Jeu 15/06/2023.Via-Ferrata au Malzieu

Animateur Michel J.

Nombre de participants : 5 animateur compris (2F, 3H)
Météo : ciel bleu, température douce, légère brise en début d’après-midi
Durée : 4 h 00 (deux parcours) en comptant le déplacement à pied pour revenir à la voiture
Kilométrage auto : 1 voiture de Clermont Fd (270 km) en co-voiturage.
Matériel mis à disposition : tout l’équipement pour la pratique d’une via-ferrata
Préparation du matériel et rédaction : 2 h 00

En arrière plan, la Truyère et le Malzieu

La météo joue un rôle primordial pour l’activité et aujourd’hui les conditions sont réunies pour faire une belle sortie. Le groupe est homogène et seul un petit nouveau qui va vite se familiariser et maitriser le parcours sur rocher. Il est vrai que son activité professionnelle passée lui demandait une grande sécurité perchée à plusieurs dizaines de mètres du sol.



Bonne progression d’ensemble ce qui a permis de faire lors du premier passage à trois participants, l’intégralité de la difficile, les deux autres shuntant les surplombs. Au cours du deuxième parcours après le pique-nique, nous avons mis de côté la zone des surplombs. Marie Thè affaiblie par un gros rhume n’a pas pas participé au deuxième parcours, préférant aller visiter le vieux Malzieu.

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Jeu 08/06/2023 Via-Ferrata au Malzieu

Animateur Michel J.

Nombre de participants : 5 animateur compris (1F, 4H)
Météo : ciel bleu au départ puis nuages de plus en plus présents, quelques gouttes en début d’après-midi dans un ciel devenant menaçant.
Durée : 3 h 00 en comptant la marche pour revenir à la voiture
Kilométrage auto : 1 voiture de Clermont Fd (270 km) en co-voiturage.
Matériel mis à disposition : tout l’équipement pour la pratique d’une via-ferrata
Préparation du matériel et rédaction : 2 h 00

Difficile de pouvoir programmer ce genre d’activité avec une météo changeante et des cellules orageuses très localisées. En ce jeudi 08 juin, il a été possible de pouvoir assurer cette première sortie «Via» de la saison dans le cadre magnifique de la vallée de la Truyère.

La vallée de la Truyère.

Bien équipé et entretenu, le parcours se compose d’une passerelle, 5 ponts de singe, 1 pont népalais et d’1 tyrolienne. Dénivelé : 60 mètres.
Plutôt qu’un long discours, vous trouverez quelques photos qui vous donneront peut-être l’envie d’essayer.
Le nombre de participants est évidemment restreint pour des raisons de convivialité, de sécurité et de transport. 4 ou 8 personnes à bord d’une ou deux voitures.

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Jeu 08/06/2023. Rando Chaîne des Puys – Opme

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 14 animatrice comprise (10F, 4H)
Météo : très beau temps
Distance : 19 km
Dénivelé : 540 m
Durée : 5 h 00
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 94 km pour 2 voitures de Clermont Fd, 30 km pour 2 voitures du Crest, et 1voiture sur place 15 km soit au total 139 km.
Préparation et rédaction : 2 h 30

ITINÉRAIRE : Opme, Puy Giroux, Bois de Roche, Dolmen de Samson, Gorges de l’Artière, Le Quart de Rondet, Sud de Ceyrat, Saulzet le Chaud, Pradillard, Opme.

Pour cette petite distance, un parcours pas trop éloigné de nos bases mais qui a permis de retrouver voire de découvrir pour certains ou certaines, quelques lieux.
Tout d’abord le village d’Opme, et le château qui fut de juin 40 à juillet 41 le lieu de résidence du général de Lattre de Tassigny lorsqu’il créa l’École des Cadres d’Opme. La porte du château étant entreouverte, on en profite pour admirer la façade et la cour sous le regard bienveillant de la propriétaire.

Château d’Opme

Ensuite le Puy Giroux : ce sommet que je n’avais pas pu inclure dans le tracé d’une randonnée de février qui passait dans le village est une belle découverte. Des chemins très agréables pour y monter et au sommet une belle vue panoramique à 360°.

Vue du Puy Giroux
Autre vue du Puy Giroux

Ensuite un passage moins agréable mais très court longeant la D2089 pour trouver le chemin qui permet de pénétrer dans le bois de Roche. Petites montées et descentes se succèdent jusqu’au Dolmen de Samson. La légende raconte que cette formation granitique aurait été construite par le diable pour y abriter les voleurs. Pour nous, le lieu serait propice à la pause pique nique mais il est encore un peu tôt. Alors on repart sur le chemin qui descend les gorges de l’Artière.

Dolmen de Samson

Avant de bifurquer à droite pour quitter les gorges,nouvel arrêt près d’une sculpture en fil de métal Installée en 2015 dans le cadre du Festival Horizons arts natures en Sancy qui représente une pieuvre géante, baptisée « Octopus Montanus » dont les immenses tentacules enveloppent les arbres.

Octopus Montanus

A la pause pique nique avant l’ arrivée sur un nouveau quartier de Ceyrat, entre 14 et 15 kilomètres ont déjà été avalés. Il en reste peu à faire et à 14 h 00 nous sommes de retour aux voitures ayant pu échapper à la chaleur grâce à un parcours la plupart du temps très ombragé. A bientôt sur d’autres chemins. 

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Jeu 01/06/2023. Environnement. Travail sur la Renouée du Japon sur les bords de l’Allier

Animateur Michel J.

