Animatrice : Mady Nombre de participants : 13 animatrice comprise (10F, 3H) Météo : couvert le matin, beau temps l’après-midi Distance : 24,100 km Dénivelé : 767 m Durée : 7 h 15 Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 192 km pour 2 voitures de Clermont Fd, 126 km pour 1 voiture du Crest, soit au total 318 km. Préparation et rédaction : 2 h 30
ITINÉRAIRE : Plage de la Chazotte, st Jacques d’Ambur, Côte Faîte, Cornet, l’Arboulerie, Miremont, Boisse, plage de la Chazotte.
La plage de la Chazotte est située sur la retenue des Fades Besserve. En cette fin d’été, le niveau d’eau de ce plus grand lac navigable du Puy de Dôme (près de 400 ha) créé en 1968 et alimenté par la Sioule, le Sioulet et le Chambaron, est très bas. Le lac se situant en fond de vallée, nous commençons par monter pour aller en direction de St Jacques d’Ambur. Le départ se fait sous un ciel couvert, avec un léger brouillard. Il nous cachera d’ailleurs en plus de l’épaisse couche végétale qui les recouvrent, les ruines du Château d’Ambur que j’espérais découvrir après les Berthons.
Mais après St Jacques et au fur et à mesure de notre progression sur le plateau, le ciel s’éclaircit. Au niveau de Côte Faîte, alors que nous attendons Régine partie rechercher ses bâtons oubliés à quelques centaines de mètres lors d’une pause, échangeant sur le hameau tout proche, Yves indique qu’il doit y avoir une ferme puisqu’il y a des vaches dans le pré voisin. Nous, nous ne voyons que des balles de foin ! Mais il n’est pas le seul à avoir des hallucinations; Un peu plus loin, après le pique nique, c’est Lucette qui pense avoir vu bouger une poule faisane, alors qu’il s’agit d’un morceau de bois. Ouh là là qu’ont ils mangé ?
Nous descendons jusqu’au ruisseau de Teissous que nous traversons sur une poutre métallique au sud du moulin du même nom et pratiquement à la confluence avec le ruisseau de la Sagne. Remontée et contournement de l’Arboulerie pour arriver à la chapelle. L’ Arboulerie était jusqu’à la Révolution, un domaine seigneurial avec un château, propriété du vicomte de Neuville. Après la vente du domaine et la démolition du château, une nouvelle chapelle a été construite en 1845 selon la bonne volonté des paroissiens locaux qui étaient attachés à garder un lieu de prières de proximité. Sur le bâtiment on note la présence de pierres tombales aux noms des familles De Neuville et de Feydict dont les armes figurent au niveau d’une couronne de pierre, vestiges d’une tombe qui était dans l’église.
A Miremont, visite de l’église St Bonnet (XII ème siècle) édifiée sur la butte et petit tour du cimetière pour vérifier sa forme en coquille d’escargot. En cours de descente, je m’aperçois qu’à mon tour j’ai oublié mes bâtons. Il va me falloir remonter mais après un moment de flottement, les bâtons cachés derrière le dos de Monique, apparaissent. Heureusement que mes recommandations du matin, s’assurer après une pause que rien n’a été oublié, ont été suivies !
Le retour à la Chazotte s’effectue en partie en suivant le GR4
mais aussi à partir de Boisse d’où l’on aperçoit le lac, en empruntant quelques chemins qui nous rapprochent de l’eau et on termine en longeant le rivage.
Sur la plage, la guinguette encore ouverte, nous permet un dernier moment d’échanges autour d’un verre et en dégustant un délicieux panettone amené par Régine.
Remarques : Christian Ajalbert inscrit a décidé de renoncer à la sortie pour éviter la prise de 2 voitures au Crest pour seulement 6 personnes.
Animateur : Michel J.. Météo : température douce Temps de préparation et de rédaction : 2h00 Mise à disposition de matériel : 1 paire de bâtons de marche nordique (1,15 m) Kilométrage : 2 voitures, en co-voiturage au départ de Clermont (4 personnes) et 3 voitures sur place avec une moyenne de 35 km (aller et retour) soit 175 km.
Nombre de participants : 7 animateur compris (3F, 4H) Distance : 21,96 km ; moyenne 6,4 km/h ; dénivelée 389 m (montre Garmin Félix 6 Pro Solar). Durée : 3h22 (de marche) et 3h35 (déplacement et pauses compris). Échauffement et étirements non comptabilisés.
Itinéraire : départ parking des eaux de Volvic, Cheyre-de-Bruvaleix, Est, Nord et Ouest du Puy de Paugnat, Sud du Puy de Verrières, Est des villages de Grelière et de Lambertèche, Ouest et Nord du Puy de la Baneyre, le Pradet, Nord Puy des Marais, Côte 799 m, bois Latia, les Goulots, Cheyres-de-Bruvaleix, parking.
Observations : l’objectif de la sortie, une moyenne à 6,5 km/h n’a pas été atteint car pour deux adhérents, Pascaline et Santiago, un peu juste c’était une reprise… Remarque : avec un départ à 07h15, nous avons évité la grosse chaleur.
Nombre de participants : 5 dont 1 femme et 4 hommes. Météo : correcte dans l’ensemble pour rouler, chaud les deux premiers jours avec averses orageuses le dimanche 09, le jeudi 13 au lac de Chambon et samedi 15 à Toulx-Sainte-Croix. Classement du séjour : difficile Temps de préparation et de rédaction : 20 heures
Le mot de l’animateur. Un groupe soudé, une bonne ambiance, un partage enrichissant et une entraide permanente, voilà quelques ingrédients de la réussite d’un voyage à vélo. La recette pour l’élaboration du parcours affinée année après année dans des zones méconnues de notre hexagone est somme toute assez simple. Une ou plusieurs bonnes cartes, une zone géographique définie, de nombreux points d’intérêts, des endroits pour ravitailler, des endroits pour poser la tente et l’on essaie en évitant les grands axes d’établir le meilleur circuit. L’itinéraire construit à partir de petites « blanches » et quelques portions de « jaune » (carte Michelin départementale n°325), s’est révélé plus difficile que prévu non pas que les dénivelés aient été très importants mais les pourcentages de certaines portions notamment dans les descentes et les remontées pour passer les nombreuses rivières ainsi que pour atteindre certains points hauts ont rendu ce parcours exigeant physiquement. La densité de petites routes dans les départements visités (Creuse, Haute-Vienne, Charente, Vienne, Indre) a permis de rouler sans aucune pression au niveau de la circulation. Les rivières, les plus importantes ayant servi de fil conducteur à notre déplacement ont été la Gartempe, l’Ardour, la Glayeule, la Vienne, la Creuse et la Petite Creuse. Longées voire traversées à plusieurs reprises, elles nous ont accompagnés durant cette semaine. Pour celles et ceux que cela intéressent, vous trouvez ci-dessous, quelques éléments géographiques de ces cours d’eau. Notre voyage a été ponctué comme d’habitude de nombreuses haltes pour admirer des éléments naturels, de beaux monuments, le passage au village martyr d’Oradour-sur-Glane et sur la fin du parcours, les Pierres Jaumâtres et la tour de Toulx-Sainte-Croix.
Quelques informations sur les rivières. La Gartempe coule dans les départements de la Creuse, de la Haute-Vienne, de la Vienne, de l’Indre, d’Indre-et-Loire, et de la Vienne. C’est un affluent de la Creuse, donc un sous-affluent de la Loire par la Vienne. Sa longueur est de 205 km et elle prend sa source sur les communes de Lépinas et de Peyrabout en Creuse à 600 m d’altitude environ. L’Ardour coule dans les départements de la Creuse et de la Haute-Vienne. C’est un affluent de la Gartempe. Elle est longue de 34 km et prend sa source au lieu-dit La Garenne sur la commune d’Augères à une altitude proche des 500 m. La Glayeule coule dans le département de la Haute-Vienne et a une longueur de 21 km. Elle prend sa source sur le commune de Nantiat. La Vienne prend sa source sur le plateau de Millevaches au pied du Mont d’Audouze à 859 m d’altitude en Corrèze. Elle se jette dans la Loire à Candes-St-Martin à 30 m d’altitude. Mesurant 372 km, elle est un affluent majeur du fleuve. La Creuse longue de 264 km prend sa source également sur le plateau de Millevaches à 811 m d’altitude au lieu-dit Chirat sur la commune du Mas-d’Artige. Elle se jette dans la Vienne. La Petite Creuse prend sa source au lieu-dit Les Trois Taillants sur la commune de Treignat. Elle est longue de 95 km et se jette dans la Creuse à Fresselines en amont du lac de Chambon.
