Séjour 14 Le Haut Velay et le Haut Vivarais en vélo rando

Date : du samedi 03 au vendredi 09 juin 2023
Secteur géographique : Région Haute Loire et Ardèche
Animateur : Michel D.
Nombre de participants : 8 animateur compris (3F, 5H)
Classement Atlas : Facile pour le technique et Moyen pour le physique
Kilométrage pour 2 voitures A/R : ~ 270 x 2 = 540 km
Météo : fraiche les deux premiers jours, vent d’ouest, orageux le troisième jour, retour au beau jusqu’au dernier jour.
Terrains : très sec sur pistes et petites routes ; conditions de roulage parfaites sur de bons revêtements mis à part le GR du col du Tracol.
Hébergement : 3 nuits en camping et 3 nuits sur aire naturelle

Les données kilométriques et altimétriques des journées sont le résultat de montres et GPS Garmin.

Total : 361 km 25h25 de roulage D+ 3795m et D-3810m

Le but recherché de ce voyage était de circuler sur le maximum d’anciennes voies ferrés aménagées en voies vertes, 4 au total, avec un parcours riche en observations des paysages montagneux et une remontée reposante sur les bords du Rhône, avant de s’attaquer aux montées plus physiques du Vivarais pour passer le col du Tracol.

JOUR 1 samedi 03 Juin :

Roulage : 3h10 distance : 36 km vitesse : 11km/h D+650m D-200m
Classement de l’étape : Moyenne
Départ du parking auto de la voie verte de Coubon – passage à Brive Charenssac – départementale sur 1 km 500 avant de prendre la voie verte du Trans Cévenol à Orzilliac – pause repas au 1er viaduc puis Monastier sur Gazelle – passage et pause pour regarder les sauteurs à l’élastique du viaduc de la Recoumène – Freycenet la tour et étang de Barthe. Arrivée et montage à 16h30 du bivouac zone nature.

JOUR 2 dimanche 04 Juin :

Roulage : 3h25 distance : 42km vitesse : 13,6km/h D+600m D-700m
Classement de l’étape : moyenne
Remarque : Réveil dans une volière par le gazouillis des nombreux oiseaux.
Départ à 8h direction village des chaumières de Moudeyres (visite) – lac de St Front – Fay sur lignon – les Vastres 12h et l’orage vient vers nous (abri hangar d’un agriculteur pour notre repas de midi) puis arrivée à St Agrèves. Mise en place du bivouac sur le quai engazonné de la gare du train à vapeur car un nouvel orage menace, mais rien au final. Avec notre arrivée de bonne heure cause orages nous avons pu observer les manœuvres très instructives de départ du train vapeur (mise en pression de la vapeur et embarquement des voyageurs pour Roucoule ; ensuite moment de douceurs gaufres pour certains.

JOUR 3 lundi 05 Juin :

Roulage : 3h30 distance : 63 km vitesse : 19 km/h D+145m D-1050m
Classement de l’étape : facile
Cette nuit grosse averse orageuse de 20h30 à 22h30, nuit calme ensuite
Matin ciel dégagé et fraicheur humide à 6 h
Départ de l ‘étape à 9 h sur la Dolcia Via après quelques courses de ravitaillement – 10h30 St Martial de Valamas et visite de la fabrique de bijoux  »les georgettes » redémarrage à 11h – pause midi au Cheylard au bord de l’Eyrieux – arrivée au camping de Fortunas à 16h.

JOUR 4 mardi 06 juin :

Roulage : 4h45 distance : 70 km vitesse : 15,4 km/h D+250m D-270m
Classement de l’étape : Facile
Nuit beaucoup plus chaude. Levée à 6 h et départ à 7 h non 7h 30 car remorque bob crevé !!!
Suite de la Dolcia Via jusqu’à St Laurent du Pape et visite de Beauchastel – puis via Rhona – repas midi à Mauve – passage à Tain l’Hermitage – Tournon sur Rhône – arrivée à St Vallier à 16h – camping et montage du bivouac, belle météo.

JOUR 5 mercredi 07 juin :

Roulage : 5h distance : 65 km vitesse : 13km/h D+1100m D-600m
Classement de l’étape : Moyenne
Départ 7 h30 par la très belle vallée de Cance 12 km de montée – Annonay visite de la cité des Mongolfiers – puis départ sur la via Fluvia ( dit aussi « la galoche » car les passagers étaient chaussés de galoches pour venir vendre à Annonay leurs marchandises). Elle nous mènera jusqu’à la Voute sur Loire- puis Boulieu les Annonay- Dovezer et là le gros de l’étape arrive avec la montée en lacets pour rejoindre l’ancienne voie ferrée – la gare de St Sauveur en Rue – puis à les Chavannes on prend le GR pour accéder au col du Tracol – puis repos par une longue descente sur voie verte sur Riotord et arrivée à la gare de Dunières à 16h – bivouac sur l’aire de la galoche.

JOUR 6 jeudi 08 juin :

Roulage : 4 h distance 56 km vitesse : 14 km/h D+650m D-850m
Classement de l’étape : moyenne
Départ 8 h- Montfaucon, achat repas de midi puis passage à Grazac et descente à la passerelle himalayenne (260m de lond) qui enjambe les gorges du Lignon en A/R – puis repas de midi au bord de Lignon – passage à Yssingeaux – puis arrêt et observation de la curiosité de Rosière, le Ravin de Corboeuf – arrivée à la Voute sur Loire au camping à 16h .

JOUR 7 vendredi 09 juin :

Roulage : 2h distance 30 km vitesse : 13km/h D+ 400m D-140m
Départ du camping 8 h puis route partagée jusqu’au Puy en Velay -pont médiéval de la Charteuse et traversée de la Loire sur celui-ci et pistes cyclables pour visite de la ville – Rocher Aiguille de st Michel- montée à la cathédrale – gare du Puy – et piste verte de Costaros pour remonter sur Coubon avec arrêt final au parking du 1er jour de Coubon vers 11h. Chargement des vélos et retour sur Clermont en fin de journée

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VOICI le RESSENTI de CHACUN :

Geneviève :
Un petit mot pour te remercier de ce super séjour, bonne humeur rigolade m’ont fait oublier ce fameux Tracol tant redouté. Merci pour votre assistance.
Super organisation.

Armand :
Un séjour très agréable, convivial, le top.
Parcourir les différentes voies vertes et prendre des départementales comme la vallée de la Cance et le col du Tracol.
Savoir prendre du temps pour visiter les villages, le ravin de Corboeuf, la passerelle de Grassac…
C’est le but du voyage à vélo.
Pour en finir le moins attrayant pour moi les bords du Rhône, ce n’est pas grave il fallait bien revenir vers le 43 pour rentrer.

