Animateur : Fabien Nombre de participants : 10 (8F,2H) animateur compris Météo : Beau temps, ensoleillé le matin, soleil jouant à cache cache avec les nuages l’après-midi. Distance : 24,5km Dénivelé : 620 m Durée : 8h10 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 130 km pour 2 voitures de Clermont soit 260 km Préparation et rédaction : 3h
ITINERAIRE : Chastreix, Cascade des Essarts, Chauvet, Rimat, Bois de la Masse, Les Lades, Les Salis, Station de Chastreix Sancy, Cascades de Crèvecœur, La Sagnoune, Lessard.
Départ de Chastreix pour cette randonnée du jour. Le choix s’est porté sur ce secteur pour être toujours à des altitudes hautes et avoir de nombreux passages en sous-bois compte tenu des températures élevées annoncées en plaine. Et également pour découvrir un nouvel Horizon Sancy. Après quelques kilomètres, nous arrivons à la 1ére curiosité du jour : la cascade des Essarts. Cette cascade coule le long de la rivière la Gagne. Celle-ci a un débit bien faible et la cascade n’est donc pas très impressionnante.
Nous rebroussons chemin pour rattraper le parcours et nouvel aller-retour pour découvrir l’œuvre Horizons Sancy. Cette œuvre, nommée « Dancing Figures », s’inspire d’une fête traditionnelle bulgare, nationalité de l’artiste.
Œuvre Horizons Sancy
Nous prenons le temps de découvrir l’œuvre et de lire les explications de l’artiste, mais aussi d’admirer le superbe paysage qui s’offre à nous, entre Roc de Courlande, Mont Redon, Puy de Chabanne et autres. Entre la cascade et l’œuvre, nous avons bien flâné et l’heure a bien avancé. C’est donc d’un pas rapide que nous traversons les bois de la Masse puis remontons plein nord à leur sortie pour atteindre le pied du Roc de Courlande que nous verrons sur tous ses côtés tout au long de la randonnée.
Roc de Courlande
Après avoir mangé et cheminé à travers bois, nous atteignons la station de Chastreix Sancy, déserte malgré le beau temps et les vacances scolaires. Nous empruntons ce qui, l’hiver venu, constitue des pistes de ski de fond, et traversons un nouveau ruisseau : le ruisseau de la Jarrige. Et là, jolie surprise, nous découvrons une cascade, bien fournie et pas répertoriée sur la carte.
Quelques centaines de mètres plus loin, c’est une autre cascade que j’avais repéré lors de la préparation de la randonnée : la cascade de Crèvecoeur. Le chemin domine la cascade mais il n’y a pas de chemin qui mène au pied de celle-ci et même en hors-piste, la pente est vraiment trop raide. C’est donc de haut et à travers les arbres que nous observons cette cascade avec un bon débit. Elle coule sur la Burande. La Burande rejoint plus à l’ouest la Gagne que nous avons vu le matin et tout ce joli monde se jette dans la Dordogne au niveau du Pont d’Arpiat.
la cascade de Crévecoeur
Nous atteignons ensuite la Sagnoune et là, le chemin, pourtant bien présent sur la carte, a complétement disparu, envahi par les herbes hautes et autres framboisiers qui feront le bonheur des participants. Liliane, en tête du groupe nous fait la trace comme s’il s’agissait d’une balade raquette et après le passage de 10 Atlassiens en file indienne, le chemin a retrouvé un semblant d’existence ! Chastreix réatteint, nous décidons d’aller boire un coup et nous traversons le village qui est fort joliment décoré à l’occasion de la fête de l’eau. Photos Bénédicte.
Secteur géographique : Région Haute Loire et Lozère Animateur : Michel D. Nombre de participants : 7 animateur compris (2F, 5 H) Classement Atlas : Difficile Kilométrage autos : 2 voitures A/R 340 x 2 = 680 km Hébergement : 3 nuits en gîte.
Météo : Bonne température les deux premiers jours, vent d’Ouest, orageux le troisième jour, dernier jour très frais 9/10° le matin soleil puis fort vent d’ Ouest, ciel couvert au col du Goulet à1500m d’altitude, grosse averse orageuse et brouillard, puis redescente sur Larzalier fin de pluie mais toujours et jusqu’à l’arrivée aux voitures un fort vent froid d’Ouest.
Terrains : très sec sur pistes, GR et petites routes, conditions de roulage parfaites sur de bons revêtements mis à part sur le GR. L’averse du col du Goulet a mouillé le GR sur 3 km offrant un sol glissant sur la descente. Passage très technique avec portage des vélos sur une portion du GR du tour du lac de Naussac.
Les données kilométriques et altimétriques des journées sont le résultat de montres et GPS Garmin.
JOUR 1 samedi 22 Juillet : Etape Rieutort / Les Faux. Départ 10h /Arrivée 16h30
Roulage : 3h45, distance : 47 km, D + 990 m, D – 980 m Classement de l’étape : Difficile Départ place de l’église de Rieutort 1100 m- GRP tour de la Margeride le Savignies- lac du Ganivet 1000 m- Javol 950 m (ancienne ville romaine, vestiges)- le Cheylaret 1000 m- Aumont Aubrac1050 m- Gr 65 de Compostelle- les Esterts 930 m – Chabannes planes 1025 m – St Alban sur Limagnole 1000 m- le Rouget 1050 m – Gîte l’Oustal des Parents au Faux 1100 m.
JOUR 2 dimanche 23 Juillet : Etape Les Faux / Brugeyrolles. Départ 8h / Arrivée 17h45
Roulage : 5h, distance : 57 km, D + 1100 m D – 1100 m Classement de l’étape : Difficile Départ du Gîte- GR 65 jusqu’au gîte du Sauvage 1289 m – puis GR 4 – Brenac 1200 m – St Paul le froid 1280 m- Grandieu 1150 m- Bellelande 1191m – Auroux 990 m – Bessettes 1030 m – bord du lac de Naussac 940 m – Langogne 900 m – puis GR 70 (Stevenson)- Brugeyrolles 980 m gîte des Crémades.
JOUR 3 lundi 24 Juillet : Etape Brugeyrolles / Chasserades. Départ 8h /Arrivée 15h Roulage : 5h, distance : 40 km, D + 1000 m D – 950 m Classement de l’étape : Difficile Départ de gîte Esfagoux1070 m – forêt de la Gardille 1220 m- château du Luc 1000 m – Luc 950 m – Laveyrune 980 m – combe Grenier 1050 m – sommet d’Espervelouze 1225 m- descente sur la Bastide Puylaurent 1000 m – GR70 – Chante Perdrix 1300 m – la Mourade 1300 m- bois de Chambounet 1300 m- parc éoliens 1300 m – Chabalier 1122m- Chasseradés 1159 m – gîte les Sources.
JOUR 4 mardi 25 juillet : Etape Chasserades / Rieutort. Départ 8 h/ Arrivée 15h
Roulage : 5h15, distance : 46 km, D + 1100 m D – 1000 m Classement de l’étape : Difficile Départ du gîte – GR 70- Mirandol 1100 m- L’Estampe 1154 m- carrefour Guy Cubizolle 1412 m- col du Goulet 1459 m- carrefour de la Pierre Plantée 1263 m- Larzalier 1200 m- croix de la Prade 1231 m- Laubert1200 m- GR 43 – cabane des bergers 1385 m- bord du lac Charpal- PC 1338 m- puis tour du lac plein Est – cobe des noyés de Moumentou- PC 1340 m- forêt domaniale de Charpal- passerelle barrage 1312 m- GR 43- maison forestière de Charpal- chapelle St Ferréol 1392 m- Vitrollettes 1289 m- le Monteil 1170 m- puis Rieutort de Randan parking voitures.. Retour sur Clermont Ferrand
TOTAL du VOYAGE VELO : 148 km, 19h de roulage, D + 4190 m et D – 4030 m
Très bonne ambiance et entente, bonne condition physique du groupe, un groupe parfait pour d’autres raids vélo à allures soutenues, avec un engagement plus importants. C’était bien un séjour classé difficile avec certaines parties techniques (GR avec des parties de cailloux, des marches à descendre, des montées avec des racines, des passages de ruisseaux) et physiques (quelques belles montées très soutenues, quelques poussages et portages aussi.)
Le but recherché de ce voyage était de circuler sur une grande partie du GRP Tour de la Margeride. Tous les participants ont savouré sans difficultés ce parcours exigeant.
