Animateur : Thierry Nombre de participants : 7 animateur compris (4F-3H) Météo : Pluie le matin – Éclaircies l’après-midi – Doux Distance : 25 km Dénivelée : 800 m Durée : 7h20 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto 34 km pour 1 véhicule – 2 voitures sur place Préparation et rédaction : 2H
Itinéraire : Tallende – Saint-Amant-Tallende – Saint-Saturnin – Sazeirat – W puy de Peyronère – W Saint-Sandoux – W puy de Saint-Sandoux – vers la Crouzille et Chabreras – D28 PC 645 – entrée de Chaynat – GR 30 vers Ludesse – Ludesse – Pressat – sommet puy de Saint-Sandoux – Saint-Sandoux – Château de Travers – vers La Rodde – PC 491 vers Saint-Amant – retour Tallende par la rive droite de la Monne.
Peu de volontaires pour cette sortie dominicale et pourtant… Les cieux ont finalement été cléments avec nous. De la pluie le matin seulement et presque grand beau l’après-midi. Des conditions idéales pour découvrir ces beaux villages du pays de Saint-Saturnin, de Tallende à Ludesse. De l’église de Tallende, notre point de départ, nous parvenons vite à Saint-Amant-Tallende. Une belle vue au-delà de la Veyre sur la Montagne de la Serre me donne l’occasion d’en expliquer le pourquoi et le comment : le phénomène de l’inversion de relief que l’on retrouve à l’est des grands plateaux du Puy de Dôme et du Cantal. Saint-Amant regorge de vestiges de son long passé moyenâgeux. Des remparts, un pont, deux châteaux et de nombreuses maisons fortes. A partir de l’église paroissiale, j’ai tracé le petit quadrilatère qui va nous les faire apercevoir. Le château de la Barge qui forme un carré parfait avec 4 échauguettes bien visibles. Nous nous arrêtons devant le beau portail Renaissance. Je cherche à retrouver sur son tympan la célèbre locution latine « Verba volant, scripta menent » (je ne traduis pas et ferai une petite interro orale lors d’une prochaine rando). La recherche est infructueuse… Un peu plus loin nous nos arrêtons devant la porte du château de Murol, longtemps propriété des grands seigneurs auvergnats, les Latour (d’Auvergne). Il a été complètement remanié au XIXème siècle mais il conserve une fière allure en surplomb du vallon de la Monne.
Château de Murol
Il est propriété depuis 1918 de la famille Giscard… Après une courte descente, nous arrivons sur le pont gothique construit au 13ème siècle. Belle construction à 4 arches en arc brisé associées à ses 4 piles. Nous ne traversons pas encore la Monne… Nous revenons sur nos pas pour partir à l’ouest vers St Saturnin. Nous cherchons à éviter la rue et longeons sur 100 m un chemin en contrebas le long de la rivière. Un escalier bienvenu nous laisse penser que nous allons bientôt aboutir sur… eh bien non nous ne débouchons pas sur la rue mais sur une entrée de propriété privée. Il nous faut redescendre ce bel escalier abandonné qui menait autrefois aux jardins en bord de rivière. Comme il n’y a pas de cheminement possible et direct le long de la Monne, nous suivons la route jusqu’à St Saturnin. D’emblée, c’est le clocher de cette église qui s’impose. De forme octogonale, ses baies géminées lui donnent beaucoup d’élégance. Au soleil, les tons blonds de l’arkose de ses pierres seraient ressortis mais le gris mouillé du ciel ne s’y prête pas… L’église est fermée et nous la contournons par l’est par son chevet à deux étages. Nous arrivons rapidement au château des Latour construit au tournant du treizième siècle. Grand château féodal remanié au XVème siècle, il échappa de peu aux destructions commandées par Richelieu.
Château des Latour d’Auvergne
La Révolution le laissa intacte. Demeure de Catherine de Médicis, le château vit passer Marguerite de Valois, la Reine Margot, durant son long exil auvergnat. Nous descendons vers la Monne par le chemin des lavandières. Le pont qui enjambe la rivière est barré par deux grands arbres abattus par la tempête de la nuit…
Le passage n’est pas très facile car les deux parapets se confondent avec l’écorce des arbres. Un pantalon n’y résistera pas 😊. Après cette séquence émotion, nous reprenons notre route vers le puy de Peyronère et Saint-Sandoux que nous tangentons à l’ouest. Le but est de rejoindre Cheynat pour le repas. Les cheminements ne sont pas toujours évidents et une intersection manquée nous oblige à un petit hors-piste. Nous suivons alors longuement la sente qui contourne à flanc le puy de Saint-Sandoux. Bien dégagée au début, le sentier se révèle plus encombrée de ronces dans sa seconde partie. Son orientation semblant nous éloigner de la cible, je reprends mon cap en contournant deux, trois parcelles agricoles. Profitant de nos derniers points hauts, je repère à l’entrée de Chaynat un grand hangar agricole qui nous mettra à l’abri pendant la pause. En effet, le vent se lève à nouveau et la pluie n’est jamais très loin. Finalement, nous finirons le repas dehors sous un soleil réconfortant. Un large chemin d’exploitation qui passe derrière l’installation nous mène rapidement à Ludesse qui a perdu me dit Michel sa Fête de la Pomme puisque de nombreux pommiers ont été arrachés par manque de rentabilité. Le village offre moins d’attrait que les bourgs du matin. Nous le quittons rapidement par une route qui nous mène à Pressat, petit hameau en balcon sur la pente est du puy de Saint-Sandoux. La montée est sèche mais pas finie quand nous arrivons aux premières maisons… un chemin continue à monter à l’ouest vers le sommet du puy. Presque au bout de nos peines, nous avons encore une cinquantaine de mètres à monter pour gagner l’emplacement du petit étang sommital qui est aujourd’hui comme durant une grande partie de l’année à sec. Il ne constitue pas le point haut du puy qui se situe à quelques dizaines de mètres, au sud de notre position. Le groupe prend la pause …
Redescendus vers le site d’envol des parapentes, nous avons une vue superbe à l’est sur tout le sud de la Limagne : de Veyre-Monton jusqu’à Pardines en passant par Corent, Parent et Montpeyroux.
Le plus dur de la rando est fait et Tallende ne parait plus très loin. Petite illusion car nous avons encore deux heures de marche devant nous. Il nous faut d’abord redescendre par la route et un petit sentier pentu à Saint-Sandoux, puis passer à proximité du château de Travers (propriété vigneronne qui vend du vin) photo 6 et enfin contourner à l’est le puy de Peyronère.
Chateau de Travers
Une fois parvenus dans les vergers entre Tallende et Saint-Amant, les amateurs de noix ne se font pas prier : il y en a de nombreuses tombées au sol et très charnues de surcroit. Le long chemin en rive droite de la Monne nous ramène finalement à l’entrée de la cité. Encore quelques pas et nous voilà revenus à notre point de départ.
Animateur : Michel J. Terrain : souple et humide Météo : température de saison. Grosse averse de pluie froide au 15 kilomètres qui a duré une quinzaine de minutes. Quelques moments ensoleillés en début d’activité. Temps de préparation et de rédaction : 2 h 00 Mise à disposition de matériel : néant Kilométrage : 1 voiture, en co-voiturage au départ de Clermont (2 personnes) et 4 voitures sur place avec une moyenne de 35 km (aller et retour) soit 175 km
Petit groupe… grosse ambiance !
