Jeu 28/11/2024. Rando pédestre au Sud-Est du plateau du Cézallier, Secteur Chambezon

Animateur : Michel J.
Nombre de participants animateur compris : 17 (9F, 8H)
Météo : température douce, journée ensoleillée, passages nuageux
Terrain : souple, quelques flaques d’eau
Distance : 24 km (montre gps)
Dénivelé : 800 m (montre gps)
Durée du déplacement : 6 h 00 environ
Durée de la randonnée : 5 h 30 environ
Classement Atlas : facile
Cartes Ign 1/25000 : 2633W, 2533E, 2534E
Kilométrage auto : (90 x 2) + ( 120 x 2) = 420 km
Préparation et rédaction : 3h00

Itinéraire : Chambezon, Féchal Bas, Sagheat, Ségonzat, Chambezon

Avant le départ, comme d’habitude, je présente les grandes lignes du circuit en boucle. Très campagnard où l’élevage domine, à la limite du plateau du Cézallier, nous allons longer pendant 3 kilomètres le cours de l’Allagnon, rivière très connue des pécheurs où l’on peut trouver l’omble commun, la truite fario, l’écrevisse à pied blanc et, où la loutre s’est à nouveau installée. Pour être complet, je précise que ce cours d’eau d’un peu moins de 90 kilomètres prend sa source dans le Cantal, au Puy de Bataillouse à 1680 m et se jette au Saut du Loup dans l’Allier, point où nous sommes passés à vélo rando lors de notre périple Clermont, la Cerdagne en septembre dernier.

Partis d’une altitude modeste à 533 mètres au cimetière de Chambezon, nous commençons notre parcours par une longue descente sur un chemin caillouteux pour atteindre 460 mètres, au niveau de la rivière.
Au loin sur un promontoire rocheux sous un ciel encore encombré d’une strate nuageuse se distingue l’impressionnante forteresse de Léotoing construite au XII ème siècle, plusieurs fois remaniée et renforcée notamment vers 1365 par Robert Dauphin (deuxième du nom) pour la protéger des attaques lors de la guerre de Cent Ans et des compagnies de mercenaires qui sévissaient dans la région.

Le terrain supporte encore les traces des dernières averses et quelques flaques nous obligent et nous obligeront tout au long de la journée à de petits contournements. L’habitat est dispersé et seuls quelques hameaux traversés font la transition entre les pâtures et les chênaies rabougries situées sur les points hauts inexploitables pour l’agriculture.
Après avoir abandonné le fond du vallon, nous suivons sur 4 kilomètres, le ruisseau d’Auze qui trace son cours dans une végétation dense de part et d’autre où chevreuils et sangliers peuvent s’épanouir tranquillement. Différentes roches affleurent et le chemin érodé montre des cailloux propices à l’échange avec le groupe, granit, quartz, grès, basalte…

Après avoir parcouru le bois de Combe Savy, voici Féchat Bas puis après le ruisseau de la Ribeyre nous atteignons Sagheat, 13 kilomètres ont été parcourus et c’est la pause pique nique sous un soleil chaud pour la saison. Pour digérer, une longue montée sur une chemin confortable au pourcentage raisonnable nous amène au point haut de la journée, à un peu plus de 800 mètres d’altitude, une ligne de partage des eaux pour les nombreux ruisseaux qui coulent soit vers le Nord, soit vers le Sud Est et qui alimentent le bassin versant de l’Allier. A Ségonzat, hameau faisant partie du village de St Gervazy nous coupons le GR de Pays « Autour d’Issoire » et nous nous dirigeons vers l’est puis au contact du Puy Ferrat nous inclinons notre cheminement, grossièrement vers le Sud.

Fusain avec ses capsules roses et ses graines orange

Encore un petit effort pour éviter quelques centaines de mètres de goudron et après avoir contourné « la Bastide » point haut occupé par une antenne de télécommunication et un château d’eau, c’est l’arrivée à Chambezon. Merci pour les douceurs apportées et à bientôt.

