Jeudi 10/04/2025 Rando Corrèze – Les Gorges du Chavanon

Animateur : Yves
Nombre de participants : 10 animateur compris ( 7 F, 3 H)
Météo : journée ensoleillée
Distance : 24 km
Dénivelé : 550 m
Durée : 7 H pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 140 km pour 2 véhicules soit 280 km
Préparation et rédaction : 3 H
 
ITINERAIRE : Merlines, Pont de la Borie, PC647, PC621, PC601, Gare de Savennes, Le Moulin de Bardoire, La Randonnière, Feix, PC749, PC689, Gare de Savennes, Couleyroux de Gioux, Gioux, PC746, PC719, PC698, PC680, Merlines

Petite incursion en Corrèze ce matin au départ de Merlines, centre ferroviaire de grande importance de 1880 à 1952, au carrefour de deux grandes lignes Paris Bézier et Lyon Bordeaux.

Nous quittons ce petit village paisible par les gorges du Ruisseau de l’Abeille affluent du Chavanon. Le but du jour est de découvrir les Gorges du Chavanon, site grandiose, sauvage, profondément entaillé dans la roche, limite depuis des siècles entre l’Auvergne et le Limousin.
Notre parcours rencontre rapidement un beau et large chemin, la taille des parois rappelle les vestiges d’une voie ferrée. Nous sommes sur l’ancien tronçon Bourges – Miécaze, crée en 1882 et fermé en 1950 suite à la mise en eau du barrage de Bort les Orgues.
Nous sommes partis pour environ 8 km le long de cette rivière, bercés par le clapotis de l’eau et caressés par des rayons matinaux qui se frayent un passage à travers les hêtres.

Soudain, au dessus de nos têtes se découvre le magnifique viaduc du Chavanon à 100m au dessus de l’eau sur 300m de long, construit de 1997 à 2000 pour le passage de l’autoroute Lyon – Bordeaux. C’est le troisième pont suspendu de France après Tancarville et Aquitaine.

Viaduc du Chavanon

Compte tenu de la qualité du chemin, notre progression est rapide et nous arrivons très vite à proximité de la Gare de Savennes où nous découvrons les Fours à Chaud de Gioux. Le calcaire appelé cipolin, par cuisson dans ces fours fournissait de la chaux pour la construction et le chaulage des terres, l’activité ayant pris fin avec l’arrêt de la ligne. Nous voici à la gare, le beau chemin s’arrête. Nous continuons toujours le long de cette rivière qui s’enfonce dans cette vallée avant la confluence avec la Dordogne. Le sentier devient plus étroit, plus escarpé et plus sauvage, nous entrons dans un site Natura 2000 où plusieurs tunnels servent de gîte à de nombreuses espèces de chauve-souris dont une majorité de Barbastelles. 

Sortie d’un tunnel

Au Moulin de Bardoire, nous sortons des Gorges, la pente est raide, la sente peu marquée, la faim se fait sentir. C’est fait ! On est en haut. Nous apercevons les toitures du hameau de la Randonnière et un étrange bâtiment en bois qui aiguise notre curiosité. Nous nous en approchons et nous découvrons un imposant observatoire du brame du cerf, ouvert au public depuis peu.

L’observatoire

Le chemin d’accès délimité par un tressage de gaulettes de châtaignier a été aménagé par les élèves en Bac Pro du lycée agricole de Rochefort Montagne. L’endroit est sympathique. Nous y prenons notre pique-nique.

Jusqu’à la Trapperie, nous nous déplaçons sur le plateau avec vue sur le Sancy où la neige, avec ces journées ensoleillées a pratiquement disparu. Plongée sur le Chavanon que l’on traverse cette fois à la Gare de Savennes ou d’autres fours à chaud sont au bas de la pente. Remontée sur Gioux par le Puy de Ragaury, sentier caillouteux avec quelques « coups de cul » mais sous un soleil radieux.

Retour tranquille sur Merlines pour clôturer cette journée très agréable.

