Dim 14/01/2024 – Rando raquette – Ouest du massif du Sancy

Animateur Michel J.
Nombre de participants : 17 animateur compris (10F, 7H)
Météo : couvert toute la journée avec des nuages sombres venant du Sud dans l’après-midi
Enneigement : médiocre sur les parties dégagées une dizaine de centimètres en sous bois et sur les parties non exposées au rayonnement.
Distance : 12,00 km (montre garmin)
Dénivelé : 495 m (montre garmin)
Durée : 5 h 15 (pause du midi non comprise )
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 4 voitures de Clermont Fd (120 km) soit 480 km en co-voiturage.
Matériel mis à disposition : 2 paires de raquettes, 1 paire de bâtons
Préparation et rédaction : 3 h 00

Observations : de nombreuses traces, chevreuils, lièvres. Quelques gîtes de chevreuil « régalis ».Vu par certains participants un lièvre, un chevreuil et deux chamois.

ITINÉRAIRE : parking de l’ancienne station de la Tour Chambourguet, Puy du même nom, Bois de la Tour, Montagne de Bozat, Montagne de Chambourguet.

A notre arrivée à la Stèle, grosse déception, peu de neige et d’un commun accord, nous allons jusqu’à l’ancienne station du Chambourguet. La baraque qui servait de bar est toujours debout, un peu de nostalgie pour certains qui appréciaient à ski de faire une pause pour prendre une boisson chaude. La neige présente nous permet de chausser les raquettes dès le départ et nous zigzaguons à travers bois, cherchant les endroits les mieux enneigés pour atteindre le sommet du Puy du Chambourguet à 1373m d’altitude.

En montant vers le Chambourguet

J’oriente le groupe vers l’Est souhaitant descendre à travers les quelques rochers du versant, histoire de pimenter un peu la sortie. Ensuite nous suivons la lisière du bois jouant avec les mouvements du terrain jusqu’à la pointe du bois de la Tour, lieu où naît le ruisseau du Pont de Vendeix. Passé le ruisseau, nous remontons dans la pessière et trouvons un chemin forestier plus ou moins orienté vers l’Ouest que nous prenons.

Vers l’extrémité de la Montagne de Bozat

Le but annoncé aux participants est de gagner une clairière située à l’extrémité de la Montagne de Bozat. La progression est facile faite de quelques descentes et montées, de traversées d’écoulements d’eau puis d’un espace dégagé où, seuls les animaux laissent des traces de leurs passages. En pleine lumière sous un ciel couvert par une épaisse couche nuageuse, nous prenons le temps de pique-niquer tout en échangeant sur la méthode pour reconnaître un pin à crochets (merci Luc).
Après cette pause, j’explique une partie de l’itinéraire de l’après-midi.
Nous allons contourner par le Nord la Montagne de Bozat en profitant au maximum des accumulations de neige. Les genêts perturbent la progression mais les relais appuyés de quelques participants permettent d’établir une trace confortable pour les suivants. Bientôt, les pentes se font plus raides, nous devons perdre de l’altitude pour éviter la difficulté. Sous la barre rocheuse, un passage se dessine pour regagner le plateau. J’invite Pierre V. à faire la trace et à nous trouver la porte de sortie.

La sortie des barres rocheuses

Un joli passage qui sera le must de la difficulté de la journée que tout le monde franchit avec élégance ! Deux chamois nous surprennent lorsque nous débouchons, puis descendent la pente pour se cacher dans le sous bois. La traversée de l’espace dégagé qui nous conduit au pied du Puy de Cliergue ne pose aucun problème naviguant de plaque de neige en plaque de neige. Le vent faible orienté au Sud ramène de l’humidité dans l’air, de gros nuages noirs s’amoncellent à l’horizon ce qui ne découragent pas les quelques skieurs sur les pistes de liaisons entre le Capucin, Chastreix et la Stèle.
La montée au Puy de Cliergue proposée est remise à plus tard, nous virons plein Ouest et sommes accompagnés un court moment par les aboiements de chiens de traîneaux. Une des branches du ruisseau de Jarrige atteinte, nous éprouvons la solidité des ponts de neige, histoire de casser la monotonie du retour et de faire quelques photos.

