Séjour 2 du 04 au 06/02/2023 Hivernale dans le Nord Cézallier

Du samedi 04 au lundi 06 février 2023
Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 7 (3F, 4H).
Météo: temps couvert avec une visibilité limitée par moment. Vent sensible de Nord-Est pendant les trois jours, tempétueux dans la nuit de dimanche à lundi. Chute de neige (3 cm) dans la nuit de dimanche. Températures proches de 0°C le samedi avec un refroidissement allant crescendo sur le reste des trois jours.
Classement : facile
Transport : Renault Kangoo avec remorque routière et Peugeot 206.
Kilométrage routier : 241km (aller et retour)
Temps de préparation du matériel et rédaction des divers documents : 10 heures
Cartographie utilisée : cartes Ign, série bleue au 1/25000 n°2533 Ouest, Top 25 n°2534 OT et 2432 ET.
Matériel mis à disposition par l’association: une tente de marque Ferrino, modèle Maverick, quatre sursacs en goretex, quatre couvertures de survie Space Blanket orange, trois pulkas, trois pelles à neige, 10 pieux en alu, une remorque routière.

Faune et indices rencontrés : un renard en déplacement en direction du Jansenet (lundi). Trois chevreuils sous le Cocudoux Nombreuses traces d’animaux, couchettes et crottes (moquette) de chevreuil, traces de renard, crottes de lièvre. Empreintes d’écureuil en montant le Montcineyre.

Mot de l’animateur.
Ce deuxième raid devait se faire sur les hauteurs du Cantal mais l’incertitude de la météo et l’annonce d’un vent violent m’a fait changer de zone géographique. Ainsi nous sommes repartis explorer un vaste territoire peu couru entre Nord du Cézallier et Sud du Sancy. Cette nouvelle proposition a été bien perçue et acceptée par les inscrits. Un fois au bivouac, j’ai suggéré à chacun de prendre à tout de rôle la tête du groupe avec des points caractéristiques à trouver. Armés de la carte du secteur et d’une boussole, chacun a joué le jeu avec sérieux et a trouvé l’exercice plaisant et instructif. Le manque de visibilité et de repère visuel le samedi a montré qu’avec application on pouvait parvenir au but recherché. Pour certains ce raid était une première avec Atlas et pour d’autre une première tout court ! Une bonne ambiance a régné tout au long de ces trois jours et je remercie les différents photographes pour leur apport.

Quelques chiffres : données fournies par une montre Garmin (kilométrage) et un planificateur d’itinéraire (dénivelées).
J1. Dénivelées positive 480 m, négative : 380 m, kilométrage : 11
J2. Dénivelées positive 460 m, négative : 460 m, kilométrage : 13
J3. Dénivelées positive 460 m, négative : 460 m, kilométrage : 12

Départ de l’itinéraire à proximité du lieu-dit l’Escarot, orientation Sud pour gagner la forêt de la Banny, contournement par l’Ouest puis le Sud du Cocudoux où nous surprenons trois chevreuils qui débouchaient de la lisière du bois.

Après environ 7 kilomètres, nous installons le bivouac au Nord-Est du lac de Chambedaze en sous bois, l’endroit volontairement non précisé. Le reste de la journée est consacré à gagner les points hauts de la Montagne de Chambedaze (alt.1216m) et du Puy de la Vaisse (alt.1359m) dans une neige croûtée par endroit et froide, peu transformée autrement. Retour au bivouac en empruntant une piste puis une forêt d’épicéa.
La longue nuit en bivouac où la température est restée clémente s’est passée tranquillement accompagnée par le bruit des chutes des derniers blocs de neige transformée perchés sur les branches des arbres.
Aujourd’hui l’itinéraire va nous amener au Sud de la forêt de la Banny que nous allons remonter vers le Nord utilisant au mieux le relief et les différents coupe-feu jusqu’à la hauteur du Cocudoux que l’on monte par l’Ouest (alt. 1342m). Le point suivant côté 1333 (Jansenet) est atteint avec une visibilité réduite puis la petite cuvette à l’altitude de 1322m passée nous gagnons la Plaine du Montcineyre et le bord de lac.


Bien pris par la glace, nous le contournons par le Nord, l’Est et le Sud tantôt en suivant la berge tantôt sur le lac même. La dernière étape est la grimpette du Puy Ferrand à 1303m avant le retour par la forêt au bivouac. Au cours de la journée, la température s’est peu à peu abaissée donnant une sensation de froid avec l’humidité ambiante. Petit réconfort en fin d’après-midi, un super coucher de soleil inattendu.
Le vent s’est rapidement levé en soirée et est devenu tempétueux pendant la nuit provoquant chez les participants un sommeil haché. Au réveil, une fine couche de neige (3 cm environ) recouvre les tentes.