Patrimoine culturel : Bénévent-l’Abbaye, viaduc de Rocherolles, village martyr d’Oradour-sur-Glane, cité médiévale de Montmorillon, château fort de Chazelet, les ruines du château de Crozant, le château de Boussac, l’abbaye de Moutier-d’Ahun.
Faune : oiseaux vus au cours des huit jours suivant les milieux rencontrés, héron cendré, buse variable, milan noir, pinson des arbres, canard colvert, huppe fascié, une cigogne blanche, grand cormoran, hirondelle de fenêtre et rustique, grosse concentration sur un troupeau d’ovins de hérons garde-boeuf. Autres observations : écrevisse américaine sur la retenue du Chambon, lièvre variable, chevreuil et à plusieurs reprises un coléoptère devenu rare le lucane cerf-volant, gros insecte pouvant pour le mâle mesurer jusqu’à 7,5 cm.
Données techniques de l’itinéraire fournies par une montre Garmin (merci Pascal), la distance parcourue ramenée à l’unité (D). Les dénivelés positifs (DP) et négatifs (DN), altitude la plus basse (AB), altitude la plus haute (AH) de la journée.
Les grandes lignes de l’itinéraire : Il s’est effectué sur petites routes à faible circulation, voies cyclables, chemins goudronnés et quelques centaines de mètres sur des chemins.
J1. D 62 km DP 975 m DN 1020 m AB 377 m AH 658 m Ahun, Peyrabout, St-Sylvain-Montaigut, Bénevent-L’Abbaye, Marsac. Points forts de la journée : recherche de la source de la Gartempe, visite du site de l’Abbaye à Bénévent et de son jardin.
J2. D 61km DP 1035 m DN 1150 m AB 269 m AH 658 m Marsac, Folles, Bessines-sur-Gartempe, St-Pardoux, Nantiat. Points forts de la journée : le long de l’Ardour, le détour pour admirer le viaduc de Rocherolles qui enjambe la rivière Gartempe (commune de Folles), les lacs de Sagnat et Saint-Pardoux.
J3. D 53 km DP 750 m DN 830 m AB 189 m AH 357 m Nantiat, Peyrilhac, Oradour-sur-Glane, Cieux, Blond, Bellac. Points forts de la journée : Visite guidée du village martyr et du tombeau des martyrs, étang de Cieux, traversée des Monts de Blond. Pour en savoir plus sur le récit du massacre d’Oradour, cliquez sur le lien https://www.oradour.org/recit-du-massacre Les Monts de Blond sont un petit massif appartenant au Massif Central, situé à l’ouest du département de la Haute-Vienne, en bordure du département de la Charente. Parmi les contreforts occidentaux du Massif Central, ils sont les premiers à dépasser les 400 mètres d’altitude en venant de la façade atlantique. Ils forment la partie occidentale des Monts de la Marche.
J4. D 59 km DP 680 m DN 830 m AB 88 m AH 270 m Bellac, Mézières-sur-Issoire, Oradour-Fanais, Availles-Limouzine, L’Isle-Jourdain, Moussac. Point forts de la journée : les nombreux points de vue le long de la rivière Vienne suivie sur plusieurs kilomètres en remontant vers le Nord.
J5.D 66 km DP 730 m DN 750 m AB 89 m AH 191 m Moussac, Nérignac, Sillars, Montmorillon, Journet, La Trimouille, La vallée de Lignac. Point forts de la journée : visite de la cité de l’écrit et des métiers du livre de Montmorillon, ses octogones, son pont médiéval, son quartier historique. L‘octogone est un des édifices le plus remarquable du site de la Maison Dieu, vaste ensemble de bâtiments qui formèrent l’hospice de la ville au Moyen Âge. Cette chapelle tire son nom de sa forme insolite à huit faces. Bâtie vers le 12e siècle, elle était dédiée au culte des morts, le chiffre huit renvoyant à la symbolique de la Résurrection. Les bâtisseurs de l’époque s’étaient probablement inspirés de la Chapelle du Rocher de Jérusalem, datée de 681 ; ou de la chapelle palatine d’Aix-la-Chapelle, de 792, qui possédaient un plan octogonal.
J6. D 55 km DP 850 m DN 990 m AB 121 m AH 300 m Lignac, Dunet, Sacierges-Saint-Martin, Chazelet, Vigoux, Bazaiges, Eguzon-Chantôme, Chambon, Meissant, Crozant. Point forts de la journée : traversée du Sud de la Brenne avec ses nombreux petits cours d’eau, le château fort de Chazelet, la retenue du lac Chambon sur la Creuse, le site du château de Crozant.
J7. D 70 km DP 1170 m DN 950 m AB 220 m AH 446 m Crozant, Fresselines, Chambon-Ste-Croix, Chéniers, Mortroux, La Cellette, Nouzerines, Domaine de Poinsouze. Points forts de la journée : A la rencontre à pied de la confluence entre les rivières Petite Creuse et Creuse.
J8. D 57 km DP 970 m DN 950 m AB 347 m AH 650 m Boussac, St-Sylvain-Bas-le-Roc, Toulx-Ste-Croix, St-Sylvain-Sous-Toulx, Domeyrot, Jarnages, Moutier-d’Ahun, Ahun. Points forts de la journée : Le château de Boussac, les Pierres Jaumâtres, l‘église et la tour de Toulx-Ste-Croix avec sa vue panoramique sur 7 départements. Le château de Boussac est situé sur un éperon rocheux au dessus de la vallée de la Creuse Construit au XIIème siècle, ruiné lors de la Guerre de Cent Ans, rebâti, fortifié puis embelli avant d’être mis à mal lors de la Révolution. George Sand y a séjourné à plusieurs reprises, y a situé une partie de son roman champêtre Jeanne, et y a découvert les célèbres tapisseries de la Dame à la Licorne qui sont exposées aujourd’hui au musée de Cluny à Paris.. Les pierres Jaumâtres. Au sommet du Mont Barlot, une quarantaine d’énormes blocs de granit, des cailloux de géants émergent et se dressent dans un étonnant équilibre. L’église de Toulx-ste-Croix de type roman-poitevin a la particularité d’être en deux parties, le clocher étant séparé de la nef. La tour de Toulx-sainte-Croix a été construite à l’initiative de l’abbé Aguillaume, et se situe au point culminant de la montagne (655 m), au lieu dit « Brûdalis » à l’emplacement même de la tour à signaux gauloise. Elle fût terminée de construire en 1957. Du haut de cet édifice où sont disposés des repères d’orientation, on jouit d’une vue panoramique exceptionnelle de 100 km alentours s’étendant sur sept départements, et qui en fait une des plus belles vues de France.
Hébergement : sous des tentes dans des campings sympathiques et accueillants
Accident :néant Problème mécanique : aucun Matériel mis à disposition par l’association : 1 tente de marque Hard Wear Montain modèle Laser, 2 tentes de marque Décathlon, modèle 900MT, 1 remorque « Bob ». Photos : Pascal et Michel J.
Les bienfaits apportés par la marche nordique sont consultables sous l’onglet Marche Nordique du site. Chaque semaine les informations sur l’activité sont enregistrées sur le répondeur dédié 0473257706. le lundi pour le lundi soir et le mardi soir et le vendredi pour le samedi matin.
En semaine, les séances se déroulent au stade Leclanché à partir de 18 h 30 en alternant une semaine sur 2, le foncier et le fractionné. Le lundi, 5 tours de 1 km 200 sont effectués soit au total 6 kilomètres, le mardi 6 tours soit 7 km 200. L’objectif est d’amener les participants à marcher à une moyenne de 6 km/h.
Le samedi matin sur le site des eaux de Volvic principalement ou au Parc de Montjuzet, deux allures sont proposées : allure modérée jusqu’à 6,4 km/h sur une distance d’environ 10 kilomètres et allure soutenue à partir de 6,6 km/h sur une distance d’environ 13 kilomètres. Statistiques du 1 mai au 30 juin2023.
