Animatrice : Mady Nombre de participants : 9 animatrice comprise (5F, 4H) Météo : ensoleillée, température douce Distance : 23,500 km Dénivelé : 950 m Durée déplacement : 8h Classement Atlas : 110 km pour 2 voitures de Clermont Fd Préparation et rédaction : 3h
ITINÉRAIRE : Valbeleix, Vauzelle, Brion, ruisseau de l’Eau Derrière, PC 1141, sud ouest La Mayrand, PC 1147, les Mets, Vauzelle, Rocher de l’Aigle, Roche Nité, Valbeleix.
La fraîcheur du matin ressentie sur le parking situé près de la Couze du Valbeleix dont le village tient son nom, disparaît rapidement sur les pentes de la hêtraie que nous traversons pour monter à Vauzelle. Dans l’effort le groupe étant silencieux, nous avons la chance, pour les premiers, de voir un sanglier arrêté sur le chemin. Un petit temps de pause est même nécessaire pour lui permettre de nous entendre ou nous sentir et lui laisser le temps de s’enfuir. Après la traversée du village saluée par les aboiements de chiens et encore quelques portions de chemins nous arrivons sur les estives où un troupeau est encore présent. Nous retrouvons un ancien balisage du Tour du Cézallier ou Tour des Vaches Rouges qui passait autrefois à cet endroit et le long du lac des Bordes.
Situé à près de 1186 m d’altitude, il s’étend sur 14 hectares. A l’origine, c’était une tourbière transformée au 17ème siècle par le seigneur du château de Brion, qui décida de l’ennoyer par la construction d’une digue à son extrémité nord. Le lac ainsi créé permet alors une production de poissons, génératrice de revenus. Actuellement le lac des Bordes possède encore une tourbière d’une richesse patrimoniale très importante avec des tremblants inaccessibles répartis au sein du plan d’eau où de nombreuses espèces végétales, animales (insectes, oiseaux, batraciens) rares, peuvent être observées toute l’année ou lors des périodes migratoires. La Motte de Brion que nous apercevions depuis le Pré de l’Arbre, est juste devant nous.
Nous la contournons par l’ouest et montons au sommet. Superbe vue à 360°sur les grands espaces, les Massifs du Sancy et du Cantal, en dessous le lac tout bleu, et au loin droit devant, la Roche Nité où nous passerons en fin de randonnée. Un lieu idéal pour le pique nique !
Après cette pause méridienne, nous repartons en direction du nord pour le retour sur Valbeleix. Le passage en hors piste le long du ruisseau de l’Eau Derrière se fait rive droite, en partie dans un pré, en partie dans un bois, un troupeau de vaches et de nombreux barbelés nous dissuadant de rester rive gauche comme prévu. Ensuite il faut trouver un lieu de franchissement suffisamment confortable entre les barbelés qui bordent les 2 rives et la largeur du ruisseau bien en eau ! C’est enfin possible et nous remontons à travers prés avec quelques passages de clôtures vers le lieu-dit Beauregard où nous retrouvons un chemin et les vues panoramiques. Une mare de boue sur le chemin juste avant les Mets, et l’animatrice prend un bain, pantalon et mains bien sales ! L’arrivée à la Roche Nité qui surplombe le village de Valbeleix nécessite une belle montée depuis Vauzelle où nous sommes repassés. Mais là encore une belle récompense avec la vue offerte. La Roche Nité est probablement une ancienne cheminée volcanique, dont les orgues sont les témoins, dégagée par le glacier recouvrant autrefois la vallée. Son nom viendrait du fait qu’elle est enfouie (nichée) dans le sol, sur le bord du plateau de la Chavade. La descente sur le village n’est plus qu’une formalité. Un détour par l’église pour découvrir la lanterne des morts et la croix de cimetière qui date du XVIème siècle, un dernier regard sur les orgues et nous pouvons au terme de cette journée de grands espaces et d’efforts, reprendre nos voitures !
Animatrice : Mady Nombre de participants : 21 animatrice comprise (11F, 10H) Météo : ciel nuageux le matin, plus dégagé l’après-midi, température douce Distance : 20,79 km Dénivelé : 795 m Durée déplacement : 6h30 Classement Atlas : 120 km pour 3 voitures de Clermont Fd, 50 km pour 1 voiture du Crest soit au total 170 km et 2 voitures sur place. Préparation et rédaction : 2h30’
ITINÉRAIRE : Vallée de Sans Souci, la Bourre, le Bois d’Agnat, les Briffons, ruisseau des Fourneaux, St Coust, vallée de Sans Souci.
La vallée de Sans Souci, doit son nom à un instituteur retraité qui à la fin du 19 ème siècle y bâtit une maisonnette et disait à tous ceux qu’il croisait qu’il vivait tranquille et sans souci. Longeant le ruisseau de Romeuf, le chemin nous conduit à la cascade de l’Ecureuil et à partir de là commence la montée vers le plateau.
Normalement la sente empruntée devait nous conduire au hameau du Colombier en redescendant d’abord vers le ruisseau. Mais découvrant qu’elle continue de monter vers le Nord je reste dans cette direction, profitant de cette occasion pour découvrir ce nouveau cheminement non répertorié sur la carte. A l’arrivée sur un chemin orienté Est Ouest lui aussi absent de la carte, je privilégie d’abord l’Ouest pour ne pas revenir vers Chazeron, puis à nouveau le Nord, avec la traversée d’un pré où poussent quelques champignons (laccaire améthyste ou mousseron des bois, rosés), offrant une vue inhabituelle sur le Château de Chazeron, pour retrouver le parcours initial.
Nous retrouvons un chemin ombragé pour la descente sur le Ruisseau des Grosliers qui coule dans la vallée des Prades et la traversée de la D 78, me rappelle quelques durs moments à vélo pour monter à Loubeyrat. Les Briffons traversés nous descendons une 1ère fois vers le ruisseau des Fourneaux puis après un petit passage sur le plateau une 2ème descente d’abord sur un large chemin qui devient une sente et finalement se perd dans la végétation. Un peu de hors piste et nous la retrouvons à proximité du cours d’eau. Certainement peu empruntée elle se devine et nous zigzaguons d’un bord à l’autre du ruisseau avec quelques passages encombrés par des arbres couchés.