Après un petit déjeuner copieux, il est temps de se mettre en route. Le matériel a été rangé dans les pulkas qui resteront sur place. Les sacs à dos, légèrement chargés, de jolis points sont à trouver, un premier côté 1306 puis une zone humide à 1270m d’altitude. Une courte traversée en partie boisée, en partie à découvert nous positionne au pied du Montcineyre. La montée est raide pour gagner la lèvre d’un des cratères puis le sommet est atteint par une pente plus douce dans un paysage et une neige à peine froissée.

Les belles formes du Montcineyre

Nous sortons peu à peu des bois plein Sud, quelques bosquets de hêtres pour gagner une jolie dépression à 1204m transformée artificiellement en mare pour abreuver le bétail à la période chaude. Maintenant nous naviguons plein Ouest jusqu’à la lisière de la forêt puis en contournant les différents points hauts de la pessière par le Sud, nous regagnons le lieu du bivouac où nous attendent les pulkas. Harnais en place, les uns derrière les autres, les femmes et les hommes qui ne tractent pas devant pour ouvrir la voie ou aider au passage des clôture, nous reprenons en passant sous le Puy Ferrand la direction des voitures. Voilà cette courte aventure est finie !





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Jeu 02/02/2023 Rando Limagne Sud – La Roche Blanche

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 7 animatrice comprise (4F, 3H)
Météo : ciel couvert
Distance : 21 km 200 (montre gps)
Dénivelé : 720 m ( montre altimétrique)
Durée :6 h 45
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 38 km pour 1 voiture de Clermont Fd et 10 km pour 1 voiture du Crest, soit au total 48 km
Préparation et rédaction : 3 h

ITINERAIRE : La Roche Blanche, Chanonat, Opme, Puy de Jussat, Plateau de Gergovie, Gergovie, la Roche Blanche

Nul doute, c’est bien la falaise de calcaire blanc truffée d’une vingtaine de grottes qui ont servi d’habitats au moins jusqu’à la fin du 18ème siècle qui a donné son nom à la Roche Blanche. Mais suite à plusieurs éboulements l’accès aux grottes n’est plus autorisé.

Village et falaise

Nous empruntons le sentier qui permet d’accéder au sommet et arrivons près de la tour Julia, peut-être construite au XVI° siècle. Dommage des caissons imitant la pierre ont été collés sur le haut de l’édifice pour cacher des antennes et de près ce n’est pas très beau.
Après avoir profité de la vue sur la village et la vallée de l’Auzon nous quittons ce point haut pour retrouver champs, vignes et vergers, paysage traditionnel de la vallée. Arrivés à proximité de Chanonat au carrefour du chemin et de la D52 là où est implantée la Croix St Anne au lieu de poursuivre vers le village comme prévu nous décidons de le contourner en empruntant le chemin qui part à droite.

La Croix Sainte Anne

La Croix Ste Anne, seule croix de Chanonat inscrite aux Monuments historiques, est à la fois croix de rogations (les rogations correspondent aux 3 jours qui précèdent l’Ascension pour demander à Dieu la protection contre les calamités naturelles), croix de justice et croix de bornage cadastral primitif du Moyen âge qui jouait un rôle essentiel dans la levée des impôts.

Nous retrouvons le parcours initial à la sortie nord de Chanonat prés du puy de Cimard que nous longeons pour monter vers Opme. Les chemins gras depuis le départ, le deviennent de plus en plus. La terre colle aux semelles et les pas sont plus lourds. Nous allons inutilement jusqu’au sentier sous la ferme du Pradet. Une clôture et un panneau de propriété privée en interdisent l’accès. Demi tour jusqu’à l’intersection précédente où nous avions fait une pause. Pas de regrets, le chemin est agréable et nous amène directement au centre du village.

Escalier ancien

Par de petites ruelles, nous longeons les hauts murs du château, lieu de résidence de juin 40 à juillet 41 du Général de Lattre de Tassigny qui y créa une école de cadres pour former des chefs militaires en vue de la reconquête du Pays et continuons en direction du Puy de Jussat.
Le début du chemin nous offre de belles vues sur le village et également sur le chaîne des puys dont les sommets sont dans les nuages .

Village et son château et le Puy Giroux

Puis, la sente empruntée se perd. Un peu de hors piste pour retrouver au point prévu un grand chemin puis le Puy de Jussat où nous nous installons pour le pique nique avec le village en dessous, la montagne de la Serre en face et au loin, les monts du Sancy bien cachés par une épaisse couche nuageuse.
Après la pause, une petite sente nous conduit au niveau d’une des grottes de ce puy constitué lui aussi de calcaire. Les pins, le terrain sec évoque un paysage méditerranéen !

