Jeudi 10/04/2025 Rando Corrèze – Les Gorges du Chavanon

Animateur : Yves
Nombre de participants : 10 animateur compris ( 7 F, 3 H)
Météo : journée ensoleillée
Distance : 24 km
Dénivelé : 550 m
Durée : 7 H pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 140 km pour 2 véhicules soit 280 km
Préparation et rédaction : 3 H
 
ITINERAIRE : Merlines, Pont de la Borie, PC647, PC621, PC601, Gare de Savennes, Le Moulin de Bardoire, La Randonnière, Feix, PC749, PC689, Gare de Savennes, Couleyroux de Gioux, Gioux, PC746, PC719, PC698, PC680, Merlines

Petite incursion en Corrèze ce matin au départ de Merlines, centre ferroviaire de grande importance de 1880 à 1952, au carrefour de deux grandes lignes Paris Bézier et Lyon Bordeaux.

Nous quittons ce petit village paisible par les gorges du Ruisseau de l’Abeille affluent du Chavanon. Le but du jour est de découvrir les Gorges du Chavanon, site grandiose, sauvage, profondément entaillé dans la roche, limite depuis des siècles entre l’Auvergne et le Limousin.
Notre parcours rencontre rapidement un beau et large chemin, la taille des parois rappelle les vestiges d’une voie ferrée. Nous sommes sur l’ancien tronçon Bourges – Miécaze, crée en 1882 et fermé en 1950 suite à la mise en eau du barrage de Bort les Orgues.
Nous sommes partis pour environ 8 km le long de cette rivière, bercés par le clapotis de l’eau et caressés par des rayons matinaux qui se frayent un passage à travers les hêtres.

Soudain, au dessus de nos têtes se découvre le magnifique viaduc du Chavanon à 100m au dessus de l’eau sur 300m de long, construit de 1997 à 2000 pour le passage de l’autoroute Lyon – Bordeaux. C’est le troisième pont suspendu de France après Tancarville et Aquitaine.

Viaduc du Chavanon

Compte tenu de la qualité du chemin, notre progression est rapide et nous arrivons très vite à proximité de la Gare de Savennes où nous découvrons les Fours à Chaud de Gioux. Le calcaire appelé cipolin, par cuisson dans ces fours fournissait de la chaux pour la construction et le chaulage des terres, l’activité ayant pris fin avec l’arrêt de la ligne. Nous voici à la gare, le beau chemin s’arrête. Nous continuons toujours le long de cette rivière qui s’enfonce dans cette vallée avant la confluence avec la Dordogne. Le sentier devient plus étroit, plus escarpé et plus sauvage, nous entrons dans un site Natura 2000 où plusieurs tunnels servent de gîte à de nombreuses espèces de chauve-souris dont une majorité de Barbastelles. 

Sortie d’un tunnel

Au Moulin de Bardoire, nous sortons des Gorges, la pente est raide, la sente peu marquée, la faim se fait sentir. C’est fait ! On est en haut. Nous apercevons les toitures du hameau de la Randonnière et un étrange bâtiment en bois qui aiguise notre curiosité. Nous nous en approchons et nous découvrons un imposant observatoire du brame du cerf, ouvert au public depuis peu.

L’observatoire

Le chemin d’accès délimité par un tressage de gaulettes de châtaignier a été aménagé par les élèves en Bac Pro du lycée agricole de Rochefort Montagne. L’endroit est sympathique. Nous y prenons notre pique-nique.

Jusqu’à la Trapperie, nous nous déplaçons sur le plateau avec vue sur le Sancy où la neige, avec ces journées ensoleillées a pratiquement disparu. Plongée sur le Chavanon que l’on traverse cette fois à la Gare de Savennes ou d’autres fours à chaud sont au bas de la pente. Remontée sur Gioux par le Puy de Ragaury, sentier caillouteux avec quelques « coups de cul » mais sous un soleil radieux.

Retour tranquille sur Merlines pour clôturer cette journée très agréable.

Dim 06/04/2025 Rando Sancy – Chaudefour

Animateur : Michel
Nombre de participants : 8 animateur compris (7F,1H)
Météo : ensoleillé   
Terrain : sec
Distance : 15 km   
Dénivelé : 1000 m de D+  
Durée : 7h50 pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne  
Kilométrage auto : 84 km pour 2 voitures soit 168 km et 1 voiture sur place
Préparation et rédaction : 3h


ITINERAIRE : parking sur D36 – maison de la réserve – Rocher de l’aigle – Montagne de la Plate – Roc de Fourme – Cascade de Pérouse – Pont St Anne – col de la Dent de la Rancune et Crète de Coq – Rochers de Laudiouse – Puy Jumel – retour aux voitures.