Au moment où elle devient plus praticable, on la quitte pour une autre qui remonte tout droit, 23 % de pente. Un bel effort qui ouvre l’appétit pour la pause pique nique, la dégustation de gourmandises et le café transporté et offert par Didier.
Ensuite nous suivons de beaux et larges chemins pour passer d’abord au plan d’eau de St Coust, puis à proximité du Château de Chazeron avant de redescendre sur la vallée de Sans Souci. Merci à tous pour votre participation et aux distributeurs des gourmandises…et à bientôt pour une nouvelle journée sur les chemins.
Animatrice : Mady Nombre de participants : 4 animatrice comprise (3F, 1H) Météo : Beau temps avec quelques nuages le matin et en fin d’après midi Distance : 25 km Dénivelé : 800 (montre GPS) Durée : 7h15 Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 100 km pour 1 voiture de Clermont Fd Préparation et rédaction : 2h
ITINERAIRE : Orsonnette, Croix des Plantiers, la Matelle, la Croix d’Auzat, Esteil, la Barre, Les Martres, les Pierres de Brare, Pont du Taillis, Lamontgie, Mailhat, Orsonnette
C’est sous un ciel bien bas que nous partons d’Orsonnette. La butte de Nonette se distingue à peine. Après avoir rejoint le ruisseau du Gouffre du Rat, les premiers contreforts du Livradois sont abordés. Dès que nous sommes en terrain découvert, et au fur et à mesure de la dispersion de la brume, le paysage se dévoile. Au premier plan le Val d’Allier où quelques pitons rocheux émergent, la butte de Nonnette, Usson, la Combelle et le chevalement qui rappelle l’activité minière de la commune et plus loin la chaîne des Puys et le Sancy.
Après La Matelle,et la belle chênaie du Bois Rond, nous arrivons à la Croix d’Auzat qui surplombe le village d’Esteil. Une belle pelouse, le panorama, l’heure, incitent à faire la pause pique nique.
La traversée d’Esteil passe vers l’église romane, ancien prieuré de l’ordre de Fontevraud, scindé en lots vendus séparément en 1796 pendant la révolution française. Un mur sépara alors en deux le vaisseau de l’église, formant d’un côté une grange, de l’autre l’église. Mais ses malheurs n’étaient pas terminés puisque en1944 elle brûla dans un incendie volontaire déclenché par les troupes allemandes.
Nous traversons le bois de Brenat, rejoignons le GR du Pays d’Issoire puis le quittons juste avant la D 75, pour emprunter un chemin complètement défoncé par les engins de débardage qui nous amène jusqu’à la D 703. Passés La Barre puis les Martres, le retour vers le Val d’Allier s’amorce, Le chemin qui traverse un bois de chênes est très fréquenté ce jour là avec un regroupement de chasseurs que l’on croise et quelques motos-cross qui nous dépassent. Heureusement ça ne dure pas. Le Pont des Taillis marque la limite de la forêt. Nous traversons Lamontgie puis Mailhat dont nous admirons la magnifique église romane.
Après une belle journée ensoleillée, c’est sous un ciel qui s’est à nouveau assombri que nous arrivons à Orsonnette.
Animatrice : Mady Secteur géographique : Cerdagne, Pyrénées Orientales Nombre de participants : 12 animatrice comprise (7F, 5H) Classement Atlas du séjour : (F/M) Distance totale parcourue à pied : 103,42 km Dénivelé total effectué : 5216 m Kilométrage pour 3 voitures : 4265 km comprenant, l’aller Clermont Fd / Latour de Carol, les déplacements sur place et le retour Latour de carol /Clermont-Fd. Météo : ensoleillée avec du vent fort du nord et quelquefois des passages nuageux en montagne Les données kilométriques et altimétriques des randonnées sont le résultat d’une montre GPS, Garmin Fenix 7.
Temps de préparation et rédaction : 40 h
JOUR 1 : samedi 07 septembre
Trajet voitures : départ de Clermont Ferrand à 7h45
Arrivée à Latour de Carol (en catalan la Tor de Querol) à 16h46 sous un grand ciel bleu après un trajet ponctué de plusieurs pauses, la dernière au col du Puymorens. Après l’installation dans nos chambres et avant le pot d’arrivée qui nous est offert à 19h nous faisons un petit tour dans le village. Traversé par le Carol qui prend sa source dans le massif du Carlit, ce petit village de presque 500 habitants voit sa population augmenter les week-ends et pendant les vacances, de nombreuses maisons secondaires étant alors occupées par des familles espagnoles. Rive droite de la rivière, l’église St Etienne perchée sur un éperon rocheux domine le bourg, à Yravals (rive gauche) où nous résidons, la chapelle Saint Fructueux datant du XIème siècle , se cache en contrebas de la route derrière d’imposants murs de pierre. Et chose incroyable, Latour de Carol possède en outre une gare internationale avec des liaisons pour Barcelone, Paris, Toulouse et le départ du très célèbre train de Cerdagne, le Train Jaune.
Une météo moins favorable étant annoncée pour la fin de semaine, je modifie l’ordre des randonnées pour effectuer en priorité celles les plus hautes en altitude
JOUR 2 : dimanche 08 septembre
Dorres et les Molleres de Maurà
Distance : 18,59 km Dénivelé : 1031 m Durée : 07h44 ( 5h58’) Altitude la plus basse : 1450 m Altitude la plus haute : 2320 m
Nous partons de Dorres sous un grand ciel bleu mais les nuages accrochent les sommets au sud. Après la traversée du village où nous pouvons découvrir l’histoire des chemins de la liberté, réseau de passage pour l’Espagne pendant la seconde guerre mondiale, nous suivons sous la frondaison de noisetiers, jusqu’au Coll del Jouel, le GRP du Tour du Carlit, chemin parsemé de pierres granitiques. En le quittant nous abordons une partie plus dégagée ouvrant la vue sur la vallée pour arriver à Els Plans et contourner le roc de Rossel par une sente peu marquée qui nous permet de rejoindre le Riu de Brangoli. Après l’avoir remonté sur quelques mètres dans un environnement en partie boisé, de grosses pierres nous permettent de le traverser assez facilement pour passer rive droite et trouver une sente plus importante. Le bois de pins se fait plus épais, quelques petits cèpes difficilement décelables car bien enfoncés dans l’herbe sont découverts. Au fur et à mesure que nous progressons, la pente se fait plus rude, et selon les lacets de la sente, nous nous approchons ou nous éloignons un peu du ruisseau. Une falaise aux gros blocs de granit domine notre parcours. L’arrivée à hauteur d’une cascade signale que le plus important du dénivelé est effectué. Les estives sont là mais pas de troupeaux en vue. Dans un bosquet de pins, nous surprenons 2 biches qui finissant par nous sentir, s’éloignent enfin. En octobre, cet endroit retentit des brames, très impressionnants, des cerfs qui sont nombreux dans la région. Nous finissons de monter, traversant les Mollerres de Maurà, zone très humide. En fin de matinée le ciel bleu est devenu gris et maintenant sous l’effet du vent, de gros nuages balaient le plateau et nous enveloppent. Un amas rocheux, le Serrat Dels Llops (2344m) nous abrite du vent du Nord ouest pour la pause pique nique.
