Dim 21/01/2024 Raquettes Sancy Sud

Animateur : MICHEL D.
Nombre de participants : 18 animateur compris (9F, 9H)
Météo : couvert le matin  et ensoleillé l’après midi, Températures négatives toute la journée vent d’ouest
Terrain : très peu d’enneigement 
Distance : 13 km
Dénivelé : 950m
Durée : 7h45 pauses comprises
Classement Atlas : facile reclassée moyenne suite dénivelé

Kilométrage auto :  2 voitures (124km) soit 248 km) et 4 voitures sur place
Préparation et rédaction : 3 h

ITINERAIRE : parking de Super Besse –bois de la Biche- gauche de la falaise- plateau  enneigé jusqu’au Col de Couhay- Canyon du Puy Ferrand- Puy Ferrand 1854m- Col du Puy Gros- sous Puy Gros- Belvédère du Cirque de la Fontaine Salée- grand tour de la montagne haute- remontée du canyon de la trentaine- le  Paillaret nord 1740m- Rocher d’Henry’s- Bois de la Biche- parking
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Nous sommes partis à 9h10 et avons traversé les pistes de skis avec très peu de skieurs, nous n’étions pas dans la fourmilière de février. Une fois rentrés dans les sous bois de la Biche nous étions seuls au monde la plupart de la journée. Nous sommes passés sous le Parcours Aventure et avons regardé  quelques passages  de tyrolienne.

Nous continuons notre montée sur la gauche de la falaise, puis chaussons raquettes ou crampons pour rejoindre le col de Couhay, de là nous plongeons sur le canyon du Puy Ferrand plein de neige, sublime remontée appréciée de tous, les yeux en prennent plein la vue et les photos cliquent de tous cotés. Nous faisons notre repas de midi lovés à l’abri des rafales glaciales en haut du canyon. Pendant le repas, les discussions affluent et l’une d’elles demande de faire la montée au Ferrand et au Paillaret, ce qui rallonge la dénivelé du jour, d’un commun accord  le groupe préférant faire plus de dénivelé et moins de km. Nous voilà repartis, Arrivée au sommet du Ferrand 1854m sublime pour tout le monde : ceux qui n’y sont jamais montés et les autres qui ont déjà  gravi sont ravis de leur performance. Lecture de paysage à 360°. Passage au col du Ferrand où les remontées sont à l’arrêt, nous descendons plein sud, pour passer sous le Puy Gros, puis passage au belvédère du cirque glacière de la vallée de la Fontaine Salée, de nouvelles explications et contemplations, nous enlevons raquettes et crampons de trail car la montagne haute est sans neige, nous en faisons le grand tour puis remontons par le canyon de la Trentaine, cascades , vasques partiellement gelées  clic clic photos splendides, puis montée au Paillaret  nord 1740m. Nous passons au rocher du funambule Henry’s et explication du pourquoi. De là nous rechaussons raquettes et crampon de trail pour finir notre descente sur le bois de la Biche et la piste de ski qui nous mène au parking voitures.

C’est l’anniversaire d’Aurélie et elle nous invite à sa voiture pour une boisson pétillante et un délicieux gâteau pour marquer cette journée.

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Jeu 18/01/2024 – Livradois-Egliseneuve-près-Billom

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 13 animatrice comprise (7F, 6H)
Météo : temps couvert et doux le matin, se rafraîchissant en début d’après- midi et petite pluie fine en fin de parcours.
Distance : 18,500 km
Dénivelé : 620 m
Durée déplacement : 6 h
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 144 km pour 2 voitures de Clermont Fd, 110 km pour 2 voitures du Crest soit au total 254 km
Préparation et rédaction : 3 h

ITINÉRAIRE : Le Champ (Monument) sur la D997, Nord Est de Train, ruisseau du Pic, étang du Pic, PC 569, le Moulin Blanc, les Maisons Basses, Arlanges, Le Pereyret, Maisonneuve, Signor, PC 529, La Vialle, la Pillayre, traversée du Madet, les Barnoux, D997.

Nous partons ce matin du monument dédié au bord de la D997 sous Eglisneuve-près-Billom, à Jean Baptiste Salis, avionneur et aviateur. Les recherches sur Internet m’apprennent que J B Salis, né à Montmorin, pilote militaire au cours de la Première Guerre mondiale, puis instructeur et pilote d’essai et enfin collectionneur, a créé l’aérodrome de la Ferté-Alais où se tient chaque année un grand meeting aérien.