Après regroupement  et les consignes, départ de la rando, mais, où sont les hommes ? mis à part l’animateur. C’est avec un groupe féminin très déterminé que nous prenons le 1er chemin qui longe la départementale sur la droite, nous empruntons le pont, PC1136 m pour traverser le ruisseau de Chaudefour. Petite traversée dans les pâturages pour rejoindre le chemin de découverte, passage à la maison de Chaudefour, où plusieurs équipes de grimpeurs se préparent pour aller gravir la Dent de la Rancune. La piste forestière remonte le versant nord de la Montagne de la Plate, au débouché du chemin sur le plateau du buron de la Plate, nous apercevons, sur les hauteurs dans notre direction, un groupe de 21 mouflons  qui nous observent pendant une bonne 1/2 heure.

Nous observons leurs va-et-vient et leurs descentes sur le buron, après ce moment de grâce nous reprenons notre cheminement en hors sente jusqu’au sommet 1537m. Une nouvelle pause contemplative à 360° d’où nous apercevons encore quelques mouflons, traverser  » l’éboulis rouge’ »  zone de pouzzolane magnifique avec ses premiers crocus, jonquilles, bruyères et repousses de pins, les paysagistes sont passés part là. Nous avons à mon avis la plus belle vue sur le Massif du Sancy,  avis partagé par tous. Bon ! midi approche et nous décidons d’aller faire notre pique-nique au Roc de Fourme 1448m.

Descente par le PR qui nous mène à la Cascade de Pérouse,  Pont St Anne, puis direction prairie du centre de Chaudefour. Forte montée au col « Cornes du Diable et Pointe Stofer 1450m », la plupart n’avait  jamais fait cette ascension. Nous avons retrouvé quelques grimpeurs encore  en action sur la rancune, et trois traileurs. Redescente, puis PR des Rochers de Laudiouze, Téton de Laudiouze 1439m, Puy Jumel 1400m , sente sur épaulement pour arrivée aux voitures. Retour sur Clermont après cette fabuleuse journée sous un soleil printanier.  

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Jeu 27/03/2025 Rando Pays des Couzes – Ardes

Animateur : Yves
Nombre de participants : 16  animateur compris ( 9 F, 7 H)
Météo : couvert avec quelques éclaircies
Distance : 25 km
Dénivelé : 800 m
Durée : 7 H 45 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 122 km pour 2 véhicules (Corinne et Didier) et 84 km pour  2 autres  (Denis Z et Yves) soit : 412 km
Préparation et rédaction :  3 H
 
ITINERAIRE : Augnat, Poudain, Ardes, PC646, PC712, Rentières, Chalagnat, Ardes, Apchat, Sagheat, PC803, Augnat

Ce matin, départ d’Augnat petit village paisible blotti sur le contrefort du Cézallier. Son église romane Sainte Marthe a la particularité d’avoir 2 nefs : l’une était réservée aux religieux du prieuré, l’autre avec portail et clocher est toujours l’église paroissiale.
En bas du village, le long de la route d’Ardes se trouve une usine d’embouteillage d’eau minérale qui s’est appelée Arvie puis Ardésy. Ce bâtiment est depuis 2021 occupé par la maroquinerie du Cézallier, du groupe Fleurus, important fabricant d’articles de luxe.

Nous quittons le village par le GRP Autour d’Issoire, agréable chemin en balcon à mis hauteur du plateau de la Chaux de Caure, plateau basaltique au relief inversé. Passé Poudain, nous descendons sur Ardes, passage important entre Cézallier et Lembronnais. Ardes était connue pour son élevage de race ovine dénommée « le Blanc d’Ardes » et a été pendant une longue période la capitale du duché de Mercœur. Malheureusement la population a chuté de 80% en 150 ans.
Nous rentrons dans le bourg par la port du Vallat, dans la continuité des remparts qui nous confirme qu’Ardes a été fortifiée. Dans le bas du village, à proximité de l’église gothique Saint Dizaint, la rue des tanneries nous rappelle l’existence de tanneurs, nombreux à une époque. Nous voilà déjà à la Couze, la remontée sur le plateau de Champs Grand se fait en contrebas de la route de Chausse Haut pour contourner la barre rocheuse qui délimite ce plateau. Un petit passage hors piste nous évite le détour par le village.