Pendant cet arrêt, le ciel s’est à nouveau dégagé. Nous nous dirigeons vers le Pla dels Triadors, sans véritable chemin, suivant des traces d’animaux entre les pins et les blocs de granit qui parsèment le plateau. Tout en bas, la vallée avec ses nombreux villages, la centrale solaire d’Odeillo, et plus proche à droite sur un contrefort, celle de Targasonne, Thémis, dont la tour de 105m de haut reçoit les rayons du soleil concentrés par une multitude de miroirs géants. En face, la crête frontalière avec l’Espagne et ses sommets du Cambre d’Aze au Puigmal où nous irons dans les jours prochains. Nous descendons une pente herbeuse et rocheuse vers la Jaca del Pas, cherchant le meilleur passage.
Un dernier petit obstacle à franchir, le Rec de Dorres ( rec = canal), et nous voici sur une terrain plus facile où nous retrouvons une sente. Un arrêt sur la pelouse vers le Serrat de Castellar (2073m) permet de se regrouper. Un large chemin, bordé de parties herbeuses où paissent des chevaux, le murmure du ruisseau qui le longe, une cabane « l’abri de Nescale » sommaire mais certainement appréciée en cas de mauvais temps, agrémentent la descente vers Dorres toujours avec la vue sur la vallée. A la croisée avec le GRP, nous empruntons une agréable sente qui à travers bois nous amène à l’entrée du village.
Il est suffisamment tôt pour que l’on termine cette première journée de randonnée aux bains romains. Exposés plein sud, ces bassins en plein air où l’eau chaude sulfureuse jaillit à 42 °C permettent un beau moment de relaxation face au Massif du Puigmal.
JOUR 3 : lundi 09 septembre
Lacs du Carlit
Distance : 15,05 km Dénivelé : 940 m Durée : 6h46 (5h19) Altitude la plus basse : 2008 m Altitude la plus haute : 2658 m
Le lac des Bouillouses, point de départ de la randonnée, est un lac artificiel. La construction du barrage commencée dès 1903, a été difficile en raison du froid, du gel et de la qualité du sol perméable et friable. De plus, les travaux s’arrêtaient à chaque saison froide. En 1910, il mesurait 364 m de long et 15,50 m de haut. Rehaussé de 2m en 1946/1947 il mesure désormais 384 m et contient 17,5 millions de m³ d’eau permettant la production d’électricité, la fourniture en eau potable des communes de Cerdagne, participant à l’irrigation de la plaine du Roussillon et l’alimentation en eau des canons à neige de la station de ski de Font Romeu.
Déjà beaucoup de monde sur ce site très touristique et sur le Tour des lacs du Carlit par lequel nous commençons notre parcours. Après être passé devant le refuge et avoir laissé à droite le GR 10 qui suit le lac, nous entrons dans la forêt . Nous voici pour l’instant bien protégés du vent ! Le sentier intercale des passages faciles avec d’autres plus pentus et rocheux.
Arrivés à environ 2120 m d’altitude, le terrain est plus régulier et on enchaîne les lacs. A gauche, on devine l’Estany Negre, et peu après à droite El Viver. On continue avec l’Estany de la Comassa, puis avec l‘Estany Sec qui porte très mal son nom. A ce niveau nous quittons la PR du Tour des lacs pour aller à gauche vers l’Estany Llat. Après l’avoir longé sur quelques mètres, on pénètre dans la forêt, soulagés d’être à nouveau à l’abri du vent que l’on ressentait fortement depuis les 1ers lacs. Des cairns balisent la sente qui nous permet d’arriver progressivement au pied du Tossal Colomer. Là encore, quelques tests d’équilibre avec plusieurs blocs rocheux à passer. A nouveau en terrain découvert, à près de 2400m d’altitude, ce sera un pin et un mouvement de terrain bien orienté qui nous serviront de salle à manger pour le pique-nique et nous protégeront du vent froid et violent. Les vestes de montagne sont les bienvenues, la température est très fraîche, nous les garderons jusqu’au point le plus haut voire même après !
Nous repartons pour la dernière difficulté du jour, le col entre le sommet du Carlit et le sommet du Tossal Colomer. Le plafond est de plus en plus bas et nous le cache souvent, mais de nombreux cairns aident à maintenir le cap. Nous surplombons et contournons de petits étangs et finissons après un ultime effort par atteindre l’objectif fixé. Malgré la météo, quelques courageux descendent ou montent au sommet du Carlit. Vu la violence du vent à environ 2650 m d’altitude, je n’ose pas imaginer ce qu’elle est au sommet à 2921 m. Nous ne nous attardons pas et commençons la descente en luttant contre des rafales qui tentent de nous déséquilibrer, tout en étant attentifs aux difficultés du terrain. Un peu plus bas, nous pouvons enfin profiter de la vue sur les lacs et faire une pause !
On poursuit sur une sente qui longe les différents étangs, Sobirans, Trebens, Castellar. Des passerelles, des pas japonais permettent de passer entre ces derniers et vers l’estany de Les Dugues sans crainte de mouiller les pieds. Nous sommes bien descendus en altitude et les moins frileux peuvent enlever les vestes. Enfin nous retrouvons l’Estany del Viver et le chemin du départ qui nous ramène aux voitures.