Dim 06/04/2025 Rando Sancy – Chaudefour

Animateur : Michel
Nombre de participants : 8 animateur compris (7F,1H)
Météo : ensoleillé   
Terrain : sec
Distance : 15 km   
Dénivelé : 1000 m de D+  
Durée : 7h50 pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne  
Kilométrage auto : 84 km pour 2 voitures soit 168 km et 1 voiture sur place
Préparation et rédaction : 3h


ITINERAIRE : parking sur D36 – maison de la réserve – Rocher de l’aigle – Montagne de la Plate – Roc de Fourme – Cascade de Pérouse – Pont St Anne – col de la Dent de la Rancune et Crète de Coq – Rochers de Laudiouse – Puy Jumel – retour aux voitures.

Après regroupement  et les consignes, départ de la rando, mais, où sont les hommes ? mis à part l’animateur. C’est avec un groupe féminin très déterminé que nous prenons le 1er chemin qui longe la départementale sur la droite, nous empruntons le pont, PC1136 m pour traverser le ruisseau de Chaudefour. Petite traversée dans les pâturages pour rejoindre le chemin de découverte, passage à la maison de Chaudefour, où plusieurs équipes de grimpeurs se préparent pour aller gravir la Dent de la Rancune. La piste forestière remonte le versant nord de la Montagne de la Plate, au débouché du chemin sur le plateau du buron de la Plate, nous apercevons, sur les hauteurs dans notre direction, un groupe de 21 mouflons  qui nous observent pendant une bonne 1/2 heure.

Nous observons leurs va-et-vient et leurs descentes sur le buron, après ce moment de grâce nous reprenons notre cheminement en hors sente jusqu’au sommet 1537m. Une nouvelle pause contemplative à 360° d’où nous apercevons encore quelques mouflons, traverser  » l’éboulis rouge’ »  zone de pouzzolane magnifique avec ses premiers crocus, jonquilles, bruyères et repousses de pins, les paysagistes sont passés part là. Nous avons à mon avis la plus belle vue sur le Massif du Sancy,  avis partagé par tous. Bon ! midi approche et nous décidons d’aller faire notre pique-nique au Roc de Fourme 1448m.

Descente par le PR qui nous mène à la Cascade de Pérouse,  Pont St Anne, puis direction prairie du centre de Chaudefour. Forte montée au col « Cornes du Diable et Pointe Stofer 1450m », la plupart n’avait  jamais fait cette ascension. Nous avons retrouvé quelques grimpeurs encore  en action sur la rancune, et trois traileurs. Redescente, puis PR des Rochers de Laudiouze, Téton de Laudiouze 1439m, Puy Jumel 1400m , sente sur épaulement pour arrivée aux voitures. Retour sur Clermont après cette fabuleuse journée sous un soleil printanier.  

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Jeu 03/04/2025 Rando Sud Clermont Fd- Chanonat

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 25 animatrice comprise (16F, 9H)
Météo : Soleil avec quelques passages nuageux et des rafales de vent
Distance : 22,860 km
Dénivelé : 900 m
Durée déplacement : 7 h
Classement Atlas : moyenne
Voitures : 44 km x 3 voitures de Clermont Fd , 12 km x 2 voitures du Crest soit 156 km, et 2 voitures sur place.
Préparation et rédaction : 3 h

ITINÉRAIRE : Chanonat, Ouest Puy de Cimard, Opme, plateau de Gergovie, sud est Romagnat, ravin de Vazilhat, Gergovie, Puy de Jussat, Jussat, Chanonat.

Autour du plateau de Gergovie avec tout au long du parcours plusieurs points de vue sur les vallées et montagnes.

Vue sur le Puy Giroux et le massif du Sancy

Situé au bord de l’Auzon, Chanonat est connu pour être le siège d’une ancienne commanderie hospitalière et du château de la Batisse. Mais il serait aussi le lieu de naissance du poète Jacques Delille, sachant d’autres sites donnent Clermont Fd comme lieu de naissance !

