Jeu 23/01/2025 Chaine des Puys – Montlosier

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 19 animateur compris (9F-10H)
Météo : grand soleil l’après-midi et douceur
Distance : 25 km  
Dénivelée : 850 m  
Durée : 8h pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 3 voitures de Montferrand 70 km A/R – 1 voiture du Crest 40 km – 2 voitures sur place
Préparation et rédaction : 3H00

Itinéraire : Parking du château de Montlosier – PR vers puy de Lassolas- col entre Lassolas et Mercoeur, – sommet du puy de Mercoeur, grande clairière vers Laschamps – sommet du puy Pelat – est puy de Montchar, source de l’Enfer, chemin d’exploitation vers Mercoeur, PC 984, NW puy de Cocuset, Pélat, PC 925 vers Antérioux, PC 946, Plachamps, GR441B vers Récoleine, PC 1018, la Moulerir, SE puy de Montgy, les Cas, Nord PR vers puy de Montjuger, intersection GR30/441B, est puy de Monjuger, bois de la Madeleine, retour Montlosier

Rendez-vous devant le château de Montlosier pour une rando aux cheminements souvent inconnus des participants dans le sud de la chaine. Quelques mots sur le château et le comte de Montlosier, homme aux multiples compétences, député de la noblesse aux Etats Généraux en 1789, émigré, rebelle un peu à tous les régimes, agronome et géologue principalement. Une longue vie – il meurt à 83 ans – qui le verra dans son dernier quart se consacrer à son domaine de Randanne, vieille terre marécageuse et inculte. Précurseur, Il assèche, crée des prairies artificielles, plante des forêts de résineux et élève moutons et vaches. A partir de 1820, il fait construire le château. Il est enterré dans la petite chapelle derrière le bâtiment.  Après ces quelques mots, il est temps de partir vers le puy de Lassolas premier petit sommet de la journée. Comme redouté, les chemins de terre sont rendus collant par le dégel. Le sommet du puy dans le brouillard n’incite pas à la pause.

Puy de Lassolas

De fait, nous redescendons rapidement vers le col au nord en essayant de garder notre équilibre dans la pente sur ce terrain de pouzzolane toujours glissant. Au col, nous filons tout droit dans la pente du Mercoeur. Comme à de nombreux endroits du secteur, les coupes de sapins ne facilitent pas la progression.

Pente du Puy de Mercoeur

Parvenus au sommet après avoir coupé à plusieurs reprises les chemins d’exploitation qui tournent autour du puy, j’explique rapidement à ceux qui ne la connaissait pas l’histoire du démantèlement de la station de radio amateur et de son antenne, il y a plus d’une dizaine d’années par les bénévoles de l’association. Beau projet bien organisé et mené par Frédéric et Michel Julien. Il est temps de redescendre, toujours en hors-piste jusqu’au chemin qui nous amène au grand rond-point qui sert de lieu de stockage aux forestiers débardeurs.  Prochaine étape, le sommet du puy Pelat que nous abordons par un beau chemin à l’ouest. Rapidement, les arbres couchés par les coups de vent des derniers mois nous décident à gravir le puy pleine pente. Courte montée mais qui vient après plusieurs progressions en pente et terrains difficiles. Nous trouvons au sommet un espace suffisamment dégagé et orienté au sud. Cela tombe bien, c’est le moment où le soleil décide de sortir de sa réserve. La pause est réconfortante, après une matinée assez rude ; elle se termine avec le bon café chaud de l’ami Didier et les douceurs amenées par les uns et les autres. A la reprise, nous mettons un peu de temps à sortir de l’enchevêtrement de bois et de feuillage pour parvenir au chemin en partie oublié qui nous ramène plein nord à l’W du puy de Beaune vers le NE du puy de Montchar ou puy Vasset. Quelques explications sur ce puy, un des plus explosifs de la chaine au même titre que le puy Chopine ou le cratère Kilian. Ce puy est une protusion, extrusion de lave très visqueuse qui ne s’étale pas à la sortie de la cheminée. Ici cette sortie de lave s’est accompagnée de très fortes explosions phréatomagmatiques causées par le contact de la lave et de l’eau qui ont entaillé cet édifice sur son versant ouest. Etant donnée la nature de la lave – de la trachyte –  et le mécanisme d’éruption, ces puys ne s élèvent pas énormément au-dessus du socle originel (du granit dans la chaîne des Puys) : 100 m à peine pour le puy de Montchar.