JOUR 4 : mardi 10 septembre
Le Puigmal d’Err (2ème sommet des PO après le Carlit)
Distance : 13,60 km Dénivelé : 1173 m Durée : 7h30 (6h30) Altitude la plus basse : 1981 m Altitude la plus haute : 2910 m
Le ciel est d’un grand bleu, la journée s’annonce belle. Le départ se situe au niveau de l’ancienne station de ski. Un petit bout de goudron avant de commencer la montée en suivant le ruisseau d’Err. A Aiguaneix (2220 m environ), nous prenons la sente de gauche qui va en direction du Puigmal Petit de Sègre, celle de droite allant directement au Puigmal d’Err. Ce ne sera pas notre chemin de retour, nous resterons sur les crêtes pour redescendre par les anciennes pistes de ski.
Pour l’instant nous continuons à monter dans cette petite vallée bien encaissée qui s’élargit peu à peu laissant découvrir au fur et à mesure de notre ascension un paysage grandiose.
Quelques pauses, pour reprendre son souffle, profiter de la vue, digérer le dénivelé de 600 m fait en à peine 2 kilomètres et finalement nous arrivons au col juste derrière 2 espagnols, un père et sa fille, qui nous avaient doublés au début du chemin. On pourra même leur demander une photo de groupe. Un regard sur les versants opposés et nous repartons vers le sommet, il reste encore 100 m de dénivelé. Le passage en crête permet une vue sur la vallée espagnole et au fond, signalés par Anny, des animaux qui paissent. Avec les photos prises par Laurent on distingue parfaitement qu’il s’agit d’isards. A partir de là, le terrain devient très minéral. Nous rencontrons en sens inverse quelques randonneurs mais aussi des vététistes, la plupart espagnols qui ont fait ou vont faire le sommet et la descente vélo à la main. Au sommet, rafales de vent froid, le groupe se disperse, chacun tentant d’y échapper en s’installant derrière les abris de pierre, signe qu’il doit y en avoir souvent, donc pas de photos de groupe, Descente face au vent dans un univers toujours très minéral mais au 2/3 de la pente, on trouve derrière un gros amas rocheux un abri parfait. Face au soleil, le pique-nique est apprécié.
Encore quelques mètres et nous bifurquons à gauche, laissant à droite la descente directe, pour rester sur une crête herbeuse et passer au Pas dels Lladres. Bénéficiant toujours d’une belle vue aérienne, nous faisons une lecture de paysage, pour retrouver côté français villages, centrales solaires, sommets dont ceux côtoyés hier, et parcours effectué ce matin puis redescendons à nos véhicules sous les remontées mécaniques et les pistes de la station de ski du Puigmal maintenant fermée.
Au retour, un petit détour pour passer au Four solaire d’Odeillo, créé en 1961 à l’initiative du chercheur Félix Trombe et où les équipes du CNRS s’installèrent en 1969. Pas de visite possible actuellement mais de nombreux panneaux explicatifs sur le fonctionnement du four solaire et de toutes les autres installations exposées. Et surtout la parabole vue de près !
JOUR 5 : mercredi 11 septembre
Etang de Malniu
Distance : 15,68 km Dénivelé : 492m Durée : 4h20 Altitude la plus basse : 1907 m Altitude la plus haute : 2270 m
Une journée de récupération après 3 jours de randonnées avec de bons dénivelés. Le départ se fait de la station de ski nordic de Guils Fontanera, située en territoire espagnol.
Dès notre arrivée, je suis interpellée par le nombre de voitures qui franchissent le passage canadien et continuent sur la piste. En semaine, je pensais que nous serions assez tranquilles dans ce lieu fort fréquenté les week-ends. Nous croisons quelques personnes munies de paniers, des ramasseurs de champignons !
Pour éviter en partie la large piste carrossable qui mène au refuge de la Feixa où nous devons passer avant de trouver des sentes pour l’aller retour à l’étang, j’emprunte des chemins (peut être des pistes de ski de fond en hiver) et des coupe feux. La progression dans le bois se fait en toute tranquillité. Malheureusement à un moment, nous retrouvons la piste et sommes effarés devant le nombre de voitures garées et celles qui montent encore. Les ramasseurs de champignons se font de plus en plus nombreux. Certains ont déjà fait une belle cueillette. On n’a jamais vu autant de ramasseurs à un même endroit !
Finalement pour retrouver un peu de tranquillité, je repasse dans le bois clairsemé pour longer la piste. Après le passage à une source captée, nous arrivons au refuge de la Feixa, planté face au sud où terrasse et parasols invitent à l’arrêt. Mais nous ne nous laissons pas tenter. Un dernier regard sur les lointains sommets espagnols de la chaîne Pyrénéennes et c’est la bifurcation pour l’étang. Nous serpentons en courbe de niveau à travers le bois jusqu’à rejoindre un chemin plus large qui remonte du refuge de Malniu situé en contrebas. Quelques petites pentes, à nouveau un chemin plat et nous arrivons à l’étang. Nous en faisons le tour en 2 étapes, la pause pique nique se faisant au milieu, sur une belle pelouse.
Le retour s’effectue par une autre sente avec toujours la rencontre de cueilleurs avec lesquels nous échangeons, grâce à Vincent notre traducteur, sur les champignons ramassés. La descente à la station se fait par le GR, à l’écart de la grande piste où il reste encore quelques voitures, à travers les estives et de petits bois de pins.
Un dernier regard admiratif pour un énorme et très lourd panier de champignons avec lequel 2 espagnols se font photographier. Encore une belle journée sous le ciel bleu.
JOUR 6 : jeudi 12 septembre
La météo étant assez pessimiste tant au niveau des précipitations que des températures en altitude, je propose au groupe deux randonnées de proximité avec un retour au village de vacances pour le pique nique.