Nombre de participants : 5 animateur compris (1F, 4H) Distance : 22,58 km ; moyenne 6,9 km/h, dénivelée 486 m (montre Garmin Félix 6 Pro Solar). Durée : 3h17 (de marche) et 3h25 (déplacement et pauses compris). Échauffement et étirements non comptabilisés.
Itinéraire : départ parking des eaux de Volvic, les Cheyre de Bruvaleix, les Goulots, bois Latia, Sud Puy des Marais, le Pradet, Ouest et Nord du Puy de la Baneyre, Est des villages de Lambertèche et de Grelière, Sud du Puy de Verrières, Ouest du Puy de Thiolet, Les Cheyres, Nord et Est du Puy de Paugnat, les Cheyre de Bruvaleix, parking.
Remarque : aucun nouveau à cette sortie prévue et annoncée sur le site à l’onglet « actualités » comme une marche sportive de découverte avec une distance courte de 17 kilomètres et une allure maximum de 6,5 km/h. Elle s’est donc déroulée avec des habitués à un rythme habituel dans la bonne humeur.
Les bienfaits apportés par la marche nordique sont consultables sous l’onglet Marche Nordique du site. Chaque semaine les informations sur l’activité sont enregistrées sur le répondeur dédié 0473257706. le lundi pour le lundi soir et le mardi soir et le vendredi pour le samedi matin. En semaine, les séances se déroulent au stade Leclanché à partir de 18h30 en alternant une semaine sur 2, le foncier et le fractionné. Le lundi, 5 tours de 1 km 200 sont effectués soit au total 6 kilomètres, le mardi 6 tours soit 7 km 200. L’objectif est d’amener les participants à marcher à une moyenne de 6 km/h. Le samedi matin sur le site des eaux de Volvic principalement, deux allures sont proposées : allure modérée jusqu’à 6,4 km/h sur une distance d’environ 10 kilomètres et allure soutenue à partir de 6,6 km/h sur une distance d’environ 13 kilomètres.
Statistiques du 28 août au 31 octobre 2023.
Les lundis et mardis Nombre de séances réalisées Lundi : 9 Mardi : 10 Nombre de séances annulées : 1
Types de séances Fractionné : 5 (lundi) 5 (mardi) Foncier : 4( lundi) 5(mardi) Nombre de participants Lundi : 129 dont 67 femmes et 62 hommes Mardi : 110 dont 61 femmes et 49 hommes Total : 239 dont 128 femmes et 111 hommes Animateurs : Mady, Christian, Michel J,
Les samedis Nombre de samedis :7 Nombre de séances annulées : 2 Allure Modérée : 7 Soutenue : 3 Nombre de participants : 43 dont 17 femmes et 26 hommes Animateurs : Mady, Christian, Sébastien
Animateur : Yves Nombre de participants : animateur compris (11F, 3 H) Météo : Douceur automnale avec un peu de vent par endroit Distance : 23.5 km Dénivelé : 870 m Durée :7H30 pauses comprises Classement Atlas : Facile reclassée moyenne Kilométrage auto : 34 km pour 3 véhicules soit :102 km Préparation et rédaction : 2 h
Nous quittons Chanonat ce matin pour un grand tour de la Montagne de le Serre. Petite traversée du bourg et nous entamons de suite la montée sur Chadrat. La petite sente dégagée sur les premiers mètres se montre vite encombrée de ronces et autre végétation jusqu’au PC637 où les 200 premiers mètres de dénivelé sont effectués. La pente se fait plus douce et la vue aux alentours devient dégagée. Encore 50 mètres positif et nous descendons sur Chadrat. Quartier de Saint Saturnin, au neuf fontaines alimentées par la source gallo-romaine de la Gazenne et dont les stromatolithes, structures laminaires fossilisées constituées de calcaire et de silice, ont fait sa renommée. Après une déambulation dans les rues, direction la chapelle Sainte Anne sur l’axe de l’ancienne voie gallo-romaine entre Clermont-Fd et St Nectaire. Tous les 12 juillet une messe est célébrée dans cette chapelle restaurée en 1993, qui reste un lieu de halte pour les randonneurs. Certains Atlasiens se souviennent d’un pique nique à l’intérieur un jour de pluie.
Chapelle Ste Anne
Nous poursuivons sur des grands chemins d’exploitation balisés par des chasseurs en poste jusqu’au ruisseau invisible de Biona. Nous le remontons et le traversons sans peine, pas un filet d’eau, avant de perdre notre sentier dans le bois de la Prada. Après quelques égratignures, n’est ce pas Jeannine (!), nous retrouvons le chemin qui nous mène au pied du Mont Redon. Cet ancien volcan se dresse telle une pyramide dans la vallée de la Veyre et domine Ponteix. Cent mètres de positif nous attendent pour gravir ce mamelon ovale où vers 1450 s’élevait un château médiéval avec un donjon quadrangulaire cerné par une enceinte typique du 13° S. La destruction du château est ordonnée vers 1587 et ses pierres ont servi à la construction de l’église de Ponteix. Seul un pan de mur en prismes basaltiques symbolise de nos jours cette enceinte.
Pan de mur de l’enceinte du château
Depuis ce matin la température était clémente mais arrivé au sommet le vent se lève et nous redescendons rapidement.
A mi- pente nous sommes abrités et en profitons pour nous sustenter. En dessert le gâteau de Pierre ravira nos papilles. Pause terminée nous retrouvons nos beaux chemins bordés de croix ; Croix St Jacques, Croix Chemagrand avant de gagner Rouillat-Haut. Village des côteaux ouest de la Montagne de la Serre réputé pour ses magnifiques plaques de rue en lave émaillée sur le thème des fables de la Fontaine.
Direction plein nord sur le Vigeral, volcan dont la coulée a formé, il y a 3 millions d’années, le plateau de la Serre. Nous rencontrons un PR que nous quittons rapidement, après avoir immortalisé un troupeau de moutons à la laine étonnamment immaculée, et empruntons une petite sente à peine marquée pour rejoindre Nadaillat.
Clocher de Nadaillat
Nous traversons le village que nous quittons par un passage un peu étrange.
Dès la sortie du village, nous plongeons dans la vallée de l’Auzon par un agréable chemin, puis au niveau de L’Aile par une sente en sous bois reposante mais relativement pentue par endroit. Nous voici au pont sur l’Auzon : passé le Chaos de Flore, lieu sacré formé de blocs de granit, le chemin devait rester en courbes de niveau et descendre gentiment sur Chanonat. Malheureusement les forestiers en défrichage dans ce secteur ont modifié un peu les lieux et 70 mètres de montée ont été nécessaires pour retrouver le bon sentier, ce sont ces 70 mètres qui transformeront la difficulté de la randonnée. Quelques grognements dans les rangs, vite apaisés par la vue du château de la Batisse et son jardin à la Le Nôtre, déjà paré de son sapin de Noël. Château du 13° S qui a repris vie avec son récent spectacle nocturne Son et Lumières.
Château de la Batisse
Encore quelques mètres et nous rejoignons nos voitures.
Animateur : Yves Nombre de participants : 8 animateur compris (5 F, 3 H) Météo : Pluie fine toute la journée Distance : 18.7 km Dénivelé : 475 m Durée : 5 H 30 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 100 pour 1 véhicule et 60 pour 1 autre soit : 160 km Préparation et rédaction : 2 H
ITINERAIRE : Bromont-Lamothe, PC787, PC793,La Basse, PC734, PC747, PC763, Bois de Bonjean, PC629, Chalusset, Pranal,PC618, PC742, PC769, Puy de Mouffle, Lamothe, Bromont.