Nous traversons la partie ancienne du village jusqu’à l’église et l’ancienne commanderie hospitalière avant de rejoindre l’Auzon. Ce petit affluent de l’Allier paraît bien inoffensif mais pourtant la commune a connu plusieurs crues au XXème siècle, dans l’entre-deux-guerres, à la fin des années 1980 et au début des années 1990 et en juin 1992.

Depuis le chemin rive gauche nous apercevons le haut de la chapelle Notre Dame de l’Arbre puis arrivons au niveau du château de la Batisse et de son jardin à la française. Après la traversée de la D 52, nous commençons la montée vers Opme où nous arrivons par la rue du Maréchal de Lattre de Tassigny. L’occasion de rappeler que de juillet 1940 à septembre 1941, il séjourna au château et créa l’École des cadres d’Opme qui forma des cadres pour l’armée française rénovée.

Sur le plateau de Gergovie les moutons qui occupent l’espace ne semblent pas être gênés par le vent qui souffle en rafales. Pour notre part nous en quittons le bord pour le milieu espérant trouver un coin abrité pour le pique-nique. Ce sera le cas pour certains derrière une haie de buissons, pas pour d’autres préférant les murets pour s’asseoir mais toujours en plein vent.

Pique nique sur le plateau face au Puy de Dôme

Heureusement, la descente sur Romagnat puis le contournement nord du plateau permettent de retrouver plus de calme et une température plus douce. Un superbe machaon ne s’y trompe pas et volette tranquillement devant nous.

Après le village de Gergovie, direction le Puy de Jussat et ses grottes. Mais comme souvent des différences entre la carte et le terrain qui suscitent quelques hésitations entre un chemin inexistant sur la carte et celui devant être suivi, une très petite partie de hors piste pour retrouver le dit chemin. Plus loin un panneau dégradé nous informe que nous sommes sur le Domaine de la sorcière qui a modifié les chemins pour en interdire certains. D’ailleurs celui que je pensais prendre pour atteindre directement le Puy de Jussat est barré et caché par une épais mur de broussailles.

Mur de broussailles

Nous arrivons donc au pied de celui-ci. Il faut remonter un peu pour arriver au sommet. Mais grosse désillusion, tout le secteur est désormais clôturé et les grottes ne sont plus accessibles. Il faudra se contenter des 2 seules grottes visibles en bordure du chemin emprunté pour monter ou de la photo faite lors d’une randonnée en 2023.

Il ne reste plus qu’à descendre sur le village de Jussat, puis à rejoindre l’entrée de Chanonat. Petite pause à la Croix St Anne, l’une des 16 croix du village, avec lecture d’informations la concernant grâce au document «  Le chemin des croix de Chanonat »créé par la mairie.

Nous nous séparons après avoir partagé gâteaux et gourmandises avec encore en mémoire les beaux points de vue aperçus tout au long de la journée.

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Mer. 26/03/2025. Découpage et descente des morceaux d’avion des pentes du Louchadière.

Animateur Michel J.
Nombre de participants : 14 animateur compris (4 F, 10 H).
Météo : ciel bleu, température fraîche, brise du Nord

Durée pour l’ensemble de l’opération : 180 h 00 environ
Kilométrage auto pour l’ensemble de l’opération : 497 km
Préparation et rédaction : 4 h 00


Choisi comme un des objectifs environnemental de la saison, le démantèlement et l’évacuation des morceaux de l’avion Beechraft qui s’est écrasé le 15 juin 1967 sur le versant Sud du Puy de Louchadière a eu lieu en quatre phases.