Mais en remontant vers le plateau de Gergovie nous retrouvons un paysage plus volcanique. Nous traversons le plateau au niveau du monument aux morts, redescendons nord ouest puis empruntons le chemin qui longe le versant nord du plateau. Au lieu dit le lac, nous passons près d’une série de bacs destinés à l’alimentation en eau du bétail (moutons) suite au captage des sources de Fontmort et des Chiens qui alimentent Aubière en eau potable.

Le chemin est à nouveau très gras (le nom du lieu n’est pas innocent!) et une épaisse gangue de boue entoure à nouveau nos chaussures. Nous retrouvons un terrain plus sec au niveau du Puy de Mardoux et des Rocs Rouges, restes de la cheminée d’un petit volcan érodé par le temps.

Traversée du village de Gergovie et retour à La Roche Blanche où « la statue est toujours à la même place » par le chemin du réservoir et la sente du départ. Nous nous quittons, après une dernière distribution de gourmandises (merci à Didier, Josette et Dominique), les jambes un peu lourdes…

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Jeu 02/02/2023 Raquette Chaîne des Puys, secteur col de la Moréno

 

Animateur Michel J.
Nombre de participants : 11 animateur compris (5F, 6H)
Météo : couvert avec un plafond assez haut. Quelques flocons en matinée
Enneigement : bonne épaisseur (35 à 40 cm) avec une neige froide légère
Distance : 12,930 km (montre GPS)
Dénivelé : 512 m (montre GPS)
Durée : 5 h 59 (pauses comprises)
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 2 voitures de Clermont Fd (80 km) et 1 voiture du Crest ( 60 km) soit 140 km en co-voiturage.
Matériel mis à disposition : 3 paires de raquettes, 1 paire de bâtons
Préparation et rédaction : 3 h 00

Observations : des indices d’animaux découverts sous forme d’excréments et de lieux de couchage : moquettes et plusieurs couchettes de chevreuil.

ITINÉRAIRE : Col de la Moréno, Puy de Montchié, Puy Salomon, Puy des Grosmanaux, Puy Besace, Suquet des Bergers, Parc d’Allagnat, retour au col.

Une jolie épaisseur de neige froide et poudreuse dans les endroits à l’abri des rayons du soleil nous accompagnera tout au long de la journée. Le départ se fait en suivant un large chemin d’exploitation qui dès le premier carrefour se rétrécit puis l’idée vient à l’animateur de quitter les pénétrantes créées par l’homme pour passer dans l’inconnu d’une progression en hors piste. Parfois cela passe facilement, parfois la végétation s’oppose à notre passage. Après avoir gagné la partie sommitale du Puy de Montchié, nous suivons une ligne imaginaire entre une plantation de feuillus et une zone en régénération largement encombrée qui s’achève par un petit col côté 1102m.

Sur le Montchié…

La partie Est du Puy de Salomon nous accueille, personne n’est encore passé. Dès que la pente et l’espacement entre les arbres le permettent, nous plongeons Nord Est à la rencontre de la pessière qui abrite le nouveau tracé du GR4. Le Puy des Grosmanaux est contourné par l’Est puis le Nord. Nous cherchons par une forte pente où la technique du toboggan pour certains prend tout son sens, à atteindre le bord du cratère du Kilian de type Péléen dont le dôme a éclaté il y a 8500 ans suite à de violentes explosions verticales.

Vers le Salomon
Belles conditions hivernales…

Reste en cette fin de matinée avant de prendre le pique-nique tiré du sac à dos à gravir dans une neige de cinéma la dernière difficulté de la journée, le Puy de Besace (alt.1112m). La pause est la bienvenue et quelques timides rayons de soleil passent à travers les branchages. Tout au long de la journée, j’explique les points où je souhaite passer et les différentes techniques de navigation que j’utilise.
L’orientation est pleine Ouest maintenant, nous coupons plusieurs chemins et progressons en jouant avec la végétation qui parfois est plus dense notamment dans les jeunes plantations, contournant, cherchant l’éclaircie…Le point suivant est atteint rapidement le Suquet du berger, la signification de ce point côté formant une butte à la forme régulière reste un mystère ! Il est temps de changer de cap et de prendre plein Sud. Bientôt les pâtures en bordure du bois Saradier et la D52 que l’on traverse pour pénétrer dans le Parc d’Allagnat. Le mur Sud franchi, nous nous heurtons au contrefort du Puy de Barme. La ligne à haute tension grossièrement orientée Nord Est, belle main courante dans le mauvais temps, nous ramène progressivement vers le col du départ. Quelques douceurs atténueront le moment de se quitter….


