nous repartons vers le Suc de Chaumont et le Mont Miaune, sommets emblématiques du secteur que nous n’avons pas le temps d’explorer. Sur notre chemin une carrière où l’on exploite la phonolite, cette roche sonnante que nous avions déjà trouvé sur d’autres sucs altiligériens. Puis nous trouvons un autre beau site, le village de Roche en Régnier et son donjon, seul vestige d’un château du 13ème siècle. Depuis la butte castrale encore un très beau panorama sur la vallée et les sucs. Roche était une commune prospère abritant une des plus importantes baronnies du Velay, on y trouve de belles demeures en pierre superbement rénovées et entretenues !
Ce qui est d’ailleurs le cas de la plupart des habitations croisées tout au long de notre parcours. Une fois de plus chapeau bas à toute cette région pour la préservation de son patrimoine ! Pour cette fin de première journée, nous reprenons un peu de hauteur pour approcher des 1000 mètres d’altitude et rejoindre Saint Pierre du Champ et l’auberge du Campos d’où l’on profite encore d’un immense panorama verdoyant !
Soirée, repas et nuit extrêmement agréables dans un lieu que tout le monde va garder en mémoire ! Grande gentillesse de nos hôtes, délicieuse nourriture, propreté et jolie décoration, tout y était ! On recommande vivement !
Après une nuit au calme et un copieux petit déjeuner nous voici reparti sous un ciel plutôt dégagé. Premier objectif du jour : la coulée de Bourianne (912 m alt).
Il y a 6 millions d’année, une coulée a parcouru plus de 5 kilomètres. Lors du refroidissement du magma, le tout s’est craquelé et par un phénomène physique complexe a abouti à la création de nombreux prismes. Pour finir, des soulèvements ont projeté ces colonnes formant cette longue coulée de blocs rocheux longue de 800 mètres de long sur 100 mètres de large. Je n’ai pas prévu sa traversée car l’ensemble est vraiment très chaotique et demanderait trop de temps ! Surprenant paysage avec en prime une belle vue étendue sur la campagne environnante ! Ce site mérite le détour ainsi que le joli village de Saint Julien d’Ance situé en contrebas (que je n’avais pas prévu faute de temps). Dans la partie haute, à hauteur des Chaffoix, un beau chemin bordé de jolis blocs a été réouvert, nous l’avons trouvé bien charmant ! Puis c’est reparti pour rejoindre le château de Chalencon 250 mètres plus bas. Une jolie descente avec de beaux points de vue sur le château et la vallée de l’Ance. Cette petite rivière prend sa source dans les monts du Forez. Classée Natura 2000, elle est bien appréciée des pêcheurs. Après cette belle descente dans la forêt, nous abordons le village médiéval de Chalencon (un autochtone nous a précisé que l’on prononçait « Chalenquon »). Petit hameau constitué de superbes maisons de pierre regroupées autour d’une vieille forteresse médiévale (visites possibles en juillet août) et d’une chapelle romane .Un site superbe autogéré par ses habitants depuis les années 80 dans une démarche de développement durable. Lieu de résidence d’un auteur régional Gilles Calamand et d’un sculpteur Paul Guillet. Nous passons devant la maison de ce dernier en allant au château, derrière les vitres de la pièce de vie nous apercevons une quantité impressionnante de sculptures …surprenant ! le site est également régulièrement le cadre de divers tournages.(très récemment celui de Louise Violet film d’époque dans lequel on retrouvera Alexandra Lamy). Autre point de visite incontournable, le superbe Pont du Diable que nous rejoignons dare-dare avant de pique-niquer car le temps se gâte ! On y accède par une petite coursière dallée (très casse-figure lorsque le sol est mouillé !!).En superbe état, il surplombe l’Ance qui passe 15 mètres en dessous et présente 2 beaux arches en plein cintre. La légende raconte que sa construction n’aboutissant pas, le diable aurait proposé ses services au seigneur de l’époque en lui réclamant en échange l’âme de la première personne qui traverserait. Bien pris qui croyait prendre, alors que le Seigneur, se sacrifiant, s’apprêtait à traverser il fût doublé par un chien qui se trouva donc être la fameuse première âme !
