Jeu 16/02/2023 Raquettes Sancy – Col de la Croix Saint Robert

Animateur : Yves
Nombre de participants : 10 animateur compris (4 F, 6 H)
Météo : Ensoleillée toute la journée
Distance : 10 km
Dénivelé : 650 m
Durée : 5 H
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 86 pour 1 véhicule et 120 pour 1 autre soit : 206 km
Préparation et rédaction : 1 H

ITINERAIRE : Parking PC1386, Suquet de Claude, Croix de St Robert, Puy de Mareilh, Creux des Boeufs, Roc de Cuzeau, Col de Cuzeau, Puy des Crebasses, Bois de Sarreveille, PC1386, parking.

​Journée exceptionnelle ce jeudi, déjà sur la route d’approche, le Sancy, éclairé par un soleil très présent, brille de toute sa splendeur et se dessine à la perfection sur un fond bleu azur. J’ ai décidé de partir aux environs de 1400 m d’altitude et j’ai bien fait car en dessous, la neige se fait rare le long de la route qui monte au col de la Croix St Robert. Stationnement au parking du virage de la carrière sur la montée de la célèbre course de côte automobile du Mont-Dore Chambon-sur-Lac.
Nous chaussons dès le départ, direction le Suquet de Claude, au pied du Puy de l’Angle où il ne reste que quelques plaques sur la face sud.

Vers le Suquet de Claude

Passage à la croix Saint Robert, qui apprécierait d’être redressée, et cap nord-est vers le Puy de Mareilh. Un petit groupe de bovidés que l’on pense être des mouflons grignote sur le sommet où la neige a laissé ressortir une plaque herbeuse. A notre arrivée ils ne sont plus là mais les traces marquent leur passage.

La Croix St Robert

D’en haut les regards se perdent sur un environnement riche et dégagé. Lac du Guéry au nord, lac Chambon à l’est, le Sancy au sud, un véritable tableau de 360°. La douceur de ces derniers jours a transformé le manteau neigeux et le constat fait en arrivant se confirme autour de nous. Mon parcours prévu pourra être réalisé, car pratiquement en totalité sur les versants nord où la neige est toujours présente. La descente du Puy de Mareilh en direction du Creux des Boeufs, pourtant plein sud, reste très agréable car la neige a conservé une épaisseur correcte. Liliane expérimente même la solution luge sur un sac plastique.

Descente du Puy de Mareilh

Afin de profiter d’une bonne qualité de poudreuse et d’un déplacement plus ludique nous ignorons le GR. Nous abordons le Roc de Cuzeau au pied de l’épaulement de gauche, passage physique mais intéressant, sur les derniers mètres la pente est un peu raide mais tout le monde gagne le sommet.

Montée au Roc de Cuzeau

La station du Mont Dore est à nos pieds, le parking a l’air complet, les skieurs comme des fourmis occupent les pistes. La petite brise ressentie nous fait descendre de quelques mètres pour la pause méridienne. Comme des lézards, adossés à un rocher, on se croirait en été. Le ciel est tellement limpide que derrière le Forez on distingue à l’horizon Mézenc et Margeride. 
Le Puy des Crebasses face à nous semble nous attendre, pique-nique terminé nous l’atteignons sans difficulté par la crête et le col de Cuzeau.

Montée au Puy des Crebasses

La descente face au Puy de Jumel est un régal, la neige est en quantité suffisante, légèrement ramollie , les raquettes portent bien, un vrai plaisir. L’étendue à perte de vue est légèrement marquée par quelques traces de raquettes ou de skis de-ci de-là. Sur notre droite la Crête de Coq et la Dent de la Rancune, mises en valeur par une belle luminosité, se détachent du fond de la Vallée de Chaudefour, rehaussé par la Couze qui serpente entre les roches. Nous sommes au Bois de Sarrevielle, nous suivons la lisière plein nord au relief bosselé pour rejoindre le PC1386 et les voitures.

Vers PC 1386

Journée estivale très agréable, ciel bleu permanent, pas de vent, neige encore correcte, groupe sympa, le bonheur en somme.