Nombre de participants : 5 dont 1 femme et 4 hommes. Météo : correcte dans l’ensemble pour rouler, chaud les deux premiers jours avec averses orageuses le dimanche 09, le jeudi 13 au lac de Chambon et samedi 15 à Toulx-Sainte-Croix. Classement du séjour : difficile Temps de préparation et de rédaction : 20 heures
Le mot de l’animateur. Un groupe soudé, une bonne ambiance, un partage enrichissant et une entraide permanente, voilà quelques ingrédients de la réussite d’un voyage à vélo. La recette pour l’élaboration du parcours affinée année après année dans des zones méconnues de notre hexagone est somme toute assez simple. Une ou plusieurs bonnes cartes, une zone géographique définie, de nombreux points d’intérêts, des endroits pour ravitailler, des endroits pour poser la tente et l’on essaie en évitant les grands axes d’établir le meilleur circuit. L’itinéraire construit à partir de petites « blanches » et quelques portions de « jaune » (carte Michelin départementale n°325), s’est révélé plus difficile que prévu non pas que les dénivelés aient été très importants mais les pourcentages de certaines portions notamment dans les descentes et les remontées pour passer les nombreuses rivières ainsi que pour atteindre certains points hauts ont rendu ce parcours exigeant physiquement. La densité de petites routes dans les départements visités (Creuse, Haute-Vienne, Charente, Vienne, Indre) a permis de rouler sans aucune pression au niveau de la circulation. Les rivières, les plus importantes ayant servi de fil conducteur à notre déplacement ont été la Gartempe, l’Ardour, la Glayeule, la Vienne, la Creuse et la Petite Creuse. Longées voire traversées à plusieurs reprises, elles nous ont accompagnés durant cette semaine. Pour celles et ceux que cela intéressent, vous trouvez ci-dessous, quelques éléments géographiques de ces cours d’eau. Notre voyage a été ponctué comme d’habitude de nombreuses haltes pour admirer des éléments naturels, de beaux monuments, le passage au village martyr d’Oradour-sur-Glane et sur la fin du parcours, les Pierres Jaumâtres et la tour de Toulx-Sainte-Croix.
Un peu seul au monde sur les petites routes !
Quelques informations sur les rivières. La Gartempe coule dans les départements de la Creuse, de la Haute-Vienne, de la Vienne, de l’Indre, d’Indre-et-Loire, et de la Vienne. C’est un affluent de la Creuse, donc un sous-affluent de la Loire par la Vienne. Sa longueur est de 205 km et elle prend sa source sur les communes de Lépinas et de Peyrabout en Creuse à 600 m d’altitude environ. L’Ardour coule dans les départements de la Creuse et de la Haute-Vienne. C’est un affluent de la Gartempe. Elle est longue de 34 km et prend sa source au lieu-dit La Garenne sur la commune d’Augères à une altitude proche des 500 m. La Glayeule coule dans le département de la Haute-Vienne et a une longueur de 21 km. Elle prend sa source sur le commune de Nantiat. La Vienne prend sa source sur le plateau de Millevaches au pied du Mont d’Audouze à 859 m d’altitude en Corrèze. Elle se jette dans la Loire à Candes-St-Martin à 30 m d’altitude. Mesurant 372 km, elle est un affluent majeur du fleuve. La Creuse longue de 264 km prend sa source également sur le plateau de Millevaches à 811 m d’altitude au lieu-dit Chirat sur la commune du Mas-d’Artige. Elle se jette dans la Vienne. La Petite Creuse prend sa source au lieu-dit Les Trois Taillants sur la commune de Treignat. Elle est longue de 95 km et se jette dans la Creuse à Fresselines en amont du lac de Chambon.
Patrimoine culturel : Bénévent-l’Abbaye, viaduc de Rocherolles, village martyr d’Oradour-sur-Glane, cité médiévale de Montmorillon, château fort de Chazelet, les ruines du château de Crozant, le château de Boussac, l’abbaye de Moutier-d’Ahun.
Faune : oiseaux vus au cours des huit jours suivant les milieux rencontrés, héron cendré, buse variable, milan noir, pinson des arbres, canard colvert, huppe fascié, une cigogne blanche, grand cormoran, hirondelle de fenêtre et rustique, grosse concentration sur un troupeau d’ovins de hérons garde-boeuf. Autres observations : écrevisse américaine sur la retenue du Chambon, lièvre variable, chevreuil et à plusieurs reprises un coléoptère devenu rare le lucane cerf-volant, gros insecte pouvant pour le mâle mesurer jusqu’à 7,5 cm.
Ecrevisse du lac Chambon
femelle du Lucane cerf Volant
Données techniques de l’itinéraire fournies par une montre Garmin (merci Pascal), la distance parcourue ramenée à l’unité (D). Les dénivelés positifs (DP) et négatifs (DN), altitude la plus basse (AB), altitude la plus haute (AH) de la journée.
Les grandes lignes de l’itinéraire : Il s’est effectué sur petites routes à faible circulation, voies cyclables, chemins goudronnés et quelques centaines de mètres sur des chemins.
J1. D 62 km DP 975 m DN 1020 m AB 377 m AH 658 m Ahun, Peyrabout, St-Sylvain-Montaigut, Bénevent-L’Abbaye, Marsac. Points forts de la journée : recherche de la source de la Gartempe, visite du site de l’Abbaye à Bénévent et de son jardin.
Jardin à Bénevent-L’Abbaye
J2. D 61km DP 1035 m DN 1150 m AB 269 m AH 658 m Marsac, Folles, Bessines-sur-Gartempe, St-Pardoux, Nantiat. Points forts de la journée : le long de l’Ardour, le détour pour admirer le viaduc de Rocherolles qui enjambe la rivière Gartempe (commune de Folles), les lacs de Sagnat et Saint-Pardoux.
A la découverte du viaduc de Rocherolles
Lac de Saint-Pardoux
J3. D 53 km DP 750 m DN 830 m AB 189 m AH 357 m Nantiat, Peyrilhac, Oradour-sur-Glane, Cieux, Blond, Bellac. Points forts de la journée : Visite guidée du village martyr et du tombeau des martyrs, étang de Cieux, traversée des Monts de Blond. Pour en savoir plus sur le récit du massacre d’Oradour, cliquez sur le lien https://www.oradour.org/recit-du-massacre Les Monts de Blond sont un petit massif appartenant au Massif Central, situé à l’ouest du département de la Haute-Vienne, en bordure du département de la Charente. Parmi les contreforts occidentaux du Massif Central, ils sont les premiers à dépasser les 400 mètres d’altitude en venant de la façade atlantique. Ils forment la partie occidentale des Monts de la Marche.
Village martyr
J4. D 59 km DP 680 m DN 830 m AB 88 m AH 270 m Bellac, Mézières-sur-Issoire, Oradour-Fanais, Availles-Limouzine, L’Isle-Jourdain, Moussac. Point forts de la journée : les nombreux points de vue le long de la rivière Vienne suivie sur plusieurs kilomètres en remontant vers le Nord.
Pont de Pierre de Bellac
J5.D 66 km DP 730 m DN 750 m AB 89 m AH 191 m Moussac, Nérignac, Sillars, Montmorillon, Journet, La Trimouille, La vallée de Lignac. Point forts de la journée : visite de la cité de l’écrit et des métiers du livre de Montmorillon, ses octogones, son pont médiéval, son quartier historique. L‘octogone est un des édifices le plus remarquable du site de la Maison Dieu, vaste ensemble de bâtiments qui formèrent l’hospice de la ville au Moyen Âge. Cette chapelle tire son nom de sa forme insolite à huit faces. Bâtie vers le 12e siècle, elle était dédiée au culte des morts, le chiffre huit renvoyant à la symbolique de la Résurrection. Les bâtisseurs de l’époque s’étaient probablement inspirés de la Chapelle du Rocher de Jérusalem, datée de 681 ; ou de la chapelle palatine d’Aix-la-Chapelle, de 792, qui possédaient un plan octogonal.
l’octogone de Montmorillon. Chapelle cimetériale.
une partie du quartier médiéval de Montmorillon
J6. D 55 km DP 850 m DN 990 m AB 121 m AH 300 m Lignac, Dunet, Sacierges-Saint-Martin, Chazelet, Vigoux, Bazaiges, Eguzon-Chantôme, Chambon, Meissant, Crozant. Point forts de la journée : traversée du Sud de la Brenne avec ses nombreux petits cours d’eau, le château fort de Chazelet, la retenue du lac Chambon sur la Creuse, le site du château de Crozant.
