Jeu 12/01/2023 Rando Livradois – Billom

Animatrice : Liliane
Nombre de participants : 22, animateur compris ( 12 F, 10 H)
Météo : Nuageux, mais éclaircies et rayons de soleil tout au long de la journée.
Terrain : Chemins et sentes sur terrain sec. Zones humides par endroits vers le Madet.
Distance : 24.5 kms   
Dénivelé : 800 m
Durée : 7 h 30 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 50 X 2 et  72 X 3 soit 316 kms, 2 voitures de 5 personnes et 3 de 4.
Préparation et rédaction : 3 h

Itinéraire : Billom, PC 381, Les Méradoux, Lasteyras, PC 516, Méraille, Les Maisons Basses, Bouys, PC 471, Arlanges, petit HP, Les Côtes, Le Château, La Tuilerie, La roche aux Fées, Brelet, PC 470, La Pilayre, La Vialle, Château de Montmorin, La Martre, Le Fournet, PC 440, Le Grun, Champortat par côté Est du Puy Merle, chemin à droite après le pont, Billom.

Aujourd’hui nous sommes un bon petit groupe à nous retrouver à Billom pour une randonnée un peu particulière. En effet, deux boucles sont prévues avec une jonction vers le lieu-dit Les Méradoux pour deux objectifs : le matin, apprécier au maximum les sentes en sous-bois dans la vallée du Madet et l’après-midi, arpenter des chemins dégagés et profiter au mieux des paysages alentours direction le château de Montmorin.

Nous partons donc de l’église Saint-Loup à Billom, direction Les Méradoux, puis Les Maisons Basses. En chemin nous faisons le détour à Méraille et sa table d’orientation pour prendre le temps d’apprécier et de commenter la vue tout autour de nous.

Table d’orientation de Méraille

Nous reprenons notre chemin qui nous conduit dans les bois du côté d’Arlanges, où nous descendons en hors-piste dans les fougères pour éviter un petit bout de route et rejoindre le chemin en contre-bas. Une petite épreuve sportive que tout le groupe apprécie !

Descente dans les fougères

La sente très agréable se poursuit toujours dans les bois et, pour rejoindre le ruisseau du Madet nous prenons sur la droite un escalier en rondins. La descente est assez raide et technique jusqu’à la passerelle que nous traversons pour tourner sur notre gauche. La sente qui longe le Madet est très agréable et offre un paysage très beau et typique. Après un petit arrêt à la Tour des Maquisards nous remontons vers Méradoux pour notre deuxième bouche.

Tour des Maquisards

Notre pause déjeuner se fait au bord d’une vigne avec vue sur Billom et ses deux Turlurons. Superbe !

Le petit et le grand Turluron

Nous reprenons notre randonnée direction La Vialle. En chemin nous faisons un crochet pour découvrir La Roche aux Fées qu’une personne du coin nous a conseillé d’aller voir. Nous ne sommes pas déçus, le site est remarquable et le groupe n’hésite pas à grimper sur le rocher. Pause escalade, c’est trop tentant !

La Roche aux Fées

Puis nous reprenons notre périple jusqu’au château de Montmorin où nous faisons une halte contemplation sur le château, la chapelle, la vue avant de continuer notre itinéraire sur des chemins dégagés qui offrent de superbes points de vue.

Chapelle de la Vialle

Derniere petite ascension jusqu’au Grun et retour tranquille jusqu’à Billom où un petit détour intéressant par l’église collégiale Saint Cerneuf (deuxième église de Billom) et le quartier médiéval s’impose avant de rejoindre nos voitures.

Avant de nous quitter, nous prolongeons cette bonne journée sportive par un pot de l’amitié offert par Pierre pour fêter sa retraite. Merci à lui et à vous tous pour cette randonnée partagée, et à bientôt pour d’autres découvertes. 

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Dim 08/01/2023 Rando Sancy – Chambon des Neiges

Animateur : Michel D.
Nombre de participants : 7 animateur compris (4 F, 3 H)
Météo : couvert, sans pluie et neige comme annoncé, température 4° C, bourrasques sur les hauteurs,
neige au sol seulement au dessus de 1400m
Distance : 15 km
Dénivelé : 620m +
Durée du déplacement : 4h25
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 94 km pour 2 voitures soit 188 km 
Préparation et rédaction : 2h

ITINERAIRE : Parking de Monneaux, La Guiéze , PC1138, PC1096, Couze Surains, bois le long de la couze, Buron du col de la Croix St Robert, Suquet de Claude, Croix St Robert, Téte de Flon, GR 4, Col de Cuzeau, Plateau de Durbise, PC1526, PC1439, Puy Jumel, PC1211, Monneaux.

Croix St Robert

Terrain humide et légèrement enneigé sur l’ensemble du parcours.
Nous avons surpris trois beaux mouflons avant de redescendre par l’épaulement EST du Puy Jumel.
Retour aux voitures, la pluie arrive en même temps que nous. 
Pierre veut arroser sa retraite, nous allons à l’abri sous la fontaine lavoir de Monneaux . Merci à lui pour le champagne et le très bon pain d’épices.

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Jeu 22/12/2022 Rando Val d’Allier – Longues

Animateur : Yves
Nombre de participants : 18 animateur compris ( 11F,  7H)
Météo : Couvert avec une légère brise, mais douceur toute la journée, averse l’après-midi
Distance : 22 km
Dénivelé : 650 m
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto :  56 km pour 2 véhicules et 16 km pour 2 autres soit 144 km + 1 voiture sur place
Préparation et rédaction :  2 h 30

ITINERAIRE : Longues, Enval, Château des Quaires, PC 452, les Pradas, Pardines, PC 629, Puy de Champerogne, Pic de Mercurol, Mercurol, PC 644, Puy de Serpanoux, la Ghéonchère, les Littes, Château de Montfleury, PC 467, Croix de Chacontat, PC 342, Charbonnier, Longues.

Température très douce ce matin au départ de Longues, quartier de Vic le Comte bien connu par la présence de la papèterie de la Banque de France. La qualité hydrométrique de l’eau de l’Allier et l’existence d’une ligne ferroviaire importante ont favorisé la construction de cette papèterie à cet endroit.
Dans la traversée du bourg, un vol de palombes, certainement migratoire, nous interpelle. Passé le village nous longeons le ruisseau de Pignols jusqu’au pont de la Malotière où, après avoir traversé la départementale nous commençons la montée sur Enval, village construit sur un escarpement gréseux. Des vestiges troglodytes préhistoriques avaient été déjà découverts en 1877. En 2009 un programme de fouilles témoigne d’une occupation Magdaléenne (dernière partie du paléolithique). Un château privé à l’entrée ouest, partie habitable d’une ancienne propriété agricole ou viticole, attire notre regard. Au fil du temps les constructions ont masqué les abris sous roche. Les magnifiques maisons en pierre de caractère donnent à ce village un attrait intéressant.

Château d’Enval


​Direction le Château des Quaires du 14° S, bâtisse principale d’un domaine agricole de 50 ha. Depuis 80 ans au service de l’action sociale du département, il est aujourd’hui maison d’enfants à caractère social. Un parc composé de 5 terrasses avec bassins aménagé au 18° S, classé aux monuments historiques en 1932, nous semble laissé malheureusement à l’abandon.

