Animateur : Yves Nombre de participants : 17 animateur compris (9F, 8H) Météo : Beau et chaud Distance : 22 Km Dénivelé : 800 Mètres Durée : 7H00 mn pauses comprises Classement Atlas : Facile
ITINERAIRE :Compains, Chapelle Saint Gorgon, Chaumiane, Puy de la Vaisse, Cureyre, Le Grand Joran, Brion, Compains.
Retour sur le Cézallier et ses grands espaces en ce jeudi accompagné par un temps magnifique, ciel azuréen, température supportable avec parfois une légère brise bien appréciée.
Le Cézallier ne serait plus le Cézallier :
sans son lot de clôtures à enjamber ou à franchir en rampant.
ses immenses estives où résident les troupeaux en transhumance. Salers, Abondances, Montbéliardes, Aubrac, et autres redonnent couleur et vie à ces pâturages abondamment fleuris.
ses petits passages de tourbières relativement sèches actuellement.
cette vue à 360 degrés du Puy de Dôme au Cantal en passant par le Sancy ou le Forez.
En chemin :
nous découvrirons la petite chapelle ronde Saint Gorgon, construite à l’emplacement d’une source à l’eau bienfaisante utilisée par nos ancêtres.
nous apprécierons la montée au Puy de la Vaisse, la pause pique nique à mi pente sur l’autre versant, la redescente et la jonction jusqu’au Lac de Cureyre à proximité du Col de la Chaumoune ; le tout en hors piste bien évidemment.
Le dernier des soupçons de hors piste nous permettra d’approcher la Pierre Saraillade, pierre incisée d’une croix qui bornait un chemin pour se rendre à Brion par la montagne de Joran. Visite de la butte de Brion et son histoire. Retour plus soft par le GR30 jusqu’à Compains.
Animateur : Thierry Nombre de participants : 12 animateur compris (7F, 5H) Météo : soleil et température agréable Distance : 25 km(mon GPS) Dénivelé : 803 m (mon GPS) Durée : 8h06 pauses comprises Classement Atlas : Facile
Itinéraire : La Chabanne Haute, Lacoux, La Graille, la Malvialle, puy Loup, Banne d’Ordanche, bois de la Paillèrere, l’Estomble, le Trador, La Chabanne
Départ à l’ouest du Guéry, vers Laqueuille pour remonter une partie de la vallée de la Fontsalade jusqu’au pied du plateau à la Malvialle. Un petit échauffement donc dans ces belles et tranquilles zone d’élevage qui produisent la délicieuse fourme de Rochefort… jusqu’au monastère orthodoxe bien debout lui, pas comme son voisin, le beau bâtiment agricole avec sa grande charpente en vaisseau qui menace ruine après l’incendie d’il y a quelques années. L’obstacle de la journée était juste devant nous: remonter jusqu’à la Roche Malvialle, 220 m plus haut. Il n’y avait qu’à prendre le ruisseau de la Malvialle en main courante et le tour était joué même si la pente et le HP était sévère. Mais en 45 minutes, la mission était accomplie. Un petit A/R après le déjeuner vers le Rocher qu’on escaladait et qui nous donnait une vue à 360° sur la région, de la chaîne des Puys jusqu’au Cézallier…
Le chemin jusqu’au bas de la Banne nous donnait maintes fois l’occasion de nous enthousiasmer pour les paysages si bien connus mais toujours redécouverts surtout avec la belle lumière du début d’après-midi. En bas de la Banne, arrêt près de la reconstitution d’un tras, habitat temporaire des estives, antérieur à la construction des burons et dont il ne reste aujourd’hui dans les paysages que des alignements de trous semblables à de petits cratères d’explosion. Le notre avait un beau toit de chaume assez récent… Voir le blog d’AuvergneAttitude qui est l’association qui gère ce projet… Il est plein d’informations. De là, le retour vers Chabanne s amorçait. On quittait les chemins et les promeneurs pour retrouver la quiétude du joli bois de la Paillère que j’empruntai pour nous éviter le chemin prévu qui suivait le PR du coin. Bien nous en a pris car le cheminement à l’ombre des pins nous évitait la chaleur du sentier… Arrivés à proximité du Trador, un hélicoptère de la Sécurité Civile semblait être en exercice au-dessus du bois qui entoure la cascade… En fait, non, c’était bien un sauvetage avec récupération d’un blessé via filin qui était en cours: une personne s’était cassée la jambe dans le chemin de descente vers la cascade, chemin rocailleux que nous allions emprunter quelques minutes plus tard. Un petit détour nous permettait de découvrir cette belle cascade du Trador dont la télévision avait parlé la veille (Isabelle dixit).
