Séjour n°3. Descente de l’Allier en canoé canadien
Date : du 09/avril/2016 au 10/avril/2016 Animateurs: Michel J. et Fred Nombre de participants : 10 animateurs compris ( 6H , 4F ) Temps de préparation (très important en logistique pour ce genre de séjour) : – Michel, courses, matériel, dépose voiture, recherche du point d’arrivée, rangement… 15h00 – Fred chargement matériel, rangement, CR… 2h00 – Mady dépose une voiture le vendredi 4h00 Départ en covoiturage de Clermont le 09/04 à 14h30 pour Joze (+2 véhicules directement sur place)
Départ en navigation de Joze (après le pont routier) vers 15h30 après chargement des containers étanches, des embarcations et rappel des consignes dont de sécurité Navigation ce 1er jour de 1h39 distance parcourue 17km440 (moyenne ~10.57 km/h) Débit à Vic-le-comte au moment de notre départ à ~14h de 115 mètres cube / seconde (donnée site internet vigicrues), estimation 130 mètres cube sur notre tronçon (donnée à Pont de Limons à 22h) Camp posé à l’intérieur d’un méandre (après Luzillat / en face de Charnat) avec utilisation du nouveau tipi de l’asso’ et des deux petits Repas du soir (soupe / purée – jambon cru / fromage / brownie chocolat) et petit déjeuner (thé / café / brioche / pain / compote) fournis aux participants, et quelques douceurs amenés par certain(e)s Alternance entre éclaircies et couvert nuageux en cours de déplacement, averses en début de soirée et au cours de la nuit Beaucoup de vigilence car débit plus important que la sortie du w.e précédent (rappel ~50 mètres cubes /seconde), ce qui augmente les effets de drossage et dissimule les obstacles (eau « brouillée »)
Déchets toujours aussi présents que le w.e d’avant, mais par endroits moins visbles car recouverts d’eau…
Deuxième jour le 10/04 départ vers 10h05 du point de bivouac après rangement du matériel, chargement des embarcations et explications sur la matinée de navigation (difficultés etc.) Navigation de 2h30 (pause et durée pique-nique déduites) distance parcourue 26.12 moyenne de 10.45 km/h Pause le midi à Saint-Yorre, avant le pont (à côté du camping) – débit (données vigicrues) de 140 mètres cubes / seconde Arrivée sur Vichy (débarquement rive gauche en amont du pont de l’Europe au niveau de l’embarcadère) vers 14h00
Déplacement sur Joze avec véhicule laissé le vendredi pour récupération des voitures de Michel et Fred puis retour sur Vichy pour récupération des participants et du matériel et retour sur Clermont à ~18h00 Temps idéal / ensoleillé tout au long de la journée Déchets bien visibles à l’entrée de Vichy en rive gauche (vers Ile de la Croix St-Martin) et effet de barrage de Vichy (courant moindre) qui se fait nettement sentir entre Saint-Yorre et Abres.
Beaucoup de faune notamment oiseaux observés durant ces deux jours (cf compte-rendu précédent pour quelques noms)… Pas de « souci » à déclarer (aucun déssalement / chavirage) mais des participants qui ont pu se rendre compte des mouvements d’eaux (exemple vers la confluence Allier / Dore avec lame d’eau qui renvoie dangereusement vers les piles du pont ou des méandres très aménagés avant le nouveau pont routier de Saint-Yorre qui créent des contre-courants importants). A été rappelé la nécessité de rester toujours dynamique pour garder la maîtrise de son embarcation, et ne pas se laisser embarquer par la rivière…
A noter que l’association a mis à disposition les embarcations (3 de l’asso’ + 2 perso’ de Michel et moi) et de quoi les transporter (remorque), le matériel associé (pagaies, gilets d’aide à la flottaison, containes étanches, mousquetons, cordages etc.), du matériel pour le couchage (tipis, sursacs en goretex), pour la vie de camp (réchauds, gamelles etc.).
Séjour n°2. Raid hivernal – Errance sur le Cézallier devenu, raid hivernal sur le Nord du Sancy
Date : vendredi 11 au dimanche 13 mars 2016 Animateur : Michel Julien Secteur géographique : Nord du Sancy Kilométrage auto : 120 km Nombre de véhicules : 1 (véhicule de Michel Julien au départ de Clermont Fd) Organisation : Compte tenu du peu de neige sur le Cézallier, le séjour s’est déroulé sur le nord du Sancy qui présentait au-dessus de 1250m un enneigement de dernière minute exceptionnel. Participants : 5(2F, 3H) Matériel utilisé et mis à dispo par L’association 1 tente tipi Hellsport, 5 sursacs en goretex, 3 pulkas, 3 pelles à neige, 20 pieux en inox, 1 réchaud à essence. Hébergement : Nuit sous tente tipi Météo : vendredi, le ciel était encombré le matin de bandes de nuages épaisses se dégageant dans l’après-midi, avec quelques rayons de soleil avec un vent d’Est. La nuit a été fraîche sans excès, le bivouac étant protégé par un bois d’épicéas. Samedi, le ciel vite dégagé en altitude, nous a permis de profiter d’un franc soleil. le vent à dominante d’Est sensible sur les plateaux était à peine perceptible en sous bois. Dimanche, des nuages d’altitude voilaient le soleil. l’enneigement était de bonne qualité au-dessus de 1250m avec des quantités importantes dans les cuvettes et sur les bords du plateau.
Itinéraire et activités : Repensé de façon à profiter du meilleur enneigement possible, nous avons été posé le vendredi, notre bivouac entre canyon du Fredet et sources de la Monne. Après l’installation du tipi, nous sommes partis faire une boucle entre Fredet et Baladou.
vendredi 11 mars 2016 : départ du parking de Pessade . Durée du déplacement : 3h00. Dénivelée positive : 290m Dénivelée négative : 150m. Boucle. Durée du déplacement : 1h30 Dénivelées positive et négative: 140m
Samedi, nous partons pour une longue randonnée à la journée où nous rechercherons en permanence, la neige vierge qui nous fera contourner par l’ouest les sources de la Monne puis traverser le bois de Pessade (haut), passer sous le Puy de Beaudet, couper la cuvette du Chevalard, passer entre les Puys du Baladou et Védrine, traverser les différents petits ruisseaux qui donnent naissance à la Monne, gagner le buron du Leyrenou, couper le ruisseau du Frédet, passer par le buron du Margelet avant d’achever le circuit.
Samedi 12 mars 2016 : Durée du déplacement : 6h50 Dénivelées positive et négative : 600m
Dimanche, avant de défaire le bivouac, nous nous offrons une dernière boucle et allons à la découverte de la Fontaine de Montadoux, narse importante alimentant la Monne, puis à travers bois nous gagnons le versant sud du Baladou que nous gravissons, quittant les raquettes à neige dans la partie la plus pentue afin d’avoir un maximum d’aisance dans le passage des rochers. Nous sommes accueillis par un vent d’Est mordant et sommes survolés par des centaines, peut-être des milliers de pigeons ramiers (palombes) de retour de migration. Un petit tour en bas des amoncellements de neige au niveau des captages des sources de la Monne et c’est bientôt le retour vers la civilisation après démontage et chargement des pulkas. Un bon vin chaud à Pessade pour fêter la réussite de ce séjour…
Dimanche 13 mars 2016. Boucle .Durée du déplacement : 2h40. Dénivelées positives et négatives : 195m. Retour sur Pessade Durée du déplacement : 2h00. Dénivelée positive : 150m Dénivelée négative : 290m.
Données kilométriques obtenues avec openrunner et dénivelées par montre barométrique.
Observations : Un séjour inespéré avec une neige de cinéma à la fin d’un hiver quelconque aux nombreux radoucissements. La situation du bivouac protégé des vents du nord, d’ouest et d’est est sympa dans une clairière avec une eau courante de qualité à moins de 40 mètres.
Dégats : Aucun. Les modifications apportées aux trois pulkas par le renforcement des entretoises des brancards ont donné plus de rigidité à l’ensemble. Pour deux adhérents, ce séjour hivernal qui s’est déroulé dans la bonne humeur et une météo clémente, était une première. Un peu de fraîcheur sans excès la nuit dans un environnement boisé avec une neige généreuse et poudreuse… Chacun a pu tirer seul ou en binôme les pulkas chargées du matériel collectif et individuel.
Temps de préparation: préparation du matériel et chargement du véhicule, nettoyage, séchage, compte rendu, rangement 8 heures.
Séjour n°14. Le haut Atlas oriental du Mgoun au sommet de l’Ayachi
Date : Du mercredi 16 septembre au samedi 03 octobre 2015 Animateur : Michel J. Nombre de participants : 11 dont 6 femmes et 5 hommes.
Histoire de Fès
(pour se souvenir de quelques informations de notre guide) : Fondation de Fès (données sites internet) La ville « Medinat Fès » a été fondée par Idrîs Ier en 789 à la place de l’actuel quartier des Andalous. En 809, Idris II fonde « al-Aliya » sur l’autre rive de l’oued de Fès. Al Aliya se développe très vite et devient une véritable ville avec mosquée, palais et kisariya (halle, marché). Les sources d’eau vitales aux alentours de Fès, qui avant même sa fondation étaient connues et louées en chanson, ont sans aucun doute été un critère important lors du choix de l’emplacement pour la future métropole. Les évolutions suivantes sont dues à deux vagues successives d’immigration : à partir de 817- 818 s’installent dans Fès fondée par Idrîs Ier près de 800 familles andalouses expulsées par les Omeyyades de la ville espagnole de Cordoue. Peu de temps après environ 2000 familles bannies de Kairouan s’installent sur l’autre berge. La mosquée universitaire « al-Qarawiyine » fondée au IXe siècle devient l’un des centres spirituels et culturels les plus importants de l’Islam. Son influence se fait ressentir jusque dans les écoles de l’Espagne islamique et au-delà vers l’Europe. Les nouveaux arrivants apportent avec eux aussi bien un savoir-faire technique et artisanal qu’une longue expérience de la vie citadine du Maroc. Sous leur impulsion, Fès devient un centre culturel important et après la fondation de la mosquée universitaire, le cœur religieux du Maroc. Fès se trouve à un emplacement particulièrement avantageux au Maroc, au croisement de routes commerciales importantes, au cœur d’une région naturellement généreuse avec des matières premières précieuses pour l’artisanat (pierre, bois, argile). Ceci lui permet de se développer très rapidement. Fès se trouve notamment sur la route des caravanes allant de la Méditerranée à l’Afrique noire en passant par la grande ville commerciale Sidjilmassa (disparue au XVIIe siècle) dans la région de Tafilalt (ce qui correspond de nos jours à la région de Rissani/Erfoud). Moyen Âge Les deux parties de Fès s’unissent au Moyen Âge, détruisant le mur qui les séparait. Fès perd son rôle de capitale avec la fondation almohade de Marrakech au XIe siècle mais le reprend en 1250 grâce à la dynastie mérinide. Sous leur règne, la nouvelle ville El Medinet El-Beida (la ville blanche) est fondée en 1276, elle est équipée de remparts, de palais et de jardins. Elle est rapidement connue sous le nom de Fès Djedid (la nouvelle Fès) en opposition à Fès el Bali (la vieille ville). La population juive qui se trouvait aux alentours du palais est forcée de partir et le mellah (ghetto dans lequel vivaient les Juifs sous la protection du sultan) se forme dans l’ancien quartier de la garnison des archers syriens. Au début du XIVe siècle (apogée de l’art hispano-mauresque), la ville connaît une forte croissance. L’université de Fès est alors connue mondialement. Grâce aux caravanes allant jusqu’au port de Badis dans le Rif, Fès est en permanence liée à l’Espagne islamique et à l’Europe. En 1471, la ville tombe aux mains de la dynastie Beni Wattas. XVI-XVIIIe siècles En 1522, Fès souffre d’un tremblement de terre qui détruit la ville en partie. Dans les années qui suivent, de nombreux bâtiments sont reconstruits, restaurés ou remplacés par des nouveaux. La dynastie des Saadiens prend Fès en 1554 mais choisit Marrakech comme capitale. À la fin du XVIIe siècle, avec les débuts de la dynastie alaouite, Moulay Ismail choisit Meknès comme nouvelle capitale. Il installe à Fès une partie du clan des Udaia qui l’avaient aidé à gagner le pouvoir. Après sa mort (1727), les Udaia se révoltent, ils ne seront chassés de Fès qu’en 1833 par Abd er Rahman. Moulay Abdallah, le successeur de Moulay Ismail, fait de Fès son lieu de résidence et fait rénover ou nouvellement construire mosquées, écoles (madrasas), ponts et rues, les rues de Fès Djedid sont pavées. XIXe siècle Au XIXe siècle, les deux anciennes parties de la ville sont reliées à de nouvelles constructions comme le palais Boujloud. Jusqu’au début du protectorat en 1912, Fès est la capitale du Maroc. Le protectorat français et l’indépendance C’est à Fès que le traité de protectorat français et espagnol (pour le Nord du pays ainsi que le Sahara Occidental) est signé le 30 mai 1912. Moins de trois semaines après la signature, des émeutes éclatent dans la ville. Rabat est déclarée officiellement capitale du Maroc, Fès reste cependant un lieu de résidence royal important et un centre culturel, artisanal, commercial mais aussi politique. L’istiqlal (Parti de l’Indépendance) est établi à Fès par Allal El-Fassi. Beaucoup des initiatives pour chasser l’occupant français partent de Fès. En 1944, est rédigé le manifeste pour l’indépendance dans une maison de l’ancienne médina, aujourd’hui place de l’Istiglal. La ville sera l’objet d’émeutes dans les années 80 et début 90. Sous la direction de Lyautey et d’après les plans de l’architecte Henri Prost, une nouvelle ville se développe dans les environs de Dar Debibagh au sud de Fès Djedid. Si elle fut dans un premier temps le quartier résidentiel des européens, la « ville nouvelle » a continué à se développer comme ville arabe moderne avec de nouveaux quartiers de villas. Les autorités, institutions et entreprises de services s’y sont installées. Aujourd’hui Fès compte actuellement environ 1 400000 habitants. C’est une des plus grande ville du Maroc Aujourd’hui la ville compte deux parties : Fès Médina considérée comme patrimoine mondial de l’UNESCO pour le Maroc. Et Fès ville nouvelle (Dar Dbibegh) qui reflète la modernisation et le développement économique du pays. Ainsi, c’est dans cette partie de Fès que se rencontrent modernité (centres commerciaux, buildings, hôtels 5 étoiles…) et culture.