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Séjour 1 du 28 au 29/01/2023 Hivernale dans le Sancy

Animateur : Michel Julien
Nombre de participants : 2 hommes.
Météo: temps couvert avec une visibilité de moins de 100 mètres par moment. Vent sensible de Nord-Est en rafales pendant les deux jours y compris la nuit. Deux heures de soleil, le dimanche sur le retour. Température négative proche de -8°C au point du jour.
Classement : moyen du fait de l’épaisseur de la neige (progression) et du parcours en hors piste.
Transport : Renault Kangoo.
Kilométrage routier : 117 km (aller et retour)
Temps de préparation du matériel et rédaction des divers documents : 8 heures
Cartographie utilisée : cartes Ign, série bleue au 1/25000 n°2533 Ouest, Top 25 n°2534 OT et 2432 ET.
Matériel mis à disposition par l’association: une tente de marque Ferrino, modèle Maverick, deux sursacs en goretex, deux couvertures de survie Space Blanket orange.

Faune et indices rencontrés : deux renards en train de gratter la neige à la recherche sans doute de campagnols (dimanche). Nombreuses traces d’animaux, couchettes et crottes (moquette) de chevreuil, traces de renard, crottes de lièvre en abondance à la pointe Sud dégagée du lac de Montcineyre. Empreintes d’écureuil sur la partie sommitale du Montcineyre. Aboiement d’un chevreuil à la tombée de la nuit samedi à proximité du bivouac.

Mot de l’animateur.
Avec une neige exceptionnelle en qualité et en quantité et malgré les désistements, j’ai souhaité maintenir ce séjour afin de répondre à ce qui anime l’association depuis toujours, l’envie d’Aventure. Même à deux pas de chez soi, on peut vivre un moment inoubliable que certains vont chercher très loin !

Quelques chiffres : données fournies par une montre Garmin (kilométrage) et un planificateur d’itinéraire (dénivelées).
J1. Dénivelées positives 450 m, négatives : 380 m, kilométrage : 12
J2. Dénivelées positives 440 m, négatives : 420 m, kilométrage : 13.

Départ de l’itinéraire à proximité du lieu-dit l’Escarot, orientation Sud pour gagner la forêt de la Banny, contournement par l’Ouest puis le Sud du Cocudoux. Après environ 7 kilomètres, nous avons installé le bivouac au Nord-Est du lac de Chambedaze en sous bois.

Je ne précise volontairement pas l’endroit. Le reste de la journée a été consacré à gagner le point haut du puy de la Vaisse (alt.1359m) dans une neige froide profonde sous le couvert d’une belle hêtraie. Retour au bivouac en empruntant une piste puis une forêt d’épicéa à la couche de neige intacte où seuls quelques animaux ont laissé leurs empreintes.

Après une nuit en bivouac bercée par les rafales de vent qui ont agité les cimes des arbres et fait tomber dans un lourd fracas les amas de neige accrochés aux branches, nous reprenons, le matériel rangé dans les pulkas, un solide petit déjeuner ingurgité l’exploration de la zone. L’objectif premier est d’atteindre la rive Sud du lac de Montcineyre puis le point haut à 1331 mètres.


Les sacs à dos sont chargés du minimum pour la journée avec le pique-nique et quelques affaires de protection. Peu de passages si ce n’est au niveau du lac où quelques skieurs ont laissé dans la neige leurs traces caractéristiques. Après une longue descente dans une forte pente en direction du Sud et un passage dans une zone plus ou moins chaotique, nous atteignons un vaste espace dégagé servant d’estive à la belle saison ponctué de bouquets de jolis hêtres. Au loin la ligne régulière d’une forêt d’exploitation située au dessus du lac de Chaumiane. Il nous faut maintenant marcher plein Ouest puis Nord-Ouest contournant par la gauche un point côté 1297. Sur les lieux du bivouac, nous reprenons possession des pulkas pour le chemin de retour qui se fera en trace directe, évitant au mieux les zones humides. Après deux jours sans bruit mécanique, les quelques voitures circulant sur la D 978, nous apportent un fond sonore prémisse d’un retour à la civilisation sous un ciel bleu où le soleil a enfin daigné se montrer.