Pierrier sur la pente du Montchard

Le pierrier qu’on aperçoit du chemin qui descend après la source n’est pas issue de la même éruption : il provient d’une éruption de laves basaltiques beaucoup plus ancienne dont l’appareil volcanique a été détruit par les explosions du Montchar. La suite de la rando se fait sur des chemins plus ou moins large, souvent inconnus des participants qui nous font quitter les pentes boisées de la chaîne vers les paysages ouverts de Nébouzat et Récoleine. La maison forte à l’entrée du hameau, au-dessus de la 89, appartenait à la famille Montlosier et le comte y passa de nombreux été dans sa jeunesse. La sympathique auberge de la Fourniale est malheureusement fermée aujourd’hui et le peu d’activité de la bourgade repose sur les épaules de 2 ou 3 vieux éleveurs dont l’un nous toise du haut de son tracteur…  Nous sortons de Récoleine par le GR qui file vers le puy de Pourcharet mais nous bifurquons rapidement vers le SW pour tangenter le puy de Montgy en suivant un chemin qui finit par se perdre dans la prairie. Encore un peu d’orientation et de hors-piste pour finalement retrouver dans la forêt le large chemin qui remonte au nord vers le puy de Montjuger. A une intersection, un panneau donne un faux espoir à quelques marcheurs un peu las puisqu’il indique Montlosier à 1,5 km. Nous parvenons rapidement sous le puy de Pourcharet sur le GR qui vient de Récoleine. Petite pause à nouveau réconfortante malgré la douche froide provoquée par la vue d’un nouveau panneau qui indique Montlosier à 4 km 😊.  Mais c’est sans compter sur le petit raccourci que je leur fais prendre à partir du coin formé par le GR qui part vers Laschamps et le GR qui file à l’est vers Lassolas et la Vache. Un timide chemin apparait en effet vers le SW qui nous fait passer sous le puy de Montjuger dont on devine la belle pente Est recouverte d’une belle hétraie. Le chemin s’affirme de plus en plus et bientôt c’est la dernière ligne droite vers la D5 et le château en conclusion d’une bonne journée de marche qui laissera pas mal de bonne fatigue dans les jambes de nos Atlassiens. 

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Dim 12/01/2025 Rando Couze – Montaigut le Blanc

Animateur : Yves
Nombre de participants : 18 animateur compris (11 F, 7 H)
Météo : journée nuageuse légèrement ensoleillée
Distance : 23 km
Dénivelé : 800 m
Durée : 7 H pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto :72 km pour 3 véhicules et 44 km pour 1 autre soit : 256 km + 1 voiture sur place
Préparation et rédaction : 3 H

ITINERAIRE : Montaigut le Blanc, Reignat, Creste, Saint Diéry-Bas, PC753, PC733, Verrières, Thones le Jeune, Thones le Vieux, Pont de Rognon, Montaigut le Blanc.

Les prévisions de température à -7°, -9° n’ont pas refroidi les participants nombreux ce matin.
Départ du parking de Montaigut le Blanc où la proximité de la Couze nous rappelle bien les prévisions annoncées, que cela ne tienne, nous voilà partis en direction de Reignat. Les 200 mètres de dénivelé nous réchauffent rapidement, les couches ne tardent pas à se quitter. Sur la montée, le ruisseau d’Auzaurandat sorti de son lit pour empiéter sur le sentier, nous impose un gymkhana permanent.
De Reignat à Creste nous longeons le plateau de la Chaux où nous maintenons, sous un ciel couvert accompagné d’un air plus que frais, une allure soutenue. Vue sur la chapelle avant de plonger sur la route de Besse face à St Diéry. Déambulation dans le bourg pour découvrir son château médiéval du 13°S et sa Chapelle du 11°S.

Château de St Diéry -Bas

Passé la Chaux de Verrières où, profitant de quelques rayons timides, nous avons fait la pause de midi, des chemins encombrés nous obligent à modifier légèrement mon parcours pour rejoindre le village de Verrières. Nous traversons une deuxième fois la Couze. Sur le pont, nous admirons l’Aiguille de la Roche Longue, dyke volcanique imposant non loin du rocher granitique du Rivalet équipé de nombreuses voies d’escalade.