Patrick :
Il y a bien longtemps, en voyant tous ces vélos chargés comme des mules le long des routes de France, que je rêvais de participer à de telles expéditions.
Eh bien ce fut chose faite en participant à la rando vélo traversant le Haut Velay et le Haut Vivarais. Certes ce ne fut pas de tout repos car certains dénivelés ne nous ont pas fait oublier les dures lois physiques de la nature mais les paysages splendides et la super ambiance du groupe étaient plus forts que tout. Les pique-niques pris le long des chemins, nos nuits en toile de tente dans des campings ou dans des endroits insolites nous reconnectant à la nature, furent des moments très forts partagés avec ce groupe.
Que de bons souvenirs pour moi accumulés pendant cette semaine que j’attendais avec impatience pour enfin vivre des moments me faisant sortir de mon quotidien et acquérir une expérience de cycliste que je ne connaissais pas trop.
Merci à tous et particulièrement à Michel pour cette escapade qui me poussera sûrement à parcourir d’autres routes et de via vélo.

Valérie :
Parcours agréable et varié, belle campagne verdoyante avec soit une vue dégagée sur les monts et sucs soit une vue plongeante sur les cours d’eau.
Alternance de bivouacs et campings tout à fait adaptée. Un bon groupe, on a pédalé dans la bonne humeur avec bienveillance et cerise sur le gâteau la météo été avec nous, merci.

Didier :
Je reviens du séjour de vélo chargé dans le Haut Velay et Haut Vivarais et je tenais à remercier Atlas Aventure et plus particulièrement Michel Debord pour son professionnalisme sans faille malgré son statut d’animateur amateur bénévole. En effet tout a été parfait et de plus les participants ont formé un groupe avec de nombreux échanges, une entraide réconfortante et tout cela dans le sourire et la bonne humeur. J’ai adoré en particulier la descente de la vallée de l’Eyrieux et la montée dans la vallée de la Cance. Michel n’a pas dérogé à notre habitude de sortir un instant du tracé officiel. Pour finir notre ascension du col de Tracol, nous avons emprunté, pour éviter une route à grande circulation, une piste forestière à fort dénivelé. Ce passage difficile restera comme d’habitude un moment inoubliable qui nous rend si fier d’être encore capable d’accomplir de tels exploits.
Un grand MERCI.

Christian :
Très bien RAS.

Edith :
Une semaine qui m’a parue trop courte mais très agréable avec une excellente entente des participants. Un parcours dont les étapes étaient toutes différentes. La difficulté du parcours le col du Tracol a été monté dans la bonne humeur de tous.
Un grand merci à tous les participants pour les partages et bons moments.

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Jeu 01/06/2023. Environnement. Travail sur la Renouée du Japon sur les bords de l’Allier

Animateur Michel J.

Nombre de participants : 20 animateur compris (6F, 14H) + 3 salariés de la commune.
Météo : ciel bleu, température douce en matinée puis chaude dans l’après-midi
Durée : 8 h 30 (déplacement routier compris)
Kilométrage auto : 2 voitures de Clermont Fd, 2 voitures du Crest en co-voiturage et trois voitures sur place soit 290 km.
Matériel apporté par les participants et ou mis à disposition : une débroussailleuse à roue, une débroussailleuse à dos, des crocs, des râteaux, des piochons, des pioches, une faux etc…
Préparation et rédaction : 4 h 00

Nous luttons depuis plusieurs années contre la renouée du Japon, plante invasive qui colonise avec succès toutes les berges de l’Allier.
La Renouée du Japon (Fallopia japonica) est une plante originaire des pays d’Asie. Introduite en France dans un but ornemental dans les années 1940. Préférant les sols humides on la remarquait principalement au bord des rivières mais aujourd’hui, on la retrouve dans différents milieux et même sur les bords des routes.
La lutte peut paraître perdue d’avance mais le résultat obtenu en aval du pont de Joze permet de penser que sur quelques centaines de mètres on peut maintenir le paysage ouvert et arriver à revoir la rivière !
« Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. Bertolt Brecht »

On commence à revoir la rivière !

Il y a quelques années, il nous était devenu impossible de mettre à l’eau les canoës canadiens de l’association. En accord avec la municipalité de Joze et son dynamique Maire, nous avons essayé avec succès de rendre une partie des berges accessibles. Maintenant les habitants de ce joli village peuvent en aval du pont contempler et accéder à la rivière, pique-niquer sur l’herbe. Les pécheurs ont repris l’habitude de s’installer sur les berges à l’ombre de magnifiques saules.
Toutefois, ailleurs, la colonisation se poursuit, se densifie, canalisant par un mur végétal cette belle rivière. Si chaque commune bordant l’Allier pouvait s’engager à lutter contre cette envahisseuse et ouvrir un espace au niveau des lieux habités, un grand pas serait franchi !

Déclarer la guerre à la renouée c’est rendre la rivière aux riverains et pour se faire il faut agir le plus tôt possible, dès le printemps, en arrachant et en brûlant toutes les tiges naissantes. Si d’autres tiges sortent plus tard, fauchez-les systématiquement pour épuiser la souche et continuez de brûler les déchets produits.

Compte tenu des conditions d’humidité et de hauteurs d’eau, nous sommes intervenus un peu tard cette année et nous avons du affronter une forêt de plus de 2,50 m de haut, dense et épuisante. Seul un travail manuel complété par des machines portatives ou de petites tailles à roues nous ont permis de reconquérir une partie du territoire. On peut dire que 800 m² carrés environ ont retrouvé de la lumière. Nous avons été épaulé pour cette mission par trois salariés de la commune.
Nous avons regardé avec intérêt le couvert végétal de la Renouée, le constat est édifiant, quelques araignées sinon rien. Pas de nid d’oiseaux, aucun insecte !

Travail à la faux pour préparer le passage des machines…

La coupure de milieu de journée avec un pique-nique offert par la municipalité a permis aux 20 participants de se refaire une santé. Merci à tous pour ce travail engagé pour le bien de la collectivité.

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Dim 28/05/2023 Rando Haute-Loire – Lempdes sur Allagon

Animateur : Yves
Nombre de participants : 17animateur compris (11 F, 6 H)
Météo : Ensoleillé et chaud, lourd l’après midi.
Distance : 24 km
Dénivelé : 865 m
Durée : 7 H 10
Classement Atlas : Facile reclassée moyenne suite à chemin inexistant.
Kilométrage auto : 110 km pour 3 véhicules et 80 km pour 1 autre  soit : 410 km
Préparation et rédaction : 2 h 30

ITINERAIRE : Lempdes sur Allagnon, Scoularoux, Segonzat, PC696, PC749, La Roche, Florat Haut, Florat Bas, Sanson, La Ribeyre, Chambezon, Lempdes.