Matin : Autour de Latour de Caroll
Distance : 11,95 km Dénivelé : 376 m Durée : 3h13 Altitude la plus basse : 1246 m Altitude la plus haute : 1580 m
Juste au-dessus du village de vacances, un chemin, une sente et nous voici déjà sur un promontoire qui domine Latour de Carol. Le chemin passe au hameau en ruine de San Pere de Cedret qui un temps espagnol, fut après 1868 rattaché définitivement à la France. La frontière est toute proche et nous évoluons rapidement sur des chemins espagnols. Nous longeons sur une petite distance, la route de la Feixa empruntée la veille pour monter à la station de ski, avec en contrebas, le village de Guils de Cerdanya avant de retrouver un large chemin en balcon. Tout en bas, en France, dans la vallée et sur les pentes des collines s’étalent les différents villages, Enveitg avec lequel Latour partage la gare internationale, Ur, Dorres, ….Côté espagnol, Saneja et sur un point haut au milieu de la plaine, la petite ville de Puigcerda. Après ce court intermède en Espagne, nous voici à nouveau en France, d’abord sur un large chemin montant près du canal de San Pere avant de redescendre sur la vallée par une sente très pentue. Jusqu’à l’entrée de Latour nous suivons la rivière et traversons la forêt magique créée par les enfants de l’école du village
Après midi : Chapelle Santa Maria de Belloc
Distance : 8,76 km Dénivelé : 402 m Durée : 2h22 Altitude la plus basse : 1422 m Altitude la plus haute : 1694 m
Retour à Dorres pour ce parcours. Pour éviter le goudron que suit le le GR de Pays du Tour de Cerdagne qui passe à la chapelle, j’emprunte une petite sente qui descend dans un petit vallon où coule le Rec de Jouell. Elle se transforme en un large chemin qui descend trop au sud. Devant rester en courbe de niveau direction ouest, nous franchissons un barbelé pour maintenir le cap. Dans l’herbe rase, on devine une ancienne trace et en la suivant nous arrivons au point de jonction avec le GRP. On contourne puis remontons vers le sommet sur lequel est juchée la chapelle datant du XIIIème siècle, mais plusieurs fois remaniée. A une altitude de 1685 mètres, elle offre sur la Cerdagne une vue superbe qui justifie son appellation de « Bell-Lloc » ou « beau lieu». Un peu après, un curieux abri à demi enterré, la fontaine des pèlerins avec 2 bancs face à face et au fond une cavité cylindrique remplie d’eau. Merci à Vincent et Daniel d’avoir fait preuve de curiosité, sans eux nous passions sans nous arrêter ! L’Argila, point culminant de la journée, est atteint. Au Coll de Jouell, l’idée d’un aller retour vers la chapelle de Brangoli est abandonnée, l’après midi étant déjà bien avancé. Nous revenons à Dorres par le GRP Tour du Carlit, suivi en sens inverse le dimanche précédent.
JOUR 7 vendredi 13 septembre
Egat-Pic dels Moros
Distance : 19,79 km Dénivelé : 802 m Durée : 5 h17 Altitude la plus basse : 1681 m Altitude la plus haute : 2137 m
Malgré un ciel bleu, de minuscules flocons de neige voltigent au départ et la température assez fraîche. Dès la sortie du village, nous empruntons un chemin qui serpente en courbe de niveau jusqu’à l’entrée de Font-Romeu où un petit écureuil nous souhaite la bienvenue. Nous rejoignons le «Musée sans murs», sentier forestier jalonné de nombreuses sculptures monumentales et contemporaines créé en 2008 sous l’impulsion de quelques passionnés. D’œuvres en œuvres, nous arrivons à hauteur des installations sportives du Centre National d’entraînement en altitude et du lycée climatique et sportif Pierre de Coubertin où de nombreux futurs sportifs de haut niveau tel que Martin Fourcade et Philppe Candeloro entre autres ont fait leurs classes… et apercevons sur la piste de ski roues et le stade de tir de biathlon, les équipes féminine et masculine belges qui s’entraînent. Passé le lycée, nous retrouvons pour un moment la forêt et ses multiples sentes où une trouée ensoleillée permet une agréable pause pique-nique avant l’arrivée au refuge de Llobins. Ouverte et non gardée, cette cabane propre et bien équipée est pourvue de quelques provisions. Exposée plein sud, en terrain dégagé, elle offre une vue panoramique sur les sommets frontaliers. En poursuivant vers le refuge de la Calma (2109m), quant à lui fermé, nous sommes survolés par une quarantaine de vautours. Un festin doit être possible à proximité !
Outre ces refuges, d’autres abris en pierre, certes assez spartiates, mais dispersés dans les estives sont présents et permettent éventuellement d’échapper au mauvais temps.
Dernier point à atteindre, le Pic del Morros (2137m), situé plus au sud sur notre chemin de retour. Mais avant cela, une dernière vue sur les sommets du Carlit et du Tossal Colomer saupoudrés de neige pour rappeler et apprécier le parcours effectué lundi. Le vent souffle encore très fort sur le sommet et nous profitons peu du magnifique panorama qu’il offre. Nous retrouvons une température plus clémente dans la descente vers la fontaine de l’Arrell. Jouxtant la route, le lieu est sympathique, une simple fontaine en pierre où est captée l’eau de la montagne et un dolmen doivent en faire en été un lieu de pique-nique fréquenté.
Une dernière photo du groupe à la croix d’Egat perchée sur une colline dominant le village et la tour des Maures, tour de guet du Xe siècle qui faisait partie d’un réseau de tours à signaux qui jalonnait l’ancienne limite entre l’empire des Maures et celui des Francs, clôture cette dernière journée.
Ce soir nous partagerons le dernier repas du séjour avec le groupe arrivé dans l’après-midi après avoir fait Clermont Fd / Latour de Carol, à vélo.
Merci à tous pour votre participation et d’avoir fait de ce séjour une agréable semaine et à Laurent pour ses photos qui ont complété les miennes.
Terrain : chemins, sentiers, sentes, en terre, en sable, avec rochers. Végétation : chênes, bouleaux, noisetiers, pins noirs, estives. Hébergement : confortable en chambres individuelles, en pension complète au village de vacances Yravals. Restauration : repas du soir très appréciés, du rab est souvent demandé et les plats repartent vides …. Petits déjeuners très complets. Pique-niques constitués au gré des envies de chacun. Groupe : très bonne ambiance. Incidents : quelques petites chutes sans conséquences
Animatrice : Mady Nombre de participants : 10 animatrice comprise (9F, 1H) Météo : très beau temps Distance : 21 km Dénivelé : 930 m Durée déplacement : 7 h Classement Atlas : moyenne Kilométrage auto : 80 km pour 2 voitures de Clermont Fd soit 160 km, 1 voiture sur place. Préparation et rédaction : 3 h 00
ITINÉRAIRE : Lac de Guéry, Fontaine d’Auroux, Borne des quatre seigneurs, la Banne d’Ordanche, le Tenon, l’Usclade, le Genestoux, la Fougère, Pailloux, lac de Guéry.