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Jeu 19/01/2023 Raquettes Sancy -Pessade

Animateur : Fabien  
Nombre de participants : 18 (6F,12H) animateur compris
Météo : Couvert le matin avec quelques brèves apparitions du soleil, brouillard l’après-midi
Terrain :  Enneigé, neige fraîche
Distance :  14,5 km   
Dénivelé :  470 m
Durée : 6h10 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : (86 x 3) + (52 x 2) soit 362 km
Préparation et rédaction : 3h00

ITINERAIRE :  Pessade, Bois de Pessade, PC1374, Puy de Baladou, Puy de l’Aiguiller, PC1289, GR441

Après 3 jours de neige dans le Sancy, ce jeudi était le jour parfait pour ressortir les raquettes.

Après avoir bien pris le temps de correctement nous équiper, les températures annoncées étant bien négatives, nous voilà partis dans les bois de Pessade, d’abord sur de larges chemins qui constituaient, il n’y a pas si longtemps encore, les pistes de ski de fond de l’ex domaine nordique de Pessade. Ces larges chemins sont parfaits pour se réhabituer à marcher raquettes aux pieds et observer ces magnifiques paysages d’hiver. Le dépassement par un musher et ses chiens de traîneaux vient amplifier cette ambiance hivernale.

Nous bifurquons ensuite sur un chemin plus étroit. La neige n’a pas encore été foulée. Ce tapis blanc est superbe mais il ne résistera pas au passage des Atlassiens !!

Avant le passage des Atlassiens
Après le passage des Atlassiens…

Nous sortons du bois. Petite pause et c’est parti pour la montée qui nous mènera au pied du Puy du Baladou. Au pied du Baladou, je sonde le groupe pour savoir si on monte au sommet du Baladou ou pas. Des intéressés, d’autres pas. Ce jour-là, de nombreux autres animateurs. Je monte donc au Baladou avec les intéressés pendant que Georges le contourne avec le reste du groupe. La montée au sommet est ardue. Nous sommes sortis de la forêt et le froid se fait bien sentir. La végétation, dense à cet endroit, est recouverte de neige et donc piégeuse entraînant de nombreuses acrobaties des participants. L’air est très frais au sommet et nous ne nous attardons pas.

Montée du Baladou

Le reste du groupe rejoint, nous pénétrons à nouveau dans la forêt afin de s’abriter du vent pour casser la croûte. Ce casse croûte est rapidement avalé et nous ressortons de la forêt et là, surprise : le brouillard est bien tombé. Le champ de vision est très limité. L’animateur est alors obligé de se repérer sur la carte et de sortir la boussole pour pouvoir atteindre l’objectif, le Puy de l’Aiguiller. L’objectif est atteint mais ne pouvons pas profiter du panorama, pourtant superbe à cet endroit.
La redescente de ce Puy, là aussi sur une neige recouvrant une végétation dense donne lieu à de nouvelles figures !! La redescente en altitude fait que nous sortons du brouillard et que nous apercevons le nouvel objectif à atteindre, un buron, ce qui remotive les troupes.
Après une dernière pause à ce buron, cap nord est jusqu’au ruisseau du Chevalard que nous suivons jusqu’à rattraper le GR 441 qui nous ramènera au point de départ où le groupe se réchauffera entre vin ou chocolat chauds.

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Jeu 05/01/2023 Rando Chaîne des Puys – Chadrat

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 23 animatrice comprise (13F, 10H)
Météo : ciel couvert, quelques éclaircies, température douce
Distance : 18 km (montre gps)
Dénivelé : 585m ( montre altimétrique)
Durée du déplacement :5h35
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 54 km pour 3 voitures de Clermont Fd et 12 km pour 4 voitures du Crest, soit au total 210 km
Préparation et rédaction : 2h30

ITINERAIRE :Chadrat, PC 634, Est de le Lac, PC 600, PC 623, Bois de la Prada, Est de Ponteix, PC 790, Mont Redon, Croix St Jacques, PC 819, PC 788 sur D96, Chapelle St Anne, PC 657, PC682, PC700, Chadrat.

Informations sur le parcours données par l’animatrice


C’est un groupe assez important et très dynamique qui se retrouve ce jeudi pour la première randonnée de l’année 2023 qui nous fera parcourir la Montagne de la Serre promontoire naturel sur la plaine de la Limagne et poste d’observation privilégié des oiseaux migrateurs. Partis plein Sud, nous arrivons rapidement à une croisée de chemins où la Croix Boria domine le village de Saint Saturnin et offre un beau panorama sur la vallée et les monts environnants. Après une petite descente, changement de direction pour aller Nord Nord Ouest avant de revenir plein Sud dans un paysage bien dégagé, où broussailles et champs cultivés alternes. Passés près du lieu-dit le Lac, nous nous orientons plein Ouest et dans un environnement plus boisé, arrivons à l’entrée de Ponteix que nous ignorons pour aller à nouveau plein Nord en direction du Mont Redon.

