Dim 15/08/2021 Haute-Loire – Saint Just près Brioude

Date : 15/08/2021
Animateur : Yves
Nombre de participants :  animateur compris 9 (6F, 3H)
Météo : Ensoleillé et chaud
Distance :  29 km   
Dénivelé :  875 m
Durée : 9 H pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : (122 X 1 et 144 X 1 soit 266 km)
Préparation et rédaction : 3 HM

ITINERAIRE : Camping de  Brioude, Vieille-Brioude, Coudenne, Pié de la Croix, St Just Près Brioude, Lugeac, Moulin de la Poudrière, Ladignat, PC 693, PC 618, Recoul, PC 621, Côtes des Ramaires, Simpal, Vieille-Brioude, Camping.

Départ du camping de Brioude où nous constatons que les touristes et vacanciers sont bien présents en Auvergne. Première partie très calme et paisible le long de l’Allier. A cet endroit dû au barrage, la rivière est presque immobile et offre aux estivants sa zone de baignade bien aménagée ainsi que des embarcations variées.

Pressoir de Vieille Brioude

Nous arrivons à Vieille Brioude, village construit il y a plus de 1000 ans autour d’un château aujourd’hui disparu. Principal centre viticole du Brivadois dont le majestueux pressoir, installé sur la place, nous rappelle cette période. Autour de l’église Ste Anne du 12° S, est situé un petit jardin musée sans prétention sur la vigne et le patrimoine, que nous prenons le temps de visiter. Les uns et les autres sortons ravis de cette visite qui nous a fait découvrir des outils méconnus. D’une terrasse nous avons pu admirer l’imposant pont médiéval à une seule arche.

Nous quittons l’Allier pour gagner les hauteurs au-dessus de Védrines. En chemin nous côtoierons 2 soit disant dolmens, celui des 4 Roches et de Védrines. Le soleil est sorti, la chaleur commence mais les bois nous protègent et nous accompagneront jusqu’à St Just Près Brioude.

Dolmen des 4 Roches
Dolmen de Védrines

A l’entrée du village, nous apercevons le Château du Mas, privé du 14° S. St Just a été réputé pour ses mines d’argent, d’antimoine, et de plomb, dont certaines ont été exploitées jusqu’en 1971 pour le plomb au hameau de Chazelle, et en 1996 pour l’antimoine à La Chassagne. Pause dans le parc municipal avec son point d’eau fraiche, face à l’église romane du 12° S construite avec les pierres du volcan de La Vergueur voisin.

Château du Mas

Pour rejoindre le Moulin de Lugéac sur le Ceroux, le hors-piste entre ronces et arbustes piquants nous est imposé, plus de chemin ! Les jambes de ces dames en short s’en souviendront. Après le moulin nous suivons le ruisseau sur un sentier scabreux montant et descendant jusqu’au Moulin de la Poudrière mais on est bien : nous sommes à l’ombre. La montée sur Ladignat est un peu raide et le soleil est bien présent. Au village, les pierres sculptées d’Irénée Orceyre nous interpellent.

La traversée qui mène à Vazeilles sera pénible car nous serons à découvert. Une bonne pause sous les sapins, à proximité d’un stade où le robinet d’eau est accessible a été bénéfique à tous. Dernière petite montée à la Côte des Ramaires et descente sur Simpal. De là le retour sur Vieille Brioude ne sera que formalité. Le bord de L’Allier est plus animé que ce matin dû aux touristes ou promeneurs qui sont venus chercher l’eau, l’ombre, et un semblant de fraicheur. Il est 18 h l’ensemble du groupe est content de retrouver les voitures.

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Jeu 12/08/2021 Forez – Les Hautes Chaumes

Date : 12/08/2021
Animateur : Yves
Nombre de participants : 7 animateur compris (2F, 5H)
Météo : Ensoleillé avec quelques passage nuageux
Distance : 21 km   
Dénivelé : 1125 m
Durée : 7 H 30 pauses comprises
Classement Atlas : Difficile suite au dénivelé et la classification Atlas
Kilométrage auto : (150 X 1 et 180 X 1 soit 330 km)
Préparation et rédaction : 3 H

ITINERAIRE : Job, Courtines, Reyrolles, La Visseyre, La Badin, Rocher de la Fromagère, Jasserie de la Croix du Fossat, Col du Chansert, Domas, Pailhat, Job.