Randonnée très classique mais près de nos bases et tellement agréable à faire lorsque le beau temps est au rendez vous ce qui est le cas ce jeudi.
Beaucoup de contrastes sur ce parcours, grands espaces permettant des vues sur les sommets environnants, vallée où coule la rivière, forêt fournissant une ombre salutaire, un superbe mélange. Après une partie boisée pour aller à la fontaine d’Auroux, ce sont les estives qui nous accueillent, parsemées de gentianes de troupeaux de vaches et de randonneurs qui s’attaquent au Puy Loup tout proche.
Pour notre part, nous ne le ferons pas, ( respect du dénivelé annoncé) et restons à une altitude légèrement inférieure avec le passage à la Borne des Quatre Seigneurs, symbole emblématique de la proximité géographique et des liens ancestraux qui unissent les 4 communes du Mont-Dore, de Laqueuille, de Perpezat et de Murat-le-Quaire, dont les noms apparaissent sur chacune des faces.
A l’approche de la Banne d’Ordanche nous sommes survolés par des planeurs du club d’aéromodélisme situé en contrebas mais aussi, plus extraordinaire dans notre région, par une dizaine de vautours. Quel bonheur de voir ces grands rapaces planer au gré des courants. Mais qu’il est difficile de les photographier !
Avec le sommet de la Banne nous avons atteint le point le plus haut de la journée. Beaucoup de touristes mais plus de vautours. Nous profitons un court instant de la vue à 360° avant de redescendre direction La Bourboule. Entre la Banne et le Tenon, un beau troupeau de moutons profite de l’herbe bien grasse, surveillé par un berger et ses 3 chiens.
La température commence à s’élever mais c’est bien abrités par les hêtres de la forêt que traverse le GR 30 que nous arrivons à la Bourboule où nous rejoignons et suivons la Dordogne avec un arrêt pique-nique, accompagné du bruit de l’eau. Après le passage à la source Félix, puis à la source Croizat où des baigneurs allongés dans les bassins profitent avec beaucoup de plaisir semble-t-il de son eau chaude, le chemin nous amène à l’entrée du Mont Dore.
La remontée sur le plateau bien qu’ombragée en grande partie, est ponctuée de plusieurs petits arrêts pour rafraîchir les organismes. Nous retrouvons un paysage ouvert sur les montagnes.
Puis c’est à nouveau la forêt, qui nous enchante avec son petit air tropical.
Le lac est proche et s’aperçoit entre les branches. Mais on s’en éloigne un peu pour un aller vers la cascade avant de revenir vers lui et terminer notre journée sur des chemins bordés de fleurs.
Merci à toutes pour votre participation et à Pierre seul homme du groupe qui nous a bien aidé à passer les clôtures.
Animatrice : Mady Nombre de participants : 14 animatrice comprise (10F, 4H) Météo : ciel nuageux le matin, plus dégagé l’après-midi, température chaude voire lourde Distance : 24,700 km Dénivelé : 850 m Durée déplacement : 7h45 Classement Atlas : Moyenne Kilométrage auto : 320 km pour 2 voitures de Clermont Fd, 120 km pour 1 voiture du Crest soit au total 440 km Préparation et rédaction : 2 h 00
Parcours où vallées et plateaux vont se succéder. Après avoir traversé l’Alagnon nous commençons à monter en direction de Le Fayet et les quelques sweat ou vestes conservés par certains sont rapidement enlevés. Personne dans le village et sur le plateau, un seul troupeau de vaches occupe l’espace.
A la sortie d’Auzelaret, l’arrêt à la source au bord du chemin qui descend sur Aurouze permet d’admirer en contrebas un beau jardin potager. Le château fort d’Aurouze se profile entre les arbres et nous retrouvons la vallée de l’Alagnon. Nouvelle traversée de la rivière avant de commencer la montée vers la grotte des cavaliers. Au fur et à mesure que l’on approche de la falaise de basalte qui l’abrite, le profil de la sente devient plus rude. Nous longeons plusieurs cavités d’importances différentes et arrivons enfin devant la plus grande.
De huit mètres de large et dix mètres de profondeur, cette grotte naturelle, a été formée par l’évacuation brutale d’une poche de gaz contenue dans une coulée de lave ardente.
Tout comme ses voisines, elle a été au Magdalénien occupée par des chasseurs cueilleurs nomades qui poursuivaient rennes, bouquetins, chamois, marmottes et qui se nourrissaient de graminées, de mousses, de lichens et de bouleaux nains à l’image des habitants de la Laponie et de la toundra sibérienne.
Un dernier passage étroit entre des blocs de basalte et un chemin plus confortable nous remonte sur le plateau. La pause pique-nique à Croute permet de découvrir un panneau explicatif et une des deux pierres sculptées dans les murs de maisons du village, qui représenteraient le visage de Garibaldi, œuvres attribuées à un mineur italien venu travailler dans la mine d’antimoine de Massiac.
Puis c’est la descente sur la vallée de l’Arcueil.
Pour éviter de longer la route jusqu’à l’entrée de Bonnac, je privilégie le bord de la rivière. Il faut se frayer un passage dans les hautes herbes mais au moins nous sommes loin du goudron et un peu à l’ombre.
De l’eau fraîche récupérée au cimetière et sous le soleil nous atteignons la Croix d’Astri. De ce point haut nous descendons vers le ruisseau de Chandèze que nous suivons, à l’exception d’une échappée montante vers la D909, jusqu’à l’entrée de Bousselorgue. C’est la banlieue de Massiac ! Nous retrouvons l’Arcueil puis l’Alagnon et c’est l’arrivée aux voitures.
Animateurs : Pierre (en formation) et Mady Nombre de participants : 13 animateurs compris (7 F, 6 H) Météo : nuageux et pluie passagère le matin, couvert l’après-midi. Température de 13 à 19°. Terrain : chemins localement boueux. Distance : 23 km Dénivelé : 725 m Durée : 7h00 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 32 km pour 1 véhicule de Clermont, 70 km pour 2 véhicules du Crest soit au total 172 km et 2 véhicules sur place Préparation et rédaction : 6H00
Itinéraire : Chanat-la-Mouteyre, La Mouteyre, La Piala, Tunnel de Varoux, Le Fer-à-Cheval, PC 496, PC 680, Sarcenat, PC 818, 858, 910, Croix de Ternant, PC 961, 916, 904, 896, 880, bois du Girardet, PC 801, 786, Laty, Chanat-la-Mouteyre.