Météo
Beau et chaud dans l’ensemble avec température nocturne autour de 20°C et en journée température frôlant ou dépassant les 25 °C dans la première partie du séjour. Au cours des cinq derniers jours en montagne, une fraîcheur nocturne se faisait sentir à la tombée de la nuit et nous avons subi quelques pluies notamment la nuit. Le 28 septembre le ciel était couvert dès le matin et un vent frais voire froid venait du sud. La nuit a été ponctuée d’averses. En fin de matinée, le temps s’est brutalement dégradé, le vent s’est renforcé et la pluie est devenue continue et importante. Nous avons patienté pendant une heure environ abrité par le relief attendant mules et muletiers qui avaient suivi un cheminement plus adapté pour les animaux. Avec la pluie qui tombait maintenant en abondance, les animaux à plus de 3000 mètres d’altitude commençaient dangereusement à s’enfoncer dans l’argile. En concertation avec Abdoul, les muletiers, une modification de l’itinéraire était décidé et nous avons basculé au nord. Quelques jours après, à quelques heures du départ et pendant le trajet routier, nous avons pu admirer le sommet du Mgoun, ultime passage de notre itinéraire ; pris sous un beau manteau neigeux. A aucun moment, le baromètre n’a montré une chute brutale des pressions.
Faune rencontrée
En majorité des oiseaux à l’exception des singes Magot, espèce endémique du Maghreb qui vit dans un habitat forestier permanent (Parc National d’Ifrane, trajet aller en voiture), hirondelles rustique, de fenêtre (migration) et de rocher, pinsons des arbres, martinets noirs (migration), guêpiers, hérons garde-boeufs et cendrés, foulques, canards plongeurs sur les lacs (non identifiés), et quelques rapaces… faucons (sans précisions) et peut-être un aigle (après le village de Zawyat Ahançal), et j’en oublie sans doute….
Végétation rencontrée
Chênes verts, genévriers turifères ou thurifères et oxycèdre ( après recherche et non occicidre comme annoncé par Abdoul), palmiers nains (le doum), buis, cèdre de l’Atlas, pin d’Alep (reboisement à l’entrée de Tabant), platanes et peupliers, figuiers de barbarie (à proximité des villages). Espèces cultivées, pommiers, amandiers, noyers, orangers (dans la plaine sur le retour).
Tribus rencontrées au cours de notre périple (j’ai retenu les plus importantes)
– vallée Taaraart : Ait Ayache – Anefgou : Ait Haddidou – plateau des lacs, Imilchil : Ait Yazza – Anou n’Ouhanad (bivouac à côté d’un puits) : Ait Atta – après le village Zawyat Ahançal (plateau, tirebouchon) : Ait Bou Iknifen – dernière vallée (traces de dinosaures) : Ait Bougmez
Hébergement
Hôtel à Fès en chambre double et une triple. Sur le terrain bivouac sous tentes Ferrino spacieuses bi-place et trois adhérents en tente solo dont une Hardwear (de l’association) emmenée de France. Une tente mess nous abritait pour prendre nos repas. Nourriture : Excellente et variée durant le trek. Les deux cuisiniers étaient de qualité avec une mention spéciale à Idriis qui nous a accompagné sur la première partie. Composés de salades le midi avec un plat chaud de légumes et le plus souvent d’une soupe et d’une tajine le soir avec un dessert. Petit déjeuner copieux et classique. Quelques fois crêpes ou beignets au petit déjeuner ou avec le thé de l’après midi.
Transport
– aérien : Ryanair au départ de l’aéroport de St Etienne avec une arrivée à Fès – terrestre : au départ de Clermont-Ferrand, jusqu’à l’aéroport de St Etienne à l’aide de trois véhicules, Régis, Olivier et Michel J. Sur place au Maroc, deux véhicules genre minibus, confortables.
Itinéraire
Malgré de nombreux treks à sillonner les montagnes et le désert marocain, en allant de l’Ayachi au Mgoun, nous avons apporté le maillon qui manquait sur la traversée du Haut Atlas qui coure du Toubkal à l’Ayachi (pour les sommets les plus pertinents) en passant par le Mgoun.
Classement
moyen ( 2 ½ journées de transport aérien, 1.5 jours à Fès, 2 jours de transport routier, 13.5 jours de déplacement à pied effectif)
Kilométrage parcouru à pieds
239km pour 9860m de dénivelé positif et 9895m de négatif.
Conditions de déplacement
Les itinéraires étaient en majorité caillouteux, un peu de goudron après Anefgou
Découpage du séjour
Les données, l’altimétrie, la durée du déplacement et les dénivelées positives et négatives sont données par une montre Suntoo. Les noms de villages ou de lieux-dits peuvent être sujet à plusieurs écritures.
Petit lexique sans prétentions : assif, oued : rivière ; tizi : col ; azib : bergerie (buron) ; asserdoun: mulet ; arioul : âne.
J1 transports, routier en direction de l’aéroport de St Etienne puis aérien jusqu’à Fès où deux minibus nous attendaient. Installation à l’hôtel avec un thé à la menthe de bienvenue. Parcours de la nouvelle ville et d’une partie de la Médina avec un guide officiel ( explications sur la création de Fès, Palais Royal, passage à proximité du quartier juif, visite du quartier des tanneurs, fabrication de pain et cuisson de gâteaux et autres produits amenés par les habitants du quartier en fin de fournée etc…).
J2 Les deux monospaces chargés, nous partons en direction du massif de l’Ayachi. Trajet routier Fès, Ifrane, Timahdite, lac Aguelmame, col du Zad, Ait Oufetta, Boulojoul, Tagoudit. Abdoul arrivé de Marrakech en véhicule 4X4 et retrouvé sur place, amène la nourriture et le matériel de bivouac. A partir de Tagoudit, nos véhicules ne pouvant aller plus loin, nous nous dégourdissons les jambes pendant 1h30, et nous installons à proximité du village de Taaraart dans la vallée du même nom au pied de l’Ayachi. Durée du déplacement et de la rando : 1h30. Dénivellation positive : 85m. Altitude du bivouac : 2100m. Distance estimée : 6 km
J3 Pas de journée d’acclimatation. Nous partons de nuit pour aller à la conquête de l’Ayachi, dernier sommet d’importance (3760m) du Haut Atlas qui coure sur 750 kilomètres environ et est orienté grossièrement Sud-Ouest, Nord-Est avec trois sommets emblématiques que sont le Toubkal (4168m), Haut Atlas Occidental, le Mgoun (4068m), Haut Atlas Central et l’Ayachi (3760m), Haut Atlas Oriental. Pas de sentes, encore moins de chemins, ce sommet n’est pas fréquenté et peu d’européens viennent à l’extrémité de la chaîne. Nous progressons sur des calcaires instables qui roulent sous nos pieds et au bout de 05h30, nous pouvons profiter d’une vue sur 360°. Il fait beau mais frais et le pique-nique se prend à l’abri du relief au soleil versant sud. La descente est longue 04h15 et peu commode, un bon test pour les chaussures….A notre arrivée, cinq muletiers sont présents et vont assurer le transport du matériel collectif, de la nourriture et de nos bagages personnels. Même bivouac à 2100m d’altitude. Durée du déplacement 09h45. Dénivellations positive 1700m et négative 1700m. Distance estimée : 15 km
J4 Plein ouest, nous devons suivre la vallée de Taaraart puis celle de l’Ait Slimane. Nous progressons tantôt sur une piste, tantôt au fond d’un oued ou sur un relief collinéen. A la pause du matin, Abdoul nous propose de nous arrêter dans une maison isolée à Tighrmatin chez une de ses connaissances où nous seront servis, thé à la menthe, omelette, miel, pain, beurre. Un vrai régal ! Après avoir versé notre obole, nous reprenons avec lourdeur notre cheminement. Nous sommes dans une vallée où la récolte des cultures n’est pas terminée et pas de place pour installer notre campement. Cette nuit nous troquons le bivouac en plein air pour une nuit en auberge. Deux chambres sont mises à disposition, nous mangerons assis sur de confortables coussins et des douches chaudes (enfin presque) nous sont proposées. Certains s’initieront aux chants et danses berbères… Nous profitons de la position de la maison en hauteur pour admirer un superbe coucher de soleil avec comme décor sur un fond minéral, un nuage noir d’hirondelles se déplaçant comme une vague à moyenne altitude au dessus d’un champ de maïs. Auberge Ouabbass à 2100m d’altitude. Durée du déplacement 08h00. Dénivellations positive 150m et négative 300m. Distance estimée : 24 km
J5 Au petit matin quelques gouttes de pluie animent la toiture de notre demeure provisoire. Nous suivons une piste en mauvais état jusqu’au village de l’Aït Merzoug. Puis des sentes le plus souvent faites par les animaux d’élevage à travers une forêt clairsemé de cèdres et de genévriers thurifères nous conduisent au tizi-n-Aït brahim à 2420m avant de plonger vers l’oued Merzoug que nous suivons. Le ciel s’est chargé et quelques gouttes de pluie accompagneront le début de nuit. Bivouac Aghdou, rive droite, altitude 1945m. Durée du déplacement 08h36. Durée de la rando : 07h00. Dénivellations positive 770m et négative 875m. Distance estimée : 24 km
J6 Nous traversons l’oued à gué et gagnons le village d’Anefgou où nous rencontrons un maréchal-ferrant. Petite anecdote dramatique concernant ce village…En 2008, suite à un hiver rigoureux, trois enfants d’une même famille étaient morts de froid, un reportage de la télévision d’Al Jazeera provoquait une réaction du pouvoir marocain. Rapidement, une route goudronnée a été réalisée ainsi qu’un hôpital avec médecin et infirmière(s) et un internat pour les jeunes nomades (garçons et filles). Pendant quatre kilomètres nous emprunterons pour gagner du temps, le ruban goudronné qui conduit à Imilchil où la circulation est inexistante. Après une pause, la journée va véritablement débuter pour gagner le col de Tirghiste à 2600m, le sentier laisse apparaître quelques blocs de granit ou grès puis nous marchons sur un ancien fond marin, nous piétinons coques et autres coquillages. Passé ce col, nous traversons un vaste plateau où paissent çà et là quelques troupeaux accompagnés de leurs jeunes bergers. Caché par un dernier mouvement de terrain, apparaît le premier grand lac, Isli, situé dans un décor minéral, les berges constituées d’un épais tapis de cendres volcaniques. Son bleu intense invite à la baignade, et certains en profitent à la pause déjeuner. Le plateau est immense, nous avançons dans un paysage lunaire et désertique. La ligne d’horizon ne semble pas se rapprocher et puis soudain, le second lac apparaît, nous distinguons la tente mess, point de ralliement de cette longue journée. A la nuit tombante, deux hérons cendrés tentent de se poser parmi les foulques et divers canards qui occupent les bords. Des végétaux, roseaux, algues colonisent les bords et semblent favorables à la faune. Bivouac lac Tislit , altitude 2300m. Durée du déplacement 10h30. Durée de la rando : 08h30. Dénivellations positive 770m et négative 400m. Distance estimée : 27 km
J7 Nous contournons par la droite le lac qui, demain sera peut-être un complexe touristique…Après avoir pris de l’eau à une source, nous entrons dans Imilchil, connue pour le Moussen des fiançailles et son festival de musique traditionnel qui a lieu en septembre. Gros bourg avec un contraste entre l’ancien et le nouveau bâti qui se veut délibérément moderne. Abdoul en profite pour compléter les réserves alimentaires. Nous retrouvons cultures et vergers puis la montagne minérale avec quelques genévriers thurifères comme posés ça et là. Le pique nique est pris avant un col à 2600m d’altitude, le vent est frais et nous apprécions les légumes chauds d’Idriss. Quatre nomades préadolescentes ramassent des plantes médicinales pour améliorer les revenus des familles. Après le col, l’aspect sauvage est renforcé par cet oued sec que nous venons d’atteindre. Le déplacement met à rude épreuve les chevilles. A la jonction d’un autre oued, nous quittons le lit et prenons une direction ouest pour gagner un plateau occupé par quelques constructions en pierre et pissé. L’endroit est désert et promet une nuit des plus calme. Bivouac plateau Imghale , altitude 2415m. Durée du déplacement 08h57. Durée de la rando : 07h00. Dénivellations positive 685m et négative 585m. Distance estimée : 19 km
