Jeu 14/03/2024 Raquettes Sancy- Col de la Geneste

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 17 animatrice comprise (8F, 9H)
Météo : Beau temps avec quelques nuages d’altitude, un peu de vent du sud ouest
Distance : 9,200 km
Dénivelé : 415 m
Enneigement : limite près du col, neige lourde sur les altitudes les plus basses, quantité et qualité s’améliorant sur la partie haute du parcours
Durée déplacement : 4 h 30
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 130 km x 2 voitures de Clermont Fd , 94 km x 2 voitures du Crest soit au total 448 km + 1 voiture directement sur place

Préparation et rédaction : 2 h 00

ITINÉRAIRE : Col de la Geneste, remontée du ruisseau de Chareire, buron du Meynialou, remontée de la Trentaine, la Montagne Haute, sud du Puy Gros, ouest du Paillaret, col de la Geneste

A 1369 m, altitude du col, la neige est présente mais en moins grande quantité que je le pensais. Elle a déjà bien fondu sous le soleil de mars et le vent du sud ouest. Pour rejoindre le ruisseau de Chareire que nous allons remonter, il faut choisir les passages pour éviter les petits ruisseaux qui descendent du Paillaret.

Nous longeons le ravin où coule le ruisseau de Chareire jusqu’à trouver un passage permettant son franchissement sans déchausser. Encore un petit effort et nous voici sur le plateau à 1450 m d’altitude avec une vue superbe sur les monts du Cantal et une neige plus portante.

Le Cantal enneigé

Nous prenons la direction sud ouest, l’objectif étant le buron du Meynialou. 

Descente vers le Meynialou

Nous y faisons une petite pause boisson et barres. Le manque d’enneigement que je constate à son niveau et plus bas, me fait changer l’itinéraire. Au lieu de descendre encore plus pour rejoindre ensuite la Fontaine Salée, nous reprenons de l’altitude. Cette fois-ci c’est la Trentaine que nous allons suivre. Prenant sa source près du Puy Ferrand, elle change de nom après la confluence avec le ruisseau de Taraffet et devient la Tarentaine. Le ravin où elle coule est profond et bordé de barres rocheuses. Il faut le dépasser et atteindre les 1500 m pour pouvoir passer rive droite. Le ruisseau coule à découvert, un peu d’équilibre sur les cailloux et c’est fait !

Traversée de la Trentaine

Le ravin bien à l’abri du vent sud-ouest est un endroit parfait pour le pique nique. Il y fait tellement bon qu’il n’est même pas nécessaire de se couvrir pendant la pause.

Une fois restaurés, nous finissons de monter et arrivons sur la Montagne Haute d’où nous surplombons la vallée de la Fontaine Salée. La neige y est encore présente mais il aurait certainement été difficile d’y arriver à raquettes. Nous poursuivons en direction du Puy Gros, puis bifurquons plein Est. 

En direction du Puy Gros

Face à nous le Paillaret et les téléskis du Ferrand et du col de Couhay. Peu de skieurs sur les pistes et disparus les snowkiteurs aperçus dans la matinée. Malgré le soleil, la neige est encore assez dure et le cheminement facile et agréable. Sous la cabane des téléskis, nous traversons sans problème, sur un pont de neige, le ruisseau de Chareire. Lui aussi porte un autre nom en aval. C’est le Taraffet qui se jette dans la Trentaine ! De là nous repartons plein sud, ce qui rassure quelques participants qui s’inquiétaient à l’idée de devoir monter sur le Paillaret. Mais pour revenir vers notre point de départ nous restons sur son flanc ouest, un peu en dévers, jusqu’à la zone rocheuse.

Descente sous le Paillaret

Une dernière descente dans une neige bien molle, une fin de parcours avec neige et herbe et c’est l’arrivée au col après une belle journée de grand air.

Merci à Yves et Christian pour avoir fait les traces une grande partie de la journée, à Philippe qui n’est pas venu mais a fait passer des brioches aux pralines d’Aigueperse que nous avons dégustées avec plaisir à la fin de randonnée et à tous pour votre participation.