– le 27 novembre 2024, réunion de travail sur le terrain avec un garde nature du parc des Volcans d’Auvergne.
– De novembre à janvier, la partie administrative menée avec brio par Luc a permis d’obtenir les différentes autorisations pour enlever cette épave, notamment du bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA), du propriétaire de l’avion, des différents propriétaires forestiers pour le droit de passage sur les parcelles traversées lors de l’évacuation etc…
– le 04 novembre, acheminement d’une tronçonneuse de matériaux sur batterie et son réservoir d’eau pour le découpage en tronçon des restes de la carlingue.
– le 26 mars descente sur 400 mètres environ dans une pente à 40 % par endroit des morceaux et dépose dans une remorque de tracteur mise à disposition par Luc. Les déchets ont été transportés à la société Paprec Auvergne 63230 Saint-Ours-les-Roches.

Il est à préciser que les morceaux ont été évacués, comme demandé, de la pente du Louchadière sans engin mécanique afin de ne pas endommager la couverture végétale du sous bois.

Un remerciement à la société Kiloutou de Clermont-Ferrand qui nous a fait bénéficier d’une belle remise pour la location du matériel.


Le financement de l’opération a été réalisé sur le budget environnement de l’association qui est alimenté par des dons d’entreprises ou de particuliers ainsi que par la compensation carbone liée à nos nombreux déplacements lors de nos activités de pleine nature.
Un joyeux pique-nique malgré le fond de l’air frais, organisé par Mady et Sophie a clôturé cette opération.
Merci à toutes et tous pour votre présence et votre efficacité.

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Dim. 30/03/2025. Vélo rando. Est Chaîne des Puys, Limagne

Animateur :  Michel J.
Météo : ciel bleu, température fraîche, légère brise de Nord-Ouest l’après-midi
Terrain : principalement sur petites routes, avec quelques passages sur chemins d’exploitation.
Distance du parcours : 58 km ; dénivelé positif : 494 m (montre GPS)
Durée de la sortie: 4 h 10 (avec les pauses)
Durée de roulage : 3 h 43 ; 15,26 km/h de moyenne.
Nombre de participants : animateur compris   10 (5 F, 5 H) 
Temps de préparation (matériel et rédaction) : 3 h 00

Les grandes lignes de l’itinéraire : départ à 10h00 de la rue des Fossés sous le Séminaire (musée Quillot), piste cyclable Croix Neyrat, Blanzat, bassin de rétention du Bedat, Sayat, Malauzat, Volvic, Chatel-Guyon, la Mouniaude, Riom, le Marais, Targnat, St-Beauzire, chez Legay, laiterie de Gerzat, la Combaude, musée.


Journée de reprise pour préparer les voyages à vélo associatifs de l’année 2025 (séjours 6 et 14). Noua avons accueilli Carole et Philippe qui venaient découvrir, en groupe l’activité. Une météo agréable bien loin des prévisions et qui nous a permis de rouler toute la journée sous le soleil atténuant la fraîcheur de la brise du Nord.
Groupe homogène qui est en forme. Ambiance agréable.

Groupe à l’arrivée….

Les vélos peu chargés ont permis de rouler à une allure régulière.

Matériel mis à disposition : néant

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Jeu 27/03/2025 Rando Pays des Couzes – Ardes

Animateur : Yves
Nombre de participants : 16  animateur compris ( 9 F, 7 H)
Météo : couvert avec quelques éclaircies
Distance : 25 km
Dénivelé : 800 m
Durée : 7 H 45 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 122 km pour 2 véhicules (Corinne et Didier) et 84 km pour  2 autres  (Denis Z et Yves) soit : 412 km
Préparation et rédaction :  3 H
 
ITINERAIRE : Augnat, Poudain, Ardes, PC646, PC712, Rentières, Chalagnat, Ardes, Apchat, Sagheat, PC803, Augnat

Ce matin, départ d’Augnat petit village paisible blotti sur le contrefort du Cézallier. Son église romane Sainte Marthe a la particularité d’avoir 2 nefs : l’une était réservée aux religieux du prieuré, l’autre avec portail et clocher est toujours l’église paroissiale.
En bas du village, le long de la route d’Ardes se trouve une usine d’embouteillage d’eau minérale qui s’est appelée Arvie puis Ardésy. Ce bâtiment est depuis 2021 occupé par la maroquinerie du Cézallier, du groupe Fleurus, important fabricant d’articles de luxe.