Nous nous serions bien attardés mais une petite averse nous a rattrapé dès la fin du pique-nique et du coup nous avons repris le chemin du retour rapidement ! nous empruntons de belles sentes dans une jolie hêtraie accompagnés de notre mascotte du jour, un petit chien qui ne nous lâchera pas jusqu’aux voitures (Nous avons d’ailleurs fini par appeler sa propriétaire) !
Nous passons un dernier hameau où nous admirons encore les belles bâtisses rénovées et échangeons une fois de plus avec un habitant ! Bravo la Haute-Loire pour l’accueil !! Tout au long du parcours plusieurs personnes ont gentiment échangé avec nous ! Arrivée à Solignac à 16 h, ravis de toutes ces belles découvertes, bien détendus par ces 48 heures de sport et convivialité et contents d’avoir échappé à la mauvaise météo annoncée ! Nous terminons de façon joviale avec une halte dans un bar de Craponne sur Arzon où l’on se souviendra du patron et son chapeau à la Frida Oum Papa ! Encore merci à tous !
Nombre de participants : dimanche 16 avril 2023 : 4 animateur compris (2 F, 2H). jeudi 20 avril 2023 : 5 animateur compris (2F, 3H)
Météo : dimanche ciel voilé avec un vent du nord ; jeudi ciel plus lumineux et température en hausse, vent du nord faible. Classement : facile
Matériel mis à disposition par l’association : – 3 kayaks de mer ; 2 Bélouga 1 de marque Plasmor dont l’un mis à disposition par l’animateur, 1 de marque Dag, modèle Miwok, 1 Fury de marque Kayman (bateau de l’encadrant). Le jeudi 20 avril, un nouveau kayak a été mis à disposition de marque Dag modèle Ysak. – équipement complémentaire pour les kayaks (jupes d’étanchéité, éponges, 1 cordelette de 10 mètres) – équipement pour les participants (gilets d’aide à la flottabilité, pagaies doubles et 1 de secours) – pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de l’adaptation « kayak»
Organisation générale : Transport: à l’aide d’un véhicule en co-voiturage Michel J. (Renault kangoo) tractant la remorque. Kilométrage général effectué par le véhicule pour les deux sorties : 200 km
Niveaux d’eau : le plan d’eau était rempli correctement. Conditions de navigation : très bonne.
Kilométrage parcouru : le dimanche 16 km 600 et le jeudi 21 km 600 pour une durée de navigation respectivement de 4 h 20 et 4 h 50, données fournies par une montre de marque Garmin.
La but de ces deux journées étaient de faire découvrir cette activité mise en place depuis 2015 et de constituer un groupe maîtrisant la pratique et intéressé, dans un premier temps par la découverte sur plusieurs jours de grands plans d’eau intérieurs. Avec l’arrivée du cinquième bateau, il est possible de faire une voiture complète et d’organiser des séjours en autonomie à moindre coût.
L’adaptation et la recherche de la glisse n’ont pas posé de problème aux acteurs, la performance viendra petit à petit avec l’amélioration du coup de pagaie. Journée à renouveler afin d’augmenter le nombre de pratiquants. Préparation du matériel, rangement, nettoyage et compte rendu : 4 heures
Animateur: Georges Nombre de participants : 16 (9 F, 7 H) Distance : 18 km Dénivelé : 600 m Durée : 6 h 00 Météo : couvert le matin et quelques rayons de soleil l’après- midi Classement Atlas : facile Kilométrage voitures : 50 km pour 2 voitures et 82 km pour 2 autres soit 264 km
ITINERAIRE Départ de la source de la tête de Lion, reprise des voitures pour St Floret, chapelle du Chastel, Chazeras, Félines , Chapelle du Mont Carmel, Orphange, La Vigne Grande, pc 552, D 28, retour à St Floret.
Retour aux pays des Couzes pour cette rando de 18 km. La semaine dernière nous étions dans la vallée de la Couze Chambon et aujourd’hui c’est la Couze Pavin avec trois sites intéressants à voir.