Temps maussade et pluie fine ce matin à Bromont-Lamothe pour la petite randonnée du mois. Sept participants ont eu le courage de s’inscrire malgré une météo peu engageante. Bien équipés pour la pluie nous voilà partis. Après un tronçon peu abrité nous nous engageons dans le bois de Bonjean où les arbres encore bien en feuilles nous protègent. Dans ce vallon escarpé, un agréable sentier nous conduit jusqu’à la rencontre des ruisseaux des Isserts et de la Planche. Après la remontée sur Chalusset nous arrivons à Pranal. Il est bientôt midi, je regarde à droite, à gauche pour trouver un abri pour le pique-nique mais en vain. A la sortie du bourg, un hangar agricole ferait bien notre affaire, j’aperçois le propriétaire et lui demande si l’on peut s’abriter pour déjeuner. Nous sommes accueillis les bras ouverts et ce sympathique monsieur va même chercher deux tréteaux et un grand panneau de bois pour nous installer une table. Il nous fera la conversation une partie de la pause. Nous sommes à l’abri, tant mieux car la pluie s’intensifie. Nous pouvons nous dévêtir un peu et faire sécher les vestes de pluie car la température reste douce. L’après-midi est, dans son début, en forêt le long de la Sioule, puis de nouveau à découvert à l’approche de l’autoroute. La montée au puy de Mouffle s’impose mais la vue est limitée. La table d’orientation nous aide dans le repérage. Nous surplombons la retenue d’Anchal au niveau d’eau très bas et devinons le clocher de Bromont.
La fin du parcours reste une formalité, toujours accompagnés de cette pluie qui ne nous aura pas quitté de la journée. A la sortie de Lamothe deux appareils agricoles nous interpellent, chacun y va de sa suggestion et en fin de compte il s’agit d’appareil pour ramasser les pommes de terre, confirmé par le monsieur sait tout (G…Lens)
Les douceurs de Bénédicte et de Pierre dégustées au sec nous ont réconfortés et nous nous sommes séparés, néanmoins, ravis de cette sortie.
Animateur : Fabien Nombre de participants : 8 (2F, 6H) animateur compris Météo : Brouillard le matin se levant progressivement. Soleil l’après-midi. Vent sur les crêtes le matin Distance : 27 km Dénivelé : 1 375 m (données visiorando) Durée : 9h00 pauses comprises Classement Atlas : Difficile Kilométrage auto : 96 km pour 2 voitures (voitures de Fabien et de Pierre V) de Clermont soit 192 km Préparation et rédaction : 3h
ITINERAIRE : Col de la Croix Morand – Le Mont Dore – Salon du Capucin – Puy de Cliergue – Tour Carrée – Col de Courre – Puy de Sancy – Col de la Cabane – Puy des Crebasses – Roc de Cuzeau – Col de la Croix St Robert – Massif Adventif
Départ du col de la Croix Morand pour la balade du jour. Ce col est dans le brouillard nous masquant la jolie vue qu’il propose. Nous descendons dans la forêt direction le Mont Dore. Après une pause pour observer la cascade du Queureuilh, bien en eau après les pluies de ces derniers jours, nous arrivons au cimetière paysager du Mont Dore. Après avoir traversé cette ville, les choses sérieuses commencent ! Une belle montée nous mène d’abord au salon du Capucin puis au pied du Puy du même nom. La montée n’est pas finie et nous attaquons l’ascension du Puy de Cliergue. Le brouillard est en train de se lever donnant une ambiance mystérieuse au lieu.
Le terrain s’aplanit un peu et nous cheminons sur les crêtes, bien ventées ce jour. Passage par la Tour Carrée.
Tour carrée
Midi approche. Il est temps de trouver un lieu abrité pour se restaurer. Ce sera à l’abri de rochers du col de Courre que nous mangerons. Le lieu est bien choisi. Il est à l’abri du vent mais offre également une très jolie vue sur le Val de Courre.
Val de Courre
Une fois rassasiés, nous repartons direction le Pas de l’Ane. Le groupe se concentre car le passage est un peu technique.
Pas de l’Ane
Depuis le Pas de l’Ane, direction le sommet du Puy de Sancy que nous atteignons sans encombre. Nous sommes alors sur le point culminant du Massif Central.
Redescente direction le col de la Cabane puis le Pan de la Grange d’où nous cheminons à nouveau sur les crêtes jusqu’au Roc de Cuzeau. La vue est toujours aussi belle.
vue du Roc de Cuzeau
Une grosse descente nous amène au col de la Croix St Robert. De là, une grosse remontée nous amène au sommet du Puy de l’Angle et un nouveau cheminement sur les crêtes nous amène au Puy de la Tache.
Une dernière grosse descente et nous revoilà au col de la Croix Morand. Le brouillard n’est plus là et nous pouvons voir la jolie vue qui nous a échappée le matin.
Un pot pris à l’auberge de la Croix Morand clôt cette belle journée. Photos de Pascal et Sophie. Merci à eux. Merci également à Michel D pour ses nombreuses explications et anecdotes tout au long du parcours.
Animatrice : Mady Nombre de participants : 10 animatrice comprise (4F, 6H) Météo : ciel couvert et averses le matin, mais température douce. Distance : 25 km Dénivelé :800 m Durée : 7 h 20 Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 36 km pour 1 voiture de Clermont Fd, 70 km pour 1voiture du Crest, soit 106 km + 2 voitures sur place Préparation et rédaction : 2 h 30
ITINÉRAIRE : Parking des Gorges d’Enval, Gorges d’Enval, Facemeunier, La Védrine, Les Brossons, Paugnat, Puy de Paugnat, Nord de Moulet Marcenat, PC 795, 768, 744, vallon entre le Viallard et la Coussedière, PC 604, 575, Tournoel, Est Crouzol, Parking.
Petit groupe pour cette randonnée… conséquence d’une météo annoncée pluvieuse ? Et ce petit groupe de 10 se voit en plus amputé d’un participant qui s’aperçoit à Enval qu’il a laissé sa voiture ouverte sur le parking de covoiturage. Pas de problème, le voici reparti à pied ! Une fois le problème réglé, il essaiera de nous retrouver. Le départ sous un ciel couvert ne nous empêche pas d’avoir une belle vue depuis la table d’orientation et d’apprécier le beau cheminement que nous offre le chemin qui suit l’Ambène.
Table d’orientation d’Enval
Après un été et un automne très secs, le ruisseau n’a pas un gros débit (et ce ne sont pas les quelques gouttes qui tombent qui vont modifier le volume) mais nous faisons quand même l’aller et retour jusqu’à la cascade du Grand Gornand. La descente au pied de la cascade est un peu abrupte et quelques marches de l’escalier demandent un peu d’attention car un peu détériorées et rendues glissantes par l’humidité. Pour le Petit Gornand pas besoin de dévier du chemin ! La cascade est sur notre passage.
Cascade du Petit Gornand
Nous quittons le chemin balisé avant Beauvaleix pour remonter sur Facemenier où nous arrivons côté Sud. Le passage que je pensais prendre à l’entrée est fermé et nous devons passer par l’intérieur du village. Pas plus mal car c’est le moment que choisit le ciel pour déverser une très grosse quantité de pluie et les arbres qui bordent les rues du village sont les bienvenus pour nous abriter un peu. L’averse s’arrête alors que nous allons en direction de la Védrine et nous commençons même à apercevoir des parties de ciel bleu.
