Animateur : Georges Nombre de participants : 12 (7F et 5H) Distance: 20km Dénivelé : 450 m Météo : petite pluie pendant 2 heures au départ, température agréable Durée ; 6 h Classement : facile Kilométrage auto : 152 km pour 1 voiture et 252km pour 2 voitures soit 404 km Préparation et CR : 2h
ITINERAIRE : Départ de Lamothe, Cougeac, Le Méandre de Précaillé, Allevier, bois des Femmes, le Moulin d’Agnat, Agnat, château des Greises, Pougheon, retour à Lamothe.
La météo avait annoncé la pluie ce jeudi, elle était là au départ de la rando sur la place de l’église de Lamothe. Ce village de 900 habitants près de Brioude est construit autour d’une grosse motte de terre d’où son nom, le château et l’église occupent le sommet. Nous partons en direction de l’Allier jusqu’au village de Cougeac. Une petite chapelle en ruine nous rappelle qu’elle était dédiée aux mariniers qui transportaient des arbres pour la construction des bateaux jusqu’à l’Atlantique. Après le village nous suivons l’Allier jusqu’au Méandre de Précaillé.
Avant 1940, elle faisait une grande boucle sur la droite, après une grande crue elle a coupé tout droit, aujourd’hui la boucle n’est plus alimentée et devient un bras mort.
Cette zone protégée abrite plus de 250 espèces de plantes terrestres et aquatiques et 120 espèces d’oiseaux dont le Héron Cendré et le Milan Noir. La pluie a cessé, nous prenons un peu d’altitude et traversons le bois des Femmes, au milieu du bois une prairie de trèfles en fleurs.
Nous redescendons dans la vallée du ruisseau du bois d’Arbioux pour voir le moulin d’Agnat, tout est fermé, seul un petit troupeau d’ânes nous accueille. Une dernière difficulté et nous voici à Agnat, il est l’heure du pique-nique que nous prenons sur la place du village à coté de l’église et d’une croix du 13° siècle.
Prochaine étape le château de Greises dans le village du même nom qui sert de lieu de vacances.
Animateur : Thierry Participants : 2F, 3H Transport aller-retour: en co-voiturage, 2 voitures de Chamalières à Bédouès Météo : Assez maussade en général, ventée, fraiche, de la pluie et de la neige le J4 Animaux : pas d’animaux à 4 pattes, des vautours fauves, une salamandre… Carte : 2739 OT Cumuls : KM= 126,7 D+ = 4555 m environ D-= 4500 m environ Temps de préparation et de rédaction : 9 h
Jour 1 : Bédouès à Pont de Montvert- 24 km –1060 m D+ – 700 m D- 7h35 de déplacement
Nous voilà à notre point de départ, à Bedouès au bord du Tarn, en pleine zone cœur du parc National des Cévennes. Nous y resterons les 5 prochains jours. L’objectif de la journée est de rejoindre Pont de Montvert, étape importante du chemin de Stevenson en suivant en grande partie le très beau GR 670 dit chemin Urbain V. Nous allons traverser de bout en bout le Bougès – micro région du Parc, grand plateau aux versants nord et sud bien différents : l’ubac boisé avec ses hêtraies naturelles et ses conifères plantés dès la seconde moitié du 19ème siècle en partie pour lutter contre l’érosion causée par l’élevage ovin (idem boisement du Mont Aigoual) et l’adret avec ses paysages typiquement cévenols fait de châtaigneraies et de landes sur les sommets. Des voitures au cœur du village, un sentier bien abrupt pour un début de rando nous mène en quelque centaines de mètres et 200 m de D+ sous le Mont de Lampézeau, sur un chemin plus large support du GR 68 -tour de Lozère. Nous cheminons tranquillement pour reprendre notre souffle jusqu’à un grand carrefour de GRS : GR 70 Stevenson-GR 68 et GR 670. A ce carrefour, nous tombons sur un groupe de randonneuses qui font le Stevenson. Elles sont de Clermont et l’une d’elle travaille chez un grand manufacturier de pneumatiques – incroyable ! 😊 – Elles sont en mode rando légère car leurs sacs sont taxicotés d’étape en étape. Une entreprise juteuse ces taxis sur ce GR très fréquenté. Nous vantons pendant quelques centaines de mètres communes notre pratique de la rando à Atlas. Nous leur faisons un peu peur… Rapidement nos chemins se séparent dans une grande boucle de terrain et nous partons sur notre GR 670 en direction de Rampon plus bas au NE. Nous traversons plusieurs gués de ruisseaux complètement secs. Le relief est fait de multiples ravins et nous perdons vite la dénivelée initiale pour parvenir au bord du ruisseau de Ramponsel proche du hameau de Rampon et du Tarn dont il est l’affluent. Nous nous arrêtons au bord du ruisseau pour le pique-nique. Après cette pause rafraichissante il va falloir remonter ce que nous venons de descendre en direction de Grizac. Nous nous élevons progressivement et la vue sur le sud du Bougès et au-delà vers le Gard est remarquable. La forêt s’éclaircit de plus en plus jusqu’à parvenir sur le plateau de Grizac. Nul doute sur la nature de la roche, le granit ! Il affleure partout. Nous voyons au loin un beau hameau aux maisons très serrées bâties dans la pierre locale. Il s’agit de Grizac, lieu de naissance de Guillaume Grimoard, futur Urbain V, en 1310. Son château bien visible un peu en contrebas du hameau a été restauré il y a peu par son riche propriétaire (dixit les panneaux explicatifs).
Ce futur pape à fit construire à Bédouès une collégiale afin d’accueillir le tombeau de ses parents en 1363.
Le genêt est partout sur le plateau. Cette terre protestante se manifeste dans le hameau sous la forme d’un gîte d’étape protestant qui accueille de nombreux jeunes de cette religion, ils viennent principalement d’Alès et Nîmes qui ne sont pas si loin. Sans en avoir l’air, nous avons sans effort apparent monté près de 400 m depuis Rampon.
Après une longue pause au hameau – j’ai discuté longuement avec les propriétaires du gîte – nous quittons définitivement le GR pour suivre des petits chemins qui nous mènent deux kilomètres plus loin à la Pierre Plantée, menhir de 3 m de haut : « Gargantua venant des Causses posa l’un de ses pieds, chaussés de sabots, sur le tertre qui domine Grizac et l’autre sur un sommet qui, à 5 km de là, s’élève près du village de Ventajols aux environs de Florac. Le géant qui portait la fameuse pierre plantée – le menhir de Grizac – s’en débarrassa en la rejetant avec force dans le sol où elle se ficha, et où elle devait servir de repère pour ses futurs exploits ».
Voilà comment un historien local explique la présence du monolithe (Saintyves, “Corpus du folklore préhistorique”). L’étape est presque terminée. Après une longue descente escarpée jusqu’à L’Hermet, hameau tout en granit bien sûr, une petite route nous amène tranquillement jusqu’au Pont de Montvert.
Nous traversons le pont pour monter jusqu’à notre gîte municipal et nous installer dans un bâtiment sans charme et trop chauffé. Nous ne nous y attardons pas car il faut aller chercher notre dîner à l’auberge des Cévennes.