Surprise ce matin sur le parking de départ prévu. La brocante annuelle de Lempdes a lieu aujourd’hui au camping. Un gentil organisateur nous dirige sur un parking aménagé en plein champ, où déjà une bonne cinquantaine de voitures sont stationnées.
Nous passons devant les stands sans nous attarder avant le petit briefing de départ au calme. Je remercie les 17 participants qui ont bien voulu m’accompagner en ce dimanche de Pentecôte. Nous aurions pu être 19 s’il n’y avait pas eu 2 annulations de dernière minute. 

Briefing

C’est parti, première montée jusqu’à la Chaux de la Rodde. Le soleil, se détachant d’un ciel bleu à peine nuageux, nous apporte une chaleur estivale.
Dans la côte premier arrêt pour supprimer des couches. Nous voici sur une coulée volcanique dénommée Chaux (Causses miniatures), plateaux originaux uniques en France localisés autour de Brioude et d’Issoire où l’on trouve à la fois des conditions de sècheresse et d’humidité favorable à une flore et une faune diversifiées, zone classée Natura 2000.

Petit retour sur nos pas pour traverser le hameau de Scoularoux, contourner le Puy Ferrat avant de remonter sur la Chaux de Bartovère en direction de Segonzat. Quelques vaches curieuses s’approchent du chemin au passage des premiers, mais retournent rapidement à l’ombre sous leurs arbres, avant le passage de tous, ce qui confirme que pour elles aussi la chaleur de ce matin est surprenante.  
Segonzat, beau petit village bien entretenu, aux maisons restaurées avec goût que l’on a plaisir à traverser. Nous trouvons le GRP Autour d’Issoire, nous l’ignorons et par un chemin plus sauvage, continuons notre dénivelé en direction du Roc Noir, point culminant du jour, égaillé par une haie de trèfle copieusement fleurie.

Trèfle en fleurs

Nous retrouvons le GRP que nous empruntons car c’est la seule possibilité pour aller à La Roche, lieu dit minimaliste au bord du ruisseau éponyme. Face à nous un triangle blanc ressort au milieu d’une végétation verdoyante. Après insistance à l’unanimité nous affirmons qu’il s’agit d’un tipi. Ils doivent être tranquilles là haut.
A La Roche deux solutions, suivre le GRP ou suivre le ruisseau. Le chemin qui longe le ruisseau me parait sympa et ombragé de surcroit, car le soleil commence à taper, on y va ! Au bout d’un kilomètre plus de chemin, un champ inondé, pourtant sur la carte il existe. Léger demi-tour et petite grimpette en hors-piste dans une végétation assez facile. Au pied d’un arbre une vipère apeurée surveille notre passage, un peu plus haut un arbre à la décomposition originale, semble nous montrer la direction.

Vipère
Arbre décomposé

Nous voici au PC655 du lieu dit Ribeyrolle où l’on retrouve le sentier. L’endroit est accueillant avec une vue sur le versant que nous avons descendu précédemment. Il est 12H45 soleil et ombre nous invitent à la pause.


A l’entrée de Florat Haut nous retrouvons de nouveau notre fameux GRP que nous suivons jusqu’à Sanson. Face à nous le château de Léotoing se détache à peine dans un ciel très sombre, le tonnerre gronde au loin, serein jusque là nous craignons maintenant que l’orage s’avance vers nous.

Château de Léotoing a l’horizon

A Sanson je cherche un peu le chemin, il est peu visible car très herbeux, mais c’est bien celui qui correspond à mon tracé. Remarque générale, tu es sur que c’est par là ? L’herbe sera très présente sur les premiers mètres mais nous retrouvons vite terre et cailloux pour contourner le Puy de la Chappe.

Le temps est lourd et orageux. Le puy contourné nous retombons pour la dernière fois sur le GRP que nous laissons au bord de l’Allagnon.
Nous sommes presque au pied du château, le ciel s’est un peu éclairci, l’orage semble partir par la droite, les grondements sont moins forts. Remontée plein nord dans les bois en suivant voie ferrée et rivière que l’on aperçoit sporadiquement tant la végétation est abondante le long.
Passage devant le cimetière de Chambezon où beaucoup, moi également, sont contents de refaire le plein d’eau, Laurent assure l’intendance.

Ravitaillement en eau

Peu après Chambezon, question de l’animateur : Deux possibilités, trajet direct sur Lempdes ou rejoindre le bord de l’Allagnon une dernière fois ?
​Vu le temps de plus en plus menaçant le parcours le plus court sera choisi . 
Nous voilà de nouveau au camping, la brocante se termine, les derniers exposants chargent les voitures. La buvette est encore ouverte mais le démontage des structures a commencé, ils acceptent de nous servir un rafraîchissement avec quelques boissons restantes. Pour eux journée réussie, pour nous aussi, de l’avis général. L’orage aura tourné autour de nous sans jamais nous atteindre.

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Sam 27/05/2023 Marche sportive – Chaines des Puys – Col de la Moréno

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 10 animateur compris (1F-9H)
Météo : grand bleu !
Distance : 20,5 Km
Dénivelée : 460m
Durée : 3h00 (3h14 pauses comprises)
Moyenne : 6,9 km/h (sans les pauses)

Itinéraire :
Col de la Moréno (près de l’auberge), sous la source de l’Enfer, La Boue, PC 978, vers
Antérioux, PC 925, PC 946, GR441B, est de Nébouzat, Récoleine, le Pradat chemin parallèle à D2089 jusqu’à hauteur de Randanne, W puys de Montchal au PC 998, nord vers intersection avec le GR30 à l’W du puy de Montjuger puis vers Laschamps par GR441, clairière vers Mercoeur,…, ouest puy Pelat, sud-ouest puy de Montchar (Vasset), grand chemin d’exploitation vers D942 puis nord-ouest pour couper D942 au PC 972, contournement puy de Barme par l’Ouest, retour col par la grande trouée avec ligne électrique.

Sortie dynamique sur un parcours roulant et varié en empruntant de beaux chemins
d’exploitation et des sentes forestières parfois effacées. Allure régulière avec
les deux pauses syndicales de 5 minutes augmentées de deux mini pauses pour boire. Une chaleur supportable et heureusement adoucie par une petite brise bienvenue sur tout le parcours. Un petit groupe homogène et sympathique. Ilian le petit-fils de Michel s’est entrainé en nous suivant en léger footing. L’effort ne semblait pas l’avoir entamé plus que cela à l’arrivée.
Itinéraire modifié en cours de route avec 1 km de moins mais vitesse moyenne préconisée plus que tenue… En octobre sur ce parcours avec certains des présents, la moyenne s’élevait à 6,7 km/h 😊 sur 21,5 km. Une manière dynamique de lancer son week-end.