J8 La nuit, sans être bruyante a été ponctuée de passage de nomades pour aller où ? Chacun au petit matin se pose la question. Rien, aux alentours, des cailloux à perte de vue, des sommets montagneux sur 360°, nous sommes à plus de 2000 d’altitude et la ville importante la plus proche est Imilchil située à plus de 10 kilomètres. Après le rangement habituel du campement, le petit déjeuner absorbé, nous prenons une sente qui nous permet d’atteindre le col Cheffart à 2750m d’altitude à proximité d’une haute tour de télécommunication alimentée par un groupe électrogène. Nous gagnons un nouveau plateau où les ressources naturelles sont peu nombreuses. Une petite source alimente un maigre champs de pomme de terre, seule culture visible. Une vieille femme se présente et souffre de maux de ventre, à côté d’elle, une très jeune enfant au regard hagard et au ventre hyper développé, peut-être de la malnutrition ? Nous nous sentons impuissants. Un nouveau col est passé à 2600m et nous amorçons une traversée en dévers sur un chemin confortable. En contrebas installé dans un cirque aux couleurs rose, blanche, violette, verte, du terrain, le village de Tamzaght où les nomades vivent à l’année et sont ravitaillés (dixit Abdoul) par hélicoptère lorsque l’hiver est trop rigoureux. Avec le franchissement d’un nouveau col à 2600m, un nouveau vallon se présente à nous, lieu de notre bivouac à proximité d’abreuvoirs où coule une eau abondante, occupée à l’instant par des femmes faisant la lessive. La soirée verra défiler nombre de nomades avec ânes ou mulets, chargeant des tas de bidons d’eau. Bivouac source Aabdi , altitude 2600m. Durée du déplacement 04h47. Durée de la rando : 03h30. Dénivellations positive 705m et négative 515m. Distance estimée : 13 km
J9 Etape courte qui va permettre le changement de l’équipe cuisinier, muletiers. Aujourd’hui, c’est l’Aïd ou fête du mouton. Fête importante où chaque famille musulmane se doit de sacrifier selon leur capacité financière une chèvre ou un mouton. Fête qui se déroule 2 mois et 10 jours après le ramadan. Depuis notre bivouac, le cheminement est simple, nous descendons et atteignons une première fois l’assif Melloul que nous traversons à gué puis le groupe franchit avec dynamisme un petit col d’où l’on découvre la vallée Anergui. La descente nous amène au village d’Ait Boulmane. Après le repas, nous profitons du temps de libre, pour faire toilette et lessive bénéficiant de l’eau abondante de l’assif Melloul. Un groupe important de martinets noirs sans doute en migration profitent de cet écrin de verdure pour se gaver d’insectes volants. En fin d’après-midi, nous visitons une auberge d’un grand luxe dont l’ouverture est programmée dans les jours qui suivent notre passage. Après le repas du soir nous prenons congés de notre équipe, les gratifiant d’un vif remerciement et d’un pourboire qui complétera leur salaire. Ils mettront quatre jours à regagner leur vallée. Bivouac à proximité de l’école (Ait Boulmane) , altitude 1645m. Durée du déplacement 05h12. Durée de la rando : 03h00. Dénivellations positive 380m et négative 1335m. Distance estimée : 10 km
J10 Au petit matin, la nouvelle équipe est présente et nous faisons connaissance. Ils viennent du village Zawyat Ahançal. Le cuisinier se nomme Armed (ou Arhmed) et nous sert son premier petit déjeuner. Nous quittons Ait Boulmane et remontons le cours de l’assif Melloul rive droite où l’on peut voir les premiers palmiers nains. Nous empruntons rapidement un sentier qui serpente dans les cassures d’une falaise aux couleurs variées où nichent quelques hirondelles de rocher et qui nous conduit à un premier col à 2200m peu apparent sur l’autre versant et qui s’ouvre sur un plateau caillouteux avec quelques « azib ». Nous pique-niquons à proximité d’un puits permettant d’irriguer un verger au milieu de nulle part où poussent pêchers et pommiers. Point d’autres cultures autour ni d’habitations. Une tente marabout en toile semble incongrue dans le paysage fait de cailloux et de quelques genévriers thurifères centenaires. Abdoul nous fournit l’explication… De riches marocains viennent chercher le dépaysement et passer une nuit à l’authentique le temps d’un week-end. Nous progressons maintenant à travers une ancienne forêt très clairsemée de genévriers immenses aux bras torturés, malmenés par les coups de haches des nomades qui débouche sur un espace ressemblant à un lac asséché puis de nouvelles étendues où même les bergers et les troupeaux se font rares. Une route à franchir sans aucune circulation et au loin à l’horizon, notre campement situé à proximité d’un puits, lieu de rendez-vous de femmes, d’enfants et de quelques hommes en quête d’eau. Sur les hauteurs quelques azib de pierres abritant hommes et animaux. Bivouac à Anou-n’Ouhanad , altitude 2620m. Durée du déplacement 09h06. Durée de la rando : 07h00. Dénivellations positive 1245m et négative 255m. Distance estimée : 20 km
J11 La nuit a été étoilée, la lune éclairant ce vaste plateau où le point d’intérêt est le puits. On vient chercher de l’eau mais sans doute également échanger des informations entre les familles dispersées d’une même tribu. Au petit matin, chacun a ressenti une certaine fraîcheur, les tentes sont recouvertes d’une pellicule blanche de givre. Partis vers 09h00, nous continuons à progresser sur ce plateau sans fin en nous élevant tout doucement pour atteindre le point culminant à 2890m. Une large dépression s’ouvre brutalement devant nous, avec un pourtour presque parfait vers l’Est, le nord et le sud, constitué de barres rocheuses. A droite, à gauche, le paysage est identique. Devant nous en contrebas, des cultures, plus loin quelques habitations en pissé, plus loin encore des sommets, la pointe du jbel Azourki (3677m) sur la droite ; au centre, un plateau et vers la gauche, les gorges de Taghia. Nous franchissons le tizi Imi-n-Tagrimt (la bouche en berbère). Le pique-nique est pris à la confluence de deux oueds où coule un filet d’eau. Un nouveau col d’accès facile avec une montée régulière sur sente puis c’est la descente vers le village de Zawyat Ahançal. Nous croisons à proximité du village un groupe à pied accompagné de musiciens et d’hommes et de femmes à dos de mulets endimanchés qui vont rendre visite au marié ou à la mariée dans un village voisin. Nous sommes le samedi 26 septembre, jour de mariage aux villages car pas moins de trois, sont célébrés. Bivouac à proximité de Zawyat Ahançal, altitude 1780m. Durée du déplacement 09h05. Durée de la rando : 07h00. Dénivellations positive 680m et négative 1525m. Distance estimée : 20 km
J12 La nuit a été très douce avec une température élevée, des coups de vent et quelques gouttes au petit matin. Nous traversons le village sous un ciel très chargé, passons l’assif n- Ou-Ahançal sur un pont construit en béton puis remontons sur quelques centaines de mètres l’assif n-Ilissi avant de prendre une sente dans une forêt peu dense de chêne vert. La pente devient plus marquée et la sente nous fait passer sous une falaise. Nous cherchons de regard l’endroit où nous allons pouvoir nous faufiler. Il va s’en dire que les muletiers ont choisi un autre chemin pour leurs animaux, beaucoup plus long mais plus sûr. Après une pause à un semblant de col, nous prenons un passage « désigné comme le tire bouchon nord». La végétation a changé, seuls des buis poussent dans ce chaos. Nous débouchons sur une large crête battue par un vent de Sud-Sud-Est où nous pouvons apercevoir un groupe de courageuses hirondelles en migration et un rapace de belle envergure qui profite des vents ascendants générés par le relief. Nous amorçons une courte descente jusqu’à un puits peu visible, installé à mi-pente où nous préparons le pique-nique fait de pain, thon, tomates, fromage, fruit, oignons, poivrons. Après une longue pause, protégé du vent par le relief, nous nous dirigeons vers un plateau laissant les gorges de Taghia et de Tazaght sur notre gauche. Quelques nomades sont encore présents, quelques dromadaires, quelques aboiements mais peu de mouvements. Le temps se gâte et le vent amène de la fraîcheur. Nous longeons par le sud le jbel Aroudane. Après un cheminement épousant au mieux les vallonnements, nous passons un col à 3060m avant de plonger dans une petite dépression, lieu où nous passerons la nuit. Quelques centaines de mètres plus haut, un puits… Bivouac, altitude 3000m. Durée du déplacement 07h31. Durée de la rando : 04h30. Dénivellations positive 1460m et négative 225m. Distance estimée : 10 km
J13 La fraîcheur était au rendez-vous accompagnée de coups de vent et de quelques averses pendant la nuit. Au petit matin, le ciel est bas. Avec le lever du jour, les averses cessent mais le ciel reste encombré. L’itinéraire d’aujourd’hui doit nous conduire à un col à 3400m d’altitude d’où nous pourrons ou non basculer vers le versant sud et gagner les gorges du Mgoun. Une nouvelle fois, cet itinéraire ne sera pas celui suivi par nos muletiers sans doute trop exposé pour les animaux. Nous partons vers 09h00 et nous montons progressivement contournant les points hauts et suivant au mieux les courbes de niveaux. Pendant 02h30, nous oscillons entre 3000 et 3300 mètres. Le temps se dégrade et à la pluie succède une neige transformée. Le vent de Sud-Est se renforce. Abdoul nous demande de nous arrêter car les muletiers doivent nous rejoindre. Le plafond descend et il est devenu difficile de distinguer le relief. Pour ne pas se refroidir, nous mettons en pratique la technique des manchots empereurs. En formation serrée, ceux au vent protégent les autres puis laissent leur place et passent à l’abri….Mais le temps s’écoule. On descend de quelques dizaines de mètres sur le versant nord pour être moins exposé. Les mules arrivent. Un long conciliabule s’engage entre eux. Abdoul m’appelle et je comprends que certains souhaitent continuer, d’autres pas. Les animaux s’enfoncent dans ce terrain argileux gorgé d’eau. La difficulté est à venir, atteindre ce col à 3400 mètres et puis descendre par un sentier délicat pour les animaux même par temps sec. Abdoul calme les plus expressifs et nous décidons d’un commun accord pour la sécurité des animaux et des hommes de basculer versant nord. Cette décision nous coupe de la possibilité de faire l’ascension du Mgoun mais la prudence est de mise. Je connais la difficulté du Mgoun surtout au niveau climatologique pour l’avoir grimpé à trois reprises et j’ai en mémoire les derniers accidents mortels. Nous perdons rapidement de l’altitude sur un terrain glissant et gagnons une vallée où la température est plus acceptable et vers 16h30, nous atteignons un refuge à l’abandon construit par les français dans les années cinquante. Dans cette vallée de nombreux nomades sont présents avec des troupeaux de moutons et chèvres. Un vol de chocards à bec jaune nous suit ou nous précède…Pour la petite histoire, Abdoul a reçu au cours de la descente un message téléphonique de Slimane, responsable du réceptif pour nous annoncer qu’une alerte était diffusée sur tout le haut Atlas concernant les précipitations et les inondations et notamment sur les Assifs de n-Oulilimt et Mgoun. Tout le groupe semble satisfait de la décision prise et dévore avec appétit le repas du soir à l’abris de notre tente mess. Bivouac, altitude 2670m. Durée du déplacement 07h50. Durée de la rando : 05h30. Dénivellations positive 545m et négative 880m. Distance estimée : 19 km. Point le plus haut de la journée 3300m.