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Jeu 15/02/2024 Rando Les Combrailles- Blot-l’Église

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 18 animatrice comprise (12F, 6H)
Météo : ciel couvert avec quelques éclaircies, température très douce
Distance : 23 km
Dénivelé : 730 m
Durée déplacement : 6 h 30
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 88 km pour 3 voitures de Clermont Fd, 98 km pour 1 voiture du Crest soit au total 362 km
Préparation et rédaction : 3 h

ITINÉRAIRE : Blot-l’Église, les Grandes Besses, Villemorie, ruisseau des Cottariaux, la Croix Rouge, le Got, ruisseau de Nuat, la Croix, Blot-l’Église.

Pour cette journée nous retrouvons les paysages typiques des Combrailles, plateau ondulé parsemé d’une multitude d’étangs, de bosquets et de bocages, creusé par la vallée sinueuse de la Sioule et de ses affluents. C’est vers la Sioule que nous allons et qui nous servira de ligne d’arrêt.
Contournant par le Sud Est le château de Blot, nous apercevons dans les prés de nombreux chevaux noirs. Élevage, pension ? La question reste en suspens.

Dans la forêt les Grandes Besses, belle surprise pour les premières du groupe qui aperçoivent quelques mètres devant, 4 chevreuils , 2 petits et 2 grands, traverser le chemin.

Au loin le Puy de Dôme

Dans une partie dégagée le Puy de Dôme laisse dépasser son sommet et plus loin, à l’Est ce sont les hauteurs de la Montagne Bourbonnaise qui se profilent à l’horizon.
Les chemins sont nombreux, mais avant la Villemorie, il faut quand même longer le bord d’un champ puis traverser des pâtures, car celui devant être emprunté à l’origine est envahi de ronces et le 2ème un peu au-dessus choisi par défaut, est réquisitionné pour des cultures.
Quelques zig-zag dans un autre secteur boisé, la traversée d’une petite route (blanche sur la carte) et nous voici au ruisseau des Cottariaux, affluent de la Sioule, que nous suivons rive gauche. Nous avons fait environ 10 km depuis le départ lorsque nous nous arrêtons pour la pause pique-nique, dans un endroit boisé mais pas génial !

Pause pique nique

Si j’avais continué un peu la descente du ruisseau, nous aurions profité d’un coin beaucoup plus agréable, dégagé et herbeux.

Passage à gué

Plusieurs passages du ruisseau de rive gauche à rive droite, puis de rive droite à rive gauche, sans passerelle ou avec passerelle dont certaines un peu vermoulues, suscitent quelques hésitations et animent le parcours.

Est elle assez solide ?

Depuis le promontoire de la Croix Rouge, nous dominons la Sioule qui s’enroule autour de la presqu’île de St-Cyr que nous aussi contournons en partie une fois arrivés au niveau de la rivière. Nous retraversons le ruisseau des Cottariaux proche de sa destination finale, et continuons jusqu’au ruisseau du Nuat que nous remontons vers La Croix.

En allant vers La Croix

Beau pourcentage de pente qui s’adoucit en approchant du village.
A l’entrée de Blot-l’Église nous passons cette fois-ci devant le château et nous avons la réponse à notre questionnement du matin, un panneau annonçant l’élevage de Frisons d’Ambène.
Cette race de chevaux originaire de la région de Frise aux Pays Bas date de plus de 1000 ans avant J-C. Le frison a été une monture très appréciée de Jules César et au Moyen Age, il était tout particulièrement réservé aux nobles. D’abord cheval lourd il sera amené à s’affiner grâce à l’apport du sang Andalou qui lui apporte une encolure gracieuse et un trot aérien ce qui le rend très populaire pour les attelages.
Le cheval frison, figure emblématique de l’histoire hollandaise était le seul cheval habilité à conduire l’attelage de la reine Béatrix, lors de l’ouverture de la session annuelle du parlement.

C’est la fin de cette journée faite à bonne allure… Merci de votre présence et à bientôt.