Aiguille de la Roche Longue

La remontée rocheuse sur Thones le Jeune étire le groupe, le soleil est enfin avec nous, il nous réchauffe les épaules et nous motive dans la pente.
Entre Thones le Jeune et Thones le Vieux la vue est dégagée, l’on aperçoit sur le versant d’en face, en bord de vallon, le village de Chazous baigné par le soleil. 
Nous montons jusqu’à l’entrée du hameau de Quinsat, nous nous engouffrons dans le vallon du bouillonnant ruisseau éponyme, pour le rejoindre et l’enjamber quatre fois avant le Pont de Rognon.

Sans passerelle, passage compliqué

Retour tranquille sur Montaigut il est 16 heures, l’excellente galette préparée par Germaine accompagnée de diverses friandises, participeront copieusement à notre quatre heures. Merci à tous pour l’ambiance et la bonne humeur.

Sam 28/12/2024 Randonnée nocturne Sancy – Mareuge

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 12 animateur compris (8F- 4H)
Météo : nuit très claire et étoilée, pas de vent, 0° une fois la nuit tombée
Distance : 12 km  
Dénivelée : 300 m  
Durée : 4h pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 40 km pour 3 voitures soit : 120 km
Préparation et rédaction : 3H

Itinéraire : Mareuge , pont sur la Monne, le Vert, PR SW et W Bois de Saigne jqà PC 1224, NE jqà bois de Maugue et W par PR en lisière de forêt jqà la Monne, buron du Regardet, burond du Creux, grande piste forestière au NE et Est jqà PC 1074, intersection PR vers Saulzet au Nord et Monteynard à l’Est, PR vers Mareuge au Sud

Les bonnes conditions étaient réunies pour cette rando nocture : clarté, étoiles, absence de vent et température ne nécessitant qu’une polaire en ce qui me concerne. Les chemins d’exploitation et forestier suivis en majorité étaient presque dégagés de la neige tombée ces dernières semaines; verglacés par endroit, ils nécessitaient malgré tout une vigilance de tous les instants. Parvenus au sud du bois de Maugue au plus haut de la rando, les lumières de Pessade apparaissent au nord. Nous poursuivons en pénétrant le bois juqu’à la Monne dont les sources sont proches à l’ouest, à la Fontaine de Montadoux. Près du refuge du Regardet, deux lampes sont allumées : un jeune randonneur déjà dans les lieux et entendant des bruits de bâtons a signalé le refuge. Nous franchissons un ruisseau avant de monter à la bâtisse. Y aura-t-il assez de place ? Le jeune est heureusement seul et a même allumé un petit feu bien agréable même si le froid n’est pas aussi intense que prévu. Nous le « dérangeons » au milieu de son repas… Nous avons vite fait de nous installer et de partager avec lui nos vivres de course : fromage, pain, panettone, pain d’épice, roses des sables et vin chaud que je fais réchauffer et qui parfume vite l’intérieur du refuge.

Nous repartons après 45 minutes de pause réconfortante en n’oubliant pas de souhaiter une bonne nuit à notre jeune ami Tancrède qui restera le seul occupant des lieux. Le retour à Mareuge se fait par un grand chemin forestier qui nous fait passer près du buron du Creux beaucoup moins accueillant que son proche voisin et traverser le ruisseau de la Védrine. On devine sur un dernier point haut et à l’occasion d’une trouée forestière les masses du Baladou et du puy de la Védrine. Un large chemin d’exploitation prend la relève et nous ramène aux lumières de la civilisation : celles de Saulzet le Froid et de la Garandie les plus proches. Le chemin libre cette fois de tout piège nous amène rapidement à la fin de cette boucle nocturne qui laissera de beaux souvenirs à chacun.