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Jeu 25/05/2023 Rando Sancy – Montagne de Bozat

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 20 animateur compris (11 F, 9 H)
Météo : Soleil et nuages
Distance : 21,5 km (montre altimétrique de Pierre)
Dénivelée : 800 m (montre altimétrique de Pierre)
Durée
 : 7h45 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 222 km pour 2 véhicules (Le Crest) et 228 km pour 2 véhicules (Auchan Nord) soit : 450 + 1 voiture sur place.
Préparation et rédaction : 2H
 
Itinéraire : Vendeix-Haut, pont sur le Vendeix, proximité la Charbonnière, piste au sud vers la D645, plein ouest vers la Stèle, plein ouest à travers la forêt de la Montagne de la Roche, la Roche, HP vers Sauzet, plein est vers carrefour D616-D645, ancienne station de Chambourguet, pointe NW du Bois de la Reine, sommet de la montagne de Bozat, traversée NW de la Montagne, chemins d’exploitation vers D645 au SE de Vendeix Haut, HP jusqu’à Vendeix Haut

La distance assez modeste de la rando ne veut pas dire que ce fut une rando facile, facile pour nombre des participants. La faute au terrain suivi depuis Chambourguet jusqu’à l’extrémité ouest de la montagne de Bozat et à deux petits hors-piste rigolos.
Tout avait bien commencé par la descente escarpée de notre hameau de départ jusqu’au pont sur le Vendeix, 1 kilomètre plus bas. De quoi prendre un peu d’énergie cinétique pour remonter le ruisseau enrive gauche jusqu’à Charbonnière par un sentier facile. Rien à signaler jusqu’au parking de la Stèle si ce n’est un petit tourne à gauche manqué qui a occasionné 3 centaines de mètres non prévues 😊.  Du parking, nous prenons la direction du hameau de la Roche à travers la forêt par un large chemin d’exploitation. Un 4×4 nous croise et recroise. Nous le retrouvons plus bas au hameau : c’est l’éleveur local. Rien à dire… Corinne, observatrice, reconnait que nous avions pique-niqué en décembre dernier dans le pré dont sort l’éleveur. Plutôt que de suivre la route pour virer plus bas vers Sauzet, nous coupons directement par le ruisseau de la Roche sous un énorme bloc de granit planté là et abritant (bon côté) une petite cascade et (moins bon côté) une vieille petite décharge dont nos éleveurs (plutôt leurs ainés) avaient le secret.

Une fois sortie du vallon, nous rejoignons le chemin qui nous ramène plein est vers la Stèle. Nous déjeunons là un peu à l’abri du vent mais pas du soleil. Au sud, dans une petite brume nous devinons le Puy Mary et le Peire-Arse. Le but de l’après-midi est de grimper et traverser la Montagne de Bozat pour revenir à nos voitures. Nous nous mettons en route. J’évite de prendre une sente qui nous mènerait au sommet du puy de Chambourguet et nous arrivons au parking de l’ancienne station bien désolée. A partir de là le cheminement est un peu moins aisé qcar nous remontons au Nord-est dans les estives de la Montagne de Chambourguet pour parvenir à la pointe du bois de la Reine. La pente n’est pas très forte mais continue : le groupe est très étirée. De cette zone très humide ou commence à filer le ruisseau du Pont de Vendeix, nous commençons la dernière partie de la dénivelée jusqu’au sommet de la Montagne de Bozat. Etonnamment, même après de nombreux passages autour, je ne l’avais jamais vraiment arpentée. Un panorama à 360° s’offre à nous.

Nous en profitons le temps d’une bonne pause : toutes les crêtes du Sancy vu de l’ouest, le nord avec les puys au-dessus du Guéry. On comprend pourquoi vu sous cet angle, le puy Gros mérite bien ce nom ! 😊. Les dernières jonquilles poussent encore en nombre sur la Montagne. 

Nous reprenons notre traversée de la Montagne vers l’ouest en contournant un beau troupeau d’Aubrac dont les mères, méfiantes à cause de leurs petits proches d’elles, nous regardent passer toutes belles cornes dehors…

Parvenus à la lisière des bois, à la fin de la Montagne, après une petite traversée de sapins, je retrouve le petit chemin d’exploitation qui nous ramène par de belles pentes vers la D645 au-dessus des hameaux de Vendeix. J’avais prévu de suivre le PR qui nous aurait ramenés par Vendeix Bas à nos voitures mais la fatigue s’est installée chez certains de nos Atlassiens. Nous coupons donc pleine pente au Nord-ouest à travers bois et prairies à vaches bien humides 😊 jusquà la route à l’entrée de Vendeix haut.

Ma proposition de finir en beauté par l’ascension de la roche de Vendeix, beau piton basaltique avec ses orgues ne suscite pas un grand enthousiasme : tant pis ce sera pour la prochaine fois.  

Merci à Pascal et Laurent pour leurs photos.

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Séjour 12 du 24 au 25/05/23. En canoë canadien sur l’Allier

Animateur : Michel J.

Nombre de participants : 8 (3 femmes et 5 hommes).

Le mot de l’animateur : une nouveauté cette saison avec cette programmation en milieu de semaine pour un court séjour en canoë. Le but recherché est de capter quelques adhérents pour décharger les autres activités. Cette descente a une nouvelle fois été riche en observation puisque nous avons pu voir à quatre reprises un oiseau discret, le bihoreau gris appelé également héron Bihoreau. Petit sur patte, trapu doté d’un cou court, il se montre très peu et se cache très vite dans la ripisylve. Un autre oiseau arrivé récemment d’Afrique pour nicher dans les berges sableuses s’est manifesté par son cris particulier, le Guépier d’Europe. Le guêpier est un oiseau très coloré : son dos est de couleur brune et jaune et son ventre ainsi que sa queue tirent sur le vert et le bleu. Sa gorge est jaune vif et se décolore en blanc jusqu’à ses joues et son front. Un masque noir entoure ses deux yeux rouges et prolonge son bec noir légèrement incurvé. Arrêtés sur la rive en face de leur lieu de nidification, nous avons pu l’observer pendant un long moment.
L’itinéraire proposé allait de Joze au pont barrage de Vichy. Le niveau d’eau nous a permis de naviguer à belle allure et de couvrir cette distance sur deux jours facilement nous laissant de belles pauses pour échanger et installer un bivouac confortable sur une île herbeuse à quelque kilomètres de St Yorre. J’ai sollicité les participants pour apporter leur vision de ce voyage.

