Séjour n°8. Les merveilles de la Margeride
Date : du 17 au 20 mai 2012
Animateur : Sébastien
En attendant un petit compte rendu de ce Week-end sympathique; voici quelques photos.
A bientôt.
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Séjour n°8. Les merveilles de la Margeride
Date : du 17 au 20 mai 2012
Animateur : Sébastien
En attendant un petit compte rendu de ce Week-end sympathique; voici quelques photos.
A bientôt.
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Séjour n°7. Tour de la haute vallée du Luech
Date : Du samedi 12 au dimanche 13 mai 2012
Animateur : Jean-Pierre Q. + Michel D.
Secteur géographique : NORD CEVENNES
Carte au 1/25000 2740 ET + 2839 OT + 2739 OT
Nombre de participants : 15 7H 8F
Distance : 1er Jour : 30,2 KM, 2° Jour : 22 KM
Dénivelé : 1er Jour : + 1825 M -1023 M, 2° Jour : +605 M -1391 M
Durée : 1er Jour : 9H50, 2° Jour : 6H50
Météo: beau et orageux le 1er jour, ensoleillé avec vent du nord assez fort le 2° jour
Classement Atlas : 1er Jour Moyen +, 2° Jour Facile
Kilométrage auto : 480 km avec 5 véhicules utilisés
Nombre de véhicules : 5
ITINERAIRE :
1ER JOUR : Départ de Chamborigaud (298 m), pont du Rastel, Légal, la Gledasse, le Geripon, le Crépon, Vialas (repas vers le temple), les Hortals, Nojaret, source captée, rocher de Trenze, côte 1249m, la nasse de Farou, côte 1396 m, la Chalssade, Gourdouze, Pierre Froide, la Vialasse, ferme fortifiée de l’Aubaret, draille du Languedoc, col de la Croix de Berthel, bivouac vers le ruisseau de Goudesche.
2° JOUR : Croix de Berthel, signal du Ventalon, col de Malpertuis, col de la Baraquette, col de chalsio, le Ventalon, crête jusqu’au col de Banette, serre de Banette, col de Clerguemort, Coudoulous, château de Verfeuil (ruine), la Baraque, les Bories, Chamborigaud.
Dommage qu’on ait pas eu le temps de s’y baigner : chaleur et eau limpide !
Le village de Vialas avec son temple, l’un des plus vieux de France, construit en 1640. Donné aux Catholiques à la révocation de l’Edit de Nantes et finalement redonné aux Protestants à l’Empire.
A partir de l’époque romaine, on a extrait autour de Vialas de grande quantité de minerai de plomb argentifère.
L’orage gronde, il pleut très fort dans les vallées plus à l’est mais Jupiter nous épargne !
Le 2° jour sous un beau soleil et avec un vent du nord qui a fait redescendre la température, nous avons réalisé un très beau parcours en crête….
Un peu après le village des Coudoulous, vestiges d’une voie romaine où les roues des chars ont laissé leurs empreintes dans le schiste
Merci à Michel D. pour ses photos.
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Séjour n°5. La Sierra de Guara autrement
Date : du samedi 14 au samedi 21 avril 2012
Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 10 dont 7 femmes et 3 hommes
Météo : Beau en début de semaine avec la présence d’un vent du nord, se couvrant sur la fin du séjour, vent ayant tourné au nord ouest. Fraîcheur inhabituelle avec chute de neige le jeudi jour de l’ascension du Tozal de Guara plus averses de neige à partir de 1250 m. Présence au sol d’une couche de neige dès 1150m versant nord sur le Tozal et 1450m sur le versant sud.
Classement : facile
Faune rencontrée : De nombreux vautours fauves, plus nombreux sur le versant sud du côté des grands canyons ; un gypaète barbu sur le chemin conduisant au village d’Otin, des milans royaux sur le versant sud, un écureuil de couleur sombre, un marcassin pas loin de la cascade de Cardito.
Nous avons également observé de nombreuses perdrix aussi bien au nord qu’au sud de la chaîne des Tozal; des huppes en vol (vu et entendu), des pinsons des arbres, quelques hirondelles de rocher et de fenêtre notamment au cours de la pause de midi sur le canyon du Balcès, quelques martinets dans le ciel de Morrano. Pas de guêpier d’Europe (ni vu ni entendu)…
Flore observée : Primevères, coucou, couronne de roi (saxifrage), grassette (sans fleur), ramondia ou oreille d’ours, des lavandières (sans leurs fleurs blanches), de l’arbousier en allant à l’ermitage de la vierge de la vigne, du pin sylvestre (un peu partout), du pin d’Autriche sur les hauteurs du Tozal, du pin d’Alep, du chêne kermès, du chêne rouvre, du genévrier, du buis, des hérisonnes ou Brizon.
Patrimoine au cours de notre périple :
Le village de Morano et l’architecture typiquement aragonaise de la maison de Morrano (hébergement), l’église de San Roman, l’ermitage de la vierge de la vigne, le pont romain de Pédruel, le pont romain de ras Crabas o Coda, le village de Rodellar, les villages oubliés d’Otin et Nasarre, le pardina (habitat isolé) Villanua, le dolmen de Losa Mora, les cheminées aragonaises du village de Barra, le monastère de St Urbez.