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Dim 24/11/2024 Rando  Combrailles – Sauterre            

Animateur : Christelle
Nombre de participants : 13 P    9 F, 4 H
Météo : Douceur, soleil et vent sensible en fin de parcours
Terrain : Quelques passages boueux
Distance : 21.5 km
Dénivelée : 520 m
Durée : 6h25 pauses incluses
Classement Atlas : Facile
Kilométrage Auto : 54 km  X 1 , 39 km X 1, 24 km X 1  soit 117 km
Préparation et rédaction :  2 h

ITINERAIRE : Sauterre, Roche de Sauterre, PC 929, bois de Serval, La Botte,  Marmoizoux, Montbuisson, les Marteaux, La Bessède,  AR étang de Lachamp, PC 868, Sauterre

En ce dimanche aux allures printanières, nous voici à Sauterre, petite commune nichée entre Manzat et Pulvérières. Début de parcours au milieu des petits chalets touristiques de Bois Basalte qui se sont implantés sur les terrains de la carrière de basalte qui a fonctionné entre les 2 guerres et fait travailler jusqu’à 200 personnes !

Nous rejoignons rapidement la falaise entamée par l’extraction mais qui présente aujourd’hui une certaine beauté.

Issu d’une éruption vieille de 5.5 millions d’années, l’ancien cratère se délite peu à peu. Au sommet de la falaise (977 m, point culminant des Combrailles), une table d’orientation offre une très belle vue sur le nord de la chaîne des Puys et le massif du Sancy.

Nous poursuivons ensuite à couvert dans les bois encore joliment réhaussés de teintes automnales, alternance de résineux, hêtres et chênes, ces deux derniers encore couverts de feuilles du fait de leur marcescence (conservation des feuilles fanées  jusqu’au printemps pour protéger les arbres).

Une bonne grimpette et nous voici au petit hameau de La Botte où nous prenons le temps d’aller voir la curiosité locale :  une immense plaque découpée en forme de botte de cow-boy achetée par un des habitants à un chausseur clermontois réputé, Croizet, qui l’utilisait comme enseigne lumineuse. Cela a rappelé des souvenirs à l’une d’entre nous qui passait souvent devant lorsqu’elle était enfant !!

Pause pique-nique très agréable : confortablement installés dans un pré où nous avons profité des doux rayons du soleil et savouré un bon panettone … Merci Annick et Laurent !

Au hameau des Marteaux, bifurcation imprévue car l’accès d’une sente au-dessus du PC 717 est fermée par une barrière. Heureusement, une solution de repli est possible et nous retrouvons rapidement le parcours prévu !  Traversée ensuite d’une zone boisée où, tout à coup nous entendons le vacarme d’une meute de chiens de chasse se rapprochant et voilà que déboule un sanglier qui fonce droit vers notre groupe arrêté au bord du chemin pour une pause « technique ». Il bifurque justement en direction d’une d’entre nous blottie dans les bois pour la fameuse pause !! Mais ouf ! l’animal a évité le groupe et notre amie a eu la surprise de le voir détaler juste devant elle !! Nous reprenons dans le calme et le moelleux de grandes allées de résineux couvertes d’une belle mousse ! Petit aller-retour pour aller contempler quelques instants le joli étang de Lachamp,

plan d’eau naturel de 7 HA surtout fréquenté par les pêcheurs. Dernière ligne droite face à un bon vent frisquet qui nous fera apprécier le retour à la chaleur des voitures !

Merci à tous pour votre participation !

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Dim 17/11/2024 Sancy – Servières-Guéry

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 6 animateur compris (2F-4H)
Météo : plein soleil
Distance : 22 km  
Dénivelée : 1050 m  
Durée : 7h pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 1 voiture de Clermont 60 km A/R
Préparation et rédaction : 3H
Itinéraire : Parking du lac de Servières – piste forestière de la Forêt du Train – col de l’Ouïre – sommet du puy – descente du puy jusqu’à pointe D27-D983 – belvédère au-dessus de Roche Sanadoire – Sud vers D80a – sud Roche Tuilière – Sud la Malvialle – Ruisseau de la Plane – montée SW vers Roche Malvialle – Roc Blanc – SW vers Maison de Cap Guéry – GR30 – col de l’Ouïre – GR 30 – lac de Servières

Une brume pas trop engageante nous attendait sur les reliefs. Rien de bien méchant malgré tout car la température était encore assez douce. Dans ces conditions automnales, la rando commence tranquillement sur cette longue piste forestière qui doit nous mener au col de l’Ouïre. Les travaux de coupe créent de nouvelles pistes qui me font sortir du tracé bien retrouvé quelques minutes plus tard après un premier petit hors-piste.