Château fort de Chazelet
J7. D 70 km DP 1170 m DN 950 m AB 220 m AH 446 m Crozant, Fresselines, Chambon-Ste-Croix, Chéniers, Mortroux, La Cellette, Nouzerines, Domaine de Poinsouze. Points forts de la journée : A la rencontre à pied de la confluence entre les rivières Petite Creuse et Creuse.
Rencontre de deux rivières, Petite Creuse et Creuse
J8. D 57 km DP 970 m DN 950 m AB 347 m AH 650 m Boussac, St-Sylvain-Bas-le-Roc, Toulx-Ste-Croix, St-Sylvain-Sous-Toulx, Domeyrot, Jarnages, Moutier-d’Ahun, Ahun. Points forts de la journée : Le château de Boussac, les Pierres Jaumâtres, l‘église et la tour de Toulx-Ste-Croix avec sa vue panoramique sur 7 départements. Le château de Boussac est situé sur un éperon rocheux au dessus de la vallée de la Creuse Construit au XIIème siècle, ruiné lors de la Guerre de Cent Ans, rebâti, fortifié puis embelli avant d’être mis à mal lors de la Révolution. George Sand y a séjourné à plusieurs reprises, y a situé une partie de son roman champêtre Jeanne, et y a découvert les célèbres tapisseries de la Dame à la Licorne qui sont exposées aujourd’hui au musée de Cluny à Paris.. Les pierres Jaumâtres. Au sommet du Mont Barlot, une quarantaine d’énormes blocs de granit, des cailloux de géants émergent et se dressent dans un étonnant équilibre. L’église de Toulx-ste-Croix de type roman-poitevin a la particularité d’être en deux parties, le clocher étant séparé de la nef. La tour de Toulx-sainte-Croix a été construite à l’initiative de l’abbé Aguillaume, et se situe au point culminant de la montagne (655 m), au lieu dit « Brûdalis » à l’emplacement même de la tour à signaux gauloise. Elle fût terminée de construire en 1957. Du haut de cet édifice où sont disposés des repères d’orientation, on jouit d’une vue panoramique exceptionnelle de 100 km alentours s’étendant sur sept départements, et qui en fait une des plus belles vues de France.
Eglise de Toulx-Ste-Croix
La tour de Toulx-Ste-Croix
Hébergement : sous des tentes dans des campings sympathiques et accueillants
Accident :néant Problème mécanique : aucun Matériel mis à disposition par l’association : 1 tente de marque Hard Wear Montain modèle Laser, 2 tentes de marque Décathlon, modèle 900MT, 1 remorque « Bob ». Photos : Pascal et Michel J.
Animateur : Fabien Nombre de participants : 6 (3F,3H) animateur compris Météo : Beau temps ensoleillé, léger vent bien agréable Distance : 23,5km Dénivelé : 700 m Durée : 7h10 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 180 km pour 1 voiture de Chateaugay et 120 km pour une voiture du Crest soit 300 km Préparation et rédaction : 3h
ITINERAIRE : Chareire, La Morangie, Fontaine Salée, Montagne Haute, Ouest du Puy de Paillaret, Col de la Geneste, Les Ages, Bois de Gayme, Picherande, Tinaire, Espinoux, la Bouérie
A nouveau la découverte d’un Horizons Sancy pour la randonnée du jour. Cette fois, c’était celle située au Pré Escudor. Il fallait donc trouver un circuit autour de ce lieu et un très bel endroit de notre région s’y prêtait parfaitement : la Fontaine Salée.
Nous partons à travers les bois en cheminant sur de larges pistes qui constituent, l’hiver venu, les pistes de ski de fond du domaine nordique de Picherande-Chareire. A partir de la Morangie, les chemins deviennent des sentiers plus escarpés longeant un cours d’eau qui se jette un peu plus bas dans la Trentraine. Après avoir cheminés plusieurs kilomètres dans les bois, nous en sortons et là, un magnifique paysage s’offre à nous : c’est la vallée de la Fontaine Salée. Nous en profitons pour faire une pause pour se rafraîchir, lire les panneaux explicatifs qui nous apprennent l’histoire de cette vallée mais aussi la raison de ce nom de Fontaine Salée. Nous prenons le temps d’observer ce joli paysage et de nommer tous ces Monts devant nos yeux. Nous prenons d’autant plus notre temps que pour certains, cet endroit est une découverte.
Fontaine Salée
Mais, il faut bien continuer notre cheminement et nous voilà repartis. Nous faisons le gros du dénivelé du jour qui nous mène jusqu’à la Montagne Haute en traversant nombre de troupeaux.
Nous longeons ensuite le Puy de Pailleret par l’ouest. Son large pierrier constituera une salle à manger de choix, le choix de siège est illimité ! La vue, entre lac Chauvet, Monts du Cantal, Massif du Sancy est superbe.
Une fois rassasiés, nous repartons pour une belle descente qui nous amène au col de la Geneste. De là, nous rejoignons le Pré Escudor et découvrons l’œuvre Horizons Sancy. Celle-ci, nommée l’Orgue aux abeilles, évoque, selon le panneau explicatif de l’artiste, les alvéoles des ruches des abeilles.
La suite de notre cheminement nous mène dans les bois de Gayme puis à Picherande d’où nous rejoignons Chareire en empruntant le GR 30. A Chareire, nous profitons d’être garés en face du gite d’étapes pour aller boire un coup rafraichissant après cette randonnée.
Animateur : Fabien Nombre de participants : 7 (5F,2H) animateur compris Météo : Couvert, quelques rares apparitions du soleil l’après midi Distance : 20km Dénivelé : 820m Durée : 7h pauses comprises Classement Atlas : Moyenne Kilométrage auto : 138 km pour 2 voitures soit 276 km Préparation et rédaction : 3h
ITINERAIRE : Saillant, Les Granges, Puy d’Eraigne, St Nectaire, Puy de Chateauneuf, Dolmen de la Pineyre, St Nectaire, Farges
La balade du jour avait été annoncée du côté de Picherande. Le trajet en voiture jusqu’à Besse s’est fait au sec. Puis, dans la montée de Super Besse, les premières gouttes de pluie apparaissent. On passe le col de la Geneste sous le brouillard et sous une pluie qui est beaucoup plus forte. Arrivés à Chareire qui était censé être le point de départ de la balade, nous attendons quelques minutes que la pluie se calme. Je mets ce temps à profit pour imaginer une solution de repli. Le but de la balade était de faire un Horizon Sancy. Ayant étudié le différent positionnement des œuvres lors de la préparation de la balade, je décide, si la pluie ne faiblit pas, de nous rabattre sur celle la plus bas en altitude, en l’occurrence celle située à Saillant. La pluie ne faiblissant pas, je propose ce plan B au groupe. A peine ai-je fini ma proposition qu’elle est déjà acceptée à l’unanimité !!
Nous voilà donc repartis pour Saillant. N’ayant rien tracé dans le secteur, je réfléchis durant le trajet aux différentes choses à voir dans le secteur : Puy d’Eraigne, St Nectaire, les grottes de Châteauneuf et bien entendu l’œuvre Horizons Sancy…
Arrivés à Saillant, nous voyons tout de suite l’œuvre Horizons Sancy puisqu’elle est située à côté du parking de départ. Il n’est que 10 heures mais elle est déjà très fréquentée, surement dû à sa proximité du parking.
Œuvre horizons Sancy
L’œuvre s’appelle « Ruine ». A la lecture du panneau explicatif, on apprend que l’artiste a utilisé « des matériaux plastiques pour souligner la dégradation de l’environnement par l’homme ». Cela laisse le groupe bien dubitatif…
Nous partons ensuite plein ouest le long de la Couze Chambon, et atteignons rapidement le village des Granges d’où nous contournons un peu le Puy d’Eraigne afin d’atteindre le chemin montant à son sommet. Nous progressons tranquillement sur un large chemin qui nous permet de belles vues sur la Massif du Sancy encore en partie dans la brume, ce qui nous conforte d’avoir changé les plans. Cette progression tranquille est l’occasion d’identifier les différents sommets du Sancy. Le chemin d’ascension au sommet du Puy trouvé, nous l’empruntons. Il monte fortement sur les derniers mètres mais nous atteignons ce sommet, peu souvent parcouru par Atlas et donc une première pour certains. J’avais prévu de redescendre par le même chemin, le seul sur la carte. Mais un autre chemin est présent sur le terrain. Il part plein est. C’est la direction à suivre. La balade du jour étant un peu « à l’instinct » nous décidons de l’emprunter et nous verrons où il nous mène. Nous rejoignons un large chemin. C’est l’occasion de faire participer le groupe pour nous situer sur la carte et ainsi continuer la balade dans la bonne direction.