Plateau traversé, nous sommes au bord de cette remarquable vallée sauvage en V, creusée par la Couze qui entaille la bordure orientale du Cézallier.
Les toitures de Rentières commencent à apparaitre, et sur notre gauche, de l’autre coté de la vallée, s’élève le Doigt de Mercœur. ruine de l’angle d’un donjon quadrangulaire d’une forteresse construite au 11°s et détruite en 1567. Nous voici à Rentières, village perché dont l’accès à la Couze n’est possible qu’à pied. Passage à l’église pour atteindre un magnifique point de vue sur la vallée, puis à proximité du château du 18°s devenu chambre d’hôtes où nous prenons notre pique-nique.

Eglise de Rentières
Château de Rentiéres

Nous descendons de nouveau sur la Couze pour la traverser au Moulin de Bourette et remontons sur Chalagnat par une variante des « Vaches Rouges », chemin balisé très connu en Cézallier. Nous nous dirigeons maintenant de nouveau en direction d’Ardes car le parcours du jour n’est pas une boucle mais un huit , et Ardes en est le nœud.

Le sentier en courbe de niveau, bordé de chênes et de hêtres, passe sous les ruines du Château de Mercœur et, passé le Rif du Sauvage, plonge sur Ardes. Nous retraversons Ardes sur le haut du village où un panneau nous rappelle son parc animalier de 45 hectares peuplé de 400 animaux répartis en 60 espèces. Nous nous dirigeons maintenant en direction d’Apchat, et son imposant manoir du 15°s, ceinturé par un remarquable porche du 18°s.

A Sagheat, la dernière montée est devant nous, les 140 m positifs baignés par un soleil tardif se déroulent tranquillement. Retour sur Augnat pour clôturer cette journée couverte dans l’ensemble, entrecoupée de rayons furtifs.

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Jeu 13/03/2025 Rando Combrailles – Autour de la Morge et de la Sep

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 14 animateur compris (5F-9H)
Météo : couvert et neige-pluie le matin – éclaircies l’après-midi
Distance : 27 km  
Dénivelée : 550 m  
Durée : 7h pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 2 voitures de Montferrand 50 km A/R – 1 voiture du Crest 80 km – 2 voitures sur place soit : 180 km
Préparation et rédaction : 3H00

Itinéraire : Villemorge, W vers D2144, GR300, le Pont, Bonneval, Rochers de Rufino, les Roches, Cébazat, Fénérol, Monteipdon, les Mazières, retenue du barrage sur la Sep, Moulin Josse, Bois Bayle, la Tour Serviat, le Peyroux, GR 300, Villemorge

La randonnée du jour nous mène de la plaine à Villemorge où nous garons les voitures jusqu’à la retenue d’eau du barrage sur la Sep, dans la partie orientale des Combrailles.  Pays de la Morge, de ses moulins et plus encore… Une légère pluie nous accompagne en ce début de rando qui se rajoute à la fraicheur matinale. Nous rejoignons rapidement le GR300 dit chemin Saint-Michel qui relie Sancoins dans le Cher au Puy en Velay sur près de 400 km. Sur ce large chemin d’exploitation, nous nous arrachons progressivement à la plaine de Limagne pour gagner les premiers contreforts des Combrailles. Les parois graniteuses en bord de cheminement forment la partie terminale du grand plateau. Qui dit plateau, dit rivières découpées dans la masse. En effet, nous passons la Morge sur un vieux pont au Pont. Nous n’aurions pas dû traverser la rivière mais par manque d’attention à la carte et par un manque flagrant de franc « tourne à gauche » nous allons trop loin. Peu importe, l’erreur nous permet d’admirer un beau pont « romain ». Une fois l’erreur corrigée, nous retrouvons la Morge un peu plus loin qui nous mène à Bonneval et au moulin Morel, un des nombreux moulins implantés depuis plusieurs siècles le long de cet affluent de l’Allier. Un peu plus tard et à l’occasion d’un pont routier plus moderne, nous laissons la petite départementale sur la gauche pour entrer dans un petit univers onirique, les rochers sculptés de et par Rufino. Certains des marcheurs connaissaient ces œuvres d’art pour avoir déjà fréquenté le secteur ; c’était la première fois que je me baladais autant au nord depuis mes débuts à Atlas… Et rien ne les indiquait sur la carte IGN. Grande et belle surprise donc. La Femme est particulièrement mise à l’honneur dans le choix des sujets. L’artiste profite des failles présentes dans la roche pour trouver les arrondis propres aux formes humaines. Nous finissons notre découverte par la rencontre avec la première des Femmes, une Vierge de grande taille qu’on ne s’attend finalement pas à trouver à cet endroit.