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Dim 12/02/2023 Raquettes Sancy – Guéry

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 7 animateur compris (4 F, 3 H)
Météo : grand soleil
Distance : 12,6 km
Dénivelée : 700m
Durée
 : 7 H pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 75 km pour 2 véhicules  (150 km )
Préparation et rédaction : 1H00
 
Itinéraire : Parking du Guéry, col de l’Ouire, vers Grande Fontaine, puy de l’Aiguiller, puy de la Croix-Morand, Trioulérou, puy de Corde, vers col de l’Ouire et retour parking.

Nous pouvons enfin profiter d’une belle journée de soleil et de neige même si cette dernière dans une ou deux semaines ne sera plus praticable en raquettes. L’idée de la balade improvisée car en remplacement de la rando prévue au col de la Geneste est de grimper les 3 ou 4 puys du secteur : Aiguiller, Croix-Morand, Trioulérou et Corde. Nous allons bénéficier toute la journée des beaux points de vue à 360° surtout en direction du massif adventif, des pointes du Sancy et du plateau du Guéry. La rando commence classiquement sur le GR30 modifié : il passe désormais dans la forêt au lieu de continuer sur le chemin d’exploitation et de traverser la zone humide et les estives. Le nouveau tracé, une fois sorti de la forêt, passe plus au nord.

Sur le nouveau tracé

Après avoir longé sur 500 m la rupture de pente qui plonge dans la forêt sous le puy de l’Ouire, on rejoint rapidement l’ancien tracé et le col.

Rencontre de l’ancien tracé

Plutôt que de suivre le GR pour prendre pied sur le plateau, je décide de continuer le chemin NE pour traverser 150 m plus bas la forêt de Guéry plein est et de remonter sur l’autre versant du vallon pour atteindre le plateau coté Baudet. A 1400 m, nous descendons donc de 100 m environ dans les bois dans une neige froide et déjà transformée. Le cheminement est plus ou moins simple dans ces bois peu entretenus. Vers 1310 m nous traversons le ruisseau de Grande Fontaine. Je me pose la question de continuer plein est comme imaginé mais la progression risque d’être difficile dans une pente prononcée, sur une longueur non négligeable et dans une forêt assez compacte. Je décide de reprendre SE pour remonter les 170 m de dénivelée qui nous séparent du plateau.

La remontée des 170 m

Nous suivons une trace de raquette qui disparait vite à l’est. Nous passons près de la source de Grande Fontaine à 1400m. La pente dans le bois est assez sévère et il faut trouver de bons appuis. Nous parvenons finalement à la limite du bois, juste sous la rupture de pente du plateau. Un dernier coup de cul à donner, en évitant les corniches de neige un peu plus à l’est et la pente trop raide au-dessus. Nous nous aidons d’une étroite passe pas au milieu des rochers, pentue mais avec de bons appuis pour finalement finir sur une pente que nous rendons raisonnable au prix de quelques zigs et zags.

Passage de la pente

La difficulté du jour derrière nous, nous profitons de beaux points de vue à l’ouest sur le lac. Nous continuons vers le puy de l’Aiguiller dans une neige un peu gaufrée qui laisse déjà voir l’herbe par endroit.

Vers le Puy de l’Aiguiller

Au loin, au SE, on devine le col de la Croix-Morand et son puy éponyme, notre prochaine étape. En traversant le plateau nous pouvons observer un snowkiter qui essaie de s’arranger avec le peu de vent du moment. Il arrive à prendre quelques souffles et à parcourir de belles longueurs. Technique l’activité ! Nous déjeunons aux trois-quarts de la pente du puy de la Croix-Morand tournés vers le nord. On retrouve à nos pieds le cheminement de la rando du 29 janvier…. En guise de digestif nous gagnons vite le sommet du puy de la Croix Morand pour admirer le massif adventif à portée de main qui ressemble à une grosse meringue.