Nous arrivons à St Nectaire où règne un bruit de moteur inhabituel ; bruit et croisement de 4*4 qui nous accompagneront d’ailleurs une bonne partie de l’après-midi. Après recherches, il y avait ce week-end à St Nectaire Landrauvergne 2023, le plus grand rassemblement Land Rover de France, dixit l’organisateur.
Nous arrivons quelques minutes trop tard à St Nectaire. Le marché qui a eu lieu le matin autour de l’Eglise remballe et nous ne pouvons malheureusement pas acheter de bons produits locaux pour notre casse-croûte. Par contre, la porte de l’Eglise, souvent fermée, est grande ouverte et nous en profitons pour la visiter. C’est une première pour certains qui ressortent ravis de cette visite imprévue.
Après s’être restaurés à la sortie de Saint Nectaire, direction les grottes de Châteauneuf et le Puy du même nom. Nous montons tranquillement en observant la jolie vue sur St Nectaire.
Depuis les grottes, la vue est tout aussi jolie, sur le Sancy notamment qui est maintenant dégagé.
Direction ensuite vers une autre curiosité dans le coin : le dolmen de la Pineyre.
Je pensais le faire en aller-retour, compte tenu que sur la carte, le chemin s’arrêtait au dolmen. Mais là encore, un chemin est présent sur le terrain et vu qu’il part plein est dans la direction voulu, comme au Puy d’Eraigne, nous décidons de partir à l’aventure ! Mais au fur et à mesure de la progression, je vois que nous allons en direction de St Nectaire et effectivement une reprise d’azimut me confirme que nous avons changé de cap. Qu’à cela ne tienne, nous sommes aujourd’hui à l’aventure et nous continuons notre progression qui nous ramène effectivement à St Nectaire où, vu l’heure qui avance, je décide de rejoindre notre point de départ en allant d’abord plein est jusqu’à Farges puis plein sud jusqu’à Saillant.
Un peu de stress pour l’animateur de devoir animer sans tracé. Mais tout cela s’est finalement fait tranquillement, en consultant très régulièrement la carte. Le groupe a beaucoup participé et a eu l’air d’apprécier cette randonnée « au feeling » constamment adaptée au fur et à mesure de la progression et des différentes choses à voir dans le secteur. Merci à tous pour votre participation.
Nombre de participants : 12 (6 F, 6 H) animateur compris Météo : Pluie au départ, couvert et brumeux les matins, beau et ensoleillé sur la fin Distance : 91 km Dénivelés : + 7500 m -7110 m Durée : 54 h 50 pauses comprises Classement Atlas : Difficile Kilométrage autos : Total pour 3 voitures 2091 km
Le séjour consistait à faire la haute traversée du massif de Belledonne, dans sa partie refuges gardés, par le GR738 et des variantes. Ce GR beau et difficile, encore peu fréquenté se situe parmi les grandes traversées sportives sur une ligne de crête entre 2000 et 2500 mètres d’altitude.
Jour 1 : 7.5 km +665 m -380 m 4 H 30
Nous partons donc du Collet d’Allevard à 1450 m d’altitude. Station créée en 1955 , dont la taille actuelle date de 1975, est considérée comme le plus grand domaine de ski nocturne d’Europe.
Voitures garées, une solide table s’offre à nous pour notre premier pique-nique ce qui allègera un peu nos sacs.
Une photo et c’est parti !
Sur la route nous avions eu de la pluie en plusieurs fois, et dès les premiers pas, les premières gouttes arrivent de nouveau. On s’équipe et commençons la montée au col de l’Occiput. Les 400 mètres de dénivelé sur les pistes sont peu agréables mais obligés.
Montée à l’Occiput
Au col un sentier nous conduit aux Plagnes où une table d’orientation aurait pu nous aider à repérer la partie en aval de notre parcours mais la brume est bien présente et nous gâche la vue. Dommage !
Nous continuons sur le sentier 2000, sentier d’interprétation qui reste sur une ligne de crête à 2000 mètres d’altitude, quinze plaques d’information placées au fil du sentier nous permettent de découvrir l’histoire du Pays d’Allevard.
Légère descente sur le col de Claran, véritable nid à myrtilles dans un cadre exceptionnel, pour rejoindre le fameux GR738 que nous suivrons une bonne partie de la semaine. Les rhododendrons commencent à fleurir et couvrent toute la pente au fond de laquelle on devine notre premier refuge.
Petite structure de 14 places à l’accueil chaleureux par deux jeunes en place depuis une semaine. Le poêle allumé réchauffe l’atmosphère. La petite avancée de toiture à l’extérieur permet de suspendre nos vestes de pluie bien trempées car la pluie nous a accompagné une grande partie de l’après-midi.
Refuge de la Pierre du Carre
Une fois le diner pris nous pourrons les suspendre à l’intérieur pour un meilleur confort de départ demain matin.
Jour 2 : 17.6 km +1264 m -1185 m 9 H
Nos vêtements ont séché et c’est tant mieux, car ce matin nous repartons équipés pour la pluie, la bruine et le brouillard sont avec nous. Première descente dans la combe du Veyton entre sections boisées et clairières. Le terrain est glissant, surtout les racines à fleur de sol, risque de glissades prudence donc !
Nous franchissons plusieurs petits cours d’eau. Passé le torrent, remontée au Praillet avant de rejoindre le refuge non gardé de l’Aup Bernard. Cabane bien protégée par son mur paravalanche pyramidale entièrement fait main en pierres sèches, une curiosité.
L’Aup Bernard
La pluie a cessé, nous profitons de ce lieu accueillant pour le déjeuner.
Deuxième descente vers le Gleysin. Au Collard la traversée d’un pré nous permet de reposer notre attention avant la dure remontée au refuge de l’Oule : huit cent mètres positifs nous attendent.
Il est 16 heures le soleil arrive enfin. Le sentier d’abord herbeux se poursuit en forêt, notre allure est bercée par le grondement mélodieux du torrent du Gleyzin jaillissant d’une majestueuse cascade, que l’on découvre au fur et à mesure de la montée.
Passé la cascade, nous traversons le ruisseau sur une petite passerelle et nous apercevons enfin le refuge sur son promontoire rocheux deux cents mètres de dénivelé plus haut, petit tronçon casse pattes qu’il nous faudra redescendre demain.
Le groupe déjà passablement étiré s’allonge encore davantage dans cette partie dantesque. Les premiers sont à la douche au torrent glacial lorsque les derniers posent les sacs.
Enfin arrivé
Nous sommes au refuge de l’Oule et comme le précédent, ancien chalet d’alpage, petit, rustique mais chaleureux. Surplombé par le Puy Gris et le col du Morétan, la vue sur la vallée Chambérienne est imprenable.
Refuge de l’Oule
Comme hier le poêle est allumé, cela permettra de finir de sécher nos vêtements toujours un peu humides.
Jour 3 : 7.5 km +775 m -1450 m 8 H 30
Etape sauvage pour rejoindre la vallée du Bréda. Nous partons avec la brume matinale. La descente du fameux tronçon difficile d’hier est mieux acceptée ce matin. Nous continuons par un sentier rocailleux où il faut mettre les mains, en suivant les lacets en côte raide, pour arriver sur la crête de la Pierre du Pin.
En contre bas le lac du Léa s’étale devant nous avec sa petite cabane refuge.
Lac et chalet du Léa
Dégringolade entre genévrier et rhododendrons avec la vue sur la Chartreuse et les Bauges.
Passé le lac il nous faut gagner le Crêt du tambour et plus haut la Montagne de Tigneux. Depuis 11 heures le soleil nous suit, la faim se fait sentir, on me réclame la pause méridienne. On attendra le Chalet de la Grande Valloire où sur la terrasse aux pierres réchauffées, nous prenons le temps de bien nous alimenter avant de plonger sur la grande désescalade du jour. Pendant la pause, Anny aux yeux de lynx, repère au loin un chamois qui fait des cabrioles sur un névé, tous les regards se tournent dans sa direction et sont amusés de sa démonstration.
