Animatrice : Mady Nombre de participants : 8 animatrice comprise (7F, 1H) Météo : beau temps Distance : 20 km Dénivelé : 550 m Durée : 6 h 00 Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 120 km pour 2 voitures de Clermont Fd Préparation et rédaction : 2 h 30
ITINÉRAIRE : Orcival, chapelle Notre Dame, la Croix, Juégheat, Ribeyre, Bessat, lac de Servières, tour du lac par ouest, GR 30 et 441 jusqu’au PC 1036, Bois des Bourelles, à partir du PC 947 parcours pour retour à Orcival identique à l’aller.
Orcival et le lac de Servières me paraissent remplir parfaitement les conditions d’une journée patrimoine.
Partant du parking situé en bord de la D27, ce n’est que dans la montée à la chapelle Notre Dame que nous pouvons apercevoir le village et en son centre la Basilique. Jusqu’au lac parcours vallonné où de larges chemins bordés de mûres, offrent de belles vues sur la Chaîne des Puys et alternent avec des passages plus boisés.
C’est dans un de ceux ci que nous découvrirons, un lieu mystique semble t-il destiné à la méditation avec ses chalets et yourtes, décorés de bouddhas. L’occasion aussi d’approcher de la source de la Sioule qui depuis Ribeyre jalonne notre parcours. En cette fin d’été, le lac de Servières est bien calme, malgré la présence de quelques promeneurs. Un lieu idéal pour le pique nique.
C’est aussi notre point de retour vers Orcival. On contourne le lac par le sud jusqu’à retrouver les GR 30 et 441.
Très agréable parcours dans la forêt jusqu’au nord de Moleide, un peu moins après car les GR empruntent un chemin goudronné et très ensoleillé. Mais au point côté 1036, nous les quittons pour retrouver le couvert des arbres du bois des Bourelles et ses chemins moussus. Nous en ressortons au niveau des pylônes de télécommunication et retrouvons notre parcours aller du matin. Un arrêt prolongé à la chapelle Notre Dame. Erigée en 1877 sur une source miraculeuse, elle possède 2 étages. Au niveau inférieur, à travers les grilles qui interdisent l’entrée, on aperçoit le bassin qui reçoit l’eau de la source.
Deux solutions pour terminer, reprendre le chemin qui descend directement au parking, ou prendre une sente qui part de la Chapelle pour rejoindre la D27 plus au sud, la traverser et entrer dans le village. C’est le 2ème choix qui est fait. Mais la sente n’est plus utilisée et surtout se transforme rapidement en terrain très très humide. Impossible aussi de descendre directement sur la route, le talus est trop raide et sans appui fiable. On fait donc demi tour, pour retrouver à mi pente le chemin de montée du matin. L’arrivée directe aux voitures permet de changer de chaussures pour aller visiter la basilique construite au XIIème siècle. La journée se termine sous un petit orage mais pas grave nous sommes abrités par une verrière sur la terrasse d’un sympathique bar ! Merci à Sophie pour ses belles photos.
Animatrice : Mady Nombre de participants : 13 animatrice comprise (10F, 3H) Météo : couvert le matin, beau temps l’après-midi Distance : 24,100 km Dénivelé : 767 m Durée : 7 h 15 Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 192 km pour 2 voitures de Clermont Fd, 126 km pour 1 voiture du Crest, soit au total 318 km. Préparation et rédaction : 2 h 30
ITINÉRAIRE : Plage de la Chazotte, st Jacques d’Ambur, Côte Faîte, Cornet, l’Arboulerie, Miremont, Boisse, plage de la Chazotte.
La plage de la Chazotte est située sur la retenue des Fades Besserve. En cette fin d’été, le niveau d’eau de ce plus grand lac navigable du Puy de Dôme (près de 400 ha) créé en 1968 et alimenté par la Sioule, le Sioulet et le Chambaron, est très bas. Le lac se situant en fond de vallée, nous commençons par monter pour aller en direction de St Jacques d’Ambur. Le départ se fait sous un ciel couvert, avec un léger brouillard. Il nous cachera d’ailleurs en plus de l’épaisse couche végétale qui les recouvrent, les ruines du Château d’Ambur que j’espérais découvrir après les Berthons.