Nombre de participants : 20 animateur compris (6F, 14H) + 3 salariés de la commune.
Météo : ciel bleu, température douce en matinée puis chaude dans l’après-midi
Durée : 8 h 30 (déplacement routier compris)
Kilométrage auto : 2 voitures de Clermont Fd, 2 voitures du Crest en co-voiturage et trois voitures sur place soit 290 km.
Matériel apporté par les participants et ou mis à disposition : une débroussailleuse à roue, une débroussailleuse à dos, des crocs, des râteaux, des piochons, des pioches, une faux etc…
Préparation et rédaction : 4 h 00

Nous luttons depuis plusieurs années contre la renouée du Japon, plante invasive qui colonise avec succès toutes les berges de l’Allier.
La Renouée du Japon (Fallopia japonica) est une plante originaire des pays d’Asie. Introduite en France dans un but ornemental dans les années 1940. Préférant les sols humides on la remarquait principalement au bord des rivières mais aujourd’hui, on la retrouve dans différents milieux et même sur les bords des routes.
La lutte peut paraître perdue d’avance mais le résultat obtenu en aval du pont de Joze permet de penser que sur quelques centaines de mètres on peut maintenir le paysage ouvert et arriver à revoir la rivière !
« Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. Bertolt Brecht »

On commence à revoir la rivière !

Il y a quelques années, il nous était devenu impossible de mettre à l’eau les canoës canadiens de l’association. En accord avec la municipalité de Joze et son dynamique Maire, nous avons essayé avec succès de rendre une partie des berges accessibles. Maintenant les habitants de ce joli village peuvent en aval du pont contempler et accéder à la rivière, pique-niquer sur l’herbe. Les pécheurs ont repris l’habitude de s’installer sur les berges à l’ombre de magnifiques saules.
Toutefois, ailleurs, la colonisation se poursuit, se densifie, canalisant par un mur végétal cette belle rivière. Si chaque commune bordant l’Allier pouvait s’engager à lutter contre cette envahisseuse et ouvrir un espace au niveau des lieux habités, un grand pas serait franchi !

Déclarer la guerre à la renouée c’est rendre la rivière aux riverains et pour se faire il faut agir le plus tôt possible, dès le printemps, en arrachant et en brûlant toutes les tiges naissantes. Si d’autres tiges sortent plus tard, fauchez-les systématiquement pour épuiser la souche et continuez de brûler les déchets produits.

Compte tenu des conditions d’humidité et de hauteurs d’eau, nous sommes intervenus un peu tard cette année et nous avons du affronter une forêt de plus de 2,50 m de haut, dense et épuisante. Seul un travail manuel complété par des machines portatives ou de petites tailles à roues nous ont permis de reconquérir une partie du territoire. On peut dire que 800 m² carrés environ ont retrouvé de la lumière. Nous avons été épaulé pour cette mission par trois salariés de la commune.
Nous avons regardé avec intérêt le couvert végétal de la Renouée, le constat est édifiant, quelques araignées sinon rien. Pas de nid d’oiseaux, aucun insecte !

Travail à la faux pour préparer le passage des machines…

La coupure de milieu de journée avec un pique-nique offert par la municipalité a permis aux 20 participants de se refaire une santé. Merci à tous pour ce travail engagé pour le bien de la collectivité.

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Séjour 12 du 24 au 25/05/23. En canoë canadien sur l’Allier

Animateur : Michel J.

Nombre de participants : 8 (3 femmes et 5 hommes).

Le mot de l’animateur : une nouveauté cette saison avec cette programmation en milieu de semaine pour un court séjour en canoë. Le but recherché est de capter quelques adhérents pour décharger les autres activités. Cette descente a une nouvelle fois été riche en observation puisque nous avons pu voir à quatre reprises un oiseau discret, le bihoreau gris appelé également héron Bihoreau. Petit sur patte, trapu doté d’un cou court, il se montre très peu et se cache très vite dans la ripisylve. Un autre oiseau arrivé récemment d’Afrique pour nicher dans les berges sableuses s’est manifesté par son cris particulier, le Guépier d’Europe. Le guêpier est un oiseau très coloré : son dos est de couleur brune et jaune et son ventre ainsi que sa queue tirent sur le vert et le bleu. Sa gorge est jaune vif et se décolore en blanc jusqu’à ses joues et son front. Un masque noir entoure ses deux yeux rouges et prolonge son bec noir légèrement incurvé. Arrêtés sur la rive en face de leur lieu de nidification, nous avons pu l’observer pendant un long moment.
L’itinéraire proposé allait de Joze au pont barrage de Vichy. Le niveau d’eau nous a permis de naviguer à belle allure et de couvrir cette distance sur deux jours facilement nous laissant de belles pauses pour échanger et installer un bivouac confortable sur une île herbeuse à quelque kilomètres de St Yorre. J’ai sollicité les participants pour apporter leur vision de ce voyage.

Approche pour une pause

Georges : « Au détour d’une boucle de l’Allier apparaît une falaise de sable de quelques mètres. Nous apercevons de nombreux trous d’hirondelles de rivage. Intense activité en pleine période de reproduction. Un peu plus loin, c’est la même activité mais avec des guêpiers. Un arrêt s’impose pour admirer ces magnifiques oiseaux ».

Santiago, notre argentin auvergnat : « Faire du canoë c’est une activité magnifique et surtout enrichissante pour se rassembler et commenter des anecdotes, mais avant tout… Presque personne ne s’imagine le travail et les énergies mises derrière chaque sortie. Après plusieurs jours d’emails envoyés pour finir de concrétiser les dernières informations aux participants, les retenus dites “commis” et le capitaine des naufrages se sont rassemblés rue du temple à 8h30 pour attaquer et mettre en place les bateaux et matériels qui seront nécessaires pour affronter les obstacles hasardeux de la journée, comme le capitaine du navire répète toujours à ses commis “l’Allier c’est une rivière changeante, vous n’allez jamais trouver deux fois la même rivière”. Les embarcations prêtes à partir, les uns laissant ses compagnes, les autres sans personne à qui dire au revoir, c’est parti pour s’aventurer dans des eaux mystiques…qui sait quels animaux iront-ils rencontrer? Reviendront-ils tel qu’ils sont partis?
Départ avec quelque fraîcheur, l’incertitude de la pluie s’empare des naufragés, l’eau de pluie reste dans la mémoire de ceux qui ont survécu à l’aventure précédente, la voix du capitaine réconforte et rassure la population des bateaux, “le débit moyen sera de 60 m3 l’heure, beau temps pour ces deux jours”… 
Les croissants et café chaud déjà pris depuis des longues heures à la maison à côté des bien aimés, la faim commence à assiéger les estomacs des naufragés que maintenant doivent s’y soumettre à la solitude et la dépendance de ses actes, car une manœuvre mal faite, c’est toute l’embarcation qui paiera la note dans son ensemble…