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Jeu 01/02/2024 Rando Sud Est Chaîne des Puys-Nadaillat

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 23 animatrice comprise (15F, 8H)
Météo : temps couvert et doux
Distance : 18 km
Dénivelé : 500 m
Durée déplacement : 5 h 30
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 156 km pour 3 voitures de Clermont Fd, 72 km pour 3 voitures du Crest soit au total 228 km

Préparation et rédaction : 3 h

ITINÉRAIRE : Nadaillat, Tertre de Fontarbre, Rouillas Haut, carrefour des Treize Vents, PC 902, GR 4 et 441, PC 906, bord sud du lac de la Cassière, la Batrande, les Condamines, Nadaillat.

Quel que soit le point de covoiturage, tous les inscrits ont pu malgré quelques difficultés de circulation se rejoindre au point de départ de la randonnée. C’est un groupe important qui s’élance sur le chemin montant qui va nous amener sur le plateau. 

Départ de Nadaillat

A la 1ère ouverture dans les arbres, à hauteur d’un calvaire, la vue sur la vallée est là. Un peu plus loin et un peu plus haut, le paysage évolue, les arbres disparaissent laissant place à des landes et des près dont un troupeau de bovins profite grâce à la douceur hivernale. Un « courtas » ancien petit abri de berger en pierre, témoigne de l’ancienne activité pastorale du lieu. 

Courtas

En descendant sur Rouillas Haut, les Puys environnants Vichatel, Charmont, Combegrasse (rebaptisé la tortue en raison de sa forme par Corinne) se profilent à l’ouest, en contrebas, le lac d’Aydat bien gris sous le ciel nuageux, et au sud la vallée de la Veyre et les contreforts du Sancy. 

La vallée et les contreforts du massif du Sancy

A l’arrivée à Rouillas Haut, plutôt que de prendre directement le chemin montant nous traversons le village à la recherche des plaques de lave émaillées sur lesquelles des fables de La Fontaine connues ou non, sont inscrites. Cette ronde des fables imaginée par un habitant du village faisait suite à une première création de plaques de rues elles aussi en lave émaillée.

Plaques de rues

La chapelle située en haut du village est notre dernier arrêt.

Fable Le laboureur et ses enfants

Nous repartons sur les chemins, empruntant en partie le GR30 pour arriver au carrefour des Treize Vents. Tout de suite après nous retrouvons la forêt jusqu’à une nouvelle jonction avec cette fois-ci les GR 4 et 441. Un peu avant, Vincent attire mon attention sur quelques pierres levées dans un pré. Des menhirs ? Non répertoriés sur la carte, c’est peut-être l’œuvre d’un amateur de préhistoire !

Nous attendons d’arriver au bord du lac de la Cassière pour le pique nique pris à l’abri de la forêt pour certains, adossés à un rocher près de l’eau pour d’autres.

Après un tsunami de gourmandises et un bon café, nous repartons bien lestés ! Le retour est amorcé.

En quittant le lac ….

Quelques pentes courtes mais raides, surplombent le lac côté Est, pour arriver aux Condamines. Rencontre avec des chasseurs et leurs chiens en cours de battue mais pas de coups de feu entendus.

Nous terminons tranquillement jusqu’à Nadaillat où une nouvelle dégustation de gâteaux nous attend avant de se séparer.

Merci à toutes et tous et à bientôt

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Jeu 18/01/2024 – Livradois-Egliseneuve-près-Billom

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 13 animatrice comprise (7F, 6H)
Météo : temps couvert et doux le matin, se rafraîchissant en début d’après- midi et petite pluie fine en fin de parcours.
Distance : 18,500 km
Dénivelé : 620 m
Durée déplacement : 6 h
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 144 km pour 2 voitures de Clermont Fd, 110 km pour 2 voitures du Crest soit au total 254 km
Préparation et rédaction : 3 h

ITINÉRAIRE : Le Champ (Monument) sur la D997, Nord Est de Train, ruisseau du Pic, étang du Pic, PC 569, le Moulin Blanc, les Maisons Basses, Arlanges, Le Pereyret, Maisonneuve, Signor, PC 529, La Vialle, la Pillayre, traversée du Madet, les Barnoux, D997.