Patrimoine naturel : La dépression de la partie supérieure du Mascun, le versant nord du Tozal de Guara.
les conglomérats et les calcaires lisses allant du blanc au gris, les falaises du grand canyon Gorgas Negras, les failles et autres mouvements de terrain des canyons des rios Balcès, Mascun et Calcon, la cascade de Cardito …
Conditions de terrain :
Bonne dans l’ensemble bien que le cheminement comme précisé sur la note technique s’effectuait la plupart du temps sur un terrain caillouteux à l’exception de la 1ère journée et de la partie entre Barra et Nocito où nous avons retrouvé au nord de la chaîne des sentes herbeuses pour le grand confort des pieds. Nous avons traversé les grandes rivières citées plus haut grâce à des gués constitués de pierres à de nombreuses reprises et notamment lors du retour le vendredi, où nous avons passé sept fois le barranco Abellada. Lors de la tentative d’ascension du Tozal de Guara, nous avons progressé dans la neige à partir de 1250 mètres et le versant nord était bien « platré ».
Hébergement : En gîte, hôtel et bungalow
Nourriture : Repas du soir du jour d’arrivée à Morrano et J7 préparés par Michel. Le reste du séjour, repas du soir et petit déjeuner pris au gîte, hôtel sauf J3 et J4, petit déjeuner pris au bungalow avec produits achetés à l’épicerie. Pique-niques, J1 et J2, préparés par Michel et apportés de Clermont Fd, J3 et J4 avec produits achetés à l’épicerie du camping de Pedruel, J6 et J7, préparés par le gîte Mallata de Nocito.
Transport : A l’aide des véhicules de Régis N et Michel J. La remorque de l’association a été utilisée, tirée par le véhicule de Michel, ce qui nous a permis de ne prendre que deux voitures.
Découpage du séjour sur la dernière chaîne de montagne en Espagne parallèle aux Pyrénées.
Culminant à 2077 mètres au Tozal de Guara, cette chaîne est appelée Chaîne Extérieure Pyrénéenne, elle s’incline vers le sud en pente douce vers la plaine de l’Ebre. De profondes entailles Nord Sud dans les calcaires sont crées de l’ouest vers l’est par les rivières Guatizalema, Calcon, Formiga, Alcanadre, Balcès et Véro.
Jour 1
Morrano St Romain puis descente vers le rio Formiga que nous traversons à gué. Remontée marquée vers Casbas de Huesca que nous délaissons pour suivre rive droite par un chemin en balcon, le Formiga que nous traversons de nouveau sur une passerelle flambant neuve (dommage !), puis rive gauche jusqu’à sa confluence avec l’Alcanadre…
Traversée de l’Alcanadre sous le village de San Romain
…l’Alcanadre qui reçoit au pont de pierre écroulé (Punete de las aguas), le rio Isuala issu du barranco de Modovil et du rio de Balcès. Hôtel à Alberuela de la Liena.
Durée du déplacement (DD) (pauses comprises) 06h10
D+ 380m, D- 405m
Kilométrage linéaire parcouru (KLP) 15 km
Jour 2
Alberuela, ermitage de la vierge de la vigne par un chemin puis une petite sente passant les barrancos de Modovil et de Las Avellanas.
La chapelle est une belle bâtisse consolidée avec une terrasse proposant une belle vue sur les canyons tout proches, les sommets ensoleillés et enneigés des Tozal et la plaine vers le sud. Franchissement du barranco Cautiecho sur une nouvelle passerelle…
… l’ancienne constituée de traverses, de terre a été conservée. Pique-nique à proximité de la sortie des Estrechos de Balcès (canyon) et son eau d’un vert magnifique… Petite passerelle en fer sur l’étroiture et remontée par une bonne sente. Petite pause traditionnelle à Las Almunias pour l’achat de fromage de brebis pour les deux pique-niques à venir…Avant la traversée du rio, nous sommes intrigués par un mouvement sur notre droite et pouvons observer l’envol d’une grosse centaine de vautours fauves appliqués à dépecer une charogne. Nous passons sous le village de Pedruel et arrivons en remontant l’Alcanadre au pont romain de Pedruel et au terme de notre journée, le camping de la Puente.
Durée 07h19, D+ 840m, D- 805m, KLP 18 km.
Jour 3
Aujourd’hui, nous marchons légers et partons pour une randonnée en boucle avec retour à la Puente. Le temps est au beau avec air frais. Nous passons sur le beau pont de pierre Deras Crabas O Coda sur le Mascun inférieur pour gagner un plateau à l’ouest de Rodellar puis descendons entre de superbes barres rocheuses vers le cours d’eau du Mascun.
