Séjour 14. Du 22 au 28 juin 2024 Multi activités au Caroux

Animateur : Michel D.
Nombre de participants :  10 animateur compris (5 F, 5 H)
Météo : 1er jour quelques nuages et vent du Nord assez fort sur les crètes, le reste de la semaine beau soleil et très chaud 29°
Terrains :  très sec sur sentes et GR, cheminement sur sentes très empierrées quelques escalades et désescalades. Cartes IGN 2543 OT et 2444 ET
Secteur géographique :  Région Haut Languedoc
Classement Atlas :  Difficile 
Kilométrage voitures  :  660 km x 2 voitures, plus voitures départ randos A/R 270 km x 2 voitures soit 1860 km
Hébergement :   en Camp de Base au camping de Mons la Trivalle
Temps de préparation :  20 H

Compte rendu effectué avec la participation de Pierre et Christelle

Le mont Caroux, qui signifie « Le Pierreux », est un massif rocheux protégé constitué de gneiss haut de 1000m et qui se situe au cœur du Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc, dans la partie méridionale des Cévennes, à proximité de Lamalou-les-Bains, à mi-chemin entre Castres et Montpellier.

Itinéraire :

JOUR 1 samedi  22 Juin : rando départ du camping/ Bardou / Chapelle St Martin du froid/ Héric/ gorges d’Héric. Départ 10 h / Arrivée 17 h

Durée : 7h   
Distance : 18 km   
Dénivelé : +1100m  -1100m
Classement : Difficile

Le départ de Clermont-Ferrand se fait le samedi à 05H00. La journée sera longue : 4 heures de route pour rejoindre Mons-la-Trivalle suivies de la première randonnée. Nous ferons une pause aux deux-tiers de la route à l’aire du Caylar le temps d’une petite restauration partagée.

Le ciel est un peu couvert pour 20° mais les températures iront crescendo durant le séjour. Les voitures sont laissées au camping ce jour et nous pouvons entamer la première randonnée vers 10H00 par le sentier du col de la Maure puis le sentier des Espadégnos. Les sentiers de ce secteur sont dits « encaladés » ce qui en provençal veut dire « pavés » avec des pierres verticales.
Départ du camping – Mons- GRP- col de maure – Bardou – col de Bardou – GRP jusqu’à la chapelle st martin du froid – retour au col Bardou – GR7 – Héric – puis descente au camping par les gorges d’Héric.

Nous allons prendre le vieux sentier de Bardou qui permet de gagner le plateau de l’Espinouse reliant Mons/Bardou/la Calmette. Ce chemin muletier, caladé après le col de Bardou, gravit les pentes Sud du promontoire de la chapelle St Martin du froid, but de notre montée. Vues magnifiques sur le Caroux, du hameau d’Héric où nous allons passer, la vallée du Jaur et la plaine biterroise. Puis retour au col de Bardou, Héric et descente par les gorges.
Après le passage de Bardou, joli village en partie restauré où nous entendrons des paons sans jamais réussir à les voir, nous ferons l’ascension aller-retour jusqu’à l’Oratoire venteux de Saint-Martin-du-Froid puis prendrons la direction d’Héric et de ses magnifiques gorges.

En cette fin de grande journée, il nous restera à monter notre campement.

JOUR 2 dimanche 23 Juin : transfert au village de St Gervais de Mare. Départ 8h30 / Arrivée 18h

Durée : 9h30  
Distance : 18 km     
Dénivelé : +1300m  -1300m
Classement : Difficile

Départ  parking voitures (8h30) – GRP Compostelle d’Arles- forêt de châtaigniers – combe- Andabre – PC 419 (10h30) sente pour 2 h de montée – chapelle St Eutrope – repas midi à mi pente (12h30) – carn de la crète à 1100m – (13h) plo des Brus – col de l’Ourtiguas (14h) descente dans châtaigneraie  par le ruisseau Ourtiguas – passage et pause  au refuge  de Caissenols le haut très bien aménagé – Caissenols le bas – portail de Roquandouire (16h30) – GRP serre de More – Compeyre – voitures (18h) puis retour au camping.

Le départ se fait tranquillement depuis Saint-Gervais-sur-Mare jusqu’à Andabre. Ensuite direction le Plo des Brus via la Chapelle Saint-Eutrope. La montée est raide, rocheuse, difficile et avec un beau panorama. Après le Plo des Brus, descente vers le col de l’Ourtigas, puis le refuge de Caissenols rénové et entretenu par des locaux.

Nous passons le portail de Roquandouire, curiosité géologique dont l’origine occitane du nom – roca endotzida – signifierait « rocher endurci » et nous dirigeons vers les voitures en descendant le long de grandes plantations de châtaigniers cernées de murets en pierres sèches.

JOUR 3 lundi 24 Juin :  transfert au village de Douch. Départ 9h  Arrivée 17h

Durée : 8 h  
Distance : 16 km     
Dénivelé : +700m  – 700m
Classement :  facile (pas vraiment !!! avec la remontée droite dans le pentu d’Héric à Douch)

Départ (9h) du parking autos – Douch- GRP- col Tirondel – montagne d’arret – col d’Ourtiguas – pas de la lauze – sente en descente sur ruisseau de Vialais – pause repas (12h30) au hameau en ruines de Vialais – descente en balcon de la vallée – bois d’arret – Peyre Crousade – col du Salis – hameau d’Héric – puis 1h de montée au col de l’Airole – et arrivée à Douch et voitures (17h)

Une fois n’est pas coutume, notre départ se fait depuis un point proche des sommets à environ 950m d’altitude.
Dans un premier temps, le chemin nous amène au sentier de la Serre d’Aret qui nous fait longer la Réserve Nationale de Chasse et Faune Sauvage d’Espinouse (1658 ha). Créée en 1956 pour l’introduction et la sauvegarde du mouflon de Corse qui tendait à disparaître dans son habitat initial, il est interdit de s’y aventurer en dehors des quelques sentiers autorisés et de l’unique route bitumée.