En direction de Paugnat…
Après le pique nique pris à Paugnat, sous un rayon de soleil, nous partons en direction du puy du même nom et montons à son sommet.
Vue du sommet du puy de Paugnat
A la descente petite pause pour mesurer la profondeur de l’ancienne carrière creusée dans son flanc. Au bas de la descente, nous apprenons que notre étourdi du matin a retrouvé sa voiture intacte et qu’il vient d’arriver à Paugnat. Accompagné par Thierry parti à sa rencontre, il nous rejoint à une intersection de chemins et nous pouvons, groupe au complet cette fois-ci, poursuivre notre randonnée et commencer le retour sur Enval. Arrivés sur la petite route qui monte du Viallard à Moulet Marcenat, j’annonce la petite partie « aventure » de la journée. Je compte en effet prendre une petite sente, empruntée il y a quelques années en marche nordique et très peu visible. Mais les années passant, la sente a du être bien utilisée car elle est maintenant bien marquée. Mon effet tombe à l’eau mais il n’en demeure pas moins que cette descente le long d’un petit ruisseau, avec même un petit canyon, reste assez sauvage. Nous arrivons à proximité des sources de Volvic et au PC 575, j’utilise plutôt que le GR une autre sente pour remonter au niveau de Notre Dame de la Garde. Puis c’est le Château de Tournoël avant de redescendre sur Crouzol pour aller voir la grotte positionnée sur la carte.
A l’endroit indiqué, on trouve bien deux ouvertures, maçonnées et fermées par des grilles. Aucune explication à proximité mais d’après un « expert », les grottes pourraient être interdites pour protéger des chauves souris. Utilisant une multitude de chemins nous finissons par revenir sur le chemin de départ et sur le parking. C’est le moment pour 9 d’entre nous de remonter en voiture pour le retour à la maison et pour notre infatigable de repartir à pied chercher sa voiture à Paugnat. Bravo à lui et merci aux courageux qui ont osé braver les conditions météo qui comme souvent se sont révélées moins mauvaises qu’annoncées.
Animateur : Sébastien Nombre de participants : 8 animateur compris (6F, 2H) Météo : Nuageux avec éclaircies, températures douces Distance : 21 km Dénivelé : 700 m Durée :7 H 00 pauses comprises Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 30 x 2, soit 60 km Préparation et rédaction : 1 H
ITINERAIRE : Beaune-le-Chaud, Chatrat, Pardon, Fontfreyde, Puy de la Vache, Puy de Lassolas, Bois de la Madeleine, passage entre les puys de Pourcharet et de Montjuger, col entre les puys de Mercoeur et Lassolas, Roche Quairière, Beaune-le-Chaud
La première partie de cette randonnée nous conduit dans les hameaux de la commune de Saint-Genès-Champanelle. Beaune-le-Chaud, Chatrat, Pardon, Fontfreyde, autant de charmantes petites bourgades au pied de la chaîne des Puys. Passés Fontfreyde, nous remontons la cheire de Mercoeur sur un chemin très fréquenté en ce dimanche matin. Une école supérieure y a en effet organisé un triathlon pour ses étudiants qui nous dépassent pour la plupart sur un bon rythme de course et nous y croisons également quelques cyclistes. Ce petit chemin n’en conserve pas moins un caractère très bucolique entre forêts et prés où broutent paisiblement quelques troupeaux. L’ascension des puys jumeaux de la Vache et de Lassolas débute alors. La couverture nuageuse est suffisamment haute pour nous permettre d’apprécier un beau panorama, occasion d’une lecture de paysage et d’une petite révision du nom des puys environnants. L’occasion également d’expliquer l’histoire de la formation de la cheire d’Aydat, issue de l’effondrement de la face sud des deux puys durant leur éruption. Cet effondrement a laissé la lave se déverser massivement jusqu’au lac d’Aydat et de nous laisser un sol de roches volcaniques, aujourd’hui totalement recouvertes par la forêt, mais dont la traversée reste difficile en dehors des sentiers battus. Après une pause déjeuner sur les flancs du Puy de Lassolas, nous apprécions la progression dans les bois entourant le château de Montlosier. La faune sauvage se cache toutefois, les chasseurs ayant été assez actifs dans la matinée. Dommage. Nous nous contenterons donc de profiter des charmes du sous-bois sur un chemin qui nous ramènera doucement à notre point de départ en serpentant à travers les différents puys de la région.
Animateur : Thierry Temps de préparation : Itinéraires et CR = 5h – Préparation des repas et courses = 6h Transport : en co-voiturage, 3 voitures A/R de Montferrand à Meursault et A/R de Meursault à Chambolle-Musigny et A/R de Meursault à Pernand-Vergelesses Kilométrage autos : 2124 km pour 3 voitures Météo : Beau temps – grand soleil le vendredi – soleil couvert avec 5 mn de pluie le samedi – assez ensoleillé mais plus frais le dimanche Carte : 2739 OT Classement Atlas : Facile Nombre de participants : 12 animateur compris (7 F, 4 H)
Jour 1 :
Boucle autour de Chambolle-Musigny, Morey-Saint-Denis et Gevrey-Chambertin : 14 km – 380m D+ – 5h45 déplacement Petite boucle autour de Vosne-Romanée : 2 km – 1 heure de déplacement
Après un départ très matinal, une belle chevauchée autoroutière et une installation dans notre grand gîte à Meursault nous arrivons à l’horaire prévu, à Chambolle-Musigny au nord de la Côte de Nuits. L’objectif des trois jours est la découverte des 32 Grands Crus de cette partie de la Bourgogne viticole et de leur terroir respectif. Sans anticiper la narration de notre dernier jour, on peut dire que l’objectif a été atteint.
Initialement prévu en linéaire tout au long du GRP des Grands Crus, de Gevrey à Santenay, la complexité dans l’organisation des transports m’a conduit à dessiner 3 boucles qui nous ont permis d’atteindre l’objectif.
Au programme de cette première journée, la découverte des vignobles des 4 grandes AOC (Appellation d’Origine Contrôlée) de la Côte de Nuits : Gevrey-Chambertin, Morey-Saint- Denis, Chambolle-Musigny et Vosne-Romanée soient 6% de la surface de la Bourgogne Viticole. Cette grande région commence plus au nord et se termine plus au sud de nos lieux de découverte du week-end. En effet, elle commence à Chablis dans l’Auxerrois, couvre le Chatillonais, puis les Côtes de Nuits et de Beaune au sud de Dijon puis, plus au sud la Côte Chalonnaise et le Maconnais pour se terminer aux portes de Lyon dans le Beaujolais. La totalité de ces vignobles occupe près de 31000 hectares soient près de 4% du vignoble français. La première heure de rando va nous faire toucher du doigt les caractéristiques géologiques et physiques de la Côte de Nuits. En effet nous quittons le village par une petite route qui s’enfonce dans la Combe. Cette sorte de vallée sèche est caractéristique des paysages des Côtes. Il faut remonter 170 millions d’années en arrière, au Jurassique, pour en retrouver l’origine. A cette époque une mer tropicale, chaude et peu profonde recouvrait la Bourgogne actuelle. Pendant des millions d’années, la décomposition des coquillages et autres plantes marines a donné naissance à des sédiments qui se sont accumulés pour former de vastes plateaux une fois les terres émergées. Le plissement alpin qui se produit il y a 30 millions d’années provoque un effondrement de la vaste vallée qui allait de l’Alsace au Beaujolais et fait apparaitre un mince talus et ses pentes, reposant sur le socle calcaire et recouvert d’une fine couverture d’argile. En même temps, ces grands mouvements géologiques ont fissuré le socle pour créer ces échancrures qu’on appelle aujourd’hui des combes. Les glaciations du quaternaire ont fini de modeler le paysage en recouvrant les coteaux de sédiments et cailloutis, surtout le haut et le milieu des pentes, pour créer des terrains argilo-calcaires propices à la vigne. En Côte de Nuits comme en Côte de Beaune, l’orientation principale des coteaux est à l’est ; ils bénéficient du soleil dès son lever et jusqu’au milieu de l’après-midi. Autre facteur important, ces coteaux sont protégés des vents et autres intempéries par le massif du Morvan plus à l’ouest.