Nous remontons en passant plusieurs gués puis c’est la longue montée par une sente vers le village d’Otin. Le groupe est en jambe et je propose de découvrir le point de départ du canyon du Mascun Supérieur connu des canyonistes en aller et retour. Assistons en grignotant aux sauts toujours impressionnants d’un groupe d’adeptes dans la première marmite de cette dépression d’une quarantaine de mètres….C’est le retour vers Otin puis nous poussons vers l’autre village oublié de ce plateau: Nasarre avec sa belle petite église restaurée…et sa fontaine……
Nous bouclons cette journée en passant par le dolmen de Losa Mora et admirons une nouvelle fois, la chaîne Pyrénéenne enneigée sous le soleil de Gavarnie au Mont Perdu
Durée10h45, D+1210m, D- 1170m, KLP 25 km
Jour 4
Nous repartons en itinérance et l’objectif de la journée est de passer au nord des Tozal. Gagnons rapidement Rodellar qui s’éveille tranquillement. Ce n’est pas encore la fièvre estivale et les grimpeurs compte tenu de la fraîcheur ambiante sont absents. Nous gagnons rapidement le coursd’eau du Mascun que nous franchissons à gué…
…puis direction Nasarre par une sente qui s’élève dans un vallon protégé du soleil. Le temps d’une pause, nous pouvons observer quelques vautours et les beautés de la nature dues à l’érosion, roches façonnées, percées… aiguilles, proéminentes, roches en dentelles… Petite pause à l’église de Nasarre et descente vers le village de Barra à travers quelques bois de pins. Nous croisons nos premiers randonneurs, trois français, bonjour, bonne journée… A l’entrée de Barra, nous franchissons de nouveau l’Alcanadre qui prend sa source un peu plus au nord sur une sierra voisine. plus modeste en altitude Nous longeons les différents sommets par le nord constituant cette mini chaîne de montagne, la Cabeza de Guara, alt 1868m, puis le Tozal de Cubillars, alt environ 1900m et enfin le Tozal de Guara, alt 2077m
Nous avons retrouvé, pour le plus grand plaisir de nos pieds, une sente herbeuse qui nous conduit successivement à Usé en passant par la belle cascade de Cardito…
…puis Bentué de Nocito où quelques gouttes de pluie nous accueillent pour le franchissement d’un dernier gué avant Nocito.
Durée 08h10, D+1035m, D-730m, KLP 23 km
Jour 5
Au lever du jour, nous constatons que le ciel est déjà bien chargé et le plafond relativement bas. La météo prise la veille, laissait entendre que la matinée devait être favorable… Nous partons avec l’espoir d’une belle éclaircie en milieu de journée qui nous permettrait peut-être d’atteindre le sommet à 2077m, point culminant de cette chaîne intérieure. Nous montons par une sente bien marquée dans une forêt mixte agréable. Après quelques averses de pluie et de courtes durées , la neige prend le relais à partir de 1100 mètres environ. Le but est d’atteindre un refuge forestier ouvert non gardé et d’attendre que la météo s’arrange…Nous passons une heure à grignoter et à échanger mais il faut se rendre à l’évidence, nous ne pourrons faire cette ascension car les conditions météorologiques ne s’arrangent pas et la couche de neige doit être épaisse sur les pentes raides de ce versant nord du Tozal de Guara. Je propose de modifier la fin de journée en perdant de l’altitude et rejoindre Bentué de Nocito au nord afin de gagner le Monastère de San Urbez. Petite pause sympathique au refuge de St Urbez pour boire café et autres boissons chaudes avant de regagner Nocito et son gîte au confort douillet. A la faveur d’une belle éclaircie de fin de journée, nous visitons le village de Nocito et son architecture traditionnelle aragonaise du nord.
Durée 6h39, D+670m, D-695m, KLP 15 km
Jour 6
Ce matin, le ciel est plus encourageant, les sommets sont encore accrochés mais la journée se présente bien pour franchir de nouveau la chaîne et rebasculer versant sud. Nous quittons Nocito et suivons le cours du Rio Guatizalema que nous franchissons à gué pour suivre maintenant le barranco Abellada. Au total 7 fois nous traverserons à gué cette rivière avant d’atteindre la sente qui nous conduit au col de Petrenales. La descente se fait sur une sente raide par instant mais relativement confortable. Encore une petite difficulté en suivant le ravin du rio Calcon où coule une eau claire et où nous pouvons apercevoir pas encore fleurie, la Ramondia ou Ramondie des Pyrénées appelée oreille d’ours en Espagne, plante endémique très présente dans les canyons.
Après avoir suivi une sente à la boussole à travers bois au dessus du barrage du rio de Calcon, les chemins s‘élargissent, la civilisation est proche et nous retrouvons champs d’amandiers et d’oliviers avant de finir notre périple sous quelques gouttes de pluie à Aguas.
Durée 07h47, D+885m, D-1140m, KLP 18km.
Remarques : la carte utilisée pour ce séjour au 1/40000 éditions Pirineo, la plus précise soi-disant de la Sierra présente quelques approximations et est plus proche d’un plan que d’une carte de randonnée à la française. Plusieurs chemins mentionnés n’existent pas et d’après les habitants ne semblent jamais avoir existés !!!
La boussole fut fort utile sur les choix à faire à certains carrefours. Peu de balisage, quelques cairns, heureusement bien positionnés. Terrain de jeux fabuleux que peu de randonneurs semblent fréquenter. Nous avons surpris nos différents hébergeurs par les distances parcourus et le tracé de l’itinéraire…
« Le regard ébloui par d’étranges décors ; l’homme chemine au fond des veines d’émeraude, enivré du mystère envoûtant des sierras »
André Galicia
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Séjour n°4. Le Cézallier autrement
Date : Du samedi 7 au dimanche 8 avril 2012
Animateur : Sébastien
Secteur géographique : Cézallier
Participants : 6 personnes 4 F – 2 H
Kilométrage auto : 162 km
Nombre de véhicules : 2
Distance : 1er jour : 21 km 2° jour : 19 km
Dénivelé : 1er jour : 700 m + 2° jour : 800 m +
Durée : 1er jour : 7h30 2° jour : 6h30
Météo : 1er jour : Pluvieux et venteux, le temps devenant plus sec en fin de journée
Nuit : Passage de grêle, température de -2°C sous forêt le matin au réveil
2° jour : Vent fort et froid le matin, apparition d’éclaircies de plus en plus en franches en cours de journée.
1er jour : Départ de La Godivelle, La Loubeyre, La Grande Chaudière, La Petite Chaudière, Burons de la Fage, Le Lac, Les Naufonts, Le Saillant, Monastère de la Traverse, Passage en contrebas de la Montagne des Huides, Pradiers, Montagne de Fortunier-Haut.