Arrivés au pas de la Lauze, nous descendons le sentier de Rive Taillade puis du Vialais jusqu’au hameau depuis longtemps abandonné du même nom. Malgré tous nos efforts d’observation, jamais nous n’arriverons à entrapercevoir ne serait-ce que l’ombre d’un mouflon.

A Héric, joli village de pierres, certains prendront le temps de se réhydrater sur une place aménagée près d’un petit débit de boissons avant d’entamer la remontée vers Douch.

JOUR 4  mardi 25 juin :  transfert à via corda   Départ 9 h30/ Arrivée 12h30 

Durée : 3h   
Distance : 3 km      
Dénivelé ; +300m -300m
Classement : facile

Départ de Colombière, marche d’approche une fois équipés au canyon de l’Albine et la tour carrée parcours ensoleillé et parsemé de splendides vasques d’eau turquoise, aventure insolite pour les Atlasiens du jour, ambiances aux points de vue uniques, ponctuées de descentes verticales encordées faciles grâce aux techniques simples de Giovanni. Bravo à tous.

Repas de midi au camping puis petit transfert au village de Vieussan, visite du village vigneron aux rues très étroites et rando facile de 11km et 500m D+ et – ponctuée par une baignade improvisée vers une résurgence sur les bords de l’Orb vers le pont submersible.
Rando départ après la visite de Vieussan – passage au pont submersible -PR – Boisson – col Dubac- Pesso – village vigneron de Ceps – puis retour par un PR en balcon au-dessus des gorges de l’Orb – Boisson – pont submersible et baignade – et retour aux voitures, et camping.

Les journées commencent à se réchauffer et nous en profiterons cet après-midi.

Une fois les voitures garées – au « point mort » dixit Pascal – près du cimetière de Vieussan, nous traversons l’Orb pour aborder le village vigneron de Boissezon puis contournons par le col du Bac les monts de l’Ayrolle et du Cayre.
Le retour se fera par le village de Ceps puis en longeant l’Orb jusqu’à Boissezon de nouveau où nous profiterons d’une petite baignade dans le débouché d’un ruisseau sur l’Orb juste avant de rejoindre Vieussan..

JOUR 5  mercredi 26 juin : transfert au village de plaisance. Départ 8 h/ arrivée 13h30

Durée : 5h  
Distance : 12 km     
Dénivelé : + 850m  – 850m

Classement : difficile car descente sur un épaulement en mains courantes et désescalade.

Départ parking de plaisance pour la montée du sommet Le Marcou (8 h) sente pour st Géniès de Varensal – GRP – col des Airaolles – Baussas – la Bouriotte – montagne de Marcou et sa monumentale croix – col de Marcou – Marcounet-Anténnes de Seilhes – sente de Trail et descente dangereuse sur un épaulement jusqu’au croisement de la randonnière – PR – les Combals – col de la Devèse – le Moulin – et parking de plaisance – (13h30). En démarrant la rando très tôt nous avons évité les grosses chaleurs de l’après-midi.

Ce matin, levée très matinale, 5h30 ! Ça pique un peu comme on dit mais l’objectif est d’éviter les fortes chaleurs annoncées !
Nous prenons les voitures pour rejoindre le village de Plaisance. Une longue montée nous attend, nous empruntons de discrètes sentes, parfois pavées et bordées de murets ancestraux toujours très bien conservés. Il y en a beaucoup par ici et nous commentons plus d’une fois le travail de titan que cela a représenté à l’époque !

La grimpette se poursuit, passés Saint Geniès et le col des Airolles, la pente s’accentue, la sente se resserre, on zigzague entre les genêts et les bruyères. Petite halte pour s’hydrater et admirer les lys martagon. Puis c’est l’arrivée au sommet de la montagne de Marcou, petit plateau où trône une gigantesque croix. Beau panorama très étendu. Malgré la brume de chaleur, on discerne la Méditerranée, le Pic Saint Loup, les monts de l’Espinouze et les grands Causses, un petit air frais est bienvenu !

Puis c’est la descente, tout d’abord en douceur au fil de grandes prairies puis plus technique car nous suivons longuement un épaulement rocheux où nous devons serpenter entre les nombreux blocs et être vigilants car le terrain est un peu instable. Belle descente appréciée de tous !

La chaleur nous a rejoint et c’est bien « humides « que nous arrivons au parking !!
Retour au camping, la chaleur est accablante ! Tout le monde saute dans les maillots de bain pour partir se plonger dans les eaux de l’Héric et son sublime décor de gorges qui se trouvent à 10 mn du campement. Site superbe qui mérite le détour !

JOUR 6    jeudi 27 juin : Départ du camping à 7h pour les balcons du Caroux arrivée 14h30

Durée: 7h30    
Distance : 13 km  
Dénivelé : + 1050m  – 1050m
Classement :  Difficile

Départ du camping à 7h – passerelle des soupirs – sentiers des gardes – ( construit par l’ONF d’où son nom qui remonte à une époque 1895 où les agents techniques s’appelaient encore Gardes Forestiers, montée exigeante de 800 D+ et deux bonnes heures sans eau érosion importante  au milieu du parcours – pause au col de Bartouyre (8h30) – passage au refuge de Font Salesse (9h30) table d’orientation du Caroux – PR- Peyre grasse – rocher de Sarrazine – retour sur GRP – barraque de Caylus – pause midi vers une vasque d’eau turquoise (35mn) – sente et fabuleuse cascade de l’Albine – col de la Pomarède (13h) – puis le Mas haut – la Coste – et retour à la passerelle des soupirs (13h30) – là vu la chaleur accablante quatre Atlasiens se sont jetés à l’eau tout habillés, les six autres sont allés chercher leur maillot de bain au camping.

Le réveil est une nouvelle fois matinal (05H30) car la journée promet d’être encore chaude.
Après une courte mise en jambes jusqu’aux gorges d’Héric, nous attaquons la montée du Caroux. Les chemins rocailleux sont plus beaux les uns que les autres et malgré tout à chaque fois différents. Celui-ci se fera en grande partie abrité sous les petits chênes jusqu’au refuge de Font Salesse. Après la table d’orientation du Caroux, nous entamons la descente par le ravin des Drays sur le chemin du Garel très peu utilisé et où il nous faudra faire preuve d’une grande attention pour repérer les points de guidage. Au ruisseau de l’Albine, ce sera une pause fraîcheur du midi bienvenue.