Départ du parking de la source à la tête de Lion, située après St Floret sur la rive droite de la Couze. La tête de lion est constituée d’une roche appelée travertin, résultant du dépôt continuel de calcaire charrié par l’eau.
Retour aux voitures et second départ à St Floret, direction du site de Chastel et sa chapelle du Xlllème siècle . Son portail sud et ses deux chapelles latérales datent du XlVème, quant au clocher, il a été partiellement rebâti au milieu du XVlème. A l’intérieur, une vierge à l’enfant en marbre de Nonette et des peintures murales, malheureusement, nous n’avons pas pu y accéder. La chapelle est entourée d’un ancien cimetière conservant un ossuaire de forme pyramidale datant du lXéme et d’une profondeur de 5 mètres comblée d’ossements et de tombes rupestres anthropophages du haut moyen âge.
Direction le troisième site : la chapelle du Mont Carmel perchée sur un piton basaltique à 927 m d’altitude.
Elle date du XVlème siècle ( photo 6 ). Depuis le sommet, une vue à 360° sur la chaîne des puys, le massif du Sancy, la Couze Pavin et la Couze Valbelet. Après le pique-nique pris au sommet, retour à St Floret.
Merci à tous et à bientôt pour de nouvelles randos.
Animateur : Michel D. Nombre de participants : 07 animateur compris (4 F, 3 H) Météo : couverture nuageuse puis soleil (sol glissant) température 9° Distance : 49 km Dénivelé : 1020 m Durée : 6 h 50 Durée de roulage : 4 h 20 Moyenne : 12 km/h CLASSEMENT : technique : facile ; physique : moyen (allure modérée) Kilométrage auto : 0 Préparation et rédaction : 2 h 40
ITINERAIRE : Départ du parking camping-car du Panoramique des Dômes, Laschamp, parking Puy de la Vache, Maison du Parc, Récoleine, Olmont, Croix de Pialoux, Monteribyre, Pont d’Olby, Olby, repas de midi et réparation de crevaison, la Gardette, Mazaye Basse, Petit et Grand Chambois, les Amontées, Cheire de Côme, la Pierre Signée, remontée piste forestière jusqu’à la D559, piste forestière jusqu’au bac de Ceyssat, piste sous le Grand Suchet, Cime de la Plaine, le Traversin, sente vtt sous le petit Puy de Dôme et arrivée au péage, retour au parking auto.
Agréable sortie VTT sur pistes de la ‘’Boucle des Dômes’’ très roulantes qui se prêtent à merveille pour cette activité. Terrain humide, sortie menée à allure modérée. Le groupe était très homogène. Les participants d’aujourd’hui, avaient une bonne facilité sur ce parcours mis a part sur les dernières montées en raison d’un terrain très boueux.
Parcours de ce jour très rapprochant en longueur et dénivelé de ceux que nous rencontrerons sur le séjour de la Margeride. Nous avons subi 1 crevaison et quatre chutes sans gravité.
Animateur : Thierry Nombre de participants : 11 animateur compris (7 F, 4 H) Météo : Soleil Distance : 24,8 km (GPS) Dénivelée : 1043 m Durée : 7 h 45 pauses comprises Classement Atlas : Moyenne (reclassée car ascension Mont Chamaroux non prévue initialement)) Kilométrage auto : 160 km pour 2 véhicules de Clermont-Fd Préparation et rédaction : 2 h 00
Itinéraire : Le Saillant – Montagne des Hudes – Montagne de Courbières – Courbières – Pradiers – Les Pousadoux – les Reilles – buron de Paillasère Bas – col de Chamaroux – Mont Chamaroux – Le Saillant
Première rando de la saison dans le Cézallier (si on ne compte pas les randos hivernales de Michel). Saison propice car même si j’aime les vaches et les Salers en particulier, circuler à travers les estives du Cézallier est beaucoup plus simple sans la présence des bêtes. Pas de clôtures non plus à franchir et pour cause… Un grand terrain de jeu nous était donc proposé ce dimanche, arrosé d’un soleil généreux que le samedi ne nous avait pas laissé espérer. Nous partons du Saillant, petit hameau célèbre pour sa cascade d’origine volcanique que nous voyons de haut à l’aller. L’objectif est de gagner plus au sud Pradiers avant la pause méridienne. A cette fin nous profitons de la « disponibilité » des estives pour abandonner rapidement le chemin d’exploitation et taper pleine pente la Montagne des Hudes. 230 m de dénivelée pour nous échauffer donc. En nous retournant, on aperçoit au nord le Sancy bien enneigé.
