Animateur : Georges Nombre de participants : 20 ( 11 F et 9 H ) Distance : 21 kms Dénivelé : 550 ms Durée : 6h 30 Classement Atlas : facile ( malgré un passage difficile ) Météo : Brouillard au départ et petite pluie en fin de journée avec une humidité toute la rando
ITINERAIRE : Chapdes-Beaufort, le Cheix, les Barras, Trimoulet, Montfermy, bord de Sioule jusqu’aux Fayots, Triolet, Moulin de Mazière, retour à Chapdes-Beaufort.
Chapdes-Beaufort, point de départ de notre rando aujourd’hui, avec comme invité surprise le brouillard, direction plein sud pour rejoindre la vallée de la Sioule toute proche et le GR 4. Avant le village de Montfermy, nous quittons provisoirement le GR 4 pour emprunter une sente très aérienne sur une arête rocheuse pour rejoindre une croix au dessus du village. Certains passages s’apparentaient plus à de l’escalade que de la rando, la roche humide ne facilitant pas la progression. Bravo à tout le groupe qui a rejoint la croix sans trop de difficultés. La descente à Montfermy ne fut qu’une simple formalité, le village est construit sur un éperon rocheux et c’est au pied de l’église st Léger que nous avons pris le pique-nique. Elle est classée aux monuments historiques depuis 1908, elle date du 12° siècle et possède de magnifiques fresques du 14° siècle, mises à jour lors de travaux au début des années 80. Heureusement l’église était ouverte, c’est assez rare pour le signaler.
Nous retrouvons le GR 4 et la cascade: sa particularité, c’est qu’elle n’est pas naturelle, elle fut créée par les bénédictins du prieuré local pour alimenter un moulin de productions d’huile et de farine, on distingue encore ses ruines. Après avoir longé la Sioule, nous quittons la vallée pour rejoindre le village de Trioley et le moulin de Mazière et retour à Chapdes-Beaufort sous une petite pluie fine. Merci à tous et à bientôt sur de nouvelles sentes.
ANIMATRICE : Christelle CARTE IGN : 2629 E et 2630E NOMBRE PERSONNES : 14 Personnes animatrice incluse 9f 5h METEO : Fraicheur, pluie , bruine, brouillard en première partie de journée et éclaircies en fin de parcours TERRAIN : Humide mais pas trop de boue DISTANCE : 20km DENIVELE : 490 m D+ DUREE : 6 heures pauses incluses CLASSEMENT : Facile
ITINERAIRE : Départ stade de Saint Yorre direction NO rive gauche de l’Allier, à hauteur d’Abrest passerelle de chemin de fer pour rejoindre le centre de la commune, PC 284, PC 397, Quinssat, les Jacquets, les Chaussins, les Baillons, PC 506, les Gays, la Côte, à hauteur du bois des Cous sente pour rejoindre le bois des 11 fusillés, cimetière de St Yorre, centre ville, pont sur l’Allier, retour aux voitures.
Saint Yorre, Vichy… nous voici au pays des villes d’eau… dans tous les sens du terme ! avec d’emblée une bonne averse pour nous accueillir sur le parking !
Nous rejoignons rapidement le bord de l’Allier en cheminant sur la nouvelle voie verte mise en service récemment. Elle permet de rejoindre le village médiéval de Billy. Nous ne pourrons pas prendre le temps d’une observation prolongée mais l’Allier est une rivière encore sauvage riche en faune où l’on trouve de nombreuses espèces.
Nous avons eu un beau point de vue sur la rivière en empruntant un passage aménagé sur le pont de chemin de fer. A Abrest, nous entamons ensuite une montée au plateau des Hurlevents, pas de grandes rafales ce jour mais une brume épaisse qui nous empêchera de profiter du très beau panorama sur le Val d’Allier et la chaîne des Puys. Cette belle colline ensoleillée était jadis vouée aux cultures .Aujourd’hui disparues elles laissent la place aux broussailles où l’on peut notamment trouver une bonne présence d’orchidées.