Approche pour une pause

Georges : « Au détour d’une boucle de l’Allier apparaît une falaise de sable de quelques mètres. Nous apercevons de nombreux trous d’hirondelles de rivage. Intense activité en pleine période de reproduction. Un peu plus loin, c’est la même activité mais avec des guêpiers. Un arrêt s’impose pour admirer ces magnifiques oiseaux ».

Santiago, notre argentin auvergnat : « Faire du canoë c’est une activité magnifique et surtout enrichissante pour se rassembler et commenter des anecdotes, mais avant tout… Presque personne ne s’imagine le travail et les énergies mises derrière chaque sortie. Après plusieurs jours d’emails envoyés pour finir de concrétiser les dernières informations aux participants, les retenus dites “commis” et le capitaine des naufrages se sont rassemblés rue du temple à 8h30 pour attaquer et mettre en place les bateaux et matériels qui seront nécessaires pour affronter les obstacles hasardeux de la journée, comme le capitaine du navire répète toujours à ses commis “l’Allier c’est une rivière changeante, vous n’allez jamais trouver deux fois la même rivière”. Les embarcations prêtes à partir, les uns laissant ses compagnes, les autres sans personne à qui dire au revoir, c’est parti pour s’aventurer dans des eaux mystiques…qui sait quels animaux iront-ils rencontrer? Reviendront-ils tel qu’ils sont partis?
Départ avec quelque fraîcheur, l’incertitude de la pluie s’empare des naufragés, l’eau de pluie reste dans la mémoire de ceux qui ont survécu à l’aventure précédente, la voix du capitaine réconforte et rassure la population des bateaux, “le débit moyen sera de 60 m3 l’heure, beau temps pour ces deux jours”… 
Les croissants et café chaud déjà pris depuis des longues heures à la maison à côté des bien aimés, la faim commence à assiéger les estomacs des naufragés que maintenant doivent s’y soumettre à la solitude et la dépendance de ses actes, car une manœuvre mal faite, c’est toute l’embarcation qui paiera la note dans son ensemble…

Carbohydrates et protéines pour les uns, dont semoule, pasta ou sandwich, et légumes pour les autres, le tout se rassemble dans une petite île pour donner au corps de l’énergie en forme d’aliments, et c’est à lui de le transformer en énergie chimique pour qu’eux puissent continuer cette aventure, sans oublier un nouveau allié qui se approché du groupe, merci Mr Soleil de faire la journée plus paisible et clémente, les esprits des aventuriers reposent en paix… »

Martine : « J’ai découvert la parenthèse verte , vous connaissez ? C’est un cours d’eau encore sauvage que nous avons parcouru en canoë. Une plongée dans l’univers du vert : Vert sombre de l’eau jalonnée de plantes aquatiques et parsemée de pollens, exubérance de dégradés de verts des saules pleureurs, peupliers, frênes et aulnes bordant la rivière et, pour parfaire le tableau, les oiseaux : hérons, aigrettes, cigognes, sternes, hirondelles, oies bernaches, guêpiers. La Nature dans tout son éclat et sa splendeur ! Humilité devant tant de beauté et respect sur ce moment rare ! Merci »

Denis : «  Pfff ! Pas facile de faire quelques lignes sur ce court séjour canoë… 2 pages pour 2 jours, oui ! mais là …  il y aurait tant à dire… Je pourrais évoquer la proximité de cette rivière sauvage, son attrait, son débit, la météo très conciliante, la renouée du Japon envahissante, les immondices qui s’y noient, ces vaches qui broutent la végétation fluviale … je pourrais vous parler de ce canot qui se dandine, de ce pêcheur impassible ou encore de ce paisible martin-pêcheur, encore évoquer le guêpier d’Europe qui vient d’Afrique, le martinet infatigable, le bivouac insulaire,  je pourrais, je pourrais … vous annoncer que l’animateur… que nous étions… que nous faisions … mais de tout cela je ne le ferais pas … Je préfère aborder cette singulière pensée qui me revient en plein milieu de ces séjours Atlas et de pleine nature … « Bon sang, nous ne devons pas être très nombreux là tout de suite en France à vivre et pratiquer une telle activité … »
L’impression de vivre des moments singuliers donc rares, accessibles et pourtant exceptionnels… des instants de communion avec notre nature … Essayez et vous verrez ! Merci Atlas ! Bravo à l’animateur ».

Gwladys : « Moins de fatigue musculaire après 2 jours de pagayage, il semble que le geste soit devenu plus naturel avec toutes ces séances de pratique !
Très à l’aise dans le canoë, j’ai aussi mieux ressenti les effets du courant cette fois-ci. Excellent bivouac, j’ai pu profiter d’avoir un grand jardin pendant quelques heures…
Pour l’émerveillement, c’était cette rencontre avec les guêpiers. L’oiseau bleu est une légende mais un oiseau multicolore existe pour de vrai. C’est beau.
Pour l’étonnement, c’était l’entrée de Vichy par les eaux… rien à voir avec une arrivée en ville par la route.
Et pour finir, un mot sur les rencontres. J’ai fait la connaissance de G&G ce week-end (Georges et Gilles). Vraiment sympa de rencontrer les adhérents lors des séjours, ça donne le temps de les connaître (un peu) mieux. Merci pour la balade ».

Sophie : « Toujours très jolies, calmes, apaisantes, sauvages ces descentes de l’Allier en cette saison, pleines de couleurs, d’odeurs….
Le soleil est au rendez-vous, les oiseaux aussi, ainsi que toutes les explications de Michel.
L’eau étant haute, nous pouvons descendre assez vite sans trop de risque et sans trop forcer sur la pagaie! L’arrivée est excellente avec les filles  » les Maries » qui sont là pour nous récupérer avec un bon gâteau ! Un grand merci à tout le monde pour tous ces partages et bons moments ».

Gilles :  « A quoi pouvais-je m’attendre en m’inscrivant à ces 2 journées sur l’Allier ? un peu d’exercice physique ? se re-connecter à la nature ? retrouver les autres Atlassiens ? Tout cela je le
connaissais, cela fait quelques années que je pratique l’activité.
Bien sûr, comme toujours, il y avait un peu d’appréhension : une météo inconfortable, un
paquetage mal préparé, l’oubli du nécessaire, un imprévu qui nous précipite à l’eau…
Finalement, comme toujours, on en revient avec des sensations, des impressions, des images,
des souvenirs. Rassurés sur nos capacités, contents d’avoir constaté qu’il existe encore une vie
sauvage toute proche de nous, avec le sentiment d’avoir vécu une parenthèse extra-ordinaire.
Et surtout, le partage de tout cela, avec un un co-équipier, un groupe… Avoir appris, encore et
toujours, un peu plus, simplement à vivre avec les autres ».