Au sommet, le vent a vite fait de nous refroidir. Juste le temps de faire un peu d’orientation avec l’exercice carte-terrain et terrain-carte en prenant comme repère visuel le signal du Luguet à notre est /nord- est. Exercice à renouveler car les automatismes ne sont pas forcément encore là . De notre point haut nous devinons bien le cheminement jusqu’à Courbières – on ne voit pas Pradier caché par le petit plateau qui domine Courbières. On bénéficie également d’un beau point de vue sur tout le massif du Cantal lui aussi bien enneigé.
Petite occasion de faire de la lecture de paysage en nommant puys et vallées visibles. Cette vue à 360° sur les estives nous confirme bien la statistique qui nous dit que 80% du territoire agricole auvergnat est consacré à l’élevage. Un autre exercice sympa consiste à nommer tous les burons que nous voyons à l’est, à l’ouest et au sud, au-dessus de nous ou plus bas. Pas toujours simple. Nous sommes sur le château d’eau du secteur avec de nombreuses sources. Bien que marchant dans les estives, nous constatons que le terrain n’est pas aussi humide que prévu y compris quand nous traversons les zones humides dans le bas de la Montagne. Signe de la relative sécheresse qui commence à s’installer ? Nous rejoignons au PC 1187 le petit chemin d’exploitation qui nous mène à Courbières. Sur notre ouest, on admire le bois de Lorette, jolie et rare hêtraie du secteur. De Courbières, un beau chemin en balcon au-dessus du ruisseau éponyme nous amène à Pradiers comme prévu pour la pause pique-nique.
C’est un village aux maisons traditionnelles très bien restaurées. L’ensemble homogène en fait un village très coquet. Nous mangeons sur l’esplanade de l’église à la façade et aux joints refaits de peu… Pour conclure cette halte, je dégote un petit café-restaurant en contre-bas qui une fois n’est pas coutume dans nos randos nous permet d’avaler un petit café réconfortant. Parvenus au point le plus au sud de la boucle, il nous faut remonter au nord et nous confronter au vent du nord qui se renforcera un peu dans l’après-midi. A la différence de la matinée principalement en hors-piste, l’après midi nous fait remonter par un chemin d’exploitation un peu monotone.
Nous longeons à l’ouest la montagne de Pradiers jusqu’aux Reilles. Là, nous abandonnons le chemin pour viser la pointe nord d’une grande sapinière. Ce petit hors-piste nous fait monter rapidement de 150 m. Je me rappelle avoir bivouaqué non loin de là, à l’occasion d’une traversée hivernale du Cézallier. Nous rejoignons rapidement encore un peu plus haut le sentier des Vaches Rouges qui nous conduit au grand buron de Paillasère Bas.
Nous l’abandonnons peu après pour gagner le col de Chamaroux à 1291 m. Le beau dôme s’élève 180 m au-dessus de nous mais il semble bien lointain. Finalement les meilleurs d’entre-nous l’atteindront en seulement 20 minutes.
Un peu plus pour les derniers . Au pied du Mont, on trouve quelques timides jonquilles car la poussée commence à peine : on a bien senti dans la journée que le Cézallier sort à peine de son hiver. Le Saillant est vite rejoint en ligne quasi droite repérée lorsque j’étais au sommet. Nous sommes arrivés, encore tout étonnés d’avoir pu bénéficier d’une telle journée de soleil, de grand air et de somptueux paysages. Merci à Laurent pour ses belles photos.