La descente se fera à peu près sans encombre compte tenu d’une pente parfois abrupte et escarpée jusqu’aux baraques de Caylus puis en empruntant la piste du col de la Pomarède jusqu’au Mas avant de rejoindre le Pont des Soupirs des Gorges d’Héric. En ce début d’après-midi, la tentation est trop grande pour quatre Atlassiens qui vont s’y jeter tout habillés, les 6 autres iront chercher leur maillot au camping.

JOUR 7 vendredi 28 juin :  Transfert  à Langlade départ de la dernière rando

Transfert à Langlade situé au départ du sentier avec une montée le long des cascades qui se succèdent sous le Saut de Vézoles, montée très rude au point d’avoir été baptisée « sentier des Mille Marches » le nombre n’est pas loin de la vérité. Nous allons faire un aller-retour car nous devons démonter le campement et retour sur Clermont Fd

Durée : 5h      
Distance : 8 km     
Dénivelé : + 700m   – 700m
Classement : Facile (pas vraiment !!!!)  Le classement ne correspond pas sur ces parcours.

Parking départ (8h) – GR 77 – lac du Vézoles (10h) pause et quelques pas au bord du lac de toute beauté – redescente (11h) – repas de midi (30mn) au pied d’une cascade – retour aux voitures (13h) retour au camping pour charger les véhicules et direction l’A75.

C’est déjà la dernière journée sous un soleil radieux. Cette ultime et courte randonnée va nous permettre de démonter le camping sans précipitation et de trouver un peu de repos pour les chauffeurs.

Ce massif du Caroux a répondu à toutes ses promesses d’un environnement encore préservé mais accessible. En cette fin de juin, les chemins sont très peu fréquentés et nous n’y aurons pas croisé plus de 10 personnes par jour.
La végétation sur ces sols secs et rocailleux n’a que peu de fleurs en cette saison à l’exception du lys martagon et la faune s’est faite discrète, tant mieux pour elle.

TOTAL :  99 km  >  48h30  de marche   pour   D+ 6480m et D- 6480m

CONCLUSION DU SEJOUR :

Groupe :

Très bonne ambiance et entente, bonne condition physique du groupe, un groupe parfait pour d’autres Multi-activités à allures soutenues, avec un engagement assez engagé.
C’était bien un séjour classé Difficile avec certaines parties techniques (GR avec des parties de cailloux, des marches à descendre, des montées avec des racines, des passages dans ruisseaux) et pour le physique (quelques belles montées très soutenues.) 

Le Ressenti de l’animateur : 

Le but recherché de ce séjour était de faire connaître aux participants ce magnifique Massif du Caroux avec ces chemins très caractéristiques et de difficultés pour des randonneurs expérimentés.
Tous les participants se sont très bien comportés sur un parcours exigent. L’entraide dans les difficultés était bien là aussi. Un séjour parfait pour l’animateur, prêt à vous offrir à l’avenir de pareilles aventures.

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Jeu 20/06/2024 Rando Livradois – Chambon-sur-Dolore

Animateur : Yves
Nombre de participants : 8 animateur compris ( 4 F, 4 H)
Météo : couvert avec des éclaircies
Distance : 24 km
Dénivelé : 550 m
Durée : 6H30 pauses comprises
Classement Atlas : facile 
Kilométrage auto : 120 pour 1 véhicule et 150 pour 1 autre soit : 270km
Préparation et rédaction : 2H30

ITINERAIRE : Fournols, le Péaghier, PC1056, PC1072, le Moutet, PC1151, PC1181, Notre Dame de Mons, le Mas, PC1032, PC1084, PC1095, Coissette, Rousson, L’Hôpital, Chambon-sur-Dolore, Frideroche, le Forestier, Fournols. 

Aujourd’hui notre parcours va se dérouler entre 1000 et 1200 m d’altitude, nous sommes bien dans le Haut Livradois. Départ de Fournols avec un ciel nuageux, mais le soleil est impatient de se montrer.

Au Péaghier, une autochtone contente de voir passer un groupe en profite pour nous raconter la démographie locale. Nous devons écourter la conversation qui aurait pu durer, car nous ne sommes qu’au troisième kilomètre.
Nous traversons bois et parties découvertes où c’est un plaisir de se déplacer entre les prairies parées de mille fleurs aux effluves agréables.

Passé le Moutet, la traversée des Bois Noirs nous conduit à Notre Dame de Mons, lieu de pèlerinage connu vers 1100, l’église fut reconstruite au 15° S. Sous le porche un magnifique vitrail, mis en valeur par le soleil présent à cet instant, orne le portail nord.

Eglise de Notre Dame de Mons

Dans le village ,nous passons devant un abri insolite admirablement décoré de peintures mains sur tuiles romanes

Jusqu’à Rousson nous traversons le Bois de Coisse où nous prenons une courte pause méridienne précipitée par des nuées de moustiques. Entre l’Hôpital et Chambon-sur-Dolore, un calvaire impressionnant nous interpelle, mais aucune explication, nous restons sur notre questionnement.

Depuis treize heures le soleil alterne avec les nuages mais aucune goutte ne viendra troubler notre journée et le retour sur Fournols se fait en toute tranquillité et dans la bonne humeur, par le bois des Ménettes où les forestiers s’en sont donné à cœur joie.

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Jeu 13/06/2024 Rando Sancy-Murol

Animateur : Liliane
Nombre de participants : 18 animateur compris (9 F, 9 H)
Météo : températures de 10 à 18°. Soleil et nuages toute la journée.
Terrain : chemins sur terrain agréables.
Distance : 21,500 kms   
Dénivelé : 850 m
Durée : 7 h 40 pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 74 X 2 et 100 x 2 soit 348 kms. 2 voitures de 5 personnes, 2 voitures de 4.

Préparation et rédaction : 3 h

Itinéraire : Plage du lac Chambon, Stèle, Murol, château de Murol, Chautignat, PC 956, GR 30 jusqu’au PC 957, PC 1091, Berlaire, Champsiaux, PC 1075, Chambon- Sur-Lac, PC 892 – 1064 – 1091, Coudert Grand, descente au lac, retour par le bord du lac côté nord.