Château des Quaires


Notre parcours se faufile maintenant entre champs nouvellement labourés ou semés jusqu’à Pardines. A la sortie du village, au lavoir couvert bien conservé, le Puy de Champerogne bien boisé s’impose devant nous. La majorité quitte une couche avant d’entamer cette pente, peu raide mais constante sur au moins deux kilomètres. Nous pénétrons dans le bois où les chemins qui ont gardé l’humidité, voire de belles flaques d’eau par endroit, nous imposent un gymkhana entre arbres et ronces. Des petits espaces de ciel bleu, laissent passer quelques rayons qui réchauffent l’atmosphère et mettent en valeur furtivement le Pic de Mercurol, objectif technique du jour.
Nous sommes au pied, c’est là haut que nous allons ? demandent certains. La petite sente à peine visible et peu entretenue nous oblige à nous faufiler entre branches et ronces, mais celle-ci ne passe pas par le sommet. L’aventure, ADN de l’association, qui doit persister, sera de rigueur.
Sur la droite quelques traces plus ou moins marquées nous incitent à entamer la montée, mais le plus dur reste à faire. C’est simplement à quatre pattes qu’il faut accéder à la cime, en chevauchant les rochers de hauteurs très irrégulières, de cette montée difficile sur une pente assez raide.
Tout le monde est en haut, une première pour Atlas !

Sommet du Pic de Mercurol


Ce pic est riche en histoire, c’était une position stratégique d’origine Celtes et fut lors de l’invasion Romaine un temple dédié à Mercure d’où Mercurol. Malgré sa faible hauteur (713 m) le 360° est remarquable. Devant nous le Pic de Cheix Blanc nous nargue avec ses 815 m, au loin Dômes et Sancy se découpent dans la brume, plus proche le château le la Chaux Montgros, et plein Est le château de Montmorin semble tout embué.
La désescalade se fait tranquille et l’ensemble des participants est ravi de cette petite ascension.

Descente du Pic de Mercurol

Il est 12h15, à la sortie du hameau de Mercurol un bel espace herbeux devant un gîte, nous tend les bras pour le pique-nique, la propriétaire nous accueille volontiers. Le temps est toujours clément, au pic nous avions un peu de vent mais là nous sommes à l’abri, avec une belle vue sur le trajet du retour.
Dernière grosse montée pour passer le Puy de Serpanoux où la traversée du bois sera agréable sur un tapis de feuilles sèches et dégringolade régulière jusqu’à l’arrivée.
En chemin nous contemplons le château de Montfleury, domaine fortifié du 16° S ayant appartenu au Seigneur de la Guesle , Maître d’Hôtel de Catherine de Médicis. Géré par la même famille durant 300 ans, il a été racheté en 2013 pour être transformé en chambres d’hôtes et espace de réception.

Château de Montfleury


​Un puzzle de champs travaillés s’étale devant nous à la terre très différente de celle rencontrée ce matin. Passage par la Croix de Chacontat et par la fameuse fontaine où notre célèbre reine Margot se serait rafraichie. Le ciel s’assombrit, nous sentons quelques gouttes, en arrivant à Longues une averse vigoureuse nous suit jusqu’aux voitures.
Le petit gouter pour fêter Noël, prévu par l’animateur sur le parking de la gare, à proximité des voitures semble compliqué. Les relations de Fabien ont tout changé, un collègue cheminot nous a autorisé à utiliser une salle de la gare chauffée de surcroit, merci à lui.
Nous avons donc pris le temps de savourer une  délicieuse brioche de Noël accompagnée d’un petit effervescent, moment convivial apprécié de tous.

Gouter de Noel

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Dim 18/12/2022 Rando Sancy – Super Besse

Animateur : Michel D
Nombre de participants : 6 animateur compris (3F
Météo : très beau temps se couvrant sur le retour, température de -2° à 6°, vent du sud avec quelques rafales
Distance : openrunner 12 km  
Dénivelé : openrunner 650m +et – pour 4 adhérents et 500 m pour 2 autres 
Durée : 6h20
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 120 km A/R pour 1 voiture et 1 voiture sur place
Préparation et rédaction : 2 h

ITINERAIRE : Parking VVF de Super Besse, sous le Chambourguet, château d’eau, pc 1457, pc 1553, pc 1554, passage au téléski de la perdrix, passage à la flaque d’eau  sous le Paillaret, col du Paillaret, descente sur la cabane du téléski Ferrand Sud, pc 1671 sous Puy Gros, remontée sur le col du Ferrand Sud pour 4 adhérents et 2 qui sont restés sur le GR direction col de Couhay, pc 1639, pc 1535, retour voitures.

Journée idéale pour une escape en montagne auvergnate, neige correcte au départ avec une petite couche de 3 à 5 cm de neige fraîche sur neige dure. Les raquettes ont été mises mais peu efficaces dans ce peu de neige. Belle sortie appréciée de tous malgré le faible enneigement.

      -o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

  Jeu 08/12/22  Rando Combrailles – La Goutelle

Animateur : Georges
Nombre de participants : 19 animateur compris (11F et 8H)
Distance : 18 km
Dénivelé : 450 m
Durée : 6 h
Classement Atlas : facile
Météo : soleil toute la journée, froid le matin ( -6° au départ )
Kilométrage voitures :70 km pour 2 voitures et 90 pour 2 autres 1 voiture sur place soit 320 km
Préparation et CR : 2h30

ITINERAIRE : Départ de la Goutelle, les Monts, le Buchelier, pc 707, 669, 712, traversée du ruisseau de Teissoux, le Biot pc 746, la Ribeyre, traversée de la D941, Le Montot, retour à la Goutelle.

Retour en Combrailles pour cette rando de 18 km du mois de décembre. Nous partons de la Goutelle sous un beau soleil, mais un froid vif (-6° la météo nous avait annoncé du brouillard) en direction du ruisseau de Teissoux. La montée jusqu’au village le Monts nous réchauffe un peu.

Après avoir traversé la D 941 nous suivons le ruisseau de Queyrias et la D 570. Une sente nous permet de rejoindre la vallée du ruisseau de Teissoux. Le gel de ces derniers jours a eu raison des dernières feuilles, l’hiver s’installe. Nous traversons le ruisseau pour la 2ème fois et entamons la remontée jusqu’au village de Biot.

Ruisseau de Teissoux

Il est l’heure du casse-croûte, un petit muret au soleil nous sert de siège. Après ce bain de soleil et l’estomac plein, nous repartons en direction du village de la Ribeyre et la D941. Une dernière petite difficulté pour rejoindre le calvaire de Montot sur une butte volcanique avec des orgues sur sa face sud.

Calvaire de Montot

Retour aux voitures à la Goutelle toujours sous le soleil.