Bivouac : Bois de la Montagne de Pradiers
2° jour : Montagne de Paillassère, Vallon de la Sianne, Signal du Luguet, Parrot, Boutaresse, Montagne de Gamet, Lac de St Alyre, La Godivelle
La première partie de ce séjour se résume essentiellement en une progression humide sur fond de bruine et de brouillard, sous les yeux étonnés des rares chevaux et villageois que nous avons croisés. Les animaux sauvages, pas fous, s’étaient sûrement fait une place au chaud dans leur tanière, et nous avons fini par les imiter en installant notre bivouac à l’abri des sapins du Bois de Pradiers. Le lendemain toutefois, grâce à la complicité d’un vent certes très froid, mais très efficace, nous avons pu assister au dégagement progressif de l’horizon, et profiter de belles échappées sur le Cantal et le Sancy. Mais curieusement, personne n’a eu envie de plonger dans les eaux claires des lacs que nous avons longés en fin de parcours. Peut-être la crainte de troubler la quiétude de ces univers aquatiques…
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Séjour n°2. Raid hivernal dans les Dômes
Date : Du vendredi 03 au dimanche 05 février 2012
Animateur : Michel Julien
Secteur géographique : Dômes
Kilométrage auto : 208km
Nombre de véhicules : 3
Participants : 8 personnes (2 femmes et 6 hommes)
Organisation : Nicole nous a déposé vendredi matin avec un kangoo et la remorque de l’association, Frédéric laissant sa voiture sur place, Nicole s’occupant de ranger remorque et voiture sur Clermont Fd.
Dimanche, Denis a tracé l’itinéraire pour la sortie à la journée à partir du point d’arrivée du Raid. Il est monté à vide ainsi que Nicole afin de pouvoir prendre en charge le groupe suite au Raid. Merci à tous les deux pour cette assistance efficace !
La météo des 3 jours : vendredi et samedi, le ciel était clair et le soleil même timide, a fait du bien. Dimanche, le ciel était voilé avec un léger redoux en matinée. Très froid sur les deux premiers jours avec en journée des températures proches de -15°C (surtout matinée) ; et les deux nuits, les températures sont descendues vraisemblablement vers -20/-25°C !
Matériel mis à disposition par l’association : 1 tipi, 8 sursacs en goretex, 3 pulkas, 3 pelles à neige, 2 paires de raquettes à neige, 2 paires de bâtons, 2 réchauds à essence.
Itinéraire : départ Fontfreyde, Ouest Puys de la Vache, Lassolas, ouest Mercoeur, puy de Barme, bordure du parc d’Allagnat, Biouac à proximité de la Fontaine du Loup, est du Grand Sault, bac de Montmeyre, est Fillu, est balmet, est Puy de Côme, Vulcaniaest puy Chopine, ouest puy de Clermont, bivouac sud puy Louchadière, ouest puys Tressous, Espinasse, Baneyre, est, les Marais, les Goulots
1er jour 12 km 330 positif 356 négatif 200
2ème jour 12km02 positif 276 négatif 265
3ème jour 11km646 positif 148 négatif 383
données obtenues sur openrunner
Belle expérience sur trois jours pour 5 des 8 participants dans un froid intense digne peut-être du grand nord. Les paysages étaient somptueux, les arbres recouverts d’une neige légère et les pulkas glissant sans bruit à seulement une demie heure de nos habitations confortables et chauffées. Maîtriser le froid, manœuvrer le matériel avec gants et moufles, mettre en route les réchauds à essence, faire fondre de la neige pour les repas, beaucoup de tâches partagées dans la bonne humeur afin d’acquérir chaque jour un peu plus d’autonomie…
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Séjour futur de l’été 2012
Vous trouverez ci-dessous quelques photos des paysages que vous rencontrerez si vous faites le séjour dans la Sierra del Cadi cet été avec Michel D.
Une belle invitation au voyage…
Et alors ? Ca vous tente ?
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Séjour n°19. Trois jours au pays des Vans
Date : Du 11 au 13 novembre 2011
Animateur : Jean-Pierre Q.
Secteur géographique : Ardèche carte 1/25000 2839 OT
Nombre de participants : 5 3H 2F
1erjour : 18 km pour 1000m de dénivellée, 6h00 de déplacement
2°jour : 21 km pour 500 m de dénivellée, 6h00 de déplacement
3°jour : 23km pour 700 de dénivellée, 7h00 de déplacement
Météo : couvert les deux premiers jours ensoleillés le 3ème jour, température très douce.
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 550 km avec 2 véhicules
ITINERAIRE :
1er jour : Serre de Barre départ du parking du village de Naves (250m) – les Alauzas – la Chapelle – Bosc – D901 – montée sur la crête de serre de Barre par la sente du Vallat Négre – cote 873m – tour de vigie (909m) – la croix de Bancillon – Brahic – les Alauzas – Naves (obligé de raccourcir cette rando car on a fini à Naves la nuit était tombée).
2° jour : Le matin descente du lieu de bivouac au Vans par le GR4 (6km aller retour) visite du marché des Vans, achat de produits locaux.
Après midi : Départ du carrefour du GR4 direction l’ermitage Saint Eugène, corniche du Chassezac, Gras de Rouveyrolle, nécropole (recherche des Dolmens), gras de la Rouviére, la Rouviére, Berrias, remontée sur le labyrinthe du bois de Païolive par les Chabasses, carrefour des trois Seigneurs, parking.