Carbohydrates et protéines pour les uns, dont semoule, pasta ou sandwich, et légumes pour les autres, le tout se rassemble dans une petite île pour donner au corps de l’énergie en forme d’aliments, et c’est à lui de le transformer en énergie chimique pour qu’eux puissent continuer cette aventure, sans oublier un nouveau allié qui se approché du groupe, merci Mr Soleil de faire la journée plus paisible et clémente, les esprits des aventuriers reposent en paix… »

Martine : « J’ai découvert la parenthèse verte , vous connaissez ? C’est un cours d’eau encore sauvage que nous avons parcouru en canoë. Une plongée dans l’univers du vert : Vert sombre de l’eau jalonnée de plantes aquatiques et parsemée de pollens, exubérance de dégradés de verts des saules pleureurs, peupliers, frênes et aulnes bordant la rivière et, pour parfaire le tableau, les oiseaux : hérons, aigrettes, cigognes, sternes, hirondelles, oies bernaches, guêpiers. La Nature dans tout son éclat et sa splendeur ! Humilité devant tant de beauté et respect sur ce moment rare ! Merci »

Denis : «  Pfff ! Pas facile de faire quelques lignes sur ce court séjour canoë… 2 pages pour 2 jours, oui ! mais là …  il y aurait tant à dire… Je pourrais évoquer la proximité de cette rivière sauvage, son attrait, son débit, la météo très conciliante, la renouée du Japon envahissante, les immondices qui s’y noient, ces vaches qui broutent la végétation fluviale … je pourrais vous parler de ce canot qui se dandine, de ce pêcheur impassible ou encore de ce paisible martin-pêcheur, encore évoquer le guêpier d’Europe qui vient d’Afrique, le martinet infatigable, le bivouac insulaire,  je pourrais, je pourrais … vous annoncer que l’animateur… que nous étions… que nous faisions … mais de tout cela je ne le ferais pas … Je préfère aborder cette singulière pensée qui me revient en plein milieu de ces séjours Atlas et de pleine nature … « Bon sang, nous ne devons pas être très nombreux là tout de suite en France à vivre et pratiquer une telle activité … »
L’impression de vivre des moments singuliers donc rares, accessibles et pourtant exceptionnels… des instants de communion avec notre nature … Essayez et vous verrez ! Merci Atlas ! Bravo à l’animateur ».

Gwladys : « Moins de fatigue musculaire après 2 jours de pagayage, il semble que le geste soit devenu plus naturel avec toutes ces séances de pratique !
Très à l’aise dans le canoë, j’ai aussi mieux ressenti les effets du courant cette fois-ci. Excellent bivouac, j’ai pu profiter d’avoir un grand jardin pendant quelques heures…
Pour l’émerveillement, c’était cette rencontre avec les guêpiers. L’oiseau bleu est une légende mais un oiseau multicolore existe pour de vrai. C’est beau.
Pour l’étonnement, c’était l’entrée de Vichy par les eaux… rien à voir avec une arrivée en ville par la route.
Et pour finir, un mot sur les rencontres. J’ai fait la connaissance de G&G ce week-end (Georges et Gilles). Vraiment sympa de rencontrer les adhérents lors des séjours, ça donne le temps de les connaître (un peu) mieux. Merci pour la balade ».

Sophie : « Toujours très jolies, calmes, apaisantes, sauvages ces descentes de l’Allier en cette saison, pleines de couleurs, d’odeurs….
Le soleil est au rendez-vous, les oiseaux aussi, ainsi que toutes les explications de Michel.
L’eau étant haute, nous pouvons descendre assez vite sans trop de risque et sans trop forcer sur la pagaie! L’arrivée est excellente avec les filles ” les Maries” qui sont là pour nous récupérer avec un bon gâteau ! Un grand merci à tout le monde pour tous ces partages et bons moments ».

Gilles :  « A quoi pouvais-je m’attendre en m’inscrivant à ces 2 journées sur l’Allier ? un peu d’exercice physique ? se re-connecter à la nature ? retrouver les autres Atlassiens ? Tout cela je le
connaissais, cela fait quelques années que je pratique l’activité.
Bien sûr, comme toujours, il y avait un peu d’appréhension : une météo inconfortable, un
paquetage mal préparé, l’oubli du nécessaire, un imprévu qui nous précipite à l’eau…
Finalement, comme toujours, on en revient avec des sensations, des impressions, des images,
des souvenirs. Rassurés sur nos capacités, contents d’avoir constaté qu’il existe encore une vie
sauvage toute proche de nous, avec le sentiment d’avoir vécu une parenthèse extra-ordinaire.
Et surtout, le partage de tout cela, avec un un co-équipier, un groupe… Avoir appris, encore et
toujours, un peu plus, simplement à vivre avec les autres ».

Bivouac au calme sur une île.
Chargement des bateaux le deuxième jour

Météo : le vent a été orienté à l’Ouest et s’est maintenu pendant les deux jours. A l’abri de la végétation, le bivouac a bénéficié d’une température clémente qui a permis de nous rassembler pour le dîner et d’échanger sur plusieurs thèmes.
Niveau d’eau : pour mémoire, j’ai relevé les débits suivants :
mercredi 24 mai, à Limons à 10h00 : 74,1 m³/s
jeudi 25 mai à St Yorre à 14h00 : 93 m³/s

Observation des guêpiers d’Europe

Classement : facile mais cela reste de l’aventure.
Conditions de navigation : bonne avec une rivière qui a utilisé toute la largeur de son lit dès le départ masquant les difficultés.