Nous avons ensuite cheminé entre jolis petits vallons encaissés, plaines boisées et prairies avec de nombreux points de vue sur la Montagne bourbonnaise, le plateau du Vernet et sa tour de 95 mètres de haut. Passage devant le château des Chaussins construit au 15° siècle et en très bel état avec ses douves encore en eau.
Pique-nique avec petite dégustation d’eau de St Yorre, minérale pétillante dont la source a été découverte en 1850 par monsieur Larbaud (père de l’écrivain Valéry Larbaud) et nous repartons vite sous une bonne averse.
La descente vers St Yorre se fera avec de belles éclaircies qui permettront de profiter un peu plus du point de vue sur la plaine. Retour aux voitures où l’on aura juste le temps de grignoter une incontournable pastille de Vichy avant le retour des averses (apparue en 1825 comme médicament pour la digestion elle est aujourd’hui une confiserie toujours appréciée). Merci à tous pour la bonne humeur et le bon rythme malgré cette météo maussade !!
Animatrice : Mady Nombre de participants : 23 animatrice comprise (13F, 10H) Météo : couvert avec bruine intermittente le matin, belle éclaircie l’après midi, température douce Distance : 25 km (open runner et GPS) Dénivelé : 500 m de dénivelé positif (open runner et montre altimétrique) Durée : 7h45 pauses comprises Classement Atlas : facile
ITINERAIRE : Cros, Chistreix, Rochemave, Lacoste, Beth, Bois de Burols, Greloux, La Grangeoune, Précondat, Fouillat, Pont du Diable, Pont du Moulin des Anes, Sud Esparzeloux, Bois de la Gravière, Esplanchat, Cros
L’Artense dont le nom pourrait signifier « pays de l’ours » sera notre terrain de jeu ce jeudi. A cheval sur les départements du Puy de Dôme et du Cantal, ce plateau granitique héritage des glaciers du quaternaire, exposé à l’ouest, reçoit une forte pluviosité et l’eau y est abondante. Traversé par de nombreux ruisseaux et rivières, parsemé d’une multitude de lacs et d’étangs, la forêt y tient une place importante. Tout au long de notre parcours nous rencontrerons ce qui caractérise l’Artense : de nombreux blocs erratiques, des chemins très humides où s’écoulent pour certains les petits ruisseaux bien en eau suite aux dernières pluies mais aussi d’autres bien secs serpentant dans les belles forêts de hêtres ou de résineux ou entre des murets de pierre.
A l’entrée de Lacoste, nous aurons grâce à Michel toutes les explications nécessaires sur la tourbière annoncée par un panneau aux informations par ailleurs complètement effacées. Au passage près du parcours sportif de Bagnols pas de volontaires pour faire les exercices proposés, mais les assouplissements et étirements auront lieu un peu après Greloux pour passer des barbelés, le chemin devenu impraticable car envahi par les ronces et les arbustes. Nous découvrons au Pont du Diable sur la Tarentaine, une des rivières importantes de ce massif, de belles marmites et un peu plus loin rive gauche peu avant le Pont du Moulin des Anes, une ancienne construction en pierre qui amène beaucoup d’interrogations sur son utilité. C’est ensuite une belle remontée vers 2 petits étangs sous Esparzeloux. Une dernière traversée de forêt avec sauts de ruisseaux avant de retrouver un terrain plus découvert et nos voitures.
Au final nous n’avons pas rencontré d’ours, juste un petit écureuil traversant devant nous et quelques champignons pour la plupart non comestibles, fausses girolles, amanite tue mouches , sauf un magnifique cèpe de 1kg 200 trouvé par Michel.