Nous partons ce matin du monument dédié au bord de la D997 sous Eglisneuve-près-Billom, à Jean Baptiste Salis, avionneur et aviateur. Les recherches sur Internet m’apprennent que J B Salis, né à Montmorin, pilote militaire au cours de la Première Guerre mondiale, puis instructeur et pilote d’essai et enfin collectionneur, a créé l’aérodrome de la Ferté-Alais où se tient chaque année un grand meeting aérien.

Vue d’Egliseneuve au départ

C’est un petit groupe qui se retrouve aujourd’hui, la météo annoncée pluvieuse pour toute la journée ayant certainement effarouché plus d’un des habitués du jeudi. Et pourtant c’est sous un ciel couvert mais sans pluie que se déroulera une grande partie de la randonnée. Dès le départ le ton est donné, ce sera descentes et montées successives quelquefois sur des chemins assez boueux. D’un point haut nous apercevons la silhouette du château de Mauzun qui se détache sur le ciel.

Chateau de Mauzun

Un peu plus loin dans un creux, c’est l’étang du Pic qui se cache dans un bosquet.

Chemin dans les genêts

Une belle remontée dans les genêts entre le petit Mauzun et Clerjat avant de redescendre sur le Moulin Blanc où l’accès au chemin qui doit nous amener près des Maisons Basses ne m’apparaît pas immédiatement. Au loin, le château de Montmorin se profile.

Nous ignorons le point haut de Méraille qui n’est pas prévu dans le parcours pour aller en direction de Arlanges. Dans le village, un départ de chemin lui aussi bien discret et nous voici en direction de Le Pereyret. C’est l’heure du pique nique et un bâtiment ouvert en plein champ sera notre salle de restaurant du jour. Ce n’est qu’après Maisonneuve que nous changeons de direction pour revenir au Nord vers notre point de départ. Sur Signor, les chemins présents sur la carte, n’existent plus et il faut quelques traversées de pâtures et passages de barbelés avant d’en retrouver. Au pied du château de Montmorin le ciel est de plus en plus bas et le brumisateur se met en route.

En allant vers Montmorin

A Pillayre nous abordons les derniers kilomètres. Il ne reste plus qu’à descendre vers le Madet, le traverser pour ensuite remonter vers les Barnoux. Vite dit mais moins vite fait ! Après quelques mètres de descente, le chemin qui devrait nous conduire vers le Madet est transformé en ruisseau. Une sente en courbe de niveau paraît être une alternative possible. Mais il faut ensuite descendre droit dans la pente pour rejoindre le Madet.

Vers le Madet

Il suffit maintenant de suivre une sente pour arriver là où nous devons traverser la rivière. Mais là pas de passerelle ni de pont de fortune ! Il reste seulement 2 kilomètres pour arriver aux voitures, on peut supporter de mouiller les chaussures même si certains rechignent un peu. Après plusieurs hésitations sur l’endroit à choisir pour le bain de pieds, on se décide enfin et à tour de rôle franchissons les 2 ou 3 mètres qui nous séparent de la rive opposée.

Traversée du Madet

Fin de l’aventure, c’est par de larges chemins que nous remontons jusqu’aux voitures. Une averse de pluie et de neige mêlée et des pieds bien mouillés nous obligent à nous séparer rapidement.

Merci à tous pour avoir gardé le sourire, malgré les péripéties de cette fin de rando !

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Dim 14/01/2024 – Rando raquette – Ouest du massif du Sancy

Animateur Michel J.
Nombre de participants : 17 animateur compris (10F, 7H)
Météo : couvert toute la journée avec des nuages sombres venant du Sud dans l’après-midi
Enneigement : médiocre sur les parties dégagées une dizaine de centimètres en sous bois et sur les parties non exposées au rayonnement.
Distance : 12,00 km (montre garmin)
Dénivelé : 495 m (montre garmin)
Durée : 5 h 15 (pause du midi non comprise )
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 4 voitures de Clermont Fd (120 km) soit 480 km en co-voiturage.
Matériel mis à disposition : 2 paires de raquettes, 1 paire de bâtons
Préparation et rédaction : 3 h 00

Observations : de nombreuses traces, chevreuils, lièvres. Quelques gîtes de chevreuil « régalis ».Vu par certains participants un lièvre, un chevreuil et deux chamois.