Vue d’Egliseneuve au départ

C’est un petit groupe qui se retrouve aujourd’hui, la météo annoncée pluvieuse pour toute la journée ayant certainement effarouché plus d’un des habitués du jeudi. Et pourtant c’est sous un ciel couvert mais sans pluie que se déroulera une grande partie de la randonnée. Dès le départ le ton est donné, ce sera descentes et montées successives quelquefois sur des chemins assez boueux. D’un point haut nous apercevons la silhouette du château de Mauzun qui se détache sur le ciel.

Chateau de Mauzun

Un peu plus loin dans un creux, c’est l’étang du Pic qui se cache dans un bosquet.

Chemin dans les genêts

Une belle remontée dans les genêts entre le petit Mauzun et Clerjat avant de redescendre sur le Moulin Blanc où l’accès au chemin qui doit nous amener près des Maisons Basses ne m’apparaît pas immédiatement. Au loin, le château de Montmorin se profile.

Nous ignorons le point haut de Méraille qui n’est pas prévu dans le parcours pour aller en direction de Arlanges. Dans le village, un départ de chemin lui aussi bien discret et nous voici en direction de Le Pereyret. C’est l’heure du pique nique et un bâtiment ouvert en plein champ sera notre salle de restaurant du jour. Ce n’est qu’après Maisonneuve que nous changeons de direction pour revenir au Nord vers notre point de départ. Sur Signor, les chemins présents sur la carte, n’existent plus et il faut quelques traversées de pâtures et passages de barbelés avant d’en retrouver. Au pied du château de Montmorin le ciel est de plus en plus bas et le brumisateur se met en route.

En allant vers Montmorin

A Pillayre nous abordons les derniers kilomètres. Il ne reste plus qu’à descendre vers le Madet, le traverser pour ensuite remonter vers les Barnoux. Vite dit mais moins vite fait ! Après quelques mètres de descente, le chemin qui devrait nous conduire vers le Madet est transformé en ruisseau. Une sente en courbe de niveau paraît être une alternative possible. Mais il faut ensuite descendre droit dans la pente pour rejoindre le Madet.

Vers le Madet

Il suffit maintenant de suivre une sente pour arriver là où nous devons traverser la rivière. Mais là pas de passerelle ni de pont de fortune ! Il reste seulement 2 kilomètres pour arriver aux voitures, on peut supporter de mouiller les chaussures même si certains rechignent un peu. Après plusieurs hésitations sur l’endroit à choisir pour le bain de pieds, on se décide enfin et à tour de rôle franchissons les 2 ou 3 mètres qui nous séparent de la rive opposée.

Traversée du Madet

Fin de l’aventure, c’est par de larges chemins que nous remontons jusqu’aux voitures. Une averse de pluie et de neige mêlée et des pieds bien mouillés nous obligent à nous séparer rapidement.

Merci à tous pour avoir gardé le sourire, malgré les péripéties de cette fin de rando !

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Dim 14/01/2024 – Rando raquette – Ouest du massif du Sancy

Animateur Michel J.
Nombre de participants : 17 animateur compris (10F, 7H)
Météo : couvert toute la journée avec des nuages sombres venant du Sud dans l’après-midi
Enneigement : médiocre sur les parties dégagées une dizaine de centimètres en sous bois et sur les parties non exposées au rayonnement.
Distance : 12,00 km (montre garmin)
Dénivelé : 495 m (montre garmin)
Durée : 5 h 15 (pause du midi non comprise )
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 4 voitures de Clermont Fd (120 km) soit 480 km en co-voiturage.
Matériel mis à disposition : 2 paires de raquettes, 1 paire de bâtons
Préparation et rédaction : 3 h 00

Observations : de nombreuses traces, chevreuils, lièvres. Quelques gîtes de chevreuil « régalis ».Vu par certains participants un lièvre, un chevreuil et deux chamois.

ITINÉRAIRE : parking de l’ancienne station de la Tour Chambourguet, Puy du même nom, Bois de la Tour, Montagne de Bozat, Montagne de Chambourguet.

A notre arrivée à la Stèle, grosse déception, peu de neige et d’un commun accord, nous allons jusqu’à l’ancienne station du Chambourguet. La baraque qui servait de bar est toujours debout, un peu de nostalgie pour certains qui appréciaient à ski de faire une pause pour prendre une boisson chaude. La neige présente nous permet de chausser les raquettes dès le départ et nous zigzaguons à travers bois, cherchant les endroits les mieux enneigés pour atteindre le sommet du Puy du Chambourguet à 1373m d’altitude.