Le soleil est de retour et m’invite donc à proposer au groupe une randonnée dans un site emblématique du Sancy : le lac Chambon. Nous démarrons de la plage.

Le lac Chambon

Il est prévu de faire le tour du lac par des chemins la plupart en hauteur afin de le découvrir en différents points de vue, tout en passant par des endroits remarquables.

Tout d’abord direction le château de Murol. Au passage, une stèle nous interpelle donc petite halte avant de repartir sur le village de Murol et son château, puissante forteresse médiévale qui se dresse sur un piton volcanique.  Nous aurons encore le plaisir de le voir en différents points de vue tout au long du notre itinéraire qui passe par Chautignat.

Château de Murol

Puis nous nous engageons dans une montée exigeante via la dent du Marais qui résulte d’une éruption volcanique formant une imposante aiguille. Au point de vue c’est un régal pour les yeux : le lac Chambon, le Sancy, la vallée de Chaudefour ! Nous ne manquons pas de parler de la légende du « saut de la pucelle » qui se raconte au sujet de cette dent du Marais.

La dent du Marais

Nous poursuivons sur ce très agréable chemin en balcon. Halte indispensable au rocher de l’horloge, autre point de vue superbe sur le lac et le Sancy. Plus loin une nouvelle curiosité nous attend. Nous faisons donc un petit aller-retour pour découvrir le site des vestiges de la Motte Castrale de Varennes, ruines du Haut Moyen âge, et qui offre un point de vue panoramique saisissante sur la Haute vallée de la Couze Chambon.  

Puis une dernière montée de la matinée, et nous faisons notre pause déjeuner bien appréciée de tous.

Nous reprenons notre chemin qui descend sur Chambon-sur- Lac avec à notre droite toutes les crêtes du Sancy jusqu’au puy de la Tâche, puis plus loin une vue plongeante sur le château et le village de Murol. Panorama incroyable !

Village et Château de Murol

Nous basculons ainsi de l’autre côté du lac, Nous avons fait le plus gros de notre dénivelé de la journée. Mais une dernière montée très pentue et physique nous attend. Elle nous mène jusqu’au plateau de Saousses que nous traversons et qui offre encore une superbe vue panoramique. Puis c’est la redescente jusqu’au bord du lac par une très belle sente à travers bois. Descente raide et technique mais que tout le groupe apprécie. Pour le retour nous prenons le chemin contournant le lac par son côté nord, où nous avons la surprise de découvrir une œuvre flottante d’Horizons Arts-Nature en Sancy !

Œuvre horizon Sancy sur le lac

Notre randonnée, un peu exigeante mais riche en vues panoramiques, se clôture en terrasse sur la plage du lac autour d’une boisson rafraichissante.

A très vite sur d’autres chemins.

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Dim 09/06/2024 Rando Combrailles – Vallée des Prades

Animateur : Yves
Nombre de participants : 10 animateur compris (6 F, 4 H)
Météo : nuageux et pluie le matin, couvert l’après-midi
Distance : 23 km
Dénivelé : 500 m
Durée : 6H30
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 30 km pour 1 véhicule et 2 véhicules sur place
Préparation et rédaction : 2H30
 
ITINERAIRE : Saint-Bonnet-près-Riom, Yssac-la-Tourette, Saint Coust, Vallée des Prades, le Bouquet, PC585, PC581, PC497, les Varants, Puy de Montaury, PC423, Gimeaux, Davayat, PC350, Saint bonnet.

Sous un ciel couvert, très nuageux et avec quelques gouttes nous quittons Saint-Bonnet- près-Riom en plein pays Brayaud. Nom venant du Costume Traditionnel Masculin (Culotte étroite de la ceinture aux genoux) appelée « Brayes ». Nous cheminons sur le talus occidental de la Limagne en direction des Combrailles par le Chemin de St Michel, le GR300. Ce chemin guide les randonneurs de Sancoins dans le Cher au Puy-en-Velay en traversant notre département du nord au sud.
Arrêt devant un champ de miscanthus, un panneau nous donne l’explication du cycle de vie de cette plante asiatique qui peut atteindre 3 à 4 mètres de haut. Planté pour 25 à 30 ans, le miscanthus repousse tout seul tous les ans en période estivale. Généralement utilisé pour la paillage agricole, très fibreux il peut aussi servir pour l’isolation.

Champ de miscanthus


A Yssac-la-Tourette nous abandonnons le GR. Passés les vestiges du prieuré de St Coust, site Clunisien sorti de l’oubli en 2009 par la municipalité de Chatel-Guyon, nous nous engouffrons dans la Vallée des Prades. Les gouttes se sont estompées, on quitte nos protections car le dénivelé du jour est devant nous. 
Le sol bien détrempé n’est ni glissant, ni collant et la montée se fait tranquillement. Au Roc Errant nous aurions du avoir un beau point de vue sur Chatel, Riom, une partie de Clermont et même le Forez mais le brouillard aidant, la fameuse vue est complètement dans la brume. Un dernier effort dans les hautes herbes généreusement mouillées et nous sortons de cette vallée trempés jusqu’aux genoux pour retrouver un large chemin sous une pluie menaçante.
​Nous arrivons au Bouquet et malgré qu’il ne soit pas encore l’heure légale du pique-nique nous cherchons un abri car après, pas de lieu-dit avant cinq à six kilomètres.
Suite à notre demande d’une grange dans le coin, un charmant monsieur a sorti son véhicule et nous a gentiment offert son garage avec table et quelques chaises et nous a même porté une bouilloire et des dosettes de café pour nous réchauffer, un accueil trois étoiles en somme !
Nous étions presque gênés, mais contents car la pluie a doublé d’intensité pendant toute la pause.