J14 La nuit a été calme sans vent mais avec quelques averses. Au lever du jour le plafond est bas, des stratus obscurcissent le ciel et masquent le relief. Nous continuons notre descente vers la vallée des Ait Bouguemez que nous aurons la chance, du fait de la modification du programme, de parcourir d’Est en Ouest. Bientôt Ifrane puis par une longue piste et un petit col, Tabant, gros village administratif avec un internat pour garçons et filles, le centre de formation des métiers à la montagne (guides, apiculteurs etc…). Nous traversons de nombreux vergers où se commence la cueillette de pommes vertes et rouges. La récolte des pommes de terre a également débuté et une certaine animation règne dans la vallée qui compte 22 000 habitants environ. Encore un petit effort, une légère montée entre kasbahs à l’abandon et récentes, nous passons quelques gros noyers et le bivouac se précise à côté d’un canal qui sert à la fois à l’alimentation d’une turbine pour produire de l’électricité et pour l’irrigation. Bivouac, altitude 2090m. Durée du déplacement 06h06. Durée de la rando : 05h00. Dénivellations positive 425m et négative 1010m. Distance estimée : 20 km.
J15 Dernière journée de trek à la découverte de la vallée. Après avoir salué nos muletiers et offert le pourboire à chacun, nous partons vers le site de traces préhistoriques d’Iskattafene. Nous pouvons observer sur des calcaires gris blancs datant de 185 millions d’années (jurassique inférieur) des traces de pas de dinosaures bipèdes à 3 doigts et de dinosaures herbivores, quadrupèdes à empreintes ovales. Puis à travers cultures (pommes de terre, carottes, navets, maïs, luzernes…) et vergers (pommes, pêchers, cerisiers…) nous nous dirigeons vers le plus beau grenier « Marabout » de la vallée, classé au patrimoine de l’Unesco « Sidi Moussa » situé sur une pyramide naturelle à plus de 2000 mètres d’altitude. Il offre une vue sur 360° de cette magnifique vallée. Quelques sommets proches du Mgoun à plus de 3000 mètres d’altitude ont blanchi. Le ciel est d’un bleu intense au-dessus de la vallée mais les sommets sont encore occupés par de gros cumulus. Après une visite de l’intérieur du grenier où repose dans une cellule, le corps de Sidi Moussa, nous gagnons le gîte pour prendre possession des chambres collectives. En attendant, la fin de la préparation du déjeuner, nous faisons un saut de puce sur le deuxième site où sont présentes des traces de dinosaures. En fin d’après-midi, nous visitons une coopérative financée par la fondation Mohamed V. GîteTimit, altitude 1965m. Durée du déplacement 04h45. Durée de la rando : 03h30. Dénivellations positive 260m et négative 370m. Distance estimée : 12 km.
J16 Saïd et Armed seront nos conducteurs pour le retour vers Fès. L’itinéraire très montagneux nous permet de sortir de la vallée des Ait Bougmez puis c’est Ait Mhammed, Azilal où nous quittent, Abdoul pour Marrakech et Armed qui regagne sa vallée, le barrage de Bin-el-Ouidane, Afourer, Beni-Mellal, Oulad Yaiche (repas du midi), Kasba Tadla, Ouaoumana, Tighassaline, Khénifra, Mrirt, Azron, Ifrane, Fès. Installons à l’hôtel, dîner.
J17 Visite libre de Fès et pot d’Atlas à base de jus d’orange, thé à la menthe et coca….
J18 transport aérien et retour sur Clermont-Ferrand. Fin du voyage.
Remarques
Les participants possédaient la licence IRA au minimum et ont pu bénéficier des assurances facultatives « annulation et interruption du séjour, bagages »de l’immatriculation tourisme. L’ambiance a été bonne durant ce séjour. Quelques organismes plus fatigués que d’autres, quelques bobos mais rien de grave. 30 heures ont été nécessaires pour organiser ce séjour, en comptant le temps de rédaction des différents mails et de ce compte rendu.
Date du 29 août au 7 septembre 2015 Animatrice : Nicole
Départ de Clermont Fd en co-voiturage le samedi 29 août. Arrivés à Quiberon, direction la pointe du Conguel. Nous stationnons dans un parking et faisons à pied le tour de la pointe où nous apercevons les Iles de Houat et Hoëdic. De retour aux voitures nous longeons la côte en passant devant l’institut de thalassothérapie, la grande plage et Port Maria de Quiberon, notre hôtel le “Bon Accueil” en ½ pension étant juste à côté. (cet hôtel porte bien son nom comme nous le découvrirons par la suite) Après avoir pris possession des chambres quelques uns font un petit tour avant d’aller dîner. J’en profite pour aller chercher mes billets pour les Iles de Houat, Hoëdic, et Belle Ile (la réservation et le paiement ayant été faits au préalable) pour le bateau du lendemain matin. Après un bon repas une petite promenade digestive nous regagnons nos chambres.
Dimanche 30 août : bateau à 8h 50 pour Houat 45 mn de traversée, arrivés au port de St Gildas nous faisons le tour de l’Ile 15 km; dommage un peu de brume aussi visibilité moyenne mais le parcours est très agréable. Retour au port nous prenons le bateau à 14 h 30 pour 25 mn arrivée au port d’ Argol d ‘Hoëdic. Un petit tour dans le village afin de repérer le restaurant et les commerçants pour le pique-nique du lendemain. Puis nous allons au gîte “le Fort” hébergement pour la nuit. La responsable n’étant pas là nous laissons nos sacs, nous profitons de voir l’exposition sur le village et ses habitants leur mode de vie, et nous repartons au village. La crêperie qui devait nous accueillir étant fermée… nous dînons au restaurant le “Bon Coin”. Un peu de pluie pour rentrer au gîte.
Lundi 31 août : tour de l’Ile 8 km nous profitons du paysage le soleil étant avec nous. Puis visite de l’église, une dame charmante nous invite à boire le café sur sa petite terrasse. Nous reprenons le bateau à 16 h pour Quiberon 1h 20 de traversée. Hébergement à l’hôtel le “Bon Accueil”1/2 pension
Mardi 1er septembre : nous prenons un bus pour Kerhostin et rando sur la côte sauvage, il fait très chaud nous rencontrons beaucoup de monde (y compris des personnes de Clermont) contrairement aux 2 autres îles ou nous étions pratiquement seuls. Puis visite de la conserverie “la Belle Iloise” dégustation et achat de sardines et autres produits. Hébergement à l’hôtel le bon Accueil”1/2 pension.
Mercredi 2 septembre : bateau à 8 h 05 arrivés au port le Palais à Belle Ile; office de tourisme, achat du pain puis nous partons pour Locmaria 17 km sentier qui longe la mer il fait très beau. Hébergement gîte communal de Lannivec (nuitée seulement). Repas du soir + petit déjeuner à l’extérieur.
Jeudi 3 septembre : Locmaria – Bangor 22 km toujours du beau temps le sentier très agréable avec de très belles vues, nous passons a proximité de la plage d’ Herlin trop tard pour se baigner et très peu de volontaires. Hébergement au centre d’accueil de Bangor (après un peu de goudron sur 2 km pour y accéder (nuitée). Repas du soir + petit déjeuner à l’extérieur.
Vendredi 4 septembre : Bangor – Grotte de l ‘Apothicairerie – Sauzon 24 km. Nous n’avons pas pu aller voir cette grotte qui était fermée cause de travaux. Une petite erreur nous a conduit à faire un peu plus de kilomètres pour regagner Sauzon. Hébergement au gîte de l’Escale en ½ pension. Nous fêtons 2 anniversaires Martine et Lucette C. Promenade digestive au port.
Samedi 5 septembre : Sauzon – la Pointe des Poulains 17 km visite du phare, vue sur le fort ou Sarah Bernhardt s’y installa pendant quelques années. Retour à Sauzon par des petites routes. Visite de la ville ou nous avons pu voir 3 mariages. Il parait que Sauzon est très prisé pour ce genre de cérémonies. Hébergement au gîte de l’ Escale ½ pension, et nous fêtons un troisième anniversaire celui de Pierre.
Dimanche 6 septembre Sauzon – le Palais 13 km sentier très escarpé mais beau et toujours avec du beau temps. Nous avons eu la surprise de rencontrer sur le sentier la dame d’Hoedic qui nous avait offert le café, cette dame randonne un peu sur Belle Ile. Avant d’arriver au port nous découvrons la Citadelle fortifiée par Vauban. Nous reprenons le bateau à 17 h pour Quiberon. Hébergement à l’hôtel “le Bon Accueil” à recommander car nous avons eu la chance d’avoir à chaque fois des repas différents copieux et très bons.
Lundi 7 septembre : dernier petit déjeuner puis voiture direction Clermont Fd
Séjour n°12. En autonomie du Puy-de-Dôme au Mont Aigoual (1ère étape)
Date : du samedi 01 au samedi 08 août 2015 Animateur : Michel J. Nombre de participants : 6 dont 4 femmes et 2 hommes. Météo: beau et chaud dans l’ensemble avec température nocturne autour de 20°C voire plus. Quelques coups de vent durant certaines nuits. Samedi 01 août, la fraîcheur était au rendez-vous et nous avons navigué pour gagner le sommet du Puy-de-Dôme dans une ambiance ouatée. Un premier passage orageux dans la nuit de lundi à mardi se poursuivant quelques heures dans la matinée suivi d’un second plus intense en fin de nuit du vendredi au samedi avec averses marquées vers 11h00, le samedi et surtout vers 13h00 à St Flour mais la randonnée était finie…Ce temps idéal et lumineux a permis à une partie du groupe de bivouaquer sans tente et de profiter d’un ciel étoilé avec voie lactée avant le lever de lune.