Pause au Mont Redon

La montée au sommet de cette cheminée basaltique de 871 m sera le point culminant de la journée mais est une formalité pour le groupe. De là-haut nous apercevons à travers les nuages bien denses qui les recouvrent, quelques sommets des Dômes et du massif du Sancy. Brrr il fait meilleur là où nous sommes !


Quelques explications sur le château qui en couronna le sommet jusqu’en 1587 date de sa destruction et dont on retrouve encore quelques vestiges sur le chemin d’accès et nous reprenons notre parcours. Après le pique-nique pris en bord de chemin avec en point de vue le Mont Redon suivi de la distribution de gourmandises, on continue au Nord pour ne pas revenir trop vite au point de départ. Mais après la traversée du bois de la Barre et l’arrivée à la D96, il faut bien se résoudre à prendre le chemin du retour pour respecter la distance annoncée. Il passera par la chapelle Ste Anne. Ce petit édifice, aurait été construit sur une voie gallo-romaine qui allait de Clermont Ferrand à St Nectaire à l’emplacement d’une ancienne borne dénommée « borne Ste Anne ».

Chapelle Sainte Anne


Chadrat est proche si on va tout droit mais en le contournant par le Nord je retarde un peu l’arrivée. La randonnée se termine par la visite de l’église construite en 1858 à la place d’une chapelle XIIème siècle devant laquelle une pierre de forme arrondie, une stromatolithe rappelle les origines géologiques du plateau.

Curiosité géologique…
Clocher particulier de Chadrat


Puis passage à l’ancien cimetière désaffecté en 1891 où quelques stèles sont encore debout et d’où nous pouvons mieux admirer le clocher particulier de l’église avant de terminer par la fontaine du Bac et la fontaine de la place Pignol, deux des sept fontaines que possède le village, toutes construites en 1902 et alimentées par la même source.


Une des sept fontaines du village

Pour clôturer cette journée, on déguste avant de se séparer chocolats et galettes des rois. Vive le roi et la reine du jour ! A bientôt sur de nouveaux chemins.

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Marche Nordique Période du 01/11 au 31/12/2022


Les bienfaits apportés par la marche nordique sont consultables sous l’onglet “Nos Activités” du site. Chaque semaine les informations sur l’activité sont enregistrées sur le répondeur dédié 0473257706. le lundi pour le lundi soir et le mardi soir et le vendredi pour le samedi matin.

En semaine, les séances se déroulent au stade Leclanché à partir de 18h30 en alternant une semaine sur 2, le foncier et le fractionné. Le lundi, 5 tours de 1km 200 sont effectués soit au total 6 kilomètres, le mardi 6 tours soit 7km 200. L’objectif est d’amener les participants à marcher à une moyenne de 6 km/h.

Le samedi matin sur le site des eaux de Volvic principalement, deux allures sont proposées : allure modérée jusqu’à 6,4 km/h sur une distance d’environ 10 kilomètres et allure soutenue à partir de 6,6 km/h sur une distance d’environ 13 kilomètres.


Statistiques du 1 novembre au 31 décembre 2022.

Les lundis et mardis
Nombre de séances réalisées
Lundi  : 8
Mardi : 6 
Nombre de séances annulées  : 1 (mardi 22/11 manque de participants)

Types de séances 
Fractionné : 3 (lundi) 3 (mardi)
Foncier : 5 ( lundi) 3 (mardi)

Nombre de participants 
Lundi : 89  dont 53 femmes et 36 hommes
Mardi : 45  dont  24 femmes et 21 hommes 
Total  : 134 dont 77 femmes et 57 hommes
Animateurs : Mady, Christian, Didier, Michel J, Pascal

Les samedis
Nombre de samedis : 3
Nombre de séances annulées  2 (12/11, 19/11, 17/12 par manque de participants) 

Allure
Modérée : 3
Soutenue : 0 

Nombre de participants : 23 dont 7 femmes et 16 hommes
Animateurs : Christian, Michel J


Jeu 29/12/2022 Rando Chaîne des Puys – Col de Ceyssat

Animateur : Michel J
Nombre de participants animateur compris : 8 (4F, 4H)
Météo : ciel couvert une averse le matin au départ, pluie plus régulière l’après-midi.
Terrain : souple et gras par endroits
Distance : 24 km (openrunner)
Dénivelé : 530 m (montre altimétrique)
Durée du déplacement : 6h28 (montre chrono)
Durée de la randonnée : 6h00 environ
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : (32 x 2) + (40 x 1) = 104 km
Préparation et rédaction : 3h00