En montant vers le Chambourguet

J’oriente le groupe vers l’Est souhaitant descendre à travers les quelques rochers du versant, histoire de pimenter un peu la sortie. Ensuite nous suivons la lisière du bois jouant avec les mouvements du terrain jusqu’à la pointe du bois de la Tour, lieu où naît le ruisseau du Pont de Vendeix. Passé le ruisseau, nous remontons dans la pessière et trouvons un chemin forestier plus ou moins orienté vers l’Ouest que nous prenons.

Vers l’extrémité de la Montagne de Bozat

Le but annoncé aux participants est de gagner une clairière située à l’extrémité de la Montagne de Bozat. La progression est facile faite de quelques descentes et montées, de traversées d’écoulements d’eau puis d’un espace dégagé où, seuls les animaux laissent des traces de leurs passages. En pleine lumière sous un ciel couvert par une épaisse couche nuageuse, nous prenons le temps de pique-niquer tout en échangeant sur la méthode pour reconnaître un pin à crochets (merci Luc).
Après cette pause, j’explique une partie de l’itinéraire de l’après-midi.
Nous allons contourner par le Nord la Montagne de Bozat en profitant au maximum des accumulations de neige. Les genêts perturbent la progression mais les relais appuyés de quelques participants permettent d’établir une trace confortable pour les suivants. Bientôt, les pentes se font plus raides, nous devons perdre de l’altitude pour éviter la difficulté. Sous la barre rocheuse, un passage se dessine pour regagner le plateau. J’invite Pierre V. à faire la trace et à nous trouver la porte de sortie.

La sortie des barres rocheuses

Un joli passage qui sera le must de la difficulté de la journée que tout le monde franchit avec élégance ! Deux chamois nous surprennent lorsque nous débouchons, puis descendent la pente pour se cacher dans le sous bois. La traversée de l’espace dégagé qui nous conduit au pied du Puy de Cliergue ne pose aucun problème naviguant de plaque de neige en plaque de neige. Le vent faible orienté au Sud ramène de l’humidité dans l’air, de gros nuages noirs s’amoncellent à l’horizon ce qui ne découragent pas les quelques skieurs sur les pistes de liaisons entre le Capucin, Chastreix et la Stèle.
La montée au Puy de Cliergue proposée est remise à plus tard, nous virons plein Ouest et sommes accompagnés un court moment par les aboiements de chiens de traîneaux. Une des branches du ruisseau de Jarrige atteinte, nous éprouvons la solidité des ponts de neige, histoire de casser la monotonie du retour et de faire quelques photos.

Une des branches du ruisseau de Jarrige

Nous avons pu conserver jusqu’aux voitures les raquettes aux pieds, ce sera l’exploit de la journée. Un réconfort fait de douceurs nous attend dans les coffres des voitures. Merci notamment à Christelle et Pierre, pour la superbe brioche aux pralines du boulanger de Loubeyrat et à Marie pour le délicieux panettone. Les calories perdues sont ainsi vites rattrapées. A bientôt pour de nouvelles aventures !

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Sam 13/01/2024 Marche Sportive – Chaîne des Dômes – Volvic

Animateur : Sébastien
Nombre de participants : 7 animateur compris (2F, 5H)
Terrain : Enneigé
Météo : ensoleillé, températures froides
Distance : 21,0 km
Dénivelée : 350 m
Durée : 3h29 de déplacement, 2 pauses comprises, pour un objectif de 3h30 (déplacement effectif : 3h21)
Temps de préparation et de rédaction : 0h30
Mise à disposition de bâtons : 0
Kilométrage : 6 voitures avec une moyenne de 30 km AR

Itinéraire : Parc des Sources de Volvic, Moulet-Marcenat, Croix de Saint-Priest, Charbonnières-les-Varennes, Manoir de Veygoux, Suc de Beaunit, passage au nord du Puy de la Baneyre, Les Goulots, Parc des Sources

Observations : Rythme soutenu malgré le terrain enneigé.

levée du soleil

Sous bois

A l’arrivée !!!