Lieu : rivière Allier en Limagne Météo : température fraîche avec quelques éclaircies, vent de nord, nord ouest Débit : 44 m3/s
Kilométrage des voitures : 4 véhicules ont été utilisés pour le transport du matériel et des participants. 245 km
Deux sorties ont été programmées pour préparer les séjours 5 et 12 de la saison 2023. -le jeudi 06 avril sur un plan d’eau intérieur (voir compte rendu) -le samedi 15 avril en journée Distance du parcours : 21km 600 (données fournies par une montre de marque Garmin) Nombre de participants : animateur compris 10 (6F,4H)
Matériel mis à disposition : 5 bateaux, 3 Venture prospector 16 (association)et 1 Nova Craft prospector 16 (perso), 1 Old Town camper (perso.), 9 gilets d’aide à la flottaison, 4 sacs étanches de marque Zulupack et 5 bidons de 30l, 9 pagaies de marque Carliste et une de rechange. Les containers contenaient les affaires de rechange, les sacs étanches, le pique-nique. Les bateaux ont été chargés et chaque élément attaché au bateau par des mousquetons. Le débit moyen de la rivière ne présentait aucun risque.
Composition des bateaux : – Régine et Sophie – Brigitte et Martine – Gwladys et Santiago – Denis et Gérard – Mady et Michel J.
Relation de la journée
L’objectif de la journée était de s’habituer à naviguer en groupe, de maîtriser le passage des différents obstacles et les mouvements de la rivière. Dans ce but quelques précisions ont été rappelées avant le départ et pendant la descente : observation du lit du cours d’eau, les contre-courants, l’inertie des bateaux, l’anticipation face aux difficultés (arbre, seuil, pile de pont etc.). Une embarcation a chaviré à deux reprises suite au manque de réactivité de l’équipage et la non prise en compte de l’inertie du bateau. Le deuxième chavirage a demandé un peu de temps pour récupérer le canoë dans le courant, coincé dans un amas de branches. Une pagaie non tenue a dérivé et a été retrouvée dans un contre-courant quelques centaines de mètres plus loin.
Cette descente s’est passée malgré tout dans la bonne humeur. Après 21 kilomètres et devant la menace d’une pluie imminente, nous nous sommes arrêtés en aval du pont de Limons où l’équipe d’assistance, Marie, Luc et Daniel est venue chargée de douceurs , thé, croquants aux noix, madeleine. Merci à eux !
Préparation du matériel, rangement, nettoyage et compte rendu : 4 heures
Animatrice : Mady Nombre de participants : 16 animatrice comprise (9F, 7H) Météo : ensoleillée avec quelques nuages et un peu de vent d’ouest selon l’exposition Distance : 24,500 km Dénivelé : 750 m Durée : 7 h15 Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 128 km pour 2 voitures de Clermont Fd, 60 km pour 2 voitures du Crest, soit au total 188km. Préparation et rédaction : 2 h30
ITINÉRAIRE : Champeix, Montaigut le Blanc, Les Bruyères, Ouest de Reignat, la Croix Blanche, Creste, Plateau de la Chaux, Prady, Reignat, traversée de la D631, Les Chérots, la Rougère, Champeix.
Depuis la place près de la mairie où nous avons le plaisir de rencontrer le 1er magistrat du bourg, nous traversons la Couze Chambon. Pour aller jusqu’à Montaigut , nous resterons rive droite de ce cours d’eau, avec d’’abord un sentier assez sauvage avant de trouver un chemin le long de la Couze, plus large et plus plat que nous suivons jusqu’à l’entrée de Montaigut le Blanc. A partir de là, le dénivelé commence. Nous empruntons le chemin du bal des fées. Nous ne rencontrons pas de fées mais Josette fait une belle trouvaille, une magnifique morille.
On a beau ensuite scruter avec plus d’attention le sol , on n’en trouvera pas d’autres. Seules les jacinthes parsèment les sous-bois. Le chemin serpente et nous fait progressivement gagner un peu d’altitude. Puis ce sont des grands espaces bien ouverts, sur lesquels les anémones pulsatilles commencent à fleurir et d’où l’on aperçoit le plateau de la Pineire, le massif du Sancy dans les nuages et légèrement enneigé, et face à nous au bout du plateau de la Chaux, Creste où nous montons.