ITINÉRAIRE : parking de l’ancienne station de la Tour Chambourguet, Puy du même nom, Bois de la Tour, Montagne de Bozat, Montagne de Chambourguet.

A notre arrivée à la Stèle, grosse déception, peu de neige et d’un commun accord, nous allons jusqu’à l’ancienne station du Chambourguet. La baraque qui servait de bar est toujours debout, un peu de nostalgie pour certains qui appréciaient à ski de faire une pause pour prendre une boisson chaude. La neige présente nous permet de chausser les raquettes dès le départ et nous zigzaguons à travers bois, cherchant les endroits les mieux enneigés pour atteindre le sommet du Puy du Chambourguet à 1373m d’altitude.

En montant vers le Chambourguet

J’oriente le groupe vers l’Est souhaitant descendre à travers les quelques rochers du versant, histoire de pimenter un peu la sortie. Ensuite nous suivons la lisière du bois jouant avec les mouvements du terrain jusqu’à la pointe du bois de la Tour, lieu où naît le ruisseau du Pont de Vendeix. Passé le ruisseau, nous remontons dans la pessière et trouvons un chemin forestier plus ou moins orienté vers l’Ouest que nous prenons.

Vers l’extrémité de la Montagne de Bozat

Le but annoncé aux participants est de gagner une clairière située à l’extrémité de la Montagne de Bozat. La progression est facile faite de quelques descentes et montées, de traversées d’écoulements d’eau puis d’un espace dégagé où, seuls les animaux laissent des traces de leurs passages. En pleine lumière sous un ciel couvert par une épaisse couche nuageuse, nous prenons le temps de pique-niquer tout en échangeant sur la méthode pour reconnaître un pin à crochets (merci Luc).
Après cette pause, j’explique une partie de l’itinéraire de l’après-midi.
Nous allons contourner par le Nord la Montagne de Bozat en profitant au maximum des accumulations de neige. Les genêts perturbent la progression mais les relais appuyés de quelques participants permettent d’établir une trace confortable pour les suivants. Bientôt, les pentes se font plus raides, nous devons perdre de l’altitude pour éviter la difficulté. Sous la barre rocheuse, un passage se dessine pour regagner le plateau. J’invite Pierre V. à faire la trace et à nous trouver la porte de sortie.

La sortie des barres rocheuses

Un joli passage qui sera le must de la difficulté de la journée que tout le monde franchit avec élégance ! Deux chamois nous surprennent lorsque nous débouchons, puis descendent la pente pour se cacher dans le sous bois. La traversée de l’espace dégagé qui nous conduit au pied du Puy de Cliergue ne pose aucun problème naviguant de plaque de neige en plaque de neige. Le vent faible orienté au Sud ramène de l’humidité dans l’air, de gros nuages noirs s’amoncellent à l’horizon ce qui ne découragent pas les quelques skieurs sur les pistes de liaisons entre le Capucin, Chastreix et la Stèle.
La montée au Puy de Cliergue proposée est remise à plus tard, nous virons plein Ouest et sommes accompagnés un court moment par les aboiements de chiens de traîneaux. Une des branches du ruisseau de Jarrige atteinte, nous éprouvons la solidité des ponts de neige, histoire de casser la monotonie du retour et de faire quelques photos.

Une des branches du ruisseau de Jarrige

Nous avons pu conserver jusqu’aux voitures les raquettes aux pieds, ce sera l’exploit de la journée. Un réconfort fait de douceurs nous attend dans les coffres des voitures. Merci notamment à Christelle et Pierre, pour la superbe brioche aux pralines du boulanger de Loubeyrat et à Marie pour le délicieux panettone. Les calories perdues sont ainsi vites rattrapées. A bientôt pour de nouvelles aventures !