Il nous faut donc remonter sur le plateau, près de 80 m au-dessus à travers une faille. Il faut y mettre les mains avec quelques pas d’escalade plus ou moins simples suivant les personnes.
Finalement après un peu d’effort, tout le groupe prend pied sur le plateau en direction de Gevrey au NW. Le cheminement rappelle à certains les paysages du Causse Méjean : pas étonnant puisque les origines géologiques sont proches. Après avoir traversé une nouvelle combe, nous trouvons un petit chemin qui doit nous amener au vignoble et à nos premiers « climats » de grand cru, le Clos de Bèze et Chambertin. On appelle « climat » en Bourgogne une parcelle clairement identifiée par son terroir. S’y jouent des interactions physiques et humaines : physiques avec le cépage (Pinot noir pour les vins rouges et Chardonnay pour les vingt blancs), l’exposition, la hauteur sur le coteau, la composition du sol ; humaines avec la façon de le cultiver, de le protéger avec les murs, les Clos et de faire le vin. Ce lien si fort entre un terroir et un vin se retrouve dans les 84 AOC recensées en Bourgogne, près de 25 % de tous les vins AOC de l’hexagone. La superficie moyenne des parcelles des grands crus de Gevrey est ainsi de près de 9 ha. Un domaine moyen en Bourgogne est de 8 ha. Ces parcelles ne sont pas nouvelles : le type de culture de la vigne en Bourgogne a été façonné par les moines des abbayes de Cluny et de Cîteaux à partir du 12ème siècle. Cîteaux n’est située qu’à 15 km de Vosne-Romanée seulement. Ce sont eux qui les premiers ont construit ces parcelles et développé cet art de cultiver la vigne et le vin. La Révolution changera le mode de propriété mais pas le découpage en « climats » ni l’héritage des traditions et du savoir-faire lentement élaborés. Les vins de Bourgogne étaient déjà réputés dans l’Europe occidentale dès le Moyen-Age ; renommée portée par l’influence des Ducs de Bourgogne sur tout le nord du continent puis poursuivie par les rois de France. Napoléon ne jurait que par le Chambertin… Pour rendre particulier chaque morceau, chaque parcelle de ce terroir rien ne vaut le nommage. C’est ainsi que chaque parcelle de vigne de ces Côtes, surtout parmi les Grands et Premiers Crus, porte un nom qui peut venir de :
la composition du sol : les Pierrières, les Cras (terrain pierreux) …
la configuration du terrain : les Combettes, la Pièce sous le Bois, les Bonnes Mares …
la végétation : les Charmes, les Genévrières …
du nom d’un ancien propriétaire : Chambertin, le champ de monsieur Bertin …
Avant de pénétrer presque religieusement sur ces « terres sacrées », nous profitons des derniers arbres du bois en surplomb pour prendre notre pause méridienne : le soleil est encore chaud. A l’issue, nous partons à la rencontre de nos premiers ceps. Ces parcelles produisent des rouges de grande puissance aux textures et arômes complexes. Tous les Grands crus de Gevrey sont au sud du village et sur le haut du coteau. Rien ne ressemble plus à une vigne qu’une autre vigne. Il nous faut un peu d’imagination pour faire la relation entre ces vignes et le prestige des vins auxquels elles donnent naissance. Le vignoble semble comme au repos dans une campagne endormie. On est loin en cette mi-octobre de l’agitation de septembre et de la période des vendanges quand des centaines de personnes arpentent les rangées et quand des dizaines de fourgons de transport blancs sillonnent les petites routes ou stationnent au carrefour des domaines et des parcelles. Car il ne se passe pas grand-chose en octobre du point de vue de la viticulture. On se livre principalement à l’arrachage et au défonçage. Arrachage des vieux ceps ou des ceps morts. Le défonçage est le nettoyage du terrain, racines et cailloux (épierrage) sont extraits par une charrue spéciale appelée défonceuse. L’arrachage est de rigueur en cet automne à la vue des pieds identifiés par de la rubalise : autant de rubans autant de ceps à arracher .
L’impact du changement climatique se fait déjà sentir… A Meursault, nous verrons même une parcelle entière ceinte de rubalise comme sur une scène de crime. Octobre, c’est aussi le moment de préparer les trous pour les nouveaux plants plantés en novembre ou avril à l’aide d’une pioche ou d’une tarière.
Nous quittons Gevrey-Chambertin pour nous diriger vers Morey-Saint-Denis plus au sud en suivant toujours le même chemin d’exploitation. Nous trouvons deux ouvriers d’un domaine. Ils nous confirment la nature du travail effectué pendant ce premier mois d’automne. Il est également question d’amendement des sols par apport de fumier épandu comme dans n’importe quel potager… Nous avons remarqué sur certaines parcelles un palissage qui ne ressemble pas au palissage typique des Côtes, à savoir un palissage à trois niveaux de fil, fil inférieur, double fil intermédiaire pour le remontage (voir plus bas) et fil supérieur. Sur ces parcelles les fils sont doublés sur chaque niveau et la disposition des sarments sur le palissage est différent de la disposition classique liée au type de taille appliqué le plus souvent, la taille dite « Guyot », du nom du médecin viticulteur qui l’inventa au milieu du 19ème siècle. Après cette taille, deux baguettes (longues branches) subsistent et partent vers le haut de la vigne.
Les sarments qui pousseront à partir des yeux conservés sur chaque baguette seront les branches fructifères… Cette façon de faire aérerait plus le pied au printemps et en été et limiterait l’apparition de maladies cryptogamiques. Selon nos ouvriers, ce sont des expériences qui rapporteraient gros car les vins de cette parcelle se vendraient très chers ! Petit village moins connu que ses voisins, Morey abrite pourtant 4 Grands Crus comme le Clos de la Roche et le Clos Saint-Denis.
Les appellations de Morey illustrent bien l’influence de la géologie sur la « grandeur » des vins :
en bas de coteau, les Villages dans la partie plate très argileuse.
au milieu : les 1ers crus un peu plus pentus sur une fine couche d’argile et une roche calcaire pas trop loin : les Ruchots.
au-dessus-vers le bord du plateau : les Grands crus sont dans la pente et sur la roche. Le Clos de la Roche s’étale sur un sol fortement calcaire : à peine 30 centimètres de terre, un peu de cailloutis et des gros blocs de pierre qui lui ont donné ce nom. Le Clos Saint-Denis : en bas du coteau repose sur des sols bruns calcaires dépourvus de cailloutis, avec une forte présence d’argile.