Mais après St Jacques et au fur et à mesure de notre progression sur le plateau, le ciel s’éclaircit. Au niveau de Côte Faîte, alors que nous attendons Régine partie rechercher ses bâtons oubliés à quelques centaines de mètres lors d’une pause, échangeant sur le hameau tout proche, Yves indique qu’il doit y avoir une ferme puisqu’il y a des vaches dans le pré voisin. Nous, nous ne voyons que des balles de foin ! Mais il n’est pas le seul à avoir des hallucinations; Un peu plus loin, après le pique nique, c’est Lucette qui pense avoir vu bouger une poule faisane, alors qu’il s’agit d’un morceau de bois. Ouh là là qu’ont ils mangé ?
Nous descendons jusqu’au ruisseau de Teissous que nous traversons sur une poutre métallique au sud du moulin du même nom et pratiquement à la confluence avec le ruisseau de la Sagne. Remontée et contournement de l’Arboulerie pour arriver à la chapelle. L’ Arboulerie était jusqu’à la Révolution, un domaine seigneurial avec un château, propriété du vicomte de Neuville. Après la vente du domaine et la démolition du château, une nouvelle chapelle a été construite en 1845 selon la bonne volonté des paroissiens locaux qui étaient attachés à garder un lieu de prières de proximité. Sur le bâtiment on note la présence de pierres tombales aux noms des familles De Neuville et de Feydict dont les armes figurent au niveau d’une couronne de pierre, vestiges d’une tombe qui était dans l’église.
A Miremont, visite de l’église St Bonnet (XII ème siècle) édifiée sur la butte et petit tour du cimetière pour vérifier sa forme en coquille d’escargot. En cours de descente, je m’aperçois qu’à mon tour j’ai oublié mes bâtons. Il va me falloir remonter mais après un moment de flottement, les bâtons cachés derrière le dos de Monique, apparaissent. Heureusement que mes recommandations du matin, s’assurer après une pause que rien n’a été oublié, ont été suivies !
Le retour à la Chazotte s’effectue en partie en suivant le GR4
mais aussi à partir de Boisse d’où l’on aperçoit le lac, en empruntant quelques chemins qui nous rapprochent de l’eau et on termine en longeant le rivage.
Sur la plage, la guinguette encore ouverte, nous permet un dernier moment d’échanges autour d’un verre et en dégustant un délicieux panettone amené par Régine.
Remarques : Christian Ajalbert inscrit a décidé de renoncer à la sortie pour éviter la prise de 2 voitures au Crest pour seulement 6 personnes.
Animateur : Sébastien Nombre de participants : 11 animateur compris (7F, 4H) Météo : Ensoleillé et chaud Distance : 21 km Dénivelé : 650 m Durée :7 H 30 pauses comprises Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 20 x 2, soit 40 km (Bénédicte nous a rejoint sur place.) Préparation et rédaction : 1 H
ITINERAIRE : Chanat-la-Mouteyre, contournement sud du Puy de Pérady, Puy de Clermont, Puy de la Coquille, Puy de Jumes, Puy de la Nugère, Suc de la Louve, Le Cratère, Bois Couvert, Chanat-la-Mouteyre
Les grosses chaleurs se prolongeant, j’avais opté pour une progression dans les massifs forestiers des Dômes qui n’avaient pas encre revêtu leurs couleurs automnales mais dont la fraîcheur nous a été très profitable. Après une approche en douceur qui nous a offert quelques beaux points de vue sur le Petit et le Grand Sarcoui (malheureusement du côté opposé à la grotte), nous abordons le Puy de Clermont et les puys jumeaux de la Coquille et de Jumes. Les deux sommets dégagés nous offrent chacun un magnifique panorama sur toute la chaîne des Puys sous un ciel parfaitement dégagé. Au loin, les monts du Sancy sont facilement identifiables et c’est l’occasion d’une lecture de paysage. C’est déjà l’heure du repas que nous prenons un peu en contrebas du Puy de la Coquille. Une majestueuse hêtraie s’offre alors à nos yeux pour la suite de notre progression jusqu’au Puy de la Nugère. Nous grimpons jusqu’à son sommet, laissant son cratère sur notre droite. Le terrain est alors un peu plus accidenté mais c’est un beau petit chemin qui nous mène jusqu’à la gare de Volvic, curieusement isolée et entourée de forêts. Ces mêmes forêts rafraîchissantes qui abriteront notre dernière portion de sentier jusqu’au retour à Chanat.