Après le torrent de Valloire, nous quittons l’alpage et pénétrons en forêt. La traversée du ruisseau Perdu exige quelques précautions, nous trouvons nos premiers câbles.
Le sentier zigzague en forêt avant de rejoindre une piste qui nous conduit au Pont de Valloire. Nous sommes dans la vallée du Haut Bréda. Il nous reste 2 kilomètres et 100 mètres de dénivelé pour arriver à l’hébergement de ce soir, un gîte avec tout confort. La douche sera appréciée au bout de 3 jours sans. Au dernier regroupement avant l’arrivée, il manque deux personnes, Liliane et Aurélie, question où sont-elles ? Je tombe le sac et retourne à leur rencontre. Je les retrouve et elles m’expliquent qu’elles se sont fait baratiner par un autochtone au comportement suspect. Nous arrivons tous ensemble au gîte de la Martinette à la terrasse accueillante n’est ce pas mesdames.
Le dortoir de douze semble très confortable, mais au troisième étage, tant pis c’est bon pour les courbatures…
Jour 4 : 8 km +1130 m -110 m 7 H
Peu de descente aujourd’hui journée spéciale montée, direction les Sept Laux. Nous quittons La Martinette, après avoir traversé la passerelle du ruisseau de La Combe Madame, nous n’hésitons pas une seconde sur cet aller-retour pour contempler la cascade du Pissou sur le ruisseau du Bréda. Très verdoyante, elle fait plusieurs ressauts sur les rochers granitiques avant de glisser vers la vallée.
Cascade du Pissou
Petit faux plat descendant avant d’entamer cette longue montée, d’abord en forêt jusqu’au Chalet du Gleysin de la Ferrière puis à découvert ensuite. Le torrent franchi, le sentier devient très caillouteux, nous remontons le pierrier par de nombreux lacets.
Nous sommes au col de La Vieille, souvenir humoristique pour certains. Au replat herbeux, une petite passerelle en pierre nous permet de découvrir le premier lac du plateau, le lac Noir où sera prise la pause du jour.
Le lac Noir
Barrage et conduite forcée font partie du paysage. Il est 13 heures, le ciel devient nuageux et chasse le soleil qui nous avait accompagné depuis ce matin. Pour digérer, petite balade vers le lac de la Motte puis passage sur la digue entre le lac Carré et le lac Cottepens pour accéder au refuge des Sept Laux. Refuge tout en pierres, mais un peu limite, un seul point d’eau dans le local à chaussures, un seul WC pour un dortoir de 36 places sur 3 niveaux.
Refuge des 7 Laux
Escapade pierrier avec Pierre pour voir le lac Blanc et le lac de la Ratoune invisibles depuis le refuge.
Lac de Cottepens devant le refuge
Le reste de la troupe passera un après-midi tranquille et reposant en prévision de la grosse journée de demain.
Jour 5 : 18 km +900 m -1300 m 9 H 30
Cela devait être l’étape reine avec le Col de la Vache 2600 m et de l’Aigleton 2300 m. Malheureusement un grand névé versant nord de la Vache est toujours là, on nous conseille les crampons, mais nous n’en avons pas. Etape que je leur avais promis difficile mais exceptionnelle. C’est la mort dans l’âme que je me rabas sur le plan B, par le Rivier D’Allemont en fond de vallée. Après avoir longé les lacs Cottepens et du Cos,
petit arrêt à la bergerie du Cos pour montrer malgré tout le passage menant au Col de la Vache. Nous continuons en contournant les lacs Jeplan , de la Corne, de la Sagne aux eaux limpides, jusqu’à l’amorce de l’importante descente, de part et d’autre du torrent des 7 Laux, qui nous occupera toute la matinée.
Mélange de sous-bois, petites prairies, pierriers le tout sous le soleil. Nous traversons le ruisseau des Sept Laux à plusieurs reprises avec plus ou moins de facilité.
La fin se veut un peu aérienne, glissante avec de grandes marches bétonnées de façon très irrégulières, heureusement un câble nous rassure. Ouf ! nous voilà enfin en bas. Les ventres crient famine. Nous mangeons avant de prendre la départementale sur 1.5 kilomètre, pas d’autre possibilité, pour arriver à Rivier d’Allemont. Au village, changement de temps, il devient lourd et nuageux et changement de cap, direction la montée au Pas de la Coche qui marque la bascule entre les 7 Laux et le cœur de Belledonne. Longue montée mais régulière, d’abord en forêt où se dégage une agréable odeur de pins, pour déboucher dans de grandes prairies bien fleuries et parsemées d’airelles. Une ligne électrique qui devrait être supprimée prochainement vient perturber notre vue sur le massif de la Chartreuse où se détache la dent de Crolles et Chamechaude.
Lac de la Coche
Bruine et vent nous accueillent au Pas de la Coche, les derniers à peine arrivés, les premiers s’en vont déjà, pas cool ! Je reste avec ceux qui ont besoin de souffler et qui ont trouvé un endroit à l’abri du vent. Quelques mètres plus bas de l’autre côté, le groupe se reforme et j’en profite pour remettre les pendules à l’heure.
Le refuge est en vue 250 mètres en contrebas, 250 mètres qu’il nous faudra remonter demain à froid. Sur l’étape initialement prévue, nous serions arrivés sur l’autre versant ce qui nous aurait évité cet aller-retour au Pas de la Coche depuis le refuge. Tant pis pas d’autre choix. Descente en lacets sur un sentier pierreux à forte pente, traversée d’un petit ruisseau et c’est le refuge Habert d’Aiguebelle. Refuge agréable tenu par un gardien et un collègue dont les parents habitent Orcet, ce qui facilite la conversation.
Refuge Habert d’Aiguebelle
Une douche chaude nous est proposée : super ! nous pourrons éliminer la transpiration accumulée tout au long de cette interminable journée. Dès mon arrivée, je questionne le gardien pour la suite, car demain il y a encore deux passages élevés à franchir : La Brèche de la Roche fendue 2480 m et le Col de la Mine de fer 2400 m. A sa réponse, c’est bon ça passe, encore un petit névé à la brèche mais rien de méchant. Ouf ! je suis soulagé et peux profiter d’une soirée sereinement.
Un troupeau de bouquetins, face à nous, occupe notre attente post repas, les photographes s’en donnent à cœur joie.
Jour 6 : 9.8 km +970 m -785 m 5 H 20
La journée s’annonce belle et ensoleillée. Remontée au Pas de la Coche pour reprendre le tracé du GR.
Vue sur le lac de Coche à peine visible hier. Plusieurs pierriers, rochers où l’on se faufile, replat herbeux, nous mèneront vers l’austère Brèche de la Roche Fendue, amoncellement de roches chaotiques. Sur notre droite en contre bas nous apercevons un joli petit lac, le lac des Trois Laux, après les 7 nous avons les 3, curieux ? Plus en avant sur la gauche nous commençons à découvrir le Pic de Belledonne, seigneur de ces lieux. A deux pas également sur notre gauche la stèle Mallory commémore le crash d’un bombardier de la 2e guerre mondiale qui fit 10 victimes dont Sir Mallory, le plus haut gradé de la Royal Air Force.
Quelques névés traversés ou contournés : nous sommes à la Brèche.
La brèche coté nord
Alors que la brume monte de la vallée, de là, je montre le col suivant, mais ce n’est pas évident à s’imaginer le cheminement, dans ces éboulis anarchiques, surtout qu’il faut d’abord descendre et remonter par un gros pierrier jusqu’à la Mine de Fer. A ce col une excavation destinée à l’extraction du minerai de fer nous rappelle le temps où les mineurs arpentaient ce vallon par obligation et non pour le plaisir comme nous aujourd’hui.
Passé le col nous distinguons, encore un peu loin au-dessous, le refuge Jean Collet comme en suspension au bord de la falaise.
Refuge Jean Collet
D’abord en forte pente le sentier pierreux se continue en lacets terreux au niveau de l’alpage jusqu’au refuge.
Une fois encore les bouquetins et chamois animeront la soirée. Dans sa sortie nocturne Régine tombera nez à nez avec un bouquetin pas effrayé de sa présence.
Jour 7 : 10 km +1000 m -800 m 5 H 35
Aujourd’hui nous délaissons le GR738, pour une variante haute montagne, afin de caresser le pied du Pic de Belledonne tant encensé sur cette traversée. Hier le personnel du refuge nous a confirmé que le passage était possible, depuis trois jours plusieurs randonneurs et randonneuses avaient fait la trace au col de Freydannes à 2650 mètres.
