Dim 28/01/2024 Rando Chaîne des Puys – La Nugère

Animateur : Yves
Nombre de participants : 16 animateur compris (9 F, 7 H)
Météo : très légèrement couvert avec douceur et quelques rayons l’après midi
Distance : 27 km
Dénivelé : 850 m
Durée : 7 H 50 pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 15 pour 2 véhicules et 3 véhicules sur place soit: 30 km
Préparation et rédaction : 2 H 30 

ITINERAIRE : Sayat, Plateau de la Bade, Malauzat, Argnat, Tourtoule, gare de Volvic, Suc de la louve, Puy de la Nugère, bois des Charots, PC812, PC786, PC812, Laty, Chanat, PC743, L’Etang, les Barguères, Sayat.

A Sayat ce matin, la température est douce, pas de vent, un temps de printemps. Nous partons équipés léger, pour un début de parcours avec la plaine de la Limagne et le Livradois – Forez comme arrière plan. Nous contournons le village par le sud, pour nous diriger vers Reillat. Soudain un champ de lavande aux raies d’une linéarité parfaite, nous souffle un air de Provence et ça à deux pas de Clermont. Un petit panonceau nous indique que la récolte est destinée à la distillerie St Hilaire, entreprise spécialisée dans la fabrication d’huiles essentielles, visitée lors d’une randonnée en Haute-Loire.

Champ de Lavande

Sur ma carte un peu plus en avant des grottes sont répertoriées, nous décidons d’aller les découvrir. Effectivement sur le plateau de la Bade plusieurs cavités se présentent à nous, petites, discrètes et bien dissimulées. La plus grande fait une dizaine de mètres de longueur avec une sortie à l’opposé.
Petit demi-tour et direction Malauzat pour dénicher le château St Genest l’Enfant du 17° et 18°S. Sa tour, peu commune, entièrement vitrée, nous fait penser à un phare.

Château de Malauzat

Passage près de Vinzelles où, Bénédicte nous vente les bons petits plats d’un restaurant atypique, plats réalisés avec des produits bio cultivés sur place.
Sur le sentier qui contourne Argnat, la pente commence à s’accentuer, un petit promontoire rocheux nous permet d’avoir la vue sur le village avec derrière une partie de la Chaîne des Puys. Chaumont, Chopine, Coquille, Jume et autres, entrainent l’interrogation car l’angle de vue est inhabituel, moment d’échange convivial.

Nous restons dans les bois pour passer le ruisseau de Lavaud et le ravin des Grottes.

Ruisseau de Lavaud

Nous voilà à Tourtoule où au passage, de belles oies blanches et grises nous toisent fièrement.


Nous évoluons sur le plateau, contournons Luzet et arrivons en gare de Volvic devant l’atelier de Thierry Courtadon sculpteur sur lave mondialement connu.

Devant l’atelier de Thierry Courtadon

D’un commun accord nous décrétons de gravir les 120 m de dénivelé, le long de la carrière avant la pause méridienne que nous prendrons aux Chevanèdes.

Pause pique-nique

Pour la digestion l’objectif du jour nous attend. Nous poursuivons entre le Suc de la Louve, seul volcan de la chaîne avec cette appellation, et la carrière qui a fourni les pierres de la gare du Panoramique des Dômes.
Le Puy de la Nugère est devant nous, un effort et nous serons bientôt en haut. Premier niveau atteint 925 mètres, traversée du cratère et voilà le sommet 960 mètres. Ce volcan de 13700 ans est à l’origine de deux productions : la pierre de Volvic, trachy-andésite, et l’eau éponyme. Curiosité, ce puy a été la première montagne reconnue comme volcan en 1751 par le géologue Jean Etienne Guettard, bien avant le Puy de Dôme, étonnant !
La descente sur un sentier jonché de feuilles semble plus aisée. Passé le col, grande traversée du bois des Charots et direction Sud-Est pour Chanat. Arrivés au village, nous ne manquons pas de faire une pause, pour découvrir pour certains, et contempler une œuvre de Thierry Courtadon « La toile d’araignée ». Délicatement ciselée dans la pierre de lave, elle nous découpe la Limagne à sa façon.
A l’Etang nous apprenons l’origine de « Four banal ». Banal venant de « ban » désignant au Moyen Age un pouvoir de commandement sur les hommes. Aujourd’hui il faut prendre « banal » dans le sens communal, qui appartient à la collectivité.
Une fois passée la voie ferrée, la plaisante descente des Barguères nous mènera aux voitures.