Massif adventif

Un peu de lecture de carte et d’explications sur le maniement de la carte avec la boussole pour déterminer un azimut. Nous cherchons à gagner le puy de Corde (que je confondais avec le Trioulérou) : azimut 320 °. Pas difficile à vue dans de bonnes conditions de visibilité, plus difficile dans ce secteur quand le brouillard sévit. Nous laissons le petit bout de Trioulérou  à notre SE. Sur le chemin du troisième puy, Corde, nous rencontrons deux raquetteurs adhérents d’Atlas que l’on voit quelquefois à nos activités. Chaque randonneur du groupe avance à son rythme et nous nous retrouvons tous au sommet du puy de Corde bien en herbe… Encore beaucoup d’observations… Les voitures sont à 10 minutes mais nous prenons le chemin des écoliers pour faire durer le plaisir : donc contournement sud du puy pour rejoindre le col de l’Ouire plein nord. La redescente vers le parking se fait comme à l’aller par le GR. Notre isolement de la journée si regénérant prend fin aux voitures avec une surfréquentation du Guéry pour cause de vacances et de beau temps. Vivement le brouillard !

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Jeu 09/02/2023 Rando Val d’Allier – Cournon

Animateur: Georges
Nombre de participants : 13 ( 9 F et 4 H )
Distance : 18 km
Dénivelé : 100 m
Durée : 5 h 30
Météo : frais le matin et soleil toute la journée.
Classement Atlas : facile
Kilométrage voiture : 30 km pour 2 voitures et 3 sur place soit 60 km
Préparation et CR : 2h

ITINERAIRE :
Départ pont de Cournon, La Prade rive droite, traversée de l’Allier sur pont métallique, le coin d’Arbat, Malmouche, ancienne mine des rois, pont de Dallet, les Vaures, falaise de Malmouche, pont métallique et retour à Cournon rive gauche.

Soleil et fraicheur lorsque nous quittons le pont de Cournon en direction des puys de captages rive droite. Nous suivons une sente dans la partie boisée et découvrons un étrange fruit de la grosseur d’une orange avec une peau jaune pleine de picots.

Oranger des Osages

Après recherche, il s’agit d’un arbre d’origine d’Amérique ( Oranger des Osages ) son fruit n’appartient pas à la famille des agrumes. Nous arrivons dans la zone des puys de captages, ils alimentent en eau potable la ville de Clermont, il en existe plus de 70.

Le circuit de l’eau

Nous traversons l’Allier sur le pont métallique en direction de l’usine de relevage au lieu-dit le coin d’Arbat,tout est clôturé, ce qui nous oblige à un aller-retour. Direction la falaise de Malmouche, nous passons à bonne distance du sommet par mesure de sécurité, au retour nous passerons au pied . Nous voici à l’ancienne mine des rois de Dallet, l’entrée a été murée et nous avons un peu de mal à la trouver, la végétation a repris ses droits. Elle a été exploitée de 1884 à 1984 pour son calcaire bitumineux, il a été ensuite broyé, chauffé pour faire des pavés de trottoirs. De nombreux fossiles d’animaux et de végétaux ont été découverts  ( crocodiles, tortues, escargots et bien d’autres ) ainsi qu’un minéral de la famille des Opales ( la Lussatite ) pour info le découvreur habitait à Lussat.

Nous traversons à nouveau l’Allier sur le pont de Dallet, le métallique étant en travaux. Il est l’heure du casse-croûte, des tables avec bancs c’est le grand confort !!! Nous repartons en suivant les méandres de la rivière, une petite halte pour des photos.

L’Allier

Nous voila au pied de la falaise de Malmouche lieu de nidifications des hirondelles de rivage, nous pouvons voir des trous dans la paroi. Elles sont plus petites que les hirondelles rustiques et creusent une galerie dans le sable de 80 cm à 1 mètre pour nicher.

Falaise de Malmouche

Retour au pont métallique que nous empruntons pour passer rive gauche et rejoindre les voitures.

Merci à tous et surtout un grand merci à Josette pour son invitation a prendre un pot chez elle.

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Jeu 09/02/2023 Raquettes Sancy sud – Montcineyre

Animateur : Yves
Nombre de participants : animateur compris 11 (4 F, 7 H)
Météo : Frais mais ensoleillé toute la journée
Distance : 12 km
Dénivelé : 600 m
Durée : 6 H
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 100 km pour 2 véhicules et 135 km pour autre soit : 335 km
Préparation et rédaction : 1H30 

ITINERAIRE : PC1087, Puy de Montcineyre, PC 1193, PC 1242, bois de Chambedaze, Puy de la Vaisse, Cache Broche, Bois de Chauméane, PC1087

Départ du point côté 1087 sur la route de Compains. Nous remontons le ruisseau de la Gazelle et déjà un premier barbelé : les remarques fusent. Nous traversons la zone découverte avec en point de mire le Puy de Montcineyre. Malgré un moins cinq degrés, le ciel d’un bleu azur nous motive pour l’ascension.