Dans le garage


Petite accalmie, nous quittons ce luxueux décor pour reprendre notre parcours, j’appréhendais le passage du ruisseau des Fourneaux, mais un dallage provisoire nous évite de mettre les pieds dans l’eau. A la sortie du vallon, le temps s’éclaircit, la pluie a cessé, l’horizon se dégage  les têtes se redressent, le cheminement est plus captivant.
Après les Varants, nous grimpons sur le puy de Montaury où un repérage géographique est enfin possible.
A nos pieds l’usine d’embouteillage de Rozana, eau minérale naturelle gazeuse très riche en magnésium. découverte par les Romains dans le hameau de Rouzat elle fut réservée à une consommation locale jusqu’aux années 60. Reconnue pour ses vertus favorables en 1966 par l’Académie de Médecine elle est maintenant commercialisée nationalement.
Derrière nous les salaisons Polette. Installé depuis 2001, c’est l’un des établissements de salaisons les plus modernes de France.
Nous retrouvons le GR300 en direction de Gimeaux, village aux 8 sources minérales dont 3 sont pétrifiantes. Nous le contournons pour découvrir la source, cachée par une végétation luxuriante, du « Puits qui bout » ou « puit du Ceix » surnommée « le Volcan » par les anciens a cause des bouillonnements incessants dus à des remontées de gaz carbonique. Classée parmi l’une des plus belles sources d’Auvergne, elle surgit à une température constante de 25,5°avec une forte oxydation de fer ce qui lui donne cette couleur rouge sang.

Accès au « Puits qui bout »

Source de Ceix


Direction maintenant Davayat sur l’ancienne voie Romaine de Clermont à Bourges, village principalement connu pour son château de style classique construit en 1595 et modifié en 1640. Dans son parc trône un If de 400 ans. Un peu moins connu son Menhir sous le nom de « Montotoute » ou pierre de tombeau. Menhir sacré, célébrité locale bien protégé dans une propriété agréablement aménagée en gîte. C’est le plus haut menhir de la région avec ses 4,80 m de hauteur, une circonférence de 4,70 m et un poids de 10 tonnes.

Menhir de Montotoute

Les trois kilomètres qui nous séparent de St Bonnet se font, entre champs de maïs et de tournesol à peine sortis de terre, sous un ciel dégagé.

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Jeu 30/05/2024 Rando Chaine des Puys – Col des Goules

Animateur : Liliane
Nombre de participants : 18 animateur compris (10 F, 8 H)
Météo : températures de 11 à 13°. Plafond bas, pluie fine une partie de la matinée, Apparition du soleil l’après-midi.
Terrain : chemins sur terrain humide, certains en herbe très humides.
Distance : 22,6 kms   
Dénivelé : 900 m
Durée : 7 h 40 pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 60 X 1 et 28 x 1 soit 88 km + 4 voitures sur place.
Préparation et rédaction : 3 h

Itinéraire : Col des Goules, Puy des Goules, contournement Ouest Grand Sarcoui, PC 963-937-928, Puy de Chaumont, redescente par PC 1025-961, montée Puy des Gouttes par GR, contournement Puy Chopine, Puy de Clermont par PR, reprise GR pour montée des Puys de la Coquille et de Jume, redescente par petite sente jusqu’au PC 911, puis PC 879-896-904-916-964, parking des Goules.

C’est du parking des Goules, sous une petite pluie fine, que nous démarrons notre randonnée de ce jeudi. Cette pluie n’était pourtant pas annoncée mais elle va nous accompagner une bonne partie de la matinée.

Points forts prévus dans notre itinéraire : six puys à traverser par leur sommet en empruntant essentiellement des chemins, sentiers et petites sentes. Notre premier puy, celui des Goules, nous met tout de suite en condition. Le ciel est bien bas et la vue, qui est normalement magnifique, est bouchée. Dommage !  Mais ceux qui connaissent bien le paysage s’amusent à situer le Pariou, le Puy de Dôme, le puy de Côme. Et plus loin le Chaumont, les Gouttes et Chopine, La Coquille et Jume…

Le groupe ne se laisse donc pas démotivé pour autant et nous redescendons, en hors-piste à travers les noisetiers, pour retrouver un chemin un peu plus bas peu emprunté donc un peu encombré. Passage un peu sportif et ludique bien apprécié de tous. 

Chemin encombré

Puis direction Le puy de Chaumont. La pluie a cessé enfin. Nous grimpons par des chemins plus praticables, excepté cette petite sente qui nous mène au sommet et dont l’accès est en partie caché et qu’il ne faut pas louper !

Le puy des Gouttes est notre troisième objectif. La montée est raide, nous sommes encouragés par notre pause déjeuner prévue au sommet Mais en en haut vent et plafond bas nous accueillent. Du coup nous nous installons au fond du cratère à l’abris du vent pour sortir notre pique-nique du sac. En dessert, des gourmandises offertes par certains sont bien appréciées avant de reprendre notre chemin.  

Départ de la pause déjeuner

Nous contournons le puy de Chopine par son côté ouest jusqu’au puy de Clermont que nous traversons par un chemin qui monte tranquillement pour redescendre jusqu’au puy de la Coquille via le puy de Jume. Encore quelques derniers efforts dans la montée de ces deux derniers sommets, surtout dans les marches qui ont été aménagées. Mais arrivés au point de vue du Jume, les nuages se dissipent en partie et, enfin, nous pouvons admirer la vue sur les puys que nous avons traversés.  Belle récompense de nos efforts !  

Vue du Puy de Jume

Nous redescendons le puy de Jume par une très agréable petite sente en dévers, qui se dessine à travers un tapis odorant d’ail des ours en fleur. Quel sous-bois magnifique !

Tapis d’ail des ours

Le soleil nous rejoint enfin et nous fait le plaisir de nous accompagner pour notre retour sur des chemins maintenant plus roulants et tranquilles.

Merci à vous pour votre participation motivée malgré la météo maussade. A très vite pour une autre journée partagée à arpenter les chemins.