Merci à tous d’avoir bravé le froid vif au départ, à bientôt et peut être avec des raquettes aux pieds.

o-o-o-o-o-o-o-o-o-o

Jeu 01/12/2022 Rando Montagne Bourbonnaise – Ris

Animatrice : Christelle
Nombre de participants : 22 Animatrice comprise, 15 f  7 h
Météo : Brouillard et légère bruine le matin, ciel couvert le reste de la journée, 5 degrés avec quelques passages sous le vent du nord.
Terrain : Correct dans l’ensemble, quelques passages gras.
Distance: 22 KM 
Dénivelé : 580 m D+
Durée : 6H40
Classement : Facile
Km auto :116 KM X 2 et 90 KM X 3 soit 502 km
Préparation et rédaction: 1H30

ITINERAIRE  Ris, cascade du Saut du Loup, Bancherelle, les Murs du Temple, la Croix des Andrés, Barnaudière, les Morands, D 175, Piégut, Mariol, Le Raton, Ris.

Ce premier jeudi de décembre, randonnée par un temps maussade et bien humide mais le bon rythme des marcheurs et les grimpettes dans les sentiers boisés ne nous ont pas laissé le temps de nous refroidir.

Montée dans le bois de la Coutière

Malgré l’absence de soleil, la nature et les arbres habillés de leurs jolies robes dorées nous ont encore offert de bien belles images !

La nature en robe automnale

A proximité de Ris, on peut aller découvrir la jolie cascade du Saut du Loup dont le débit reste bien réduit compte tenu de la faible pluviométrie actuelle. Le fameux loup aurait sauté pour échapper à des chasseurs… dixit la légende !

Cascade du Saut du Loup

Nous remontons ensuite une très jolie sente forestière qui serpente le long du ruisseau. Suite à une erreur de bifurcation, petite et confortable montée en hors- piste sur un sol rendu bien « moelleux » par la présence d’une grosse épaisseur de mousse ! Je ne devais pas être bien réveillée car je bataille de nouveau dans la forêt de Ris pour identifier le bon chemin et parvenir enfin à trouver un tout petit étang à proximité de Bancherelle où nous empruntons un filet de sente bien encombré par les branches. On apportera la serpe la prochaine fois !!

On apportera la serpe la prochaine fois !!

Nous traversons un secteur jadis bien occupé par les Templiers mais on ne trouve plus trace des anciennes commanderies et châteaux de l’époque. Reste un beau paysage de creux et douces bosses réhaussés par les couleurs de saison ! La montagne bourbonnaise mérite toujours le détour ce qui a agréablement surprit certains participants qui ne la connaissaient pas !

Avant de rejoindre une zone plus exposée, petite halte pique-nique à l’abri du vent où boissons et plats chauds sont bienvenus puis nous rejoignons la partie haute du parcours où malheureusement la couverture nuageuse nous empêchera de profiter d’une vue plus étendue sur le Montoncel, les monts du chemin de la Ligue coté est et la chaîne des Puys côté ouest. Puis nous replongeons vers le petit hameau de Piégut et ses jolies bâtisses en pierre nichées dans un beau cadre de verdure.

Vue depuis Piégut

Nous remontons un agréable sentier boisé le long du Darot, petit cours d’eau qui descend vers la commune de Mariol que nous contournons avant de retrouver Ris. Avant de rejoindre les voitures, nous prenons le temps de visiter sa très vielle église (une partie date de 979).

Nef église de Ris

Sa nef voûtée très haute surprend (c’était une expérimentation avant d’entamer la construction de la célèbre abbaye de Cluny) et l’on y observe également de belles fresques du 12 et 15èmes siècles. L’édifice commence à vraiment souffrir des attaques du temps. Des projets de réhabilitation semblent en cours.

Le martyre de Ste Agathe

Merci à tous pour votre bonne humeur et les petites gourmandises et d’avance bonnes fêtes de fin d’année à tous  !

o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Dim 30/10/2022 Rando Sud Clermont- Fd – Veyre-Monton


Animateur : Yves
Nombre de participants :12 animateur compris (9 F, 3 H)
Météo : Ciel dégagé, température douce, légère brise sur les hauteurs
Distance : 22 km
Dénivelé : 700 m
Durée : 7h15 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 40 km pour 2 véhicules et un véhicule sur place
Préparation et rédaction : 2h30

ITINERAIRE : Parking du Crest, Monton, Veyre, Soulasse, Corent, Les Martres de Veyre, Le Cendre, Orcet, Retour Parking.

Une fois n’est pas coutume, et problème de carburant aidant, ce matin nous partons du parking de covoiturage du Crest. Plusieurs objectifs pour cette journée, le premier d’un blanc immaculé se distingue à peine devant nous, déjà enveloppé par un beau soleil matinal, car il n’est que 8h30. Nous avons reculé nos montres d’une heure cette nuit, mais les astres n’ont pas varié la leur. Nous nous dirigeons donc vers le Puy de Monton, célèbre par sa vierge.
Passé l’autoroute, petite information sur les mégalithes découverts lors de l’élargissement de celle-ci. Alignement d’une trentaine de menhirs de 1m à 1.60 m de haut sur 150 m de long, un des plus important du centre de la France. Malheureusement afin de ne pas retarder les travaux, ils ont été retirés et transportés en lieu sûr, aucun panneau ne confirme les fouilles, dommage !
La pente s’accélère rapidement pour arriver au pied du puy, constitué de blocs de basalte consolidés par du tuf lors d’une phase éruptive des Monts Dore. Creusé dans la falaise un site troglodyte, composé d’une soixantaine de cavités renforcées par des murs de soutènement, fut occupé de la fin du Moyen Age jusqu’au début du 20°siècle. Suite à des éboulements l’accès est interdit actuellement. Nous l’apercevrons lors du passage en bordure du village.

Grottes troglodytes

Petit bout de hors-piste en pleine pente pour atteindre le sommet surmonté de cette impressionnante Vierge à l’enfant de 14 m de haut posée sur une petite chapelle servant de piédestal. L’ensemble mesurant 21 m pour un poids de 220 tonnes. Sa hauteur en fait la quatrième plus haute de France, sculptée par Aristide Belloc dans des blocs de pierre de Beaucaire de 1864 à 1869. Depuis son inauguration en 1869 a  lieu, chaque année fin août, un pèlerinage. Le canon Prussien à ses pieds surprend un peu, mais une plaque nous explique sa raison d’être.
​Il souffle une légère brise. mais la douceur est bien là. La vue à 360°, malgré notre faible altitude 585 m est très lumineuse à l’horizon, la table d’orientation également à 360° nous aide à identifier les éléments caractéristiques du panorama.

Vierge de Monton

Rencontre fortuite avec une association, qui dresse des chiens pour la recherche de personnes, en opération d’entrainement ce matin sur le puy et dans le village en contre bas. A la sortie du village, interrogation à l’approche d’un étrange animal fait de bois et de paille, tout le monde donne sa version, pour certains un lama (!!!), pour d’autres, un escargot et pour tous  c’est bien un hôtel à insectes.

Hôtel à insectes


Direction la réserve naturelle du Puy de Marmant que nous traversons avant d’arriver à Veyre. Nous sommes au sud de Clermont-Fd où beaucoup de villages ont connu une activité viticole importante avant l’arrivée du phylloxéra, cela a permis au département d’être à cette époque le 3e département viticole de France. Une cave coopérative « La Cave St Verny », seule du département, est encore présente à Veyre.