Faune rencontrée : en majorité des oiseaux à l’exception d’une biche dérangée dans le bois de Roche Grande, colverts (Montcineyre), hérons cendrés, un couple de grèbe huppé (lac de St Alyre), mésanges, alouettes, étourneaux, pics verts, pies, tourterelles turque, pigeons ramiers, martinets noirs, hirondelles de rocher, de fenêtre, de cheminée, grands corbeaux, quelques rapaces, faucons (notamment à proximité de la tête de Flon)… milans royaux (en nombre au niveau du Bec de l’Aigle), et j’en oublie sans doute….un lièvre (avant Pradiers), de nombreux rongeurs et une petite curiosité un rongeur aquatique dans le ruisseau de Pierre Taillade au lieu dit Vassivière (Cantal). Après recherche, il pourrait s’agir d’une musaraigne aquatique où d’un campagnol aquatique ?
Itinéraire : pour cette première étape en direction du Mont Aigoual, un itinéraire original a volontairement été choisi afin de fuir en cette période d’août, les portions des GR trop chargées lorsque cela a été possible. Ainsi la traversée d’une partie des Dômes s’est faite loin de la foule. Idem pour le Cézallier en partie en hors piste (HP) et l’arrivée sur les sommets cantaliens sous le puy de Seycheuse s’est faite discrètement. Un peu de monde en descendant sur Prat de Bouc puis la planèze de St Flour pour nous tout seul
Patrimoine naturel au cours de notre périple : des superbes panoramas sur 360° avec une luminosité remarquable du Sancy vers le lac du Guéry, les roches Sanadoire et Tuilière, le puy de l’Ouire vers le nord, les Dômes ; vers le sud et l’ouest, tous les sommets et notamment le Capucin au coucher du soleil. Les reflets à la nuit tombante sur le lac de Montcineyre. Au sommet du Chamaroux, un paysage d’estives à perte de vue et les massifs du Sancy au Nord et au Sud-Ouest, ceux du Cantal.
Patrimoine bâti au cours de notre périple : – la chapelle de Vassivière (Puy-de-Dôme) – le buron en pierre des Gardes (Cantal) – Notre Dame de la Visitation à Lescure (Cantal) – les corps de ferme de Valuéjols – le château de Sailhant (Saillant) -l’église d’Andelat et les maisons du village – le Moulin de Massalès – la cathédrale de St Flour et le quartier ancien
Classement: moyen ( 2h30 de transport, 8 jours de déplacement à pied). Je relève le niveau annoncé facile par le nombre de kilomètres effectué en hors piste et la longueur de certaines étapes. Kilométrage parcouru : 177,514 km Dénivelées totales négatives 5368m, positives 5461m Les chiffres annoncées ci-dessous ont été établies à l’aide du logiciel Openrunner. Les résultats sont à nuancer car des différences comprises entre 9% et 20% ont été constatées entre ce logiciel (moins disant) et les données relevées à l’aide d’une montre altimétrique notamment concernant les résultats sur les dénivelées. DD, la durée du déplacement intègre les pauses et visites…
Découpage du séjour
J1 transport Clermont Ferrand, Orcines. Chemins des chèvres, gare du train, chemins des muletiers, col de Ceyssat, Sud puy de Besace, Sud Parc d’Allagnat, Est puy de Barme, Sud puys de Lassolas et de la Vache, château de Montlosier, Ouest puy de Charmont, Nord-Ouest La Garandie. Bivouac à l’Est du puy de l’Enfer. Alt. 1060m. Coordonnées UTM 31N 494619/5055978 Durée du déplacement (DD) : 8h30 D+888m, D-650m Alt. minimum 828m Alt. maximum 1412m. Distance : 27.913km
J2 Saulzet-le-Froid, Pessade, puys de la Tache, de Monne, de Barbier, de l’Angle, col de la Croix St Robert. Bivouac au NNOuest de la Tête de Flon. Alt. 1460m. Coordonnées UTM 31N 486046/5045362 DD : 7h04 D+886m, D-529m Alt. minimum 991m Alt. maximum 1712m. Distance : 19.040km
J3 Roc de Cuzeau, Pic Intermédiaire, col de la Cabane, lac des Hermines, Chapelle de Vassivière, Sud puy de Merle, La Plaine de Montcineyre. Bivouac à l’Ouest du lac de Montcineyre Alt. 1190m. Coordonnées UTM 31N 491527/5034035 DD : 12h00 D+618m, D-823m Alt. minimum 1196m Alt. maximum 1776m. Distance : 20.954km
J4 Les Fontlonges, Est puy de la Vaisse, la Gardette, bois de Jérieux, Teston du Joran, la Godivelle, Sud montagne de Riocros Haute, lac de St Alyre, Ouest le Testou, Mont Chamaroux. Bivouac estive au-dessus du buron de Tioulouse Bas Alt. 1350m. Coordonnées UTM 31N 495493/5019870 DD : 9h13 D+681m, D-514m Alt. minimum 1129m Alt. maximum 1476m. Distance : 21.705km
J5 Buron Paillassère Bas, Montagne de Pradiers, Pradiers, Romaniagues, ruisseau de Landeyrat, Bois de Roche Grande, ruisseau de Laneyrat, Laneyrat, Bois du Chay, ruisseau de Cézérat, Bois de la Pinatelle. Bivouac au-dessus du ruisseau de Fons Nostre Alt. 1115m. Coordonnées UTM 31N 492058/5003049 DD : 8h57 D+515m, D-751m Alt. minimum 1002m Alt. maximum 1459m. Distance : 23.720km
J6 Forêt de la Boissonnière, Sud Roche du Pic, Sud lac de la Frau de Collanges, col d’Entremont, les Montagnes, buron de Peyre Gary de l’Or, lieu dit Vassivière, Roches Vassivière, Rocher du Bec de l’Aigle, Font d’Alagnon, Super Lioran, Buron des Gardes. Bivouac au-dessus du buron des Gardes Alt. 1465m. Coordonnées UTM 31N 480533/4990709 DD : 11h00 D+1071m, D-747m Alt. minimum 1127m Alt. maximum 1666m. Distance : 25.989km
J7 Epaulement à l’Ouest du téléphérique, Plomb du Cantal, Prat de Bouc, Nord du puy de Niermont, Lescure, Galuse, Valuéjols, Liozargues. Bivouac estive au Sud du ruisseau de Liozargues entre petits rochers et arbustes. Alt. 950m. Coordonnées UTM 31N 500391/4988457 DD : 10h31 D+528m, D-1026m Alt. minimum 943m Alt. maximum 1825m. Distance : 24.573km
J8 Ruisseau de l’Ander, Pont des Landes, Mons, Sailhant, ruisseau de Babory, Andelat, Roueyre, le Moulin de Massalès, St Flour. Retour sur Clermont Fd. DD : 3h46 D+274m, D-328m Alt. minimum 797m Alt. maximum 979m. Distance : 13.620km
Hébergement : sous tentes de marque Hardwear mises à disposition par l’association. Les bivouacs ont été agréables avec toujours à proximité de l’eau pour faire la toilette. Nourriture : petit ravitaillement complémentaire à Super Lioran Transport: le samedi 01 avec les véhicules de Fréd M et Jean D et le samedi 08 avec les véhicules de Jean et Lucette C (Merci à eux) Observations: Excellente ambiance avec des adhérents motivés et en bonne forme physique (je devrai m’exprimer au féminin car le sexe dit faible était majoritaire. Où sont les hommes ?). Les conditions météorologiques stables nous ont permis de cheminer sereinement et de faire des pauses au moment chaud de la journée. Temps de préparation : 20 heures (préparation et choix de l’itinéraire, rédaction de la note technique, compte rendu, vérification des tentes) Kilométrage routier effectué : pour le transport des passagers en co-voiturage et des bagages 500 km.
Séjour n°10. La façade atlantique en vélo-rando « De l’estuaire de la Gironde à la Bidassoa »
Date : du samedi 11 au dimanche 19 juillet 2015 Animateur : Michel J. Nombre de participants : 8 dont 3 femmes et 5 hommes. Météo: beau et chaud dans l’ensemble avec température nocturne autour de 20°C et en journée température frôlant ou dépassant les 30 °C sur l’ensemble du séjour avec une pointe de chaleur sur le Pays Basque. Un orage la dernière nuit sous tentes à Tarnos. La dernière matinée pendant quelques heures sous une bruine pour marquer notre arrivée dans le département des Pyrénées Atlantiques.
Faune rencontrée : en majorité des oiseaux à l’exception de la jeune biche rencontrée broutant dans un coupe-feu à proximité d’Hourtin Sainte Hélène, cigognes blanches, mouettes rieuses, goélands brun et argentés, sternes, tadorne de belon, cormorans d’atlantique, hérons cendrés et blancs (appelés aussi grandes aigrettes), cygnes tuberculés, foulques, colverts, aigrettes, et des oiseaux plus communs, pies, tourterelles turque, pigeons ramiers, martinets noirs, hirondelles de fenêtre et de cheminée, quelques rapaces… milans noirs et royaux, et j’en oublie sans doute… et quelques lapins de garenne !
Itinéraire : la deuxième étape de la Vélodyssée marque la fin de cette itinéraire atlantique, la première s’étant déroulée en 2013 de l’estuaire de la Loire à l’estuaire de la Gironde. Plutôt que de suivre l’itinéraire officiel, un peu monotone à travers les forêts de pins, j’ai fait le choix de zigzaguer pour aller à la rencontre d’éléments majeurs naturels ou bâtis par l’homme, pouvant présenter un intérêt. Nous avons côtoyé à maintes reprises la « voie des Anglais », la cinquième route du chemin de Saint -Jacques de Compostelle.
Patrimoine naturel au cours de notre périple : la pointe de Grave, les mattes (marais), les différents lacs d’Hourtin et Carcans, Lacanau, la baie d’Arcachon, le Cap Ferret, le banc d’Arguin, la dune du Pilat à l’altitude variant constamment (110m actuellement), le contournement par un chemin du parc ornithologique du Teich à travers le delta de la Leyre, les étangs (petits et grands) de Cazaux et de Sanguinet, de Biscarosse et de Parentis, d’Aureilhan, les courants de Sainte Eulalie, de Mimizan, d’Huchet, l’immense forêt de pins (à l’initiative de Napoléon III pour protéger de l’avancée du sable et assainir les zones humides afin de rendre possible les cultures), les différents points de vue sur la côte d’Argent, les plages de sable, les rochers de Biarritz, la baie de Saint-Jean-de-Luz, la corniche basque et « sa pile d’assiettes » strates rocheuses, les fameuses plaques de flysch ; la baie du figuier dans lequel se jette la Bidassoa, frontière naturelle entre la France et l’Espagne.
Patrimoine bâti au cours de notre périple: – le phare de Cordouan « le roi des phares » construit sous le règne de Louis XIV. – à Soulac, la basilique Notre-Dame-de-la-fin-des-terres, église bénédictine de style roman poitevin sauvée des sables qui l’avaient engloutie au XVIII ème siècle, les 500 villas classées néocoloniales de la fin du XIX siècle.