La fin de la rando était un peu moins emballant sur de longs chemins d’exploitation rectilignes et goudronnés de frais… Peu importe, l’essentiel était ailleurs et bien à l’abri, déjà dans nos souvenirs.
Animateur : Georges Nombre de participants : 15 ( 6 f et 9 h ) Distance : 22 km Dénivelé : 400 m Durée : 7 h pauses comprises Classement Atlas : facile Météo : Nuages et soleil, pas de pluie, température agréable.
ITINERAIRE : Départ de Chareire, GR 30 jusqu’a Tinaire, Vallon, La Vergne, PC 1025, Gines, cascade du gouffre de Pierrot, ST Donat, Brassiere, Puy de Cheylat, le Mas, Vigier, hors piste jusqu’a Rimat, Bois de la Masse, PC 1205, Ménial, La Morangie, retour sur le GR 30, Chareire.
Petite fraîcheur au départ de Chareire, quelques rayons de soleil nous ont vite fait oublier ce petit 12°. Après avoir suivi le GR 30 jusqu’au lieu-dit Tinaire près de Picherande, direction le ruisseau de la Tarantaine et sa cascade du gouffre de Pierrot. Avec les pluies des jours précédents, elle avait un bon débit. En amont de la cascade, à la confluence du ruisseau du Taraffet et de la Tarantaine, elle change de nom, pour devenir la Trentaine.
Nous avons pris le pique-nique à ST Donat, sur la place du village. Depuis peu, une statue de faucheur à pied trône en face de l’église, c’est une oeuvre de Thierry Courtadon. L’après-midi, direction la réserve naturelle de Chastreix. Suite à la disparition d’un PR, le soupçon de hors piste a disparu pour laisser place à beaucoup de prairies, de bois, de fougères, de zones humides ( pour nettoyer les chaussures ), mais toujours dans la bonne humeur. Après le village de Rimat, un chemin nous a guidés jusqu’à Chareire en retrouvant le GR 30 à la Morangie. Un petit pot au gîte du Taraffet a cloturé la journée. Merci et bonnes vacances à tous.
Animateur : Yves Nombre de participants : 12 animateur compris ( 10 F, 2 H) Météo : Ensoleillé avec quelques passages nuageux Distance : 21 Km Dénivelé : 700 Mètres Durée : 6 H 45 mn pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 40 Km pour 2 véhicules et 11 Km pour 1 autre Temps de préparation : 2 H 30
ITINERAIRE : Saint Saturnin, PC 588, Randol, Conquaire, Cournols, Pont de Riberolles, La Pommette, Oppidum de Liozon, PC 517, Puy de Peyronère, Saint Saturnin.
Au départ de Saint Saturnin, sous le soleil, cette rando nous a permis d’évoluer, de part et d’autre, d’une partie des gorges de la Monne. Petite montée à L’Abbaye et au village de Randol que certains participants ne connaissaient pas. Nous poursuivons cette montée jusqu’à Cournols où, sur notre chemin, nous trouverons les premiers cerisiers sauvages, bien fournis en fruits. Ceux ci jalonneront notre parcours jusqu’à l’arrivée, et permettront au plus gourmands d’entre nous de picorer, ces magnifiques cerises rouges, sur une bonne partie du trajet.
Pique-nique à proximité du dolmen de Cournols. Le temps se fait menaçant, les nuages gris nous encerclent presque. Descente un peu scabreuse au pont de Riberolles pour traverser la Monne et changer de versant, quelques pans de murs nous rappellent qu’un hameau a existé à cet endroit. Après la Pommette, nous partons plein Est pour passer par les vestiges archéologiques de l’oppidum de Liozon. Un peu de tâtonnement et nous retrouvons le sentier en direction de Saint Sandoux, les nuages gris ont disparu, la journée est sauvée.