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Dim 26/05/2024 Rando Sancy Sud-Est – Lomprat

Animateur : Michel D.
Nombre de participants : 8 animateur compris  (5F, 3H)   
Distance : 25 km   
Dénivelé : 1600m de D+
Météo : Partiellement nuageux, vent d’ouest,  qq gouttes  vers midi
Durée : 8h45 pauses comprises
Classement Atlas : Difficile    
Kilométrage auto : 90 km pour 2 voitures soit : 180 km
Préparation et rédaction : 2 h

ITINERAIRE : Lomprat  – Pic St Pierre – col de la Feuille – Verneuge –  PC1054 – Bessole – Pradelle – Col des Sangliers – Pic de Cluzel – pailhats de Courgoul – Courgoul – gorges de Courgoul – vieux pont – la Tourette – pont de la Valette –  Marcenat – Chananeille – plateau de la Jarrige – antennes  téléphoniques – Chevalière – Lomprat.

Nous sommes partis à 9h10, droit dans le pentu pour notre parcours de cinq sommets.  Le premier, le Pic Saint Pierre, nous redescendons sur Verneuge pour attaquer la montée la plus longue du parcours avec de bons pourcentages. Descente sur Bessole et Pradelle pour aller à notre 3eme sommet le Pic de Cluzel avec encore de sérieux pourcentages. Descente aux pailhats de Courgoul et pique-nique à Courgoul.

Vers les pailhats
Descente aux pailhats
Pailhats de Cougoul

Nous reprenons notre périple dans les gorges de Courgoul. Passage au vieux pont sur la Couze du Valbeleix, puis remontée à la Tourette où le dénivelé commence a ce faire sentir. Accueil d’aboiement de chiens à la Valette pour attaquer notre dernière montée de la journée avec un passage à l’agréable hameau de Marcenat. A Chananeille et sa cloche des tourmentes.

Cloche des tourmentes

Nous arrivons à notre point culminant de la journée le plateau de la Jarrige 1146m avec un panorama de toute beauté à 360°, le Sancy ,les Dômes , le Forez le Cézallier. A partir de là nous prenons notre dernière grande descente sur Lomprat.

Passage aux antennes téléphoniques de Chevalière, une dernière piste forestière et nous voilà à notre point de départ.

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Dim 19/05/2024 Rando Sancy – St Sauves

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 7 animateur compris (3F – 4H)
Météo : soleil le matin plus couvert l’après-midi avec deux petites averses orageuses et quelques coups de tonnerr
Distance : 26,5 km
Dénivelée : 860 m
Durée : 7h35 pauses comprises
Classement Atlas : moyenne
Kilométrage auto : 2 voitures soit : 100km
Préparation et rédaction : 3H00


Itinéraire :   Eglise de Saint-Sauves – le Pont de Saint Sauves – D922 – Chateauneuf – Croix de St Roch – bois de Liournat – Centrale électrique de la Bourboule – SW La Bourboule – Fohet – W bois de la Bonsière – HP SW vers Col de la Sœur- W jusqu’au PC 1046 – Nord jusqu’à Mazet – les Chomettes Hautes – Huistiaux – Méjanesse – la Grange neuve – Est la Pailloncy – les Renardières – Saint-Sauves

Un beau soleil nous attend au cœur de Saint-Sauves beau bourg animé en ce dimanche matin. Les maisons aux couleurs rouge et blanche témoignent de la pierre utilisée pour leur construction : parmi les plus anciennes roches d’Auvergne, ces grès et schistes datent d’environ 260 millions d’années. Le premier objectif est la butte de Châteauneuf qu’on aperçoit au loin. Avant cela, nous devons descendre vers la Dordogne bien en eau à cet endroit. Nous continuons vers le Pont de Saint-Sauves et son vide-greniers organisé ce dimanche. Rapidement, nous parvenons au pied de la butte de Chateauneuf et son chemin de croix. La sente est assez rude mais là-haut le panorama à 360° vaut la peine. En face au SE on voit les falaises du bois de Liournat.

Falaise de bois de Liournat

Ce site d’escalade abrite les voies les plus difficiles d’Auvergne : Docteur éthique 8c+/9a et Docteur Païsmakeur 9a. Hélas il est aujourd’hui fermé pour des raisons de sécurité et pour la protection de la nidification des oiseaux.  Dommage, le site abritait près de 50 voies sur un beau granit à réglettes…. Nous redescendons par le même chemin et commençons à suivre la Dordogne par de beaux chemins forestiers. La rivière est bien large en ce mois de mai si pluvieux. Nous parvenons bientôt au barrage de la Bourboule.

Barrage de la Bouboule

C’est un barrage de type Poids ; sa caractéristique ? Il s’appuie uniquement sur le sol à la différence d’un barrage Voute par exemple qui s’appuie sur les parois rocheuses des deux rives et qui y reporte toute la pression. Il est haut de 19,5 m et long de 60 m. Sa mise en service remonte à la fin du 19ème siècle, 1897. Le volume de la retenue est de 380 milles m3. Le chemin continue pour tangenter La Bourboule au SW. On a une assez belle vue sur le puy Gros… et sur la fin de la caldeira du Mont Dore. La fin de la matinée est consacrée à remonter vers Charlannes par de toujours beaux chemins forestiers surplombés de belle coulée de lave sur lesquelles surfent plein de petits ruisseaux.

Après le repas, nous arrivons sur le plateau et nous laissons Charlannes et son bois sur notre gauche. J’ai prévu de suivre la forêt sur 2 km encore mais sur notre droite s’ouvrent d’immenses pâturages bien tentants.