Puy de Montcineyre

Nous traversons le GR 30 pour aborder le puy droit dans la pente. Compte tenu de la déclivité importante nous effectuons quelques méandres afin de soulager nos muscles jambiers. Bravo ! tous les participants sont en haut, 1329 m d’altitude sommet atteint.

Sur la pente du Montcineyre

Petite pause méritée avant d’entamer la descente sud – ouest pour rejoindre le bord du lac éponyme. Séance photos au bord de ce lac gelé ressemblant à une patinoire géante.

Photos du lac
Lac de Montcineyre

Direction le lac de Chambedaze par le point côté1242, nous laissons le lac sur la droite pour atteindre le Puy de la Vaisse par le bois. Ce puy moins impressionnant que le premier s’élève pourtant trente mètres plus haut. De là, la vue sur cet immense manteau blanc qui s’étale devant nous,  enveloppé par un soleil radieux est grandiose. Des sapins habillés de cristaux scintillants en premier plan, au Cantal et Cézallier à l’horizon, nous ne savons où poser notre regard. Endroit choisi par tous pour le pique-nique, malheureusement deux ou trois nuages nous ont privé du soleil permanent pendant la pause.

Montée au puy de la Vaisse

Le gros du dénivelé est réalisé, quelques petites bosses agrémenteront le chemin du retour. Depuis ce matin les traces d’animaux sillonnent en tous sens notre parcours : lièvres, chevreuils, renards, écureuils, et bien d’autres que nous ne savons déterminer.
Nous quittons le puy par une forte pente, exposée sud où la neige commence à fondre, jusqu’aux maisons de La Vaisse. De nouveau dans la forêt , nous discernons le lac gelé de Chaumiane comme dans un Kaleidoscope. Traversée d’un petit vallon escarpé pour se retrouver à Cache-Broche, avant de slalomer dans le bois de Chauméane pour rejoindre les voitures.

Journée très agréable, fraiche au début mais avec un ciel dégagé laissant passer les rayons du soleil qui nous ont accompagnés toute la journée.  Quel plaisir de traverser ces grands espaces vierges de toute trace avec ses conditions météo.

Les grands espaces


Merci pour les excellentes pâtisseries maison offertes à l’arrivée.

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Dim 05/02/2023 Raquettes Sancy – Puy de Montchal

Animateur : Yves
Nombre de participants : 12 animateur compris (8 F, 4 H)
Météo : Couvert, brouillard avec de brèves éclaircies
Distance : 12,5 km
Dénivelé : 465 m
Durée : 6 H pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto :  114 km pour 3 véhicules soit : 342 km
Préparation et rédaction :  2 H

ITINERAIRE : Baraque de Vassivière, Puy de Montchal, forêt de Fraux, Jansenet, le Cocudoux, forêt de la Banny, traversée D978, Puy Merle, baraque de Vassivière.

​Bruine et brouillard lorsque nous quittons ce matin la baraque de Vassivière. Direction le Puy de Montchal pour se mettre en jambes, dès l’entrée du bois la neige n’est pas formidable, lourde, gorgée d’eau. Lorsque l’on aborde la pente la qualité est bien meilleure et nous la garderons jusqu’au sommet. D’en haut en raison d’un épais brouillard le lac Pavin est invisible. Pas de pause sur les bancs pour admirer le paysage, juste une petite pause boisson, abrités entre les arbres car le vent est glacial.
La descente sur le versant sud est agréable, tout le monde prend plaisir à planter le talon dans cette généreuse poudreuse.

Descente du Puy de Montchal

Après avoir quitté la forêt de Fraux, la température change brusquement, nous arrivons sur le plateau à découvert pour rejoindre le Jansenet. Le vent du nord est cinglant et le brouillard toujours très présent. Nous apprécions l’abri du buron pour nous restaurer.
Nous partons maintenant à l’assaut du Cocudoux où, à la cime, une étincelle de soleil jaillit juste pour la photo.