Pour finir, le dénivelé de 60 m annoncé pour passer le Puy de Peyronère, a été supérieur suite à l’inexistence de chemins figurants sur la carte. Nous quittons les derniers cerisiers et retraversons la Monne à l’entrée de Saint Saturnin. Rafraîchissement général à la fontaine devant le Château Royal, construit au 13°S par la Famille de la Tour d’Auvergne. Ce château ayant appartenu à deux grandes Reines de l’Histoire de France, issues de cette famille, Catherine de Médicis épouse d’Henri II et sa fille Marguerite de Valois épouse d’Henri IV bien connue dans notre département sous le petit nom de Reine Margot. Belle journée avec un temps malgré tout agréable, une température convenable, et surtout pas de pluie.
Animateur : Yves Nombre de participants : 10 animateur compris (5 F, 5 H) Météo : Très chaud Distance : 23 Km Dénivelé : 750 Mètres Durée : 7 H 30 mn pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 30 Km pour 2 véhicules et 60 pour 1 autre Temps de préparation : 2 H 30
ITINERAIRE : Vic le Comte, Pardines, Chamclos, Mercurol, Lignols, Sallèdes, Bois de Cheix Blanc, Pignols, Vic le Comte.
La météo nous annonçait une journée caniculaire, de ce fait j’avais tracé un parcours en grande partie ombragé, ce qui fut la réalité. Nous quittons Vic le Comte à proximité des stades pour gagner Pardines, la température est encore acceptable malgré un beau soleil matinal. Première montée au Puy de Serpanoux où surprise, plusieurs lys martagon égayent le chemin, étonnant de les trouver là. Nous tangentons le sommet avant de rejoindre Champclos, Nous laissons sur notre droite le Pic de Mercurol bien marqué avec ses 713 m, pour traverser le village du même nom. A la sortie du bourg nous apercevons, sur le piton de la Roche, la statue monumentale d’un blanc immaculé, de la vierge éponyme.
Après avoir traversé le ruisseau du Ranquet, petit cafouillage aux abords du Bois de Glaine, le sentier se perd dans les prairies et nous oblige à aller à Codolong pour revenir sur Cerfeuil. Tracé récupéré enfin, nous progressons sur les contreforts des Puys Gérand et de Baine. A l’entrée de Lignols, un pré récemment fauché avec l’ombre d’un arbre bien étoffé, nous tend les bras pour la pause de la mi-journée. Un petit filet d’air fera que nous ne souffrirons pas de la chaleur à cet endroit. Devant nous les trois pics restants de l’après midi, avec en fond l’horizon qui s’étend du nord de la Chaîne des Puys au sud du Cézallier. Le lieu est relaxant et séduisant, la sieste aurait été appréciée mais il reste encore quelques pas.
Descente sur Sallèdes où des vacances d’été à garder les vaches ne m’ont pas laissé de bons souvenirs de jeunesse. Nous quittons le village, salués par les enfants de l’école, pour monter sur le Pic de Vindoux, le premier des trois qui s’offraient à nous à midi. Heureusement nous sommes dans les bois, car la chaleur devient accablante. Les forestiers ont sévi, à partir de là, bagarre permanente avec la carte car les chemins y figurant n’ont plus rien à voir avec le terrain. Nous contournons tant bien que mal les pics de Vindoux , de Cheix Blanc et le puy de Champerogne, avant de retrouver le soleil et la chaleur pour gagner Pignols. Retour moins chaotique sur de beaux chemins jusqu’à l’arrivée. Au passage à Bord un lavoir, à l’eau très limpide, nous attira pour un rafraîchissement collectif. Le piquage de tête de Jean Louis a mérité la photo. La petite boisson fraîche sur une terrasse à Vic fut la bien venue, tout en respectant la distanciation recommandée.