Les lundis et mardis Nombre de séances réalisées Lundi : 6 Mardi : 9 Nombre de séances annulées : 0
Nombre de participants Lundi : 67 dont 41 femmes et 26 hommes Mardi : 56 dont 27 femmes et 29 hommes Total : 123 dont 68femmes et 55 hommes Animateurs : Mady, Christian, Michel J,
Les samedis Nombre de samedis : 6 Nombre de séances annulées : 1
Allure Modérée : 6 Soutenue : 0
Nombre de participants : 33 dont 18 femmes et 15 hommes Animateurs : Mady, Christian, Sébastien
Animateur : Michel J. Nombre de participants : 5 animateur compris (3F, 2H) Météo : mercredi et jeudi, beau temps, chaud. Vendredi averses en matinée. Samedi et dimanche couvert. Classement : facile
Matériel mis à disposition par l’association :
5 kayaks de mer ; 2 Bélouga 1 de marque Plasmor dont l’un mis à disposition par l’animateur, 2 de marque Dag, modèle Miwok et Ysak, 1 Fury de marque Kayman (bateau de l’encadrant).
équipement complémentaire pour les kayaks (jupes d’étanchéité, éponges, 1 cordelette de 10 mètres)
équipement pour les participants (gilets d’aide à la flottabilité, pagaies doubles et 1 de secours)
pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de l’adaptation « kayak »
Organisation générale : Transport: à l’aide du véhicule de l’animateur en covoiturage tractant la remorque transportant les kayaks et les bagages des participants dans des containers. Kilométrage général effectué par le véhicule : 577 km Niveau d’eau : à environ deux mètres de son maximum. Conditions de navigation : très bonne. Samedi un coup de vent de Sud lève un clapotis qui agite le plan d’eau Kilométrage parcouru : 85 km sur les 5 jours à la moyenne de 5,2 km/h environ. Préparation du matériel, rangement, nettoyage et compte rendu : 10 heures
Le mot de l’animateur : Pour la première fois, Atlas part à la découverte de la 3ème plus grande retenue artificielle de France, le lac de Vouglans, grossièrement située entre Oyonnax au Sud et Clairvaux-les-Lacs au Nord. Une météo un peu incertaine les trois derniers jours n’a pas découragé les navigateurs et nous avons pu explorer les différents recoins du plan d’eau, original par sa forme tout en longueur. L’ambiance, élément déterminant en autonomie a été excellente.
Relation des faits : La météo étant favorable les deux premiers jours, j’ai proposé au groupe de partir en direction du Sud et de faire la partie la plus sauvage du plan d’eau. Il est bordé de hautes falaises calcaires par endroit et plus particulièrement rive gauche, où s’accrochent une végétation composée de chênes, de tilleuls et de magnifiques charmes devenus dans beaucoup d’endroit rares ou malades. L’eau d’un vert émeraude nous transporte dans un paysage que l’on ne pensait pas trouver dans le Jura.
Peu de mouvements sur l’eau en ce mercredi sauf quelques Hérons Cendrés, des Grands Cormorans et un petit nouveau la Harle Bièvre, pas connue sur les autres plans d’eau intérieurs situés plus à l’ouest. Cette dernière semble plus redoutable encore que le cormoran, piscivore, elle engloutit tout, du petit au grand poisson, l’écrevisse, et ne dédaigne pas de se farcir une couleuvre ..Peu de végétaux aquatiques le long des berges à l’exception de quelques roseaux dans les parties un peu en retrait. Partis en début d’après-midi après avoir fait 3h30 de route puis avoir chargé pour 5 jours dans les caissons étanches des bateaux eau et affaires personnelles et absorbé le pique-nique confortablement installés sur une table en bois de la base nautique de la Mercantine, les coups de pagaie s’enchaînent avec un vent de Nord faible mais qui souffle dans le bon sens agitant légèrement la surface du miroir.
L’extrémité Sud du plan d’eau est atteint et des panneaux d’interdiction et des bouées dus à la présence du barrage nous interdisent d’aller plus en aval. Il fait très chaud et après avoir accosté, nous profitons d’un bon bain.
Le barrage de Vouglans vu de la station spatiale internationale. Il mesure 35 km de long pour une largeur maximum de 900 m. Il a une capacité de 605 millions de m³ et une surface de 1600 hectares.
Il est temps de repartir pour aller à la découverte d’une autre merveille, la cascade située sur le ruisseau de Pèle sur la rive droite au fond d’un bras étroit.
Un filet d’eau peu apparent pour les appareils photo nous laisse sur notre faim mais le décor est somptueux. Nous laissons ce bel endroit aux jeunes du coin qui se rassemblent en donnant de la voix. L’objectif de cette fin de journée est de trouver un lieu de bivouac, la rive droite semble plus favorable. Le lieu est presque parfait, deux tentes pourront être montées, 3 participants préférant profiter d’une nuit à la belle étoile. La pleine lune a éclairé une grande partie de la nuit nous privant du ciel étoilé. Après un petit déjeuner copieux, nous laissons nos kayaks chargés pour aller visiter le site d’aujourd’hui, la Chartreuse de Vaucluse. Seuls subsistent le portail et les pavillons d’entrée du monument qui ont soigneusement été démontés puis remontés au-dessus du niveau maximum des eaux du lac.
Le site immergé se trouve à une profondeur comprise entre 45 et 70 mètres de profondeur.
Après cette diversion pédestre, nous naviguons maintenant vers le Nord. Un bref arrêt au port de la Mercantine, pour ravitailler en eau, et nous continuons notre progression sur un plan d’eau calme simplement troublé par des bateaux de pêcheurs. Après le Pont de la Pyle qui permet de relier Lons-le-Saunier à St-Claude, nous quittons le tumulte routier pour remonter le bras alimenté par la Cimante qui petit à petit se rétrécit et nous empêche de continuer avec nos longs bateaux conçus pour les grands espaces. En amont, cette rivière alimente une pisciculture dans une vallée très encaissée. Le temps passe, nous cherchons un endroit pour bivouaquer, le ciel est encore bien dégagé et la soirée ne sera pas gâchée par l’orage pourtant annoncé. Un camp de pêcheurs inoccupé au lieu-dit « Sous les Baumes » fera l’affaire.
On peut installer confortablement les 4 tentes et les tarps en attendant le mauvais temps. Certains se dégourdissent les jambes et poussent jusqu’au village d’Auge par le GRP du tour du lac de Vouglans, les autres se baladent ou lisent en attendant la fin de la journée. Le mauvais temps arrive dans la nuit et la matinée suivante quelques averses nous obligent à patienter. Regardant attentivement, la berge opposée au petit matin, une silhouette s’approche de l’eau pour s’abreuver, belle surprise on dirait bien un chamois ! Je propose de laisser les tentes montées et de partir bateaux non chargés pour compléter la découverte de la partie Nord. Sous un ciel plombé, nous continuons à naviguer, quelques gouttes par moment mais rien de gênant. Bientôt le port de Saisse, point extrême du jour à hauteur en latitude de Clairvaux-les-Lacs avec le Saut de la Saisse.
De gros blocs de calcaires entravant le lit de l’Ain, creusés par l’érosion des eaux, infranchissables par des embarcations. On débarque et on en profite pour refaire de l’eau pour la fin du séjour. Quelques panneaux annotés nous expliquent qu’une ancienne centrale électrique était sur le site avant la création du barrage. On découvre également les différentes variétés de poissons qui occupent le plan d’eau, certaines connues, le brochet, le sandre, la brème, la carpe, l’ablette, le gardon, la perche, le silure ; d’autres moins, le black bass, le lavaret. Retour au camp de pécheurs pour y passer la nuit sous un ciel menaçant et avec une température qui a fraîchi. Le tarp nous permet de dîner au sec. Au lever, le temps est maussade mais les nuages semblent moins menaçants. Nous suivons la rive droite et passons au Port du Meix, base de loisirs de Surchauffant où le bateau promenade « Le Lousiane » est à quai.
Après le Pont de Pyle, petite pause sur une île, le temps d’admirer un quatre de pointe (aviron) manié par de jeunes femmes. Un peu plus loin au lieu-dit « Les Riveys », un arrêt pour le pique-nique nous permet d’aller à pied voir une sculpture en métal représentant la queue d’une baleine posée sur un bloc rond.