Je reviendrai sur le pourquoi et le comment des appellations de Bourgogne au jour 2…
Avant Chambolle-Musigny que nous contournons à l’ouest, nous longeons la belle parcelle en Grand Cru des Bonnes Mares un peu plus basse dans la pente… A proximité de l’ouverture de la Combe d’Orveaux, nous découvrons le château de Vougeot au milieu de ses vignes :
le fameux domaine du Clos de Vougeot. Grande parcelle de près de 51 ha créée par les moines de Cîteaux au 13ème siècle et leur propriété jusqu’à la Révolution. Aujourd’hui ce climat est partagé par 85 propriétaires différents qui se partagent les 1740 hl en moyenne chaque année…. Le Clos est entouré d’un mur de 3,5 km.
Nous retournons à Chambolle pour reprendre nos voitures et rouler quelques kilomètres plus au sud vers Vosne-Romanée où nous attendent nos derniers Grands crus de la journée.
Ce sont les vins rouges les plus célèbres au monde avec quelques vins de Bordeaux : ils ont pour nom Romanée-Conti Romanée, Richebourg et plus au nord, les Grands Echézaux. Ce sont de petites parcelles : 1,81 ha pour la Romanée-Conti et 8,3 ha pour les Richebourg.
La faible production de Romanée-Conti, 49 hl, en font un des vins les plus chers au monde : on n’en produit que 4000 à 6000 bouteilles par millésime. C’est le Prince de Conti qui acheta en 1760 la parcelle dont le vin était déjà fameux et reconnu. A sa mort, on donna son nom à la vigne. Une bouteille de Richebourg millésime 1985 fut adjugée à une enchère à Hong-Kong à 65 000 euros 😊 !!!
Les propriétaires de ces Grand Crus sont de fortes personnalités à l’instar de Henri Jyer un des propriétaires des Grands Echézaux et d’une minuscule parcelle juste au-dessus, le Cros Parentoux, 1er Cru d’1 ha à peine mais un des meilleurs vins du monde. Dans certains classements internationaux ces Grand Crus de Vosne-Romanée trustent les premières places et relèguent loin derrière les Grands Bordeaux. Henri Jyer décédé en 2006 était un visionnaire. Opposé de longue date au recours aux substances chimiques, à la filtration, partisan du faible rendement (seulement environ 3 500 bouteilles par an), il est l’inventeur de la macération pré fermentaire à froid (voir jour 2). Il existe un beau portrait de ce vigneron sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=GEHBTAJrKSc&ab_channel=lotelduvin que je vous encourage à voir 😊. Son ami-concurrent, propriétaire de la Romanée Conti, Aubert de Villaine est aussi une personnalité plus discrète mais reconnu mondialement.
Après cette riche journée, il est temps de rentrer au bercail pour un apéritif et un repas partagé en toute convivialité. Les Atlassiens font un sort au bœuf bourguignon (of course) et aux crumbles du dessert.
Jour 2 :
Boucle autour de Pernand-Vergelesses : 12 km – 250m D+ – 4h08 déplacement
Parcours dans Beaune : 2 km – 1h30 déplacement
Boucle autour de Pommard et Volnay : 5 km – 144m D+ – 1h15 déplacement
Je propose aujourd’hui au groupe plusieurs séquences qui nous permettent de suivre notre objectif de découverte des Côtes et de leurs Grands crus. Une visite de la cuverie du vigneron propriétaire du gîte est prévue à 17 heures. Il faut donc que le planning de la journée soit bien calé😊. Direction de bon matin Pernand-Vergelesses avec l’objectif de faire le tour de la montagne de Corton sur les pentes desquelles poussent nos Grands Crus.
Mais avant, un petit tour au cœur du vignoble de Pernand s’impose. Nous remontons au nord la grande combe qui mène à Echevronne. A la sortie du village devant une cuverie nous tombons sur un pressoir qui vient d’être utilisé il y a peu… Pas de grands vins sur ce versant orienté à l’ouest. Par contre nous découvrons des parcelles atypiques avec des espacements inter rangées de près de 2 m et des ceps aux palissages tout en hauteur.
Notre hôte nous expliquera le soir que c’est pour limiter l’emploi de main d’œuvre (il y a moins de ceps à travailler à l’hectare – pour mémoire 1 ha = 10000 ceps) et pour éventuellement favoriser l’utilisation d’engin mécanique voire de machines à vendanger. La moitié du vignoble bourguignon étendu met en œuvre des vendanges mécanisées. Notre hôte nous confirme que, malgré le nombre de pieds inférieur à une plantation classique, la production de raisin n’est pas diminuée. Je ne sais pas si ces vignes bénéficient d’une appellation régionale ? Deux trois mots sur les appellations en Bourgogne. Les classements datent pour la plupart des années 1936-1937. A la suite de la grave crise de phylloxéra du dernier tiers du 19ème siècle, il faudra attendre presque 50 ans pour que le vignoble retrouve de sa superbe. Des textes plus normatifs encadreront la culture de la vigne et la vinification suite à énormément de tromperies et d’abus à la fin de la Grande Guerre, au moment où la demande augmente. Basés sur l’identification des terroirs et des vins qui en découlent, l’INAO (Institut National des Appellations d’Origine) juste crée en 1935 définit des critères géographiques, géologiques et botaniques permettant un classement des vins de Bourgogne. L’élaboration de ces cahiers des charges des appellations a continué d’évoluer tout au long du 20ème siècle et continue encore aujourd’hui de s’enrichir (de se compliquer pensent certains vignerons ou experts). Ces appellations ne sont pas si arbitraires que cela et valident la qualité des vins telle qu’elle a pu être reconnue au cours des siècles passés. Cette classification fait donc apparaitre 4 catégories d’AOC. :
Les appellations « Grands Crus » (34 dans toute la Bourgogne viticole dont 33 sur les Côtes de Nuits et de Beaune). Ce sont des vignobles aux caractéristiques remarquables… Ils représentent 1% du volume produit. Sur les étiquettes, seul le nom du climat apparait sans mention d’une quelconque commune ni de lieu.
Les appellations « communales » ou « villages » en 1er Cru (44 en tout) qui correspondent à des parcelles (642) produisant des vins de grande qualité. Ils représentent 10% du volume produit. Sur les étiquettes, le nom de la commune de la parcelle apparait complété par le nom du climat et la mention 1er cru. Pas de différence de qualité par exemple entre le Cros Parentoux 1er cru et le Richebourg Grand cru à Vosne-Romanée quelques mètres plus bas sur la pente mais terroir différent et donc classement différent…
Les appellations « communales » ou « villages » tout court qui est la qualité inférieure et qu’on retrouve souvent sur le bas des pentes des Côtes… Ils représentent 37% du volume produit. Sur les étiquettes figure le nom de la commune et, éventuellement, le nom du « climat » apparait.
Pour les deux premières catégories il va de soi que la vinification se fait avec les raisins et jus d’une parcelle : il n’y a pas de mélange. On est au cœur du système du terroir où le vin est le résultat du travail du vigneron sur une parcelle à partir duquel il produit des vins ayant les caractéristiques liées à cette localisation précise, à ce climat.
Les appellations régionales : il s’agit de tout le reste du vignoble bourguignon. Il existe 7 appellations régionales qui représentent 52% du volume produit. Parmi ces appellations les Hautes Côtes de Beaune ou les Hautes Cotes de Nuits….