Nous retrouvons le brouillard au col de l’Ouire. Le tracé est lui bien visible et nous parvenons après 100 m d’ascension au cairn monumental marquant le sommet de ce beau dôme. Le vent est alors très soutenu mais bizarrement on ne ressent pas plus de fraicheur que cela : je suis encore en polaire ! Bon, on n’y resterait pas trois heures ! Mon objectif à la descente est de parvenir précisément à l’intersection de la D27 (route qui vient d’Orcival) et de la D983 (qui mène du Guéry au Servières). Pour cela j’avais tracé mon azimut sur la carte : marche au 307 ° sur près de 300 m de D-… Azimut suivi précisément à la boussole malgré le brouillard et un terrain d’herbe et de bruyère haute très glissant. Plusieurs arrêts pour recalage sur l’azimut sont nécessaires : je montre à un moment à Laurence notre position sur le GPS qui est exactement sur la trace du parcours IGNRando (une ligne droite du sommet au point visé). Parvenus dans la sapinière, le terrain est plus facile et nous tombons au-dessus des routes, pile à leur intersection.

La petite photo de Sanadoire vue du belvédère prise, je choisis de descendre au sud vers le ruisseau de la Fontsalade plutôt que de remonter au nord au Cros et redescendre par la piste jusqu’à la Malvialle et son monastère comme prévu dans ma préparation.

Roche Sanadoire

Nous perdons sur quelques centaines de mètres le sentier pas si bien balisé que cela mais que nous retrouvons pour parvenir sur la piste qui vient de la Malvialle. Nous tombons là sur un véhicule embourbé que quelques chasseurs essaient de tirer de ce mauvais pas à l’aide de câbles de remorque. D’autres, un peu plus bas, sont à la recherche de leurs chiens que nous entendrons japper mais beaucoup plus haut en bordure du plateau ! Un peu dans la mouise nos amis : l’apéro sera pour plus tard. Et oui, il est déjà midi passé et nous ne sommes pas encore à notre pause méridienne que je veux prendre une fois avalé la forte pente dans les bois avec ses 250 m de D+. Je choisis de monter en rive gauche du ruisseau de la Plane. La pente se cabre rapidement et ne laisse pas de répit jusqu’au replat sous le plateau. Nous apercevons à travers les arbres, par intermittence, la roche Malvialle. Les derniers mètres sont un peu durs et le groupe mené par Fabien me devance car ayant pris un peu plus sur la gauche je me retrouve sur une pente très forte, pas stable et très humide. Finalement, nous trouvons rapidement le petit coin abrité qui nous servira de salle à manger pour un repas bien mérité après presque 4 heurs d’effort. L’après-midi sera bien évidemment plus tranquille si ce n’est la remontée par le GR vers le col de l’Ouïre. Mais avant, nous devons prendre pied sur le plateau du Guéry par une petite remontée dans une sapinière. Nous débouchons à proximité de la fontaine d’Auroux. Je laisse le groupe décider de la prochaine destination : le puy Loup (que j’avais prévu) ou le Roc Blanc. C’est ce dernier qui l’emporte et de son sommet la vue à 360° sur la chaine des Puys au nord ou sur le Sancy au sud procure toujours autant de plaisir .

Sur le Roc Blanc

De là cap vers le Guéry et après une petite pause près des constructions de CAP Guéry, nous reprenons le chemin en suivant le GR30 jusqu’à Servières. Le cheminement étant un peu monotone sur cette petite sente, je me dis que la prochaine fois ce sera plutôt un retour par les estives, en passant par le sommet du puy de l’Aiguiller et le buron au-dessus du Chevalard 😊 Après le puy de Combe Perret le nouveau tracé du GR nous emmène au lac par un sentier forestier bien boueux sur lequel nous avons parfois du mal à garder nos appuis. Nous rejoignons malgré tout rapidement les véhicules sur le nouveau parking encore en chantier. Fin d’un parcours un peu moins long que prévu mais suffisamment engagé pour laisser de beaux souvenirs aux participants.

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Jeu 14/11/2024 Rando Allier – Mazerier

Animateur : Georges
Nombre de participants : 22 animateur compris ( 14 F et 8 H )
Météo : soleil toute la journée avec une petite fraicheur le matin
Distance : 19 km
Dénivelé : 380 m
Durée : 5 h 30 pause comprise
Classement Atlas : facile
Kilométrage voitures : 116 km pour 2 voitures et 80 km pour 3 voitures soit 472 km. 1 voiture sur place.
Préparation et rédaction : 2 h

ITINERAIRE : Départ de Mazerier, la Sioule rive droite, viaduc de Rouzat, Linard, Les Ruilliers, moulin Parraut, Jenzat, retour à Mazerier.