Cette randonnée était animée par Pierre dans le cadre de sa formation au BF d’animateur et avait Mady pour tuteur.
Le départ se fait à proximité de l’église de Chanat-la-Mouteyre sous de bonnes conditions météo qui se poursuivront tout au long de la journée malgré quelques précipitations légères et sporadiques. Après avoir pris la direction du sud, nous contournons le centre médical de la Mouteyre pour nous diriger vers la Piala. L’itinéraire commence par une descente qui nous fera passer au dessus du tunnel de Varoux, tunnel ferroviaire de la ligne Clermont-Ferrand/Volvic.
Par un sentier en balcon, nous arrivons au ruisseau des Valettes que nous traversons à gué malgré un bon débit cette année. En suivant le ruisseau vers l’aval, nous nous arrêtons pour découvrir la Fontaine Salée ou Font-Salado. Cette résurgence au bord du ruisseau se présente en 3 « griffons » espacés d’une douzaine de mètres dont une avec une vasque aménagée. L’eau est pétillante et ferrugineuse, d’un débit de 5 l/mn et d’une température de 11,2° continuelle. Son existence est avérée depuis au moins 1876.
En continuant à suivre le ruisseau, nous empruntons un petit tunnel, mi-piétonnier, mi-canal, sous la ligne ferroviaire, sautons une nouvelle fois le ruisseau et arrivons au virage du Fer-à-cheval de la D775.
Encore quelques mètres de descente et passages de ruisseau et nous entamons la montée. La côte assez longue nous fait ressortir à proximité de la clinique du Grand-Pré. Arrivés à Sarcenat, il est midi et bien qu’il nous reste encore du dénivelé nous nous installons sous le tilleul du four banal pour la pause méridienne. Bien nous en a pris : une ondée ne nous empêche pas, bien abrités, de finir notre repas.
Avant d’attaquer la montée, nous nous attardons devant le château de Sarcenat, lieu de naissance du philosophe-paléontologue Pierre Teilhard de Chardin, et la fontaine du merle.
La montée se fera sans encombre jusqu’à la Croix de Ternant cernée de champs de genêts en fleurs, point culminant de la randonnée.
Cette croix fut érigée en 1933 et sert d’antenne à des radios œcuméniques et locales.
Nous repartons en cheminant entre les puys, les montées sont derrière nous, en direction du nord et contournant Les Egaules.
Le retour à Chanat-la-Mouteyre nous fera passer devant une sculpture de Thierry Courtadon intitulée : « Contempler ».
Animateur : Michel J. Nombre de participants : 4 animateur compris (3F, 1H) Météo : soleil et ciel bleu avec quelques cirrus. Vent du Nord sensible. Température douce. Classement : facile Matériel mis à disposition par l’association : – 4 kayaks de mer ; 2 Bélouga 1 de marque Plasmor dont l’un mis à disposition par l’animateur, 1 de marque Dag, modèle Miwok, 1 Fury de marque Kayman (bateau de l’encadrant). – équipement complémentaire pour les kayaks (jupes d’étanchéité, éponges, 1 cordelette de 10 mètres) – équipement pour les participants (gilets d’aide à la flottabilité, pagaies doubles) – Pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de l’adaptation « kayak»
Organisation générale : Transport: à l’aide d’un véhicule en covoiturage Michel J. (Renault kangoo) tractant la remorque. Kilométrage général effectué par le véhicule : 110 km Niveau d’eau : le plan d’eau était au maximum.
Conditions de navigation : très bonnes.
Kilométrage parcouru : 15,38 km et 02h57 de navigation à la moyenne de 5,2 km/h environ pour un déplacement horaire de 4h22
En ce mois de mai, trois journées étaient proposées, une seule a pu être réalisée par manque de motivation de la part des adhérents et peut-être aussi à cause d’une météo peu propice aux activités sur l’eau. L’association peut mettre à disposition des bateaux de grande qualité, faciles à prendre en main et agréables à piloter. Sur les 5 kayaks, 3 sont équipés de gouvernail et 2 d’une dérive. Quatre bateaux sont très stables et permettent à des néophytes d’avoir rapidement de bonnes sensations après un apprentissage très court. L’objectif de ces sorties à la journée est de permettre d’étoffer le groupe des pratiquants en accueillant des nouveaux ou nouvelles, comme Marie qui a pris beaucoup de plaisir à découvrir cette activité qui peut être pratiquée quel que soit l’âge et la condition physique. Le ciel bleu et le soleil étant bien présent, nous sommes partis de la plage de la Chazotte et l’idée, compte tenu du niveau d’eau, était de remonter au maximum vers le Sud-Ouest en direction de la rivière Sioulet, évitant le vent sensible venant du Nord, Nord-Ouest.
Cela fait au moins une dizaine d’années que l’on n’a pas connu un niveau d’eau aussi important et l’on peut passer le long des berges entre les troncs des chênes baignant dans l’eau. Sauvages, les rives sont occupées par quelques pêcheurs qui ont eu toutes les peines pour trouver un emplacement au sec pour poser leurs tentes. Nous naviguons dans un silence reposant troublé par quelques cris de milans noirs ou de hérons appréciant peu d’être dérangés. La remontée se fait tranquillement et après quelques erreurs techniques sans conséquences notre nouvelle arrivante maîtrise et améliore son coup de pagaie.
Le plan d’eau se rétrécit petit à petit et la remontée du Sioulet peut se faire, malgré un courant qui augmente progressivement, jusqu’au pont de Miremont lieu que nous avons pu atteindre, il y a très longtemps au cours d’une sortie canoë. Mais c’est une première en kayak ! Un arrêt à la sortie du rétrécissement de la rivière pour la pause du pique-nique entourés par de magnifiques genêts en fleurs. Mais la journée n’est pas finie, nous suivons la rive droite puis au niveau de l’ancienne colonie de vacances de la ville de Clermont, la rive gauche de la retenue de 384 hectares pour gagner le pont du Bouchet et la plage éponyme. Le vent du Nord est sensible et quelques rafales grossissent les vaguelettes du lac qui jouent avec les bateaux. Le retour avec le vent dans le dos ou de trois-quart arrière permet de filer à belle allure. Débarquement directement sur le parking submergé par l’eau. A bientôt pour de nouvelles aventures !