Nous quittons le village par le GRP Autour d’Issoire, agréable chemin en balcon à mis hauteur du plateau de la Chaux de Caure, plateau basaltique au relief inversé. Passé Poudain, nous descendons sur Ardes, passage important entre Cézallier et Lembronnais. Ardes était connue pour son élevage de race ovine dénommée « le Blanc d’Ardes » et a été pendant une longue période la capitale du duché de Mercœur. Malheureusement la population a chuté de 80% en 150 ans.
Nous rentrons dans le bourg par la port du Vallat, dans la continuité des remparts qui nous confirme qu’Ardes a été fortifiée. Dans le bas du village, à proximité de l’église gothique Saint Dizaint, la rue des tanneries nous rappelle l’existence de tanneurs, nombreux à une époque. Nous voilà déjà à la Couze, la remontée sur le plateau de Champs Grand se fait en contrebas de la route de Chausse Haut pour contourner la barre rocheuse qui délimite ce plateau. Un petit passage hors piste nous évite le détour par le village.

Plateau traversé, nous sommes au bord de cette remarquable vallée sauvage en V, creusée par la Couze qui entaille la bordure orientale du Cézallier.
Les toitures de Rentières commencent à apparaitre, et sur notre gauche, de l’autre coté de la vallée, s’élève le Doigt de Mercœur. ruine de l’angle d’un donjon quadrangulaire d’une forteresse construite au 11°s et détruite en 1567. Nous voici à Rentières, village perché dont l’accès à la Couze n’est possible qu’à pied. Passage à l’église pour atteindre un magnifique point de vue sur la vallée, puis à proximité du château du 18°s devenu chambre d’hôtes où nous prenons notre pique-nique.

Eglise de Rentières
Château de Rentiéres

Nous descendons de nouveau sur la Couze pour la traverser au Moulin de Bourette et remontons sur Chalagnat par une variante des « Vaches Rouges », chemin balisé très connu en Cézallier. Nous nous dirigeons maintenant de nouveau en direction d’Ardes car le parcours du jour n’est pas une boucle mais un huit , et Ardes en est le nœud.

Le sentier en courbe de niveau, bordé de chênes et de hêtres, passe sous les ruines du Château de Mercœur et, passé le Rif du Sauvage, plonge sur Ardes. Nous retraversons Ardes sur le haut du village où un panneau nous rappelle son parc animalier de 45 hectares peuplé de 400 animaux répartis en 60 espèces. Nous nous dirigeons maintenant en direction d’Apchat, et son imposant manoir du 15°s, ceinturé par un remarquable porche du 18°s.

A Sagheat, la dernière montée est devant nous, les 140 m positifs baignés par un soleil tardif se déroulent tranquillement. Retour sur Augnat pour clôturer cette journée couverte dans l’ensemble, entrecoupée de rayons furtifs.

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Marche Nordique. Période de janvier et février 2025

Les bienfaits apportés par la marche nordique sont consultables sous l’onglet Marche Nordique du site. Retrouvez les informations sur l’activité sur le site onglet « Actualités ».En semaine, les séances se déroulent au stade Leclanché à partir de 18h30 en alternant une semaine sur 2, le foncier et le fractionné. Le lundi, 5 tours de 1 km 200 sont effectués soit au total 6 kilomètres, le mardi 6 tours soit 7 km 200. L’objectif est d’amener les participants à marcher à une moyenne de 6 km/h. Le samedi matin sur le site des eaux de Volvic principalement, deux allures sont proposées : allure modérée jusqu’à 6,4 km/h sur une distance d’environ 10 kilomètres et allure soutenue à partir de 6,6 km/h sur une distance d’environ 13 kilomètres. Ce début d’année malgré des conditions météorologiques changeantes et incertaines, la motivation est toujours au rendez-vous et le nombre de participants reste stable.