Animateur : Thierry Nombre de participants : 6 animateur compris ( 4 F, 2 H) Météo : vent tempétueux et forte pluie jusqu’à midi puis fort vent sans pluie après 13h Distance : 26,5 Km Dénivelée : 850 Mètres Durée : 7h05H pauses comprises Classement Atlas : Facile, reclassée en Moyenne
ITINERAIRE : Jassat, chemin des Queyres, Courbanges, forêt de Courbanges, Leylavaux, Besse, Erissoux, puy des Prêtres, Le Verdier, les Côtes, St Victor la Rivière, près de Bessoles, tour du puy de Bessolles, bois de Rivaoire, Jassat
Petite rando a priori facile que les conditions météo ont rendu plus sportive surtout le matin. En effet, en débouchant sur le plateau de Courbanges après la belle montée du chemin des Queyres, nous sommes accueillis par un vent de tempête et une pluie qui nous fouette à l’horizontal. On ne devine quasiment rien des reliefs, la montagne de la Plate est invisible…. Il nous tarde de parvenir dans la forêt de Courbanges que nous voyons se dessiner progressivement. Une fois atteinte, elle nous accorde en effet une petite pause dans le programme “essorage” enclenché depuis 1 heure. Toute les bonnes choses ont un fin et il faut bien sortir du bois (!). Le froid qu’on avait presque oublié se manifeste pourtant au niveau des mains pour les quelques imprudents (comme moi) qui ne s’étaient pas munis de bons gants.
Je réfléchis d’ores et déjà à réduire la boucle si les conditions ne s’améliorent pas bientôt. Il est presque midi quand nous parvenons dans le hameau de Leylavaux. J’essaye de trouver l’agriculteur-trice pour obtenir la permission de nous abriter dans un bâtiment de la ferme. Le propriétaire nous autorise à rentrer dans une pièce du corp de ferme en plein travaux. Parmi les occupants occupés à casser des cloisons, je tombe sur un de mes bons collègues de Michelin avec lequel j’ai partagé pas mal de déplacements et d’aventures asiatiques. Il est là pour aider son beau-frère (le propriétaire) qui n’est pas du tout agriculteur à restaurer la ferme récemment achetée. Belle parenthèse qui permet au groupe de se restaurer dans de bonne conditions. Un brasero allumé dans la cour permet de bien réchauffer les corps avant de reprendre notre route pour Besse.
Le point de vue des hauteurs nord sur la ville est inhabituel et il nous permet d’apprécier l’homogénéité du bâti et le dessin des murailles qui cernaient la ville. Gris des pierre bien mis en valeur par un franc rayon de soleil qui nous laisse entrevoir un mieux météorologique pour l’après-midi. Mais c’est toujours sous un fort vent que nous rejoignons St-Victor la Rivière. Question: où est la rivière ? En fait, le nom de la commune vient d’une déformation de “ribeire” qui signifie terrain plat… Entre le Breuil et St Victor, le département a contribué à l’installation d’un parcours géologique en 8 stations. Nous lisons sur deux d’entre elles le matériel pédagogique très informatif et didactique qui explique les pierres / forme du terrain à proximité immédiate. C’est très concret et bien illustré et devrait séduire les randonneurs de passage intéressé par l’origine des paysages traversés.
Jassat se rapproche et il est relativement tôt: pour compenser la réduction de la boucle autour de Besse, je propose au groupe de faire le tour du puy de Bessolles qui s’élève juste au-dessus de nous… Sans en avoir l’air, ce tour nous fait dépasser les 25 km annoncé et m’oblige à reclasser la rando en “moyenne”. Finalement, tous les participants n’ont pas regretté d’avoir bravé le mauvais temps qui n’a duré que 3 heures et qui a permis de vérifier l’efficacité des matériels.
Animateur : Yves Nombre de participants : 13 animateur compris ( 5 F, 8 H) Météo : Averses en matinée, éclaircies et soleil l’après midi Distance : 25 Km Dénivelé : 900 Mètres Durée : 8H pauses comprises Classement Atlas : Facile reclassée en moyenne
ITINERAIRE : Pérignat sur Allier, Lignat, Saint Georges sur Allier, Montfoulhoux, Puy de Saint André, Busséol, Puy Saint Romain, Mirefleurs, Pérignat sur Allier.