Nous avons du mal à nous arracher à ce lieu magique. La marche reprend vers les Roches et son foyer de « résistance » à l’envahisseur éolien ! De la maison militante bardée d’écriteaux plus vengeurs les uns que les autres, on n’aperçoit pourtant qu’une pauvre éolienne au-dessus de Saint-Hilaire. En fait, nous sommes tombés sur des habitants anti-tout !  Nous les abandonnons à leurs chimères et nous quittons également le GR à la sortie du hameau. Un beau chemin descendant nous amène à Cébazat d’où part sur la droite une petite sente, difficile à trouver et surtout bien pentue. Elle débouche sur une petite route qui nous mène jusqu’à Fénérol puis Monteipdon au bout d’une longue ligne droite bien pentue elle aussi. Nous avons gagné 200 m de D+ en peu de temps depuis le dernier hameau. L’heure du repas approche et Isabelle, bien inspirée, nous dégotte à l’entrée dans le hameau une remise à bois capable de tous nous abriter car la pluie-neige commence à tomber. Par politesse, je cherche le propriétaire du bâtiment pour le prévenir et solliciter sa permission. Absent. Nous sommes presque au chaud sous cet appentis. Chaleur que les petites sucreries du jeudi viendront renforcer. Au moment de quitter les lieux, le 4×4 du propriétaire passe et repasse et je l’avertis de notre présence. Il ne trouve rien à redire à notre installation, nous quittons donc le village, rassurés ! L’objectif du début d’après-midi est la grande retenue d’eau du barrage de la Sep : 2 km de long d’ouest en est pour une capacité maximale de 4,5 millions de m3. Nous l’atteignons rapidement par sa pointe occidentale après une longue descente en zigzags. Nous longeons ses rives pendant près de 3 km jusqu’au barrage qui clôture ce petit lac. Construit en 1993, pour soutenir l’étiage de la Morge et irriguer près de 2000 ha de cultures en Limagne. 

Pierre y a travaillé à l’époque pour pratiquer des sondages à base de dynamitage… Quel homme ! Une belle découverte que ce site surplombé par de magnifiques hêtraies, sous un franc soleil retrouvé. Parvenus en fond de vallée, il nous faut mécaniquement remonter sur le plateau. Après le moulin Josse, un chemin forestier beau mais exigeant nous amène à travers le bois Bayle aux abords du hameau de la Tour Serviat. Un peu à l’écart de la route surgissent deux fines et hautes tourelles. Elles enserrent le corps de logis du très beau château de la Tour Serviat. Une première tour crénelée à la taille imposante le complète au sud-ouest. En fait cette tour a été construite au XIIème siècle, deux siècles avant la construction, peu remaniée depuis, du corps de logis et des ses 4 tourelles.  

Pour finir, un cheminement un peu long sur une petite route nous amène au Peyroux où nous retrouvons la plaine et de larges chemins d’exploitation. Bientôt le GR300, la route de Combronde et nos voitures un peu plus loin à Villemorge en conclusion d’une randonnée nous ayant offert plus de pittoresque et de découvertes qu’espérés… Le florilège de douceurs offertes par les uns et les autres termine cette belle journée.

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Dim 02/02/2025 Rando Livradois – Domaize

Animateur : Yves
Nombre de participants : 11 animateur compris ( 5 F, 6 H)
Météo : brouillard au départ, soleil ensuite, température douce
Distance : 23.5 km
Dénivelé : 780 m
Durée : 6H30 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 80 km pour 3 véhicules soit : 240 km
Préparation et rédaction : 3 H
 
ITINERAIRE : Saint Dier d’Auvergne, Boissonnelle, Pontlatout, Peyraud, PC452, Le Rochadet, Domaize, Le Fraisse, Gaudon; Le Bost, Ceilloux, Champsolier, L’Epinat, Lafarge, Laire, les Loyes, St Dier.

Brouillard ce matin au départ de St Dier. Passé le ruisseau des Ribes, laissant à notre droite le château fort de Boissonnelle, nous commençons le dénivelé positif sur un agréable chemin herbeux à peine dégelé.