Sur la Gironde. – la digue de défense des « mattes » qui s’étend du Verdon à Port-de-Goulée. – les différents ports, Talais, Saint-Vivien, Richard, de-By, Saint-Christoly-Médoc – le phare Richard, bâti au XIXème siècle pour remplacer un grand arbre qui faisait fonction d’amer. – les cabanes à carrelet
Sur le bassin d’Arcachon – le phare du Cap Ferret d’une hauteur de 52 mètres – le quartier des pêcheurs de la villa-Algérienne. Détruite en 1966 pour faire place à des constructions modernes, cette villa de style mauresque fût construite en 1865, 1866 entourée de jardins et d’une chapelle à l’initiative de Leon Losca en souvenir des années passées en Algérie. – les différents ports ostréicoles dont celui de Larros. – l’architecture variée des maisons anciennes d’Arcachon et le front de mer – les pinasses, bateaux emblématiques du bassin – au Moulleau, Notre-Dame-des-Passes
– avant et après Gastes, les captages pétrolifères, la cabane de pépé et l’histoire du gemmage – à Mimizan, le Clocher-porche, vestige d’une ancienne église prieurale puis paroissiale, classé en 2000 par l’Unesco au patrimoine mondial au titre des chemins de Saint Jacques-de-Compostelle en France. – les stations balnéaires de Seignosse, Hossegor, faisant parti des spots de surf les plus célèbres d’Europe. – à Capbreton, l’estacade de bois protégeant le port des tempêtes datant de Napoléon III qui conduit au « Gouf », le grand canyon sous-marin qui s’ouvre à la sortie de l’estuaire de Capbreton.
– à Biarritz, le phare, l’hôtel du Palais, le port de pêcheurs, le rocher de la Vierge. – à Bidart, la chapelle Sainte Madeleine dédiée aux marins construite en bois en 1820, détruite par un ouragan, elle fut rebâtie en dur en 1917. Souvenir du dernier pique-nique avec vue imprenable du haut de cette falaise sur l’océan et la nuée de surfeurs qui attendaient « la vague ». – à Saint-Jean-de-Luz, la Maison de Louis XIV, le jeune roi a passé 40 jours en mai et juin 1660, lors de son mariage avec Marie-Thérèse d’Autriche, la fille du roi d’Espagne ; la galerie en front de mer (et ses glaciers !).
– à Socoa, l’entrée de la Baie, encadrée par les phares de la Pointe de Sainte-Barbe et de Socoa avec son fort, construit sous louis XIII et remanié par Vauban. – domaine d’Abbadia avec son château d’architecture néo-gothique, inspiré des modèles de châteaux-forts du Moyen-âge et son jardin. Lieu enchanteur, dressé sur les falaises abruptes d’Hendaye au milieu d’une lande, construit entre 1864 et 1884 par Viollet-Le-Duc pour Antoine d’Abbadie, ethnologue, géographe, homme de science…né en 1810 à Dublin d’une mère irlandaise et d’un père basque – le casino d’inspiration mauresque à Hendaye, point de départ du GR10 et de la Haute Route Pyrénéenne !!!!!
Classement: facile ( 1.5 jours de transport, 8 jours de déplacement en vélo) Kilométrage parcouru : 577.01 soit 72.126 moyenne par jour distance la plus longue 88.93 km et la plus courte 48 km. Durée de roulage totale : 36h15, sur la journée, maximum, 5h45, minimum, 3h00. Moyennes journalières, J1, 15km/h, J2, 16.3km/h, J3, 16km/h, J4, 16km/h, J5, 15.4km/h, J6, 16.4km/h, J7, 18.2km/h, J8, 13.3 km/h. Ces données ont été fournies par une montre GPS garmin. Les dénivelées positives et négatives ont été calculées à partir du logiciel openrunner. J1 +86, -86, J2 +144, -137, J3+206,-213, J4 +356,-356, J5, +377, -358, J6, +280,-298, J7 +392, – 381, J8 +526,-559 Conditions de roulage : bonne dans l’ensemble sur les voies vertes et les petites routes. Quelques passages où les racines soulèvent le goudron demandant un peu plus d’attention.
Hébergement : en camping de qualités différentes, un bon accueil général, de beaux emplacements parfois, médiocre au camping trois étoiles de Maguide. Un hébergement avec trois chambres en 1/2 pension à Ciboure au club Léo Lagrange. Nourriture : ravitaillement sans problème sur l’ensemble du parcours (une voire deux fois par jour)
Transport : à l’aide d’un véhicule Peugeot de 9 places mis à disposition par le club Arverne de plongée. Les vélos et bagages étant transportés à l’aide de la remorque de l’association aménagée. Un grand merci aux deux conducteurs, Georges pour le trajet Clermont-Ferrand à Royan et Alain pour le trajet retour (Hendaye Clermont Ferrand).
Equipement : Vélo (personnel) VTT équipés de porte-bagages et sacoches ou tirant des remorques Bob (2 Yak). La remorque Bob (Yak) de l’association a été utilisée et une remorque Bob (Yak) louée. Deux paires de sacoches de marque Vaude récemment achetées ont été mises à disposition. Nous avions pour dormir le grand tipi, Sophie et Jean Pierre préférant l’intimité de leur tente personnelle.
Découpage du séjour
J1 transport Clermont Ferrand, Royan, bac, pointe de Grave, Soulac-sur-Mer, Pointe de la Négade, Port-du-Talais, Saint-Vivien-de-Médoc.
J8 Bayonne par les rives de l’Adour, Biarritz, Bidart, Guéthary, Saint-Jean-de-Luz, Ciboure, Hendaye. Transport à Ciboure.
J9 transport Ciboure, Clermont-Ferrand
Accident : néant Remarques: pas de crevaisons, ni d’incidents mécaniques. Les participants possédaient la licence IMPN. Temps de préparation : 30 heures sans compter le travail lié à l’adaptation de la remorque de l’association pour le transport des vélos. Kilométrage routier effectué : pour le transport des passagers en co-voiturage, des vélos, du matériel et des bagages 2385km.
Séjour n°8. Multi activités en Sierra de Guara (Espagne)
Date : du samedi 27 juin au samedi 04 juillet 2015 Animateur : Michel J. Nombre de participants : 5 dont 2 femmes et 3 hommes Météo: belle semaine avec température moyenne de 36 ° en journée et 20° la nuit. Brumeux le jeudi avec quelques gouttes en fin d’après-midi
Nous étions 6 inscrits mais le corps médical a interdit à Mady cette semaine d’activités.
Faune rencontrée : de nombreux vautours fauve, un couple de percnoptères à deux reprises, des milans royaux, un écureuil roux, des huppes en vol (vu et entendu), des pinsons des arbres,quelques hirondelles de rocher et de fenêtre quelques martinets. Peu de guêpiers d’Europe, un lièvre, un lapin et un cervidé ( ?)
Flore observée : grassette, ramondia ou oreille d’ours, du pin d’Autriche sur les hauteurs du Tozal, du chêne vert, du chêne rouvre, du genévrier, du buis etc..
Patrimoine: le pont romain de Pédruel, le village de Rodellar et ses cheminées aragonaises, le village oublié d’Otin, le village d’Alquézar (Alquezra en Aragonais), sa collégiale, la Plaza Major….
Patrimoine naturel : la dépression de la partie supérieure du Mascun, le panorama du Tozal de Guara
Classement: voir jour par jour Matériel : celui de Pierre pour le canyoning (baudriers, longes, mousquetons, descendeurs, combinaisons isothermes, cordes ; celui de l’association pour les via-ferratas (baudriers, longes, descendeurs, cordes de secours) ; randonnée, matériel personnel
Hébergement : bungalow et sous tente (Pierre et Michel) au camping El Puente de Rodellar Nourriture : Les repas du soir ont été pris au restaurant du camping (l’équipement des bungalows ne permettant pas de cuisiner). Les pique-niques ont été préparés par moi-même en collaboration avec les participants avec les provisions apportées de Clermont Fd (peu d’approvisionnement local possible)
Transport : à l’aide du véhicule de Michel Julien. La remorque de l’association a été utilisée pour le transport du matériel et des bagages. Nous avons ramené les poubelles du tri sélectif, celui ci paraissant peu opérationnel en Sierra. Kilométrage parcouru : 1629
LE SEJOUR JOUR PAR JOUR … Pierre G, guide canyon nous a rejoint le samedi soir.
J1 Transport de Clermont-Ferrand à El Puente, commune de Rodellar. Après l’installation et le repas du soir, en compagnie de Pierre, distribution du matériel et petit exercice de corde entre deux poteaux de l’avant toit du bungalow.
J2 Direction le canyon du Balcès situé sur la rivière Isuala. Après un cheminement de 1h30, nous voilà à pied d’œuvre pour parcourir les Oscuros du Balcès. Descente en rappel sous cascade, apnées, étroitures, vasques et c’est la sortie….Pique-nique puis nous avons continué la descente du Balcès en laissant les barrancos à droite du Fondo, du Juncar. Avant le barranco de la Cueva Cabrito, nous avons pris une sente pour revenir sur le plateau. Classement de la journée : moyen
J3 Un classique en Sierra qui rassemble toutes les facettes du canyoning, le Formiga situé sur la rivière du même nom avec sauts, passage sous roche, apnée, descente en rappel etc…Pique-nique à l’ombre des arbres. Fin de journée consacrée à la visite d’Alquezar (voir plus haut) et à faire quelques courses. Classement de la journée : facile
J4 Le départ est matinal après un réveil à 06h00 et un petit déjeuner copieux. Le but de la journée est de faire le Mascun supérieur situé sur la rivière du même nom qui se jette au débouché du canyon des Gorgas Négras dans la rivière l’ Alcanadre. Après moins de 3 heures de randonnée à bonne allure, nous sommes les premiers à admirer la dépression de 35 mètres environ qui marque le début de ce grand canyon. Quatre marches à franchir, un saut ou une descente en rappel de 8 à 9 mètres pour gagner cette marmite, puis une petite vasque où l’on se laisse glisser sur 3 mètres environ puis un rappel d’une petite dizaine de mètres et enfin un saut ou un rappel de 6 à 7 mètres environ. Ensuite, c’est une succession de rappels, petits ou grands sauts, toboggans, nage dans les biefs, de parties étroites, une longue partie presque souterraine, des chaos avec eau ou sans. En tout une bonne dizaine d’heures pour faire la boucle. Classement de la journée : difficile
J5 On change d’activité, on change de matériel, première sortie en via-ferrata …Pierre ne la connaissant pas décide de rester avec nous. Guy souffrant de la cheville droite préfère rester au repos. Elle démarre à partir de la source du Mascun. Rappel des consignes de sécurité. De belles verticales nous propulsent à des centaines de mètres au dessus du Rio, passages aérien avec vue sur le dauphin, sculpture naturelle emblématique du canyon. Nous sortons sous l’église de la Virgen del Castillo. La température est encore supportable et nous enchaînons par le barranco sec de la Virgen. Il est l’heure du pique-nique que nous prenons à proximité de la résurgence du Mascun. Pierre nous quitte en milieu de l’après-midi. Classement de la journée : facile
J6 Un léger voile dans le ciel me décide à inverser les deux dernières journées. La veille toute l’équipe est d’accord, le jeudi sera consacré à l’ascension du Tozal de Guara. Guy ne sera pas de la sortie sa cheville le faisant encore souffrir…Réveil à 05h00 et nous sommes sur place après une grosse heure de route, à 07h00 environ. Je décide de partir pas très loin du barrage de Guara. Une succession de montées et de descentes nous permet d’arriver enfin au sommet , toit de la sierra de Guara, à 2077 mètres d’altitude après une dénivelée de 1660 mètres environ, sommet que nous n’avions pas pu atteindre lors du séjour « la Sierra de Guara autrement…de 2012 » à cause d’une grosse tempête de neige. Un léger souffle d’air garde la température supportable. Nous sommes seuls et inscrivons quelques mots sur le livre d’or retiré d’une sorte de boite aux lettres le gardant à l’abri des intempéries. Avec une vue à 360°, le spectacle est au rendez-vous. Vers le sud, la plaine de l’Ebre avec ces champs d’un jaune brillant, signe que les céréales sont mûres. A l’Ouest, les sommets et dépression de Vadiello, à l’est la Cabeza et ses 1870 mètres qui surplombent le canyon des Gorgas Negras. Au Nord, la chaîne pyrénéenne, frontalière et le piémont pyrénéen espagnol composé de chaînes parallèles. On aperçoit, la brèche de Roland… Il faut penser à la descente. L’option retenue est un long pierrier en trace directe qui va nous faire perdre 500 mètres de dénivelée très rapidement. Les muscles des cuisses et les articulations sont mis à rude épreuve. Une sente dans une végétation un peu agressive nous permet de faire la jonction avec l’itinéraire de montée. La distance estimée se situe entre 25 et 30 kilomètres linéaires. Un effort de presque dix heures a été nécessaire pour effectuer cette randonnée. Classement de la journée : difficile
J7 : Pour cette dernière journée, Guy fera parti du groupe. Nous allons à la découverte de la seconde via-ferrata au programme. Elle est située à proximité de Bierge sur la rivière Isuala. Mais avant, nous faisons un détour chez Ferrer, histoire de ramener de notre séjour en Sierra un produit local de qualité, l’huile d’olive. Encastré entre les deux rives abruptes de l’Isuala, un énorme rocher fendu où passe en son milieu la rivière. Voilà où a été construite, cette jolie via avec une succession de trois ponts de singe, les uns enjambant la rivière, un autre long d’une quarantaine de mètres passant d’un bloc à l’autre suivant le fil de l’eau puis une belle verticale, un peu de dévers et de nouveau une montée par paliers pour atteindre le plateau. Le pique-nique sera pris sur le plateau à l’ombre des oliviers et en admirant le vol gracieux d’un couple de percnoptères. Classement de la journée : facile
Assurance : tous les participants avaient souscrits à l’assurance IMPN couvrant l’activité.