Ciel bleu ce matin au départ de Mazerier, le soleil est avec nous malgré une petite fraicheur. Direction la Sioule qui va nous servir de fil rouge. Au bas de la descente, dans la vallée, nous passons sous le viaduc de Neuvial,

il a été construit par Gustave Eiffel ainsi que celui de Rouzat que nous retrouvons deux kms plus loin. Il est beaucoup plus imposant car il traverse la Sioule. Nous remontons au niveau de la voie ferrée en direction du château des Ruilliers que nous apercevons au loin mais de grands murs nous empêchent de l’approcher. Il est l’heure du pique-nique, un petit talus au soleil fera l’affaire. Nous avons la chance d’entendre et de voir un vol de grues cendrées, elles tournent en rond pour prendre de l’altitude avec les courants ascendants et ensuite elles se positionnent en V pour disparaitre en direction du sud.

Nous redescendons au niveau de la Sioule jusqu’à Jenzat, par chance l’église est ouverte. Elle fait partie des églises peintes du bourbonnais, les peintures datent du 15° siècle.

Un dernier arrêt à Anglard pour voir le château

et c’est le retour à Mazerier.

Très belle journée ensoleillée et conviviale. Merci à toutes et à tous.

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Dim 10/11/2024 Chaîne des Puys – Ternant

Animateur : Fabien
Nombre de participants : 15 animateur compris (10 femmes, 5 hommes)
Météo : Couvert, brumeux
Terrain : Tapissé de feuilles mortes
Distance : 23,5 km
Dénivelée : 800 m
Durée : 8h  pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Préparation et rédaction :  3 h

Itinéraire :  Parking Puy des Goules – Grottes du Sarcoui – Puy des Goules – Puy des Gouttes – Puy de Chaumont – Puy du Pérady – Côte Verse – Croix de Ternant


C’est du parking du col des Goules que nous attaquons notre randonnée du jour. Direction le Puy du même nom qui constitue le 1er sommet du jour. Le chemin qui nous y méne est couvert d’un joli tapis de feuilles mortes. Sur ce chemin, nous faisons un petit crochet pour observer les grottes du Sarcoui. Quelques explications sont données sur l’origine de ces grottes ou la présence de chauves souris à l’intérieur.
Ce crochet terminé, c’est reparti pour le Puy des Goules dont le sommet est tranquillement atteint. Ce Puy, de type strombolien, offre une jolie vue à 360°. Malheureusement, ce jour, la brume est bien épaisse et la vue très limitée. Nous faisons le tour du cratère et c’est la redescente.
Nous cheminons dans la forêt en direction de notre prochain objectif, le Puy des Gouttes. Au cours de ce cheminement, un arbre déraciné malgré une surface de racine importante impressionne le groupe.

Petit arrêt en cours de route pour observer la Fontaine des Pères, succession de fontaines captant l’eau infiltré dans la pouzzolane du Puy des Gouttes. Nous atteignons le Puy des Gouttes. Là aussi, la vue, fort étendue par beau temps, est limitée.

Vue depuis le Puy des Gouttes

Le lieu de pique-nique prévu par l’animateur étant occupé, nous redescendons un peu dans le cratère pour manger. Le repas et une gourmandise proposée par Pierre V. avalés, petite explication sur le Puy des Gouttes et son congénère indissociable, le Puy de Chopine et c’est reparti. La redescente de ce Puy bien pentu dans les bois, ajouté au tapis de feuille pouvant cacher pierres et racines est effectuée avec prudence par le groupe.

Nous nous dirigeons vers un nouveau sommet : le Puy de Chaumont. Le chemin monte en lacets. Nous coupons quelques lacets pour faire un peu de hors piste. Ce Puy, bien moins connu et parcouru que les 2 premiers, a subi récemment un gros déboisement dans le cadre de la mise en valeur de son côté volcanique (au même titre que le Puy de Vichatel avant lui). Cette mise en valeur ne saute pas aux yeux ; le sommet étant encore bien boisé et n’offrant aucune vue…Au sommet, Pierre P découvre un galet joliment peint bien caché dans un arbre.

Renseignement pris après coup, il s’agit d’un jeu depuis un célèbre réseau social qui consiste à cacher des galets. Le galet trouvé, il s’agit de l’emporter avec soi et de le cacher à un autre endroit. Le galet voyage ainsi et son voyage est suivi sur le dit réseau social. Personne ne connaissant la règle de ce jeu à l’instant de la découverte, le galet a été remis à sa place !!