Bivouac au calme sur une île.
Chargement des bateaux le deuxième jour

Météo : le vent a été orienté à l’Ouest et s’est maintenu pendant les deux jours. A l’abri de la végétation, le bivouac a bénéficié d’une température clémente qui a permis de nous rassembler pour le dîner et d’échanger sur plusieurs thèmes.
Niveau d’eau : pour mémoire, j’ai relevé les débits suivants :
mercredi 24 mai, à Limons à 10h00 : 74,1 m³/s
jeudi 25 mai à St Yorre à 14h00 : 93 m³/s

Observation des guêpiers d’Europe

Classement : facile mais cela reste de l’aventure.
Conditions de navigation : bonne avec une rivière qui a utilisé toute la largeur de son lit dès le départ masquant les difficultés.

Kilométrage parcouru : 48 approximativement. Les données ont été fournies par une montre GPS de marque Garmin. Vitesse moyenne de progression sur les 2 jours : 8,0 km/h (environ)

Matériel mis à disposition par l’association :

  • 3 canoës canadien de marque Venture modèle prospector 17
  • 1 canoë canadien Nova Craft prospector 17
  • équipement complémentaire pour les canoës (4 pompes, 4 écopes, éponges, 4 cordes de 15 mètres, des mousquetons, 2 chariots)
  • pour les bagages, chaque participant avait à sa disposition un container de 60 litres et par bateau un autre de 30 litres plus un sac étanche de marque Zulupack.
  • pour le couchage individuel souhaité 2 tentes Hardwear Montain, 2 tentes Jamet Goretex sans double toit (quatre participants avaient leur tente personnelle)
  • 2 tapis de sol complémentaires Space Blanket (orange)
  • équipement pour les participants (8 gilets d’aide à la flottabilité, 8 pagaies et 1 de secours)
  • pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de l’adaptation « canoë »
Déchargement du matériel à Vichy

Eau : chaque bateau avait à sa disposition une bonbonne de 5 litres d’eau.
Nourriture : prévue au départ par chaque participant et disposée dans les containers mis à disposition
Accident : néant
Temps de préparation : 10 heures (découpage des journées de l’itinéraire, montage de la remorque, rassemblement et vérification du matériel, achat des bonbonnes d’eau, informations aux participants par mail et téléphone, compte rendu etc…)
Organisation générale : transport: à l’aide de deux véhicules en co-voiturage, Santiago (Peugeot 206) et Michel J (Renault kangoo) tractant la remorque nous sous sommes rendus à Joze, lieu de la mise à l’eau. Le déplacement routier s’est fait en 0h30 environ.
Anne-Marie et Marie sont venues, le 25 récupérer le véhicule Kangoo et la remorque pour les acheminer à l’arrivée. Un grand merci à elles pour leur disponibilité !
Kilométrage général effectué par les véhicules : 100 km (Anne-Marie) ; 50 km (Santiago) ; 145 km (Michel J) soit un total de 295 km.
Hébergement : le bivouac en milieu naturel a été calme et reposant bercé par les chants des grillons et des grenouilles.

Pendant le trajet, nous avons collecté un gros sac de déchets plastique et verre qui ont été triés et déposés dans les containers ad-hoc à Clermont.

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Dim 21/05/2023 Rando Sancy – Valbeleix

Animatrice : Liliane
Nombre de participants : 8, animateur compris (6 F, 2 H)
Météo : températures agréables. Nuageux toute la journée. Pas de pluie pourtant annoncée.
Terrain : chemins sur terrain sec. Passages un peu glissants dans la grande descente en sous-bois .
Distance : 22,5 kms
Dénivelé : 920 m
Durée : 7 h 30 pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 128 X 2 soit 256 kms. 1 voiture de 3 personnes, 1 voiture de 4 personnes, 1 voiture sur place.
Préparation et rédaction : 3 h
Itinéraire : Valbeleix – Roche Nité par PC 817,1048, 1131 – PC 1162, 1139, 1132, 1118, 1081, 681 – Courgoul – PC 829 – PC 960 – Marcenat – Le Vernet – Espradoux – Valbeleix.

Notre randonnée de ce jour se fait au départ du village de Valbeleix. L’itinéraire choisi passera par des chemins très différents qui nous feront découvrir des paysages très variés.

Départ du Valbeleix

Dès le départ nous mettons le cap sur la Roche Nité, nichée (d’où son nom) dans le sol sur le bord du plateau de la Chavade. La montée est très rude mais le spectacle est tellement saisissant à l’arrivée que notre effort est récompensé !

Roche Nité

Nous poursuivons par un chemin très agréable en bordure du plateau de la Chavade. Nous pouvons ainsi profiter un bon moment de la vue magnifique sur Valbeleix, le Pic St Pierre, le Puy de Dôme, le Puy de Sancy et sur toute la région alentour. Nous quittons le plateau pour emprunter une très belle petite sente dans les bois afin de descendre dans les gorges de Courgoul.

Gorges de Courgoul

Le chemin est très pentu et technique, même un peu glissant par endroit. Mais tout le groupe brave cette descente assez sportive au milieu des arbres, motivé par notre arrêt pique-nique prévu tout en bas dans un coin très accueillant. Pause appréciée et méritée !

Pause pique-nique

Après ce sympathique moment ressourçant nous reprenons notre périple sur une sente qui longe la Couze de Valbeleix, accompagnés par le bruit agréable de l’eau de la Couze. Nous savourons ce passage paisible parmi les arbres jusqu’à Courgoul avant d’entamer une longue montée assez physique. Nous ne manquons pas de regarder le Pic de Cluzel qui se dresse sur notre droite. Arrivés en haut, un chemin reposant nous accueille et nous offre une magnifique vue sur la vallée.

Vue sur la vallée

Ce chemin en balcon nous fait profiter de ce beau paysage quelques temps avant la descente douce jusqu’à Valbeleix où un appétissant gâteau au chocolat nous attend (merci Régine).
Vous avez tous été ravis de cette randonnée. Alors Merci à vous, et à très vite sur d’autres chemins.

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Séjour 11 – du 18 au 21 mai 2023 – Entre Bois Noirs et Monts de la Madeleine

Animateur : Sébastien
Nombre de participants : 3 animateur compris (2F, 1H)
Distance totale 79 km
Dénivelée totale : 2550 m +
Classement Atlas : Moyen
Préparation et rédaction : 8 heures

Jour 1 : Arconsat – Les Sagnes (La Tuilière) 22 km, 900 m +, 750 m -, 7h30 pauses comprises.
Météo : Nuageux, températures fraîches
Nous partons tambour battant à l’assaut du Rocher du Coq, une montée qui nous offre de belles échappées sur la vallée de l’Auzon. De coq, nous n’en verrons point, mais c’est un très beau chevreuil qui s’enfuit à notre arrivée à l’approche du sommet. Notre cheminement se poursuit dans un très agréable sous-bois. Les Bois Noirs ne sont pas toujours sombres, qu’on se le dise ! Le soleil nous fait ici de très beaux clins d’œil à travers les frondaisons des arbres.
Nous passons un peu plus loin devant la Pierre des trois Messieurs, un gros rocher indiqué comme curiosité touristique mais qui nous laisse assez dubitatifs… Nous ne saurons en outre jamais l’origine de son nom.
Continuant notre route en direction de Chambodut, nous faisons parcours commun pendant deux kilomètres avec une randonnée organisée que nous quitterons en entrant dans le Bois de Borjat. Une belle montée hors piste nous attend ici pour nous mener sur une petite crête entièrement recouverte par la forêt. C’est légèrement en contrebas que nous trouverons un endroit idéal pour établir notre premier bivouac.