Le temps est clément et nous gagnons notre dernier bivouac, un magnifique espace herbeux face à la Mercantine. Installés confortablement avec beaucoup d’espace, la fin de journée permet de déambuler et de se dégourdir les jambes. Dimanche, je propose de retourner à la grande cascade. Plusieurs bateaux de plongeurs sont sur le site de la Chartreuse. On échange quelques mots sur la température de l’eau, 8° en profondeur, 22° en surface. Ceux qui remontent de leur plongée sont heureux de pouvoir absorber une boisson chaude. L’eau n’est pas plus abondante au niveau de la grande cascade située sur la rive gauche mais avec le temps gris personne pour la visite. Il est temps de virer de bord et gagnons la rive droite où quelques petites cascades se distinguent par un chuintement attirant l’œil.
Fin de l’ aventure. Après avoir chargé les bateaux, nous prenons un pot au bar du port. Merci à Sophie pour son beau reportage photos.
Animateur : Michel J. Terrain : souple, agréable Météo : ciel bleu, température douce plus chaude vers la fin du parcours Temps de préparation et de rédaction : 2 h 00 Mise à disposition de matériel : une paire de bâtons de 1,10 m Kilométrage : 2 voitures en co-voiturage au départ de Clermont (2 + 2 personnes), 3 voitures sur place soit un total général de 175 km
Nombre de participants : 7 animateur compris (1F, 6H) Distance : 23 km ; moyenne 6,7 km/h, dénivelée 312 m (montre Garmin Félix 6 Pro Solar). Durée : 3 h 23 (de marche) et 3 h 41 (déplacement et pauses compris). Échauffement et étirements non comptabilisés.
Itinéraire : départ parking des camping-cars de Paugnat, Sud du Puy de Verrières, chemin à l’Est de Grelière et de Lambertèche, GR441 jusqu’à l’entrée de Le Bouchet, Ouest du Puy de Louchadière, Bois des Fayes, Bois Latia, Nord Puy Desmaret, Ouest Puy de Paugnat. Observations : l’objectif de la sortie à 6,6 km/h a été atteint par un groupe homogène et très dynamique. Remarques : le départ sur place à 07 h 00, nous a permis de profiter de la fraicheur sur une bonne partie de l’itinéraire.
Secteur géographique : Pays Basque, Pyrénées Atlantique Cartes utilisées :1245 OT et 1345 OT Animatrice : Mady Nombre de participants : 12 animatrice comprise (10F, 2H) Classement Atlas du séjour : (F/M). Kilométrage pour 3 voitures : 4275 km comprenant, l’aller Clermont Fd / Cambo les Bains, les déplacements sur place et le retour Cambo les Bains /Clermont-Fd. Météo : temps chaud et orageux Les données kilométriques et altimétriques des randonnées sont le résultat du calcul du logiciel de cartographie openrunner. Les informations données par d’autres applications utilisées par certains participants au cours des randonnées étaient souvent plus importantes. Temps de préparation et rédaction : 50 h 00.
JOUR 1 samedi 17 juin Trajet voitures : départ de Clermont Ferrand à 7 h 00. Arrivée à Cambo les Bains à 15 h 00. Nous avons rendez vous à 15 h15 pour la visite guidée de la villa Arnaga, maison de Edmond Rostand.
Venu à Cambo-les-Bains à l’automne 1900 en convalescence suite à une maladie pulmonaire, Edmond Rostand séduit par le lieu et lassé de la vie parisienne après les immenses succès de Cyrano de Bergerac et de l’Aiglon, veut s’y établir définitivement et fait construire la maison de ses rêves. Cette demeure qu’il a imaginée et conçue dans ses moindres détails est entourée de jardins sur plus de 15 hectares. A l’est un jardin à la française, avec parterres de fleurs annuelles, miroir d’eau, pelouse, pergola. A l’ouest, une vaste prairie arborée transformée après la vente du domaine en jardin à l’anglaise où fleurs et arbres se relaient pour fleurir tout au long de l’année. La maison de style traditionnel basque est à l’intérieur un véritable décor de théâtre avec au rez de chaussée, les pièces destinées aux réceptions qui se distinguent par leurs décorations raffinées et leur volume imposant. Dans la bibliothèque est exposé le César reçu par Gérard Depardieu pour son interprétation dans Cyrano de Bergerac. L’office et la cuisine disposent de la modernité du début du 20ème siècle: eau chaude, électricité. L’office est décoré d’une frise de poules, qui évoque la pièce Chantecler d’Edmond Rostand. La cuisine elle, est ornée d’une frise, de chats jouant. Vendu en 1927 après la mort de Jean Rostand, le domaine classé « monument historique » est aujourd’hui propriété de la ville de Cambo-les-Bains qui en a fait le musée Edmond Rostand.
Arrivée au village de vacances à 17h45 après la visite. Installation, pot d’arrivée à 18h. Un petit orage en début de soirée puis le ciel se dégage laissant découvrir les sommets environnants dont le Mont Ursuya et l’Artzamendi. Une météo plutôt orageuse étant annoncée pour la semaine, les choix des randonnées seront faits chaque soir en fonction des conditions météorologiques annoncées pour le lendemain. Les prévisions du dimanche étant assez optimistes, je décide de débuter la semaine par l’ascension de la Rhune car ce ne sera peut être plus possible en cours de semaine.
JOUR 2 dimanche 18 juin. La Rhune. Distance : 18 km. Dénivelé : 980 m. Durée : 7 h 00. Itinéraire : Sare, GR10 jusqu’au col des 3 Fontaines, Urkilako Lepoa, la Rhune, descente au PC 574, contournement de l’Altsanga par l’ouest, passage entre Altsanga et le camp retranché de Mouiz, traversée de la voie du train touristique, descente est nord est sur Sare. Avec ses 905 m d’altitude, la Rhune, un des sommets emblématiques du Pays Basque à la fois français et espagnol, à cheval entre le Labourd et la Basse Navarre, est un site très touristique mais qui conserve encore par endroits un côté sauvage. Plusieurs parcours sont possibles pour y monter. Mon choix s’est porté pour un départ du village de Sare pour avoir le plaisir de faire découvrir ce beau village qui est un des plus pittoresques du Labourd. Le temps couvert le matin se dégage progressivement et laisse espérer une belle journée de randonnée. Les voitures garées à côté du cimetière, on emprunte le GR8 qui passe tout à côté et qui nous amène jusqu’au centre du village par un beau chemin pavé. Sur la place certains repèrent immédiatement pour le retour les annonces de gâteaux basques. Nous traversons plein sud le village avant de bifurquer à l’ouest pour traverser la D 406 et rejoindre un peu plus haut le GR10.
A partir de là, la montée commence, avec tantôt des pentes assez raides, tantôt des pentes plus douces, au début bien ombragée puis ensuite à découvert. Il fait chaud, et un pottok (petit cheval typique basque qui vit dans la montagne) reste bien à l’ombre d’un arbre isolé. Sur notre droite l’Altsanga (624 m). On devine sur son flanc, la voie du petit train touristique (train à crémaillère) qui amène sans fatigue de nombreux promeneurs au sommet.
A gauche les autres points hauts commencent aussi à se montrer mais la Rhune est encore invisible. Il faut monter encore un peu et laisser les nuages s’évaporer pour enfin l’apercevoir, bien reconnaissable comme notre Puy de Dôme, à son antenne. Notre montée est ponctuée par les klaxons du petit train dont on se rapproche de plus en plus. Au col des Trois Fontaines on est au même niveau et on le voit passer avec de nombreux passagers à son bord.
Un petit moment de pause à l’ombre des arbres avant de partir à gauche sur une sente qui monte en transversal vers le col Urkilako.
Personne d’autre que nous sur ce parcours, tous les autres randonneurs empruntant une voie plus directe que nous prendrons au retour. On passe sous des barres rocheuses et arrivons au col. Derrière, c’est l’Espagne avec une vallée profonde bien herbeuse. Mais ce n’est pas notre destination et il reste encore quelques mètres de dénivelé à effectuer entre les rochers. Sur quelques passages, les mains sont nécessaires pour se hisser et pour arriver finalement sur une croupe herbeuse où les bornes frontières délimitent les territoires. Nous apercevons nos premiers vautours fauves et pouvons prendre le temps d’admirer leur vol majestueux. Un dernier effort pour gagner de grands rochers plats où nous nous installons pour le pique nique. Le sommet de la Rhune est tout proche, bien dégagé, alors qu’une mer de nuages s’étend en dessous côté français et nous cache malheureusement les magnifiques panoramas sur la Côte Basque.