Un dernier Puy est proposé : le Puy de Pérady. Celui-ci ne comportant pas le moindre chemin, son ascension et sa redescente s’effectueront tout en hors piste. Le sommet de ce Puy, inconnus de beaucoup de participants, est atteint sans la moindre difficulté. Il s’agit plus d’une grosse butte que d’un Puy !

C’est par la Côte Verse et un détour par la Croix de Ternant que nous rejoignons le parking où une dernière douceur offerte par Bénédicte clôt cette journée.

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Sam 9/11/2024 Marche sportive Chaîne des Puys – Laschamps

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 6 animateur compris (2F, 4H)
Météo : Nuageux et doux  
Distance : 23,3 km  
Dénivelée + : 400 m  
Durée séance : 3h30 hors échauffement et étirements
Durée marche : 3h22
Moyenne de marche : 6,8 km/h
Préparation et rédaction CR : 2H

Itinéraire : Départ GR 4  au-dessus de Laschamps, glacis de Mercœur, W du puy de Montjuger, sente vers D2089, W puy de Montchal puis chemin d’exploitation vers Récoleine, GR30 pour contournement sud du puy de Pourcharet, puy de Lassolas et la Vache par GR30, intersection D5 au PC 980, sentier vers Creux du Pialoux et entrée N/W de Fontfeyde, ferme les Carthez, sentier au N/W jusqu’à D5, sente à l’W jusqu’au PC 943, sente au nord jusqu’à Croix Parla, retour Laschamps par GR 4

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Jeu 7/11/24 Rando Haut Forez – Pays d’Urfé

Animateur : Yves
Nombre de participants : 19 animateur compris (11F, 8H)
Météo : brume et brouillard le matin, quelques rayons l’après-midi
Distance : 22 km
Dénivelé : 800 m
Durée : 7 H pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 130 km pour 2 véhicules et 150 km pour 2 autres soit : 560 km
Préparation et rédaction : 3 H
 
ITINERAIRE : Champoly, la Plagnette, Monjonin, le Piolard, Corbillon, le Moulin, Mayen, la Forge, PC805, PC845, Rochefort, Château d’Urfé, la Garde , Champoly.

Temps brumeux avec du brouillard ce matin au départ de Champoly, petit village du Haut Forez au Pays d’Urfé, appelé « campo polito « jusqu’au 11°S, voulant dire : terrains mis en culture.
Nous traversons la Chaux Blanche pour nous diriger vers l’étang de la Plagnette, lieu authentique et rustique où des pécheurs matinaux installent leurs cannes. A proximité, dans ce petit écrin de verdure reposant, s’étale le domaine de la Plagnette, anciens bâtiments de ferme admirablement restaurés en hôtel restaurant, surprenant !

Passé le Piolard le chemin nous guide vers les gorges très discrètes de Corbillon. Une sente étroite, encaissée, escarpée sur des rochers glissants couverts de mousse, plonge sur le ruisseau des Salles.

Descente sur le ruisseau des Salles

Cette sente nous mène par un accès assez périlleux, équipé d’une main courante, un peu dissimulée dans la végétation, à la cascade de Corbillon, lieu méconnu et enchanteur. Nous longeons le ruisseau accompagné d’un mélodieux clapotis, en raison des cassures successives, jusqu’au hameau de Corbillon où nous sortons des gorges. Après un passage hors-piste et quelques hésitations nous retrouvons la grande route.

Cascades successives de Corbillon

Après le Moulin 200 mètres de positif, raide au début, nous ouvre l’appétit.
A Mahen la pause est réclamée, nous la prenons dans un pré avec en face de nous une belle vue, encore brumeuse par endroits, sur le Forez et les Bois Noirs.
Maintenant nous remontons plein nord, entre terrains travaillés et forêts jusqu’à Rochefort, accompagnés par quelques rayons qui percent d’ici, de là la couche nuageuse. Le hameau traversé, nos pas foulent un agréable sentier tapis de feuilles mortes aux couleurs automnales.

Nous voilà au château d’Urfé, appelé aussi Cornes d’Urfé en raison de ses tours. Claude d’Urfé, intime de Francois 1er a fait construire ce château au 12°S pour observer cette région à la jonction du Forez, de l’Auvergne et du Bourbonnais.
Depuis 1979 une association de sauvegarde, dont nous rencontrons des volontaires qui nous décrivent leur travail, restaure et anime le lieu.
Nous montons sur le donjon circulaire pour admirer d’en haut l’ensemble de l’édifice. Le ciel s’étant un peu dégagé et aidés par les multiples tables d’orientation installées au sommet nous découvrons le paysage à 360°.