Comme la priorité au restaurant est donnée aux gens qui dorment sur place, je me suis arrangé pour qu’on nous prépare les plats (velouté de champignons, poulet et fondant au chocolat) à emporter. L’accueil est des plus chaleureux et le rhum arrangé offert en guise d’apéro et pour nous faire patienter est des plus apprécié. Après un excellent repas, dodo pour reprendre des forces pour l’étape de Villefort qui va nous réserver de belles surprises
Jour 2 : Pont de Montvert à Villefort – 31 km –1300 m D+ – 1555 m D- 10h50 de déplacement
Après un petit déjeuner préparé par nos soins (chacun en portait une partie dans son sac), nous redescendons à l’Auberge des Cévennes pour prendre notre pique-nique. Nous empruntons une ruelle qui arrive au Pont qui constituait l’artère commerciale principale jusqu’au milieu du 19 ème siècle avant d’être remplacé par la Route neuve qui longe le Tarn. Coïncidence, le soir de notre retour, France 2 diffusait « Antoinette dans les Cévennes » : il y a une scène où l’on voit Laure Calamy descendre au village sur un âne car elle en délicatesse avec sa cheville… Elle arrive par cette ruelle-là. Une fois le petit café offert à nouveau par Eva la charmante aubergiste, nous entamons notre journée. Du pont nous voyons au sud, la file des randonneurs qui suivent le GR 70 jusqu’à Florac. Dans notre sens NOBODY 😊
L’objectif principal du jour est de trouver les sources du Tarn en arrivant par l’ouest. Dès la sortie du village nous regagnons vite 200 m de dénivelée pour randonner plein est sur une micro-région qu’on appelle la plaine du Tarn qui est en fait une plaine d’altitude sur laquelle nous allons progresser par des chemins en balcon.
Ce secteur est parsemé de rochers et il est constitué de vastes pâtures, de landes à genêt sur les pentes délaissées et de vieilles hêtraies. Elle est ponctuée de remarquables hameaux et écarts, bâtis en gros moellon de granite gris comme Villeneuve et Salarial plus au nord. Parmi ces écarts (petites constructions), la fontaine de Villeneuve est remarquable.
Le Tarn prend sa source dans un creux humide des sommets et nous le voyons et entendons de proche en proche, cours d’eau modeste mais déjà puissant. Nous parvenons à Salarial à plus de 1350 m d’altitude après un long hors-piste faute d’avoir trouvé à temps le petit sentier qui mène au hameau, plus haut perché. A la sortie de Salarial, nous trouvons le GR 7 que nous suivons 400 m environ avant de partir volontairement hors-piste à l’est en suivant la lisière d’un bois de conifères. Le GR7 suit à cet endroit l’ancienne draille / « le chemin ferré » qui mène au col de Finiels, à moins d’un kilomètre à vol d’oiseau. Nous marchons précisément sur les contreforts du Mont Lozère sur un grand chemin de transhumance… Pourquoi cet hors-piste allez-vous me dire ? J’ai pris en fait un azimut à partir de l’extrémité orientale du bois en question en visant le point nommé « sources du Tarn » sur la carte IGN. La progression pour y parvenir est malaisée et rester en lisière est simple sur le papier mais pas sur le terrain. Nous entrons / sortons du bois en suivant la direction visée mais nous tombons presqu’au bout du secteur sur de gros blocs de granit à travers lesquels nous slalomons.
Un dernier effort pour monter la pente qui nous conduit au point matérialisant le départ de la visée. Nous y déjeunons, protégés autant que possible du vent du nord qui souffle en rafales. A l’issue, je règle la boussole sur l’azimut 44° et nous commençons à le suivre sur deux kilomètres environ. Nous progressons sous un ciel menaçant dans le vent sur un terrain de pelouses et de landes rases accompagnées par un patrimoine géologique de granit, de tourbières et de sources. Le tout forme un immense paysage spectaculaire. Nous sommes dans la bonne direction car dans un premier creux nous trouvons pile la source indiquée sur la carte mais ce n’est pas le Tarn encore. Pour y parvenir nous devons sortir de la cuvette pour parvenir 80 m plus haut sur l’épaulement qui surplombe les sources recherchées. Nous y sommes presque et je comprends alors mieux le pluriel « sources du Tarn » de la carte : en fait il y a plusieurs points d’eau qui alimentent la rivière à sa naissance. Nous remontons le ruisseau jusqu’au plus haut au NW comme indiqué sur la carte. Nous tombons là sur une mare que nous surnommons « la Mère des Sources ».
Nous avons suivi le plus précisément possible l’azimut qui nous a bien mené au point recherché. Mais le temps file et il est déjà plus de 15h quand nous quittons la jeune rivière qu’on devine bien dans le sol filant SW puis plein Sud vers Mas Camargues.
La progression a été plus lente que prévue et je dois hâter l’allure : plus question de passer par le pic de Cassini comme prévu initialement. Du haut de l’épaulement au-dessus du Tarn, j’avais repéré un beau chemin d’exploitation – la route forestière du Mont Lozère – que nous retrouvons près de 45 mn plus tard en suivant une direction E/SE à travers les mêmes paysages de lande et de bruyère.
Le secteur est nommé le Grand Clapier. Nous devons retrouver une piste qui nous amènera 900 m plus bas à l’intersection avec le GR 68- tour de Lozère, sentier que nous devrons suivre jusqu’à Villefort. Nous n’y sommes pas encore… En suivant toujours à une bonne altitude de 1550 m ce chemin que nous foulons finalement, j’aperçois très loin, plein Est, un gros dôme façon Puy de Dôme. Je pense avoir reconnu le Ventoux ce que me confirme Pierre avec son application d’identification des pics. Après avoir quitté définitivement la route forestière vers 16 h, un panneau indicateur nous annonce Villefort à 16 km. Petite frayeur 😊 La piste est en descente permanente sur une douzaine de kilomètres mais quand même. Je calcule rapidement que cela nous fera arriver à 19h30 environ. Nous allongeons un peu les foulées pendant que j’essaie de joindre le gîte pour leur annoncer notre arrivée tardive. Sans succès. Je le joindrai finalement une heure plus tard mais après avoir vu sur Internet que l’accueil se terminait à 20 h… Une heure donc de gamberge pour l’animateur.
A l’issue de cette longue descente qui nous offre de superbes points de vue très loin à l’Est et au Sud, nous retrouvons la « civilisation » dans les hameaux des Chabannes et Pailhères. Dans ce dernier hameau nous sommes au fond de la vallée qui conduit à Villefort. Le propriétaire du camping que nous rencontrons nous conseille de suivre la route plutôt que de retrouver le GR 68 180 m plus haut. Vu l’heure – 18h- et les efforts consentis depuis la pause méridienne, je me range à son avis. Nous suivrons donc tranquillement cette petite route qui serpente dans la vallée le long du ruisseau de Pailhères. Un dernier gros coup de cul à l’entrée de Villefort nous mène directement au village de vacances des Sédariès, terminus de l’étape à 19h15. Nous aurons donc mis 3h15 pour faire ces fameux 16 km ! Nous avons le grand gîte/hôtel rien que pour nous. Un bon repas et une bonne nuit nous font récupérer de cette belle et longue journée de randonnée. Pas encore de pluie et seulement deux randonneurs avec âne croisés pendant la journée.