Allez, on y va !
Départ en courbe de niveau sur un sentier en balcon avec quelques passages aériens.
La pente s’accentue à proximité du lac Blanc que nous contournons.
Le lac Blanc
La montée continue par : la traversée du torrent impétueux de Freydanne, résultat plusieurs chaussures et pieds mouillés, et de nombreux éboulis et pierriers qui demandent une grande concentration.
Pic de Belledonne en arrière plan
Nous sommes au pied du glacier de Freydanne, névés dégelés sur lesquels quelques traces existent et pierriers très glissants alternent sur un sentier uniquement cairné.
La montée au col est sportive, la pluie arrive vraiment au mauvais moment, nous ne sommes pas trop à l’aise pour nous équiper mais ça le fait, tout le monde est concentré. On utilise bien les traces déjà marquées sur la neige et on est très vigilant sur les pierres parce que par endroit perdant le sentier, le sol est extrêmement glissant avec une pente sévère.
Col de Freydanne
Tous avec plus ou moins de facilité se retrouvent en haut et le soleil revient, ce n’était qu’un nuage. On souffle !
Face nord le névé est impressionnant et impressionne les participants. La nature de la neige mollasse nous inspire confiance. Certaines traces de glissade sont visibles. Une seule solution, la technique de la luge, 200 mètres de dénivelé négatif à passer. Allez les fesses dans la neige, les bâtons repliés sous les bras et c’est parti. Michel s’élance le premier et montre la technique, j’attends que la dernière passe et j’emboite le pas.
Une première pour beaucoup, tous sont passés sans bobo et contents d’avoir réussi malgré les appréhensions légitimes. Il est l’heure du pique-nique que nous prenons au bord du lac du Grand Doménon au pied de la grande Lance de Domène et face à la Grande Lauzière. Les nerfs se relâchent, les blagues fusent.
Col de Freydanne face nord
Nous avons abandonné l’idée de monter à la Croix de Belledonne, car le névé en devers à passer n’était pas à la portée de tous, peut-être une autre fois…
Le refuge est tout proche, il est tôt, le lac du Petit Doménon voisin du Grand mais plus accessible tente certains pour une baignade intégrale.
Simple formalité pour rejoindre le refuge de la Pra. Petit hôtel de montagne créé en 1889, le plus grand de Belledonne 75 couchages. Refuge confortable en fin de parcours, lavabos, douche, WC tout à l’intérieur, un dortoir rien que pour nous, le luxe en somme. Pâtisseries à gogo a déguster sur une magnifique terrasse ensoleillée, n’est-ce pas Didier ? Que du bonheur…
Refuge de la Pra
Jour 8 : 12.6 km +800 m -1100 m 7 H
C’est la dernière journée, on quitte le refuge par une dégringolade à travers : des pâturages ponctués de cours d’eau, des pierriers encore et toujours dans la combe de Jasse Bralard, de micro forêts aux pins cembro et une succession de lacs (Claret, Longuet, Bernard, Léama) à l’eau cristalline, jusqu’à l’écrin final des lacs Roberts au pied de Chamrousse. Au passage trois, quatre marmottes ont montré le bout de leur nez, Sandrine est ravie.
Lac Léama
Arrivée aux lacs Robert, nous décidons d’aller découvrir la passerelle himalayenne récemment installée entre la Croix de Chamrousse et Casse Rousse.
Les lacs Robert
Grimpée peu agréable par une piste de ski mais c’est le plus court. Un aller-retour sur cette passerelle de 130 m de long permet à certains de prendre sur eux, de faire une première traversée un peu timide, mais sans risque car bien assistés, et de prendre de l’assurance pour le retour. Celles qui appréhendaient sont satisfaites pour une première.
Retour par la même piste, dans le sens de la descente cette fois, en courant pour quelques-uns et casse-croute rapide au bord du lac. Notre temps est compté, le taxi nous attend à 15 h 15 au Recoin. Certains s’offrent une dernière baignade avant de repartir.
Descente de la brèche Robert
Passage de la Brèche Robert avant de deviner le dernier lac, des Pourettes, bien caché par la ciboulette sauvage qui lui confère un cadre intimiste. Le sentier, d’abord en terre et rapidement rocailleux, se faufile entre les bruyères pour finir sur une partie plate herbeuse. Passage sous un téléski et arrivée au Recoin, secteur le plus haut de la station de Chamrousse. Nous sommes à l’heure, les taxis arrivent, il nous faudra 1H45 pour regagner nos voitures au Collet d’Allevard.
Avec nos véhicules nous retournons, pour notre dernière soirée, au gîte de la Martinette à Fond de France, seul gîte de groupe dans le secteur, où nous avons dormi lundi.
Traversée réussie. Les nombreux lacs (25 au bas mot), les éboulis et les pierriers, les névés, les refuges, les montées et les descentes sans fin, les paysages époustouflants mis en valeur par une végétation florale variée, l’ambiance haute montagne parfois avec la rudesse de certains passages. Ce massif de Belledonne laissera à tous d’excellents souvenirs, certainement différents entre les uns et les autres mais inoubliables pour tous. Merci à tous les photographes qui ont immortalisé ces moments.
Jour 9 : 4.4 km +350 m -350 m 2 H 30
Notre passage au col de la mine de fer a poussé notre curiosité à en savoir un peu plus sur cette activité. Du 12° au 19° S, hommes et femmes ont arraché le minerai de fer à la montagne. Les vestiges de cette aventure sont présentés à travers un parcours commenté en forêt. Nous profitons de cette dernière matinée pour découvrir l’histoire et l’activité minière et métallurgique du Haut -Breda.
Nous nous dirigeons donc vers ce sentier, très ombragé, très bien aménagé et structuré que tous prennent plaisir à parcourir en s’informant.
La balade, car ce matin on peut dire balade, nous mettra quand même en appétit. Avant de prendre la route du retour, nous savourerons notre dernier pique-nique sur les bords du lac de la Mirande à la sortie d’Allevard pour ne pas partir sans avoir approché un dernier lac. Après un petit café à la buvette du lac, pour tenir les chauffeurs éveillés, le retour à Clermont se fera sans encombre.
Les bienfaits apportés par la marche nordique sont consultables sous l’onglet Marche Nordique du site. Chaque semaine les informations sur l’activité sont enregistrées sur le répondeur dédié 0473257706. le lundi pour le lundi soir et le mardi soir et le vendredi pour le samedi matin.
En semaine, les séances se déroulent au stade Leclanché à partir de 18 h 30 en alternant une semaine sur 2, le foncier et le fractionné. Le lundi, 5 tours de 1 km 200 sont effectués soit au total 6 kilomètres, le mardi 6 tours soit 7 km 200. L’objectif est d’amener les participants à marcher à une moyenne de 6 km/h.
Le samedi matin sur le site des eaux de Volvic principalement ou au Parc de Montjuzet, deux allures sont proposées : allure modérée jusqu’à 6,4 km/h sur une distance d’environ 10 kilomètres et allure soutenue à partir de 6,6 km/h sur une distance d’environ 13 kilomètres. Statistiques du 1 mai au 30 juin2023.
Les lundis et mardis Nombre de séances réalisées Lundi : 6 Mardi : 9 Nombre de séances annulées : 0
Nombre de participants Lundi : 67 dont 41 femmes et 26 hommes Mardi : 56 dont 27 femmes et 29 hommes Total : 123 dont 68femmes et 55 hommes Animateurs : Mady, Christian, Michel J,
Les samedis Nombre de samedis : 6 Nombre de séances annulées : 1
Allure Modérée : 6 Soutenue : 0
Nombre de participants : 33 dont 18 femmes et 15 hommes Animateurs : Mady, Christian, Sébastien
Animateur : Georges Nombre de participants :15 ( 11F et 4H ) Distance : 19 km Dénivelé : 500 m Météo : soleil le matin et nuageux l’après-midi Durée : 5 h 30 Kilométrage voitures : 120 km pour 2 voitures et 80 pour 2 autres soit 400 km Classement Atlas : facile Préparation et CR : 2 h
ITINERAIRE
Départ de Vernet la Varenne, le Vernadet, GRP de pays des rives de l’Allier aux portes du Livradois, Champagnat le Jeune, Pégut, la Bessiere, le Mas, Esbelin, Paulet, retour à Vernet la Varenne. C’est au Vernet la Varenne que nous débutons notre rando aujourd’hui. Charmant petit village qui a la particularité de posséder des filons d’améthyste dont l’exploitation a été interrompue en 1974. Depuis 2009, un jeune couple a repris l’exploitation de façon artisanale et en grande partie manuelle. Direction le sud, après la sortie du village nous empruntons le GRP des rives de l’Allier aux portes du Livradois. Nous traversons une forêt dont une partie a été déboisée, de magnifiques parterres de digitales s’offrent à nous.