Kilométrage parcouru : 48 approximativement. Les données ont été fournies par une montre GPS de marque Garmin. Vitesse moyenne de progression sur les 2 jours : 8,0 km/h (environ)

Matériel mis à disposition par l’association :

  • 3 canoës canadien de marque Venture modèle prospector 17
  • 1 canoë canadien Nova Craft prospector 17
  • équipement complémentaire pour les canoës (4 pompes, 4 écopes, éponges, 4 cordes de 15 mètres, des mousquetons, 2 chariots)
  • pour les bagages, chaque participant avait à sa disposition un container de 60 litres et par bateau un autre de 30 litres plus un sac étanche de marque Zulupack.
  • pour le couchage individuel souhaité 2 tentes Hardwear Montain, 2 tentes Jamet Goretex sans double toit (quatre participants avaient leur tente personnelle)
  • 2 tapis de sol complémentaires Space Blanket (orange)
  • équipement pour les participants (8 gilets d’aide à la flottabilité, 8 pagaies et 1 de secours)
  • pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de l’adaptation « canoë »
Déchargement du matériel à Vichy

Eau : chaque bateau avait à sa disposition une bonbonne de 5 litres d’eau.
Nourriture : prévue au départ par chaque participant et disposée dans les containers mis à disposition
Accident : néant
Temps de préparation : 10 heures (découpage des journées de l’itinéraire, montage de la remorque, rassemblement et vérification du matériel, achat des bonbonnes d’eau, informations aux participants par mail et téléphone, compte rendu etc…)
Organisation générale : transport: à l’aide de deux véhicules en co-voiturage, Santiago (Peugeot 206) et Michel J (Renault kangoo) tractant la remorque nous sous sommes rendus à Joze, lieu de la mise à l’eau. Le déplacement routier s’est fait en 0h30 environ.
Anne-Marie et Marie sont venues, le 25 récupérer le véhicule Kangoo et la remorque pour les acheminer à l’arrivée. Un grand merci à elles pour leur disponibilité !
Kilométrage général effectué par les véhicules : 100 km (Anne-Marie) ; 50 km (Santiago) ; 145 km (Michel J) soit un total de 295 km.
Hébergement : le bivouac en milieu naturel a été calme et reposant bercé par les chants des grillons et des grenouilles.

Pendant le trajet, nous avons collecté un gros sac de déchets plastique et verre qui ont été triés et déposés dans les containers ad-hoc à Clermont.

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Séjour n°10 du 11 au 12/05/2023. Navigation sur un plan d’eau de proximité en kayak de mer

Animateur : Michel J

Nombre de participants : 5 animateur compris (3F, 2H)
Météo : belle journée jeudi avec de belles périodes ensoleillées, vent de nord sensible et frais. Vendredi couvert avec de la pluie fine à partir de 11h00 puis sous forme d’averses orageuses pour finir en apothéose par un orage de grêle sur la fin du parcours
Classement : facile

Matériel mis à disposition par l’association :
– 5 kayaks de mer ; 2 Bélouga 1 de marque Plasmor dont l’un mis à disposition par l’animateur, 2 de marque Dag, modèle Miwok et Ysak, 1 Fury de marque Kayman (bateau de l’encadrant).
– équipement complémentaire pour les kayaks (jupes d’étanchéité, éponges, 1 cordelette de 10 mètres)
– équipement pour les participants (gilets d’aide à la flottabilité, pagaies doubles et 1 de secours)
– pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de l’adaptation « kayak»

Organisation générale :

Transport: à l’aide d’un véhicule en covoiturage Michel J. (Renault kangoo) tractant la remorque.
Kilométrage général effectué par le véhicule : 220 km
Niveau d’eau : proche de son maximum.
Conditions de navigation : très bonne.
Kilométrage parcouru : 30 km sur les 2 jours à la moyenne de 5,2 km/h environ.

Préparation du matériel, rangement, nettoyage et compte rendu : 3 heures

Le mot de l’animateur :
Prévu initialement sur le plan d’eau des Fades-Besserve, j’ai modifié la destination en prenant en compte la météorologie du moment très instable et nous nous sommes rendus sur le lac de barrage de la Triouzoune, appelé également lac de Neuvic.


Relation des faits :

Ces deux journées ont été consacrées à explorer cette étendue d’eau de 410 hectares en suivant les rives droite et gauche, faisant le tour de la grande et des petites îles dans un décor campagnard avec des plages de sable blanc désertées à cette saison. Ayant mis à l’eau à proximité du pont de Pellachal, nous avons remonté le cours d’eau de la Triouzoune sur environ 3 kilomètres, profitant d’une nature devenue silencieuse au fur et à mesure que l’on s’éloignait de l’axe routier. Bordé de quelques maisons, la plupart inoccupées, d’une belle forêt de hêtres sur les rives droite et gauche, de quelques parcelles herbeuses ou de zones humides, la remontée s’effectue dans le calme au rythme des coups de pagaies. Après quelques virages, on retrouve une rivière plus étroite avec une hauteur d’eau de plus en plus limitée et un lit maintenant occupé par de grosses pierres granitiques qui nous obligent bientôt à un demi tour.


Remontée de la rivière Triouzoune

Nous passons sous le pont de Pellachal et tirons tout droit sur la grande île et sa plage de sable blanc pour pique-niquer. Le soleil est bien présent et à l’abri du vent du Nord, la température reste fraîche mais supportable. L’après-midi sera consacré à explorer la partie nord du plan d’eau, rives droite et gauche. Le bivouac sera installé sur la grande île sous des chênes faméliques.

Bivouac sous le soleil…

Certains prendront le temps de visiter ce petit territoire où des couchettes fraîches et des traces de sabots font penser que certaines nuits un chevreuil vient élire domicile en ce lieu après un parcours de natation. La nuit a été calme et reposante bercée jusqu’à l’obscurité par le chant des oiseaux. Quelques gouttes au petit matin avant le lever du jour. Le petit déjeuner, le démontage et pliage des différents éléments du campement, le chargement des coffres étanches des kayaks se font sous un ciel « bâché » menaçant. Nous laissons la petite île sur notre gauche et gagnons la rive droite, bientôt le petit port de Neuvic et nous nous amusons à zigzaguer entre les obstacles afin de rendre ce parcours moins monotone.