Château de Boissonnelle

A Pontlatout, notre passage déclenche les aboiements intempestifs d’une horde de chiens de chasse. Nous voici maintenant à Peyraud, hameau connu pour son élevage équins, d’étalons reproducteurs sélectionnés avec soin, pour garantir un pedigree et des qualités génétiques irréprochables.
Direction nord pour plonger dans le vallon du Miodet, que nous longeons sur quelques centaines de mètres avant de remonter sur Le Rochadet.
Le soleil a fini par percer la couche brumeuse et c’est sous une atmosphère printanière que nous gagnons Domaize. Petite halte sur la place, où fut tourné en 1995 plusieurs scènes du film « Le Garçu » de Maurice Pialat avec Gérard Depardieu et face à ce beau château renaissance privé dans un grand parc en plein réaménagement.
L’endroit sous la halle aurait été agréable pour le pique-nique mais il est un peu tôt, nous décidons de continuer jusqu’à Gaudon où un ancien grand domaine avec un château aménagé en chambre d’hôtes de prestige attire notre curiosité. Sur le bord d’un talus, dos au château et face au massif du Sancy, baignés par le soleil, nous prenons notre repas.
Repas fini, les 150 mètres positif, qui mènent à Le Bost en pleine digestion, sont un calvaire. Nous sommes au point le plus haut de la journée, promis il n’y aura plus que quelques bosses à passer. La descente sur Ceilloux ramène les sourires.
A la sortie de Champsolier un gentil cheval content des caresses reçues démonte la clôture dans une ruade de joie. Celle-ci sera réparée et consolidée par plusieurs participants et notre canasson sera en sécurité.
Les quatre à cinq kilomètres restant se font dans un environnement dégagé avec une vue du Forez au Sancy en passant par les Bois Noirs et la Montagne Bourbonnaise sous une parfaite luminosité en ce milieu d’après-midi.

Vue sur le Sancy

Nous apprécions au passage, dans les divers hameaux traversés, les demeures admirablement restaurées, la caractéristique du Livradois.
Journée prévue ensoleillée avec une température de printemps, promesse tenue.

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Sam 01/02/2025 Marche sportive – Chaîne des Puys

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 13 animateur compris (6F, 7H)
Météo : Couvert et froid  
Distance : 23,5 km  
Dénivelée + : 400 m  
Durée séance : 3h35 hors échauffement et étirements
Durée marche : 3h21
Moyenne de marche : 6,8 km/h
Préparation et rédaction CR : 2H00

Itinéraire : Départ GR 4  au-dessus de Laschamps, glacis de Mercœur, W du puy de Montjuger, sente vers D2089, W puy de Montchal puis chemin d’exploitation vers Récoleine, GR30 pour contournement sud du puy de Pourcharet, puy de Lassolas et la Vache par GR30, intersection D5 au PC 980, sentier vers Creux du Pialoux et entrée N/W de Fontfeyde, ferme les Carthez, sentier au N/W jusqu’à D5, sente à l’W jusqu’au PC 943, sente au nord jusqu’à Croix Parla, retour Laschamps par GR 4.


Groupe très homogène même si plus étalé dans les trois derniers kilomètres. Le froid m’a obligé à augmenter un peu le temps d’échauffement et à entamer tranquillement le parcours. Au rond-point sous Mercoeur, tout le monde était réchauffé. L’allure a été dynamique avec 2 minutes de moins qu’en novembre dernier sur le même parcours avec 6 participants contre le double aujourd’hui. Un peu d’appréhension pour certain(e)s qui n’avaient pas déjà marché sur cette distance. Le froid des derniers jours nous a facilité la tâche en durcissant les sentiers bien travaillés par les engins de tout type.

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Jeu 30/01/2025 Rando Sud Chaîne des Puys – La Monne, Randol

Animateur : Liliane
Météo : Températures de 5 à 9°, pas de pluie pourtant annoncée, nuageux le matin puis le soleil s’est imposé peu à peu.
Terrain : Humide et boueux par endroit, passages un peu glissants.
Distance : 23 kms
Dénivelé : 750 m
Durée : 7 h pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 18 X 2 et 54 x 3 soit 198 kms.
Préparation et rédaction : 3 h
Itinéraire : Parking du cimetière de St Saturnin, PC 526, PC 517, Oppidum, PC 767, La Pommette, Pont de Riberolles, GR 30, Sarou, reprise GR 30 jusqu’à PC 859, Cournols, Conquaire,, Randol, Abbaye de Randol, retour parking par PC 695 et 588.

Motivés malgré la pluie annoncée, nous sommes pourtant un bon petit groupe à nous retrouver à St Saturnin pour notre randonnée de ce jeudi.
Le temps de communiquer sur l’itinéraire prévu et nous partons direction les gorges de la Monne. La pluie ne sera finalement pas au rendez-vous. Au contraire le soleil va s’imposer peu à peu dès l’après-midi et nous permettra de profiter dans de meilleures conditions de tout ce joli coin autour de Randol.
Dans un premier temps notre passage à l’oppidum, vestige archéologique, nous offre une vue panoramique superbe. Belle récompense après la montée raide et un peu glissante de la petite sente qui nous y mène. Nous continuons de profiter de la vue tout en cheminant dans des chemins agréables. La descente vers les gorges de La Monne s’avère plus technique et délicate. Attention aux racines humides et au sol glissant !