Jour 3: Villefort à Le Bleymard 26 km – 1130 m D+ 690 m D- – 8h de déplacement
Une étape plus calme que la veille pour cette troisième journée ! Nous marcherons plein W toute la journée, le long de la vallée de l’Altier, avec deux cols à franchir, au Nord du Mont Lozère.
Nous quittons le gîte par le même chemin que la veille. Nous ne descendons pas dans le cœur du bourg et nous ne voyons donc pas le grand lac qui est un vaste plan d’eau de 127ha, dû à une retenue artificielle du barrage de Villefort. Sa construction a commencé en 1956 et la mise en eau a eu lieu en 1964 immergeant la vallée de Bayard et obligeant une vingtaine de familles à quitter leurs maisons…
Nous laissons Villefort derrière nous par le GR qui n’est qu’un petit sentier à la dénivelée certaine… Après 2 km environ, le GR retrouve le tracé de la Route Vieille, seule route pour rejoindre Mende jusqu’à la création d’une route nationale en 1850. Au 17ème et 18ème siècle, cette route servait aux muletiers pour acheminer des marchandises diverses de la vallée du Rhône et du Midi dans ces territoires encore très habités. Une malle-poste s’aventurait aussi sur ce chemin royal : certainement pour le plus grand malheur du dos et fessier des voyageurs 😊. Nous marchons dans des paysages humanisés en enjambant des petites croupes assez adoucies en rive gauche de l’Altier grande rivière de l’Est de la Lozère qui alimente et traverse le lac de Villefort.
On comprend pourquoi la route a été construite à cet endroit plus facile qu’ailleurs où la géographie est plus escarpée. Les forêts que nous traversons sont mixtes : châtaigniers, hêtres et résineux. Près des hameaux : l’Habitarelle, Villepasses, Bergognon… l’élevage prévaut. Un peu avant l’Habitarelle, nous avons quelques points de vue sur l’extrémité Ouest du lac… A Villepasses, hameau aux belles maisons cévenoles restaurées nous croisons un éleveur et son père avec lesquels nous échangeons quelques mots sur la dureté du métier. Très sympathiques !
La route se poursuit paisiblement jusqu’à la pause méridienne. Nous ne les voyons pas mais nous laissons à notre gauche plus haut dans les pentes d’anciennes mines d’argent. Nous sommes entrés dans Villefort la veille en traversant un quartier nommé La Fonderie… Vestige d’une ancienne activité métallurgique comme ailleurs dans le Massif Central. Des mines de plomb et de zinc ont également été exploitées le long de notre route principalement entre Cubières et le Bleymard où la dernière société exploitatrice a été liquidée en 1972…
Après la pause, les affaires sérieuses repartent : nous avons deux gros coups de cul à passer, les cols Bourbon avant Cubières et Santel au-dessus du Bleymard. Très beau point de vue loin vers l’Est au col Bourbon. A Cubières, seul gros village avant le Bleymard, nous trouvons un charmant café ouvert ! A l’unanimité, nous nous y arrêtons.
Nous entamons une conversation intéressante avec le seul client du bar : un éleveur ovin authentique qui n’aime pas les loups et les écologistes de salon…. Authentique dans sa pratique : il cultive de vieilles céréales comme le sarrazin peu gourmandes en eau et des légumineuses comme les lentilles. Il aura la gentillesse de nous en livrer le soir dans notre gîte du Bleymard 😊. Après ces échanges rafraichissants et ces petits cafés réconfortants, nous sommes prêts à affronter la dernière ligne droite jusqu’à l’arrivée au Bleymard. Dernier obstacle à franchir quand même, le col de Santel au croisé des chemins : nous y repasserons le lendemain sur la route du sommet des Finiels. Pour l’heure, c’est par une belle descente que nous rejoignons dans une petite bise fraîche le grand bourg du Bleymard. Le village est situé dans une grande cuvette avec le Mont Lozère au sud et la Montagne du Goulet au Nord qui abrite la source du Lot. C’est un village montagnard aux maisons serrées le long de deux rues principales. Nous trouvons rapidement notre petit gîte (9 places maxi) « Le Poulitou » où nous sommes gentiment accueillis par notre hôtesse. La fin d’après-midi sera active puisque nous devons confectionner notre repas du soir.
Des courses au petit Carrefour City et dans la boulangerie, nous ramènerons tout ce qu’il faut pour notre salade composée, nos saucisses-lentilles (mention à Pierre qui nous les a préparées de façon surprenante pour moi qui les baigne d’eau…. Elles sont cuites sans beaucoup de liquide et de fait sont presque « craquantes »), fromage et belle salade de fruits finale agrémentée de sacristains succulents. Repas partagé avec un jeune couple de Lille qui fait le Stevenson avec lequel nous aurons des échanges sympathiques… Toujours pas de pluie depuis notre départ et seulement deux randonneurs croisés😊
Jour 4 : Le Bleymard à La Fage 26,7 km – 725 m D+ – 600 m D- 7h de déplacement
Notre « chance » météo s’interrompt net au matin de l’étape 4. Il a plus toute la nuit au Bleymard. Sorti tôt pour aller acheter le pain du petit déjeuner et du pique-nique, je subis les bourrasques du vent froid qui vient du nord et la pluie qui tombe drue et froide elle aussi. Le mauvais temps ne nous lâchera pas avant le milieu de l’après-midi. Ça tombe mal, on doit monter au sommet du Finiels point culminant de notre périple et de la Lozère. Comme nous n’avons pas été malheureux depuis le début, nous partons du Bleymard le cœur léger. Nous regagnons rapidement le col Santel. La brume commence à nous envelopper.
Nous continuons d’avancer sur un large chemin vers la station du Bleymard où un grand bar est ouvert. Il pleut tellement que je n’ai pas envie de m’arrêter…. Pas de contradiction : se mettre 5 minutes au sec en étant certain de se faire tremper à la sortie ne me tente pas. Ce sentiment semble partagé car le groupe continue sa route sans se plaindre d’un arrêt manqué 😊.
Est-ce à cause du manque de visibilité que j’engage sans m’en apercevoir le groupe sur le GR 7 au lieu de continuer la route et le GR 70 ? En faisant un petit point d’azimut, je me rends compte qu’on n’est pas sur le bon chemin, c’est le chemin du col de Finiels. Heureusement une sente qui part à l’ouest nous remet rapidement sur le bon chemin. Nous sortons de la forêt et nous progressons désormais sur un chemin balisé de pierre de chaque côté. Nous prenons de l’altitude et naturellement la pluie froide se transforme en neige. Les pelouses sont imbibées d’eau Le froid nous incite à maintenir une bonne allure malgré la pente… Un peu plus bas, j’ai enfilé ma cape de pluie par-dessus ma veste et j’en retire de suite un grand confort, une bonne chaleur qui commençait à me fuir ! Nous parvenons rapidement au sommet du Mont Lozère à 1699 m. Nous ne nous attardons pas et les deux trois photos prises, nous abandonnons ce beau sommet.
Brume et neige. On ne peut confirmer les écrits de Stevenson : « D’ici, j’aperçois à l’horizon les voiles des bateaux de Cette… » : on ne voit pas à plus de 20 m. La suite de la rando devait nous mener en restant « en crête » jusqu’au signal des Laubies mais je préfère quitter au plus vite les hauteurs trop exposées au vent qui souffle en rafale et renforce le ressenti de grand froid. Les températures annoncées ne disaient pas mieux que -5° au sommet 😊. Nous devons rejoindre au plus vite la piste au nord : 500 m après le sommet, une sente file droit au nord. En moins de 500 m, nous perdons 150 m et gagnons quelques degrés. Nous allons marcher près de 2h30, toujours sur la même courbe de niveau, sur une piste forestière appelée la Route des Chômeurs.