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Jeu 25/01/2024 Rando Val d’Allier – Corent

Animateur : Yves
Nombre de participants : 12 animateur compris ( 6 F, 6 H)
Météo : brumeux le matin, ensoleillé le reste de la journée
Distance : 24 km
Dénivelé : 650 m
Durée : 7 h pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 12 km pour 3 véhicules soit : 36 km
Préparation et rédaction : 2 H 30 

ITINERAIRE : Pont Henry, Puy de Corent, PC536, PC442, PC351, PC352, Longues, Brolac, Lachaux, les Brousseaux, Coudes, Montpeyroux, le Blat, le Grand Tertre, PC363, PC369, Pont Henry.

Jolie brise ce matin à Pont Henry, versant Ouest du Puy de Corent, celle-ci va motiver le groupe pour grimper rapidement le premier dénivelé important du jour jusqu’au plateau.
​Autour de nous des nappes de brumes blanches et grisâtres se déplacent rapidement en dessinant le paysage. Après avoir contourné les vignes nombreuses sur ces coteaux, traversé l’aire de départ des parapentes, nous arrivons sur le plateau basaltique formé par ce volcan il y a 3 millions d’années. Soudain sur notre droite nous apercevons les chamois introduits sur ce site depuis peu. Passé les zones cultivées, nous traversons le site archéologique de la capitale des Arvernes. Nous poursuivons jusqu’au bord du plateau pour contempler : les méandres de l’Allier que nous longerons une partie de la journée, les toitures féeriques du village de Corent, village vigneron réputé pour son Gamay rosé à l’appellation AOC depuis 2011, et décrypter le paysage coté Est.
La descente se fait versant sud au pied du Roc Rouge ancienne carrière de pouzzolane et bouche du volcan. Nous sommes à l’abri du vent, le soleil commence à chauffer, les randonneurs se découvrent. Nous abandonnons les grands chemins carrossables, prenons une petite sente cachée et peu empruntée qui nous mène droit au lavoir de Chalus.

Lavoir de Chalus

Légèrement plus bas un amas de pierres que l’on prend pour un rocher nous rappelle qu’en ces lieux existait dès le 4°S un village, Chalus les Bussières, abandonné au 14°S et déplacé à la hauteur d’Authezat. Ces pierres représentent les restes du donjon du château.  

Reste du donjon de Chalus les Bussières

Traversée de la D96 pour rejoindre les bords de l’Allier, le moulin à eau pigeonnier de Chazeron et sa cave voutée sont les seuls vestiges d’un ensemble de bâtiments qui nous laissent imaginer les activités d’autrefois dans ce village du bord d’Allier. Sur le site un panneau nous renseigne sur la restauration de la confluence du ruisseau de Charlet.

Moulin de Chazeron

Jusqu’à Longes nous longeons la rivière par la forêt alluviale à la biodiversité variée.
Passage au dessus de l’Allier au pont des Goules, reconstruit en 1951 avec d’imposantes arches en béton, suite à son dynamitage en 1944.
Tout près en rive droite se dresse un point de mesure de hauteur et puissance de l’eau afin de prévenir en cas de forte crues.
Nous quittons l’urbanisation de Longues rapidement pour retrouver notre rivière du jour à Brolac où un bac permettait la traversée. Une petite chapelle construite en bordure de chemin au 20° S, en mémoire de la 1ère guerre mondiale, se fait toute discrète.

Il est 12h. Nous décidons de faire le dénivelé pour arriver à Lachaux où nous prenons notre pique-nique sur l’accueillante place devant l’imposant château privé du 16°S aux pierres blondes.

Château de Lachaux

Nous quittons Lachaux par le ravin de la Vinzelle, soit disant riche en lithium, qui a  fait la une des journaux récemment, pour rejoindre notre fil conducteur au niveau des Brousseaux à l’entrée de Coudes.