En raison d’une journée prévue très chaude, qui a découragé certains participants, une grande partie du parcours avait été tracée en forêt, ce qui fait que la journée fut supportable.

Départ de Job, petit aller-retour à la chapelle néogothique de Notre Dame des Neiges de 1897, dite des Peux. Passage devant l’église St Loup du 15° S, dont le massif clocher domine le village. Ouverte, nous pouvons admirer entre autre un magnifique sol en parquet dans un état exceptionnel.

Chapelle Notre Dame des Neiges

Jusqu’à Reyrolles notre parcours alterne entre petites routes et chemins, passé ce hameau la pente s’accentue fortement sur un sentier étroit et caillouteux jusqu’au Rocher de la Volpie, spot d’escalade connu dans le secteur. Léger replat en courbe de niveau avant de pénétrer dans la Forêt de Montrodez, où le dénivelé se fait sentir.

Sortis du bois nous enjambons myrtilliers et bruyère en hors-piste car la sente a disparu sous cette végétation abondante actuellement. Nous passons à côté du Rocher de la Fromagère, derrière lequel se dresse le mont Chouvé d’où plusieurs parapentes prennent leur envol. Nous rejoindrons le point haut du jour sur la Montagne de Monthiallier, avant de se poser sur de belles pierres, pour la pause pique-nique bien méritée, agrémentée de quelques myrtilles glanées au passage. Le soleil est bien présent, mais une légère brise nous aide à supporter cette température estivale. Ouf ! Le plus gros du dénivelé est terminé, nous avons passé les 1000 m positif, mais le groupe était motivé et volontaire.

Près de nous la station Hertzienne militaire de Pierre sur Haute avec la chapelle de la Richarde à ses pieds. Au loin à l’ouest les Dômes, Sancy et Cézallier, difficile à discerner car la brume de chaleur voile les formes.

Station de Pierre sur Haute

Descente à découvert, toujours en pleine bruyère, pour contourner la Jasserie de la Croix du Fossat. Derniers regards sur les alentours au Rocher de la Pause, avant de regagner en forêt Pailhat par le col du Chansert. En chemin nous avons le loisir de découvrir le Dolmen de la Pierre Cuberte, classé aux MH en 1979.

Dolmen de la Pierre Cuberte

A Pailhat nous sortons du bois, nous apercevons le clocher de Job, la plaine d’Ambert où le ciel commence à s’assombrir. Il nous reste 3 km, le pas s’accélère, les premiers grondements lointains se font entendre l’orage prévu arrive. Coup d’œil rapide sur le château de 1875, en briques roses, implanté sur un parc de 25 ha qui fut au début du 20°siècle : Ecole publique, maison de convalescence pour les tuberculeux, sanatorium et chambre d’hôtes aujourd’hui.

Château de Job

La pluie nous laissera arriver aux voitures, mais nous accompagnera une grande partie du retour. Grandes flaques, rigoles remplies, feuilles dispersées, branches cassées, arbres tombés seront les stigmates d’un orage virulent.

Nous y avons échappé, tant mieux !

21 km en 5 h de marche réelle sur 1125 m positif, soit 4.2 km/h c’est une belle performance, merci à tous.