3° jour : Le matin presqu’ile de Castel jau. Départ du parking des VVF de Casteljau, serres de la Ramade, Pontier, Cornillon, cirque d’Endieu, parking.
Après midi : les gorges de la Beaume Départ 500m après les Vernades, Valla, maison Unal, tour de Chapias, Chazalis, les Lauzieres, village de Labeaume, gorges de La Beaume, parcours en balcon dans les falaises avec visite des jardins suspendus, Chamontin, Gadret, Arleblanc, parking.
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Séjour n°18. Le massif du Pilat en long en large et en travers
Date : Du samedi 08 et dimanche 09 octobre 2011
Animateurs : Nicole et Michel
Secteur géographique : Mont Pilat
Kilométrage auto : 330km
Nombre de véhicules : 4
Météo : Acceptable sur une bonne partie du samedi ce qui nous a permis de pouvoir assurer le programme. La pluie est arrivée en fin de journée samedi, a continué toute la nuit et nous avions la tête dans les stratus dimanche au réveil avec pluie forte par moment et vent. La température était de 4°c.
Hébergement : Nuit en chambre de 4 personnes à la Traverse à Le Bessat (42). Repas du soir, petit déjeuner et pique nique du dimanche midi inclus préparés par les animateurs.
Organisation : Nous avons divisé le groupe en deux, une partie étant sur la Via Ferrata au départ de Planfoy avec Michel et l’autre partie sur une randonnée au départ de Le Bessat avec Nicole Participants :18 9H, 9F
Matériel utilisé et mis à disposition par l’association: 9 baudriers et longes via ferrata.
Itinéraire et activités :
Randonnée 25 kilomètres pour 660 mètres de dénivelée positive : Le Bessat, lieu dit, le Plateau, Charteloup, Rochetaillée (animation sur le château), roche Corbière, le Gouffre d’Enfer (observation des Via ferrateurs d’Atlas), le Pas de Riot (animation autour de l’eau et des barrages), pont de Souvignet, retour sur le Bessat en suivant plus ou moins le ruisseau « Le Furan ».
Via Ferrata de Planfoy :
Longueur, 600 mètres, dénivellation, 150 mètres ; difficulté FFME, assez difficile. Rappel des consignes de sécurité, distribution du matériel, vérifications techniques : 0h30. Nous avons mis 2h30 pour la faire. Marche d’approche : environ 0h45 minutes. Sommes montés au point d’observation au dessus du barrage du Gouffre d’ Enfer.
Nous ne maitrisons pas encore et heureusement, le mouvement des nuages alors nous avons subi ce dimanche calamiteux qui nous a fait renoncer aux activités prévues. Un plan B a été proposé comme la visite du musée de la mine à St Etienne, malheureusement, le planning était complet… Comme nous sommes des adhérents positifs, nous garderons en mémoire le samedi un peu gris avec quelques touches de soleil histoire de rendre cette belle randonnée agréable à l’oeil avec ses premiers tons d’automne pendant que les autres d’Atlas passaient sans difficulté les différents aménagements de la Via Ferrata. Et puis dans la chaleur de notre bel hébergement, la chaleur est vite montée en dégustant l’excellent porc au curry préparé par les animateurs…
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Séjour n°16. Du val d’Astau aux Posets
Date : Du samedi 03 au samedi 10 septembre 2011
Animateur : Yannick
Secteur géographique : Pyrénées Centrales Françaises et Espagnoles
Classement : Difficile
Participants : 4 2 F, 2 H
Kilométrage auto : 1140 km
Nombre de véhicules : 1
ORGANISATION
C’est en petit comité suite à quelques désistements que nous démarrons de Clermont-Ferrand à une heure matinale. Le voyage en voiture se déroule sans encombres et nous permet d’arriver vers 14 h sur les hauteurs de Luchon, au lieu dit les Granges d’Astau, point de départ de notre beau périple.
MATERIEL UTILISE ET MIS A DISPOSITION PAR L’ASSOCIATION
Une tente bi-place de marque Coleman (modèle Cobra), une tente perso utilisée par Janine et Christiane de marque Vaudé, 2 piolets cannes et 2 piolets perso, 1 corde longueur 30 m et 1 GPS perso.
INCIDENTS
Le rythme a été bon dans l’ensemble malgré nos sacs bien chargés de 7 jours d’autonomie et ce sur un terrain extrêmement varié. Plusieurs passages délicats voir difficiles par endroits. Le découpage des journées a été respecté. Seule une dernière étape éventuellement envisagée « sur papier » dans les Vals d’Arrouge et d’Esquierry n’a pas été faite. Les dénivelées cumulées conséquentes déjà effectuées, la difficulté de cette dernière étape et la fatigue se faisant ressentir, nous choisissons de redescendre au plus court. Sur l’ensemble du parcours, quelques chutes ont occasionné des éraflures, des bleus et une bonne foulure à un pouce dans les derniers jours pour Thierry. Quelques cachets d’anti-inflammatoire et de la pommade ont permis de calmer un peu la douleur. Quelques bonnes montées d’adrénaline dans les passages les plus exposés. Hébergement Les nuits se sont passées en bivouac sous tentes avec de superbes lacs ou ruisseaux toujours à proximité sauf une nuit dans la petite cabane du Llardaneta, au pied des Posets.