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Dim 15/12/2024 Raquettes Sancy – Pessade

Animateur : Michel D.
Nombre de participants : 11 animateur compris (4F, 7H)
Météo : Partiellement nuageux, brise de Nord    
Terrain : enneigé 
Distance : 15 km   
Dénivelé : 550m de D+
Durée : 7h pauses comprises (observation de la faune et lecture du paysage + repas)
Classement Atlas : Moyenne  
Kilométrage auto : 60 km pour 2 voitures soit : 120 km + 1 voiture sur place
Préparation et rédaction : 3h


ITINERAIRE : parking  de Pessade – bois de Pessade – pont du Chevalard – bois de Rioux – lac de Servières – les burons du plateau de Servières – forêt sous le Puy de Baudet – bois de Pessade – source du Chevalard et ses canyons – pont haut du Chevalard –  retour aux voitures.

Après regroupement et les consignes, départ de la rando par le bois de Pessade direction nord, nous trouvons rapidement de la neige absente de toutes traces, mis à part celles des animaux. Nous naviguons dans la forêt de Rioux pour atteindre le lac de Servières, dans les parties faciles je fais faire la trace à tour de rôle  aux participants.

Petite pause sur les bords du Servières, ensuite grande traversée du plateau de Servières pour arriver à la forêt sous le Baudet, où nous nous installons au milieu d’une clairière pour notre pique-nique. Remontée en lisière de la forêt dans une grosse quantité de neige fraiche, où un participant casse une raquette, grosse difficulté pour lui ensuite à suivre sans raquette. Nous établissons un plan B pour un retour direct aux voitures 

Une agréable journée sur des sentes appropriées à notre activité raquettes du jour, très bon enneigement avec une neige très poudreuse .  

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Jeu 12/12/2024 Raquettes Chaîne des Puys – Col de la Moréno

Animateur : Yves
Nombre de participants : 20 animateur compris (10 F, 10 H)
Météo : journée ensoleillée, température agréable, pas de vent.
Distance : 14 km
Dénivelé : 450 m
Durée : 6 H pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 34 km pour 3 véhicules et 42 km pour 2  autres soit : 186 km + 1 véhicule sur place
Préparation et rédaction : 3 H

ITINERAIRE : Laschamps, PC1093, PC1084, col de la Moréno, PC1144, PC1083, PC1080, col de Moréno, PC1096, Laschamps

Départ de Laschamps où la neige est tombée en abondance en début de semaine. Pour nous mettre en jambe pour cette première sortie raquettes de la saison, nous empruntons le GR4 en direction du Puy de Pourcharet.
Le décor proposé par la neige sur le branches est déjà féerique, semblable à une carte de fin d’année, ambiance qui nous accompagnera toute la journée. La neige crisse sous nos pieds, les branches courbées par la neige s’ébrouent à notre passage, frissons dans le cou garanti.

Déjà quelques arbres obstruent le chemin et nous imposent contorsions ou déviations en plein bois.
Au pied du Puy Pelat, nous nous dirigeons plein nord en slalomant entre le Puy de Beaune et celui de Montchar. Le chemin est plus étroit et la couche est plus épaisse. Le poids de cette neige a entrainé l’étêtage de nombreux arbres qui nous barrent le passage et nous obligent à ramper ou escalader. Séance de gym et d’assouplissements qui nous occupera une bonne partie du parcours, surtout l’après-midi.
Passé le Puy de la Moréno nous arrivons au col où, sous un soleil radieux, nous prenons notre pique-nique.

Il est 12h30, le soleil au zénith active la fonte au sol et en l’air, nous repartons encapuchonnés pour gravir le Puy de Monchier. La neige plus ou moins gelée jusque là se ramollit fortement, les raquettes s’enfoncent dans cette neige lourde et molle.
A partir de là c’est un carnage, arbres coupés, déracinés, branches cassées, déchiquetées le spectacle est désolant. Ce sera le parcours du combattant sur ce Puy et celui de Salomon.


Retour au col de la Moréno et direction le parking, par la gauche de la Montagne de Laschamps. Après plusieurs sauts d’obstacle et un passage en hors piste, moins pire que les sentiers normaux, nous regagnons les voitures.
La météo avait prévu du soleil, elle ne s’est pas trompée. Journée très agréable en grande partie ensoleillée sous un ciel bleu azur, avec suffisamment de neige et cela, proche de la ville.
Merci à Pierre pour son excellent gâteau maison, et à tous pour l’éventail de friandises proposées.