Sommet du Cocudoux

Déplacement dans la forêt de la Banny en prenant garde de ne pas emprunter les pistes du musher, chose faite. Pendant la traversée des rayons sporadiques ont pénétré la forêt en se faufilant entre les conifères.
A la traversée de la D978 pour gagner le Puy Merle, des flocons virevoltants dansent autour de nous. Petit zig zag dans la zone humide, passage d’un pont de neige, avant la montée finale.

Direction le puy Merle sous la neige
Pont de neige

Le soleil un peu plus généreux nous découvre le Paillaret et le Chambourguet mais les pistes de la station sont à peine visibles.

Montée au Puy Merle
Le Chambourguet ensoleillé

Arrivés aux voitures nous sommes enveloppés par un soleil radieux, dommage il est trop tard !

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Dim 29/01/2023 Raquettes Sancy – Saignes

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 5 animateur compris (2 F, 3 H)
Météo : brouillard avec un beau soleil dans l’après-midi
Distance : 14,5 km
Dénivelée : 550 m
Durée : 7 H pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto :  64 km pour 1 véhicule  
Préparation et rédaction : 1H30
 
Itinéraire : Saignes, Bois de Maugue, buron de Leyrenoux, W/SW au sud du Baladou vers GR4, vers le puy de la Croix-Morand, Est jusq’au buron du Margelet, E/SE vers Beaune le Froid puis NE vers lisière du bois de Saignes, suc de Teirilloux, Saignes

Peu de monde pour une sortie raquette avec de très bonnes conditions de neige. Le brouillard nous enveloppe dès la sortie de Saignes, bel hameau endormi sous la neige. Nous nous échauffons sur la piste pas trop tassée qui traverse les bois de Mareuge et Saigne. A noter les importantes coupes coté bois de Mareuge : on traverse un glacis à peine parsemé de jeunes plants. Nous abandonnons la piste à l’entrée de l’estive qui mène au buron de Leyrenoux. Conduite aux instruments pour y parvenir car la visibilité n’excède pas 20 m.

Vers le buron du Leneyroux


Nous continuons plein W à travers la forêt en direction du GR4 dans une neige à raquette, épaisse et poudreuse jusqu’à la sortie un peu avant le GR4. Plein sud nous quittons la protection de la forêt pour retomber dans le brouillard et le vent du plateau. Nous continuons quelques minutes dans la pente où la neige a été soufflée. N’ayant pas d’objectif comme le puy de la Croix Morand nous redescendons vers l’abri de la forêt où nous déjeunons.

Nous reprenons notre progression vers le buron du Margelet en nous servant de la forêt comme d’une main courante. Le contournement des bois nous oblige à monter un peu dans la pente. Pascal notre photographe du jour prend de très beaux clichés de ce passage.

Vers le Margelet

Un peu à l’ouest des rochers du Sautet, nous entamons une belle descente vers le buron, pas le plus beau d’Auvergne mais qui touche par sa solitude.

Buron de Margelet

La descente nous a paru d’autant plus belle que le brouillard se disloque progressivement laissant apparaitre un soleil de plus en plus généreux en même temps que disparait la brume en volutes verticales. Tout ce qui ne ressortait pas de la ouate se  dévoile de seconde en seconde…

Le soleil !

Plein nord, nous voyons distinctement le buron de Leyrenoux. Cela me donne l’idée de retourner le voir avant de repartir plein est vers Saignes. Entre nous et le buron, il y a le Fredet à traverser…. Nous commençons à prendre la pente jusqu’au bois. La déclivité s’accélère. Je laisse le groupe et continue la descente de plus en plus raide. Plus bas j’entends le grondement du Fredet et je devine les rochers qui forment le canyon. Le saut à cet endroit là est trop risqué. Je remonte rejoindre les collègues au prix d’un bel effort. Manqué mais c’est bien de payer pour voir. La suite de la rando est plus tranquille. Nous passons sous le Sautet par une piste vierge de passages. Un peu plus bas, nous la quittons dans la forêt à proximité du buron de Couaille pour rejoindre au NE, à travers les pâturages du vallon du Fredet, le chemin qui mène au SE  à Beaune. Les deux, trois derniers kilomètres ne sont qu’une formalité. Des vaches à l’abri des arbres nous regardent passer…

Les vaches

Le tracteur qui vient leur porter leur pitance a damé le chemin. Pas grave, on a eu notre ration de belle neige pour la journée. Saignes semble toujours endormi en cette fin d’après-midi.