Départ de Pérignat sur Allier, auto proclamée en 1999 Capitale Mondiale de l’Epouvantail. Arrêt devant l’église où, en Août 1674, Jean Canoy le sacristain de l’époque a été foudroyé en sonnant les cloches. Passage sous la porte vestige d’une enceinte fortifiée. Petit détour par le bois de Lachat pour un recueillement devant le monument où, le 15 juin 1944, 10 jeunes résistants ont été fusillés par des militaires allemands. L’un d’eux, Max Cyprien, par miracle, n’ayant été que blessé, fut sauvé par une chaine de solidarité entre habitants. Daniel , présent avec nous aujourd’hui, qui l’a bien connu en tant que collègue de travail, nous a certifié la véracité de cette lâche fusillade.
La pluie arrive, nous l’attendions plus tard vers la mi-journée. Une fois équipés, nous repartons direction Lignat. Nous contournons le Puy marmo-calcaire de Fontanay pour découvrir le château éponyme du 17°S et ses jardins à l’anglaise du 19°. Nous sommes dans un ancien village vigneron et de magnifiques vignes bien entretenues peuplent encore les coteaux sud. Petit aller/retour à la Gargoullière, geyser d’eau ferrugineuse que nous ne verrons pas s’élever malgré notre attente.
Jusque là, nous marchions dans la plaine, à partir de maintenant nous entamons le dénivelé pour atteindre Saint Georges où nous remarquerons le porche sculpté de l’église gothique. Les averses se succèdent plus ou moins vigoureuses et nous accompagneront jusqu’au Montfoulhoux. Le ciel a l’air de s’éclaircir à l’ouest. D’en haut, quelques trouées dans les nuages nous permettent de découvrir les alentours et la Chaine des Puys. La pluie cesse, pique-nique à l’abri du vent dans une végétation luxuriante.
Mon but suivant était de rejoindre le pied des falaises du Puy Saint André, le chemin se perd, nous suivons par erreur une pente fortement inclinée qui malheureusement nous conduira au sommet. C’est ici que la randonnée est passée de facile à moyenne ! Nous retrouvons un sentier qui se dirige vers les falaises car le hors piste sur les rochers : “mission impossible ! ” Nous voici enfin au pied où, dans les années 70, une carrière de basalte occupait les lieux. Descente sur Busséol, célèbre pour son château du 12°S , qui reçut la visite du Pape Alexandre III et de nombreux Rois de France. Il permit à Catherine de Médicis et à la Reine Margot de porter le titre de “Dames de Busséol”. Propriété de la famille Houlier depuis 1966, le château a été lauréat de l’émission “Chef d’œuvre en péril” en 1970. Après quelques dernières gouttes, le soleil et le ciel bleu sont revenus.
Le groupe quitte Busséol gaillardement pour attaquer “l’Everest des Limagnes ” : le Puy Saint Romain qui sera vaincu rapidement. Quel 360° magnifique ! Le temps est transformé, on n’aurait pas parié cela ce matin. Nous apercevons même quelques petites taches blanches sur le Sancy. Ce qui chagrine certains, c’est que l’on ne distingue pas le casque de Gergovie car la luminosité de l’heure le laisse dans l’ombre ! Petite hésitation pour reprendre, ( mais nous finirons par le trouver !), le sentier qui nous conduira à Mirefleurs. Arrivés en haut du village, à proximité de nous se trouve le château de Chalendrat, demeure principale de Georges Onslow, compositeur célèbre de musique de chambre pour cordes né à Clermont Ferrand et enterré au cimetière des Carmes.