Chaque recoin est visité

Chaque anse est inspectée et bientôt se montrent les interdictions d’approche du barrage, grosses bouées, panneaux significatifs ressemblant à des sens interdits. Nous faisons une pause sur une petite plage de sable et je propose de gagner la structure bétonnée afin de voir la vallée étroite de la Triouzoune en contrebas. Abandonnant les bateaux sur la grève, nous cheminons à travers la forêt, une fine pluie irrégulière nous accompagne depuis un petit moment.

Retour humide vers les bateaux


Quelques ouvriers sont à l’œuvre sur la base du déversoir, l’évacuation de l’eau se faisant par une grosse buse provisoire en plastique noir. L’originalité de cet ouvrage réside dans le fait que la centrale électrique qui produit 56 000 000 KW est située à la sortie d’une conduite forcée souterraine de plusieurs kilomètres installée sur le barrage de l’Aigle sur la Dordogne.
De nouveau sur l’eau, nous naviguons jusqu’à la plage du Maury où nous étions passés en juillet 2021 lors du séjour n°16 à Vélorando « Du Sancy à l’océan en suivant la Dordogne ». Nous profitons de la protection du toit du poste de secours pour pique-niquer. Le temps est gris et la température fraîche n’incite pas à la baignade. La pression atmosphérique est en baisse au vue du vol des hirondelles rustiques rasant l’eau à la recherche d’insectes. Le prochain objectif est la réserve piscicole interdite à la navigation située au Nord-Est du site. Il faudra abandonner les embarcations pour voir cette étendue où quelques oiseaux semblent profiter du garde manger. Pour finir cette seconde journée, nous remontons une nouvelle fois la Triouzoune qui prend sa source sur le Plateau des Millevaches, bien abrités du vent. Nous finissons ce joli parcours par un orage de grêle aussi violent que court. Nous abordons au point de départ sous un ciel redevenu clément. Petit nettoyage, déchargement des kayaks et c’est le retour sur Clermont.

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Sam. 06/05/2023. Kayak de mer (Kmer) aux Fades-Besserve

Animateur : Michel J

Nombre de participants : 5 animateur compris (3F, 2H)
Météo : soleil et ciel bleu avec un léger voile de nuages élevés annonçant le mauvais temps. Température douce.

Classement : moyen du fait de la distance parcourue et la durée de navigation
Préparation du matériel, rangement, nettoyage et compte rendu : 2 heures

Matériel mis à disposition par l’association :
3 kayaks de mer ; 2 Bélouga 1 de marque Plasmor dont l’un mis à disposition par l’animateur, 2 de marque Dag, modèle Miwok et Ysak, 1 Fury de marque Kayman (bateau de l’encadrant).

  • équipement complémentaire pour les kayaks (jupes d’étanchéité, éponges, 1 cordelette de 10 mètres)
  • équipement pour les participants (gilets d’aide à la flottabilité, pagaies doubles et 1 de secours)
  • pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de l’adaptation « kayak»
Pique-nique dans la vallée de Chalamont

Organisation générale :
Transport: à l’aide d’un véhicule en covoiturage Michel J. (Renault kangoo) tractant la remorque.
Kilométrage général effectué par le véhicule : 100 km
Niveau d’eau : le plan d’eau était bien rempli et proche de son maximum.
Conditions de navigation : très bonne.
Kilométrage parcouru : 23 km et 04h12 de navigation à la moyenne de 5,6 km/h environ.

Voyage dans une forêt d’arbres morts

Ayant reporté pour des raisons de météo, le séjour n°8, j’ai proposé aux inscrits de participer à la journée à une sortie au plan d’eau de Fades-Besserve. Après avoir récupéré Santiago venant du Mont-Dore à la sortie de Pontgibaud, nous sommes rapidement sur place. Après avoir déchargé les bateaux et tout le matériel, nous prenons place chacun dans un bateau, confiant l’Ysak équipé seulement d’une dérive à Gwladys pour lui permettre de connaître de nouvelles sensations. Sur les 5 kayaks, 3 sont équipés de gouvernail et 2 d’une dérive. Deux pilotages très différents.
L’objectif est de parcourir à partir de la plage de la Chazotte, le plan d’eau jusqu’au barrage puis de découvrir la petite vallée du Chalamont qui nous a fait naviguer dans une forêt ennoyée encombrée d’arbres morts mais encore debout.
Nous avons profité de cette belle journée avec une température presque estivale pour mettre en pratique la technique du radeau…

Petite gourmandise à l’arrivée…Merci Santiago !


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Jeu 04/05/2023 Rando Cantal – Auriac l’Eglise

Animatrice : Mady

Nombre de participants : 17animatrice comprise (10F, 7H)
Météo : beau temps ensoleillé, quelques passages nuageux et fortes rafales de vent le matin.
Distance : 21 km
Dénivelé : 940 m
Durée : 7 h 30
Classement Atlas : moyen
Kilométrage auto : 176 km pour 2 voitures de Clermont Fd, 144 km pour 2 voitures du Crest, soit au total 640 km.
Préparation et rédaction : 3 h 00

ITINÉRAIRE : Auriac-l’Église, Nord Est de Serre, Alagnon, Escrousset, la Bastide, Roche de St Roman, Foulières, Laurie, La Crose, Auriac l’Église.

Ce tracé préparé depuis plusieurs mois attendait les beaux jours pour être réalisé afin de pouvoir profiter au maximum des belles ressources naturelles que possède cette région. Le village d’Auriac-l’Église est situé à l’est du Cézallier, dans la vallée de la Sianne. Mais pour commencer nous montons sur le plateau direction sud ouest. Le vent souffle fort et on comprend mieux pourquoi de larges murs de pierres certainement ramassées dans les terrains alentours (rien ne se perd !) les bordent.

Mur de pierres

En contrebas on distingue sur l’herbe bien verte d’un pré 3 chevreuils qui broutent tranquillement. Ça commence bien !