Animateur : Yves Nombre de participants : 6 animateur compris ( 4 F, 2 H) Météo : Ensoleillé et chaud l’après midi Distance : 26 Km Dénivelé : 670 Mètres Durée : 7 H 30 mn pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 35 Km pour 4 véhicules Temps de préparation : 2 H
ITINERAIRE : La Cassière, GR30, PC978, Col de la Ventouse, Puy de Vichatel, Puy de Charmont, Fontclairant, Veyréras, PC951, Pierre Longue, PC 949, Rouillat-Bas, Moulebas, PC 961, La Cassière.
Départ de La Cassière en direction du Puy de la Vache par le GR30, cap sud pour rallier le pied du Puy de Vichatel. En chemin nous chercherons la grotte de Ribbe Haute, grotte peu connue de la Chaîne des Puys, inconnue de nous tous, pas facile à trouver car bien dissimulée dans la végétation. Yes !! nous sommes à l’entrée, petite entrée mais haute à l’intérieur car nous tenons tous debout. Retour sur l’ancien GR jusqu’au col de la Ventouse. Montée au Puy de Vichatel pour admirer son cratère profond de 86 m, un des plus remarquable avec celui du Pariou. Descente sur le versant ouest jusqu’à l’aire de repos de la nationale 89, contournement ouest du Puy de Charmont, avant d’amorcer son ascension. Ça y est nous sommes au sommet, 1137 m, de là la vue sur le Sancy est remarquable en ce matin ensoleillé. Dégringolade rapide pour rejoindre une grande piste qui nous conduira à Fonclairant.
Pique-nique à proximité de la fontaine où les abeilles assoiffées s’abreuvent abondamment. Nous continuons par Veyreras, zone résidentielle aux chalets neufs et anciens, admirablement entretenus, qui cohabitent merveilleusement. Une petite lucarne entre la végétation nous laisse entrevoir une partie du lac d’Aydat. Remontée en direction de Pindin car le but est d’aller découvrir le menhir de Pierre Longue. Chose faite, avec ses 4,75 m et son poids de 12 tonnes, c’est le plus grand d’Auvergne, couché pendant des siècles il a été relevé en 1991.
Notre itinéraire rejoindra de nouveau le GR30 accompagné par les effluves parfumées des fleurs estivales qui tapissent les prairies. Nous ne suivrons pas le GR et le soupçon de hors piste annoncé sera réalisé maintenant, traversées de prairies , de bois pour regagner le lac D’Aydat au niveau d’un promontoire qui nous permet de contempler une multitude d’embarcations sur la surface de l’eau. Le Pont de l’Arche nous permettra d’enjamber la Veyre pour nous diriger vers Rouillat Bas. La température qui se fait de plus en plus chaude calmera notre ardeur pour gagner Moulebas et les Contamines. Sur notre gauche le lac de la Cassière s’offre à nous dans toute sa splendeur, avec en arrière plan l’enchaînement des Puys qui ondulent l’horizon. Ce lac comme celui d’Aydat ont été formés il y à 8600 ans par une coulée des Puys de la Vache et de Lassolas. Retour au parking par le GR.
Animateur : Yves Nombre de participants : 12 animateur compris ( 3 F, 9 H) Météo : Alernance de soleil et de nuages avec quelques gouttes Distance : 25 Km Dénivelé : 350 Mètres Durée : 7 H pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 40 Km pour 8 véhicules soit 320 km Temps de préparation : 2h30
ITINERAIRE : Chignat, Mirabeau, Saint Aventin, Beauregard l’Evêque, Lempty, Seychalles, Puy de Courcourt, Laire, Chignat.
Une fois n’est pas coutume, nous allons cheminer en Limagne pour découvrir des curiosités inconnues des Atlasiens présents ce jour. Partis de Chignat, village connu pour sa foire aux melons depuis 1303 en septembre. La plus ancienne foire de France qui a donc fêté l’an dernier ses 716 automnes : impressionnant !! Direction Mirabeau, ancien couvent des Minimes, ordre religieux italien fondé au 16°S, le seul conservé en France, transformé en hôpital et domaine agricole aujourd’hui. C’est sous un soleil resplendissant que nous quittons un beau chemin pour longer l’Allier sur un sentier bien herbeux et humide. La végétation dense nous laisse apercevoir par endroit la rivière en contrebas, bien agitée encore suite aux derniers orages. Nous arrivons à la chapelle Saint Aventin : lieu insolite et plein d’histoire. Le village qui se situait là a disparu. Saint Aventin, patron des mariniers nous rappelle qu’en ces lieux existait un port permettant de charger les sapinières des poteries de Lezoux ou autre, pour les transporter à la Capitale. Quelques gouttes : on s’équipe. Nous voilà maintenant à Beauregard l’Evêque, lieu de résidence d’été des évêques de Clermont de 1440 à 1791, d’où le rajout « l’Evêque » à Beauregard.