Un groupe en pleine nature le samedi….

Statistiques du 01 janvier au  28 février 2025

Les lundis et mardis
Nombre de séances réalisées
Lundi : 8
Mardi : 8
Annulées : 0
Types de séances :
Fractionné :  4 (lundi) 4 ( mardi)
Foncier : 4 (lundi)  4 ( mardi)
Nombre de participants :
Lundi : 147 dont  69 F et  78 H
mardi : 112 dont 53 F et 59 H
Animateurs : Mady, Christian , Michel J
Les samedis
Nombre de samedis : 10
Nombre de séances : 10
Nombre de séances annulées  : 1 (allure modérée manque de participants)
Modérée : 7
Soutenue : 3
Nombre de participants : 66 dont 39 F et 27 H
Animateurs: Mady, Christian, Michel J

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Dim 23/03/25 Rando Combrailles – Saint-Pierre le Chastel

Animateur : Pierre
Nombre de participants : 11 animateur compris ( femmes, hommes)
Météo : nuageux
Distance : 22 km
Dénivelé : 500m
Durée : 6h52  pauses comprises (5H07 de marche, 1H45 de pauses)
Classement Atlas : Facile
Préparation et rédaction : 3 h

Itinéraire : Saint-Pierre-le-Chastel, Bonnabaud, Gare des Rosiers, La Bantusse, La Mine des Rosiers, Bois de Ruel, Roure, Chez Rique, D52, Mazayes Basse, zone humide de Saint-Pierre-le-Chastel, Saint-Pierre-le-Chastel

Le temps de la veille n’encourageait pas forcément à mettre le nez dehors mais la météo de ce jour sera assez agréable pour ce début de printemps. Légèrement venteux mais pas humide, les chemins étaient bien praticables.

Le lieu de stationnement des véhicules était fixé à Saint-Pierre-le-Chastel face à Chez Agathe. Nous ne pourrons pas nous y retrouver à la fin de la rando mais un plan de secours confortable nous sera proposé pour partager les préparations culinaires maison.

Partant donc du haut de la butte, nous nous sommes dirigés via une route goudronnée vers Bonnabaud puis un chemin nous a menés près de la Gare des Rosiers pour ensuite prendre la direction de la mine des Rosiers, ancienne mine de plomb argentifère connue depuis l’époque romaine et exploitée industriellement au 19è siècle avant d’être abandonnée en raison des coûts d’exploitation. A la mine des Rosiers, nous poursuivons sur un bon chemin le long d’un étang. Les montées sont douces.

Après le contournement du bois d’Orideyre et un « léger » hors-piste, nous traversons le hameau de Roure en direction du ruisseau de Gelles. Ruisseau qui porte bien son nom car nous devrons y tremper les pieds pour le traverser sur une dizaine de mètres et sa température nous rappelle que nous ne sommes que fin mars, les saules Marsault sont là pour le prouver. Nous nous arrêterons une centaine de mètres plus loin dans la montée pour déjeûner à l’abri du vent.

Le chemin de retour assez plat tutoiera Mazayes Basse et nous redirigera vers le joli ponton traversant la zone humide de Saint-Pierre-le-Chastel.

Zone humide de Saint-Pierre le Chastel

Dernière rude montée à Saint-Pierre et la superbe vue sur la Sioule avant de rejoindre les voitures.

Le temps est frais et venteux mais la sœur d’Isabelle nous invite à venir partager chez elle non loin de là un moment de convivialité, moment fort apprécié. Merci à toutes celles et ceux qui auront agrémenté de douceurs cette journée.