Après le pique nique quelques photos d’un troupeau de pottoks que rien ne semble perturber et du groupe près du monument dédié à l’impératrice Eugénie de Montijo épouse de Napoléon III. Cet obélisque de 5m de haut surmonté d’un aigle de bronze remplacé par un aigle en pierre en 1992 fut élevé par la commune d’Ascain en souvenir de l’ascension effectuée par l’impératrice en 1859. Nous finissons d’arriver au sommet, matérialisé par une plateforme de ciment et plusieurs tables d’orientation. Mais les nuages nous cachent une grande partie des paysages nommés, seul le col d’Ibardin est visible. Près de la gare du train, nous commençons la descente par une sente en lacets, pas très confortable. Rochers, pierres roulent sous les semelles, il faut être attentifs et avoir fait près de 300 m de dénivelé négatif pour retrouver un chemin plus facile. Au point côté 574 nous retrouvons le GR10 qui part à l’ouest. Nous au contraire, prenons vers l’Est en direction des Trois Fontaines. Changement complet de terrain, pas étonnant avec le nom du lieu, de chaque côté du sentier, beaucoup d’humidité et des tourbières où la Drosera est annoncée présente. Nous n’allons pas jusqu’au col où nous sommes passés le matin et prenons la direction nord pour contourner l’Altsanga par l’ouest. La carte indique la présence de cromlechs sur le sommet mais nous ne ferons pas l’effort de monter pour en vérifier la présence. Notre quota de dénivelé est atteint ! Étant descendus en altitude, nous traversons la couche nuageuse que nous apercevions du sommet. La brume nous entoure. Nous traversons la voie du train touristique pour prendre une sente herbeuse qui va nous permettre de redescendre à Sare. Peu après, plusieurs traces se présentent ! D’après la carte il faut suivre celle de droite ce que je fais. Mauvais choix ! Elle se perd mais un peu de hors piste au milieu des pâtures, des genets et des fougères et nous retrouvons le bon cheminement. Le ciel est à nouveau dégagé et nous pouvons apercevoir Sare au milieu d’un écrin de verdure. Épaulements après épaulements bien ensoleillés, nous descendons vers le village pour finir par un chemin bien ombragé. La devise du village étant « Saran astia »qui signifie « à Sare on a le temps » à l’arrivée sur la place, on prend le temps. Une terrasse accueillante, un bon rafraîchissement et la dégustation du premier gâteau basque sonne la fin de cette 1ère randonnée. Sur la route de retour nous nous arrêtons pour visiter Espelette célèbre dans le monde entier pour son piment.
JOUR 3 lundi 19 juin. Le Xoldoko Gaina. Distance : 17,63 km. Dénivelé : 652 m. Durée : 6 h 30. Itinéraire : Parking Le Filtre, Mont du Calvaire, jonction GR 10 sous le Xoldoko Gaina, chemin contournant par l’ouest le Xoldoko Gaina, Pittare ou col des Poiriers, Mandaale, col d’Ibardin, directions sud, nord, ouest pour arriver au lac du Xoldoko, contournement du lac par l’ouest, parking. Avec la météo annoncée, choix de faire le Xoldoko Gaina pour avoir des vues sur la côte. L’arrivée en voitures jusqu’au parking de départ n’est pas facile, avec de très fortes pentes sur les dernières petites routes. Du point de stationnement on découvre en effet un bout de la côte de St jean de Luz même si le ciel est un peu nuageux. On espère que du sommet du Xoldoko la vue sera plus nette et plus étendue. Devant nous, un paysage de sommets arrondis recouverts de bruyère dont le 1er objectif de la journée, le Mont du Calvaire. Nous commençons par une sente en courbe de niveau au milieu des bruyères qui, par endroits, forment de chaque côté de véritables murs. Un avantage, on est protégé du vent qui aujourd’hui souffle en rafales. La sente contourne tout le vallon et aboutit à un grand chemin. Nous sommes au pied du Mont du Calvaire. Une petite montée et nous voici au sommet sur lequel un calvaire, une chapelle et un ermitage étaient présents avant la révolution. Des fouilles effectuées à partir de 1969 ont mis au jour le sol de la chapelle ainsi que les parties inférieures des murs et de l’autel. Au vu de cette découverte, une chapelle au sud de l’emplacement originel de l’ermitage et un nouveau calvaire ont été réédifiés.
La vue attendue est bien là, Hendaye et la baie de Chingoudy, la côte espagnole et le Jaizquibel, la baie de St Jean de Luz. Entouré par les pottoks le lieu est plein de charme mais les fortes rafales de vent nous poussent à abréger ce moment de contemplation. C’est par le chemin des contrebandiers parsemés des fleurs tombées des châtaigniers secoués par le vent que nous continuons pour effectuer une jonction avec le GR10 venant de Biriatou et qui monte au Xoldoko Gaina. Mais lorsque nous l’atteignons, mauvaise surprise, le GR est fermé et une déviation est mise en place pour aller au col des Poiriers (ou Pittare) sans passer ni par le Rocher des Perdrix ni par le sommet. Ce large chemin contourne par l’ouest et monte régulièrement à l’ombre des arbres d’abord au col d’Osingo puis au Pittare. Nous rencontrons sur cette déviation plusieurs grands randonneurs, respectueux de l’interdiction. Au Pittare, le Xoldoko est derrière nous et domine le col. Nous apercevons à son pied le lac éponyme.
A ce point nous retrouvons le tracé initial de la randonnée. Il est midi et je propose de pique niquer à cet endroit mais compte tenu du profil du GR que l’on voit devant nous, le choix est fait de poursuivre pour ne s’arrêter qu’une fois le dénivelé avalé. Nous sommes à découvert sur un épaulement au milieu d’estives avec pottoks et moutons et les fortes rafales de vent nous déstabilisent. La plus grande partie de la côte étant faite, nous nous arrêtons pour le pique nique, légèrement en contrebas et à l’abri de rochers avec une vue magnifique, le Xoldoko en face, le lac en dessous et la côte au loin. Après cette pause, le chemin continue sur une courbe de niveau et nous offre jusqu’à Maddale la même vue. Avant de commencer la descente sur le col d’Ibardin, on prend le temps de s’approcher des grottes signalées. L’une d’entre elles est bien visible et accessible, l’autre découverte par Pierre est derrière un grillage, noyée dans la végétation.
Au col, d’où nous apercevons la Rhune, 2 jeunes randonneurs qui nous ont dépassés dans la montée au Pittare, cherchent à poursuivre sur le GR10 pour aller à Olhette mais leur petit schéma n’est pas suffisamment précis semble-t-il ! Je les renseigne car nous nous abandonnons le GR 10 et surtout les ventas du col pour commencer le retour vers notre lieu de parking, par un petit chemin qui descend plein nord dans les bois, avec sur notre droite l’Ibardingo Erreka (ruisseau). Nous le suivons jusqu’à la jonction avec un autre petit ruisseau qui coule d’Ouest en Est puis reprenons la direction Sud, remontant jusqu’à retrouver un large chemin qui nous amène au lac du Xoldoko Gaina appelé aussi lac d’Ibardin, d’une superficie de 11 hectares. C’est en 1928 qu’une société parisienne se lia avec la commune d’Urrugne pour construire un barrage et des canalisations, permettant de distribuer l’eau à Urrugne, Hendaye et Saint Jean de Luz. La capacité du réservoir a été augmentée avec la construction d’un nouveau barrage en 1992. Au pied de plusieurs monts, le Xoldoko, l’Oneaga et le Munhoa, le barrage retient les eaux de l’Arrolako Erreka. Ce lieu, facilement accessible depuis le col d’Ibardin, entouré de forêts aux arbres centenaires, est particulièrement prisé par les Basques pour des randonnées familiales, des chemins permettant d’en faire le tour. C’est un d’entre eux que nous prenons, côté Xoldoko, passant à côté du barrage. Le chemin en sous bois est très agréable, et nous rencontrons un peu plus loin un habitant du coin qui serpette à la main nous dit l’entretenir régulièrement. Nous arrivons un peu en dessous du parking. Un petit bout de route puis une coupante bien raide pour éviter quelques virages, à nouveau quelques mètres sur la route bien pentue et c’est l’arrivée aux voitures.