La Monne

La Monne, que nous traversons par le joli petit Pont de Riberolles, est un peu gorgée d’eau en ce moment suite aux dernières pluies. Nous ne prendrons pas la sente qui la longe de trop près par endroit. Remonter par le GR 30 s’avère plus prudent !
Direction le site de l’Allée Couverte de la Grotte où trône son Dolmen. Endroit idéal pour notre pause déjeuner.

Le Dolmen

Nous reprenons notre route via Cournols par des chemins dégagés et profitons encore des paysages paisibles du coin. Puis nous empruntons une très agréable sente qui nous mène jusqu’au village de Randol. Là nous ne manquons pas de monter jusqu’à la croix et de prendre le temps de partager un autre moment d’échange sur le panorama.

Randol

Un bref arrêt à l’Abbaye N.D. de Randol avant de rejoindre notre parking par des chemins et sentes que le randonneur a plaisir à fouler.
Merci à Monique pour son délicieux gâteau au chocolat. Merci à vous tous pour votre enthousiasme et à bientôt pour une autre destination.

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Jeu 23/01/2025 Rando Chaine des Puys – Montlosier

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 19 animateur compris (9F-10H)
Météo : grand soleil l’après-midi et douceur
Distance : 25 km  
Dénivelée : 850 m  
Durée : 8h pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 3 voitures de Montferrand 70 km A/R – 1 voiture du Crest 40 km – 2 voitures sur place
Préparation et rédaction : 3H00

Itinéraire : Parking du château de Montlosier – PR vers puy de Lassolas- col entre Lassolas et Mercoeur, – sommet du puy de Mercoeur, grande clairière vers Laschamps – sommet du puy Pelat – est puy de Montchar, source de l’Enfer, chemin d’exploitation vers Mercoeur, PC 984, NW puy de Cocuset, Pélat, PC 925 vers Antérioux, PC 946, Plachamps, GR441B vers Récoleine, PC 1018, la Moulerir, SE puy de Montgy, les Cas, Nord PR vers puy de Montjuger, intersection GR30/441B, est puy de Monjuger, bois de la Madeleine, retour Montlosier

Rendez-vous devant le château de Montlosier pour une rando aux cheminements souvent inconnus des participants dans le sud de la chaine. Quelques mots sur le château et le comte de Montlosier, homme aux multiples compétences, député de la noblesse aux Etats Généraux en 1789, émigré, rebelle un peu à tous les régimes, agronome et géologue principalement. Une longue vie – il meurt à 83 ans – qui le verra dans son dernier quart se consacrer à son domaine de Randanne, vieille terre marécageuse et inculte. Précurseur, Il assèche, crée des prairies artificielles, plante des forêts de résineux et élève moutons et vaches. A partir de 1820, il fait construire le château. Il est enterré dans la petite chapelle derrière le bâtiment.  Après ces quelques mots, il est temps de partir vers le puy de Lassolas premier petit sommet de la journée. Comme redouté, les chemins de terre sont rendus collant par le dégel. Le sommet du puy dans le brouillard n’incite pas à la pause.

Puy de Lassolas

De fait, nous redescendons rapidement vers le col au nord en essayant de garder notre équilibre dans la pente sur ce terrain de pouzzolane toujours glissant. Au col, nous filons tout droit dans la pente du Mercoeur. Comme à de nombreux endroits du secteur, les coupes de sapins ne facilitent pas la progression.