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Jeu 20/03/2025 Rando chaîne des puys – Volvic

Animateur : Georges
Nombre de participants : 23 (11 F, 12 H)
Météo : soleil le matin et quelques nuages l’après-midi
Terrain : gras par endroit
Distance : 17 km
Dénivelé : 400 m
Durée : 5 h 30 pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 80  km x 2 voitures (Jean-Marc et Yves ) et 1 voiture 32 km ( Didier Dorange ) soit 192 km. 5 voitures sur place.
Préparation et rédaction : 2 h

Itinéraire : Départ du Cratère, pc 814, col de la Nugère, puy de Tressous, L’Espinasse, pc 842 et 800, puy de la Nugère, retour au Cratère.

C’est depuis le Cratère sous le soleil que nous commençons cette rando de 18 km. Nous partons en direction du col de la Nugère, des sentes en légères pentes nous permettent de nous échauffer. Après la traversée du bois de la Fayes, nous passons entre les puys de Tressous et d’Espinasse bien connus des Atlasiens. Un petit aller-retour pour voir l’ancienne carrière de pouzzolane, au sol une mousse d’un vert pâle d’un bel effet. Nous arrivons sur une sente qui nous conduit jusqu’au sommet du puy de Tressous. Sur le parcours, nous découvrons de nombreuses sculptures taillées dans des arbres morts.

Un petit hors-piste facile dans un bois de hêtres et nous arrivons au village d’Espinasse, un détour pour voir le site de la résistance et ses ruines soigneusement entretenues par une association.  A la sortie du village un arbre remarquable,

un tilleul du 17e siècle d’une circonférence de 6 m. Après le pique-nique que nous prenons dans le village, direction le puy de la Nugère. Nous retrouvons rapidement la forêt. Au détour d’une sente, nous découvrons une des deux carrières de trachyandésite (pierre de Volvic) encore en activité. Une dernière grosse difficulté pour arriver au bord du cratère égueulé du puy de la Nugère et nous retrouvons les voitures.

Et pour clore cette journée un arrêt convivial à Volvic pour fêter 3 anniversaires.

Un grand merci à tous.

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Jeu 13/03/2025 Rando Combrailles – Autour de la Morge et de la Sep

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 14 animateur compris (5F-9H)
Météo : couvert et neige-pluie le matin – éclaircies l’après-midi
Distance : 27 km  
Dénivelée : 550 m  
Durée : 7h pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 2 voitures de Montferrand 50 km A/R – 1 voiture du Crest 80 km – 2 voitures sur place soit : 180 km
Préparation et rédaction : 3H00

Itinéraire : Villemorge, W vers D2144, GR300, le Pont, Bonneval, Rochers de Rufino, les Roches, Cébazat, Fénérol, Monteipdon, les Mazières, retenue du barrage sur la Sep, Moulin Josse, Bois Bayle, la Tour Serviat, le Peyroux, GR 300, Villemorge

La randonnée du jour nous mène de la plaine à Villemorge où nous garons les voitures jusqu’à la retenue d’eau du barrage sur la Sep, dans la partie orientale des Combrailles.  Pays de la Morge, de ses moulins et plus encore… Une légère pluie nous accompagne en ce début de rando qui se rajoute à la fraicheur matinale. Nous rejoignons rapidement le GR300 dit chemin Saint-Michel qui relie Sancoins dans le Cher au Puy en Velay sur près de 400 km. Sur ce large chemin d’exploitation, nous nous arrachons progressivement à la plaine de Limagne pour gagner les premiers contreforts des Combrailles. Les parois graniteuses en bord de cheminement forment la partie terminale du grand plateau. Qui dit plateau, dit rivières découpées dans la masse. En effet, nous passons la Morge sur un vieux pont au Pont. Nous n’aurions pas dû traverser la rivière mais par manque d’attention à la carte et par un manque flagrant de franc « tourne à gauche » nous allons trop loin. Peu importe, l’erreur nous permet d’admirer un beau pont « romain ». Une fois l’erreur corrigée, nous retrouvons la Morge un peu plus loin qui nous mène à Bonneval et au moulin Morel, un des nombreux moulins implantés depuis plusieurs siècles le long de cet affluent de l’Allier. Un peu plus tard et à l’occasion d’un pont routier plus moderne, nous laissons la petite départementale sur la gauche pour entrer dans un petit univers onirique, les rochers sculptés de et par Rufino. Certains des marcheurs connaissaient ces œuvres d’art pour avoir déjà fréquenté le secteur ; c’était la première fois que je me baladais autant au nord depuis mes débuts à Atlas… Et rien ne les indiquait sur la carte IGN. Grande et belle surprise donc. La Femme est particulièrement mise à l’honneur dans le choix des sujets. L’artiste profite des failles présentes dans la roche pour trouver les arrondis propres aux formes humaines. Nous finissons notre découverte par la rencontre avec la première des Femmes, une Vierge de grande taille qu’on ne s’attend finalement pas à trouver à cet endroit.