Le pont suspendu de 1846 détruit lui aussi en 1944 et reconstruit 3 ans plus tard nous permet d’enjamber de nouveau cette jolie rivière.
​Dans la traversée de Coudes une boule blanche perchée en haut d’un arbre nous interpelle : ballon crevé, ou… ? Arrivés à proximité nous constatons qu’il s’agit d’un énorme essaim de frelons asiatique étonnant de le voir là.

Essaim

La montée à Montpeyroux est le dernier effort de la journée. Déambulation nonchalante dans le village pour en apprécier la beauté. 
Notre parcours se finit par un slalom, à la terre un peu grasse par endroit, entre champs cultivés ou pas jusqu’à l’arrivée.

Montée à Montpeyroux

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Dim 21/01/2024 Raquettes Sancy Sud

Animateur : MICHEL D.
Nombre de participants : 18 animateur compris (9F, 9H)
Météo : couvert le matin  et ensoleillé l’après midi, Températures négatives toute la journée vent d’ouest
Terrain : très peu d’enneigement 
Distance : 13 km
Dénivelé : 950m
Durée : 7h45 pauses comprises
Classement Atlas : facile reclassée moyenne suite dénivelé

Kilométrage auto :  2 voitures (124km) soit 248 km) et 4 voitures sur place
Préparation et rédaction : 3 h

ITINERAIRE : parking de Super Besse –bois de la Biche- gauche de la falaise- plateau  enneigé jusqu’au Col de Couhay- Canyon du Puy Ferrand- Puy Ferrand 1854m- Col du Puy Gros- sous Puy Gros- Belvédère du Cirque de la Fontaine Salée- grand tour de la montagne haute- remontée du canyon de la trentaine- le  Paillaret nord 1740m- Rocher d’Henry’s- Bois de la Biche- parking
.

Nous sommes partis à 9h10 et avons traversé les pistes de skis avec très peu de skieurs, nous n’étions pas dans la fourmilière de février. Une fois rentrés dans les sous bois de la Biche nous étions seuls au monde la plupart de la journée. Nous sommes passés sous le Parcours Aventure et avons regardé  quelques passages  de tyrolienne.

Nous continuons notre montée sur la gauche de la falaise, puis chaussons raquettes ou crampons pour rejoindre le col de Couhay, de là nous plongeons sur le canyon du Puy Ferrand plein de neige, sublime remontée appréciée de tous, les yeux en prennent plein la vue et les photos cliquent de tous cotés. Nous faisons notre repas de midi lovés à l’abri des rafales glaciales en haut du canyon. Pendant le repas, les discussions affluent et l’une d’elles demande de faire la montée au Ferrand et au Paillaret, ce qui rallonge la dénivelé du jour, d’un commun accord  le groupe préférant faire plus de dénivelé et moins de km. Nous voilà repartis, Arrivée au sommet du Ferrand 1854m sublime pour tout le monde : ceux qui n’y sont jamais montés et les autres qui ont déjà  gravi sont ravis de leur performance. Lecture de paysage à 360°. Passage au col du Ferrand où les remontées sont à l’arrêt, nous descendons plein sud, pour passer sous le Puy Gros, puis passage au belvédère du cirque glacière de la vallée de la Fontaine Salée, de nouvelles explications et contemplations, nous enlevons raquettes et crampons de trail car la montagne haute est sans neige, nous en faisons le grand tour puis remontons par le canyon de la Trentaine, cascades , vasques partiellement gelées  clic clic photos splendides, puis montée au Paillaret  nord 1740m. Nous passons au rocher du funambule Henry’s et explication du pourquoi. De là nous rechaussons raquettes et crampon de trail pour finir notre descente sur le bois de la Biche et la piste de ski qui nous mène au parking voitures.

C’est l’anniversaire d’Aurélie et elle nous invite à sa voiture pour une boisson pétillante et un délicieux gâteau pour marquer cette journée.