Notre parcours se poursuit par la Roche Noire, au pied des falaises de lave noire consolidées suite à l’éboulement rocheux de 2005, et le long des sablières pour regagner Pérignat. La journée a été bien plus belle que prévu. Satisfaction et surprise de tous lors de l’annonce de la distance et du dénivelé car ils ont été accomplis sans que l’on s’en rende compte.
Animateur : Mady Nombre de participants : 8 animatrice comprise (6F, 2H) Météo : Pluie en continu et températures fraîches. Distance : 21,500 km (open runner) Dénivelé : 600 m (open runner) Durée : 6h pauses comprises Classement Atlas : facile
ITINERAIRE : Cimetière de Royat, Rocher du Salut, Charade, Manson, contournement du puy de Manson par est et nord, contournement du Puy de Marmoison, traversée D942, Péage, gare du train du Puy de Dôme, c, La Font de l’Arbre, Fontanas, chemin des crêtes, Royat.
Il pleut au départ. Bien encapuchonnés nous voilà partis sur le chemin de la Pauze pour gagner d’abord le Rocher du Salut où on ne s’attarde pas trop à contempler la vallée avant d’arriver à Charade. Par un temps pareil, pas un joueur sur le golf ! On poursuit en direction de Manson et arrivons sur la D 90 par un petit chemin très agréable. Il faut ensuite longer le bord de route pour prendre le chemin qui passe sous le puy de Manson. Ma proposition de pousser jusqu’à la Chapelle St Aubin ne rencontrant pas de succès, tout le monde préférant rester à l’abri des arbres, je me contente de rappeler qu’il y aurait là une source miraculeuse qui aurait en autres vertus celle de soigner les problèmes oculaires et la propriété de renforcer l’amour. Au moment d’emprunter le chemin qui contourne le puy de Marmoison, nous rencontrons un autre courageux, qui effectue son jogging en solitaire. Il fera partie des rares rencontres de ce jour avec 4 ou 5 marcheuses de nordique sur le chemin des Gouris et 2 promeneuses un peu plus bas.
Il pleut toujours, le vent souffle en rafales et comme nous arrivons près de la gare du train du Puy de Dôme je demande l’autorisation de pique niquer à l’intérieur ce qui nous est gentiment accordé. Nous repartons revigorés par cette pause au chaud et au sec. C’est maintenant la descente par le chemin de la Roche Pertuisade vers la Font de l’Arbre et Fontanas puis le chemin des crêtes pour arriver à Royat. Une randonnée dans la bonne humeur malgré ces mauvaises conditions météo.
Nombre de participants : 19 animateurs compris (7F,12H) Météo : Pluie tout le long du parcours – Température fraîche pour la saison (10°) Distance : 24 Km (GPS) Dénivelé : 770 Mètres (GPS) Durée : 7 H 10 mn pauses comprises Classement Atlas : Facile
ITINERAIRE : Lac Pavin, Point sublime, Puy de Montchal, Creux de Soucy, Lac de Montcineyre, Lac de Bourdouze, Anglard, Cascade de Vaucoux, Trabantoux, La Grange neuve, Lac d’Estivadoux
Pour ma toute première rando tracée et conduite sous la surveillance de Yves, j’avais choisi pour thème l’eau avec 4 lacs d’origine géologique fort différente et une cascade au programme. Mais c’était sans compter sur Dame Nature qui s’était mise complétement dans le thème en nous gratifiant d’une pluie continuelle tout au long du parcours.
Nous avons débuté par le lac Pavin, un des plus jeunes volcans d’Auvergne (moins de 7 000 ans) dont nous avons fait le tour. Nous sommes ensuite remontés sur un point de vue dénommé Point Sublime mais qui n’avait ce jour de sublime que le nom, la vue étant complétement bouchée. Le groupe a ensuite fourni un bel effort pour monter au Puy de Montchal. Effort qui par beau temps est récompensé par une superbe vue sur le Massif du Sancy mais qui malheureusement n’était pas là non plus ce jour.
