Animatrice : Mady
Nombre de participants :14 animatrice comprise (7F, 7H)
Météo : temps nuageux le matin et ensoleillé l’après midi, température douce.
Distance : 23km
Dénivelé : 700m
Durée : 7h pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto :80km pour 2 voitures de Clermont Fd, 60 km pour 2 voitures du Crest.
Préparation et rédaction : 2 heures 30
ITINERAIRE : Isserteaux, Le Mas du Bost, Chavarot, St Jean des Ollières, le Pic de la Garde en aller /retour, contournement du puy (sans nom) situé au sud, Le Couderchet, Montrouy, Le Petit Fouilloux, La Gondole, Malpic, Bioge, Le Gacard, Bouchiche, Isserteaux.
Ce jeudi petit tour dans ce Livradois où la ruralité s’exprime pleinement : hameaux coquets disséminés mais toujours très habités, troupeaux de vaches et de chevaux dans les près, champignons sur les chemins et dans les bois, lavoirs, puits, fours à pains balisent notre parcours.
Grâce à Jean Louis régional de cette journée, nous découvrons, au village de Chavarot, la Chavarote, roche née de dépôt de calcaire silicieux. L’eau d’infiltration ayant partiellement dissout le calcaire, seul le quartz (la silice) s’est conservé, ce qui explique ses nombreux trous et sa grande dureté. Cette pierre fût travaillée jusqu’à la fin du XIXème siècle et utilisée notamment pour les meules des moulins.
Peu après nous entrons dans St jean des Ollières où une plaque, portant un arrêté municipal de 1910, atteste que le souci de propreté du bourg ne date pas de nos jours.
St Jean des Ollières comme beaucoup de lieux, changea plusieurs fois de noms et pris notamment celui de «Puy de la Garde » pendant la révolution française lorsque toute appellation de Saint était bannie. Le village fût également affublé du surnom populaire de «Saint Jean des Voleurs »
« Aux 18e et 19e siècles, vivent à Saint-Jean-des-Ollières des marchands ambulants. Habiles commerçants, ils voyagent à travers la France pour vendre de la lingerie fine, des dentelles, des soieries… Au bout d’une génération ou deux, ils pratiquent la vente en gros alimentant les boutiques des villes et des campagnes, et s’enrichissent au point de se faire construire l’une de ces maisons bourgeoises que l’on retrouve dans la commune.Alors que ce commerce prend de l’essor, une autre activité se développe parallèlement : la Pique. Piquer, c’est mendier une forte obole en se présentant chez les personnes réputées charitables et en invoquant des calamités imaginaires, constatées par des écrits officiels ayant tous les caractères de l’authenticité, mais faux. Ces faux mendiants partent en tournée durant quatre ou cinq semaines, logés et nourris par d’occasionnels bienfaiteurs. Ils se constituent ainsi de solides fortunes et se font aussi construire des maisons bourgeoises. Malgré ses efforts, l’administration ne réussit à enrayer ce phénomène qu’à partir du milieu du 19e siècle. »
Au Pic de la Garde, magnifique panorama sur les Dômes et le Sancy entre autres, malheureusement dans les nuages alors que nous nous pouvons pique niquer sous un ciel plus clément. Le retour vers Isserteaux nous permet une belle vue sur son chaos basaltique ainsi que sur celui du Courdeloup.
Nous terminons cette journée à l’auberge d’Isserteaux pour un rafraîchissement bien mérité car il a fait chaud.
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