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Jeu 11/01/2024 – Rando raquette – Nord du massif du Sancy – Pessade

Animateur Michel J.
Nombre de participants : 14 animateur compris (7F, 7H)
Météo : nuageux en début de rando puis après avoir passé l’altitude de 1200 m grand ciel bleu. Brise d’Est.
Enneigement : bonne épaisseur (35 à 40 cm) avec une neige froide légère sur le plateau
Distance : 11,100 km (montre garmin)
Dénivelé : 438 m (montre garmin)
Durée : 5 h 21 (pause du midi non comprise )
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 2 voitures de Clermont Fd (100 km) et 1 voiture du Crest ( 60 km) soit 260 km en co-voiturage.
Matériel mis à disposition : 1 paire de raquettes, 1 paire de bâtons
Préparation et rédaction : 2 h 00
Observations : de nombreuses traces, chevreuils, écureuils, lièvres. Vu un chevreuil et des mésanges à longue queue

ITINÉRAIRE : Pessade, Est du Baladou, bois de Pessade, sous le Beaudet, parking de Pessade

Les chutes de début de semaine mais surtout celles de l’après-midi du mardi et du début de nuit ont permis de réaliser cette première sortie collective avec une neige froide et abondante surtout sur les plateaux. Rapidement, nous retrouvons de bonnes sensations de progression dans un environnement silencieux seulement troublé par quelques échanges entre les participants. La température fraîche en sous bois devient rapidement agréable au soleil et nous permet d’enlever quelques couches de vêtements superflues. Passer le ruisseau « Labadeau », nous pénétrons le couvert végétal.

Passage du Labadeau

L’idée directrice est de monter à travers la pessière, de surplomber une des branches du ruisseau de la Védrine et puis de passer au-dessus d’une petite barre rocheuse peu perceptible.

Un effort régulier ponctué de quelques pauses nous fait atteindre une zone dégagée où l’accumulation de neige et les nombreux genêts rendent la tâche de l’ouvreur une peu physique mais heureusement relayé dans la bonne humeur par quelques participants.

Entre nuages et ciel bleu sur le plateau

La traversée de l’estive Nord-Ouest nous fait passer du bassin versant de la Monne au bassin versant du Chevalard. Nous gardons une courbe de niveau à couvert en zigzagant entre les nombreux arbres tombés au sol, cassés ou couchés par les derniers coups de vent.

Féerie de l’hiver

Nous avançons lentement dans ce fouillis végétal ponctué à quelques endroits par des zones de jeunes arbres issus d’une régénération naturelle. La neige permet de voir au sol que cette forêt qui semble dormir est pleine de vie, des traces d’écureuil allant d’un arbre à l’autre, des traces plus profonde de chevreuils à la recherche également de nourriture. La neige se maintient sur un sol refroidit mais pas gelé car le moindre écoulement d’eau est dynamique. Je propose une belle éclaircie dans la végétation, orientée plein Sud, pour le pique-nique tiré du sac. Nous faisons le plein de vitamine « D ». A l’unanimité, nous continuons en contournant les cornes de bois profitant de la douce chaleur du soleil.

Vue sur le massif adventif du Sancy

Le puy Beaudet se fait plus présent avec ses pentes Est bien marquées. Nous reprenons le couvert puis après le passage de quelques ruisseaux, et le contournement de quelques arbres, des descentes et montées qui se succèdent, nous mettons les raquettes sur un chemin forestier orienté Nord qui conduisait avant la plantation, au buron à l’abandon situé en pleine estive.

Puy Beaudet, en arrière plan la Chaîne des Puys

Arrivés en lisière, notre orientation est maintenant Est, il nous faut traverser le Chevalard. Cela est fait sur un solide pont. Puis c’est le retour tranquille vers le parking en suivant les anciennes pistes de ski de fond. Un pot collectif est pris au bar de Pessade en dégustant la galette faite par Martine. Merci à toutes et tous aussi bien pour l’aide au damage que pour la bonne humeur générale dans les passages « Aventures ».




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Dim 07/01/2024 Rando Combrailles – Chauviat

Animatrice :  Christelle
Nombre de participants :  15 P. (9 F,  6 H)
Météo :    Ciel bas toute la journée, quelques flocons, légère brise en quelques rares endroits
Terrain :   Fine couche de neige sur quelques portions, beaucoup de boue et de flaques d’eau
Distance : 20 km
Dénivelée :  410 m
Durée :  5h45 pauses incluses
Classement Atlas : Facile
Kilométrage Auto :  68 km X 1, 66 km X 2, 22 km X 1 soit  222 km
Préparation et rédaction : 2H30

Itinéraire : Chauviat, les Jouffrets, la Pierre Branlante, D 409, Chalusset, la Brousse, les Etremailles, PC 712, PC 694, contournement par l’est et le nord du Gour de Tazenat, PC 706, PC 686, PC 663, les Baisles, Charbonnières les vieilles, PC 627, PC 629, Sagne vieille, les Berthes, Chauviat.