Pente du Puy de Mercoeur

Parvenus au sommet après avoir coupé à plusieurs reprises les chemins d’exploitation qui tournent autour du puy, j’explique rapidement à ceux qui ne la connaissait pas l’histoire du démantèlement de la station de radio amateur et de son antenne, il y a plus d’une dizaine d’années par les bénévoles de l’association. Beau projet bien organisé et mené par Frédéric et Michel Julien. Il est temps de redescendre, toujours en hors-piste jusqu’au chemin qui nous amène au grand rond-point qui sert de lieu de stockage aux forestiers débardeurs.  Prochaine étape, le sommet du puy Pelat que nous abordons par un beau chemin à l’ouest. Rapidement, les arbres couchés par les coups de vent des derniers mois nous décident à gravir le puy pleine pente. Courte montée mais qui vient après plusieurs progressions en pente et terrains difficiles. Nous trouvons au sommet un espace suffisamment dégagé et orienté au sud. Cela tombe bien, c’est le moment où le soleil décide de sortir de sa réserve. La pause est réconfortante, après une matinée assez rude ; elle se termine avec le bon café chaud de l’ami Didier et les douceurs amenées par les uns et les autres. A la reprise, nous mettons un peu de temps à sortir de l’enchevêtrement de bois et de feuillage pour parvenir au chemin en partie oublié qui nous ramène plein nord à l’W du puy de Beaune vers le NE du puy de Montchar ou puy Vasset. Quelques explications sur ce puy, un des plus explosifs de la chaine au même titre que le puy Chopine ou le cratère Kilian. Ce puy est une protusion, extrusion de lave très visqueuse qui ne s’étale pas à la sortie de la cheminée. Ici cette sortie de lave s’est accompagnée de très fortes explosions phréatomagmatiques causées par le contact de la lave et de l’eau qui ont entaillé cet édifice sur son versant ouest. Etant donnée la nature de la lave – de la trachyte –  et le mécanisme d’éruption, ces puys ne s élèvent pas énormément au-dessus du socle originel (du granit dans la chaîne des Puys) : 100 m à peine pour le puy de Montchar.

Pierrier sur la pente du Montchard

Le pierrier qu’on aperçoit du chemin qui descend après la source n’est pas issue de la même éruption : il provient d’une éruption de laves basaltiques beaucoup plus ancienne dont l’appareil volcanique a été détruit par les explosions du Montchar. La suite de la rando se fait sur des chemins plus ou moins large, souvent inconnus des participants qui nous font quitter les pentes boisées de la chaîne vers les paysages ouverts de Nébouzat et Récoleine. La maison forte à l’entrée du hameau, au-dessus de la 89, appartenait à la famille Montlosier et le comte y passa de nombreux été dans sa jeunesse. La sympathique auberge de la Fourniale est malheureusement fermée aujourd’hui et le peu d’activité de la bourgade repose sur les épaules de 2 ou 3 vieux éleveurs dont l’un nous toise du haut de son tracteur…  Nous sortons de Récoleine par le GR qui file vers le puy de Pourcharet mais nous bifurquons rapidement vers le SW pour tangenter le puy de Montgy en suivant un chemin qui finit par se perdre dans la prairie. Encore un peu d’orientation et de hors-piste pour finalement retrouver dans la forêt le large chemin qui remonte au nord vers le puy de Montjuger. A une intersection, un panneau donne un faux espoir à quelques marcheurs un peu las puisqu’il indique Montlosier à 1,5 km. Nous parvenons rapidement sous le puy de Pourcharet sur le GR qui vient de Récoleine. Petite pause à nouveau réconfortante malgré la douche froide provoquée par la vue d’un nouveau panneau qui indique Montlosier à 4 km 😊.  Mais c’est sans compter sur le petit raccourci que je leur fais prendre à partir du coin formé par le GR qui part vers Laschamps et le GR qui file à l’est vers Lassolas et la Vache. Un timide chemin apparait en effet vers le SW qui nous fait passer sous le puy de Montjuger dont on devine la belle pente Est recouverte d’une belle hétraie. Le chemin s’affirme de plus en plus et bientôt c’est la dernière ligne droite vers la D5 et le château en conclusion d’une bonne journée de marche qui laissera pas mal de bonne fatigue dans les jambes de nos Atlassiens. 

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Dim 12/01/2025 Rando Couze – Montaigut le Blanc

Animateur : Yves
Nombre de participants : 18 animateur compris (11 F, 7 H)
Météo : journée nuageuse légèrement ensoleillée
Distance : 23 km
Dénivelé : 800 m
Durée : 7 H pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto :72 km pour 3 véhicules et 44 km pour 1 autre soit : 256 km + 1 voiture sur place
Préparation et rédaction : 3 H

ITINERAIRE : Montaigut le Blanc, Reignat, Creste, Saint Diéry-Bas, PC753, PC733, Verrières, Thones le Jeune, Thones le Vieux, Pont de Rognon, Montaigut le Blanc.

Les prévisions de température à -7°, -9° n’ont pas refroidi les participants nombreux ce matin.
Départ du parking de Montaigut le Blanc où la proximité de la Couze nous rappelle bien les prévisions annoncées, que cela ne tienne, nous voilà partis en direction de Reignat. Les 200 mètres de dénivelé nous réchauffent rapidement, les couches ne tardent pas à se quitter. Sur la montée, le ruisseau d’Auzaurandat sorti de son lit pour empiéter sur le sentier, nous impose un gymkhana permanent.
De Reignat à Creste nous longeons le plateau de la Chaux où nous maintenons, sous un ciel couvert accompagné d’un air plus que frais, une allure soutenue. Vue sur la chapelle avant de plonger sur la route de Besse face à St Diéry. Déambulation dans le bourg pour découvrir son château médiéval du 13°S et sa Chapelle du 11°S.