Nous avons du mal à nous arracher à ce lieu magique. La marche reprend vers les Roches et son foyer de « résistance » à l’envahisseur éolien ! De la maison militante bardée d’écriteaux plus vengeurs les uns que les autres, on n’aperçoit pourtant qu’une pauvre éolienne au-dessus de Saint-Hilaire. En fait, nous sommes tombés sur des habitants anti-tout !  Nous les abandonnons à leurs chimères et nous quittons également le GR à la sortie du hameau. Un beau chemin descendant nous amène à Cébazat d’où part sur la droite une petite sente, difficile à trouver et surtout bien pentue. Elle débouche sur une petite route qui nous mène jusqu’à Fénérol puis Monteipdon au bout d’une longue ligne droite bien pentue elle aussi. Nous avons gagné 200 m de D+ en peu de temps depuis le dernier hameau. L’heure du repas approche et Isabelle, bien inspirée, nous dégotte à l’entrée dans le hameau une remise à bois capable de tous nous abriter car la pluie-neige commence à tomber. Par politesse, je cherche le propriétaire du bâtiment pour le prévenir et solliciter sa permission. Absent. Nous sommes presque au chaud sous cet appentis. Chaleur que les petites sucreries du jeudi viendront renforcer. Au moment de quitter les lieux, le 4×4 du propriétaire passe et repasse et je l’avertis de notre présence. Il ne trouve rien à redire à notre installation, nous quittons donc le village, rassurés ! L’objectif du début d’après-midi est la grande retenue d’eau du barrage de la Sep : 2 km de long d’ouest en est pour une capacité maximale de 4,5 millions de m3. Nous l’atteignons rapidement par sa pointe occidentale après une longue descente en zigzags. Nous longeons ses rives pendant près de 3 km jusqu’au barrage qui clôture ce petit lac. Construit en 1993, pour soutenir l’étiage de la Morge et irriguer près de 2000 ha de cultures en Limagne. 

Pierre y a travaillé à l’époque pour pratiquer des sondages à base de dynamitage… Quel homme ! Une belle découverte que ce site surplombé par de magnifiques hêtraies, sous un franc soleil retrouvé. Parvenus en fond de vallée, il nous faut mécaniquement remonter sur le plateau. Après le moulin Josse, un chemin forestier beau mais exigeant nous amène à travers le bois Bayle aux abords du hameau de la Tour Serviat. Un peu à l’écart de la route surgissent deux fines et hautes tourelles. Elles enserrent le corps de logis du très beau château de la Tour Serviat. Une première tour crénelée à la taille imposante le complète au sud-ouest. En fait cette tour a été construite au XIIème siècle, deux siècles avant la construction, peu remaniée depuis, du corps de logis et des ses 4 tourelles.  

Pour finir, un cheminement un peu long sur une petite route nous amène au Peyroux où nous retrouvons la plaine et de larges chemins d’exploitation. Bientôt le GR300, la route de Combronde et nos voitures un peu plus loin à Villemorge en conclusion d’une randonnée nous ayant offert plus de pittoresque et de découvertes qu’espérés… Le florilège de douceurs offertes par les uns et les autres termine cette belle journée.

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