Perché sur un piton volcanique, le village est entouré des Pics de Montemoi et de la Roche Courbière, spots de vols à voile. La chapelle située en bout du promontoire et le petit jardin bien ensoleillé qui l’entoure nous invitent au pique nique.
Après celui-ci, direction du sommet de l’éperon rocheux où restent quelques pans de murs de l’ancien château du village pour vérifier si le panorama annoncé sur Internet est bien là. C’est bien le cas, vue à 360° ! On repart sur le plateau de la Chaux qui surplombe d’un côté la vallée de la Couze Chambon et de l’autre celle de la Couze Pavin.
Descente par de larges chemins sur Reignat sauf une petite portion de hors piste sur le plateau. Avec le GR de Pays, nous retrouvons le couvert des bois lorsqu’il bifurque pour suivre le ruisseau d’Auzaurendat. Celui-ci comme beaucoup d’autres manque d’eau et nous n’aurons pas le plaisir d’entendre son gazouillis pendant cette descente plutôt sympa sur l’entrée de Montaigut.
Une succession de coteaux tantôt cultivés, tantôt arborés et nous voici dans le haut de Champeix et le site du Marchidial.
Le nom provient de l’ancien auvergnat, Marchidial désignant la place du Marché, marché souvent sous la protection d’un seigneur. Au XIIème siècle, le château fut la seconde résidence des dauphins d’Auvergne. Aujourd’hui, il subsiste la base du donjon circulaire roman et l’ancienne église castrale. Les nombreux passages et escaliers dévoilent une multitude de jardins soutenus par des murets de pierre sèche et nous permettent d’accéder au centre du bourg.
Un détour vers le jardin des sœurs de St. Joseph inséré entre de hauts murs est décevant. La grille d’accès est fermée et ce n’est qu’à travers les barreaux que nous l’apercevons. Une boisson chaude ou fraîche et un partage de gâteaux (merci à Sophie et à Bénédicte) concluent cette journée. A bientôt !
Animateur : Michel J. Lieu : Chaîne des Puys secteur Puy de Dôme Circuit B Terrain : souple, agréable Météo : température (-1°) au départ, nuages et soleil se partagent le ciel Temps de préparation et de rédaction : 2h00 Mise à disposition de matériel : néant Kilométrage : 4 voitures, 1 voiture en co-voiturage au départ de Clermont (3 personnes) 1 voiture en co-voiturage de Châteaugay et 2 voitures sur place soit un total de 120 km Nombre de participants : 9 animateur compris (2F, 7H) Distance : 20,820 km ; moyenne 6,9 km/h, dénivelée 510 m (montre Garmin Félix 6 Pro Solar). Durée : 3 h 02 (de marche) et 3h15 (déplacement et pauses compris). Échauffement et étirements non comptabilisés.
Itinéraire : départ parking n°1 « Puy de la Chopine » du panoramique des Dômes, golf des Volcans, chemin des Gouris, entrée du lieu dit Fontaine du Berger, stand de tir, plateau de Fraisse, contournement du Puy de Fraisse par l’Est, le Nord et l’Ouest, Bois de Grouleix, Chabanne Vieille, contournement par l’Est, le Nord et l’Ouest du Puy de Côme, bac de Ceyssat, bac de Montmeyre, Chabrary, carrefour de la Fontaine du Loup, passage au Sud du Puy de Besace, col de Ceyssat, Bois de Charmes, arrêt à l’ancien péage. Récupération jusqu’au parking.
Observations : l’objectif de la sortie à 6,6 km/h a été largement atteint par un groupe homogène et très dynamique. Remarques : retour apprécié d’Armand. Le groupe s’étoffe tout doucement et compte potentiellement une petite quinzaine d’adhérents.