Une des branches du ruisseau de Jarrige

Nous avons pu conserver jusqu’aux voitures les raquettes aux pieds, ce sera l’exploit de la journée. Un réconfort fait de douceurs nous attend dans les coffres des voitures. Merci notamment à Christelle et Pierre, pour la superbe brioche aux pralines du boulanger de Loubeyrat et à Marie pour le délicieux panettone. Les calories perdues sont ainsi vites rattrapées. A bientôt pour de nouvelles aventures !

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Jeu 04/01/2024 Rando Lembronnais- Moriat

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 15 animatrice comprise (7F, 8H)
Météo : beau temps, température douce.
Distance : 22,500 km
Dénivelé : 654 m
Durée déplacement : 7 h
Durée rando : 6 h15
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 240 km pour 2 voitures de Clermont Fd, 80 km pour 1 voiture du Crest soit au total 320 km
Préparation et rédaction : 3 h

ITINÉRAIRE : Moriat, PC 511, PC507, PC 554, PC 669, Praquéro, le Caure, PC 713, Segonzat, St Gervazy, Pic du Montcelet, Vichel, Moriat.

Accroché aux flancs du plateau, le village de Moriat, nous accueille pour le départ de la 1ère randonnée de l’année 2024 qui va nous faire contourner, longer, traverser différentes « chaux ». Cette dénomination très locale, concerne les plateaux basaltiques issus d’anciennes coulées de lave mises en relief par l’érosion. Causses miniatures, ils offrent à la fois des conditions de sécheresse et d’humidité favorables à une flore et une faune diversifiées. Mais nous allons d’abord jusqu’au château du village construit selon certaines informations au XIVème siècle et selon d’autres au XVIème siècle, dont la porte-tour laisse deviner un ancien pont-levis.

Porte tour du château de Moriat

Nous contournons l’enceinte qui le protège avant de partir sur les chemins. Après un passage boisé, nous sommes à découvert et surplombons la vallée où coule la rivière Allagnon avec en arrière plan le bassin minier et encore plus à l’est les monts du Livradois. Au point côté 554, sous la bastide, nous avons face à nous la chaux de la Rodde large plateau de 22 hectares et le Puy Ferrat, à la forme plus conique. Nous bifurquons plein ouest pour monter jusqu’à la chaux de Bartovère puis repartons au sud direction le Caure. Là normalement de nombreuses zones humides sont signalées sur les cartes. Mais beaucoup de ces zones sont asséchées et ne sont plus qu’un nom sur la carte faisant ainsi disparaître l’un des aspects les plus curieux de ces milieux étranges que sont les Chaux du Lembron. Mais nous profitons pleinement du panorama à l’est comme à l’ouest. A l’extrémité du plateau, c’est le château de Leotoing que nous découvrons perché au-dessus de l’Allagnon.

Château de Leotoing dans la brume

A la jonction avec le GRP, nous descendons vers Segonzat. puis Saint- Gervazy.

Arrivée sur St Gervazy

Un petit tour dans l’église pour admirer la Vierge noire datant du 12ème siècle, volée en 1983 mais retrouvée dix huit ans plus tard.

D’abord conservée dans le trésor de la cathédrale de Clermont-Ferrand, elle a été réinstallée en 2005 dans l’église Notre-Dame de Saint-Gervazy.

La montée sur la chaux sous le pic du Moncelet, est un peu raide mais belle récompense à l’arrivée avec une superbe vue sur les terres rouges (on n’est pas loin de la vallée des Saints) des vallons où les cultures céréalières ont remplacé la vigne, le pic de Vodable, le puy d’Ysson, le Cézallier.

Le pic du Montcelet point culminant du Lembron (738 mètres), surmonté d’une tour restaurée ultime vestige d’une forteresse du XIème siècle sera le dernier point haut de la journée.

Tour restaurée du Montcelet

A l’entrée de Moriat, nous repassons près du château et de la belle croix aux ornements très particuliers qui le matin avait retenu notre attention.

Croix Moriat

C’est la fin de la rando mais pas de la journée qui se poursuit avec une dégustation de galettes après avoir déjà eu au pique-nique une avalanche de douceurs. Merci à tous pour votre participation et votre bonne humeur.