Pérégrinations entre champs de céréales, de maïs, de tournesols pour atteindre Lempty. Le soleil, de nouveau avec nous, nous incite au pique nique Place de l’église. Zigzag entre les grandes parcelles fertiles à la terre noire, où nous trouverons les premières cultures de lin de la journée. Une grande ligne droite nous conduit à Seychalles. Petit exposé sur une période célèbre du village: La culture du choux et la fabrication de la choucroute, une des rares hors d’ Alsace qui fonctionna jusqu’à la fin des années 80. L’usine pouvait traiter de 25 à 30 tonnes par jour.
Petit tour du village avant d’entreprendre le plus gros du dénivelé de la journée, le Puy de Courcourt, aspérité volcanique surmonté d’une tour à l’origine toujours pas tranchée ( tour de gué, moulin à vent, relais télégraphique aérien ???) Du haut de ses 464 m le puy surplombe des champs géométriques aux multiples couleurs. La tour évasée est ouverte vers le ciel, et les deux tables d’orientation nous permettent de localiser, dans cette vue à 360 degrés, les lieux environnants. Il ne fait pas beau à l’ouest, l’orage arrive, mais au dernier moment il bifurque sur Ennezat, Maringes. Ouf ! nous l’avons échappé belle. Redescente dans la plaine pour finir notre périple. Nous avions traversé le Jauron ce matin, petit affluent de l’Allier, sur un joli petit pont de pierres, mais ce soir il nous faut le retraverser à Laire sur un pont métallique plus que vétuste. Pas de stress tout le monde est passé et a regagné les voitures où les gouttes nous ont rattrapés.
Animateur : Yves Nombre de participants : 5 animateur compris ( 4 F, 1 H) Météo : En partie ensoleillée avec un passage nuageux en mi-journée Distance : 23 Km Dénivelé : 590 Mètres Durée : 7H 15 mn pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 40 Km pour 3 véhicules et 15 pour 1 autre = 135 km Temps de préparation : 2h30
ITINERAIRE : Pont Henry, PC 417, PC 504, Puy de Corent, Ruines de Chazéron, PC 350, Arson, Château de Chadieu, Bois de Boutacou, Montpeyroux, Coudes, PC 446, PC 445, Autezat, La Sauvetat, Côte de Judzara, PC 375, Pont Henry.
Aujourd’hui nous ne serons malheureusement que 5 à effectuer la petite sortie dominicale d’Atlas. Nous partons de Pont Henry à la sortie de Veyre et entrons directement dans le vif du sujet avec 225 m de positif pour atteindre le plateau de Corent. Nous côtoyons quelques vignes dont le rosé a fait la réputation du village. Passage à proximité de la carrière d’où est partie l’éruption qui a donné naissance à ce plateau, il y a 3 millions d’années. Petit coup d’œil aux explications des fouilles archéologiques qui nous apprennent que l’oppidum de Corent était en son temps la capitale des Arvernes. Nous progressons jusqu’à l’extrémité, pour apercevoir les toitures de ce village blotti à flanc de coteau, et contempler la magnifique vue sur les méandres de l’Allier. De là les plaques émaillées très détaillées, nous permettent de nous repérer dans le paysage, et de survoler du regard notre tracé du jour.