Préparation du matériel, rangement, nettoyage et compte rendu : 2 heures
Animatrice : Mady Nombre de participants : 6 animatrice comprise (4F, 2H) Météo : bruine en début de matinée, puis ciel couvert sans pluie et s’éclaircissant en début d’après midi, averse en fin de randonnée, vent en rafales. Distance : 21,400 km Dénivelé : 450 m Durée déplacement : 5 h 15’ Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 63 km pour 1 voiture de Clermont Fd, 30 km pour 1 voiture du Crest soit au total 93 km Préparation et rédaction : 2 h 30
ITINÉRAIRE : Col de la Ventouse, Puy de Vichatel, sud de la maison du Parc, PC993, bois de la Madeleine, Récoleine, Nébouzat, Pélat, PC1043, PC980, Cheires Hautes, Col de la Ventouse.
Seulement cinq courageux ont répondu présents ce jeudi. Ils ont envie de prendre l’air, me disent-ils. C’est bien protégés contre les intempéries annoncées, que nous prenons le départ. Le vent souffle au col mais une fois dans les bois, on ne le sent plus. Toutefois la proposition de monter au sommet du Puy de Vichatel n’est pas retenue, trop de vent, visibilité nulle ! Un peu avant la Maison du Parc les conséquences des pluies des derniers jours sont visibles. Une zone identifiée comme humide sur la carte mais habituellement asséchée, est actuellement transformée en un véritable petit lac.
Et il faut passer sur le bord du chemin pour éviter les grosses flaques qui se sont formées.
Nous progressons dans une atmosphère très humide mais sans véritable pluie. La protection des arbres est efficace et il faut même enlever quelques couches à l’entrée du bois de la Madeleine. La faune pensant certainement que le temps n’est pas favorable à la promenade des humains, en profite pour sortir. Un gros lièvre détale devant nous, puis au pied du Pourcharet c’est un renard, peu craintif et un tantinet cabotin qui se laisse prendre en photo avant de s’élancer en direction des bois sur la pente du puy.
Depuis la table d’orientation située à côté de la chapelle de Récoleine, la lecture de paysage est impossible mais on devine à travers le brouillard les contreforts du massif du Sancy recouverts d’une fine pellicule blanche.
Après le pique nique pris à Nébouzat, pour la plupart à l’abri de l’avancée du toit de la Mairie pour se protéger du vent, nous remontons vers la Chapelle et la Croix de la Croze dont le socle comporte de nombreuses gravures de personnages humains et d’animaux.
Le retour vers notre point de départ s’amorce. Nous contournons le Pourcharet, passons devant les puys de Lassolas et de la Vache sous un ciel qui s’éclaircit un peu avec de timides tentatives du soleil pour se montrer. La température est agréable, nous quittons donc les vêtements nous protégeant de l’humidité. Mais la pluie a décidé d’avoir le dernier mot et finit la randonnée avec nous ! Qu’importe, l’ensemble de la journée a été agréable avec des paysages bien verts et des promesses de muguet à venir.
Animatrice : Mady Nombre de participants : 18 animatrice comprise (11F, 7H) Météo : ciel nuageux le matin, dégagé l’après-midi, température douce toute la journée avec vent du sud ouest. Distance : 22,500 km Dénivelé : 525 m Durée déplacement : 6 h 10’ Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 252 km pour 3 voitures de Clermont Fd, 54 km pour 1 voiture du Crest soit au total 306 km Préparation et rédaction : 2 h 30
ITINÉRAIRE : Le Vernet Sainte Marguerite, Cluchat, sud de Lambre, Lenteuge, Saumoulin, la Garde, la Boueria, Moulin de Prades, la Serre de Fontmarcel, plateau de la Serre, le Vernet Sainte Marguerite.
Le Vernet Sainte Marguerite est connu pour sa source réputée miraculeuse pour soigner les problèmes digestifs et bien d’autres maladies. Mais notre parcours ne prévoit pas d’y passer. Garés à la sortie Est du village, nous nous dirigeons sous un ciel couvert vers Cluchat un des deux seuls hameaux que nous allons traverser au cours de cette randonnée.
Pour le reste ce sera plateaux cultivés, vallons et vallées où coulent ruisseaux et rivière. Nous rencontrons et suivons d’abord le ruisseau du Vernet. Il coule au sud puis bifurque à l’est et prend alors le nom de ruisseau de Lambre.
Nous continuons sur le chemin qui le longe et profitons de beaux coins de campagne et de quelques curiosités.
Arrivés à Lenteuge, nous remontons sur le plateau de Champille qui nous ouvre un bel horizon sur les sommets du massif du Sancy où restent quelques traces de neige.
Une légère descente, une remontée pour retrouver un plateau bien dégagé d’où nous apercevons derrière nous les monts du Sancy et devant nous la chaîne des Puys. Quels panoramas !
C’est d’ailleurs avec le Puy de Dôme face à nous que nous faisons la pause pique-nique.
Nous repartons sur de larges chemins bordés de petites orgues mais avec quelques embûches, deux gros trous de plus de 30 cm de diamètre et de 50 cm de profondeur dont l’un en plein milieu du chemin. Danger en cas d’inattention !
Puis c’est la partie hors piste annoncée, qui va nous permettre de rejoindre la Monne qui coule en contrebas. Après une première partie de bois embroussaillée et avec de nombreux arbres couchés, la suite se fait plus facilement. Ce sera même l’occasion pour certains de trouver des morilles. Nous suivons la Monne jusqu’au moulin de Prades
puis remontons sur le plateau avec toujours, vue sur le Sancy avant de redescendre sur le Vernet où nous dégustons avant de repartir diverses et délicieuses gourmandises.
Merci aux pâtissières et à Jean Louis (absent physiquement mais présent par la pensée) pour ses pâtes de coings.
Pour cette randonnée entre 800 et 1000m d’altitude nous avons bénéficié d’une journée printanière, tant par la douceur de la température que par la végétation qui s’éveille, vert intense des prairies, fleurs parsemant les sous bois, arbustes qui commencent à fleurir. A ces altitudes, la végétation n’est pas aussi avancée que dans la plaine. Et puis une grande partie du parcours avec des vues superbes sur nos montagnes.
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