Peu après la jonction avec la D355, nous bifurquons à droite sur un chemin qui descend vers le bois de Gironde. Après quelques mètres parcourus, il s’arrête et une petite partie de hors piste commence. Le terrain est en pente puisque nous descendons vers la Sianne mais sans grosses difficultés. Le chemin retrouvé nous amène rapidement à la rivière et à un charmant pont qui permet de la traverser.

Pont sur la Sianne

Pendant la montée sur Escrousset nous apercevons la Tour de Colombine, tour seigneuriale carrée datant de la fin du 12ème ou début du 13ème siècle qui domine la vallée.

Tour de la Colombine

Mais elle n’est pas sur le parcours. Notre objectif est la Roche de St Roman située au nord est de la Bastide, hameau qui surplombe le ruisseau de Vaurèze. Encore une descente et une nouvelle montée qui se font facilement car les sentiers ont un bon profil. Puis de larges chemins amènent au pied de la Roche de St Roman. Un panneau alerte sur la dangerosité de l’accès au sommet. Mais une chaîne et une échelle scellée dans le rocher facilitent l’escalade. Le point de vue est magnifique et nous y prenons le pique nique tout en surveillant au loin dans un pré le déplacement d’un nouveau chevreuil.

Roche St Romain

Pour la descente, l’aide et les conseils de Pierre, Georges et Yves rassurent les plus hésitants. La majorité du dénivelé est fait, nous sommes maintenant sur le plateau. De larges espaces pas encore occupés sauf par un ramasseur de mousserons.

A Laurie, petit détour pour visiter l’église du XIIème siècle.

Eglise de Laurie

Puis c’est la descente sur la Crose avec un nouveau petit bout de hors piste avant la D9 sur laquelle se promène une salamandre.

Nouvelle traversée de la Sianne.

La Sianne

Avant d’arriver à Auriac où nous visitons l’église St Nicolas construite au12ème siècle mais modifiée de nombreuses fois avec notamment au 15ème l’ajout d’une tour-escalier ronde accolée au clocher. Un rafraîchissement pris à Massiac termine cette belle journée. Merci à tous et à bientôt sur de nouveaux chemins.


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Marche Nordique. Période du 01/03 au 30/04/23

Les bienfaits apportés par la marche nordique sont consultables sous l’onglet Marche Nordique du site. Chaque semaine les informations sur l’activité sont enregistrées sur le répondeur dédié 0473257706. le lundi pour le lundi soir et le mardi soir et le vendredi pour le samedi matin.

En semaine, les séances se déroulent au stade Leclanché à partir de 18 h 30 en alternant une semaine sur 2, le foncier et le fractionné. Le lundi, 5 tours de 1 km 200 sont effectués soit au total 6 kilomètres, le mardi 6 tours soit 7 km 200. L’objectif est d’amener les participants à marcher à une moyenne de 6 km/h.

Le samedi matin sur le site des eaux de Volvic principalement ou au Parc de Montjuzet, deux allures sont proposées : allure modérée jusqu’à 6,4 km/h sur une distance d’environ 10 kilomètres et allure soutenue à partir de 6,6 km/h sur une distance d’environ 13 kilomètres.

Statistiques du 1 mars au 30 avril 2023.

Les lundis et mardis
Nombre de séances réalisées
Lundi  : 6
Mardi : 7
Nombre de séances annulées  : 1

Types de séances 
Fractionné : 4 (lundi) 3 (mardi)
Foncier : 2 ( lundi) 4 (mardi)

Nombre de participants 
Lundi :  68 dont 41 femmes et 27 hommes
Mardi : 53 dont  21 femmes et  32 hommes 
Total  : 121 dont 62 femmes et 59 hommes
Animateurs : Mady, Christian, Michel J,

Les samedis
Nombre de samedis :5
Nombre de séances annulées  : 2

Allure
Modérée : 5
Soutenue :  2

Nombre de participants : 38  dont 19 femmes et 19 hommes
Animateurs : Mady, Christian, Michel J, Sébastien


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Séjour 5 du 22 au 25/04/2023. En canoë canadien sur l’Allier au plus près de la faune.

Animateur : Michel J
Nombre de participants : 9 ( 5 femmes et 4 hommes ).

Le mot de l’animateur : cette rivière reste surprenante. L’ayant parcourue à maintes reprises, la descente est chaque fois différente. Le débit d’eau modifie complètement l’aspect du lit. Une année, on passe à droite, l’année suivante, la difficulté se passe à gauche, les bancs de sable ont disparu ou changent de place. A chaque fois, c’est comme une nouvelle rivière ! Même la faune se plaît à nous dérouter, on l’attend là, et cette année, elle est plus dense en aval ou en amont de tel point repéré les saisons précédentes. Et que dire des visiteurs ailés, toujours plus nombreux pour le bonheur des « pagayeurs ». A souligner, les deux oiseaux un peu plus rare rencontrés, le balbuzard à deux reprises et la dizaine d’ œdicnème. Devant l’intérêt des participants, j’ai constitué à partir de données trouvées sur internet ou dans ma bibliographie une liste des oiseaux les plus vus avec quelques détails permettant de les identifier facilement. Cette rivière est d’une beauté et d’une richesse extraordinaire, dommage que les hommes n’en prennent pas assez soin ! Je tiens une nouvelle fois à remercier, Daniel, Luc, adhérents, et Anne-Marie qui nous ont apporté leur soutien pour la dépose et la récupération des participants. Sans eux pas de séjour linéaire possible !

Météo : les prévisions incertaines au moment du départ se sont révélées changeantes au fil des jours. Ce qui a été constant c’est la fraîcheur. Les quelques rayons de soleil, les deux derniers jours ont été fortement appréciés. Le vent a été orienté au Sud au départ virant au Nord-Ouest puis à l’Ouest au cours des quatre jours. Quelques rafales sur la fin ont ralenti notre progression par moment. La pluie nous a accompagné le samedi après-midi, s’interrompant le temps de la mise en place du bivouac. Les autres jours, quelques gouttes le dimanche dans un ciel très nuageux.