En ce premier dimanche de janvier, quelques légères chutes de neige ont donné une belle note hivernale à notre sortie !  Nous avons quitté Chauviat dans un joli décor teinté de gris noir et blanc. Une curiosité dans ce petit hameau : il y a été découvert en 2010 un long souterrain de 40 mètres (daté du 13ème siècle) qui servait d’issue de secours et de refuge aux habitants d’une demeure seigneuriale. De nombreuses pièces anciennes y ont été trouvées (céramiques, pointes de flèches et même une bulle papale datant de 1285). Le site n’est malheureusement pas visible.

Après la traversée du ruisseau de l’Aise grâce à des poteaux électriques convertis en passerelle, petite portion façon maquis où l’on enjambe les ronces car le sentier est à l’abandon voire même condamné à certains endroits et nous oblige à une enjambée un peu sportive d’un barbelé. Un petit brin de hors-piste

Petit hors-piste dans les prés

et nous retrouvons un vrai chemin.
Etape suivante, au cœur d’un bois, nous découvrons la Pierre branlante ou cœur balant ( Didier nous fait remarquer à juste titre la ressemblance avec deux ventricules). Cette formation rocheuse qui ressemble aussi à un gros cèpe serait une fantaisie de la nature et  fût certainement un  lieu de vénérations. 

La pierre branlante

A Chalusset, un bel étang. Le domaine est un site privé, ça tombe bien, personne n’était motivé pour la baignade !!

Etang de Chalusset

Etape suivante, de nouveau un plan d’eau  mais bien plus conséquent, le célèbre  et magnifique gour de Tazenat : 650 m de diamètre (pour info le Pavin 800 m), 66 m de profondeur , vieux de 40000 ans. Ce lac volcanique est un maar né d’une éruption et d’une explosion engendrées par la rencontre du magma et de l’eau.

Gour de Tazenat

Le tour du lac est une  très belle balade mais je préfère faire l’impasse car le cheminement  serait un peu trop délicat avec  la fine pellicule de neige qui recouvre les nombreuses roches et racines… Nous profitons de la protection apportée par le bâtiment du snack fermé à cette époque pour un pique-nique rapide mais gourmand, merci à Didier et Yves pour les bonnes douceurs.

Au dessus de Tazenat

Puis  jolie remontée enneigée au-dessus du lac avec un beau panorama  sur les environs bien qu’un peu réduit car l’horizon est bien bouché ! seul le puy de Chalard est visible, les autres sont noyés dans la brume !

Nous rejoignons ensuite Charbonnières les vieilles et son château.

Château de Lord DAVIS

Achevé en 1880, ce bel édifice de style haussmannien fût construit par le lord pour sa dulcinée qui n’était autre qu’une des femmes de chambre de ses parents !!  Le lieu peut en principe se visiter lors des journées du patrimoine.

Puis c’est le retour aux voitures en slalomant entre les flaques d’eau, il fait bien frais mais le vent violent annoncé nous aura finalement épargné. Avant de repartir vers la chaleur de nos foyers nous installons même une aire de goûter en plein air et profitons des gourmandises apportées par Anne, Germaine et Pierre. Merci à eux ainsi qu’à toute l’équipe du jour pour l’ambiance dynamique et sportive !

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Jeu 04/01/2024 Rando Lembronnais- Moriat

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 15 animatrice comprise (7F, 8H)
Météo : beau temps, température douce.
Distance : 22,500 km
Dénivelé : 654 m
Durée déplacement : 7 h
Durée rando : 6 h15
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 240 km pour 2 voitures de Clermont Fd, 80 km pour 1 voiture du Crest soit au total 320 km
Préparation et rédaction : 3 h

ITINÉRAIRE : Moriat, PC 511, PC507, PC 554, PC 669, Praquéro, le Caure, PC 713, Segonzat, St Gervazy, Pic du Montcelet, Vichel, Moriat.

Accroché aux flancs du plateau, le village de Moriat, nous accueille pour le départ de la 1ère randonnée de l’année 2024 qui va nous faire contourner, longer, traverser différentes « chaux ». Cette dénomination très locale, concerne les plateaux basaltiques issus d’anciennes coulées de lave mises en relief par l’érosion. Causses miniatures, ils offrent à la fois des conditions de sécheresse et d’humidité favorables à une flore et une faune diversifiées. Mais nous allons d’abord jusqu’au château du village construit selon certaines informations au XIVème siècle et selon d’autres au XVIème siècle, dont la porte-tour laisse deviner un ancien pont-levis.