METEO
Le démarrage de notre séjour du côté français s’est fait par un ciel clément mais se chargeant assez rapidement. De bonnes averses la nuit suivante et un brouillard très épais le dimanche matin pour passer la crête frontalière. Et pas par n’importe quel passage, par le petit col escarpé du port d’Oô ! Ensuite ce fût un très beau temps côté espagnol et pour tout le reste du séjour. Températures très agréables de jour comme de nuit.
ITINERAIRE
Le but de ce séjour était de découvrir un petit coin de paradis, le massif des Posets en Aragon. D’en effectuer le tour au départ du Val d’Astau et d’en gravir son sommet par la voie Royale ! C’est un itinéraire de Haute Montagne dans un environnement parfois très sauvage et extrêmement varié. Des paysages somptueux et très contrastés suivant les vallées : le cirque du Seil de la Baque avec ses longues murailles de roches et de glace et ses nombreux prestigieux sommets de plus de 3000 m. La riante et verte vallée d’Estós. Le cirque de Batizielles et son beau chapelet de lacs agrémentés de pins à crochets où se reflètent les aiguilles de Perramó. Les Posets, sommet beaucoup moins fréquenté et connu que son voisin d’étage l’Anéto, avec une vue à 360° de la Munia à la Maladeta en passant par les Gourgs Blancs et la Perdiguère. La très sauvage vallée du Pixón avec ses lacs aux eaux limpides et celle d’Añes Cruzes avec ses champs cultivés et ses granges aux toits d’ardoises rouges. Le très beau vallon d’Aigues Tortes au pied du Batchimale et les Gourgs Blancs, qui d’année en année, voit malheureusement la disparition inéluctable de son glacier. Nous avons eu la chance de croiser la route de petits groupes d’Isards sous la crête du Forcau, groupes constitués de jeunes et de femelles. Ainsi que d’assister au déplacement majestueux d’un lagopède dans les pierriers de la Tusse de Montarqué. Notre passage au col d’Aigues Tortes fût salué par le vol de quatre vautours fauves. Sur le plan humain, une très bonne ambiance au niveau du groupe avec pleins de petits moments et de partages fabuleux et une très belle rencontre au col des Gourgs Blancs. Celle d’un montagnard expérimenté et passionné de 71 ans, qui partait faire l’ascension du Pic Gourdon. Ascension qu’il avait faite pour la 1er fois 38 ans plus tôt presque jour pour jour!
Pour ce parcours, 2 cartes ont été utilisées : la carte IGN au 25 000 ème 1848OT Bagnères de Luchon et la carte au 50 000 ème Anéto-Posets de l’Institut Cartografic de Catalunya. Cumul des dénivelées positives de 7990 m, et autant de négatives.
DETAIL DU PARCOURS :
Samedi 03 septembre. DP 815 m / DN 90 m / Durée du déplacement 2h45
Nous quittons les Granges d’Astau vers 14h30 pour remonter le GR10 vers le lac d’Oô. Passage à proximité de la très belle cascade d’Oô puis franchissement de notre premier col, celui d’Espingo. Premier bivouac de la semaine au lac du Saussat. Nous devinons au loin à travers les premières écharpes de brume les hauts sommets de la crête frontalière. De magnifiques aiguilles et des blocs de granits aux formes si particulières.
Dimanche 04 septembre. DP 1265 m / DN 1320 m / Durée du déplacement 10h29 Lac du Portillon, Tusse de Montarqué, Port d’Oô, Lac de Gias, bivouac Rio d’Estós.
La nuit fût marquée par quelques bonnes averses et nous nous réveillons sous un temps humide, accompagné par de bonnes écharpes de brume. L’ascension se poursuit sur sentier par la Coume de l’Abesque jusqu’au lac du Portillon. Petite pause café au refuge du Portillon avant d’attaquer les hostilités ! Le brouillard s’épaissit fortement. Tous les sommets sont maintenant accrochés et nous ne voyons plus rien. La Tusse de Montarqué se dessine à peine. Notre déplacement dans les pierriers demande quelques moments d’arrêts afin de se recaler. Deux-trois points GPS relevés lors de la reconnaissance permettent de nous conforter dans notre itinéraire. Nous sommes sur la ligne de crête, on entend en contrebas le ruisseau qui se jette dans le lac Glacé. Nous arrivons au pluviomètre de la Tusse sans l’avoir aperçu de bien loin ! Une petite et fugace éclaircie nous permet d’entrevoir le col des Gourgs Blancs. A sa gauche notre prochain objectif, le port d’Oô. Petit passage très escarpé et très peu fréquenté! Nous basculons en Espagne. Le temps s’améliore, nous gagnons pleine pente le lac de Gias. Une courte pause bien méritée avant d’attaquer la longue descente glissante vers la vallée d’Estós. Rencontre et échange avec un espagnol parlant fort bien le français. Il vit en Australie et s’accorde chaque année des vacances sportives et bien méritées dans sa montagne. Nous le laissons dévaler la pente et continuons notre descente. Nous installons le bivouac au bord du Rio d’Estós en évitant au possible les bouses de vache. Et c’est pas peu dire, on est en plein sur leur territoire! Un chien de berger vient partager notre soirée et grignoter quelques miettes de notre repas.
Lundi 05 septembre. DP 1275 m / DN 795 m / Durée du déplacement 09h47 Abris de Batizielles, Ibón Gran de Batizielles, Col de la Plane, Ibón de Grist, cabane de Llardaneta.