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Jeu 26/01/2023 Raquettes Sancy – Mareuge

Animateur : Yves
Nombre de participants : 15 animateur compris ( 6 F, 9 H)
Météo : Frais le matin avec brouillard, soleil à la mi journée, de nouveau brouillard et fraicheur en fin de parcours
Distance : 16 km
Dénivelé : 500 m
Durée : 6 H 50
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 40 pour 2 véhicules et 75 pour 1 autre soit :155 km
Préparation et rédaction : 2 h 30

ITINERAIRE : Zanières, Puy de Monténard, PC 1068, Mareuge, PC 1023, Bois de Mareuge, Bois de Maugue, Buron de Leyrenoiux, Buron du Creux, PC 1130, Buron de Maugue, Les Genètes, PC 1073, Zanières.

Temps frais ce matin au départ de Zanières, le Puy de Monténard tout proche va contribuer à notre réchauffement. Montée au 3/4 hors-piste, d’en haut aucune vue, le brouillard nous enveloppe. Les nombreuses traces rencontrées nous prouvent qu’une faune variée est bien présente sur ce Puy. Descente tout schuss en slalom entre les arbres avec Mareuge en azimut.

Descente du Puy de Monténard

Passage de la Monne et montée au point côté 1125 par le fameux sentier à la pente prononcée. Dans le bois de Mareuge les chemins pourtant nombreux dans ce secteur sont vierges de toute trace, seuls quelques lièvres ont laissé leurs empreintes. Quel plaisir de fouler ce blanc manteau immaculé ! La couche est d’une bonne épaisseur de 30 à 40 cm. A la sortie du bois de Maugue, surprise, d’un coup le soleil perce les nuages et nous fait découvrir le Baladou dans toute sa splendeur, séance photos obligatoire.

Le Baladou

Hélios qui s’est invité également au buron du Leyneroux, où la vue sur la vallée du Frédet est remarquable, nous accompagne pendant le pique-nique.

Pique-nique au buron de Leyrenoux
En direction de la Monne
La Monne

Toujours en hors-piste direction plein Nord, passage de la Monne à grandes enjambées, puis délaissant le buron du Regardet sur la gauche nous arrivons au buron du Creux. Nous sommes les premiers, mis à part quelques animaux et un skieur, à emprunter la piste forestière sous le Puy de la Védrine. Au point côté 1130 nous décidons de descendre au buron de Maugue.

Descente au buron de Maugue

Geneviève est contente, elle m’en parle depuis midi et aimerait bien le voir, malheureusement il tombe de plus en plus en ruine, étouffé par une végétation surabondante. Dans le bois qui précède nous avons aperçu une bonne dizaine de couches de chevreuils bien marquées, ils avaient du passer la nuit là.
Le brouillard retombe, nous remontons en léger dévers jusqu’aux Genètes pour rejoindre un grand chemin copieusement enneigé 60 à 80 cm par endroit dû au vent qui a balayé les prés voisins. Nous revoila au pied du Monténard où le chemin pris ce matin se fait en sens inverse pour gagner les voitures.

Direction Genètes


La journée fut très agréable, fraiche au début et à la fin, bien ensoleillée à mi parcours et surtout sans vent, pourtant annoncé.
Le pain d’épices maison de Gérard et le gâteau alsacien de Martine ont été très appréciés a l’arrivée, ainsi que les différentes friandises distribuées dans la journée. Merci à tous.