Réflexions personnelles: Cette multi-activités a semble-t-il plu au participants. Trois découvraient l’activité canyon. Grâce à une météo et un niveau d’eau propice dans les rivières, ils ont pu accéder à deux endroits emblématiques de la Sierra, le Mascun supérieur en canyoning et le Tozal de Guara en randonnée pédestre. Le groupe malgré des différences de niveau dans le domaine aquatique et sur les rappels a fait preuve d’entraide.
Observations: L’hébergement au camping El Puente est agréable du fait de sa situation au milieu et à proximité des canyons et via mais est très bruyant (voiture circulant très tard, non respect des règles de base de la vie en collectivité etc…). Il est difficile de pouvoir trouver le sommeil avant quelque fois deux heures du matin. J’espère que l’on pourra retrouver de nouveau à se loger à Morrano si nous continuons à proposer les activités en Sierra.
Temps de travail : 10 heures en prenant en compte la préparation, les contacts téléphoniques, la recherche d’un nouvel hébergement, la rédaction du compte rendu.
« Le regard ébloui par d’étranges décors ; l’homme chemine au fond des veines d’émeraude, enivré du mystère envoûtant des sierras » André Galicia.
Date : Du samedi 13 au vendredi 19 juin 2015 Animateur : Michel J. Nombre de participants : 5 ( 5 hommes) Météo: belle semaine dans l’ensemble avec une température douce, quelques passages nuageux et brume sur l’île de Groix . Classement: facile, accessible à toute personne à l’aise dans le milieu aquatique. Hébergement : dans deux maisons de vacances au village Belambra de Guidel (56) et sous tentes ou en bivouac à la belle étoile pendant la randonnée. Nourriture : buffet le matin au petit déjeuner et le soir au dîner, les pique-niques étaient préparés par Vincent, notre guide et pris sur le terrain. Pendant la randonnée, les petits déjeuners , les repas et pique-niques étaient préparés en commun avec des vivres transportées à bord des kayaks Transport routier : à l’aide du véhicule Michel. Kilométrage parcouru : 1395 km Nous avons utilisé la remorque de l’association pour transporter matériel et bagages. Equipement : chaque stagiaire avait à disposition un K1 (kayak de mer une place) adapté à sa morphologie avec jupe, gilet d’aide à la flottaison et combinaison. Pour ma part, j’utilisais mon matériel personnel amené de Clermont Ferrand.
Faune rencontrée : de nombreux oiseaux marins avec les différents goélands (argenté, brun, marin), les sternes (naines et pierregarin), les mouettes (rieuses et tridactyle), les cormorans ( d’atlantique et huppé sur l’île de Groix). Le pouce-pied sur l’île de Groix, crustacé, un peu bizarre, qui vit fixé aux rochers battus par les vagues.
But du séjour : former en K1 un groupe susceptible de pouvoir amener en utilisant des K2 (kayak 2 places) de nouveaux adhérents à la découverte de l’activité au cours de randonnées autonomes les saisons suivantes.
Découpage de la formation
J1 transport Clermont Ferrand – Guidel plage. Installation au village de vacances.
J2 rencontre avec Vincent, notre guide pour la semaine. Transport à l’Anse de Stole sur la commune de Ploemeur. Présentation du matériel et affectation des K1, combinaisons, gilets, jupes et pagaies. Mise à l’eau. Les gestes pour bien utiliser la pagaie, les virages. Pique-nique pris sur la plage. Mise en pratique de la technique du matin avec une navigation rase-cailloux en direction de la pointe du Talus. Retour sur l’Anse pour des exercices de sécurité : récupérer en pleine mer une personne après un dessalage.
J3 navigation dans le courant dans l’estuaire de la Laïta puis déplacement côtier rase-cailloux vers l’ouest. Surf sur les vagues et utilisation de la gîte pour contrer la force des vagues. Pique-nique dans une petite crique. Retour vers Guidel Plage.
J4 Apprentissage du point d’équilibre avec l’aide d’un paddle float dans le port de Courégan. Utilisation des différentes techniques acquises. Pique-nique sur la plage. L’après-midi est consacrée à la navigation dans la baie de Lorient dans une mer avec un fort clapot, récupération d’équipier ayant chaviré.
J5 Randonnée à l’île de Groix. Les kayaks chargés pour deux jours d’autonomie avec nourriture et équipement individuel. La lourdeur n’entame pas les qualités marines des embarcations. Bien que largement visible du continent, l’île se trouve en trace directe à 6 kilomètres en mer. Jusqu’aux portes du 20ème siècle, l’île se consacrait à la pêche aux thons avec un port principal situé côté Nord, le port Tudy, protégé des tempêtes de l’Ouest et du Sud-Ouest. Avant le départ, Vincent nous donne l’objectif à atteindre en prenant en compte, le vent, la marée et le courant…..La mer est belle et nous gagnons une plage pour le pique-nique puis c’est la pointe du Grognon, la pointe de Pen Men, pointe extrême Ouest de l’île. Nous abordons la côte sauvage exposée au vent d’Ouest et du Sud Ouest. La mer est hachée par un fort clapot. Nous approchons la grotte des Moutons en faisant du rase-cailloux. Un premier dessalage puis un second, nous permet de passer de la théorie en mer calme à la pratique. Nous gagnons le Port Saint Nicolas abrité pour nous dégourdir les jambes. Une petite anse à deux pas de Kermarec, nous servira d’abri pour la nuit. Certains dormiront à même le sable pour profiter au mieux de l’environnement et des étoiles après un bon repas pris en contemplant la mer.
J6 La nuit a été douce et le ciel au lever du jour s’est chargé d’une brume voilant dans le lointain Belle-île. Après un copieux petit-déjeuner, les marins auvergnats sont rapidement à l’œuvre. Une longue houle a remplacé le clapot, les kayaks disparaissent. Seules restent visibles de temps en temps, la tête d’un partenaire, le chapeau d’un autre, le casque d’un troisième. Nous abordons avec sérieux et grâce aux conseils avisés de Vincent, la pointe des Chats, réserve naturelle géologique qui s’avance comme des griffes dans la mer semant çà et là des cailloux permettant à la grande houle de venir déferler. Ensuite, nous longeons la plage des sables rouges en retrouvant un certain calme lié au passage au Nord de l’île, puis la plage des Grands Sables s’offre à nos yeux. Seule plage convexe d’Europe où le sable migre en fonction des tempêtes. Nous croisons l’entrée du port Tudy, port principal de l’île qui accueille les plaisanciers et les car-ferries reliant à partir de Lorient, l’île au continent. Nos frêles embarcations bien que prioritaires se glissent dans le trafic avec précaution. Pique-nique sur une petite plage et c’est la traversée. Nous avons à mi-parcours un navire de guerre sur notre gauche qui se rapproche à vive allure. Nous maintenons le cap, le voilà qui nous signale par un brusque changement de direction qu’il nous a vu et qu’il nous contourne par l’arrière. Voilà bientôt l’Anse de Stole, la fin du voyage est proche….
J7 Retour sur Clermont-Ferrand avec beaucoup de belles images en tête.
.Assurance : tous les participants avaient souscrits à l’assurance IMPN couvrant l’activité.
Réflexions personnelles: Excellent séjour qui a permis une belle découverte technique du kayak de mer. Un stage dense où une grande partie des différentes facettes de l’activité ont été abordées. Un beau tour de l’île de Groix qui ouvre des horizons et qui peut permettre à l’association de se positionner sur une activité pérenne à travers de nombreuses randonnées à réaliser sur cette magnifique Bretagne. Merci au Conseil d’Administration d’avoir permis à ce séjour d’être maintenu malgré le nombre restreint de participants ce qui a nécessité de changer de lieu d’hébergement et des dépenses non prévues au budget.
Observations: Les conditions de logement étaient de qualité et les repas ainsi que les pique-niques copieux. L’ambiance dans le groupe a été bonne et les participants ont accepté avec bonne humeur les exercices pratiques. Le matériel mis à disposition était top.
.Temps de travail : 10 heures en prenant en compte la préparation, les contacts téléphoniques et divers mails.
Séjour n°5. La Vallée du Cher en vélo -rando : « boucle entre forêts, canal et pâturages »
Date : du jeudi 14 au dimanche 17 mai 2015
Animateur : Fred Nombre de participants : 9 (4 femmes et 5 hommes)
Météo: alternance d’éclaircies et de ciels nuageux – une belle averse en arrivant au camp le premier soir, et une bruine le dernier soir à la tombée de la nuit. Vent peu marqué excepté en soirée le deuxième jour – températures fraîches pour la saison.
Faune rencontrée : chevreuils, biches, faisans pour quelques animaux « emblématiques » du Berry & Bourbonnais en secteur Tronçais. De nombreux oiseaux, surtout à l’approche des zones en eau (notamment hérons & canards).
A voir le long du périple : Les notes de parcours que j’avais pu prendre avant le séjour, et qui ont été distillées au fil des étapes… Celles-ci complètent les informations que j’avais « en tête », notamment à partir de Vallon-en-Suly et jusqu’à Montluçon : originaire de ce « coin », j’avais sur ce tronçon moins besoin d’avoir quelques notes…
Classement: facile Kilométrage parcouru d’environ 250 km en 4 jours (étapes de 60 à 70km) pour des dénivelés positifs journaliers inférieurs à 750m. Itinéraire sur de petites routes, de larges chemins (et quelques portions de sentiers ou presque de hors-sentier, certaines sentes n’étant plus entretenus).
Hébergement : sous tentes (grand & petit tipi de l’association ainsi qu’un « dôme »), en campings (Saint-Bonnet de Tronçais, Châteauneuf-sur-Cher, Saint-Amand-Montrond). Les trois campings que nous avons fait sont vraiment à conseiller : un accueil très chaleureux, une situation calme (à proximité immédiate d’un étang, du Cher ou du canal du duc de Berry) et idéale pour le ravitaillement ou une balade du soir, des tarifs tout à fait accessibles… A Néris-les-Bains, où nous avons garer les véhicules, le camping municipal, à côté de l’ancienne gare dont l’architecture extraordinaire interpelle, semble aussi être une étape très agréable (nous n’avons pas eu besoin d’y passer la nuit).