Porte tour du château de Moriat

Nous contournons l’enceinte qui le protège avant de partir sur les chemins. Après un passage boisé, nous sommes à découvert et surplombons la vallée où coule la rivière Allagnon avec en arrière plan le bassin minier et encore plus à l’est les monts du Livradois. Au point côté 554, sous la bastide, nous avons face à nous la chaux de la Rodde large plateau de 22 hectares et le Puy Ferrat, à la forme plus conique. Nous bifurquons plein ouest pour monter jusqu’à la chaux de Bartovère puis repartons au sud direction le Caure. Là normalement de nombreuses zones humides sont signalées sur les cartes. Mais beaucoup de ces zones sont asséchées et ne sont plus qu’un nom sur la carte faisant ainsi disparaître l’un des aspects les plus curieux de ces milieux étranges que sont les Chaux du Lembron. Mais nous profitons pleinement du panorama à l’est comme à l’ouest. A l’extrémité du plateau, c’est le château de Leotoing que nous découvrons perché au-dessus de l’Allagnon.

Château de Leotoing dans la brume

A la jonction avec le GRP, nous descendons vers Segonzat. puis Saint- Gervazy.

Arrivée sur St Gervazy

Un petit tour dans l’église pour admirer la Vierge noire datant du 12ème siècle, volée en 1983 mais retrouvée dix huit ans plus tard.

D’abord conservée dans le trésor de la cathédrale de Clermont-Ferrand, elle a été réinstallée en 2005 dans l’église Notre-Dame de Saint-Gervazy.

La montée sur la chaux sous le pic du Moncelet, est un peu raide mais belle récompense à l’arrivée avec une superbe vue sur les terres rouges (on n’est pas loin de la vallée des Saints) des vallons où les cultures céréalières ont remplacé la vigne, le pic de Vodable, le puy d’Ysson, le Cézallier.

Le pic du Montcelet point culminant du Lembron (738 mètres), surmonté d’une tour restaurée ultime vestige d’une forteresse du XIème siècle sera le dernier point haut de la journée.

Tour restaurée du Montcelet

A l’entrée de Moriat, nous repassons près du château et de la belle croix aux ornements très particuliers qui le matin avait retenu notre attention.

Croix Moriat

C’est la fin de la rando mais pas de la journée qui se poursuit avec une dégustation de galettes après avoir déjà eu au pique-nique une avalanche de douceurs. Merci à tous pour votre participation et votre bonne humeur.

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Jeu 28/12/2023 Rando Sancy Nord – Zanières

Animateur : Michel J
Nombre de participants animateur compris : 12 (7F, 5H)
Météo : temps couvert avec de timides éclaircies l’après-midi, quelques courants d’air de Sud entre deux bosquets.
Terrain : souple
Distance : 24,220 km (montre gps)
Dénivelé : 720 m (montre gps)
Durée du déplacement : 7 h15 environ
Durée de la randonnée : 6 h 48 environ
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : (80 x 3) = 240 km
Préparation et rédaction : 3h00

Itinéraire : parking à l’entrée de Zanières sur la D5, les Mazets, bois au Sud de Pessade, contournement du puy de la Védrine, buron de Margelet, bois des bruyères, bois de Saignes, bois de Mareuge, Zanières

Le sol en cette fin d’année a conservé une couleur automnale. Toutefois, quelques traces de neige sur les hauteurs et dans les endroits abrités nous rappellent que nous sommes en décembre. Notre petit groupe constitué d’habitués du jeudi renforcé par quelques adhérents en vacances pour les fêtes va permettre de faire un itinéraire avec une portion de hors piste. Les grandes lignes du parcours expliquées, nous quittons Zanières sous un ciel couvert avec une température agréable pour la saison. Le vent annoncé n’est pas au rendez-vous et se manifestera ponctuellement sous forme de brise en cours d’après-midi aux endroits un peu plus exposés.

Un long chemin rectiligne passant au Nord du puy de Montenard nous amène à proximité du buron de Maugue, autrefois caché dans la forêt. Quelle surprise de découvrir une immense zone dégagée où aucun arbre n’a été épargné. 

On est loin de ce que l’on appelle une coupe de jardinage ! A partir de ce moment, nous obliquons vers le Nord-Ouest et abordons une partie hors piste qui aurait du se faire majoritairement à couvert d’une pessière. Nous laissons une petite parcelle de mélèzes en contrebas et bataillons sur une courte distance avec de hauts genêts à balais qui ont prospéré dans cette éclaircie forestière.