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Jeu 04/01/2024 Rando Lembronnais- Moriat

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 15 animatrice comprise (7F, 8H)
Météo : beau temps, température douce.
Distance : 22,500 km
Dénivelé : 654 m
Durée déplacement : 7 h
Durée rando : 6 h15
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 240 km pour 2 voitures de Clermont Fd, 80 km pour 1 voiture du Crest soit au total 320 km
Préparation et rédaction : 3 h

ITINÉRAIRE : Moriat, PC 511, PC507, PC 554, PC 669, Praquéro, le Caure, PC 713, Segonzat, St Gervazy, Pic du Montcelet, Vichel, Moriat.

Accroché aux flancs du plateau, le village de Moriat, nous accueille pour le départ de la 1ère randonnée de l’année 2024 qui va nous faire contourner, longer, traverser différentes « chaux ». Cette dénomination très locale, concerne les plateaux basaltiques issus d’anciennes coulées de lave mises en relief par l’érosion. Causses miniatures, ils offrent à la fois des conditions de sécheresse et d’humidité favorables à une flore et une faune diversifiées. Mais nous allons d’abord jusqu’au château du village construit selon certaines informations au XIVème siècle et selon d’autres au XVIème siècle, dont la porte-tour laisse deviner un ancien pont-levis.

Porte tour du château de Moriat

Nous contournons l’enceinte qui le protège avant de partir sur les chemins. Après un passage boisé, nous sommes à découvert et surplombons la vallée où coule la rivière Allagnon avec en arrière plan le bassin minier et encore plus à l’est les monts du Livradois. Au point côté 554, sous la bastide, nous avons face à nous la chaux de la Rodde large plateau de 22 hectares et le Puy Ferrat, à la forme plus conique. Nous bifurquons plein ouest pour monter jusqu’à la chaux de Bartovère puis repartons au sud direction le Caure. Là normalement de nombreuses zones humides sont signalées sur les cartes. Mais beaucoup de ces zones sont asséchées et ne sont plus qu’un nom sur la carte faisant ainsi disparaître l’un des aspects les plus curieux de ces milieux étranges que sont les Chaux du Lembron. Mais nous profitons pleinement du panorama à l’est comme à l’ouest. A l’extrémité du plateau, c’est le château de Leotoing que nous découvrons perché au-dessus de l’Allagnon.

Château de Leotoing dans la brume

A la jonction avec le GRP, nous descendons vers Segonzat. puis Saint- Gervazy.

Arrivée sur St Gervazy

Un petit tour dans l’église pour admirer la Vierge noire datant du 12ème siècle, volée en 1983 mais retrouvée dix huit ans plus tard.

D’abord conservée dans le trésor de la cathédrale de Clermont-Ferrand, elle a été réinstallée en 2005 dans l’église Notre-Dame de Saint-Gervazy.

La montée sur la chaux sous le pic du Moncelet, est un peu raide mais belle récompense à l’arrivée avec une superbe vue sur les terres rouges (on n’est pas loin de la vallée des Saints) des vallons où les cultures céréalières ont remplacé la vigne, le pic de Vodable, le puy d’Ysson, le Cézallier.

Le pic du Montcelet point culminant du Lembron (738 mètres), surmonté d’une tour restaurée ultime vestige d’une forteresse du XIème siècle sera le dernier point haut de la journée.

Tour restaurée du Montcelet

A l’entrée de Moriat, nous repassons près du château et de la belle croix aux ornements très particuliers qui le matin avait retenu notre attention.

Croix Moriat

C’est la fin de la rando mais pas de la journée qui se poursuit avec une dégustation de galettes après avoir déjà eu au pique-nique une avalanche de douceurs. Merci à tous pour votre participation et votre bonne humeur.