 On entame donc une petite séance hors-piste en prenant comme repère la pointe du bois qui entoure le col de la Sœur au SW. Bien sûr le terrain n’est pas rectiligne et abrite des plis et replis assez humides dans le fond… Normal les estives sont traversées par de nombreux ruisseaux qui coulent tous vers l’W/NW. Après un peu d’effort et un contournement au très large d’un grand troupeau de vaches, nous rejoignons le chemin juste à l’entrée du bois. Comme dans tout le secteur du col, les coupes ont été importantes et le chemin défoncé par les engins forestiers est bien boueux.  Une fois la route du col traversée, nous continuons plein W au sud du puy de Lachaud. Le chemin, un PR, traverse sur 200 m une prairie de fauche. Sympa de la part de l’éleveur de laisser le passage. Les bois qui apparaissent encore sur les cartes ne sont plus que des souvenirs. Des plantations apparaissent de proche en proche mais ne recouvrent pas la totalité des zones défrichées. Parvenus au PC 1046, nous changeons de direction pour revenir au N/NW vers Méjanesse. La progression se fait toujours sur de larges chemins d’exploitation abimés par les engins, jusqu’à la bifurcation plein W vers La Chaleille. Le PR bifurque mais nous, nous continuons plein nord sur un sentier abandonné qui traverse une zone humide. Comme toujours, il faut jongler avec les obstacles végétaux tout en suivant sa direction. Il ne faut pas craindre de se mouiller les pieds pour être efficace. C’est le dernier effort de cette rando. Enfin, à proximité de la ferme du Mazet le chemin débouche sur un chemin praticable et peu après sur une petite route qui nous mène à Méjanesse. Le temps qui s’est bien couvert depuis le repas nous fait don de quelques petites averses orageuses. Rien à voir avec les trombes qui tombent plus au sud sur la Tour d’Auvergne : nous devinons au loin le rideau de pluie !  Bâchage / débâchage sont le lot de ces randos qui jouent avec la pluie. A Méjanesse, nous franchissons la grande départementale qui mène à Bort par un petit boviduc bien tapissé 😊. L’orage semble maintenant bien se préciser. Je décide donc d’écourter la boucle qui passait plus au nord par Massanges. Nous rejoignons l’itinéraire prévu à hauteur de la Pailloncy. Le chemin redescend doucement vers la Dordogne. Après avoir traversé le pont sur la rivière, la fin est proche. Dernier petit hic, Saint Sauves est sur un plateau 100 m plus haut. Chacun finira donc à son rythme cette petite rando sympathique.

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Jeu 16/05/2024 Rando Val d’Allier – Luzillat

Animateur : Yves
Nombre de participants :  animateur compris ( 12 F, 8 H)
Météo : ensoleillé toute la journée
Distance : 23,5 km
Dénivelé : 420 m
Durée : 6 h 30 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 44 km pour 2 véhicules et 66 km pour 2 autres  soit : 220 km
Préparation et rédaction : 2 H 30

ITINERAIRE : Luzillat, La Barbine, Butte de Montgacon, Les Coutans, le Grand Puy, Puy de Villard, Puy de Montfroid, Puy de Vendègre, PC313, PC305,Les Quatre Chemins,PC284, PC277, les Graviers, la Métairie Basse, Luzillat.

Après avoir scruté différentes sources météo en cette période très incertaine, j’ai enfin trouvé une zone qui devrait être épargnée par les averses.
Nous partons donc de Luzillat, sur les bords de l’Allier en Limagne, où quelques petits puys proches nous apporteront un peu de dénivelé. 

La proximité de l’Allier favorise une activité agricole relativement importante que nous découvrons dès le départ. Les premiers rayons de soleil chassent l’humidité du sol semblable à une nappe de fumée qui s’élève gentiment.


A La Barbine, un lavoir, un pigeonnier et un four à pain agrémentent le village. Direction la Butte de Montgacon, son nom est tiré de la Colonie Gasconne venue s’établir en ce lieu vers 582. Au sommet de la butte, une des buttes féodale les plus importantes du département, nous apprécions le joli panorama sur la Chaîne des Puys, le Livradois Forez et la plaine de la Limagne. Un patchwork de couleur fait ressortir le paysage agricole de ce territoire.
Surplombant la butte, la statue, haute de quatre mètres de Notre Dame des Moissons, se dresse depuis 1953 sur les lieux de l’ancien château féodal.

Notre-Dame des moissons

Au pied de la butte, un petit panneau nous révèle le nom des premières boîtes aux lettres publiques en fonte. De couleur bleue à l’époque, créée par la fonderie Delachanal, équipée d’un système de roue tournantes pour indiquer le jour, l’heure de levée et la dernière effectuée, elles portent le nom de « Mougeotte » du nom de famille du sous secrétaire d’état aux Poste et Télégraphes Léon Mougeot, qui remplaça en 1899 les boîtes en bois. La couleur a changé, mais celle-ci est toujours utilisée de nos jours.

Notre parcours nous conduit maintenant vers le premier puy du jour, le Grand Puy. Après avoir récupéré un peu de boue sous les chaussures, un chemin très herbeux et bien fleuri nous permet le nettoyage.

Après une descente et une remontée légère, nous enchainons par le Puy de Villard avec son château d’eau imposant. Dans le redescente un coin agréable, bien ensoleillé, nous tend les bras pour le pique-nique. Passage par le Puy de Montfroid avant de gagner le Puy de Vendrègre quatrième et dernier du jour.

Nous voilà de nouveau dans la plaine pour nous diriger à proximité de l’Allier que nous longerons jusqu’au lieu du départ.
Ce parcours champêtre nous aura permis de découvrir de nombreux éléments du patrimoine ainsi que de magnifiques panoramas malgré une faible altitude.
Le choix du secteur a été judicieux car aucune goutte n’est venue perturber cette belle journée.

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Jeu 25/04/2024 Rando Combrailles – St-Priest-des-Champs

Animateur : Liliane
Nombre de participants : 16 animateur compris (11F, 5 H)
Météo : températures fraîches. Nuageux toute la journée avec quelques rayons de soleil en milieu de journée. Petite averse dans l’après-midi.
Terrain : chemins sur terrain sec. Passages boueux et grosses flaques d’eau par endroit.
Distance : 23,5  kms   
Dénivelé : 420 m
Durée : 6 h 40 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 100 X 3 soit 300 kms, 1 voiture sur place.
Préparation et rédaction :  3 h

Itinéraire : St-Priest-Des-Champs, Visignol, Le Moulin de l’Etang Grand, Couronnet, Bargheon, PC 690, allée-retour Laussedat, Le Prat, Le Bost par PC 675, Etang de Cheix, PC 712-708, La Brousse, La Sauvolle, Jouhet, PC 673, Sous le Bois, La George, Pont de Fourche, Vernadel par PR, PC 659-663, St-Priest-des-champs.

C’est au cœur des Combrailles, du hameau de St-Priest-Des-Champs, que nous démarrons notre randonnée de ce jeudi. Notre objectif : le temple bouddhiste de Biollet.