Animateur : Yves Nombre de participants : 22 animateur compris (10 F, 12 H) Météo : Couvert au départ avec de belles éclaircies dans la journée, température douce. Distance : 23,5 km Dénivelé : 680 m Durée : 7 H Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 80 pour 2 véhicules et 88 pour 3 autres soit : 424 km + une voiture sur place. Préparation et rédaction : 3 H
ITINERAIRE : St Dier-D’Auvergne, Boissonnelle, Pontlatout, Les Vallons, Murat, les Giris, la Vigne , les Palles, le Fraisse, Charguelon, le Brieul, Ceilloux, Château des Martinanches, la Croix du Best, Chantemerle, St Dier.
Temps couvert ce matin à St Dier où nous nous retrouvons, sur le parking de l’église romane St Didier du 12° S, pour cette journée de randonnée.
Cap plein nord en direction de Boissonnelle et les ruines de son château fort.
Après avoir traversé le ruisseau des Ribes, la pente s’accélère sur ce petit chemin herbeux et discret. D’en haut la vue sur l’horizon est dégagée, Dômes, Sancy d’un côté, Forez de l’autre, vue que nous aurons plusieurs fois dans la journée. Nous sommes en Livradois et les petites bosses sont répétées. Redescente sur Pontlatout et remontée en plein champ sur les Vallons. Grande ligne droite jusqu’à Murat, nous passons devant une importante exploitation où des structures métalliques nous interpellent, mais nous n’en connaitrons pas l’utilité. Dégringolade sur le ruisseau des Palles, par un chemin un peu boueux, que nous suivons jusqu’au lieu dit éponyme où notre ami Jean Louis se rappelle qu’à cet endroit existait, dans sa jeunesse, une discothèque.
A partir de là, quatre kilomètres de montée douce et régulière nous attendent. A proximité de Charguelon nous coupons la montée par la pause méridienne. Un stock de troncs et une petite charrette désaffectée sont bienvenus et appréciés. Les éclaircies timides prévues ont été plus importantes qu’annoncées et ce midi le soleil nous accompagne généreusement. Pierre sur Haute saupoudré de blanc semble à quelques encablures. Passage à Ceilloux, une charmante dame nous ouvre volontiers l’église gothique, Notre Dame de l’Assomption du 15° S accolée à un reste du prieuré. Nous découvrons une vierge polychrome du Moyen Age très bien conservée, une magnifique chaire à prêcher du 16°, et dans la sacristie un buffet du 18° aux ferrures d’origine.
Visite finie nous la remercions et reprenons notre chemin, en oubliant Thierry qui prenait des photos. A la première intersection petit arrêt pour immortaliser la luminosité qui met en valeur le massif du Sancy tout de blanc vêtu, ce qui permet à Thierry de nous retrouver.
Après avoir coupé la D997, nous découvrons la Château des Martinanches et sa magnifique chapelle. Château construit en 1070 sur la voie romaine menant de Clermont-Fd au Puy. entouré de douves remplies d’eau. Ancien château fort il a longtemps servi de dépôt d’armes et est aujourd’hui un lieu de réception et chambre d’hôtes de qualité.
Nous suivons le ruisseau des Martinanches par le bois de Gammer, bois complètement laissé à l’abandon; arbres cassés, branches à terre entremêlées, ronces développées, végétation abondante et désordonnée. A la Croix du Best, arrive le fameux Hors-piste annoncé et réclamé par tous. Etude rapide du terrain et c’est parti droit dans la pente mais en descente pour une fois. Devan,t notre sanglier maison (notre ami Thierry) ouvre le passage entre ronces, genets et végétation luxuriante. Cent mètres plus bas nous retrouvons un petit chemin qui nous conduit à Chantemerle.
De là, simple formalité, sur une petite route, pour rejoindre le départ. La propreté des hameaux traversés, le bon gout pour la rénovation et la volonté de conserver ce patrimoine bâti restera en mémoire des participants.
Pour clore cette délicieuse journée, notre cher ami Jean Louis nous a gentiment invité dans sa propriété afin de fêter, dans la bonne humeur et l’amitié, les anniversaires des quatre animateurs (trice) présents. Les pâtisseries maison élaborées par les concernés et les boissons rafraichissantes ont été très appréciées, et ont contribué à ce moment de grande convivialité. Un immense merci à Jean Louis pour son accueil.
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