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Jeu 28/12/2023 Rando Sancy Nord – Zanières

Animateur : Michel J
Nombre de participants animateur compris : 12 (7F, 5H)
Météo : temps couvert avec de timides éclaircies l’après-midi, quelques courants d’air de Sud entre deux bosquets.
Terrain : souple
Distance : 24,220 km (montre gps)
Dénivelé : 720 m (montre gps)
Durée du déplacement : 7 h15 environ
Durée de la randonnée : 6 h 48 environ
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : (80 x 3) = 240 km
Préparation et rédaction : 3h00

Itinéraire : parking à l’entrée de Zanières sur la D5, les Mazets, bois au Sud de Pessade, contournement du puy de la Védrine, buron de Margelet, bois des bruyères, bois de Saignes, bois de Mareuge, Zanières

Le sol en cette fin d’année a conservé une couleur automnale. Toutefois, quelques traces de neige sur les hauteurs et dans les endroits abrités nous rappellent que nous sommes en décembre. Notre petit groupe constitué d’habitués du jeudi renforcé par quelques adhérents en vacances pour les fêtes va permettre de faire un itinéraire avec une portion de hors piste. Les grandes lignes du parcours expliquées, nous quittons Zanières sous un ciel couvert avec une température agréable pour la saison. Le vent annoncé n’est pas au rendez-vous et se manifestera ponctuellement sous forme de brise en cours d’après-midi aux endroits un peu plus exposés.

Un long chemin rectiligne passant au Nord du puy de Montenard nous amène à proximité du buron de Maugue, autrefois caché dans la forêt. Quelle surprise de découvrir une immense zone dégagée où aucun arbre n’a été épargné. 

On est loin de ce que l’on appelle une coupe de jardinage ! A partir de ce moment, nous obliquons vers le Nord-Ouest et abordons une partie hors piste qui aurait du se faire majoritairement à couvert d’une pessière. Nous laissons une petite parcelle de mélèzes en contrebas et bataillons sur une courte distance avec de hauts genêts à balais qui ont prospéré dans cette éclaircie forestière.


Il semble que les sangliers passent par là car nous trouvons des excréments appelés « laissées » pour cet animal. Des coups de feu, des aboiements peu éloignés me font modifier notre cheminement, nous contournons le puy de la Védrine par la gauche et non par la droite. Dommage le passage au Sud du Baladou nous aurait fait passer dans une végétation plus variée. Un chasseur tourné vers la Monne est aperçu avec sa tenue orange et une joggeuse accompagnée par son chien passe sur le chemin que nous atteignons rapidement. Deux quatre-quatre sont garés sur la droite et nous poursuivons notre progression en direction du bassin versant de la rivière Monne que nous traversons après avoir lu un joli panneau expliquant les raisons du déboisement massif. La Monne prend officiellement sa source à la Fontaine de Montadoux. D’une longueur de 27,88 km elle rejoint la Veyre, à Veyre-Monton et fait partie du bassin collecteur de la Loire. Après avoir cheminé à travers de hauts épicéas, nous gagnons les hauteurs passant d’un couvert à une zone dévastée par les engins. 

Jolie montée dans une pessière

Le pique-nique est pris à proximité des captages marquant la ligne de partage des eaux entre la Monne et le Fredet. Le point haut de haut de la randonnée est atteint et notre orientation change totalement puisque nous prenons la direction du Sud-Est en passant sous le versant Nord des Rochers de Sautet.

En direction des rochers de Sautet

Nous sommes attentifs car cette zone est quelquefois fréquentée par des chamois mais c’est un couple de grands corbeaux que l’on voit nous surveiller du haut d’un bloc rocheux, identifiés grâce au zoom de l’appareil de Laurent. Nous remarquons la restauration du buron du Margelet puis les quelques dégâts dans le bois des Bruyères suite au dernier coup de vent. Nous suivons d’anciennes pistes de ski de fond entretenues à l’époque où la neige était encore bien présente par le foyer de ski de fond de Beaune-le-froid. Nous retraversons le Fredet avant de regagner la forêt en longeant le bois de Saignes. 

Passage sur le Fredet

Arrivés sur le chemin qui marque la ligne de partage des eaux entre La Monne et le Fredet, nous pouvons voir les nouvelles plantations de mélèze et de douglas. Les bois de Maugue et de Mareuge sont traversés et l’on peut y voir de superbes lichens filamenteux et foliacés. 