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Jeu 28/12/2023 Rando Sancy Nord – Zanières

Animateur : Michel J
Nombre de participants animateur compris : 12 (7F, 5H)
Météo : temps couvert avec de timides éclaircies l’après-midi, quelques courants d’air de Sud entre deux bosquets.
Terrain : souple
Distance : 24,220 km (montre gps)
Dénivelé : 720 m (montre gps)
Durée du déplacement : 7 h15 environ
Durée de la randonnée : 6 h 48 environ
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : (80 x 3) = 240 km
Préparation et rédaction : 3h00

Itinéraire : parking à l’entrée de Zanières sur la D5, les Mazets, bois au Sud de Pessade, contournement du puy de la Védrine, buron de Margelet, bois des bruyères, bois de Saignes, bois de Mareuge, Zanières

Le sol en cette fin d’année a conservé une couleur automnale. Toutefois, quelques traces de neige sur les hauteurs et dans les endroits abrités nous rappellent que nous sommes en décembre. Notre petit groupe constitué d’habitués du jeudi renforcé par quelques adhérents en vacances pour les fêtes va permettre de faire un itinéraire avec une portion de hors piste. Les grandes lignes du parcours expliquées, nous quittons Zanières sous un ciel couvert avec une température agréable pour la saison. Le vent annoncé n’est pas au rendez-vous et se manifestera ponctuellement sous forme de brise en cours d’après-midi aux endroits un peu plus exposés.

Un long chemin rectiligne passant au Nord du puy de Montenard nous amène à proximité du buron de Maugue, autrefois caché dans la forêt. Quelle surprise de découvrir une immense zone dégagée où aucun arbre n’a été épargné. 

On est loin de ce que l’on appelle une coupe de jardinage ! A partir de ce moment, nous obliquons vers le Nord-Ouest et abordons une partie hors piste qui aurait du se faire majoritairement à couvert d’une pessière. Nous laissons une petite parcelle de mélèzes en contrebas et bataillons sur une courte distance avec de hauts genêts à balais qui ont prospéré dans cette éclaircie forestière.


Il semble que les sangliers passent par là car nous trouvons des excréments appelés « laissées » pour cet animal. Des coups de feu, des aboiements peu éloignés me font modifier notre cheminement, nous contournons le puy de la Védrine par la gauche et non par la droite. Dommage le passage au Sud du Baladou nous aurait fait passer dans une végétation plus variée. Un chasseur tourné vers la Monne est aperçu avec sa tenue orange et une joggeuse accompagnée par son chien passe sur le chemin que nous atteignons rapidement. Deux quatre-quatre sont garés sur la droite et nous poursuivons notre progression en direction du bassin versant de la rivière Monne que nous traversons après avoir lu un joli panneau expliquant les raisons du déboisement massif. La Monne prend officiellement sa source à la Fontaine de Montadoux. D’une longueur de 27,88 km elle rejoint la Veyre, à Veyre-Monton et fait partie du bassin collecteur de la Loire. Après avoir cheminé à travers de hauts épicéas, nous gagnons les hauteurs passant d’un couvert à une zone dévastée par les engins. 

Jolie montée dans une pessière

Le pique-nique est pris à proximité des captages marquant la ligne de partage des eaux entre la Monne et le Fredet. Le point haut de haut de la randonnée est atteint et notre orientation change totalement puisque nous prenons la direction du Sud-Est en passant sous le versant Nord des Rochers de Sautet.

En direction des rochers de Sautet

Nous sommes attentifs car cette zone est quelquefois fréquentée par des chamois mais c’est un couple de grands corbeaux que l’on voit nous surveiller du haut d’un bloc rocheux, identifiés grâce au zoom de l’appareil de Laurent. Nous remarquons la restauration du buron du Margelet puis les quelques dégâts dans le bois des Bruyères suite au dernier coup de vent. Nous suivons d’anciennes pistes de ski de fond entretenues à l’époque où la neige était encore bien présente par le foyer de ski de fond de Beaune-le-froid. Nous retraversons le Fredet avant de regagner la forêt en longeant le bois de Saignes. 

Passage sur le Fredet

Arrivés sur le chemin qui marque la ligne de partage des eaux entre La Monne et le Fredet, nous pouvons voir les nouvelles plantations de mélèze et de douglas. Les bois de Maugue et de Mareuge sont traversés et l’on peut y voir de superbes lichens filamenteux et foliacés. 