Animateur : Michel J.. Météo : température douce Temps de préparation et de rédaction : 2h00 Mise à disposition de matériel : 1 paire de bâtons de marche nordique (1,15 m) Kilométrage : 2 voitures, en co-voiturage au départ de Clermont (4 personnes) et 3 voitures sur place avec une moyenne de 35 km (aller et retour) soit 175 km.
Nombre de participants : 7 animateur compris (3F, 4H) Distance : 21,96 km ; moyenne 6,4 km/h ; dénivelée 389 m (montre Garmin Félix 6 Pro Solar). Durée : 3h22 (de marche) et 3h35 (déplacement et pauses compris). Échauffement et étirements non comptabilisés.
Itinéraire : départ parking des eaux de Volvic, Cheyre-de-Bruvaleix, Est, Nord et Ouest du Puy de Paugnat, Sud du Puy de Verrières, Est des villages de Grelière et de Lambertèche, Ouest et Nord du Puy de la Baneyre, le Pradet, Nord Puy des Marais, Côte 799 m, bois Latia, les Goulots, Cheyres-de-Bruvaleix, parking.
Observations : l’objectif de la sortie, une moyenne à 6,5 km/h n’a pas été atteint car pour deux adhérents, Pascaline et Santiago, un peu juste c’était une reprise… Remarque : avec un départ à 07h15, nous avons évité la grosse chaleur.
Animateur : Fabien Nombre de participants : 9 (5F, 4H) animateur compris Météo : Grand soleil, températures élevées Distance : 24 km Dénivelé : 520 m Durée : 7h15 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 150 km pour une voiture de Clermont et 120 km pour une voiture du Crest soit 270 km Préparation et rédaction : 3h
ITINERAIRE : St Genès Champespe, Charlut, Champredonde, Lac du Taurons, La Crègut, Lac de Lastioulles, La Crégut, Lac de la Crégut, Lac du Tact, Laspialade, Les Vergnauds
Le choix du lieu de la randonnée du jour s’était porté vers l’Artense, entre Puy de Dôme et Cantal, pour prendre un peu d’altitude et cheminer en partie entre bois et lacs compte tenu des températures élevées annoncées, mais aussi pour découvrir un nouvel Horizons Sancy. Départ donc de St Genès Champespe. Nous cheminons dans les bois de Monge et atteignons l’étang de Charlut, lieu de l’œuvre Horizons Sancy, intitulé « Ballet d’araignées d’eau ». Malheureusement, l’absence de vent ce jour fait que nous ne pourrons pas assister à ce ballet, les œuvres restants immobiles sur l’eau.
Nous reprenons notre cheminement à travers bois pour atteindre le 1er lac de la journée : le lac du Taurons. Nous découvrons le 1er lac d’un complexe de lacs qui constitue la particularité du coin. Ce complexe de lacs se constitue d’un lac naturel, d’origine glaciaire, le lac de la Crégut entouré de lacs artificiels de barrage qui se trouvent au centre d’un complexe hydraulique entre la Tarentaine et la Rhue et qui alimentent à la fois l’usine d’Auzerette et Bort les Orgues par de longues conduites d’amenées.
Lac du Taurons
Ce lac du Taurons devant lequel nous sommes est l’un de ces lacs artificiels. Le groupe s’étonne de son niveau particulièrement bas. Nous reprenons notre marche pour atteindre le 2éme lac de la journée : le lac de Lastioulles. C’est le plus grand lac de ce complexe (125 ha). Là, nous ne pouvons même plus parler du niveau bas du lac. Il est pratiquement à sec.
Lac de Lastioulles
Le groupe s’interroge à nouveau. Ce lac et sa plage aménagée avec des tables à l’ombre constitueront un bel endroit pour prendre notre pique-nique.
En repartant, je remarque un affichage indiquant que la baignade, autorisée et surveillée l’été, ne pourra temporairement plus avoir lieu dans le lac suite à un fort abaissement du niveau des eaux par EDF pour leur permettre d’effectuer des travaux. Nous avons les réponses à nos interrogations. Nous continuons notre progression et arrivons à un 3éme lac : le lac de la Crégut. Ce lac est naturel et cela se voit. Il a un niveau beaucoup plus correct et les nénuphars y ont pris leur aise.
Lac de la Crégut
Nous remarquons autour de ce lac de très nombreuses banderoles et marquages sur la route dénonçant l’envasement du lac par le déversement des boues du lac artificiel environnant. L' »Association de Sauvegarde du lac de la Crégut » a l’air particulièrement active. La suite de notre cheminement nous amène à quitter le Cantal dans lequel nous étions et les 3 Cantalouses du jour s’en désolent !!!