Après un passage par Champagnat le Jeune, nous arrivons dans la vallée de Pégut, nous traversons le ruisseau pour arriver au petit village du même nom, il semble abandonné, les maisons sont en ruines. Nous espérons trouver l’entrée de la mine ! pas de trace. Après le pique-nique pris dans le camping de Bellevue ouvert mais pas de vacanciers et encore moins de personnel, nous nous dirigeons vers le château de la Reynerie invisible à travers la forêt.
Un petit détour au village du Mas pour voir le château de Chéry mais nous n’apercevons qu’une tour.
Animateur : Michel J. Nombre de participants : 5 animateur compris (3F, 2H) Météo : mercredi et jeudi, beau temps, chaud. Vendredi averses en matinée. Samedi et dimanche couvert. Classement : facile
Matériel mis à disposition par l’association :
5 kayaks de mer ; 2 Bélouga 1 de marque Plasmor dont l’un mis à disposition par l’animateur, 2 de marque Dag, modèle Miwok et Ysak, 1 Fury de marque Kayman (bateau de l’encadrant).
équipement complémentaire pour les kayaks (jupes d’étanchéité, éponges, 1 cordelette de 10 mètres)
équipement pour les participants (gilets d’aide à la flottabilité, pagaies doubles et 1 de secours)
pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de l’adaptation « kayak »
Organisation générale : Transport: à l’aide du véhicule de l’animateur en covoiturage tractant la remorque transportant les kayaks et les bagages des participants dans des containers. Kilométrage général effectué par le véhicule : 577 km Niveau d’eau : à environ deux mètres de son maximum. Conditions de navigation : très bonne. Samedi un coup de vent de Sud lève un clapotis qui agite le plan d’eau Kilométrage parcouru : 85 km sur les 5 jours à la moyenne de 5,2 km/h environ. Préparation du matériel, rangement, nettoyage et compte rendu : 10 heures
Le mot de l’animateur : Pour la première fois, Atlas part à la découverte de la 3ème plus grande retenue artificielle de France, le lac de Vouglans, grossièrement située entre Oyonnax au Sud et Clairvaux-les-Lacs au Nord. Une météo un peu incertaine les trois derniers jours n’a pas découragé les navigateurs et nous avons pu explorer les différents recoins du plan d’eau, original par sa forme tout en longueur. L’ambiance, élément déterminant en autonomie a été excellente.
Relation des faits : La météo étant favorable les deux premiers jours, j’ai proposé au groupe de partir en direction du Sud et de faire la partie la plus sauvage du plan d’eau. Il est bordé de hautes falaises calcaires par endroit et plus particulièrement rive gauche, où s’accrochent une végétation composée de chênes, de tilleuls et de magnifiques charmes devenus dans beaucoup d’endroit rares ou malades. L’eau d’un vert émeraude nous transporte dans un paysage que l’on ne pensait pas trouver dans le Jura.
Peu de mouvements sur l’eau en ce mercredi sauf quelques Hérons Cendrés, des Grands Cormorans et un petit nouveau la Harle Bièvre, pas connue sur les autres plans d’eau intérieurs situés plus à l’ouest. Cette dernière semble plus redoutable encore que le cormoran, piscivore, elle engloutit tout, du petit au grand poisson, l’écrevisse, et ne dédaigne pas de se farcir une couleuvre ..Peu de végétaux aquatiques le long des berges à l’exception de quelques roseaux dans les parties un peu en retrait. Partis en début d’après-midi après avoir fait 3h30 de route puis avoir chargé pour 5 jours dans les caissons étanches des bateaux eau et affaires personnelles et absorbé le pique-nique confortablement installés sur une table en bois de la base nautique de la Mercantine, les coups de pagaie s’enchaînent avec un vent de Nord faible mais qui souffle dans le bon sens agitant légèrement la surface du miroir.
L’extrémité Sud du plan d’eau est atteint et des panneaux d’interdiction et des bouées dus à la présence du barrage nous interdisent d’aller plus en aval. Il fait très chaud et après avoir accosté, nous profitons d’un bon bain.
Le barrage de Vouglans vu de la station spatiale internationale. Il mesure 35 km de long pour une largeur maximum de 900 m. Il a une capacité de 605 millions de m³ et une surface de 1600 hectares.
Il est temps de repartir pour aller à la découverte d’une autre merveille, la cascade située sur le ruisseau de Pèle sur la rive droite au fond d’un bras étroit.
Un filet d’eau peu apparent pour les appareils photo nous laisse sur notre faim mais le décor est somptueux. Nous laissons ce bel endroit aux jeunes du coin qui se rassemblent en donnant de la voix. L’objectif de cette fin de journée est de trouver un lieu de bivouac, la rive droite semble plus favorable. Le lieu est presque parfait, deux tentes pourront être montées, 3 participants préférant profiter d’une nuit à la belle étoile. La pleine lune a éclairé une grande partie de la nuit nous privant du ciel étoilé. Après un petit déjeuner copieux, nous laissons nos kayaks chargés pour aller visiter le site d’aujourd’hui, la Chartreuse de Vaucluse. Seuls subsistent le portail et les pavillons d’entrée du monument qui ont soigneusement été démontés puis remontés au-dessus du niveau maximum des eaux du lac.
Le site immergé se trouve à une profondeur comprise entre 45 et 70 mètres de profondeur.
Après cette diversion pédestre, nous naviguons maintenant vers le Nord. Un bref arrêt au port de la Mercantine, pour ravitailler en eau, et nous continuons notre progression sur un plan d’eau calme simplement troublé par des bateaux de pêcheurs. Après le Pont de la Pyle qui permet de relier Lons-le-Saunier à St-Claude, nous quittons le tumulte routier pour remonter le bras alimenté par la Cimante qui petit à petit se rétrécit et nous empêche de continuer avec nos longs bateaux conçus pour les grands espaces. En amont, cette rivière alimente une pisciculture dans une vallée très encaissée. Le temps passe, nous cherchons un endroit pour bivouaquer, le ciel est encore bien dégagé et la soirée ne sera pas gâchée par l’orage pourtant annoncé. Un camp de pêcheurs inoccupé au lieu-dit « Sous les Baumes » fera l’affaire.
On peut installer confortablement les 4 tentes et les tarps en attendant le mauvais temps. Certains se dégourdissent les jambes et poussent jusqu’au village d’Auge par le GRP du tour du lac de Vouglans, les autres se baladent ou lisent en attendant la fin de la journée. Le mauvais temps arrive dans la nuit et la matinée suivante quelques averses nous obligent à patienter. Regardant attentivement, la berge opposée au petit matin, une silhouette s’approche de l’eau pour s’abreuver, belle surprise on dirait bien un chamois ! Je propose de laisser les tentes montées et de partir bateaux non chargés pour compléter la découverte de la partie Nord. Sous un ciel plombé, nous continuons à naviguer, quelques gouttes par moment mais rien de gênant. Bientôt le port de Saisse, point extrême du jour à hauteur en latitude de Clairvaux-les-Lacs avec le Saut de la Saisse.
De gros blocs de calcaires entravant le lit de l’Ain, creusés par l’érosion des eaux, infranchissables par des embarcations. On débarque et on en profite pour refaire de l’eau pour la fin du séjour. Quelques panneaux annotés nous expliquent qu’une ancienne centrale électrique était sur le site avant la création du barrage. On découvre également les différentes variétés de poissons qui occupent le plan d’eau, certaines connues, le brochet, le sandre, la brème, la carpe, l’ablette, le gardon, la perche, le silure ; d’autres moins, le black bass, le lavaret. Retour au camp de pécheurs pour y passer la nuit sous un ciel menaçant et avec une température qui a fraîchi. Le tarp nous permet de dîner au sec. Au lever, le temps est maussade mais les nuages semblent moins menaçants. Nous suivons la rive droite et passons au Port du Meix, base de loisirs de Surchauffant où le bateau promenade « Le Lousiane » est à quai.