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Sam 23/12/2023. Marche sportive – Chaine des Puys – Villars

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 7 animateur compris (1F-6H)
Météo : Variable avec vent dans les puys – doux
Terrain : Un peu gras
Distance : 21,6 Km  
Dénivelée : 562m  
Durée : 3h05 de marche – 3h15 pauses comprises
Vitesse moyenne 7 km/h

Itinéraire :
Villars, Le Cheix, Orcines (chemin du Pariou), Sud du puy de Plantas, le golf, intersection avec chemin de la Roche Pertuisade, ouest puy de Couleyras, chemin des Gouris, le Péage, PR jusqu’au col de Ceyssat, ancien GR4 vers D 942, sente NW-SE au PC 961, traversée D 942 au PC 957, HP jusqu’à D 767a, chemin d’exploitation Nord de St Aubin, troisième sente sur la gauche après la D 767a vers Montrodeix, Montrodeix, la Font de l’Arbre, rue de Lacombe, Lavoir, Fontanas, route des Dômes, PR, chemin des Crêtes, PR vers côte du Bey, retour Villars par sentier W au-dessus du Colombier.

Remarque: Que des habitués en forme. Rythme soutenu. 

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Jeu 21/12/2023 Rando Clermont-Limagne – Autour de Ceyrat

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 7 animateur compris (2F-5H)
Météo : Vent et douceur
Distance : 26,5 km  
Dénivelée : 1050 m  
Durée : 7h15 pauses comprises
Classement Atlas : Difficile
Kilométrage auto 1 voiture 30km – 3 voitures sur place
Préparation et rédaction : 2H00
 
Itinéraire : D767-PC 692 – début parcours de santé puis SW vers station d’épuration – est de Champeaux Haut – traversée de l’Artière – vers D 133 – vers station d’épuration de Berzet – traversée du village – SW PC 783 – traversée ruisseau de St Genès – dolmen de Samson – HP pour gagner le sentier au-dessus du PR des gorges – le Quart de Rondet – M21 – les  Pradeaux – est de Ceyrat – D2089 – Fontimbert – sente jusqu’à Montrognon – Nord vers haut de Fontimbert – vers Champ Blanc – moulin de la Tranchère – l’Artenium   – sous D2089 – entrée SW de Beaumont – M767 vers la Chataigneraie – nord puy de Montaudoux – sommet du puy – descente au NW vers rue des Montagnards – avenue Joseph Agid – route de Gravenoire – Est de Gravenoire – D767 – retour voitures par sente en rive gauche de l’Artière sous D 767

La rando à St Sauves s’est transformée en une boucle autour de Ceyrat : faire près de 60 km pour se prendre une douche n’est pas motivant ! J’ai prévenu au départ le petit groupe de bons marcheurs présents que la ballade serait requalifiée suite à une distance et une dénivelée supérieure à celles annoncées sur le répondeur.  Nous voilà partie pour une rando rurbaine mais qui nous a réservé de beaux passages de nature. A commencer par la belle forêt sectionale de Ceyrat que nous avons parcouru du nord au sud par des sentiers bien entretenus par l’association locale. Les petites cascades sur l’Artière bien en eau font un bruit d’enfer. Rapidement le sentier s’élève. La dernière tempête a laissé des traces.

Par son étagement, la forêt offre un grand nombre d’essences, des feuillus (chênes pubescents) et des résineux. Certains résisteront mieux au réchauffement que d’autres. Sur les sections où certains épineux dépérissent un plan à long terme prévoit la création d’îlots d’avenir : après une coupe rase de ces sapins sur des espace d’un hectare environ, la commune va replanter des essences résistantes comme le pin Laricio, le pin de Salzmann, le pin Maritime et le chêne pubescent. A l’abri des arbres, nous ne ressentons pas le vent qui souffle pourtant fort… Nous le ressentons plus en traversant Berzet où je prends la photo du groupe du jour sous le lavoir.

Lavoir de Berzet

Petite pause matinale sur le ruisseau de St Genès avant de gagner l’imposant dolmen de Samson.