Nous remontons quelques centaines de mètres afin d’emprunter un petit bout du GR11 et cheminons par un beau sentier en balcon qui nous amène aux abris de Batizielles. Un véritable petit paradis au milieu des pins à crochets ! La montée par un sentier cairné à travers les lacs et les aiguilles de Perramó est vraiment superbe. Le paysage est complétement différent de la veille. Le col de la Plane nous tend les bras, il faut se mouvoir à travers un dédale de rocs et de rochers parfois immenses. Du col, vue plein ouest sur les Posets. Magnifique ! Il impose le respect de part sa grandeur et sa stature. En face, le glacier des Posets qui malheureusement ne ressemble plus vraiment à un glacier. Notre imagination débordante tente d’établir un éventuel passage pour atteindre le sommet par ce versant escarpé. Il sera plus sage de l’aborder par la voie Royale! Nous descendons à travers des pentes herbeuses en évitant quelques petites barres rocheuses et ravitaillons en eau au lac du Grist. Prochain objectif le bivouac au lac du Llardaneta. Nous tentons de ne pas perdre trop d’altitude en cheminant au plus près de la crête du Llardaneta. Malheureusement, nous butons sur des barres rocheuses infranchissables. Mauvais plan, il est plus sage de faire demi-tour sur quelques centaines de mètres afin de trouver un passage assez escarpé qui finalement nous conduit à la cabane du Llardaneta. L’eau y est assez abondante, le terrain tout autour est relativement pentu et cette petite cabane semble fort accueillante. D’un commun accord, nous y passerons la nuit. On sent une certaine excitation dans les préparatifs ! Le sommier qui va nous servir de lit est en béton. Quelques affaires disposées dessus vont nous permettrent de dormir sur un lit un peu plus douillé !
Mardi 06 septembre. DP 1560 m / DN 1450 m / Durée du déplacement 10h49 Ascension des Posets par la voie Royale, Ibón du Llardaneta, Col d’Eriste, bivouac Ibón du Millás.
Nous nous réveillons avec quelques courbatures. La nuit fût plus fraîche qu’à l’accoutumée. Un bon petit-déjeuner avalé et c’est une belle journée d’ascension qui commence sous un soleil toujours bien présent. Nous remontons la vallée du Llardaneta jusqu’à l’entrée de la voie Royale. On s’allège de quelques kilos et nos affaires sont cachées bien à l’écart au pied d’un gros bloc de granit. Et c’est parti! La dent de Llardana nous tend les bras. Le cheminement est pour l’instant assez aisé, il se fait dans des petits éboulis relativement stables. Passage par un petit collet à 3000 m avant de poursuivre sur la ligne de crête. La dernière longueur jusqu’au sommet est un peu aérienne. Ça y est, nous y sommes ! Un grand moment de partage et la joie d’avoir atteint le 2ème plus haut sommet des Pyrénées à 3375 m d’altitude. Une superbe vue à 360° de la Munia à l’Anéto, en passant par le Vignemale, le Batchimale, les Gourgs Blancs et la Perdiguère. On s’accorde le temps de faire chauffer un peu d’eau pour une pause café avant de redescendre par le même itinéraire. Une fois les affaires récupérées, nous poursuivons sur l’Ibon du Llardaneta et ravitaillons en eau. Le moral est bon et l’équipe en forme. Nous continuons vers le col d’Eriste où nous croisons la route de groupes d’Isards. Ils ont été dérangés par notre arrivée et par celle d’Allemands descendants du col. La montée au col est raide mais courte. Descente pleine éboulis et pierrier en direction de Biadós. On aperçoit en contrebas le prochain bivouac. Les barrières rocheuses et les pentes couvertes de gispet paraissent à nouveau infranchissables. Nous les contournons en descendant dans la vallée avant de remonter par une belle sente jusqu’au lac du Millás. Un très beau bivouac isolé agrémenté pour quelques heures de bons rayons de soleil.
Mercredi 07 septembre. DP 985 m / DN 1315 m / Durée du déplacement 09h12 Ibón du Lenés, Ibón du Luzeros, Ibón du Pixón, Ruisseau du Pixón, Biadós, bivouac à proximité
de la cabane d’Añes Cruzes.
La nuit fût douce et réparatrice. Nous décidons de rejoindre Biadós non pas par la vallée du Millás mais par celle du Pixón et son dédale de lacs et de pierriers en tous genres. L’étape est délicate et se fera hors sentiers jusqu’au fin fond de la vallée. Le cheminement est superbe, très sauvage et nous oblige parfois à éviter quelques gros blocs. Nous sommes enchantés de découvrir tous ces petits lacs sauvages aux eaux limpides ainsi que les ruines d’anciennes bergeries. La descente par un passage court mais très escarpé pour atteindre le lac du Luzeros se fera à l’aide de la corde pour Christiane. C’est préférable dans ce genre de terrain. Un grand merci à Janine pour son coup de main ! Petite pause et très courte sieste au lac du Luzeros afin de se requinquer. Plus bas, nous croisons la route de 2 français, un père et son fils, surpris eux aussi de voir du monde par ici ! « Les marches sont hautes, nous disent-t-ils ! » Un repas vite avalé sur les hauteurs du Pixón et nous voilà repartis. Quelle descente ! Les marches sont hautes et le terrain de jeu peu praticable. Pas étonnant que cet endroit soit aussi peu fréquenté ! Nous atteignons enfin la Cinqueta en fond de vallée. Nous retrouvons un bon chemin jusqu’au hameau de Biadós et faisons une petite halte au refuge afin de se désaltérer. Nous achetons aussi un petit supplément bien mérité pour le repas de ce soir. Pour certains, ce sera tortillas. Pour d’autres, du bon jambon espagnol. On va se régaler ! Allez courage, dernier effort de la journée : encore 2h de montée jusqu’à l’entrée de la vallée du Ghistain, lieu de notre bivouac.