Itinéraire : parking de Ceyssat, chemin autour du Puy de Dôme, la Vialle jusqu’au point côté 1055 puis contournement par le Nord et l’Ouest du Grand Sault. Passage au bac de Montmeyre, chemin plein Sud, traversée de la pâture passage de la D68 puis jusqu’à la Fontaine du Loup. GR441A à la rencontre de la D52. Traversée du parc d’Allagnat Sud Sud Ouest pour gagner la partie Nord de la carrière du Puy de Barme, contournement par le Nord puis l’Est puis Sud du puy. Traversée de la D942. Chemin forestier pour atteindre le Nord du Puy de Mercoeur. Contournement du puy par l’Ouest puis Sud. Passage entre les Puys de Mercoeur et Lassolas jusqu’au point côté 943. Traversée plein Nord des Communaux, la Croix de Parla. Au point côté 979, passage de la D52, chemin Nord de la Cime de la Côte. Au carrefour suivant côté 1007, Ouest Nord Ouest pour atteindre Laschamps. A la sortie du bourg sur la D52, chemin Nord Nord Ouest. Au point côté 979, franchissement de la D942 et après un zig et un zag, tracé du nouveau GR 4 et 441 jusqu’au col de Ceyssat.

Sept déterminés pour affronter une météo annoncée fraîche et humide ! Il a fallu beaucoup de courage pour quitter sous une belle averse l’abri des voitures. Une fois dans le sous-bois protecteur, les bourrasques du vent se sont faites moins agressives et par miracle la pluie s’est arrêtée. Rapidement, avec le mouvement, les corps se sont réchauffés et nous avons ôté les couches superflues de vêtements. La matinée s’est déroulée au rythme tranquille des nombreux changements de direction, l’ambiance humide n’entamant en rien la bonne ambiance de ce petit groupe décidé à réaliser cette dernière boucle de l’année d’une manière pédestre, faute de neige.

Hêtres majestueux
Allée de hêtres en direction d’Allagnat
Fontaine du Loup…
Construction originale….œuvre d’un lutin ?

Après la traversée de la D942, des tas de grumes de chaque côté du chemin forestier produit d’une énorme coupe rase au Nord Ouest du Puy de Beaune défigure le paysage. Un panneau explicatif justifie cette action car de nombreux arbres sont malades atteints par divers parasites.
A midi, le pique-nique a été rapidement pris au bord d’un pacage à moutons sur un sol presque sec sous de grands pins sylvestres. Au point côté 943, le brusque passage au Nord a signifié le début de la remontée vers le point de départ. La pluie s’intensifie maintenant. Fine, elle devient sous les rafales un peu plus pénétrante et le passage sur la Cime de la Côte nous expose un peu plus. La tête dans les capuches, les échanges se font plus rares. Le haut du Puy de Dôme n’est plus visible encapuchonné par une strate nuageuse dense. Le couvert retrouvé, quelques paroles sont prononcées pour mettre en valeur la beauté du sous-bois et des arbres le long du nouveau tracé du GR qui remonte vers le col de Ceyssat. Au parking, des friandises préparées par Bénédicte, rapidement distribuées et appréciées et chacun s’engouffre dans les voitures pour un retour sous une pluie battante vers la Métropole. Deux promeneurs de chiens rencontrés, la forêt était réservée aux adhérents d’Atlas ce dernier jeudi du mois de décembre. A bientôt…Dans un paysage de neige !



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Sam 17/12/2022 Marche Sportive Chaîne des Puys – Volvic

Le groupe après 20km…d’effort (manque le photographe)

Animateur : Michel J
Terrain : dur et craquant en sous-bois
Météo : température négative (-7°) au départ, ciel bleu et ensoleillé
Temps de préparation et de rédaction : 2h00
Mise à disposition de matériel : 1 paire de bâtons de marche nordique (1,10 m)
Kilométrage : 2 voitures, 1 voiture en co-voiturage au départ de Clermont (3 personnes) et 1 voiture sur place avec une moyenne de 35 km (aller et retour) soit 70 km
Distance : 20,380 km ; moyenne 7 km/h (montre gps), dénivelée 375 m (montre altimétrique).
Durée : 2h54 (de marche) et 3h05 (déplacement et pauses compris). Échauffement et étirements non comptabilisés.

Itinéraire : départ parking des eaux de Volvic, Cheyre de Bruvaleix, Est et Nord du Puy de Paugnat, Sud du Puy de Verrières, Est des villages de Grelière et de Lambertèche, Ouest et Nord du Puy de la Baneyre, Puy des Marais, Côte 799 m, bois Latia, les Goulots, GR441, parking. Circuit A

Observations : l’objectif de la sortie à 6,6 km/h a été largement dépassé par un groupe homogène et très dynamique malgré un froid vif.