Nous nous dirigeons ensuite sur un des seuls gouffres de la région, le gouffre du Creux de Soucy où quelques explications sont données. Ce gouffre à l’origine faisant toujours débat entre scientifiques a la particularité d’abriter en son fond un lac de température constante été comme hiver (2°C) mais aussi d’héberger des chauves-souris (12 espèces répertoriées dont 4 protégées) qui hibernent et se reproduisent dans le gouffre (très rare à ces altitudes).
Cap ensuite sur le 2ème lac de la journée, le lac de Montcineyre. Il est alors temps de trouver un abri pour manger, la pluie ne s’étant toujours pas arrêtée. Le Puy de Montcineyre et ses flancs bien arborés jouera ce rôle. Après un repas rapidement avalé, nous nous dirigeons sur le lac de Bourdouze, lac d’origine glaciaire, puis le village d’Anglard où Georges nous fera découvrir une jolie petite chapelle bien appréciée de tous. Nous redescendons ensuite sur la cascade de Vaucoux (dénommée aussi cascade d’Anglard).
La fin de la balade se fera via Trabantoux, la Grange Neuve pour aboutir au dernier lac au programme, le lac d’Estivadoux, qui, en cette saison, est beaucoup plus une tourbière qu’un lac.
Merci à tous les participants de m’avoir fait confiance pour cette première et à Yves de m’avoir “surveillé”.
Animateur : Mady Nombre de participants : 13 animatrice comprise (5F, 8H) Météo : Très beau temps . Température aux alentours de 30° Distance : 20 km (montre GPS) Dénivelé : 770 m (montre GPS) Durée : 7h00 pauses comprises Classement Atlas : facile
ITINERAIRE : Auzon, Boussac, ruisseau de Cé, le Moulin de St Jean, St Jean St Gervais, Gourdine, Passage, Valz sous Chateauneuf, Vieille Prade, Pont des Chenaux, Suquet de Ladray, traversée de l’Auzon à gué, la Lette, Auzon
Partant de la partie basse du village d’Auzon situé au bord de la rivière portant le même nom, il faut commencer par une montée sur les contreforts situés rive droite afin de gagner Boussac. Une agréable fraîcheur règne encore en ce jeudi matin due certainement à l’orage de la veille dont les chemins gardent encore la trace. Malgré celui ci le ruisseau de Cé n’a pas un débit important et le passage à gué annoncé sur la carte aurait pu s’effectuer très facilement même sans la passerelle présente. D’ailleurs, pour arriver au Moulin de St Jean, nous allons le suivre et ou le traverser à plusieurs reprises sans aucun risque de mouiller les chaussures. Passé le moulin, nous entamons une nouvelle montée vers St Jean St Gervais et son église dont le porche appelé ganivelle (à l’instar de celle d’Auzon) est une particularité de l’architecture romane auvergnate .
Autre particularité de cette commune c’est de ne pas avoir de bourg. Autour de l’église, perchée sur un piton granitique isolé, ne se trouvent que la mairie, le cimetière, le presbytère (en ruine), l’ancienne école (maison des associations). Tous les autres lieux habités sont dispersés par petits hameaux. Avant d’arriver à Valz sous Chateauneuf qui sera notre point le plus au nord avant le retour sur Auzon il faut passer encore 2 autres petites vallées et leur ruisseau ; le ruisseau de Bioran puis après Gourdine le ruisseau de Valz. C’est l’heure du pique nique pris à l’ombre de l’église de Valz sous Chateauneuf dont la cloche a été fabriquée en 1896 par une entreprise de Montferrand. L’église est fermée mais la clé nous est amenée par la personne qui en a la garde. La visite s’impose donc.