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Dim 01/12/2024 Rando Sancy – Super Besse

Animateur : Michel D.
Nombre de participants : 10 animateur compris (6F, 4H)
Météo : partiellement nuageux, brise du sud,    
Terrain : sentes et chemins 2/3 et hors piste 1/3 
Distance : 16 km   
Dénivelé : 1000m de D+
Durée : 7h pauses comprises
Classement Atlas : moyenne  
Kilométrage auto : 2 voitures de 115 km et 1 autre de 120 km soit 350 km
Préparation et rédaction : 3h

ITINERAIRE : parking du Madalet – GR4 – col de Couhay 1676m- Puy Gros 1793 – col de la Cabane 1781 –  sente sous Puy de Sancy – Pas de l’âne – col de Courre – descente dans le val de Courre – téléski du val d’Enfer – puis sente de l’ancien GR 4 – sente  sous le Pan de la Grange – Puy Ferrand – sente sous le Puy de la Perdrix – sente en descente au chalet de la tyrolienne et du parcours aventure – retour aux voitures.

Après regroupement, départ ce 1er décembre avec une météo digne d’un printemps depuis le parking du Madalet à Super-Besse  . Bizarre, la station est déserte, tout l’inverse des journées noires de monde des vacances. Nous attaquons par le GR 4 et la boucle du Sancy avec une sente au milieu des enneigeurs qui fonctionneront toute la journée. Étonnant de voir neiger par cette température. J’explique aux  Atlasiens du jour, que les enneigeurs fonctionnent comme les frigos de cuisine qui ont la distribution des glaçons, mais en plus grosse quantité.

Le GR4 emprunté les a mis vite en condition car direct dans la falaise en passant auprès de la cascade, pour accéder au col de Couhay.  Suivi du GR 4 avec des lectures de paysages. Vers le Puy Gros, surprise, il n’y avait  que deux participants qui l’avaient déjà gravi, donc d’un commun accord nous décidons de faire l’ A/R . Pas prévu à mon itinéraire : cela augmentera le total du dénivelé. Tout le monde est au sommet, premières observations de fauve sauvage avec des chamois versant fontaine salée (Belle récompense).

Ensuite passage au Col  de la Cabanne, puis sente sous le Puy de Sancy, suivant le Pas de l’âne. Nous faisons notre pause de midi au col de Courre, plein soleil comme des lézards avec une vue magnifique sur le cirque de la Fontaine Salée où nous observons à nouveau quelques chamois peu craintifs. Nous prenons la descente du val de Courre où nous rencontrons Dédé.

Arrivée à la station du Mont-Dore, Ici aussi, pas beaucoup de fréquentation, tout est pour nous. De là nous attaquons la dure remontée, en longeant le téléski du val d’Enfer, pour rejoindre le départ de l’ancien GR 4 qui montait  dans la piste A de ski de descente.

Nous avons mis 1h pour monter à la cascade de la Dore, la sente nous a permis une vue plongeante sur elle,  puis replat pour aller chercher la sente sous le pan de la Grange.

Cascade de la Dore
Sous le Pan de la Grange

Dernière montée pour le Puy Ferrand qui fait mal aux jambes à deux Atlassiennes  mais qui au sommet, sont ravies d’avoir accompli cet effort. Plus que de la descente pour retrouver les voitures. Nouvelles observations de mouflons, cette fois à 100 mètres couchés dans une belle herbe sèche juste au dessus des canyons de Chaudefour. Passage au chalet du départ de la tyrolienne et du parcours aventure. Pour clôturer notre sortie, nous avons marché dans notre première neige : celle en préparation des pistes.

Merci à Corinne et Pierre pour  leur excellente tarte aux pommes dégustée aux voitures, et merci à tous.