Château de St Diéry -Bas

Passé la Chaux de Verrières où, profitant de quelques rayons timides, nous avons fait la pause de midi, des chemins encombrés nous obligent à modifier légèrement mon parcours pour rejoindre le village de Verrières. Nous traversons une deuxième fois la Couze. Sur le pont, nous admirons l’Aiguille de la Roche Longue, dyke volcanique imposant non loin du rocher granitique du Rivalet équipé de nombreuses voies d’escalade.

Aiguille de la Roche Longue

La remontée rocheuse sur Thones le Jeune étire le groupe, le soleil est enfin avec nous, il nous réchauffe les épaules et nous motive dans la pente.
Entre Thones le Jeune et Thones le Vieux la vue est dégagée, l’on aperçoit sur le versant d’en face, en bord de vallon, le village de Chazous baigné par le soleil. 
Nous montons jusqu’à l’entrée du hameau de Quinsat, nous nous engouffrons dans le vallon du bouillonnant ruisseau éponyme, pour le rejoindre et l’enjamber quatre fois avant le Pont de Rognon.

Sans passerelle, passage compliqué

Retour tranquille sur Montaigut il est 16 heures, l’excellente galette préparée par Germaine accompagnée de diverses friandises, participeront copieusement à notre quatre heures. Merci à tous pour l’ambiance et la bonne humeur.

Sam 28/12/2024 Randonnée nocturne Sancy – Mareuge

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 12 animateur compris (8F- 4H)
Météo : nuit très claire et étoilée, pas de vent, 0° une fois la nuit tombée
Distance : 12 km  
Dénivelée : 300 m  
Durée : 4h pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 40 km pour 3 voitures soit : 120 km
Préparation et rédaction : 3H

Itinéraire : Mareuge , pont sur la Monne, le Vert, PR SW et W Bois de Saigne jqà PC 1224, NE jqà bois de Maugue et W par PR en lisière de forêt jqà la Monne, buron du Regardet, burond du Creux, grande piste forestière au NE et Est jqà PC 1074, intersection PR vers Saulzet au Nord et Monteynard à l’Est, PR vers Mareuge au Sud

Les bonnes conditions étaient réunies pour cette rando nocture : clarté, étoiles, absence de vent et température ne nécessitant qu’une polaire en ce qui me concerne. Les chemins d’exploitation et forestier suivis en majorité étaient presque dégagés de la neige tombée ces dernières semaines; verglacés par endroit, ils nécessitaient malgré tout une vigilance de tous les instants. Parvenus au sud du bois de Maugue au plus haut de la rando, les lumières de Pessade apparaissent au nord. Nous poursuivons en pénétrant le bois juqu’à la Monne dont les sources sont proches à l’ouest, à la Fontaine de Montadoux. Près du refuge du Regardet, deux lampes sont allumées : un jeune randonneur déjà dans les lieux et entendant des bruits de bâtons a signalé le refuge. Nous franchissons un ruisseau avant de monter à la bâtisse. Y aura-t-il assez de place ? Le jeune est heureusement seul et a même allumé un petit feu bien agréable même si le froid n’est pas aussi intense que prévu. Nous le « dérangeons » au milieu de son repas… Nous avons vite fait de nous installer et de partager avec lui nos vivres de course : fromage, pain, panettone, pain d’épice, roses des sables et vin chaud que je fais réchauffer et qui parfume vite l’intérieur du refuge.

Nous repartons après 45 minutes de pause réconfortante en n’oubliant pas de souhaiter une bonne nuit à notre jeune ami Tancrède qui restera le seul occupant des lieux. Le retour à Mareuge se fait par un grand chemin forestier qui nous fait passer près du buron du Creux beaucoup moins accueillant que son proche voisin et traverser le ruisseau de la Védrine. On devine sur un dernier point haut et à l’occasion d’une trouée forestière les masses du Baladou et du puy de la Védrine. Un large chemin d’exploitation prend la relève et nous ramène aux lumières de la civilisation : celles de Saulzet le Froid et de la Garandie les plus proches. Le chemin libre cette fois de tout piège nous amène rapidement à la fin de cette boucle nocturne qui laissera de beaux souvenirs à chacun.

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