Nous voici maintenant dans le bois des Gardes qui nous permet de longer le lac de la Crégut par sa rive et puis d’atteindre le lac du Tact.
Lac du Tact
Celui-ci est vide également et des travaux d’empierrement sont en cours. En continuant notre cheminement dans les bois pour rejoindre notre point de départ, nous croisons différents panneaux explicatifs, ainsi qu’une petite reconstitution avec Traction, qui nous rappellent que l’endroit fut un lieu actif de la Résistance lors de la Seconde guerre. Nous voilà de retour à notre point de départ où un verre à l’hôtel bar restaurant épicerie du village est très apprécié.
Animateur : Yves Nombre de participants : 12 animateur compris (8 F, 4 H) Météo : couvert le matin, ensoleillé l’après-midi Distance : 25 km Dénivelé : 750 m Durée : 7 H 30 Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 86 km pour 3 véhicules soit : 258 km Préparation et rédaction : 2 H
ITINERAIRE : Murol, Jassat, Courbanges, Montagne du Breuil, Chomeilles, Maisse, Pont de la Gazelle, L’Argelier, Murol.
Quelques gouttes de pluie ce matin au départ de Murol, mais rien de bien méchant et cela ne va pas durer. Dès la sortie du bourg, le sentier rocailleux qui s’élève rapidement, nous mène au Suc du Coq, d’où nous apercevons furtivement, entre les arbres, le lac Chambon. Une petite sente forestière plonge sur Jassat, petit hameau à la chaumière caractéristique.
Nous passons au dessus du ruisseau de la Planchette, que nous suivons par le GR 30 sur quelques mètres, ruisseau formé par ceux du Cheix et de Courbanges. Nous voici à Courbanges, traversons sa forêt pour ressortir au pied de la Montagne du Breuil où se situe la cabane aux miroirs, œuvre horizon Sancy. Cette construction en hommage aux éleveurs et aux bâtisseurs de buron est recouverte de mosaïque de miroirs qui reflètent la nature alentour.
Plusieurs participants étaient impatients de découvrir cette œuvre et ont apprécié la réalisation. Retour le long de la forêt direction le Breuil, au lieu dit les Côtes, je découvre une petite sente d’abord herbeuse, puis caillouteuse jusqu’à la Croix de la Miette. Après Chomeilles nous descendons le vallon du ruisseau de Malvoissière, que nous longeons sur un petit sentier à peine visible par endroit mais très plaisant, avant de remonter sur Maisse. Pour rejoindre le Pont de la Gazelle adossé au Puy de Bessolles une portion de hors-piste sera nécessaire. A l’Argelier nous retrouvons un PR qui nous ramène à Murol surmonté de son imposant château, mis en valeur grâce à une belle luminosité de fin d’après-midi ensoleillée.
Merci à Pierre pour son excellent gâteau, fait maison savouré à l’arrivée.
Animateur : Yves Nombre de participants : 11 animateur compris ( 7 F, 4 H) Météo : Ensoleillé et chaud Distance : 24 km Dénivelé : 920 m Durée : 8 H Classement Atlas : Moyenne Kilométrage auto : 120 pour 3 véhicules soit : 360 km Préparation et rédaction : 2 H
ITINERAIRE : Vollore-Montagne, Derbize, la Goutte, bois de Pinatel, Maison Forestière de Briasse, Lit de la Vierge, Notre-Dame de l’Hermitage, Pierre Pamole, le Pertuis, la Croix des Tuiles, Vollore.
En raison d’une journée annoncée très chaude, randonnée ombragée ce jour au départ de Vollore-Montagne. Direction sud-est par Derbize, à la Goutte nous traversons une première fois le Couzon qui alimente la pisciculture, avant d’aller se jeter un peu plus bas dans le lac d’Aubusson. Truites fario, arc en ciel, ombles chevalier et saumons des fontaines font le bonheur des pêcheurs dans ces étangs au décor champêtre. Nous montons dans le bois de Pinatel où l’atmosphère est déjà lourde car, peu de soleil mais peu d’air également, avant de redescendre légèrement pour enjamber une seconde fois le Couzon. Passé le ruisseau nous rentrons dans la forêt des Molles. Un sentier sauvage, plus fréquenté, en plein bois nous conduit à la Maison Forestière de la Briasse. De là nous rejoignons le GR3 que nous abandonnerons rapidement pour emprunter une petite sente qui longe la limite départementale entre Loire et Puy de Dôme, guidée par des bornes royales armoriées.