Descente du Puy de Marmant

Nous traversons la Veyre, ruisseau qui a donné son nom au village, et nous voilà partis à l’assaut du plateau de Corent. La montée est assez pentue jusqu’à Soulasse et un petit coup de rein nous permet d’arriver sur ce grand plateau. De nombreuses reconstitutions, au regard des fouilles effectuées, nous confirment qu’ici au néolithique l’oppidum était la capitale des Arvernes. Nous nous approchons au bord de la falaise pour découvrir les méandres de l’Allier et nous entamons la descente sur Corent. Village connu pour son vin rosé, de cépage gamay, répertorié Côtes d’Auvergne AOC.

Oppidum de Corent

Dégringolade des Côtes Blanches avec l’Allier en toile de fond. Nous traversons l’extrémité sud-est des Martres de Veyre, pour nous approcher de l’Allier, où nous prenons dans un petit coin champêtre, presque les pieds dans l’eau, notre pause méridienne sous un soleil étincellent bercé par un léger clapotis. Pique-nique fini, nous repartons en longeant la rivière sur quelques mètres, pour découvrir une des nombreuses sources minérales naturelles qui se situent sur la commune : « La Font de Bleix », légèrement gazeuse, non ferrugineuse au débit peu important mais régulier. Elle sort à mi falaise, à quelques mètres au-dessus du niveau de l’Allier, plus ou moins cachée, entourée de mousse pétrifiée, dont le trop plein s’épanche dans la rivière.

Source La Font de Bleix

Nous remontons plusieurs petites marches en bois et terre pour nous éloigner un peu du bord de l’eau. Nous longeons encore quelque peu la rivière, avant de la quitter définitivement, pour traverser Les Martres de Veyre en direction des Hauts de Chamblade au pied du Puy de Tobize. Le chemin grimpe fortement pour arriver au Puy de la Pierre. Entre ce dernier et le Puy de la Chèvre nous sommes entourés de vignes remarquablement entretenues et de vergers un peu délaissés. Nous poursuivons nos montagnes russes par le Puy de Marmant, deuxième de la journée, mais sur la commune du Cendre celui-là, utilisé comme pente école de parapente. Etonnant d’avoir deux puys au nom identique à 4 km l’un de l’autre !
Après une descente escarpée, cap sud-ouest en pente douce vers Orcet pour rencontrer l’Auzon, ruisseau paisible, et le remonter partiellement. Contournement de l’étang des Pèdes où plusieurs pécheurs taquinent le poisson. Avant de repasser sous l’autoroute, nous marchons à proximité du Domaine du Val d’Auzon réputé pour son cabaret « Le Garden Palace » et traversons le golf de 18 trous sans prétention, animé par des golfeurs qui s’adonnent à leur passion.
La buse métallique passée, il nous reste un dernier effort pour grimper à la Garde d’où l’on domine le parking, on se laisse glisser tranquillement et nous voici aux voitures.
Malgré que ces différents puys ne soient pas très hauts, nous aurons quand même effectué 700 m de dénivelé positif tout en restant dans la partie basse de la métropole, le tout agrémenté de curiosités variées. 

Jeu 06/10/2022 Rando Cantal – Massiac 

Animateur : Yves
Nombre de participants : 21 animateur compris (13 F, 8 H)
Météo : couvert le matin, légèrement ensoleillé l’après-midi
Distance : 19 km   
Dénivelé : 700 m
Durée :6 H 50 mn pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 120 pour 3 véhicules et 150 pour 2 autres soit 660 km
Préparation et rédaction :  2H 30 mn

ITINERAIRE : Massiac, plateau de Saint Victor, Ouche, Vialle Chalet, Chalet, Chapelle Sainte Madeleine, le Pré de Jacques, Brousse, La Poule Jacquade, Les Pinatelles, Massiac.

Le but de la journée est de découvrir, pour certains, les deux chapelles qui surplombent de part et d’autre la vallée de l’Alagnon, lorsqu’on arrive à Massiac par l’ancienne RN9 dans le sens nord sud.

Rendez-vous ce matin sur le parking de la gare de Massiac déjà bien saturé, cela nous interpelle ? Les massiacois utilisent le transport ferroviaire pour se rendre au travail ? ou se sont-ils rendus au Sommet de l’Elevage qui a lieu en ce moment ? Telle est la question ?

Nous traversons la voie ferrée puis l’Alagnon, sur une passerelle métallique à la couleur flashy, pour longer la rivière en rive gauche jusqu’au ruisseau de la Féline, où nous bifurquons plein ouest. Un beau chemin aux cailloux clairs mais à la pente raide nous mène au dernier niveau d’une vigne admirablement entretenue. Malheureusement le chemin dessert la vigne mais ne va pas au-delà. Un passage hors-piste légèrement pentu nous permet de retrouver le sentier principal du plateau de Saint Victor.

Nous traversons le site néolithique où un village subsistait au 11°et 12°S, arrivons à un abri symbolisant une chapelle, construit en 1972 au bord de l’éperon rocheux. Belle vue dégagée sur la vallée, le Cézallier au nord, le Livradois à l’est.

Chapelle Saint Victor

Léger retour sur nos pas pour gagner le ravin du Bois d’Hubert et nous voilà de nouveau dans la vallée. Passage à Ouche, hameau connu pour sa mine d’antimoine. De nombreuses mines ont été exploitées autour de Massiac ce qui a permis à la France avec la région de Laval de devenir de 1890 à 1910 le 1er producteur mondial. Dès 1640 la mine de Daü sur l’autre versant fut exploitée. En 1870 une première fonderie est construite au Babory, doublée par une deuxième à Massiac qui fonctionna jusqu’en 1971.

Après avoir retraversé l’Alagnon et la voie ferrée, nous sommes à Vialle Chalet, au pied de la falaise surmontée de notre deuxième chapelle. Le chemin très rocailleux monte gentiment et tout le monde est surpris par la facilité avec laquelle nous sommes arrivés à Chalet, site médiéval du 14°S. Pourtant d’en bas, cette Chapelle paraissait inaccessible. Encore quelques pas sur le plateau pour enfin découvrir la chapelle romane Sainte Madeleine, qui se dresse au bord de la falaise, et embrasser la vue remarquable en ce lieu : Saint Victor juste en face, Massiac en dessous, la vallée de l’Alagnon direction Aurillac, et la vallée de l’Alagnonnette direction St Flour. La chapelle construite au 12°S en basalte et tuf rouge, faisait partie du château-fort des seigneurs de Mercoeur complètement inexistant aujourd’hui. Le porche à auvent avec ses deux bancs en pierre au niveau de la porte est surnommé « caqueteuse ».

Chapelle Sainte Madeleine

L’endroit est tellement magique que nous prenons notre pique-nique sur les rochers face à la chapelle et à la vue.

Retour sur Chalet, traversons l’autoroute, incommodés par le ronronnement des véhicules. En montant vers le Pré de Jacques le bruit devient perfectible et le soleil apparait enfin, car depuis le départ le ciel était resté couvert. A Brousse notre regard est détourné par les deux chapelles qui paraissent très loin.

Vue sur les 2 chapelles

Nous atteignons le point haut du parcours 803 m à la Poule Jacquade, avant de dévaler les bois de Badiou et des Pinatelles où chacun choisit son chemin tellement le choix est multiple. Cueillette de champignons, passage sous l’autoroute cette fois et retour sur Massiac.