Drôle de nom. Cette « route » a été construite en 1937. Sans plus d’information, j’en déduis qu’elle a été construite par les chômeurs de la grande crise économique des années 30 en France ? Si quelqu’un peut me le confirmer, j’en serai ravi. Le chemin jusqu’à la Croix de Maitre Vidal où nous rejoindrons le GR 68 est long mais il n’y aura pas de pause méridienne aujourd’hui. Juste 5 minutes pour boire et avaler quelques graines. L’objectif est d’arriver au plus vite au gîte et au sec 😊 Après avoir traversé la forêt des Laubies nous arrivons à l’une des marques du parcours à la Croix de Maitre Vidal. Peu après nous trouvons le GR 68 qui nous mène à travers la forêt à la Croix des Faux. La Fage, terminus du jour est blotti plus bas au NW, à deux kilomètres. La pluie s’est arrêtée mais nous sommes très mouillés. Les deux seules randonneuses rencontrées de la journée dans la forêt des Laubies viennent du gîte de La Fage et nous en disent beaucoup de bien ; elles évoquent un poêle à bois dispensant une douce chaleur et propice à tous les séchages… Finalement, une fois sur place, je suis un peu déçu par les proportions de la salle commune qui n’incite pas au farniente. Peu importe, il y a ce qu’il faut pour sécher la totalité des vêtements et des chaussures.
Les chambres à l’étage sont plus accueillantes et c’est là que nous passerons les 3 heures nous séparant du dîner.
Nos hôtes sont éleveurs et disposent d’un gros cheptel. L’hôtesse, la quarantaine dynamique nous explique pendant le repas qu’ils ont organisé un circuit court de distribution de viande : une fois par mois environ, ils livrent sur commandes des consommateurs à Montpellier et à…. Clermont-Ferrand devant Michelin à Ladoux (son frère est BIB !). Le repas est excellent : j’ai rarement mangé un gratin dauphinois aussi savoureux. La soirée s’achève doucement autour des deux fioles de rhum de notre ami Patrice. De quoi augmenter la chaleur qui nous a tant manqué depuis le matin du départ 😊
Jour 5 : La Fage à Bédouès 19 km – 340 m D+ – 990 m D- 5h35 de déplacement
Courte étape pour ce dernier jour de séjour. Personne ne s’en plaint. Notre hôte à La Fage nous a parlé des paysages que nous allons rencontrer sur une partie du chemin : des menhirs à l’échine d’Azes, « longue petite montagne »/ échine d’un âne orientée NE/SW qu’on aura en point de mire une grande partie de la journée.
Mais avant de nous lancer, nous visitons le hameau de la Fage qui abrite des petites merveilles de patrimoine vernaculaire : son clocher des Tourmentes, sa fontaine-abreuvoir, son four à pain, ses croix avec bénitier et son travail à ferrer les bœufs, le tout en granit of course.
Sans parler d’une grande étable en pierre avec une double voute lui donnant des proportions imposantes…
Après 4 kilomètres à marcher sur une ancienne draille et comme annoncé par notre hôte la veille, après avoir traversés la D35, nous visualisons rapidement la « rupture » géologique qui s’offre à notre regard. Sans zone de transition nous quittons le granit du Mont Lozère qui nous accompagne depuis 4 jours pour tomber sur le calcaire qui annonce les grandes Causses à l’W et au SW. De ce point, nous avons une belle vue au loin sur Ispagnac. Le chemin traverse alors un grand espace semi boisée, la cham des Bondons (cham=causse en occitan). Ce vaste plateau est planté de près de 154 menhirs en granit, taillés côté Mont Lozère et transportés plusieurs kilomètres au sud dans cette zone désormais calcaire.
Cela en fait la seconde concentration de menhirs en France après Carnac. Nous en longeons quelques-uns qui ont été relevés. Contrairement à leurs cousins bretons, ici, nul alignement ! Ils semblent plantés au hasard. Comme en Bretagne, on ne connait pas précisément les motivations de leurs « créateurs » il y a 4000 ans environ.
Nous parvenons peu après au seul hameau du jour, les Combettes, avec un grand four-banal à l’entrée et une belle maison vraisemblablement du XVIIe s. qui a dû être un relais ou une auberge. Des inscriptions en latin encadrent la porte.
Un habitant du village, ancien éleveur et père d’éleveur rencontré là nous les traduit : « quidquid agas, prudenti agas, respice finem ». Ce qui veut dire : « Quoi que tu fasses, fais-le prudemment, regarde la fin » et la seconde « Non tam profond fit vir quin hunc palan sit « qu’il traduit par « l’homme ne fait rien de si secret qui ne soit un jour révélé ». Il semble y avoir eu beaucoup de sagesse dans ce hameau. Elle semble toujours présente en la personne de notre éleveur qui vante le bien vivre dans ce petit bout du monde éloigné de tout. Une dernière grande montée nous conduit jusqu’au bas de l’échine d’Aze que nous longeons. Il n’y a hélas aucun moyen d’accès simple pour pouvoir commencer à la gravir. J’abandonne la proposition que j’aurais pu faire au groupe 😊. Peu après, nous continuons à descendre la Pente des Bondons, sur la grande draille de Margeride qui ne résonne plus aujourd’hui des cloches de nos chers moutons. Nous parvenons dans une zone de terre tristounette recouverte d’une sorte de poussière grise qui apparait d’un coup. Plus haut, derrière l’échine d’Aze nous avions repéré deux mamelons bien visibles dans le paysage du plateau : le Puech d’Allègre et le Puech de Mariette. Ce sont deux mamelons de marnes noires ayant résisté à l’érosion. La zone où nous déjeunons a la même origine géologique. Ce n’est pas l’endroit le plus sexy du séjour mais nous cherchons un abri du vent pour déjeuner. Finalement, la suite du chemin me dit qu’on aurait pu trouver mieux pour notre dernier repas en commun 😊. Après quelques kilomètres nous abandonnons la draille pour traverser une forêt de résineux juste au-dessus de Florac. Nous quittons le GR 68 par un brusque virage à droite que mes compères n’ont pas vu. Nous nous retrouvons sur un beau chemin en balcon, à peine au-dessus du Tarn, en rive droite. La fin n’est plus qu’une question de minutes. Une petite route tranquille longe une zone résidentielle avant d’enjamber le Tarn par un beau pont. Nous prenons le temps d’observer un pêcheur à la mouche jouer avec la truite qu’il a ferrée ; il prend vraiment son temps pour la remonter… Va-t-il la relâcher ? Que nenni, il retire l’hameçon assez violemment et la range dans son panier-vivier… Une dernière ligne droite et ce sont nos voitures. Fin du séjour qui me laisse pleins d’images et d’impressions en tête. Ecrire ce compte-rendu m’a donné l’occasion de les retrouver très nettement. Ce petit tour de 5 jours nous a fait toucher du doigt la diversité des pays et des paysages de ce beau parc des Cévennes et de cette Lozère si attachante. Avec les témoignages humains qui vont avec et qui sont si précieux.