Niveau d’eau : contrairement à l’an passé, nous avons bénéficié d’un volume d’eau plus important. Pour mémoire, j’ai relevé les débits suivants :
samedi 22 avril, Vichy St Yorre à 12h00 : 64 m³/s
dimanche 23 avril, Châtel-de-Neuve à 11h55 : 79,2 m³/s
lundi 24 avril, Moulins à 10h00 : 83,8 m³/s
mardi 25 avril, valeur de la station la plus proche de notre point d’arrivée Cuffy (Pont du Guétin) à 14h00 : 83,2 m3/s

Classement : facile mais cela reste de l’aventure avec des paramètres imprévus qui nécessitent une forte adaptabilité, une écoute, un équipement sérieux et de la bonne humeur.
Conditions de navigation : bonne avec une rivière qui a utilisé toute la largeur de son lit à partir de Moulins.
Kilométrage parcouru : 120,6 approximativement Les données ont été fournies par une montre GPS de marque Garmin.
Heures de navigation sur le séjour : 14 h 50
Vitesse moyenne de progression sur les 4 jours :
8,40 km/h (environ)

Matériel mis à disposition par l’association :
– 3 canoës canadien de marque Venture modèle prospector 17
– 1 canoë canadien Nova Craft prospector 17
– 1 canoë canadien Old Town camper
– équipement complémentaire pour les canoës (4 pompes, 4 écopes, éponges, 5 cordes de 15 mètres, des mousquetons, 3 chariots)
– pour les bagages, chaque participant avait à sa disposition un container de 60 litres et par bateau, un autre de 30 litres et un sac étanche de marque Zulupack pour 4 bateaux
– pour le couchage individuel ou en couple 2 tentes Hardwear Montain, 1 tente Coleman Cobra, 1 tente Décathlon 900T (trois participants avaient leurs tentes personnelles)
– 7 tapis de sol complémentaires Space Blanket (orange)
– équipement pour les participants (9 gilets d’aide à la flottabilité, 9 pagaies et 2 de secours)
– pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de l’adaptation « canoë ».

Eau : chaque participant avait à sa disposition une bonbonne de 5 litres d’eau.
Nourriture : prévue au départ par chaque participant et disposée dans les containers mis à disposition
Accident : néant

Temps de préparation : 20 heures (découpage des journées de l’itinéraire, montage de la remorque, rassemblement et vérification du matériel, achat des bonbonnes d’eau, informations aux participants par mail et téléphone, compte rendu etc…)

Organisation générale :
Transport : à l’aide de deux véhicules en co-voiturage, Anne-Marie (Citroën Berlingo) et Michel J (Renault kangoo) tractant la remorque nous sous sommes rendus au barrage de Vichy, lieu de la mise à l’eau. Le déplacement s’est fait en 1heure environ.
Anne-Marie, Luc et Daniel sont venus le 25 récupérer le véhicule Kangoo et la remorque pour les acheminer à l’arrivée. Au retour, Daniel accompagnant Luc pour reprendre son véhicule resté en dépôt. Un grand merci à ces deux adhérents bénévoles et Anne-Marie qui ont permis par leur disponibilité que ce séjour se fasse.
Kilométrage effectué par les véhicules : 482 km (Anne-Marie) ; 349 km (Daniel) ; 24 km (Luc) ; 326 km (Michel) soit un total de 1181 km.
Hébergement : Les bivouacs en milieu naturel ont toujours été confortables dans un environnement exceptionnel.

Itinéraire : les faits marquants
J1. La mise à l’eau s’est faite après le Pont Barrage de Vichy après un court « charriotage » le long de la rivière artificielle. A remarquer, l’amélioration à son extrémité du chemin conduisant à la rivière. Les bateaux chargés, les conseils et consignes rappelés, c’est le départ.. La passe rive gauche étant barrée par un arbre, il faut techniquement commencer par remonter à contre courant avant de gagner la partie centrale du cours d’eau et reprendre le fil de l’eau. Cette première étape franchie, la rivière va nous transporter petit à petit loin de l’agitation de la ville. La Boire des Carrès, espaces naturels sensibles, est laissée sur notre gauche puis c’est le double pont ferroviaire et routier qui est franchi. Une longue ligne droite nous amène à la grosse difficulté du jour, le barrage palplanche de Billy que l’on situe avant de le voir grâce à la forteresse féodale perchée sur le point haut, rive droite. Un repérage s’impose et la décision de le franchir par une petite ouverture rive gauche à la corde semble raisonnable compte tenu du débit. Le pont routier franchi, reste à trouver le meilleur endroit pour passer l’enrochement face à la cimenterie. La pluie redouble en ce début d’après-midi et après quelques kilomètres, je prends la décision d‘écourter la journée et d’installer le bivouac à l’occasion d’une éclaircie. La distance parcourue a été courte, à peine une vingtaine de kilomètres, nous nous rattraperons demain !

 

Chargement des canoës

 

Passage du barrage de palplanche

 

Coucher de soleil du samedi soir

J2. La veille, certains ont préféré dîner dans leurs tentes, d’autres sont sortis sous une bruine pour manger rapidement avant de retrouver le duvet douillet. Une superbe éclaircie a permis à certains de ressortir de leur tanière pour photographier un magnifique couché de soleil. Le ronflement permanent venant de la cimenterie située à plusieurs kilomètres pourtant a bercé le sommeil. Le ciel au réveil est encore très chargé mais la pression n’est pas mauvaise 1010 hPa. Tout le monde est prêt pour un départ annoncé à 10h00. La vitesse de nos embarcations est bonne et sans forcer nous dépassons les 8 km/h. De jolis méandres, une faune omniprésente, quelques visiteurs surpris par notre passage, un chevreuil, un pic noir, cherchant à nettoyer un arbre moribond égaient la journée. Le Pont de Chazeuil passé, c’est bientôt le pont ferroviaire St Loup qui marque l’entrée de la réserve naturelle du Val d’Allier. A la sortie du virage suivant, sur la gauche, c’est la confluence avec la Sioule. Le plus important des affluents de l’Allier, long de 150 kilomètres, il prend sa source à proximité du lac de Servières, au nord du Puy d’Augère, entre le village de Vernines et le lac. Sans vouloir systématiquement, relater toute la faune rencontrée (liste transmise aux participants) je signale pour être rare, la rencontre à faible altitude d’un Balbuzard remontant le cours d’eau à la recherche de son mets préféré, un poisson. Les plus attentifs pourront de nouveau revoir ce bel oiseau, jour 3.
Bien située pour les navigateurs, la chapelle Saint-Laurent de style roman du XIème siècle, rive gauche construite sur une butte signale que l’on approche de Châtel-de-Neuvre. Le pont routier franchi, nous nous installons sur l’espace pique nique à proximité.
De longs méandres succèdent à des courbes plus serrées, l’érosion par la force de l’eau est bien présente et des effondrements récents visibles. Un pylône de ligne à haute tension au socle renforcé se rapproche dangereusement année après année du bord de la rivière. De nombreux amoncellements de branches et d’arbres occupent une partie du lit. Nous passons sous le nouveau pont qui enjambe l’Allier et où passent la nouvelle voie autoroutière A79 et deux lignes à haute tension plus loin, nous sortons de la réserve et installons le bivouac rive gauche sur une petite île à l’abri du vent. La navigation a duré 5h00 ponctuée de nombreuses pauses pour une distance couverte d ‘un peu plus de 43 kilomètres.