Petit arrêt à l’église St André où se trouve la statue de la vierge en majesté, en bois polychrome, trouvée dans la chapelle Ste Madeleine. Au passage nous remarquons une maison de 1760 rénovée et bien entretenue.

Maison de 1760

Pour finir, non pas en beauté mais en gourmandises, une halte à la pâtisserie permet de faire connaitre et de déguster les fameux macarons de Massiac à la poudre de noisette et miel. Fondante et croquante cette délicieuse petite pâtisserie mérite bien un détour.

Macarons de Massiac

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Jeu 15/09/2022 Rando Haute-Loire – Saint-Didier-sur-Doulon

Animateur : Yves
Nombre de participants : 15 animateur compris ( 7F, 8H)
Météo : Ensoleillée le matin, un peu nuageux l’après midi
Distance : 26 Km 
Dénivelé : 860 Mètres
Durée : 7H50  mn pauses comprises
Classement Atlas : Facile, reclassée moyenne
Kilométrage auto : 130 Km pour 2 véhicules et 165 pour 1 autre 
Temps de préparation : 2H30 

ITINERAIRE : Javaugues, Cumignat, Cornille, Le Mazel, Estivareil, Auchamp, St Didier-sur-Doulon, Le Vialard, Bousseyrolles, Vals-le-Chastel, Le Pin, Frugière-le-Pin, Chariol, Javaugues.

Randonnée en Haute-Loire aujourd’hui pour découvrir la vallée du Doulon. Nous partons de Javaugues pour découvrir le Chateau de Cumignat tout proche. Deux gentilles petites chèvres viennent à notre rencontre et nous montrent le chemin. Une belle bâtisse du 15°S en briques rouges, bien cachée par la végétation avec de grandes dépendances ce qui laisse penser à un domaine agricole très important.

Château du Cumignat


Direction Cornille puis Le Mazel à travers la forêt des Charreaux. L’orage d’hier soir a laissé des traces, les sentiers sont creusés, d’autres font office de ruisseaux encore ce matin. La pente est douce mais constante, les chaussures commencent à être bien mouillées, il faut faire attention car le ravinement a fait ressortir pierres et rochers et ceux-ci sont très humides et glissants. Le ruisseau du Mazel s’est octroyé un deuxième lit, nous l’enjamberons plusieurs fois avec plus ou moins d’eau et plus ou moins de chance pour quelques-uns d’entre nous.
D’Estivareil à Auchamp la pente s’accélère, certains passages rocheux, avec toujours un peu d’eau qui suinte d’ici de là, obligent à mettre les mains.
A partir d’Auchamp nous plongeons enfin sur la vallée du Doulon, le fil rouge du jour. Grosse descente escarpée avec une belle surprise au contact du ruisseau. Deux jours avant, la traversée devait être plus facile, mais aujourd’hui, l’orage l’ayant copieusement chargé, le niveau est plus élevé. Une ancienne passerelle composée de deux poteaux en ciment n’est plus à sa place, il faut aménager le passage. Certains plus costauds déplacent les pierres, d’autres plus téméraires passent pieds nus. La solidarité et la courtoisie font que cette traversée se fait sans encombre.

Traversée du Doulon


La remontée aussi pentue que la descente nous amène au château de Servières, château privé du 13°S où la propriétaire nous fait parfaitement sentir qu’il est privé, en venant fermer la porte qui était entre-baillée, avec un échange verbal limité.

Château de Servières


Notre itinéraire nous mène à Saint-Didier-sur-Doulon où au bord du ruisseau nous prenons notre pause méridienne.
L’après-midi nous longeons notre fil rouge sur plusieurs kilomètres, lorsque soudain le chemin est obstrué par un cheval échappé d’un pré qui hésite à repasser la clôture électrique. Des Atlasiens ingénieux ont débranché l’alimentation et le gentil cheval rejoint ses congénères.

Les Atlasiens au secours du cheval


A Vals-le-Chastel nous nous octroyons un peu de temps pour apprécier ses curiosités : Son château privé du 15°S avec deux tours rondes et une carrée un peu en ruines par endroit, son église romane St Paul remaniée au 15 °S dont la particularité est qu’elle ne possède pas de transept, sa chapelle romane Notre Dame des Anges, aux fresques de 1465 peu entretenues, dont quatre guérites supportent le toit.

Château de Vals le Chastel
Chapelle Notre Dame des Anges


Nous traversons une dernière fois le Doulon sur un pont cette fois et nous nous dirigeons plein Est vers Frugières-le-Pin. A partir de là nous quittons la forêt, la vue est dégagée sur le relief environnant, Sancy, Cézallier se distinguent malgré les nuages sombres qui ont l’air d’arriver.
Cet après-midi les chemins sont plus faciles et plus secs, l’allure est plus rapide, nous essuyons quelques gouttes mais à peine de quoi nous mouiller.
A Frugières-le-Pin le soleil réapparait et met en valeur l’église St Julien du 12°S au clocher central imposant.

Eglise St Julien du 12°S


Maintenant direction Nord pour rejoindre Javaugues, les averses annoncées n’auront pas eu lieu et tout le monde est satisfait d’avoir découvert ce secteur méconnu.

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Séjour n° 16 Le Beaufortain de barrages en alpages

Date : Du 3 au 10 septembre 2022
Animateur : Yves
Nombre de participants : 12 animateurs compris (8F, 4H)
Météo : Généralement ensoleillé et chaud, certains jours couvert le matin.
Terrain : Terreux, herbeux, caillouteux, certains passages rocheux mais sec dans l’ensemble.
Distance : Totale 87.5 km
Dénivelé : Total + 6550 m / – 6630 m
Classement Atlas : Moyen
Préparation et rédaction : 28 H


Séjour en étoile pour découvrir les barrages et les sommets emblématiques du Beaufortain.
Le Beaufortain de barrages en alpages, pourquoi ce titre ?
Le Beaufortain région privilégiée des lacs de barrages produit 3.7 % de l’hydroélectricité nationale dans le département de la Savoie qui lui représente en totalité 15 %.
Montagnes couvertes de fleurs au printemps, à l’herbe grasse l’été, sont le paradis des races tarine (ou tarentaise) et abondance dont le lait sert au fameux fromage à la saveur noisette « Le Beaufort ».Le Beaufortain est un territoire confidentiel et intime, particulièrement reconnu des passionnés de montagne, exigeant pour sa diversité.

Jour 1 : Barrage et lac de la Girotte. 7 km, + 600 m, 3h40 pauses comprises.

Avec un départ à 7H de Clermont-Ferrand, l’arrivée était prévue vers 11h30. A 11h28, timing trajet respecté, nous stationnons sur le parking prévu pour la mise en jambe de l’après -midi. Nous sommes à proximité de la centrale de Belleville Hauteluce au pied du barrage de la Girotte.

Afin d’alléger notre sac pour ce premier jour, nous prenons notre pique-nique sous le soleil, avant 12 h pour une fois, au pied des télécabines qui mènent au col du Joly. Nous sommes dans la petite station de Val Joly.