Merci à Sophie pour ces photos toujours pleines de vie.
Animateur : Sébastien Nombre de participants : 12 animateur compris (5F, 7H) Météo : pluie, vent, températures fraiches Distance : 13 km Dénivelé : 400 m Durée :4 H 30 pauses comprises Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 60 x 3, soit 180 km (Santiago nous a rejoints sur place.) Préparation et rédaction : 1 H
ITINERAIRE : Lac Servières, Puy de Combe Perret, passage à l’est du plateau de l’Aiguiller, Puy de la Védrine, Bois de Pessade, retour par GR 441
Je pensais profiter des premiers jours de mai pour déambuler dans les prés du Sancy. Nous aurons finalement passé le plus clair du temps à chercher un parcours qui nous protégerait le mieux des intempéries. Après avoir grimpé le Puy de Combe Perret à l’abri des bois, nous avons tenté une courte incursion à découvert sur les flancs du plateau de l’Aiguiller avant de nous remettre à l’abri du Bois de Pessade, rappelé à l’ordre par la pluie et le vent. Le cheminement forestier autour de Pessade nous offrit l’occasion d’arpenter quelques jolis chemins mais nous avons tout de même pris la décision d’écourter le parcours afin de nous remettre au chaud dans les voitures, alors que la pluie ne cessait pas.
Nombre de participants : 5 animateur compris (3F, 2H) Météo : soleil et ciel bleu avec un léger voile de nuages élevés annonçant le mauvais temps. Température douce.
Classement : moyen du fait de la distance parcourue et la durée de navigation Préparation du matériel, rangement, nettoyage et compte rendu : 2 heures
Matériel mis à disposition par l’association : 3 kayaks de mer ; 2 Bélouga 1 de marque Plasmor dont l’un mis à disposition par l’animateur, 2 de marque Dag, modèle Miwok et Ysak, 1 Fury de marque Kayman (bateau de l’encadrant).
équipement complémentaire pour les kayaks (jupes d’étanchéité, éponges, 1 cordelette de 10 mètres)
équipement pour les participants (gilets d’aide à la flottabilité, pagaies doubles et 1 de secours)
pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de l’adaptation « kayak»
Organisation générale : Transport: à l’aide d’un véhicule en covoiturage Michel J. (Renault kangoo) tractant la remorque. Kilométrage général effectué par le véhicule : 100 km Niveau d’eau : le plan d’eau était bien rempli et proche de son maximum. Conditions de navigation : très bonne. Kilométrage parcouru : 23 km et 04h12 de navigation à la moyenne de 5,6 km/h environ.
Ayant reporté pour des raisons de météo, le séjour n°8, j’ai proposé aux inscrits de participer à la journée à une sortie au plan d’eau de Fades-Besserve. Après avoir récupéré Santiago venant du Mont-Dore à la sortie de Pontgibaud, nous sommes rapidement sur place. Après avoir déchargé les bateaux et tout le matériel, nous prenons place chacun dans un bateau, confiant l’Ysak équipé seulement d’une dérive à Gwladys pour lui permettre de connaître de nouvelles sensations. Sur les 5 kayaks, 3 sont équipés de gouvernail et 2 d’une dérive. Deux pilotages très différents. L’objectif est de parcourir à partir de la plage de la Chazotte, le plan d’eau jusqu’au barrage puis de découvrir la petite vallée du Chalamont qui nous a fait naviguer dans une forêt ennoyée encombrée d’arbres morts mais encore debout. Nous avons profité de cette belle journée avec une température presque estivale pour mettre en pratique la technique du radeau…
Nombre de participants : 17animatrice comprise (10F, 7H) Météo : beau temps ensoleillé, quelques passages nuageux et fortes rafales de vent le matin. Distance : 21 km Dénivelé : 940 m Durée : 7 h 30 Classement Atlas : moyen Kilométrage auto : 176 km pour 2 voitures de Clermont Fd, 144 km pour 2 voitures du Crest, soit au total 640 km. Préparation et rédaction : 3 h 00
ITINÉRAIRE : Auriac-l’Église, Nord Est de Serre, Alagnon, Escrousset, la Bastide, Roche de St Roman, Foulières, Laurie, La Crose, Auriac l’Église.
Ce tracé préparé depuis plusieurs mois attendait les beaux jours pour être réalisé afin de pouvoir profiter au maximum des belles ressources naturelles que possède cette région. Le village d’Auriac-l’Église est situé à l’est du Cézallier, dans la vallée de la Sianne. Mais pour commencer nous montons sur le plateau direction sud ouest. Le vent souffle fort et on comprend mieux pourquoi de larges murs de pierres certainement ramassées dans les terrains alentours (rien ne se perd !) les bordent.
En contrebas on distingue sur l’herbe bien verte d’un pré 3 chevreuils qui broutent tranquillement. Ça commence bien !
Peu après la jonction avec la D355, nous bifurquons à droite sur un chemin qui descend vers le bois de Gironde. Après quelques mètres parcourus, il s’arrête et une petite partie de hors piste commence. Le terrain est en pente puisque nous descendons vers la Sianne mais sans grosses difficultés. Le chemin retrouvé nous amène rapidement à la rivière et à un charmant pont qui permet de la traverser.
Pendant la montée sur Escrousset nous apercevons la Tour de Colombine, tour seigneuriale carrée datant de la fin du 12ème ou début du 13ème siècle qui domine la vallée.
Mais elle n’est pas sur le parcours. Notre objectif est la Roche de St Roman située au nord est de la Bastide, hameau qui surplombe le ruisseau de Vaurèze. Encore une descente et une nouvelle montée qui se font facilement car les sentiers ont un bon profil. Puis de larges chemins amènent au pied de la Roche de St Roman. Un panneau alerte sur la dangerosité de l’accès au sommet. Mais une chaîne et une échelle scellée dans le rocher facilitent l’escalade. Le point de vue est magnifique et nous y prenons le pique nique tout en surveillant au loin dans un pré le déplacement d’un nouveau chevreuil.
Pour la descente, l’aide et les conseils de Pierre, Georges et Yves rassurent les plus hésitants. La majorité du dénivelé est fait, nous sommes maintenant sur le plateau. De larges espaces pas encore occupés sauf par un ramasseur de mousserons.
A Laurie, petit détour pour visiter l’église du XIIème siècle.
Puis c’est la descente sur la Crose avec un nouveau petit bout de hors piste avant la D9 sur laquelle se promène une salamandre.
Nouvelle traversée de la Sianne.
Avant d’arriver à Auriac où nous visitons l’église St Nicolas construite au12ème siècle mais modifiée de nombreuses fois avec notamment au 15ème l’ajout d’une tour-escalier ronde accolée au clocher. Un rafraîchissement pris à Massiac termine cette belle journée. Merci à tous et à bientôt sur de nouveaux chemins.
Les bienfaits apportés par la marche nordique sont consultables sous l’onglet Marche Nordique du site. Chaque semaine les informations sur l’activité sont enregistrées sur le répondeur dédié 0473257706. le lundi pour le lundi soir et le mardi soir et le vendredi pour le samedi matin.