Descente sur les ruines de Chazéron, seul reste d’un ancien village prénommé Chalus les Bussière implanté en ce lieu au 13°S. Petite traversée hors piste pour parvenir au pont nous permettant d’enjamber le Charlet petit affluent de l’Allier. Nous cheminons le long de grandes étendues fertiles pour rejoindre le château de Chadieu aux multiples déboires, construit en 1630, plusieurs fois transformé, surélevé au milieu du 19°S, abandonné, acheté en 1995 par les propriétaires actuels, et victime d’un important incendie qui ravagea une partie de sa toiture en juin 2011. Les dépendances et les espaces verts attenants, utilisés comme centre de loisir, font le bonheur des enfants du syndicat intercommunal. Direction Montpeyroux, mon idée première était de longer l’Allier, mais ce matin suite au déluge de vendredi sur le département j’avais un petit doute, surtout qu’aujourd’hui le Puy de Dôme était encore en vigilance crue. Dès notre pénétration dans la partie boisée nous remarquons que l’eau venait juste de se retirer en laissant derrière elle une multitude de poissons morts. Un peu plus loin, dans le bois de Boutacou où règnent des peupliers noirs plus que centenaires, l’eau toujours présente nous obligea à passer entre herbes, ronces et broussailles, le tout bien détrempé, jusqu’au rocher de Gournier où la déclivité nous éloigne de la rivière.
Pique-nique à Montpeyroux à l’entrée du village car la réservation au Bistro Zen n’avait pas été enregistrée !!…. Visite du village, sélectionné en Auvergne Rhône Alpes, qui concourt cette année pour le titre de plus beau village de France, inconnu de deux marcheuses du jour. Petite séance photos et nous plongeons sur Coudes pour constater, comme beaucoup d’autres promeneurs, le tumulte et la furie de L’Allier, bel exemple d’une rivière en crue aux couleurs brunes marron. Nous sommes au pied du pont suspendu réalisé en 1846 pour rallier le bourg à la gare, détruit par les Allemands en 1944 et reconstruit après la guerre.
Nous longeons l’ancienne RN9 , passons sous l’autoroute et remontons pour regagner les grands chemins qui découpent les étendues de céréales. Arrêt minute à Authezat pour prendre connaissance de la porte en bois de l’église avec son verrou en forme de serpent à tête d’homme. Nous arrivons à la Sauvetat siège d’une commanderie, ensemble médiéval fortifié dominé par un imposant donjon. L’église nous présentera sa vierge en majesté, en cuivre doré, serti d’émaux de Limoges. Retour aux voitures en continuant de longer cette zone très fertile où les tournesols en pleine croissance nous lorgnent au passage.
Animateur : Yves Nombre de participants : 7 animateur compris ( 1F, 6H) Météo : légèrement couvert avec pluie sur la fin Distance : 21,5 Km Dénivelé : 340 Mètres Durée : 5 H 20 mn pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 80 Km pour 6 véhicules = 480 km Temps de préparation : 1 H 30
ITINERAIRE : Pontgibaud, GR441, Violaine, La Pierre Signée, Parking pied du Puy de Côme, Les Roches, La Courteix, Chausselles, Pontgibaud.
Ce matin nous étions 14 à l’entrée de Pontgibaud. Georges et moi avons fait, Covid oblige, 2 groupes de 7, et nous voilà partis pour traverser la Cheire de Côme par les sentiers, l’un dans un sens et l’autre à l’inverse. Après avoir traversé la voie ferrée, mon groupe et moi rentrons directement dans la Cheire de Pontgibaud. Ce mot Cheire typiquement Auvergnat signifie une coulée de lave et viendrait du Celtique cairn ( tumulus de pierres ). La Cheire de Pontgibaud est le prolongement de la Cheire de Côme, dont l’origine et les caractéristiques ont été très bien expliquées sur le commentaire de la sortie du dimanche 7 juin, animée par Thierry. En plus du relief très tourmenté, l’autre curiosité de ces cheires sont » Les trous à glace « . Les chaleurs estivales génèrent des courants d’air sous les roches, l’humidité se congèle au fond et on peut y apercevoir du givre ainsi que des stalactites. Aujourd’hui l’écart de température n’était pas assez important pour repérer ce phénomène, dommage ! Par contre plusieurs fois à proximité de trous importants nous avons bien ressenti une fraîcheur inhabituelle. Ces glacières naturelles exploitées par les habitants de Pontgibaud, car bien localisées dans ce secteur, ont été utilisées jusqu’au début du 20 ieme siècle, pour conserver les denrées périssables et ont fait le bonheur des hôpitaux de Clermont pour les soins aux malades.