Borne armoriée
Sur le chemin nous escaladons un chaos granitique, par une montée assez raide entre les blocs, pour découvrir le lit de la Vierge et notre premier 360°.
Le Lit de la Vierge
Il est 12 h 30 nous décidons d’aller jusqu’à la Croix Saint Guillaume pour la pause méridienne, croix érigée en limite des communes de Noirétable et Vollore-Montagne. Petit détour par la chapelle à la source miraculeuse puis Notre-Dame de l’Hermitage où depuis 9 siècles, pèlerins et promeneurs aiment à se retrouver dans ce havre de paix. Le rocher de Peyrotine nous tend les bras, de là haut magnifique vue sur le versant Loire et Noirétable en contre bas.
Rocher de Peyrotine
Après une longue descente le parcours rejoint la D53, puis dernière ascension dans un chemin rocailleux pour arriver à Pierre Pamole. Important chaos granitique jonché de grosses et belles pierres grises. Panorama à 360° sur les Monts du Cantal, les Monts Dore, La Chaine des Puys, les Bois Noirs, Les Monts du Lyonnais, les plaines de la Loire et en toile de fond à peine visible les Alpes.
Pierre Pamole
Une sente discrète à peine marquée, avec une pente raisonnable entre les arbres, nous évite un aller retour et nous permet de retrouver le sentier menant au col du Pertuis.
A partir du col, un agréable chemin au maximum dans les bois nous ramène à Vollore.
Animateur : Sébastien Nombre de participants : 4 animateur compris (1F, 3H) Distance totale 113 km Dénivelée totale : 3450 m +, 3450 m – Classement Atlas : Moyen Préparation et rédaction : 12 heures
Départ Orcines
Jour 1 : Orcines – Moulebas (Aydat) 23 km, 950 m +, 850 m -, 8h30 pauses comprises. Météo : Nuageux et venteux le matin, ensoleillé l’après-midi, températures douces à chaudes Notre séjour commence par l’ascension du Puy de Dôme par le chemin des chèvres, moins raide que son cousin des muletiers mais dont l’ascension peut être rendue difficile par endroits du fait de la pouzzolane qui s’y est accumulée. Par chance, le ciel est couvert, la chaleur estivale ne nous assomme pas encore et nous pouvons profiter des charmes de la face nord du Géant des Dômes.
Début de l’ascension du Puy de Dôme
Après cette belle mise en bouche, nous entamons notre marche vers le sud à travers les sous-bois en direction de Laschamps, avant de traverser les hameaux de Beaune-le-Chaud et Fontfreyde. Cette fois, le soleil cesse de faire son timide et contribue à endormir la nature et à embellir les pierres blanches des zones habitées que nous parcourons. Il contribuera également à nous offrir un magnifique point de vue en surplomb du Lac de la Cassière, avec la chaîne des Dômes en toile de fond. Voilà un paysage que nous ne nous lassons pas d’admirer… Et nous aurons tout le loisir de le faire jusqu’au lendemain matin puisque c’est ici que nous établissons notre premier bivouac.
Jour 2 : Moulebas – Sauciat (Champeix) 23 km, 350 m +, -800 m -, 7h30 pauses comprises. Météo : Ensoleillé, températures chaudes Notre petite troupe repart sous le signe de la bonne humeur en cette splendide matinée. Nous quittons le lac de la Cassière pour arriver aux berges du lac d’Aydat qui sera notre dernier contact avec le secteur de la chaîne des Puys. Le chemin oblique alors brutalement vers l’est pour tourner le dos à cette dernière et partir en direction de la vallée de la Monne. Sur notre chemin se trouve l’Allée couverte de la Grotte, en réalité un dolmen dont la partie supérieure a disparu, situé au milieu d’un chaos rocheux assez spectaculaire.
Allée couverte de la Grotte
La descente jusqu’à la Monne est très caillouteuse mais nous nous retrouvons dans un magnifique site pour servir de cadre à notre pique-nique. L’eau est rafraîchissante et grandement appréciée de tous. Et requinqués par cette pause, nous remontons d’un bon pas sur la rive droite de la rivière, jusqu’à Olloix. Le reste du parcours se déroule doucement et tranquillement et nous établissons notre bivouac le long d’un filet d’eau qui, bien que d’évidence impropre à la consommation, nous permettra tout de même de nous délasser de cette journée.