En semaine, les séances se déroulent au stade Leclanché à partir de 18 h 30 en alternant une semaine sur 2, le foncier et le fractionné. Le lundi, 5 tours de 1 km 200 sont effectués soit au total 6 kilomètres, le mardi 6 tours soit 7 km 200. L’objectif est d’amener les participants à marcher à une moyenne de 6 km/h.
Le samedi matin sur le site des eaux de Volvic principalement ou au Parc de Montjuzet, deux allures sont proposées : allure modérée jusqu’à 6,4 km/h sur une distance d’environ 10 kilomètres et allure soutenue à partir de 6,6 km/h sur une distance d’environ 13 kilomètres.
Statistiques du 1 marsau 30 avril2023.
Les lundis et mardis Nombre de séances réalisées Lundi : 6 Mardi : 7 Nombre de séances annulées : 1 Types de séances Fractionné : 4 (lundi) 3 (mardi) Foncier : 2 ( lundi) 4 (mardi)
Nombre de participants Lundi : 68 dont 41 femmes et 27 hommes Mardi : 53 dont 21 femmes et 32 hommes Total : 121 dont 62femmes et 59 hommes Animateurs : Mady, Christian, Michel J,
Les samedis Nombre de samedis :5 Nombre de séances annulées : 2 Allure Modérée : 5 Soutenue : 2
Nombre de participants : 38 dont 19 femmes et 19 hommes Animateurs : Mady, Christian, Michel J, Sébastien
Animateur : Sébastien Nombre de participants : 8 animateur compris (6F, 2H) Météo : Ensoleillé, quelques passages nuageux, températures douces Distance : 24 km Dénivelé : 800 m Durée :7 H 30 pauses comprises Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 80 x 2, soit 160 km Préparation et rédaction : 1 H
ITINERAIRE : Saint-Nectaire, Grottes de Châteauneuf, Menhir de Freydefont, Croix du Pendu, Saignes, Mareuges, Puy de Monténard, Zanières, Monne, Fontmarcel, contournement est de la Pinarde, Lambre, Saint-Nectaire
Nous démarrons notre parcours par une belle montée en direction des grottes de Châteauneuf. De là nous attend une belle vue sur la vallée de la Couze Chambon et notamment le château de Murol, toujours fièrement dressé au sommet de son promontoire basaltique. Nos pas vont alors nous faire remonter le temps de l’époque médiévale jusqu’au Néolithique, avec un passage devant le dolmen de la Pineyre, puis le menhir de Freydefont. Le premier ressemble plus à un tumulus qu’à un dolmen, la terre ne laissant dépasser quasiment que la pierre sommitale. Le mobilier de sa chambre funéraire a malheureusement disparu à une époque indéterminée. Quant au second, il s’agit d’une pierre d’1,65 m de hauteur, probablement érigée à cet endroit dans un but mystique. Une fois passés les abords du Bois de Mareuge, nous entamons l’ascension du Puy de Monténard, seule grosse difficulté de la journée, au sommet de laquelle nous faisons la pause déjeuner. Le reste du parcours nous conduira à travers le vallon de la Monne que nous franchissons entre Monne et Fontmarcel, avant de reprendre de la hauteur et de profiter de belles échappées en direction des Puy d’Olloix, de Saint-Sandoux et de Gourdon.
Animateur : Thierry Nombre de participants : 8 animateur compris (2 F,6 H) Météo : doux et sans pluie sur les deux jours
Jour 1 :
Distance : 20 km (GPS)
Dénivelée : 1400 m (GPS)
Durée : 7h30 pauses comprises
Classement Atlas : Difficile
Itinéraire : lycée Chamalières- Villars – Le Cheix – golf d’Orcines – péage – col de Ceyssat – sommet du PdD – sentier des Chèvres – petit Suchet – Grand Suchet – Chabanne Vieille – sommet du puy de Côme par le versant Est dans la hêtraie
Jour 2 :
Distance : 25 km (GPS)
Dénivelée : 560 m (GPS)
Durée : 9h pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Itinéraire : Puy de Come – Sous le Cliersiou – Pariou par chemin Nord – Traversin – Creux de la Berthe – Col de Ceyssat – GR4 – D942 – D767a – Montrodeix – La Font de l’Arbre – Fontanas – Chemin des Crêtes – côte du Bey – Lycée Chamalières
Kilométrage auto : 0 km : toutes les voitures au point de départ
Préparation et rédaction : 2H00
Week-end de rando sur deux jours pour préparer le séjour du GR10 en juin avec longueur et dénivelée en autonomie.
Parcours classique le jour 1 au départ de Chamalières avec le puy de Dôme en sommet et la montée finale au puy de Côme. Notre « mathématicien » a calculé que la pente empruntée dans la hêtraie était de 40 %. Belle journée dans des terrains que l’on connait par cœur mais qui nous ravissent toujours. L’occasion de se déplacer avec des sacs bien chargés et avec près de 4 litres d’eau pour certains. Peu de monde sur les chemins et un bivouac rapidement installé en fin de journée. Après le repas, présentation du parcours avec les 4 cartes nécessaires de Banyuls à Planes et échanges autour de l’alimentation (qualité / quantité) et de l’eau dans les PO.
Après une belle nuit douce et réparatrice retour sans problème vers Chamalières avec une bonne pause méridienne sur les pentes au-dessus du Creux de la Berthe.
Animatrice: Liliane Nombre de participants : 21, animateur compris (8 F, 13 H) Météo : températures agréables. Nuages et soleil. Pas de pluie pourtant annoncée. Terrain : chemins sur terrain sec. Distance : 21 kms Dénivelé : 750 m Durée : 6 h 45 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 90 X 2 et 122 X 3 soit 546 kms. 2 voitures de 5 personnes, 1 voiture de 4 personnes, 2 voitures de 3 personnes. Préparation et rédaction : 3 h
Itinéraire : Lac Pavin, Rioubes bas, Les Martelles, Puy de Chambourguet, descente sur Super Besse, PC 1296, PC 1278, Chapelle de Vassivière, chemin de croix, tour du puy Merle par PC 1244-1238-1207, PC 1228, Puy de Montchal par PC1258-1297, descente sur le lac Pavin par PC 1328 et 1303, tour du lac.
Aujourd’hui notre randonnée de ce jeudi démarre près du lac Pavin pour quatre objectifs : le Puy de Chambourguet, la chapelle Notre Dame de Vassivière, le Puy de Montchal et le lac Pavin.
Par la petite sente que nous prenons peu après Les Martelles nous entamons doucement la montée direction le Puy de Chambourguet. Tout le long, la vue superbe sur le lac Pavin, le puy de Montchal et sur le massif du Cantal nous accompagne.
La partie finale de l’ascension du puy est bien plus raide jusqu’au sommet (1521). Mais notre effort est récompensé par la vue panoramique saisissante sur la chaîne des puys et, à nos pieds, Super Besse et le lac des Hermines.
Nous reprenons notre chemin par une descente jusqu’à la station pour notre deuxième objectif la chapelle Notre Dame de Vassivière. Et c’est sur ce site remarquable que nous sortons notre panier du sac. Tous les ingrédients sont réunis pour une très agréable pause déjeuner : décor, panorama, soleil et ambiance amicale !