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Dim 17/11/2024 Sancy – Servières-Guéry

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 6 animateur compris (2F-4H)
Météo : plein soleil
Distance : 22 km  
Dénivelée : 1050 m  
Durée : 7h pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 1 voiture de Clermont 60 km A/R
Préparation et rédaction : 3H
Itinéraire : Parking du lac de Servières – piste forestière de la Forêt du Train – col de l’Ouïre – sommet du puy – descente du puy jusqu’à pointe D27-D983 – belvédère au-dessus de Roche Sanadoire – Sud vers D80a – sud Roche Tuilière – Sud la Malvialle – Ruisseau de la Plane – montée SW vers Roche Malvialle – Roc Blanc – SW vers Maison de Cap Guéry – GR30 – col de l’Ouïre – GR 30 – lac de Servières

Une brume pas trop engageante nous attendait sur les reliefs. Rien de bien méchant malgré tout car la température était encore assez douce. Dans ces conditions automnales, la rando commence tranquillement sur cette longue piste forestière qui doit nous mener au col de l’Ouïre. Les travaux de coupe créent de nouvelles pistes qui me font sortir du tracé bien retrouvé quelques minutes plus tard après un premier petit hors-piste.

Nous retrouvons le brouillard au col de l’Ouire. Le tracé est lui bien visible et nous parvenons après 100 m d’ascension au cairn monumental marquant le sommet de ce beau dôme. Le vent est alors très soutenu mais bizarrement on ne ressent pas plus de fraicheur que cela : je suis encore en polaire ! Bon, on n’y resterait pas trois heures ! Mon objectif à la descente est de parvenir précisément à l’intersection de la D27 (route qui vient d’Orcival) et de la D983 (qui mène du Guéry au Servières). Pour cela j’avais tracé mon azimut sur la carte : marche au 307 ° sur près de 300 m de D-… Azimut suivi précisément à la boussole malgré le brouillard et un terrain d’herbe et de bruyère haute très glissant. Plusieurs arrêts pour recalage sur l’azimut sont nécessaires : je montre à un moment à Laurence notre position sur le GPS qui est exactement sur la trace du parcours IGNRando (une ligne droite du sommet au point visé). Parvenus dans la sapinière, le terrain est plus facile et nous tombons au-dessus des routes, pile à leur intersection.

La petite photo de Sanadoire vue du belvédère prise, je choisis de descendre au sud vers le ruisseau de la Fontsalade plutôt que de remonter au nord au Cros et redescendre par la piste jusqu’à la Malvialle et son monastère comme prévu dans ma préparation.

Roche Sanadoire

Nous perdons sur quelques centaines de mètres le sentier pas si bien balisé que cela mais que nous retrouvons pour parvenir sur la piste qui vient de la Malvialle. Nous tombons là sur un véhicule embourbé que quelques chasseurs essaient de tirer de ce mauvais pas à l’aide de câbles de remorque. D’autres, un peu plus bas, sont à la recherche de leurs chiens que nous entendrons japper mais beaucoup plus haut en bordure du plateau ! Un peu dans la mouise nos amis : l’apéro sera pour plus tard. Et oui, il est déjà midi passé et nous ne sommes pas encore à notre pause méridienne que je veux prendre une fois avalé la forte pente dans les bois avec ses 250 m de D+. Je choisis de monter en rive gauche du ruisseau de la Plane. La pente se cabre rapidement et ne laisse pas de répit jusqu’au replat sous le plateau. Nous apercevons à travers les arbres, par intermittence, la roche Malvialle. Les derniers mètres sont un peu durs et le groupe mené par Fabien me devance car ayant pris un peu plus sur la gauche je me retrouve sur une pente très forte, pas stable et très humide. Finalement, nous trouvons rapidement le petit coin abrité qui nous servira de salle à manger pour un repas bien mérité après presque 4 heurs d’effort. L’après-midi sera bien évidemment plus tranquille si ce n’est la remontée par le GR vers le col de l’Ouïre. Mais avant, nous devons prendre pied sur le plateau du Guéry par une petite remontée dans une sapinière. Nous débouchons à proximité de la fontaine d’Auroux. Je laisse le groupe décider de la prochaine destination : le puy Loup (que j’avais prévu) ou le Roc Blanc. C’est ce dernier qui l’emporte et de son sommet la vue à 360° sur la chaine des Puys au nord ou sur le Sancy au sud procure toujours autant de plaisir .