Les chemins dégagés nous permettent de découvrir ce coin dépaysant des Combrailles, ses paysages verdoyants et au loin plus vallonnés. En chemin nous ne manquons pas d’aller jusqu’à Laussedat où se trouve un monastère et un centre de retraites spirituelles pour les femmes. Un stoupa est érigé à l’entrée. Les couleurs arborant l’édifice représentent : le blanc pour l’air, le bleu pour l’espace, le rouge pour le feu, le jaune pour la terre et le vert pour l’eau.

Stoupa de Laussedat

Trois kilomètres plus loin nous arrivons au remarquable monastère bouddhiste dit de Biollet. Le temple se dresse face à une vue imprenable sur la chaîne des Puys. Son architecture et la décoration sont essentiellement inspirées de l’art sacré tibétain.

Temple Bouddhiste de Biollet

En contrebas du temple, le parc abrite une bambouseraie pleine de charme qui invite à la contemplation. C’est dans ce lieu de plénitude et reposant que nous nous installons pour déjeuner.

La bambouseraie

Avant de quitter ce site insolite nous prenons le temps, après nous être déchaussés, d’admirer l’intérieur fascinant du Temple, puis d’aller découvrir le Stoupa un peu plus loin sur le domaine. Nous prenons connaissance avec intérêt de ce qu’il symbolise. Nous repartons en direction de l’Etang de Cheix que nous longeons tout en appréciant ce bel endroit paisible.

Etang de Cheix

Puis sur notre retour nous traversons quelques beaux petits hameaux qui témoignent de l’authenticité de la vie rurale de ce coin d’Auvergne.

Cette randonnée sur fond un peu spirituel a été une belle découverte pour beaucoup du groupe. Alors à très vite pour d’autres destinations à partager.

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Séjour 5. Du19 au 21 avril 2024 Bivouac au Causse Méjean

Animateur : Michel D.
Nombre de participants : 7 animateur compris (3F, 4H)
Classement Atlas :  Moyen
Météo :  fraiche les trois jours, vent du Nord sur les Causses, relativement chaud dans les vallées.
Kilométrage autos :  448 km
Terrains :  très sec sur pistes 8%, petites sentes 90%, et 2 % de route.
Hébergement :  2 nuits en autonomie en pleine nature.
Temps de préparation et rédaction : 10h

Les données kilométriques et altimétriques des journées sont le résultat de GPS Garmin.

Le ressenti de l’animateur : Le but recherché de ce séjour avec un parcours riche en observations de paysages, était de faire de l’autonomie sur trois jours avec les conditions météo, le port du sac d’environ 12 à 16 kg, et une bonne cohésion du groupe. La bonne condition physique de tous, et la bonne entente ont fait de ce séjour une réussite. Merci à tous de votre participation et à bientôt pour de nouvelles « AAA » « Aventures d’Atlas Autonomie ».

PARCOURS :

JOUR 1 vendredi  19 avril :

Déplacement : 7h 30   distance : 14 km     D+610m   D- 190 m

Le départ de ce séjour se fait depuis le joli petit village de Peyreleau (10h). A l’arrivée, un soleil froid mais radieux nous accueille et ne nous quittera pas durant les 3 jours.

Après la traversée de la Jonte et du Rozier, nous entamons la montée du Causse Méjean en passant par le rocher du Capluc accessible par échelles métalliques. Cette première journée nous fait passer par le Balcon du Vertige près du vase de Sèvres et du vase de Chine face au Causse Noir.

En signe de bienvenue, des vautours fauves réintroduits durant les années 80 et emblématiques du site planent au-dessus de nos têtes. Nous traversons le plateau en direction de la Fontaine du Teil où nous nous approvisionnons en eau pour le bivouac, le causse étant une région calcaire et sans eau de surface. 

1er bivouac vers le ravin d’Orignol arrivée à 17h30 montage du bivouac pour une soirée fraiche et une magnifique pleine lune.

JOUR 2  samedi  20  avril :

Déplacement :  8h30   distance : 21 km      D+780m   D-700m

Réveil dans le gazouillis des nombreux oiseaux.

Après une nuit fraîche, nous repartons (9h30) en direction des Arches de Saint-Pierre. Le causse regorge de grottes, cavités, avens et sculptures naturelles.

Arc de St Pierre

Les chemins sont variés et très beaux, mélanges de pierres, racines et aiguilles de pin et nous dirigent vers le Causse Noir. Au passage, nous visitons le Roc Saint-Gervais surplombant la vallée de la Jonte avec sa chapelle fermée et son vieux petit cimetière.

Prieuré de St Jean des Balmes

Dans la descente, nous croiserons un peu tard une famille montant avec la clef d’accès à la chapelle. Après avoir traversé la Jonte (16h) par une petite passerelle, nous entamons la grande montée vers le plateau du Causse Noir où nous passerons notre deuxième nuit près de Veyreau.

Bivouac à 18h vers le hameau le Villaret.

JOUR 3 dimanche 21 avril :

Déplacement :   7h30   distance : 19 km      D+450m   D-900m

La nuit sera froide (-3°) mais calme avec tous les participants rompus au bivouac et nous nous dirigerons (9h30) vers La Roujarie et son toit citerne que, hélas, nous ne trouverons pas puis vers l’ermitage Saint-Michel (14h/14h30) et ses échelles métalliques avec une superbe vue sur la vallée. Avant la dernière descente vers les voitures, nous longeons la corniche du Causse Noir qui surplombe la Jonte, aux innombrables points de vue qui font face au Balcon du Vertige. En cette période de l’année avec des températures clémentes durant la journée, seules quelques orchidées, genêts, anémones, aphyllanthes de Montpellier, deux beaux lézards verts, quatre chevreuils que nous avons fait détaler et d’agréables vols d’hirondelles auront agrémenté les sentiers.

Hermitage St Michel de Montorsier

Arrivée aux voitures à 17 h. Petite collation au Rosier puis retour sur Clermont. Arrivée vers 20h.

TOTAL de l’autonomie :   54 km   22h30 de déplacement     D+ 1790 m et D- 1790 m

Merci à Pierre pour sa participation à la rédaction.

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