Il semble que les sangliers passent par là car nous trouvons des excréments appelés « laissées » pour cet animal. Des coups de feu, des aboiements peu éloignés me font modifier notre cheminement, nous contournons le puy de la Védrine par la gauche et non par la droite. Dommage le passage au Sud du Baladou nous aurait fait passer dans une végétation plus variée. Un chasseur tourné vers la Monne est aperçu avec sa tenue orange et une joggeuse accompagnée par son chien passe sur le chemin que nous atteignons rapidement. Deux quatre-quatre sont garés sur la droite et nous poursuivons notre progression en direction du bassin versant de la rivière Monne que nous traversons après avoir lu un joli panneau expliquant les raisons du déboisement massif. La Monne prend officiellement sa source à la Fontaine de Montadoux. D’une longueur de 27,88 km elle rejoint la Veyre, à Veyre-Monton et fait partie du bassin collecteur de la Loire. Après avoir cheminé à travers de hauts épicéas, nous gagnons les hauteurs passant d’un couvert à une zone dévastée par les engins. 

Jolie montée dans une pessière

Le pique-nique est pris à proximité des captages marquant la ligne de partage des eaux entre la Monne et le Fredet. Le point haut de haut de la randonnée est atteint et notre orientation change totalement puisque nous prenons la direction du Sud-Est en passant sous le versant Nord des Rochers de Sautet.

En direction des rochers de Sautet

Nous sommes attentifs car cette zone est quelquefois fréquentée par des chamois mais c’est un couple de grands corbeaux que l’on voit nous surveiller du haut d’un bloc rocheux, identifiés grâce au zoom de l’appareil de Laurent. Nous remarquons la restauration du buron du Margelet puis les quelques dégâts dans le bois des Bruyères suite au dernier coup de vent. Nous suivons d’anciennes pistes de ski de fond entretenues à l’époque où la neige était encore bien présente par le foyer de ski de fond de Beaune-le-froid. Nous retraversons le Fredet avant de regagner la forêt en longeant le bois de Saignes. 

Passage sur le Fredet

Arrivés sur le chemin qui marque la ligne de partage des eaux entre La Monne et le Fredet, nous pouvons voir les nouvelles plantations de mélèze et de douglas. Les bois de Maugue et de Mareuge sont traversés et l’on peut y voir de superbes lichens filamenteux et foliacés. 

Lichens

A l’entrée de Mareuge, les chèvres angoras sont bien là ainsi qu’une tour d’un château fort qui fait un peu « tâche » dans le paysage. Puis c’est le Sud du Monténard que nous ne gravirons pas pour rester sous les 800 mètres de dénivelée annoncée. Merci pour votre participation et les nombreuses gourmandises apportées.

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Sam 23/12/2023. Marche sportive – Chaine des Puys – Villars

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 7 animateur compris (1F-6H)
Météo : Variable avec vent dans les puys – doux
Terrain : Un peu gras
Distance : 21,6 Km  
Dénivelée : 562m  
Durée : 3h05 de marche – 3h15 pauses comprises
Vitesse moyenne 7 km/h

Itinéraire :
Villars, Le Cheix, Orcines (chemin du Pariou), Sud du puy de Plantas, le golf, intersection avec chemin de la Roche Pertuisade, ouest puy de Couleyras, chemin des Gouris, le Péage, PR jusqu’au col de Ceyssat, ancien GR4 vers D 942, sente NW-SE au PC 961, traversée D 942 au PC 957, HP jusqu’à D 767a, chemin d’exploitation Nord de St Aubin, troisième sente sur la gauche après la D 767a vers Montrodeix, Montrodeix, la Font de l’Arbre, rue de Lacombe, Lavoir, Fontanas, route des Dômes, PR, chemin des Crêtes, PR vers côte du Bey, retour Villars par sentier W au-dessus du Colombier.

Remarque: Que des habitués en forme. Rythme soutenu. 

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Jeu 21/12/2023 Rando Clermont-Limagne – Autour de Ceyrat

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 7 animateur compris (2F-5H)
Météo : Vent et douceur
Distance : 26,5 km  
Dénivelée : 1050 m  
Durée : 7h15 pauses comprises
Classement Atlas : Difficile
Kilométrage auto 1 voiture 30km – 3 voitures sur place
Préparation et rédaction : 2H00
 