Lichens

A l’entrée de Mareuge, les chèvres angoras sont bien là ainsi qu’une tour d’un château fort qui fait un peu « tâche » dans le paysage. Puis c’est le Sud du Monténard que nous ne gravirons pas pour rester sous les 800 mètres de dénivelée annoncée. Merci pour votre participation et les nombreuses gourmandises apportées.

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Jeudi 14/12/23 Rando Combrailles – Champs

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 17 animatrice comprise (9F, 8H)
Météo : ciel couvert.
Distance : 22 km
Dénivelé :550 m
Durée : 6h15’
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 70 km pour 2 voitures de Clermont Fd, 100 km pour 2 voitures du Crest, soit au total 340 km
Préparation et rédaction : 2 h 30

ITINÉRAIRE : Champs, D 412, Vialleix, PC 427, PC 349, Ebreuil, Le Mont David, GR 463 , Le Mas, D207, Les Brayards, Cote de la Garenne, PC 551, Champs.

Situé au Nord du Puy de Dôme, à la frontière avec l’Allier, Champs est un point de départ intéressant pour aller à Ebreuil notre objectif du jour.
Pas de bruit dans le village lorsque nous partons sous un ciel chargé et une atmosphère bien humide mais sans pluie.
Après un petit bout de goudron, nous empruntons un chemin qui descend dans le vallon où coule La Cigogne, affluent de la Sioule.

Descente vers la rivière La Cigogne

Un beau cheminement au milieu d’une forêt de chênes que suit également le GR 300.
Après avoir traversé la rivière sur une petite passerelle, nous remontons en direction de la D412 que nous abandonnons très vite ainsi que le GR, pour retrouver des chemins.

Passage de la Cigogne

Après Vialleix, nous zigzaguons entre les parcelles de cultures. Un bruit dans le ciel attire l’attention de Michel. Un vol de grues bien organisé en migration nous survole et s’éloigne vers le sud. Un second sur notre droite, semble tourner en rond mais nous le perdons de vue dans les nuages. Un bel épisode d’observation !

Puis c’est rapidement l’arrivée à Ebreuil, petite citée réputée pour son abbatiale, de style carolingien, ses peintures murales du 12ème siècle, la partie du chœur en gothique primitif et le clocher porche de style roman.
Elle est la seule église carolingienne d’Auvergne et fait partie des cinq églises carolingiennes de France ayant conservé leur charpente en bois.

Peintures murales de l’abbatiale St Léger

Avant d’en effectuer la visite, je m’amuse à questionner les participants, imitant le jeu bien connu « Des mille euros » dont les enregistrements faits à Ebreuil passent cette semaine à la radio. Pur hasard car la randonnée était tracée bien avant.
Le pique nique pris sous la halle, nous repartons en direction du pont en longeant la Sioule. Le niveau de la rivière est haut, l’eau affleure les berges.

Le long de la Sioule à Ebreuil

Sous le pont, un tourbillon laisse imaginer les sensations en canoë !
Mais c’est à pied que nous devons repartir vers notre point de départ.
Nous retraversons la Sioule puis un peu plus loin à nouveau la Cigogne, proche de son point de confluence, et remontons vers les collines boisées du bois de Peyrolles. Nous y trouvons un autre GR, le 463 que nous allons suivre jusqu’au lieu dit le Mas. D’abord une descente vers la Billie, également affluent de la Sioule, qu’il nous faut sauter avant de remonter pendant environ 2 km.

Saut de la Billie

Après le Mas, la petite sente que je pensais suivre est envahie par les ronces. Mais un pré contigu nous permet d’aller dans la bonne direction et de la retrouver un peu plus loin. Avant d’arriver aux Brayards, c’est l’inverse qui se produit. Alors que j’imaginais devoir faire un peu de hors piste, le chemin s’arrêtant sur la carte, il se poursuit sur le terrain et nous permet de rejoindre ce hameau sans encombre.

Un des puits du hameau des Brayards

Champs est proche et nous arrivons à nos voitures en jouant avec les chemins pour éviter le goudron.
Merci à tous de votre participation et à bientôt pour de nouvelles découvertes.

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