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Dim 22/01/2023 Raquettes Sancy – Pessade – Servières

Animateur: Michel D.
Nombre de participants : 9 animateur compris (5 F, 4 H)
Météo : Couvert et brouillard givrant, température : -8°. Bourrasques sur les hauteurs et quelques chutes de neige. Neige froide entre 30/50cm super légère
Distance : 17 km openrunneur
Dénivelé : 520m D+ openrunneur
Durée : 7 H 16
Classement Atlas : Facile 
Kilométrage voiture : 82 km pour 2 voitures et 1 voiture sur place soit : 164 km
Préparation et rédaction : 2 H

ITINERAIRE : Parking de Pessade, sente Sud Ouest, belvédère, sente Nord Est- PC 1194, sente Ouest, passerelle du Chevelard, buron PC 1280, plein nord jusqu’au PC 1183, Lac Servières, GR 30 Puy de Combe Perret, forêt de Train, sous le Puy Baudet, buron du bois de Pessade, PC 1274, PC 1239, GR 4, retour aux voitures.

Groupe très homogène et sportif pour cette sortie à allure soutenue dans une neige super légère. Les paysages étaient d’une beauté de carte postale avec un brouillard qui ne nous à pas quitté de la journée.
Merci aux participants car à tour de rôle ils ont effectués leurs part de faire la trace dans cette neige de rêve, ils ont tous très apprécier le bonheur de tracer dans une telle neige .

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Dim 15/01/2023 Rando Limagne – Ravel

Animateur : Yves
Nombre de participants : 10 animateur compris (7 F, 3 H)
Météo : Pluie le matin, éclaircies l’après -midi
Distance : 28 km
Dénivelé : 550 m
Durée : 7 H 15
Classement Atlas : Facile reclassée moyenne en fonction de la distance
Kilométrage auto : 46 km pour 2 véhicules et 1 voiture sur place soit : 92 km
Préparation et rédaction :  3 H

ITINERAIRE : Moissat Haut, PC344, PC327, Château les Guérins, les Teilhoux, les Abournis, Chez Tingoux, Montaigut, les Froments, PC498, les Vegheants, PC459, Glaine, Château la Molière, PC354, les Rotisses, les Andrauds, PC346, Bort-l’Etang, Château de Codignat, la Boisse, le Grain, Château de Ravel, Ravel, PC322, Moissat Bas, Moissat Haut.

Sept courageuses et deux courageux ont bien voulu m’accompagner ce matin malgré un déluge annoncé. Dos contre le bâtiment du service incendie de Moissat Haut nous nous équipons pour affronter cette pluie fine mais soutenue. Goretex, pantalon de pluie, cape, guêtres, ca y est tout le monde, bien encapuchonné, est prêt à partir. J’essaie de présenter le parcours mais nous n’apercevons rien, pas même les collines les plus proches noyées dans la brume et encore moins le but principal du jour, le Château de Ravel, si visible et rayonnant habituellement. 
Nous quittons le bourg et empruntons les chemins plats de Limagne, par chance la terre dans ce secteur ne colle pas et ne collera pas de toute la journée. Au milieu des champs, émergeant de la brume apparait soudainement une petite merveille, le gracieux château des Guérins.

Château les Guérins

Direction la commune de Glaine Montaigut composée de deux villages : Montaigut accroché sur le puy Lacroix où quelques ruines cachées dans la végétation nous rappellent qu’en 1686 un château existait en son entier. Avant de revenir sur Glaine, deuxième village, nous ne pouvons pas ignorer une table d’orientation sur le petit puy voisin. La pluie perd un peu de son intensité, les nuages commencent à monter, cela permet de repérer, Billom, Montmorin, Mauzun, Ravel, Lezoux, ouf ! nous ne sommes pas perdus. Une légère brise frigorifiante nous incite à quitter ce mamelon pour nous diriger vers Glaine.

Table d’orientation vers le Puy Lacroix

Une éclaircie nous permet d’entrevoir le fameux château de Ravel et nous apporte quelques lueurs d’espoir d’une après-midi meilleure. A l’entrée de Glaine, une participante qui a trouvé un solide banc en pierre, abrité par un joli chêne en bordure de route, pour quitter ses vêtements de pluie, se fait vigoureusement reprendre par la propriétaire. Nous poursuivons donc jusqu’au centre bourg pour découvrir les peintures murales du 12°S, découvertes et restaurées en 1990, ainsi que les magnifiques chapiteaux de l’église romane St Jean. Il est presque midi, nous profitons de la halle pour nous restaurer. Les vents d’altitude ont poussé les nuages vers le Forez qui semble bien pris. Nous devrions être sauvés.