Pause dans le vallon de la Monne
Jour 3 : Sauciat – Puy Rousset (Yronde-et-Buron) 17 km, 450 m +, 350 m -, 7h00 pauses comprises. Météo : Averse orageuse le matin, suivi d’un temps ensoleillé, températures chaudes Les premières gouttes de pluie du séjour retardent légèrement notre départ, mais c’est pour mieux nous retrouver sous un très beau ciel bleu. Le menhir de Sauciat se dresse majestueusement devant nous dès la sortie du sous-bois et nous amorçons immédiatement une descente vers Champeix… avant de remonter vers un très beau point de vue panoramique sur le Sancy, le Cézallier et le Val d’Allier. Tout au long de la matinée nous jouerons ainsi avec la Couze Chambon, montant et descendant le long de ses berges. C’est finalement au lavoir de Chadeleuf, magnifiquement restauré, que nous mangerons un morceau.
Pique-nique au lavoir de Chadeleuf
Nous continuons à progresser en surplombant la Couze Chambon. Nous marchons ici à découvert et pouvons pleinement profiter des paysages qui s’offrent à nous dans toutes les directions. La traversée de l’Allier à Parent nous permet de confirmer ce que nous avions déjà constaté : l’Auvergne manque d’eau cet été… La rivière est particulièrement basse. Nous prenons quand même le temps d’admirer son lit encore important à cet endroit, avant d’entamer la montée vers Buron et sa célèbre Motte dont nous n’irons pas toutefois jusqu’au sommet. La dénivelée de la journée est déjà importante, pas la peine d’en rajouter… C’est finalement sur les contreforts du Puy Rousset que nous passerons la nuit.
Un repos bien mérité
Jour 4 : Puy Rousset, Bois de la Valette (Saint-Etienne-sur-Usson) 21 km, 550 m +, 700 m -, 8h00 pauses comprises. Météo : Pluie le matin, ensoleillé l’après-midi, températures se réchauffant tout au long de la journée Départ sous la pluie pour descendre jusqu’au ruisseau de la Laye. Mais heureusement pour nous, la mauvaise volonté de la météo ne sera que de courte durée et les collines de Teillit et Montroy offrent un visage radieux sous le soleil matinal. Nous continuons notre route sur des chemins très roulants et parvenons jusqu’au vallon de l’Ailloux. Celui-ci est également presque à sec mais nous profitons tout de même de la fraîcheur offerte par les arbres pour manger notre déjeuner. Le moment est en effet bien choisi car si le Puy d’Usson, principale difficulté de l’après-midi, n’est pas très haut, ses pentes sont écrasées par la chaleur d’un soleil puissant en ce jour. Mais comme pour les précédentes hauteurs, la récompense est à la hauteur des efforts fournis. La vue étendue nous permet de mesurer toute l’amplitude du chemin parcouru depuis notre départ. Et c’est déjà le moment de redescendre vers un nouveau vallon. Nous passons en bordure de la propriété du Bois Rigaud, un très beau château qui semble accueillir régulièrement des séminaires ou des mariages. L’endroit nous laisse tous les quatre très rêveurs. Après quelques kilomètres d’une descente le long d’un joli sentier aménagé à travers la forêt, un héron se dresse fièrement à quelques dizaines de mètres de nous à l’approche des rives de l’Eau Mère. Ce sera notre seul contact de la journée avec de la faune sauvage. La fin de journée approchant, nous nous préparons au bivouac sur le ruisseau de Pouchon, lui aussi à sec en dépit de sa largeur apparente sur la carte…
Jour 5 : Bois de la Valette – Bois des Chassagnes (Chassignolles) 23 km, 1100 m +, 500 m -, 8h00 pauses comprises Météo : Ensoleillé, températures chaudes La matinée débute par une belle montée en sous-bois. Le chemin est étroit mais bien tracé et c’est une très agréable ambiance pour démarrer la journée. Afin de gagner le Vernet-Chaméane nous empruntons d’anciennes voies de circulation automobile aujourd’hui à l’abandon. Malgré leur aspect encore goudronné, la progression s’y fait très naturellement au son des chants d’oiseaux et l’on pourrait presque s’y croire en pleine nature. Qui l’eût cru ? Le goudron n’est pas toujours l’ennemi du randonneur. Le site du Vernet et sa base de loisirs nous accueillent. Nous sommes arrivés à mi-chemin de notre parcours et nous profitons de l’épicerie du village pour nous ravitailler avant de reprendre notre route, revigorés et ragaillardis.