Dolmen de Samson

Nous longeons 5 minutes le ruisseau au fond des gorges avant que je me rende compte que le chemin prévu passe 100 m au-dessus. C’est l’occasion d’une belle remontée dans la pente boisée qui fait monter le rythme cardiaque. C’était pour la beauté du geste car le PR des gorges menait peu ou prou au même point 😊 C’est bientôt la fin de notre parcours forestier : la ville approche… Nous entrons dans Ceyrat pour aller chercher au-delà de la 2089, le quartier résidentiel de Fontimbert. Plutôt que d’aller chercher le chemin d’exploitation qui monte au sud vers Montrognon, certainement très glaiseux, nous traversons rapidement le lotissement avant de trouver une sente qui monte aux ruines à travers les maisons et finalement les prairies. La pente est bien raide et contribue à la dénivelée que nous constaterons en fin de rando…

Tour de Montrognon

Mon envie de déjeuner à proximité de la tour tourne court : trop de vent d’ouest au sommet ! Nous redescendons donc et trouvons un coin abrité pour le repas dans les dernières maisons de Fontimbert. Les douceurs apportées par chaque participant rechargent les batteries qu’une bonne matinée de marche a un peu entamées. Des prairies de Champ Blanc, nous avons une belle vue d’ensemble sur l’agglomération vue du sud. Nous retrouvons collée à nos chaussures la glaise que je voulais éviter lors de la montée à Montrognon. Nous arrivons peu après au parc qui entoure le Moulin de la Tranchère sur l’Artière.

Moulin de la Tranchère

Il est fermé suite aux nombreuses dégradations constatées. Cela ne nous empêche pas de trouver l’ouverture quelques mètres plus loin. Dommage cette fermeture car l’espace est pourtant propice aux petites fêtes familiales et populaires… A l’approche de Beaumont, les promeneurs à chiens se font plus nombreux. Nous ne verrons pourtant personne au sommet du puy de Montaudoux ; il est vrai que le sentier est pentu. Petite pause boisson avant de redescendre vers Royat. Lucette, la régionale de l’étape nous apprend que le chemin de la pente sud ne débouche plus que sur des passages fermés. Nous la suivons donc sur une sente de sa connaissance qui nous fait arriver au milieu de la rue des Montagnards. Quelques mètres à remonter qui vont se cumuler à la dénivelée déjà acquise. La ballade touche à sa fin. Une petite sente nous coupe deux virages de la rue de Gravenoire avant de trouver le chemin forestier sous la D 767 qui nous mène à nos voitures après 7 heures d’une marche dynamique.

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Dim 17/12/2023 Rando Sancy – Les mystères de la Table des Bergers

Animateur : Michel D.
Nombre de participants : 18 animateur compris (11F, 7H)
Météo : ensoleillé vent d’Est, températures de 3° à 8°
Terrain : sur sol enneigé
Distance : 15 500   
Dénivelé : 890m
Durée : 6h30 pauses comprises
Classement Atlas : moyen
Kilométrage auto : (100X 3 soit 300 km) + deux voitures sur place
Préparation et rédaction  2h30

ITINERAIRE : Le Mont-Dore, la grande cascade, Tête de Flon, les Longes,  ancienne carrière du Capucin , PC1467, PC1325, Table des bergers, Pré des sagnes, Rigolet Haut, Chemin des Artistes, Le Mont-Dore.

Départ du Mont-Dore et montée à la grande cascade par le PR , début du sol enneigé.

Passage au dessus des Egravats, et descente par le chemin  de Tête de Flon, jusqu’à l’ancien hôtel du Fitz Roy, quelle désolation un superbe hôtel tout saccagé et à l’ abandon. Nous repartons et traversons la Dordogne à la hauteur des Longes,  puis nous attaquons la dure remontée par une sente de trail qui nous mène au grand plateau du Capucin, passage à l’ancienne carrière du Capucin, où l’épaisseur de neige est plus conséquente. Nous prenons plein Ouest vers la Montagne de Bozat, puis plein Nord pour descendre dans la forêt.

Là, nous prenons une piste forestière qui nous mène au PC1325 où se trouve la Table des Bergers, nous y restons un grand moment pour les photos et quelques explications de ce mystère.

Nous reprenons notre rando en descente vers le Grand Pré, et là je prends la décision de raccourcir la rando car le groupe de 18 a une inertie importante sur le sol enneigé. Nous avons du retard sur l’horaire et les jours sont courts, nous prenons la direction de Rigolet Haut et suivons le Chemin des Artistes pour arriver au Mont-Dore. Petite collation avant de renter sur Clermont-Fd.

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Une bien belle journée ensoleillée sur sol enneigé, découverte de ces rochers gravés par des hommes du néolithique, puis par certains bergers du Moyen Age.      