Sur le Roc Blanc

De là cap vers le Guéry et après une petite pause près des constructions de CAP Guéry, nous reprenons le chemin en suivant le GR30 jusqu’à Servières. Le cheminement étant un peu monotone sur cette petite sente, je me dis que la prochaine fois ce sera plutôt un retour par les estives, en passant par le sommet du puy de l’Aiguiller et le buron au-dessus du Chevalard 😊 Après le puy de Combe Perret le nouveau tracé du GR nous emmène au lac par un sentier forestier bien boueux sur lequel nous avons parfois du mal à garder nos appuis. Nous rejoignons malgré tout rapidement les véhicules sur le nouveau parking encore en chantier. Fin d’un parcours un peu moins long que prévu mais suffisamment engagé pour laisser de beaux souvenirs aux participants.

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Sam 9/11/2024 Marche sportive Chaîne des Puys – Laschamps

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 6 animateur compris (2F, 4H)
Météo : Nuageux et doux  
Distance : 23,3 km  
Dénivelée + : 400 m  
Durée séance : 3h30 hors échauffement et étirements
Durée marche : 3h22
Moyenne de marche : 6,8 km/h
Préparation et rédaction CR : 2H

Itinéraire : Départ GR 4  au-dessus de Laschamps, glacis de Mercœur, W du puy de Montjuger, sente vers D2089, W puy de Montchal puis chemin d’exploitation vers Récoleine, GR30 pour contournement sud du puy de Pourcharet, puy de Lassolas et la Vache par GR30, intersection D5 au PC 980, sentier vers Creux du Pialoux et entrée N/W de Fontfeyde, ferme les Carthez, sentier au N/W jusqu’à D5, sente à l’W jusqu’au PC 943, sente au nord jusqu’à Croix Parla, retour Laschamps par GR 4

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Jeu 7/11/24 Rando Haut Forez – Pays d’Urfé

Animateur : Yves
Nombre de participants : 19 animateur compris (11F, 8H)
Météo : brume et brouillard le matin, quelques rayons l’après-midi
Distance : 22 km
Dénivelé : 800 m
Durée : 7 H pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 130 km pour 2 véhicules et 150 km pour 2 autres soit : 560 km
Préparation et rédaction : 3 H
 
ITINERAIRE : Champoly, la Plagnette, Monjonin, le Piolard, Corbillon, le Moulin, Mayen, la Forge, PC805, PC845, Rochefort, Château d’Urfé, la Garde , Champoly.

Temps brumeux avec du brouillard ce matin au départ de Champoly, petit village du Haut Forez au Pays d’Urfé, appelé « campo polito « jusqu’au 11°S, voulant dire : terrains mis en culture.
Nous traversons la Chaux Blanche pour nous diriger vers l’étang de la Plagnette, lieu authentique et rustique où des pécheurs matinaux installent leurs cannes. A proximité, dans ce petit écrin de verdure reposant, s’étale le domaine de la Plagnette, anciens bâtiments de ferme admirablement restaurés en hôtel restaurant, surprenant !

Passé le Piolard le chemin nous guide vers les gorges très discrètes de Corbillon. Une sente étroite, encaissée, escarpée sur des rochers glissants couverts de mousse, plonge sur le ruisseau des Salles.

Descente sur le ruisseau des Salles

Cette sente nous mène par un accès assez périlleux, équipé d’une main courante, un peu dissimulée dans la végétation, à la cascade de Corbillon, lieu méconnu et enchanteur. Nous longeons le ruisseau accompagné d’un mélodieux clapotis, en raison des cassures successives, jusqu’au hameau de Corbillon où nous sortons des gorges. Après un passage hors-piste et quelques hésitations nous retrouvons la grande route.

Cascades successives de Corbillon

Après le Moulin 200 mètres de positif, raide au début, nous ouvre l’appétit.
A Mahen la pause est réclamée, nous la prenons dans un pré avec en face de nous une belle vue, encore brumeuse par endroits, sur le Forez et les Bois Noirs.
Maintenant nous remontons plein nord, entre terrains travaillés et forêts jusqu’à Rochefort, accompagnés par quelques rayons qui percent d’ici, de là la couche nuageuse. Le hameau traversé, nos pas foulent un agréable sentier tapis de feuilles mortes aux couleurs automnales.

Nous voilà au château d’Urfé, appelé aussi Cornes d’Urfé en raison de ses tours. Claude d’Urfé, intime de Francois 1er a fait construire ce château au 12°S pour observer cette région à la jonction du Forez, de l’Auvergne et du Bourbonnais.
Depuis 1979 une association de sauvegarde, dont nous rencontrons des volontaires qui nous décrivent leur travail, restaure et anime le lieu.
Nous montons sur le donjon circulaire pour admirer d’en haut l’ensemble de l’édifice. Le ciel s’étant un peu dégagé et aidés par les multiples tables d’orientation installées au sommet nous découvrons le paysage à 360°.