 

Photo du bivouac prise le dimanche matin à 06h40

J3. Après un bon petit déjeuner pris sous un ciel chargé et dans une fraîcheur constante, les consignes sont données pour passer la difficulté de la journée, le pont de Régemortes construit à partir de l’année 1750 et qui porte le nom de son constructeur. Infranchissable, nous le passerons rive gauche, côté passe à poissons. Avant je demande de faire attention à l’ancien pont de chemin de fer, transformé maintenant en passerelle pour les piétons et les cyclistes où subsiste en aval des pieux en fer. Nous prenons pied sur les nouvelles installations touristiques de la ville de Moulins avec emplacement pour l’été d’une zone de baignade. Par contre, pas d’amélioration pour le passage des canoës, il faut les faire dériver sous la première arche à la corde et toute l’équipe se relaie pour passer les containers et autres bagages et pour hisser les bateaux au-dessus d’un enrochement. Une fois les canoës sur le chariot, rechargés, il faut faire quelques centaines de mètres pour regagner la rivière sous les cris des sternes Pierregarin et Naine qui nichent sur l’îlot juste en face. Le nouveau pont franchi, nous quittons par le bras rive gauche, la ville de Moulins et petit à petit les bruits urbains s’estompent. Bientôt de nombreuses cigognes (déjà rencontrées J2) se montrent dans le ciel ou posées sur les berges à la recherche de petits vertébrés de toutes sortes, poissons, amphibiens, reptiles et mammifères. Une succession de zones, avant et après l’espace naturel sensible des Coqueteaux, avec des nids imposants pouvant pesés entre 70 et 100 kg font le bonheur des voyageurs. On peut compter jusqu’à 8, 9 nids sur un chêne immense. Ce sont de sacrés bâtisseurs ! Une multitude d’oiseaux sont visibles et accompagnent ces grands échassiers. Peu après le pont de Villeneuve-sur-Allier, nous entrons sur le département de la Nièvre et chaque nouveau virage fait apparaître de nouveaux résidents, une colonie d’hirondelles de rivage virevoltant, sortant et entrant de leurs cavités, trous horizontaux creusés dans les berges sableuses. Une pause rive gauche nous permet de remarquer des traces au sol où les griffes des pattes antérieures sont bien marquées. Elles conduisent de la rivière à une boire encombrée de branchages et à proximité un jeune arbre de 20 cm de diamètre environ, coupée. Avons nous découvert la cachette d’un castor ?
A hauteur de Port Barreau sur une île abritée du vent, rive droite, par de jeunes peupliers, nous installons le bivouac. Nous avons parcouru un peu plus de 30 kilomètres en 3h30 aidés par une belle masse d’eau à 8,7 km/h. La nuit s’annonce belle.

 

Empreinte de castor ?

 

Beau travail !

J4. Hier soir, nous avons pu enfin dîner tranquillement dans un atmosphère moins humide permettant d’échanger sur de nombreux sujets et notamment, le bonheur de savourer et de partager cet instant dans cette nature où la rivière trace sa route sans contrainte.
Avec ce beau niveau d’eau, il faut rester vigilant et j’encourage les participants pour affiner leur technique à se rapprocher des rives, à frôler la végétation, à passer sous les branches basses des arbres afin d’affiner et de maîtriser au mieux leur embarcation. Après avoir passé à la confluence, rive droite, du ruisseau de Beaumont et rive gauche du ruisseau de Beauregard, le pont du Veurdre se présente. Gros village avec sa maison de la batellerie où le groupe d’Atlas à vélo rando avait fait halte pour un pique nique la saison dernière lors du voyage Clermont-Ferrand, le Mont-Saint-Michel.
Nous restons rive gauche tant que cela est possible afin d’éviter le vent d’Ouest sensible par moment. Les rencontres avec la faune continue et après le pont routier de Mornay-sur-Allier à hauteur de Mars-sur-Allier, de nouveaux nids de cigognes nous invitent à une pause et à écouter le craquètement, moyen de communiquer entre les adultes au moment de se remplacer sur le nid ou d’apporter de la nourriture. A cette période la ponte est réalisée, de 3 à 5 œufs qui donneront après 35 à 40 jours d’incubation, des cigogneaux. Les deux parents se relaient pour couver. Une dernière pause sur un îlot, quelques confidences échangées et c’est l’arrivée avec une vue magnifique sur Apremont et son château. Fin du voyage. Déchargement des bateaux, un peu de nettoyage et de rangement, chargement sur la remorque des 5 bateaux et tous ensemble avec l’équipe de récupération, nous prenons le pot de fin de séjour. A bientôt pour une nouvelle aventure !

 

Apremont vue de la rivière

Pot de fin de séjour


Pendant le trajet, nous avons collecté un gros sac de déchets plastique et verre qui seront triés et déposés dans les containers ad-hoc à Clermont.

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