JOUR 4 mardi 20 juin. Le Mont Erebi. Distance : 15 km. Dénivelé : 750 m. Durée : 5 h 30. Itinéraire : Ainhoa, Mont Erebi, col des 3 Croix, Gainekoborda, Zuharretako Lepoa, Mont Bizkailuze, Gorospil Lepo, Haizagerri, PC 100 après la passerelle. Aujourd’hui nous allons faire le Mont Erebi et une randonnée plus ou moins longue selon la météo. Dans la nuit nous avons eu un orage, mais lorsque nous partons de Cambo le ciel commence à se dégager. Par contre, à Ainhoa notre point de départ un peu plus haut en altitude, le ciel est encore bien couvert. Situé entre la vallée de la Nive et la frontière navarraise, Ainhoa a été pensé à partir du XIIè siècle comme un lieu d’accueil, d’hébergement et de ravitaillement pour les pèlerins du chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Il est devenu au fil du temps un lieu d’étape incontournable. Le village a alors été construit sous la forme d’une bastide avec une rue unique. Cette rue principale est une large route bordée de maisons à colombages de style labourdin du XVIIème siècle et de demeures du XVIIIème siècle. La place principale s’organise autour du fronton accolé à l’église. La conservation de ces belles bâtisses et le cadre de vie ont valu à Ainhoa d’être classé parmi les Plus Beaux Villages de France. Nous commençons par la visite de l’église. Pour y accéder il faut pénétrer d’abord dans le cimetière qui l’entoure, cimetière où monuments funéraires classiques se mêlent aux sépultures traditionnelles basques, stèles discoïdales et tabulaires ornées de symboles et de motifs géométriques riches en représentations. Bâtie au XIIIe siècle, l’église est typique des églises labourdines ne comportant qu’une nef, sans bas-côtés. D’aspect massif avec des meurtrières, elle servait de refuge en cas de guerre. Sa tour-porche à base carrée du XVIIe siècle comprend quatre étages ; elle est surmontée d’un clocher octogonal datant de 1823 avec une flèche en ardoises.
L’intérieur est caractérisé par ses deux étages de galeries (datées de 1649 et réservées aux hommes avant les années 1970), son remarquable retable de bois doré et son décor peint en rouge, les niches étant peintes en bleu.
Un appui sur un bouton permet la diffusion de chants basques que nous prenons le temps d’écouter avant de partir en direction de la Chapelle de L’Aubépine. On raconte que la Vierge Marie serait apparue à un jeune berger à cet endroit dans un buisson d’aubépine en feu. Le jeune berger serait alors retourné au village en criant « Aranza zu » : en français « vous dans un buisson d’Aubépine » Située au-dessus du village, sur le mont Atsulai à 389 m, on y accède par un chemin de croix, très pentu, que suit également le GR10. Lacets après lacets on s’élève au-dessus du village dans une brume qui nous cache une fois encore la vue sur les montagnes environnantes dont la Rhune. On peut quand même dans un virage, apercevoir le village d’où nous sommes partis. Au fur et à mesure de la montée, la brume s’épaissit mais nous arrivons à distinguer sur une barre rocheuse les silhouettes de plusieurs vautours qui attendent de meilleures conditions pour prendre leur envol. Au niveau de la chapelle, un paysage de légendes émerge du brouillard avec les nombreuses stèles discoïdales posées devant 3 grandes croix portant le Christ crucifié.
Le point haut suivant est le Mont Erebi (583m). On abandonne le GR 10 qui le contourne pour une sente qui monte entre les fougères. En arrière du groupe pour attendre Véronique, je distingue avec peine sur des rochers au-dessus les silhouettes des premiers. On a l’impression d’être arrivés au sommet mais pas tout à fait. Encore quelques mètres pour l’ atteindre. Tout en herbe, très arrondi, il est finalement moins marquant que le 1er point haut atteint précédemment. La brume commence à se dégager lorsque nous commençons la descente sur le col des 3 croix pour finalement disparaître totalement. Au col non pas 3 croix mais 1 seule, un troupeau de moutons, des pottoks et 2 randonneurs en pause.
A ce niveau, il faut décider de la longueur de la randonnée. On peut prendre un sentier à droite qui descend très rapidement dans la vallée ou continuer sur le GR 10 pour faire une boucle plus grande. Avec le soleil revenu tout le monde est d’accord pour la 2ème option. Le chemin en balcon domine une vallée très profonde où quelques fermes parsèment de blanc et de rouge le vert de la végétation. Nous arrivons tranquillement à Gainekoborda puis remontons sur Zuharretako lepoa. Une stèle attire l’attention de quelques-unes. Entourée de 3 beaux hêtres, elle a été érigée en mémoire de 3 migrants morts à cet endroit. Après le pique nique pris au col, nous quittons le GR10 pour aller sur la crête du Mont Bizkailuze, où là encore moutons et pottoks se partagent le territoire.
Beau panorama : derrière le col, le Pic d’Ouretzi et le pic du Mondarrain, sur notre gauche l’Artzamendi et ses antennes et en face l’Espagne. Le tout nous y compris survolés par les vautours. On ne s’en lasse pas. Descente au col du Gorospil, qui est à la frontière pour repartir ensuite plein nord. Passage sous le Gorospil, un peu de recherches pour trouver la sente cachée par la végétation et nous voici sur une autre petite crête l’Haizagerri orientée est, ouest. Arrivés au bout de celle-ci, on entend au loin côté espagnol le tonnerre. Bien que le ciel ne soit pas trop menaçant côté français, j’accélère un peu l’allure. Nous sommes à une altitude plus basse et moins exposée quand quelques gouttes de pluie tombent. On enfile capes ou vestes, mais ça ne dure pas. Passé un ruisseau, alors que nous marchons sur une petite route, le ciel devient tout à coup complètement sombre. D’abord à nouveau de la pluie, puis de la petite grêle qui se transforme en grêlons. Nous essayons de nous recroqueviller sous nos sacs à dos pour nous protéger des impacts mais ce n’est pas suffisant. Les aie, ouille retentissent ! Une voiture arrive, au ralenti, feux allumés et klaxonne. La portière s’ouvre pour nous permettre de monter. Pierre et Gérard, restés un peu en arrière du groupe pour mettre leurs vêtements de pluie, sont déjà dedans. A intervalles plus ou moins réguliers, nous nous entassons sur les sièges, dans le coffre pour attendre la fin de l’orage. Le calme revenu, la route et la voiture sont recouvertes de grêlons et de feuilles hachées. Le retour sur Ainhoa tout proche, s’effectue en voiture sauf pour Pierre et Corinne qui préfèrent finir de descendre à pied. Le village a lui aussi été touché par l’orage, peut être un peu moins violemment, mais suffisamment pour laisser des impacts sur les voitures. Le soir, chacun montre ou pas les conséquences sur son corps des impacts de grêlons.
A l’arrivée à Clermont, un saint Nectaire et une bouteille de vin d’Auvergne ont été envoyés au conducteur de la voiture pour le remercier de son aide. Pour laisser le temps à tous de se remettre de ces émotions, je propose pour le lendemain, la visite des grottes de Sare et une randonnée côtière.
JOUR 5 mercredi 21 juin. La visite de la grotte de Sare devait être couplée avec une randonnée sur l’Atxuria montagne qui la surplombe. Mais compte tenu de l’orage de la veille et du temps encore menaçant, ce sera une randonnée côtière de Bidart à St Jean de Luz.