Jeu 07/12/2023 Rando Livradois – Courpière

Animateur : Yves
Nombre de participants : 18 animateur compris (8 F, 10 H)
Météo : Frais le matin, s’adoucissant dans la journée avec un petit rayon de soleil
Distance : 24.2 km
Dénivelé : 455 m
Durée : 7 H
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 84 pour 2 véhicules et 80 pour 2 autres soit : 328 km
Préparation et rédaction : 2 H 30

ITINERAIRE : Sermentizon, PC458, PC441, PC409, les Chaumies, PC359, Néronde sur Dore, Les Toits de la Dore, Tarragnat, Moulin de l’Isle, Courpière, Tayat, les Pradoux, le Sangle, La Croix du Sangle, ruisseau du moulin de Layat, le Château, Coutesserre, la Bouchisse, ruisseau du Chamerlat, Sermentizon.   

Départ de Sermentizon ce matin avec une température un peu fraiche pour rejoindre la Dore au niveau de Néronde sur Dore. La descente s’effectue en slalom sur petits et grands chemins pour éviter routes et petits hameaux.
Nous voici à Néronde et son château du 16°S aperçu furtivement. Village important où de 1907 à 1968 un bac permettait de traverser la Dore, pour faciliter l’accès à la vallée des habitants d’Escoutoux quelques encablures au dessus.
Nous enjambons l’ancienne voie ferrée de Vichy à Darsac et découvrons la Dore. Affluent de l’Allier, elle prend sa source à St Bonnet le Bourg à proximité d’Arlanc et s’écoule sur 140 kilomètres.
Nous sommes dans une partie plane, la pente est faible, cela donne l’impression que l’eau ne s’écoule pas. Pas de clapotis, aucun bruit, seules les voix des randonneurs viennent troubler ce silence serein.
Jusqu’à Courpière, capitale de la culture de la fraise jusqu’à 1960, nous longeons la rivière sur de grands chemins d’exploitation.
Devant nous se dévoile la Tour du Maure, forteresse carrée du 15°S, flanquée d’une tour ronde veillant sur la vallée, où Chateaubriant en 1805 aurait complété sa romance des deux émigrés.

La Tour du Maure

A l’entrée de la ville changement de décor, l’environnement paisible cède sa place à l’urbanisation. Traversée de la zone d’activité où d’anciennes entreprises importantes et réputées, Trébien, Couzon, Teilhol ont laissé la place à des PME diverses et variées, seule la cartonnerie Celta est encore bien présente.
Nous contournons la ville par le sud, le long des remparts avec la Dore toujours présente à nos côtés. Petite pensée à Coco Chanel, dont la mère brodeuse native d’ici, passa une partie de son enfance à Courpiere.
Un parc de jeux pour enfants, équipé de table et bancs, nous tend les bras pour le pique-nique. L’endroit est calme, agréable, et le soleil timide jusque là nous enveloppe.

Pause pique-nique

Petit tronçon de route pour finir de sortir de la ville et nous voilà de nouveau proche de cette rivière à saumons comme nous l’indique un panneau très explicite. 
Cette partie plus sauvage et plus lugubre par endroits nous séduit davantage. La pente est plus importante, le lit plus accidenté car le clapotage est plus prononcé ce qui donne une autre ambiance dans cet environnement copieusement boisé, tapis de feuilles aux couleurs chatoyantes de l’automne et de mousse emmaillotant troncs et branches.


Juste avant Sauviat la sente se perd et il devient difficile de suivre le cours d’eau. Nous décidons de remonter en hors-piste direction le Sangle où nous retrouvons le relief du Livradois que nous connaissons bien. Petites collines ponctuées de petits vallons où coulent de placides ruisseaux pas toujours faciles à franchir, ce qui fera le dénivelé du jour. De là le Forez légèrement enneigé s’offre à nos yeux.

A Coutesserre petit coup d’œil à la chapelle du 15°S, dernier vestige de la commanderie de Malte située dans ce village au Moyen Age.

Chapelle de Courtesserre

A la sortie du hameau, rencontre insolite d’une chope géante aux fleurs décolorées, surement le décor d’un char de carnaval.

Chope géante


Dernière partie de hors-piste pour passer le Charmerlat et remonter sur Sermentizon où nous apprécierons le délicieux gâteau offert par Régine pour son anniversaire.