Les cahiers des charges de chaque catégorie sont très contraignants en termes de culture de la vigne et de méthode de vinification. Les rendements à l’hectare sont très cadrés comme les teneurs en alcool mini et maxi. Des vins d’une catégorie supérieure peuvent être sur la volonté du vigneron déclassés en une appellation inférieure à cause d’une qualité requise non atteinte. A ce moment-là on parle en Bourgogne de « repli » : un Clos de Vougeot passe Vougeot 1er cru ou Vougeot ou Bourgogne. Si on arrive à ce niveau de repli sur un Grand Cru alors c’est qu’il y a eu un gros problème 😊
Nous finissons la matinée en tournant autour de la montagne de Corton. Sur ses pentes est et sud-est nous découvrons les parcelles assez vastes des Grands Crus rouge en appellation Corton, ou blancs en appellation Corton-Charlemagne ou Charlemagne.
Les experts louent ces blancs pour leur profondeur, leur minéralité et leur persistance en bouche…. On veut bien les croire. Ces parcelles montent assez haut dans la pente mais descendent aussi assez bas. Les nuances tant en rouge qu’en blanc sont évidentes puisque les contextes géologiques sont différents.
Après la pause déjeuner nous reprenons les voitures pour une petite flânerie dans Beaune toute proche. Nous entrons par le nord-ouest de la vieille ville, en suivant l’empreinte des remparts qui subsistent ici ou là. Nous gagnons successivement la Collégiale romane Notre Dame, l’Hôtel de Ville installé dans l’ancien couvent des Ursulines bâti à la fin du 17ème siècle. Puis par un enchevêtrement de rues et ruelles surplombées de maisons d’époques différentes, de la Renaissance au XIXème, nous parvenons aux portes de l’Hôtel du Duc de Bourgogne, beau bâtiment à colombages du XIVème siècle qui est le siège du Musée des Vins de Bourgogne de Beaune.
Enfin à quelques pas de là, nous parvenons à proximité des Hospices dont nous ne voyons que la grande façade qui fait face aux grandes Halles. Ce tout petit tour nous a convaincu de la richesse du patrimoine bâti de cette belle cité.
Vite, nous reprenons les voitures pour regagner la tranquillité des vignes. Nous nous arrêtons à Pommard pour la dernière séquence de la journée. Nous entrons dans les Côtes de Beaune. Cette Côte occupe 13% du vignoble bourguignon et produit 11% du vin de Bourgogne. Nous prenons la direction de Volnay à travers les vignes au sud-est du village. Aucun Grand cru ici mais 28 « climats » classés en 1er cru. Pommard ne produit que des vins rouges qui comptent parmi les plus réputés de la Côte. Nous gagnons vite les hauteurs de Volnay par une longue montée à travers les vignes désertes là encore. Ici aussi, à Volnay, que 29 « climats » en 1er cru. Les rouges y sont plus fins et élégants qu’à Pommard. Je montre au groupe la maison de vendangeurs où j’ai logé en 2021 alors que je faisais les vendanges pour un propriétaire de Volnay, Henri Boillot. Nous revenons rapidement à Pommard par un petit PR qui serpente dans le bas des coteaux.
Nous sommes de retour au gîte à l’heure convenue pour participer à la découverte de la cuverie de notre hôte à Meursault, Jean-Philippe Fichet. Il cultive un peu plus de 8 ha de vignes dont il n’est pas propriétaire. Il les loue donc à plusieurs propriétaires. Il produit en majorité des vins blancs et récolte un peu de Pinot noir sur 21 ares (1 are=100 m2) à Monthelie, petit village au-dessus de Meursault. De ces quelques ceps il tire un Monthelie 1er cru « Les Clous ». Tout le reste de sa production est classée en appellation Village Meursault et en appellation régionale Bourgogne. Il produit des vins en son nom propre depuis 2006 mais travaille la vigne depuis les années 1975. Il a installé sa cuverie dans les anciennes écuries du relais de Poste devenu le gîte où nous logeons. Il a consenti de gros investissements pour construire ses 4 grandes salles qui communiquent par d’imposantes portes coulissantes. Il nous explique schématiquement les étapes de la vinification en blanc :
Tri des raisins à l’entrée de la cuverie sur une table de tri
Pressage des raisins (Chardonnay)
Mise en cuve du moût (jus) de raisin au froid pour séparation du jus de ses bourbes (résidus de pellicules de pulpe…)
Extraction du jus clair pour mise en cuve ou fûts de chêne pour fermentation (transformation du sucre en alcool). Notre hôte utilise les deux récipients. Les fûts plutôt pour ses Villages…. A cette étape du processus, le risque le plus grand pour sa production est l’arrêt inopiné de la fermentation….
Elevage en cuve ou fût pendant 10 mois environ (plus pour les rouges et beaucoup plus pour les Grands Crus)
Nombreux contrôles pendant cette période d’élevage : degré alcoolique, acidité- il est assisté de son œnologue
Le vigneron peut procéder à des ouillages (le récipient cuve ou fût doit toujours être rempli à ras bord pour éviter la constitution de poches d’air)
Il peut également procéder à des soutirages pour séparer le vin des lies au fond du contenant
Mise en bouteille après filtration
La grande différence entre vinification de blancs et de rouges est la macération pré-fermentaire introduite par Henri Jyer (voir jour 1). Il s’agit de laisser macérer les grains avec ou sans leur rafle (le support des grains de raisin) dans une cuve afin que les tanins présents sur les peaux des raisins puissent être extraits. A froid parce que la cuve est refroidie pour empêcher le début de fermentation qui se lancerait naturellement sinon. C’est cette macération qui va colorer le moût et donner son rouge au vin. A l’issue de cette macération, la fermentation peut se lancer à partir des levures naturellement présentes dans les peaux qui vont transformer les sucres en alcool… Pendant toute la durée de la cuvaison, le vigneron procède au remontage (arrosage du chapeau de raisin formé en haut de cuve avec le jus remonté) et au pigeage qui vise à enfoncer le marc dans la cuve pour que les mélanges jus-matières solides continuent. A l’issue de la fermentation, on extrait le jus de la cuve (jus de goutte) et on presse le marc pour obtenir le jus de presse (plus riche en tannins). Les deux jus sont généralement assemblés dans des fûts de chêne et l’élevage commence. Il n’y a alors plus de différence dans le processus de vinification entre rouge et blanc. On voit donc bien que la vinification des blancs est plus « simple » que celle des rouges 😊
Il nous fait ensuite déguster trois ou quatre vins de millésimes différents : des vins jeunes (2022) et une bouteille du millésime Meursault 2017.
Les différences au goût sont grandes même pour un non connaisseur comme moi. On a en bouche des arômes plus complexes que sur les vins jeunes. Et l’acidité en moins ! J’ai identifié des arômes de fruits secs… Puisqu’il produit peu et qu’il exporte près de 60% de ses vins, les Atlassiens qui auraient aimé ramener du vin en sont pour leurs frais : il n’y a pas de vin à vendre. Tant pis, on se rabattra sur le vin du cubi 😊 Si on se livre à un petit calcul pour calculer le nombre de bouteilles qu’il peut produire par millésime, on arrive au chiffre (très approximatif) de 48000 bouteilles : (8 ha * 45 hl en moyenne par ha * 100 l)/ 0,75 l. C’est peu !
La leçon a duré plus de deux heures et il est temps d’aller préparer le dîner. Après un bon repas et une belle fin de match Irlande-All blacks, il est temps de plier les gaules pour être en forme pour notre troisième journée.