Centrale de Belleville dans le Val Joly


Lorsque nous démarrons, le temps se couvre et devient menaçant. Au départ la montée se fait tranquille, car nous sommes en pleine digestion, en slalomant sous les câbles des télécabines et 600 m positifs nous attendent. Nous abordons la forêt de Revers et suite à une inattention de l’animateur, après le passage du ruisseau du Dorinet, nous quittons le chemin pour suivre le lit sec d’un petit torrent facile au début qui devient de plus en plus caillouteux et rocailleux. Petite interrogation, point carte, effectivement nous ne sommes pas au bon endroit. Pour rester dans la tradition d’Atlas un soupçon de hors-piste nous permet de récupérer un si beau sentier que j’ai du mal à croire que je l’ai loupé. Moquerie générale !

Le soleil revient timidement d’abord et nous accompagnera le restant de l’après-midi. En montant nous apercevons de temps à autre entre les arbres le but à atteindre et cela est très impressionnant. Un panneau nous indique qu’il faut faire encore un petit effort.

La montée a été douce et régulière et lorsque nous atteignons le barrage, nous sommes surpris d’être déjà arrivés. Nous sommes au pied de ce mastodonte de béton, à voutes multiples, de 501 m de long et 45 m de haut coté lac. Cela nous impressionne et nous intrigue à la fois car de l’autre côté reposent 50 millions de m3 d’eau. Pour la confection de cet ouvrage, premier barrage construit en Beaufortain, 800 ouvriers ont coulé jusqu’à 1000 m3 de béton par jour entre 1942 et 1949. Particularité rare aucun ferraillage ne vient s’ajouter aux blocs en béton. Une conduite forcée conduit l’eau à la centrale de Belleville 600 m de dénivelé plus bas.

Nous longeons cet ouvrage pour arriver sur la partie haute d’où l’on découvre le lac de la Girotte à la couleur inhabituelle. Ce lac alimenté par la fonte du glacier de Tré la Tête donne une couleur glaciale à son eau, couleur unique et insolite.

Barrage du Lac de la Girotte

Le retour plus rapide se fait par une piste plus roulante où nous découvrons nos premiers chalets d’alpage. Les sorbiers gorgés de fruits rouge vif jalonnent le parcours. La vue sur le Col du Joly et l’Aiguille Croche nous motivent pour la découverte des sommets prévus les jours suivants. Nous retrouvons le ruisseau du Dorinet où trois personnes partent à la pêche aux écrevisses. De là, la fin de la descente se fait par le même chemin qu’à l’aller pour retrouver nos voitures qui nous conduiront à notre hébergement : village de vacances composé de 3 chalets dont nous occuperons pendant une semaine le 2° étage du chalet principal en chambres de 2. Tout le monde est ravi. Les plus courageux ou les moins fatigués se précipitent déjà dans la piscine pour le 1er bain. Rituel qui se répètera pratiquement tous les soirs pour les plus mordus.

Jour 2 : Le Mirantin. 13 km, +1050 m, -1050 m, 7h30 pauses comprises.

Ce matin, du parking de l’hébergement, nous observons l’objectif du jour : le Mont Mirantin. Il parait loin et haut.

Le Mirantin vu du parking

Petit déplacement motorisé sur route étroite et sinueuse qui se termine en piste dans la forêt de La Laie où nous chaussons. Quelques pas d’échauffement jusqu’à Plan Villard, sur notre droite nous observons subrepticement le Mont Blanc entre 2 nuages. A la sortie du hameau, nous attaquons la montée un peu raide dans la forêt de la Clusonnière. A l’intersection du sentier qui redescend au lac du Corbeau, un berger inexpérimenté au jeune chien excité cherche à parquer son troupeau. Notre aide lui sera utile car les moutons voulaient faire la rando avec nous et nous emboitaient le pas. Deux patous magnanimes regardent la scène sans réagir.

Nous continuons notre chemin, passons le Chalet du Lac et arrivons au Pas de l’Ane. Petite pause, l’objectif se dresse devant nous, fier de ses 2460m. On replie les bâtons, on les range dans le sac car, à partir de là, il faut mettre les mains ! Le Mirantin se compose de 2 pics, un premier rocheux à 2428m, une rupture en creux, et le sommet final plus herbeux. Le tout sur une arête facile mais la prudence est de mise. La montée se fait tranquillement sans problème ; le câble présent peut servir un jour de pluie mais aujourd’hui, il ne nous est pas utile. L’effort est terminé, nous pouvons prendre notre pique-nique avec une jolie vue panoramique. Un chamois en contrebas nous ignore totalement. La descente sera moins rapide, le vide impressionne toujours. Nous encadrons les moins téméraires pour assurer la sécurité.

Au sommet du Mirantin

De retour au Pas de l’Ane, on respire : la redescente par le même chemin ne sera qu’une formalité à un rythme soutenu. Au chalet du Lac, de belles chèvres alpines chamoisées se laissent approcher, photographier et même caresser. C’est le dernier arrêt avant les voitures.

Jour 3 : Le Grand Mont. 16 km, + 1220 m, – 1220 m, 8h15 pauses comprises.

Cette journée nous partons du lac, presque rectangulaire, de Saint Guérin avec son barrage mis en service en 1961 d’une hauteur de 70 m et long de 250 m. Nous traversons sur le barrage où un pêcheur a déjà positionné ses lignes pour taquiner la truite.

Barrage du Lac de Saint Guerin

Nous longeons le lac au pied de la forêt de Marthonais, le vert intense de l’eau, accentué par un beau soleil matinal, surgit entre les arbres. Nous arrivons au bas de la combe qui va nous mener au col de la Louze. La montée est régulière mais un peu casse pattes par endroit, du schiste humide qui se délite sous nos pas, quelques passages rocheux à franchir, et un sol tantôt herbeux, tantôt terreux.

Lac de Saint Guerin et son eau vert émeraude

Nous voilà au col, bonne pause, tout le monde regarde vers le haut, cherche le passage car à partir de maintenant la pente devient plus rude, 300 m de positif sur 1 km. La montée se fait en lacés mais le groupe s’étire, l’herbe a disparu, nous sommes sur un sol très minéral et les passages rocheux s’accélèrent ; de nombreux filons de quartz nous éblouissent, quartz qui fut exploité autrefois. Soudain j’entends un cri derrière moi, « attention une vipère ». Etonnant de trouver une vipère à cette altitude, mais elle est bien là, superbe, pas effrayée qui se faufile entre les roches chaudes, c’est une vipère aspic reconnaissable par ses taches noires décalées.

Vipère

Notre effort n’est pas fini, il nous reste encore 250 m positif pour atteindre le Grand Mont. D’apparence massif son sommet principal peu marqué culmine à 2686 m et est entouré de nombreuses antécimes. Nous le découvrons vraiment sur les derniers mètres. De là-haut la vue à 360° est grandiose, on aperçoit les 5 lacs de la Tempête juste en dessous très appréciés des pêcheurs. Il est presque 14 h nous redescendons légèrement pour déjeuner sur un replat baigné par le soleil.