Le matin : les grottes de Sare Outre la grotte, le site intègre aussi un parc mégalithique reproduisant différents monuments et rites funéraires. Étant en avance pour la visite, nous commençons par la découverte de cet espace qui offre une reconstitution des différents monuments érigés par l’homme durant la période appelée Protohistoire (2800 av JC jusqu’à l’âge des métaux). Deux grandes modalités funéraires vont se succéder. L’inhumation : le corps est déposé dans un monument mégalithique, dolmen ou coffre dolménique aux dimensions plus modestes, érigés en plaine ou sur des replats à flanc de montagne à des altitudes modestes (300 à 400 m). La crémation : quelques restes calcinés du corps sont prélevés et déposés au centre de structures. Trois variantes sont connues, le tumulus entouré d’un cercle de pierre (Baratze-tumulaire ou tumulus-cromlech), le tumulus simple, le cercle de pierre dit Baratze ou cromlech. On les rencontre à des altitudes supérieures à celles des monuments précédents (1000m, 1500m) dans les pâturages d’estive (cols / lignes de crêtes). La Grotte. L’ immense massif calcaire présent sur Sare et ses environs regorge de très nombreuses cavités. Une d’entre elles, la seule qui se visite, s’appelle Lezea ou grotte de Sare. A 220m d’altitude, elle s’étend sur trois étages superposés. Son porche d’entrée, haut de 18m, répertorié parmi les plus grands d’Aquitaine, précède un réseau de galeries et de vastes salles dont la formation atypique résulte d’une lente infiltration des eaux de pluie, une terre argileuse recouvrant le calcaire.
Cette grotte qui a servi d’habitat aux hommes préhistoriques, a également été utilisée il y a plus de 10 000 ans, comme lieu d’hibernation par les ours des cavernes. Aujourd’hui, ce sont les chauves-souris qui sont installées au sein de la cavité. Même si des campagnes de fouilles ont permis de mettre à jour des vestiges antiques exposés au musée du site, burins, pointes de flèches, racloirs, haches de bronze et un trésor monétaire romain, l’utilisation de la grotte à des fins multiples par les agriculteurs (extraction des excréments de chauves-souris pour fertiliser les champs), ou l’utilisation du site comme dispensaire pendant les guerres carlistes, et son premier aménagement touristique avec la création d’un lac artificiel ont eu comme conséquence la disparition d’un certain nombre d’entre eux. Mais la richesse préhistorique et mythologique des grottes de Sare a surtout été révélée grâce au travail de José Miguel de Barandiaran, célèbre anthropologue basque espagnol réfugié à Sare durant 15 ans pendant la guerre civile qui déchira l’Espagne. Le circuit proposé scénarisé et rythmé par un éclairage dynamique permet de combiner préservation et conservation du site, tout en permettant au visiteur d’en découvrir les richesses.
L’après midi : sentier côtier à partir de Bidart. Distance : 12 km. Dénivelé : 226 m. Durée : 4 h 00. Départ du parking de la plage Erretegia pour aller à St-Jean-de-Luz.. Mais il est déjà 14 h 00 lorsque nous arrivons à Bidart et dès le départ j’émets le doute de pouvoir y arriver. Chaussures de rando enfilées nous partons en direction de la Chapelle Ste Madeleine où nous faisons la pause pique nique, installés sur des bancs avec vue sur l’océan.
A 16 h 00 passées, après passages sur des plages, des sentes ou par de petites rues, nous arrivons à Guéthary avec seulement un tiers du parcours effectué. Il nous sera difficile de le terminer dans les temps. Je propose au groupe de prendre le bus, qui nous ramènera au parking, à un arrêt qui se situe un peu plus haut. C’est d’un bon pas que nous remontons pour ne pas rater celui de 16 h 59. Nous voyant guetter son arrivée, une jeune fille qui l’attend également nous dit qu’il est depuis quelques semaines régulièrement en retard, quelquefois de près d’une heure. Après concertation, nous décidons de rejoindre à pied nos voitures où nous arrivons à 18 h 00.
JOUR 6 jeudi 22 juin. Le mont Ursuya. Distance : 14 km. Dénivelé : 700 m. Durée : 6 h 30. Itinéraire : Urcuray, vallon Harrichouri, col Iramalda, contournement du Mokorreta, PC 435, PC 582, sommet, PC438, PC 342, PC 294, Gillamuren Borda, PC 150, Urcuray. Une pluie fine tombant ce matin au réveil, je retarde le départ à 9 h 00. Situé à l’est et à peu de kilomètres de Cambo, Ursuya la Montagne de l’eau est un petit sommet aux formes arrondies qui culmine à 681 m d’altitude. Nous partons du parking situé derrière l’église d’Urcuray sous un ciel très couvert. Un petit bout de route sous les chênes et les châtaigniers le long d’un torrent qui coule fort suite aux orages des jours précédents, puis nous traversons une pâture un peu humide et nous engageons dans une partie boisée du vallon Harrichouri. On suit le ruisseau et le traversons à plusieurs reprises sur des passerelles. De petites cascades et des bassins agrémentent la montée. Le sentier sort progressivement du bois, débouche dans une fougeraie, et on finit la remontée de la vallée en passant plusieurs fois sous la ligne à haute tension jusqu’au col d’Iramalda. Plusieurs chemins partent direction nord. Nous, nous continuons à l’est en direction du Mokorreta avec une montée régulière. Une pluie fine recommence à tomber et nous enfilons capes ou vestes. A une intersection nouveau changement de direction (plein sud), pour contourner le Mokorreta, avec au début un beau chemin descendant qui aboutit à une route. Sur la carte une sente repart au nord derrière la maison présente. Un peu difficile à repérer derrière l’enclos de chevaux qui la jouxte ! On passe les barbelés et on poursuit dans un petit bois. Mais la trace s’arrête vers un captage d’eau. En remontant plus au nord on la retrouve. Encore des barbelés à franchir et nous voici à nouveau sur le large chemin quitté précédemment. Peu après on le laisse à nouveau pour des sentes herbeuses au milieu des fougères qui vont nous permettent de rejoindre à nouveau un grand chemin. Une dernière montée et c’est le sommet complètement dans les nuages.
Il ne pleut plus mais le vent souffle très fort, et après une photo du groupe devant le cairn qui le matérialise, on ne s’attarde pas et descendons plein nord. Nous profitons d’un petit espace aménagé avec une table et des bancs en béton au milieu de fougères pour prendre le pique nique. Les nuages commencent à se dissiper et nous commençons la descente sur un chemin en zig zag sous les habituels vols de vautours. Sous le ciel dégagé, nous pouvons mieux distinguer et apprécier les grands mouvements des espaces bien verts que nous avons traversés ce matin. Passé Gillamuren Borda nous retrouvons le début du parcours sur la route pour le retour au village. Il est encore tôt et nous finissons l’après midi sous un chaud soleil en visitant Cambo les Bains, puis le musée du chocolat. Spécialité du Pays Basque, le chocolat a été amené à Bayonne par les Juifs chassés d’Espagne et du Portugal par l’Inquisition. Dès le XVIIIè siècle, la ville devient la cité du chocolat en France et sa fabrication essaime dans les petits villages alentour. Ainsi Jean Fagalde installé à Cambo en 1787, devient le premier industriel du chocolat local. Participant à l’exposition universelle de 1855, la maison Fagalde décroche le titre de « Fournisseur de Sa Majesté l’Empereur des Français » à savoir Napoléon III. Pour demain, le beau temps annoncé, permet de faire le Pic d’Iparla (1049m).
JOUR 7 vendredi 23 juin. Le pic d’Iparla. Distance : 14 km. Dénivelé : 1000 m. Durée : 6 h 45. Itinéraire : Bidarray, col de Lacho, Iparlako Lepoa, pic d’Iparla (1049 m), Iparlako Lepoa, descente sur Bidarray par le GR10. Nous ne partons qu’à neuf faire cette dernière journée de randonnée. Trois participantes ont déclaré forfait, manque de condition physique pour l’une et petits problèmes physiques pour les 2 autres. Bidarray, notre point de départ se situe sur un promontoire, qui domine la vallée de la Nive.
Nous commençons par emprunter le GR 10 en direction du col des Veaux, puis l’abandonnons très rapidement pour prendre la direction du col de Lacho. Le chemin très pentu au début devient un chemin en balcon bordé de fougères et de quelques arbres qui apportent un peu d’ombre et de fraîcheur.
Il monte progressivement en contournant à droite un profond vallon très boisé. La Nive coule au fond. En face, beau point de vue sur l’ Artzamendi qui se voit facilement avec ses 904 m. A droite, la crête de l’Harribandi. Quelques bergeries. Il est 11 heures lorsque nous arrivons au col. A partir de là nous prenons une trace herbeuse qui monte à travers les estives. Au niveau de plusieurs bergeries abandonnées, on distingue bien à gauche la crête sur laquelle passent de nombreuses silhouettes de randonneurs qui suivent le GR10.