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Dim 08/08/2021 Forez – Vollore Montagne

Animateur : Sébastien
Nombre de participants : 12 animateur compris (7F, 5H)
Météo : Nuageux avec de belles éclaircies, températures douces
Distance : 23 km
Dénivelé : 800 m
Durée :7 H 30 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 130 X 3, soit 390 km


ITINERAIRE : Vollore-Montagne, Grun de Chignore, Ayguebonne, Pierre des Ecuelles, Pierre du Cerf, Pas de Mousset, Notre-Dame de l’Hermitage, Croix de la Coche, Lavort, Vollore-Montagne



Début du parcours à travers la Forêt d’Ayguebonne, riches en essences diverses, telles qu’épicéa de sitka, pin sylvestre, ou encore sapin pectiné. Un sentier de découverte, agrémenté de nombreux panneaux d’explications et de belles échappées sur la plaine de Limagne et la chaîne des Puys, nous conduit jusqu’à un grand chaos rocheux : la Pierre de l’Homme. L’occasion pour les plus téméraires du groupe de s’offrir un beau panorama au prix d’une courte escalade. Le Grun de Chignore, sur lequel nous nous trouvons à ce moment précis, fut marqué, selon la légende, par le pas du cheval de Satan, mais nous y reviendrons dans quelques lignes…
Poursuivant notre chemin à travers pistes forestières et portions de hors sentier, nous arrivons sur le site de la Pierre des Ecuelles… Pour ce qui est des écuelles, nous avions les nôtres pour le pique-nique du midi, mais de pierre, aucune trace… Jusqu’à ce que la ténacité d’Yves finisse par la dénicher assez loin en contrebas du chemin, bien cachée dans la forêt. Nous éprouverons les mêmes difficultés à trouver la Pierre du Cerf, un peu plus loin, mais la vue offerte sur la vallée de Vollore récompensera dignement nos efforts.

L’arbre du diable


Poursuivant en direction du monastère de Notre-Dame de l’Hermitage, nous passons devant l’Arbre du Diable, dont l’aspect torturé inspira une légende à nos ancêtres : partant de Clermont-Ferrand, Satan dut il y a bien longtemps se rendre à Lyon. Pour ce faire il enfourcha son grand pur-sang noir qui bondit en premier lieu sur le Grun de Chignore, puis dans le Bois de Pamole. Satan s’aperçut alors que le prochain bond de son cheval le conduirait sur les lieux des sources sacrées de ce qui allait devenir le monastère Notre-Dame de l’Hermitage. Il arrêta son cheval qui se cabra et, dans un grondement effroyable qui fit trembler la région, tous deux disparurent dans les entrailles de la terre. Sur cet emplacement désormais maudit, aucune végétation n’osa s’installer, jusqu’à ce qu’un corbeau laissât maladroitement échapper une graine de sapin qu’il tenait dans son bec. Trop heureuse de pouvoir échapper à son prédateur, celle-ci n’eut de cesse que de s’enraciner rapidement, sans avoir conscience de l’offense faite aux esprits de Satan. C’est pourquoi, soumis aux esprits maléfiques l’arbre a vécu et grandi dans la souffrance et le tourment.

Notre Dame de l’Hermitage


Méditant sur le terrible destin de ce pauvre végétal, le groupe entama la longue montée conduisant au monastère afin de s’y ressourcer et de profiter d’une nouvelle perspective visuelle, cette fois-ci sur le versant ligérien des monts du Forez. Construit en 1669 sur le site d’une église du XIVe siècle, ce monument accueille aujourd’hui encore les touristes, les pèlerins ou les visiteurs solitaires en quête d’une retraite spirituelle.
Après le franchissement d’un dernier col au niveau de la Croix de la Coche, nous redescendons alors à travers la Forêt de la Bourletie pour regagner Vollore-Montagne.

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Jeu 05/08/2021 Cantal – Dienne

Animateur :  Georges
Nombre de participants : 8 animateur compris
Météo : nuageux toute la journée avec quelques rayons de soleil, température
agréable
Terrain : gras par endroit
Distance : 22 km
Dénivelé : 500 m
Durée : 7 h pause comprise
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 240 pour 1 voiture et 210 pour 1 autre soit 450 km

ITINERAIRE : Départ de Collanges, Le Monteil, chapelle Valentine, lac du Jolan, lac
du Pecher, lac de Sauvage, Pelouzou, retour à Collanges.