Notre circuit se poursuit par la descente du chemin de croix, puis par le tour du puy Merle, direction le Puy de Montchal. La petite sente prévue pour son ascension sur son versant sud est encombrée de ronces au départ. Mais un peu de hors-piste improvisé et un peu sportif nous permet de retrouver la sente un peu plus haut. Parvenus au sommet, une vue magnifique nous accueille : le Chambourguet (qui surplombe la station), le puy de La Perdrix, le puy de Paillaret, Vassivière, le puy Merle. Nous pouvons ainsi visualiser tout le chemin parcouru depuis le matin : très intéressant et impressionnant !.
Notre périple se termine par le tour du lac Pavin avec quelques arrêts photos pour profiter de ce fascinant lac de cratère lové au milieu des arbres.
Encore une très agréable journée sportive partagée qui se clôture amicalement par une dégustation de pâté (fait maison) offerte par Jean-Louis (merci à lui). Merci à vous et à très vite pour une autre destination.
Animateur : Michel J Nombre de participants : 9 ( 5 femmes et 4 hommes ).
Le mot de l’animateur : cette rivière reste surprenante. L’ayant parcourue à maintes reprises, la descente est chaque fois différente. Le débit d’eau modifie complètement l’aspect du lit. Une année, on passe à droite, l’année suivante, la difficulté se passe à gauche, les bancs de sable ont disparu ou changent de place. A chaque fois, c’est comme une nouvelle rivière ! Même la faune se plaît à nous dérouter, on l’attend là, et cette année, elle est plus dense en aval ou en amont de tel point repéré les saisons précédentes. Et que dire des visiteurs ailés, toujours plus nombreux pour le bonheur des « pagayeurs ». A souligner, les deux oiseaux un peu plus rare rencontrés, le balbuzard à deux reprises et la dizaine d’ œdicnème. Devant l’intérêt des participants, j’ai constitué à partir de données trouvées sur internet ou dans ma bibliographie une liste des oiseaux les plus vus avec quelques détails permettant de les identifier facilement. Cette rivière est d’une beauté et d’une richesse extraordinaire, dommage que les hommes n’en prennent pas assez soin ! Je tiens une nouvelle fois à remercier, Daniel, Luc, adhérents, et Anne-Marie qui nous ont apporté leur soutien pour la dépose et la récupération des participants. Sans eux pas de séjour linéaire possible !
Météo : les prévisions incertaines au moment du départ se sont révélées changeantes au fil des jours. Ce qui a été constant c’est la fraîcheur. Les quelques rayons de soleil, les deux derniers jours ont été fortement appréciés. Le vent a été orienté au Sud au départ virant au Nord-Ouest puis à l’Ouest au cours des quatre jours. Quelques rafales sur la fin ont ralenti notre progression par moment. La pluie nous a accompagné le samedi après-midi, s’interrompant le temps de la mise en place du bivouac. Les autres jours, quelques gouttes le dimanche dans un ciel très nuageux.
Niveau d’eau : contrairement à l’an passé, nous avons bénéficié d’un volume d’eau plus important. Pour mémoire, j’ai relevé les débits suivants : samedi 22 avril, Vichy St Yorre à 12h00 : 64 m³/s dimanche 23 avril, Châtel-de-Neuve à 11h55 : 79,2 m³/s lundi 24 avril, Moulins à 10h00 : 83,8 m³/s mardi 25 avril, valeur de la station la plus proche de notre point d’arrivée Cuffy (Pont du Guétin) à 14h00 : 83,2 m3/s
Classement : facile mais cela reste de l’aventure avec des paramètres imprévus qui nécessitent une forte adaptabilité, une écoute, un équipement sérieux et de la bonne humeur. Conditions de navigation : bonne avec une rivière qui a utilisé toute la largeur de son lit à partir de Moulins. Kilométrage parcouru : 120,6 approximativement Les données ont été fournies par une montre GPS de marque Garmin. Heures de navigation sur le séjour :14 h 50 Vitesse moyenne de progression sur les 4 jours : 8,40 km/h (environ)
Matériel mis à disposition par l’association : – 3 canoës canadien de marque Venture modèle prospector 17 – 1 canoë canadien Nova Craft prospector 17 – 1 canoë canadien Old Town camper – équipement complémentaire pour les canoës (4 pompes, 4 écopes, éponges, 5 cordes de 15 mètres, des mousquetons, 3 chariots) – pour les bagages, chaque participant avait à sa disposition un container de 60 litres et par bateau, un autre de 30 litres et un sac étanche de marque Zulupack pour 4 bateaux – pour le couchage individuel ou en couple 2 tentes Hardwear Montain, 1 tente Coleman Cobra, 1 tente Décathlon 900T (trois participants avaient leurs tentes personnelles) – 7 tapis de sol complémentaires Space Blanket (orange) – équipement pour les participants (9 gilets d’aide à la flottabilité, 9 pagaies et 2 de secours) – pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de l’adaptation « canoë ».
Eau : chaque participant avait à sa disposition une bonbonne de 5 litres d’eau. Nourriture : prévue au départ par chaque participant et disposée dans les containers mis à disposition Accident : néant
Temps de préparation : 20 heures (découpage des journées de l’itinéraire, montage de la remorque, rassemblement et vérification du matériel, achat des bonbonnes d’eau, informations aux participants par mail et téléphone, compte rendu etc…)
Organisation générale : Transport: à l’aide de deux véhicules en co-voiturage, Anne-Marie (Citroën Berlingo) et Michel J (Renault kangoo) tractant la remorque nous sous sommes rendus au barrage de Vichy, lieu de la mise à l’eau. Le déplacement s’est fait en 1heure environ. Anne-Marie, Luc et Daniel sont venus le 25 récupérer le véhicule Kangoo et la remorque pour les acheminer à l’arrivée. Au retour, Daniel accompagnant Luc pour reprendre son véhicule resté en dépôt. Un grand merci à ces deux adhérents bénévoles et Anne-Marie qui ont permis par leur disponibilité que ce séjour se fasse. Kilométrage effectué par les véhicules : 482 km (Anne-Marie) ; 349 km (Daniel) ; 24 km (Luc) ; 326 km (Michel) soit un total de 1181 km. Hébergement : Les bivouacs en milieu naturel ont toujours été confortables dans un environnement exceptionnel.
Itinéraire : les faits marquants J1. La mise à l’eau s’est faite après le Pont Barrage de Vichy après un court « charriotage » le long de la rivière artificielle. A remarquer, l’amélioration à son extrémité du chemin conduisant à la rivière. Les bateaux chargés, les conseils et consignes rappelés, c’est le départ.. La passe rive gauche étant barrée par un arbre, il faut techniquement commencer par remonter à contre courant avant de gagner la partie centrale du cours d’eau et reprendre le fil de l’eau. Cette première étape franchie, la rivière va nous transporter petit à petit loin de l’agitation de la ville. La Boire des Carrès, espaces naturels sensibles, est laissée sur notre gauche puis c’est le double pont ferroviaire et routier qui est franchi. Une longue ligne droite nous amène à la grosse difficulté du jour, le barrage palplanche de Billy que l’on situe avant de le voir grâce à la forteresse féodale perchée sur le point haut, rive droite. Un repérage s’impose et la décision de le franchir par une petite ouverture rive gauche à la corde semble raisonnable compte tenu du débit. Le pont routier franchi, reste à trouver le meilleur endroit pour passer l’enrochement face à la cimenterie. La pluie redouble en ce début d’après-midi et après quelques kilomètres, je prends la décision d‘écourter la journée et d’installer le bivouac à l’occasion d’une éclaircie. La distance parcourue a été courte, à peine une vingtaine de kilomètres, nous nous rattraperons demain !