Camping « Champ fossé » de Saint-Bonnet de Tronçais : 04 70 06 11 30 Camping « L’île » de Châteauneuf sur Cher : 02 48 60 46 81 Camping « La Roche » de Saint-Amand-Montrond : 02 48 96 09 36 Camping ‘Le lac » de Néris-les-Bains : 04 70 03 24 70
D’autres campings / municipalités nous avaient initialement confirmé la possibilité de nous recevoir ; après de nombreuses péripéties, certains nous ont indiqué, parfois à quelques jours du séjour, de l’impossibilité de nous y arrêter… Décevante d’un point de vue touristique, cette « attitude » ne nous aura pas pénalisé pour autant, les étapes réalisées étant bien celles que je conseille aujourd’hui à toute personne souhaitant refaire tout ou partie de l’itinéraire de ce séjour proposé par Atlas Aventure.
Nourriture : apportée par les participants, mais aussi achetée en cours de route dans de petits commerces : ils sont nombreux sur le parcours, et notamment à Néris-les-Bains, Louroux-Hodement, Saint-Bonnet de Tronçais, Ainay-le-Vieil, Charenton-sur-Cher, Billy, Châteauneuf-sur-cher, Lignières, Le Châtelet, Saint-Amand-Montrond, Vallon-en-Sully, Montluçon. A l’honneur, les produits de pays : pâté au pommes de terre et pompes aux grattons !
Transport routier: à l’aide des véhicules (165km aller-retour depuis Clermont-Ferrand) de Karim, Nicole & Fred, et en utilisant la remorque de l’association à laquelle une « cage » métallique permettant l’accrochage de nombreux vélos, a été ajoutée.
Équipement : vélos avec sacoches / remorques dont certaines mises à disposition par l’association Atlas Aventure, permettant le portage de tout le matériel nécessaire à l’itinérance en vélo. Le hors-série « voyager à vélo » du magazine Carnets d’Aventures qui est arrivé dans les boîtes la veille du départ précise très justement ce qui peut être emmené sur cette activité. Ces séjours sont aussi l’occasion d’échanger entre pratiquant réguliers et néophytes, chacun s’enrichissant de l’expérience de l’autre, rigolant de certaines anecdotes… Personnellement, j’adore mon siège pliant : 400 grammes qui permettent, à chaque pause, de prolonger la position assise dont on ne manque pas lors de cette activité !
Découpage du séjour
J1 transport de Clermont Ferrand à Néris-les-Bains puis itinéraire vélo jusqu’à Saint-Bonnet de Tronçais (identifiant parcours 4765521 sur openrunner / visible pour tous les publics). Il s’agit d’un parcours très roulant, un peu « montagnes russes » (la journée avec le plus de dénivelé positif, mais où les descentes permettent de respirer…), du fait de son orientation globalement sud-nord en parallèle du Cher. Ce qui oblige à passer de nombreux vallons où s’écoulent quelques affluents de cette belle rivière (comme la Marmande, le Lamaron etc.)
J2 de Saint-Bonnet à Châteauneuf-sur-Cher (identifiant parcours 4765596 sur openrunner / visible pour tous les publics). Durant cette journée, on longe pour la première fois le canal du duc de Berry, vers Charenton-sur-Cher. Quelques belles montées au programme, mais qui offrent avant tout de jolis points de vue sur le Berry.
J3 de Châteauneuf-sur-Cher à Saint-Amand-Montrond (identifiant parcours 4765786 sur openrunner / visible pour tous les publics). C’est presque une grande boucle qui est proposée pour ce troisième jour. Alternance de bois & de petits champs (le bocage ayant été assez préservé sur cette partie Sud du Berry), patrimoine architectural très présent…
J4 de Saint-Amand-Montrond à Néris-les-Bains (identifiant parcours 4765829 sur openrunner / visible pour tous les publics) : le jour du retour ! Une grande partie de la journée est consacrée à longer le canal du duc de Berry. Si les seules péniches qu’il sera possible de voir (et qui ne ne sont plus utilisées commercialement pour le transport de marchandises) sont peu nombreuses, les ouvrages d’art, qui sont d’autres marqueurs de cette ancienne voie navigable déclassée il y a 60 ans, sont légion (écluses, quais de déchargement, pont-levis, pont-canal comme celui de la Tranchasse ou de Vaux etc.).
Assurance :tous les participants avaient souscrits à l’assurance IMPN couvrant l’activité.
Observations: un parcours apprécié de tous pour sa diversité au fil des kilomètres, un territoire adapté à la découverte en vélorando, et de belles surprises. Comme le château de Meillant, dont l’architecture fait écho à ceux situés le long de la Loire (et que nous avons par exemple pu observer 15 jours plus tôt en canoë). Ou encore le splendide et passionnant (aussi grâce à son animatrice qui nous a accordé de son temps et a partagé avec le plus grand enthousiasme ses connaissances) musée du canal du duc de Berry situé à Magnette : tarif modeste, éléments d’exposition judicieusement choisis, une pause des plus appréciables au bord de l’ancienne voie navigable ! Deux sites qui ont compris que tourisme résonne aussi avec adaptabilité : nos arrêts en fin de matinée (visite + pique-nique sur les sites) ont permis de profiter pleinement des charmes des lieux. De nombreux autres sites proposent des visites, et parfois au détour d’un chemin, certains arrêts alors in-envisagés semblent s’imposer : un prieuré par ci, une ancienne école par là. Rien que la voie verte réalisée le long du canal vaut à elle seule le détour, permettant très aisément de découvrir le territoire… Château de Meillant : 02 48 63 32 05 Musée de Magnette : 04 70 06 63 72
C’est un parcours facile et motivant pour découvrir l’activité vélorando au sein d’Atlas Aventure, mais aussi à titre individuel. A cette période de l’année (printemps), la végétation est par endroits exubérante, la faune parfois bruyante, le côté « sauvage » est au rendez-vous ; mais à l’automne, du côté de Tronçais dont la forêt est alors marquée par le brame du cerf, cela doit aussi valoir le détour ! Pour les auvergnats, l’aventure est souvent à deux pas de chez nous, et pour notre réputation de « radin », cette activité, très peu coûteuse, est parfaite ! Les possibilités d’adaptation en cours de route sont nombreuses. L’accès aux transports en commun (trains) notamment à Saint-Amand-Montrond et Montluçon permettent d’ailleurs d’envisager des séjours sur ce territoire utilisant intégralement ce type de mode de locomotion pour s’approcher des points de départ / arrivée des étapes vélo…
Temps de travail : 8 heures en prenant en compte la préparation, les contacts téléphoniques et divers mails etc.
En amont : ce séjour a donné lieu a de nombreuses sorties (« entraînements ») depuis le mois de mars 2015 en soirée, à la demi-journée, à la journée, autour de l’agglomération Clermontoise, où le kilométrage a été progressivement augmenté, et pendant lequel l’apprentissage du déplacement en groupe a toujours été un leitmotiv.
Merci à Michel pour son soutien lors de la préparation de ce séjour.
Séjour n°3. La Loire des Châteaux en canoé canadien.
Date : du jeudi 30 avril au dimanche 03 mai 2015 Animateur : Michel J. Nombre de participants : 8 (3 femmes et 5 hommes)
Météo: pluie par averses le jeudi et samedi, continue le vendredi. Température douce dans l’ensemble. Débits d’eaux (données vigicrues) en mètres cubes par secondes sur le tronçon allant d’environ 250 le 29 avril, à plus de 900 le 4 mai.
Faune rencontrée (surtout de nombreux oiseaux) : cormoran continental, groupes importants de cygnes tuberculé, héron cendré, aigrette garzette, grande aigrette appelée héron blanc, colvert, chevalier culblanc ( ?), chevalier gambette ( ?), oedicnème criard, goéland argenté, mouette rieuse, mouette mélanocéphale, sterne pierregarin, sterne naine, martinet noir, hirondelle de fenêtre, hirondelle de cheminée appelée également, hirondelle rustique, bergeronnette grise et j’en oublie sans doute…. Remarquable, face au château du Chaumont sur Loire, l’île couverte de sternes pierregarin, naines, mouettes rieuses et mélanocéphales en pleine période de reproduction.
Patrimoine au cours de notre périple :
– naturel avec une Loire vivante et tous les îlots sableux ou végétalisés par les repousses de peupliers et saules.
– architectural avec les nombreuses maisons bourgeoises puis les premiers châteaux à Menars, celui de la Pompadour, celui de Chaumont, les centres historiques de Blois et d’Amboise, le plus beau pont du fleuve à Beaugency. A Amboise, nous avons pris quelques heures pour visiter le château du Clos Lucé où invité par François 1er, Léonard de Vinci a vécu ses dernières années. Nous avons pu admirer cheminées, tapisseries, tableaux, meubles et essayer de comprendre le génie de l’homme en observant les différentes maquettes reproduites à partir des dessins du maître. Malgré la pluie, nous avons fini la visite par le parc où sont exposées les créations et les inventions majeures.
Classement : facile Kilométrage parcouru : 92 km A titre d’exemple le 02 mai 2015, nous avons parcouru 27km45 en 3h06 à la vitesse moyenne de 8.9 km/h (données gps). Conditions de navigation : bonne avec un gros volume d’eau nécessitant de l’attention dans les passages délicats et notamment les vieux ponts.
Hébergement : sous tentes avec deux campings et un bivouac. Utilisation du grand et des deux petits tipis. Mise à disposition de 8 sursacs en goretex. Nourriture : apportée par les participants et mis dans des containers étanches. Bidon d’eau minérale de 5 litres acheté pour chaque bateau.
Transport routier : à l’aide des véhicules de Frédéric et Michel (kilométrage parcouru de 626km x 2 véhicules soit 1252km) pour l’aller-retour Clermont – Civray de Touraine. Sur place avec un minibus de 9 places conduit par le loueur de canoë. Equipement : 4 canoës canadiens de modèles différents avec une capacité de chargement approchant ou dépassant les 400 kilogrammes.
Découpage du séjour
J1 transport Clermont Ferrand – Civray en Touraine. Transport en minibus à la Chapelle St Mesmin (proximité d’Orléans) départ de la randonnée en canoë jusqu’à Beaugency. Premier soir au camping municipal.
J2 Beaugency – Meung sur Loire – passage de la centrale nucléaire de St Laurent des Eaux (la 3ème sur la Loire)- Blois. Bivouac sur la rive gauche, 4 kilomètres environ après Blois.
J3 Bivouac – Chaumont sur Loire – Amboise. Camping municipal. Visite du château du Clos Lucé.
J4 Il restait quelques kilomètres pour gagner Tours mais compte tenu de la météo (reprise de la pluie en fin de nuit), nous avons repris le chemin de Clermont Ferrand avec quelques heures d’avance.
Assurance : tous les participants avaient souscrits à l’assurance IMPN couvrant l’activité. Observations : le groupe a été très soudé et l’ambiance bonne sur tout le parcours malgré les conditions désagréables de la météo ! Les tipis ont permis une bonne convivialité…
Temps de travail : 6 heures en prenant en compte la préparation, les contacts téléphoniques et divers mails, la récupération du matériel, le séchage du grand tipi et le rangement…
Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience lorsque vous naviguez sur le site. Parmi ces cookies, les cookies classés comme nécessaires sont stockés sur votre navigateur car ils sont essentiels pour le fonctionnement des fonctionnalités de base du site. Nous utilisons également des cookies tiers qui nous aident à analyser et à comprendre comment vous utilisez ce site. Ces cookies ne seront stockés dans votre navigateur qu'avec votre consentement. Vous avez également la possibilité de désactiver ces cookies.
Les cookies nécessaires sont absolument essentiels au bon fonctionnement du site. Cette catégorie comprend uniquement les cookies qui garantissent les fonctionnalités de base et les fonctions de sécurité du site. Ces cookies ne stockent aucune information personnelle.
Tous les cookies qui peuvent ne pas être particulièrement nécessaires au fonctionnement du site et qui sont utilisés spécifiquement pour collecter des données personnelles des utilisateurs via des analyses, des publicités et d\'autres contenus intégrés sont appelés cookies non nécessaires. Il est obligatoire d\'obtenir le consentement de l\'utilisateur avant d\'exécuter ces cookies sur notre site.