Lac Jolan

Collanges, point de départ de notre rando, petit village dans la vallée de la Santoire. Nous
avons suivi la rivière sur quatre kilomètres pour nous échauffer, avant la montée sur le
plateau. Direction la chapelle Valentine, perchée sur un promontoire volcanique.Depuis le
sommet, une vue magnifique sur la vallée verdoyante de la Santoire, le plateau du Limon
en face et les monts du Cantal. Au 12° siècle, la chapelle servait de lieu de culte d’un
château près duquel s’était développé un village. L’un et l’autre avaient disparu avant la
révolution. Elle a été reconstruite en 1854 et agrandie en 1998. Une vierge en majesté bois
polychrome est en lieu sûr car la chapelle est ouverte une partie de l’année. Une copie a
été réalisée mais elle n’est pas dans la chapelle car les habitants de la commune ont le
droit de la garder chez eux une semaine, en remerciement de leur participation à la
restauration.

Lac du Pécher


Depuis la chapelle, direction le lac tourbière de Jolan classé site naturel sensible, sa
surface d’eau libre se réduisant considérablement. Après le pique-nique au bord du
Jolan,c’est le lac du Pécher qui nous attend, avec son observatoire et sa multitude
d’oiseaux. Un petit arrêt et c’est en hors piste que nous rejoignons le lac de Sauvage, avec
son restaurant en bordure de l’eau.
Retour aux voitures et petit arrêt à Murat pour clore cette journée. Merci à tous et à
bientôt.

Lac de Sauvage

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Jeu 29/07/2021 Cézallier – Mongreleix

Animateur : Yves
Nombre de participants : 11 animateur compris   (8F, 3H)
Météo : Beau temps toute la journée, températures supérieures aux prévisions.
Distance :  23.5 km   
Dénivelé :  700 m
Durée : 8 H pauses et visite comprises
Classement Atlas : Facile

ITINERAIRE : Montgreleix, Lachaud, Le Cherblanc, Laveissière, La Clède, PC1198, PC1225, Rocherousse, Le Godde, La Traverse, Les Rioux, Le Saillant, Buron de Naufonts, PC1250, Le Lac, PC1233, Montgreleix.

POLLEN



Petit arrêt sur la route à proximité d’Egliseneuve-d’Entraigues, au Pont de Cisternes, pour découvrir POLLEN, sculpture Horizon Sancy de Marion Orel en inox réfléchissant. Implantée à la surface du ruisseau de Clamouze comme un grain de pollen déposé par le vent. Tel un kaléidoscope elle reflète le paysage environnant au gré de la lumière.
Randonnée, à partir de Montgreleix dans le Cézallier Cantalien, parsemée de plusieurs points d’intérêt, que l’on pourrait intituler : De part et d’autre de la vallée du Bonjon, ruisseau qui prend sa source à la Montagne des Coins pour se jeter dans le Grande Rhue. Montgreleix, village entièrement brulé en octobre 1944 suite à l’étourderie de 2 enfants ayant mis le feu à une maison au toit de chaume, alors que l’ensemble des habitants était à la foire à Allanche.
Jusqu’à Lachaux, un semblant de chemin serpente dans les pâtures. Descente vers Laveyssière, de là une sente, étroite et sombre entre les arbres, nous conduit au fond de la vallée où coule le Bonjon, que l’on retrouvera en fin de journée en amont.