Jeudi 08 septembre. DP 1290 m / DN 1060 m /Durée du déplacement 09h43 Port d’Aigues Tortes, Lac du Pouchergues, Lac du Caillauas, bivouac Lac des Isclots.
Nous quittons notre lieu de bivouac et suivons la HRP qui descend du Pic d’Aigues Tortes. Le col se dessine à gauche, on serpente dans le pierrier. Ça y est, le port d’Aigues Tortes s’ouvre à nous.
Quatre beaux vautours fauves nous saluent. Pause photos avant d’attaquer la longue descente du côté Français. C’est vraiment sublime et très sauvage. Le contraste des couleurs est saisissant entre le rouge des falaises, le vert des pelouses d’altitude, le gris-marron des blocs de granit et les couleurs resplendissantes de quelques fleurs d’altitude. La pause repas se fait à la cabane du Pouchergues avant de remonter au lac du même nom. Pour la suite, deux possibilités s’offrent à nous : soit aller au plus court en passant la crête du Quartau par les cols du Legnés ou du Quartau ou soit faire le tour de la crête en passant bien au dessus du refuge de la Soula. Nous choisissons la solution la plus longue mais la plus facile. Les falaises de part et d’autre ne sont pas à prendre à la légère ! Un beau chemin en balcon nous fait découvrir la Neste de Clarabide, en contrebas le refuge de la Soula et la centrale électrique du barrage de Caillauas. Nous traversons le barrage et poursuivons la montée vers notre dernier bivouac, le lac des Isclots. Un superbe emplacement tout au bord du lac avec au programme baignade, toilette et une belle soirée !
Vendredi 09 septembre. DP 800 m / DN 1960 m / Durée du déplacement 10h16 Col des Gourgs Blancs, Lac du Portillon, Lac d’Espingo, Granges d’Astau.
Le glacier des Gourgs Blancs se dessine au loin devant nous. Il est majestueux et impressionnant.
Nous remontons vers les lacs du Milieu et Supérieurs. La moraine glacière est immense, un pas de géant est nécessaire pour la franchir et arriver ainsi au pied du glacier. Il n’en reste malheureusement vraiment plus grand chose ! La pente s’atténue et nous débouchons au col. Superbe rencontre avec notre montagnard de 71 ans qui part faire l’ascension du Pic Gourdon. Il nous invite à l’accompagner mais la journée n’est pas finie, reste encore à descendre jusqu’aux voitures et la fatigue se fait sentir. Une autre fois peut-être ! Nous serpentons à nouveau sur la moraine du Seil de la Baque, avant de passer sous la Tusse de Montarqué. Petite pause repas sous le barrage du Portillon. Allez courage, reste encore une grosse descente jusqu’aux voitures ! La joie d’arriver aux Granges d’Astau est palpable. Cette journée bien remplie finit d’achever une belle semaine passée tous ensemble, un séjour qui restera certainement dans nos mémoires ! Nous cherchons un camping pour le soir et décidons de ne pas descendre sur Luchon. L’envie de garder cette quiétude pour quelques heures encore ! Notre choix s’arrêtera sur un petit camping tout proche situé dans le hameau de Garin. Accueil fort sympathique des gérants et nous terminons par une superbe soirée dans une belle ferme auberge tout à proximité, en nous délectant de quelques recettes locales et boissons réparatrices !
Samedi 10 septembre. Retour sur Clermont.
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Séjour n°15. Raid des Dômes au Sancy
Date : Dimanche 28 août 2011
Animateur : Michel J.
Secteur géographique : Dômes/Sancy
Nombre de participants : 9 soit 2H 7F
Marcheurs : 7 2H 5F
Intendance : Nicole et Mady
Classement Atlas : hors catégorie
Distance : 52 km
Dénivelé : +2525 m et – 1855m
Durée du Déplacement : 12h15 pauses et arrêts 1h55
Kilométrage auto : 163 km et 2 véhicules utilisés
ITINERAIRE :
Départ des gorges de l’Artière à Ceyrat, Haut Redon, St Genès Champanelle, Beaune le Chaud, Col de la Ventouse, puy de l’Enfer, Saulzet le
Froid, Pessade, Col de Croix Morand, ligne de crête, Col de la Croix St Robert, ligne de crête puis bifurcation puy Ferrand, chemin puy de la Perdrix,
réservoir puy Chambourguet, Les Martelles, le Gelat, lac Pavin. Arrêt après le point de vue….
Mais y sont où? y sont où les hommes !!!!!!
Bravo les filles (Brigitte, Isabelle, Véronique, Chantal, Nathalie) qui se sont élancées dans la fraicheur matinale pour cette belle balade linéaire de 52 kilomètres affichant à la sortie 2525 m de dénivelée positive et 1855 mètres de négative.
Entouré des filles, Sébastien le seul masculin de l’épreuve a pu partager une excellente ambiance pour ce second raid estival parcouru à bonne allure.
Pour cette organisation originale, Michel l’animateur a lui bénéficié d’une météo à faire pâlir les vacanciers rentrés trop tôt…
Merci aux deux suiveuses Nicole et Mady disponibles dès 5 heures du matin et ayant sans faille assuré les ravitaillements, offrant boissons chaudes et froides, panier de midi et autant de réconforts que sont pain d’épice et pudding.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
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