Nous progressons gentiment entre ces chaos de roches basaltiques, recouvertes d’une épaisse couche de mousse, bien protégées par une végétation luxuriante et verdoyante, dans un environnement apaisé semblant sortir d’un décor cinématographique. Nous arrivons dans la Cheire de Tournebise où nous avions repéré sur la carte une curiosité inconnue de nous tous. Le Camp des Chazalou, un site sorti de l’oubli, amas de pierres sur plus de 2 hectares, témoignant de la présence humaine. Il s’agit des vestiges d’une cité médiévale occupée plus ou moins jusqu’à la révolution. Nous apprendrons que ce camp a également servi de camp de relais pour jeunes résistants à la deuxième guerre mondiale. L’empilage des pierres et l’épaisseur des murs est impressionnante. Nous poursuivons notre chemin car une autre curiosité nous attend non loin de là » La Cave à Fromage « . En 1840 la plus célèbre des glacières naturelles a été aménagée en cave à fromage, par Antoine Roussel de Laqueuille, pour affiner son bleu d’Auvergne dont il était l’inventeur. La température se maintenait à 4 degrés, et jusqu’à 50 tonnes de fromages pouvaient y être affinés.
Direction plein Est sur 6 km pour traverser la Cheire et rejoindre le Puy de Côme. Au départ nous croiserons quelques troupeaux dans des pâtures bien en herbe actuellement. Le calme, la sérénité, à travers ces zones sombres et lumineuses, nous accompagneront au dédale de ces amas rocheux au relief bosselé type montagnes russes. En chemin nous nous recueillerons vers la Pierre Signée, pierre aux inscriptions énigmatiques non élucidées à ce jour. On voit que l’homme a marqué son passage dans ces cheires, car l’on découvre çà et là de magnifiques cabanes en pierres bien entretenues, qui ont vraisemblablement servi d’abris aux bergers en son temps.
Pique-nique au pied du Puy avant de reprendre le chemin du retour. Un petit détour par le château des Roches, château féodal du 16°S privé et admirablement conservé, contournement de la bâtisse, pour arpenter une allée magnifiquement entretenue qui semblait être apprêtée pour nous, afin de rejoindre notre sentier. La géologie se transforme, arrivent des terrains d’avantage plats et herbeux, où paissent moutons et agneaux qu’involontairement nous dérangerons au passage. Retour à la civilisation et à la dégradation de la météo en traversant La Courteix et Chausselles. Nous rejoindrons notre point de départ, en longeant la voie ferrée, accompagnés de plusieurs gouttes.
Animateur : Georges Nombre de participants : 7 ( 4 F et 3 H ) Distance : 21 km Dénivelé : 340 m Durée : 6 h pause comprise Classement : facile Météo : nuageux en journée et une petite averse en fin de rando Kilométrage voiture : 50 km pour 4 voitures et 40 km pour 1 autre Préparation et CR : 2 h
ITINERAIRE Départ de Pontgibaud, Chausselles, La Courteix, Les Roches, PR PC 901, pierre Signée, D 62, GR 441, Pontgibaud.
Après avoir fait deux groupes de sept, nous voilà partis dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Nous avons traversé les villages de Chausselles et de la Courteix en terrain découvert avant de pénétrer dans la forêt des Cheires du puy de Côme. Pour les curiosités et mystères des lieux ( trous à glace, caves à fromages et camp de Chazaloux ), Yves l’a très bien expliqué sur son CR, je ne vais pas revenir dessus.
Je vais m’attarder sur la flore que nous avons rencontrée tout au long de notre cheminement. Très communes dans les Cheires, la Digitale pourpre est une grande plante jusqu’à 1,50 m, ses fleurs tachetées sont disposées en longues grappes le long de la tige. L’Ancolie commune possède de magnifiques fleurs en forme de cornet, elle était utilisée autrefois comme plante médicinale, mais son emploi a été abandonné en raison de sa toxicité. Quelques Campanules, des fraises des bois et une petite pluie, nous ont accompagnés jusqu’à Pontgibaud. Merci à tous et à bientôt sur d’autres sentiers.
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