Jour 2 : Les Sagnes – Pont Renaud (La Chabanne) 23 km, 400 m +, -800 m -, 8h30 pauses comprises.
Météo : Ensoleillé avec quelques passages nuageux, températures douces
La matinée s’annonce ensoleillée et c’est avec bonne humeur que nous reprenons notre chemin. Nous sommes cette fois dans le Bois Vague et malheureusement pour nous, cette dénomination s’avérera prémonitoire car notre cheminement ne se déroulera pas sans encombres. Plusieurs chemins indiqués comme libres d’accès s’avéreront en réalité privatisés par plusieurs propriétaires. Et quand par chance, nous en croisons un sympathique qui ne verrait pas d’inconvénient à nous laisser passer sur ses terres, il nous indique que son voisin pourrait ne pas être aussi accommodant si nous venions à passer la barrière de sa parcelle de terrain. Bref, après avoir jardiné un moment entre clôtures et barrières, nous nous résignons à rebrousser chemin jusqu’à la Pierre Rolland afin de contourner la zone pour nous rendre à notre objectif qu’était le Rocher de Rochefort, si proche et pourtant si loin… Nous serons finalement récompensés par un repas avec vue sur la vallée de Roanne.
Le reste de la journée sera plus calme et le parcours beaucoup plus roulant. Nous progressons à travers la forêt avec un entrain qui compense largement notre faux-rythme de la matinée, et déjà nous arrivons au Rez de Bonnière, petite proéminence dominant le vallon du Sapey. C’est au confluent de ce ruisseau et du Galant que nous poserons nos tentes pour cette deuxième nuit.


Jour 3 : Pont Renaud – Leydy (Lavoine) 20 km, 850 m +, 400 m -, 7h00 pauses comprises.
Météo : Ensoleillé, se couvrant en soirée, quelques gouttes de pluie après avoir monté le bivouac, températures douces
En ce troisième jour, nous montons sur la crête reliant le Grand Roc au Roc de Gabelous. Quel que soit l’endroit où nous portons le regard, la vue est magnifique tout au long de notre progression et même les éoliennes installées ici ne parviennent pas à gâcher le paysage. Notre progression est volontairement ralentie mais nos yeux nous en savent gré. Entre la vallée du Sichon à l’ouest et la vallée de la Besbre à l’est, nos pas finissent par nous porter au Rocher Saint-Vincent qui, bien que ne dominant pas totalement la région du haut de ses 926 mètres, nous offre néanmoins un beau coup d’œil sur le village de Lavoine et sa vallée. Nous profitons du site un long moment avant d’entamer notre descente.
Les pentes du Puy de Montoncel se profilent devant nous. Nous ne nous y frotterons que le lendemain, mais cela nous donne une idée des dernières difficultés du séjour avant une bonne nuit de sommeil dans le vallon de la Besbre.


Jour 4 : Leydy – Arconsat. 14 km, 400 m +, 600 m -, 5h00 pauses comprises.
Météo : Brumeux le matin, se découvrant peu à peu tout au long de la journée, températures fraîches le matin, douces à midi
La journée démarre directement par l’ascension du Puy de Montoncel. Nous choisissons toutefois l’option douce, en passant par le Plan du Fumouzert et le Col des Planchettes. Le sommet est aujourd’hui déboisé, ce qui permet d’apprécier un vaste panorama, malheureusement occulté par une brume matinale persistante lors de notre arrivée. Nous parvenons néanmoins à distinguer les reliefs les plus proches. Le temps de saluer deux courageux trailers, et nous voilà repartis pour une longue descente à travers bois et forêts le long de la Grande Goutte. Nous retrouvons le Rocher du Coq qui n’a pas bougé depuis le premier jour et nous parvenons en début d’après-midi à Arconsat, ravis de notre week-end prolongé.

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Dim 14/05/2023 Rando Limagne – Artonne

Animateur : Yves
Nombre de participants : 8 animateur compris ( 5 F, 3 H)
Météo : Couvert avec éclaircies
Distance : 25 km
Dénivelé : 500 m
Durée : 6 H 30
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 60 pour 2 véhicules soit : 120 km
Préparation et rédaction : 2 H

ITINERAIRE : Artonne, PC460, PC525, Chaptuzat Haut, Château du Chansel, Ussel, Château de Villemont, Vensat, Chaptuzat, Château de la Roche, Bens, Glénat, Artonne.

La météo prévoyait un temps exécrable pour ce dimanche sur le secteur annoncé. Le moins pire était au nord du département, j’ai donc décidé de changer de parcours. Nous voilà au départ d’Artonne pour découvrir les collines de Limagne, dont plusieurs ont l’appellation de puys : Merle, Garmedon, De L’orme, St Jean, culminants autour de 500 mètres.

Direction la Croix des Rameaux par un large chemin, arboré de jeunes pousses dont certaines ont été plantées par des Atlassiens, lors d’une opération pour limiter l’érosion du sol, en novembre 2021.
Pour l’instant le temps est légèrement couvert mais il ne pleut pas. Nous déambulons entre des étendues cultivées au dégradés de verts, séparées çà et là par de belles étendues fleuries, en slalomant entre les fameux puys.

Sauge des prés

Ca y est les premiers rayons ont percé les nuages et nous réchauffent les épaules.

Le soleil arrive

Sur notre gauche une jolie petite cabane en briques toute pimpante, étonnant !

La cabane

Après Chaptuzat Haut, descente sur le château du Chancel. A l’entrée de la propriété, oh surprise, quatre bateaux échoués en pleine prairie, un collectionneur sans doute ?

Les bateaux

Contournement au nord du département par Ussel (le petit Ussel Auvergnat) où une petite pause au bord d’un étang, ornementé d’un arbre magnifiquement fleuri, nous permet de profiter du soleil.