Chateau d’Urfé

La redescente sur Champoly, sous un beau soleil, se fait tranquillement.

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Dim 03/11/2024 Valbeleix – Cézallier

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 9 animatrice comprise (5F, 4H)
Météo : ensoleillée, température douce
Distance : 23,500 km
Dénivelé : 950 m
Durée déplacement : 8h
Classement Atlas : 110 km pour 2 voitures de Clermont Fd
Préparation et rédaction : 3h

ITINÉRAIRE : Valbeleix, Vauzelle, Brion, ruisseau de l’Eau Derrière, PC 1141, sud ouest La Mayrand, PC 1147, les Mets, Vauzelle, Rocher de l’Aigle, Roche Nité, Valbeleix.

La fraîcheur du matin ressentie sur le parking situé près de la Couze du Valbeleix dont le village tient son nom, disparaît rapidement sur les pentes de la hêtraie que nous traversons pour monter à Vauzelle. Dans l’effort le groupe étant silencieux, nous avons la chance, pour les premiers, de voir un sanglier arrêté sur le chemin. Un petit temps de pause est même nécessaire pour lui permettre de nous entendre ou nous sentir et lui laisser le temps de s’enfuir. Après la traversée du village saluée par les aboiements de chiens et encore quelques portions de chemins nous arrivons sur les estives où un troupeau est encore présent. Nous retrouvons un ancien balisage du Tour du Cézallier ou Tour des Vaches Rouges qui passait autrefois à cet endroit et le long du lac des Bordes.

Lac des Bordes

Situé à près de 1186 m d’altitude, il s’étend sur 14 hectares. A l’origine, c’était une tourbière transformée au 17ème siècle par le seigneur du château de Brion, qui décida de l’ennoyer par la construction d’une digue à son extrémité nord. Le lac ainsi créé permet alors une production de poissons, génératrice de revenus. Actuellement le lac des Bordes possède encore une tourbière d’une richesse patrimoniale très importante avec des tremblants inaccessibles répartis au sein du plan d’eau où de nombreuses espèces végétales, animales (insectes, oiseaux, batraciens) rares, peuvent être observées toute l’année ou lors des périodes migratoires. La Motte de Brion que nous apercevions depuis le Pré de l’Arbre, est juste devant nous.

Vue sur la Motte de Brion

Nous la contournons par l’ouest et montons au sommet. Superbe vue à 360°sur les grands espaces, les Massifs du Sancy et du Cantal, en dessous le lac tout bleu, et au loin droit devant, la Roche Nité où nous passerons en fin de randonnée. Un lieu idéal pour le pique nique !

Vue depuis le sommet de la Motte.

Après cette pause méridienne, nous repartons en direction du nord pour le retour sur Valbeleix. Le passage en hors piste le long du ruisseau de l’Eau Derrière se fait rive droite, en partie dans un pré, en partie dans un bois, un troupeau de vaches et de nombreux barbelés nous dissuadant de rester rive gauche comme prévu. Ensuite il faut trouver un lieu de franchissement suffisamment confortable entre les barbelés qui bordent les 2 rives et la largeur du ruisseau bien en eau ! C’est enfin possible et nous remontons à travers prés avec quelques passages de clôtures vers le lieu-dit Beauregard où nous retrouvons un chemin et les vues panoramiques. Une mare de boue sur le chemin juste avant les Mets, et l’animatrice prend un bain, pantalon et mains bien sales ! L’arrivée à la Roche Nité qui surplombe le village de Valbeleix nécessite une belle montée depuis Vauzelle où nous sommes repassés. Mais là encore une belle récompense avec la vue offerte. La Roche Nité est probablement une ancienne cheminée volcanique, dont les orgues sont les témoins, dégagée par le glacier recouvrant autrefois la vallée. Son nom viendrait du fait qu’elle est enfouie (nichée) dans le sol, sur le bord du plateau de la Chavade. La descente sur le village n’est plus qu’une formalité. Un détour par l’église pour découvrir la lanterne des morts et la croix de cimetière qui date du XVIème siècle, un dernier regard sur les orgues et nous pouvons au terme de cette journée de grands espaces et d’efforts, reprendre nos voitures !

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