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Jeu 30/11/2023 Rando Chaine des puys – Autour du Puy de Dôme

Animateur : Liliane
Nombre de participants : 13 animateur compris   ( 8 F, 5 H)
Météo : Temps humide et nuages très bas. Pluie au départ et à partir de 12h30 avec brouillard. Vent très fort par endroit. Températures entre 7 et 8°avec ressenti inférieur.
Terrain : Humide et certains chemins en partie très boueux.
Distance : 15.5 kms   
Dénivelé : 800 m
Durée : 5 h 30 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 50 Kms X 1 et 34 Kms X 1 soit 84 kms et  2 voitures sur place.
Préparation et rédaction : 3 h

Itinéraire : Parking Panoramique des Dômes, PC 984, PC 1225, Creux de la Berte, col de Ceyssat, GR, PC 1009, PC 958, Bac de Montmeyre, PC 948, PC 1032, montée du Grand Suchet côté Ouest, PC 1168, Grottes du Cliersou, PC 1085, Traversin, retour parking.

Pluie annoncée toute la journée pour ce jeudi ! Mais nous sommes pourtant treize atlasiens à braver cette météo peu engageante.

C’est en effet avec une petite pluie fine que nous démarrons notre randonnée du parking du panoramique des Dômes. Mais elle s’arrête assez vite et nous laisse profiter toute la matinée des sentes empruntées dans ce paysage teinté aux couleurs chaudes d’automne.

Rapidement nous commençons l’ascension côté Est du Puy de Dôme. La sente en sous-bois monte assez raide jusqu’au pied du chemin des Chèvres. Fort dénivelé positif ! Plus personne n’a froid ! Puis on bascule côté ouest sur la sente qui longe tout d’abord le Creux de la Berte et qui redescend jusqu’au col de Ceyssat. Pour certains ce sentier est une découverte. C’est un plaisir de suivre cette sente qui se faufile en sous-bois, et de fouler le tapis de feuilles mortes aux couleurs de saison. Les nuages sont bien bas et cela dégage une ambiance feutrée et apaisante.

Sente direction le col de Ceyssat

Au col de Ceyssat nous continuons notre chemin jusqu’au bac de Montmeyre, puis direction le puy du Grand Suchet. Un sanglier nous surprend mais s’enfuit très vite apeuré. Rencontre éclair !
L’objectif est de monter le Grand Suchet sur son côté Ouest par une petite sente peu empruntée et donc peu visible sur une bonne partie. L’ascension est un peu exigeante : 190 m de dénivelé jusqu’au sommet !

Montée au Grand Suchet

Arrivés en haut, brouillard et vent très fort nous incitent à ne pas s’attarder. Nous redescendons cap Est. La pluie finalement décide aussi de s’installer. Du coup changement de programme. Je propose de modifier la suite du parcours. Tout le groupe accepte mon plan B à l’unanimité. Direction première : les grottes du Cliersou pour une pause déjeuner abritée. Par temps dégagé les grottes offrent une vue magnifique sur le Puy de Dôme et le Puy de Côme. Le brouillard nous prive de ce beau panorama. Mais malgré tout nous apprécions cet endroit repas insolite bien protégé.

Grottes du Clersiou

Notre retour se fait par le Traversin, puis par une agréable sente en dévers en sous-bois. Encore un beau petit sentier à fouler que certains découvrent aujourd’hui, qui part du pied du petit Puy de Dôme et qui nous mène jusqu’à l’ancien péage.

Nous clôturons notre périple humide et froid autour d’une boisson chaude bien méritée et tout de même satisfaits de cette sortie partagée.
Merci à vous et à très vite pour une nouvelle destination.