En repartant, nous découvrons au bord de la route, un monument qui rappelle que tous les habitants de cette commune ont été invités par le président Mitterrand à la garden party de l’Élysée le 14 juillet 1986. Il fait plus chaud maintenant pour effectuer la remontée vers Vieille Prade . Nouvelle vallée avec le ruisseau des Prés Guillot que nous traversons au Pont des Chenaux et nouveau point haut avec le Suquet de Ladray et sa borne geodésique que nous découvrons nichée dans un tapis de mousse. Après la sortie du bois, près du hameau de Farigoles, un faisan lâché depuis peu, est à peine effrayé à notre passage. Enfin c’est la descente vers le ruisseau Auzon pour un passage à gué. Certains rêvent déjà d’un bon bain de pieds ! Là encore peu d’eau mais le rafraîchissement souhaité est possible.
Dernière montée avant de redescendre sur le vieux village d’Auzon aux ruelles pavées, maisons anciennes, jardins suspendus et son église romane du XIIème siècle, ancienne collégiale bénédictine flanquée d’un imposant porche (ganivelle) aux chapiteaux sculptés.
Animateur : Thierry Nombre de participants : 11 animateur compris (8F, 3H) Météo : Soleil Distance : 22,1 km(mon GPS) Dénivelé : 710 m (mon GPS) Durée : 7h20 pauses comprises Classement Atlas : facile
Itinéraire : le Luguet, Artoux, bois d’Artoux, Bois du Cézallier, Font Rouge, Signal du Luguet, Nord-Ouest pour rejoindre sentier des Vaches rouges, PC 1470, buron de Pailassère Haut, buron de Pailassère Bas, sud mont Mouchet, source de la Sianne, vers buron de Sianne-Haut, contournement nord bois du Rayet et bois de La Barre, le Luguet.
Par une belle matinée estivale, nous voici de retour dans le Cézallier auquel nous accédons par sa porte Est, au Luguet, petit hameau au nord d’Anzat le Luguet. Je n’avais personnellement jamais abordé le Cézallier de ce côté.
Avant de fouler les prairies d’estive que nous aimons tant, restait à monter une belle marche, le cirque d’Artoux, ce qui constituait un des petits challenges de la journée. Car partant du Luguet et pour rejoindre le plateau et son Signal, il faut passer au-dessus du Cirque d’Artoux. Le hameau d’Artoux est rejoint par un beau chemin en balcon qui nous laisse bien voir son beau cirque glaciaire, l’un des plus grand d’Auvergne ! Attention n’attendez pas à voir Gavarnie à 75 km de Clermont mais quand même il a une belle forme et une hauteur de 260 m environ en aplomb du hameau. Le glacier a profité de son exposition N-NE pour faire des heures supp et continuer à creuser les parties les moins basaltiques du plateau. La bonne vue d’ensemble du terrain depuis le chemin venant du Luguet me laisse entrevoir le bon passage à prendre. Au pied du mur, comme vous vous en doutez, il n’y a pas d’autre solution pour grimper que le hors-piste ! Nous voilà donc au prise avec de belles pentes boisées – puisque nous devons traverser le bois d’Artoux – défendues par de beaux ronciers combinées à quelques clôtures avec franchissement évidement en gros dévers. Bon test Atlas pour nos deux nouvelles en sortie découverte. Une fois sortis d’une belle hêtraie au pentes exigeantes, nous pouvons continuer la progression en terrain découvert vers le plateau, rebord du cirque. Au sommet, belle vue à 360° sur la Chaîne des Puys, le Sancy et le Livradois Forez, au nord et à l’est et sur les deux buttes du coin, à l’ouest, bois du Cézallier et Signal du Luguet. Après avoir repris notre souffle, nous nous dirigeons plein ouest vers le bois du Cézallier qu’on confondrait presque avec le Signal son voisin plus au sud. Seul élément qui nous évite de faire l’erreur est le petit amas rocheux sur le bas de la butte qui est bien marquée sur ma vielle carte IGN du Cézallier mais plus sur la carto Iphigénie. Hormis ce point, l’erreur est possible: même hauteur ou quasi, même forêt sommitale….