Au sommet du Grand Mont

L’itinéraire de retour, par le col de la Forclaz au pied du Grand Rognoux, est plus aisé avec une vue imprenable sur la station des Saisies entre autre. Courte dégringolade à travers la forêt de Marthonais suivie ce matin et nous voilà au lac. Passage de la passerelle Himalayenne peu impressionnante et direction le point de départ en contournant le lac sur l’autre rive.

Passerelle Himalayenne

Retour au village où un moment de convivialité avec les autres résidents nous attend. Le partage des denrées alimentaires portées par tous, permettra de gouter et savourer des produits et boissons méconnus. Soirée fortement sympathique !

Jour 4 : La Pierra Menta. 12 km, + 1040, – 1040, 7h30 pauses comprises.

A la sortie d’Arèches, nous prenons en voiture la route étroite et sinueuse du Col du Pré, col de 3e catégorie pour le Tour de France qui l’emprunta en 2018 et 2021. Nous traversons Boudin, hameau le plus élevé de la commune de Beaufort où les chalets accrochés à la pente attirent le regard. Au col, lieu magique habituellement, nous distinguons à peine le Mont Blanc calfeutré par les nuages. Le majestueux lac de Roselend d’où s’élève la brume matinale après la pluie de cette nuit, se découvre peu à peu au fil de la descente. Nous prenons une piste sur 4 km pour rejoindre le hameau de Treicol départ du parcours du jour. Plusieurs voitures sont déjà stationnées, nous avions rencontré peu de randonneurs les jours précédents mais aujourd’hui, l’attrait du lieu augmentera les rencontres.

Nous démarrons dans les alpages encerclés par les troupeaux, bercés par le son des clarines. Sur notre droite un éleveur positionne sa salle de traite mobile au plus près de ses bêtes. Sur la gauche un important troupeau composé des deux races propices au Beaufort s’alimente copieusement, au-dessus un chalet d’alpages conséquent aimante notre regard.

Passé le Presset nous suivons le ruisseau du Coin jusqu’au lac d’Amour, petit lac discret à la couleur de l’eau différente suivant l’orientation, lieu propice au bivouac. Le nom inspire…, certains le voient en forme de cœur que j’ai du mal à discerner, peut-être l’altitude ? De nombreuses larves d’amphibiens grouillent sur le bord, dans quatre mois tous ces têtards deviendront des grenouilles.

Lac d’Amour coté vert
Lac d’Amour coté bleu

Après en avoir fait le tour, nous découvrons et observons l’éperon monolithique qui nous surplombe avec sa paroi lisse de 120 m de haut. C’est la Pierra Menta, sommet mythique du Beaufortain qui a donné son nom, il y a trente ans, à une course de ski d’alpinisme où s’affrontent pendant quatre jours, en équipe de deux, des athlètes du monde entier. Une quinzaine de cols, des couloirs raides, des arêtes vertigineuses leur permet d’atteindre les 10 000 m positifs.

Pierra Menta face Sud Ouest

Du lac 300 m nous séparent du pied que nous effectuons rapidement tant la motivation est grande. Ça y est nous sommes au Passeur de la Mintaz 2570 m et pouvons enfin toucher cette Pierra Menta que l’on apercevait des autres sommets les jours précédents et qui intriguait. L’enthousiasme est réel. En face de nous, vue sur le refuge du Presset, deuxième objectif du jour, et le sentier qui y conduit à flanc de montagne.

Au Passeur de la Mintaz 2570 m

Questions : on retourne ou l’on continue ? De notre côté l’accès a été relativement facile malgré les rochers à escalader mais de l’autre c’est une autre histoire. La cassure est marquée, le vide est devant nous, les rochers ne sont pas des plus accueillants. Suppression des bâtons, séance de glissement sur les fesses, positionnement des pieds pas à pas, entraide générale et après trente minutes tout le monde a basculé de l’autre côté sans une égratignure. Ouf !

Les difficultés de la journée sont finies. Quelques mètres plus bas un petit espace herbeux, toujours sous le soleil, est bienvenu pour un pique-nique bien mérité.

Pierra Menta face Nord Est

Pour nous rendre au refuge nous suivons le sentier en balcon avec, à notre droite, le Roignais point culminant du Massif du Beaufortain 2995 m. Un pierrier facile, un dernier « coup de cul » et nous voilà au refuge du Presset, comme prévu nous ne sommes pas tout seuls. Plusieurs randonneurs arrivent pour se désaltérer ou pour passer la nuit car nous sommes sur le Tour du Beaufortain. Derrière le refuge se cache un petit lac du même nom au niveau plutôt bas surmonté par le col du Grand Font.

Un petit café revigore le groupe pour la descente. Passé le col du Bresson où un bouquetin, ne nous ayant pas repérés, vit sa vie tranquillement. La pente est constante, le parcours est différent de la montée, Au Presset nous retrouvons nos alpages délaissés de leurs troupeaux.

Jour 5 : Rocher du vent. 15 km, + 1100 m, – 1100 m, 7h pauses comprises.

Départ du Plan de la Gittaz à proximité du lac éponyme de 37 ha à l’eau d’un bleu soutenu. Vue sur le barrage de forme arquée construit de 1963 à 1967 sur 164 m de long et 65 m de haut.

Barrage de la Gittaz

Comme hier nous commençons dans les alpages, au son des clarines, avec la vue en permanence sur le lac. Au col de Sur Frêtes, la vue change nous sommes maintenant dans le prolongement de l’immense lac de Roselend et l’on aperçoit une petite chapelle blottie entre le lac et la route. Comme les autres jours la météo est parfaite, le soleil nous caresse le corps.

Lac de Roselend avec vue sur le Mirantin et le Grand Mont

Après une montée régulière nous pivotons de 180° et la pente commence à s’accentuer. Nous quittons les pâturages pour grimper dans le schiste qui se dérobe parfois sous nos pieds. Un petit sursaut et nous voilà au col de la Lauze.

Le Rocher du Vent s’offre à nous, il porte bien son nom, malgré le soleil, l’air se rafraichit, nous enfilons une couche. Nous nous engouffrons dans cette impressionnante formation rocheuse.Des adeptes de via ferrata sont en plein effort pour accéder au pont de singe. Nous zigzaguons entre les rochers pour atteindre le bout du canyon où la vue plongeante sur le lac de Roselend est spectaculaire. L’endroit est tellement idyllique que nous mangeons sur les rochers ensoleillés avec cette vue de carte postale.

Lac de Roselend vu du Rocher du Vent

Retour sur nos pas pour ressortir du canyon, puis nous suivons la crête en direction des Roches Merles, là nous perdons la sente qui devait nous conduire au col de la Sauce. Un passage hors-piste dans un environnement herbeux nous permet de retrouver le sentier un peu plus bas. Avant le chalet de la Sauce nous traversons une zone humide, sur des pontons aménagés, puis le ruisseau de la Gittaz qui s’étale généreusement, par deux fois sur des pierres plus ou moins adaptées.

Du vallon de la Sauce nous prolongeons par « Le Chemin du Curé ». Chemin à flanc d’un canyon super étroit, creusé dans le roc en 1891-92, commandé par le Chanoine Frison pour faire passer ses bêtes entre ses deux alpages, celui de la Gittaz et celui de la Sauce.