Passé le Vernet, l’environnement devient plus rural ; la progression se poursuit à un bon rythme à travers collines et forêts, en suivant les pentes douces, en montée comme en descente. Un petit passage hors piste plus tard, au niveau de la Combe Neyre, et nous voici sur une belle ligne de crête dans le Bois d’Echandelon. Seule la vue nous manque mais la forêt qui nous entoure est magnifique, et c’est ainsi que nous allons installer notre nouveau bivouac en hauteur, dans le Bois des Chassagnes.
notre bivouac
Jour 6 : Bois des Chassagnes – Champagnac-le-Vieux, 6 km, 50 m +, 250m – 2h00 pauses comprises Météo : Ensoleillé, températures chaudes Ce 6e jour débute avec une très mauvaise nouvelle. J’ai été très malade cette nuit, avec plusieurs crises de vomissements et je n’arrive plus à avaler quoi que ce soit au petit déjeuner. Le diagnostic tombera le lendemain : gastro-entérite. En attendant, il nous faut prendre une décision la mort dans l’âme : après une petite discussion avec le groupe, il devient évident que le séjour va se terminer aujourd’hui, encore malheureusement assez loin de notre objectif final. Nous décidons donc de redescendre vers le village le plus proche, à savoir Champagnac-le-Vieux. Les six kilomètres nous en séparant, seront, une fois n’est pas coutume, parcourus tout doucement, avant que nous ne soyions rapatriés en voiture vers Clermont-Ferrand. L’objectif n’aura pas été atteint cette année, mais qui sait ? Nous retenterons peut-être ce défi lors d’un prochain été.
Animateur : Fabien Nombre de participants : 13 (9F, 4H) animateur compris Météo : Soleil le matin, plus couvert l’après-midi, petit vent sur les crêtes rafraichissant bien le fond de l’air Distance : 18 km Dénivelé : 960 m Durée : 6h30 pauses comprises Classement Atlas : Moyenne Kilométrage auto : 100 km pour 3 voitures + 1 voiture sur place pour 80 km soit 360 km Préparation et rédaction : 3h
ITINERAIRE : Chambon des Neiges, Source St Anne, Rondaire, Puy de Champgourdeix, Puy de la Perdrix, Col de la Cabanne, Pan de la Grange, Pic Intermédiaire, Puy de Cacadogne, Puy des Crebasses
Départ de l’ancienne station de ski de Chambon des Neiges pour cette randonnée du jour. Le début de la randonnée dans les bois de Sarrevielle nous permet de nous mettre en jambes. Sortis du bois, petit détour pour aller voir la source St Anne, puis nous arrivons en fond de Vallée de Chaudefour.
Vallée de Chaudefour
Nous observons le joli paysage qui s’offre à nous entre sommets (Puys Ferrand, de la Perdrix, de Cacadogne,…), dykes (Dent de la Rancune, Crête du Coq), cascade (de la Biche). Nous pouvons également voir la suite de notre parcours. Après cette petite pause, il est temps d’attaquer les choses sérieuses et de faire la majorité du dénivelé de la journée. 600 mètres de dénivelés en 5km nous amèneront jusqu’au Puy de la Perdrix. Nous prenons notre temps et en profitons pour observer le paysage qui se dévoile autour d’un virage.
Arrivés au pied du Puy de la Perdrix, le groupe est volontaire et nous montons à son sommet. Le groupe est à une altitude peu souvent atteinte lors de sortie à la journée (1824m). Bravo à tous !. Nous voyons maintenant la Vallée de Chaudefour d’en haut et nous mesurons ainsi le dénivelé effectué.
Le vent est fort et pas chaud au sommet. Nous ne nous éternisons pas. En continuant notre chemin en direction du col de la Cabane, nous trouvons un coin abrité du vent. Nous en profitons pour pique-niquer. L’ascension du Puy de Sancy n’était pas prévue dans le tracé mais, dès le départ, l’animateur avait évoqué l’éventualité d’y monter en fonction de l’état et de la motivation du groupe. Mais, au col de la Cabane, ce n’est ni la fatigue, ni l’absence de motivation qui étaient en cause. Le chemin qui accède au sommet depuis le col de la Cabane n’était qu’une file interminable de marcheurs ne donnant absolument pas l’envie de monter….Ce n’est que partie remise pour une période de moindre affluence. Du coup, redescente en direction du Pan de la Grange puis c’est tout un cheminement sur les crêtes qui s’offre à nous jusqu’au Puy des Crebasses. En se retournant, on peut observer une belle vue sur le Sancy.