Château d’Aubijoux


Remontée sur Marcenat, à l’entrée nous nous approchons du château privé d’Aubijoux du 19°S, construit proche des ruines de l’ancien donjon féodal. Lors de la traversée de Marcenat, nous serons admiratifs devant ces magnifiques villas en pierre, avec sculptures et armoiries pour certaines. Elles sont la preuve du riche passé des marchants de toile, profession emblématique du nord du Cantal, qui a marqué l’histoire économique et humaine de ces bourgs.
Après la pause mon tracé traverse de nombreux pâturages où l’on croise différents troupeaux. Pour ne pas déranger un imposant taureau, nous le contournons par la pente de la Montagne de Rocherousse pour rejoindre le hameau éponyme. Juste avant le Godde, 5 taureaux ensemble dans le même pré, au regard patibulaire, nous attendent derrière la barrière, nous enjambons les clôtures voisines pour les éviter.
La montée à la Traverse, sous la chaleur de plus en plus présente est un peu éprouvante. A l’arrivée, récompense ! Le Monastère Orthodoxe, dont la toiture nous éblouit est ouvert et nous pourrons le visiter. Les explications d’une bonne sœur très sympathique seront appréciées. L’heure tourne, notre parcours n’est pas fini, nous quittons ce lieu étonnant après quelques emplettes de produits de leur fabrication.

Monasrère de la Traverse


Nous nous dirigeons vers Le Saillant pour profiter des embruns de la cascade. A cet endroit le Bonjon, que l’on retrouve, fait une rupture de 20 m de haut en 2 temps sur une coulée de lave solidifiée.

Cascade de Le Saillant


Il nous reste encore un point d’intérêt, l’œuvre Horizon Sancy STONE 9 de Benjamin Langholz, à proximité de Montgreleix, en direction de laquelle nous allons maintenant. Réalisation constituée de pierres flottantes de 250 kg, soutenues par des câbles d’acier. Nous profiterons d’un instant fusionnel avec la nature pour une superbe photo du groupe.
Pour clôturer cette rando, riche en découvertes, nous partageons le pain d’épice du Monastère avec une boisson désaltérante, à l’auberge du village. Merci à tous pour l’engouement démontré lors de cette journée.

STONE 9

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Dim 25/07/2021 Sud des Dômes – Fohet

Animateur : Yves
Nombre de participants : 7 animateur compris   (5F, 2H)
Météo : Ensoleillé avec des passages nuageux
Distance : 24 km   
Dénivelé : 750 m
Durée : 7 H pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : ex : (62 X 1 et 35 X 1 soit 97 km)
Préparation et rédaction : 2 H

ITINERAIRE : Fohet, Puy de Fan, Prades, Moulin de Prades, PC933, Lambre, Freydefond, PC985, PC1002, Puy d’Alou, PC1037, PC1057, Mareuge, PC1068, PC1073, PC1046, PC1029, Croix de la Ribeyre, Fohet.  

VITR’O



Le but du jour était d’aller voir l’œuvre Horizon Sancy du Puy d’Alou à partir de Fohet. Après la petite ascension du Puy de Fan, nous traversons la Monne au Moulin de Prades pour remonter sur Lambre. Un dernier coup de rein sera nécessaire pour arriver à Freydefond. En passant à coté d’un troupeau Bénédicte nous montre qu’elle sait communiquer avec les vaches.

Le Puy d’Alou


L’objectif du jour est face à nous, au loin la chaine du Sancy est couverte de gros nuages noirs. Comme à chaque manifestation le propriétaire a ouvert son champ pour pouvoir accéder au sommet du Puy d’Alou. Déception, arrivés en haut, l’orage de vendredi a couché l’œuvre « VITR’O » par terre. Constituées de petites poches contenant de l’eau de différentes couleurs tel un vitrail dont les couleurs vibrent au soleil. Descente en hors-piste pour gagner le chemin qui part à l’ouest, pause déjeuner au pied du puy.

Sommet du Monténard


A partir de Saignes 2 solutions suivant le temps car nous essuyons quelques gouttes, retour direct par Fontmarcel et Monne ou Mareuge et le Monténard. On scrute les nuages et on opte pour la deuxième version. Brève détour à Mareuge pour découvrir le fameux Château privé en construction depuis plusieurs années. Direction Monténard, puy sans difficulté que l’on a plaisir à monter. Là-haut le soleil est avec nous, mais l’horizon coté montagnes est toujours bien bouché. Soleil qui nous accompagnera pour le retour aux voitures.