Eglise St Jean de Glaine

Descente par le château de la Molière du 13°S bien conservé, entouré de nombreux bâtiments constituants l’ancienne ferme du domaine, qui ont été transformés fin 19°S en une école d’agriculture. La maison du directeur et une ancienne écurie sont aujourd’hui aménagées en gîte.

Château La Molière

​Nous déambulons de nouveau en plaine, longeons une grande zone Natura 2000 accouplée à une réserve de chasse pour atteindre les Roddiers puis Bort l’Etang. En chemin nous apercevons plusieurs petits troupeaux de salers, étonnés de les trouver là. Passage devant l’église de Bort, fermée, avec sa tour escalier, appendice architectural caractéristique des églises locales.
Montée au château médiéval de Codignat, ancienne tour de protection des seigneurs de Ravel, considérablement agrandi au 14°S. En partie pillé il fut rénové dans les années 70 en hôtel restaurant et classé Relais et Châteaux en 1975, malheureusement fermé pour l’instant.

Château de Codignat

​Nous pénétrons dans le bois de la Boisse où, comme annoncé, la petite partie de hors-piste nous permet de rejoindre le majestueux château de Ravel en pleine réfection. Forteresse royale du 12°S réaménagée au 18°S en château d’agrément par la famille d’Estaing. Chapelle, terrasses, jardin complète l’édifice. Le film Les Choristes fut tourné là en 2003. Un incendie survenu en 2016 a malencontreusement détruit 400 m2. 

Château de Ravel

De la terrasse des jardins créés par Le Notre, agrémentée d’une table d’orientation, la vue sur la Chaine des Puys entre autre est appréciable et appréciée.

Vue de la terrasse

Nous nous déplaçons maintenant en direction du bourg pour découvrir les vitraux remarquables du 16°S de l’église Notre Dame de l’Assomption, plus ancienne église gothique du Puy de Dôme.

Vitraux de l’église de Ravel

Retour par Moissat Bas, pour entrevoir le plus ancien édifice roman de Basse Auvergne, l’église St Pierre aux Liens édifiée en 912.

Eglise de Moissat Bas

Journée qui a mal commencé mais qui s’est terminée sous le soleil. Tous les participants sont ravis de cette rando dédiée au patrimoine bâti : Quatre châteaux, quatre églises, tous différents. Comme quoi la Limagne n’est pas si monotone qu’elle semble l’être.
Les zig zag et certains allers retours pour les visites sont responsables de l’augmentation de la distance prévue effectuée par tous sans difficulté. 

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Sam 14/01/2023 Marche sportive – Chaine des puys secteur Villars

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 9 animateur compris (4F-5H)
Météo : doux
Terrain : très souple et roulant
Distance : 21,5 Km (montre Christian) 
Dénivelée : 577m (montre Christian) 
Durée : 3h01 de marche – 3h13 pauses comprises
Moyenne : 7 km/h (montre Christian)

Itinéraire :
Villars, Le Cheix, Orcines (chemin du Pariou), Sud du puy de Plantas, le golf, intersection avec chemin de la Roche Pertuisade, chemin des Gouris, le Péage, PR jusqu’au col de Ceyssat, ancien tracé GR4 vers D 942, sente NW-SE au PC 961, traversée D 942 au PC 957, HP jusqu’à D 767a, chemin d’exploitation Nord de St Aubin, troisième sente sur la gauche après la D 767a vers Montrodeix, Montrodeix, la Font de l’Arbre, rue de Lacombe, Lavoir, Fontanas, route des Dômes, PR, chemin des Crêtes, PR vers côte du Bey, retour Villars par sentier W au-dessus du Colombier.

Le groupe en plein effort à Villars

Sortie un peu plus courte qu’annoncée mais très dynamique pour un groupe qui se retrouve désormais de sorties en sorties. Progression homogène. Tout le monde a pu constater les dégâts causés dans le bois de Villars par les pistes forestières qui ont été aménagées pour permettre le passage des pompiers … De sentes d’à peine 1m on est passé à des pistes de plus de 3m, avec un maximum de coupes.

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