Passage du Traversin

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Dim 19/11/2023 Rando Sancy – Monneaux – Chaudefour

Animateur : Michel D.
Nombres de participants :10 animateur compris (6F, 4H)
Météo : Couvert  toute la journée avec averses et rafales de vent sur les sommets
Dénivelé : + 890m
Distance : 19 km  
Durée : 7h20 avec les pauses  
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 90 km pour 3 véhicules soit: 270km
Préparation et rédaction : 2 H 40             

ITINERAIRE : Parking de Monneaux, la Guiéze, D636, épaulement Sud du ruisseau de Surain, buron du col de la Croix St Robert, descente sous les falaise d’escalades du cirque glacière, piste forestière, PR, sente sur épaulement pour grimper au puy jumel 1430m, PC1439, plateau d’arrivée de l’ancien télésiège, descente par PR dans la vallée de Chaudefour, pause de midi dans la descente vers le point de vues, passage au pont St Anne, remontée par la sente au dessus de la cascade Pérouse qui nous mène au col de la Fourme, Montagne de la Plate 1537m, descente plein Nord et sente en balcon sur la vallée de Montmie jusqu’à la piste forestière qui nous conduit au buron de Chaudefour, D36, passage du ruisseau de Chaudefour au PC1136, retour à Monneaux par le PR.

Crête de coq et Dent de la Rancune

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Jeu 16/11/2023 Rando Livradois – St-Jean-des-Ollieres

Animateur : Yves
Nombre de participants : 15 animateur compris ( 9 F, 6 H)
Météo : Brumeux au départ ensoleillé par la suite.
Distance : 21 km
Dénivelé : 670 m
Durée : 6H30 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 90 pour 2 véhicules et 78 pour 2 autres soit: 336 km
Préparation et rédaction : 2 H

ITINERAIRE : St-Jean-des-Ollieres, Chavarot, les Coutades, Chelles, le Theil, Romagnat, l’Ardialleix, Chalus, la Moutonnerie, les Paroisses, les Poyets, la Cruche, la Plagne, la Garde, Pic de la Garde, St-Jean.

Regroupement ce matin à St-Jean-des-Ollieres où se dressent de magnifiques villas cossues. Ces villas appartenaient à deux catégories d’habitants au 18° S : les marchants ambulants qui sillonnaient la France pour vendre de la lingerie et de la dentelle, et les faux mendiants munis de faux papiers qui profitaient de la générosité de leurs concitoyens pour s’enrichir, on les surnommait « les Piqueurs ».
Explication donnée nous quittons la place de l’église en direction de Chavarot.
Dans l’enceinte du Centre d’Ailleurs, ancienne colonie de vacances transformée en gîte trônent deux espèces d’arbres californiens déclarés remarquables le 18 septembre 2022 : deux séquoias géants, plantés vers 1900, à la circonférence imposante de 12.5 m et 8.85 m et d’une hauteur de 33 m, et un calo cèdre de 30 m de haut et 5.41 m de circonférence, un des plus gros de France.

Séquoia géant

Notre chemin prend la direction du nord face à Estandeuil, petite pensée collective à notre ami Jean Louis. En fond le château de Mauzun, sur notre gauche la tour du château de la Rochette, sur notre droite en contre bas les toitures de St Dier affleurent le paysage.

Château de la Rochette

Au lieu-dit  Romagnat, étonnement pour Monique ! cap à l’est pour repérer les anciennes mines de l’Ardialleix que nous ne verrons pas, sans doute remplacées par des bâtiments agricoles.
Direction sud vers La Vie, où après avoir écouté un concert multi voix d’un troupeau de salers, nous prenons notre pause déjeuner.
A l’heure où à Clermont c’est l’apocalypse, ce que nous apprendrons ce soir, nous dénichons un coin ensoleillé à l’orée d’un bois, sous un ciel bleu azur sans aucun nuage, incroyable !
​Passé les Granges, la montée le long de la cascade de la Cruche nous inspire. Chose faite malgré une sente un peu inexistante par endroit. Avant la Plagne le passage du ruisseau de la Combe est sportif, plus de sente.

Le long de la cascade de la cruche

Après cet effort nous retrouvons un chemin correct qui nous mène à la Garde et à son Pic, exemple du volcanisme ancien du Livradois, surmonté d’une statue de Marie en Argile depuis 1955.
De là soixante pour cent du paysage départemental s’offre à notre regard repérable grâce à la table d’orientation en place. A nos pieds les couleurs chatoyantes de l’automne s’apparentent à un tableau de maitre.

Pic de la Garde


​Le vent se lève un peu, nous quittons le Pic pour retourner aux voitures en passant par le lavoir emblématique du village. Sur l’ancienne mairie une plaque collector amuse le groupe.

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