Nous rejoignons finalement le Signal par le chemin des Vaches rouges que nous abandonnons rapidement au niveau de Font Rouge, site de captation. Le rouge de la toponymie venant sans doute (c’est moi qui suppose) de la couleur des myrtilliers qui entourent le site et qui commencent à prendre leur merveilleuse couleur automnale. Second challenge de la matinée: trouver la borne marquant le sommet du Signal. Le secteur où chercher est rapidement identifié mais l’état de la forêt est tel que malgré notre bonne volonté nous tournons autour sans le trouver. Nous avons mis pas mal de temps à parvenir au Signal, il est temps de continuer la balade car nous sommes déjà en fin de matinée. Nous sortons du bois plus au sud que prévu sur mon tracé et nous embrassons le massif du Cantal du nord au sud. Après une petite progression au nord à travers l’estive nous déjeunons à proximité du chemin des Vaches Rouges.
Nous reprenons à l’issue notre plan de marche en essayant de deviner le nom des burons, ruinés ou pas que nous apercevons de tout coté. En même temps, je réfléchis à la réduction du parcours car il est déjà près de 14h et il reste du chemin… Nous coupons donc à hauteur du buron de Pailassère Bas en piquant plein est vers les sources de la Sianne. De ce point nous apercevons la haie de sapins auprès de laquelle nous avions bivouaqué en 2019 lors de notre traversée sud-nord du Cézallier La progression épouse alors l’ondulation du plateau. Nous évitons bien sûr les nombreux troupeaux encore en estive qui nous obligent à franchir toujours et encore pas mal de clôtures. Finalement, c’est presque à regret que nous retrouvons les larges chemins qui nous ramènent au Luguet car nous tournons alors le dos à ces merveilleux paysages du haut Cézallier.
Parvenus au Luguet, nous honorons notre promesse faite à la tenancière du petit café / épicerie du hameau en début de rando de venir consommer à notre retour. Petit coin de convivialité que nous ne nous attendions pas à trouver dans un tel hameau reculé. Même si l’accueil est loin d’être pro, crêpes et glaces sont de bonnes récompenses à nos efforts de la journée.
Animateurs : Georges et Fabien Nombre de participants : 15 ( 5 f et 10 h ) Distance : 20 km Dénivelé : 800 ms Durée : 7 h 30 Classement Atlas : facile Météo : chaud toute la journée, nuageux l’après-midi avec un petit vent du nord sur les hauteurs.
ITINERAIRE : Départ de Thiers, Dégoulet, vallée des Rouets, Membrun, pc 631, pc 645, les Joanis, pc 746, traversée de la D 102, point de vue le petit Larenteix, les Bergerettes, Madiere, les Granges, les Mures, Pont Haut, Pont Bas, Dégoulet et retour à Thiers.
Aujourd’hui, départ de la cité coutelière avec comme mise en jambe une sévère pente avec des escaliers jusqu’au village de Dégoulet, direction le sentier des Marguerites qui nous a guidés jusqu’au fond des gorges de la Durolle et sa vallée des Rouets. Tout au long de la riviere, nous avons pu observer les ruines d’anciens moulins, que les émouleurs ( les ventres jaunes ) utilisaient pour affûter les lames de couteaux, chaque ancien moulin portant le nom de son propriétaire. L’arrivée de l’électricité à Thiers a contribué à la fermeture progressive des moulins. Le rouet Lyonnet en activité jusqu’en 1976 a été restauré et peut se visiter.
Nous quittons la vallée en direction de Membrun. Après avoir traversé plusieurs hameaux, nous faisons une halte au point de vue, près du village le petit Larenteix, une vue à 180° s’offre à nous sur la ville de Thiers, la chaîne des puys et le Sancy, des sculptures en fer forgé nous rappellent que nous sommes dans la région des forgerons. Merci à tous et à bientôt sur de nouvelles randos.
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