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Jeu 22/07/2021 Au pays des Couzes – Rentières

Animateur :  Georges
Nombre de participants : 10 animateur compris
Météo : chaud toute la journée
Distance : 21 km
Dénivelé : 900 m
Durée : 7 h 30 pause comprise
Classement Atlas : annoncée facile, reclassée moyenne
Kilométrage auto : ex : 68 km x 2 pour 1 voiture et 53 x 2 pour 1 autre ( soit 242 km )
Préparation et rédaction : 2 h

ITINERAIRE 
Rentieres, D 36, Chalagnat, Grand Prat, Granges, Chapelle Ste Pézade, D 36,
Saulzet, Strigoux, Cougoussat, La Roche, retour à Rentieres.

Rentieres, charmant village perché sur un éperon rocheux au dessus de la vallée
d’Ardes sur Couzes, point de départ de notre rando. La vallée de Rentieres va nous
servir de fil rouge tout au long de la journée, de rive gauche nous passons rive droite
et pour finir rive gauche.


Trois sites intéressants à voir aujourd’hui : le premier rive droite, la chapelle de ste
Pezade, nichée au milieu des bois. La découverte d’une cupule ( dépression
circulaire effectuée par l’homme à la surface d’une dalle ou d’un rocher ) et c’est sur
cette dépression que se dresse la chapelle. Il pourrait s’agir de la christianisation
d’un lieu de culte paien. Pendant la visite nous avons eu la visite d’une jument venue
nous présenter son poulain.


Après le passage en rive droite, direction les grottes de Strigoux, ce sont des cavités
creusées dans la roche, elles sont très difficiles d’accès, la sente est envahie par la
végétation. La roche a une très belle couleur rouge. Dans une clairière en dessous
des grottes se trouve un très beau gîte.
Dernier site, le village de la Roche, sur une falaise de tuf volcanique subsistent
d’anciennes habitations troglodytes, des murs construits par l’homme attestant de
leur présence.
Le retour sur Rentieres s’est effectué en hors piste, la sente ayant disparue. Un petit
rafraîchissement à Ardes sur Couzes a clos cette journée. Merci à tous et à bientôt.

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Jeu 24/06/2021 Livradois – Champagnat le Jeune

Date : 24 juin 2021
Animatrice : Mady
Nombre de participants : 12 animatrice comprise (4 F, 8 H)
Météo : ciel couvert avec des éclaircies, température douce.
Distance : 20 km
Dénivelé : 800 m
Durée : 6h30 pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 90x 2, pour 2 voitures du Crest, 132x 2 pour 2 voitures de Clermont Fd soit 444 km
Préparation et rédaction : 2 h30

Champagnat le Jeune

ITINERAIRE : Champagnat le Jeune, le Cerf, Ceilloux, Lospeux, le Moulin à Vent, Edmesse, le Fournial, la Voissière, le Rodel, la Croix de Cerf, Champagnat.

 Départ de Champagnat, sous un ciel couvert qui nous a accompagné une grande partie de la journée, mais sans la pluie annoncée. Nous aurons même droit à de timides éclaircies laissant filtrer quelques rayons de soleil. Après les orages des derniers jours, la campagne est bien verte et la végétation gorgée d’eau. Ce ne sont donc pas les averses qui vont nous mouiller mais les branches sous lesquelles nous passons et qui s’égouttent sur nous ainsi que les herbes, très hautes sur certains chemins peu empruntés et surtout dans la petite partie hors piste où nous avons bataillé avec les fougères, les ronces et petits résineux. Une belle occasion de tester l’imperméabilité des chaussures ! Traversées de 3 ruisseaux, l’Engrais, la Guelle, et le ruisseau de Châteauneuf sans difficulté grâce à de vieux ponts ou une large dalle de pierre.

Près du ruisseau de Châteauneuf

Le passage au hameau de le Cerf, nous a réservé une belle surprise. Un vrai musée à ciel ouvert avec les intérieurs des maisons reconstitués, des outils prêts à être à nouveau utilisés et du linge qui sèche sur le fil. L’illusion d’un lieu encore habité est parfaite. Quelques panneaux informatifs permettent même de connaître les noms des habitants et l’emplacement de leur maison.