Dans notre petit vallon, nous sommes, à part les moutons, seuls pour l’instant. Le groupe s’étire un peu sur les dernières pentes mais se reforme sur le GR. Le cheminement jusqu’au col, sans difficulté, est toutefois moins confortable que les sentes empruntées jusqu’alors. Plus de monde aussi, certains comme nous montent encore alors que d’autres sont déjà sur le retour. Le col est marqué par une croix et côté Est, une sente arrive dans la brèche. Un autre parcours pour faire Iparla. Puis c’est la montée finale dans un passage rocheux et enfin la crête herbeuse jusqu’au sommet. Mais encore une fois, pas de chance, le ciel s’est à nouveau couvert et nous n’avons pas la vue espérée !
Le pique nique pris un peu contrebas à l’abri du vent, nous repartons en direction du col. Les vautours s’amusent au dessus de nos têtes mais difficile de les photographier. Ils sont soit trop hauts, soit trop rapides lorsqu’ils nous survolent plus bas. On admire l’agilité des moutons qui semblent se jeter dans le vide dans les échancrures de la crête. Après le col, pour le retour à Bidarray, nous restons sur le GR10. En 4 kilomètres nous allons faire près de 900 m de dénivelé négatif ce qui représente un pourcentage de pente assez élevé. Après des pelouses bien confortables, le terrain devient plus rocheux et on arrive à un passage équipé de câbles qui permettent de franchir en toute sécurité cette partie avec un versant sur la vallée un peu plus abrupt.
Bien calée derrière Pierre qui la conseille, Elisabeth qui avait exprimé quelques craintes le matin, passe sans difficultés. Le mont Ursuya fait la veille, le Baigoura et l’Artzamendi s’affichent en toile de fond. Une pause à la jonction avec une PR qui arrive du col de Lacho pour se désaltérer et attendre les derniers, avant de terminer la descente. Juste avant une ferme, le tracé du GR semble avoir été modifié pour partir à gauche. Mais cette modification ne paraissant pas « officielle » et des marques rouges et blanches subsistant sur le tracé d’origine, nous restons sur celui-ci. Petite route et c’est l’arrivée sur la place près du fronton où les voitures sont garées.
Nous clôturons cette belle journée au bar bien ombragé prés de l’église en dégustant un gâteau basque aux vraies cerises acheté à la pâtisserie du village. Un régal ! A Cambo nous retrouvons nos 3 copines qui ne sont pas restées inactives : le matin visite du marché de Cambo et l’après midi retour à Espelette avec sa rue bordée de boutiques d’artisanat local. Merci à Pierre, Monique et Gérard pour leurs photos qui ont complété les miennes. Terrain : chemins, sentiers, sentes, herbeux, en terre, avec rochers. Végétation : chênes, hêtres, châtaigniers, houx, fougères, estives. Hébergement : très confortable en pension complète au village de vacances Miléade de Cambo les Bains. Restauration : repas du soir de très bonne qualité. Petits déjeuners très complets. Les pique-niques avec salade ont été appréciés. Groupe : très bonne ambiance. Incidents : orage de grêlons le mardi en milieu d’après-midi sur la fin de la randonnée. Bleus, bosses, sur les mains, bras, têtes et capots des voitures avec quelques impacts.
Nombre de participants : 5 animateur compris (2F, 3H) Météo : ciel bleu, température douce, légère brise en début d’après-midi Durée : 4 h 00 (deux parcours) en comptant le déplacement à pied pour revenir à la voiture Kilométrage auto : 1 voiture de Clermont Fd (270 km) en co-voiturage. Matériel mis à disposition : tout l’équipement pour la pratique d’une via-ferrata Préparation du matériel et rédaction : 2 h 00
La météo joue un rôle primordial pour l’activité et aujourd’hui les conditions sont réunies pour faire une belle sortie. Le groupe est homogène et seul un petit nouveau qui va vite se familiariser et maitriser le parcours sur rocher. Il est vrai que son activité professionnelle passée lui demandait une grande sécurité perchée à plusieurs dizaines de mètres du sol.
Bonne progression d’ensemble ce qui a permis de faire lors du premier passage à trois participants, l’intégralité de la difficile, les deux autres shuntant les surplombs. Au cours du deuxième parcours après le pique-nique, nous avons mis de côté la zone des surplombs. Marie Thè affaiblie par un gros rhume n’a pas pas participé au deuxième parcours, préférant aller visiter le vieux Malzieu.
Nombre de participants : 5 animateur compris (1F, 4H) Météo : ciel bleu au départ puis nuages de plus en plus présents, quelques gouttes en début d’après-midi dans un ciel devenant menaçant. Durée : 3 h 00 en comptant la marche pour revenir à la voiture Kilométrage auto : 1 voiture de Clermont Fd (270 km) en co-voiturage. Matériel mis à disposition : tout l’équipement pour la pratique d’une via-ferrata Préparation du matériel et rédaction : 2 h 00
Difficile de pouvoir programmer ce genre d’activité avec une météo changeante et des cellules orageuses très localisées. En ce jeudi 08 juin, il a été possible de pouvoir assurer cette première sortie «Via» de la saison dans le cadre magnifique de la vallée de la Truyère.
Bien équipé et entretenu, le parcours se compose d’une passerelle, 5 ponts de singe, 1 pont népalais et d’1 tyrolienne. Dénivelé : 60 mètres. Plutôt qu’un long discours, vous trouverez quelques photos qui vous donneront peut-être l’envie d’essayer. Le nombre de participants est évidemment restreint pour des raisons de convivialité, de sécurité et de transport. 4 ou 8 personnes à bord d’une ou deux voitures.
Animatrice : Mady Nombre de participants : 14 animatrice comprise (10F, 4H) Météo : très beau temps Distance : 19 km Dénivelé : 540 m Durée : 5 h 00 Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 94 km pour 2 voitures de Clermont Fd, 30 km pour 2 voitures du Crest, et 1voiture sur place 15 km soit au total 139 km. Préparation et rédaction : 2 h 30
ITINÉRAIRE : Opme, Puy Giroux, Bois de Roche, Dolmen de Samson, Gorges de l’Artière, Le Quart de Rondet, Sud de Ceyrat, Saulzet le Chaud, Pradillard, Opme.
Pour cette petite distance, un parcours pas trop éloigné de nos bases mais qui a permis de retrouver voire de découvrir pour certains ou certaines, quelques lieux. Tout d’abord le village d’Opme, et le château qui fut de juin 40 à juillet 41 le lieu de résidence du général de Lattre de Tassigny lorsqu’il créa l’École des Cadres d’Opme. La porte du château étant entreouverte, on en profite pour admirer la façade et la cour sous le regard bienveillant de la propriétaire.
Ensuite le Puy Giroux : ce sommet que je n’avais pas pu inclure dans le tracé d’une randonnée de février qui passait dans le village est une belle découverte. Des chemins très agréables pour y monter et au sommet une belle vue panoramique à 360°.
Ensuite un passage moins agréable mais très court longeant la D2089 pour trouver le chemin qui permet de pénétrer dans le bois de Roche. Petites montées et descentes se succèdent jusqu’au Dolmen de Samson. La légende raconte que cette formation granitique aurait été construite par le diable pour y abriter les voleurs. Pour nous, le lieu serait propice à la pause pique nique mais il est encore un peu tôt. Alors on repart sur le chemin qui descend les gorges de l’Artière.
Avant de bifurquer à droite pour quitter les gorges,nouvel arrêt près d’une sculpture en fil de métal Installée en 2015 dans le cadre du Festival Horizons arts natures en Sancy qui représente une pieuvre géante, baptisée « Octopus Montanus » dont les immenses tentacules enveloppent les arbres.
A la pause pique nique avant l’ arrivée sur un nouveau quartier de Ceyrat, entre 14 et 15 kilomètres ont déjà été avalés. Il en reste peu à faire et à 14 h 00 nous sommes de retour aux voitures ayant pu échapper à la chaleur grâce à un parcours la plupart du temps très ombragé. A bientôt sur d’autres chemins.
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