Du Puy des Crebasses, c’est une grosse descente qui nous ramènera à notre point de départ. Petit détour et petite pause lors de cette descente pour observer une nouvelle œuvre Horizons Sancy. Il s’agit de l’œuvre intitulée « Vents d’Auvergne » .
Horizons Sancy : Vents d’Auvergne
A l’arrivée, nous aurons droit à des petites douceurs offertes par Martine pour fêter l’arrivée de sa petite fille. Merci à elle et bienvenue à Faustine.
Animateur : Yves Nombre de participants : 9 animateur compris (3 F, 6 H) Météo : légèrement couvert au départ et très vite ensoleillé Distance : 25 km Dénivelé : 730 m Durée : 8 H Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 156 km pour 1 véhicule et 160 km pour 1 autre soit : 316 km Préparation et rédaction : 2 H
ITINERAIRE : Col du Béal, col de la Chamboite, Pierre sur Haute, Jasseries de Colleigne, Jasseries de l’Oule, PC1382, Pradoux, Croix du Fossat, Pré Daval, Chez Lire, la Chamboite, le Replat, Col du Béal.
Belle journée annoncée aujourd’hui, bonne raison pour se rendre au Forez à partir du col du Béal. La montée attaque dès le départ, le long de la piste de l’altiport jusqu’à Peyre Mayou, certains se rappellent que nous avions pique-niqué sur ces rochers lors de notre dernier passage ici. Petite descente caillouteuse sur le col de la Chamboite, avant de remonter en direction de Pierre sur Haute qui sera notre point de mire pour la journée. Pierre sur Haute (1634 m), point culminant des Monts du Forez ainsi que du département de la Loire, où sont installés depuis 1961 : une station hertzienne militaire, un radar de l’aviation civile, une antenne de télévision. Géré par l’armée de l’air, une vingtaine de personnes travaillent sur le site pour son fonctionnement et sa sécurité.
Antennes de pierre sur Haute
Nous contournons l’enceinte militaire côté Est, par une petite sente sympathique au milieu d’un alpage, où quelques vaches nous laissent le passage, direction les Jasseries de Colleigne.
Jasseries de Colleigne
Construites pour la plupart il y a plus d’une centaine d’années, les jasseries servaient pour la fabrication et l’affinage de la fourme de Montbrison. Nous sommes dans la Loire, zone herbeuse parsemée de bruyère et autres airelles, ou boisée, avec en toile de fond encore très embrumées les Alpes. Depuis ce matin nous avons été souvent à découvert, le soleil commence a chauffer malgré un petit brin d’air. La traversée en forêt jusqu’au ruisseau de Pierre Brune suivi par par le bois de l’Oule est appréciée. Passé le bois, nous côtoyons un troupeau de montons que notre présence ne dérange nullement. A la rencontre du GR3, pause pique-nique en plein champ avec vue sur le plateau de Pégrol face à nous.
Direction sud-ouest pour contourner ce plateau. Sur notre gauche quatre à cinq personnes, peut être des archéologues, ont l’air de fouiller le sol au milieu de nulle part, interrogation ?? Avant de bifurquer nord-ouest dans le Puy de Dôme cette fois, nous nous arrêtons pour observer le massif Alpin. La brume s’est levée et nous repérons rapidement grâce à la neige encore présente et aux applications modernes, le Mont Blanc, la Meige, la Grande Casse, et plus près de nous le Mézenc et le Finiel.
Les Alpes à l’horizon
C’est reparti face à cette énorme boule blanche qui nous domine depuis ce matin.
Au Pradoux, direction la Croixdu Fossat où là, une petite sente à peine visible, affublée d’un impensable panneau d’interdiction aux vélos, motos, voitures, nous conduit dans la vallée du Fossat.
La Croix du Fossat
Agréable vallée ombragée dans le bois de la Richarde où nous enjambons régulièrement le ruisseau de Vertolaye et les petits rus qui l’alimentent. Passé Chez Lire, la montée est régulière mais constante jusqu’à l’arrivée Belle journée, parcours apprécié, avec le soleil comme partenaire.
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