Lichens

A l’entrée de Mareuge, les chèvres angoras sont bien là ainsi qu’une tour d’un château fort qui fait un peu « tâche » dans le paysage. Puis c’est le Sud du Monténard que nous ne gravirons pas pour rester sous les 800 mètres de dénivelée annoncée. Merci pour votre participation et les nombreuses gourmandises apportées.

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Jeudi 14/12/23 Rando Combrailles – Champs

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 17 animatrice comprise (9F, 8H)
Météo : ciel couvert.
Distance : 22 km
Dénivelé :550 m
Durée : 6h15’
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 70 km pour 2 voitures de Clermont Fd, 100 km pour 2 voitures du Crest, soit au total 340 km
Préparation et rédaction : 2 h 30

ITINÉRAIRE : Champs, D 412, Vialleix, PC 427, PC 349, Ebreuil, Le Mont David, GR 463 , Le Mas, D207, Les Brayards, Cote de la Garenne, PC 551, Champs.

Situé au Nord du Puy de Dôme, à la frontière avec l’Allier, Champs est un point de départ intéressant pour aller à Ebreuil notre objectif du jour.
Pas de bruit dans le village lorsque nous partons sous un ciel chargé et une atmosphère bien humide mais sans pluie.
Après un petit bout de goudron, nous empruntons un chemin qui descend dans le vallon où coule La Cigogne, affluent de la Sioule.

Descente vers la rivière La Cigogne

Un beau cheminement au milieu d’une forêt de chênes que suit également le GR 300.
Après avoir traversé la rivière sur une petite passerelle, nous remontons en direction de la D412 que nous abandonnons très vite ainsi que le GR, pour retrouver des chemins.

Passage de la Cigogne

Après Vialleix, nous zigzaguons entre les parcelles de cultures. Un bruit dans le ciel attire l’attention de Michel. Un vol de grues bien organisé en migration nous survole et s’éloigne vers le sud. Un second sur notre droite, semble tourner en rond mais nous le perdons de vue dans les nuages. Un bel épisode d’observation !

Puis c’est rapidement l’arrivée à Ebreuil, petite citée réputée pour son abbatiale, de style carolingien, ses peintures murales du 12ème siècle, la partie du chœur en gothique primitif et le clocher porche de style roman.
Elle est la seule église carolingienne d’Auvergne et fait partie des cinq églises carolingiennes de France ayant conservé leur charpente en bois.

Peintures murales de l’abbatiale St Léger

Avant d’en effectuer la visite, je m’amuse à questionner les participants, imitant le jeu bien connu « Des mille euros » dont les enregistrements faits à Ebreuil passent cette semaine à la radio. Pur hasard car la randonnée était tracée bien avant.
Le pique nique pris sous la halle, nous repartons en direction du pont en longeant la Sioule. Le niveau de la rivière est haut, l’eau affleure les berges.

Le long de la Sioule à Ebreuil

Sous le pont, un tourbillon laisse imaginer les sensations en canoë !
Mais c’est à pied que nous devons repartir vers notre point de départ.
Nous retraversons la Sioule puis un peu plus loin à nouveau la Cigogne, proche de son point de confluence, et remontons vers les collines boisées du bois de Peyrolles. Nous y trouvons un autre GR, le 463 que nous allons suivre jusqu’au lieu dit le Mas. D’abord une descente vers la Billie, également affluent de la Sioule, qu’il nous faut sauter avant de remonter pendant environ 2 km.

Saut de la Billie

Après le Mas, la petite sente que je pensais suivre est envahie par les ronces. Mais un pré contigu nous permet d’aller dans la bonne direction et de la retrouver un peu plus loin. Avant d’arriver aux Brayards, c’est l’inverse qui se produit. Alors que j’imaginais devoir faire un peu de hors piste, le chemin s’arrêtant sur la carte, il se poursuit sur le terrain et nous permet de rejoindre ce hameau sans encombre.

Un des puits du hameau des Brayards

Champs est proche et nous arrivons à nos voitures en jouant avec les chemins pour éviter le goudron.
Merci à tous de votre participation et à bientôt pour de nouvelles découvertes.

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