Le Cerf

Un pot pris en terrasse pour de derniers échanges, termine cette journée

Merci à Didier et Georges pour les gourmandises distribuées au pique nique et à tous pour votre présence et votre bonne humeur.

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Jeu 17/06/2021 Forez – Les Pradeaux

Animateur : Yves  
Nombre de participants : 15 animateur compris   (9F, 6H)
Météo : Soleil timide, mais température idéale.
Distance :  24 km   
Dénivelé : 800 m
Durée : 7 H pauses comprises
Classement Atlas : Facile 
Kilométrage auto : (165 X 2 et 175 X 2 soit 680 km)
Préparation et rédaction : 3 H 30 M

ITINERAIRE : St Martin des Olmes, Jarrix, bois du Furodin, Barrage des Pradeaux, Col des Pradeaux, Le Suc, Chabanne, Les Granges, Grandrif, Montis, PC 905, Pc 902, La Collange, St Martin des Olmes.

En cette belle journée prévue estivale, mais pas trop chaude quand même, j’avais décidé d’aller dans le Forez. Randonnée déjà prévue l’an dernier qui n’avait pas pu se faire.
Départ de Saint Martin des Olmes, petite commune rurale, avec son musée d’Ecole 1900, qui fait revivre l’école de la 3° république, dans un authentique bâtiment scolaire de 1880.

Nous contournons le cimetière, avant de nous engouffrer dans les bois que nous arpenterons avec plus ou moins de réussite jusqu’à midi. Comme souvent les forestiers ont sévi et nous ont contraint à escalader troncs et branches, traverser genets et fougères pour retrouver une jolie piste qui nous conduira au lac des Pradeaux. A l’intersection de chemins difficiles et cahoteux, quelle ne fut pas notre surprise de trouver une voiture apparemment récente versée sur le côté sans trop de dégât apparent. Nous nous approchons pour vérifier que personne n’est à l’intérieur, ouf ! personne. Nous apprendrons plus tard que le chauffeur n’était pas au mieux lorsqu’il s’engageât sur ce sentier.

Le soupçon de hors-piste était prévu autour du lac afin de le découvrir de tout bord, mais un intéressant petit PR avec une solide passerelle sur le ruisseau nous facilita le contour. L’endroit était tellement calme et reposant, (seuls 2 pêcheurs taquinaient la truite), que nous décidâmes de pique-niquer sur la berge. Ce lac de 24 ha a été formé suite à la construction du barrage du même nom sur le ruisseau de l’Enfer. Construit de 1936 à 1940 sur le principe de multi-voûtes, ses 220 m de long et 22 m de haut retiennent 2040 milliers de m3. Premier barrage hydroélectrique français géré depuis 2008 par un opérateur d’énergie privé.

Barrage des Pradeaux

Descente au col des Pradeaux, d’origine glaciaire, connu dès l’ère mérovingienne, il relie les vallées de l’Ance à l’est et de la Dore à l’ouest. Petit tronçon de route avant de traverser plusieurs hameaux et lieux-dits. Passé Les Granges au niveau du Bois Rond nous délaisserons le chemin pour pénétrer dans un pré à l’herbe haute avant de dévaler, entre arbres et broussailles, un talus escarpé de 60m de haut.

Quelle récompense, arrivés en bas, car nous sommes juste à l’emplacement de la Source de la Jarpe, sortie de l’oubli par l’association les Amis de Grandrif, que nous voulions découvrir, car inconnue de tous. Classée minérale gazeuse par H. Lecoq, botaniste Clermontois bien connu, en 1834, et reconnue médicinale en 1854 par l’Académie Royale de médecine. Mise en bouteille de 1855 à 1870 sous le nom idyllique de « Perle des eaux de table ». Malheureusement son manque de débit a signé son arrêt. La portion de hors-piste dans le talus nous a bien évité un aller- retour sur la grande piste aménagée depuis la restauration de la source et une portion de route qui nous conduira à Grandrif.