Itinéraire : D767-PC 692 – début parcours de santé puis SW vers station d’épuration – est de Champeaux Haut – traversée de l’Artière – vers D 133 – vers station d’épuration de Berzet – traversée du village – SW PC 783 – traversée ruisseau de St Genès – dolmen de Samson – HP pour gagner le sentier au-dessus du PR des gorges – le Quart de Rondet – M21 – les  Pradeaux – est de Ceyrat – D2089 – Fontimbert – sente jusqu’à Montrognon – Nord vers haut de Fontimbert – vers Champ Blanc – moulin de la Tranchère – l’Artenium   – sous D2089 – entrée SW de Beaumont – M767 vers la Chataigneraie – nord puy de Montaudoux – sommet du puy – descente au NW vers rue des Montagnards – avenue Joseph Agid – route de Gravenoire – Est de Gravenoire – D767 – retour voitures par sente en rive gauche de l’Artière sous D 767

La rando à St Sauves s’est transformée en une boucle autour de Ceyrat : faire près de 60 km pour se prendre une douche n’est pas motivant ! J’ai prévenu au départ le petit groupe de bons marcheurs présents que la ballade serait requalifiée suite à une distance et une dénivelée supérieure à celles annoncées sur le répondeur.  Nous voilà partie pour une rando rurbaine mais qui nous a réservé de beaux passages de nature. A commencer par la belle forêt sectionale de Ceyrat que nous avons parcouru du nord au sud par des sentiers bien entretenus par l’association locale. Les petites cascades sur l’Artière bien en eau font un bruit d’enfer. Rapidement le sentier s’élève. La dernière tempête a laissé des traces.

Par son étagement, la forêt offre un grand nombre d’essences, des feuillus (chênes pubescents) et des résineux. Certains résisteront mieux au réchauffement que d’autres. Sur les sections où certains épineux dépérissent un plan à long terme prévoit la création d’îlots d’avenir : après une coupe rase de ces sapins sur des espace d’un hectare environ, la commune va replanter des essences résistantes comme le pin Laricio, le pin de Salzmann, le pin Maritime et le chêne pubescent. A l’abri des arbres, nous ne ressentons pas le vent qui souffle pourtant fort… Nous le ressentons plus en traversant Berzet où je prends la photo du groupe du jour sous le lavoir.

Lavoir de Berzet

Petite pause matinale sur le ruisseau de St Genès avant de gagner l’imposant dolmen de Samson.

Dolmen de Samson

Nous longeons 5 minutes le ruisseau au fond des gorges avant que je me rende compte que le chemin prévu passe 100 m au-dessus. C’est l’occasion d’une belle remontée dans la pente boisée qui fait monter le rythme cardiaque. C’était pour la beauté du geste car le PR des gorges menait peu ou prou au même point 😊 C’est bientôt la fin de notre parcours forestier : la ville approche… Nous entrons dans Ceyrat pour aller chercher au-delà de la 2089, le quartier résidentiel de Fontimbert. Plutôt que d’aller chercher le chemin d’exploitation qui monte au sud vers Montrognon, certainement très glaiseux, nous traversons rapidement le lotissement avant de trouver une sente qui monte aux ruines à travers les maisons et finalement les prairies. La pente est bien raide et contribue à la dénivelée que nous constaterons en fin de rando…

Tour de Montrognon

Mon envie de déjeuner à proximité de la tour tourne court : trop de vent d’ouest au sommet ! Nous redescendons donc et trouvons un coin abrité pour le repas dans les dernières maisons de Fontimbert. Les douceurs apportées par chaque participant rechargent les batteries qu’une bonne matinée de marche a un peu entamées. Des prairies de Champ Blanc, nous avons une belle vue d’ensemble sur l’agglomération vue du sud. Nous retrouvons collée à nos chaussures la glaise que je voulais éviter lors de la montée à Montrognon. Nous arrivons peu après au parc qui entoure le Moulin de la Tranchère sur l’Artière.

Moulin de la Tranchère

Il est fermé suite aux nombreuses dégradations constatées. Cela ne nous empêche pas de trouver l’ouverture quelques mètres plus loin. Dommage cette fermeture car l’espace est pourtant propice aux petites fêtes familiales et populaires… A l’approche de Beaumont, les promeneurs à chiens se font plus nombreux. Nous ne verrons pourtant personne au sommet du puy de Montaudoux ; il est vrai que le sentier est pentu. Petite pause boisson avant de redescendre vers Royat. Lucette, la régionale de l’étape nous apprend que le chemin de la pente sud ne débouche plus que sur des passages fermés. Nous la suivons donc sur une sente de sa connaissance qui nous fait arriver au milieu de la rue des Montagnards. Quelques mètres à remonter qui vont se cumuler à la dénivelée déjà acquise. La ballade touche à sa fin. Une petite sente nous coupe deux virages de la rue de Gravenoire avant de trouver le chemin forestier sous la D 767 qui nous mène à nos voitures après 7 heures d’une marche dynamique.

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