J2. La veille, certains ont préféré dîner dans leurs tentes, d’autres sont sortis sous une bruine pour manger rapidement avant de retrouver le duvet douillet. Une superbe éclaircie a permis à certains de ressortir de leur tanière pour photographier un magnifique couché de soleil. Le ronflement permanent venant de la cimenterie située à plusieurs kilomètres pourtant a bercé le sommeil. Le ciel au réveil est encore très chargé mais la pression n’est pas mauvaise 1010 hPa. Tout le monde est prêt pour un départ annoncé à 10h00. La vitesse de nos embarcations est bonne et sans forcer nous dépassons les 8 km/h. De jolis méandres, une faune omniprésente, quelques visiteurs surpris par notre passage, un chevreuil, un pic noir, cherchant à nettoyer un arbre moribond égaient la journée. Le Pont de Chazeuil passé, c’est bientôt le pont ferroviaire St Loup qui marque l’entrée de la réserve naturelle du Val d’Allier. A la sortie du virage suivant, sur la gauche, c’est la confluence avec la Sioule. Le plus important des affluents de l’Allier, long de 150 kilomètres, il prend sa source à proximité du lac de Servières, au nord du Puy d’Augère, entre le village de Vernines et le lac. Sans vouloir systématiquement, relater toute la faune rencontrée (liste transmise aux participants) je signale pour être rare, la rencontre à faible altitude d’un Balbuzard remontant le cours d’eau à la recherche de son mets préféré, un poisson. Les plus attentifs pourront de nouveau revoir ce bel oiseau, jour 3. Bien située pour les navigateurs, la chapelle Saint-Laurent de style roman du XIème siècle, rive gauche construite sur une butte signale que l’on approche de Châtel-de-Neuvre. Le pont routier franchi, nous nous installons sur l’espace pique nique à proximité. De longs méandres succèdent à des courbes plus serrées, l’érosion par la force de l’eau est bien présente et des effondrements récents visibles. Un pylône de ligne à haute tension au socle renforcé se rapproche dangereusement année après année du bord de la rivière. De nombreux amoncellements de branches et d’arbres occupent une partie du lit. Nous passons sous le nouveau pont qui enjambe l’Allier et où passent la nouvelle voie autoroutière A79 et deux lignes à haute tension plus loin, nous sortons de la réserve et installons le bivouac rive gauche sur une petite île à l’abri du vent. La navigation a duré 5h00 ponctuée de nombreuses pauses pour une distance couverte d ‘un peu plus de 43 kilomètres.
J3. Après un bon petit déjeuner pris sous un ciel chargé et dans une fraîcheur constante, les consignes sont données pour passer la difficulté de la journée, le pont de Régemortes construit à partir de l’année 1750 et qui porte le nom de son constructeur. Infranchissable, nous le passerons rive gauche, côté passe à poissons. Avant je demande de faire attention à l’ancien pont de chemin de fer, transformé maintenant en passerelle pour les piétons et les cyclistes où subsiste en aval des pieux en fer. Nous prenons pied sur les nouvelles installations touristiques de la ville de Moulins avec emplacement pour l’été d’une zone de baignade. Par contre, pas d’amélioration pour le passage des canoës, il faut les faire dériver sous la première arche à la corde et toute l’équipe se relaie pour passer les containers et autres bagages et pour hisser les bateaux au-dessus d’un enrochement. Une fois les canoës sur le chariot, rechargés, il faut faire quelques centaines de mètres pour regagner la rivière sous les cris des sternes Pierregarin et Naine qui nichent sur l’îlot juste en face. Le nouveau pont franchi, nous quittons par le bras rive gauche, la ville de Moulins et petit à petit les bruits urbains s’estompent. Bientôt de nombreuses cigognes (déjà rencontrées J2) se montrent dans le ciel ou posées sur les berges à la recherche de petits vertébrés de toutes sortes, poissons, amphibiens, reptiles et mammifères. Une succession de zones, avant et après l’espace naturel sensible des Coqueteaux, avec des nids imposants pouvant pesés entre 70 et 100 kg font le bonheur des voyageurs. On peut compter jusqu’à 8, 9 nids sur un chêne immense. Ce sont de sacrés bâtisseurs ! Une multitude d’oiseaux sont visibles et accompagnent ces grands échassiers. Peu après le pont de Villeneuve-sur-Allier, nous entrons sur le département de la Nièvre et chaque nouveau virage fait apparaître de nouveaux résidents, une colonie d’hirondelles de rivage virevoltant, sortant et entrant de leurs cavités, trous horizontaux creusés dans les berges sableuses. Une pause rive gauche nous permet de remarquer des traces au sol où les griffes des pattes antérieures sont bien marquées. Elles conduisent de la rivière à une boire encombrée de branchages et à proximité un jeune arbre de 20 cm de diamètre environ, coupée. Avons nous découvert la cachette d’un castor ? A hauteur de Port Barreau sur une île abritée du vent, rive droite, par de jeunes peupliers, nous installons le bivouac. Nous avons parcouru un peu plus de 30 kilomètres en 3h30 aidés par une belle masse d’eau à 8,7 km/h. La nuit s’annonce belle.
J4. Hier soir, nous avons pu enfin dîner tranquillement dans un atmosphère moins humide permettant d’échanger sur de nombreux sujets et notamment, le bonheur de savourer et de partager cet instant dans cette nature où la rivière trace sa route sans contrainte. Avec ce beau niveau d’eau, il faut rester vigilant et j’encourage les participants pour affiner leur technique à se rapprocher des rives, à frôler la végétation, à passer sous les branches basses des arbres afin d’affiner et de maîtriser au mieux leur embarcation. Après avoir passé à la confluence, rive droite, du ruisseau de Beaumont et rive gauche du ruisseau de Beauregard, le pont du Veurdre se présente. Gros village avec sa maison de la batellerie où le groupe d’Atlas à vélo rando avait fait halte pour un pique nique la saison dernière lors du voyage Clermont-Ferrand, le Mont-Saint-Michel. Nous restons rive gauche tant que cela est possible afin d’éviter le vent d’Ouest sensible par moment. Les rencontres avec la faune continue et après le pont routier de Mornay-sur-Allier à hauteur de Mars-sur-Allier, de nouveaux nids de cigognes nous invitent à une pause et à écouter le craquètement, moyen de communiquer entre les adultes au moment de se remplacer sur le nid ou d’apporter de la nourriture. A cette période la ponte est réalisée, de 3 à 5 œufs qui donneront après 35 à 40 jours d’incubation, des cigogneaux. Les deux parents se relaient pour couver. Une dernière pause sur un îlot, quelques confidences échangées et c’est l’arrivée avec une vue magnifique sur Apremont et son château. Fin du voyage. Déchargement des bateaux, un peu de nettoyage et de rangement, chargement sur la remorque des 5 bateaux et tous ensemble avec l’équipe de récupération, nous prenons le pot de fin de séjour. A bientôt pour une nouvelle aventure !
Pot de fin de séjour
Pendant le trajet, nous avons collecté un gros sac de déchets plastique et verre qui seront triés et déposés dans les containers ad-hoc à Clermont.
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