A la découverte du patrimoine du bas Livradois.
Date : 11/12/2014 
Animatrice : Mady 
Nombre de participants : 21, animatrice comprise (13 F, 8 H) 
Météo : doux et en grande majorité ensoleillé. Une petite averse en fin d’après midi avant d’arriver à Moissat Haut où le soleil était de nouveau de retour..  
Distance : 25 km (openrunner) 
Dénivelé + : 414 m (openrunner) 
Durée : 7h30 
Classement Atlas : facile 
Kilométrage auto :  50 km pour 2 voitures de 5 personnes au départ de Clermont. Un regroupement s’est fait à Chignat pour retrouver 8 personnes, 3 autres se sont rendues  directement au point départ.

ITINERAIRE : Mairie de Moissat, Goëlle, Ravel, Le Grain, Le Cros, Codignat, Chez Morel, Ravel, Le Mas, Les Genestoux, Glaine Montaigut (avec  aller retour jusqu’à la croix de La Charme), La Fontaine salée, St Genés, Montaigut, Reignat, Moissat Haut.

L’objectif de la sortie a été parfaitement rempli. Nous avons pu découvrir les richesses architecturales souvent classées aux monument historiques et naturelles de cette région du bas livradois.

Magnifiques églises de Moissat Bas, Ravel, Glaine Montaigut que nous avons pu visiter, châteaux de  Ravel, Codignat, La Molière , croix  et forts villages ont jalonné notre parcours. Merci à Evelyne pour cette suggestion de randonnée et son implication au cours de cette journée.
– Eglise Saint-Pierre-aux-Liens  de Moissat Bas : église romane du XIe siècle vraisemblablement la plus authentiquement ancienne de Basse -Auvergne dont la façade présente des peintures murales datant du  XVe siècle.
– Eglise de Glaine Montaigut : Classée aux monuments historiques depuis le 11 juillet 1903. Cette église des XIe et XIIe siècles est un édifice caractéristique de l’art roman d’Auvergne. Construite en arkose blonde, elle a été entièrement restaurée en trois phases, la dernière concernant l’intérieur de l’édifice. Le travail était d’envergure car la précédente restauration de 1886, avec la fortune d’une paroissienne, a été catastrophique puisque tous les enduits et peintures qui restaient ont été recouverts d’une épaisse couche de ciment gris, porteur d’humidité. Le travail de restauration a d’abord consisté à enlever ce ciment très dur et à retrouver tout l’appareillage du 15ème siècle. C’est une réussite spectaculaire.
– La Croix de la Charme de Glaine Montaigut  : la composition d’ensemble, à quadrilobe et médaillons pourrait faire dater cette croix du XIVème siècle, époque où l’on trouve fréquemment cette figure géométrique.
– La fontaine salée : la source de Glaine-Montaigut n’est pas une célébrité. Rares sont ceux qui la connaissent et les archives restent muettes sur son histoire. La fontaine elle-même est très discrète. Il y a deux sorties d’eau. Celle qui est près du chemin sort d’un vulgaire tuyau. L’autre, noyée sous les ronces, est un petit réservoir maçonné. Malgré cette discrétion, la fontaine de Montaigut est intéressante et originale. Elle offre en effet une eau fraîche, bien gazeuse, agréablement pétillante, avec un bon débit. Sa particularité, presque unique parmi les eaux gazeuses du Massif Central, est de ne pas contenir de fer, élément qui est à l’origine des dépôts rougeâtres qui entourent presque toutes les sources. Ici, pas de dépôt, pas de flocons au fond des bouteilles. Une eau parfaitement limpide et qui le reste. Et pourtant, il s’agit bien d’une eau minérale, chargée en sels minéraux.
– Fort Village: Reignat est l’un des nombreux villages de la Limagne à posséder un quartier anciennement fortifié. Au moyen âge, une longue période d’insécurité liée entre autres à la guerre de Cent Ans, a pour conséquence de créer, au centre de nombreux villages, un noyau aux maisons serrées, séparées par des ruelles étroites de manière à ne pas perdre de place et à permettre au plus grand nombre de personnes possible d’y trouver un refuge.

C’est ainsi que les habitants de Reignat mirent en place un système de défense original. Ils accolèrent leurs maisons les unes aux autres selon un plan concentrique afin de créer une enceinte compacte. Celle ci était fermée par une porte en ogive encore visible. En cas de troubles, la population venait se réfugier à l’abri du fort dans de petites maisons appelées loges où étaient aussi stockés récoltes et objet précieux.

Cette mise en fortification eut des répercussions sur la vie du village. Les paysans de Reignat adoptèrent un mode de vie plus communautaire et solidaire, comme en témoigne aujourd’hui le four banal circulaire, encore en état de fonctionnement, qui jouxte l’actuelle mairie;

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.