Chemin du curé

Dans l’espace vert de La Planta, nous croisons une deuxième vipère noire cette fois, moins jolie mais beaucoup plus vivace que la première. Petite visite rapide à la chapelle du hameau de la Gittaz et retour aux voitures.

Vallon de la Gittaz

Jour 6 : La Roche Parstire. 11.5 km, + 570, – 570, 5h pauses comprises.

C’était la petite journée prévue en cas de mauvais temps qui pouvait se modifier facilement. L’orage et la pluie avaient d’abord été annoncés pour mercredi, puis jeudi d’où ce choix. Heureusement la météo s’est encore trompée, et malgré quelques nuages matinaux le beau temps sera de mise.

Départ du col du Pré où nous retrouvons notre lac de Roselend, et en toile de fond l’imposant Mont Blanc un peu embrumé qui jouera à cache-cache avec les nuages toute la journée. Suite à la pluie de cette nuit, la montée dans la forêt est un peu humide et les racines font office de plaques de verglas. Ça glisse et nous glissons… Nous voilà sur la crête avec la vallée d’Arêches d’un côté et de l’autre notre emblématique lac. Le sentier est devenu herbeux et doux sous nos pieds.

Roche Parstire

Pour finir de grimper à la Roche Parstire un peu d’escalade est nécessaire. Malgré la faible altitude 2109 m le 360° est intéressant, nous sommes au centre de nos différents parcours avec la vue sur les sommets déjà faits et celui à faire demain.

Nous poursuivons la crête en direction du Passage du Miraillet, toujours dans les alpages et soudain, étonnement général : un troupeau de Salers. Que font elle là, bonne question ? Chemin faisant, se dévoile soudainement le lac de Saint Guérin avec en arrière-plan, le vallon de la Louze. D’ici il parait interminable et pourtant nous l’avons fait !

Lac de Saint Guerin et le vallon de la Louze

Pendant le pique-nique nous contemplons les rondes nonchalantes des vautours fauves utilisant les courants ascendants pour planer au-dessus de nous.

Pour ménager la troupe en prévision de la journée de demain, le retour s’effectue sur une belle piste sous la crête de ce matin. Le terrain est propice aux photos et par chance le Mont Blanc se découvre plusieurs fois.

Mont Blanc et Lac de Roselend

Pour terminer dans le thème du séjour, nous passons en voiture le long du lac de Roselend, et sur son barrage où nous nous arrêtons pour observer l’ensemble. Quatrième barrage plus haut de France construit entre 1955 et 1960 d’une longueur de 804 m sur 150 m de haut. Ses 940 000 m3 de béton en font le plus esthétique des barrages de Savoie. Luc, formateur en électricité nous a fait un exposé passionnant, sur les prises d’eau, les conduites forcées, les centrales électriques, explications appréciées de tous. Le lac reçoit par conduites forcées les eaux des lacs de Saint Guérin et de la Gittaz et alimente la centrale de la Bathie proche D’Alberville 1200 m de dénivelé plus bas.

Barrage de Roselend

Pour réaliser ce barrage, le petit hameau de Roselend a été englouti, mais la chapelle fut sauvée, démontée, puis reconstruite sur le bord de la route, celle que l’on voyait d’en haut hier.

Ce fut encore une belle et bonne journée reposante et intéressante.

Jour 7 : Crête des Gittes, Tête Nord des Fours. 13 km, + 1070 m, – 1150 m, 7h pauses comprises.

Descente sur Beaufort pour prendre la route qui mène au Cormet de Roselend, arrêt au Plan de la Lai, lieu de notre départ. La boucle prévue ne revenant pas au départ nous amenons une voiture au lieu-dit Les Murs proche des Chapieux pour permettre la transaction inverse ce soir.

Comme de coutume le sentier démarre à proximité d’un alpage, celui du Chalet de la Plate, le troupeau important est disséminé sur l’étendue de l’estive, le son des sonnailles rythme nos pas. Nous remarquons au passage que le propriétaire possède une salle de traite mobile autonome, première que je voyais, afin de se rendre facilement au plus près du bétail.

Montée entre piste et sente herbeuse facile, bordée par une flore alpine courante, linaigrettes, anémones, gentianes, trolles… Bel Air, petit chalet fermé, emplacement champêtre idéal pour une première pause. Poursuite direction Col de la Sauce, loupé avant-hier, où nous retrouvons le groupe d’une trentaine de jeunes qui nous ont doublé dans la pente. Ils sont là en test de matériel pour Décathlon.

Nous sommes au pied de la Crête des Gittes, tranchée creusée dans le schiste de 1910 à 1912 côté ouest, par le 22e bataillon des Chasseurs Alpins, pour dissimuler les mouvements de troupe à l’ennemi Italien. Chemin de crête superbe mais traversant de vertigineux ravins impressionnants, passant alternativement du versant ouest à l’est. Côté ouest nous sommes dans l’ombre, il fait frais et le sol est glissant, vigilance oblige. Côté est versant ensoleillé, la température est plus agréable. La vue est exceptionnelle ce matin, nous sommes comme attirés par le Mont Blanc qui s’offre à nous dans sa splendeur immaculée. On en prend plein les yeux, une crête pas banale qui laissera des souvenirs.

Crête des Gittes
Crête des Gittes. Vue sur le refuge et le Mont Blanc

Nous atteignons le col de la Croix du Bonhomme et son refuge, point de rencontre du Tour du Mont Blanc et du Tour du Beaufortain. Souvenirs pour Sandrine, Isabelle et moi qui avons dormi dans ce refuge lors de notre TMB. Il ne faut pas s’attarder, le but final est encore 300 m plus haut. Peu avant le col des Fours, des agents de RTE remplacent des câbles de très haute tension. On apprendra à la descente en conversant avec eux qu’ils sont épaulés par une équipe de Clermont-Fd qui travaille un peu plus bas. On comprend mieux les rotations d’hélicoptère que nous avions vues ce matin. Nous aurons une petite pensée à nos collègues d’Atlas qui effectuaient le même travail.

Du col des Fours à la tête Nord des Fours, nous cheminons sur des grandes dalles rocheuses aux traces multiples et anarchiques suivies d’une petite portion de sente terreuse juste avant la table d’orientation. Face à nous, le Mont Blanc impressionnant, majestueux, dégagé de tout voile nuageux, inimaginable les jours précédents, et le glacier de Tré la Tête qui s’étale : il parait si près mais il est encore bien loin. Nous sommes gâtés pour finir notre semaine, quelle chance !

Table d’orientation à la Tête Nord des Fours

Le vent s’est levé, on enfile les goretex, on aurait aimé rester plus longtemps mais le froid nous saisit. Quelques photos et hop demi-tour. Le pique-nique est pris entre les dalles du col des Fours à l’abri du vent. Passage au refuge où un petit café requinque l’équipe.

La descente s’effectue par le GR du TMB direction les Chapieux, sous une chaleur que l’on aurait appréciée ce midi. Aux Murs nous retrouvons la voiture qui servira à récupérer les autres. Semaine finie, demain le retour, contents d’avoir eu des conditions exceptionnelles. L’envie et la motivation des participants a contribué à son bon déroulement. Je remercie les âmes charitables qui ont bien voulu aider leurs camarades dans les passages délicats et merci à tous pour votre bonne humeur.