Après le Pont de Pyle, petite pause sur une île, le temps d’admirer un quatre de pointe (aviron) manié par de jeunes femmes. Un peu plus loin au lieu-dit « Les Riveys », un arrêt pour le pique-nique nous permet d’aller à pied voir une sculpture en métal représentant la queue d’une baleine posée sur un bloc rond.
Le temps est clément et nous gagnons notre dernier bivouac, un magnifique espace herbeux face à la Mercantine. Installés confortablement avec beaucoup d’espace, la fin de journée permet de déambuler et de se dégourdir les jambes. Dimanche, je propose de retourner à la grande cascade. Plusieurs bateaux de plongeurs sont sur le site de la Chartreuse. On échange quelques mots sur la température de l’eau, 8° en profondeur, 22° en surface. Ceux qui remontent de leur plongée sont heureux de pouvoir absorber une boisson chaude. L’eau n’est pas plus abondante au niveau de la grande cascade située sur la rive gauche mais avec le temps gris personne pour la visite. Il est temps de virer de bord et gagnons la rive droite où quelques petites cascades se distinguent par un chuintement attirant l’œil.
Fin de l’ aventure. Après avoir chargé les bateaux, nous prenons un pot au bar du port. Merci à Sophie pour son beau reportage photos.
Animateur : Thierry Nombre de participants : 5 animateur compris (2F, 3H) Météo : Soleil radieux Distance : 25,4 km (montre altimétrique de Pascal) Dénivelée : 1330 m (montre altimétrique de Pascal) Durée : 9h10 pauses comprises Classement Atlas : Difficile Kilométrage auto : 254 km pour une voiture de Montferrand Préparation et rédaction : 2 H
Itinéraire : Récusset- les Sipières – GR400 – le Violental – hors GR : sommet du puy Violent – toute la crête SE puis E jusqu’à brèche d’Enfloquet – Roc des Ombres – Roc d’Hozières – sous Roche Taillade – GR400 vers col de Redondet – Puy Chavaroche – retour vers Roc des Ombres – N/NW à travers Impramau – Bois d’Impramau – W par GR400 vers intersection avec sentier de découverte puis NW en HP jusqu’à Récusset.
J’ai modifié le parcours de la rando à partir du Puy Violent pour rester sur les crêtes jusqu’au Roc d’Hozières. Mon tracé initial me faisait suivre le GR 400 jusqu’aux Bois Noir et au-delà vers le col de Redondet. Mais l’envie du groupe et la belle météo m’ont fait modifier mon itinéraire. Va donc pour les crêtes et au-delà du col de Redondet vers Chavaroche. Le groupe est prévenu que cela va allonger la rando et augmenter la dénivelée. Les chiffres à l’arrivé seront là pour le prouver et modifieront le classement en Difficile. Les participants du jour ne s’en sont pas plaints si je me fie à l’expression de leur satisfaction en fin de rando à 18h45.
Dés le départ, le chemin s’élève au SE pour nous faire sortir du cirque glaciaire de Récusset qui dessine une petite vallée parallèle à la grande vallée du Falgoux juste au-dessus, plus au nord. Nous traversons quelques ruisseaux et des estives avant de retrouver la piste du GR 400 qui nous mène à la belle demeure des Sipières. La piste continue sans dénivelée jusqu’à proximité du Violental et du buron du même nom parfaitement rénové par une association locale,
Buron de Violental
coopérative de la transhumance comme elle se plait à le communiquer tout au long du sentier d’interprétation que nous avons suivi jusqu’au GR. La COPTASA organise ainsi la montée à l’estive de près de 4000 bovins. Créée dans les années 60 par un groupe d’éleveurs, la coopérative est constituée de deux unités pastorales (sur le Cézallier et l’unité de Récusset) et elle a contribué au maintien de nombreuses exploitations. A l’occasion d’une pause au buron, nous nous extasions devant la technique utilisée pour le mode de fixation des lauzes sur la charpente : les lauzes sont fixées par de longs clous…
Le GR s’élève rapidement au Sud puis à l’Est vers le pied du puy Violent. Nous ne nous faisons pas prier pour gravir les 80 m qui nous mènent au sommet.
Sommet du Puy Violent
Nous sommes sur un point haut emblématique de l’histoire des Mesures et du Système Métrique créé sous la Révolution Française par un groupe de savants (des astronomes) animé par Lavoisier. Deux d’entre-eux, Delambre et Méchain sont chargés de mesurer la longueur de l’arc terrestre sur le méridien passant par Dunkerque et Barcelone et accessoirement par le puy Violent comme il passe également par Meymac en Corrèze pour parler des lieux qui nous sont les plus proches. A partir de la méthode de la triangulation (relevé d’angles à partir de points hauts) ils arriveront à calculer cette longueur qui servira à établir l’unité universelle de la longueur, le mètre. Unité qui n’existait pas sous l’Ancien Régime et que tous les pays du monde ont adoptée depuis (à l’exception du Libéria, du Myanmar et des États-Unis). Une belle vidéo de 50 minutes vous raconte cette formidable épopée scientifique et humaine : https://www.dailymotion.com/video/x4xhjek . La méthode pour parvenir à établir la longueur du « mètre-étalon » changera 4 fois dans l’histoire. Dans les années 80 et avec les apports de la physique quantique, la définition du mètre découle de la longueur du trajet parcouru par la lumière, dans le vide, pendant une durée de 1/299 792 458 seconde.
Après la descente du puy Violent, le chemin de crête se propose naturellement à nous… Pendant le repas pris un peu plus haut, je propose de suivre les crêtes plutôt que d’emprunter le GR et les pistes qui traversent les Bois Noirs à nos pieds. Pour ma part, je vais découvrir et escalader les sommets bien connus du Volcan Cantalien : roc des Ombres, roc d’Hozières, Roche Taillade. Avant ces ascensions, il reste à passer la brèche d’Enfloquet par une petite désescalade de 6-7 m environ.
Brèche d’Enfloquet
Rapidement nous retrouvons le fil de la crête pour monter au sommet du roc des Ombres qui nous donne un magnifique point de vue sur la grande estive d’Impramau et au-delà sur la vallée et le cirque du Falgoux.
Vue au sud vers le Roc d’Hozières et Roche-Taillade
Prochaine étape après une courte descente, c’est le Roc d’Hozières que Pascal, Jacques et moi entamons au NW en hors piste pendant qu’Anne et Martine y accèdent par les sentiers ad hoc plus au sud. Nous nous retrouvons juste pour gravir les 20 m restants. Pause au sommet pour jouir du 360°. Vallée de la Frau à l’W, vallée de Falgoux au NW, on a la vue sur deux des vallées rayonnantes du Volcan. Puisque l’appétit vient en mangeant, le puy Chavaroche que j’identifie facilement ne parait plus très loin (en fait 4,3 km) et il ferait une bonne conclusion à notre périple plutôt que le col du Redondet comme prévu initialement. Nous suivons donc la sente qui passe sous Roche-Taillade jusqu’au col et ensuite jusqu’au puy de Chavaroche. De là c’est tout l’est et le sud du Volcan qui se dévoilent.
Puy de Chavaroche
Du puy de la Tourte au Plomb en passant par le puy Mary, le Peyre-Arse, le col de Cabre, le puy de Bataillouse et les Griou / Griounou. La vallée de Mandailles est à nos pieds. Nous voyons la longue file de voitures garées le long de la route qui monte au Pas de Peyrol. Les marches du puy Mary doivent chauffer 😊. On est seul au monde à cet instant ! Mais le temps file vite et il nous faut revenir vers le roc des Ombres par le même chemin qu’à l’aller soient 8,6 km parcourus en un peu plus de 2 heures. Nous voyons le Roc d’Hozières sous un autre angle : c’est un immense monolithe qui plonge dans le cirque du Falgoux et qui offre à notre vue ses parois longues et rebondies. Du Roc des Ombres, une longue piste en partie effacée traverse au Nord toute l’estive d’Impramau où broute un troupeau de plus de 100 bovins. Que des mères avec leur petit. Nous rejoignons tout au bout le GR 400 qui part en direction du puy Violent. Nous le quittons assez vite, à tort, ce qui nous oblige à un long hors-piste au NW à travers des prairies d’herbes hautes et souvent très humides.
Récusset est finalement atteint après un dernier franchissement de clôture. L’auberge toute proche est un vrai réconfort après ces plus de 9 h de rando. Le soleil aura été ardent toute la journée mais la légère brise soufflant sur les crêtes l’aura rendu supportable. Merci à Pascal pour ses belles photos.
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