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Jeu 15/12/2022 Rando Livradois – Usson

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 12 animatrice comprise (6F, 6H)
Météo : ciel couvert le matin et pluie l’après midi
Distance : 23.500 km
Dénivelé : 845 m (montre altimétrique) 738 m sur planificateur d’itinéraire
Durée : 6 h 45
Classement Atlas : moyenne
Kilométrage auto : 100 km pour 1 voiture de Clermont Fd et 66 km pour 2 voitures du Crest (132kms), soit au total 232km
Préparation et rédaction : 2h30

ITINERAIRE : Usson, Bois Rigaud, Le Creux, Séjole, Civadoux, Bonnefont, St Quentin sur Sauxillanges, Sauxillanges, le Joux, Usson.

Butte d’Usson

Surplombant une mer de nuages, Usson, lieu d’exil pendant 19 ans de Marguerite de Valois surnommée la Reine Margot, nous accueille ce jeudi. Depuis le parking situé sous le village, nous avons déjà une belle vue sur la chaîne des puys, le massif du Sancy et le Cézallier.

De la vallée enfouie sous une épaisse couche de brouillard, rien ne dépasse. Après un test au panneau transparent qui illustre la formation de la butte, c’est le départ. Après être passés près de l’église, nous attaquons la montée pour atteindre le sommet sur lequel trône une statue de la Vierge, hissée sur ce lieu en 1893, à l’aide de bovins. Elle fut préférée à cette époque à un monument à la gloire de la république. Le ciel s’est un peu éclairci et nous pouvons apercevoir dans la vallée le piton de Nonette.

La butte de Nonette

A la descente, subsiste le long du chemin des vestiges de l’ancienne forteresse érigée par les Comtes d’Auvergne qui avait résisté à l’invasion anglaise. Trop imposante avec ses 20 tours et 3 enceintes, cette place forte fut détruite à la demande du Cardinal de Richelieu.
Nous quittons le village en empruntant le passage sous les orgues basaltiques, qui suscitent toujours beaucoup d’intérêt et nous dirigeons vers le Bois Rigaud.



A hauteur de Pramly nous traversons l’Eau Mère, rivière que nous retrouverons plus tard à Sauxillanges. Une carte surchargée de tracés de randonnées précédentes, un peu d’’inattention et à la D144, l’animatrice prend le chemin qui part à droite au lieu de suivre la route à gauche. Heureusement l’erreur est vite rectifiée, un demi tour et le groupe retrouve le parcours prévu. La descente sur Civadoux effectuée dans une forêt de hêtres demande un peu d’attention car les feuilles humides recouvrant les pierres rendent le chemin glissant.

Descente sur Civadoux

Nous traversons la rivière de Chaméane, affluent de l’Eau Mère et remontons en face jusqu’à Bonnefont. Nous sommes à peu près à mi parcours, mais continuons jusqu’à St Quentin sur Sauxillanges, plus très loin, pour l’arrêt pique-nique. Quelques gouttes de pluie commencent à tomber mais le porche de l’église est largement suffisant pour abriter notre groupe. Le ciel étant complètement bouché, inutile de monter jusqu’au panorama, on prend le chemin qui descend directement sur Sauxillanges. Nous retrouvons la rivière de Chaméane, la traversons 2 fois pour ensuite suivre l’Eau Mère.

Traversée de la Chaméane

Ainsi nous évitons en grande partie la traversée du bourg et restons dans un environnement naturel. Le contournement du bourg se poursuit par la rue de Rome, qui n’ est encore qu’un petit chemin. Un petit passage sur les D49 et D996 que nous sommes obligés de suivre avant de bifurquer en direction du bois de la Fouilhouse. Le chemin se perdant dans une prairie, nous longeons le bois en passant d’abord une clôture de barbelés puis plusieurs fils électriques souples séparant l’espace en multiples parcelles. Quelques exercices d’assouplissements bien maîtrisés ! Une haie plus épaisse nous oblige, et ce n’est pas pour déplaire à certains, à pénétrer dans le bois avant de retrouver un chemin. La partie « aventure » n’aura pas été trop longue. La butte d’Usson entourée de nuages est toute proche. Le retour aux voitures s’effectue sous une pluie plus dense et une température en baisse. Merci pour votre bonne humeur et le partage de gourmandises bien réconfortantes. Merci pour votre bonne humueur et le partage de gourmandises bien réconfortantes.


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