Chateau d’Urfé

La redescente sur Champoly, sous un beau soleil, se fait tranquillement.

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Jeu 31/10/2024 Rando La Couze Pavin – Clémensat – Saurier

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 16 animateur compris (8F-8H)
Météo : plein soleil
Distance : 25 km  
Dénivelée : 800 m  
Durée : 7h pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 2 voitures de Clermont, 2 voitures du Crest – 80 et 40 km
Préparation et rédaction : 3H


Itinéraire    Clémensat – St Floret – le Chastel – Orphange –  Brionnet – sommet du pic de Brionnet – Saurier – Chignat – Clemensat

C’est sous un grand soleil et une température déjà douce que nous nous élançons vers St Floret  pour une boucle avec la couze Pavin comme pivot. Le sentier à flanc de côteau nous offre un beau point de vue sur St-Floret et son Chastel.

Le Chastel

Après avoir longé la route principale de St Floret, nous montons par un PR jusqu’au Chastel, son église et son cimetière. Il y avait au Moyen-Age un village et un château en plus dont il ne reste rien aujourd’hui. Cet endroit n’était pas connu d’un des participants. L’ossuaire et les tombes dans le granit découvertes il y a peu finalement (début des années 80) font toujours leur effet. Après une pause -pipi ou méditative, c’est selon – nous allons essayer d’atteindre le sommet du pic de Brionnet et sa chapelle avant la pause méridienne. Nous les voyons au loin. J’aurais aimé faire un détour à Orphange pour découvrir la source salée de la Tête de Lion mais l’aller-retour nous aurait pris un peu trop de temps ; une prochaine fois ! Le cheminement vers Brionnet nous emmène à travers des prés encore bien verts où paissent encore de beaux troupeaux de vaches. Après Brionnet, le sentier monte à travers champs vers la base du pic bordé de belles orgues avec au sommet la chapelle.

Orgues et chapelle du Brionnet

Comme prévu, nous prenons notre repas au sommet du pic avec une vue à 360°. Plutôt tournés vers l’ouest nous avons tout le temps de pratiquer une lecture de paysage pour reconnaitre les villages blottis dans les plis du terrain à la morphologie bien caractéristique : tout là-haut sur le plateau, au soleil, Chananeille, bien visible sous les grottes de Jonas, le village de Cotteuge, un peu caché, sous le pic de Saint-Pierre, le hameau de Verneuge.

Pique-nique au Pic de Brionnet

Un peu plus à l’est, St-Diéry, à notre SW, la vallée de la couze du Valbeleix et Courgoul. Tout ce secteur est propice aux belles randos engagées avec de forts dénivelées comme nous les aimons bien à Atlas.  Nous reprenons le sentier en sens inverse pour revenir vers Brionnet. La descente qui continue vers Saurier au fond de la vallée est piégeuse mais permet une reprise des hostilités plus facile 😊. Nous pénétrons dans Saurier par une des deux portes restantes de ce fort villageois caractéristique de l’architecture locale du XVème siècle. Nous nous mettons à la recherche de la Maison du Louvetier, titre accordé au seigneur local par le Roi pour sa mission sacrée de chasseur de loups. Vers la sortie de Saurier en longeant la couze, nous découvrons le beau pont médiéval du XVème siècle, à trois arches, en train de se refaire une beauté (un ravalement complet même, travaux menés par la célèbre entreprise de rénovation des vieilles pierres de la région, l’entreprise Geneste). Il est inscrit aux Monuments Historiques depuis 1907. Après une longue montée sur la chaux en rive gauche de la couze, nous repiquons vers Chignat. Je raccourcis un peu la ballade en prenant une petite route vers Clémensat qui nous fait longer la belle et grande parcelle de maïs du neveu de Claude qui est céréalier dans le secteur. Les voitures sont vite atteintes et la journée se termine dans la douceur des chocolat chauds et autres mousses dans notre petit bar favori à Champeix.

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