Jour 3 :
Boucle autour de Meursault : 22 km – 480m D+ – 6h48 déplacement
L’objectif du jour est la découverte de nos derniers Grands Crus, en blanc cette fois-ci. Nous commençons par une déambulation dans Meursault avec la découverte de sa belle église romane du 14ème à la flèche élancée que l’on voit de loin.
Nous progressons sur le flanc des coteaux qui surplombent le village en direction d’Auxey-Duresses installé à la sortie de la combe de Saint Aubin.
A partir de Meursault, nous sommes au pays du Chardonnay et des vins blancs. On dit que les Blancs de Meursault sont les plus grands Blancs de Bourgogne mais que les Blancs de Puligny sont les plus grands vins Blancs du monde…. Ils représentent près de 60% du volume produit en Bourgogne contre 29% pour les vins rouges et rosés. Le Blanc se vend mieux désormais que le Rouge, en France et surtout à l’International. A Auxey, nous admirons trois grandes cuveries identiques typiques des années 30. Nous abandonnons pour 2 heures environ les vignes pour parcourir du nord au sud le plateau de Montmeillan qui domine toute l’appellation de Meursault à près de 430 m. Le petit coup de cul du départ réveille un peu nos instincts de randonneurs un peu endormis depuis deux jours 😊 En fin de plateau, nous débouchons à l’est de Gamay au niveau d’un amas rocheux visible de loin : Roche Dumay.
Une petite désescalade et une traversée des vignes nous amène sur un chemin d’exploitation qui va nous conduire à Chassagne-Montrachet. Nous déjeunons en bord de vignes au sud du village. Nous sommes passés sous une grande carrière toujours en exploitation. Elles ne manquent pas tout au long de ces Côtes. La plus grande et célèbre est celle de Comblanchien en Côtes de Nuits, au sud de Nuits Saint Georges. Les grands blocs de calcaire dur qu’on y a extrait ont permis la construction des immeubles Haussmanniens et l’Opéra Garnier à Paris. Au début du 20ème, les carrières occupaient plus de main d’œuvre que la vigne à Meursault…. Peu de monde à Chassagne que nous traversons après le repas. Le vin de l’année est en cours de gestation bien à l’abri de l’air dans des fûts ou des cuves. Les grands travaux de la vigne sont en suspend et ne reprendront qu’en novembre-décembre avec la pré-taille, le brulage ou broyage des sarments et le buttage qui vise à protéger le pied des ceps de terre. Le gros du labeur, la taille, commencera après la St Vincent en janvier. La vigne est une liane qui n’en finirait pas de s’étaler si l’homme n’intervenait pas. Il faut maitriser la végétation pour assurer une bonne fructification. A l’issue de la taille (Guyot principalement en Bourgogne) il ne reste plus sur le cep qu’une branche-baguette avec de 6 à 8 yeux et un courson (courte branche) avec 2 yeux. En avril, il faudra courber cette baguette sur le fil inférieur et l’attacher avec de petites agrafes spéciales. Elle portera les branches fructifères. Chaque cep est un cas particulier et il faut une sacrée expérience pour décider de ce qu’il faut couper ou pas : rappelez-vous, il y a 10000 ceps par ha ! La taille ne prendra fin qu’en mars. Les labours et l’amendement des sols se fera en mars. En mai-juin, il faudra procéder au relevage des tiges et à l’accolage (fixation des sarments sur le palissage) pour faciliter les travaux sur les rangs et donner de l’air aux jeunes grappes. En juin, on procède à l’effeuillage pour favoriser l’ensoleillement des jeunes grains qui apparaissent et pour faciliter la vendange deux ou trois mois plus tard. Je n’évoque pas tous les traitements qui vont se succéder à partir de l’apparition des feuilles jusqu’au mois de juillet et août pour lutter contre tous les risques de maladies de la vigne comme l’oïdium ou le mildiou…. De plus en plus de domaines sont maintenant conduits suivant les méthodes de l’agriculture biologique voire en biodynamie mais pas que….
A la sortie de Chassagne, nous entrons sur le vignoble de Puligny-Montrachet et de nos derniers Grands Crus : Montrachet, Chevalier-Montrachet, Bâtard-Montrachet, Bienvenues-Bâtard-Montrachet et Criots-Bâtard-Montrachet.
Les trois premiers occupent des parcelles de 8 à 11 ha environ. La Route des Grands Crus les traverse et nous devons faire attention aux voitures des touristes (comme nous). Peu après, nous parvenons sur la grande parcelle du Clos La Mouchère, 1er Cru à Puligny que j’avais vendangée en 2021. Elle n’est pas divisée entre plusieurs propriétaires comme d’autres 1ers ou Grands Crus. On parle alors de Monopole et cette mention apparait sur les étiquettes. C’est le vin que j’avais offert au cours d’une réunion d’animateurs… Nous reprenons un peu de hauteur pour repartir vers Meursault. Nous croisons encore une carrière… Nous parvenons assez rapidement aux voitures à Meursault.
J’avais prévu de quitter le gîte à 16 heures. C’est exactement l’heure à laquelle nous quittons à regret ce bel endroit. Nous serons dans 3 heures à Clermont, à l’heure donc pour assister à la défaite de l’équipe de France de rugby 😊
Merci à Marie-Thé et Sandrine pour leurs photos. Groupe très sympathique dont l’esprit d’entraide m’a facilité le déroulement du séjour. Très attentifs à toutes mes explications, ils ont appris pas mal de choses sur cette région, la vigne et le vin. La préparation du séjour m’a également beaucoup appris sur le sujet : c’est ce que j‘ai essayé de restituer dans ce compte-rendu.
Animatrice : Christelle Nombre participants : 19 animatrice incluse 8F 11H Météo : Belle journée ensoleillée, atmosphère lourde Terrain : Sec Distance : 19 km Dénivelé : 610 m Durée : 6h pauses comprises Classement : Facile Km Auto : 100 X 2 et 78 X 3 véhicules soit 434 km Préparation et rédaction : 2 heures
ITINERAIRE : Départ Dorat, Néron, Cognord, Bonnemoy, Gosson, Chochat, Les Garniers, le Moulin de Chantereine, PC 319, Boudet, Dorat.
Pour le parcours de ce jeudi , direction Dorat (le nom de la commune vient de la rivière Dore toute proche) secteur que l’on pratique peu et qui pourtant offre de sympathiques possibilités de parcours. Avant de démarrer petite halte devant l’originale église St Etienne
église St Etienne
dotée de deux tours fortifiées. Puis nous entamons notre cheminement sur de jolis et tranquilles chemins herbeux en bord de pâturages avec de belles perspectives sur la chaîne des Puys. Entre Pierre Folle et le Plot de l’Orme ce sont des sentiers forestiers qui montent et descendent où nous profitons d’une agréable balade nature aux accents estivals !! La température a quand même frôlé les 28 degrés et nous a donc fait prendre quelques coups de chaud dans les montées !!
Un bel et immense tapis de colchiques croisé en chemin nous rappelle quand même que c’est censé être la fin de l’été !
Au dessus des Garniers , petite partie de cache-cache car je n’ai pas remarqué que j’avais perdu une partie de ma longue file indienne à une intersection ! Claude et moi rebroussons chemin pour tenter de retrouver les égarés ! Grâce aux téléphones portables nous faisons le point et quelques minutes après le groupe est de nouveau au complet! Après avoir rejoint et traversé la route Thiers Vichy une dernière grimpette dans une atmosphère assez lourde puis nous retrouvons nos belles sentes herbeuses
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