Source de la JARP

Grandrif, village important au 19°S, 1400 hab. en 1856 et plus que 186 hab. en 2017. Rif signifiant ruisseau en dialecte Auvergnat, le ruisseau qui y coule fut déterminant. Dès le 15°S, une papeterie s’était installée et au 19°S, pour palier au vitrage des fenêtres trop cher, le propriétaire décida d’enduire son papier de suif, celui-ci devenant transparent et rigide fut fortement apprécié. De 1952 à 1967 un établissement se spécialise dans la fabrique de statuette en plâtre. Les modèles sont sculptés par un Italien aux doigts d’or. Il a fait les Beaux-Arts à Florence et est arrivé en France après la guerre. De 67 à 85, le plâtre moins à la mode a été remplacé par l’ivoirine, poudre de marbre avec de la résine légèrement patinée, imitant l’ivoire déjà interdit à cette époque. Finis les chiens et les gros bustes, arrivent les fines statuettes japonaises et les animaux exotiques. Cette fabrication occupera jusqu’à une vingtaine de salariés en interne, plus de nombreux autres à domicile, pratique très développée sur le secteur d’Ambert. Le village est aussi doté d’une centrale hydroélectrique gérée par la même société que celle du barrage.

Depuis le col nous étions bien descendus, 2 ou 3 petits efforts nous seront nécessaires pour regagner St Martin ce que nous surmonterons sans problème, tantôt en forêt, tantôt à découvert, et toujours avec une température idéale.

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Dim 13/06/2021 Sancy – Chambourguet

Animateur : Sébastien 
Nombre de participants : 11 animateur compris   (8F, 3H)
Météo : Ensoleillé et chaud.
Distance :  22 km   
Dénivelée : 1200 m
Durée : 8H30 pauses comprises
Classement Atlas : Annoncée moyenne, reclassée difficile 
Kilométrage auto : (110 + 100 soit 210 km)
Préparation et rédaction : 1h00

ITINERAIRE : Chambourguet, Puy de Cliergue, Tour Carrée, Puy de Sancy, Puy de Paillaret, Cirque de la Fontaine Salée, Buron du Roc de Tuile, passage en contrebas du Roc de Courlande, station de Chastreix, Chambourguet

La date était idéale, alors que la météo redevenait favorable et que les estivants n’étaient pas encore arrivés, pour réaliser une sortie sur une partie des crêtes du Sancy. Nous avons donc démarré par l’ascension du Puy de Cliergue en passant par la montagne de Chambourguet. Progressant à travers ce vaste espace, observés par les troupeaux de vaches qui y paissaient sereinement, nous avons eu le plaisir de voir un magnifique troupeau d’une cinquantaine de mouflons.
Le premier sommet de notre parcours approchait, et avec lui une très belle perspective sur le Mont-Dore et la vallée de la Dordogne. Au loin, le plateau de l’Aiguiller à la vue duquel nous nous sommes rappelés quelques beaux parcours de ces derniers mois, et encore plus loin, la chaîne des Dômes baignée de soleil.
Notre cheminement continua sur un tracé connu jusqu’au Puy de Sancy. Surprise du chef dans la descente entre le col de la Cabane et le Col du Couhay : un énorme névé nous attendait, que certains, dont moi, se sont fait un plaisir de descendre façon luge… Bon d’accord, en ce qui me concerne, c’était totalement involontaire…
Petit détour par le sommet du Paillaret dont le pierrier a permis de rappeler les règles de base d’une montée technique en toute sécurité. La belle vue sur les monts du Cantal a récompensé nos efforts.
Toutes les difficultés de la journée ayant été franchies haut la main, nous avons pu amorcer le long retour vers les voitures à travers les verts alpages de la Montagne Haute et de la réserve de Chastreix-Sancy.
Le cheminement aura été plus long que ce que j’avais prévu mais le parcours nous aura laissé de magnifiques images en tête. Espérons que ce soit le prélude d’un bel été atlassien.

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