Cap à l’Est par le bois marécageux de Font Buge pour découvrir l’arrière du château de Villemont. Important édifice bâti du 16°S au 18°S qui hébergait un détachement de cavalerie. Vendu en 1958, il brulât un mois plus tard. Repris en 1995 en l’état de ruine, il est aujourd’hui l’objet d’un important projet de restauration.

Château de Villemont

Passage par Vensat puis Chaptuzat pour monter au château de la Roche. Demeure médiévale où naquis Michel de L’Hospital, chancelier de France en 1560.

Château de la Roche

Plusieurs petites bosses, montées, descentes, avant d’atteindre le puy St Jean. A nos pieds Artonne, et la Limagne à perte de vue. L’horizon est très gris et la chaine des Puys est embrumée. On essaie de se repérer tant bien que mal aidés d’une table d’orientation admirablement détaillée.

Table d’orientation du Puy St Jean

Toute la journée le soleil a joué à cache cache avec les nuages. Je ne regrette pas moi choix de dernière minute car aucune goutte n’est venue troubler notre journée.

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Séjour n°10 du 11 au 12/05/2023. Navigation sur un plan d’eau de proximité en kayak de mer

Animateur : Michel J

Nombre de participants : 5 animateur compris (3F, 2H)
Météo : belle journée jeudi avec de belles périodes ensoleillées, vent de nord sensible et frais. Vendredi couvert avec de la pluie fine à partir de 11h00 puis sous forme d’averses orageuses pour finir en apothéose par un orage de grêle sur la fin du parcours
Classement : facile

Matériel mis à disposition par l’association :
– 5 kayaks de mer ; 2 Bélouga 1 de marque Plasmor dont l’un mis à disposition par l’animateur, 2 de marque Dag, modèle Miwok et Ysak, 1 Fury de marque Kayman (bateau de l’encadrant).
– équipement complémentaire pour les kayaks (jupes d’étanchéité, éponges, 1 cordelette de 10 mètres)
– équipement pour les participants (gilets d’aide à la flottabilité, pagaies doubles et 1 de secours)
– pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de l’adaptation « kayak»

Organisation générale :

Transport: à l’aide d’un véhicule en covoiturage Michel J. (Renault kangoo) tractant la remorque.
Kilométrage général effectué par le véhicule : 220 km
Niveau d’eau : proche de son maximum.
Conditions de navigation : très bonne.
Kilométrage parcouru : 30 km sur les 2 jours à la moyenne de 5,2 km/h environ.

Préparation du matériel, rangement, nettoyage et compte rendu : 3 heures

Le mot de l’animateur :
Prévu initialement sur le plan d’eau des Fades-Besserve, j’ai modifié la destination en prenant en compte la météorologie du moment très instable et nous nous sommes rendus sur le lac de barrage de la Triouzoune, appelé également lac de Neuvic.


Relation des faits :

Ces deux journées ont été consacrées à explorer cette étendue d’eau de 410 hectares en suivant les rives droite et gauche, faisant le tour de la grande et des petites îles dans un décor campagnard avec des plages de sable blanc désertées à cette saison. Ayant mis à l’eau à proximité du pont de Pellachal, nous avons remonté le cours d’eau de la Triouzoune sur environ 3 kilomètres, profitant d’une nature devenue silencieuse au fur et à mesure que l’on s’éloignait de l’axe routier. Bordé de quelques maisons, la plupart inoccupées, d’une belle forêt de hêtres sur les rives droite et gauche, de quelques parcelles herbeuses ou de zones humides, la remontée s’effectue dans le calme au rythme des coups de pagaies. Après quelques virages, on retrouve une rivière plus étroite avec une hauteur d’eau de plus en plus limitée et un lit maintenant occupé par de grosses pierres granitiques qui nous obligent bientôt à un demi tour.


Remontée de la rivière Triouzoune

Nous passons sous le pont de Pellachal et tirons tout droit sur la grande île et sa plage de sable blanc pour pique-niquer. Le soleil est bien présent et à l’abri du vent du Nord, la température reste fraîche mais supportable. L’après-midi sera consacré à explorer la partie nord du plan d’eau, rives droite et gauche. Le bivouac sera installé sur la grande île sous des chênes faméliques.

Bivouac sous le soleil…

Certains prendront le temps de visiter ce petit territoire où des couchettes fraîches et des traces de sabots font penser que certaines nuits un chevreuil vient élire domicile en ce lieu après un parcours de natation. La nuit a été calme et reposante bercée jusqu’à l’obscurité par le chant des oiseaux. Quelques gouttes au petit matin avant le lever du jour. Le petit déjeuner, le démontage et pliage des différents éléments du campement, le chargement des coffres étanches des kayaks se font sous un ciel « bâché » menaçant. Nous laissons la petite île sur notre gauche et gagnons la rive droite, bientôt le petit port de Neuvic et nous nous amusons à zigzaguer entre les obstacles afin de rendre ce parcours moins monotone.

Chaque recoin est visité

Chaque anse est inspectée et bientôt se montrent les interdictions d’approche du barrage, grosses bouées, panneaux significatifs ressemblant à des sens interdits. Nous faisons une pause sur une petite plage de sable et je propose de gagner la structure bétonnée afin de voir la vallée étroite de la Triouzoune en contrebas. Abandonnant les bateaux sur la grève, nous cheminons à travers la forêt, une fine pluie irrégulière nous accompagne depuis un petit moment.

Retour humide vers les bateaux


Quelques ouvriers sont à l’œuvre sur la base du déversoir, l’évacuation de l’eau se faisant par une grosse buse provisoire en plastique noir. L’originalité de cet ouvrage réside dans le fait que la centrale électrique qui produit 56 000 000 KW est située à la sortie d’une conduite forcée souterraine de plusieurs kilomètres installée sur le barrage de l’Aigle sur la Dordogne.
De nouveau sur l’eau, nous naviguons jusqu’à la plage du Maury où nous étions passés en juillet 2021 lors du séjour n°16 à Vélorando « Du Sancy à l’océan en suivant la Dordogne ». Nous profitons de la protection du toit du poste de secours pour pique-niquer. Le temps est gris et la température fraîche n’incite pas à la baignade. La pression atmosphérique est en baisse au vue du vol des hirondelles rustiques rasant l’eau à la recherche d’insectes. Le prochain objectif est la réserve piscicole interdite à la navigation située au Nord-Est du site. Il faudra abandonner les embarcations pour voir cette étendue où quelques oiseaux semblent profiter du garde manger. Pour finir cette seconde journée, nous remontons une nouvelle fois la Triouzoune qui prend sa source sur le Plateau des Millevaches, bien abrités du vent. Nous finissons ce joli parcours par un orage de grêle aussi violent que court. Nous abordons au point de départ sous un ciel redevenu clément. Petit nettoyage, déchargement des kayaks et c’est le retour sur Clermont.

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